REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID – TLEMCEN

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vieet des Sciences de la Terre et l'Univers

Département d’Ecologie et Environnement

Laboratoire: «Valorisation des actions de l'homme pour la protection de l'environnement et application en santé publique»

Mémoire

Présenté par

MIDOUN Ryad En vue de l'obtention du

Diplôme De Master

Filière : Ecologie et Environnement Spécialité : Pathologies des écosystèmes Thème

Etude de la microdistribution des Coléoptères aquatiques dans La station de Ghar boumaâza

Soutenu le : 28/06/2017 devant le jury:

Mme BENMANSOUR Bouchra MAA Présidente Université de Tlemcen Mme BOUKLI HACENE Samira MCA Promotrice Université de Tlemcen Mr BETTIOUI Réda MAA Examinateur Université de Tlemcen

Année universitaire 2016 – 2017.

Merci ALLAH le tous puissant et miséricordieux de m’avoir donnée la foi et de m’avoir permis d’en arriver là

Remercîment

Mes grands remercîments ma profonde gratitude et ma totale reconnaissance vont exclusivement à MADAME BOUKLI HACENE Samira maître de conférence « A » au département d’écologie et de l’environnement , faculté des science de la nature et la vie , des science de la terre et de l’univers de l’université de Tlemcen ; pour m’avoir formidablement encadré orienté, aidé ,conseillé et dirigé ce travail, pour ses encouragements et son soutien actif tout long de ce travail .

A MR. BETTIOUI Réda maître assistant « A » pour son aide pour les analyses statistiques à d’avoir accepté d’examiner ce modeste travail. Je lui présente tous mes remercîments et j’en suis profondément reconnaissant.

Plus particulièrement mes remercîment s’adressent à Mme BENMANSOUR Bouchra maître assistant « A » pour l’intérêt qu’elle apporté à ma recherche en acceptant de présider le présent jury .

Mes remercîment vont aussi à Mme AMMOURI Rahma pou son soutien technique lors de mon passage laboratoire de « Valorisation des actions de l’homme pour la protection de l’environnement et application en santé publique »

Un grand merci à tous mes amis pour les agréables moments passés ensemble.

Enfin mes pensées gracieuses à mes chers Parents. Dédicace

Je Dédie ce mémoire à mes chers parents adorés qui m’ont toujours encouragé à poursuivre mes études supérieures en écologie.

C’est grâce à leur amour, leur présence et leur patience à tout instant que j’ai pu concrétiser ce modeste travail. Je les remercie du fond du cœur.

A toutes les familles : Midoun, Ghoumari, Zerhouni et Ghaffour … etc.

A mon frère et mes sœurs : Nabil , Soumia, Wahiba

A ma cher belle Sœur : Meriem

A mes neveux et nièces adorés : Assrar, Ranim , et Ibtihele.

A mes chers amis et amies qui me sont chers qu’ils trouvent ici l’expression de mes sentiments les plus dévoués et mes vœux les plus sincères : Sofiane Malti Walid Djabouri, Abdelhak, youcef, Faycel. Redouane, Nadhir khouloud, Zaki, Youcef, Amine, Diden, Mouhamed, Amina, Marwa, Nihel Sarah ... <3 Je Vous aime Tous <3 Liste des Figures

Figure1 : Quelque insecte Adephaga (lINNE, 1761) (CEPECKA, 1990)………………….5 Figure 2: Halipluslineolatus (Mannerheim1844 )……………………………………………..6 Figure 3 : Dytiscuslatissimus (lINNE, 1758)………………………………………………...7 Figure 4 : Aciliussulcatus(lINNE,1758)(CEPECKA, 1990) ………………………………..7 Figure 5 : Quelques insectes polyphaga ……………………………………………………8 Figure 6 :Dryopsalgiricus (BILLBERG,1820)……………………………………………….8 Figure 7 : Morphologie d’un Coléoptère (RICHOUX, 1982)………………………………9 Figure 8 : Tête de cicindèle champêtre (EVANS, 2010)……………………………………10 Figure 9: Patte d’insecte……………………………………………………………………..11 Figure 10 : Différentes formes d’ailes (BIGNON,2008)…………………………………….11 Figure 11 : Abdomen d’un Coléoptère (PACHECO–FLORES, 2006)……………………12 Figure 12 : Reproduction chez les Dytiques…………………………………………….…13 Figure 13 : Cycle de développement d’un Coléoptère. (RICHARD, 1993)…………………13 Figure 14: Le bassin versant de la Tafna dans l’ensemble Oranie Chott Chergui (A.N.A.T., 2010,)…………………………………………………………………………………………14 Figure 15 : Réseau hydrographique de la Tafna (A.N.A.T, 2010)…………………………16 Figure 16 : Evolution des précipitations moyennes mensuelles à Beni Behdel durant 2013…………………………………………………………………………………………21 Figure 17 : Evolution des températures moyennes mensuelles à Beni Behdel (2013)………22 Figure 18: Diagramme de BAGNOULS et GAUSSEN de la station Beni Badel de l’année 2013…………………………………………………………………………………………23 Figure 19 : climagramme pluviothermique D’EMBERGER modifier par (STEWART 1968)………………………………………………………………………………………..24 Figure 20: photos de la station de Ghar Boumaaza (originale)……………………………26 Figure 21 : profil de la Station d’étude (Ghar Boumaza )………………………………...27 Figure 22 : Microhabitat MH1 (original) ………………………………………………28 Figure 23 : MicrohabitaT MH2 (originale)…………………………………………………28 Figure 24 : Microhabitat MH3 (originale)……………………………………………….…29 Figure 25 : filet troubleaux…………………………………………………………………29 Figure 26: filet surber ………………………………………………………………………30 Figure 27 : Tamis (prélèvement)…………………………………………………………….30 Figure 28 : représentation graphique des principaux sous ordre des Coléoptères…………37 Figure 29 : Importance relative des familles ……………………………………………….38 Figure 30 : Abondance relative des taxons de coléoptères capturés…………………………39 Liste des Figures

Figure 31 : graphe de répartition spatiale taxonomique par microhabitat……………………41 Figure 32 : Répartition spatiale du nombre d’individus…………………………………….41 Figure 33 : Répartition spatiale de Shannon H’……………………………………………..42 Figure 34 : Répartition spatiale de Simpson D …………………………………….………..43 Figure 35 : Répartition spatiale de l’équitabilité J’ …………………………………………43 Figure 36 : CAH de la matrice de répartition des abondances des 23 taxons dans les trois microhabitas………………………………………………………………………….………44 Figure 37 : CAH de la matrice de répartition des abondances des 23 espèces dans les trois microhabitats………………………………………………………………………………….46 Figure 38 : Représentations graphiques juxtaposées des points lignes et colonnes sur le plan factoriel F1xF2 appliqué à la matrice des abondances des Coléoptères par microhabitat……46 Figure 39 : Variation temporelle des Coléoptères dans la station de GharBoumaaza……….48 Figure 40: Variation temporelle Coléoptères en fonction du nombre d’individus dans la station de GharBoumaaza…………………………………………………………………….49 Figue 41 : Variation temporelle de la diversité H’dans la station de Ghar Boumaaza………49 Figure 42 : Variation temporelle de l’indice de Simpson dans la station de GharBoumaaza...... 50 Figure 43 : Variation temporelle d’equitabilité J’ par sortie………………………………....51

Liste des tableaux

Tableau 01 : précipitation moyennes mensuelles de la région de (Beni behdel) pour l’année 2013…………………………………………………………………………………………20 Tableau 02 : Température moyennes mensuelles et annuelles de la période 2013……….. 21 Tableau 3 : principales caractéristiques physiques de la station d’étude ……………...…...26 Tableau 4 : Mesure du paramètre physico-chimique……………………………………..…31 Tableau 5 : Liste des espèces de Coléoptères récoltées ……………………………………36 Tableau 6 : descripteurs de diversité estimé pour le peuplement de la station …………….40 Tableau 7 : descripteurs de diversité estimé pour le peuplement de la station par microhabitat………………………………………………………………………….……….40 Tableau 8 : descripteurs de diversité estimé pour le peuplement de la station par sortie……48

Sommaire

Remerciements Dédicace Liste des Figures Liste des tableaux Introduction ……………………………………………………………………………………1 Chapitre I : Généralités sur les Coléoptères 1-Biologie des Coléoptères aquatiques …………………………………………………….4

➢ Position systématique…………………………………………………………….….4

1-1– Classification des Coléoptères aquatiques……………………………………………4 1-1-1- Les adephage ……………………………………………………………………….5 1-1-2- Les polyphage………………………………………………………………………….7 1-2- Morphologie des Coléoptères…………………………………………………………9

1-3- La respiration des Coléoptères aquatiques …………………………………………..12

1-4- La reproduction et le développement des Coléoptères aquatiques ………………12 1-4-1- la reproduction………………………………………………………………………13 1-4-2-le développement…………………………………………………………………….13 2- Air d’étude……………………………………………………………………………….14

2-1- Situation Géographique du bassin versant de la Tafna…………………………..14

2-3- Réseau hydrologique…………………………………………………………………16

2-4- La détérioration des zones humides……………………………………………………17 2-5-Sols et végétation ……………………………………………………………………..18 2-6- Etude Bioclimatique …………………………………………………………………18

2-6-1- Aperçu sur le climat de l'Afrique du Nord………………………………………..18

2-6-2- Aperçu sur le climat de l’Algérie …………………………………………………19

2-7-Pluviométrie et écoulements ………………………………………………………….19

2-7-1- les précipitations ………………………………………………………………….19 2-7-2 La Température ………………………………………………………..…………..21 2-7-3 Etude bioclimatique……………………………………………………………….22 Sommaire

2-7-3-1- Les synthèses climatiques ………………………………………………………22

2-8- Quotient pluviothermique et étages bioclimatique D’EMBERGER……………….23

Chapitre II : Matériels et méthodes 1. Présentation de la station d’étude « Ghar boumaaza »……………………………….25 1.1. Choix de la station d’étude…………………………………………………………..25 1-2- description de la station d’étude …………………………………………………….25

1-3- localisation géographique de la station d’étude……………………………………..26

2-Méthode de prélèvement des Coléoptères ……………………………………………..28

2-1- La description des Microhabitats…………………………………………………….29

2-1-Matériel utilisé pour la sortie sur terrain ……………………………………………29

2 1-1 filets troubleaux……………………………………………………………………..29

2-1-2-filet surber…………………………………………………………………………..29

2-1-3 le Tamis………………………………………………………………………………30

2-2-Au laboratoire …………………………………………………………………………31

2-2-1 Le tri et l’identification des espèces ………………………………………………31

❖ Identification des espèces…………………………………………………………….31

❖ Le Tri des bocaux …………………………………………………………………….31

2-3- analyse du paramètre physico-chimique de la Station …………………………………31

3- Traitement des données ……………………………………………………………….32

3.1. Etude indicielle………………………………………………………………………..32

3-1-1 analyse quantitative ……………………………………………………………….32 ➢ Richesse spécifique ………………………………………………………………32

➢ L’abondance ou densité …………………………………………………………..32

3-1-2 analyse qualitative ………………………………………………………………….32

➢ Indice de Shannon-Wiener H’…………………………………………………...32

➢ Indice d’equitabilité de Piélou J’……………………………………………………33 Sommaire

➢ L’indice de Simpson D ……………………………………………………………33

3-2 Etude statistiques des données ………………………………………………………34

➢ Analyse Factorielle des Correspondances (AFC)…………………………………34

➢ Classification Ascendante Hiérarchique (CAH)…………………………………34

Chapitre III : Résultat & Discussion

1-Composition taxonomique de la faune récoltée ………………………………………36 1-1-Liste des espèces ……………………………………………………………………..36 1-2 .analyse de la composition faunistique………………………………………………36 1-2-1 répartition des Coléoptères par sous ordre …………………………………...... 35 1-2-2. Répartition des Coléoptères par famille …………………………………………37 1-2-3 Répartition des Coléoptères par taxons …………………………………………...38 2-Etude indicielle de la diversité spécifique pour la station d’étude …………………...39 3- Répartition spatiale et temporelle des Coléoptères dans la station d’étude ………….40 3-1-Répartition spatiale des Coléoptères dans la station d’étude………………………..40 3.1.1. Répartition spatiale des Coléoptères en fonction richesse taxonomique………..40 3.1.2. Répartition spatiale des Coléoptères en fonction du nombre d’individus……….41 3.1.3 Répartition spatiale des Coléoptères en fonction de l’indice Shannon-Wiener H’...42 3.1.4. Répartition spatiale des Coléoptères en fonction de l’indice de Simpson D…….42 3.1.5. Répartition spatiale des Coléoptères en fonction de l’équitabilitéPiélou J’………43 3.2. .Traitement statistique des données…………………………………………………….44 3.2.1. Le test hiérarchique et détermination des unités coenotiques en fonction des microhabitats……………………………………………………………………………….44 3.2.2. Analyse de la matrice de répartition spatiale des abondances des Coléoptères dans les microhabitats………………………………………………………………………………45

3-3-Répartition temporelle des Coléoptères dans la station de GharBoumaaza…………48 3-3-1-Par taxons …………………………………………..………………………………48 3-3-2-Par individus ………………………………………………………………………..49 3-3-3-Par Shannon-Wiener H’ ……………………………………………………………49 Sommaire

3-3-4-Par Simpson D………………………………………………………………………..50 3-3-5-Par l’équitabilitéPiélou J’…………………………………………………………..50 Discussion ...... …...51 Conclusion Générale ………………………………………………………………………54

Références Bibliographiques ………………………………………………………………56

Annexes …………………………………………………………………………………...67

Introduction

Les Macro-invertébré aquatiques sont des petits animaux vivant au fond de la rivière (sur et dans les sédiments), ils sont principalement constitués de larves d'insectes, mollusques, crustacés, etc. Les insectes sont très nombreux et peuvent être des consommateurs primaire (insectes, phytophage) et des consommateurs secondaires (prédateurs, super-prédateurs, parasites). Les macro invertébrés sont à l'origine de divers indices biologiques et permettent d'évaluer la qualité biologique des cours d'eau. L'ordre des Coléoptères, avec plus de cinq cent mille espèces décrites, est le plus riche du règne . Les Coléoptères sont en fait le plus grand ordre d'organisme vivant. Ils vivent dans une grande variété d'habitats terrestres et aquatiques et exploitent un ensemble diversifié de ressources alimentaires. De trois millions à dix millions d’espèces d'insectes qui habitent la planète, 30% à 40% sont des Coléoptères (DU CHATENET, 2005). Les Coléoptères ont une très grande importance économique, puisqu'ils incluent plusieurs espèces d'insectes les plus nuisibles que l'on connaisse. D'autres espèces ravagent les produits domestiques ou entreposés. Les espèces phytophages ravagent les plantes cultivées, et il en existe qui s'attaquent à toutes les cultures. D'autres espèces sont des vecteurs de maladies et certaines espèces sont bénéfiques (HOFFMAN & VAUGHAN ,2003) Les zones humides méditerranéennes forment une grande variété d’habitats naturels : lacs et marais, eaux douces, ou salée, rivières permanente ou oueds. L’Algérie est riche en zones humides ces derniers jouent un rôle important dans les processus vitaux, ces milieux sont reconnus comme des écosystèmes majeurs en termes de diversité. Par sa position géographique, l’Algérie représente une aire de contact entre plusieurs régions, telles le Sud de l’Europe et l’Afrique. Son importance, en tant que zone de passage obligatoire pour une grande partie de la faune, entre les régions paléarctique et afro tropicale, lui confère un intérêt particulier pour les études faunistiques, écologiques et biogéographiques. Si la faune des invertébrés des écosystèmes aquatiques continentaux d’Europe est dans l’ensemble bien connue, des lacunes persistent en Algérie où les recherches sur cette faune ont été beaucoup plus limitées dans le temps et dans l’espace (GAGNEUR J. & CLERGUE-GAZEAU M. 1988). Jusqu’à une période récente, les recherches sur les peuplements et l’écologie des invertébrés des écosystèmes aquatiques continentaux d’Algérie étaient rares et/ou partielles. Des populations des Coléoptères prospèrent dans les zones humides, à la limite entre la terre et l’eau, mais actuellement ces écosystèmes aquatiques ont subi une dégradation sévère, D’Après LOUNACI mettre l’annela multiplicité des activités anthropiques (urbanisation,

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Introduction

agrochimie, réduction des espaces naturels) d’une part on conduit à la fragmentation croissante des milieux se traduisant par des modifications profondes et rapides des communautés d’invertébrés avec une perte de la diversité et d’une autre part que les conditions climatiques difficiles (régression de la pluviométrie, élévation de la température) . Du point de vue recherche, de multiples travaux ont été réalisés dans le domaine de L’hydrobiologie sur la faune des Coléoptères aquatique dans le monde, nous pouvons citer Quelques-uns (BERTRAND et LEGROS, 1960; EL ALAOUI, 1983; LUQUE, 1997; CHAVANON et ai, 2004; GONZÀLEZ et ai, 2007; KARAMAN et ai, 2008; VAFAEI et ai, 2009 et TOUAYLIA et ai, 2010b).

En Europe, les recherches des peuplements de Coléoptères aquatiques ont été toujours des sujets de préoccupation .En France, des travaux ont été réalisés par BEDEL en 1911 sur la faune de Coléoptères du bassin de la seine, aussi BERTHELEMY en 1966a effectué des recherches écologiques et biogéographiques sur les Coléoptères d’eau courante des Pyrénées. PAULIN en 1985a étudié la biologie des Coléoptères du Var et FADDA (2007) les Coléoptères du massif des Calanques. En Belgique des travaux ont été réalisé par AUBER et TENEBRIO MILITOR (1979) sur l’Atlas des Coléoptères. Au Maroc, comme en Algérie et en Tunisie, le peuplement des Coléoptères est le plus important et le plus représentatif dans le milieu sableux. Cependant, la majorité des travaux consacrés à l’étude de ce peuplement se sont limités au début à établir la systématique et la répartition géographique des différentes espèces cataloguées: ANTOINE (1955 à 1962); ALLUAUDE (1924); BRENEAU DE MIRE (1958); PEYERIMHOFF (1943 à 1947); PIERRE (1958 à 1954); KOCHER (1956 à 1969) et RAYMOND (1948).

BOUKLI HACENE et al 2009, 2010,2012 sont les premiers à avoir étudié la bio écologie des Coléoptères des milieux salés et humides de l’ouest Algérien(Tlemcen ). Plusieurs travaux sur l’entomofaune et dans démultiplie espaces en Algérie ont été effectués. SAYAH (1988) a comparé les peuplements de Coléoptères de quatre stations dans le parc national de Djurdjura (Tikajda) et ALIA et FERDJANI (2008) a réalisé un échantillonnage quantitatif et qualitatif des peuplements d’invertébrés dans un agro écosystème à Hassi ben Abdellah (Ouargla) et HAOUCHINE (2011) a effectué un inventaire faunistique des macro- invertébrés de Kabylie. LOUNACI, (1987); AIT MOULOUD(1987); LOUNACI et al,(2000); et ARAB et al, (2004) ont procédé à des inventaires de la faune de macro invertébrés en général Comme la

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Introduction plupart des grands bassins versants exoréiques du Nord de l'Algérie, la faune de macro invertébrée du bassin versant de la Tafna a suscité l’intérêt de nombreux chercheurs, (ALIANE, 1986; TALEB, 1991 ; BENDIOUS CHAOUI BOUDGHANE, 1991 et GAGNEUR et YADI, 2000). Notre travail entre dans un cadre de recherches du laboratoire « Valorisation des actions de l’homme pour la protection de l’environnement et application en santé publique » sur les milieux humide et protection de la biodiversité, et fait suite à de nombreux travaux déjà réalisée sur cet objectif de BOUKLI HACENE et al 2012, AMMOURI, 2015, MATALAAH, 2016, HAMIDOU, 2016, MERAD BOUDIA, 2016, BENDI HASSENE 2016.

Nos objectifs sont de:

- Mettre en évidence des microhabitats dans la station de prospection (Ghar boumaaza) pouvant accueillir les peuplements de Coléoptères, - Définir une liste d’espèces présentes, mentionner leur abondance (relative ou absolue) pour connaître la composition faunistique, - Appréhender la diversité interspécifique, la répartition des espèces en comparant les microhabitats choisis. Le travail est présenté en trois chapitres

CHAPITRE I : une étude biologique et écologique des Coléoptères aquatiques, ainsi que les caractéristiques générales de la station étudiée (Ghar boumaaza.) géographique climatologie, végétation…. ; CHAPITRE II : explique le matériel et méthodes qui ont été utilisés pour échantillonner la faune et les diverses méthodes et tests statistiques employés pour le traitement des données. CHAPITRES III : regroupe d’une part tous les résultats obtenus sur la structure et l’organisation des peuplements de Coléoptères dans la station de Ghar boumaaza et d’autre part la comparaison sous forme de discussion de nos résultats avec tous les travaux antérieures réalisés dans le monde, le bassin méditerranée, l’Algérie et de travaux antérieurs déjà réalisés dans la station de Ghar boumaaza . • Conclusion

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

1- Biologie des Coléoptères aquatiques

Les Coléoptères ayant élu domicile, pendant l’une des phases de leur vie, dans les milieux aquatiques ou semi-aquatique, n’ont pas de relation phylogénétique très proche. Il en résulte des caractéristiques biologiques et écologiques pouvant être très différentes d’une famille à l’autre. Les Coléoptères possèdent en général deux paires d'ailes, les ailes antérieures forment des étuis cornés, coriaces, appelés élytres, qui recouvrent au repos les ailes postérieures membraneuses servant au vol. C'est d'ailleurs de là que leur vient le nom de Coléoptère, coleos signifiant étui. Les pièces buccales sont presque toujours de type broyeur.

➢ Position systématique La position systématique des Coléoptères est la suivante : Règne : Animalia Embranchement : Arthropoda Sous-embranchement : Hexapoda Classe : Insecta Sous- classe : Pterygota Infra-classe : Neoptera Super-ordre : Endopterygota Ordre : Coleoptera

1-1- Classification des Coléoptères aquatiques Les Coléoptères aquatiques appartiennent principalement à trois sous-ordres, les Adephaga, les Polyphaga . Ils sont bien caractérisés chez les adultes par la disposition relative des metacoxas et des premiers segments abdominaux et chez les larves par le nombre d'articles aux pattes. Le nombre de sous-ordres, familles, genres et espèces de Coléoptères aquatiques du réseau hydrographique

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

Polyphaga Adephaga

Hygrobiidae Elmidae Haliplidae Hydraenidae Chrysomelidae Gyrinidae Dryopidae Noteridae Hélophoridae Hydrophilidae

1-1-1 Les Adephaga

Le sous-ordre des Adephaga aquatiques, nommés par GUIGNOT les Hydrocanthares, comprennent cinq familles bien étudiées : Dytiscidae, Noteridae (souvent considérée comme une sous-famille de Dytiscidae), Hygrobiidae, Haliplidae et Gyrinidae.

Figure1 : Quelque insecte Adephaga (lINNE, 1761) (CEPECKA, 1990)

 Haliplidae est une famille de petits Coléoptères aquatiques, qui regroupe environ 200 espèces en cinq genres, distribués dans le monde entier.Ils sont considérés comme relativement de mauvais nageurs et c’est pour cette raison qu’on les nomme crawlin

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude water (Coléoptères aquatiques rampants) par les Anglo-Saxons.

Figure 2 :Haliplus lineaticollis (Mannerheim1844 )

Leur forme est généralement ovale, avec des longueurs variant de 1,5 à 5 millimètres.

Couleur : jaunâtre à brun clair. Leurs élytres sont fréquemment ornés de pointillés clairs et foncés (10 rangées ou plus). Les yeux dépassent distinctement d'une petite tête. Les pattes sont garnies de poils natatoires, mais la caractéristique la plus distinctive de cette famille est la présence d’une grande plaque ventrale Permettant d’entreposer une petite quantité d’air, complémentaire de celle stockée sous les élytres (AKON, 1990)

Les Haliplidés vivent dans la végétation aquatique sur l’écotone constitué par les berges et les bords de petites étendues d’eau stagnantes, de lacs, fossés et parfois de cours d’eau calmes.

Les adultes sont omnivores, consommant des œufs d'insectes, des petits crustacés, des hydrozoaires, des polypes et des algues, alors que les larves ne se nourrissent que d’algues (ROUGHLEY, 2001) ❖ Dytiscidae Les dytiques (Dytiscidae) sont une famille de Coléoptères aquatiques regroupant dans le monde près de 4000 espèces connues. On les retrouve sur tous les continents, dans toutes les régions sauf celles très arides. La majorité d'entre eux sont des prédateurs dulçaquicoles. Ils peuplent les étangs, les mares, les rivières à faibles courant, les eaux stagnantes, les sablonnières et les carrières de cailloux. Le développement d’Acilussulcatus (Fig.3) diffère de celui des autresDytiscidae( Fig.4)car les œufs sont pondus, non pas dans l’eau mais le plus souvent directement dans le sol à proximité de l’eau, sous le bois rejeté sur le rivage ou sous les pierres

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

au bord de l’eau.les larves se dirigent vers l’eau ou elles poursuivront leur développement.(BALFOUR,1943)

Figure 3 : Dytiscus latissimus (lINNE, 1758) Figure 4 : Acilius sulcatus(lINNE,1758) (CEPECKA, 1990) www.galerie-insecte.org

Le nom vernaculaire de ces insectes dérive de leur nom scientifique Dytiscidae. Les larves sont généralement connues sous le nom de tigres d'eau.La plus grande des espèces de dytiques est le Dytiscuslatissimus dont la taille peut atteindre 44 mm, alors que les plus petites espèces approchent les 1,5 mm. Le Dytiquebordé est une espèce de grande taille commune en France métropolitaine. Certaines des espèces sont menacées d'extinction, d'autres en revanche restent très fréquentes (ETYMOL.et al 1775)

Le stade larvaire des dytiques est divisé en trois étapes. En fonction de la température et de la disponibilité de la nourriture, il peut durer de quelques semaines à quelques mois. Les larves de dytiques peuvent être de grande taille, dépassant parfois celle des adultes. Elles sont dotées de grandes mandibules creusées d'un sillon servant à leur alimentation. À l'extrémité de leur abdomen se trouvent un ou deux spiracles, dont ils se servent pour respirer en remontant à la surface. (EDMUND, 1909)

1-1-2- Les Polyphaga

Les Polyphages sont sous l’ordre le plus répandu et diverse de Coléoptères dans le monde. Il comprend 144 familles dans 16 superfamilles, et montrent une grande variété de spécialisations et d’adaptations à travers plus de 300,000 espèces décrites soit environ 90% des espèces de Coléoptères découverts jusqu’ici (Fig.5).

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

Figure 5 : Quelques insectes polyphaga

Polyphaga aquatiques sont lesDryopidae, Elmidae, Hydrophilidae, Helophoridae, Hydraenidae, Hydrochidae et Curculionidae (EMERY, 1886)

❖ Dryopidae est une famille de Coléoptères, communément appelés Coléoptères à longue queue , dans la superfamille Byrrhoidea (BILLBERG,1820).

Figure 6 :Dryops algiricus (BILLBERG,1820).

Les Coléoptères à longue queue sont caractérisés par des griffes étendues. Les adultes ont des cheveux denses, ce qui permet aux lèvres de respirer sous l'eau. Les muscles de vol des femelles s'affaiblissent à mesure qu'ils vieillissent. Lorsque les pupes complètent l'étape de leur cycle de vie, elles se déplacent vers l'eau courante et peuvent être attirées par les lumières. Les Dryops (Fig.6) ont une assez longue durée de vie et se nourrissent de plantes qui sont dans l'eau, mais les larves se nourrissent aussi de petits animaux et la plupart d'entre eux sont terrestres (MARTILL,2007).

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

1-2- Morphologie des Coléoptères :

Les Coléoptères ont un corps divisé en trois parties : la tête, le thorax, et l’abdomen. .

0.5cm

Figure 7 : Morphologie d’un Coléoptère (RICHOUX, 1982)

Ils sont caractérisés par un exosquelette particulièrement dur. Cette structure constitue également la première paire d’ailes (élytres)

➢ La tête La tête porte des yeux composés très variables avec parfois des ocelles. Les antennes sont les organes principaux pour l’odorat. Elles peuvent également servir d’organes tactiles et peuvent avoir plusieurs formes. Les pièces buccales sont de types broyeurs. On retrouve les mandibules, qui apparaissent comme de grandes pinces sur le devant de la tête, puis les maxillaires et les palpes labiaux, des appendices en forme de doigts qui se trouvent autour de la bouche (EVANS, 2010)

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

Figure 8 : Tête de cicindèle champêtre (EVANS, 2010)

➢ Le thorax Le prothorax ou corselet, doué d’une mobilité souvent assez grande, et enchâsse la tête, qui parfois se prolonge en un cou, et porte la première paire de pattes. Vient ensuite le mésothorax, portant les élytres et la seconde paire de pattes, puis le métathorax, avec les ailes et les pattes de la dernière paire. Un écusson existe, la plupart du temps, à l’insertion des élytres avec le prothorax. Chaque segment thoracique comporte une partie dorsale, le tergite, une partie ventrale, le sternite (ou sternum), et les parties latérales et les pleures. Entre les tergites et les pleures s’insèrent les ailles (JANANEL, 1941). ➢ Les pattes Les pattes sont composées de plusieurs segments : coxa, trochanter, fémur, tibia et tarse. Ce dernier est segmenté et porte des griffes à son extrémité. Elles servent principalement pour la locomotion et peuvent être de différentes formes. Chez les familles de Coléoptères aquatiques, la dernière paire de pattes porte une rangée de longs poils et est adaptée pour la nage. Chez d’autres, elles sont élargies et épineuses du type fouisseuses pour les aider à creuser. D’autres encore possèdent des fémurs plus larges et peuvent réaliser des bonds assez impressionnants(Fig.9).

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

1mm

Figure 9: Patte d’insecte ©C.Thiriet/biosphoto

➢ Les ailes Les ailes antérieures, appelées élytres sont épaisses et opaques. Les élytres ne sont pas utilisés lors du vol. Au repos, ils couvrent et protègent les ailes postérieures, qui sont membraneuses et plus fragiles (Fig.10). Chez certains Coléoptères, la capacité de voler a été perdu.

Figure 10 : Différentes formes d’ailes (BIGNON,2008) ➢ L’abdomen L’abdomen est composé d’une série d’anneaux. Ces segments possèdent une série de petits trous, appelés stigmates, qui permettent à l’insecte de respirer. Les deux principaux types sont

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude les tergites (sur la face dorsale) et les sclérotes (sur la face ventrale). Ces deux plaques sont articulées latéralement (Fig.11).

Figure 11 : Abdomen d’un Coléoptère (PACHECO–FLORES, 2006)

1-3-La respiration des Coléoptères aquatiques : Les insectes respirent dans l’eau soit de l’air en nature, principalement emporté sous forme de bulles ou aspiré par un tube (« siphon ») soit l’oxygène dissous, au travers du tégument ou via des trachées branchies. Pour respirer, le Dytique adulte fait affleurer l’extrémité postérieure de son abdomen à la surface de l’eau, en position oblique, ventre vers le bas. Le dernier segment s’allonge et fait saillie sous les élytres, venant en communication avec l’air extérieur. Des poils hydrofuges permettent la communication avec l'espace sous-élytral. L'air inspiré en surface se loge sous les élytres où il est mis en contact avec les trachées par les stigmates abdominaux situés non plus latéralement mais en face dorsale. La larve possède un siphon, percé de deux stigmates, à l’extrémité de l’abdomen. Comme chez l’adulte, la respiration se fait tête vers le bas. Grâce aux longs poils hydrofuges de la carène médiane ventrale et à ceux plus longs des deux côtés, l'air peut circuler sous l'abdomen non mouillable jusqu'aux stigmates respiratoires. Laissent remonter passivement à la surface pour y respirer, entraînés par la flottabilité que leur procurent les bulles d’air respiratoires. (TACHET et al. 2002)

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

1-4-La reproduction et le développement des Coléoptères aquatiques : 1-4-1 la reproduction: Chez les insectes, la reproduction est essentiellement sexuée. Mâles et femelles doivent se retrouver et les phéromones échangées les y aideront.

Figure 12 : Reproduction chez les Dytiques http://espacepourlavie.ca/file/1834

La Figure 12 montre la reproduction sexuée des dytiques. Ces derniers montrent des soins assez attentifs des parents aux œufs, voire aux jeunes larves, contrastent avec l'abandon pur et simple des insectes en générale et constituant ainsi une évolution vers la vie sociale.

1-4-2 le développement : Le développement des Coléoptères se déroule en Quatre étapes. Elle part de l’œuf qui devient une larve puis cette dernière se transforme en nymphe et devient l’insecte adulte (Fig. 13). Cette métamorphose va de quelque semaine à plusieurs années (SAN MARTIN et al, 2005).

Figure 13 : Cycle de développement d’un Coléoptère. (RICHARD, 1993)

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Les Coléoptères sont ovipares : le développement de l’embryon se déroule à l’extérieur du corps de la femelle. Celle-ci pond les œufs dans des endroits où la jeune larve pourra trouver immédiatement de la nourriture (sur différent organe végétaux pour les espèces phytophages, sur des débris végétaux ou animaux pour les saprophages, sur les excréments pour les coprophages, et dans des endroits riches en proies pour les carnivores). 2- Aire d’étude Le bassin méditerranéen est riche en zones humides, ces derniers présentent de grandes valeurs écologiques sociales et économiques, abritant des populations animales et végétales hautement spécifique (DWIGHT, 2001 ; BARBERO et al, 1982).

2-1- Situation Géographique du bassin versant de la Tafna Le bassin versant de la Tafna est situé au Nord-Ouest du territoire algérien (fig.1) et s’étend sur la totalité de la wilaya de Tlemcen sur une superficie de 7245 km2. Selon la nouvelle structuration des unités Hydrologiques en Algérie, le bassin versant de la Tafna appartient à l’ensemble de l’Oranie –Chott Chergui. Globalement, le bassin versant peut être subdivisé en trois grandes parties : (figs. 14) - partie orientale avec comme principaux affluents l’oued Isser et l’oued Sikkak),

Figure 14: Le bassin versant de la Tafna dans l’ensemble Oranie Chott Chergui (A.N.A.T., 2010,)

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- partie occidentale comprenant la Haute Tafna (oued Sebdou et oued Khemis) et l’oued Mouilah - partie septentrionale : qui débute pratiquement du village Tafna et s ‘étend jusqu’à la plage de Rachgoune, embouchure de la Tafna sur la mer. Les oueds Boukiou, Boumessaoud et Zitoun sont les principaux affluents de cette partie. Les plaines du bassin de la Tafna s’étendent aux pieds des monts de Tlemcen en avant des massifs de Traras et du Tessala, elles sont entourées de massifs aux reliefs élevés dessinant un édifice régulier formé essentiellement de terrains mésozoïques et cénozoïques. Les monts des Traras au Nord-Ouest dressent une barrière entre le bassin et la mer, ils correspondent à une série de crêtes de direction NE – SW culminant à 1136 m au djebel Fillaoucène. L'oued Tafna est un cours d'eau de 170 Km de long, il prend sa source dans les Monts de Tlemcen.Le cours de cet oued peut se subdiviser en trois parties : la haute Tafna, la moyenne Tafna et la basse Tafna. - la haute Tafna : l'oued prend naissance dans les OuledOuriach et s’affirme après la jonction d'un grand nombre de ramifications creusées dans les terrains jurassiques et descendent de crêtes atteignant 1500m. Ces ramifications se réunissent aux environs de Sebdou à une altitude d'environ 900m. A partir de cet endroit et jusqu'à Sidi Medjahed, l'oued suit un cours dans une vallée encaissée creusée dans les terrains jurassiques. Dans cette région montagneuse, l'oued Tafna reçoit l'oued Khemis (rive droite) et l'oued Sebdou (rive gauche). - la moyenne Tafna : à partir de Sidi Medjahed, l'oued pénètre dans le bassin tertiaire et coule dans une vallée peu profonde dans des terrains plus ou moins argileux. Cette partie du bassin tertiaire est sillonnée par de nombreux affluents parmi lesquels l’oued Boukiou (rive gauche) qui prend naissance dans les monts des Traras pour rejoindre le cours de la Tafna dans la plaine des Ghossel et les oueds,Boumessaoud, Zitoun et Isser sur la rive droite. L'oued Isser prend naissance dans les terrains jurassiques, des monts de Tlemcen et s'étend ainsi vers l'Est de la région de la haute Tafna. A son entrée dans le bassin tertiaire, Il est grossi au Nord d'Ouled Mimoun par l'oued Lakhdar (Ex : Chouly) (rive gauche) et l'oued AïnTellout (rive droite) (BOUANANI et al ,2002).

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Figure 15 : Réseau hydrographique de la Tafna (A.N.A.T, 2010)

La basse Tafna: le cours inférieur de la Tafna s'étend depuis les gorges de Tahouaret vers le village de Pierre Chat jusqu'à la plage de Rachgoune en mer Méditerranée, sur une distance de 20 Km.

2-3- Réseau hydrologique La Tafna a deux affluents importants, l'Oued Isser et l'Oued Mouilah et plusieurs affluents forment un réseau hydrographique discontinu dans le temps et dans l'espace. Certains sont permanant et ne tarissent jamais en amont (DAHMANT et al, 2002), ils sont représentés par l'oued Khemis, Mouilah, Isser, Sikkak et Chouly. D'autres sont temporaires, car ne sont pas alimentés par des sources et dépendent donc des précipitations. Toutefois, ces cours d'eau ont des rapports considérables quand ils sont en crues.

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2-4- La détérioration des zones humides

Les zones humides sont soumises à de nombreuses dégradations dont l’eutrophisation, due en partie à une mauvaise qualité des eaux superficielles, la qualité de l’eau pouvant se dégrader d’amont en aval du réseau hydrographique.

Les zones humides sont menacées par l’extension du drainage, par l’évolution des pratiques culturales, notamment le développement de l’irrigation et l’abandon de prairies naturelles, ainsi que par la gestion des niveaux d’eau pour satisfaire les besoins des cultures.

Une détérioration marquée des zones humides peut être observée notamment en lien avec les pollutions diffuses et ponctuelles dues aux intrants agricoles : traitements phytosanitaires, épandages de fumures animales, amendements et engrais (HOFFMANN, et al 2011)

Ces pollutions peuvent être responsables d’intoxications (empoisonnement d’organismes, accumulation dans les chaînes trophiques) mais également de dysfonctionnements trophiques (marées vertes…). Les zones humides peuvent être soumises à d’autres problématiques qui sont généralement liées aux activités anthropiques (HOFFMANN, et al 2011) :

❖ Envasement, ❖ Déstructuration du réseau, ❖ Dessèchement par drainage, ❖ Fractionnement, ❖ Suppression de corridors, ❖ Comblement, ❖ Disparition des habitats, ❖ Gestion basse des niveaux d’eau au printemps, qui favorise le réchauffement dans les fossés, la diminution de la teneur en oxygène, et donc la mise en danger de la vie piscicole et faunistique …

En outre, les zones humides sont des lieux d’enjeux multiples et jouent un rôle majeur dans la régulation du régime des eaux ou l’épuration des eaux. Dans les cas extrêmes, les dégradations de zones humides conduisent à des risques d’inondations ou de sécheresses

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude accrus, à une épuration naturelle des eaux réduite et à une détérioration des milieux naturels (http://www.environnement-poitou-charentes.org/Sur-les-ecosystemes-aquatiques-et.html)

2-5-Sols et végétation

Les sols du bassin de la Tafna sont composés de quatre grands ensembles : - les terres d’alluvions qui recouvrent les basses terrasses et les lits majeurs des oueds, - les terres caillouteuses aux piémonts des monts de Tlemcen et des Traras, - les terres rouges à encroûtement, localisées dans les plaines de Maghnia et OuledRiah, - les terres marneuses, couvrant une grande partie de la région de Tlemcen.

La végétation est un facteur déterminant de la rapidité du ruissellement superficiel, du taux d’évaporation et de la capacité de rétention du bassin. Donc la présence de végétation va jouer le rôle de « Régulateur » dans le régime d’écoulement.

L’occupation végétale a une influence directe sur l’écoulement fluvial aussi bien que facteurs orographiques et climatiques. La résistance à l’écoulement est d’autant plus grande que le couvert végétal est plu dense. Cette influence de la forêt sur le régime des eaux en domaine méditerranéen a un rôle considérable. Le paysage végétal du bassin de la Tafna a été largement dégradé et défriché en montagne par les incendies et par une petite agriculture extensive et un surpâturage endémique. Ce qui a entraîné une perte d’eau par évaporation et une accélération de l’érosion.

2-6- Etude Bioclimatique 2-6-1- Aperçu sur le climat de l'Afrique du Nord Par sa position en Afrique du Nord, donc en latitude, l'Algérie correspond à la zone de contact entre les masses d'air d'origine ou d'affinités polaires et arctiques d'une part et les masses tropicales d'autres part (SELTZER, 1946). Le climat de la Méditerranée eurafricaine est étroitement bloqué entre un domaine tempéré plus frais au Nord et le désert au Sud. Excepté en bordure même de la mer où l'on n'observe pas un véritable climat maritime, mais plutôt un climat contrasté traduisant plus d'influences continentales qu'océaniques et reflétant avant tout leur double appartenance aux franges de la zone tempérée et de la zone tropicale

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

2-6-2- Aperçu sur le climat de l’Algérie Le climat de l'Algérie est de type méditerranéen caractérisé par une période pluvieuse allant en moyenne de Septembre à Mai et un été sec et ensoleillé. (SELTZER (1946), L'Atlas tellien joue le rôle d'un rempart qui provoque la condensation et les précipitations d'une partie de la vapeur d'eau amenée par les vents soufflant de la mer. L'altitude entraîne une diminution générale de la température, l'éloignement de la mer, une augmentation des amplitudes diurnes et annuelles. Le climat de l'Atlas tellien présentera donc tous les degrés intermédiaires entre un climatde montagne pluvieux, froid à amplitude thermique relativement faible avec chutes de neige et un climat de plaines plus sec relativement chaud et à forts écarts thermiques.

La région de Tlemcen se trouve entre deux domaines géographiques contrastés : les monts de Tlemcen au Sud et la zone des plaines qui s'étendent vers le Nord. La Tafna présente en général la même configuration géographique.

2-7-Pluviométrie et écoulements Le bassin versant de la Haute Tafna se caractérise par un climat semi-aride. La température moyenne annuelle est de 17°C. Les températures minimales sont enregistrées en janvier, de l'ordre de 5°C, les maximales atteignent les 34°C en juillet et août. Les hauteurs annuelles des précipitations sont relativement faibles avec une moyenne de 435 km (1978-1998). Le bassin versant d'oued Mouilah se caractérise par un climat semi-aride avec des précipitations relativement faibles et une moyenne annuelle de 357 mm (1970-1998). Le bassin de l’Isser est caractérisé par un climat semi-aride et des précipitations annuelles qui sont de 440 mm (1970-1998). La distribution mensuelle des pluies permet de classer les trois bassins dans un régime de transition tellienne, avec un maximum pluviométrique principal en marsavril puis une décroissance régulière jusqu'au minimum estival (TERFOUS et al.2003)

2-7-1- les précipitations

La pluviométrie est un facteur écologique essentiel. Avec la température, elle conditionne les climats terrestres, la nature et le fonctionnement des écosystèmes, leur productivité primaire, etc. Elle est, très probablement, le facteur le plus important conditionnant le développement des sociétés humaines et un enjeu géopolitique qui, bien qu'il soit souvent passé sous silence, est fondamental. (SANTA et al ,1975). La pluviométrie est l’étude des précipitations, de leur nature, de leur quantité et de leur répartition dans le temps et dans

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude l'espace. La cartographie des précipitations et de leur intensité est un outil précieux pour faire des prévisions météo à courte échéance

Les données pluviométriques de la période (2000,2014) de la région d’études (Ghar boumaaza – Beni bahdel) (béni bahdel trouve prés de Ghar boumazza ) sont portées dans tableau 1

 La signification biologique de ces valeurs est suite :

-P (mm) : précipitation moyenne mensuelle. -T(C°) : température moyenne mensuelle. -M(C°) : moyenne des maxima des mois le plus chaud -m(C°) : moyenne des minima des mois le plus froid. -M-m : amplitude thermique.

Tableau 01 : précipitation moyennes mensuelles de la région de (Beni behdel) pour l’année (2000, 2014) Mois J F M A M J J A S O N D P(mm) 43.56 39.67 35.15 33.19 14.27 3.81 0.17 3.09 30.81 40.76 30.4 39.54

Ce tableau représente les valeurs des précipitations moyennes mensuelles en (mm) pour la période (2000 ,2014) de la station de Beni bahdel _ghar boumaâza. Une irrégularité inter-mensuelle est observée, le mois le plus humide correspond à décembre avec une quantité de précipitations moyenne de 39.54 mm. Les mois de juin, juillet et août sont considérées comme les plus secs. Les précipitations moyennes mensuelles de la station sont irrégulières (fig 16). En effet, elles varient d’un mois à un autre ; elles sont d’un maximum de 43.56 mm/an en mois de janvier (39.67 mm/an), en février et en avril 35.15 mm/an et elles diminuent au mois de mai jusqu’à 14.27 mm/an. Elles s’affaiblissent d’avantage en mois de juin, juillet et août, on a enregistre ainsi la valeur la plus faible de 3.81 mm/an en juin et respectivement de à 0.17 et 3.09 mm/ana en juillet et août.

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

P(mm) (((mm)

Mois

Figure 16 : Evolution des précipitations moyennes mensuelles à Beni Behdel durant 2000,2014

2-7-2 La Température

D’après DREUX (1980) la température joue un rôle très important de tous les facteurs climatiques. L’effet de la température est nécessaire sur le développement et la reproduction des insectes.

Les données température de la période 2000, 2014 de la station météorologique région de Beni Bahdel sont portées dans le tableau 02 Suivant :

Tableau 02 : Température moyennes mensuelles et annuelles de la période 2000 ,2014

Mois J F M A M J J A S O N D

T (°c) 10.8 15.5 13.64 15.43 18.85 23.16 26.27 26.27 22.93 19.43 14.63 11.56

Les mois de juin, juillet, août et septembre sont considérés comme les mois les plus chauds les mois de décembre, janvier, février et mars sont considérés comme les mois les plus froids (figs17).

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

T(°C )

Mois

Figure 17 : Evolution des températures moyennes mensuelles à Beni Behdel (2000,2014)

2-7-3 Etude bioclimatique

Le but de notre étude bioclimatique est de donner une description du climat de la région d'étude. Cette description repose sur la détermination de la période de sécheresse par le biais du diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (1953) et la détermination de l'étage bioclimatique de la zone étudiée à partir du climagramme pluviothermique d'EMBERGER (1963). 2-7-3-1- Les synthèses climatiques :

Tous les éléments du climat agissent en même temps pour former un milieu climatique.Pour estimer rapidement l'influence des principaux éléments, divers systèmes sont proposés. Les plus utilisés en région méditerranéenne sont : Le diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN et le climagramme pluviométrique d'EMBERGER. Ces deux systèmes résument le bioclimat d'une station donnée par trois éléments fondamentaux du climat :

▪ Précipitations (mm) ▪ Températures maximales et minimales (°C).

❖ Diagramme Ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN BAGNOULS et GAUSSEN ont établi des diagrammes ombrothermiques pour évaluer la durée et l'intensité de la saison sèche pendant l'année. Ils se sont basés sur la formule : P. = 2 T °C ;

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

Les mois secs sont définis, quand la courbe des précipitations est située au-dessous de celle des températures moyennes. Le diagramme ombrothermique de la station de Beni bahdal établie à partir des données fournies pour la période (2000-2014) révèle une saison sèche qui s'étend du mois d'Avril au mois de Septembre.

Ces graphiques permettent de suivre facilement la suite des saisons et l'importance de leur sécheresse. Mais, ils présentent l'inconvénient de ne pas faciliter la comparaison entre les stations.

P (mm) T (°C)

période sèche

Période humide

Mois

Figure 18: Diagramme de BAGNOULS et GAUSSEN de la station Beni Badel de l’année 2000,2014

BAGNOULS ET GAUSSEN proposent cette méthode qui consiste à porter sur un même graphe la température et la pluviométrie de sorte que l’échelle des températures soit le double des précipitations (P=2T). On considère la période de sécheresse lorsque la courbe des précipitations passe en dessous de la courbe des températures. P : précipitation moyenne du mois en (mm)

T : Température moyen du même mois en (C°) La durée de la saison sèche varie en fonction de l'altitude et de l'exposition : elle est beaucoup plus tardive et plus courte en haute altitude d'une part, d'autre part pour une même altitude,

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Chapitre I Généralités sur les Coléoptères & aire étude

Elle est plus longue et plus précoce sur l'exposition sud que nord. Dans le cas de station de Beni

Badel (Fig.18) la période de sécheresse s’étale sur trois mois. 2-8- Quotient pluviothermique et étages bioclimatique D’EMBERGER EMBERGER (1930,1955) a défini six sous-climats dans le bioclimat méditerranéen sur la base de l’humidité globale du climat et sa rigueur hivernale. Cela est caractérisé par le quotient pluviothermique Q2 donné par la formule suivante :

Q2=100P/M²-m²

Avec P : Précipitation annuelles en mm ;

M : Moyenne des températures maximales du mois le plus chaud exprimée en degré Kelvin (K°).

m : Moyenne des températures minimales du mois le plus froid exprimée en degré Kelvin (K°).

(Température en K°=T°C+273)

D’après les données de la station d’étude (tableau 1 et 2) et selon le calcul du quotient d’Emberger Q2= 35.47

On peut situer la région de Beni Bahdel dans l’étage bioclimatique aride supérieur à hiver chaud.

Figure 19 : climagramme pluviothermique D’EMBERGER modifier par (STEWART 1968)

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Chapitre II Matériels et méthodes

1. Présentation de la station d’étude « Ghar boumaaza »

1.1. Choix de la station d’étude Le choix de cette station d’étude a été réalisé en tenant compte de certain paramètre tel que l’altitude et la diversité des biotopes. Ce choix est aussi conditionné par l’accessibilité à cette station (les cultures et les vergers sur les rives souvent protégés, constituant ainsi des obstacles pour accéder à plusieurs tronçons du cours d’eau). Les rives des cours d’eau assurent de nombreuses fonctions qui en font un milieu indispensable pour maintenir des eaux de qualité et une vie luxuriante assurant ainsi, gite et couvert à une importante faune de Coléoptères hygrophiles (GOUPIL, 1998).

1-2- description de la station d’étude Ghar Boumâaza constitue une émergence du cours souterrain de la Tafna. Elle est une grotte et exsurgence karstique située près de Sebdou, dans la wilaya de Tlemcen, en Algérie. GharBoumâaza est limité au Nord par le mont Echebreg haut de 1.351m et l'Oued Essafssaf, à l'Ouest par la forêt de Daher El Berhal, à l'Est par la forêt de Merchiche et au Sud par El Habalet et Sebdou (BOUMEZBEUR et al, 2003). La station est située dans une zone à faible pente et très élargie. La végétation aquatique est représentée par des algues vertes, d'un herbier assez important dominé parVeronicasp. Les rives droite et gauche du lit d’oued sont plates et naturelles. La ripisylve est nulle et la végétation riveraine éparse est représentée par une seule strate herbacée, comme Chamaerops humilis,des Plantago,de la Mauve sauvage (CHERIGUENE,2011). L'environnement de cette station est de type agropastoral et trois actions humaines àl'origine de modifications de la qualité de l'eau sont à relevés dans cette station à savoir :

➢ le rouissage de l'Alfa ➢ le rinçage des légumes ➢ lepompage de l'eau pour l'irrigation des terres cultivées.

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Chapitre II Matériels et méthodes

Figure 20: photos de la station de Ghar Boumaaza (originale)

1-3- localisation géographique de la station d’étude La station est indiquée par ses coordonnées géographiques et des paramètres d’ordre physiques. La largeur maximale du cours d’eau (section mouillée) est exprimée en mètre et la profondeur maximale est exprimée en mètre également (AMMOURI, 2014) Tableau 3 : principales caractéristiques physiques de la station d’étude.

Station Ghar Boumaaza TGB CODE Granulométries du fond Caractéristiques du cours d'eau Coordonnées géographiques Eléments 10 Largeur (m) 1°18’42’’ Longitude Vase fins 0.5 Profondeur (m) 34°41’3’’ Latitude

Blocs et Eléments

pierre grossiers Naturelle Rive Nature 1090 Altitude (m) Et plate droite des

berges Hétérogène Substrat Naturelle Rive N-S Orientation Et plate gauche

Faible Pente hydrologique

éparse, Végétation des rives Herbacée

Naturel Environnement

+++ Immédiat

++ Artificiel

+ Urbain

Fort Ensoleillement

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Chapitre II Matériels et méthodes

La nature des berges est en fonction de l’occupation et de la pente des berges du cours d’eau. La pente hydrologique est assez faible, (tableau 03) moyenne ou forte, alors que la végétation des rives est appréciée par la présence des trois strates (herbacée, arbustive et arborée). L’environnement immédiat met en relief le mode d’occupation des terres qu’l soit de type agricole (artificiel), urbain ou naturel. L’ensoleillement général sur l’ensemble de la station est également relevé. Trois types de substrats sont ainsi définis : érodé, déposé et hétérogène (éléments fins et grossiers).

Figure 21 : profil de la Station d’étude (Ghar Boumaza ) Cette station se caractérise par une rive plate avec aucun degré d’inclinaison et un substrat diversifié avec des granulats de dimensions différentes (graviers, sables et blocs hétérométriques) (fig21) Les habitats sont en connexion avec le milieu terrestre mais aussi avec l’eau souterraine par le biais de la zone hypothèque qui est une zone d’interface où s’établissent des échanges (d’eau, de nutriments et d’organismes) entre le milieu de surface et le milieu souterrain. L’eau est cristalline et limpide avec un fond clairement visible. L’environnement global de la station est naturel avec la présence de terrains agricoles représentant une agriculture vivrière. On note également l’absence de ripisylve (Berge dénudés), et la présence de végétation aquatique servant de nourriture première au zooplancton.

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Chapitre II Matériels et méthodes

2-Méthode de prélèvement des Coléoptères Les Prélèvements sont effectués en mois de mars et avril. L’objectif de cette étude est d’obtenir une image faunistique la plus complète possible de la faune des Coléoptères de l’amont de la Tafna. 2-1- La description des Microhabitats Les différents supports de la station d’etude (pierres, sable, végétation aquatique,… etc) qui le composent, La méthode des microhabitats permet de caractériser la capacité d'accueil physique d'un cours d'eau pour un peuplement des Coléoptères à partir des conditions d'habitats pour un débit donné, hauteur d'eau, vitesse et substrat (HEROIN, 2004). La détermination visuelle des facies des cours d'eau lors d'une visite de terrain est toujours délicate. Elle peut donner lieu à des appellations et des interprétations différentes de la part des plusieurs observations (ARMITAGE et al, 1987). Les différents microhabitats de la station d’étude ont été individualisés afin d’effectuer un échantillonnage suivant un protocole standardisé. Les quatre critères pour définir un micro habitat sont : ➢ la vitesse du courant qui est l’élément majeur en plus de la nature du substrat ➢ la présence ou l’absence la végétation dans l’eau qu’elle soit aquatique, semi- aquatique ou algale ➢ la présence ou l’absence d’ombrage. Les microhabitas de la station d’étude :

MH1  Végétations stagnantes (profond 55 cm) calme

MH2  Végétation + galets + courant (vitesse 3.5 s/m) (profond 7 cm)

MH3  Végétation (courant calme 10 s/m) + galets (profond 40 cm)

Figure 22 : Microhabitat MH1 (original) Figure 23 : MicrohabitaT MH2 (originale)

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Chapitre II Matériels et méthodes

Figure 24 : Microhabitat MH3 (originale)

2-1-Matériel utilisé pour la sortie sur terrain 2 1-1 filets troubleaux Pour les microhabitats profonds de plus de 40cm ou dans les zones à accès difficile, nous avons utilisé le filet troubleau qui est constitué d’un cadre métallique relié à un manche en fer, sur lequel se fixe un filet de petites mailles (500μM).

Figure 25 : filet troubleaux

2-1-2-filet surber La technique consiste à placer le filet surber sur le fond du lit, face au courant afin de provoquer une dérive des organismes benthiques et un mouvement de déplacement est

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Chapitre II Matériels et méthodes nécessaire pour la récolte de la faune. Frotter et écarter les plantes aquatiques s’il y en a devant l’entrée. Dans les substrats à texture grossière, les galets et cailloux sont enlevés successivement. Il est important de racler le substrat et retourner les roches afin que les organismes soient retenus dans le filet.

Figure 26: filet surber http://www.aslo.org/photopost/showphoto.php/photo/1655/title/collecting-aquatic--with-a- surber-sampler/cat/504

2-1-3 le Tamis Le Tamis consiste à remuer le substrat pour que lesspécimens flottent à la surface de l’eau, ce qui rend leur capture facile. Quelle que soit la technique de capture,les prélèvements sont réalisés sur une surface de 1m², cette surface permet un échantillonnage convenable et satisfaisant de la faune quelle que soit le type de distribution.

Figure 27 : Tamis (prélèvement) http://perso.numericable.fr/dubost/photos%20IBGN.htm

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Chapitre II Matériels et méthodes

Par la suite, le contenu des filets est versé dans des bocaux contenant de l’alcool dilué à 90% en mettant sur ces derniers des étiquettes portant le nom de la station et du microhabitat et la date du prélèvement. Les bocaux sont transférés vers le laboratoire et conservés dans un réfrigérateur à 4°C attente d’être triés.

2-2-Au laboratoire 2-2-1 Le tri et l’identification des espèces ❖ Le Tri des bocaux Au laboratoire les échantillons sont triés sur une colonne de tamis de mailles 1 mm. On sépare la macro invertébrée des particules solides et des débris végétaux. Les organismes directement visibles sont retirés des tamis. Le contenu du tamis est ensuite observé à la loupe binoculaire puis mis en suspension dans l’eau pour éventuellement reprendre le reste des organismes en suspension. Les organismes triés sont conservés, en y ajoutant de l’alcool (éthanol 75%) avant leur identification. Ils seront étiquetés afin d’assurer l’organisation des échantillons.

❖ Identification des espèces La loupe binoculaire et le microscope optique sont déterminants pour identifier les différents spécimens récoltés au cours de notre échantillonnage. Différentes clés de déterminations ont été utilisés entre autres celle de BEDEL, 1895 ; FAUCONNET, 1892 ; PERRIER, 1932 ; FORGE., 1976 ; MOISAN, 2006 ; EDMUND, 1908 ; RICHOUX, 1982 et DEJOUX et al, 198. Les taxons une fois identifiés sont mis dans des tubes secs additionnés d’alcool titrant 75% afin de pouvoir les conserver. La classification des tubes permet de retrouver tous les individus d’un même genre d’espèces de Coléoptères. 2-3- analyse du paramètre physico-chimique de la Station

Sortie et date Sortie 1 (13h) Sortie 2 Sortie 3 Sortie 4 26/03/2017 (14h) (11h) (12h) Paramètre 02/04/2017 08/04/2017 17/04/2017 T° Eau (C°) 16.3 C° 15.40 C° 15.10 C° 17 C°

Vitesse d’eau (s) 1.90 s 1.43s 3.25 s 2.12 s 4.35 s 1.80 s 2.66 s 4.12 s 5.15 s 2.10 s 3.25 s 3.84 s

Tableau 4 : Mesure du paramètre physico-chimique

31

Chapitre II Matériels et méthodes

3- Traitement des données 3.1. Etude indicielle Les différents indices de diversité actuellement utilisés permettent d’étudier la structure des peuplements en faisant référence ou non à un cadre spatio-temporel concret. Ces indices donnent une idée de la diversité spécifique d'un milieu. C'est à dire du nombre d'espèces de ce milieu (richesse spécifique) et de la répartition des individus au sein de ces espèces (Equitabilité spécifique).

D’après les deux variables la richesse spécifique et l’abondance, en peut évaluer la structure générale des peuplements. Ils permettent d’avoir rapidement, en un seul chiffre, une évaluation de la biodiversité du peuplement, toutefois, leur caractère synthétique peut s’avérer être un handicap dans la mesure où il masque une grande partie de l’information (GRAIL et HILY, 2003).

3-1-1 analyse quantitative

➢ Richesse spécifique C’est le nombre total d’espèces que comporte le peuplement considéré effectivement présentes sur un site d’étude et d’un moment donné (BOULINIER et al, 1998).Elle désigne le nombre d'espèces présentes dans un milieu donné. Aussi Elle est fréquemment utilisée comme une variable reflétant l'état d'un système et intervient souvent dans les efforts de gestion et de conservation de la biodiversité ainsi que dans l'évaluation de l'impact des activités anthropiques sur la biodiversité (N1CHOLAS et ai, 1998). ➢ L’abondance ou densité C’est l’un des paramètres importants pour la description de la structure d'un peuplement. La densité d'une population ou nombre d'individus présents par unité de surface ou de volume (RAMADE, 2003) est variable aussi bien dans l'espace que dans le temps.

3-1-2 analyse qualitative ➢ Indice de Shannon-Wiener H’ L’indice de diversité de Shannon-Wiener H’ est celui qui est le plus souvent utilisé par les écologistes pour analyser la diversité des peuplements.

32

Chapitre II Matériels et méthodes

Cet indice a l’avantage de n’être subordonné a aucune hypothèse préalable sur la distribution des espèces et des individus (CHARDY & GLEMARC, 1977) L’indice de diversité considéré ici est celui qui est le plus couramment utilisé dans la littérature, il est basé sur la formule :

H’ = -Σ(Pi x log2 Pi) où Pi = ni /N ni : nombre d'individus d'une espèce donnée, i allant de 1 à S (nombre total d’espèces). N : nombre total d'individus. H’ : indice de diversité exprimé en bits H’ est minimal (=0) si tous les individus du peuplement appartiennent à une seule et même espèce, H’ est également minimal si, dans un peuplement chaque espèce est représentée par un seul individu, excepté une espèce qui est représentée par tous les autres individus du peuplement. L’indice est maximal quand tous les individus sont répartis d’une façon égale sur toutes les espèces (FRONTIER, 1983).

➢ Indice d’equitabilité de Piélou J’ L’indice d’équitabilité J’ de PIELOU(1966) accompagne souvent l’indice de Shannon- Wiener, appelé également indice d’équirépartition (BLONDEL, 1979), qui représente le rapport de H’ à l’indice maximal théorique dans le peuplement (Hmax). Cet indice peut varier de 0 à 1, il est maximal quand les espèces ont des abondances identiques dans le peuplement et il est minimal quand une seule espèce domine tout le peuplement. Il est très utile pour comparer les dominances potentielles entre stations ou entre dates d’échantillonnage. Il se présente sous la formule suivante :

J’=H’/log2S où log2S = Hmax

➢ L’indice de Simpson D Cet indice est essentiellement lié aux variations d’abondance entre espèces dominantes. La formule de cet indice est la suivante : D = Σ Ni (Ni-1)/N (N-1) L'indice de Simpson D mesure la probabilité que deux individus sélectionnés au hasard appartiennent à la même espèce,

33

Chapitre II Matériels et méthodes

Ni : nombre d'individus de l'espèce donnée N : nombre total d'individus. Cet indice aura une valeur de 0 pour indiquer le maximum de diversité, et une valeur de 1 pour indiquer le minimum de diversité.

3-2 Etude statistiques des données

➢ Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) L'analyse factorielle des correspondances (AFC), ou analyse des correspondances simples, est une méthode exploratoire d'analyse des tableaux de contingence. Elle a été développé essentiellement par J.-P. Benzecri durant la période 1970-1990 Les points d’observation (stations) et les points variables (espèces) jouent dans le cas de l’AFC, des rôles symétriques. Les répartitions sont faites en pourcentages afin que les distances aient un sens. Les données de la matrice peuvent subir une transformation Log ou double racine carrée, afin de stabiliser les variances en donnant de l’importance aux espèces rares. La distance utilisée est celle du Chi2. Les graphiques utilisés représentent une projection simultanée points colonnes (stations) et des points lignes (espèces) dans un espace ayant autant de dimensions que de variables mesurées (MENESGUEN, 1980). En général, on utilise une représentation des plans formés par deux axes orthogonaux, ces axes étant ceux représentant un maximum de variance pour l’analyse (la plupart du temps, les deux ou trois premiers axes sont utilisés). L’interprétation des résultats se fait en termes de proximité entre stations, entre espèces ou entre stations et espèces (THOUZEAU, 1989). Les contributions relatives ou absolues de chaque station ou espèce pour chaque axe, apportent des éléments indispensables pour l’interprétation, tandis que leurs cosinus carré traduisent la plus ou moins grande représentativité de l’axe pour la variable considérée. Son but est de donner la meilleure représentation simultanée des groupements d’observations et des groupements de variables, permettant d’obtenir une correspondance entre groupes d’espèces et groupes de stations (MENESGUEN, 1980).

➢ Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) Une autre analyse d’ordination qu’est la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) ; elle présente l’avantage de pouvoir être employée aussi bien en déterminant les relations inter stations et inter-espèces. Le critère d’agrégation choisi est la moyenne pondérée.

34

Chapitre II Matériels et méthodes

L’application de l’AFC et la CAH permet d’avoir une vision réelle sur les groupements, mais aussi sur leur position relative (LEBART et al, 1982). D’après LE BRIS (1988), l’application de ces deux méthodes d’analyses semble être complémentaire sur le plan de la connaissance des unités de peuplements que sur le plan de l’interprétation de fonctionnement des écosystèmes benthiques.

35

Chapitre III Résultats & Discussion

1- Composition taxonomique de la faune récoltée

1-1-Liste des espèces

Le tableau suivant met en évidence, une analyse globale de la présence de la faune locale qui a pu faire apparaître plus de 30 échantillons étalés sur une période de 2 mois environ (mars avril 2017) 158 individus regroupant à 23 taxons englobant 7 familles (adephaga polyphaga ) et 10 sous familles (tab.5)

Tableau 5 : Liste des espèces de Coléoptères récoltées

Sous Familles Sous Familles Genre / espèce ordre Stictonectes lepidus(Olivier, 1795) Deronectes bombycinus(Leprieur, 1876) Deronectes sp (Sharp, 1882) Yola bicarinata(Latreille, 1804) Hydroporinae Hydroporus palustris(Linnaeus, 1761) Bidesus minutissimus(Germar, 1824)

Hydrovatus cuspidatus(Kunze, 1818)

Agabus didymus(Olivier, 1795)

Dytiscidae brunneus(Fabricius, 1798) Agabinae Agabus nebulosus (Forster, 1771)

EPHAGA Colymbitinae Colymbetes fuscus(Linnaeus, 1758)

D Laccophilus minutus (Linnaeus, 1758) A

Laccophilinae Laccophilus hyalinus(De Geer, 1774)

Neohaliplus lineaticollis(Marsham,1802) Haliplidae

Peltodytes rotundatus(Aubé, 1836)

Gyrinus dejeani(Fabricius, 1792) Gyrinidae Gyrininae Aulonogyrus striatus(Brullé, 1832)

Dryopidae Dryops algiricus(Lucas, 1849)

a Helophoridae Helophorinae Helophorus sp

g a

h Berosushis panicus(Küster, 1847) Helochares lividus(Forster, 1771)

yp Hydrophilidae Hydrophilinae l

o Laccobiussp (Erichson, 1837) P Curculioninae

Curculionidae Curculionidae sp (Latreille, 1802)

1-2 .analyse de la composition faunistique

1-2-1 répartition des Coléoptères par sous ordre

Notre inventaire nous a permis de récolter sept familles regroupées en deux sous ordre Polyphaga et Adephaga. Les Adephagasont représenteés par trois familles avec un nombre

36

Chapitre III Résultats & Discussion très élevé d’individus, alors que les Polyphagasont évoqués par quatre familles mais très faiblement représentés en individus.

4 4

3 3

famille 2

1

0 adephaga polyphaga

Figure 28 : représentation graphique des principaux sous ordre des Coléoptères

1-2-2. Répartition des Coléoptères par famille

Les prélèvements au niveau de la station d’étude font ressortir les observations suivantes : La famille des Dytiscidae est la plus importante, elle est représentée par 13 taxons (55 individus) avec un pourcentage de 57% de la richesse taxonomique (fig29), suivi par les Hydrophilidae avec 3 taxons (13 individus) et avec un pourcentage de 13% de la richesse taxonomique (annexe 1).

Les Haliplidaesont évoqués par deux taxons mais relativement assez bien représentés en nombre (68.ind) et avec 9% de la richesse taxonomique totale, contrairement aux Gyrinidae qui sont eux aussi représentée par deux taxons mais très peu abondant (7.ind). Les trois familles restantes sont représentées par un taxon et symbolise ainsi 4% la richesse taxonomique globale, mais différents par leur nombre d’individus. Ainsi les Dryops,les Helophoridae et Curculionidae montrent successivement 13 individus et un individu chacun.

37

Chapitre III Résultats & Discussion

Hydrophilidae Curculionidae 13% 4% Helophoridae 4% Dryopida e 4%

Gyrinidae 9% Dytiscidae 57%

Haliplidae 9%

Figure 29 : Importance relative des familles

1-2-3 Répartition des Coléoptères par taxons

Vingt-trois taxons ont été récoltés dans la station d’étude (Fig.30), l’espèce la plus abondante est Neohaliplus lineaticolis(67 individus) avec un pourcentage de 42% de l’abondance relative totale, suivi respectivement de l ‘espèce Laccophylus lyalinus (17 individus) soit 11%de l’abondance relative. Agabus didymus et Dryops algiricus sont rappelées par 13 individus, suivis de Deronectes banbycinus avec 12 individus. Ces trois dernières espèces montrent le même pourcentage de l’abondance relative soit 8%. Helochares lividus est évoquée par 9 individus soit 6 % de l’abondance et les autres espèces restantes Gyrinus dejeani,Aulonogyrinus striatus,Helophorus sp ,Agabus brunneus, Berosus hispanicus, Laccophilus minitus, Hydroporus sp, Deronectes sp,Agabus nebulosus, Yola bicarinata, Bidesus minuticinus,Peltodyte srotunedatus,Hydrovatus sp,Colymbetes fuscussont évoquées par un très faible nombre d’individus et qui varie entre 1 et 2 % de l’abondance relative totale.

38

Chapitre III Résultats & Discussion

Colymbetes fuscus 2% Peltodytes rotunedatus lacobus sp 2% 1% Curculionidae SP 1% deronectes banbycinus Hydrovatus Stictonectes lepidus 8% sp 1% 1% Bidesus minuticinus 1% Gyrinus Dejeani 3% Agabus Yola bicarinata 1% didymus 8% Helochares lividus 6% Laccophilus Agabus nebulosus 1% hyalinus 11%

Dryops Algirycus 8%

Deronectes sp 1% Neohalyplus Laccophilus Minitus lineaticolus 42% 1%

Hydroporus sp 1%

Berosus hispanicus 1% Aulonogyrinus striatus Agabus bruneus 1% 2%

Helophorus sp 1%

Figure 30 : Abondance relative des taxons de coléoptères capturés

2- Etude indicielle de la diversité spécifique pour la station d’étude

Sur la totalité des descripteurs probablement important seul six on était retenue à savoir la richesse taxonomique, la diversité de Shannon-weiner H’, l’équitabilité, ladominance D de Simpson. La station de GharBoumaaza présente 23 taxons et une dominance égale à 0.21 traduit une irrégularité du peuplement globale. L’indice de diversité de Shannon WienerH’ égale à

2.132 bits est relativement faible comparativement à Hmax (Log2S) qui est égale à 4.52bits. Equitabilité assez élevée de 0.68 montre que les taxons représentant le peuplement de Coléoptères de la station d’étude exposent relativement la même abondance.

39

Chapitre III Résultats & Discussion

Tableau 6 : descripteurs de diversité estimé pour le peuplement de la station

Indice globale Taxons 23 Individus 158 Dominance_D 0,2163 Simpson_1-D 0,7837

Shannon_h’ Hmax 2,132 Equitability_J 0,6801

3- Répartition spatiale et temporelle des Coléoptères dans la station d’étude

3-1-Répartition spatiale des Coléoptères dans la station d’étude

Le tableau 7 porte les valeurs des différents indices de richesse spécifique, diversité, équitabilité de piélou, indice de Simpson D, indice de Shannon calculés pour la station, par microhabitat.

Tableau 7 : descripteurs de diversité estimé pour le peuplement de la station par microhabitat.

0 MH1 MH2 MH3 Richesse taxonomique 11 11 12 Individus 30 38 90 Simpson_1-D 0,88 0,8615 0,5262 Shannon_H Hmax 2,234 2,142 1,317 Equitability_J 0,9315 0,8931 0,53

3-1-1 Répartition spatiale des Coléoptères en fonction richesse taxonomique

Dans les différents microhabitats est relativement importante et ne diffère pas beaucoup du MH1, MH2 du MH3. En effet ce dernier avec douze taxons est légèrement plus riche en taxons que les microhabitats précèdent avec onze taxons.

40

Chapitre III Résultats & Discussion

13 11 12 11 11

9

7

5 MH1 MH2 MH3

TAXONS

Figure 31 : graphe de répartition spatiale taxonomique par microhabitat

3-1-2 Répartition spatiale des Coléoptères en fonction du nombre d’individus

La station Ghar Boumaaza affiche un nombre d’individus assez important (158. ind).Le microhabitat MH3 montre l’effectif le plus important avec 90 individus contrairement aux microhabitatx MH2 et MH1 qui montrent des effectifs très réduit respectivement avec 38 et 30 individus ( Fig.32) .

90 90 80 70 60 50 40 30 30 38 20 10 0 MH1 MH2 MH3

individus

Figure 32 : Répartition spatiale du nombre d’individus

41

Chapitre III Résultats & Discussion

3.1.3 Répartition spatiale des Coléoptères en fonction de l’indice Shannon-Wiener H’

L’indice de Shannon Wiener permet de quantifier l’hétérogénéité de la biodiversité d’un microhabitat (Fig.33).

Ces valeurs nous permettent de constater qu’il y’a une diversité moyenne par microhabitat l’indice H’ montre des valeurs assez faible comparativement à la diversité maximale H max

(Log2S ) et qui est égale à 4,52 bits.

MH3 enregistre la valeur de H’ la plus basse (1.317 bits) et ceci est probablement dû à la dominance de espèce Neohalipluslineaticollis. Les valeurs enregistrées de la diversité des microhabitats MH1et MH2 sont assez moyennes avec les valeurs respectives de 2.234 bitset 2.142 bits.

3

2.234 2 2.142

1 1.317

0 MH1 MH2 MH3

Figure 33 : Répartition spatiale de Shannon H’

3-1-4 Répartition spatiale des Coléoptères en fonction de l’indice de Simpson D

Les variations de l’indice de Simpson D sont comparables aux variations de l’indice de diversité H’ de Shannon-Wiener puisqu’il présente des variations comparables d’un microhabitat, ces variations sont traduites dans la figure 34.Les valeurs de Simpson D sont pratiquement similaire dans le MH1 et MH2 avec respectivement 0.8615 et 0.88 , ces valeurs proches de 1 indiquent un minimum de diversité dans ces deux microhabitats. MH3avec une valeur de 0.5262 confirme une diversité moyenne dans ce milieu, en effet ce milieu est assez diversifier seule l’espèce Neohaliplus lineaticollis semble perturber par son effectif cet équilibre.

42

Chapitre III Résultats & Discussion

1 0.88 0.8615

0.5 0.5262

0 MH1 MH2 MH3

Simpson

Figure 34 : Répartition spatiale de Simpson D

3-1-5 Répartition spatiale des Coléoptères en fonction de l’équitabilité Piélou J’

La figure suivante montre l’évolution spatiale de l’équitabilitéJ’ de Piélou qui varie très peu,dans MH1et MH2 avec les valeurs respectives de 0.93 et 0.89. Ces valeurs témoignent d’une équitabilité semblable et d’une assez bonne régularité du peuplement de Coléoptères dans les deux microhabitats . Contrairement le MH3 avec une valeur de 0.53 traduit une moyenne diversité.

1 0.9315 0.8931

0.5 0.53

0 MH1 MH2 MH3

Equitabilité J'

Figure 35 : Répartition spatiale de l’équitabilité J’

43

Chapitre III Résultats & Discussion

3-2.Traitement statistique des données

3-2-1 Le test hiérarchique et détermination des unités coenotiques en fonction des microhabitats

Une classification ascendante hiérarchique (CAH) a été réalisée sur une matrice de répartition des vingt-trois espèces inventoriées dans la station de Ghar Boumaaza durant les quatre dates de prospections (Annexe 2). Les assemblages des espèces en groupes semblent être en relation avec la dominance des espèces et leur occurrence (Fig.36), et met en évidence deux grands noyaux, N1 et N2 (Fig.36). N1 symbolise le microhabitat 1 et dont les représentants sont des espèces à très faible densité entre 1 et 4 individus dont Helophorussp, Aulonogyrinusstriatus, Colymbetesfuscus , Curculionidae sp et Stictonecteslepidus . Le deuxième noyau N2 étale les représentants des microhabitats MH2 et MH3 à effectif relativement élevé entre 5 et 61 ( Neohalipluslineaticollis )

51,60

N2

67,74

é t

i N1

r

a

l

i

m

i

S

83,87

100,00 MH1P1 MH2P2 MH3P3

Figure 36 : CAH de la matrice de répartition des abondances des 23 taxons dans les trois microhabitas.

44

Chapitre III Résultats & Discussion

A un niveau d’analyse plus bas (Fig.37), la même CAH permet de dégager deux grands noyaux N1 à taxons fortes occurrence mais à effectifs réduits et N2 à fortes occurrence mais à effectif moyennement abondant.

NI réunis deux unités coenotiques. La première unité UC1 renferme cinq espèces peu abondantes mais retrouvées dans deux et trois microhabitats tels que Agabus dydimus Dryops algericus Laccophilus hyalinus Helochareslividus et Deronectes bombycinus, et l’unité UC2 regroupe 17 espèces représentées par un seul individu et retrouvées dans un seul microhabitat tels que Helophorussp , Laccobiussp , Stictonectes lepidus, Gyrinus dejeani, Aulonogyrus striatus, Colynbetes fuscus, ect.

N2 individualise l’espèce Neohaliplus lineaticollis espèce très abondantes et constante qu’on a retrouvée dans tous les microhabitats.

3-2-2 Analyse de la matrice de répartition spatiale des abondances des Coléoptères dans les microhabitats Le traitement des données acquis pour la représentation des plans factoriles nécessite l’établissement d’un tableau binaire à double entrée de 23 lignes (espèces récoltées) et 3 colonnes correspondant auxtrois microhabitats. Les deux premiers axes totalisent 77,6 % de l’inertie totale, avec 45,5% sur l’axe 1 et 32,1% sur l’axe 2 et le plan factoriel est traduit par la figure 35. L’axe 2 ségrége deux groupes d’espèces retrouvées dans les trois microhabitats MH1, MH2 et MH3. Sur le côténégatif de l’axe 2 se marginalisent, les espèces très peu représentées en effectifs correspondant aux taxons Agabusdydimus Dryops algericus Laccophilus hyalinus Helochares lividus et Deronectes bombycinusetsur le côté positive de l’axe 2s’individual isel’espèce Neohalipluslinea ticollis espèce abondante et constante.

L’axe 1 matérialise un gradient d’effectifs, il ségrége le premier groupe en deux ensembles. Sur le côté positif, se marginalisent les espèces moyennement a représentées, il s’agit de Agabus dydimus Dryop salgericus Laccophilus hyalinus Helochares lividus, Deronectes bombycinuset Neohaliplus lineaticollisA cet ensemble s’opposent les espèces nettement moins abondantes représentée le plus souvent par un seul individu Helophorussp , Laccobiussp , Stictonecteslepidus, Gyrinusdejeani, Aulonogyrusstriatus, Colynbetesfuscus, Stictonecteslepidus, Hydrovatussp et Curculionidae qui divergent vers le côté négatif de l’axe 1.

45

10

F Similarité- -

2 8 3

ig

0

0 1

9

,

, , ,

u

0 6 7 1

0

2 6 5 r

e

37

Chapitre

:

C AH UC1 : Espèces peu abondantes mais

d constantes

e

la

I

m I

I

a

t r

i

c

e

d

e

N1

p

a

r

ti

t

ion

d

e

s

abond

46

UC1 : Espèces représentées par un

a

n individu et retrouvées dans un seul ce

s

d

e

s

23

s

e

u

sp

lta

èce

t

s

s

dans

&

Discussion

les

tr

ois

m

ic

r

ohabita

UC1 : Espèces très abondantes et

t constantes N2

s

Chapitre III Résultats & Discussion

F2 (32,1%) Neohalyplus lineaticolus

2 Yola bicarinata Agabus nebulosus Hydroporus sp Laccophilus minitus Berosus hispanicus 1 Peltodytes rotunedatus deronectes banbycinus Hydrovatus sp Deronectes sp Helochares lividus Bidesus minuticinus Agabus bruneus F1 (45,5%) 0 Helophorus sp Curculionidae SP Stictonectes lepidus Gyrinus dejeani -1 laccobus sp Agabus didymus Aulonogyrinus striatus Colymbetes fuscus Dryops algirycus

-2 Laccophilus hyalinus

-1 0 1 2 3

0,50 F2 (32,1%) MH3P3

0,25 MH2P2

0,00 F1 (45,5%)

-0,25

-0,50

-0,75 MH1P1

-1,00 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9

Figure 38 : Représentations graphiques juxtaposées des points lignes et colonnes sur le plan factoriel F1xF2 appliqué à la matrice des abondances des Coléoptères par microhabitat.

47

Chapitre III Résultats & Discussion

3-3- Répartition temporelle des Coléoptères dans la station de GharBoumaaza.

Le tableau 8 porte les valeurs des différents indices de richesse spécifique, diversité, équitabilité de Piélou, indice de Simpson D, indice de Shannon calculés pour la station, par sortie.

Sortie1 Sortie2 Sortie3 Sortie4 26//03/2017 02/04/2017 08/04/2017 17/04/2017 Taxons 4 9 10 12 Individus 4 12 59 83 Simpson_1-D 0,75 0,8611 0,7417 0,7238 Shannon_H hmax 1,386 2,095 1,714 1,751 Equitability_J 1 0,9534 0,7443 0,7047

Tableau 8 : descripteurs de diversité estimé pour le peuplement de la station par sortie.

3-3-1-Par taxons

La richesse taxonomique temporelle varie largement d’une sortie à une autre. La première sortie réalisée en fin mois de mars a été très peu fructueuse (4 taxons) très probablement dû, à un manque d’expérience et le froid qui a sévit en ce mois. La deuxième sortie renferme 9 taxons, suivis de très près la troisième et la quatrième sortie avec respectivement 10 et 12 taxons.

12

12 10 9 10

8

6 4 4

2

0 Total Sortie1 Total Sortie2 Total Sortie3 Total Sortie4

Figure 39 : Variation temporelle des Coléoptères dans la station de GharBoumaaza

48

Chapitre III Résultats & Discussion

3-3-2-Par individus

La variation temporelle d’effectifs des Coléoptères de la station de Ghar Boumazaa est très nette. En effet la première et la seconde sorite affichent les valeurs les plus basse de densité et c’est à partir de la troisième sortie, qu’a augmenté le nombre graduellement pour atteindre quatre-vingt-trois spécimens en sortie 4.

100

80 83 60 59 40

20 4 12 0 total sortie 1 total sortie 2 total sortie 3 total sortie4

individus

Figure 40: Variation temporelle Coléoptères en fonction du nombre d’individus dans la station de GharBoumaaza

3-3-3-Par Shannon-Wiener H’

Comparativement à la diversité maximale Hmax (4.56 bits) la diversité H’ des différentes dates de sortie restent relativement faible.

3 2.5 2 2.095 1.751 1.5 1.386 1.714 1 0.5 0 total sortie 1 total sortie 2 total sortie 3 total sortie4

Shannon H'

Figue 41 : Variation temporelle de la diversité H’dans la station de Ghar Boumaaza

49

Chapitre III Résultats & Discussion

3-3-4-Par Simpson D

Cet indice permet de préciser les variations d’abondances entre espèces dominantes. Les valeurs de Simpson D ne diffèrent pas d’une sortie à une autre et sont toutes proche de 1, indiquant ainsi un minimum de diversité dans tous nos prélèvement et au cours de toutes nos dates de sortie. La sortie 1 (0.75), sortie 3 (0.7517) et sortie 4 (0.7238) présentent des valeurs presque similaire, seule la sortie 2 semble être plus perturbée et ceci est dû probablement à l’espèce Neohaliplus lineaticollis retrouvée en densité assez élevée lors cette sortie (Fig. 42).

1

0.8611 0.75 0.7517 0.7238

0.5

0 total sortie 1 total sortie 2 total sortie 3 total sortie4

Figure 42 : Variation temporelle de l’indice de Simpson dans la station de GharBoumaaza

3-3-5-Par l’équitabilité Piélou J’

L’équitabilité est maximale lors de la sortie 1 car les quatre espèces retrouvées lors de cette sortie sont représentées par un seul individu. Toutes les dates de sortie semble présentées une régularité des peuplements et donc aucune dominances potentielles des taxons de Coléoptères entre les dates d’échantillonnage.

50

Chapitre III Résultats & Discussion

1

1 0.95 0.7443 0.5 0.7047

0 total sortie 1 total sortie 2 total sortie 3 total sortie4

equitabilité J'

Figure 43 : Variation temporelle d’equitabilité J’ par sortie

51

Discussion

Les Coléoptères, à cause de leur grand nombre, soit 300,000 espèces, représentent le tiers de l'ordre des insectes, les Coléoptères sont les insectes les plus riches en espèces et les plus abondants (DU CHATENET, 2000).Ce sont les insectes les plus diversifiés, (ANDERSON et al. 1998)

Les Coléoptères sont une incontestable « réussite » dans le règne animal et les raisons de ce succès sont liées en partie à la variété des niches écologiques occupées et la diversité des sources de nourriture favorisent leur diversification PAPIERet al , 2005

La faune récoltée dans la station d’étude (23 taxons)reste assez pauvre comparée à d'autres études européennes comme celle de la lagune de la Nava en Espagne avec 50 espèces (VALLADARES et al, 1994), et en Turquie (TOPKARA et BALIK, 2010) avec 47 espèces. En Europe,un inventaire réalisé dans le Rhône a mis en évidence 86 espèces de Coléoptères aquatiques (CARRON et al, 2007). Dans le Rif du Maroc, 37 espèces ont été répertorié selon l’étude faite par BENNAS et al (2001) au niveau de la zone littorale entre Kenitra et Mohammaedia 46 espèces ont été inventoriées, et 105 espèces au Maroc oriental CHAVANON et al (2004). En Tunisie, 18 espèces ont été inventoriées dans la partie septentrionale de la Tunisie et 57 espèces dans le Nord de la Tunisie (TOUAYLIA et al, 2010). En Algérie, 84 espèces ont été découverte dans la rivière du Sébaou à Tizi Ouzou (LOUNACI et al, 2000) et 32 espèces par ARAB et al (2004) dans une rivière intermittente de l’est algérien. La faune de Coléoptères récoltée dans la station est composée de 7 familles et ceci est nettement plus faible en comparant aux travaux fait par BOUKLI HACENE et al. (2012) qui ont inventorié au cours de la période d’étude allant 2009 -2010 au niveau du marais salé de l’embouchure de la Tafna 31 familles englobant les Coléoptères aquatiques. CHERIGUEN en 2011 a inventorié 8 familles au niveau de l’oued Tafna et AMMOURI 2014 a recensé dans la station de Ghar Boumaâza dix familles et 46 espèces pour une période d’échantillonnage qui s’est étalée sur une année. Ainsi le nombre de famille trouvé dans le cadre de notre étude reste très faible, mais relativement appréciable par rapport à la courte période d’échantillonnage (26 mars au 17 avril 2017). Dans notre étude la famille des Dytiscidae est la plus dominante avec 57% de la richesse spécifique totale et 55 d’individus, suivi de la famille de Hydrophilidae avec richesse taxonomique 13% du peuplement global. Les familles des Haliplidae et des Gyrinidae ont la

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Discussion même richesse taxonomique 9% du peuplement globale mais diffèrent par le nombre d’individus avec respectivement 68 individus et 7 individus. Les trois familles restantes Dryopidae, Helophoridae, Curculionidae ont assez une faible richesse spécifique 4% du peuplement global et avec un nombre très réduit en faible d’individus. La famille des Haliplidae est représentée principalement par Neohaliplus lineaticollis cette dernière reste la mieux représentée dans le bassin méditerranée, Ils vivent dans la végétation aquatique le long des bords, des étangs, des lacs, des ruisseaux ou des cours d’eau (BEUTEL, 1996). La famille des Gyrinidae habitent à la fois les eaux fraîches et saumâtres. Ils se retrouvent près des rives des lacs, dans les étangs et les marais et les ruisseaux (HOLMEN, 1987). Agabus didymus, Neohaliplus lineaticollis, et Gyrinus dejeani sont présentes dans différents types de microhabitats. On les retrouve dans des zones à herbier ou à végétation dense là où plusieurs conditions requises sont réunies : abri, lieu de ponte et nourriture. En effet les Haliplidae sont omnivores à l’état adulte et phytophage (algues) à l’état larvaire. Ils vivent dans la végétation aquatique qui se développe au milieu des berges des étendues d’eau stagnantes ou des cours d’eau calmes (GRETIA, 2009). Dans le cas de notre inventaire ces derniers ont été essentiellement retrouvés dans microhabitat 3 a courant très faible voir même nul. Les Dryopidae sont des marcheurs qui ont des griffes développées leur permettant de s’agripper sur les fonds, notamment en milieux courants (GRETIA, 2009).Dans notre cas on les a retrouvé dans tous les microhabitats et notamment sous les galets, de plus les représentants de cette famille peuvent aider à montrer la qualité de l'eau douce ce qui est le cas de la station de Ghar Boumaaza (SPELLMAN, 2008).

Les Helophoridae sont considérés comme de mauvais nageurs (GRETIA, 2009). Ils se retrouvent dans la végétation ce qui est le cas du spécimen retrouvé.

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Conclusion Générale

La présente d’étude porte sur les Coléoptère aquatique de la haute Tafna de la station de Ghar boumaaza. Dans l’intervalle relativement bref des prélèvements qui se sont étalés de la fin mars à la mi-avrilon a obtenu un assez grand nombre d’individus de Coléoptères aquatiques. Nous avons recensés 23 taxons répartis en 2 sous ordres, 7 familles et 10 sous familles.

Les peuplements de Coléoptères prélevés durant la période d’échantillonnage présentent une variabilité spatiale de la richesse spécifique et s’explique par le développement de la végétation aquatique qui représente des sources d’abri pour tous les Coléoptères aquatiques. Les Sept familles partagent les ressources entre elles, alors que quatre familles familles principales constituent la plus grande part de la faune récoltée, il s’agit des Dytiscidae, Gyrinidae, Hydrophilidae et Haliplidae. La famille des Dytiscidae constitue une bonne partie du peuplement avec 57%, suivie des Hydrophilidae avec 13%, et les Gyrinidae, les haliplidae avec 9% alors que les Helophoridae, les Dryopidae et Curculionidae ne representent que 4%. Les différents indicateurs utilisés de la diversité utilisés pour l’étude descriptivede la structure et l’organisation dans l’espace et dans le temps des peuplements de Coléoptères récoltés a mis en relief d’une part, les particularités des peuplements et d’autre part l’importance des espèces au sein des peuplements. L’organisation des peuplements à petite échelle serait dépendante beaucoup plus de la présence de végétation dans l’eau que du type de courant et de la nature du substrat, les Haliplidae dominent avec l’espèce Neohalyplus lineaticolus 67 individus, suivie la famille des Dytiscidae avec 55 individus La famille la plus dominante est la famille des Haliplidae, avec ces représentants Neohaliplus lineaticollis. En effet ces derniers sont végétariens et s'alimentent d’algues filamenteuses et de Characées. La richesse en algues dans la station de Ghar Boumaaza constitue une vie favorable pour cette espèce vivant en zones aquatique. Les valeurs des indices utilisés à savoir l’indice de diversité H’, l’indice de ShannonWiener ; l’equitabilitéPiélou J’, l’indice de Simpson D, l’indice de dominance l’application de l’AFC ont permis l’étude descriptive de la structure et l’organisation dans l’espace et dans le temps des peuplements de Coléoptères récoltés dans la station d’étude. La valeur de l’indice de diversité H’ de Shannon-Wienner est assez faible pour la station de Ghar boumazza, elle est de 2.132 bits. Il diffère d’un microhabitat à un autre.

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Conclusion Générale

Les valeurs de Simpson D proches de 1 dans le MH1 et MH2 indiquent un minimum de diversité dans ces deux microhabitats et une valeur moyenne de 0.5262 confirme une diversité moyenne dans ce milieu. Les valeurs de l’équitabilité J’ de Piélou proches de 1 confirme une régularité des peuplements de Coléoptères de la station de Ghar Boumaaza dans les différents microhabitats prospectés. L’étude que nous avons menée au cours du mois de mars et avril 2017 nous a permis de démontrer d’une manière claire et précise la pureté et la potabilité de l’eau confrontée à la présence des Coléoptères, cet état de fait prédispose la présence d’une flore et d’une faune tout à fait cohabitant vivant sous aucune contrainte majeure. Nos perspectives est d’engager des recherches sur des zones équivalentes dans le bassin versant de la Tafna et dans d’autre biotope au Nord de notre pays. Ces actions devront aboutir à moyen ou court terme à : -Contribuer à la réalisation d’une collection de référence des Coléoptères d’Algérie et plus spécifiquement celle des milieux aquatiques, - la détermination des espèces de Coléoptères et la faune en général dans le but de sauvegarder la biodiversité de ces milieux humides d’importance majeure, - cibler des espèces de Coléoptères d’intérêt patrimonial, indicatrices de la qualité des eaux , - détermination des espèces éventuellement intérêts écologiques.

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66

Annexe 1: Nombre de taxon et d'individu par famille

famille Nombre de taxon Nombre d'individu

Dytiscidae 13 55

Haliplidae 2 68

Gyrinidae 2 7

Dryopidae 1 13

Helophoridae 1 1

Hydrophilidae 3 13

Curculionidae 1 1

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Annexes 2 : Répartition des espèces dans la station d’étude.

sortie sortie sortie Sortie sortie sortie Sortie sortie Sortie 1 sortie 4 sortie 2 sortie 4 2 3 4 1 2 3 1 3 Micro totale totale Total Espéces P1 p1 p1 p1 p2 p2 p2 p2 p3 p3 p3 p3 habitat P1 P2 P3 Agabus didymus 1 0 1 2 4 0 1 1 1 3 0 0 3 3 6 Gyrinus Dejeani 0 0 3 0 3 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 Laccophilus hyalinus 0 0 2 4 6 1 0 0 5 6 0 3 2 0 5 Neohalyplus 0 0 1 0 1 1 0 3 1 5 0 0 22 39 61 lineaticolus Aulonogyrinus striatus 0 1 0 2 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Helophorus sp 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Agabus bruneus 0 0 0 0 0 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0 Berosus hispanicus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 Laccophilus Minitus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 Hydroporus sp 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 Deronectes sp 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 Dryops Algirycus 0 0 1 3 4 0 0 4 0 4 0 0 0 5 5 Agabus nebulosus 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 Helochares lividus 0 0 0 0 0 0 0 5 0 5 0 0 4 0 4 Yola bicarinata 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 Bidesus minuticinus 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 deronectes banbycinus 0 0 0 0 0 0 0 9 0 9 0 0 3 0 3 Peltodytes rotunedatus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 Hydrovatus sp 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 Colymbetes fuscus 0 0 0 3 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 lacobus sp 0 0 0 3 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Curculionidae SP 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Stictonectes lepidus 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

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Annexe 3 : Nombre totale des individus

Espéces totale

Agabus didymus 13 Gyrinus Dejeani 4 Laccophilus hyalinus 17 Neohalyplus lineaticolus 67 Aulonogyrinus striatus 3 Helophorus sp 1 Agabus bruneus 2 Berosus hispanicus 1 Laccophilus Minitus 1 Hydroporus sp 1 Deronectes sp 1 Dryops Algirycus 13 Agabus nebulosus 1 Helochares lividus 9 Yola bicarinata 1 Bidesus minuticinus 1 deronectes banbycinus 12 Peltodytes rotunedatus 1 Hydrovatus sp 1 Colymbetes fuscus 3 lacobus sp 3 Curculionidae SP 1

69

Stictonectes lepidus 1

Annexes 4 : nombre totale d’individus par microhabitats

Espéces totale P1 totale P2 Total P3 Agabus didymus 4 3 6 Gyrinus Dejeani 3 1 0 Laccophilus hyalinus 6 6 5 Neohalyplus lineaticolus 1 5 61 Aulonogyrinus striatus 3 0 0 Helophorus sp 1 0 0 Agabus bruneus 0 2 0 Berosus hispanicus 0 0 1 Laccophilus Minitus 0 0 1 Hydroporus sp 0 0 1 Deronectes sp 0 0 1 Dryops Algirycus 4 4 5 Agabus nebulosus 0 1 0 Helochares lividus 0 5 4 Yola bicarinata 0 1 0 Bidesus minuticinus 0 1 0 deronectes banbycinus 0 9 3 Peltodytes rotunedatus 0 0 1 Hydrovatus sp 0 0 1 Colymbetes fuscus 3 0 0 lacobus sp 3 0 0 Curculionidae SP 1 0 0

70

Stictonectes lepidus 1 0 0

Annexes 5 : nombre totale d’individus par Sortie

Espéces total S1 totale S2 TS3 TS4 Agabus didymus 1 1 5 6 Gyrinus Dejeani 1 0 3 0 Laccophilus hyalinus 1 3 4 9 Neohalyplus lineaticolus 1 0 26 40 Aulonogyrinus striatus 0 1 0 2 Helophorus sp 0 1 0 0 Agabus bruneus 0 2 0 0 Berosus hispanicus 0 1 0 0 Laccophilus Minitus 0 1 0 0 Hydroporus sp 0 1 0 0 Deronectes sp 0 1 0 0 Dryops Algirycus 0 0 1 12 Agabus nebulosus 0 0 1 0 Helochares lividus 0 0 5 4 Yola bicarinata 0 0 1 0 Bidesus minuticinus 0 0 1 0 deronectes banbycinus 0 0 12 0 Peltodytes rotunedatus 0 0 0 1 Hydrovatus sp 0 0 0 1 Colymbetes fuscus 0 0 0 3 lacobus sp 0 0 0 3 Curculionidae SP 0 0 0 1

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Stictonectes lepidus 0 0 0 1

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Etude de micro distribution des Coléoptères aquatique dans la station de Ghar boumazaa

Résumé

Les coléoptères aquatiques sont utilisés comme indicateurs pour l’identification des espaces et des écosystèmes aquatiques prioritaires. L’attachement et notre ambition d’étudier minutieusement les Coléoptères évoluant sur les cours d’eau et leur répartition dans la station de GharBoumazaa, nous a permis durant le court laps du temps (Mars-Avril-Mai)2017 à recueillir plus de 23 taxons éparpilles d’une zone à une autre mais dominés par la famille des dytiscidae adaptés à tous les milieux et qui sont tous des prédateurs. Cette dernière semble être indifférente aux différentes perturbations du milieu.

Mot Clés : coléoptères aquatiques, écosystème cours d’eau, prédateurs.

Study of micro distribution of aquatic beetles in the station of Ghar boumazaa

Summary

Aquatic beetles are used as indicators in order to identify aquatic spaces and ecosystems that are a priority. The attachment and our ambition to meticulously study the beetles evolving in the water currents and their distribution at the GharBoumazaa station, allowed us for a while (March-April-May) 2017 to collect more than 23 taxa scattered from one zone to another, but dominated by the dytiscidae family which are all predators that adapt to all environments. This last seems to be indifferent to the different disturbances of the Environment.

Keyword : Water beetles ecosystem , watercourses, predators,

دراسة التوزيع الجزئي من الخنافس المائية في محطة غار بومعزة ملخص

وتستخدم الخنافس المائية كمؤشرات لتحديد مناطق الحفظ ذات االولويه والنظم االيكولوجية المائية. التفاني والطموح في الدراسة المتانيه لخنافس التي تتطور علي المجاري المائية وتوزيعها في محطة غار بومعزة سمح لنا خالل فتره قصيرة من الزمن )آذار/مارس-نيسان/ابريل-أيار/مايو( 2017 لجمع أكثر من 23 التصنيفية متناثرة من منطقه إلى أخرى ولكن تهيمن عليها االسره التي تكيفت مع جميع الخلفيات والتي هي جميع الضواري. ويبدو ان هذا األخير غير مبال باالضطرابات المختلفة في البيئة .

كلمات البحث :خنفساء الماء. النظام البيئي، المجرى المائي. الحيوانات المفترسة،