Notices Sur Le Bas-Congo Forment Des Annexes Aux Feuilles —
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SS) NOTICES SUR LE BAS-CONGO ANNEXES AUX FEUILLES 1 A 15 DE LA CARTE DE l'ÉTAT INDÉPENDANT DU CONGO A l'Échelle du 100.000'= PAR Hubert DROOGMANS Secrétaire-Général du Département des Finances de l'État Indépendant du Congo MCXKI.LKS IMPRIMERIE VANBUGGENHOUDT Aî, rue d'Isabelle, 48 lUOl { j>7r vi/ai^' Note sur la carte du Bas-Gongo à l'échelle du 100.000^ La carte du Bas-Congo au 100.000'' comprend quinze feuilles, de 0'"90 sur 0'"53. Elle est couverte d'un réseau de lignes « kilométriques «, espacées de 20 en 20 centimètres dans le sens des méridiens et de 25 en 25 centimètres dans celui des parallèles. Ces lignes portent chacune deux indications : celles qui figurent les méridiens, leur distance en kilomètres du 20^ degré Est de Greenwich et la longitude qui y correspond ; celles qui figurent les parallèles, leur distance en kilomètres de l'Equateur et leur latitude. Les chiffres se rapportant à ces indications sont ceux donnés par les tables de A. Delporte, lesquelles ont été établies en tenant compte de l'aplatissement de la terre d'après les éléments de ( — l'ellipsoïde de Bessel "" OQÔT^/ ®* ^^^ attribuant, également d'après Bessel, au rayon de l'Equateur une longueur de 6.377.307,15 mètres, soit 111.306,6 mètres par degré. L'évaluation métrique des longitudes et des latitudes, à partir d'un même point, permet de calculer, avec facilité, la distance qui sépare deux localités renseignées sur des feuilles différentes. Exemple ; et B étant ces deux A ^ ^„„^ ^ o^-ee^uvirh. points, la distance qui les sépare est égale à l'hypothénuse du triangle Kqualeur Km A B C, ou A B = v/ac'+ Bc! B. La carte du Bas-Congo au 100.000'^ a est basée sur la détermination as- i un. tronomique de soixante-dix points. La rive droite du Congo, depuis Banana jusqu'en amont de Ponta da Lenha, avec ses criques, y est indiquée d'après une carte de M. Sterpin; le cours du fieuve, entre Malêla et Boma, y a été rapporté d'après les récents travaux effectués par le commandant H.-E. Purey-Cust, de la marine anglaise. La largeur donnée au fieuve, aux environs de Boma, résulte d'une triangulation de M. Mahieu. Les indications et croquis fournis par Stanley, Baumann et Dupont, ont permis de tracer, d'une façon détaillée, le cours du — IV - fleuve dans la région des Cataractes. Le Stanley-Pool est la repro- duction du plan de Stanley, mis au point au moyen du levé de A. Delporte et complété par d'autres renseignements et croquis. De plus, en réduisant les plans communaux de Banana, Boma, Matadi, Léopoldville et Kinshasa, il a été possible de donner aux rives du Congo, en ces endroits, une configuration reposant sur des documents exacts. La frontière entre l'Etat Indépendant et l'Enclave portugaise de Cabinda, ainsi que la bande de territoire limitrophe, ont été fixées d'après une remarquable carte au 100.000^ dressée par les membres de la commission de délimitation de la frontière congolo-portugaise, composée de M. le Capitaine commandant d'Etat-major Cabra, et de MM. Nunès et Pottier de Lima. La partie du Loango (Shiloango) comprise entre Telembila et Bulantu, et le cours inférieur des rivières Lukula et Lubuzi,ont été reproduits suivant les levés de M. A. Bolle. Au moyen des cheminements notés par M. E. Dupont, au cours de son excursion aux mines de Boko-Songo (territoire du Congo français), une partie de la ligne de faîte des bassins du Congo et du Kwilu-Niari a pu être déterminée avec assez de précision. Le tracé du chemin de fer de Matadi au Stanley-Pool est la réduction du plan au 2500^ dressé par la Compagnie du chemin de fer du Congo. La position des principaux points de la ligne est établie d'après une carte de M. l'ingénieur Trouet. Les noms figurant sur la carte sont orthographies d'après les règles admises par l'Etat Indépendant du Congo et qui sont, à peu de chose près, celles proposées par les sociétés de géogra- phie de Londres, de Paris et de Marseille pour la transcription des appellations géographiques. Dans le but de faciliter la lecture des cartes et de réaliser une uniformité de prononciation aussi générale que possible, ces règles consacrent une espèce d'interna- tionalisation de l'alphabet. C'est ainsi qu'elles empruntent de l'alle- mand le u (représentant le son ou, tel qu'il se prononce dans le le tel qu'il se pro- mot cou) ; de l'anglais, le sh (représentant ch, nonce dans le mot chat); de l'italien le e, sans accent, (représen- tant le son é, comme dans le mot éléphant). pronon- G a toujours le son dur. Exemple : isangila, Kenge se cent comme si l'on écrivait, Isanguila, Kengué. — J représente le son qu'il a dans le mot iour. — S a toujours le son sifflant comme dans sinistre. Exemple : Isangi, Kasongo se prononcent comme si l'on écrivait Issangui, Kassongo. — Ai se prononce a-i,. comme dans maïs. — Ao se prononce a-o, comme dans cacao. — Au se prononce a-u (u ayant le son de ou comme dans raout). — Ei se prononce e-i, comme dans la dernière syllabe de soleil. — Toutes les lettres doivent se prononcer. ->w- Avant-Propos Les notices sur le Bas-Congo forment des annexes aux feuilles — 1 à 15 — de la carte du Bas-Congo au 100.000*^, et en constituent, en quelque sorte, le complément. Chacune des notices est désignée par le numéro de la feuille à laquelle elle se rapporte. De plus, il a été donné à chacune d'elles, comme titre, le nom d'une localité ou d'une rivière bien connues, et un sous-titre indique, d'une façon plus précise encore, la région qui en fait l'objet. Les notices contiennent, classés méthodiquement, tous les rensei- gnements intéressants, que nous avons réunis sur la géographie physique du Bas-Congo, en vue de la confection de la carte. (1) Elles sont divisées en cinq parties, à moins que les éléments con- stitutifs de l'une ou l'autre de ces parties ne fassent complètement défaut. La première partie est relative aux fleuves, rivières et ruisseaux, et est suivie d'un tableau récapitulatif des cours d'eau figurant sur la carte. La deuxième partie comprend tout ce qui concerne la topographie proprement dile, et, d'une manière géné- rale, l'aspect physique du sol. Elle est divisée en paragraphes ayant chacun trait à une région déterminée. Dans la troisième partie se trouvent énumérées les localités sur lesquelles il nous a été possible de recueillir des renseignements intéressants, les villages principaux, etc. La quatrième partie donne les coordonnées géographiques et les altitudes des points levés astronomiquement. La cinquième partie est consacrée à l'indication des distances rele- vées au cours des reconnaissances et voyages. Il n'a pas toujours été aisé de nettement délimiter les matières rentrant dans chacune des notices, par suite de l'impossibilité de scinder certaines descriptions de pays ou relations de voj^ages. L« (1) On trouvera plus loin lu liste des sources auxquelles nous avons puisé : publications, manuscrits, cartes, croquis, eta — VIII — même difficulté s'est présentée quand il s'est agi de diviser les notices en parties ou en paragraphes. Il nous a donc fallu, plus d'une fois, renvoyer d'une notice à d'autres notices, ou d'une page à d'autres pages de la même notice, afin que le lecteur puisse avoir immédiatement sous les yeux tout ce qui est relatif à un même sujet. Dans ce but également, certains textes ont été répétés dans des notices ou parties de notice différentes. De plus, toujours en vue d'abréger les recherches, lorsque la description d'un cours d'eau ou d'un itinéraire embrasse deux ou plusieurs feuilles de la carte, des renvois ont été indiqués pour permettre de la retrouver facile- ment et de la reconstituer, au besoin, dans son ensemble. Sauf de rares exceptions, nous avons systématiquement écarté les renseignements ne provenant pas directement des voyageurs ou des résidents qui ont rapporté ce qu'ils ont vu et constaté par eux- mêmes, sur les lieux. Les textes reproduits sont suivis du nom de leurs auteurs. Nous nous sommes toujours eflforcé de les citer littéralement, ce que marquent, dans le corps des notices, les guillemets placés avant et après les alinéas. Afin d'éviter les longueurs, il a cependant été soigneusement retranché des citations tout ce qui était étranger à l'objet des notices et pouvait être supprimé sans inconvénient. Des points de suspension indiquent les endroits du texte où des coupures ont été faites. Parfois aussi, nous avons été obligé de rassembler et de coordonner des notes éparses dans des relations de voyages, se trouvant perdues, au milieu de la narration des incidents journaliers de la marche. Dans ce cas, nous avons supprimé les guillemets, mais nous avons maintenu, à la suite du texte, le nom de l'auteur, car, même alors, nous nous sommes borné à reproduire, sous une autre forme et sans rien y ajouter, ce qui a été écrit. Enfin, nous avons dû quelquefois fondre en un même alinéa des renseigne- ments puisés dans deux ou plusieurs ouvrages; nous avons cité simplement alors in fine le nom de l'auteur. Bref, les notices contiennent exclusivement des renseignements pris aux sources les plus sûres, reproduits scrupuleusement, et presque toujours dans leur expression originale. Les notices ayant pour seul objet la géographie physique du pays, elles ne contiennent, qu'à titre tout à fait accessoire, des rensei- gnements appartenant à d'autres domaines, tels que l'ethnographie, la faune, la tlore, la climatologie, la géographie politique ou histo- — IX — rique.