Metropolitan Opera
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Une saison au… Metropolitan Opera opéras filmés du 2 novembre 2013 au 9 mars 2014 Madame Butterfly Puccini Satyagraha Glass Une saison au… Le Barbier de Séville Rossini Metropolitan Opera Grandeur De novembre 2013 à mars 2014, l’auditorium du Louvre rendra et décadence hommage au Met, mais, spécificité oblige, proposera au lieu de de la ville transmissions en direct une sélection de onze de ses productions de Mahagonny majeures, couvrant une période allant des années 1970 à aujourd’hui. Weill Le cycle sera inauguré à l'auditorium par Peter Gelb, directeur du Met, lors du week-end inaugural, les 2 et 3 novembre. Parsifal La série proposera notamment trois documents rares incluant des Wagner distributions comme seul le Met peut en composer : une Fiancée vendue de Smetana avec Jon Vickers, Teresa Stratas, Nicolai Gedda ; The Audition un Don Carlo de Verdi avec Renata Scotto, Tatiana Troyanos et Sherrill (documentaire) Milnes et Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Susan Froemke Weill avec Teresa Stratas, Astrid Varnay et Richard Cassilly. D’autres grands moments des archives du Met seront proposés Rodelina comme cette Elektra de légende avec Birgit Nilsson et Leonie Haendel Rysanek ou ce Lohengrin d’anthologie dirigé par James Levine avec Eva Marton, Leonie Rysanek et Peter Hofmann… Elektra À partir de la saison 2006, avec l’arrivée de Peter Gelb, le Met Strauss prend le parti de diffuser à travers le monde entier en haute définition une partie de ses productions avec des distributions La Fiancée vendue comprenant pour la plupart des têtes d’affiche de la scène lyrique : Smetana Renée Fleming, Joyce DiDonato, Susan Graham, Juan Diego Florez, Jonas Kaufmann. Lohengrin Nous avons sélectionné dans ce très riche corpus des opéras qui Wagner illustrent aussi la volonté d’ouverture de Peter Gelb : ouverture au répertoire baroque illustrée par Rodelinda de Haendel avec La Damnation de Faust Renée Fleming et Andreas Scholl ; volonté d’afficher des créations Berlioz contemporaines avec Satyagraha, de Philip Glass, œuvre puissante inspirée par la figure du Mahatma Gandhi. Don Carlo Verdi Ce programme sera complété par la projection de The Audition, documentaire que la réalisatrice Susan Froemke a consacré en 2007 au concours, animé par Renée Fleming, où de jeunes chanteurs, futures étoiles du Met, se disputent la vedette. En partenariat avec Le Metropolitan Opera © J. Tichler / Metropolitan Opera 3 Samedi 2 novembre Dimanche 3 novembre Samedi 21 décembre Samedi 21 décembre à 17 h à 15 h à 14 h 30 à 18 h Madame Butterfly Satyagraha Le Barbier Grandeur et de Giacomo Puccini de Philip Glass En présence de Peter Gelb En présence de Peter Gelb de Séville décadence de la ville de Gioachino Rossini de Mahagonny de Kurt Weill Puccini et le Met, c’est une longue Satyagraha, deuxième opéra de Philip Glass, Dans une maison attachée à son patrimoine Lulu, Mahagonny, Oedipus Rex… histoire d’amour ! La Fanciulla del West est une œuvre qui marque un tournant et à son histoire, l’une des missions de autant de productions marquantes du Met et Il Trittico furent ainsi créés pour et dans la production du compositeur Peter Gelb aura été de donner un coup dans les années 1970 où le nouveau jeune sur la scène new-yorkaise, tandis que le minimaliste. C’est en effet la première de jeune à certains titres du répertoire en directeur musical James Levine et son rideau métropolitain s’est déjà levé plus œuvre du compositeur américain écrite mettant au placard des productions parfois acolyte le metteur en scène anglais John de mille deux cents fois sur La Bohème pour orchestre symphonique, même si vieillottes. La précédente production du Dexter à la production eurent l’occasion depuis 1900, record et série en cours. les passages les plus importants de l’opéra Barbier de Séville signée John Cox avait de bousculer un public new-yorkais parfois Autres chouchous du public, Tosca, bien sont composés pour le chant (voix solo et ainsi été reprise régulièrement pendant conservateur dans ses choix musicaux. sûr, mais aussi Madame Butterfly, que chœur). L’œuvre est à la fois basée sur les près de vingt-cinq ans avant que Bartlett Dans une ville où le pire des crimes est Peter Gelb avait choisi pour inaugurer textes sanskrits du Bhagavad-G ¯ı t ˉa et des Sher dépoussière le chef-d’œuvre de de ne pas avoir assez d’argent, Grandeur son mandat à la tête de l’institution en épisodes de la vie du Mahatma Gandhi Rossini pour ses débuts sur la scène et décadence de la ville de Mahagonny 2006. Réalisateur multi-oscarisé pour en Afrique du Sud, lorsque, jeune avocat du Met en 2006. En héritier de Strehler, se livre en effet à un dynamitage en règle Le Patient anglais, Anthony Minghella engagé contre une société basée sur Sher puise son inspiration du côté de du rêve américain. Du brûlot anticapitaliste y signait une mise en scène tout en la ségrégation raciale, il radicalisait sa la commedia dell’arte, rendant à l’œuvre de Brecht, Dexter tire une succession de retenue et en pudeur, reprise par son doctrine sur la non-violence. Satyagraha sa fraîcheur première. Pas de tentative tableaux aussi vivants et efficaces les uns épouse Carolyn Choa à sa mort en 2008. s’apparente plus à un spectacle rituel d’actualisation, donc, mais un spectacle que les autres et traduisant à merveille De ce théâtre de l’intime, assumant sans qu’à un spectacle d’opéra, les créateurs réglé au millimètre, fidèle à la lettre et la nature hybride d’une œuvre où opéra, ostentation l’exotisme de la partition, ayant d’ailleurs choisi d’en privilégier la à l’esprit de Rossini, bénéficiant d’une cabaret et music-hall font bon ménage. on retiendra le miroir qui nous révèle les dimension contemplative en négligeant affiche de rêve comme seul le Met est Difficile dans ces conditions de ne pas sentiments des personnages hors champ, le sous-titrage des textes sanskrits. capable d’en proposer : le Comte Almaviva tomber dans les rets de la « ville-piège », les lanternes si poétiques du duo de l’acte I Le pari est pleinement réussi, car la de Juan Diego Flórez et le Figaro de Peter entre le Jimmy poignant de Richard Cassilly, entre Cio-Cio-San et Pinkerton et surtout la grande inventivité des moyens visuels Mattei s’entendent comme larrons en foire la veuve Begbick ironique à souhait d’une sublime trouvaille de Minghella pour le fils employés – mélange de personnages réels et rivalisent de virtuosité, tandis que Joyce Astrid Varnay à contre-emploi de ses de Butterfly, pauvre pantin manipulé à vue et de marionnettes géantes, projections DiDonato en Rosina délivre une leçon de grands rôles wagnériens, et surtout par trois marionnettistes et métaphore du d’images et de textes – en fait un spectacle bel canto tout en élégance et en finesse. la Jenny incandescente de Teresa Stratas, destin tragique de l’héroïne, incarnée ici qui dégage un climat de fervente spiritualité. dont l’incarnation plus vraie que nature par la stupéfiante Patricia Racette. Opéra en deux actes, livret de Cesare Sterbini. a été saluée par Lotte Lenya en personne. Opéra en trois actes, livret de Constance DeJong Chœur et orchestre du Metropolitan Opera, Opéra en deux actes, livret de Giuseppe Giacosa et Philip Glass. Texte vocal de Constance DeJong, dir. : Maurizio Benini. Opéra en trois actes, livret de Bertolt Brecht. et Luigi Illica. Orchestre, chœur et ballet du adapté du Bhagavad-G¯ı t ˉa . Chœur et orchestre Mise en scène : Bartlett Sher ; décors : Michael Chanté en anglais. Chœur et orchestre du Metropolitan Opera, dir. : Patrick Summers. du Metropolitan Opera, dir. : Dante Anzolini. Yeargan ; costumes : Catherine Zuber ; lumières : Metropolitan Opera, Mise en scène : Anthony Minghella ; chorégraphie : Mise en scène : Phelim McDermott ; décors : Julian Christopher Akerlind. dir. : James Levine. Carolyn Choa ; décors : Michael Levine ; Crouch ; costumes : Kevin Pollard ; lumières : Paule Avec Peter Mattei (Figaro), Joyce DiDonato (Rosina), Mise en scène : John Dexter ; décors et costumes : Han Feng ; lumières : Peter Mumford ; Constable ; vidéo : Leo Warner et Mark Grimmer. Juan Diego Flórez (comte Almaviva), chorégraphie : Jocelyn Herbert ; lumières : marionnettes : Blind Summit Theatre. Avec Richard Croft (M.K. Gandhi), Rachelle Durkin John Del Carlo (Dr. Bartolo), John Relyea (Don Gil Wechsler. Avec Patricia Racette (Cio-Cio San, dite « Madame (Miss Schlesen), Kim Josephson (Mr. Kallenbach), Basilio), Claudia Waite (Berta), Brian Davis (Fiorello), Avec Teresa Stratas (Jenny), Richard Cassilly (Jimmy Butterfly »), Marcello Giordani (Pinkerton), Alfred Walker (Parsi Rustomji). Rob Besserer (Ambrogio). Mahoney), Astrid Varnay (Leocadia Begbick), Cornell Greg Fedderly (Goro), Maria Zifchak (Suzuki), Réal. : Barbara Willis Sweete. Prod. : Metropolitan Réal. : Gary Halvorson. Prod. : Metropolitan Opera, MacNeill (Trinity Moses), Ragnar Ulfung (Fatty), Paul Dwayne Croft (Sharpless). Opera / 59 Productions, 2011, 2 h 53. 2007, 2 h 46. Plishka (Alaska Wolf Joe), Arturo Sergi (Jack). Réal. : Gary Halvorson. Prod. : Metropolitan Opera, Réal. : Brian Large. Prod. : Metropolitan Opera, 1979, 2009, 2 h 27. 2 h 27. 4 5 Dimanche 22 décembre Samedi 11 janvier Samedi 11 janvier Dimanche 12 janvier à 15 h à 15 h à 17 h 30 à 15 h Parsifal The Audition Rodelinda Elektra de Richard Wagner documentaire de Susan Froemke de Georg Friedrich Haendel de Richard Strauss La scène new-yorkaise a été la première Chaque année, le concours de chant Accueilli avec succès lors de sa création Voici la production de ce cycle qui donne à braver l’interdiction de représenter le du Metropolitan Opera est une occasion en 1725, Rodelinda contribua aussi à la la meilleure idée de ce que pouvait être drame sacré hors des murs de Bayreuth. inespérée pour de jeunes chanteurs « Handel renaissance » de la première une soirée du Met à son plus haut point La production que nous proposons suffit, sélectionnés aux quatre coins des États- moitié du XXe siècle.