L’ a u t e u r – Le père Eugène Lapointe, omi, na- Studia 7 quit au Canada le 8 mai 1932. Il entra chez les Missionnaire Oblats de Marie Immaculée en 1953 et obtint son obédience pour la mission du de 1960 à 1996 où il travailla d’abord Oblatio comme missionnaire dans les montagnes, de- Oblatio Studia 7 vint supérieur du Scolasticat Oblat, puis pro- fesseur au Séminaire St-Augustin de Roma. Il enseigne à l’Université St-Paul, Ottawa, à l’Ins- titut des sciences missionnaires de 1988 à 1998 et finalement rend service à quelques réserves autochtones pendant 12 ans. Présentement, il est chercheur aux Archi- ves Deschâtelets de la Province de Notre-Dame du Cap et historien de la Congrégation. Il compte parmi ses publications les ouvrages suivants: Une expérience pastorale en Afrique australe, Paris, l’Harmatan, 1985; Correspondance entre François Laydevant et Albert Perbal : 1927-1952, Dialogue du Missionnaire et du Missiologue, Leiden, New York, Köln, E. J. Brill, 1994; À ce monde aimé de Dieu proclamer l’Évangile, Mon- tréal, Paris, Médiaspaul, 1997; Communauté chrétienne, Montréal, Paris, Histoire du Lesotho et de son Église

Médiaspaul, 2000; Alexandre Antonin Taché : Fondateur de la mission oblate dans l’Ouest canadien, Archevêque de Saint-Boniface,1823-1894, Rome, Missionarii OMI, 2016.

Le l i v r e : Un effort de repenser l’histoire­ des Basotho, à la lumière de ce que l’au­teur a découvert en travaillant­ avec eux au cours des trente-six ans. Le livre se présente comme une série de flashes: celle de Moshoes- hoe, fondateur de la nation des Basotho, symbole, modèle, héros et, en un sens, résu­mé de tout l’ensemble; l’origine du pays, sa géographie,­ son peuple et sa culture; la naissance et l’autonomie de l’Église dirigée par ses propres leaders et l’indépendance civile du pays en 1966. La conclusion Au pays des Basotho – Eugène Lapointe est un retour symbolique à la forteresse de Moshoe­shoe de la montagne de , elle qui permit aux Basotho de résister à tous leurs enne- mis qui désiraient les conquérir. Au pays des Basotho Histoire du Lesotho et de son Église Eugène Lapointe

Missionarii OMI Studia 7

Oblatio

Eugène Lapointe

Au pays des Basotho

Histoire du Lesotho et de son Église

Missionarii OMI Oblatio Studia / 7 Supplemento a Oblatio, VI-2017/1

Direction / Editor / Editor: General Service for Oblate Studies - Missionary Oblates of Mary Immaculate. Via Aurelia 290 – 00165 Roma, Italia e-mail: [email protected] website: www.omioblatio.org

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Finito di stampare nel mese di luglio 2017 dalla Tipografia Arti Grafiche La Moderna Via Enrico Fermi, 13/17 - 00012 Guidonia (Roma)

La photo de couverture provient des Archives générales o m i de Rome. Oblatio Studia

1. Yvon Beaudoin, Fernand Jetté. Un guide sage dans un temps de crise, 2012, 156 p. English pdf version: http://www.omiworld.org/oblatio/stu- dia.sp?STID=8

2. Paweł Zając (Ed), From the French Révolution to the New Evangelization - Eugene de Mazenod and his charism between XVIII and XXI century / De la Révolution française à la nuovelle évangélisation, 2013, 280 p.

3. Joseph T. LaBelle, Truly Apostolic Men. Apostolic Life in the Early Ministry of Saint Eugene de Mazenod, 2014, 204 p.

4. Abel Nsolo Habell, Notre Mère. Marie Immaculée dans la vie et les écrits de saint Eugène de Mazenod, 2015, 284 p.

5. Michel Courvoisier, The Origins of the Missionary Oblates of Mary Immaculate, 1812-1818, 2015, 276 p.

6. Paweł Zając (Ed), To the Ends of the Earth. A History of Missionary Oblates of Mary Immaculate, 1816-2016. A Documentary Sourcebook, 2016, 840 p.

L dans lemonde ? per­ la de juger pour sommes-nous Qui veut. le qu’il manière la de et veut il où souffle l’Es­ sœurs; nos et frères nos sont Ils athées. ou sceptiques disent se qui celles et ceux de et religions autres des sujet au mutandi, mutatis dernière­ multi­ sont se qui indépendantes et “pentecostal” type de siales n’ex­ On aujourd’hui. encore tombeau son voir y peut l’on où Shropshire à église d’une près inhumé fut et semble-til) pneumonie, (de soudainement mourut mais paux de la culture des Basotho pendant quelques mois, ses su­ ses mois, quelques pendant Basotho des culture la de paux l’en­ décou­ exal­ années vécu, a y lignes ces de il se rendit en Angle­ en rendit se il l’anglica­ à Converti Moshoeshoe. de fils des un Libopuoa, miah huit cent cinquante, fut la première à ordonner un prêtre Mosotho, Jere­ non plus pas l’Église d’Angleterre des n’exclut Anglicans qui, déjà On dans les années mille Occidentaux. des par Basotho des culture la de éléments principaux les déchiffrés furent que et écrite fut pays du gue pre­ la fut qui calviniste tradition la de France de Réformée l’Église comme de ces lignes, mais on n’ex­ voyèrent dans la montagne à plus de 8 300 pieds d’altitude pour d’altitude pieds 300 8 de plus à montagne la dans voyèrent Après avoir com­ avoir Après l’auteur où temps de période Voilàla Lesotho. au ans Trente-six mière à arriver au Lesotho en 1833. C’est grâce à elle si la lan- la si elle à grâce C’est 1833. en Lesotho au arriver à mière vertes. d’abord l’Église catholique, celle à laquelle appartient l’auteur appartient désigne laquelle à on celle catholique, terme, l’Église d’abord ce Par Basotho”. des “Église l’expression e titre choisi pour l’ouvrage qu’on présente ici au lecteur, contient ment. On pourrait dire quelque chose d’à peu près sem­ près peu d’à chose quelque dire pourrait On ment. tinence des actions de Dieu en nous et autour de nous de autour et nous en Dieu de actions des tinence mencé l’étu­ mencé terre pour y poursuivre ses études théo­ études ses poursuivre y pour terre clut pas non plus les autres petites enti­ petites autres les plus non pas clut Avant-propos clut pas a priori les autres entités chrétiennes, * de de la langue et les éléments princi éléments les et langue la de de tantes, pleines de péripéties et de et péripéties de pleines tantes, tés ecclé­ tés lo­ pé­ giques, blable, nisme, pliées rieurs prit -

l 5 l Avant-propos Studia 7 l 6 l Eugène Lapointe Boisvert, o.m.i. de­ cons­ il temps, même En Leribe). de diocèse Lejone, participe également à un atelier d’une semaine à Genève où il ren­ mi­ sé­ propre leur bâtir eux-mêmes puissent qu’ils attendant en ans deux candi­ les reçoit Il pays. du ménique qu’un quiavaitl’expériencepratiquedelamission. for­ la pour voulaient Lesotho au Oblats l’après-Concile Vaticande Con­ la de responsables Les II. théologie la et philosophie la enseigne il temps, même en où, Roma à et où demeure le mission ­ le demeure où et sachant qu’ondevraits’efforcer detrouveruntermeplusper­ en tout Lesotho, au compris est il comme terme le utiliser à continuerons Nous Jésus. mission­ le auquel Royaume le annoncer monde le l’étymologie le mot signifie “envoi” et réfère d’abord au Christ envoyé par le Père dans satis­ fait à tout pas n’est Ce lièrement. Mali ­ source principale du fleuve Orange enrivière Afrique du Sud et que le prêtre doit visiter régu- la de long le milles soixante-dix quelques sur secondaires dou­ une gravite duquel autour central poste le est ici lons humour qu’elle che­ qu’elle humour ré­ y venu Suisse, la de avait exercésapro­ con­ avait é­ vil­ petits les dans dispersés malades, les visiter pour jour dans cette mission, on le nomme supérieur du sco­ du supérieur nomme le on mission, cette dans de l’hô­ plus en donc peut Il mulets. de et d’ânes dos à faisait se mission la de ticable pour des camions à quatre roues motrices. Jusque-là, le trans­ pra­ route une inaccessibles, dit qu’on Lesotho, du montagnes les dans y ac­ y la théologieet pastoraleenvuedesfutursprêtres. loi­ naire et il accepte une fois ou l’autre de prêcher dans leur chapelle. Il gnés du centre du pays ! Elle était arrivée au Le­ au arrivée était Elle ! pays du centre du gnés com­ 3 2 1 Au scolasticat, il en profite pour participer au mouvement œcu- aumouvement participer pour profite en il scolasticat, Au or raie u tasot dqa, l rc jsuà a mission sa jusqu’à trace il adéquat, transport un organiser Pour truction d’un petit hôpital de 40 lits, com­ Au Lesotho, le mot “mission” signifie le lieu central d’un territoire à évan­ Abréviation pourOblatdeMarie Immaculée. Équivalent d’un grand séminaire chez les Oblats. On y enseigne la phi­ la enseigne y On Oblats. les chez séminaire grand d’un Équivalent pital bâtir une église en blocs de béton. Après sept ans de travail plir le minis­ le plir tribué à l’éta­ à tribué 2 , et accueillir le premier médecin ca­ fession depuiscetemps-là. vau­ naire. Par exemple, la mission de ‘Ma Mohau dont nous par nous dont Mohau ‘Ma de mission la exemple, Par naire. tère pres­ tère blissement d’un hô­ d’un blissement sider, Dr Ber­ sider,Dr chait dans les mon­ les dans chait by­ faisant du point de vue missio­ vue de point du faisant té­ ral à la mission la à ral tha Hardegger, de qui on a dit avec dit a on qui Hardegger,de tha dats angli­ dats mation des sco­ des mation pital à Paray (ha Ntaote) et y et Ntaote) (ha Paray à pital naire hu­ naire cinq heures par heures vingt-cinq tagnes men­ cans à la prêtrise pendant prêtrise la à cans main participe à la suite de suite la à participe main zaine de sta­ de zaine cé par le père Phi­ tinent. 1 de ‘Ma Mo­ ‘Ma de lasticat tholique, ori­ at trie la terminer y vait sotho en 1937 et 1937 en sotho las­ lo­ lages les plus les lages grégation des grégation gique, car selon car gique, tions ou postes ou tions 3 tiques quel­ tiques des Oblats des bamatso, une bamatso, hau (ha hau losophie, ginaire contre géliser lippe port - du matin au soir pendant plus d’un mois. On se hâte, car on soupçonne on car hâte, se On mois. d’un plus pendant soir au matin du site dupontenconstruction. gent à la pelle le ciment, le sable et la pierre et trans­­ mélan hommes les que tandis béton, du faire en pour sable le et pierre col ­ femmes les gens: des l’aide avec pont un bâtit lors­ torrent un devient qui rivière une verser tra­ faut il comme et, elles d’entre l’une dans secondaire collège d’un doit desservir. À la demande des chrétiens, il commence la construction pres ­ travail le reprend il où Leribe, de diocèse au (Pitseng), Pontmain de mission la à projet de thèse. Puis, il repart pour le Lesotho où d’un ses supérieurs rédaction l’envoie la et général l’examen obligatoires, cours les terminer pour suffit lui année d’une Moins Montréal. de l’Université à pratique faire, il entreprend la scolarité pour l’obtention du doctorat en théo­ rien à rester pas ne pour et, Canada le vers dirige se Il pneumonie. une baptêmes, etc. eucharis ­ liturgiques, célébrations les pour chapelles comme temps pri­ écoles plusieurs existent où dessertes visi­ de plus com­ général, magasin un revivre fait tôt. plus baso­ Avecannées collaborateurs de l’aide guet), La- mission voisine du de (N.-D. ‘Ma Mohau. Laghetto Il la de relie à mission la la route bâtie à quel­ l’envoie On début. au œuvré avait il où (Leribe), diocèse même le dans montagne la dans retourne il Sud, du l’Afrique de et Lesotho du oblats prêtres de vingtaine d’une Col­ l’U­ Vatican Ien1890.Ilscréèrent leurpropreÉglise. et prend part à la liturgie des Vieux Catholiques t e onîr s fme t e efns M enfants. ses et femme sa connaître de et Cape de Town, finalement et Johannesburg de puis Lesotho, du glican ren­ de ni­ lège UniversitairePieXII. 4 Près de 150 personnes, hommes et femmes, travaillent ensemble travaillent femmes, et hommes personnes, 150 de Près contracté avoir après convalescence en est il tard, plus ans Deux cou­ ans six les après 1974, En versité du Lesotho, fondée par les Oblats en 1945 sous le titre de titre le sous 1945 en Oblats les par fondée Lesotho, du versité Catholiques qui refusèrent la déclaration de l’infaillibilité du Pape au Concile de contrer le pasteur Thutu avant sa nomination comme évêque an- évêque comme nomination sa avant Thutu pasteur le contrer ter régulièrement à cheval les vil­ les cheval à régulièrement ter by­ téral à la mission centrale et dans les dix stations­ dix les dans et centrale mission la à téral tu­ miers de supé­ de miers mencé par son prédé­ son par mencé maires qu’il utilise en même en utilise qu’il maires que les pluies arrivent, il y il arrivent, pluies les que gr lages des alen­ des lages Tuu vi esin à enseigné avait Thutu 4 . À Roma, il a la chance riorat et l’ordination et riorat tho de sa mission, il mission, sa de tho lectionnent la petite la lectionnent portent le tout sur le tours et les et tours cesseur, en cesseur, qu’il logie ques ties, -

l 7 l Avant-propos Studia 7 l 8 l Eugène Lapointe semble-il, écriteetprésentée encettelanguedans uneuniversité. pays voisins qui ignorent le sesotho. Ce fut des la première et venus la seule étudiants thèse, des et étrangers professeurs des raison en versité deu­ la que n’est L’anglais pays. du officielle langue la est sesotho le que à maîtrise de thèse l’Université une du Lesotho sur l’incul­ langue propre sa dans rédiger à eux d’entre l’un dirige et encourage Il foi. leur avec lien le dans particulièrement tra­ à encourage les Il prépondérante. im­ et reuses que les autres professeurs. Ses relations avec ses étudiants sont chaleu­ trésorier,comme d’en­ Roma, pas l’empêche de ne qui ce supé­ les missionnaires, les parmi tout, desplusdémunis. et anime l’entraide entre les membres de la communauté en faveur, sur la prière quo­ prière la tiennes (PCC) ayant cha­ commu petites en paroisse d’une croyants des l’ensemble que les conclusions de ses réflexions sur la mis­ prati en met et Pontmain à travail son reprend il où Lesotho au retour de est il tard, plus jours Deux correcteurs. ses de dires aux brillante fut soute­ la par finit et Canada au mois 9 de congé un demande rédac ­ la à travailler pour maine, tard. Legouvernementavaitbâtisurlesable... sous la direction de l’Oblat était encore en usage plus de vingt ans plus la première pluie, tandis que celui que les gens bâtirent par eux-mêmes édifié plus tôt, selon ses plans, avait été emporté par les tor­ gouverne­ le que pont le façon, toute sentir.De font se soins le Départe­ vingt ans. Le type argue que vingt ans ce n’est pas suffisant. La ré­ dure­ pont nouveau le que et attendre peut termi­ ne qu’on montre déjà est pont du moitié la de plus comme Mais plan. propre son implanter veut Département le car travail, le cesser de construction. De fait, un représentant du gouvernement vient deman­ acti­ les arrêter venir va publics travaux des Département le que im quoi­ xième Après trois ans, même s’il n’est que le seul docteur en théologie en docteur seul le que n’est s’il même ans, trois Après Quand c’est possible, le père s’esquive deux ou trois jours par se­ par jours trois ou deux s’esquive père le possible, c’est Quand ment pour­ pliquent un échange mutuel où la culture prend une place une prend culture la où mutuel échange un pliquent tidienne, prépare au baptême et à la première com­ première la à et baptême au prépare tidienne, i ot a ls tlse l’Uni­ à utilisée plus la soit celle -ci pratique, en que, ra toujours en bâtir un autre dans l’avenir si les be- cune à leur tête un comité directeur qui préside tion de sa thèse. Pour la terminer, il terminer, la Pour thèse. sa de tion rieurs le nomme au grand sémi­ grand au nomme le rieurs tu­ ration. On ne pouvait refuser, puis­ vailler sur ce qui les touche plus touche les qui ce sur vailler sion. Il s’agit d’or née, on lui dé­ lui on née, sei­ nautés chré- ­nautés rents lors de ra au moins au ra gner autant gner ment avait ment nance, qui nance, munion, vités de vités ­ganiser ponse: naire der - - dû défendre son indépendance avec tous les moyens qu’il put trouver.put qu’il moyens les tous avec indépendance son défendre dû a qu’il bien conquis, jamais fut ne pays le que fait le et reçu ont qu’ils d’évangéli­ pays un fut Lesotho le diens, ple menacédetoutesparts. même, qui en pres­ en qui lui-même, Moshoeshoe de oppo­ catho­ avec les premiers missionnaires calvi­ siècle dix-neuvième au arrivé est y christianisme le que parce D’abord plus irréductibles. les ennemis les concilier se sut et temps son de vicissitudes les travers à peuple son assembla Il Moshoeshoe. méridionale, d’Afrique parable incom­ héro d’un conduite la sous remarquable épopée une est histoire Leur Basotho. les que généreux et charmant aussi peuple un d’oublier n’avait pasatteintl’âgedelaretraite. qu’on aimerait bien continuer à vivre si, à plus de quatre-vingts ans, on blissement durègnedeDieuen Afrique. l’éta­ œuvre, même la partager voulaient qui celles et ceux de chacune colla­ de mais lui-même, par accomplir tout de pas tra­ su a il lesquels avec Basotho des et ses façons de vivre, ce qui lui a donné une connaissance de la cul­ afri­ l’âme de richesses les découvrir à aidé l’ont Ceux -ci d’idées. beaucoup échangé a il lesquels avec basotho Oblats des compagnons appareils auxquelsilinitiesesétudiants. sco­ au et séminaire au installe et Cœur Sacré du Frères des pro­ de cours un suit il pas, grands à arrive ordinateurs des temps le comme Puis, potager. nourriture. Il répare aussi les voitures défail­ nor­ maintient au faut qu’il ce rer Pour les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée français et cana­ l at a en dérr sr e eoh pu be ds raisons. des bien pour Lesotho le sur d’écrire peine la vaut Il impossible est il Lesotho, au plus et ans trente vécu avoir Après chaleureuses exaltantes, extraordinaires, années des furent Ce Au long de toutes ces années, il n’a pas travaillé seul; il a eu comme Entre les cours, il fait les courses à , la capitale, pour procu- sition mar­ sition licisme en 1862. En général, la nouvelle religion fut reçue sans reçue fut religion nouvelle la général, En 1862. en licisme quée, mais au contraire grâce aux démarches explicites démarches aux grâce contraire au mais quée, grammation en infor­ en grammation * mal du séminaire à commencer par la par commencer à séminaire du mal nistes de Paris en 1833, ensuite le ale; a sn neto n’était intention son car vailler; sentit la né­ la sentit sa­ matique au Collège de Roma de Collège au matique tion de choix pour l’accueil pour choix de tion lantes et entretient le jardin ces­ borer avec chacun et chacun avec borer sité pour son peu- son pour sité lasticat des lasticat caine ture

l 9 l Avant-propos Studia 7 l 10 l Eugène Lapointe refusent de nous recevoir sont rares” (F.rares” sont recevoir nous de refusent d’autres pays plus civilisés. Les chefs qui nous témoignent ouverte­ con­ leur dans aisée plus l’évangélisation rend caractère leur de nité vifs, communicatifs et possèdent une sorte de tact qui ne les abandonne jamais. L’amé- de conscience d’êtres humains qu’on ignorait et dont nous découvrons nous dont et ignorait qu’on humains d’êtres conscience de ren­ commen­ Les Basotho n’ont jamais été sous la dépen­ Le butdel’ouvrage mis­ s’adres­­ne qu’il tandis Boers), des langue sonne qu’on doit res­ per­doit une qu’on à sonne s’adresse on quand Basotho des langue la de usuel terme le utilisant en jamais l’appellera ne et ka) la (lekhooa Blanc” “son de parlera serviteur comme Sud du d’Afrique Blanc un par adopté été a qui Mosotho un exemple, Par sujet. leur à différent langage un d’avoir point au clairement distingués ont les Ils Sud. du d’Afrique Blancs aux Levrault etCie, Éditeurs, 1897,p.58). sont prêtesàvivreenpaixaveceux les populations étrangères et les accueillent avec plaisir si ces dernières cha­ leur existence. D’autre part, ils sont un peuple relati­ de décider et soumettre les pour Boers des malheureux essais les gré demander etdesignerl’armisticeavecles Anglais. col­ eux, avec vouaqua bi­ basotho, soldats des aumônier fit se o.m.i., Bihan, Le père le quand occa­ autre une fut fusils des guerre La Thaba-Bosiu. de montagne la à provisions des apporter pour vie sa risqua o.m.i., Gérard, père Le années1860. les durant Moshoeshoe à livrèrent Boers les que guerre la autres entre mentionner peut On ennemis. leurs avec eu ont qu’ils flits envers leurs prêtres. Ces derniers ont toujours pris leur part dans les con­ quand ons’adresseàdespersonnesadultesouunsupérieur. contre d’un peuple autre et le dialogue qui en résulte. C’est la prise la C’est résulte. en qui dialogue le et autre peuple d’un contre leu­ sionnaire catho­ ol c dn o esyr d pre dn lovae u nous que l’ouvrage dans parler de essayera on dont ce Voilà 5 Les Basotho n’ont jamais identifié les missionnaires catholiques missionnaires les identifié jamais n’ont Basotho Les On peut donner une autre raison pour une telle attitude des Basotho “Les Basotho, comme l’ont constaté les premiers missionnaires, sont simples, sont missionnaires, premiers les constaté l’ont comme Basotho, “Les reux, comme nous l’avons noté. Ils acceptent la ren­ la acceptent Ils noté. l’avons nous comme reux, os Dn l sn fr qe os tlsn, a iso et la est mission la utilisons, nous que fort sens le Dans çons. lique qu’il désigne toujours par le terme usuel pec­ labora avec et suggéra à ce dernier de dernier ce à suggéra et Lerotholi avec labora ter. Il l’appellera Il ter. C l o t s i r h 5 . , Au sud de l’Afrique de sud Au dance d’autres peuples, mal en Afrikans, la Afrikans, en (Baas boss, sera jamais ainsi envers un envers ainsi jamais sera vement pacifique et ment de l’hostilité et trée que dans bien dans que trée , Paris, Bergers-Paris, , contre avec contre Ntate sion - , l’ac­ l’enri­ à et l’autre pour l’un de l’admiration décou­ la c’est comporter; se doit elle ment com­ dif personne une à s’adresse qui missionnaire d’un tion l’ac­ pas n’est mission La d’âme. grandeur la et qualités les peu à peu résu­ dateur de la nation des Basotho, symbole, modèle, héros et, en un sens, comme suit: t-il? Il consistera en une suite de flashes et thèmes que l’on peut décrire qui lesraconteneserontpastroploindelavérité. élu­ les que même de tout Espérons l’écrit. qui celui objec­ fait à tout jamais n’est raconter de saie es- qu’on l’histoire que d’ailleurs savons Tousnous mieux. le connaît qu’il celle c’est car autres; des dépens trai­ aux catholique l’auteur l’Église de part, tage une Pour neutre. fait à tout pas sera ne dant les­ pen- et travaillé a y qu’il ans trente-six des cours au Lesotho du appris a qu’il ce sur retour un fait qui missionnaire d’un réflexions des Il s’agit sérieuse. veut se elle si même dite, proprement scientifique œuvre des missionnaires. géogra­ d’ar­ nante impression­ quantité une trouver peut quoiqu’on catholique, de l’Église l’œuvre sur jour ce jusqu’à français en écrite été n’a approfondie pro­ à imprimés a qu’on livres nombreux des dépit dernier. En siècle du fin la jusqu’à 1862 de Leso­ du l’évangélisation à travaillé ont canadiens et français ques catholi Oblats les que parce Deschâtelets-NDC, des Archives chef en lisme yrégnaitdavantageenmaître. beau ­ manière d’une mission la cep­ mé detoutl’ensemble. muniquer, encore moins lui imposer, ce qu’elle doit être et com­ et être doit qu’elle ce imposer, lui moins encore muniquer, 1. Une image orne les débuts du livre, celle de Moshoeshoe, fon- Moshoeshoe, de celle livre, du débuts les orne image Une 1. Quelles seront les limites de cet ouvrage une produire de encore pas n’est ici but notre Malheureusement, . n dsrpin ééae ért nut loiie u as sa pays, du l’origine ensuite décrit générale description Une 2. ouvrage cet écrit avoir Pourquoi phie, sonpeupleetsaculture. tation de l’Évangile, bien qu’aux siècles derniers on concevait on derniers siècles qu’aux bien l’Évangile, de tation quels il a fait un peu de tout. Au demeurant, cet essai d’écriture ticles, dans les revues édifiantes surtout et la correspondance la et surtout édifiantes revues les dans ticles, pos des Basotho, aucune publication vraiment publication aucune Basotho, des pos coup plus interventionniste. Le paterna­ Le interventionniste. plus coup ? À la demande de l’archiviste de demande la À ? chissement réci­ chissement verte mutuelle qui amène à amène qui mutuelle verte tive: elle reflète l’esprit de l’esprit reflète elle tive: ? Comment se présentera- cu­ brations de celui de brations férente pour lui pour ­férente proque dans proque ea davan- tera tho -

l 11 l Avant-propos Studia 7 l 12 l Eugène Lapointe plie. tra­ l’his­ résister àtousleursennemisquidésiraientlesconquérir. de Basotho aux permit qui elle Bosiu, Thaba de montagne la de shoe leaders etl’indépendanceciviledupaysen1966. volon­ vaillant avec eux pendant le tiers d’une vie assez longue et bien rem­ toire des Basotho, à la lumière de ce que l’au­ que ce de lumière la à Basotho, des toire ol dn c qe ea ’urg péet u efr d repenser de effort un présent: l’ouvrage sera que ce donc Voilà 5. La conclusion est un retour symbolique à la forteresse de Moshoe­ 4. Le récit aboutit à l’autonomie de l’Église dirigée par ses propres accueillie l’Église, présente l’ouvrage de congrue portion La 3. tairement parlapopulation,enparticulierl’Églisecatholique. Eugène Lapointe, teur a découvert en découvert a teur o . m . i . Première partie Le Royaume dans les montagnes du Dragon en Afrique méridionale

O col­ des flanc Le Atlantique. l’Océan atteindre pour l’ouest vers droit tout dirige se elle source, sa prend Orange fleuve le d’où pays, du sortir au Éléments degéographie générale duLesotho Introduction générale avant l’espèce avant liers d’années, avec dans larecherchepré­ fau­ Il par écrit que depuis l’arrivée des mis­ d’iden­ d’essayer vaines seraient qui les Basotho. L’essai implique dérivent dont Bantoues tribus des l’origine d’expliquer ouvrage cet de voisine de celle des Basotho). De toute façon, il n’appartient pas au but langue la dans (Botswana Botsoana au et sud du Afrique en Kalahari aujour­ encore retrouve qu’on cueillette de et se bushmen en anglais), une ethnie nomade de petite taille, vivant de chas- (ou Boshimans les appelle qu’on ceux par lieu dernier en précédés été primitive) etautreshominidés. lines et des montagnes est couvert de pâturages propres à l’élevage à propres pâturages de couvert est montagnes des et lines La direction générale des rivières va du nord-est au sud-ouest, mais Mais les Basotho ne sont pas arrivés il y a si long­ drait recourir aux restes archéologiques, ce qui n’est pas possible pas n’est qui ce archéologiques, restes aux recourir drait Les anciensBasothoetleur pays confirmer que la vie humaine serait apparue en Afrique australe son origine, d’autant plus que l’an­ n ne peut aborder le Lesotho sans mentionner sa préhistoire ou Un premier aperçuduLesotho . Il faut remonter à des cen­ des à remonter faut Il sapiens. homo Lucie sente. (d’après le nom qu’on a donné à cette ancêtre Chapitre I ­rait un nombre assez grand de con­ tifier ici. Car la langue n’a été mise été n’a langue la Car ici. tifier sion­ naires au dix-neuvième siècle. thropologie physique semble d’hui dans le désert du désert le dans d’hui temps. Ils auraient taines de mil de taines jectures -

Chapitre I l 15 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 16 l Eugène Lapointe ir sau­ vier l’oli­ africana, kiggelaria le arborescens, heteromorpha le kraussiana, dimens­ belles d’assez arbres des parfois voyait on ruisseaux, des bord le et rochers des flanc erioce­ le Sur cineraria. les les phalus, euryops, les felicia, les aster, les comme composées, des famille la à appartenant espèces les dominaient où d’arbustes et sailles in­ de certaines graminées pro­ graminées certaines de tiges hautes les vallées, les dans même et collines des flanc le sur tan­ que saules, de bordure une possédaient rivières les toutes Presque etc. budleia, le prinoides, rhamus le rhus, de espèces diverses lesquels ter­ domes­ animaux des La flore quan­ sol superficielle,surtoutaprèsleslabours. des grands vents et couvrir le pays, en emportant avec eux raison la couche de en facilement s’élever peuvent poussière de nuages des tobre, sur la et l’éro­ nium, etc. l’agapan­ regia, l’euscomie toxicaria, buphane le lilly), (arum l’arome nérine, la mentionner doit on amarillis, et lys genres aux appartiennent nombre panicum, depromus. d’andro­ espèces nombreuses de remarquer peut recon­ catho­ (missionnaire Philippe Léon dont les huttes. diquent qu’autrefois le flanc des montagnes était couvert de brous­ de couvert était montagnes des flanc le qu’autrefois diquent rain d’al­ rain Les traditions de la population in­ population la de traditions Les La quantité de pluie varie autour d’un mètre par année, mais cette mais année, par mètre d’un autour varie pluie de quantité La Quant aux fleurs remarquables par leur beauté, et dont unbon dont et beauté, leur par remarquables fleurs aux Quant et pâturages, des l’herbe forment qui graminées autres les Parmi sion semble s’accentuer au cours des années en raison des labours des raison en années des cours au s’accentuer semble sion tité estmoinsgrandeetplustardiveausudqu’aunord. nu près d’une centaine d’espèces sur le seul plateau de Leribe. On ae l luoie srca t n fue ’rrseu parmi d’arbrisseaux foule une et sericea leukosidea le vage, thus, le kniphofia, les glaïeuls (gladiolus), les aloès, les géra- les aloès, les (gladiolus), glaïeuls les kniphofia, le thus, xliain e ptrgs u os e etmr e d’oc­ et septembre de mois Au pâturages. des -exploitation luvions excellent pour l’agriculture, quoique la tendance à tendance la quoique l’agriculture, pour excellent luvions tiques, tandis que le fond des vallées contient un contient vallées des fond le que tandis tiques, dui­ saient un chaume excellent pour couvrir pour excellent chaume un saient digène, ainsi que d’autres signes, d’autres que ainsi digène, lique devenu anthropologue) a anthropologue) devenu lique pogon, d’éra­ pogon, ion, comme le caltis le comme ion, grostis, de grostis, dis des cavernes. l’entrée à rupestres peintures les dans partout voir peut l’on que maux particulièrement nombreux, si on en croit les représen­ être devaient qui gibier,élans du les l’abondance surtout à grâce bance ces de sujet au animaux. dire peut qu’on ce tout désigner pour complet assez quel­ com­ y félins, de singes, de d’hippopotames, zèbres, de buffles, de du groupe d’Africains bantous. Écrite au 19 au Écrite bantous. d’Africains groupe du pas­ repo­ et fraîches toujours sont nuits les mais l’ombre, à degrés trente ou 28 jusqu’à monte il été, En zéro. de au-dessous centigrades degrés 8 ou 6 jusqu’à parfois descend thermomètre le juillet, et juin de mois les rant nom­ de compris y sauvages, d’animaux milliers de et Boshimans des exclusive patrie la semble-til, était, pays 1830. Aupara­ à 1822 de c’est-àdire Chaka, de guerres des que de chèvres. Mais en réalité, ils n’arrivèrent en grand nombre qu’à l’épo- premiers Basotho vinrent au Lesotho avec leur troupeaux de bestiaux et enèe ate eeat e pue mis éuirs t on abon­ moins et dantes quel’autre. régulières moins pluies des recevant partie dernière cette pays, du sud le et nord le entre différencemarquée une malement d’é­ sou­ s’accompagne et janvier de autour plutôt mence La faune La languedesBasotho Le climat en­ est elle Paris, de évangéliques missions des Société la de français res sei­­ clairs. La quantité de pluie varie d’une année à l’autre. Il y a nor­ a y Il l’autre. à année d’une varie pluie de quantité La clairs. sagers avec des bour­ ques lions. Dans leur langue, les Basotho possèdent un vocabulaire santes. De sep­ De santes. Les animaux carnassiers, ainsi que les Boshimans, y faisaient bom­ Le parler des Basotho est une langue à préfixes, comme tous ceux tous comme préfixes, à langue une est Basotho des parler Le - du c’est-àdire hiver, En salubre. et sec est Lesotho du climat Le Selon la tradition des gens, il y aurait environ trois cents ans que les gnée et supporte une littérature nationale abondante, comparati­ abondante, nationale littérature une supporte et gnée tembre à décembre, il peut se produire des orages des produire se peut il décembre, à tembre rasques de vent, mais la saison des pluies com­ rue epcs d’anti­ espèces breuses e siècle par les missionnai les par siècle vent de tonnerre et tonnerre de vent tations de ces ani- vant, le vant, lopes, pris -

Chapitre I l 17 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 18 l Eugène Lapointe faci­ s’expri­ per­ il subtile; est sesotho le suffixes, des et préfixes On n’a pas eu de difficulté particulière à tra­ tout ce qu’on peut dire au sujet de la réalité, même les choses nouvelles. exprimer peut et riche très est sesotho langue la fait, De suite. de ainsi à l’autre, mais si on ajoute certains suffixes, cela donne ve­ au nomduComitépourledé­ titulé, fend la version du Lesotho dans un article compétent de juillet 1948 in- et dans la deuxième en Afrique du Sud. Le père G. S. Paquet, o.m.i., dé- ortho­ deux les dans livres les blie le son exprimé par seso­ au w étant une semi-voyelle. Un autre exemple, qui correspond davan­ l’or­ selon (toi) exemple Par acceptée. pas l’ont ne Lesotho du Basotho les mais Une deuxième variante, celle de l’Afrique du sud, la simplifia en 1948, Leso ­­au propre l’orthographe pour moins du français, du partir à à 1948; la troisième de 1948 jusqu’à présent. Au début, elle a été écrite divise en trois périodes: la première de 1841 à 1906, la seconde de 1906 une très grande diversité. Par exemple Par diversité. grande très une préfixe le (un singulier au personnes des nom le grâce au préfixe au grâce ru, la langue des Boers). On exprime les termes abstraits très faci­ langue, la désigner mais Batsoana, réser­ (les les noms de pays, comme dans comme pays, de noms les le préfixe désignant d’ordinaire les noms de choses, la plupart du temps ment aux autres lan­ autres aux ment lement. ). Tous les noms de peuples ne comportent pas ce préfixe, ce pas comportent ne peuples de Tousnoms Basotho). les 1 En sesotho (dans la langue des Basotho), le préfixe le Basotho), des langue la (dans sesotho En é u êrs ols dge d nm ’om. n i Basotho, dit On d’homme. nom du dignes nobles, êtres aux vé Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J67340,9pages. Why Do Most Baso­ mer et les discours bien donnés peuvent galvaniser les foules très tho, dit tho, lakaletsa souhaiter à, on exprime les verbes qui, avec leur suffixe, acquièrent suffixe, leur avec qui, verbes les exprime on ho thographe du Lesotho s’écrit Lesotho du thographe (bonjour) au lieu de lieu au (bonjour) lumela mazou­ bo- l se situant entre le (autre exemple (autre sesotho comme gues bantoues. L’histoire de son orthographie se orthographie L’histoireson bantoues. de gues lou tho Oppose Changes in Sesotho Orthography, (les Zoulous) ou Zoulous) (les

dans ve­ lakaletsana loppement delalittératuresesotho , tandis que le préfixe le que tandis Lesotho, graphes: dans la première au Lesotho au première la dans graphes: botle d et le , beauté, , ho lakatsa ho ; o puil est pluriel son Mosotho); se souhaiter l’un à l’autre, et duire la Bible. En raison des dans le pays voisin, pays le dans dumela , le français, ou français, le sefora, makanada wena l. Pour cette raison, on pu- lakatsana, souhaiter l’un noirceur,botso Par etc. en Afri­ veut dire souhaiter, dire veut met l’éloquence de l’éloquence met (les Canadiens), (les que du sud, le sud, du que désigne mo- - peut se- lement sebu- 1 uena . tage tho. ba- sauf évidemmentles per­ qui ce publiées, été ont littéraires vres des garçons et des filles (likoma chefs et finalement, les poésies ou chants secrets de l’initiation (le­ des faits hauts les particulier en célèbre qui héroïque poésie la (maele), (lithoko poétiques chants louanges, les morale, portée une ont souvent, qui, et petits-enfants leurs à racontaient grand-mères bien Sesotho. Mais il doit se défier, car soudain il entendra l’une ou l’une l’autre d’en­ entendra il soudain car défier, se doit il Mais Sesotho. bien di­ lui Elles langue. la apprendre mis­ jeune leur saluer venir de reuses heu­ sont grands-mamans les exemple, par messe, la tons. Après leurs de également mais mots des suffixes des et préfixes des seulement non mots en Sesotho est très impor­ pages, vol. 2, 65 pages. O. missionnaire ou l’autre prétend avoir été renseigné par un chef, par exemple le père le Léon Philippe,mais iln’estpasfaciledevérifier lanaturedecequ’ilaappris. exemple par chef, un par renseigné été avoir prétend l’autre ou missionnaire 102 pages. se sou­ se anciens les dont et abondante assez fut qui orale littérature la tionner sesotho lesnuancesplussubtilesdeslanguesbibliques. pou­ dernier Ce Leribe. de diocèse du catholique évêque compétents des Églises principales, comme M œcumé­ édition une aujour­ et, entier son en Bible la traduisit évangélique L’Église litté­ œuvres des également mais religieux, ouvrages des lement livres depuis les débuts de l’édu­ charabia quelconqueetin­ d’expri­ essaie qu’il ce à autre tout sens un donne qui ce mis­ jeune du flexion venu: “Ho thoeng 3 des tonalité La début. au prudent être doit missionnaire jeune Le 2 Après avoir mentionné les écrits, il ne faut pas oublier de men- de oublier pas faut ne il écrits, les mentionné avoir Après Il est notable que le Lesotho a produit un nombre remarquable de remarquable nombre un produit a Lesotho le que notable est Il E. Comme ici il s’agit de poésie secrète, bien peu n’a été dévoilé à son sujet. Un sujet. son à dévoilé été n’a peu bien secrète, poésie de s’agit il ici Comme viennent encore. Notons les contes et fables (litšomo fables et contes les Notons encore. viennent J a c t e t t o tre elles de­ , Litšomo tsa Basotho, Morija, Sesuto Book Depot, 1985, vol. 1, 150 ?” (Qu’est-ce qu’il dit?) Elles n’ont pas compris la ré­ nique a été produite grâce à des traducteurs basotho traducteurs des à grâce produite été a nique sion­ likoma. C mander au ca­ r e i r v e h naire parce qu’il a utilisé la mau­ la utilisé a qu’il parce naire com­ , préhensible. tante, car le sens des expressions dépend Litšomo, Mazenod, Mazenod Book Center, 1974, cation au dix-neuvième siècle, non seu- 3 ). Heureu ­ ront, pour lui faire plaisir, qu’il parle qu’il plaisir, faire lui pour ront, té­ chiste qui ac­ sion­ naire qui fait des efforts pour efforts des fait qui naire sement, beaucoup de ces œu- met d’en garder le souvenir, le garder d’en met gr Ignatius Pha ­ compagne le nou­ ), les proverbes les ), vait traduire en traduire vait vaise tonalité, vaise mer, sinon un sinon mer, koe, qui fut 2 ) que les que ) raires. bollo) d’hui, veau

Chapitre I l 19 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 20 l Eugène Lapointe 1994, VII, 338pages. et pro­ et peuvent tirerdessonssurprenants. riel de riel exer­ pour (lekhotla cour la tout près et (lesaka) bestiaux à parc le trouvait se duquel milieu au ronde au pied des mon­ sujet est très en re­ sol-fa que tonique les Basotho ont adoptée sans diffi­ système le avec religieuse musique propre leur introduit ont mo­ tsa (lipina enfants chants et danses des femmes (mokhibo), des hommes moho (­ peu n’a été fait à propos de la mu­ qui concerne les études his­ L’habitation traditionnelledesBasotho ls, puisqu’ils onttoujoursétédegrandsama­ démon­­ partie du grain à moudre, le chaudron pour la cuisson, les pots en terre en pots les cuisson, la pour chaudron le moudre, à grain du partie plus grande. C’est là que se trouvait le foyer (leifo était porte la ou l’ouverture dont mais manière, même la de fabriquée Géné­ de rangs trois petits par câbles semblables à ceux dont on retenus se sert pour attacher le chaume. et terre en piqués roseaux de formé ovale en­ un trouve se porte, la de porche du partant En vache. de bouse ou petits câbles, tressés avec une herbe suffisamment flexible (mosea , des par branches aux lié chaume de recouvert était tout le sommet; le la cour, étaient faites de branches d’arbre fichées en terre et réunies par An Introduction to the Music of the Basotho, lethepu Ils savent aussi fabriquer des instruments de musique très simples très musique de instruments des fabriquer aussi savent Ils Les Basotho Les Quant à la musique propre aux Basotho, une enquête sérieuse à son 5 4 ralement, sur l’un des côtés de cet enclos se trouve une autre hutte Pour une introduction intéressante à la musique des Basotho, lire: Robin E. Wel- M. D pres à eux (le eux à pres trer com­ trer ) d’au­ ntlo) cer la justice et prendre les décisions. Les huttes (lintlo huttes Les décisions. les prendre et justice la cer r u o t l e ). On plâtrait les murs intérieurs d’un mélange de terre et de et terre de mélange d’un intérieurs murs les plâtrait On ). , o.m.i.,LesBasothoàla findusiècledernier ment cela a influencé leur style musi­ style leur influencé a cela ment tagnes et face au soleil le­ trefois, de forme conique et dis­ et conique forme de trefois, 5 tard. Bien que des recherches aient été réa­ choisissaient pour leur habi­ leur pour choisissaient , le lesiba, ) et bien d’autres. De plus, les mis­ les plus, De d’autres. bien et kopu) o ls oms s’as­ hommes les où ) toriques, anthropologiques et litté­ sekhankhula sique. Il faudrait d’abord dis­ Morija, Morija Museum and Montréal vant. Le village avait la forme teurs dechant? culté, semble-il sem­ par exemple) des­ exemple) par tation un endroit abrité endroit un tation tribuées tout autour de autour tout tribuées lin vc er chef leur avec blaient ), qu’on déposait une , Roma,1988,p. 21. cal d’aujourd’hui cal 4 belo) et des lisées en ce . Il faudrait raires, bien tinguer les sionnaires quels ils quels , plu­ , moli clos , travail prévud’avanceetilsac­ les Basotho. Les hom­ sent leur temps à causer, à manger et à dormir. C’est sû­ Tradi des maisons rec­ maisons des pierre de taille à la hutte qui put ainsi deve­ en même ou terre de murs des ajouta on siècle, vingtième du début Au ferment la dernière récolte et peuvent con­­­ fa­ grands et greniers de les servant (sesiu) paniers là, de loin non oublier, pas faut ne Il (mabele). sorgho de bière la boire à présenter pour calebasses les et l’eau puiser pour cuite La viedomestiqued’autrefois nombre leur et pitance s’appelle légion. maigre font ils chiens, aux Quant d’affaire. tou chat, réus moutons les et prospèrent chèvres les que tandis cheval dont il prit bien soin. Les bêtes à cornes paissent dans la plaine, l’in­ à miers pre- les furent Griquas Les Moshoeshoe. de temps le depuis que date rela est qui cheval le sauf pays, le dans an sont animaux Tousces chat. le et chien le mouton, le chèvre, la l’âne, cheval, le bœuf, le sont domestiques cœur.animaux son Les par­ richesse des Basotho (du moins tra­ cou­ ayant remplacé la houe ou pioche primitive. Ils tra­ ou pour en­ avec des bâtons et les trans les et bâtons des avec cé les battaient Ils bœufs. les pour parcs les et huttes les naient la communauté. déci des prendre pour ou litige de cas les juger pour trans le pour dressés fois mêmedetôleondulée. saient les vê­ les saient n t e a prin­ au et été En On a dit des Afri­ Aux milieu du village, se trouve le parc des bestiaux, la véritable véritable la bestiaux, des parc le trouve se village, du milieu Aux ­tion jours bon chasseur, ne manque jamais de gibier et se tire bien bien tire se et gibier de jamais manque ne chasseur, bon ­jours ­nel granger les pro­ troduire au Lesotho. Depuis lors, chaque homme eut son eut homme chaque lors, Depuis Lesotho. au troduire ­le et is tra ils ­ment, tangulaires en pierre de taille et couvertes de chaume, de couvertes et taille de pierre en tangulaires te­ ments, tres­ ments, cains qu’ils sont in­ mes, les femmes et même les enfants ont tous leur port. Ils siégeaient également à la cour du chef chef du cour la à également siégeaient Ils ­port. ep, e hme éaet ojus occupés. toujours étaient hommes les temps, vi­ ­vail sions de grain. Ils cons­ ­por saient les paniers pour l’usage quo­ l’usage pour paniers les saient complissent leurtâcheaveccons­ laient dans leurs champs, la charrue charrue la champs, leurs dans ­laient taient au village sur le dos des bœufs bœufs des dos le sur village au ­taient di­ tionnellement), et là où se trouve dolents et pa­ briqués par les hommes; il ren- il hommes; les par briqués tenir jusqu’à 20 sacs de grain. nir plus grande. On bâtit aussi tivement récent puisqu’il ne ne puisqu’il récent ­tivement truisaient et entrete­ vaillaient les peaux, res­ sions con ­sions rement faux pour seux, qu’ils pas- sissent bien. Le Le bien. ­sissent cernant ­cernant cience. réales ­réales tidien ciens ­ciens

Chapitre I l 21 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 22 l Eugène Lapointe e n e ri pros Els ot irs Els atcpn a conseil au participent fa­ de Elles libres. sont Elles parfois. croit le on me quand c’é­ quand être assez nom­­ tresser desnattes,brasserlabièreettravaillerlesperles. cuire, les et terre de pots les fabriquer femmes: des spécifiques travaux mouture du grain. À mesure qu’elles grandissaient, on les ini­ la à aidaient et feu le allumaient séchées, vache de bouses les ou ches tra­ les taient sur leur dos les pou­ mé­ le et champs des travaux les pour attitrées aides les baies quimû­ co­ racines les et plantes les cherchant en et qui restaient sur place. Ils se payaient eux-mêmes en trayant les chèvres pâtu­ me­ et village du bergers les étaient gens l’ai­ famille et éle­ la de besoins aux nécessaire l’eau puiser fontaine la à allaient ments, basse-cour,col­ la fa­ la moulaient con­ n’y tu homme, un es tu “Toi, place: sa à d’entre eux se ris­ tions se­ tions tradi­ maine char sont Elles amende. une payer mal­ en ce domaine. Il semble éga­ semble Il domaine. ce en exi­ trop était s’il mari son recevoir de voisine sa à ou amie une nais­­les espacer pour riode jusqu’à un an ou même plus. Il y avait d’autres moyens égale­ de­ l’épouse si surir pour un prêtre d’en apprendre un peu plus, car les Baso­ les car plus, peu un apprendre d’en prêtre un pour difficile très est il demeurant, Au l’avortement. provoquer pouvaient daient dans sa tâche jusqu’à leur mariage. Les garçons et les jeunes les et garçons Les mariage. leur jusqu’à tâche sa dans daient traitent, elles peuvent retourner chez elles et leurs hommes doivent hommes leurs et elles chez retourner peuvent elles traitent, rage. Ils devaient tous aller aux champs. On ne supportait pas ceux Les femmes sont loin d’être oisives et ne sont pas es­ pas sont ne et oisives d’être loin sont femmes Les On accueillait les enfants avec gratitude et les familles pouvaient familles les et gratitude avec enfants les accueillait On et enétaient mère leur pas nequittaient contraire, au filles, Les mille et, gé­ et, mille vaux. Elles allaient puiser l’eau à la fontaine, ramasser les bran- les ramasser fontaine, la à l’eau puiser allaient Elles vaux. xu­ tait né­ tait elles en période de lac­ de période en elles tion­ rissent surlesbuis­ vaient les enfants. Les filles demeuraient avec leur mère et breuses. Mais les Basotho savaient es­ e. e hom­ Les nel. rine pour toute la famille, s’occupaient du laitage, de laitage, du s’occupaient famille, la toute pour rine ces­ né­ que à faire une remarque sur la nourriture, il est remis lectaient les branches d’arbre pour la cuisson des ali­ des cuisson la pour d’arbre branches les lectaient ra­ ve­ saire. L’homme et la femme n’avaient pas de re­ de pas n’avaient femme la L’hommeet saire. lement, leurs ma­ leurs lement, sances. La femme pou­ femme La sances. nait enceinte. Elle pou­ Elle enceinte. nait pons trop em­ e not in dr à e ue. i l’un Si sujet. ce à dire à rien n’ont mes le­­ sons lelongdescol­ ment qu’on connaissait des plantes qui plantes des connaissait qu’on ment ta­ tion, car on di­ on car tion, gées de la nourriture. C’est leur do- leur C’est nourriture. la de ­gées barrassants pour leur mère du­ ris les ap­ les ris naient paître les bestiaux aux bestiaux les paître naient mestibles. Ils cueil ­ Ils mestibles. vait donc pro­ donc vait vait de­ vait nais rien.” Les femmes Les rien.” nais pré­ sait que le lait pouvait lait le que sait ci les ceux-ci Si cient. lines nonculti­ pacer les nais­ il, à paraît-il, mander, nage. Elles por­Elles nage. longer la pé­ la longer tho sont très sont tho claves, com- claves, tiaient aux laient les laient sances vées. geant ment rant la­ ­ Ungu­ ciennes cou­ an- ses point certain un jusqu’à conserver et autonomie son garder à si guerres de conquêtes comme la plupart des autres tribus, et qu’il a réus­ les par désorganisé été pas n’a peuple le que fait du vient Basotho les à faiteffacées delamémoiredupeuple. tout pas soient ne qu’elles bien autres, entre christianisme le avec tacts transfor­ ou modifiées été ont d’autres parues; dis­ maintenant sont celles-ci de nombre certain Un Basotho. anciens des coutumes des même de est en Il siècle. dix-neuvième du milieu au quel­ et australe Afrique en arrivés protestants naires re­ traditions des que possède ne on zou- préhistoriques, temps hordes ces Sur des loues. dévastatrices guerres des l’éclosion avant même Européens des et l’arrivée avant arrière, en ans 200 à 150 de remonter famille bantoue. prove­ et Zoulous, des roi Chaka, de de restes tribaux qu’un chef habile a amalgamée à l’époque des guerres Les ancêtres desBasotho à lacour. jugeaient se qui d’infidélité cas quelques les part à sujet ce sur discrets pour luiconsistait ànepasledétruire,oude letuers’ils’agis­ reli­ culte d’un honneur les pas recevait ne il vénération, en fut celui-ci que Bien culturelle. d’anthropologie ouvrages les dans “totem” appelle Bakoena (ceux du crocodile) et les Bataung (ceux du lion). Pour un Pour lion). du (ceux Bataung les et crocodile) du (ceux Bakoena les Bapu­ les et Bapolane les puis Baphetla, les d’abord furent Ce Calédon. rivière s’ins­ et successives vagues trois en l’est de partir dont les plus im­ plus les dont suivirent D’autres Batlokoa. les et Basia les Bapeli, les Basotho: miers cueillies par Mac Gregor et Ellenberger, parmi les premiers mission­ Ellenberger,premiers et les Gregor parmi Mac par cueillies Les premiers Bantous à pénétrer au Lesotho furent trois groupes trois furent Lesotho au pénétrer à Bantous premiers Les 7 6 chez anthropologiques recherches les possible encore rend qui Ce pouvoir faudrait il vie, de mode ancien leur comprendre bien Pour Les Basotho ne sont pas une ethnie homogène, mais une collection Généralement, chacun des clans des Basotho honore un objet ou un ani­ IZoulou ausingulieretamaZoulou auplurieldanslalanguedesZoulo ni de la famille des Zoulous des famille la de ni thi. Quel­ thi. tumes, endépitdesescontactsaveclesEuropéens. portants furent les Bafokeng (les gens de la rosée) la de gens (les Bafokeng les furent portants ques années plus tard, ils furent re­ furent ils tard, plus années ques 6 qui tra­ qui naient presque tous de la grande la de tous presque naient ver­ mées, en raison des con­ des raison en mées, sèrent les Drakenberg à Drakenberg les sèrent gieux. Le res­ Le gieux. tallèrent au sud de la de sud au tallèrent joints par les pre- les par joints ques catholiques ques sait d’unanimal. pect qu’on avait qu’on pect mal qu’on us. 7 , les ,

Chapitre I l 23 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 24 l Eugène Lapointe siècle oudeux. un a y qu’il loin plus beaucoup pas vont ne sûrs plus les souvenirs Les qui passé me­ à obscur plus le en plus de devient dans s’égare haut plus noté l’a on comme Bantous, des dèrent la période de Chaka en autant que cela est possible, car l’his­ directions. de ses guerriers, et ré­ et guerriers, l’organises ­ de perfectionna Il militaire. discipline la de valeur la par rse u éu d 19 du début au brisée autres, mais cette coexistence paci ­ sieurs ontunliendeparentéaveclecôtématerneldesBafokeng. plu- et Bakoena des proviennent aujourd’hui Lesotho du chefs cipaux fa­ cou­ impor­ leur de dire mère de Nthatisi, et devint célèbre. Depuis, les Batlokoaa perdirent cou­ la à conformément reçut elle Quand Monyaloe mit au monde son premier enfant, Nthatisi (une fille), lokoa, Mo­ Bat- des roi Le Sekonyela. fils son de et ‘MaNthatisi Reine la de règne le durant particulier en puissants, plus les furent Batlokoa les temps, Le mariagetraditionnel 1952, Published for theInternational African Institute,355pp. D’ordinaire, il y avait un large choix, car les Basotho ne mon­ ne Basotho les car choix, large un avait y il D’ordinaire, fa­ Sa vait être respectable, chaste, modeste, de­ “travaillante” Elle et de fille. bon carac­ la de sociale position la et caractère le aîné: fils le pour On était préoc­ était On poly­ de cas le (dans principales femmes les et chefs les particuliers en tants, mille. Ceci s’appliquait aux gens les plus riches et les plus impor plus les et riches plus les gens aux s’appliquait Ceci mille. tumes desBasotho,d’après Ashton gamie) des fils aînés en ce qui concernait les intérêts de la famille. la de intérêts les concernait qui ce en aînés fils des gamie) Il faut, cependant, s’efforcer de considérer les événement qui précé­ os e gops iaet eaieet n ax e us vc les avec uns les paix en relativement vivaient groupes ces Tous prin- les tous pratique en mais importants, sont clans autres Les 8 la de vue de point du mariage le regardait on Basotho, les Chez mille devait avoir une répu­ une avoir devait mille H. A n o t h s kotso, avait épousé Monyaloe, fille de Mothale, roi des Basia. tance et ne sont presque plus qu’un dépôt des an­ des dépôt qu’un plus presque sont ne et tance , cupé par deux consi­ deux par cupé , London, New York,New Uni­ London, Toronto,Oxford Basuto, The pandit la guerre et la destruction dans toutes les toutes dans destruction la et guerre la pandit e icepr hk, n en olu en­ Zoulou jeune un Chaka, par siècle tation d’honnêteté et de respecta­ de et d’honnêteté tation tume le nom de ‘Ma Nthatisi, c’est-à Nthatisi, ‘Ma de nom le tume fique fut rudement et irréparable­ dérations lors du choix d’une femme d’une choix du lors dérations sure que l’on recule dans le temps. le dans recule l’on que sure 8 . versity Press, versity flam­ ciennes traient sa­ bilité. ment toire tère. tion mé - amis etautrespersonnesconcernés, s’empressentdecolla­ plusieurs exemple, par village du habitants les parenté, la de dehors en la fiancée un groupe encore plus étendu de gens, incluant des per­ (l’on­ femme sa de frère le paternels, oncles ses frères, ses père, son dot: réunir la à fiancé du père le aider doivent Beaucoup elle-même. fête la hali) sur lequel on s’est entendu, tandis que celle de la fiancée or La famille du fiancé doit assembler le groupe de bestiaux de la dot (bo- du fiancé, accompagné de tous les hommes de la parenté conduisent parenté la de hommes les tous de accompagné fiancé, du ma­ l’oncle avec relations les ainsi et maternelles cousines donc normal pour les chefs de choisir leur principale femme parmi leurs était la Il proche. plus la parenté la dans sur marier se pour mère la de rabattre lignée se fallait il paternelle, lignée la dans permis pas n’est plus soigneux. Comme les Basotho sont patrilinéaires et que le mariage montrait se on Roi, le pour Mais snobisme. de particulier signe de pas que d’unmariagemalheu­ ris- le accroître et enfants leurs de vie la gaspiller pas désirent ne rents pa­ les car projet, le tomber laisse on l’arrangement, refusent deux les si Mais d’amour. manifestation sans et rationnel purement l’ap­ est souvent, proche fait; bien été a il général en car eux, pour fait a qu’on choix le approuver doivent Ils projeté. mariage du deux des chacun à soup­­ par poussés l’amour, d’être ilsétaientvenuspourmanger. lieu qu’au penser pourrait on car décliner, vaient de- quoiqu’ils manger, à offrait leur elle puis d’assentiment, signe en ciellement. Si elle consentait, elle donnait au jeune homme une écharpe présumé, accompagné de deux ou trois compagnons, visitait la fille offi- fiancé le consenti, avaient parents les que fois Une ami. d’un médiaire rablement, il favo­ demandait formellement disposés une “calebasse d’eau” paraissaient par l’inter s’ils puis, étendue; famille leur dans tion ques­ la de discuter de temps le donner leur et sentiments leurs jauger ren­ famille devaientmanifesterplusdefami­ contrait les parents de la fille. Il faisait les premières ouvertures pour Les deux familles peuvent maintenant préparer la fête du mariage. du fête la préparer maintenant peuvent familles deux Les De bonne heure le matin du grand jour, le collaborateur du père du collaborateur le jour, grand du matin le heure bonne De Bien que le couple concerné a déjà, la plupart du temps, quelques temps, du plupart la déjà, a concerné couple le que Bien garçon du père le choix, son arrêté avait famille la que Aussitôt çons de ce qui se prépare, c’est parfois la seule indication donnée indication seule la parfois c’est prépare, se qui ce de çons cle maternel) et ses fils déjà mariés, tandis que chez la famille de famille la chez que tandis mariés, déjà fils ses et maternel) cle reux. liarité. borer. ter­ nel et sa et nel sonnes ­ga nise -

Chapitre I l 25 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 26 l Eugène Lapointe important. La dot n’est qu’une manière d’unifier deux familles et le ma et d’un gage familles deux d’unifier manière qu’une n’est dot La important. membre d’un famille la par perte la pour compensation faible qu’une catho l’Église que com­ saction tran- d’une s’agit qu’il croit qu’elle parce dot, la d’accepter refusé a finissent par se reti­ se par finissent de les empêcher d’avancer en criant et en battant du tambour. Mais elles meu­ de­ reste le (lesaka), l’enclos dans vigoureusement conduisent les gens deux des bêtes (selelekela fiancée. jour,la du sépare de milieu on village Au au dot la de bétail le 62-67. quelques joursplustard incluant la fiancée qui sera reconduite chez son mari par des com­ soi, chez retournent chacune et chacun Ensuite, immolé. a qu’on boeuf l’on sert de la bière et des aliments, entre autres la viande d’au moins un L’entente aeulieu;onn’yreviendrapas. fian­ la de père le moins encore parenté qui avaient promis leur aide se sont désistés, etc., etc. est mort subitement; le bétail n’a pu être assemblé à temps; des gens de la père du fiancé fait son possible pour expliquer ce qui est arrivé: un boeuf l’ententelaquelleà étaitonarrivé. faut reprendre Il négociations.les Le cheval qu’il fait compter pour deux boeufs, bref on est loin du compte de “picouille”, à moitié morte, à une forte bête en bonne santé. Il a inclus un de ladot.Lecompten’yestpas.pèredufiancéasubstituéunevieille main­ leur sert de la bière. Si tout semble bien, on salue les visiteurs les appe­­ le plus petitcoin.” jus­ rempli soit “l’enclos que s’écriant en dot la de reste le ment et, sans avoir été salués, se rendent à la cour (khotla)où oncour la à rendent se salués, été avoir mokorotlosans et, rant hors du village. Les accompagnatrices de la fiancée essayent fiancée la de accompagnatrices Les village. du hors rant 9 protestante l’Église que notons sujet, ce sur terminer de Avant Finalement, c’est la fête jusqu’au petit matin du jour suivant où suivant jour du matin petit jusqu’au fête la c’est Finalement, De fait, il s’agit d’un jeu où l’humour domine. Personne n’est dupe, Les suivants du fiancé entrent maintenant dans le village en dansant ). Puis on va compter les têtes de bétail bétail de têtes les compter va on Puis (baeng). beaux-parents tenant Nous avons utilisé pour ce paragraphe le livre de H. de livre le paragraphe ce pour utilisé avons Nous ecae ue sèe ’ca du êr hmi, tandis humain, être d’un d’achat espèce une merciale, riage stable, car s’il y avait séparation des deux époux, époux, deux des séparation avait y s’il car stable, ­riage lique l’a acceptée parce que ce ne serait en vérité vérité en serait ne ce que parce acceptée l’a ­lique rer en riant, aussitôt qu’elles sont battues, et récla et battues, sont qu’elles aussitôt riant, en rer 9 . ) du groupe en dehors du village et les jeunes cée et celui du jeune homme à marier. à homme jeune du celui et cée A n o t h s , , pp. Basuto, The pagnes qu’au lant lant - qui se nomme Ha Poli (Ha indique que le on a parlé dans l’Avant -Propos. Cette mission est située près du village sir parmid’autrespersonnesdeleurvoisinage. choi - le aussi peuvent village du membres les mais père, son à succède tête du village, se trouve un le chef admi­ puisque dit proprement chef un par gouvernés toujours pas sont ne Ils centaine. d’une plus peu un parfois jusqu’à familles quelques compter lages (metse au pluriel) assez rapprochés les uns des autres qui peuvent chane, lepèredeMoshoeshoe. confiance de ses gens ses de confiance la perdit chef, était droit de qui l’aîné, Libe, Peete. de cadet fils le était Mokhachane car Basotho, des nation la de roi le devenir droit à héréditaire de pas n’avait il importance, sans clan d’un de chef Fils Mokhachane, éclatant. exemple un est en Moshoeshoe grand Le charge. la à droit pas n’avaient ils l’hérédité, selon si, même politique, habilité son de astuce, son de raison en s’imposer pouvait chef qu’un montrant dé­ cas de beaucoup mentionne l’histoire Mais héréditairement. donc more­ Le chefchezlesBasotho jeune. plus frère de son mariage du vue en fille une la chercher à aller servi pour a garçon du elle famille souvent, très puisque, plus n’existe qui dot femme, la de celle à dot la de montant le retourner devrait mari du famille la Mokhachane pritsaplace. frère Son mouches). des (roi Ralintsitsi de nom le donnant lui en l’abandonna On plat. d’un bords les sur s’assemblent qui mouches de traitant les en dévoués plus les gens lui succéda et n’avait aucune relation de parenté avec le avec parenté de relation aucune n’avait et succéda lui Maqaleng chef; bergerdu le était Poli chef). du nom du Lejone, (Ha là de kilomètres de dizaine une à habitant Lejone chef au appartenait qui cédent. Vinten­ cédent. On peut mentionner l’exemple de la mission de ‘MaMohau dont ‘MaMohau de mission la de l’exemple mentionner peut On Comme on l’a expliqué plus haut les Basotho habitent des petits vil­ 11 11 10 un à soumis familles de noyaux des d’abord furent Basotho Les na (un chef). Selon leur conception, ce dernier succède à son père, Le villageprend souventlenomdesonchefou son On raconte que Libe auquel on ne demandait pas mieux que d’obéir dégoûta ses nistre normalement un territoire beaucoup plus grand. À la suite Maqebe un Unguni, donc apparenté aux Zou­ aux apparenté donc Unguni, un Maqebe suite 10 qui l’abandonnèrent et s’attachèrent à Mokha­ à s’attachèrent et l’abandonnèrent qui ramotse (père de village) qui normale­ ramotse 11 ramotse. était une personne) ramotse ment lous, pré­

Chapitre I l 27 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 28 l Eugène Lapointe infirme etsansambition.‘MaNkata devintchef était il mais fils, un avait Rafoletsane de femme troisième La père. leur avant moururent ils mais ‘MaNkata; épousa qui Pheko dont fils, deux eut deuxième La d’enfant. pas n’eut femme première Sa 1932. en rut mou­ qui Rafoletsane chef le concerne cas deuxième Le mari. son à da et n’avait pas les qualités requises, la première femme de Mokotjo succé­ populaire pas n’était coutume, la selon succession la à droit ayant lais­ sans 1936 en mourut Mosuoe, de fils premier,Mokotjo, le Selon long. entre autres surgirent il y a quelques années dans le district de Mokhot- cas Deux raisons. autres ou masculin descendant de pas a n’y il où cas le dans mari, son de mort la de et mariage son de vertu en mais sance, qu’une femme exerce le rôle de chef. Elle ne l’est pas par droit de nais- des sujetsdeconversationlesplusprisés. d’ail­ C’est nés. plaideurs des sont qu’ils dire peut On profit. à L’éloquence desBasothoetleurcon­ cause. propre sa plaide il et habille orateur un devient homme chaque con­ les tous raison, cette Pour scru­ génération. en génération sont de régulateurs principes Ses cour. de cas une image autorisée de leurs lois coutumières et s’en servent dans leurs on a contesté l’autorité de ce recueil, les Basotho le considèrent comme résultat fut le code qu’on appelle qu’on code le fut résultat au moins en partie par le National Council of Chiefs établi en 1903. Le codifiée été a Celle-ci âges. des fond du remonte qui coutumière loi la de gardien le est chef Le en1966. l’indépendance avec introduit nique, britan source de civil système le avec parallèle en gouverne et sotho voulu succéderàsonpère,maisilneréussitpass’imposer. années 1970, le précé­ les avec parenté de relation sans Andreas, puis stitute, 1952,pp. 197-198. ser de fils bien qu’il eut quatre épouses. Comme son frère immédiat, il possible pour une femme de devenir chef devenir de femme une pour possible Est-il 12 Le système des chefs sous l’autorité du Roi existe toujours au Le- au toujours existe Roi du l’autorité sous chefs des système Le H. A n o t h s , , London, New York,New London, Basuto, Toronto,In - International The African ramotse se sommait Matrose. Le fils de Poli aurait bien * Laws of Lerotholi of Laws naissance delapro­ 12 . uesmn gardés puleusement . Même si parfois si Même . ? Il peut arriver peut Il ? et. as les Dans dents. cédure sontmis naissent et naissent leurs un leurs - chef et de ses conseillers. Un de ces derniers se charge généralement charge se derniers ces de Un conseillers. ses de et chef dante etlabièreencoreplus. et des danses et qui se termine par un repas où la viande doit être abon­ est une assemblée préparée d’avance qui débute souvent par des chants chefs est le est chefs leur senspolitique. lia ‘Mantšebo Seiso régna dans les années 1950 jusqu’à l’ins­ jusqu’à 1950 années les dans régna Seiso ‘Mantšebo lia le nom de Mosheshoe II, lorsqu’il atteint l’âge adulte. La régente Ame- Grif­ roi au succéda Il ans. 16 que n’avait qui Seiso Bereng de cas le dans jurisprudence de servirent qui et d’autorité poste ce pèrent occu­ qui femmes dix moins au compte On remarquable. exemple un est en Elle caractère. de force pure par beau-frère son de intrigues les avec brio et courage pendant la minorité de son fils Sekonyela et ba­ l’a souvent appelée, et qui gouverna sa tribu au début de XIX de début au tribu sa gouverna qui et appelée, souvent l’a men­ déjà a On problème. le règlent cas chaque à circons­ propres politiques les tances et cause en gens des personnalité La publiques. les affaires conduire pour homme un préfère on D’ordinaire, femme. une ou Au­ fils. propre son à passer les de sauf chef, du droits et pouvoirs les tous a régent Le place. sa à gouverner et affaires ses de soin prendre régent pour un choisit on soit, ce que raison quelque pour gouverner peut l’inté­ que fois chaque spéciale manière de sujets ses consulter de tenu est Il der­ ces et sujets ses de entouré autorité son exerce appeler,y convoquer.chef Le régentes durent la préférence qu’on leur a mar­ a leur qu’on préférence la durent régentes de ce dernier comme roi du Lesotho avant l’indépen­ tère et leur intelli­ leur et tère cune loi ou coutume ne détermine si le régent peut être un homme un être peut régent le si détermine ne coutume ou loi cune tionné la célèbre “‘MaNtatisi, la Reine des Batlokoa”, comme on comme Batlokoa”, des Reine la “‘MaNtatisi, célèbre la tionné Au signal donné, la foule forme un cercle autour ou en face du face en ou autour cercle un forme foule la donné, signal Au n isiuin motne t setel d guenmn des gouvernement du essentielle et importante institution Une 14 13 héritier,ne son ou chef un Quand régence. de cas le Mentionnons rêt publique requiert l’adoption de mesures impor­ mesures de l’adoption requiert publique rêt I I d d m e m e niers participent activement aux décisions qui les concernent. les qui décisions aux activement participent niers , TheBasutopp.216-218. , TheBasutopp.197-198. Pitso gence (l’Assemblée) 13 . Ce qui est tout à l’honneur des Basotho et de et Basotho des l’honneur à tout est qui Ce . 14 * , mot qui origine du verbe du origine qui mot , quée grâce à leur carac leur à grâce quée dance du pays. Ces tantes. Le tantes. fiths sous fiths ho bitsa, ho tal­ e siècle lation pitso laya -

Chapitre I l 29 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 30 l Eugène Lapointe proverbe importantdesBasotho: l’éloquence règne en maîtresse de persua­ où et débat au grâce peu à peu crée il se qui consensus d’un plutôt s’agit vote; aucun prend ne On chef. son bruyamment approuve foule la prudente peuvent retourner chez eux avec un nouveau sobri­ su­ ses de certains et possible si humour avec fait le Il exprimées. sont se qui contraires opinions les se rattache le débat. Au final, il expose sa décision et s’ef lu­ et complète idée une a qu’il montrer doit pour jauger où le vent de l’opinion souffle. On l’écoute avec atten­ a préparé, parfois après s’être retiré quelques temps avec ses conseil­ chef le que important plus le discours du s’agit il fin, la à Mais débats. qu’il soit obligé d’intervenir pour donner des explications au milieu des certains orateursdeterminerleursdiscours. à permettre surtout, et, l’ordre à foule la rappeler pour intervenir doit réprobateurs se font entendre et souvent celui qui dirige les dis­ tion par les sifflements aigus des femmes. Autrement, des grogne­ qu’il pensait. qu’il pense; il jouit de l’immunité, on ne le punira pas pour avoir dit ce verbe suivant: pro- le occasion cette à souvent cite On sourcils. les froncer sans dures plus les choses les dire s’entendre doit chef Le franchise. grande plus qui­ à pos­ d’expo­ sible son opinion personnelle. opinion son sible est parole la préliminaires, ces Après Ordinairement, le chef est le dernier à prendre la parole à moins à parole la prendre à dernier le est chef le Ordinairement, Après chaque discours, la foule applaudit ou manifeste son approba­ Un chefestungrâceàses sujets. Morena kemorena kabatho s’ex­ qui celui que C’est-àdire On necherchepasquerelleàceluiquivalacour. Mouoa khotlahaatsekisoe conque veut la prendre et il doit généralement s’exprimer avec la avec s’exprimer généralement doit il et prendre la veut conque ser l’affaire à discuter tout en s’efforçant de faire percer le moins jets qui se sont exprimés de manière im- manière de exprimés sont se qui jets prime au prime sion. Ici en­ cide des éléments auxquels éléments des cide est libre de dire ce dire de libre est pitso core, s’applique un ­force de réfuter quet. Enfin, cussions tion. Il ments lers exemples: par ho-, et ils ne sont jamais contractés avec leur préfixe mo-. Quelques cabulaire sesotho quoique plusieurs mots aient une racine commençant de contraction (Molimo rmes isonie chré­ missionnaires premiers collec­ anciennes, très prières des trouve on si Pourtant très anciens, les autres sont des ancêtres nouveaux, d’où l’adage “An- l’adage d’où nouveaux, ancêtres des sont autres les éminents anciens, très ancêtres des sont uns les d’ancêtres: catégories deux a y Il longtemps. depuis morts étaient qui gens des ancêtres, leurs priaient Ils religion. propre leur avaient Basotho “Les suivante: façon la de tho ou par con­ radical du et intelligents, êtres des composé du préfixe évidem­ est Il païenne. que moins rien origine une trahit fication appelé est culte un rendent indigènes les “Toutau­ écrit: être Casalis que ainsi C’est croyance. cette de gine pellent avec lui d’ac­­soient et directives ses acceptent derniers ces que pour faire Croyances fondamentalesdesanciens acs u acte q’n pel collectivement appelle qu’on ancêtres aux tances nouvelle édition, p.310. Oxford UniversityPress,1975. 16 15 Baso- anciens des croyances les décrit Segoete E. que ainsi C’est moholehuoa (celuiquiestattaché)de mohoalotso (indifférence) de moholisi (éducateur)de mohotetsi (allumeur)de mohoebi (commerçant)de Les Basotho d’aujourd’hui adressent leurs prières à Dieu qu’ils ap­ Il n’a de pouvoir que par l’acquiescement de ses sujets. Il doit tout On peut lire à ce sujet: S.J. E. . L’Église réformée de France est probablement à l’ori­ à probablement est France L’Églisede Molimo. réformée 15 C au singulier). Il est plus que douteux que le mot le que douteux que plus est Il singulier). au . s i l a s a trac­ tion, , . D’abord moholimo. , Paris, Société des Missions Évangé­ Missions des Société Paris, Bassoutous, Les Molimo, reviens donc à dire: mo, qu’af holisa (éduquer) hotetsa (allumer) J in, le sarset eo ls cir­ les selon s’adressent elles tiens, s e o g n i hoeba (commercer) ­fectent presque tous les mots repré­ hoalotsa (éviter) , A Chief Is a Chief by the People , en haut, au ciel. au haut, en holimo, moholimo holeha (attacher). , nom dont la signi- la dont nom Molimo, n’existe pas dans le vo- le dans pas n’existe celui qui est au ciel Bali­ tionnées par les par tionnées mo molimo ou liques, 1933, liques, Moholimo . New York, Melimo sentant cons­ est la est ment cord quel 16 .”

Chapitre I l 31 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 32 l Eugène Lapointe lion: portée par Motlamelle, s’adresse aux ancêtres des Bataung, les gens du utilisent lapremièreclassepourdésignerDieupar de S’il était de la première classe, on devrait écrire thunya et Matsie. Dans ce texte, plus jeune des ancêtres qui doit intervenir auprès des plus anciens, Ma- sée) sont des ancêtres de Moshoe­ qu’ils peuventcommuniqueravec ceuxetcellesquiviventsurterre. et vivants sont ancêtres les que croient qu’ils bien l’affirme ne texte Aucun Basotho. gens qui vécurent sur terre. Au temps de leur décès, ils ressus­ des sont ancêtres ces dit, l’ai je Comme l’ancien”. prie nouveau cêtre est lasuivante: tionnelles. Elles s’adressent de fait aux ancêtres. Une des plus expli­ facilement la notion de divinité suprême. Citons quelques prières tradi­ sujet de la réalité. C’est peut-être la raison pour laquelle ils accep­ au questions des bien posaient se eux d’entre certains quoique prême classe demots)pour décrirelesancêtres. mot le utilise l’auteur texte, ce Dans sorgho du bétail, du accordent nous qu’ils pour séduisons les nous et cajolons aujour­ vivons qui Voilànous prospérité. pourquoi de et bonheur de paix, de terre, autre une sur vivent mais Molimo Une autre prière traditionnelle, pour la guérison des malades et rap­ 18 17 Raphoko, Oho Motaungoa‘MaNtheteMorapeli,Makhabane ‘a ro- la de gens ou Bafokeng (des Mohlomi et qu’Nkopane sait On Prie NkopanedeMatsie. Rapela MohlomioaMatsie. Prie NkopanedeMathunya. Rapela NkopaneoaMathunya. Ancêtre nouveaupriel’ancien. Molimo omocha,rapelaoakhale. Il ne semble pas que les Basotho à l’origine croyaient à un être su­ Il est plus que douteux qu’il y ait eu croyance en la résurrection chez les anciens Raphepeng, Morija, Morija Sesuto Book Depot, 1983, p. 42 (Notre tra­ 18 .” o mocha comme on le cons­

Molimo est un mot de deuxième classe. melimo shoe. tate ici. Les Basotho catholiques Molimo o mocha d singulier (du d’hui, nous les prions, nous les nous prions, les nous d’hui, Molimo d l deu­ la de molimo, Molimo. e mocha est sûre­ citèrent ment le duc­ au lieu tèrent xième cites tion). 17 , que­ tellement querellent se malade) du ancêtres (les NN. Pourquoi “Oh! malade: un pour suivante prière la décrit Sekese 1991), Depot, Book livre son Dans traduction). (notre 1937 vitent. Car personne n’est exclu, pas même les passants. Ces der­ Ces passants. les même pas exclu, n’est personne Car vitent. s’in­ qui ceux tous et village le tout pour aussi et concernée, famille la une chèvre. ou mouton un temps du plupart la immolait on ancêtres, des familiales fêtes aux et enfant d’un naissance la à comme foules, grandes de pas un bœuf, pour les moins importantes, ou du moins quand on n’at­ les plus solennelles comme les funé­ les comme solennelles plus les célé­ les Pour etc. remercier, les pour leoa) ba (joala récoltes des début au balimo ), ea (mekete ancêtres les pour multiples fêtes de vivants, lord les d’un mariage (tlhabiso), fatiguer à la naissance de d’un enfant (kana­ et résidence ancienne son de autour rôder de pays des ancêtres et solidifier la tombe (ho tea lejoe (phe­ défunt le reconduire pour funérailles par des lors exemple encore), en offrent (et en offraient Ils affirmativement. répondre ancêtres leurs à immolations des et sacrifices des fraient-ils Of­ catholique. l’Église dans particulier, en Viergela de et saints des pro­ gnent de toi, qu’ils s’en aillent avec s’éloi- nous décédés) ! Guéris gens !” des Ici, au sujet lieu (au de rêves ces que marchant; et debout tenant te geant, revien­ nous lorsque que, pour Guéris ! Oh bien. Sekese utilise relles. Toi, le ma­ Toi,le relles. bablement la raison pour laquelle ils ont accepté facilement le culte le facilement accepté ont ils laquelle pour raison la bablement 19 prions Oh !Nospères,nosancêtres,laissez-le,qu’ilguérisse,nousvous rapela. Oho bo-Ntat’arona, balimobaeso,motlohelengafole,rea les Être humaindulaitdevache,qu’ils(lesancêtres)telaissentaller Motho oalebeselakhomo,habampeutlohele Raphoko, Oh !Motaungde‘MaNthete,Morapeli,Makha-­ le, un sacrifice est toujours une fête, une célébration pour célébration une fête, une toujours est sacrifice un Notons-le, uu due ls nin Bsto raet er acte. C’est ancêtres. leurs priaient Basotho anciens les doute, Aucun , Morija, Morija Book Depot, 1985, p. 100, première édition première 100, p. 1985, Depot, Book Morija Morija, Mosotho, ea Ngaka 19 . Balimo. Lesdeuxmots sont inter­ ci, nous disons: Dors disons: nous façon-ci, cette de mains nos imposant en lade, * Mekhoa le Maele a Basotho a Maele le Mekhoa railles, les mariages, on im­ on mariages, les railles, changeables. drons demain, nous te trouvions man- trouvions te nous demain, drons ? Oh ! Mes ancêtres cessez vos cessez ancêtres Mes ! Oh ? . ), empêcher le mort Melimo bane,de (Morija, Morija (Morija, lehetso pour ancêtre, nelo), lors ? On doit On ? brations . ten­ mo­ niers ) au ) dait lait

Chapitre I l 33 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 34 l Eugène Lapointe torique de l’expression. C’est le lieu primordial, supra-géogra­ croient qu’ils viennent de l’est. De fait, cela dépasse la signification his- Basotho les orale, tradition leur Dans sujet. son à dire à plus beaucoup fonda­ plus paraît nous il dernier,car ce sur insisterons de celui deuxième, un a en y il mais caverne; immense une par terre la de entrailles des sortis sont domestiques animaux leur avec humains les que croit premier,on même mot pour les deux réalités, deux les pour mot même mots et appartiennent au même ordre, l’ordre religieux. Notons aussi que les le village, les voisins. Elles s’apparentent à nos célé­ vertical main­ ou créent immolations ou sacrifices nauté, une belle leçon pour nos célébrations liturgiques chré­ ou dansla joie, uneoccasion de renouer les liens, de refaire la commu éprouvée famille la avec réjouir se ou sympathiser pour occasion une C’est circonstance. la pour bière la de toujours a y Il distinction. sans approcheront discrètement d’abord, mais à la fin tout le monde s’y mêle Le mythed’originechezlesBasotho voudraient nouslefairecroire. sacrés, que les Baso­ ou religieux actes des pas sont ne qu’ils cependant, dire, pas peut ne On terme. du plein et chrétien sens au sacrifices des pas n’étaient ils relation permanente avec leurs des­ avaient atteint un état supérieur et transcendant, même s’ils res­ de respect et de reconnaissance. Ils imploraient l’aide de leurs aïeux qui actes des c’étaient côté; leur de mettre les apaiser,se les pour ancêtres mainte­ Ils terme. du sens absolu au d’adoration actes des pas n’étaient rites leurs un religieux, avaient sens quoiqu’ils Cependant doute. en mirent protestants naires reli propre leur avaient qu’ils la foisreligieuse (fêtes ou célébrations) possèdent normalement une double dimension, à Chez les Basotho, on peut trouver deux mythes d’origine: dans le dans d’origine: mythes deux trouver peut on Basotho, les Chez On doit conclure que les anciens Basotho étaient des gens religieux, fête avec les ancêtres, mais aussi un et célébration et séculière, sacréeetpro­ tho n’avaient pas de religion comme certaines gens sont interchangeables. Les Basotho utilisent le utilisent Basotho Les interchangeables. sont (là où le soleil se lève). Nous lève). se soleil le où Ntsoana-Tsatsi(là naient une relation, une continuité avec les avec continuité une relation, une naient gion à eux, ce que les premiers mission­ premiers les que ce eux, à ­gion cendants vivant en ce monde. Certes, mokete lien horizontal avec la famille, tiennent une rela une tiennent fane. . Les traditionnelles Les . bra­ tions chrétiennes mental et donne et mental tion, un ­tion, tiennes. Les phique et taient en mekete lien - des ancêtres( que chose a manqué. Il faut donc reprendre l’immolation, faire une fête épreuves. C’est le signe que les ancêtres ne sont pas contents, que quel­ faire unefêteoùl’ondanse etchante. mouton, un ou chèvre une animal, petit un moins au ou bœuf un tuer qui exige un rite réparateur qui arrangera les choses. Il faut de nouveau mort au rêve on sommeil. Alors le pendant nuit la revient, mort qu’un d’ef implique cela peut l’appeler d’un nom spécial, nom d’un l’appeler peut même, On lui. avec ou l’amener pour quelqu’un repos chercher revenu est-il le peut-être, pas trouve ne et partout rôde Il revient. qui mort qu’un vivants les pour inconfortable et embarrassant plus de rien Car de s’en débarrasser dont il s’agit, afin de s’assurer qu’il ne revienne pas. de retour paisible au pays des ancêtres. Mais, plus prosaïquement, c’est (Laisse-nous dor­ boroko roballe re “U suivante: parole la prononcé avoir après village la résurrection. Après tous ces actes rituels, tout le monde retour­ direc­ la dans l’est vers qu’il avait vécue. Il était enterré accroupi et prêt à bondir la face tournée an­ des pays au servir s’en instru­ différents et bâton le tabac, du pipe, la graines, des cadavre le avec mettait on l’enterrement de moment qu’au tandis chemin, son pas retrouve ne il revenait, il sard mur de la hutte pour ne pas sortir le mort par la porte afin que, si par ha- pré­ se tombe la à procession la quand pro­ sens le éclairer et renforcer naient fonda­ rites funt, sous-entendu au pays des ancêtres, s’appelle rites les tous Ce dernier rite s’appelle sur la tombe ou sur la pierre qui marque l’empla­ et tous les rites seront terminés quand le contenu de l’estomac sera versé tuer un bœuf qui sera mangé par tous ceux qui viendront aux funérailles supra-historique. On le célèbre à l’occasion de la mort. On doit d’abord u noe ue ail pu êr asile a ds ahus des malheurs, des par assaillie être peut famille une encore, Ou L’ensemble des rites a donc pour but d’assurer au défunt un voyage mentaux, se trouvent toutes sortes d’actions rituelles qui ve- qui rituelles d’actions sortes toutes trouvent se mentaux, mokete oaBalimo mir enpaix).” frayant, d’imprévisible et de dangereux. Et il arrive il Et dangereux. de et d’imprévisible ­frayant, ho feheletsa mofu, feheletsa ho tion du soleil levant, comme s’il était prêt pour prêt était s’il comme levant, soleil du tion ho tea lejoe cêtres et qu’il continue le même genre de vie de genre même le continue qu’il et cêtres ments qui lui appartenait afin qu’il puisse qu’il afin appartenait lui qui ments ) enl’honneurdudéfunt. sethotsela (solidifier la pierre). L’ensemble de parait on perçait un trou dans le dans trou un perçait on parait fond des funérailles. Autrefois, funérailles. des fond Ntsoana-Tsatsi. Entre ces deux c’est-àdire (fantôme) avec tout ce que ce tout avec (fantôme) cement de la sépulture.

reconduire le dé- le reconduire nait au

Chapitre I l 35 l Un premier aperçu du Lesotho: les anciens Basotho Studia 7 l 36 l Eugène Lapointe pour lesancêtres,cequ’onappelle côté à peu un verser en faut il bière: la brasse on quand chose même la C’est ancêtres. les pour loin au morceau un lancer en toujours doit on animal, un tue on Quand leoa). ba (joala bière la de offrir leur faut pour­ impor­ 20 événement tout À exigeant. assez sont ancêtres les D’ailleurs, raient arriver. Après les récoltes, surtout si elles ont été bonnes, il bonnes, été ont elles si surtout récoltes, arriver.les raient Après Archives Deschâtelets -NDC, fonds 7J659-06. tant, il ne faut pas les oublier. Autrement, des choses fâcheuses choses des oublier.Autrement, les pas faut ne il tant, phabalimo (donauxancêtres) 20 . A céré­ la guerre. Ils buvaient leur bière de sorgho et assistaient aux fêtes et aux de bêtes. Ils gardaient leurs troupeaux ou se préparaient à la chasse ou à Mozam­ (au Bay Delagua jusqu’à Tugela rivière la de s’étendant contrées les pan­ chemise, portant l’européenne, à vêtus descendants ses reconnaître à ger leurscoutumesetbouleverserleurmodedevie. chan­ vint Européens des l’arrivée lorsque immémorial temps un puis à rendre justice et à apaiser les discordes. C’est ainsi qu’ils vivaient de- embrouillés, cour de cas les éclaircir à l’aider pour chef leur de autour culti­ t osdrr e ééeet qi e ot rdis u 19 au produits sont se qui événements les considérer et d’églises, d’écoles,demagasins. que et réalité une leur nombre se encore soit multiplié. Le pays est parsemé soient d’édi­ chef les que bien plus, presque tent n’exis- gouverner de coutumes anciennes les et cols-blancs des par mé assu- est gouvernemental pouvoir le ville; grande la ou mines les dans travailler aller pour partis sont ceux-ci que ans, vingt d’environ gens couverte depâturages,estmaintenantseméemaïs etdesorgho. traditionnellement plaine, la et dénudées, maintenant sont broussailles les par envahies autrefois montagnes les Mais chaume. de couvertes La tourmenteetcommentlesBasotho talons et souliers. Il pourrait reconnaître les quel­ les reconnaître pourrait Il souliers. et talons mo­ vaient leurs champs de sorgho tandis que les hommes étaient assis étaient hommes les sorghoque de tandis champs leurs vaient Si un ancêtre des Basotho revenait à l’heure actuelle, il aurait peine Pour avoir quelques idées de ce qui est arrivé, il faut sortir du pays jeunes des par gardés plus sont ne bestiaux les que aussi verrait Il nies traditionnelles parmi les chants et les danses. Les femmes Les danses. les et chants les parmi traditionnelles nies bique). non pas noire, mais plutôt bronzée, et tantôt revêtus de peaux de revêtus tantôt et bronzée, plutôt mais noire, pas non peau leur avec nu, presque corps le tantôt Basotho les aperçu u début du dix-neuvième siècle, les premiers missionnaires ont en sontsortis Chapitre II ques huttes encore huttes ques fices modernes, e ice dans siècle

Chapitre II l 37 l La tourmente et comment les Basotho s’en sont sortis Studia 7 l 38 l Eugène Lapointe partout où il y avait du grain à récolter, des bestiaux à s’emparer et s’emparer à bestiaux des gens à égorger.des Sa cru­ récolter, à grain du avait y il où partout direc­ diverses dans lança qu’il puissante armée une ainsi forma Il militaire. l’organisation accepta il dont Dingisoayo à succéder pour pour lelivrerauxmainsde l’ennemiquilemisàmort. bat qui eut lieu avec le chef Zoedi, Chaka trahit son maître et bienfaiteur n’était pas de la même espèce Chaka que celle de Dingi­ de reconnaissance la Mais circonstance. pareille en lui-même reçue avait qu’il celle de souvenir en protection, sa sous Chaka prit toa d’une irrégularité survenue à propos de sa naissance. Le chef des Umte­ appe­ les unsavecautres. gens mais de les mettre sous sa tutelle afin de les obliger à vivre enles paix d’exterminer pas n’était but son disait-il, que, parce propriétaires, ren­ et bœufs des s’emparait il tribu, une vaincu devint le chef Il le plus spéciaux. puissant de toute ornements la région du des Natal. Quand et il avait bouclier un chacun ayant régiments en commerciales avec les Portugais de Delagua Bay et organisa son armée relations des entama Il européenne. l’influence sentaient qui réformes de latribuetfitmettreàmortMaoeoe. Godon­ acclamèrent et volte-face firent lui contre tribu. Son frère Maoeoe, essaya de l’arrê­ sa de gens aux présenter se alla il mourut père son Lorsque armée. son de direction la dans importance première de place une même donna lui d’Ujobe, jusqu’à ce qu’il trouve un chef qui le prit sous sa pro­ vécut en fugitif, allant d’une tribu à l’autre, poursuivi par les émis­ Godon­ casion, oc- cette à lieu eut qui massacre le Durant adhérents. ses et dongoana Go- mort à mettre de ordre donna et Ujobe Maoeoe de pouvoir.paroles aux foi ajouta du s’emparer et mourir faire le pour père son contre conspirer de l’aîné accusa second Le Maoeoe. et Godongoana étaient der­ Ces Umtetoa. des des celle celle tribus, et puissantes Amangoane deux niers avaient pour chef Ujobe, dont les deux fils les plus influents plus les fils deux les dont Ujobe, chef pour avaient niers À cause de sa valeur guerrière et de ses intrigues, Chaka fut choisit Parmi les vassaux de Dingisoayo se trouvait un petit chef zoulou chef petit un trouvait se Dingisoayo de vassaux les Parmi de série une entreprit et Dingisoayo de nom le prit Godongoana par occupée était africaine orientale partie cette époque, cette À lé Senzanakona dont le fils Chaka avait dû sortir de la tribu à cause goana fut blessé grièvement, mais réussi à s’échapper.à réussi mais grièvement, blessé Il fut goana auté était quelque chose d’inouï jusqu’à cette ter, mais les guerriers envoyés soayo. Durant un com­ dait les vaches à leurs à vaches les dait goana qui devint chef devint qui goana tection et saires tions, en Afrique australe, produisit une réaction importante dans le pays de pays le dans importante réaction une produisit australe, Afrique en et leseulmoyendesubsistanceétaitlarecherchedu gibier humain. préoccupation seule la dont cannibales de groupes nombreux de forma se qu’il grande si fut détresse La mort. la et silence le que eux dernière lais­ ne Lesotho, du vallées les et d’Orange Libre l’État de plaines enva­ le pays. occupa il dont et détruisit ou chassa qu’il Basotho de clans divers les sur jeta se et Drakensberg des montagnes les passa il sûreté, en tre met se Pour barbare. monstre ce à résister à taille de pas sentit se ne que deraresindividusamaigrisetvivantracines. et de l’État Libre d’Orange étaient devenu un désert où il ne restait plus Lesotho du portion grande plus la Cap, du colonie la de partie une tal, ci neviennentàluidisputerlacouronneroyale. qu’il faisait périr les enfants nés de lui, de peur qu’en grandissant ceux- mis venaientàmanquer. enne- prisonniers les lorsque siens des l’un sacrifier à pas n’hésitait et humaine chair la de avec vautours des nourrir de l’habitude avait tyran avait connu ce roi zoulou durant sa jeunesse se souve­ et Chaka chez né était qui Lesotho du vieillard Un mort. à mis aussitôt mée. L’un des siens qui avait le malheur d’éternuer en sa pré­ invaria­ était combat un dans vaincue été avait qui armée toute et cruauté, sa de l’abri à pas n’était lui-même peuple Son feu. le mettait il auquel roseaux de fagot gros un dans femmes des attacher à pre­ il dit-on, Parfois, armée. son à incorporer les pour çons distinction d’âgenidesexe,n’épargnantsans guèrequelesjeunesgar­ époque. Quand il entrait dans une région, il élimi­ Moshoeshoe: leFondateur delanationdesBasotho on, deux millions d’habitants millions deux dit-on, périr, fit qui sauvage crise Cette ’nain e Aagae u pééé o sii pr d’autres par suivie ou précédée fut Amangoane des L’invasion Chaka, que cruel moins guère des n’était chef qui Le Amangoane, Na- le aujourd’hui appelle qu’on région la toute règne, son Durant parce d’héritier laisser sans frères propres ses par mort à mis fut Il his­ seurs, comme Moselekatsi, qui parcoururent de long en large les nait tous les habi­ nait du fait que ce ble­ nait plaisir nait ment déci- ment sence était tants, sant -

Chapitre II l 39 l La tourmente et comment les Basotho s’en sont sortis Studia 7 l 40 l Eugène Lapointe ne CasalisnousdécritMoshoe ­ jeune homme qui trouva bientôt l’occasion de les mettre à profit. Eugè- qui étaientdevenussesserviteurslesplusdévoués. pauvres gens jeunes des à nombre certain un donner en pour épouses Ensuite, il lui montra comment lui-même devins. s’était procuré des de nombreuses mensonges aux foi ajouter pas ne à et bonté, avec peuple Moshoe­ engagea Il cœur.” le c’est chefs, grands Mohlomi, il n’y a pas de remède pour acquérir le pou­ de la viande de bœuf. L’auteur de ces lignes connut cer­ désor­ que disant leur en bétail du donna leur il puis grand-père, son de funérailles des rites les eux sur exécuta il Ensuite, sacrés. donc et grand-père son de tombe la étaient gens ces massa­ les en crant, mais à vengerait leur grande surprise il s’y se opposa forte­ celui-ci que crurent ils chef, leur à tèrent de chair humaine et réussirent à s’emparer d’eux. Lorsqu’ils les présen­ man­ ses poursuivirent Moshoeshoe de gens les que rapporte toire canni­ le meil­ dirent le jeune homme à lui poser la question suivante: “Quel est, dit-il, en raison de sa sagesse. Celui-ci fit à son neveu des cadeaux qui enhar avait la réputation d’être un devin renommé et un chef habile entre tous qui Mohlomi, oncle son à visite rendre alla il ans, 20 ou 19 de l’âge À pour les combats, mêlée à un désir intense de devenir un chef impor­ mani­ événements les malheureux deleurpassé. reproduire de maintenant, loin, sont qui gens ces de rasoir, Moshoeshoefaisantlabarbeàsescompé­ dire la querelle, qu’on appela plus tard Moshoeshoe, du bruit que fait un chef des Bakoena (gens du crocodile), qui s’appelait Lepoqo s’appelait qui crocodile), du (gens Bakoena des chef petit d’un l’œuvre fut Ce Calédon. du gauche rive la sur Butha-Buthe, palais. Certainscroient qu’ilprovientdelalangue desBochimans. Ces conseils ne furent pas perdus. Ils avaient pénétré le cœur du cœur le pénétré avaient Ils perdus. pas furent ne conseils Ces des par mangé et saisit fut Peete, s’appelait qui grand-père, Son on, en 1786, au village de Manchloaneng, Moshoeshoe Manchloaneng, de village au 1786, en croit-on, Né, 1 festa d’abord, comme son nom l’indique, une inclinaison marquée Bosiu. L’his Thaba-Bosiu. à migra - petit -fils son lorsque (malimo) bales La lettre La leur remède pour devenir un grand chef en Sesotho est un click. Il s’obtient en faisant claquer la langue au langue la claquer faisant en s’obtient Il click. un est Sesotho en q shoe que Adam Krotzluipré­ mais ils devaient con­ devaient ils mais ? – À mon avis, répondit titeurs. shoe à gouverner son gouverner à shoe ment, affirmant que voir. Ce qui fait les tains des­ senta. 1 , c’est-à , sommer cendant geurs tant. - tous lesassautsdesesennemis, mêmeceuxdesBoers. trouva plus à son goût et qui, renforcée par quelques murailles, résista à Thaba de celle et Batlokoa, les par assiégé fut il où Buthe, natu­ forteresses les dans tribus apparentéesàsonpropreclan. vaine­ essaya Il l’autre. à jour d’un arriver pouvaient Chaka de armées les que et Lesotho au cussion que prévoyait évé­ les il voisins, ses de celle à supérieure intelligence d’une un chefdesBafokeng,songrand-pèrematernel. troi­ Ntatli, de fils Seephephe, de fille la était Elle fils. premier son de naissance la à ‘MaMohato tard plus appelée bela, kake. Son mariage ne lui apporta pas de pouvoir. Il avait marié ‘MaMa- Se - arrière-grandpère, son de au-delà tracer se pouvait ne lignage Son d’ennemis. beaucoup mais d’héritage, pas près peu à laissèrent lui ne bracelets decuivreàsespoignets. de son cou. Il portait à son bras droit un bracelet d’ivoire et quelques arrière en flottaient qui plumes de touffe une attaché avait il auquel cor­ un tête la de autour avait il ornement, seul le plus fin des vêtements qui couvraient ses genoux et ses pieds. Pour 2 Devant l’inertie de ses compatriotes, il résolut de chercher son salut Doué pays. le menaçait qui imminent danger un à parer fallait Il Moshoeshoe avait peu à s’enorgueillir de ses ancêtre immédiats; ils panthère de peau de manteau large un milieu au lui de autour tomber laissé avait Il main. sa de finesse la et épaules ses de gracieuses lignes les J’admirai obésité. sans mais chair en ment com­ corps, son Il paraissait avoir autour de quarante-cinq ans. La partie supérieur de par à un homme supérieur, entraîné à penser, à commander aux autres, et affaire j’avais que aussitôt sentis Je impression. grande une moi sur d’intelli­ pleins mais semble-il, fatigués, régula­ la développé, bien front aqui­ plus profil, Son Le chef dirigea sur moi un regard à la fois majestueux et bienveillant. De fait,unepeau deléopard( nements qui bouleversaient le Natal auraient bientôt leur réper­ leur bientôt auraient Natal le bouleversaient qui nements -dessus toutàluimême. plète­ ment nue, était parfaite­ était nue, ment i gnrlmn qe eu d ss ues son sujets, ses de celui que généralement lin relles, des montagnes comme celle de Butha- de celle comme montagnes des relles, lengau). Iln’yapasde panthèreen Afrique. ment de faire l’union entre les diverses les entre l’union faire de ment rité de ses traits, ses yeux paraissant yeux ses traits, ses de rité gence et de douceur, firent douceur, de et gence ment modelée, suffisam- modelée, ment don de perles de verre de perles de don sième fils de Molise, de fils sième 2 souple comme souple Bosiu qu’il -Bosiu

Chapitre II l 41 l La tourmente et comment les Basotho s’en sont sortis Studia 7 l 42 l Eugène Lapointe nale oudumoinsleplusrenommé. mé, Moshoeshoe devint le plus influent des chefs de l’Afrique méridio protec­ sa sous mettre se vinrent entiers clans de même et d’individus titude bestiaux pourobtenirdulaitetcommenceruntroupeau. des même mais champs, leurs ensemencer et nourrir se pour grain du par les envahisseurs, leur four­ dispersées tribus des restes les lui à attira il d’extermination, et quête et de ses vassaux. Au lieu d’établir son pouvoir par des guerres de con­ Moshoe­ réalisa. ca­ ce Moshoe­ vaincus aux cadeaux des faire victorieuse armée une vu mais - ja “A-ton disant: en murmurèrent gens Ses paix.” en allez et cadeau an. l n rusrn ps dlgr e Bsto e Thaba-Bosiu. de Basotho les Moshoe ­ déloger Mais à pas réussirent ne Ils tagne. mon- du sa sur réfugié s’emparer Moshoeshoe attaquèrent voulurent et Basotho des d’Orange royaume Libre l’État de Blancs les quand enne­ lots quelesBasothofirentpleuvoirsureux. Ses vaillants guerriers ne purent résister à la grêle de pierres et de jave pertes. En 1831, Moselekatse essaya en vain de prendre cette forte­ taqué par les Amangoane du chef Mathooane, mais il les repoussa avec Nouvelle tactique Reine Vic ­ de l’emprise des Blancs d’Afrique méridionale, il intervint auprès de la pays son protéger Pour fois -là. cette politique purement tactique, autre em­ Il rapidement. pas n’agissait s’il Lesotho le conquérir et ta. L’Anta. ­ Cette politique ne tarda pas à porter des fruits. Bientôt une mul- une Bientôt fruits. des porter à pas tarda ne politique Cette de politique la de caractéristiques traits des l’un est incident Cet Quelque chose de semblable se produisit durant les années 1860 années les durant produisit se semblable de chose Quelque son à bœufs de troupeau un envoya Mosheshoe combat, le Après at - fut il Thaba-Bosiu, à arrivée son après temps de peu 1827, En i n iat “i ’s l fi qi os aeé c, rnz ce prenez ici, amené a vous qui faim la c’est “Si disant: en mi deau, ils ne reviendrons plus nous attaquer.” Ce qui en vérité se vérité en qui Ce attaquer.” nous plus reviendrons ne ils deau, tion. Et lorsque le pouvoir des orgueilleux chefs zoulous fut déci­ shoe, façon de gouverner totalement opposée à celle de Chaka de celle à opposée totalement gouverner de façon shoe, faisant leur qu’en Peut-être faire. “Laissez-moi répondit: shoe gleterre fit du Lesotho un protectorat et désormais les Basotho les désormais et protectorat un Lesotho du fit gleterre to­ ria d’Angleterre et demanda sa pro­ shoe savait que les Blancs fini­ Blancs les que savait shoe nissant, selon leur besoins, non seule­ raient un jour par gagner par jour un raient tec­ tion, ce qu’elle accep ploya une ploya ?” Mais ?” resse. ment - - - l’autre: les lois coutumières des Basotho codifiée au début du XX du début au codifiée Basotho des coutumières lois les l’autre: d’indé­ 1880-1881. années les les avec durant même fusils, et des guerre la de lors Anglais ne fut pas de tout repos, en particulier dans ses relations avec les Boers, tout si même aujourd’hui; autonomie son encore garde et peuple autre un par conquis été jamais n’a Lesotho le raison, cette l’extérieur.Pour lais­ diri­ de mariage. gouver­ au l’envoi et bans des cer­ à célèbrent qu’ils mariages les valider pour gouvernement du permis un obtenir doivent culte du ministres les quoique religieux) mariage (le Églises des lation légis- la selon ou polygamie la à droit le sans civil code le selon ou dot paie­ le et polygamie la accepte qui coutume la selon marier prin­ En Lesotho. au acceptées sont mariage de formes trois que ainsi C’est Église. chaque à appartenant religieuses lois les et membres, élus au suffrage universel, ont à leur tête un premier ministre, britan­ source (de cle avec comme gardiens et protecteurs le Roi et les chefs, le code civil sèrent les Anglais les proté­ qu’ils tandis pays, leur de l’intérieur à affaires propres leur gèrent e u fi q’uor’u, êe pè l dcaain officielle déclaration la après même qu’aujourd’hui, fait qui Ce pendance en 1966, trois sources législatives se chevauchent l’une nique) avec comme régulateur le parlement dont les dont parlement le régulateur comme avec nique) taines conditions, comme la publication publique publication la comme conditions, taines nement d’une copie conforme du contrat du conforme copie d’une nement ger des intru­ sions qui pouvaient venir de cipe, on peut se peut on cipe, ment de la de ment e siè-

Chapitre II l 43 l La tourmente et comment les Basotho s’en sont sortis

Deuxième partie L’Église Réformée évangélise les Basotho

A qu’elle ne peut ni vendre ni même donner en location, et les pâtura appar­ les ges et location, en donner même ni vendre ni peut ne qu’elle des parcelles reçoit famille Chaque exploitants. aux l’usufruit confie pro­ nes raciales,l’avenirprépa­ du sol,différentes appartenances politiques,ainsiquedifférentes origi- l’intention de s’installer. Ayantavaient qu’ils différentes et idées à passage propos de de la oiseaux pro­ des que pas n’étaient qu’ils clair d’au­ influ ­ et cèrent profondémentleurmanièredevivre. cruciaux plus les temps les pendant venir à siècle le pour commençait pour les Basotho. Les missionnaires demeurèrent avec eux impor­ d’une relations nouvelles De Morija. de mission première la fondèrent tard plus jours quelques puis Moshoeshoe, par chaleureusement reçus furent Ils 1833. juin en Thaba-Bosiu à vèrent répondirent à l’appel et, après un long voyage par wagon à bœufs, arri­ France, de d’arriver venaient qui Gosselin, Paris, et Casalis Arbousset, la prière. Trois missionnaires de la Société Missionnaire évangélique de Adam Krotz, cent têtes de bétail pour obtenir en échange un homme de infor­ son à donna il et peuple son pour services tels de recevoir ser­ des parler sud où d’étranges activités agitaient les Blancs. Comme il avait entendu L’arrivée despremiers missionnaires réé ocèe L ri eer luiu dtner u o dn il dont sol du détenteur l’unique demeure roi Le foncière. priété tres Blancs passèrent à travers le pays. Mais il devint de plus en plus Aujourd’hui encore les individus au Lesotho n’ont pas accès à la à accès pas n’ont Lesotho au individus les encore Aujourd’hui bandes des missionnaires, des l’arrivée de temps au près peu À plus haut, il entrevit de nouveaux dangers et difficultés venir du taurer la paix et la prospérité de son peuple. Comme on l’a noté ussitôt la menace Unguni passée, Moshoeshoe entreprit de res- tiennent au bien com­ bien au tiennent vices rendus par des missionnaires au Botsoana, il voulu il Botsoana, au missionnaires des par rendus vices protestants rait destroublesentreeuxetlesBasotho. Chapitre I mun. Quand les pre­ les Quand mun. miers colons Boers colons miers tance capitale tance mateur, priété en­ -

Chapitre I l 47 l L’arrivée des premiers missionnaires protestants Studia 7 l 48 l Eugène Lapointe en conflit ouvert, en particulier dans la chefferie. Leurssuccesseurs n’eurent paslamêmecurio­­ la chefferie. dans en particulier ouvert, conflit en dégé­ de aîné fils son et père le entre tensions les empêchent qui patri­ société cette dans maternel l’oncle de rôle le beaucoup, entre exemple qu’un mentionner ne pour relief, en mis sont Déjà médités. et lus d’être mérite anthropologue, un ferait le comme Basotho les vivre regardé a qui Casalis, d’Eugène travaux Les l’Orange. de sources les découvrirent ils duquel cours au ploration tien de l’intégrité du sol, dont les véri­ les dont sol, du l’intégrité de tien fut jamais admise dans le territoire qui cons­ ne interprétation Cette propriété. leur ainsi devenait qui confiée, eux à morena, non comme un hommage, mais comme le paie ­ au faire de tenu était venu nouveau le que initial don le considéraient traditionnel, que les mis­ les que traditionnel, foncier droit ce valoir faire à peine quelque eut Moshoeshoe Lesotho, s’infil­ River intheyear 1840),Morija,Morija Archives, 1991,219pages. of King Moshoeshoe’s Expedition from Thaba -Bosiu to the Sources of the Malibamatšo milieu dans lequel ils œuvraient, afin de le mieux péné­ le mieux Arbousset de afin œuvraient, ils lequel dans le milieu connaître de soucieux furent Ils Basotho. des langue la d’écrire et descendantes. ascen­ phases de succession la de faite brisée ligne d’une mais uniforme et continue, et ne présente pas façon l’aspect d’une de courbe régu­ exercée pas s’est ne protestant christianisme du L’influence de la mise en présence du monde traditionnel et de la religion importée. saurait troplesouligner. tres plus que les que plus tres 2 1 obs­ les idoles; ni prêtres, ni mythologie, trou­ ne nous que champ recueil­ été déjà a dire en peut qu’on peu le simple; très vie une mènent indigènes Les Aux premiers missionnaires incomba l’énorme tâche d’apprendre tâche l’énorme incomba missionnaires premiers Aux La rencontre des religions au Lesotho n’est pas la simple résultante Th. Pluriel dumotchef. trèrent sur la rive occidentale du Calédon, qui relevait alors du alors relevait qui Calédon, du occidentale rive la sur trèrent A t e s s u o b r 2 et François Daumas effectuèrent en 1836 un voyage d’ex­ voyage un 1836 en effectuèrent Daumas François et , marena Missionary Excursion into the Blue Mountains li par nos devanciers qui ont si bien moissonné le moissonné bien si ont qui devanciers nos par li sionnaires ne contestèrent jamais. Les colons Les jamais. contestèrent ne sionnaires 1 , est d’une importance si décisive qu’on ne qu’on décisive si importance d’une est , verions pas à y glaner. Le Mosotho n’a ni n’a Mosotho Le glaner. y à pas verions sité d’esprit.L’un d’euxécrit: tables posses­ tables iéie e ls arrangements les et linéaire, tacles qui l’empêchent de l’empêchent qui tacles tituait le Lesotho. Le main­ seurs sont les ancê­ les sont seurs ment de la terre (being an account rr Thomas trer. dantes et dantes nérer lière, au XIX natio­ assemblée une en sujets ses réunir de importante, décision une prendre la de et sujets ses sur mort de propriété du sol et du bétail, il n’en était pas moins tenu, au moment de et vie de droit du disposait S’il che. éloigné deluisonpeupleparsesmaladressesproverbiales. avait qui Libe de puîné frère le que n’était Mokhachane père son plus, De Bakoena. des cadette branche une à appartenait il mais aîné, clan n’était qu’un chef des Bakoena, alors que le clan des Bafokeng était un il seulement Non incontestable. pas n’était pouvoir son que cificateur pa- héros comme s’imposer à plus d’autant cherchait Il morenachef). , autres aux contrairement d’armée, lui-même jamais commanda ne Il paix. la de l’amour inculqué avait lui qui voyageur, grand et philosophe Monaheng, de petit-fils un Mohlomi, oncle son à confiée été avait éducation Son intérêt. par que autant inclination par favo­ Eugène CasalisetConstant Gosselin,ceux-ciserendirentauLesotho. mis ­ trois de oreilles aux parvenu offre cette de bruit Le Cap. du missionnaires des coûte que coûte ramener lui de mission la Krost Adam à confia il haut, plus mentionné Comme magiques. pouvoirs des détenaient qu’ils de puissance à la fois parce qu’ils possédaient des armes à feu, et parce enten­ exté­ intervention prestigieuse une correctement desesdevoirs,onpouvaitl’abandonner. son peuple. D’autre part, si ses sujets estimaient qu’il ne s’acquittait pas chef, mais il ne pouvait pas aller facilement à l’encontre de l’opinion de un durant trompe se qui Se­ lon un proverbe des Basotho, on ne cherche pas querelle à un homme rables. Moshoeshoe pratiqua une politique de paix et de conciliation 3 tâ- sa alourdissait chef du l’autorité de traditionnelles limites Les extrêmement circonstances des dans s’implanta christianisme Le dureté decœuretlapré­ la savoir à Europe, en remarque qu’on mêmes les sont convertir se Au milieu de toutes ces difficultés, Mosheshoe chercha à susciter à chercha Mosheshoe difficultés, ces toutes de milieu Au nale, appelée nale, L. dit parler de missionnaires blancs qui, disait-on, avaient une gran - e siècle G sionnaires fraîchement arrivés de France, Thomas France, Arbous­ de arrivés fraîchement sionnaires n o m r e , Abidjan, Annales del’Université d’Abidjan,1970,p.11 -12. d , cité par Claude H. , où chacun pouvait donner librement son avis. son librement donner pouvait chacun où pitso, . Le pouvoir de décision appartenait au appartenait décision de pouvoir Le pitso. occupation desintérêtsmatériels P t o r r e rieure. Par des chasseurs griquas, il griquas, chasseurs des Par rieure. , Les Sotho et les mission­ marena 3 . naires européens (pluriel de (pluriel sait,

Chapitre I l 49 l L’arrivée des premiers missionnaires protestants Studia 7 l 50 l Eugène Lapointe mur invi­ mur de époque, cette à pas, a n’y Il Basotho. des vie la dans s’inscrivent ils mesure, certaine une Dans rivale. autorité une comme civil pouvoir au mar­ caractère premier le là C’est chefs. les avec coopération de politique une donc pratiquent mission­ Les roi. son à extérieure autorité d’aucune relève ne et indé­ Européens. les villes, dans les chantiers du Cap, les leçons tirées de la conduite des dans séjour le Basotho les pour redoutent missionnaires Les parole. de douée brute qu’une n’est couleur de homme un disent-ils, hollandais, fer­ un Pour esclavages. en réduction d’enfants, enlèvement tres, manquèrent pas de relever avec indignation les crimes des Boers: meur état d’esprit. Explorant les montagnes en 1836, Daumas et Arbousset ne leur et Blancs des exactions les par heurtés été ont ils africaine,terre la mis­ des apprécié hautement est du sud-est Calédon, pasuncolonn’apus’établir.Au menace. une constituer de l’époque, à loin, sont shoe s’éta­ ils où Calédon du l’ouest guïté etsanscontestationpos­ ambi­ sans accueillie donc est religion nouvelle La évitée. est autres Baruti alter­ d’autres pas Basotho, les Pour Européens. aux d’accès voies seules les sont taurent ins­ qu’ils discipline la et enseignent qu’ils dogme le eux, avec portent ap­ qu’ils Bible la et concurrents, sans sont Ils manifestes. étaient sion qui écrit les lettres de négociations auprès de la reine Victoria à qui à Victoria Moshoeshoe reine s’adresse pour demander la de l’aide contre de ses représen­ auprès négociations de lettres les écrit qui lui C’est les Anglais. et Cap du Boers les avec relations ses dans shoe Moshoe­ de auprès joue Casalis que rôle le également souligner faut Il edns e ot pisne ooil. e eoh et souverain est Lesotho Le coloniale. puissance toute de pendants Sur le plan politique, les missionnaires ont le rare privilège d’être privilège rare le ont missionnaires les politique, plan le Sur Blancs des pollué contact du préservée soit œuvre leur que fait Le à 1835 de partir à conduit Trek grand le que Boers quelques Les mis- de champ nouveau du avantages les missionnaires, ces Pour (ministres ou missionnaires). Tout empiétement les uns sur les sur uns les empiétement Toutmissionnaires). ou (ministres sible entre la station missionnaire et le peuple qui l’environne. qui peuple le et missionnaire station la entre sible aie qe er eiin rdtonle u el des celle ou traditionnelle religion leur que natives quant de la période. Ils ne se dressent pas face pas dressent se ne Ils période. la de quant sible. blissent avec l’assentiment de Moshoe­ de l’assentiment avec blissent sionnaires. Dès leurs premiers pas sur pas premiers leurs Dès sionnaires. naires miers tants - siècle, p.25. de mort ni les règlements de compte individuels sous quelque prétexte quelque sous individuels compte de règlements les ni mort de Moshoeshoe, c’est-àdiresoncollaborateurimmédiat. de Blanc le comme considéré est missionnaire Le Sud. du Afrique en à l’enterrement: formel­ condamne trente têtes de bétail aux parents de la défunte en signe de réparation, et sur lesquelles Moshoeshoe elle avait jeté une terrible de malédiction. Moshoeshoe offre épouses trois par tuée fut femme une 1843, En cale. retentissement. énorme un eut qui et rang second de chefs quelques par imitée fut qui (lebollo circon­ la abolit Il coutumes. anciennes les déraciner à sionnaires lui arrive même d’exhorter en plein temple un néophyte. Il aide les mis­ Il chef. propre son de culte au ainsi participant d’entendre, vient qu’il tou­ Presque surprenante. est Testament l’Ancien de connaissance Sa lui. chez déjeuner vient il quand missionnaire au questions des pose il quel le- sur sermon au prête qu’il l’attention de frappé est Casalis suite. se gens, etenquelquesjours,unepetitemaisonestconstruite. ses nourrir pour bœufs trois tuer fait nécessaires, jonc de tresses les et couper du bois, Moshoeshoe va lui-même chercher à cheval les roseaux vont assistants Les fils. son Molapo, de auprès fixer se venus Keck, et Arbousset accompagne Il fondation. de travaux aux participera qu’il Maintin s’ouvrent et à lui de leur projet Schrumpf de fonder Berea et 1843, Bethesda, il leur répond en Quand, circonstances. maintes en res jours, il com­ il jours, 4 peine la jamais reconnut ne Basotho des chef le conviction, Par trompent qu’il y a des devins qui savent décou­ vin, pour ap­ Quand lamaladie m’a enlevé un enfant,suis-jeallé consul­ e hf e Bsto olbr érieet vc e missionnai les avec étroitement collabore Basotho des chef Le Sa prise de position à l’égard de la sorcellerie est également radi- également est sorcellerie la de l’égard à position de prise Sa Le roi des Basotho assiste au culte le dimanche avec une nombreu- ié as . H. C. dans Cité ) ou l’initiation des jeunes gens dans sa propre famille, mesure famille, propre sa dans gens jeunes des l’initiation ou ) 4 . prendre de lui qui avait ensorcelé ma famille mente publiquement pour tous les assistants le sermon le assistants les tous pour publiquement mente le­ ment la sorcellerie dans le discours qu’il pro­ qu’il discours le dans sorcellerie la ment P t o r r e , e Sto t e msinars uoén a XIX au européens missionnaires les et Sotho Les vrir les sorciers; ces devins vous ? Vous dites ter unde- cision nonce ­ - e

Chapitre I l 51 l L’arrivée des premiers missionnaires protestants Studia 7 l 52 l Eugène Lapointe celle desBafokeng,deve­ tre les différentes langues africaines de l’Afrique australe, ils choi­ gue écrite, les missionnaires contribuèrent à l’unification natio­ des volumes rents con­ s’en pour suffit Il Victoria. Reine la à voire boers, commandants aux participe en tenant un service religieux pour les tribus réunies. En un En réunies. tribus les pour religieux service un tenant en participe y missionnaire le armes, en guerriers ses défiler faire de et nationale) force en convoquant ses sujets par milliers à un grand démonstra­ grande une faire de décide il difficiles, circonstances des dans Quand, visite. qu’il village un dans dit-il, missionnaire”, mon puis­ quel passe Moshoeshoe quand il s’adresse au gou­ écou­ conseiller un ment seule­ non est qui Casalis sur partie grande en repose historiens, ses de muniquer avec lui. La diplomatie de Moshoeshoe, qui fait l’admi­ dé­ politiques sontdirectementconcernées. aller sans s’aliéner ses sujets, poussant un peu plus loin là où ses inté­ peut il jusqu’où savoir pour successifs essais par procédait s’il comme jamais chercher à les imposer par la force à la population entière. C’est sans d’abord famille sa dans innovations ses introduit Il l’exemple. de vertu la à et persuasion la à toujours remet s’en Il suivre. le à sujets ses ses fils à l’école et au catéchisme; il fait enterrer chré­ enterrer fait il catéchisme; au et l’école à fils ses de certains envoie il dimanche; du repos le respecter fait Il religieuses. innovations les favorise il Parallèlement, baptisées. qui être femmes à ses demandent de celles à liberté la rendre de accepte Il fut. ce que perdre sasœur, l’emplacementdufuturcimetière: de vient qui de Thaba-Bosiu chrétien un pour fixe, il 1839, En parents. rable. Ils sont d’abord le lien avec le monde blanc, le moyen de com­ vaincre de feuilleter les documents officiels contenus dans les diffé- vis des autochtones. “Je suis venu avec venu suis “Je autochtones. des vis-à Moshoeshoe à sance 5 et prestige aussi confère européens missionnaires des présence La consi­ est Basotho des roi au missionnaires les L’appuipar donné Il est remarquable que, dans aucun cas, Moshoeshoe ne contraigne première habitanteetnousl’ysuivronstous la sera en sœur ta morts, des ville la fonder allons nous où lieu Le I d m e , p.25. Records.Basutoland té mais aussi le rédacteur, le traducteur par le- par traducteur rédacteur,le le aussi mais té nue ainsilalangueofficielledesBaso­ En faisant du Sesotho une lan- une Sesotho du faisant En 5 . ver­ nement du Cap, ou pitso (assemblée tien­ nement ses nement nale. En- tho. tion de tion ration sirent rêts peut donnerl’exemplesuivant: ren­ loin forcent cettetendancenationale. fort de parfois venus d’assistants milliers des groupent qui et voisines stations les invite station une auxquelles chrétiennes fêtes sens, la reli­ Lesotho Quelques paragraphessur lesdébutsdel’Église anglicaneau certains domaines qui lui étaient pos­ étaient lui qui domaines certains aussitôt que ce serait possible. Puis, il offrit de soutenir Moshoe­ réa­ la de et pétition la esprit son dans garder de cependant promit ren­ pas même pouvait ne qu’il requêtes prêtres, des pour des respon­ d’envoyer des missionnaires enseigner à son peuple. En ce temps-là, le deman­ lui pour l’évêque rencontrer députation une envoya Il Natal. évêque de Cape Town, traversait le territoire adjacent pour se rendre au Morija, MorijaMuseum & Archives, 2009, pp.268-311. France detraditioncalviniste(PEMS). cane au Lesotho,même si onne peut l’identifier à l’Église réformée de tradi­ mission­ le par duites she­ restituer.leur le à oblige les Rolland bétail. leur demeu­­Pour victo­ expédition d’une fitent mena­ cal­ missionnaire ce C’est lui. par ordres ses exécuter fait Moshoeshoe lité. mort deRolland,seraencorevisiblechezeux. les de Beersheba a subi une empreinte très forte qui, longtemps après la iit qi e 13, sue a ées mltie e a tto que station la de militaire défense la assure 1836, en qui, viniste ba, il faut accepter la discipline imposée, adopter les règles intro­ règles les adopter imposée, discipline la accepter faut il ba, 6 angli l’Église de ici chose quelque disons l’oublier, pas ne Pour À la station de Beersheba, Rolland intervient avec grande origina grande avec intervient Rolland Beersheba, de station la À Pour mieux apprécier le rôle unificateur de la nouvelle religion, on En 1850, Moshoeshoe apprit que Robert Gray tionnelle. Aussi ne faut-il pas s’étonner si la com­ C.W. çait un parti de Xhosa. Quelques mois après, les habitants pro- habitants les après, mois Quelques Xhosa. de parti un çait sable de l’Église anglicane était littéralement inondé de deman de inondé littéralement était anglicane l’Église de sable H gion importée peut consolider l’unité natio­ n i c s k , Quest for Peace: An Ecumenical History of the Church in Lesotho, naire, renoncer à toute pratique liée à la religion la à liée pratique toute à renoncer naire, rieuse de Moshoeshoe pour s’emparer de s’emparer pour Moshoeshoe de rieuse * sibles. Grâce à cet offre, deux des deux offre, cet à Grâce sibles. 6 , récemment nommé munauté des fidè- nale. Les grandes rer à Beer­à rer con­ shoe en trer.Il liser der - - -

Chapitre I l 53 l L’arrivée des premiers missionnaires protestants Studia 7 l 54 l Eugène Lapointe pays comme le Lesotho, qui produit une grande quantité de laine et où et laine de quantité grande une produit qui Lesotho, le comme pays un Dans filles. au enseignés sont tricot du et tissage du filage, du celles nom­ les Parmi femmes. les pour l’édifice évangélique de Morija. Le transfert de l’école de Hlotse à Masite libé­ protestante l’école avec l’amalgamation décida on 1947, En Lesotho. au anglican centre le Masite, à transféré fut il tard, plus et, années ques quel- pendant fonctionna collège Ce principal. nommé fut en Ellis J. 1894 qu’on érigea un nou­ avant pas fut ne ce et 1880 -1881 de fusils des guerre la de lors détruit fut Hlotse à œuvre cette à destiné original bâtiment Le peuple. propre d’ensei­ formation la pour normale les Basothoontmontréunzèleremarquablepourl’éducation. nation, que tant En pays. le dans mission la développer se devait dont façon la de symbole le devinrent qui école d’une et chapelle d’une tion l’érec­ fut œuvre en mis travaux premiers des l’un et Hlotse à arriva il Éventuel­ gens. aux d’enseigner et traversait qu’il villages leurs dans demeurer de priait le Basotho les mission, la établir Hlotse à dant Hoek au sud. Le Révérend J. Widdicombe raconte comment, en se ren­ deux missions, l’une à Hlotse, au nord du Lesotho et l’autre, à Mohale’s établit on 1875, en et, insuffisant très était cela que bientôt réalisa On Basotho. les périodiquement visitèrent l’Institut de membres les et ls, le caractèreéminentdutravailmission­ quant l’ardeur extraordinaire des Basotho pour l’éducation, illustre bien au­ encore tombeau son voir y peut on et son arrivée. Il fut inhumé près d’une église à Shrop­ long­ très pas mourut il et pas convenait lui ne l’Angleterre Malheureu­ peuple. son pour travailler et revenir étu­ il en où rendit Angleterre se éventuel­ et, converti se eux, d’entre l’un Libopuoa, Jeremiah fils de Moshoeshoe allèrent à l’école angli­ Augustin fut fondée à Modderpoort, tôt après l’arrivée de M de l’arrivée après tôt Modderpoort, à fondée fut St-Augustin ragea le nouvel évêque à établir des missions au Lesotho. La Société de Gray se rappela la promesse qu’il avait faite à Moshoeshoe et il encou- En 1865, quand l’évêché anglican de Bloemfontein fut fondé, M fondé, fut Bloemfontein de anglican l’évêché quand 1865, En Une des plus grandes difficultés au début fut d’établir une école une d’établir fut début au difficultés grandes plus des Une 7 C.W. H n i c s k , QuestforPeace vel édifice pour le remplacer. Le Révérend S. , pp.280-281. dia pour devenir prêtre afin de pouvoir de afin prêtre devenir pour dia gnants locaux afin de former leur former de afin locaux gnants naire auLesotho breuses activités de ce centre, ce de activités breuses jour­ cane de Zon­ d’hui. Cet incident, indi- incident, Cet d’hui. se­ shire, en Angleterre, et l cia de climat le ment, ne­­ 7 . bloem au Cap. temps après temps gr lement, lement, Twel- ra gr

angli­ d’une foivivanteennotreSeigneurJésusChrist. venant vérité la de amour un et personnalités des respect le dans cinée donc très important de donner une éducation vraiment chré­ est Il autant. l’est chrétienne l’éducation essentiels, sont d’enseignants sont illimitées. le froid est souvent intense en hiver, les possibilités de ce genre d’écoles Voilà ce qu’on peut dire en gros au sujet des débuts de l’Église de débuts des sujet au gros en dire peut qu’on Voilàce Bien que de meilleurs constructions et équipements et la formation cane auLesotho. tienne, enra-

Chapitre I l 55 l L’arrivée des premiers missionnaires protestants

M Mokhachane (le père de Moshoeshoe) et d’un chef Mofokeng, Maka­ christia­ du ruine la de décider rements chrétiensn’avaientétéàmêmedeprovoquer. enter les ni circoncision, la à renonciation la ni que boucliers de levée d’une signal le est révolutionnaire mesure Cette polygamie. la pas lère to- ne qui l’Église, dans d’entrer afin lui de séparées être à demandent les tenantsdel’ordresocialancien. pro­ s’étaient retentissantes conversions des mois, du début Au vive. plus men­ op­ leur manifesté ainsi aient dé­ sentant se ceux-ci, que peut se Il Bafokeng. femmes des épousait Bakoena, chefs autres les comme Moshoeshoe, morte. la de parenté la toute presque de mais individu, sus­ qui hoe controver­ chrétien l’enterrement mis­ des jeunesse la de quèrent mission­ les contre révolution res européens auXIX duites dans l’entourage immédiat de Moshoeshoe et avaient inquiété tionne Ratsiucommeleprincipalopposant. En l’absence de Casalis un ‘MaMosebetsi, et ‘MaSekoniane femmes ses de deux après, Peu la devint changements aux résistance la que 1841 avril en C’est 1 Pour ce chapitre, nous avons consulté C.H. consulté avons nous chapitre, ce Pour des coutumes tradition­ coutumes des tradi­ lr ls rgè snils u christianisme du sensibles progrès les algré cita une oppo­ une cita La crisedel’évangélisation tionnelle n’avait pas dit son dernier mot. Les partisans Les mot. dernier son dit pas n’avait tionnelle e siècle chez lesProtestants , Annales del’Universitéd’Abidjan, 1970. sition ouverte qui n’était pas le seul fait d’un fait seul le pas n’était qui ouverte sition Chapitre II po­­ naires. D’abord les Basotho âgés se mo- se âgés Basotho les D’abord naires. nisme. Il semble que l’initiative vint de vint l’initiative que semble Il nisme. pos­ sition à la politique de Moshoeshoe. On Moshoeshoe. de politique la à sition sion­ pitso est convoqué à Thaba-Bosiu pour sé de ‘MaNtsane, femme de Moshoes - de femme ‘MaNtsane, de sé nelles des Basotho déclenchèrent une déclenchèrent Basotho des nelles sédés de leur ancienne prééminence, ancienne leur de sédés ars O s sou­ se On naires. P t o r r e , Les Sotho et les missionnai- les et Sotho Les inr asi de aussi viendra 1 l religion la ,

ra. -

Chapitre II l 57 l La crise de l’évangélisation chez les Protestants Studia 7 l 58 l Eugène Lapointe vers les missionnaires et il a été plus difficile que par le passé de les évangé­ de passé le par que difficile plus été a il et missionnaires les vers popu­ chré­ embrasser lareli­ pas ne à décide le qui 1841 de ses crise cette semble-il, C’est, adversaires. de force la sous-estimé doute sans avait Moshoeshoe pas. dé- sarme ne opposants des humeur mauvaise la mais emporté, l’a autorité au d’intervention liberté traditionnelle la de établi, l’usage a S’il calme. par­ laissé avec l’assaut à face fait Moshoeshoe convertis. autres Un seulchrétien,Ramatseatsanesepré­ rendre. s’y à invités été n’ont chrétien parti le ni Molapo, ni Letsie, Ni portée à son comble dans la chefferie, d’autant plus que l’au­ que plus d’autant chefferie, la dans comble son à portée conflictuelle qui existe chez les Basotho entre père et fils aîné et qui est diver La inférieurs. entre Mokha­ chefs des plupart la et Bafokeng, des clan Moshoe ­ de principales femmes des l’une ‘MaNtsane, de celle père de Moshoeshoe. Il comprend certaines familles puissantes comme le Mokhachane, est chef son connu; relativement est parti ce de sition tous les droits civils et privés, le fruit d’une magie nouvelle. La com­ ce dernier, les réformes opérées par l’Évangile ont paru la subversion de Moshoe­ de diat immé l’entourage dans recrutent se têtes les dont et âgés plus les chez que gens jeunes les chez influent plus chrétien parti le reprises: sieurs la sorcellerie des mis­ des sorcellerie la ancêtres décédés (balimo) mécontents, soit comme l’effet malé­ ment malheureux est interprété soit comme un châtiment infligé par les reli­ père vieil­ sionnaire etles prièresdusoirquioffensent lesbalimo,dit-on. déclara parmi les enfants de Thaba-Bosiu. On en accuse l’école du - mis coque­ la 1839, En coutumes. ou usages anciens aux retour le répa­ exigent (ngaka), devin du bouche la par qui, balimo des gieuses traditionnelles pour la défense de l’ordre établi. Tout événe­ dehors. Les au-dehors. ainsi été pas a n’en il même, station la dans tiens Si ces événements n’ont pas affaibli la position occupée par les par occupée position la affaibli pas n’ont événements ces Si les et Ramatseatsane contre proférées sont mort de menaces Des ote e hitaim, e cnevtus oiiet e forces les mobilisent conservateurs les christianisme, le Contre Bosiu se sont refroidies en- refroidies sont se Thaba-Bosiu de autour disséminées lations liser. Deux camps s’af camps Deux liser. lissant passegra­ il à Casalis inquiet, c’est en vertu de vertu en c’est inquiet, Casalis à dit-il adversaires, ses ler chane et son fils n’est pas sans rapport avec la forte tension shoe et le parti conservateur, pour ne pas dire païen. À païen. dire pas ne conservateur,pour parti le et shoe gion nouvelle,malgrésoninclinationpourelle. sionnaires. Les innovations provoquent la colère la provoquent innovations Les sionnaires. duellement àsonfils. frontent au Lesotho et s’opposent à plu- à s’opposent et Lesotho au ­frontent senta. . Son pitso. rations et rations to­ luche se luche fique de shoe du shoe rité du rité ­gence po­ - léga­ nom d’un major anglais, avantage les Boers dont les empiétements sont La frontière fixée l’année suivante (1849), appelée “Ligne Warden”, du Blancs. et Noirs habitants, ses tous Vaal,le incluant et l’Orange entre compris pays le sur l’Angleterre de souveraineté la 1848, février 3 le pro­ Cap du gouverneur le peuples, deux les entre frontière une pré­ ce quepensaitMoshoeshoeetlepeupledesBasotho. et leurs champs deviennent leur propriété, ce qui est tout le contraire de ferme leur achat: un à équivaut initial présent le colons les pour usage, devient le suzerain. Alors que les mis­ le pays à con­ à pays le début. mise des Boers sur le sol ne cause pas d’inquié­ pas cause ne sol le sur Boers des mise de Chaka, qui avait succédé à celui-ci, est battu et tué en 1842. La main­ Din­ Zoulous, des menace la de et aujourd’hui, Zimbabwe ­ Lim du au-delà rejettent Boers les que Matebele, des roi zoulou), en (Mzilikazi Moselekatse de voisinage redoutable du même délivrent le Ils Moshoeshoe. à ombrage pas porta ne Boers des l’exode temps, premiers les Dans Calédon. du rives les ter­ de quête En Lesotho. au appartenant terres des partie grande d’une Boers mis­ type nouveauetparticulièrementredoutable. cas, on les attribue à des pra­ comme des facteurs de subversion sociale et religieuse. Dans ce dernier dangereux, comme considérés sont ils bien sont ou recherchés; européens et admirés apports les bien ou possibles: sont différentes titude de personnesquittentlamission. est attribuée aux chrétiens; on les accuse de sortilège. Une cinquan­ tir de l’année 1841. En 1842, le typhus éclate à Beersheba et l’épidé­ dont la présence seule est un élément perturbateur, se multiplient à par texte de régler les litiges entre les Boers et les Basotho et de fixer de et Basotho les et Boers les entre litiges les régler de texte sion­ lisés. Un fait marquant fut la perte provisoire de l’indépendance. Sous l’indépendance. de provisoire perte la fut marquant fait Un l s ams e eft q’n ova vn pis séalr dans s’établir puisse venu nouveau qu’un effet, en admis, est Il Un autre événement qui donna des difficultés non seulement aux seulement non difficultés des donna qui événement autre Un at - deux Blancs, des civilisation la devant que, conclure peut On missionnaires, les contre dirigées sorcellerie de accusations Les ritoire à partir de 1836, les Afrikaners cherchent à s’infiltrer sur s’infiltrer à cherchent Afrikaners les 1836, de partir à ritoire êe, u livso pr les par l’invasion fut eux-mêmes, Basotho aux mais naires, dition de faire hom­ faire de dition tiques occultes, relevant de la sorcellerie de mage, par un présent, au chef dont il dont chef au présent, un par mage, popo en 1837, au pays qu’on appelle qu’on pays au 1837, en popo sionnaires se sont confor­ tudes à Moshoe­ à tudes gan, le frère le gan, més à cet shoe au shoe clame, taine mie -

Chapitre II l 59 l La crise de l’évangélisation chez les Protestants Studia 7 l 60 l Eugène Lapointe ceux quin’émigrèrentpas devinrent sujetsdeMoshoeshoe. et Natal, au allèrent d’autres Cap, du colonie la dans s’enfuirent nyela con­ censure ecclé­ com­ se l’Église de oppo­ gences exi­ des eurent religieuse conscience la et civique conscience la fois, pre­ la Pour missionnaire. le suivre et lutte la de retrancher se ou par­ ou dilemme: véritable un dans pris trouvèrent se Lesotho du chrétiens plus Les jamais. fut que l’ennemi, forte à pris butin du part une acceptaient qui ou guerre la pour partaient qui ceux de l’égard à l’Europe, pour parti Casalis de en 1849. remportée fut victoire première Une Batlokoa. les par chassés été avait recon­ la était guerre cette de but Le lui. à joignaient se noir, ou blanc sotho, Ba- des ennemi un rencontraient qu’ils aussitôt qui, et harceler, le de Libre d’Orange,etàMoshoeshoelasou­ lais­ retirent, se Les Anglais 1853. février en clue Moshoeshoe a l’habileté d’offrir la paix sans plus attendre; elle est con­ lui. Des femmes et des enfants ont été massacrés par les soldats du Cap. de exigées bétail de têtes 000 10 les Boers aux restitué pas n’avait hoe Moshoes- que parce Lesotho au guerre la porté avaient les qui Anglais guerre estdéclaréele5août1851àMoshoeshoepar Warden. les Fingos, les Koranna et les Barolong ont rejoint l’armée anglaise. La Batlokoa, les que tandis Basotho, des côtés aux rangées sont se khele Ramo­ et Xhosa, Bataung, juin, 30 le que fait le par traduit se autres, gouver­ du Moshoeshoe, est repoussé près de Mekoatleng. La politique de divi­ tre plusieurs succès contre les forces anglaises. Moletsane, un vassal de L’arméerent. pour­ Moshoeshoe, de quis définitivement. La tribu se disperse: les uns avec le roi Seko- roi le avec uns les disperse: se tribu La définitivement. quis En 1853, la puissance des Batlokoa est brisée, et le Nord-Lesotho le et brisée, est Batlokoa des puissance la 1853, En l’absence en protestants, missionnaires des l’intransigeance Or, cessaient ne qui Batlokoa les attaque Moshoeshoe Parallèlement, La bataille de Berea des 20 et 21 décembre 1852 est un échec pour murmu- et liberté, leur de perte la à mal résignent se Basotho Les quête du Nord-Lesotho, d’où le clan de Moshoeshoe, les Bakoena, nement britannique, qui dresse les tribus les unes contre les contre unes les tribus les dresse qui britannique, nement sept membres vingt-sept Morija à douze, Mekoatleng À sées. sias­ tique. promettent dans la guerre, ce qui attira sur eux la eux sur attira qui ce guerre, la dans promettent ticiper à la défense du pays et suivre le chef, le suivre et pays du défense la à ticiper vue de fusils et de canons, enregis- canons, de et fusils de vue veraineté surleLesotho. sant aux Boers l’État Boers aux sant mière sion traditionnelle, le devin (ngaka ), -àdire c’est le con ­ religion la de l’officiant par tenu est central rôle le religieuses, monies céré ces Dans pays. le dans usage en charmes les renouveler de pas sont présentés à Moshoeshoe et la journée d’action de grâce n’em­ ro­ les paix, la de moment d’autrefois. Au purifications les guerriers. Au camp, la vie collective fait revivre les danses, les chants et tagne de Thaba mon­ la sur ancêtres leurs de tombes des autour réunissent se cipaux prin­ chefs les guerre, la de veille la À passé. du pratiques certain de nombre un à Batlokoa, les contre campagne en d’entrer avant forme, con­ se lui-même Moshoeshoe nouvelle, religion la pour penchant son pro­ ne christianisme le lequel pour ou évacuation d’une surface nécessaire à l’agri ­ à nécessaire surface d’une évacuation ou re­ économiques: sons rai- des à tient mobilité La ailleurs. transporter les donc peut On dent. rési­ le est il dont important plus le l’homme chef, du nom le par mais géographiquement, fixés pas sont ne ils lieu, de nom un pas portent ne évoquent leshautsfaitsdesancêtresdisparus. Baso­ les chez connues littéraires formes principales des l’une me, Les héros. sionnaire. roseaux sacréscoutu­ sur sa route au-devant de Moshoeshoe, pour le saluer et lui pré­ partout villages de foule d’une accourt on paix, la de conclusion la de la conduite généralement heureuse de la guerre, va au chef. Au moment la station sans que le missionnaire ait son mot à dire. Tout le béné­ désorganisationde la à équivaut qui Ce auparavant. exerçait qu’il ence l’influ­ de dépens aux et missionnaire du l’orbite de hors autorité, son habi­ ses de et pays du sécurité la influence. Onpeut donc conclure ce chapitre par les éléments suivants: grande une exerçaient ils laquelle sur jeunesse la de fleur la eux avec sont les héritiers du chef qui quit­ . a ure at eir tu u cnet rlgex traditionnel religieux contexte un tout revivre fait guerre La 2. . a ure cete a oiié e a ouain Ls villages Les population. la de mobilité la accentue guerre La 4. ses et revit, qui tribu la de passé le c’est cérémonies, ces Dans 3. 1. La guerre rend au roi son rôle de chef militaire responsable de responsable militaire chef de rôle son roi au rend guerre La 1. Ce importantes. fort donc furent guerre cette de répercussions Les lithoko -Bosiu et un rite traditionnel est célébré pour purifier les (poésies en l’hon­ en (poésies miers duvainqueur. cherche de pâturages, de régions moins peu­ moins régions de pâturages, de cherche tèrent l’Église les premiers, entraî­ tants. Les Basotho se regroupent sous regroupent se Basotho Les tants. pose aucun équivalent. En dépit de dépit En équivalent. aucun pose neur du chef ou par le chef lui-mê chef le par ou chef du neur cul­ cur­ ture. On peut quitter peut On ture. rent direct du mis- seaux sacrés seaux senter les fice de pêche plées, nant tho) - -

Chapitre II l 61 l La crise de l’évangélisation chez les Protestants Studia 7 l 62 l Eugène Lapointe et aillent fonder avec leurs compagnons de compagnons leurs avec fonder aillent et du chef, principalement le fils aîné, ne vivent pas aux côtés de leur père fils les que aussi L’usageveut forcées. migrations des provoquer vent un chef au profit d’un autre s’il mécontente ses sujets. Les guerres peu- samment pourindiqueroùlebâtblesse. critique etleprocèsdesBlancslesincluteuxaussi. suc­ mission, la de début du généralisé l’enthousiasme À eux. contre retournent se missionnaires, aux profitable très jusque-là été avaient qui européenne, culture et christianisme entre l’amalgame dire les Blancs, l’identification des missionnaires aux autres Euro­ posés. dis- mieux les même esprits, les tous envahi avait politique la ailleurs: étaient moment du préoccupations les mais reçus, bien assez toujours si­­ con­ la de détournées sont esprits les pensées; les toutes et versations pen­ et peine qu’on doitquitter ? de tant avec bâties pierre de maisons des faire peut-on Que différents. Ceci pose un problème aux mission ­ villages deux fonder aller pour instruits ont les qui missionnaires les et Morija -ils quittent Molapo et Letsie même De Thaba -Bosiu. de tagne Mokha­ de celui de distance quelque à est-il hoeshoe père et fils aîné de dégénérer en conflit ouvert. Ainsi le village de Mos- entre tension la d’empêcher façon une village, nouveau un initiation) dération du salut et des choses spirituelles. Les missionnaires étaient missionnaires Les spirituelles. choses des et salut du dération dance sont en cause, les nouvelles du jour occupent toutes les con­ les toutes occupent jour du nouvelles les cause, en sont dance On pourrait continuer dans la même veine. Mais on en a dit suffi­ dit a en on Mais veine. même la dans continuer pourrait On 6. Enfin, quand les agresseurs sont les Boers ou les Anglais, c’est-à l’indé­ et national sol le quand populaire, est guerre la Quand 5. mophato naires et à leurs stations. chane sur la mon- la sur chane (circon­ cède l’attitude cède cision ou cision péens, Troisième partie Les Catholiques au Lesotho

journal: son dans écrit Fondateur le Propagande, la de Congrégation la de taire vol. 2,p.331. & Co.(PTY)LTD, ch.IV, pp.80-99. à la charge de Vicaire apos­ père du nomination de Allard et vicariat nouveau du d’érection décrets Pro­ la suivant, octobre 5 Le novices. des maître de vicaire apostolique, qui était missionnaire au Canada et exerçait la tâche pré­ Il Natal. du sion Le 30 mars 1850, il informe M informe il 1850, mars 30 Le sion offerte par l’Église et plus conforme à l’esprit de la Con­ la de l’esprit à offerteconforme sion plus et l’Église par rie, où ils ne faisaient que très peu de bien, pour les diriger vers une mis- Pro­ la de Congrégation la Saint-Siège, du expresse demande la À 1852. en méridionale l’Afrique de sud-Est au Natal, au d’abord Natal. En rece­ En Natal. apos­ vicariat un créer de Oblats aux (au­ Introduction: le Vicariat apostoliqueduNatal or’u Cnrgto pu léaglsto ds epe) offrit peuples) des l’évangélisation pour Congrégation jourd’hui 2 1 C’est alors que lui vint l’inspiration de retirer ses Oblats de l’Algé- Dieu avantderépondre l’Église qu’elle nous par­ haut... Personne de nous n’y songeait et c’est par la voie dont se sert Voilà une grande affaire entamée qui exige réflexion et lumière d’En- arrivèrent Oblats les Lesotho, au rendre se de avant ans Dix Voir J.B. Brain, Journal de M de Journal L’arrivée descatholiques vant cette demande de la plume de M de plume la de demande cette vant gr de Mazenod, 28 mars 1850, cité par Achille Rey, o.m.i., op.cit., Rey,o.m.i., par Achille cité 1850, mars 28 Mazenod, de Catholic Beginnings in Natal and Beyond, Durban, T. W. Griggs François Allard comme Jean-François Allard père le ensuite sente en janvier 1862 2 tolique. Dans ce nouveau et vaste territoire, il . vient. Il faut bien se mettre en la présence de Chapitre I gr Barnabo de son acceptation de la mis- la de acceptation son de Barnabo tolique dans la colonie anglaise du anglaise colonie la dans tolique 1 pagande expédia les expédia pagande gr Barnabo, secré­ Barnabo,

gré­ pa­ gation. gande

Chapitre I l 65 l L’arrivée des catholiques en janvier 1862 Studia 7 l 66 l Eugène Lapointe quand même les courages. Il rappelle à M à rappelle Il courages. les même quand autochtones afri­ des 1869. s’occupait à ne 1852 mission de Aucune Bloemfontein à blit Hoender­ Jacques père le Prémontrés, des l’ordre de missionnaire un Oblats: des l’arrivée avant permanent, moins ou plus Bloem­ dissémi­ européens 500 quelques à n’y avait pas d’églises catholiques; la popu­ Concep­ l’Immaculée à dédia apostolique vicaire le que construite été avait y église une suivant, Noël Dès lieu. du catholiques 200 quelques les par mission­ les Durban, à arrivée leur après jours Quelques 1852. mars 15 le plus tard, mois quatre Durban atteignirent et 1851 novembre 13 le mer la Mar­ quittèrent Compin, Joseph frère le et diacre, Logegary, Julien-Maurice scolastique le Dunne, Laurent et Sabon Jean pères les indigènes. C’est à eux que vous avez été envoyés, c’est leur conversion seraient deux obstacles majeurs à l’évan­ polygamie la et devins les que constatèrent ils vite, Bien coutumes. et village africain pour acquérir une connaissance de la langue, un des mœurs dans séjour un firent Gérard et Barret pères les anglaise, langue la d’évangélisation des Zoulous. Après un séjour de quatre mois à étudier projet leur à suite donner à songer purent Bernard François frère le et tard), plus mois quelques (ordonné Gérard Joseph diacre le Barret, tin que lerestedesavie,avecbeaucoupsuccèsd’ail­ demeu­ y qui Durban à Sabon père le établir dut il et Europe en bientôt retournèrent compagnons ses de Deux Zoulous. des auprès blir que lapetitetribuquihabitait l’endroitfutchasséepardesennemis. parce l’endroit abandonner durent Ils totale. indifférence une à heurta Pieter­ de kilomètres de centaine Saint une à Michel de mission la fonder pour février 27 le partirent missionnaires mission­ des éperdument rent de l’ivrognerie et de leur esprit de supériorité, car les Zoulous se moquè- e ova vcie psoiu e ss rmes missionnaires, premiers ses et apostolique vicaire nouveau Le Durant les premières années, il fut impossible à M C’est en janvier 1854, avec de nouveaux arrivants, que le père Jus - De Marseille, M fontein et dans les localité environnantes. Il n’y eut qu’un prêtre, tion commesonvicariataposto­ naires gagnèrent Pietermaritzburg et furent accueillis avec joie avec accueillis furent et Pietermaritzburg gagnèrent naires cains. gr de Mazenod déplore ses insuccès, mais il stimule naires qui n’étaient pas mariés. Les deux Les mariés. pas n’étaient qui naires nés à Durban, à Pieterma­ à Durban, à nés lique. gé­ gr lisation de ce peuple, en plus lation catholique se réduisait aux envoyé est qu’il Allard maritzburg. Leur zèle se zèle Leur maritzburg. wangers, qui s’éta- qui wangers, leurs. gr Allard de s’éta­ ritzburg, à ritzburg, seille par seille ra pres- ra par le rigide M rigide le par et de nourriture. De plus, le régime communautaire sévèrement imposé logement de primaires conditions des pauvreté, la supporter à avaient des trouver à peuples, ces ap­ de d’agir et penser de mode le peu à peu autre mis­ autre écrivait ces mots, son correspondant était déjà parti à la recherche d’une plus avant parmi ces tribus sauvages tribus ces parmi avant plus peu un pénétrer cela pour peut-être faudrait Il formera. se noire Église votre et d’explosion, sorte une fera Dieu de miséricordieuse grâce la où viendra moment Le cela. pour décourager se pas faut ne Il freux! Gé­ Africains s’endurcissent deplusenplus.” les Gérard; père le écrit localité, cette dans jamais à perdu nou­ de aboutirent zèle le effortset Les ! Hélas monde. du misères les toutes avec église, petite une même rent bâti Ils Saint-Michel. à nouveau de essayèrent Ils contemplatif. d’un n’était pas facile pour M pour facile pas n’était Ce missionnaires. ses de tête la à être à et vicariat son parcourir à que apostoli Vicaire le exhorte Il ministère. votre de attend l’Église que totale­ étaient leur qui coutumes et mœurs des vie, mode un pénétrer vaient 1861, alorsquela tribu venait d’être dispersée à cause d’une épidémie. L’endroitéchec. un fut Ce encore, Là 1856. en aban­ fut St-Michel de chassée tribu la réfugiée s’était où Umzimkulu rivière la l’em à sud au plus Notre-DamedesSeptDouleurs, à diée et Terpend avaient déjà quitté Saint-Michel pour établir une mission dé- C’est cequenousproposons decon­ l’occa­ dans untelclimat. mis­ ces comment imaginer proches efficaces et créer des modes d’évangélisation adaptés. Ils adaptés. d’évangélisation des modes créer et efficaces proches rard: “Depuis tant d’années, et pas une seule conversion, c’est af­ c’est conversion, seule une pas et d’années, tant “Depuis rard: Le Fondateur, toujours attentif à ses fils du Natal, écrit aupère écrit Natal, du fils ses à attentif toujours Fondateur, Le 3 L’essai avait demandé bien des sacrifices. Les missionnaires de- missionnaires Les sacrifices. des bien demandé avait L’essai as n sor e ucs eat ate inô lrq’l eurent lorsqu’ils bientôt naître devait succès de espoir un Mais Lettre aupèreGérard, 4septembre1860,dans et none. l aaet apede a age à décou­ à langue, la apprendre à avaient Ils inconnues. ment sion de rencontrer le roi des Basotho à son fief de Thaba-Bosiu. de fief son à Basotho des roi le rencontrer de sion sion. En effet,M En sion. gr Allard n’aidait pas du tout à la détente. On a du mal à mal du a On détente. la à tout du pas n’aidait Allard gr gr Allard qui avait la men­ la avait qui Allard Allard, le père Gérard et les frères Bernard frères les et Gérard père le Allard, sionnaires ont pu survivre aussi longtemps aussi survivre pu ont sionnaires 3 .” Pendant que M que Pendant .” veau à un échec. “Toutéchec. un à semble veau naître maintenant. Écrits Oblats,4,p.223. talité d’un ascète et ascète d’un talité donné en juillet en donné gr de Mazenod de ­bou chure de chure vrir - -

Chapitre I l 67 l L’arrivée des catholiques en janvier 1862 Studia 7 l 68 l Eugène Lapointe ment encouragés. d’une façon qu’aucun type du Natal ne l’avait fait et ils furent gran­ vérité la exprimait Molapo que perçurent chez ils car donc Basotho, des chef rendirent le se Ils demander.” le devez vous que lui à C’est Moshoe de enfant qu’un suis ne “Je lui: chez mission une ouvrir pas pouvait ne s’il qui demanda lui bonté. Allard avec reçut les Moshoeshoe, de fils le Molapo, d’abord rencontrèrent ils 1862, février En Irlandais. marchand d’un recommandation la à grâce tho Leso­ le par revenir et Bloemfontein à rendre se purent 1861, vembre e dres­ se Basotho L’arrivée despremiers mis­ en fairelesplusrichesfermesdel’ÉtatLibred’Orange decetemps-là. belle et grande partie de leur pays sur la rive gauche de cette rivière pour une Basotho aux ainsi enlevant limite, comme Calédon le couchant du côté du imposèrent droit, du force la par que plus bien force la de droit l’est par les mon­ les par l’est à et nord au borné est montagneux pays Ce assises. les comme sont en riable­ inva­ montagnes, des cime la que voit ne on car sauvage, plus de rien plus qu’àautrechose. ment sur une contrée qui ressemble à un chaos de montagnes ro­ étonne­ avec plonge l’oeil là, De solitude. paisible leur troubler vienne ne bruit moindre le que sans paissent y légères gazelles Des fertilité. la et fraîcheur la apportent cristal le comme pures eaux aux ruisseaux des bœufs. Les pentes raides et escarpées supportent de grands plateaux où franchir péni­ limites actuelles du Lesotho depuis 1866 depuis Lesotho du actuelles les limites sont Telles Orange. fleuve le par sud au et Calédon rivière la par 4 voit l’ouest vers dirige se qui voyageur le Natal, le quittant En C’est en suivant ce tracé que M que tracé ce suivant en C’est C’est le Lesotho qui se déroule dans le lointain. Au premier abord, Le traitéd’Aliwal North,quilégalisaitceslimites, futsignéen1868. ment entourées près de leur sommet d’une ceinture de rochers qui ser devant lui les fières mon­ fières les lui devant ser blement, surtout s’il voyage avec des wagons tirés par des tagnes du Drakenburg ou leurs ramifi­ Drakenburgleurs du ou tagnes sion­ naires catholiqueschezles ans u rknug ui droit qu’il Drakenburg du tagnes gr Allard et le père Gérard, en no­ en Gérard, père le et Allard 4 , alors que les Boers, par le par Boers, les que alors , shoe, répondit ­shoe, cations, à l’ouest à cations, cheuses de­ - il. il. au Lesotho depuis plusieurs années, s’oppo­ années, plusieurs depuis Lesotho au étaient qui protestants, missionnaires les que dit leur Il Gérard. père du Zou­ le Sesotho en traduisait qui d’État, secrétaire et interprète son George, par parla leur Mosheshoe lui. chez mission une d’établir sion conve­ temps un après Finalement, celle-ci leur fut accordée; ils montèrent sur la mon­ audience. en admette les roi le que ce jusqu’à attendirent Ils présentait. la résidence de Jobe, qui recevait les visiteurs de Moshoeshoe et les lui ajouta qu’il n’avait aucune part dans les diffé­ Rencontre avecMoshoeshoe Sud. Il était vrai­ était Il Sud. leurs membres à s’exiler, particulièrement en Hollande et en Afrique du surtout après la révocation de l’édit de Nantes, qui obligea beau­ France, en vécue avait Église leur que mouvementée l’histoire plus de rap­ se faut Il occupant. premier de droit certain un avaient qu’ils consi­ de compréhensible donc était leur il Lesotho; au arriver à catholique. taire d’État et interprète, qu’on co119nnaissait comme hos ­ secré­ George, Moshoeshoe, de auprès puissant allié un avaient qu’ils fran­ pro­ les que père le avisa il Fabre, père au confidentielle lettre une dans Mais mission. nouvelle cette vers Oblats des efforts les ger diri- fallait qu’il et eux chez conversion de d’espoir beaucoup avait y qu’il religion, la de désireux semblaient Basotho les que réflexion la fit dans quelquesmoispourétablirunenouvellemission. siu pour remer­ avait une source et la vallée était bien irriguée. Retour­ mai­ de vingtaine une comptait Celle-ci u-tle. appelée milles, six de longue Tlo- vallée, belle une octroyait, leur qu’il site le voir aller pour Oblats les escortèrent et arrivèrent Moshoeshoe s’ins­ qu’ils vœu le quel­ prit Cela décision. sa prendre de avant demande la examiner bien cependant lait çais de Paris s’opposeraient aux efforts des catho­ Ils se rendirent à la forteresse de Thaba-Bosiu et s’approchèrent de On pouvait comprendre cette opposition. Ils avaient été les premiers Comparant son voyage à son excursion d’Umzimkulu, M d’Umzimkulu, excursion son à voyage son Comparant ques jours. Moshoeshoe accepta finalement et formula et finalement accepta Moshoeshoe jours. ques cier Moshoeshoe, les mission­ ment difficile pour eux d’avoir des sen­ des d’avoir eux pour difficile ment tallent près de lui. Deux jours plus tard, deux fils de fils deux tard, plus jours Deux lui. de près tallent nable, les missionnaires deman­ missionnaires les nable, naires promirent de revenir seraient à leur ve ­ leur à seraient rentes per­ sons bien peuplées. Il y Il peuplées. bien sons liques au Lesotho, nant à Thaba-Bo dèrent la per­ la dèrent sua­ ti­ ments positifs ments tile à l’Église sions. Il vou- nue, mais nue, tagne et, gr coup de testants Allard dérer peler mis­ lou -

Chapitre I l 69 l L’arrivée des catholiques en janvier 1862 Studia 7 l 70 l Eugène Lapointe lard des’installerdansson pays. deman­ la à consentit Moshoeshoe que surprenant donc fut Ce tiques de Moshoeshoe en composant et en copiant ses lettres offi­ breuses écoles pri­ nom­ écoles de breuses établissant en et Sesotho en Bible la traduisant en précieux très travail un accompli avaient protestants les l’Évangile, prêcher de en contact avec une mission pro­ hoeshoe qui s’adres­ inau­ fut rent utiliser à partir du mois d’octobre. Dédiée à Marie Immaculée, elle pu- qu’ils Basotho des huttes des manière la à temporaire chapelle une donnèrent leurs tentes sans aucun regret. Puis, ils se mirent à construire aban- et 1863 avril 18 le habiter à commencèrent qu’ils maison petite une d’abord bâtirent Ils Basotho. des auprès mission leur commencer à prêts étaient ils octobre, 21 le Mais boeufs. leurs de moitié la perdu avaient missionnaires les 11octobre, le Molapo, chez arrivèrent naires bêtes de somme, trop faibles, moururent en chemin. Quand les mis­ Plu­ pénible. très fut bœufs des par tirés wagon en voyage Le Basotho. des pays le pour août 19 le partirent Bernard frère le et rard envers l’Église catho­ l’Église envers L’établissement descatholiquesauLesotho à ungrandsuccès. tra­ à finalement, qui, mission l’harmonium. Ce fut la naissance de la mis­ sures contractées lors d’un accident chez les Zoulous, les accompagna à quel­ tho trouverez.” Pour la circonstance, les Oblats avaient enseigné aux Baso- “En matière religieuse, affirma-til, cher­ établir entretouteslesÉglises. s’y de tente qui œcuménique mouvement le malgré point, certain un jusqu’à aujourd’hui encore dure et Lesotho au même pénétra esprit cet cette dernière une réaction négative à leur égard. Tout cela pour dire que En s’établissant au Lesotho, les missionnaires catholiques vinrent catholiques missionnaires les Lesotho, au s’établissant En Après avoirréglélesaffaires deSt-Michel,M gurée officiel­ gurée ques can­ ques tiques en sesotho et le frère le et sesotho en tiques Terpent,bles- ses de guéri maires. Ils agissaient aussi comme conseillers poli­ conseillers comme aussi agissaient Ils maires. sa à l’as­ lement le premier novem­ premier le lement lique, ce qui pro­ qui ce lique, semblée et fit une affirmation remar­ vers les difficultés et les épreuves, aboutit épreuves, les et difficultés les vers testante bien établie. En plus de la tâche voqua par con­ par voqua cher la vraie religion et vous la sion oblate chez les Basotho, bre en présence de Mos- de présence en bre gr Allard, lepèreGé- traste de la part de part la de traste sieurs des sieurs de d’Al- de quable: cielles. sion­ catholiques crurent que la conduite auto­ pas à pro­ ques. Pour cette raison, Moshoeshoe évita leur influence et ne s’opposa pensa que les protestants s’étaient trop engagés dans les activités politi dimanche. chaque service au part prenaient personnes cent-vingt à quatre-vingts caté­ devenir désiraient qui femmes deux de demande du première la reçurent Oblats fin les mois, même la À pas. croyait n’y qu’il mais colportait, qu’on rumeurs des Moshoe­ Basotho. des auprès nier calom­ les pour profiteraient en soutenait-il, Protestants, les que femmes parce pieuses ces de vie la de témoigner pour Sœurs des près tout servait d’interprète demanda au chef une qui famille de Basotho pour vivre Gérard père Le vêtements. de fabrication la pour laine la de fi­ lage du et couture la de plus en l’écriture, et lecture la filles aux raient reli­ les que Moshoeshoe à expliqua il puis, Sœurs; com­ naires fut considérée inconvenante à la cour des Baso­ des cour la à inconvenante considérée fut naires les pèresHidienetBarthélémy, ainsiquedeuxfrères. étaient arrivées au Natal en même temps que deux jeunes prêtres Oblats, rard. À la même période, on avait appris la nouvelle que des reli­ eut 300 personnes à la chapelle pour entendre la prédication du père Gé­ Mo­ fonction religieuseetéduca­ concen­ et les politique la évitèrent général, catholiques En œuvre. leur de l’extension à obstacle aucun mit ne il et Jésus) de Mère la (Villagede Jesu ‘Ma oa Motse à eux-mêmes blir qu’il en soit, il encou­ auto­ son à menace moindre une être mais peuple, son pour plus faire seulement non pourraient rivaux groupes deux que astucieux cins (lingaka lui-même fit la remarque qu’il était préférable de con­ shoe­ mer­ lser hsoin eaièet e rios u o. Ellenberger roi. du raisons les examinèrent historiens Plusieurs prnn l nuel, M nouvelle, la Apprenant accompa­ et 1864 juillet de mois Au shoe se présenta sans s’annon­ sans présenta se shoe çant pour la cons­ la pour çant voquer des sentiments négatifs à leur égard. Les missionnaires , devins) plutôt qu’un seul. Il put advenir aussi à son esprit ragea et aida les missionnaires catho­ truction d’un abri temporaire pour loger les loger pour temporaire abri d’un truction chu­ tionnelle. mènes, tandis qu’on constata qu’environ constata qu’on tandis mènes, gr Allard fit des arrangements avec un avec arrangements des fit Allard he élqa ui éat u courant au était qu’il répliqua shoe cer à la mission catholique. Il y Il catholique. mission la à cer ritaire des femmes des mis­ gné de nombreux assis­ nombreux de gné trèrent leurs efforts sur leur sur efforts leurs trèrent iue enseigne­ gieuses sulter deux méde- tho. Moshoe­ tho. liques à s’éta- rité. Quoi rité. gieuses tants, sion­ shoe -

Chapitre I l 71 l L’arrivée des catholiques en janvier 1862 Studia 7 l 72 l Eugène Lapointe et ans u ôé us d l rvèe aéo o s trou­ per­ se Il où stations. Calédon rivière la de ouest côté du bannis rent l’État à Libre d’Orange. cédé Au grand chagrin des missionnaires protes­ être dut protestantes, stations neuf de sites Lesotho, les du incluant territoire grand un 1866, en restaurée fut paix la Quand fuir.de forcés gens les et détruites furent constructions leurs de sieurs plu- considérablement; souffrirent en protestantes missions Les Boers. la chapellechaquesemaineetlenombredecatéchu­ gui­ le invisible main qu’une parce difficulté sans ennemis lignes les traversé avait qu’il crut peuple remarquable de la charité chrétienne. Une rumeur courut à son sujet; le mis­ la de loin non vivaient qui Basotho des aimés et connaître fit le vie, sa risqua il lesquelles durant activités, Ces vivres. des apporter pour forteresse la à fois plusieurs rendit se Gérard siu et que Moshoeshoe et ses partisans man­ fuyant devant les envahisseurs. Quand les Boers assiégèrent Thaba-Bo aban­ trouva les lorsqu’il amena leur Gérard soi­ son bré­ perçant s’abritait, il lequel sur wagon du tentes les travers à passèrent balles les quand justesse de sauvée fut Gérard père du vie La apparut. à reliée mis­ la population la et touchée directement pas fut ne station Leur paroissiens. La guerre de1865 Depuis ce temps, les reli malades. les pour dispensaire un établirent et l’écriture de rudiments les arrivèrent le 25 avril 1865 et commencèrent à enseigner les arts ména­ que ne serait pas aujourd’hui ce qu’elle est au Lesotho. catholi- l’Église elles, Sans couvent. un immanquablement occupaient y colossale au Lesotho. Si on fondait un poste mis­ M gr gnèrent les malades, les personnes âgées et les indigents que le père le que indigents les et âgées personnes les malades, les gnèrent Famille de Bordeaux. Elles Elles Bordeaux. de Sainte-Famille la de religieuses des obtint Allard En juin 1865, le Lesotho fut encore une fois en guerre contre les contre guerre en fois une encore fut Lesotho le 1865, juin En Pour les Catholiques, la guerre donna des résultats très différents. très résultats des donna guerre la Catholiques, les Pour Pour mieux témoigner de la charitéconstatéévangélique,témoignermieuxlaPourque ade on sion se réfugia dans un boisé voisin quand le commando Boer commando le quand voisin boisé un dans réfugia se sion viaire qui se trouvait à ses pieds. Durant les hosti ­ dirent non seulement leurs propriétés, mais aussi leurs aussi mais propriétés, leurs seulement non dirent ­gieuses accomplissent une tâche d’évan dait. La guerre terminée, les gens vinrent à vinrent gens les terminée, guerre La dait. quèrent de nourriture, le père donnés par leurs familles, leurs par donnés sion et donna un exemple un donna et sion sion­ naire, les religieuses naire, les religieuses mènes aug­ lités, les Sœurs tants, ils fu- aet ces vaient ­gélisation menta. gers, gers, - A mission­ vembre 1863. Mais la vallée de Tlo-utle, que Moshoeshoe attribua aux 1925: première annonce de l’Évangile et implantation; époque implantation; et l’Évangile de annonce première 1862-1925: 1. trois périodesassezbiencarac ­ naires commeonl’aconstatéplushaut. mission­ propres leurs de propos à confusion certaine une dans vécu avaient Protestants les années, quelques pour que, fait le malgré ainsi, compris toujours l’ont Basotho Les d’adoption. peuple leur de service au entiers tout mit les qui cœur de liberté une Boers, des conquêtes de colo­ association aucune n’avaient la seulemissioncatholiquejus­ u séalr as e as O a u u l peir ot d mission de poste premier inau­ le fut que vu a On pays. le dans s’établir put pa­ com­ ses à et lui à grâce c’est demeurant, apostolique. Au vicariat son visiter à l’encouragea put, le qu’il autant Fondateur, le que ainsi C’est voyages, même dans les environs immédiats de son immense territoire. comp­ sans sotho, beau­ donc eut Il africaine. langue une maîtriser jamais put ne Il Natal. au été pas l’avait nn, n atcle l pr Jsp Grr, i ’gie catholique l’Église si Gérard, Joseph père le particulier en gnons, financiers très limités retardèrent l’établis­ moyens les et missionnaire personnel le où tâtonnements de ardue On peut distinguer l’histoire de l’Église catholique au Lesotho en Lesotho au catholique l’Église de l’histoire distinguer peut On et Français étaient ils protestants, missionnaires les comme Tout 1 Appelée Romaplus tardjusqu’àaujourd’hui. naires et baptisée Village de la Mère de Jésus guré avec solennité en présence du roi des Basotho, le 1 le Basotho, des roi du présence en solennité avec guré riger les premiers pas de la mission au Lesotho, comme il ne il comme Lesotho, au mission la de pas premiers les riger di- pour idéal missionnaire le pas certainement n’était Allard ncien maître des novices, homme à la vie austère, M Lente implantation1862-1925 coup de difficulté à se vouer à l’évangélisation des Ba- des l’évangélisation à vouer se à difficulté de coup e q’l ’vi ps euop d’at­ beaucoup pas n’avait qu’il ter Chapitre II térisées: qu’en 1875. nialiste avec les Anglais ou les rêves les ou les Anglais avec nialiste se­ ment de structures ecclé­ 1 par les Oblats fut trac­ in or les pour tion gr François er no­

Chapitre II l 73 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 74 l Eugène Lapointe he vc a oiain ’n rhvqe t e ri éêus suffra- M sauf Basotho, évêques tous gants, trois de et archevêque d’un nomination la avec chie les leaders locaux, mais c’est la date de l’établis­ de date la c’est mais locaux, leaders les mis­ les 1961, de partir À caine de l’Église avec l’établissement d’évêques et de leaders Basotho. afri­ hiérarchisation la de celle est troisième la que tandis canadiens, missionnaires des l’arrivée à seconde la français, pionniers des celle à et exigeant; deuxième­ exigeant; et sévère était apostolique vicaire le d’abord probablement: raisons deux années, aucun mouvement important de conversion ne se dessina. Pour importantes et rappelaient Jésus dans l’Évan­ aux annon­ soin et malades leur prodiguaient villages, les visitaient pères les semaine, En jeunesse. leur dans aimés avaient qu’ils ceux sur calqués cantiques beau ­ aiment tho Baso- les Comme attrayantes. célébrations les rendre de s’efforçaient et l’Évangile proclamaient ils venait, qui nombre petit Au dimanche. commen­ Premiers tâtonnements d’une provinceecclésiastiqueen1961,avecM (l’éta­ religieux et 1966) en (l’indépendance politique fois la indé­­ cons­ l’épo­ 3. De 1961 jusqu’à nos jour: consolidation et africanisation accé­ africanisation et consolidation jour: nos jusqu’à 1961 De 3. épo- dominante, force devint qui l’Église de explosion 1925-1961: 2. de lasacramentalitéàres­ plus abondantsquelesFrançais. financiers moyens de disposaient et jeunes plus étaient qui nadiens l’épo­ appeler peut qu’on que nouveaux mission­ et de la première guerre mon­ français pionniers des temps le fut Ce santé. de et éducatives siales, pendant. L’autonomie s’établit sur les deux plans en même temps, à On peut affirmer globalement que la première période correspond période première la que globalement affirmer peut On cte pqe e ure e d piain, e missionnaires les privations, de et guerres de époque cette À cience davantage d’eux-mêmes comme peuple vraiment distinct et u d lidpnac pltqe u as Ls aoh prirent Basotho Les pays. du politique l’indépendance de que èet er rvi d’évan­ travail leur cèrent coup chanter, les Oblats leur montraient de nouveaux de montraient leur Oblats les chanter, coup çaient le Christ Sauveur. Ces visites leur semblaient leur visites Ces Sauveur. Christ le çaient naires. ment, les Oblats avaient appris les déboires que déboires les appris avaient Oblats les ment, sionnaires étrangers continuèrent à seconder à continuèrent étrangers sionnaires gr DesRosiers (à Qacha’s Nek). C’est aussi C’est Qacha’sNek). (à DesRosiers pon­ diale qui priva le Lesotho du secours de pée des écoles, grâce surtout aux Ca - aux surtout grâce écoles, des pée sabilité detoutel’Église. éiain n niat e epe le peuple le invitant en gélisation gile. Pendant les premières gr ‘MaBathoana). sement de la hié­ la de sement blis­ se­ lérée; ment rar­ oblats. Seso­ sekoli” (etMarieImmaculéeaussi). nang se ea Maria “Le répondre: fallait il laquelle à Christ), Jésus soit pre­ la salutations, de tème sys- un exemple, par introduisirent, Ils catéchumènes. les et tholiques d’atti­ afin fort communautaire esprit un bâtir de décidèrent résister.Ils devaient ils laquelle à sociale pression la à principalement au courant des tentations aux­ étaient Oblats Les village. le dans rapidement répandit se trouble le et Roma de près tout St-Michel de mission la à produisit se sérieux plus deux des converties, Elisa et Paulina, se retirèrent. En 1869, un inci­ critères sévèresd’admissionaucatéchu­ se manifeste chez leurs propres néophytes à venir. On imposa donc des évan­ parcourt leur de donné moment un à éprouvés avaient Protestants les devinrent unetraditionqui semaintientencoreaujour­ liturgiques.fêtes des l’occasion à célébrations populaires des gie, Elles Baso­ avec tout le peuple, chrétiens et païens, et même en présence du roi des premières professionsreligieuseseurentlieule22juin 1872. Famille acceptèrent leurs premières Ste- novices Basotho, tandis la que leurs 2 de Sœurs les 1871, février 5 Le catholiques. deux de mariage du 1866, novembre 3 le et néophytes premiers des confirmation la de tour le fut ce 1866, janvier 7 Le chrétiens. parents de bébés deux de et caté­ 7 de solennel baptême deuxième un 1866, janvier 6 le 1865, octobre 8 le lieu eut homme, un dont mènes, catéchu­ 7 de solennel baptême premier Le foi. la de vue de point du enga­ et attrayante réception de célébration la rendre pour profita caté res Dur­ ban lorsqu’il alla chercher les Religieuses et les nouveaux arri­ e à e, e Bsto ’frrn à ’gie Ls ex premiè deux Les l’Église. à s’offrirent Basotho des peu, à Peu ustt ui l pt e èe éad opéa n aéhse en catéchisme un compléta Gérard père le put le qu’il Aussitôt Cela n’empêcha pas certaines difficultés de se manifester. En 1867, Comme on l’a indiqué plus haut, ces événements furent célébrés furent événements ces haut, plus indiqué l’a on Comme gélique et ils voulurent éviter absolument que le même problème même le que absolument éviter voulurent ils et gélique tho. M tho. tho. Ce furent des occasions rêvées d’évangélisation par la litur­ la par d’évangélisation rêvées occasions des furent Ce tho. chumènes furent reçues à l’Église le 25 décembre 1864. On en On 1864. décembre 25 le l’Église à reçues furent ­chumènes gr Allard apporta le manus­ le apporta Allard mière étant: “Ho rorisoe Jesu Kriste” (Loué Kriste” Jesu rorisoe “Ho étant: mière quelles leurs convertis avaient à faire face, crit au Natal et le fit imprimer à imprimer fit le et Natal au crit ménat etaubaptême. chu­ mènes, dont un homme, un dont mènes, d’hui. rer les ca­ les rer geante vants dent -

Chapitre II l 75 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 76 l Eugène Lapointe deuxième fêtedebaptêmedu6janvier1866: Social Centre,Roma, Lesotho,p.5. The 1862-1875, 2, vol. parle, nous Gérard père Le d’anglicismes”. suite par difficulté en aussi trouve s’y syntaxe La [...]. anglaise orthographe une français mots au donne bien ou anglais mots des souvent empile [...] Basutoland, au et Natal au anglophone, pays en 1854 depuis vécu “ayant Gérard père le que fait le exemple, par souligne, Il dans son dans 2 (‘MaTse ­ Augustina (Ntsoteleng), (Nosi), François Helena (Ntholo), Eugenia sont: (‘MaBupane), Philome­ baptême au admis été ont qui heureux Les de l’officeilétaitatten­ voit de près les cérémonies et il ne perdit pas de temps. Tout le temps très bien en ordre. Nous avions admis le roi dans le chœur pour qu’il téchumènes élues, ‘MaTseliso et ‘MaMetsing. La proces­ ca- filles jeunes autres deux par tenues étaient rubans les élue; mène filles faisait bon effet; elle était portée par Liabeng qui était catéchu- et Monseigneur des l’école de bannière La croix. la de côté à marchaient autres trois de chape la tenaient et surplis en habillés étaient fai­ y collège du enfants les habillés; d’enfants plus avait y Il première. la que belle plus encore fut procession La temps deguerre. tance fut nom­ Quoi­ présents. étaient Mopeli et fils ses de quelques-uns été régé­ ont qui enfants ou personnes 9 pour grâces de jour le C’était sion. mis- la pour jour beau un été a Rois des jour Le autres. quelques de et néophytes des chrétiens, des l’assistance avions nous messe, la Mali­ de nièce la catéchuménat au reçu avons jour,nous Ce raconter Gérard Joseph bienheureux le citer de peine la vaut Il sacri­ don­ a elle dont de caté­ Hele­ Leonia. et Agatha enfants, deux tous baptisés, ainsi que Rosa. Il en a témoigné sa reconnais­ sa témoigné a en Il Rosa. que ainsi baptisés, tous conduite de Sesi ­ aus­ avons Nous Basotho. les chez effets bons de produiront Filomena et Josefina filles ses de celui et exemple son L’éditeurson de fices. Sa posi­ Sa fices. , malgré son fran­ son malgré Journal, chuménat; elle fut admise à cause de sa conversion frappante, nérés dans l’eau sainte du baptême. Le roi Moshoeshoe avec breuse, elle l’eut été davantage, si ce n’avait pas été un né de belles preuves. Il lui a fallu faire beaucoup de beaucoup faire fallu a lui Il preuves. belles de né , souligne plusieurs difficultés de présentation du texte. du présentation de difficultés plusieurs souligne Journal, nyane qui a permis que les enfants d’Eugenia soient tion sociale étant plus élevée, nous espé­ nous élevée, plus étant sociale tion tif àregarderlescérémonies.[...] çais boiteux çais io, Ro­ liso), na avait seule­ avait na sa­ i (Maesn) et (‘M’aMetsing), lia saient bon effet.Deux bon saient 2 si remarqué la bonne la remarqué si , comment il a perçu la perçu a il comment , na (Liabeng), Rosa ment deux mois deux ment sion marcha que l’assis- que rons que rons mabe. À mabe. sance à sance Oblats qui reprocha à M à reprocha qui Oblats raison d’un choix bien défini et de la volonté expresse du fondateur des ment ilexpliquelachosedansson père Gérard nous raconte les premiers jours du père Hidien. Voici com­ avec les Basotho et de mous­ Social Centre,Roma,Lesotho,p. 38. auprès des familles blanches du Natal. “C’est au Cafres que à cause de M de cause à que missionnaires lesachentets’enpénètrent.” vos tous que faut Il [...] pensées. vos toutes porter se doivent que [eux] l’Église attend du saint minis­ que conversion leur c’est 1857, mai 30 le écrit avait-il lui envoyés, été contre lesattaquesincessantesdel’ennemitoutbien mé­ une et Nous leur donnâmes deux images pour orner leur hutte, catéchumènes. ainsi qu’une croix nos chez moments quelques arrêtâmes nous du père Hidien. De grand matin, nous qui­ admi ­ Ils musicale. soirée une nâmes lui sembla don ­ père nouveau d’un présence la embarrassé, bien parut il Jobo: chez enchante­ un fut Ce lui prie­ enfants ses et femme Sa foi. la de don le même accor­ lui en générosité sa pour récompensera le Seigneur le 5 4 3 Les missionnaires tinrent bon durant ces premiers tâtonnements en sur sonflageolet. Le roisouf­­ causer. Le bon père lui joua le can­ Mos- roi hoeshoe qui reçut très au bien les pères. respects Il se plaça au ses milieu d’eux pour payer montagne la à alla Hidien père Le L’arrivéecélébrer de occasions des fut missionnaires nouveaux de M Même s’ils parurent hésiter au début de la mission en terre d’Afri- terre en mission la de début au hésiter parurent s’ils Même Aujourd’hui, terme péjoratifen Afrique duSudquisignifie Africain. Le père Gérard nous parle..., vol. 2 Ibid., pp.7-8. gr 3 . et aux Sœurs. Il s’est montré comme un chré­ un comme montré s’est Il Sœurs. aux et daille miraculeuse. Daigne la Sainte Vierge les protéger les Vierge Sainte la Daigne miraculeuse. daille ner de l’inquiétude pour sa pauvre religion. Nous don- gr Allard, ces Oblats donnèrent leur préférence aux préférence leur donnèrent Oblats ces Allard, ment pour sa Majesté. Sur le soir, on descendit on soir, le Sur Majesté. sa pour ment gr pre­ ses concentré d’avoir Allard ser leur intérêt pour la nouvelle religion. Le tère qu’elle vous a confié. C’est donc vers flait et le père modu­ Son premier séjour à Roma, 1862-1875, The tique à Marie, Journal: rèrent nos can­ nos rèrent ttâmes la mon­ Maria a Bokhabane, lait avec ses doigts. tien. Espérons que Espérons tien. tiques et le talent le et tiques ront aussi pour aussi ront tagne et nous 4 5 ! que vous avez miers effortsmiers dant lui- dant

Chapitre II l 77 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 78 l Eugène Lapointe gieuses. Cepen­ gieuses. reli­ les par surtout mais l’occasion, à missionnaires les par exercé des ils le disaient, vers la bienfai­ la vers disaient, le ils faut pass’ensurprendre,c’étaitlathéologieetspiritua­ ne Il ciel. au aller pour chemin seul de salut, de unique moyen comme chris­ le trop concevait On mort. la de l’article à protestants de l’in­ démon. le Toutet était mis en œuvre l’enfer pour assurer le salut individuel de par chacun, d’où menacée âme leur sauver païens, les sauver souvent le père Gérard dans son trop dit le Comme Basotho. des individuel salut le c’était fort, si laient travail­ ils pourquoi ce missionnaires, premiers ces préoccupait qui Ce aposto­ communauté comme de lafoi,parfidélitéàleurvocationmissionnairesdespauvres. Afri­ an E paiu, e du alin d pi, êe i n rnie le principe en si dévelop­ même pair, de allaient deux les pratique, En main. l’ac­ fabriquer desétoffes dontonferaitdesvêtements. pour laine la donneraient qui mérinos des important en moutons, des surtout bétail, du l’élevage améliorer aussi voulait On blé. de semence four­ et labour de leçons des donnait frère un mission, la de charrues les prêtait on tel, comme peuple du humain et matériel ment développe le Pour oblat. frère un ou père un par dirigée garçons 20 de deuxième une religieuses, les par dirigée filles 40 de une internats: ou écoles deux avait on moment, le Pour tard. plus beaucoup que s’établir pour­ ne qui œuvres des projetait on adéquate, académique ration finan­ moyens des tenu compte débuts, des humbles assez réalisations des pit dé- En évangélisait. qu’on population la de matériel développement le caté­ deux distingue on dont éléments sistance à baptiser dans le secret tant de petits enfants de païens ou païens de enfants petits de tant secret le dans baptiser à sistance in eiiue o n vuat a ngie l dvlpeet hu - développement le négliger pas voulait ne on religieuse, tion cains qu’ils jugeaient plus indigents, plus abandonnés et plus loin plus et abandonnés plus indigents, plus jugeaient qu’ils cains Quant à l’action caritative de la mission, elle était orientée, comme 6 Au demeurant, ce n’est pas dire qu’on comprit l’Église à fonder à l’Église comprit qu’on dire pas n’est ce demeurant, Au Somme toute, même si on donnait la priorité à ce qu’on appelait qu’on ce à priorité la donnait on si même toute, Somme ciers limités, du personnel peu nom­ peu personnel du limités, ciers Mission O.M.I.,11 (1873), pp.436-449. eet uan ti to cnu om myn ’tie les d’attirer moyen comme conçu trop était humain pement dant le rapport des Oblats de 1873 de Oblats des rapport le dant iu, rpéiu e sceet u salut. du sacrement et prophétique lique, sance. On a mentionné le soin des mala des soin le mentionné a On sance. Journal en dépit de sa sainteté, il fallait gories: l’enseignement scolaire et scolaire l’enseignement gories: breux et souvent sans prépa- sans souvent et breux 6 insiste sur d’autres sur insiste lité dutemps. nissait de la de nissait tianisme ront - - Natal en 1874 et fut remplacé par M par remplacé fut et 1874 en Natal Progression ardue:1874-1925 conver­ démis­ sions O.M.I.,11 (1873),p.449. bienfaisance” la de moyens les tous d’employer et charité la de portes les toutes d’ouvrir résolu ont ils bercail, le dans nombre grand plus un entrer faire d’en afin et, vicarial, la Con­ la vicarial, testants avaient 2 500 baptisés et 1 600 caté­ pro­ les que tandis plus, au tout catéchumènes 50 et baptisés 400 que des­ deux et mission seule qu’une possédait ne lique aposto­ vicaire nouveau du l’arrivée À poste. son fusils, dont nous parlerons plus bas. Il sut se faire ac­ des guerre la après particulier en appréciation, leur témoignèrent lui Ceux-ci Basotho. des aimer faire se comment savait qui missionnaire ce envers attitude autre toute une dernier affirmait qu’il n’était qu’un frère convers qui récitait le bré­ au père Le Bihan que de faire le transport entre le Natal et le Lesotho. Tellement, que ce pastora­ acceptèrent de le seconder. Pour cette raison, l’Église du Lesotho ne Lesotho du l’Église raison, cette Pour seconder. le de acceptèrent des écoles partout avec l’aide des trois congrégations de religieuses qui le plus possible de missions, les dissémina sur tout le territoire et établit fonda il disposait, il dont personnel de peu Cap. Avecle du sud la partie sauf Sud, du l’Afrique de actuelles provinces les toutes sur sotho, les­ sur ressources faibles les pour étendu trop était cependant, vicariat, Le cheval. un par tiré légère plus voiture en aussi mais bœufs, des par tiré geur infatigable qui sillonna son vicariat en tout sens, souvent en wagon rateurs collabo­ ses envers avait qu’il confiance de manque du Sesotho, du ce Mais en raison de son carac­ répon­ du Transvaal quin’acceptaientpas chezeuxletravaildesprêtres catholiques. et 53stations. quelles il pou­ il quelles 8 7 M M Le Rapport conclut: les missionnaires “ont compris qu’il fallait agir sur la masse Il avait donné la juridiction de confesser au seul père Gérard et il ne demandait ne il et Gérard père seul au confesser de juridiction la donné avait Il du à la demande de Rome en affir­ en Rome de demande la à du sion pour cause de santé était un euphémisme. M euphémisme. un était santé de cause pour sion gr gr 8 sions lement. , de la dif­ la de , Jolivet était d’une autre trempe que M du Apostolique Vicaire comme démission sa donna Allard 7 ue prce uo di ciiur hooiumn et théologiquement critiquer doit qu’on approche une , gré­ vait compter. Le territoire s’étendait, en plus du Le- du plus en s’étendait, territoire Le compter. vait fi­ culté qu’il éprouvait à visiter son immense territoire immense son visiter à éprouvait qu’il culté ga­ tion de la Propagande lui demanda de renoncer à renoncer de demanda lui Propagande la de tion tère autocra­ gr Charles Constant Jolivet. Cette Jolivet. Constant Charles tique, de son peu de connaissan- mant qu’il était en bonne santé. bonne en était qu’il mant cep­ chu­ ter par les Boers du Kimberly et gr mènes pour 14 mis­ Allard. Ce fut un voya- lique, l’Église catho­ l’Église lique, sertes ne comptant ne sertes viaire. M gr Allard avait Allard gr Jolivet eut sions Mis-

Chapitre II l 79 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 80 l Eugène Lapointe des prêtres catholiques dans les environs, il alla les visiter. Il réalisa Il visiter. les alla il environs, les dans catholiques prêtres des de leurvenue. fa­ des visite la commencèrent Ils Basotho. recon­ avec reçurent naires mission­ deux Les port. bon à arriver put qu’il avant mois un fallut Il endom­ fut et accident un eut cependant, wagon, Le vc 3 irs trig n ret opat sii pr n ao sur wagon un équipe­ leur tout lequel par suivis comptant, argent en sterling livres 13 avec sur le site donné par Molapo. Les deux prêtres firent le voyage à cheval Ste-Monique de mission la fonder aller pour Barthélémy père le avec par l’évêque puisqu’il n’y résidait pas. Il vint une fois l’an le visiter le pen­ l’an fois une vint Il pas. résidait n’y puisqu’il l’évêque par tiative quandillefallait. confiance à ses collaborateurs et leur permit de prendre beau­ rèrent pas beaucoup de celles de son prédécesseur. Mais il donna pleine tra­ insuffi ­ ressources travail; le pour mité Mont-Olivet (1883) et Sion (1886). L’évêque de conclure: “Champ illi missions furent fondées; Ste-Monique (1876), puis Gethsémani (1882), nouvelles quatre Mais l’être. pu aurait elle comme développer se put La missiondeSteMonique histoire del’Église. courte une et Luc de évangile son de l’impression pour Natal au suite nou­ d’une l’établissement pour site mis­ au accorda Molapo succès; un fut voyage Le dernier. recom­ ses Major Bell, magistrat de Leribe, après sa rencontre avec l’évêque donna de son pré­ cou­ la continua Il fidèles. des procession une par célébrée fut qui en sujets vail à faire; avenir magnifique si la mission est sou­ est mission la si magnifique avenir faire; à vail dant un mois. En juillet 1875, M Quand un Irlandais (un Monsieur Ryan) entendit dire qu’il y avait y qu’il Ryan)dire Monsieur entendit (un Irlandais un Quand 9 partir put Gérard père le Roma, à bien allait tout comme 1876, En Sous son gouvernement, le Lesotho fut dirigé moins directement moins dirigé fut Lesotho le gouvernement, son Sous Au demeurant, les méthodes missionnaires de M de missionnaires méthodes les demeurant, Au Rapport auchapitre généralde1879,dans 9 .” mandations au chef Molapo et le père Gérard alla visiter ce visiter alla Gérard père le et Molapo chef au mandations décesseur du contact amical avec les chefs. C’est ainsi que le ment et leur approvisionnement étaient chargés. étaient approvisionnement leur et ment naissance l’amicale hospitalité de quelques de hospitalité l’amicale naissance gr velle mis­ velle Jolivet avait fait sa première visi­ santes et sans pro­ sans et santes Missions O.M.I.,22(1884),p.10. milles et expli­ et milles sion. Le père se rendit en- rendit se père Le sion. gr magé gravement. magé Jolivet ne diffé­ne Jolivet tenue et fournie et tenue portion avec le avec portion quèrent le but le quèrent sion­ coup d’ini- naire un naire tume te - don du site. L’année sui­ L’année site. du don du remercier le pour Molapo visita l’évêque lendemain, Le présents. mil­ d’absence. ne de pouvoir célébrer la messe fut jusqu’à ce que le wagon arriva après accepter un mois durent qu’ils privation grande plus la que affirma Gérard père le Mais reçu. l’aide pour reconnaissants furent qui Oblats un servi­ qu’ils ne purent lui donner que du café à boire. Il envoya immé­ La guerre desfusils ses biens. fait son testament en faveur du père Gérard qui hérita de sa ferme et de En octobre, l’ami généreux des Oblats, Monsieur Ryan, mou­ encou­­­ sous-chefs les quoique convertir se pour craintifs trop étaient Molapo indifférence, en particulier parmi les femmes. Il pensa que les sujets de bap­ pour les garçons. Quelques catéchumènes s’offrirent et il école y eut une quelques commencèrent frères les mois, même Le ouverte. fut école reli­ les 1877, octobre En tions. grand succès. Mon­ père le et l’évêque par présidée l’Assomption, de fête la de célébration la pour stations autres les toutes de convertis les et religieuses les prêtres, e bianqe drn l ger ds olu poust e troubles des produisit Zoulous des guerre la durant britanniques ces vrier 1877 avec M avec 1877 vrier 50 000briquesnécessairesàlaconstruction. des moitié la paya et aider les vint irlandais bienfaiteur autre un après, néo­ recom­ cons­ liers de visiteurs furent invités à la fête, les dignitaires locaux étant locaux dignitaires les fête, la à invités furent visiteurs de liers têmes en 1879. Le père Gérard écrivit qu’il y avait toujours la même phytes, ils firent des briques qu’il payait 6 shillings du mille. Bientôt En 1879, le Lesotho fut politiquement ébranlé. La défaite des for des défaite La ébranlé. politiquement fut Lesotho le 1879, En n ule,l fèe ulgn e rjinte is com ­ ils et rejoignit les Mulligan frère le juillet, En Les progrès furent lents à Ste-Monique comme dans les autres sta- L’ouverture officielle de la mission de Ste Monique eut lieu en fé- en lieu eut Monique L’ouverture Ste de mission la de officielle rcin ’n cael e due eie chau­ petite d’une et chapelle d’une truction ra­ mandé de ne pas bâtir la chapelle en murs de terre. Assistés de Assistés terre. de murs en chapelle la bâtir pas ne de mandé geaient leurs filles à se présenter à la chapelle régu­ chapelle la à présenter se à filles leurs geaient teur au magasin le plus proche et offrit des provisions aux deux iox O bpia lser ctcuèe. a êe u un fut fête La catéchumènes. plusieurs baptisa On ginoux. gr Jolivet comme officiant. Après la cérémonie, des cérémonie, la Après officiant. comme Jolivet Monique accueillit M accueillit Ste-Monique vante, gieuses vinrent pour enseigner et une et enseigner pour vinrent gieuses ir. n er avait leur On mière. men­­ gr Jolivet, les Jolivet, rut. Il avait lièrement. diatement èet la cèrent -

Chapitre II l 81 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 82 l Eugène Lapointe com­ mais aucunarrange­ ent inclure la rétention de leurs armes à feu. Une armis­­ devai qui paix de conditions les demandant Cap du autorités aux sage Lero­ chevaux, et hommes en énormes combat­ brave un montra se Lerotholi où acharnés combats de mois plusieurs Éventuel­ poids. le pas fit ne l’ordre imposer pour Sprigg par envoyée armée petite la et conflit le dans rompues furent Basotho ­ fonc les entre jusque-là régnaient qui courageaient leurs sujets à se rebeller contre la loi. Les bonnes rela­ tandis que Lerotholi, fils de Letsie, Joel et Masupha, fils de Molapo, en- Cap, au loyal demeurant Molapo, de fils le Jonathan, avec Basotho des civile guerre la avec effective devint Elle fusils. des guerre la à mena vais escient. mau- à utilisées jamais avaient les ne qu’ils plus d’autant feu, à armes et dont ils étaient Kimberly fiers. Il n’était du absolument pas question mines de remettre leurs les dans travaillaient lorsqu’ils acquis avaient nant compensation. Les Basotho possé­ et ordon­ Noirs les par feu à d’armes possession la prohibait qui paix la de tion pro­ arrê­ émis­ ses envoya Cetshwayo et Sud du l’Afrique de parties autres les dans les véritables vainqueurs furent les Basotho. Après la guerre, la Grande et £ 000 000 3 coûta guerre la estimés, les Selon bétail. de têtes 000 5 le paiement d’une licence d’une livre sterling par fusil et une amende de moyennant feu à armes leurs gardèrent Basotho Les obtenue. fut tente L’en­paix. la de termes des discuter pour 1881, avril 17 le Maseru, de cia­ négo­ les d’ouvrir Lerotholi persuader pour influence son utilisa père rite d’avoir contribué au succès de l’armistice de la guerre des fusils. Le mé­ le père au attribua On Lerotholi. rencontrer Bihan Le père le voya tions. Comme résultat, ce dernier rencontra le Colonel Griffith près Griffith Colonel le rencontra dernier ce résultat, Comme tions. vo­ tés par les offi­ les par tés Michel. À ce stade, M stade, ce À St-Michel. mission la à lieu eurent bats Durant les hostilités, il y eut beaucoup d’activité à Leribe et des et Leribe à d’activité beaucoup eut y il hostilités, les Durant Sprigg, Gordon Sir ministre, premier du malavisée L’insistance saires au Lesotho pour soulever l’opinion des Basotho. Ils furent Ils Basotho. des l’opinion soulever pour Lesotho au saires qués par le passage au Parlement du Cap de l’Acte de la préserva­ tant et un fort leader et où les deux côtés souf côtés deux les où et leader fort un et tant nait à ceux-ci de les remettre au magistrat le plus près,moyen- ciers colo­­­ciers ment nefutretenu.Lescombatscontinuèrent. niaux et emprisonnés. Les troubles furent troubles Les emprisonnés. et niaux tion­ tholi et Joel envoyèrent un mes- un envoyèrent Joel et tholi daient des fusils mo­ naires blancs et le peuple des peuple le et blancs naires frirent des pertes des ­frirent tice fut acceptée, lement, après lement, dernes qu’ils gr Jolivet en- Jolivet tions - On avait déjà fondé deux confréries, une pour les femmes, une autre une femmes, les pour une confréries, deux fondé déjà avait On volonté d’associer les leaders Baso­ Une nouvelleinitiativepastorale nou­ de prit Bretagne accor­ tion chaleureusedeschefs. Deltour du17mai1886: Marcellin père du lettre la citer faut Il Basotho. des pays au mission la mani­ plus la caractéristique la lointain, très pas jour un sera, et nistère du catéchiste-instituteur, politique pastorale qui fera son che­ tée des missions et stations du Lesotho. Il suggéra l’instau­ mouve­ et complète visite une après 1886 en fut Ce temps. le pour un beaufleurondelacouronnel’Église,épouseduChrist devien sauvages pauvres de pays un ainsi et reste, le faire de pas manqueront ne généreuses âmes Les ouvriers. des nombre le mente et d’ou­ et tout des réclamations en ce sens, mais nous man­ dans ce pays. On demande des prêtres en bien des endroits: il y a par faire à appelée est Église sainte la que bien le tout faire pourrons ne res­ nos avec l’évan­ que lent veu- ces qui ceux tous de approuvé est plan ce de que crois Je succursales. quatre de charger se facilement pourrait qui prêtre, le trop n’as­ Elles volonté. bonne de âmes les dimanche, le et de la jeunesse, soit par la prière qui réu­ enfants des auprès l’école par soit bien, du faire de moyen un serait postes secondaires. Ces succursales ne seraient pas considérables; ce 10 une ici voir faut il désuet, peu quelque vocabulaire du dépit En con­ jugerait le qu’il souvent aussi aller pourrait rési­ où considérable plus mission d’école noirs, qui puissent tenir une petite mission, succursale d’une maîtres des former de nécessité la sur surtout appuya Grandeur Sa M pastoral, plan Au Pour récompenser le père Le Bihan pour son aide, Lerotholi lui Lerotholi aide, son pour Bihan Le père le récompenser Pour da lesitedelamissionMont-­ Missions O.M.I.,24(1885),p.10. vriers. Le plan de Mon­ de plan Le vriers. sources et le nombre restreint des missionnaires, nous missionnaires, des restreint nombre le et sources gé­ lisation des Basotho fasse des progrès. Car jamais Car progrès. des fasse Basotho des lisation veau le contrôle direct du Lesotho avec l’approba- avec Lesotho du direct contrôle le veau gr Jolivet fit une recommandation remarquable recommandation une fit Jolivet seigneur diminue les dépenses et aug­ et dépenses les diminue seigneur tho à l’évangélisation de leur peuple. derait le prêtre, et d’où ce dernier ce d’où et prêtre, le derait Olivet. nirait tous les jours, surtout quons de ressources venable visi­ venable sujet­ tiraient pas tiraient ration du mi- 10 ter les ter . feste de feste ­dra - men­ min

Chapitre II l 83 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 84 l Eugène Lapointe du Transvaal attri­ apos­ diriger,préfecture à la continuera qu’il Natal du vicariat le par­ trois en missionnaire d’action territoire immense son de vision di- la obtint et demanda il stade, ce À Lesotho. au d’expansion période tituteur Deltour à la mission de Roma. Il s’agit d’un progrès par rapport à l’ins- caté­ de l’institution D’abord ghren. jusqu’en 1894,époqueoùcelle-cidevintpréfectureapostolique ghren, o.m.i. Ce dernier présida aux destinées de la mis­ piste quiconduiraàunemoissonabon­ chré­ communautés des et Basotho les parmi prêtres des former à encore pas était n’en On l’Église. de évangélique moisson la à laïcs, ouvriers des tien mutuel. Par l’institu­ sou- le pour d’associations plutôt s’agissait il mais hommes, les pour Au tempsdel’administrationM on leréaliseràla prochaineréunionduchapitregénéral.” à part et son personnel indépendant. Ce projet mérite d’être étudié et peut-être - pourrait le Lesotho de l’État Libre pour en faire une préfecture apos­ œuvre de la conversion des Noirs. Il se demande s’il n’y aurait pas avantage à détacher pré ­ au Griqualand du ou State Free du œuvres aux employés sont Lesotho du missions nos fortifier pour envoyés frères et pères plusieurs que remarquer R.P.fait le Soullier State, Free obé- le dans d’une Lesotho du transféré propos convers frère “À d’un dience 179): p. 1892, mars (8 Rome à Oblats des général conseil du Voici à ce sujet une remarque assez éloquente du père Soullier dans les procès-verbaux Lesotho. du Noirs des détriment au Sud du d’Afrique missions des et européens ques catholi des s’occuper de tentation la à souvent trop succombait on même: la toujours 1. Ilparaîtimportantdeciterlemissionnairelui-même: vet. Plusloin,ondiraquelquesmotsausujetdelamaisonprière. que de l’État libre d’Orange et du Lesotho dirigé par M tiennes apostoliques et missionnaires. Mais on s’engageait sur une sur s’engageait on Mais missionnaires. et apostoliques tiennes 11 11 date ne elle car récente, toute œuvre une C’est catéchistes. des tion institu- cette que c’est que ce probablement demanderez Vousme M de d’administration type le sur noter à sont points Deux Somme toute, les douze ans d’apostolat de M de d’apostolat ans douze les toute, Somme La raison invoquée encore ici pour cette nouvelle répartition du territoire est territoire du répartition nouvelle cette pour ici encore invoquée raison La catéchiste dont nous avons parlé plus haut au sujet de M de sujet au haut plus parlé avons nous dont -catéchiste buée au père Monginoux, o.m.i., et le vicariat apostoli teur -catéchiste, on voulait associer des leaders, chistes au sens propre par le père le par propre sens au chistes gr dante dansl’avenir. Gaughren tolique ayant ses ressources gr Jolivet furent une furent Jolivet gr judice de la grande la de judice sion du Lesotho Anthony Gau- 11 to­ gr gr . Gau- Joli- lique ties: - - les Protestants.” font comme conduire mal se de l’occasion donner leur de permettant, leur le en craint, à la mission les jours de réunion. Con­ seigner par eux sur la conduite des fidèles qui les entourent et de les charger de la police ren- faire nous de particuliers, cas des dans instruire envoyer les de contentés sommes nous nous prêtre; du l’absence en catéchumènes les gar­ instruire d’y de et réunir d’y soin station, le i.e. dite, proprement catéchistes de mission la indigènes des à rte mlr u dbt enthou­ début un malgré prêtre, tion­ l’instituteur de fructueuse l’époque et popularité La tient, le catéchiste restera trop souvent une sorte de factotum, l’homme factotum, de sorte une souvent trop restera catéchiste le tient, toujours en dépit des périodes creuses. Au demeurant, si l’idée se main­ main­ se elle semée; est l’idée Mais établie. sera institution cette face surtout dans les an­ nées plus haut, la mettront en veilleuse, mais elle reviendra en sur en reviendra elle mais veilleuse, en mettront la haut, plus nées ont semé qu’ils ce moissonne commencé, ont qu’ils ce achève précurseurs, ces suive prêtre le que bien faut il car considérablement, contraire ce travail si consolant doit diminuer celui du prêtre; il l’augmente au que semble il abord, premier [...] Au ouvriers. ces de chrétienne foi caté­ en­ y et prière la faire y pour villages 20 de plus parcourent ils semaines, Toutesles infatigables. charité une et patience avec d’eux auprès insister tir, c’est merveille de les voir encourager leurs con­ leurs encourager voir les de merveille c’est proprement sacerdotal, le caté­ surtout, ne craignent ni privations ni fatigues. En dehors du ministère irrépro­ est conduite Leur retire. j’en que inespéré secours du Dieu bon le gion et à ajouter foi à leur parole. Aujourd’hui je n’ai qu’à remercier 13 12 du bénévoles souvent collaborateurs catéchistes, L’institutiondes vou ­ ne crai­ moyen, ce employer à longtemps hésité J’ai femmes. 6 et hommes 7 13: maintenant avons en Nous païens. con­ la à travaillent qui zélées et instruites âmes bonnes quelques simplement tout sont Ce tence. qu’elle a donnés, on croirait qu’elle compte plusieurs années d’exis- résultats heureux les par mais carême; du dimanche premier du que Écoutons M Lettre du23avril1888,dans chu­ lussent pas écouter leurs sem­ leurs écouter pas lussent hbe t er èe in d tue lune. e hommes, Les louanges. toutes de digne zèle leur et chable ci doivent leur conversion à la à conversion leur doivent ceux-ci de nombre Bon mènes. 12 Missions O.M.I.,48(1910),pp.58-59. . gr Cenez en 1910: “Nous n’avons pas osé jusqu’à maintenant confier seigner les prin­ les seigner nées 1950 quand une institution spécialisée pour Missions O.M.I.,26(1888),pp,478-479. nais­ chiste fait plus de travail qu’un prêtre; version et à l’instruction des pauvres des l’instruction à et version ise vgtr pnat e années des pendant végétera siaste, sant la faiblesse de leur caractère, nous avons cipaux mystères aux païens et aux et païens aux mystères cipaux blables sur les vérités de la reli la de vérités les sur blables gnant que les Basotho les que gnant gé­ nères à se conver se à nères aéhse men­ -catéchiste, tiendra der une der - - 13 - .

Chapitre II l 85 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 86 l Eugène Lapointe s’appelle vil­ femme une ou homme un soit qu’il prière, de du maison la de propriétaire chrétienne communauté la de réunion de lieu le c’est géné­ En malades. des communion la et village du visite la pour rête s’ar­prêtre le où et jour chaque prière la récite l’on où hutte une tienne chré­ communauté petite la de service au mette croyant un village, que implicitement dumoinssinonconsciemment. sont, qu’ils ce de d’eux-mêmes, conscience de prise une mutuel, ment occa­ une devenir peut Ça semaine. par fois plusieurs assemblent s’y Ils croyants. des rencontre de lieu un c’est que demeure soir.Il du prière la à souvent limitent se com­ prière etprésiderlesréunions. la à appeler pour charrue) de soc de versoir un (souvent cloche la ner de lamissionduLesotho: Congré­ 2. Le deuxième point à retenir sur l’administration de M de l’administration sur retenir à point deuxième Le 2. leader delacommunautéchrétiennedisparaissantpourautant. de rôle son mission, la de jardin le cultive et chevaux ses de s’occupe mis­ le accompagne qui faire tout à encore lepèreDeltourenestl’initiateur: concerne l’établissement de la maison de prière dans les villages. Ici mu­ sion àlafoi prépa­ se ainsi et fois quelques part prendront y ils spec­ le ainsi auront païens Les gers). 14 Cette idée évoluera peu à peu jusqu’à ce que finalement, dans cha- cha­ des bâtissent ci J’ai exigé, en outre, que là où se trouve un groupe de chré­ ie n 84 M 1894, en c’est-àdire stade, ce À petite la tard plus appellera qu’on ce de débuts les voir y peut On Lettre du23avril 1888,dans gation de la Propagande à Rome une consolidation plus poussée nauté chré­ nauté catéchiste de village 14 . tienne. Les liens en sont assez lâches et les activités les et lâches assez sont en liens Les tienne. pelles et des écoles (école du soir pour les ber les pour soir du (école écoles des et pelles sion d’échange, de discussions, d’encoura­ discussions, de d’échange, sion Missions O.M.I.,p.480. et sa principale responsa­ inar e tune e stations, des tournée en sionnaire tacle de la prière sous les yeux; les sous prière la de tacle gr agrn ead à la à demanda Gaughren rera leur conver­ leur rera bilité est de son- tiens, ceux- gr Gaughren ae Le lage. - ral, ge­ seru, p. V. gieuses dont sept Basotho. derrière sept Trentelaissait dont il gieuses tard, plus ans -trois reli­ vingt-neuf frères, six dont Oblats seize catholiques, 000 5 avait y souf dont maladies, la guerre, le manque de personnel et de ressources chronique gou­ sa sous Lesotho du l’Église de important pement à six Chapitre généraux des Oblats. Ses rapports montreront le dévelop­ dans lescitationsoùsetrouvecette expression. terme ce utiliser à continuerons Nous langue. leur dans Basutoland en nom le mèrent de 1909à1930. tho. Il sera Préfet Apostolique de 1897 à 1909, puis Vicaire Aposto­ apos­ préfecture la de direction la prend et succède leur Cénez Jules père le ront la préfecture dans une situation financière précaire. Heureu­ laisse - et passer que feront ne (1895-1896) et Baudry 1895) Alexandre trois centsélèves. pour écoles douze aussi avait y Il Ste-Marguerite). (avec Ste-Monique Geth­ Mont-Olivet, Massabielle), (avec St-Joseph nie), Bétha­ Nazareth, Bethléem, St-Michel, dessertes comme (avec Roma dessertes: six et missions six dans répartis catholiques 737 3 Lesotho au avait y il 1894, mai 8 le séparation, la de moment Au vicariat. son de Lesotho du missions les détacher de accepte foi la de Propagation qu’un évêque,vivantà360millesdedis­ administra­ une et particuliers der­ la et (Botswana); Bechuanaland le joindre d’y vient qu’on depuis deu­ la l’exigent; soins ré­ manière d’une missions ces visiter de difficulté grande la première, la suivantes: les sont cipales plu­ pour d’Orange libre l’État de cariat il, la séparation du Basutoland du séparation la écrit-il, sollicité, J’ai À cette demande de M de demande cette À 17 16 15 Il est en même temps même Vicaireen est Il mission de (1894- Monginoux Odilon pères les préfets, premiers deux Les tolique. Il demeu­ Il tolique. L’équivalent d’unprovincialdans unterritoiredemission. Cité par G. par Cité Les Basotho ont toujours appelé leur pays Lesotho. Mais les Anglais transfor les Anglais Mais Lesotho. pays leur appelé toujours ont Basotho Les nière, les mis­ frira le pays pour plusieurs années encore. À son arrivée, il arrivée, son À encore. années plusieurs pour pays le ­frira G u a d sions des Noirs du Basu­ u a e r rera plus de trente ans à la tête l’Église du Leso­ du l’Église tête la à ans trente de plus rera , xième, l’étendue immense du vicariat, surtout vicariat, du immense l’étendue xième, o . m gr . la de Congrégation la Gaughren, Anthony i ., , Ma- MissionnairesOblats, histoiredes Petite La in pcae sis t adminis­ et soins spéciale, tion gu­­ lière et aussi souvent que leurs be- leurs que souvent aussi et lière sieurs rai­ sieurs tance, nepeutsatisfaire toland demandent des soins 17 et, à ce titre, parti­ titre, ce à et, sons dont les prin- les dont sons 15 (Leso­ verne, malgré les malgré verne, sémani, Sion et Sion sémani, tho) du vi- du tho) tration 16 sement, . cipera lique -

Chapitre II l 87 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 88 l Eugène Lapointe Maristes, centquarante-cinqreligieuses,dontsoixanteseizeBasotho. N.Y., Bombay, 1906,p.97. seconder lesFrançaisvieil­ ri isiuer Bsto as e éoe ctoius u hme et homme for­ un aucune sans femmes, deux catholiques, écoles les dans Basotho instituteurs trois que avait n’y il 1905, qu’en bien Si lui. en confiance peu généralement de diamants, d’or ou de charbon, soit encore que les missionnaires aient mines les dans travailler aller pour Sud du Afrique en s’exiler préféra hau­ la à ment vrai­ pas fut ne l’instituteur que soit échec, un souvent fut ce Mais tho. Baso­ instituteurs des d’employer l’autre ou fois une essayé bien avait direc­ la et l’enseignement pour Basotho des capacité la à confiance plus re fai- de permit qui événement approprié, plus éducationnel système un vers barre de coup d’un et vie de sursaut d’un l’occasion fut Ce écoles. leurs dans pédagogique méthode leur en avaient missionnaires les que confiance la fortement ébranla choc un 1905, En sujet. leur à prendre catho­ écoles des l’éducation au Lesotho, M. E.B. Sargan E.B. M. Lesotho, au l’éducation qui piqua les mis­ for­ sans prêtres deux et françaises religieuses ou quatre années d’école primaire. Les 17 autres insti­ mots lerapportdeM.Sargant: avaient établie Choc chezlesmissionnaires ausujetdel’éducation scolaire qu’ils lui 52 500 catholiques, trente- l’enseignement desBasotho,maisceluimissionnaires étrangers. 19 18 vail, ne dépassent pas la plupart des maîtres indigènes qui ont appris tra- ce pour formées été pas n’ont qui européennes maîtresse les fait de d’instruction; fait en tâche sa de hauteur la à pas n’est il général en mais dévouement, grand de preuve fait enseignant personnel Le À ce stade, il faut revenir en arrière et dire quelques mots sur l’état u hpte ééa ds bas e 98 M 1908, de Oblats des général Chapitre Au in e cmuats héine srot as e sain. On stations. les dans surtout chrétiennes communautés des tion Nous incluons ici les premiers Oblats Canadiens qui commencent à arriver pour , Longmans, Gree and Co., London, Co., and Gree Longmans, 1905-6 , Basutoland in Education on Report teur de sa tâche, soit que son salaire fusse si maigre qu’il maigre si fusse salaire son que soit tâche, sa de teur liques ainsi que sur le nouveau tournant qu’il fallait qu’il tournant nouveau le sur que ainsi liques sionnaires au vif fut le rap­ lissants. neuf Oblats (dont six frères) ma­ tion pédagogique et n’ayant que trois que n’ayant et pédagogique tion 19 . Il met en question, non pas non question, en met Il . port de 1906 du directeur de ma­ tion pédagogique. Ce pédagogique. tion gr ée ct e ces en cite Cénez tuteurs étaient des 18 , sept Frères être pas de ses affaires, comme le dit M dit affaires,le ses comme de pas peut-être au même degré: unmanque de confiance foncier danslescapa­ mis­ des sionnaires catholiques l’esprit et que dans les missionnaires trop protestants n’avaient régnait pas qui tenace préjugé un sur doigt le Maison générale desOblats,dossier les-mêmes dansdescirconstancesquasiimpossibles. el- par apprendre dû avaient qu’elles l’anglais de rudiments les donner et Sesotho en enseigner devaient elles plus, De primaire. d’école nées an- quelques que plupart, la pour n’avaient, normale, l’école par passé d’avoir loin qui, françaises religieuses de pédagogique compétence la mais rapport, son dans souligne qu’il dévouement missionnaires, des 6 542enfants en 1908, le nombre passera à cent-huit en 1920, don­ tées, un essordesécoles catho­­­ limi pécuniaires ressources les malgré 1914-1918, de guerre la après le fait soit tangible. Mais une volonté de changement est discernable et, que avant d’années dizaine une encore attendre faudra Il remarquable. che premièredeformerdesinsti­ l’aide des Frères Maristes pour fonder un collège à Roma ayant pour tâ- L’évêquever leniveaudel’enseignementconsœurs. chez ses demanda rele­ pour éducation en qualifiée religieuse une Lesotho au envoyèrent sans résultats sera, il pourra constater que beaucoup de ses conseils ne sont pas restés averti en vaut deux, a-til écrit, et j’espère que, quand M. Sargan repas- direc­ du jugement le accepté d’avoir Une autre remarque de M. Sargan fut moins bien reçue. Ce n’était Ce reçue. bien moins Sarganfut M. de remarque autre Une 21 20 M de l’honneur à tout fut Ce M. Sargant ne mettait pas en doute le dévouement souvent héroïque locaux. d’autres ait qu’elle ce jusqu’à école cette devrait de l’allocation on supprimer bloc, en l’être de lieu au particulier, en école chaque à pas être trop for­ peuvent ne garçons des l’école de bâtiments les métier.Roma, ce À À partir de ce moment-là, les écoles catholiques prendront un essor Dans MissionsO.M.I.,47(1909),p.87. (1920), archives de la de archives (1920), Propagande la de S.C. la de questionnaire au Rapport 20 21 .” Aus­ . tement condamnés. Si lesallocations étaient versées si­ tôt qu’il fut possible, les Sœurs de la Ste Famille Lesotho: S.C.delaPropagande, 1886-1921. liques sera déjà manifeste. De dix écoles tuteurs etdescatéchistescompé­ gr ée e d ss collaborateurs ses de et Cénez teur de l’éducation. “Un homme “Un l’éducation. de teur gr Cénez, mais elle mettait elle mais Cénez, nant l’instruction à ci­ tés des tents. -

Chapitre II l 89 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 90 l Eugène Lapointe prêtres noirs au Lesotho. au noirs prêtres néces­ la sur longuement arguant canadien, oblat naire vocations presbytéraleschezeux. de préparation la pas facilitait ne Basotho catholiques des l’éducation dans apporté retard le Certes, siècle. dix-neuvième du fin la à Basotho tres missionnaires. Car, chez les Protestants, on avait déjà des ministres sur­ en 1908. on n’avait pas eu d’école secondaire avant la venue des Frères Maristes religieuse était moins exigeante que celle d’un prêtre en ce temps-là. b) sieurs raisons pour expliquer ce fait: a) la forma­ plu­ donner pourrait On Ste-Croix. de Sœurs des celles compris y 57, comptaient en elles 1925, en et, religieuse vie de vœux premiers 1872 aux dès Basotho deux acceptèrent Ste-Famille la de religieuses les sacer­­ sémi­ Propa­ la à rapport un dans 1920 du pèrePorte,maisonpourraitlesmultiplierdesdizainesdefois: texte un sens ce en présenter peut On manifeste. souvent est esprit cet Basotho pour collaborer à l’œuvre de l’Église. À travers les documents, (1896), p.279. ves delaMaisongénéraledesOblats, dossierLesotho:S.C.delaPro­ tout les hommes, étaient bien ancrés dans l’esprit de certains prê- certains de l’esprit dans ancrés bien étaient hommes, les tout Ensuite ce sera une lettre du père Odilon Chevrier, premier mission­ Mais il faut avouer finalement que les préjugés contre les Basotho, 24 23 22 en lire pourra on et peu à peu s’atténua préjugé ce Avectemps, le commen­ voir,le voudraient zélés dès trop chrétiens Des perd latêteetfaitculbute. périence a démontré qu’au-delà d’un certain niveau, l’enfant africain conci­ leurs de acceptés et rale d’instruc­ capables étaient seraient s’ils puissants, ils Oui, disent-ils. puissants, si seraient qui noirs, prêtres naire. Un seul indigène vient de commencer ses études en vue du vue en études ses commencer de vient indigène seul Un naire. doce M Mission O.M.I.,58(1924),pp. 270-275. Rmnsec du msinar d Bstln” dans Basutoland”, du missionnaire d’un “Réminiscence gr Cénez, 23 ”. Rapport au Questionnaire de la S.C de la Propagande 24 Ce retard est surprenant à première vue, car vue, première à surprenant est retard Ce 22 toyens. Or, jusqu’à aujourd’hui, l’ex­ aujourd’hui, jusqu’à Or, toyens.

gande: “Nous n’avons pas encore de encore pas n’avons “Nous gande: tion, fermes dans leur mo- leur dans fermes tion, tion intellectuelle d’une 34 O.M.I., Missions sité d’avoir des d’avoir sité ce­ pagande. ment, des ment, (1920), archi - Voici letexte: con­ faiblir. ardeur première leur voyaient chrétiens les et diminuaient conversions sions protestantes n’avaient pas la même tactique et, par con­ ble-til, pour laquelle ils ne subis­ entre­ et Basotho de beaucoup convertissaient ils visites, ces Durant ments. réguliè­ M de remarque Une fruc­ points tains cer­ sur s’imiter à parfois amener pouvait Cela l’autre. à Église d’une surveillait se On vérité. la de profit au toujours pas mutuellement, grer et catholique. Ce n’était pas toujours édifiant, car on aimait bien se déni­ L’importance delavisitedesvillages apparemment ferventes. chrétienne vie de années quelques après religieuse pratique la cilement aban­ qui convertis leurs conserver à difficultés certaines missions calvinistes, au con­ mettre en lumière un aspect de l’apostolat des Oblats. Il semble que les certains points des missions protestantes et catholiques, nous permet de estimée dans sous-estimée être pas doit ne encourager les guider, les affermir, ders missionnaires qui visitent les petites communautés locales pour les clusion s’impose et nous l’utiliserons plus loin: l’importance de lea 25 une fait, ce sur “théologisé” pas n’ont missionnaires les si Même visiter de devoir un faisaient se catholiques missionnaires Les dans lamêmeproportionquevisitedesvil­ diminué ont eux chez conversions les que font, qu’ils constatation la de et expérience leur de profiter de bien ferions nous aussi Nous Romains. les chez leçons quelques prendre pouvoir avouent Ils !” malade “L’Égliseest mot: un en rapport leur résument Ils [...] 000. 18 ou 000 17 que n’être de lamentent se ils synode, leur dans année cette 000; 40 disaient se ans, cinq ou quatre a y il Calvinistes, Les Il y avait une grande compétition entre les deux Églises, protestante M tenaient la ferveur chrétienne. C’est une des raisons aussi, sem- aussi, raisons des une C’est chrétienne. ferveur la tenaient gr eet e vlae. et ié rvet ovn dn ls docu- les dans souvent revient idée Cette villages. les rement MissionsO.M.I. , 47(1909),p.99. en constate le fait et en tire une leçon pour les catholiques. les pour leçon une tire en et fait le constate en tueux ou à mettre en question des attitudes négatives. attitudes des question en mettre à ou tueux gr Cénez au Chapitre général de 1908, comparant 1908, de général Chapitre au Cénez traire des missions catholiques, éprou­ saient que peu de défections. Les mis- lages 25 . don­ séquent, les naient fa- naient vèrent -

Chapitre II l 91 l Lente implantation, 1862-1925 Studia 7 l 92 l Eugène Lapointe Nathanael Grifftihs Lerotholi par lepèreF. L étroitement avec eux. tions de religieuses et religieux canadiens viendront se joindre aux Oblats et collaborer si ce sont ces derniers qui prirent la direction de la mission du Lesotho, cinq congréga- Paul II au Lesotho mêmeen1988. II Jean-Paul par béatifié sera Il lui. en inébranlable confiance une encore ont et avaient Ils particulièrement. l’appréciaient Basotho Les 1914. en sainteté” de odeur “en décédé Gérard, Joseph père au vement abondantes était amorcé était abondantes conversions de mouvement Un catéchumènes. 744 10 et baptisés 219 y 30 comptait on il 1920, en catéchumènes, 809 1907, et catholiques 474 8 En avait haut. plus parlé avons nous dont écoles les que autant important delacommunautéchrétiennecommetelle. ges. pa- 112 Institute, Mazenod Maseru, 1871-1939, K.C.S.P., C.B.E., Lerotholi, Griffiths s’en rendre compte, M compte, rendre s’en peut-être Sans s’ensuivent. qui conséquences les toutes avec s’effriter par finit première l’ardeur autrement, donnée; pastorale politique une ques réflexions de M de réflexions ques 46 (1908),477. gistrons un bon nombre de baptêmes.” Père Joseph Le mouvement des con­ au Lesothoavecl’arrivéedesmissionnairescana­ l’his­ de phase deuxième une à passer faut il car large, mis­ la de prêtre du direc­ la prirent qui tes instituteurs-catéchis des tête, leur à avec, écoles des multiplication la publica­ de Beaucoup lique d’autant plus que, comme chrétien, il vécut une vie exemplaire vie une vécut il chrétien, comme que, plus d’autant lique catho­ devenir à encouragement un et exemple un fut ce que doute cun Lesotho. Au­ du Roi de suprême poste au 1912 en élevé fut et fervent sion inespérée du chef Nathanaël Griffiths Lerotholi qui devint chrétien Mentionnons d’autres causes possibles. La première fut la conver la fut première La possibles. causes d’autres Mentionnons 28 27 26 Entre temps, le nombre des chrétiens catholiques se multipliaient se catholiques chrétiens des nombre le temps, Entre Avant de nous aventurer dans le prochain chapitre, notons quel- notons chapitre, prochain le dans aventurer nous de Avant Il s’agit bien des missionnaires et non pas simplement des Oblats cana­ “Le moment semble venu pourlesmissionnaires de récolter une belle moisson. Il faudrait lire, à propos de cet événement, la biographie en Sesotho du Roi du Sesotho en biographie la événement, cet de propos à lire, faudrait Il ver­ sion. On aura l’occasion d’en reparler au long et au et long au reparler d’en l’occasion aura On sion. gr tions ont insisté sur ce fait. La seconde cause fut cause seconde La fait. ce sur insisté ont tions sions s’accentue de plus en plus, et, chaque année nous enre- tion des stations ou dessertes sous la supervision la sous dessertes ou stations des tion Cénez dans une lettre du 28 mars 1923 au père au 1923 mars 28 du lettre une dans Cénez gr Cénez mettait le doigt sur un principe pas­ principe un sur doigt le mettait Cénez 26 . Un missionnaire ou l’autre attribua ce mou­ ce attribua l’autre ou missionnaire Un . y a d t n a v e F u o : Bophelo ba More­ u a e n n o ­l diens , dans 28 toire de l’Église de toire . Missions O.M.I., na Nathanael diens, car toral 27 - - . nuelles mentionnées ci-haut ne suffisent plus pour allo­ les dé ­ Les résidences. nouvelles de fondations de d’églises, une dizaine de livres pour un habit. Il a d’autres projets de construction c’est peu; ils ne vivent pas dans le luxe si on pense qu’il faut débourser et £, 565 de total un etc., constructions, des culte, du missionnaires, 20 vicariale des Oblats 300 £; aux différentes missions pour l’en­ caisse la à £, 424 générale caisse la à donner doit il somme, cette Sur plaint du manque de per­ Leso­ Pro­ Lisons-le: l’autre. que urgent aussi matériel, secours le est promettre lui pu n’a qu’on Ce soulagé. bientôt d’être l’espoir dans console se Il renfort. du res; avecquoipayerlesdépensesextraordinaires vincial du Canada. Dans le contexte des succès de la mission du mission la de succès des contexte le Dans Canada. du vincial mais désor­ suffire de loin sont change, du cause à qui, Sainte-Enfance, allo­ les que nouvelles, de fonder en et existantes missions les entretenir vivre, pour Nous n’avons quelconque. œuvre une pour bazar un ou quête une ganiser 30 29 sterling. livres 200 1 que donne lui ne Foi la de Propagation La Vicariat;le consé­ tout par dans ques catholi Blancs dix pas n’ai Je misère. la dans toujours eux-mêmes ment incapables de nous donner le moindre secours [matériel], étant absolu- indigènes des que comprend ne Basutoland du Vicariat Le tho et de l’augmentation rapide de la population catholique, il se il catholique, population la de rapide l’augmentation de et tho Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J615 -03. Ibid. 29 . sonnel, tout en mentionnant qu’on lui a promis cations de la Propagation de la Foi et de la de et Foi la de Propagation la de cations quent, il m’est impossible d’or impossible m’est il quent, 30 ? penses ordinai ain an- cations tretien des - - -

Chapitre II l 93 l Lente implantation, 1862-1925

Dr BerthaHardegger Moshoeshoe leGrand

l 95 l Photos Studia 7 l 96 l Eugène Lapointe Un berger joue dulesiba À lasortiedemesseledimanche Construction d’une hutte Mokhibo, dansedesfemmes

l 97 l Photos Studia 7 l 98 l Eugène Lapointe Jeune berger et sesmoutons semer Un hommepartitpourr Voyage dans lamontagne hommes) Mohobelo (dansedes

l 99 l Photos Studia 7 l 100 l Eugène Lapointe Finissants duCollège PieXII Mosotho Raphael Mohasi,premierprêtre La Reine,baptême deLetsie,leRoi Le pèreJuneauetsesparoissiens

l 101 l Photos Studia 7 l 102 l Eugène Lapointe l’indépendance Mgr ‘MaMabathoanaunanavant Conférence institutionnelle pourl’indépendance duLesotho Archevêque deMaseru Mgr Alphonsus Morapeli, Quatrième Partie Les Oblats Canadiens au Lesotho

A vigoureuse­ virent expulser par ceux des pays vainqueurs. Le Pape Benoît vain­ XV pays réagit des ressortissants les et conflit, du cours au parti pris lement du personnel dans les territoires missionnaires. Certains avaient renou­ le pour problèmes des posait Cela nationalismes. des ruption ir une missionnaire, matière en conséquence, pour eu avait mondiale guerre première La française. relève éventuelle une attendant en saire néces­ strict temporiser,le à que prêts faire pas n’étaient ne Ils à diens. Cana­ les surtout Oblats, jeunes de groupe d’un s’emparerait qui tient impa­ et turbulent l’enthousiasme cependant prévu pas N’était 1925. pro­ la et (6) Belgique la (2), l’Alsace -Lorraine (1), États-Unis les comme recrues, jeunes quelques Lesotho au d’envoyer acceptèrent Oblates provinces atten­ en pays différents de venant guerre de1914-1918n’avaientpluslacapacitéd’yrépondre. per­ de besoin avait Lesotho le que clair était il développement, rapide son à répondre Pour ladie, le personnel de la mission ne comptait plus que quatorze prêtres.” sonné l’alarme: “À cause de la guerre, du nombre de décès et de la ma- préfet delaPropagandaFide. Vancardinal le sur Rossum, et autochtones, populations des droits des mission­ VincentLebbe, père le sur faire ce pour s’appuie Il indigènes. encadrement d’un et clergé d’un tution lud L’arrivée desOblatscanadiens(1924) du 30 novembre 1919, cette “peste affreuse”. Il encourage la consti- On se rabattit sur une première option: accepter quelques Oblats quelques accepter option: première une sur rabattit se On hpte ééa ds bas n 90 M 1920, en Oblats des général Chapitre sotho, si prometteuse pourtant, était dépourvue de moyens. Au Le- du mission la canadiens, missionnaires des l’arrivée vant ment en condamnant, dans sa lettre apostolique vince de l’Est du Canada. On en était là à la fin de l’année de fin la à là était en On Canada. du l’Est de vince sonnel et de ressources. Les pays d’Europe, après la après d’Europe, pays Les ressources. de et sonnel Chapitre I dant des jours meilleurs. Certaines meilleurs. jours des dant naire belge en Chine, partisan Chine, en belge naire gr ue Cnz avait Cénez Jules Maximum il- cus se cus vel­­ -

Chapitre I l 105 l L’arrivée des Oblats canadiens (1924) Studia 7 l 106 l Eugène Lapointe évident que la deuxième suscitait bien des difficultés. On l’avait essayé, devenait Il réalisables. pas n’étaient autres deux les si que alternative direction la et responsabilité la ment attribuer le Lesotho aux Oblats du Canada qui, alors, en pren­ le Français aux suprématie limitant la laisser de en afin nombre mais oblates, provinces d’autres à appel faire à tinuer religieuse congrégation autre une à partie une attribuer suffisant missionnaire personnel un ait res­ voyer quelques sujets, mais ne prit aucune décision ferme à ce sujet. M d’en­ venaient qui provinces des l’une à rattaché être pouvait Lesotho glais). cial duCanada,ilécrit: provin- au 1928 mars 20 du lettre une Dans Propagande. la de nom au Lesotho au visite première sa après solution possible cette de saisit se Arthur Hinsley, Visiteur Apostolique des missions anglaises d’Afrique, il faire pour que le Lesotho le que pour faire faut-il que même: la toujours est sassée 1 question La 1929. en Lesotho au revint Apostolique Visiteur Le mon audaceàfaireappelvous.Jeplaidepourlesâmes super est d’apôtres poignée cette de actuel travail le que semble me Il rivières. et ornières travers à misérables persée: ils voyagent à cheval durant de lon­ sentement se tuent pour rencontrer les besoins d’une popu­ pré- ici sont qui Ceux Dieu. de l’œuvre accomplir pour femmes de ment et avec res­ tolique. Je vais encourager le Saint Siège, oui! l’encourager hum­ Vicairele Excellence, Apos- Son de reçus bien seront qu’ils sais Je sans délai des pères et des sœurs aussi nom­ temps d’expliciter pour le le pas moment. Je n’ai vous demanderais je donc d’en­ que raisons nombreuses de pour cela et d’ici, ce Vicariat. Vos pères canadiens conviennent parfaitement au travail de rapide l’expansion pour sœurs de et prêtres de immédiat besoin l’inten­ j’ai que dire vous de im­ gain un sera elle tôt, plus au saisit la on occa­ une le est présent temps que conviction ma communiquer vous de 1) est intention Mon Le Chapitre général oblat de 1926 pensa à un moment donné que le NDC, fonds NDC (cote introuvable) (traduc­ introuvable) (cote NDC fonds Deschâtelets-NDC, Archives pect de vous demander d’envoyer plus d’hommes et sion unique pour l’Église du Leso­ du l’Église pour unique sion tion de faire connaître au Saint Siège le Siège Saint au connaître faire de tion ? On ne pouvait accepter la pre­ la accepter pouvait ne On ? il diviser le pays pour en pour pays le diviser Faut-il ? gues heures sur des routes breux que vous le pouvez. humain. Pardonnez-moi -humain. mense pour les âmes, 2) âmes, les pour mense il simple­ faut-il Ou ? 1 . il con­ Faut-il ? lation dis- voyer ici tho; si tho; tion de l’an - de tion ble­ mière dront gr

des Oblats générale l’administration par envoyé canonique visiteur d’un yeux aux L’évi­ missionnaire. l’action concevoir de manières arrivaient difficilement à s’en­ ainsi lesconclusionsauxquellesonétaitarrivé: Charles­ G. p. dernier,le ce de me nous l’avons déjà souligné, en particulier de M de particulier en souligné, déjà l’avons nous me d’un personnel français, plein de bonne volonté, mais vieillissant, com- exister àvivreensemblequandon n’estpasdelamêmenatio­ Il s’agit sans doute ici d’un cas isolé, mais il manifeste certaines dif­ 2-06). 7J6, NDC fonds Deschâtelets-NDC, (Archives occupe” qu’il poste le dans bien travaille d’eux chacun que moi-même vois je et j’entends mais intimement, aussi pas un avec louer.trop aus­ saurais connais ne Je je [...] que zèle grand travail son faisait et tout, en m’écoutait Il malentendu. moindre le querelle, deux ans et nous nous sommes toujours bien entendus; nous n’avons pas eu la moindre moi avec resté est il dire, le vous dû a il Comme Lachance. p. le particulièrement tout indi­ ment quelques paroles écrites à Rome contre les pères canadiens du Basutoland. J’ai été confidentielle m’expose il laquelle dans lettre une écrit m’a Lachance p. “Le suivant: milleValat (un vétéran français arrivé au Lesotho en 1911) s’exprime ainsi dans l’extrait vable). mais le résultat avait été un choc culturel Apostolique était en même temps Vicaire de mission: il était évêque était il mission: de Vicaire temps même en était Apostolique Vicaire Le d’autorités. confusion d’une problème le également avait y Il Villeneuve.père le souligne le comme d’autrefois, dynamisme le plus n’avait Il ans. trente de plus depuis Lesotho du mission la dirigé o.m.i., provincialduCanada. VilGeorges-Étienne ­ père le Oblats, des l’administration de nom au missions Apostolique, M Apostolique, gné et très peiné à la vérité, en entendant cela, car je connais les pères canadiens et canadiens pères les connais je car cela, entendant en vérité, la à peiné très et gné 4 3 2 Il y avait plus qu’un choc culturel d’ailleurs. Il y avait le problème d’une positionimpraticable ont pu avoir des torts; mais je demeure per­ Basutoland du pères Nos méthodes. mêmes des partisans mentalité, même de nationalité, même de soient missionnaires les que faut Il M. Rodrigue Villeneuve du 2 juillet 1928, le père Ca- père Rodrigue Villeneuvele J.-M. 1928, père juillet au 2 lettre du une Dans là deux visiteurs officiels au Lesotho: un Visi ­ un Lesotho: au officiels visiteurs deux temps-là ce en donc avait On NDC, fonds NDC (cote introu- (cote NDC fonds Deschâtelets-NDC, Archives 1929, août 8 du Lettre 3 , le père Georges-Étienne Ville­ gr Hinsley, venu au nom de la S.C. de la Propagande et un Visiun et ­ Propagande la de S.C. la de nom Hinsley,au venu tendre sur ce qu’il y avait à faire et sur les 4 . provincial du Canada, résume Canada, du vice-provincial bois, 2 entre les dif neuve. Répondant à une lettre suadé qu’ils sont victimes si les autres pères canadiens, pères autres les si nalité. ec apparaissait dence gr ­férent groupes qui Cénez qui avait qui Cénez fi­ cultés qui peuvent leneuve, teur des teur teur -

Chapitre I l 107 l L’arrivée des Oblats canadiens (1924) Studia 7 l 108 l Eugène Lapointe d’un territoiredemission. représentant de la congrégation religieuse chargée de fournir le personnel missionnaire le Vicaireque tandis Propagande, la mis­ de des Congrégation la de pendant respectifs, del’examiner. Ilécrit: conseils leurs avec Lesotho, du missions des Vicaireau et Canada provincial du au demande et Lesotho du Vicariat le et Canada du vince pro- la entre d’union projet un propose Oblats, des général Supérieur imposées par le restric­ de moins à missions des Vicaires les tous à reconnaît gle Rè- la que Lesotho du missionnaires les sur religieuse l’autorité aurait du Lesotho et pro­ et Lesotho du exercer les deux rôles. C’est ainsi que le 10 juin 1928, M 1928, juin 10 le que ainsi C’est rôles. deux les exercer pour distinctes personnes deux de nomination la par autorités deux des vice versa. Le visiteur oblat plaide donc pour une division claire et nette ou religieux personnel du be­ droits des les dépens aux missionnaire sur l’Église l’accent mettant en soit rôles deux les confondre en évitantlesinconvé­ riat. Enfin elle conserve à peu près tous les avantages de l’union, tout tous les senti­ de la Propagande, ren­ Propagande, la de dispo­ des manifesté fois, d’une Apos­ 6 5 proposée solution la consistait quoi En M désirée. est l’union d’autre, et part de que, semble Il solution, que nous venons d’ex­ venons nous que solution, n’aurait pas donné satis­­ de l’Alle res bien méritants. D’autre part, la simple union de fait, comme celle plu­ contristé aurait en d’ailleurs laquelle mesure, Vicariat, puisque le Cha­ avait pas à songer à une fusion n’y complète, entraînant la disparition du Il événements. les attendions nous et immédiate, solution une Jusqu’ici, la chose ne s’était pas présentée à nous comme demandant nada. Il nous semble donc opportun de chercher à réaliser cette union. aussi que la mission du Basu­ Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J6,207. Le Vicaire Apostolique est l’autorité de l’Église dans un territoire de mis­ to­ lique l’a deman ­ l’a lique ­magne et de Windoek (capitale de la Namibie aujourd’hui), Statutum de la Propagande. C’est lui qui désignerait son ments légi­ vincial des Oblats missionnaires Oblats des vincial seignée par M par seignée nients d’unefusioncomplète dée, et les autorités de la province ont, plus ont, province la de autorités les et dée, times, tant dans la province que dans le vica faction à la province du Canada. La nouvelle pitre de 1926 s’était prononcé contre pareille to­ land soit confiée à la province duCa- sitions favo­ sitions poser semble don­ semble poser gr le Visiteur désire Apostolique, ? Le provincial du Canada du provincial Le ? rables. De plus, la S.C. la plus, De rables. sieurs missionnai sieurs ner satisfaction à satisfaction ner 6 5 . , tentation donc de donc tentation , gr le Vicairele gr Dontenwill, sions est le est sions on de soins sion dé- - - tions rieur général,M Supé- au destinée Canada, le Villeneuve,pour départ son avant o.m.i., vêque deQuébecetcardinal-primatl’Églisecanadienne. Marie Rodrigue Villeneuve Rodrigue Jean-Marie père le d’Ottawa, ticat sco­ du supérieur l’appuyer,le pour avait Il missionnaire. effort son d’intensifier que d’autre rien désirait ne qui province sa de capacités sa vi­ sa les de incorporer àsaprovince. autorité, propre sa de droit, le pas n’aurait il mais vicariat, du partie feraient qu’ils tant missions, des Vicaireleur serait il province, origi­ pas sont ne qui Oblats aux Quant général. Supérieur retirer, sauf, pour les cas où la Règle réserve toujours l’ap­ toujours réserve Règle la où cas les retirer,pour sauf, en les de ou Lesotho, du Vicariatau province sa de pères les envoyer En raison de l’union, en sa personne, il aurait le droit d’obé­ de sa province, puisque ceux du vicariat lui seraient également soumis. les Oblats du Lesotho, même parmi ceux qui ne seraient pas ori­ pro­ le et Pro-vicaire me semblents’imposer. conclu ­ les exposer lui Vicariatde et (Lesotho), Basutoland du deux ans au sujet d’un projet d’union entre la Province du Canada et le Grandeur un bref aperçu des négociations qui ont eu lieu depuis bien­ la missionduLesothoàprovinceoblateCanada. confier de projet le encourageant en tout garde, en mit le qui Gijswijk, Conclusion des actes du Visiteur canonique, le p. Georges-Étienne 7 les connaissait puisqu’il faisait qu’il ce Villeneuvesavait père Le prêtres, maisaussidesfrères,Sœursetdel’argent. des seulement non fournir à engagez vous Vous mission. de toire terri- ce d’accepter avant sérieusement réfléchissez plaît, vous S’il Étienne Villeneuve, vers la fin de fin la vers Villeneuve,Georges -Étienne père le 1929, août En Avant de repartir pour le Canada, je crois utile de présenter à Votre Monseigneur etRévérendissimePère. site, ren­ site, Aucune parenté avec lepèreGeorges-Étienne. con­ tra le Délégué le M tra méridionale, d’Afrique Apostolique gr Augustin Dontenwill,etrédigéele22janvier1930 poserait au Supérieur général. Il le choisirait parmi choisirait le Il général. Supérieur au poserait * 7 , futur arche­ futur , pro­ naires de sa de naires dience pour bation du bation sions qui sions gi­ naires las­ tôt gr

Chapitre I l 109 l L’arrivée des Oblats canadiens (1924) Studia 7 l 110 l Eugène Lapointe que jepuissecommuniquer àmonconseilenarrivantauCanada. décision projet, du essentielles parties les sur décision une prendre de maintenant préciser tous les détails, il me semble que le temps est venu vou­ Sans Basutoland. du Vicariat le et Canada du Province la intéressés, les par ensemble son dans adopté pleinement est générale du Canada. d’accord pour demander ou accepter l’union proposée avec la Province par et Basutoland, du pères les tous comment brièvement expose il lequel dans visite de officiel l’acte sait lemêmedocumentàMonseigneurCénez, Vicaire duBasutoland. Votreprovincial. conseil Gran­ le par étudié attentivement fut le Canada et du vince Vicariat projet que ce Basutoland, etdemandait du Pro- la entre d’union projet un contenant document, long un Canada du mesure, pardesrapportspartiels,l’Administrationgénérale. à et fur au renseignant, et particulier, en père chaque de dispositions des possible que complètement aussi compte rendant se mois, quatre Votre Grandeurlenommant Visiteur desMissionsduBasutoland. de officielle lettre une recevait il 1929, juillet 28 le et Rome; à appelé général 11 décembre1928). (Conseil décision aucune prendre de avant rapport son attendit qu’on Visiteur,comme Basutoland, et au envoyé fut Canada du Provincial le que vœu le exprimait d’union, projet au favorable montrant se en tout l’Admi­ et Canada du Provincial rendu des déli ­ des compte-rendu le envoie eut uncaractèreofficieletdéfinitif(19janvier1929). sutoland par le Pro­ générale, soit pour le projet d’union, soit pour la visite officielle du Ba- l’Adminis­ de vues les pleinement adoptait conseil le 1928: bre Ainsi donc, le projet d’union qui a été proposé par l’Administration II VI V I III IV o o À la date du 10 juin 1928, Votrejuin 10 du Provincial date au la adressait À Grandeur o Arrivé au Basutoland le 20 août 1929, il a consacré à la visite la à consacré a il 1929, août 20 le Basutoland au Arrivé o À la suite de plusieurs lettres, pour éclaircissements, entre le entre éclaircissements, pour lettres, plusieurs de suite la À o o Par télégramme du 13 mai 1929, le Provincial du Canada était Canada du Provincial le 1929, mai 13 du télégramme Par En réponse à cette communication, le Provincial du Canada du Provincial le communication, cette à réponse En De retour à Rome le 9 janvier 1930, il a remis à Votre Grandeur vincial; il demandait seulement que l’union pro­ dessus tout, Monseigneur Cénez, sont Cénez, Monseigneur tout, -dessus nistration générale, le Conseil général, Conseil le générale, nistration bé­ rations de son conseil du 27 décem 27 du conseil son de rations deur adres- deur loir dès loir tration jetée - continua d’utiliser cellecoutu­ conseil. délibé­ aux respectueusement mets entendus selonlesprescriptionsdesConstitutions. être devront conseils deux les Missions, des Supérieur du et Provincial vicariale, et qui par conséquent dépendent à différents points de vue du questions mixtes qui concernes les deux administrations, provinciale et pé­ com­ seuls sont Conseil son et Missions des Supérieur le Basutoland, et de son conseil, les obédiences d’envoi ou de rappel seront données seront rappel de ou d’envoi obédiences les conseil, son de et Provincial du proposition la Sur Canada. du Province la par assuré est munément, souscetaspect, confusion provenant évi­ des divers sens du pour mot Cependant Missions. des Vicaires aux attribuent tions Constitu- nos que pouvoirs les tous charge, sa de vertu en donc aura il tions de Vicaire des Missions du Basutoland. Par rapport à ces mis­ pouvoirs quiluiaurontétédéléguésparleSupérieur des Missions. et exercera l’autorité religieuse dans tout le Vicariat, dans la mesure des Conseil, le présidera il dernier, ce de l’absence En Missions. des rieur confiées àlaProvinceduCanadaenmanièresuivante: dé­ seront Basutoland du missions les Cependant Vicariats.les régies par les articles de nos Saintes Règles concernant les Pro­ comme par le passé, deux divi­ nommés par le Supérieur général. Il aura aussi un économe vica­ nommé pareille­ économe un aussi aura Il général. Supérieur le par nommés du Vicariat. Ce affaires conseil sera différentescomposé de trois pères les résidant au Basuto ­ traiter devra il lequel avec vicarial conseil tents, sans que le conseil du Canada n’ait à intervenir. Mais dans les intervenir.dans à Mais n’ait Canada du conseil le que sans tents, 8 Art. I Voici ce que, à mon avis, on peut régler tout de suite, et que je sou­ Art. VI Art. III Art. V Art. II Art. IV Art. et epeso n ft a rtne t ars a iie u èeVleev, on Villeneuve, père du visite la après et, retenue pas fut ne expression Cette o Conformément à l’article 534 de nos Constitutions, il aura un aura il Constitutions, nos de 534 l’article à Conformément o o o La Province du Canada et le Vicariat du Basutoland restent, Dans les questions qui n’intéressent que l’administration du Le Provincial du Canada aura la charge et exercera les fonc­ o o Le premier conseiller aura la charge de Vicaire du Supé- du Vicairede charge la aura conseiller premier Le Le recrutement du personnel des missions du Basutoland du missions des personnel du recrutement Le ment parleSupérieurgénéral. mière de“Vicaire desMissions”. Supérieur desMissions sions administratives de la Congréga­ rations de Votre Grandeur et de son de et Votrede Grandeur rations vicaire, on l’ap­ 8 duBasu­ pel­ toland. lera com- vinces et sormais sions, e la ter land, tion, rial,

Chapitre I l 111 l L’arrivée des Oblats canadiens (1924) Studia 7 l 112 l Eugène Lapointe offi­ Après réception de leur réponse, les décisions du Conseil général seront occa re du Basu­ du commu­ Supérieur général. du et provincial Conseil du l’approbation outre en faudra il grégation, Con­ la de maisons de raison forte plus à et dites, proprement gieuses reli­ résidences de l’établissement de s’agit S’il Province. la à prévues im­ d’obligations pas n’imposent fondations ces que provincial, toutefois pourvu conseil du intervention sans conseil, son et Missions des Supé­ le par acceptées être pourra Congrégation la à pas tiennent fon­ ral neserapasrequise. caractère d’obédience proprement dit, l’appro­ le pas n’ayant temporaires, rappels de ou d’envois s’agit S’il Règles. Saintes nos de 543 l’article à conformément général, Supérieur le par prévus danslesarticlesprécédents. été pas n’auraient qui points les fixer pour règlements d’autres besoin, au même, de préparera On général. Supérieur du l’approbation à tard com­ plus soumis sera et conseils dépenses deux les par élaboré sera projet un munes, autres ou voyages de frais des provincial. répartition la conseil à Quant du intervention sans Constitutions, aux mément confor­ conseil son et Supérieur le par administrés seront Basutoland Vicariat duBasutoland. [...] le et Canada du Province la entre l’union de sujet au an d’un plus déjà voilà posée été a lui qui question la à réponse la Canada au arrivant en par l’Administration générale, afin de pouvoir présenter à mon conseil, et que je désirerais voir discutées, et si possible approuvées tout de suite l’Économe duvicariat. da­ ciellement promulguées avec les nominations des Con­ des nominations les avec promulguées ciellement Art. VIII Art. VII Art. r. IX Art. TellesMonseigneur,sont, arrivé suis je auxquelles conclusions les tions qui relèvent directe­ relèvent qui tions sion de faire les suggestions qui leur sembleraient opportunes. sembleraient leur qui suggestions les faire de ­sion niquées au conseil provincial du Canada et au conseil vicarial conseil au et Canada du provincial conseil au niquées toland, afin de donner à ces deux administrations une derniè une administrations deux ces à donner de afin toland, o o e péets éouin d cnel ééa seront général conseil du résolutions présentes Les L’établissement de nouvelles missions, écoles, ou autres ou écoles, missions, L’établissementnouvelles de o Les biens qui appartiennent au Vicariatappartiennent du qui Missions biens des Les ment du Vicaire apostolique et n’appar­ et Vicaireapostolique du ment bation du Supérieur géné- G.-É. Villeneuve, o.m.i. seil­ lers et de et lers rieur - des OblatsduCanadapourdirigerlaCongrégationauLesotho provincial du personnel représentant c’est-àdire missions, des vicaire dif de Oblats les unifier pour nelles Lebre­ Henri provincial du Canada. Le père Villeneuve jubile; il constate les fruits de sa laborieuse sa de fruits les constate il Villeneuvepère jubile; con­ Le Canada. du provincial la pleinement possède qu’il et Afrique, en travail excellent un “Vous1931: juin 14 le Lebre­ père le que correspondance cette par verrez III Cénez neseréalisapas.Lanouvelleformulefonctionnatrèsbien. cide ce qui suit: I con­ O.M.I., 64(1930),p.240. adminis­ nommé V.A.,nez, a om smlmn adminis simplement nommé est évêque, être pour jeune trop jugé qui, Martin Gérard père le place, rem­ le Canadien un et démissionne dernier Ce suggérée. solution la que la province n’en sera pas chargée complètement. On verra que la prédiction de M vince du Canada, que celle-ci ait intérêt à la faire progres­ pro- la de l’œuvre devienne vicariat le que demande Elle Propagande. la désire que ce apos­ vicaire du dépendre à continuera tout autrement Lesotho, du provin­ le que pense Il suffisante. pas n’est mesure la opinion, son selon que, affirme document, même le dans l’évêque, R.P. Belle. Donc, pas à tergiverser” Archives Deschâtelets-NDC, fonds 7J6, 2-08. Mais maintenant que la Propagande la demande et nous en fait une surtout, et aussi, et précédentes, lettres mes dans données ai vous je que raisons sieurs plu- pour nécessaire, est mesure la que pense Je [...] l’union. à favorable sera Conseil déci­ la doute, aucun moi pour a n’y Il [...] urgente. est question cette so- de lution la effet, En temps. du gagner pour aujourd’hui écrit vous “Je Canada: du vincial Basutoland se fasse; II pris de M de pris o quecesconclusionssoientnotifiéesauxdeuxparties. naissance du rapport précédent, en approuve les conclusions. Il dé- Il conclusions. les approuve en précédent, rapport du naissance 9 pris ayant général Conseil le 1930, janvier 23 du réponse sa En [Réponse del’Administrationgénérale:] 10 11 11 Avec le consentement de tous ceux qui étaient concernés, y com- y concernés, étaient qui ceux tous de consentement Avecle ten Vleev, pro­ Villeneuve, Georges-Étienne père au 1928 juillet 23 le écrit dernier Ce On n’eut qu’à se féliciter de ce choix. Le père Bourassa écrivit au père Dozois père au écrivit Bourassa père Le choix. ce de féliciter se qu’à n’eut On “Le 24 mai 1930, la S.C. de la Propagande, acceptant la démission de M de démission la acceptant Propagande, la de S.C. la 1930, mai 24 “Le gr Cénez ton, vétéran mission­ vétéran ton, o que l’union projetée entre la Province du Canada et le 9 , l’Administration générale des Oblats accepte donc accepte Oblats des générale l’Administration , o qu’elle se fasse sur la base des articles précités; trateur du Vicariat le R.P. Gérard Martin.” Dans Martin.” R.P.Gérard le Vicariat du trateur cial du Canada devrait être en même temps provincial temps même en être devrait Canada du cial rtu apostolique ­trateur Aug. Dontenwill,o.m.i.,Sup.Général, naire français, aux qualités exception qualités aux français, naire * ­fé et lesmembresduConseilgénéral rentes nationalités, deve­ nationalités, rentes ser, ce qui ne peut pas être tant 10 tni qe e père le que tandis , nécessité, tolique. Ce n’est pas n’est Ce tolique. fiance du conseil du fiance comme le dit le ton accomplit ton nait Pro- nait 11 . Mission sion du sion gr Cé- gr -

Chapitre I l 113 l L’arrivée des Oblats canadiens (1924) Studia 7 l 114 l Eugène Lapointe 80 ansetplusdepublication. Moeletsi oa Basotho seso­ en hebdomadaire journal un publia on et début au tout créée fut imprimerie Une (NUL). Lesotho du Nationale l’Université finalement devint qui universitaire collège d’un même et noviciats de grands), et (petits séminaires de catéchistes, de école d’une d’églises, d’érec­ dispensaires, de d’hôpitaux, d’écoles, centaines de sions, la création d’un clergé local, à la fonda­ réglé, on pro­ étant personnel du problème Le financier. support le que ainsi rentes, congré­ cinq de religieuses des oblats, frères cinquante et sotho (pendant les trente ans et plus qui suivirent) cent trente-neuf pères naturel ettoutà l’avantage denosmissions.” semble il tellement longtemps, depuis vigueur en été a mais peine, à an d’un pas date que l’esprit s’est maintenu excellent chez les pères. On dirait que le nouveau régime ne constater de joie la “J’ai lui-même: écrit Lebreton père le 1931, octobre 19 Le visite.” En vertu de l’entente, les Oblats du Canada durent envoyer au Le- céda aux urgences de la mission comme telles. On aboutit à (le conseiller des Basotho) qui existe encore après tion de cin­ quante nouvelles mis­ gations diffé­ gations tho, intitulé tho, tions A catholiques n’ontpasmanquéderidi­ pas­ des déjà avaient fir­ clergéaf­ de Cette pas ans. aurait cent n’y avant qu’il noir même disait clergé indigène im­ indigène clergé for­ la de partisans étaient canadiens missionnaires jeunes 1931, un deuxième, un oblat, le père Emmanuel ‘MaBa­ Emmanuel père le oblat, un deuxième, un 1931, décembre 8 le diocésain prêtre ordonné fut Mohasi, Raphaël Mosotho, pre­ Le méridionale. l’Afrique toute de africains étudiants u auoad dn du a gad sémi­ grand au deux (dont Basutoland du de Win­ sémi­ écrit, vient d’entrer dans [ses locaux en janvier 1930]. Il com­ a-t on Roma, de séminaire “Le Congrégation: la dans nouvelle grande fonds NDC7J67-05. 1931et le père Henri Thommerel en fut nommé supérieur. Archives Deschâtelets-NDC, latin. On occupa les nouveaux locaux en 1930 en locaux nouveaux les occupa On latin. du l’étude commença Mohasi, Raphaël homme, jeune un direction, sa cons­ de mandat 1923 le en obtint il Lesotho et au arrivée son dès promoteur le fait était s’en lier, ma­ s’y arrête,leclergélocalautochtone u otar e pu alr as e es u ae eot V les XV, Benoît Pape du sens le dans aller pour et contraire Au 2 1 naristes Zoulous du Natal, un Ovambo et un Mochuana du Vica­ tion était assez surprenante puis­ surprenante assez était tion Missions O.M.I.,64(1930),pp. 89-90. e uéiu Gnrl rga e éiar e mio cnnqe éuir en régulière canonique maison en séminaire le érigea Général Supérieur Le doek, un séminariste du Vicariat de Kimber­ indigène. Mais en gé­ nez avait souligné quelques fois la nécessité d’établir un clergé u cours des années de son ad­ son de années des cours u Une questionquiméritequ’on mé­ er arcis as e ane 19, e u les que ce 1890, années les dans africains teurs diatement. Le père Odilon Chevrier, en particu­ en Chevrier, Odilon père Le diatement. Chapitre II né­ truire un petit et grand séminaire. Sous séminaire. grand et petit un truire ral, les missionnaires étaient contre. On cu­ que les missionnaires pro­ missionnaires les que ministration au Lesotho, M Lesotho, au ministration li­ ser malheureusement. naire) 1 2 . Ce fut le sujet d’une sujet le fut Ce . ” oa eeat des recevait Roma .” ley, et 9 sémi­ thoa­ ma­ ir prêtre mier prend deux tion d’un tion na, le 28 le na, na­ testants gr ristes Cé- riat

Chapitre II l 115 l Une question qui mérite qu’on s’y arrête, celle du clergé Studia 7 l 116 l Eugène Lapointe par­ favo­ sui­ origi­ le premierarchevêqueen1961. juin 1934, qui devint le premier évêque indigène du pays en 1952, puis missions, résumelapositionquiseraadoptée voudraient le qui ceux une congrégation distincte pour les Baso­ débuts. les dans moins du elles, chez africains candidats de pas recevaient ne mis­ congrégations Les Africains. aux destinées uniquement des vocations religieuses se présen­ se religieuses vocations des politique de ces derniers était plutôt de former un clergé diocésain et, si que, fussent-ils les pères Blancs, les pères du Saint -Esprit ou autres. La en Afri- missionnaires instituts des et Propagande la de politique la de l’encontre à premier.C’était le par sorte quelque en encadré diocésain clergé un du avec oblats pays, religieux de au celui était fallait commencer, pour qu’il moins clergé le que conclurent Lesotho du naires mission­ des l’ensemble et oblates autorités les raciale, discrimination de climat le surtout méridionale, l’Afrique de social et géographique contexte le donné étant pauvreté; de l’esprit comme importants ments il créer d’abord et avant tout un clergé diocésain ou diocésain clergé un tout avant et d’abord créer fallait-il vante: ticulier le lien avec le célibat obligatoire, mais aussi d’autres élé d’autres aussi mais obligatoire, célibat le avec lien le ticulier riser en même temps un clergé régulier clergé un temps même en riser 3 en catholique, l’Église dans prêtre du conception la donné Étant dans lavoiedroite. immen aidera et main, en aurons nous que atout meilleur le sera indigènes Oblats bons de groupe Un l’issue. prévoir peut ne personne dont trouve- difficultés des à nous acculés rons nous ans 20 avant et faire, pourra qu’on règlements clergépure­ un avons nous si que cela) que connais ne je car l’Afrique, de (Sud con­ moins non suis je né­ la de pénétré absolument suis Je père Dozois [de au l’Admi­ notes mes dans parle je dont indigène clergé du question Cette e rbèe ’n lré fian u eoh rçt n solution une reçut Lesotho au africain clergé d’un problème Le nale par rapport au reste de l’Afrique. On s’est posé la question la posé s’est On l’Afrique. de reste au rapport par nale Lettre aupèreBourassa, 14juillet1931. ment séculier nous allons à des déboires, malgré tous les tous malgré déboires, des à allons nous séculier ment ? Voicides pro-vicaire Lebreton, p. le comment vaincu, étant donné mon expérience du Noir du expérience mon donné étant vaincu, nistration générale] est de grosse importance. sément les séculiers à se maintenir se à séculiers les ­sément taient, on fondait des congré­ des fondait on taient, ces­ sité du clergé indigène, mais indigène, clergé du sité tho ou accepter chez les Oblats 3 il fonder fallait-il oui, Si ? : sion­­ ga­ naires tions - Basuto­ Cela, dit-il, sent trop le Marianhill. à fait l’a on comme noirs, les pour des spéciales congrégation fonder de d’avis tout du pas n’est Il “[...] sens: même le dans da Délégué le abon- consulta qui Il Apostolique Oblats. des position la de faveur en arguments les présenta il lequel dans mémoire un 1931 en sa congrégation parmi les races ban­ races les parmi congrégation sa religieux ne cherche pas à pro­ évêque qu’un pas comprend ne Il éducateurs. leurs de ordres les dans tan, 1985,pp.94-97. Afrique duSud,lesrecevrontparmieuxsurunpiedd’égalitéparfaite. pré­ qui raciale discrimination la répugne qui à Oblats, Les tion. voca- de sérieux signes des donnent s’ils prêtrise la à et religieuse vie Canada quil’ap­ mier séminariste qui sera ordonné à la fin de l’année (décembre 1931) (décembre l’année de fin la à ordonné sera qui séminariste mier l’établis­ pour d’abord régulier et clergé diocésain. Ils apprennent aussi que le séminaire existe clergé entre différence la clairement très explique leur on existe, naire impres­ cette sur candidats les laissait l’éta­ prêtres qu’ilsconnaissentsontlesOblats ? croient qu’il faut devenir religieux pour devenir prêtre puisque les seuls prê­ la à vocation et religieuse vie la dans la réus­ la dans con­ pas n’a il et Oblats, deviennent indigènes prêtres des plupart partage absolument son avis” (H. Lebre­ 1930 blissement d’Égliseslocales,cequiimpliqueunclergé diocésain? e éor intitulé mémoire Le 5 4 1 Objections. prépara Lebreton père le missionnaires, les avec consultation En Les Oblats ne peuvent refuser les Basotho aspirant à la à aspirant Basotho les refuser peuvent ne Oblats Les thèse. La Réponse à la première objection. première la à Réponse 2 4 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J66 -08. Cf. E. ). o o ce pas aller contre les directives de l’Église qui postule qui l’Église de directives les contre aller pas N’est-ce à vocation confondent Basotho les que danger pas a-til N’y land L 5 a fut envoyé à l’Adminis­ site du clergé indigène purement sécu­ purement indigène clergé du site p e t n i o prouvèrent. Envoicilesprincipauxéléments: , Une Expérience pastorale en Afrique australe, Paris, L’Harmat eet ’n lré icsi. e at l pre- le fait, De diocésain. clergé d’un sement Colour Bar, et il désire voir les indigènes ­ en oe sr e lré éuir indi­ séculier clergé le sur Notes mouvoir l’avancement de son ordre ou de toues. Il désirerait beau­ désirerait Il toues. tration générale et au Provincial du il pas danger qu’ils danger pas a-til N’y trise?

in Mi dpi qe e sémi­ le que depuis Mais sion. Il pourrait y avoir danger si on si danger avoir y pourrait Il ton à Bou ­ rassa, le 29 décembre dessus je là-dessus et lier, coup que la que coup èe au gène vaut en vaut fiance trer -

Chapitre II l 117 l Une question qui mérite qu’on s’y arrête, celle du clergé Studia 7 l 118 l Eugène Lapointe firmé la justesse des arguments du père Lebre­ père du arguments des justesse la firmé clergé uniquementafricain. qu’un crise la vaincre pour aguerri mieux beaucoup sera obligations, mis à la même règle, jouissant des mêmes avantages et ayant les mêmes sou- imbus, seront tous laquelle de l’esprit de religieuse, famille même une dans européens membres aux associés intimement seront africains clergé européens et clergé africain. Un clergé régu­ crise de croissance, en raison d’abord du problème racial, un choc entre une rapproché avenir un dans prévoir faut Il sud-africain. contexte en sévérance et prévenir les difficultés qu’il aura à affronter. Nous sommes assu­ faut Il l’Église. à honneur faire de et mission sa remplir n’im­ d’établir pas s’agit ne arriver.Il y pour moyens les regarde poser à question La dis­ se peut ne principe Le diocésain. clergé d’un l’établissement c’est-àdire but, ce atteindre à visent Lesotho du missionnaires les se, ’urs ebet oli rse dn l ceg doéan I apparaît donc quetousagissentenpleineconnaissancedecause. Il diocésain. clergé le dans rester vouloir semblent d’autres noviciat, au admission sé- leur sollicitent quelques-uns actuels, grands minaristes les parmi fait, De ministère. le dans temps quelque passé oblat, nous examinerons encore la question, mais seulement après avoir prêtre diocésain. Plus tard, s’il manifeste de un nouveau le soit désir de devenir Mosotho prêtre premier le que ce à tenons nous car jusqu’ici, consenti pas avons n’y Nous oblat. devenir de désir le manifesté avait les congré ­ les diocé­ prêtres des que et entrave souli ­ À de point reli au vue tant siècle, vingtième du tiers dernier du cours au sotho Ba- des épaules les sur entièrement presque reposé a qui l’Église, dans aucune division n’est apparue ouvertement dans l’Église. néga­ Le leadership conséquences de eu pas n’a africain sud theid de fierté, un honneur et une grande joie lors desfêtes d’ordination aux­ sujet un eux pour fut Ce prêtres. deviennent certains eux, parmi que, caines mascu­ Pour conclure ce paragraphe, on peut affirmer que l’histoire a con­ Réponse à la deuxième objection. deuxième la à Réponse Il faut ajouter que les Basotho catholiques acceptèrent facilement acceptèrent catholiques Basotho les que ajouter faut Il nr glmn qe e lré icsi set éeop sans développé s’est diocésain clergé le que également gner iu q’clsa,a otiu as ot a cia d paix. de climat au doute sans contribué a qu’ecclésial, ­gieux gations religieuses sont dirigées par des admi­ des par dirigées sont religieuses gations lines etfémininesselonles cas. ot qe ceg doéan mi u ceg cpbe de capable clergé un mais diocésain, clergé quel porte sains ont été nommés évêques. Toutesévêques. nommés été ont sains Fidèles aux directives de l’Égli de directives aux Fidèles ton. Au Lesotho, l’Apar Lesotho, ton. Au lier dont les membres ie sress et sérieuses tives nis­ tra­ rer sa per sa rer tions afri­ tions cuter. - - - de nou­ de envoyer pour efforténorme un fait ont Canada du Oblats les que chant col­ Leso ­ au nécessaire est qui langue cette dans spécialiser se de étudiants leurs à spé­ d’un secours le ment instam demandent et Canada, du provincial Bourassa, Philémon père plus préci­ [1931] octobre 25 le années, premières les durant exemple, Par Griffiths Lero­ du 25 du lors 1938, En nombre. grand en participèrent ils fois, chaque quelles, lèges du pays du lèges 7 6 histoire. son de cours au crises de pas manquera ne séminaire Le supé­ bien est dignité votre bon; tenez persévérez, enfants, chers Mes [...] vôtre. au semblable bonheur d’un jouisse qui personne n’est il privilégiés; bien êtes vous gens, Jeunes [...] nations. d’autres en lumière cette répandront Lesotho du fils les demain, mais Canada; du aujourd’hui et d’autres venant de la France, de la Belgique, et de l’Alle­ Gérard père le apôtres, premiers des lumière cette reçu avait nation de pouvoir répandre la lumière dans leur peuple. Il est vrai que notre renon­ Ils peuple. leur de bien le pour tout à renoncent qui sœurs, les et frères les mères, les et pères les sons connais- nous dont enfants Basotho, des voir de merveille une C’est qui aimentlapaix! habi­ les tous à Basotho, mes frères, mes Basotho les mère, ma de père, mon de Basotho les parmi dire vous de viens je que ce tout promulguer envoie vous je nom, mon En prêtres. vos Respectez etc., frères, vos mères, vos et pères vos amis, vos parents, vos pour priez Basotho; des peuple le pour priez nation. [...] Jeunes gens, je vous le répète, persévérez, soyez fermes; nation en lui gardant la paix et en aidant l’Église à progresser dans la ma pour accomplies j’ai que œuvres bonnes les pour éternelle vie la couron­ d’être confiance J’ai [...] bénéficier. en pu j’ai seul, Moi vie. sa dans compter en pu n’a Basotho des chef aucun jubilé, sément, les professeurs du séminaire lancent un cri d’alarme au d’alarme cri un lancent séminaire du professeurs les sément, Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC41. 7J67 Voix duBasutoland e anniversaire de sa nomination comme Grand Chef du Lesotho, du Chef Grand comme nomination sa de anniversaire velles recrues au Lesotho. Ce ne sera pas facile de trouver un trouver de facile pas sera ne Ce Lesotho. au recrues velles tho et pour qu’ils ne soient pas inférieurs aux autres dans les dans autres aux inférieurs pas soient ne qu’ils pour et tho tholi voulus’adresserauxséminaristes.Illeurdit: rieure à la mienne. Un jour sem­ jour Un mienne. la à rieure 7 . Le père Lebreton appuie leur demande tout en sa- en tout demande leur appuie Lebreton père Le . , vol.17,n 6

cialiste de la langue anglaise pour permettre pour anglaise langue la de cialiste o 50,(1954),pp.23-24. tants du Basutoland, à tous ceux tous à Basutoland, du tants cent à leurs champs, afin champs, leurs à cent blable à celui de mon de celui à blable magne, et né dans né -

Chapitre II l 119 l Une question qui mérite qu’on s’y arrête, celle du clergé Studia 7 l 120 l Eugène Lapointe plus tard,leConseildemissionrap­ pays en raison de ses difficultés avec la Congrégation. Plusieurs an­ du d’Oblats recrutement le Oblats aux interdira celui-ci Apostolique, ment réelle­ existe séminaire au crise la car même, quand insiste Pro-vicaire font sen­ candidat adéquat en plus des autres puisque les besoins en personnel se lé­ don­ or­mosotho Oblat premier le sera Il ‘MaBathoana. Emmanuel frère du ves Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J67 -42. mentir lePro-vicairedesmissionsduLesotho pas fera ne Il Maseru. de archevêque premier le puis mosotho, évêque écrit-il, il pourra faire beaucoup de bien. De fait, il deviendra le premier mon Bou­ mon né prêtre. Le père Lebreton le recommande aux prières du père Phi­ Cependant après la nomination de M de nomination la après Cependant 10 9 8 Le Conseil se rend compte que S. Ex. M Il ne faut pas oublier l’oblation perpétuelle et l’appel aux ordres aux l’appel et perpétuelle l’oblation oublier pas faut ne Il ricale oblate ré­ donc sont Ils deux jeunes pères scolas­ Basutoland n’ont plus unseul sujet au Sé­ recru­ le dans ans 15 de 8 Lettre du père Lebreton du 27 octobre 1931 au père Vicaire des missions, Archi- Lettre du3avril,1934, Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -29. . Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J61411. tir également dans les vicariats apostoliques du Canada. Mais le rassa, Vicaire de mission. S’il est bon comme on l’es­ on comme bon est S’il mission. de Vicaire rassa, 10 . duits à recommencer à l’A B C de la formation clé formation la de C l’AB à recommencer à duits tement des Oblats indi­ Oblats des tement ti­ ques qui finissent leurs études cette année. porte le30avril1945cequisuit: gr gr minaire de Roma à part les Bonhomme nous a retardé Bonhomme comme VicaireBonhomme 9 . gè­ nes. Les Oblats du Oblats Les nes. - père, nées L ses canadiennes: religieu des question la mentionne il 1930, août 16 du lettre une Dans celle du Vi­ correspon­ La Pro-vicaire. son et Canada) du Provincial (le mission Vicairede le préoccupa canadiennes religieuses des question la Canada, au France fémi­ congrégations pour qu’elle envoie non seulement de nombreux Oblats, mais aussi des M Nom de Jésus (de M (de Jésus de St-Nom du Sœurs des tion ques- été a qu’il dit me On [...] lépreux. nos chez avons nous que ce com­ tables chari d’œuvres charger se pouvoir de mesure en être temps même catho­ écoles aux honneur faire de et gouvernement du exigences les satisfaire de mesure en [...] diplômés sujets des fournir pourrait qui enseignantes Sœurs de Quelle congrégation prendre aurons dusecours,lemieuxcesera. de ce côté-là nous sommes aussi en souffrance. Et que, plus tôt nous que dire vous C’est St-J[ean]B[aptis]te. et Paray St-James, main, ont des couvents sans habi­ six même résidences, trois que point au surchargées, trop déjà tés de religieuses qui viendrait prêter main forte à nos deux communau- Dans votre lettre [du 3 juillet], vous faites allusion à une com­ je ne sache rien officiellement. Je ne sais pas non plus s’il y a eu a y des s’il démarches faites auprès de cette con­­ plus non pas sais ne Je officiellement. rien sache ne je L’envoi dereligieuses canadiennes gr elr qe eVstu psoiu, M Apostolique, Visiteur le que pellera rap- se on Lesotho, du apostolique Vicariat du responsable ne devien- Canada du oblate Province la que demandé a orsqu’il atn cii a Poica d Cnd ds a nomination. sa dès Canada du Provincial au écrivit Martin ac régu­ dance caire Apostolique. me hôpital, ou au moins dispensaires, et hospices comme hospices et dispensaires, moins au ou hôpital, me ie.Asiô qe e eoh ft rnfr d la de transféré fut Lesotho le que Aussitôt nines. ir aod tè suet e pro­ le souvent très aborde lière Chapitre III liques. Et que cette congrégation puisse en puisse congrégation cette que Et liques. tantes; ce sont St-Paul, Ste-Thérèse, Pont- ? L’idéal serait d’avoir une con­ grégation, que je ne connais gr Allard) (sic), bien que bien (sic), Allard) gr ise, vi insisté avait Hinsley, lm, is que ainsi blème, grégation munauté - -

Chapitre III l 121 l L’envoi de religieuses canadiennes Studia 7 l 122 l Eugène Lapointe Cape Town à Montréal de religieuses, les accompagneront oblats frères de et pères l’an­ de Vicaire de le d’août fin la dudépart, vers s’embarquera caravane première la que croit mission précis le moment sur fixé être Sans Grises. du premier contingent. À Ottawa, le même entrain régna chez les Sœurs africaine. Nom­ Par­ nautés. mu­ Lesotho en1931, les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie com­ de cetteopinionduDélégué Aposto­ fonds NDC7J66-08. ne con­ suis allé avec lui voir Emmaüs, Montolivet, Holy Cross et Samarie qu’il quin­ une passer de vient Excellence Son Lesotho. de son Excellence le Délégué Apostolique qui a tant à cœur l’avenir du auprès impression bonne fait [...] caravane cette Surtout, courages. les que passant, “l’an­ en mentionne 1931, mai 17 le Villeneuve, ges-Étienne niquèrent cette nou­ M 13 12 11 don­ déjà ai vous Je Congrégation. la à clésiastique sur la ques­ Vousl’au­ de l’opinion connaître de désir le témoigné aviez AyantM de reçu be­ avons nous dont services les rendre nous de mesure en bien seraient celles -là ici, m’informer pu j’ai que autant En personnellement. pas Le père Lebreton écrit au père Bourassa, le 12 mai 1931, au sujet au 1931, mai 12 le Bourassa, père au écrit Lebreton père Le tion hier soir et lui ai exposé nos projets, lui demandant s’il croyait s’il demandant lui projets, nos exposé ai lui et soir hier tion mis­ les pour affec­ son connaissant et Roma, à présence sa de Profitant Apostolique. Délégué du celle nonce de tant de canadiens et canadiennes est bienvenue et relève et bienvenue est canadiennes et canadiens de tant de nonce Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J61602. Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC02. 7J67 Lettre du 2 février 1931 au père Henri Lebreton, Archives Deschâtelets-NDC, Lebreton, Archives Henri père au 1931 février 2 du Lettre naissait pasencore.Ilaétéenchantédutravailquis’y fait soin gr née; et le deuxième, vers la fin de sep­ de fin la vers deuxième, le et née; G. Martin, Administrateur Apostolique, écrivant au père Geor 11 tout, l’en­ tout, 12 . . breuses furent les reli­ sion­ naires du B., j’ai eu avec lui une longue conversa - longue une lui avec eu j’ai B., du naires thousiasme accueillit l’annonce de cette fondation cette de l’annonce accueillit thousiasme gr velle, par lettre circulaire, à toutes leurs commu­ Martin la demande officielle d’aller s’établir au s’établir d’aller officielle demande la Martin tion pour le B[asutoland], et j’ose dire aussi, dire j’ose et B[asutoland], le pour tion tion de la fondation d’une maison appartenant lique: gieuses qui s’offrirent à faire par­ né celle de M de celle né tembre. Un con­ Un tembre. zaine avec nous. Je nous. avec zaine gr Martin; voici Martin; to­ rité ec- rité tingent de tingent 13 .” tie - raient facilement aller ailleurs. Si elles vont en vont elles les Si qu’on ailleurs. c’est aller Afrique, facilement raient pour­ religieuses Ces pas. manquent ne Lesotho du dehors en dations fon­ de demandes Les Sainte-Famille. la de religieuses aux forte main supplémenter,pas vont ne canadiennes Sœurs les que ment prêter mais claire­ expliquer faut Il pays. du bien grand plus le pour déployer s’y à trouvent volontés bonnes les toutes que pour Lesotho au d’ouvrage pro­ malaise de Leso­ leurs que l’aise, activités à ne gêneraient pas les méritantes communautés déjà éta­ plus sentiraient se elles qu’ainsi pensa On pectif. 14 res- district leur aient religieuses les que début le dès suggéra On M que encore répétait il Et l’Afrique.” de sud le tout à cette œuvre de presse serait utile, non seulement au Basutoland, mais Et Oblats. entre ferait se elle nécessaire, était division une tard plus divi­ de question plus n’est il fin, bonne à œuvre cette mener de capable est Canada le que sachant et comme je vousl’aidéjà dit, maintenant que leB.estuniauCanada, congré­ autre une à donnée être devait Basutoland du tie les mains de votre congrégation. J’y verrais une objection si une par­ entre mieux serait presse de l’œuvre que surtout crois je car désire, la je mais fondation, cette à objection aucune vois ne je seulement supé­ vos à dire “Vous vous pouvez fidèlement: transmets je que réponse sa substance en Voici presse). et convers res cette fondation désirable (maison oblate avec novi­ aujourd’hui às’éta­ dès chercher de congrégation notre pour importance grande de était qu’il et européenne, d’origine populations les dans que noire race beau­ était l’Afrique de Sud au l’Église de l’avenir seule ­ pas non et avis, humble mon quel- à que a temps, que y il communiquée avais vous je que réflexion la J’ajoutai fit. Maisc’estàvossupérieursdevoircela.”[...] besoin de la per­ ayez vous oblate, maison d’une fondation cette pour que pas crois officiellement; jene vousdonnequemon opinion personnelle) je ne votre procureur répétât cette parole à Rome, car je ne vous parle plus Il a ajouté: “Je crois pouvoir même dire (mais je ne vou­ Kroontadt, nouscéderaitsonjour­ tho. De plus, il fallait éviter, comme pour les Oblats, toute cause toute Oblats, les pour comme éviter, fallait il plus, De tho. Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC13. 7J67 venant des susceptibilités de race. Il y a suffisamment a y Il race. de susceptibilités des venant mission formelle de la Propagande, celle du V.A. suf- blir solidement sion et il n’y en aura pas. Mais si Mais pas. aura en n’y il et sion nal avecplai­ 14 . sir. ciat, centre de frè- coup plus dans la dans plus coup rieurs que, non que, rieurs ment au mien, au ment gr drais pas que gation, mais gation, Kler­ lein de lein blies au

Chapitre III l 123 l L’envoi de religieuses canadiennes Studia 7 l 124 l Eugène Lapointe vue ailleurs(Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC 7J67-30). Je crains une trop grande intimité qui peut facilement entraîner des abus; la chose s’est mission. même la dans religieuses, et missionnaires entre exister doivent qui les relations établissent précis bien règlements des que aussi bon serait Il [...] des misères. bien petites d’éviter et réel bien un faire leur de mesure en êtes vous que crois Je vous. à recours auront elles où difficiles circonstances les dans directeur, et conseiller leur d’être pas refuserez ne vous père, cher Mon important. très est qu’il J’estime d’elles. près remplir à appelé croyais vous je que bienfaisant rôle le sur insisté J’ai Lebreton; père au sûreté et sincérité toute en confiez-vous [...] 4. qu’expérimentés; zélés plus cf. discrétion dans vos lettres; 3. évitez le nationalisme, craignez les directions de certains, stricte plus la pratiquez et conseil, prenez observez, devancières, vos de faire de nière ma- la sur jugement de pas portez ne 2. religieuse; vie la de exercices aux tenez 1. dit: ai lui je que ce substance VoiciBasutoland. en du supérieure nouvelle la culièrement parti­ et Grises Sœurs les rencontrer de afin voyage ce de profité J’ai convers. frères des retraite la de clôture la pour Ottawa, à allé suis je dernier, “Mardi Lebreton: père une autre lettre (du 20 septembre 1931), le père vicaire des missions écrit ce qui suit au Maze­ Cana­ besogne écrase la besogne que d’apôtres bataillons vaillants aux aide en venir de suppliées a partira unmoisplustard queront vers le 25 août, avec deux s’em ­ pères et Elles deux frères. perpétuels. L’autrevœux caravane leurs toutes auront elles mais âgées, répondit-il, les Sœurs de Jésus-Marie ne serait pas toutes des per­ diffi­ la de raison en âgées religieuses des que Lesotho au envoyer pas ne de pliait NDC 7J66-05. 16 15 pour­ qu’on j’espère mais grande, très pas soit ne propriété notre serais prêt à faire le sacrifice d’un bout de terrain pour cela, quoique pro­ ce que vivement désirerais je vue première à noviciat, leur de question vont bien, ces bonnes Sœurs pourraient venir rapidement ici. Pour la chambres (nous sommes en train de bâtir la quatrième); si les choses quatre de couvent petit un avons Nous principe. demande en accordée été notre ait que heureux bien suis Je – Marie. Jésus de Sœurs Le 29avril,cedernierréitèresademandedelamanièresuivante: du Provincial le 1934, mars 9 du lettre une dans ans, trois Après da répond à une requête du père Lebreton pour des religieuses à religieuses des pour Lebreton père du requête une à répond da nod. Lettre du 11 juin 1931, Archives Deschâtelets -NDC, fonds NDC 7J6 7-12. Dans Lettre au père Lebreton du 30 octobre 1930, Archives Deschâtelets-NDC, fonds culté à apprendre la langue quand on n’est plus jeune: “Non, jeune: plus n’est on quand langue la apprendre à culté jet put être réalisé, et le conseil vicarial partage mon avis. Je avis. mon partage vicarial conseil le et réalisé, être put jet 15 . Le père Bourassa répond au père Lebre­ père au répond Bourassa père Le . 16 . ton qui sup­ qui ton rait sonnes bar­ Nous yreviendrons définitive­ prononcer nous de avant d’entretien, et d’installation frais en nécessité, va elle dépense qu’elle savoir de conviendrait il ge, char notre à faite être devant fondation Cette Mazenod. à Jésus-Marie de Sœurs de l’établissement à favorable est provincial conseil le cipe, 18 17 Dans sa réponse au père Lebreton, le père Bourassa écrit: “En prin­ ges pourlesSœurscommenousseraienttrèsgrands avanta- les que doute Nul ici. Sœurs les verrait qu’il fois une nôtre, conces­ nouvelle une Chef Grand du obtenir Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC28. 7J69 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -29. 18 .” sion de terrain près du près terrain de sion 17 . ment. -

Chapitre III l 125 l L’envoi de religieuses canadiennes

ici l’auteuretladatedudocument. non-catholiques durant l’année 1929, tout porte à croire que nous avons res­ cor­ la de archives les dans accompagné est texte le comme teur.Mais ca­ pré­ s’intitule qui document un archives les dans trouve On de la venue d’un Visiteur canonique, le p. Georges-Étienne Villeneuve. rapide­ très administration velle La nécessitéd’uneimprimerieauLesotho surgirent autempsdesOblatscanadiens tho­­ pondance du père Odilon Chevrier avec les éditeurs des publi­ senté au Rév. Père Visiteur au sujet de la fondation d’un Journal d’un fondation la de sujet au VisiteurPère Rév. au senté Il estintéressantd’enrésumerlecontenu: aeu u re tt. os vn dj u ptt aaie d’édu- magasine petit un déjà avons Nous State. Free au Maseru le imprimé est où Ladybrand, Co, & Current The exemple par débuts, les pour étrangère presse d’une servir nous pourrions nous que et indigène main-d’œuvre la donné étant cher, excessivement pas coûterait ne commencer pour copies ter­ notre de indi­ langue la par facilement bonne presse. Il faut donc créer un atteindrons journal catholique bien rédigé, en nous que peuple le dans catholique Mocho­ Leseli­ exemple par neutres, ou protestantes publications des que il n’existe moment, le Pour milieu. leur pour utile et saine littérature la de fournir leur de nécessaire est il lecture, la aime Basotho les Comme nou- la occupé a Lesotho L’impressionau livres de et journaux de débattues etcertainsproblèmes qui On ne trouve indiqué ni la date ni l’au­ ni date la ni indiqué trouve ne On Basutoland. le pour lique Diverses réalisations,questions nyana chonolo gène, par des gens du pays, qui influerait sur la politique la sur influerait qui pays, du gens des par gène, africain. Un tirage de mille de tirage Un sud-africain. brouhaha le dans ritoire (petite lumière, hebdomadaire de l’Église protestante), l’Église de hebdomadaire lumière, (petite (comète), Chapitre IV Naleli ment. Le problème s’est déjà posé lors posé déjà s’est problème Le ment. (étoile), etc. Il faut créer un esprit un créer faut Il etc. (étoile), , à 12 milles de milles 12 à News, Basutoland Memorandum ca­ tions

Chapitre IV l 127 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 128 l Eugène Lapointe nous pour­ nous ehius euss Cte rse orat patnr u Oblats aux appartenir pourrait presse con­ Cette requises. les techniques eussent et l’imprimerie de s’occuper puissent qui néces­ serait il cela, Pour point. ce sur l’œuvre la plus urgente. Le Délégué Apostolique insiste de plus en plus plus, on a besoin d’un journal en langue sesotho. C’est, pour le moment, tion définitive. Mais il faudrait une presse pour impri­ édition provisoire afin qu’elle soit mise à l’essai et amendée avant l’édi une imprimé a écoles, des secrétaire Chevrier, Odilon père Le presse. la de parler à l’amène nouvelle Cette protestants. livres des passer se des missions que, pour la première fois, les écoles catholiques pourront du matériel et la partie finan­ partie la et matériel du frères dont je vous parlais dans ma dernière lettre, deux pères, un pour l’ad­ deux les outre cela, pour faudrait nous Il mission. de encore pas a n’y il où place une à Propa­ la à demander pourrait y joindre le noviciat. Le terrain nous appartiendrait en propre, sans besoin de le Vicariat.On le pour indirectement et Congrégation la pour directement travaillant res mai­ une d’avoir l’avantage donnerait la à relief l’in­ de procurerait du lui et Congrégation certainement donnerait œuvre Cette 1000. de plus à pas reviendraient sou­ métier,et du hommes des consulté prix, des de revenir de Natal avec le père Chevrier. Ils ont visité plusieurs imprimeries, demandé dont la vente serait assurée. La main d’œuvre est ici très bon marché. M marché. bon très ici est d’œuvre main La assurée. serait vente la dont scolaires livres les sur surtout et d’imprimerie travaux les sur rattraperait se on mais per­ On financiers. risque grand de plus non pas aurait n’y il mais beaucoup, rapporter à destiné d’argent placement un ment évidem pas serait ne Ce Congrégation. la de mains aux uniquement remise était elle pros­ œuvre cette que disent Ils majorité. la de l’opinion eux pour ont qu’ils et mien au opposé avis d’un sont conseillers V.G.deux mes que dire dois Je au œuvre cette laisser à incliné plutôt j’étais [...] mais propre, en appartint leur et tion texte: “Plusieurs pères désireraient que cette œuvre fut entre les mains de la Congréga- vicaire des missions (dans Archives Deschâtelets-NDC, fonds NDC 7J6 7-02). Voici le 2 1 Vicaire père au annonce Lebreton père le 1930, décembre 29 Le service unbulletinmensuelcatholique catho­ l’Église prochain, avenir un dans que d’ai­ et influence son de Visiteurpère d’user de­ nous raisons, ces toutes Pour gieuses. néces­ jugées matières, de l’addition par développer pourrions nous que catholiques écoles nos pour cation Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J6412. Le père Lebreton est plutôt de l’opinion contraire: lettre du 10 janvier au père au janvier 10 du lettre contraire: l’opinion de plutôt est Lebreton père Le rions trouver en 1932 ces deux pères parmi ceux que nous avons ici. Il est Il ici. avons nous que ceux parmi pères deux ces 1932 en trouver rions gande, car nous le ferions concéder aux Oblats par le Grand Chef, Grand le par Oblats aux concéder ferions le nous car gande, cière, l’autre pour la direction la pour l’autre cière, son à nous, à laquelle serait uni un centre de frè- de centre un uni serait laquelle à nous, à son fluence dans tout le Sud de l’Afrique. Elle nous Elle l’Afrique. de Sud le tout dans fluence drait sur le journal, surtout au commencement, au surtout journal, le sur drait saire d’avoir deux frères convers frères deux d’avoir saire 1 tiennent que les frais d’installation ne d’installation frais les que tiennent . saires par les autorités reli­ autorités les par saires man­ lique puisse avoir à son à avoir puisse lique der de ses lumières afin lumières ses de der dons humblement au humblement dons intellectuelle. mer ces livres. De pérerait davantage si davantage pérerait gr Martin vient Martin Je crois que crois Je naissances ministration 2 Le . - - Bou­ père au 1931, février 22 du Lebreton, père du lettre Une détaillé. sez as- résumé un faire d’en nécessaire semble il Lesotho, au missions des NDC 7J66-08. pro­ soin d’êtreremplacéestroprapidementetainsisauverdel’argent be- pas n’auront qui choses des achète on commencement, le dès que, pour l’avenir prévenant en tout prix, leurs de et Lesotho le pour tiques ma­ des s’enquérir de quelqu’un charger et primerie im- une à approprié bâtiment d’un plans les envoyer pourrait Canada il néces­ il que le prin­ de demi-heure Mase­ une environ à pont, du près plus mais Matsieng, et pont le entre vue, choi­ nous que probable serait aussilarésidenceduPro-vicaire et qui comprendrait noviciat, imprimerie et centre de frères convers; ce aux Oblats, fondée sur un terrain à nous concédé par le chef de la nation tion des finances et aussi celle de la fondation d’une œuvre appar­ ques­ [la...] étudier vouloir bien de conseillers mes prié J’ai prochain. vendredi pour vicarial Conseil le convoqué “J’ai écrit: Lebreton père du 15 février 1931 au père Bou­ chaine del’atelier. rassa enprésenteunebonneoccasion ru en auto­ Après ces considérations à propos du développement du Vicariat du développement du propos à considérations ces Après 5 4 3 mettre cenoviciatailleursqu’àRoma. Basu­ au L’opinionunanime dement. rapi- bâtir faut il donc mettre, les où pas n’avons Nous scolastiques. plusieurs prochaine l’année de commencement au recevoir devons moment à Roma deux novices convers et quelques postulants et nous de toute nécessité de bâ­ laïques, dans la Congrégation des OblatsdeMarie Immaculée, il est tion de la Maison Géné­ le que donné VicariatÉtant l’approba- avec décidé, a Basutoland du La question de la presse et du noviciat progresse. Dans une lettre une Dans progresse. noviciat du et presse la de question La Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC06. 7J67 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J67 -04. D, fonds Deschâtelets-NDC, Archives 1930, décembre 28 Lebeton, p. du Lettre saire de préparer immédiatement des frères convers, en vue de l’organi­ de vue en convers, frères des immédiatement préparer de saire cipe d’une œuvre de presse est acceptée. On la croit indispensable. Aussi est- mobile.” Une lettre du 20 février 1931 du Vicaire des missions confirme si­ Mafeteng, bien en bien Maseru-Mafeteng, route grande la sur place une rions rale, d’admettre des indi­ tir une maison de noviciat. Nous avons en ce rassa, nouveau Provincial du Canada, le toland est qu’il vaudrait mieux vaudrait qu’il est toland 4 .” 5 . gènes, soit clercs soit chines les plus pra- plus les chines tenant 3 sa­ . tion

Chapitre IV l 129 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 130 l Eugène Lapointe d’écrire lenomde leurpays,c’est-àdireLesotho. l s dsrbe u cs ri œve, oiit cnr d frères de centre noviciat, maison même la œuvres, dans réunies soient presse, et trois imprimerie convers, ces que désirable est Il une assurancedesuccès. appar­ lui et Congrégation, la à sionnaires désirent que cette œuvre de presse soit entièrement confiée M le nousnepou­ l’attend de nous, surtout par l’intermédiaire de la presse, sans laquel- comme les vicariats de langue Zoulou regardent vers directions, Marianhill. On mesure, certaine une dans et, moral et intellectuel port Basu­ le vers regardent sesotho langue de j’ajoute dans les vicariats voisins, il semble Basuto­naturel que ces vicariats au missions nos de développement le donné Étant notre avantage. à pas sont ne qui comparaisons certaines de cause est et l’Afrique, de Sud du Oblats les sur discrédit certain un jette semblable œuvre 6 Lesotho qu’au ble seso­ langue de l’Afrique de sud du partie la y poussent vive­ La Délégation Apostolique et les autorités des vicariats voi­ étant donnélenombreconsidérabledenoschrétiensauBasutoland. devrait qu’elle ce d’être loin est influence notre presse, de manque du suite Par nation. la de civilisé plus l’élément sur influence toute absolument perdons nous pas faisons le nous si et tardé, trop déjà Basutoland. Le progrès intellectuel des indigènes l’exige; nous avons au presse de œuvre une fonder de nécessité grande plus la de est Il divers ateliers. concen­ serait où convers frères de centrale maison une faut travail plus profi­ leur rendre de l’avantage plus de aurait réunion Cette son. mai- même la dans eux d’entre possible nombre grand plus du nion réu- la demande qui ce vocation; leur de partant et religieux esprit leur de sauvegarde la à nécessaires mesures les prendre de cupions préoc- nous nous maintenant dès que désire mais convers, frères de nombre bon d’un venue la espérer fait nous Canada du Province La Il est intéressant de noter ici que le père Lebreton utilise la manière des Basotho manière des Lebreton utilisela père le ici que noter de intéressant est Il gr l’Administrateur apostolique et la très grande majorité des mis- des majorité grande très la et apostolique l’Administrateur table et épargnerait des dépenses inutiles. Pour cela, il nous vons rien. ment, car on se rend compte que pareille œuvre pour 6 mi fné ii ot ési. ’bec d’une L’absence réussir. doit ici fondée mais , tienne en toute propriété. Ils y voient y Ils propriété. toute en tienne toland pour y trouver sup- trouver y pour toland tho, ne serait être via- être serait ne tho, sins nous ad et land, tré les tré teng ea Moli de me donner par écrit les argu­ Mase ­ favorisant l’un pères, deux à demandé J’avais pont se trouve une place favorable. Distance de la station, 12 milles. conti­ on Roma, de chemin le prendre de lieu au et, pierres de pont un sur thiatsane de Maseru par la grande route de la poste, on passe la rivière du Phu­ Que le R.P. aujourd’hui]. Villeneuve [Mazenod veuille bien rassem ­ moli ea Thoteng et Lesotho] du [capitale maison cette fondée serait Où les mains.Elleenreti­ splen­ le donné étant Africains, Sud peuples les pour faire peut qu’elle ce hommes, des yeux aux même des appréciations venues de la Chaire de Pierre, et se doit de montrer, ché la réclame, surtout au Basutoland, mais elle a le droit d’être fière dans l’Afrique du Sud. La Con­ reli­ sainte notre de ment et des espoirs qu’ils fondent sur le peuple des Ba­ ment témoigné de l’intérêt qu’ils portent à ce Vica­ particu­ audience une dans lui-même Pontife verain Sou- le dernièrement, et, Propagande la de Congrégation sacrée La où ilspourraientencorerendrebeaucoupdeservices. dési­ le qui âgés ou influ­ salutaire et profonde une tous sur qu’avoir pourrait ne qui religieuse vie de centre un appartenant, leur maison une d’avoir satisfaction légitime très la outre sutoland, Cette fon­ direc­­la de chargé autre char père le novices, des maître le résidence, sa ferait y qui Pro-vicaire le pères: quatre de mencer com­ se personnel Le presse. de oblate l’œuvre et Cette maison comprendrait le noviciat, une maison de frères convers de vueecclé­ auto­ son et soutenue et dirigée par eux sous la direction du Vicaire des Mis­ son de la Congrégation, c’est-àdire fondée à leurs frais (des Oblats), sions, Provincial du Canada, et à son conseil, la fon­ Pour ces raisons le Conseil vicarial propose au R.P. Vi­ lement àvivre. et sous la même direction. Elles se sou­ da­ rité immé­ rité tion aurait l’avantage de procurer à tous les Oblats du Ba- sias­ nue vers Matsieng. À environ un mille ou deux du deux ou mille un environ À Matsieng. vers nue tique l’autoritédu Vicaire Apostolique. re­ raient y trouveraient de plus un lieu de retraite de lieu un plus de trouveraient y raient diate, étant sauvegardée bien entendu au point au entendu bien sauvegardée étant diate, rera certainementgloireethon­ tion intellectuelle de la presse et du journal. du et presse la de intellectuelle tion gion et les progrès de l’Église catho­ l’Église de progrès les et gion ? Deux places étaient en vue: Maseru vue: en étaient places Deux ? grégation des O.M.I. n’a jamais cher gé de l’administration matérielle, un matérielle, l’administration de ­gé ence. Les missionnaires infirmes missionnaires Les ence. dide matériel qu’elle a ici entre ici a qu’elle matériel dide tien­ dront et s’aideront mutuel- bler ses souvenirs. Venant ments pour et contre. La su­ po­ riat du Basutoland dation d’une mai- to pour l’avance­ serait pour com- pour serait lière, ont claire ont lière, neur. ru, l’autre Tho- l’autre ru, caire des mis- sions lique - -

Chapitre IV l 131 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 132 l Eugène Lapointe Mazenod s’appellera qui oblate, maison la de site du question la que Canada du vront comp­ de- ne ils car experts, véritables ici viennent qu’ils désirable fort est Il là-bas. plus de mois quelques passer dussent-ils bien, préparent se qu’ils l’imprimerie; pour préparez châtelets-NDC, fonds NDC 7J6 7-12), “Merci beaucoup des deux frères que vous nous a eon l pu pesne lne. l ugr qe M que suggère Il lancer. à pressante plus la besogne la l’organinoviciat, du l’érection ­ étudier surplaceetàseperfectionnerd’autant l’ins­ à travailler pourront Ils l’imprimerie. commencer de et machines quelques d’acheter décide on si l’automne sances de typographes et de mécaniciens. Il vaut mieux les envoyer dès com­­ n’ont ap­ Ils experts. des pas seront ne qu’ils déclarer à impri­ frères possibles. des revenus sujet les Au et projets les étudier bien de place, sur d’acheter préférable est Il machines, des coût le calculer et construction future la pour plans des préparer faut il Oblats, des côté Du etc. livres, d’acheter promettant en l’entreprise presse, qu’il s’en­ de l’œuvre Oblats aux confier de l’autorisation Propagande la à mande et l’atelierd’imprimerie. sotho où se traitaient les affaires du pays et où le chef promulguait ses promulguait chef le où et pays du affaires les traitaient se où sotho gulier) générales des hommes de la nation convoqués par le roi des sin­ Ba- au pitso (lipitso, assemblées aux réservée place la autrefois était ler prê­ ler frère fera partie du renfort à l’automne. Il s’agit du frère Avila Sauvé qui a accepté d’al- Provincial du Canada du 4 septembre 1931 annonce au père Lebreton qu’un cinquième (Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J67 -29). Lesotho le pour s’embarquer devant et journaux les par annoncés sujets vingt les ainsi cons­ les dans compétent frère un demandait qui Pro-vicaire du partie de la Province du Canada. Le père Bourassa répond ainsi à une demande expresse prentissage que depuis quelques mois. Mais ils auront des connais­ des auront ils Mais mois. quelques depuis que prentissage Le 27 octobre 1931, le père Lebreton peut annoncer au Provincial au annoncer peut Lebreton père le 1931, octobre 27 Le 9 8 Le 11 juin 1931, le père Bourassa répond au père Lebreton qu’après cision aétéenfaveurde Thoteng eamoli dé- la l’unanimité, à et, conseil au animée et longue été a discussion 7 ter main forte pour les constructions. Mais il n’est que prêté et con­ et prêté que n’est il Mais constructions. les pour forte main ter 12. À ce sujet, une lettre du p. du lettre une sujet, ce À 7-12. 7J6 NDC fonds Deschâtelets-NDC, Archives Cette maison existe encore aujourd’hui et abrite toujours la maison pro­ maison la toujours abrite et aujourd’hui encore existe maison Cette ete u èe ertn u èe orsa u 1 du Bourassa père au Lebreton père du Lettre 9 ter quesureux-mêmes.” , est réglée. Il a rencontré le chef de Thota ea Moli. Ce site Ce Moli. ea Thota de chef le rencontré a Il réglée. est , gage à fournir une partie des ressources et à patron­­ sation de la presse catholique lui semble lui catholique presse la de sation 7 . tallation des machines, les machines, des tallation 8 . er a 13 (rhvs Des­ (Archives 1931 mai tructions. Il complète Il tructions. meurs, il tient il meurs, gr atn de­ Martin men­ tinue de faire de tinue é leur cé vin­ ciale ner Leso­ avoir deux frères sachant s’en servir au cas où l’un serait pris ailleurs. pris serait l’un où cas au servir s’en sachant frères deux avoir mieux valait qu’il cru a Il appris. vite ont ils et Robin frère qu’au ainsi seuls. Le frère Pilon est en charge; il lui a fait apprendre le typographe, mon­­ venus ingénieurs des l’aide avec imprimé été a numéro dernier Le nal. jour le imprime qu’on et installée maintenant est l’imprimerie que sa s’installer pourquelquetemps de possible sera il lequel dans l’imprimerie à destiné bâtiment le par commençant en pourra le qu’on aussitôt bâtir à commencer donc peut On esprit. son répandra y et loi sa aussi promulguera y rois des Roi le ordon­ e ls ahns mi l pohi nmr l sr pr e frères les par sera le numéro prochain le mais machines, les ter iar du Pro-vicaire Lebreton, père du financier rapport du Résumé 11 11 10 Enfin, le 23 février 1933, le père Lebreton annonce au père Bouras- de­ qui vicariale, maison la réunir y doit on Destination: quoiqu’ils nousaientcoûtémoinscherquecela. clô­ res­ les grève con­ été a terrain Le ge. lar de 70 sur long de mètres 650 de rectangle grand un en consiste Elle finies. encore pas sont ne constructions les et d’existence mois quelques que n’a fondation VicariatCette Mazenod. de celle Basutoland, du le dans Congrégation la à appartient propriété seule Une ou biendéjààMazenod,surlepointd’yarriver d’en­ sera etc., presses, moteur, ateliers, pour machines des mobilier, du valeur La ressource. aucune procurer encore ces pu n’ont constructions à consacré été ayant frères des travail le tout Jusqu’ici, loger. pieds sur 95, dont nous prenons une partie en commençant pour nous préféré commencé par bâtir les ateliers, grand carré de bâtisse de 100 avons nous profit, quelque fondation cette de tirer pouvoir de Afin noviciat, lesatelierspourfrèrescon­ reli­ vie la de centre tho, auChapitregénéralde1932: nances. Le père ajoute qu’il espère bientôt que, grâce à la presse, la à grâce que, bientôt espère qu’il ajoute père Le nances. Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC21. 7J68 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J67 -42. ture, les bâtiments déjà faits peuvent avoir une valeur de 2500, de valeur une avoir peuvent faits déjà bâtiments les ture, vi­ ron £ 3 000, dont 2 200 pour l’im­ sources. La valeur n’est guère estimable en ce pays. La pays. ce en estimable guère n’est valeur La sources. gieuse et où se feraient les retraites annuelles, le annuelles, retraites les feraient se où et gieuse cédé gratuitement, nul impôt, nulle taxe n’en taxe nulle impôt, nul gratuitement, cédé 10 . vers, l’imprimerie. pri­ merie. Ces machines sont 11 . vien­­ drait le drait - -

Chapitre IV l 133 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 134 l Eugène Lapointe brecque, écrit au père Anthime Desnoyers, assistant général, que M que général, assistant Desnoyers, Anthime père au écrit brecque, Mazenod aprèsquecettepremièrepropriétéoblatefutconstituée. du père Lebreton comme Pro-vicaire en 1930, ce dernier le transporta à ques. Quthingest l’unedecespetitesvillesquiétait uncampmilitaireàl’origine. de ces camps avec les Basotho qui se mettaient au service des administrateurs britanni du Lesotho amenée par la présence des Anglais finit par former des petites villes autour des incursions Boers après que le Lesotho fut déclaré protectorat. La protéger po­ le pour pays du autour tout établies avaient les Anglais que militaires camps en mettrad’autresaussitôtqueceserapossible l’impri­ à indigène frère un mis aussi a Il projet deM vrier aapportéeduCanada. plus, M plus, De don. ce accepter à avantages des que aurait n’y qu’il croit missions novi­ leur établissent y qu’ils pour Lesotho, du sud au Quthing à la-Maria, Bon­ homme offrede auxOblatsune partieduterraindelaMission Vil- it Consi­ ciat. Maria fait espérer de pouvoir en tirer de en Villasol pouvoir du de fertilité espérer La fait 5. -Maria e otbe 97 l scesu d pr Lbeo, e èe La- père le Lebreton, père du successeur le 1937, octobre 4 Le activités des début au Roma à noviciat d’un l’établissement Après 13 12 2. Les Oblats aurait toute liberté de n’y envoyer que les pos­ un à nécessaire si l’isolement L’endroitpour 1. pays au unique est Voici les principaux avantages que le père Labrecque voit dans ce dans voit Labrecque père Voicile que avantages principaux les 4. Villa4. toutes à services grands de rendrait Sud le dans menuiserie Une 3. Au Lesotho, le mot Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -2. gr pour écouler les produits du jardin. Mais l’abondance de fruits de l’abondance Mais jardin. du produits les écouler pour mar­ de l’absence vue argent, en pas non revenus, quelques noviciat; Sud) etlecamp du (Afrique Zastron de gare la entre service le faisant semaine chemin de fer, passent à la mission de Villa-Maria trois fois par prolonge­ un sont qui Gouvernement, du autobus Les les missionsdudistrict; les novicesetdesprofèsdechoix; donnerait aussi la machinerie de menuiserie que le père Che­ père le que menuiserie de machinerie la aussi donnerait gr Maria est bien situé pour la facilité des communica­ des facilité la pour situé bien est -Maria Bonhomme: éat ’fr d léêu, e osi d Vcra des Vicariat du Conseil le l’évêque, de l’offre dérant camp (kampo) signifie ville. Le mot à l’origine dési ­ 13 deQuthing. merie afin qu’on le forme, et il et forme, le qu’on afin merie 12 . pu­ lation blanche ment du ment tu­ gnait les tions. lants, ché gr -

y estencoreaujourd’hui chefs, ens’immiscantlemoins possibledanslesaffaires dupays. l’auto­ respecter de politique pour eu toujours a Celle-ci civile. l’adminis­ de immédiat contrôle le a impérial gouvernement Le Sud-Afri­ l’Union de indépendant et britannique Couronne la de ­ directe dépendant Protectorat de territoire un est écrit-il, Lesotho, père Odilon Chevrier, secrétaire. Il y expose le système qui y règne. Le vince du Canada-Est, prend le pouls des écoles du pays sous la plume du La multiplicationdesécoles reuse deM Mai­ la de auprès voulues démarches les tarder sans fasse Pro-Vicaire père pour lenoviciatdedemeureràMaze­ son générale pour obtenir l’autorisation d’accepter l’offre si géné- si l’offre d’accepter l’autorisation obtenir pour générale son C’est ainsi qu’on établit le noviciat des Oblats à Villa Maria et qu’il 14 Juste avant de prendre le contrôle de la mission du Lesotho, la Pro­ En conséquence, le Conseil vicarial est unanime à proposer que le que proposer à unanime est vicarial Conseil le conséquence, En le réouvrir peut ne On noviciat. le pour logement de Manque 5. 4. L’école industrielle que M un vivre faire pour Mazenod à suffisant terrain de manque Le 3. les ici garder de obligés sommes nous travaux, des raison En 2. et blancs profès novices, postulants, possible; d’isolement Pas 1. inconvénients les bien souligne Labrecque père le contraste, Par Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J611 05. noviciat àMazenodavantd’avoirconstruitautrechose. voir ouvriricinefavorisepasl’isolement. personnel trèsnombreux. les yeuxdesnovices. Ces experts ne sont métiers. pas toujours les meilleurs divers modèles à mettre sous les connaissent qui noirs et blancs frères travail etlesrécréations. noirs, enfants d’école et ouvriers, tous sont ensemble pen­ n’y enapassuffisamment. et de légumes de l’endroit rendrait bien service à Maze­ gr le Vicaire Apostolique. 14 . gr et le Gouvernement voudraient nous nod: nod où il rité des rité dant le tration caine. ment

Chapitre IV l 135 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 136 l Eugène Lapointe ne quittel’école sanssavoirlireetécrire. élève qu’aucun s’assurer faut il but, ce obtenir Pour profit. meilleur le grand nombre, il est plus nécessaire de leur procurer les moyens d’en retirer du l’instruction promouvoir de but pour a il Comme financière. l’année de début au budget son présenter doit il qui à publique truction l’ins­ de département le et Église son entre officiel et ordinaire diaire personnel réellementcompétent. d’un recrutement le difficile rendu a publics revenus de manque le que noter aussi faut Il fortune. de personnel d’un contenter se souvent trop des illettrés. Le résultat fut que les écoles se multiplièrent, mais il fallut nombre le possible que autant diminuer de afin village de l’école par propa­ la faciliter de été toujours a convertis. Le gouvernement bri­ néo­ nistes, ca­ du Sud,maisnullepartilestaussigé­ Ce dé­ peuple. son de majorité la de l’opinion interprétait il conteste, sans et, voir fonder des écoles jusque dans les coins les plus reculés du territoire sud-africains cultivaientàlaplacedesBasotho. colons des si meilleur pas serait ne résultat Le peaux. laine, céréales, agricoles: produits de 000 000 1 de plus pour exporté a habitants 000 600 de près de population sa nourri d’avoir plus en Lesotho le 1928, l’année pour que indiquent officielles statistiques Les quartiers. tains et régulièrementsontvisitéespardesinspec­ pro­ les suivre de obligées sont Elles subventionnées. gou­ du immédiate technique de Maseru et deux écoles intermédiaires sont sous la direction laissant aux Églises le soin de pres­ déno­ des l’égard à fiance attribuant une légère sub­ phytes, et chaque station mis­ station chaque et phytes, Un missionnaire, ayant le titre de secrétaire des écoles, est l’intermé­ Le but avéré du département de l’éducation ainsi que des missions grou­ différents les arrivée, leur Dès cer en dise en quoiqu’on progrès, de capables sont Basotho Les Le Grand Chef de la nation mani­ nation la de Chef Grand Le sir de l’école est commun aux po­ tho­ lique et anglicans, se pré­ ver­ ne­ ment, les autres étant des “écoles de missions” de “écoles des étant autres les ment, vention à son maintien et ne montra aucune dé- mi­ nations religieuses établies dans le pays, en pays, le dans établies religieuses nations tan­ sion­ que la totalité des écoles. Sauf l’école nique coopéra à cet effort sco­ gation de l’instruction élémentaire l’instruction de gation oc­ naire avait son école à l’usage des l’usage à école son avait naire néral qu’auLesotho. pu­ cu­ festait dernièrement le désir de désir le dernièrement festait pèrent de l’instruction de leurs lations africaines de l’Afrique e d msinars calvi­ missionnaires, de pes teurs. grammes officiels grammes laire en - e, inter­ res, sances delalangueanglaise. connais- quelques et Sud du l’Afrique de et Lesotho du géographie la d’hy­ notions quelques et l’arithmétique de l’écriture, de lecture, la de seignement communauté. L’enseignela ­ à utiles citoyens des former à viser doit années) res Institu­ les par donnée formation la poursuivre pouvait on scolaire, niveau Après ce Lesotho. au donnaient se examens les que bien Cap, du vince conti­ pouvoir de permettaient programmes Les primaire). l’école de valent 16 15 est engagé situation plus critique que celle du Basutoland, car c’est l’ave­ moins, faites-en encore. Il me semble qu’il ne peut y avoir nulle part sup­ en vous Vicaire,je p. mais cher Rév.bien et sacri­ des bien fait Vousdéjà milles. avez 3 de distance d’une moins à établir s’y peut ne on car perdue, jamais à occu­ Touteplace possible. place de plus le prennent et réveillés sont se Calvinistes les sommeil, de moment s’ar­ pas peut ne on répète, le je pourtant fias­ le serait ce manquer, à venaient mo­ ce en si et ans, deux d’ici pied sur mettre les faudra il mais fondées, toutes pas sont ne qu’elles vrai est Il 1931. en 30 de plus déjà et 1930, en enregistrées écoles 90 Providence: la sur comptant lance, se on marcher,alors et pas ne pas peut ne on et Basutoland du l’avenir de va fon- y il des dations, faire à acculés sommes nous écoles les pour incroyable: tra­ le que dire vous de besoin pas n’ai Je élémentai écoles groupes: trois en divisées été ont écoles Les Lettre dupèreLebretonauBourassa,1 L’école élémentaire conduit l’élève jusqu’au standard VI (l’équi VI standard jusqu’au l’élève conduit L’écoleélémentaire ur ’dcto a nva ds cls nemdars e a Pro- la de intermédiaires écoles des niveau au l’éducation nuer Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC12. 7J67 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J643 -03. tions, parexemplelesécolesnormales éiie e isiuin. ’cl ééetie tos premiè (trois élémentaire L’école institutions. et médiaires ment se donne dans la langue maternelle et se borne à l’en- à borne se et maternelle langue la dans donne se ment III ajoutent l’histoire et l’histoire ajoutent I-III standards des années Les giène. 16 . ment de crise et de tension quelques -unes tension de et crise de ment * o pè tn d’espé­ tant après co pée par eux avant nous est nous avant eux par pée rêter maintenant. Après un Après maintenant. rêter vail augmente d’une façon d’une augmente vail 15 . fices pour nous, mon nous, pour fices er plie, cette année au année cette plie, mai1931: ac. Et rance. nir qui - - -

Chapitre IV l 137 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 138 l Eugène Lapointe ne­ spé­ façon suivante: “Nos fêtes jubilaires fêtes “Nos suivante: façon mentaire aurangd’institutionetlaprendàsacharge. indus­ école une avec institution Mazenod à concéder de vient Gouvernement le plus, De Roma. VicaireLe Apos­ pro­ NDC, fondsNDC 7J611 09. parle delafaçonsuivantedesécolesauLesotho: Maître ensoitremercié bon le Que attendions. nous que ce de au-delà bien obtenu avons nous et avantage notre à tourné a catholiques, écoles les pour sombres ges d’édu­ membres les sur impression Gou­ du fait ont elles si sais ne Je vue. de point ment se montre très bien disposé en faveur des écoles catho­ écoles des faveur en disposé bien très montre se ment cifiquement consacrée. fes­ En 1937, les choses prennent une nou­ une prennent choses les 1937, En Un an plus tard, dans sa lettre pastorale de 1934, M 1934, de pastorale lettre sa dans tard, plus an Un e èe arcu trie a ete dj cte ls at d la de haut, plus citée déjà lettre, sa termine Labrecque père Le nécessité descoursetexamensdevacances instituteurs continuent à se perfectionner après leurs études. De là, la les que encore faut-il Mais maîtres. des formation la pour normale C’est ainsi qu’on organise des cours de per­ de cours des organise qu’on ainsi C’est im­ cette pour­ de davantage l’es­ assure qui apparence, nurie des ressources. Mais il ne suffit pas d’une construction de belle années. On les a mul­ Nos écoles catholiques ont pris un essor vigoureux, depuis quelques 19 18 17 cation tenu à Maseru le 4 novembre, qui paraissait chargé de nua- Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J617 -30. Il s’agitdes65ansdel’arrivée catholiquesauLesotho. ete u èe arcu a pr Gle Mrhn, rhvs Des­ Archives Marchand, Gilles père au Labrecque père du Lettre seurs durant les va­ il que l’assemblée annuelle du Bureau du annuelle l’assemblée Toujoursvernement. que est-il por­ tante fonction. Nous comptons beaucoup sur notre École notre sur beaucoup comptons Nous fonction. tante tolique veut en pro­ en veut tolique voir au personnel enseignant, bien qualifié pour qualifié bien enseignant, personnel au voir 19 tipliées d’une façon prodi­ ”. cances et qu’on pu­ dire qu’il élève l’école élé­ l’école élève qu’il c’est-àdire trielle; ae t ’yin ax lvs I importe Il élèves. aux l’hygiène et pace * fiter pour ouvrir un High School à School High un ouvrir pour fiter 18 ont été un grand succès à tout à succès grand un été ont blia une revue qui leur était velle tournure. Le Gouver­ Le tournure. velle gieuses, malgré la pé- 17 fectionnement pour les pour fectionnement . gr Bonhomme châ­ li­ ques. telets- ments sincères encou­ et sympathie avec Blancs les enthousiasme, grand plus le avec accueillie l’ont Noirs Les l’Afrique. de Sud le tout dans d’intérêt les vicaires apostoliques ayant à leur tête Son Excellence M Excellence Son tête leur à ayant apostoliques vicaires les par accord commun d’un décidée été a universitaire collège du dation versitaire qui doit s’ou­ doit qui versitaire Uni­ Collège nouveau du Constitutions des discuter pour représentants qué à Roma pour le 9 janvier 1945 une réunion des Évêques ou de leurs lisera bientôt, car Son Excellence M Son lisera bientôt,car désie souslaprési­ de toutes les autorités ecclésiastiques du Sud de l’Afrique et de la Rho­ synode d’un tenue la de lors 1938 janvier en prise fut qui résolution la rappeler par commence revue La 1945. février 6 le pour Universitaire Collège d’un l’ouverture annonce 1944, d’octobre-décembre numéro du Vica­ officiel organe Lesotho, trente. Ainsi années des déjà datait projet Le XII. Pie taire Uni­ (1944), p.2. Sud-Afrique. du l’université de l’examen prendront candidats les et B.A. du année (B.A). En 1945, le Collège n’ouvrira ses portes qu’aux étudiants de 1 art ès Baccalauréat du l’obtention à conduira qui ans trois de cours le et d’immatriculation ans deux de cours le comprendra institution Cette univer­ collège ce situer de décidé été a il pays, ce en déve­ du et Lesotho exception du nelle position la de raison En apostolique. délégué o.p., swijk, versitaire Catholique au Lesotho, qu’on appellera Collège Universi­ Plus loin dans le même numéro de la revue, on ajoute que la fon- la que ajoute on revue, la de numéro même le dans loin Plus champs d’apostolatauSuddel’Afrique. Universi­ Collège d’un ment condaire et même supérieure dans son Vicariat en vue de l’établisse- Bonhomme, o.m.i., dans ses efforts pour promou­ 20 La revue continue en affirmant que ce désir de la hiérarchie se réa- M Excellence Son encourager désire assemblée présente La Collège d’un fondation la à conduira écoles des multiplication La NDC, fonds NDC 7J6 12-27: 7J6 NDC fonds Deschâtelets -NDC, Archives 20 . dence duDélégué Apostolique. Letextedisait: vrir bientôt. Cette fondation a suscité beau­ suscité a fondation Cette bientôt. vrir loppement extraordinaire du catholicisme du extraordinaire loppement taire au Lesotho, le plus promettant des promettant plus le Lesotho, au taire riat Apostolique du Lesotho, dans son dans Lesotho, du riat Apostolique gr le Délégué convo- Apostolique a voir l’éducation se- , vol. 6 vol. Lesotho, du voix La sitaire au Lesotho. au sitaire La voix du voix La gr gr J.C. J. Gijl - J. rage­ coup ère -

Chapitre IV l 139 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 140 l Eugène Lapointe Gijlswijk, o.p.,Délégué Apostolique Excel­­son de légramme Africains commencent immédiatement leurs études supérieures. Un té- VicaireÉmile père (le Délégué quelques que sorte en faire de Thomas) ville du village adjacent d’Alice, son projet d’une résidence dut être abandonné. dut résidence d’une projet son d’Alice, adjacent village du ville de Conseil le et l’Institut de sénat le par causées difficultés diverses de en­ cet de Universitaire Collège au cours des suivre à du Délégué Apostolique Délégué du est maintenantplusclaire. homme estauCanada. et de métaphysique fut nommé le pre­ le nommé fut métaphysique de et Sylvain Gérard et Guilbeault R. pères les œuvre: cette à attachés sont Lesotho liques afri­ liques po­ a qu’il ans fon­ Fort Hare rési­ une d’ériger l’espoir encore avait on temps-là, ce En Sud. pitale duLesotho. Apos­ Père aapprouvéunecertainesommed’argent pour ceprojet. résul ­ le avec Rome, avec plaidé a-til aussi grandement; Ain­ direc­ cette dans fait été n’a rien mais beaucoup, de connue est tion les pour Lesotho au Sud l’Union de Africains pro­ Cette Africaine. Bon­ dation uni­ dation si les leaders africains sont déçus et mécontents. Ceci l’em­ Ceci mécontents. et déçus sont africains leaders les si même avait sug­ avait lui-même que homme Mais il n’a pas renoncé à poursuive son idée et il rappelle à M à rappelle il et idée son poursuive à renoncé pas n’a il Mais Si on recule un peu jusqu’au 22 juil­ Le mystère de la nouvelle publiée par la revue la par publiée nouvelle la de mystère Le 24 23 22 21 mo­ théologie de professeur o.m.i., Beaulé, Paul-Émile père Le Pour l’intérêt de l’Église et des Africains, il demande au Vicaire au demande il Africains, des et l’Église de l’intérêt Pour tolique du Lesotho de pour­ de Lesotho du tolique En Afrique duSud. Ibid., pp.18-19. Il a sa résidence à Bloemfontein à quelque dizaine de miles de Maseru, la ca- la Maseru, de miles de dizaine quelque à Bloemfontein à résidence sa a Il 8 À et dt, M date, cette À 14 -08. 7J6 NDC fonds Deschâtelets-NDC, Archives 21 . 23 cains à une réunion con­ réunion une à cains , de l’Union Sud Africaine, pour aider les garçons et les filles ver­ sé la question de l’éducation su­­l’éducation de question la sé si­ taire au Lesotho. Il lui rappelle qu’il y a plus de dix de plus a y qu’il rappelle lui Il Lesotho. au taire lence à cet effet serait bienvenu. Signé: B. G. B. Signé: bienvenu. serait effet cet à lence 22 dese M à adressée suivre son projet et d’ordonner à son à d’ordonner et projet son suivre jointe des évêques de l’A­ de évêques des jointe géré la fondation d’une université d’une fondation la géré 24 . mier Rec­ mier let 1944, on peut lire une let­ gr ohme u su­­ au Bonhomme périeure pour les catho­ les pour périeure teur. D’autres pères du pères D’autres teur. La voie du Lesotho du voie La droit. En raison En droit. tat que le Saint le que tat frique du frique e d’une jet barrasse dence à dence gr po­ Bon­­ tion. rale tre si­ gr

se livrer à ces tâches. Ils ont laissé leur pays, ainsi que leurs foyers et foyers leurs que ainsi pays, leur laissé ont Ils tâches. ces à livrer se venus sont qui femmes des et hommes des consécration de sens fond pro- un par mu être sans Roma de guider.venir qu’à peut autant ne On servir de volonté une sur et désintéressé leadership un sur l’accent tre ehrhr a éié t e evr ots e cmuats ails en raciales, particulier les communautés Africains, de donner un sens de les la respon­ toutes servir de et vérité la rechercher que duCanadajusqu’àmaintenant. culée qui est active au Sud Afrique également. Les fonds ne sont venus l’avenir. Il est maintenu dans par la important Congrégation plus des Oblats encore de Marie rôle Imma un jouer à appelé est il Sud-Afrique, sans la mention du Collège Pie XII de Roma. Associé à l’Université du com­ serait ne adéquate estimation aucune Mais l’éducation. nant concer­ Lesotho au fait ont missions les que gigantesque contribution sui­ verbal de la réunion du Conseil de mission, le 15 mai 1946, la de­ procès- le dans lit qu’on ainsi C’est sujet. ce à d’empressement montre attri­ vica­ précé­ notes Les personnel. du tion vante duDélégué Apostolique: buer au Collège Universitaire un personnel adéquat. Mais aucun ne it aotlqe d lArqe u u diet olbrr pour collaborer doivent Sud du l’Afrique de apostoliques riats 25 journal du article Un même Con­ la de partie faisaient personnel son de membres les tous si gagner à gieuse etlabonnemarchegé­ reli discipline la que effet, en constate, il Apostolique; Délégué le le T.R.P. Vicaire Général puisse se rendre au désir de Son Excellence Collège Uni­ deman­ lui pour Rome], Son Excellence a dû écrire déjà au T.R.P. Balmès, Vicaire Général [à Collège Universitaire soient membres de la Con­ [...] Le Délégué Apostolique désire que tous les profes­ nomina la concerne qui ce en surtout difficiles, seront débuts Les Le but du Collège Universitaire est d’enseigner et d’apprendre, de d’apprendre, et d’enseigner est Universitaire Collège du but Le Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J61421. grégation religieuse versitaire de Roma. Le Conseil souhaite ardemment que der de fournir les professeurs nécessaires au nécessaires professeurs les fournir de der du 28 novembre 1957 mentionne la mentionne 1957 novembre 28 du Star The né­ 25 rale denotreUniversitéauraient tout . ets etonn qe e autres les que mentionnent dentes gré­ gation des O.M.I. seurs de notre sabilité, de met mande - plète - - -

Chapitre IV l 141 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 142 l Eugène Lapointe eet rtniu, os e o d Uiest d Bstln, du Basutoland, du Université de Bechua­ nom le sous britannique, nement Univer­ une devint Sesotho. Il a fait bonne impression: rien d’un em­ d’un rien impression: bonne fait a Il Sesotho. convenable­ anglais parle Il équilibré. très et sérieux tain temps d’expérience. Ce dernier a laissé la ré­ la laissé a dernier Ce d’expérience. temps tain apos­ simplement nommé fut et évêque consacré pas Administrateur fut ne il dien, le père Gérard Martin. Comme celui-ci était encore inex­ vicaire et le Vicariat Apostolique auquel fut nommé le jeune oblat cana Pro- que tant en Lebreton, père le place, sur coopérateur comme avec vicaire le devint Canada du Provincial le dont missions des vicariat le vince oblate du Canada, l’autorité fut divisée en deux entités dis­ à réussirdanscebutqu’ilssesontfixés leurs familles, afin de venir aider le peuple africain. Ils sont déterminés L’affaire M sont à l’ori­ à sont province la par canadienne des Oblats de administré Marie-Immaculée. Des difficultés matérielles était et haut, plus constaté l’a on comme universitaire Pie XII avait été fondé par l’épiscopat catholique collège en 1945, Le Lesotho. of University National s’appellera et nationalisé vraiment: du père Lebreton (27 octobre 1931) un para­ sur­ donc est Il importun. teur conserver deschairesdephilosophieetthéologiecatholiques perpé­ droit un connaître Finalement en 1963, le Collège Universitaire catholique Pie XII Pie catholique Universitaire Collège le 1963, en Finalement le attendre ! Il n’est pas mûr pour pareille dignité, je dignité, pareille pour mûr pas n’est Il ! attendre faites-le grâce de 27 26 M d’élever question enten­­vous Si mettre. y veux ne je que plus dire nous, vous demandant instamment de ne pas voir dans ce que je vais entre fait à tout chose, une dire vous de permettre Voulezme -vous On s’en souvient, lors de l’union de la mission du Lesotho à la Pro­ tolique, quitte à devenir Vicaire Apostolique un jour après un cer un après Vicairedevenir jour à un quitte Apostolique tolique, Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J668 -76. Le Droit, 5juillet1963, Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J668-96. na­ land et du Swaziland. Après l’indépendance du pays, il sera il pays, du l’indépendance Après Swaziland. du et land gine de cette dispa­ cette de gine gr GérardMartin sité non con­ non sité gr tuel à entretenir une aumônerie catholique et à et catholique aumônerie une entretenir à tuel Martin à l’épiscopat dans un futur prochain: futur un dans l’épiscopat à Martin prenant de lire tout à coup dans une lettre une dans coup à tout lire de prenant rition. Cependant, l’Église s’est vue re- vue s’est l’Église Cependant, rition. fessionnelle, administrée par le gouver­ le par administrée fessionnelle, 26 . graphe qu’il n’explique pas bal­ diez dire qu’il est qu’il dire diez pu­ ment et très bien le bien très et ment lé ou d’un sollici d’un ou lé ta­ tion d’un esprit d’un tion périmenté tinctes: 27 . - - - sortes d’autresbonnesnouvellessurlesactivitésdeM entre le vicaire des missions et son pro-vicaire. Pourtant on donne toute réconfor­ bien sont Basutoland du nouvelles les toutes Martin, l’affaire excepte du Canada une phrase qui nous semble encore plus énigmatique: “Si on lets-NDC; fondsDeschâteletsNDC7J68 -04. du V.A.Rome à causerons en Nous affaire grave la de sujet au nouveau de “Rien Lesotho: le avec dance tionne M pas connaître, d’après sa lettre, les citations précédentes puisqu’il men­ la de sujet nomi­ au général Conseil du Estève Auguste père au écrit avait spon­ géné­ à rumeur une Est-ce prochainement. très remplacé serait a, M cas, crétion trouble le provoqué aurait qui problème vn, as in ase vi l mis u od q’l soupçonnât qu’il monde du moins le voir laisser rien sans avant, comme d’administrer continuer a puis abord, premier au sarçonné brutale­ 31 30 29 28 venir peut-elle d’où couru, a rumeur La Provincial du lettre une dans lire peut on tard, plus mois Quelques de luicausersérieusementetjeprieDieulafairenaître l’occasion cherche Je inquiet. fort suis je mais aussi, l’être voudrais favora­ agir pourrait temps le peu mon appréciation dans une seconde lettre, lui faisant espérer que un adoucir devoir cru j’ai dit, j’avais que ce maintenant en tout que, devoir en dire un cru mot au père J’ai Dozois. Cela a semblé Basutoland. si fort l’effrayer du celui dans et propre intérêt son dans parle Le 14décembre1932,lepèreLebretonrapportepotinsuivant: Le 11 juin 1932, encore une phrase énigmatique dans la correspon­ Presque trente jours plus tôt, le 27 mars, le Provincial du Canada du Provincial le mars, 27 le tôt, plus jours trente Presque nation prochaine du Vicaire apostolique du Lesotho. Il ne semblait Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC11. 7J68 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J68 -07. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J67 -42. Lettre du 23 avril 1932 du père Bourassa au père Lebreton, père au Bourassa père du 1932 avril 23 du Lettre Deschâte Archives tantes ta­ gr Martincommepossiblecandidatauposte née provenant du malaise financier connu financier malaise du provenant née ment et d’une fa­ d’une et ment gr ? Je ne vois réellement pas d’où elle pourrait venir. En tout venir.En pourrait elle d’où pas réellement vois ne Je ? n a mis n ’ fait l’a un moins au dit-on, me et, prévenu été a Martin 29 ”. çon inconvenante. Il en aurait été plutôt dé- plutôt été aurait en Il inconvenante. çon blement, et cela l’a un peu rassuré. Je rassuré. peu un l’a cela et blement, 31 dire au chapitre géné ­ chapitre au c’est-àdire ”, ?] Yindis­ quelque eu a-til ? Je n’en sais rien, que M que rien, sais n’en Je ? e à le là [Serait -ce ? 30 . gr Martin. 28 . ration gr

ral, -

Chapitre IV l 143 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 144 l Eugène Lapointe obtiendra de son cœur tout ce qui est sensé Vicaire Apostolique. M VicaireApostolique. nouveau au parler d’en suggère il et Lesotho, le pour d’hôpital projet difficile parfois. barquera le25aoûtàMontréal,avecsesmis­ décidé que M que décidé Vicairecon­­­son et Provincial du et Apostolique on apprend avec étonnement et sans explication la nomination de M de nomination la explication sans et étonnement avec apprend on ignoré par M affirme: ainsi son petit laïus: “Consolez M “Consolez laïus: petit son ainsi et tient à la Règle. M Règle. la à tient et droits ses tous prend qui religieux supérieur et conseil, bon de homme ton aura une très grande influence sur lui, si dès le début il est, pour lui, sait passablement l’anglais et il va ap­ dé­ et zélé, très ardent, est Il travail. de somme grande très une donner de capable sera Il surnaturelle. très et l’héroïsme jusqu’à reuse géné- âme une apôtre, véritable un aura Lesotho le élu, nouvel le Dans Le imprévue. velle Vicaireheu­ est choix le que croit missions des nou- cette par terrassé été aurait Lui-même surprise. par monde le tout Joseph Bonhomme comme Vicaire Apostolique. La nouvelle aurait pris ri­ Il con­­ jour­ mis­ Martin a pris la nou­ cha­ Dans une lettre du 31 mai 1933, le père Lebreton mentionne un mentionne Lebreton père le 1933, mai 31 du lettre une Dans 35 34 33 32 M nomination. cette de propos à Rome de reçu rien n’avons Nous Dans une lettre du 14 mai 1933 du père Bourassa au père Lebreton, rester auBasuto­ sin­ crois Je chose. quelque vée de son suc­ son de vée Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J6913. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -04. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J68 -13 Cette phrase, assez laconique, laisse déjà planer que M grin dequitterleBasutoland.J’espèrequ’onnouslaissera sion, mais il est vivement peiné d’avoir appris la chose par les par chose la appris d’avoir peiné vivement est il mais sion, naux et de n’avoir pas encore reçu un seul mot de ses supérieurs. tinue de faire son travail comme avant et prépare tout pour l’ar­ gr gr Bonhomme et qu’il doit rester au poste; c’est le désir du Bonhomme sera sacré le 28 juin, à Hull, et qu’il s’em- qu’il et Hull, à juin, 28 le sacré sera Bonhomme land cesseur. Il supplie qu’on le laisse ici et aurait un vif un aurait et ici laisse le qu’on cesseur.supplie Il gr velle avec un calme parfait et une religieuse sou­ sera parfois violent, mais la tem­ la mais violent, parfois sera 32 gr . il, y aurait été favorable. Puis, il Puis, favorable. été aurait y dit-il, Martin, cèrement que, s’il est remplacé, il aimera il remplacé, est s’il que, cèrement gr lui qu’il ne sera pas sera ne qu’il Dites-lui Martin. prendre le Sesotho. Le père Lebre 33 . Le père Bourassa termine sion­ seil. Il est pratiquement est Il seil. naires gr Bonhomme pour­ 34 .” pête passée, il passée, pête 35 ci­ . gr dé. Il dé. ra être reux.

gr -

mis­­ ce que ajouter même de tout faut Il forcée. démission sa de raisons les ia M aida ce donttémoignentsessupérieurs immédiats. apostolique du Lesotho et qu’on la lui a enlevée sans le consulter. C’est comme Admi­ confiée avait lui qu’on tâche la regretté a qu’il Aucun documents d’archives (qui sont nombreux à son sujet) n’indique fester d’amertume et qu’il coopéra avec lui à la mesure de ses capa­ sep­ quelque temps dans la montagne. Puis, il fut envoyé à Johan­ ajoute simplement à la fin de sa lettre: “Nous aurons la fête deM la aurons “Nous sa lettre: de fin la à simplement ajoute Il commentaire. aucun fait ne amertume, aucune entrevoir laisse ne Il une lettre qu’il adresse au Provincial du Canada, le 29 septembre 1933. dans apprenons nous que ce C’est missionnaires. jeunes de contingent comme laterrible“annéedepoussière”: gens des mémoire la dans restée est qui Lesotho le frappe qui famine la décrit Il typhus. le attrapent gens les que et malades sont sionnaires mis­ plusieurs que indique Il octobre.” 10 et 9 le Roma à Bonhomme tembre, il se rend à Cape à rend se il tembre, TownM de au-devant sionnaire dévoué aida autant qu’il le put M pè sn epaeet om diitaerAotlqe il Apostolique, Administrateur comme remplacement son Après 36 M saga la termine se Ainsi des âmes ses missionnaires qui travaillent chacun comme cinq pour lui gagner de nous, de pitié aura Dieu bon le que même quand espérons Nous train-là. ce de allons nous où voyons ne la nous Et continue; sécheresse personnes. de million demi un nourrir de facile pas n’est ce mais affamés, les aider pour possible leur font gouvernement le et plus, car rien n’a pu lever avec une pareille sécheresse. Les missions pas récolteront n’en semé, ont qui ceux et semé pas n’ont Plusieurs passé. est blé du semaille des temps les Le jours. qui quelques en emporte fièvre forte en dégénère malaise moindre le et faim la par affaiblis plus en plus de sont gens les Alors an. un depuis pluie de pas n’avons Nous rare. plus en plus de est l’eau l’avant; de va noire ra­ ses continue typhus du die mala la car sacrements, sans centaines par meurent gens Les [...] de fin À la successeur. a un qu’il officiellement apprend il Enfin, Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J61638. gr ohme vstr e msin d Lsto t l travailla il et Lesotho du missions les visiter à Bonhomme 36 . gr ae pri e Bsto L famine La Basotho. les parmi vages Martin. On ne sait à peu près rien sur rien près peu à sait ne On Martin. gr Bonhomme sans ma­ gr Bonhomme et son et Bonhomme nesburg en nistrateur - cités. ni­ gr

Chapitre IV l 145 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 146 l Eugène Lapointe tho. LepèreLebretoncontinue quelquespara­ Baso­ les chez l’Église de stable l’établissement et confiés sont lui qui en vue l’avantage immédiat de la Congrégation, mais celui des peuples viciat, elle l’a fait sans arrière traditions laissées par M par laissées traditions du sacerdoce du pour frères et que l’Église juge dignes et capables de l’insigne honneur Congré ­ la à donne qu’il ceux inférieurs comme garderions-nous de Dieu n’a-til pas été immolé également pour tous Dieu devant inférieure race une a-til Yinférieure. race une à appartenant comme regardent préjugés d’odieux que ceux pas refuse ne Elle religieuse. vie la désirent qui ceux couleur de ni race de nalité, natio­ de distinction sans accepta elle quand pauvres, des missionnaire Congré­ La indigènes. Oblats les étaient tous de surnaturelle charité la à et tion l’affec­à droit plus le ont qui ceux Oblats, les tous parmi que, d’abord affirma Il 1933. de visite de Acte son dans fit le Il Canada. du naires mission­ des bénéfice au surtout question cette mentionner de besoin le sentit Lebreton père le que ainsi C’est Basotho. confrères leurs avec égalité à vivre à apprennent qu’ils fallu a il africaine, population une ren­ visi­ le pour circonstances des profiter veut Il Lesotho. au visite en et Canada y de­ Il Basotho. mineurs des auprès ministère du faire pour Sud du Afrique Relations NoirsetBlancs contrer auLesotho.Ilajoute: meu­ 37 fois première la pour rencontraient canadiens Oblats les Comme les minesetdansvillesminières tra­ qui ouailles leurs de milliers des au­ spirituelles conditions les sur renseigner les pos­ que pères de autant voir y pour Basutoland au vais Je e 9 éebe 98 i ért u èe acad Poica du Provincial Marchand, père au écrit il 1938, décembre 29 Le Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J62404. ter. Sans vouloir faire un voyage de plaisir, il sera heureux de le de heureux sera plaisir,il de voyage un faire vouloir ter.Sans gation a conservé l’héritage que lui légua M légua lui que l’héritage conservé a gation ra jusqu’àsamortle7mai1977. ? Quand l’Administration géné­ l’Administration Quand ? gr de Mazenod, leur a ouvert les portes du no- du portes les ouvert a leur Mazenod, de -pensée et sans restriction. Elle n’a pas eu vaillent temporairement ici dans ici temporairement vaillent 37 . graphes plusloin: rale, fidèle gar­ fidèle rale, tant que matérielles que tant ? De quel droit re- gr de Mazenod, le Mazenod, de sible pour sible dienne des dienne ? Le Fils Le ? ga­ tion toland Basu­ du missionnaire l’œuvre à vouer se pour pays leur quitté ont qui de plus en plus intime entre les Oblats indigènes et ceux de leurs frères re­ Œuvres d’actioncatholiqueetsociale sur cesujet:jeluiaidemandé unecopiepourvous.” pères aux conférence excellente une fait a Philippe Léon p. le retraite, la de fin la À sociale. et catholique d’action œuvres des fonder de nant me j’y faisais allusion dans l’acte de visite, nous nous occupons mainte­ Sud Afrique. OnnepeutemployercetermeauLesotho. vient brièvement sur ce sujet: “J’ai été heureux de constater l’union constater de heureux été “J’ai sujet: ce sur brièvement vient nous voulonsenêtrerespectés,respectons-les Si indigènes. religieuses de ou religieux de l’adresse à même fois 41 40 39 38 Lettre du père Lebreton au père Bourassa du 1 Marchand Gilles père le 1938-1939, de Visite de Acte son Dans mutu­ comprendre nous effor­ nous devons nous commune, vie la de pratique la Dans néius t n ofrn, e besrin dou­ blesseraient les souffrent, en et inférieurs de notre race, mais qui, s’adres­ plaisanteries dé­ injus­ procédés de blessantes, paroles de pas Surtout, ! Oh imparfaits serontplusfacilementaplanies.[...] d’hommes société toute à inhérentes difficultés les et justes Soyons a ornée d’une peau blanche et ne leur en a laissé qu’une de couleur nous Providence la que parce raison toujours avoir prétendre de que part notre de esprit petit de même et vertu petite de marque une pas per­ chez n’existe qui perfection une demander leur de et nous chez que eux chez excusables plus sont qui défauts serait ridicule de notre part de nous scandaliser d’imperfections et de il nôtres; les avons nous défauts, leurs ont Ils aussi. fassent le qu’ils dépouil­ en nous de nous à leurs; les bulaire, telles ces expres­ ces telles bulaire, de­ qui mots certains Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC12. 7J67 Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J629 -41. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -24. Nom péjoratif des Africains, considéré comme une insulte dans le con­ le dans insulte une comme considéré des Africains, péjoratif Nom 40 .” pla­­ cées qui seraient déjà bien pé­ vraient être absolument bannis de notre vo­ notre de bannis absolument être vraient el­ sions de sions eet Nu aos o péué, l ont ils préjugés, nos avons Nous lement. sant à des hommes qui se sentent nos Cafre ler les pre­ les ler 38 et Cafresse 39 miers si nous voulons nous si miers . nibles à des hommes lou­ on. e serait-ce Ne sonne. er reu­ mai 1931 employés par­ employés eet I est Il sement. tifiés, de tifiés, cer de cer 41 : “Com- ca­ texte du texte ?

Chapitre IV l 147 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 148 l Eugène Lapointe sotho: Le- au tentés a qu’on efforts les suivante manière la de expose breton, bei en1933,quelques annéesaprèssonarrivéeau Lesotho. tout le territoire, mais cela n’est pas suffisant. Les médecins donnent médecins Les suffisant. pas n’est cela mais territoire, le tout valeur.de pour six camps, les dans gouvernement du médecin un a y Il aurait pu sauver le père Rousseau père le sauver pu aurait totalement de secours sur ce point. Si on avait eu un médecin, dit-il, on person­ le pour d’abord tout Lesotho, au dans lepays bruit du fait a Chevrier père le par provoquée affaire cette car dessus, là- tard plus reviendra On dit-il. rien, connaît n’en il mais fondée Lesotho, au été aurait qui Sellers” and Byers des “association d’une note Dans son rapport au chapitre général de 1932, le père Henri Le- Henri père le 1932, de général chapitre au rapport son Dans 44 43 42 hôpital un et médecin un faudrait qu’il affirme Lebreton père Le milieu indi­ dé­ escomp­ tats résul- les tous donné pas n’a elle cela, de dans cause à peut-être pays: bruit le grand fait a Basotho des social et économique progrès hâtive­ peut-être fondée association, vaste plus Une fois. la à insouciants et défiants toujours établis­ de l’économie à nos gens. Malheureusement, l’instabilité de cer­ espé­ belles de donnait ment, le au Basutoland. Depuis long­ des conversions et de l’instruction religieuse n’est pas chose nouvel- L’emploi de l’élément laïque pour aider le missionnaire dans l’œuvre prend missions des Vicairele décembre1931, 2 du lettre sa Dans À Roma, une œuvre d’une Caisse d’épar Caisse d’une œuvre une Roma, À Union. Catholic African la de mouvement le avec connexion en tés ten- été ont efforts quelques social, et économique vue de point Au par l’élé­ puissent s’ap­ institu­ leurs par former Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J68 -19. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J67 -44. - Maraka de mission Joseph-Waltersa père à Le typhus du décédé est Rousseau sirer que ces ques­­ces que sirer se­ ment laïquetendàs’amplifier. 42 ments financiers menace de mettre en garde les indigènes les garde en mettre de menace financiers ments . gène, fussentétudiéessérieuse­ tés; cependant, elle a rendu quelques services. Il serait à serait Il services. quelques rendu a elle cependant, tés; puyer. Au point de vue religieux, cette action catholique tions d’application, particulièrement difficile en difficile particulièrement d’application, tions teurs et catéchistes une élite sur laquelle ils laquelle sur élite une catéchistes et teurs ment dans le louable but de promouvoir le promouvoir de but louable le dans ment rances et contribuait à inculquer le sens le inculquer à contribuait et rances temps, les mis­ 44 et conserver ainsi un mis­ un ainsi conserver et nel missionnaire qui manque qui missionnaire nel gne, com­­­gne, ment sionnaires s’efforcent de 43 . mencée modeste- mencée sionnaire tains de l’Acteàcesujet: chand insiste sur cet aspect. Il vaut la peine de transcrire un para­ Mar Gilles père le 1939, à 1938 de Visitecanonique sa de lors que si l’importance de ce qu’ils appe­ cin canadien,lesSœursdelaSainte-Familleenétaientcharge l’ouverture du premier hôpital catholique au Lesotho. En plus du méde neur et plusieurs membres du gouver­ gouver le que même de présent, était Apostolique Délégué le S.E. il; écrit-t fête, belle une fut Ce l’hôpital. de l’ouverture lieu eut demain len- le que et Roma, à arrivé est Blais, Dr le médecin, le que annonce que lepèreLebretonécritauBou­ tagne est le district le plus dépourvu au point de vue mé­ point de vue. L’hôpital serait mieux, ou bien dans une mission de la mon­ de mission une dans bien ou mieux, serait L’hôpital vue. de point rai­ sans non reproche, nous On cale. indi­ Johannesburg. à ou Durban à frais grands à l’envoyer faut il spécial, traitement d’un opéra­ d’une besoin a quelqu’un Si gouvernement. du hôpitaux reli­ de envoyer produits plus ne sont de se forcé ont qui récents faits certains plus, De domicile. à lades ma- les pas visitent ne mais dispensaires, leurs dans consultations des plé pres­­plé géré dedirequ’aumoinslamoitiédesenfantsmeurtenbasâge. soins. On ne tient pas de statistiques dans le pays, mais il n’est pas exa- èe. a otlt et effray­ est mortalité La gènes. tagne, par exemple Paray ou Ma­ Il est remarquable que les missionnaires canadiens insistèrent sur insistèrent canadiens missionnaires les que remarquable est Il 46 45 pro-vicaire, Labrecque, père le 1937, février 7 du lettre une Dans M Cana­ au VicaireApostolique veau auriez rendu un fameux service au Basuto­ Si vous pouviez prendre cette affaire en main et la faire abou­ Le service médical est absolument inadéquat pour les besoins des besoins les pour inadéquat absolument est médical service Le Un Vicariat aussi développé et aussi flo­ Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J611-02. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -13. gr Martineutétéentièrementfavorableàceprojet que uni­ que que­ ment d’indi­ ment laient le développement social. C’est ain- gènes de­ gènes ne srot e efns fue de faute enfants, des surtout ante, da et vous pourriez lui en parler. en lui pourriez vous et da son, cette lacune déplorable à tout à déplorable lacune cette son, gieuses comme patientes dans les dans patientes comme gieuses ra­ nement de Maseru. Il s’agissait de rassa: kabei, ou bien à Roma. La mon- vrait avoir une mission médi- mission une avoir vrait land. Vous avez notre nou- ris­ sant que le Lesotho, peu- 45 . dical. C’est ainsi tir, vous tion ou tion graphe 46 . - - -

Chapitre IV l 149 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 150 l Eugène Lapointe Mazenod, The CatholicCentre,MazenodInstitute, « Koena»Books,112 pages. intitulée et Laydevant, Matsieng, nonloindelarésidenceperson­ de St-Louis paroisse la de cimetière le dans inhumé fut Il peuple. son l’en­ dont l’affection marqué bien ont pratiquer.obsèques de Ses con­ par embrassé avait qu’il religion la téger Pen­ ans. vingt-cinq de plus durant occupa qu’il trône au accéda il conversion, sa après Peu duLesotho. Oblats Missionnaires des l’influence sous catholique nu deve- était Il 1939. juillet 23 le mourut Lerotholi, Griffiths Nathanael Grand deuilauLesotho étaient na­ étaient reli­ 300 séminaristes; de quinzaine une sotho, de mille catéchumènes. Il y avait 70 mis­ tho. À sa mort, on comptait plus de 135 000 catholiques et une vingtaine Sœurs deSaint-JosephSt -Hya­ de Québec, les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Sherbrooke et les d’Ou­ Jésus-Marie de Noms SS. des frères du Sacré-Cœur, les Sœurs Grises de la Croix d’Ot­ mis­ des zèle le secondaient canadiennes ligieuses 48 47 Pendant son règne, le ca­ Un grand deuil vint frapper tout le pays, lorsque son chef suprême, pro­ viles à plusieurs re­ tique, elle soit en mesure d’y trou­ pra- éducation cette à grâce que, et pays, au s’attache jeunesse votre plus en plus de que afin métiers, et d’arts d’agriculture, écoles vos institu­ vos de développement au pourvoir de [...] importe Il tion etàl’avancementdupeuple Que rien donc ne vous laisse indifférents de ce qui touche à l’instruc- sion. me­ fléau le endiguer surtout, et, culture la à propres ter­ des et collines des reboisement au procéder troupeaux, Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J629 -41. Il existe une biographie en Sesotho de Griffiths, écrite par le père Fran­ lepère par écrite Griffiths, de Sesotho en biographie une existe Il mou­ tives du pays, ainsi que 8 frères oblats. Six commu­ Six oblats. frères 8 que ainsi pays, du tives voir de meilleures méthodes de culture, pour amélio­ pour culture, de méthodes meilleures de voir Bophelo ba Morena Nathanael Griffiths Lerotholi, 1874-1939, Lerotholi, Griffiths Nathanael Morena ba Bophelo dant tout ce temps, il s’est toujours appliqué à pro­ à appliqué toujours s’est il temps, ce tout dant prises ont aussi demandé votre colla­ tho­ li­ cis­ cinthe 47 ver sa subsistance. Les autorités ci- . tremont, les Sœurs du Bon Pasteur Bon du Sœurs les tremont, me fit d’immense progrès au Le­ sion­ 48 . nelle duRoiLesotho. naires dont trois prêtres Ba- gieuses dont plus de cent de plus dont gieuses viction et qu’il n’a cessé n’a qu’il et viction sionnaires Oblats: les Oblats: sionnaires na­ boration pour çant de l’éro- de çant ta­ wa, les Sœurs rains im- rains tions, de tions, rer les rer nautés re- nautés tou­ rait çois so­ Apostolique: Vicairenouveau du propose à ajoute Pro-vicaire le Puis jeunes. les et an­ les entre faite soit se fusion la que et règne l’union que sur­ c’est plaît qui Ce ensemble. son dans personnel meilleur un aient consolant, et le père ne croit pas que beau­ bien C’est le ministère. du l’activité de milieu au religieux rester de désir partout vraiment sent on et d’arrache-pied travaille monde le tout est très satisfait de la marche du Vicariat. L’esprit général est excellent, qu’il écrit Il Lesotho. au règne qui d’esprit l’état expose Lebreton père avec l’évêque. tendues deviennent relations les car question, la reprendre faut tion­ ti ctoiu paiune t cme e sjt ami bacu le chant beaucoup aimait sujets ses comme et, pratiquante catholique était dernière Cette majorité. la atteigne ans, 16 de âgé défunt, du fils le que ‘Man­ M gr BonhommeauLesotho né M né Dans une lettre du 22 avril 1934 au père Philémon Bourassa, le Bourassa, Philémon père au 1934 avril 22 du lettre une Dans hension, mais M d’appré- peu un avec pastorales directions nouvelles les garderont an­ quelques Évidemment, lui. en ce été compris de la grande majorité et qu’on le suivra, car on a confian- a qu’il crois Je programme. son et idées ses exposer leur de et pères les avec cœur à cœur causer de permis a lui cela et retraite la prêché a qui lui C’est tous. sur heureusement réagit cela et ongles des bout reli­ d’esprit et régularité de dèle 49 point de vue reli Vica­ du marche bonne la part grande plus la pour J’attribue Après avoir parlé de l’affaire ambiguë de M Amelia bru, sa Grifftihs, Chef Grand du décès le après 1941, En aussi sesméthodesetverramieux cequiestutileetréalisable.[...] adaptera y pays, au davantage s’adaptera qu’il mesure à d’ailleurs Lui-même chef. leur suivront qu’ils savoir pour assez connais les je 49 tšebo Seiso Griffiths, lui suc­ lui Griffiths, Seiso tšebo Voix duBasutoland . gr Bonhomme comme son successeur et on en était resté là. Il là. resté était en on et successeur son comme Bonhomme ­gieux à l’influence de M gr s’y attend et est bien décidé à ne pas les bousculer: , 17(1954),n o 58,p.31; gieux et se montre Oblat jusqu’au Oblat montre se et gieux éa om rgne e attendant en régente, comme céda ciens seront plutôt timides et re- et timides plutôt seront ciens coup de provinces ou vica­ gr A Bon­ n o t h s homme. Il est un mo- gr , TheBasutop.199. Martin, on avait men­ riat au riat ciens tout, riats

Chapitre IV l 151 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 152 l Eugène Lapointe ad hocetl’en­ ment besoin et ce serait lui rendre service si on pouvait trouver l’homme réelle­ a en Il Roma. à camion au verrait et voyage il quand chauffeur de servirait lui frère Ce camion. son de et automobile son de s’occuper l’auto deM vrier 1934 au père Lebreton, le père Bourassa répondit qu’il trou­ la situation. redres­ Cela chacun. de rôle le et autorités deux des relations les 1930 décembre de Propagande la de Congrégation la d’après définit il où et plu a qui circulaire lettre une d’envoyer vient il et désapprouvés formellement a les Il Vicairele Apostolique. qu’avec pas tenir compte de l’autorité du supérieur religieux et à n’avoir affaire tes un peu croches parmi les jeunes semblaient avoir une ten­ tê- deux ou Une Pro-vicaire. du l’autorité soutient Il religieux. bons de aussi soient prêtres ses que ce à tient il et exemplaire régularité d’une est Il l’aise. à suite de tout mis l’a Il écrit-il. “Excellente”, Bonhomme: avant tout religieux sont qu’ils l’idée dans sujets les maintient et cordiales et singu­ relations nos rend cela que Vouscomprenez directe­ s’adresser à vient et quelqu’un moi, si par passe [...] pauvreté de vœu du l’exercice à touche qui reli­ supérieur votre d’avoir content bien serez vous moi avec difficulté une aurez vous Quand tel: ou tel à dit pas n’a-il fois de Que agit conséquence. en et l’entendre veut qui à dit le Il Apostolique. Vicaire au utile l’utilité de la séparation des deux autorités, la regarde même comme 51 50 M sur impression son répète Lebreton père le 1934, janvier 2 Le capitis voir dans l’institu ­ croit l’évêque quand surtout Vicairele missions, et des Apostolique par­ est Voussituation la combien savez forces. ses toutes de possi- soutient me lui-même mon car soutenir, le tout pour ble ferai et dévoué entièrement suis lui je moi, Pour M Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J69 -05. 26. Dans sa réponse du 7 fé- 7 du réponse sa Dans -26. 9 7J6 NDC fonds Deschâtelets-NDC, Archives gr Bonhomme aimerait beaucoup qu’on lui donne un frère qui put gr parmilesrecrues dumoisd’août. . Ce n’est pas le cas pour M pour cas le pas n’est Ce . voyer auLesothodansleprochaincon­ 50 . gieux pour vous défendre. Il exige que toute demande toute que exige Il défendre. vous pour gieux tion du Vicaire des missions une sorte de gr Bonhomme: il est convaincu de convaincu est il Bonhomme: ment à lui, il me le renvoie. le me il lui, à ment fois délicate entre le Vicairele entre délicate fois sera les idées et clarifie et idées les sera lièrement faciles lièrement tingent vera un chauffeur pour diminutio 51 dance à ne . gr prêtres séculiers” (ArchivesDeschâtelets-NDC,fondsNDC 7J614-05). devenir devraient Vicariat son de séminaristes les tous “que décidé avait Bonhomme parfois à le voir et à l’entendre, on a des raisons sérieuses de se de­ se de sérieuses raisons des a on l’entendre, à et voir le à parfois lettre confidentielleauProvincialduCanadale19janvier. Ilécrit: peu près jusqu’en 1939, lorsque le Pro-vicaire des missions envoya une parle tellement de la Con­ la de tellement parle Il évidemment. particulier en moi à et général en Congrégation la mot de“rottencongregation”enparlantlanôtre. grands scan­ Congré­ une dans d’entrer Séminaire du élèves aux pas conseillerait ne lui que Pape; pas à l’évêque, et, quand on n’obéit pas à l’évêque, on n’obéit pas au loin de s’améliorer au Basutoland. Les rela­ est situation La personnellement. vous pour lignes quelques ajouter a oge lettre longue Ma M avec années plusieurs pendant bien alla Tout Le père Labrecque ajoute qu’il est certain que S.E. est très fatigué; 53 52 tendues; il semble en vou­ en semble il tendues; plus des sont Collège le et Séminaire le avec S.E. de relations Les qui m’acon­ de problèmes oralement avec S.E. C’est d’ailleurs le père Marchand venir le jour même. La raison c’est que je ne tiens pas du tout à régler aller,y re- dois pour je m’arrange quand je et possible plus le Roma naire. Je suis bien tenté moi-même d’en faire autant; j’évite d’aller à pères qui ont affaire à Roma s’en vont loger au Collège ou au Sémi- laissent à désirer de plus en plus: on en est rendu à le fuir partout; les ... tu i rpt qe a ogéain ’s ps mis­ s’em­ pas qu’elle n’est Congrégation la que répète il tous À [...]. quittent le Sémi­ le quittent élèves “Les ceci: dit a lui il choses, autres Entre Congrégation. la Emma­ incriminée était vraie. M chose sem­ m’af­ Emmanuel père Sémi­ le quittaient enfants leurs que disant lui écrit avaient lui d’élèves parents des que aussi Dans un rapport du Conseil pro-vicarial du 23 février 1944, on rappelle que M Nous n’avonspasretrouvécette “longue lettre”. nuel [‘MaBathoana] récem blable à un homme constitué en autorité, même si la chose dales et n’obéissent pas à l’évêque. Il a même employé le seillé denepastraiteroralementaveclui.[...] ae e os e reve­ les tous de pare naire à cause des scan­ des cause à naire ga­ 52 os i dj be ds hss j vu encore veux je choses, des bien déjà dit vous tion comme la nôtre dont les sujets donnent de si de donnent sujets les dont nôtre la comme tion firme que jamais un Mosotho n’écrirait une n’écrirait unMosotho jamais que firme gr naire à cause des scandales des O.M.I. Le O.M.I. des scandales des cause à naire loir au Séminaire sur­ Séminaire au loir lui a dit encore que les O.M.I. n’obéissent gré­ ga­ tion que les pères en sont dégoûtés sont en pères les que tion ­ment de ses sentiments vis-à de u, t. l eteeu e père le entretenu a Il etc. nus, dales des pères.” Il lui a dit a lui Il pères.” des dales tions de M tout 53 , de même qu’à même de , gr avec les pères gr ohme à Bonhomme, sionnaire, gr

Chapitre IV l 153 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 154 l Eugène Lapointe Il annonce au père Deschâtelets, Provincial, la démission de M de démission la Provincial, Deschâtelets, père au annonce Il Rome. à général Chapitre le pour parti DesRosiers, père le remplace qui Pageau père le 1947, mars 30 du lettre une dans apprend, nous que la confiancedesesmissionnairestantpèresquefrèresetsœurs une chose, le lendemain le contraire, etc. L’homme a perdu entière­ con­ de suite une C’est parfois. fait le il comme déraisonner plutôt ou raisonner puisse d’esprit sain homme a pas quelque chose d’anormal chez lui. C’est presqu’incroyable qu’un n’y il mental, vue de point au si, bien ou fatigue, la de c’est si mander sou­ l’annonce fut temps un pour personnel le détendit qui Ce Lesotho. au suffisant pour faire comprendre qu’il se passait quelque chose de grave années 1945 années il qui correspond régulièrement. L’évêque avec reviendra au Lesotho au début des Thomas, Émile père le Délégué, Vicaire son par vicariat Labrecque du 16 janvier 1940 au père Anthime Des­ père Anthime au 1940 janvier 16 du Labrecque père du lettre longue la si 1940 février de autour plutôt départ son fixa pas pour le Canada cette année-là. D’après les documents d’ar­ le Vicairefait, de Mais avait. y partit il ne retour,retour Apostolique si mois. Cela donnait une année pour repenser ce qu’il fallait faire d’ici le à la réalité la à Émile Thomas estnommé Vicaire Déléguépen­ homme commevicaire Apostolique duLesotho que M daine de M de daine 58 57 56 55 54 M par officiellement [...] Point n’est besoin de vous expliquer au long les rai­ On pourrait continuer de citer la lettre, mais ce qu’on en a dit ici est s’y dépenser pour le bien du Basutoland. Sans doute de vous rece­ continuer pour Canada au retourner puisse qu’il afin démission Rendu au Canada, le Vicaire Apostolique continua à gouverner son Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J61343. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J621 -51. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J611 -34. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J611 -33. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7L611 -15. gr a décidé de s’embarquer à Cape Town le 9 février et que le père 55 vicaire ajoute Pro-vicaire père le Marchand, père au écrivant En . 57 pour donner sa démission deux ans plus tard. C’est ce C’est tard. plus ans deux démission sa donner pour gr Bonhomme qu’il partirait pour le Canada à la fin du fin la à Canada le pour partirait qu’il Bonhomme gr . C’est lui qui a de­ a qui lui C’est . tradictions continues, aujourd’hui continues, tradictions mandé depuis des années sa années des depuis mandé dant sonabsence 58 . Ilajoute: noyers corres­ noyers sons données vrez le chives, il 54 gr 56 . Bon­ . pond ment Rm, u aat noé n ltr li eadn d démissionner. de Lisons quelquesparagraphesimportantsdecedocument: demandant lui lettre une envoyé avait lui Rome, à Congrégation avec vous est deve­ la est vous de avec Congrégation collaboration la plus, De chères. si sont tous à qui et belles, con­ graves de avoir pourrait et pénible, vraiment situation une pères nos pour titue re­ cesse sans difficultés des par provoquée confiance de manque et déroute se sentent découragés. La con­ territoire votre sur dévouent se qui pères nos de plupart jour.La en 59 cher Vicariat Apostolique un votre dans règne pas, l’ignorez ne vous années, longues de Depuis Balmès, Hilaire Vicairepère le 1946, Oblat juin des 12 général Le Vincu­ leur bellecharitéoblatefaitoublierlepassédouloureux. et moment le pour bon L’esprittrès soulagés. est bien sentant se en tout sympathie, de et pitié de sentiment un montrent Toutefoistous document. ce lisant en différentes conclusions des tirent pères Les ciements àtousceuxquiontcoopérésesœuvres. bien qu’il a fait pendant les 14 années de son épiscopat et ses remer l’évê­ [de oublier l’avisdemesConseil ­ Cardinal ÉminentVille notre de ­ Congré­ la Sacrée avec contacts plusieurs de suite la qu’à d’ailleurs écris vous Je indifférente l’AdministrationGénéraledelaCongrégation. sont depuis de longues années dans une angoisse, qui ne peut laisser fer­ vraie d’une et intentions meilleures des aussi Vicatre ­ vous consacrez avec tant de zèle. Et malgré de si riches qualités, vo- aposto­ et épiscopales activités les toutes me, ani- vous qui dévouement sincère le pas n’oublie On ! seul Dieu de tions qui sont sûrement très droites, et qui, d’ailleurs, ne relèvent que Certes, tout le monde se plaît à rendre hommage à vos bonnes inten- notre meilleurevolonté. L’organe officieldu Vicariat. lum nais­ riat est en souffrance. Vosani­ souffrance. oblats, en missionnaires est riat même], expliquant les raisons de sa démission, le démission, sa de raisons les expliquant lui-même], que 59 et alors vous pourrez lire un long document de 16 pages 16 de document long un lire pourrez vous alors et santes, des incompréhensions multiples. Toutincompréhensions des cons­ santes, cela séquences pour l’avenir de vos Missions, pourtant si pourtant Missions, vos de l’avenir pour séquences gation de la Propagande, et après avoir pris conseil pris avoir après et Propagande, la de gation e s i a l a m lers, lespères Assis­ fiance vis-à de votre autorité est en neuve, Arche­­ nue extrê­ nue

l a r é n é g me­ liques auxquelles vous auxquelles liques vêque de Québec, sans Québec, de vêque , qui s’aggrave de jour ment difficile. Malgré difficile. ment tants iciprésents. veur aposto­ veur més eux més lique, -

Chapitre IV l 155 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 156 l Eugène Lapointe NDC 7J622-22. Oblats aprèstantderévolutionscontrel’autoritél’Église les pour Dieu bon du châtiment le là voient événements, deux des fait au sont qui ici, Tousjours. sept de suivi l’a Mazenod de incendie ble mès demandant ma démission est datée du 14 juin 1946 juin 14 du datée est démission ma demandant mès scan­ aux dû est Mazenod de l’imprimerie de l’incendie que affirmer jusqu’à dans levicariatetd’enassurerprogrès concorde la paix, la garder de mesure en plus lui, que qualifié mieux imaginations plusieurs ou pour compromettre un évêque et lui faire céder une le pas à un confrère [...] “par inventées calomnies, pures que n’étaient lui contre formulait qu’on accusations Les autorités. les tre les missionnaires de tous les maux qui frappaient le Lesotho, sans omet me autrefois à cause de l’altitude et de son âge. Il n’en a jamais parlé à parlé jamais a n’en Il âge. son de et l’altitude de cause à autrefois me vu tantdebonneschosesseproduireaupays. autorités. jamais Toutleurs même de n’a et On Oblats bien. des très va on n’en a jamais vu au pays. Il ne mentionne plus les fautes effroyables nes. Cette paix, cette tranquillité nous a valu une ère de pro­ puisse aujourd’hui envier au Lesotho plus de paix dans tous les domai de Fatima quand il reçu la lettre du père Balmès. Il ne croit pas que l’on cartes. Il était en pleine organisation du mouvement marial en l’hon­ L’in­ années. longues de depuis pensait y dé- qu’il sa affirme Il donné VicaireApostolique. comme a mission qu’il Deschâtelets père au 1947 mars 3 le écrit il tir, par de raison aucune n’a qu’il donc et “malaise”, du sujet au rien pour dales des Oblats: “Je vous fait remarquer que la lettre du père Bal- père du lettre la que remarquer fait vous “Je Oblats: des dales sûrement Propa­ la de Congrégation Sacrée la à tolique 63 62 61 60 M Évidemment, votre d’offrir serait Ce [...] grave. sion déci une suggérer vous de humblement permets me je [...], Aussi Dans une lettre au Provincial des Oblat du Canada, l’évêque va l’évêque Canada, du Oblat des Provincial au lettre une Dans Mais depuis son retour du Canada, il n’a pas pu s’acclimater com- s’acclimater pu pas n’a il Canada, du retour son depuis Mais est n’y qu’il prouver et défendre se pour bataille longue sa Après Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J62221. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J622 -17. Plutôt du12juin. NDC, fonds Deschâtelets-NDC, Archives 1946, août 3 du DesRosiers, p. au Lettre 60 . gr Bonhomme n’apprécia pas le conseil. Il accusa Il conseil. le pas n’apprécia Bonhomme gé­ rence du père Desnoyers avait brouiller les brouiller avait Desnoyers père du rence 61 d .” n o i s s i m é gande qui l’acceptera qui gande

de VicaireApos- de 62 grès comme et le terri- le et 63 .” - neur - - - M pour leCanadaen1947neplusrevenir. sonne dupèreConradBlais. exercer le rôle de pro­ de rôle le exercer pour Oblat d’un l’aide missions des Pro-Vicaire du conseil au manda der­ Ce o.m.i. Hébert, Joseph père le sur tomba tâche La forme. avait présenté sa démission le 12 décembre 1934 décembre 12 le démission sa présenté avait Il nommé. bientôt sera remplaçant son que démission; sa principe en Lebreton mentionne qu’enfin le père Général lui a écrit et qu’il accepte caire desmissionsetprovincialduCanada,leremercie chaudement: délicat pour tous ses sujets et ceux -ci l’acceptèrent sans arrière-pensée. meil­ le donné a il missions, des Pro-vicaire que tant En mois. six moins d’au maladie d’une relève il et santé bonne en per­­ ses remplaçants Démission dupère HenriLebreton etnominationssuccessivesde une à contradiction prèsdeM pas est n’en On démission. sa donner de décidé a il lesquelles gr sonne, car il n’aime pas parler de ses “bobos”. Voilà les rai­ ohme n tedn d nme qeq’n n on e due et bonne en quelqu’un nommer de attendant en Bonhomme La Propagande nomma un Pro-Vicaire Apostolique pour remplacer is s tria a aa t ’ur d M de l’œuvre et saga la termina se Ainsi 65 64 pénibles années de votre administration. Vous avez lancé l’organisa- les pendant preuve fait avez vous affairesdont des sens du nérosité, gé- la de dévouement, du cœur tout de remercie vous je père, Cher volontés. [...] hum­ très et ment, de vous remplacer comme pro-vicaire. Le Bon Dieu en a jugé autre­ telle­ rendue, pas fut vous ne santé la que croire pouvais ne je et l’illusion, de coup le sous encore J’étais sensible. très peine une causé m’a démission votre de nouvelle La Dans une lettre au Provincial du Canada du 27 février 1935, le père Dans sa lettre d’acceptation de la démission, le père Bourassa, Vipère le démission, la de - d’acceptation lettre sa Dans Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J61005. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J622 -36. ble­ cureur vicarial, ce qui lui fut accordé en la per la en accordé fut lui qui ce vicarial, cureur ment et avec résignation, je me soumets à ses à soumets me je résignation, avec et ment gr Bonhommedanssacorrespondance * ment il me semblait impossible semblait me il ment leur qu’il pouvait. Il fut Il pouvait. qu’il leur gr ohme I partit Il Bonhomme. 65 . Le père n’est plus n’est père Le . sons pour 64 . nier de- nier -

Chapitre IV l 157 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 158 l Eugène Lapointe iar e rmlcmn d pr Lbeo qi se retira àRoma.Ilécritau Vicaire qui desmissionsle27avril1935: Lebreton père du remplacement en Pro-vicaire nomma qu’on leur carrière missionnaire. Finalement, c’est le père Honorat Labrecque de début au encore étaient Canadiens les que tandis âgés, trop étaient 67 66 ter auR.P. Martinlorsque jelequittaiàChamblyen1930 faisant le prudent conseil que le bon père Guillaume m’en­ d’expé­ et de ne rien faire sans prendre auprès de ces anciens, pleins de sagesse content des Consulteurs qu’on m’a donnés. Aussi suis-je bien réso­ très suis Je cela. que n’ai je apporter: y puis je que volonté bonne la toute et cœur mon tout avec tâche lourde cette d’accomplir décidé Puisqu’il me faut être Pro-Vicaire, me voici, j’y suis ! Et je suis bien raient derien. servi- ne Toutesobjections dire. à rien plus n’ai je faite, est choses apti­ des l’adminis­ pour aptitudes mes pas certes n’est Ce moi. sur yeux les jeter à pères les déterminer pu a qui ce pas sais ne Je montagne. la de chemin le sur bientôt verrez me vous mon­ la à adieu mais avec un brisement de cœur bien senti. Cependant je n’ai pas dit beaucoup, j’aime que James St. de mission chère ma de sacrifice le doulou­ bien une causé m’a Lebreton père au Mon bien cher père, le choix qu’on a fait pour donner un successeur core àservirnoschèresmis­ en- années longues de obtenir puissiez-vous conseils vos et prières humble serviteur et aux jeunes missionnaires qu’il a confiés. Par nos acquises. Daigne Dieu vous récom­ fra­ ma toute fin. bonne reconnaissance, à ma l’œuvre Toute mener de successeur votre pour difficile moins sera ce voie; la indiqué avez en vous tion, Pour trouver un successeur,un trouver Pour français pères Les était ardue. l’œuvre Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J61007. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J610 -05. tudes pour cela, moi je les cherche encore. Enfin, puisque la puisque Enfin, encore. cherche les je moi cela, pour tudes rience, les conseils dont j’aurai tant besoin, suivant en ce en suivant besoin, tant j’aurai dont conseils les rience, enle feto e mn nir smahe os sont vous sympathie entière mon et affection ternelle moi des liens qui m’en­ qui liens des Délivrez-moi tagne. sions duBasutoland * penser des services ren­ tration. S’ils m’en trouvent m’en S’ils tration. reuse surprise. J’ai fait J’ai surprise. reuse 66 . chaînent ici et ici chaînent voyait por dus à votre 67 . lu - le 5 décembre 1943 au père Desnoyers, Vicaire général demandait auxOblatsdeseconformer. aux­ fin sans tracasseries des exemples les multiplier pourrait sémi­ au Basotho novices de accepter plus ne de Oblats aux des Oblats exigea de quitter celui-ci et en plein Roma milieu de de l’année scolaire; collège il demanda le Sacré-Cœur du frères aux donna il Maria; Villa de noviciat leur fermer de Oblats aux demanda Il sotho. représen­ qu’il celui que équilibré plus beaucoup être pas ne semblait qui VicaireDélégué, son par écrivant en Lesotho du l’Église bir les foudres du Vicaire Apostolique qui, même au Canada, con­ la santé cérébrale de ce dernier bascula, il fut sur la première ligne à su- en attendantlafinduconflitmondial. nouveau. C’est pourquoi le père Desnoyers avait été nommé Vicaire général au Canada un nommer en pour général chapitre un rassembler de possible pas fut ne il guerre, la difficultés avec M il neputtrouver de trans­ profite pourdonnersadémissioncommePro-Vicaire: ner des nouvelles du Lesotho. Vers la fin de sa lettre de sept pages, il en Vicaire des missions écrit donc écrit missions Pro-Vicairedes le mondiale, guerre pleine En Ma santé est bonne; je peux voyager à cheval facile­ cheval à voyager peux je bonne; est santé Ma ques services s’il y a moyen, tout en travaillant au salut de mon âme. une petite mis­ dans envoyé d’être est désir grand plus mon répète, le vous je mais décision, sage votre à d’avance soumets me je main; la forcer vous pas veux ne Je exprime. vous je que désir le xiété votre réponse à ce sujet. J’es­ an- avec J’attends montagne. la de fond au mission petite une dans beau ­ de encore préfère je pas, revient ne s’il même et loin, 69 68 ples mission­ heu­ très serais je supériorat, qui pour­ encore d’autres a en y Il l’affaire. bien ferait DesRosiers père le que semble me successeur.Il un nommer me bien voulez vous si fardeau le déposer de heureux très serai Je troi - approche. mon terme de sième fin la que rappelais vous je lettre, dernière ma Dans Le nouveau Pro-vicaire des missions travailla ferme et sans trop de De fait, le Vicaire Apostolique avait fait des essais pour revenir au Leso­ La Congrégation des Oblats n’a plus de Supérieur général à Rome. À cause de cause À Rome. à général Supérieur de plus n’a Oblats des Congrégation La raient remplir cette charge mieux que moi. Après neuf ans de ans neuf Après moi. que mieux charge cette remplir raient naires. Si S. Ex. M sion où je ferai mon pos­ gr Bonhomme pendant plusieurs années, mais lors­ port fiable.Ildut serésigneràattendredesjours meilleurs. reux de rentrer dans les rangs des sim- des rangs les dans rentrer de reux gr Bonhomme revient père que vous pren­ sible pour rendre encore quel- o rcs laborem; recuso non 69 drez au sérieux , je préfère être ment. Il n’y a n’y Il ment. 68 , pour lui don- coup être coup tait au Le- au tait quelles on quelles naire; on naire; tho, mais trôlait que

Chapitre IV l 159 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 160 l Eugène Lapointe pp. 1-20. perpé­ vœux ses prononça il 1878, en St-Méen, à Né France. en Bretagne de originaire était Il Lesotho. au missionnaire comme vécue a qu’il vie la Il nous semble intéressant de reconsidérer un peu plus systé­ Un modèledemissionnaire, lepère HenriLebreton tra­ mination, mais il fait bien cela. Il est convaincu que, sous son adminis­ Pro-Vicaire- no nouveau sa au depuis manqué pas n’ont soucis les que ajoute Il Noviciat. du spirituel du que plus s’occupera ne Thommerel père le que donné étant loisirs, ses employer quoi de aura Il mission. c’est déjà suffisant pour savoir qu’il se plaira beaucoup dans cette belle a eu juste le temps de goûter à Villa Maria durant quelques semaines et charge. Il est probable, dit-il, que la venue prochaine de M Il fera tout son possible pour l’aider dans l’accom­ bien reconnaissant au père Desnoyers de lui avoir donné un succes­ et dernier ce de nomination la de content très être affirme Il mai. 25 le nouveau Pro-Vicaire des missions, le père Delphis DesRosiers, eut lieu 28 mai 1944 au père G. Marchand nous apprends que l’installation d’un de son corres­ ne sera pas de nature à rendre son fardeau plus léger et, pour le bénéfice qui luiseraconfié,ilcroitcependantquece Villa Maria poste le définitivement encore pas sait ne Il égard. son à bonté grande tion, toutirabien 73 72 71 70 Nous avons entrevu le père Lebreton dans les pages qui précèdent. montagne ouuneautreéloi­ la de mission une dans placé sois je que ce à obstacle aucun donc Le père Labrecque revient au père Marchand le 10 juillet 1944: il 1944: juillet 10 le Marchand père au revient Labrecque père Le Quelques mois plus tard, une lettre du père Honorat Labrecque du Labrecque Honorat père du lettre une tard, plus mois Quelques tuels chez les Oblats de Marie Immaculée en 1902 et fut ordonné fut et 1902 en Immaculée Marie de Oblats les chez tuels Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J612 -23. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J612 -23. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J612 -26. François pondant, il ajoute qu’il est vivement recon­ M t o r i a 72 , “Ramaloti”, dans “Ramaloti”, , . gnée ducentre * , vol. 21, n 21, vol. VoixBasutoland, du 70 . plissement de sa lourde naissant pour sa 73 gr matiquement Bon­ 71 o 80 (1959), 80 . homme seur. avec zèle, intelligence et charité. C’est au cours de ce temps qu’il fonda mission de Pro-Vicaire de charge sa de constaté, l’a on comme cupa, sauver. “C’étaitlebontemps”,disait-il. à âmes nouvelles de quête en ravins, nouveaux de fond au dégringolait ou cimes nouvelles de grimpait coursier, son nouveau de enfourchait missionnaire le Puis peu. depuis convertis adultes les et enfants les sait bapti­ Il catéchumènes. nouveaux les recevait et exhortation nouvelle don­ y Il fortune. de autel un sur l’eucharistie célébrait il main, lende­ Le attendait. les mère, leur aussi devenue Jésus, de Mère la où ciel le et elles pour Dieu de infini l’amour montrait il volontés, bonnes ces À cœur. son parler laissait et chapelet, le récitait soir, du prière la bien­ frances etlesfatiguesqu’ilyavaitendurées. la nostalgiedemontagne.Ilenparlaitavecamour,oubliant lessouf­ vie sa de fin la jusqu’à garda d’Auray.Il Ste-Anne et Ramakabei) (ha (ha Ntaote Rama­ malin: ilneluimanquaitquecelapourdeve­ voir de conférer le sacrement de confir­ raison des difficultés de son ministère, M ministère, son de difficultés des raison rede­ sont lui Beaucoup montagne. la décer­ lui à pas n’hésitèrent vie d’une che­ de heures plusieurs à autres des uns les éloignés minuscules, villages des et profondes gorges abruptes à la des poursuite d’une population dans peu nombreuse et sentier distribuée en un frayant se et plateaux hauts les escaladant parcourir, le à missionnaire seul le pratiquement fut il ans, vingt de près Pendant Dragon. du montagne la de escarpés flancs mense secteur, presque les deux-tiers du Lesotho qui appartiennent aux père MartinGuilcher. prêtre en 1903. Il arriva au Lesotho à la fin de 1903 avec un confrère, le venue. La hutte qu’on lui désignait se remplissait. Il faisait alors faisait Il remplissait. se désignait lui qu’on hutte La venue. Appelé à diriger ses confrères sur les sentiers du ministère, il s’oc- cordiale plus la recevait missionnaire le village, chaque Dans èe e e âe arcie rgnre dn leu u baptême, du l’eau dans régénérées africaines âmes ces de Père De 1906 à 1930, il fut le principal artisan missionnaire d’un im- d’un missionnaire artisan principal le fut il 1930, à 1906 De luti fut le fondateur des missions prospères aujourd’hui de Paray de aujourd’hui prospères missions des fondateur le fut luti val. Les Basotho qui excellent à découvrir les caractéristiques les découvrir à excellent qui Basotho Les val. ), St-Jacques (ha Rafoletsane ner le titre de Ramaluti, le père de père le Ramaluti, de titre le ner vables de leur vie chrétienne. En chrétienne. vie leur de vables mation. Comme le dirait un petit ), Montmartre, St-Jean Baptiste gr Cénez lui délégua le pou­ le délégua lui Cénez nir évêque. nait une nait

Chapitre IV l 161 l Diverses réalisations, questions débattues et certains… Studia 7 l 162 l Eugène Lapointe tact intime avec les Basotho de la montagne dont la langue n’était pas n’était langue la dont montagne la de Basotho les avec intime tact plume sa élé­ de sont sesotho en catholique littérature la de livres beaux reli­ livres de l’écriture à consacra se il tiraillait, le qui maladie la de et âge les progrès. plus répandu du pays dont le père Lebreton était si heureux de cons­ le journal du publication la continue et territoire du importante plus la bien spirituel de leur peuple. Elle est devenue l’entreprise d’imprime ­ se où les frères oblats Basotho peuvent développer leurs talents pour le la maison de Mazenod. Elle est devenue une grande entreprise religieu secours.” un autrefois fut nous qui ce trop pas blâmons Ne cadets. nos dans vons retrou­ les nous quand grogner, parfois sourire, font nous qui et l’âge, enthou­ juvé­ ardeurs les souvenirs, vieux nos dans retrouverons nous Reve­ ardente. été toujours a jeunesse La sition. géné ­ des à appartenons Nous moi-même. à l’applique me je dis, vous je que ce Tout jeunes. an­ chers mes vous, “Et prédécesseur.” son fait qu’a ce changer tout ser, boulever tout mission, la de l’horloge à l’heure pris d’avoir avant et cheval du descendu peine vouloir,à de mission, la dans arrivant jeune un pour ridicule Combien nouveau. du d’inventer avant développer à Voulezd’abord viser devriez vous que dire vous de permettre me -vous ... s’apprend métier Tout[...] jeunes. aux m’adresse je d’abord, “Tout dans laquelle, avec humour et charité, il encourage les uns et les autres. deve­ l’impri­ le verronsbien­ frère le Mosotho, nous comme devint, qui ‘MaBathoana Emmanuel puis Polisa, Philippe oblat frère ancien plus le vœux aux reçut il En 1931, toujours. existe qui Lesotho du catholique hebdomadaire journal moi de vous parler avec la même franchise qu’aux franchise même la avec parler vous de permettez-moi ciens, gante, alerte et féconde. Il a dû acqué­ gieux qui manifestent ses talents remarquables d’écrivain. Les plus Les d’écrivain. remarquables talents ses manifestent qui gieux Vicarial en raison de son de raison Pro -Vicarialen poste son de démissionné de Obligé D’entre ses œuvres, le père Lebreton a toujours aimé spécialement os e aces isonie cnaset pr e expressions des par connaissent, missionnaires anciens les Tous nues proverbiales, une circu­ une proverbiales, nues siasmes emportés, les illusions qu’ont corrigés l’expérience et l’expérience corrigés qu’ont illusions les emportés, siasmes merie de la mission de Mazenod et du et Mazenod de mission la de merie tôt, lepremier Archevêque duLesotho. rations différentes, n’en exagérons pas l’oppo­ pas exagérons n’en différentes, rations laire écrite aux anciens et aux jeunes, aux et anciens aux écrite laire rir ces qualités grâce à son con­ Moe­ nons 30 ans en arrière; en ans 30 nons le­ , le Basotho, oa tsi niles, les niles, ta­ ter rie - - sotho. Le­ le pour route en missionnaires jeunes de groupe un trouvaient se lequel les dans par et coulé Allemands Zam-Zam, du l’accident dérons im­ mal­ fon­ de pierre une granit dit à tous que là repose un oblat, pionnier des missions de la mon­ cimetière le dans érigea qu’on Calvaire du pied trouve lapluspuredupays. l’on que sesotho langue la l’anglais, et Boers des celle par influencée il, de noter et de raconter en quelques pages. Consi­ pages. quelques en raconter de et noter de semble-il, portant, dateur delaMaisonMazenodetécrivainvaleureux. heureux se produisirent au début de la guerre 1939-1945 et qu’il est À ce stade, il faut revenir en arrière. Des événements absolument événements Des arrière. en revenir faut il stade, ce À Au repose. Lebreton père le que Mazenod à c’est maintenant, Et * tagne,

Chapitre IV l 163 l Diverses réalisations, questions débattues et certains…

D qu’on trouveraennotedebaspageàlaquelleréfère cechapitre. al sa­ tails delà. N’al­­ bom­ dix-sept mais il aura la mission of­ mission la aura il mais pro­ sera Il Lesotho. au mission de ans treize vécu déjà a qui vétéran un Paquet, vée au pays qui leur est destiné. Avec le groupe, se trouve le père Gérard mission­ torale partants où l’on leur donne des cours additionnels de sesotho et de pas- circons­ des dant atten En nazis. sous-marins des et guerre de bateaux des par sillonné santes enraisondelaguerrequisévissaitEurope.L’Atlantique était n’of voyages de agence aucune car suivante, l’année attendre dut quatre, sauf ans, trente de moins de âgés canadien), passeport un avec voyageaient qui franco-américains quatre (dont Sacré-Cœur du Frères cinq et Oblats 12 comprenant jusqu’alors, nombreux plus les groupes des un 1940, l’automne À missionnaires. et B. Europe, 1939-1945 , Toronto, HarperCollins PublishersLtd,2013,473pages. Greenfield, N.M. pages; gouffre: “Zam-Zam” et barbelés, et gouffre: “Zam-Zam” Lourde épreuve desOblatsduLesotho, R Voicil’a­­de résumé un 1 Pour ce paragraphe, on peut consulter E. consulter peut on paragraphe, ce Pour g n i l w a vou­ fesseur de langue de leur futur pays. Il ne le sait pas encore, pas sait le ne Il pays. futur leur de langue de fesseur d’y envoyer, presque chaque année, un contingent de jeunes de contingent un année, chaque presque envoyer, efforcés d’y sont se ils ac- 1930, en canadienne Lesotho du oblate charge Province la ceptèrent la de Oblats les que epuis lons pastropvitecependant. ex t ovn révol ­ souvent et reux , Missionnaires en terre barbe­ bardés qui seront dis­ seront qui bardés naire qui pour­ qui naire tances plus propices, on renvoie à Otta­ à renvoie on propices, plus tances The Forgotten: Cana ­ Forgotten: The le 17avril1941 fi­­ Chapitre V cieuse d’être le res­ le d’être cieuse ven­ Montréal, Fides, 1947, 307 pages; N.M. pages; 307 1947, Fides, Montréal, ront leur servir immédia­ servir leur ront ture. Pour en sa­­en Pour ture. at, l at con­ faut il tants, per­ frait de garanties de sécurité suffi- sécurité de garanties de ­frait lée, sés par toute l’Al­ toute par sés dians POWs, Escapers and Evaders in Evaders and Escapers POWs, dians Outre­ N a d u a e mont, Athéna Édition, 2014, 382 pon­ voir plus grâce à des dé­ des à grâce plus voir , o.m.i., , 1 sable d’un groupe de groupe d’un sable utr e réfé­ les sulter tement à leur arri- leur à tement La Perle au fond du fond au Perle La wa le groupe de groupe le wa le­ magne et au et magne G n e e r rences f l e i d -

Chapitre V l 165 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 166 l Eugène Lapointe cana­ oblat brûle de partir. Heureusement, pour une fois, qu’aucune religieuse la côte africaine. La réponse est un “oui” enthousiaste, car tout le groupe même compagnie et que, un mois plus tard, ils ont atteint sains et saufs sont embarqués en novembre de l’année précédente sur un bateau de la se d’Afrique Blancs pères douze que l’affaire,attendu négocier à prête mission­ Mar­ escales sont pré­ moitié cargo, moitié paquebot, entreprend son audacieux voyage. Deux mis­ Vos bénédiction. Demandons Merci. con­ Mont­ Zam, en partance pro­ partance en Zam, nonce de Mon­ de nonce pre­ de Trinidadpas ­ Les Brésil. au Recife et simuler le plus possible. On apprendra plus tard que ses cales con­ cales ses que tard plus apprendra On possible. plus le simuler dis­ se de essaye qu’il pourtant dirait on neutre, bateau un Pour nuit. la couvre-feu le imposera zigzaguant, en voyagera ports, autres quelques Améri­ pas­ sept cents Deux camouflage. de livrée une revêtir pour jaunâtre teinte sa de partir dis­ le neutralité de caractère son et égyptien pavillon le battre doit Celui-ci Zam-Zam. du propriété la détient Caire du time groupe, ce télégramme à M Gaule en Afrique équatorialefrançaise. de général du troupes les volontaire, titre à rejoindre, vont qui ricains Soulignons la pré­ en­ et femmes avec tants, tés de nationalités diverses. Un fort contingent de mission­ uni­ quelques et Belges quatre Sud-Africains, cinq vingt-cinq Anglais, mier mensonge. Ce ne sera pas le dernier, car le bateau s’ar ­ bateau le dernier,car le pas sera ne Ce mensonge. mier duira à Cape Town, croit Town, Cape à duira chand, provincial, demande le père Pa­ père le demande provincial, chand, Après quelques mois à Ottawa, le 27 février 1941, le père Gilles père le 1941, février 27 le Ottawa, à mois quelques Après Le soir du 17 mars, c’est l’adieu final à la gare Bonaventure à Bonaventure la gare à final l’adieu c’est mars, 17 du soir Le Peu avant le départ définitif, le père Paquet a adressé, au nom du nom au adressé, a Paquet père le définitif, départ le avant Peu dienne nefaitpartieducontingent.Onverrabientôtpourquoi. réal et, le 19 mars suivant, ils embarquent sur le vaisseau qui les qui vaisseau le sur embarquent ils suivant, mars 19 le et, réal six Canadiens, y compris les mission­ les compris y Canadiens, vingt-six cains, naires s’ils ac­ s’ils naires sagers de toutes nationalités sont à bord: cent trente-huit cent bord: à sont nationalités toutes de sagers t­ vues sur les côtes d’Amé­ réal la pré­ la réal sence à bord de vingt et un jeunes ambulan­ ceptent d’y em­ d’y ceptent chaine pour l’A­ pour chaine fants se destinent au Kenya et à la Rho­ la à et Kenya au destinent se fants sence d’un bateau é­ bateau d’un sence gr Bon­ on. Une compagnie de navigation mari­ navigation de compagnie Une -on. * homme: Dernier salut. Départ ce soir, bar­ frique du Sud et qui prendra les prendra qui et Sud du frique sa­ quer.L’agence déclare se Cook ri­ gers viennent d’en­ viennent gers que: Port d’Espagne, capitale sion­ quet au té­ au quet ars E l Zam-Zam, le Et naires. gyptien neutre, le Zam- le neutre, gyptien lé­ phone; il lui an­ lui il phone; pense de se dé­ se de pense naires protes­ naires oblats, naires tendre leur tendre ciers amé rêtera à rêtera désie. te­ - leur semblent les plus nécessaires, y compris leur crucifix, et se pré- se et crucifix, leur compris y nécessaires, plus les semblent leur décrochent leur ceinture de sauvetage, attrapent les quel ­ ils oblats, aux Quant cargo. du autour flottent qui chaloupes les dans pré­ avec glissent les et bateau du blessés grands quelques les pansent échelles, aux descendre à enfants les et femmes les aident Ils cou­ de plus le affichent qui cains améri ambulanciers les sont Ce esquifs. les dans sauter à premiers les sont ils chaloupes, les descendu avoir indiscipline. Après complète de bateau ne semble avoir été blessé. Mais l’équi­ vie. À part quelques égratignures ou choses semblables, personne sur le mutuel­ donnent se oblats Les sommeil. plein en navire du personnel le prend sur­ l’attaque 6h30, à célèbrent se qui messes les préparer pour levés même. avan­ plus ne désormais pour s’immobilise il flottaison; de car il semble qu’on n’a voulu le frapper qu’un peu au-dessus de la ligne une épaisse vapeur qui rem­ che­ qui tremble sous l’averse des boulets. L’antenne de T.S.F. tombe, puis la ba­ Sou­ route eux. avec faire parallèle en semble qui inconnu vaisseau un loin au découvre messe, ma­ le heure bonne de lorsque destination, leur Capetown, de miles de nes plu­ de chaude serre- la quitter de viennent qui eux illusions, leurs de sortir par ront Majes­ sa de l’amirauté de ordres aux obéissant anglais, capitaine un par commandé était qu’il similaire, destination à éloquentes choses autres et anglaise l’armée pour camions des naient l sn d jyu tobdus t n e to buat ax ex de yeux aux bruyants certains passa­ trop peu un et troubadours joyeux de sont Ils quel­ ristie, chantent cantique sur cantique, en sesotho, en fran­ ex­ teau, des décharges d’artillerie se succèdent et frappent le Zam- le frappent et succèdent se déchargesd’artillerie des teau, térieur pour autant. En atten­ En autant. pour térieur tin du 17 avril 1941, le père Goudreau, en attendant l’heure de la de l’heure attendant en Goudreau, père le 1941, avril 17 du tin minée et finalement perce la chambre des machines d’où s’é­ d’où machines des chambre la perce finalement et minée ques chansons cana­ chansons ques Tout allait bien pourtant et ils n’étaient plus qu’à quelques centai quelques qu’à plus n’étaient ils et pourtant Toutbien allait Sauf quelques membres de l’équipage et deux ou trois oblats, déjà oblats, trois ou deux et l’équipage de membres quelques Sauf lement l’absolution, puis entreprennent la tâche de sauver leur sauver de tâche la entreprennent puis l’absolution, lement gers. sieurs années de formation oblate, les isolant du monde du isolant les oblate, formation de années sieurs diennes, sans omettre “Un canadien er­ canadien “Un omettre sans diennes, dain une longue étincelle jaillit de l’étrange de jaillit étincelle longue une dain plit les corridors. Le vaisseau flotte toujours, dant, ils s’or ils dant, rage, de dévouement et de sang-froid. de et dévouement de rage, ganisent, célèbrent l’eucha­ célèbrent ­ganisent, page égyptien fait preuve té. Nos voyageurs fini­ voyageurs Nos té. çais, en latin, et ques objets qui cer de lui- de cer rant...”. caution chappe - -

Chapitre V l 167 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 168 l Eugène Lapointe émou­ spectacle et, déjà l’occupent protestantes jeunes Quatre rendre. s’y réussit à il loin; très pas n’est radeau de espèce qu’une temps quelque après découvre coula, et d’eau s’emplit occupait qu’il chaloupe la car submergée fut quand cha­ leur elle avec l’eau à tombés bras, ses dans portait qu’elle ans deux de moins de un dont enfants, cinq ses avec héroïque monde et personne ne semble manquer à l’appel, y compris une femme le tout ramasse Il ou flottants. panneaux sauvetage quelques attraper de à réussi ayant ceinture leur à attachés nageurs canots, Zam-zam, du autour flotte qui ce tout sauver de entreprend et doucement proche Certains doiventdemeurersurlepontdunavireblessé. l’at­ de boulets les par défoncées été ont assignées été avaient décou­ pour chaloupes les vers cipitent Puis, on donne le coup de mort final au navire bles­­ tard. plus remis être leur devraient qui articles autres ou passagers des et objets précieux, et de chaque cabine au moins une valise personnelle viennent du Zam- encore là d’où ils retirent de la coque vêtements on les garde à vue sur un coin du Tamesis. Des canots alle­ et chaude, boisson une même quand sert leur On chaussures. les même argent aussi, passeports, lunettes d’ap­ briquet, allumettes, couteaux, humaine: vie la à d’attenter susceptible objet tout confisque leur On suite. la par fois de centaines des subiront opé­ cette pour d’eux, l’un dit nous littéralement”, poigne mis à un examen en règle de la part des gardes allemands. “On nous em­ demain. Adieu, Lesotho,aumoinspourquelquetemps. sera que ce eux d’entre chacun pour savoir à reste Il sauvés. et mer la veau toussesoccupantsàlamer. proje­ renverse, se radeau le et tour leur à grimpent arrivent, le père réussit enfin à y monter et respire un peu. Mais d’autres nageurs Heureusement, peut-on dire, le dire, peut-on Heureusement, Après le sauvetage, si peu vêtus qu’ils soient, les rescapés sont sou- à arrachés furent Zam- du passagers quarante cent trois Les vant, chantent un hymne de con­ de hymne un chantent vant, loupe. Le père Barsalou qui, lui aussi, dut se mettre à la nage, la à mettre se dut aussi, lui qui, Barsalou père Le loupe. * , le vaisseau ennemi, s’ap­ Tamesisennemi, vaisseau le , proche, etc. On fouille les poches, fiance en la Providence. Exté­ Providence. la en fiance vrir parfois que celles qui leur qui celles que parfois vrir sé qui s’enfonce dans mands vont et ration qu’ils ration tant à nou- à tant ta­­ quant. nué, main amie.Envoiciquelquesparagraphes: d’at­ Tamesis s’éloigneàtoutevapeurverslesud. le terminée, besogne sinistre La toujours. pour demeurer y pour mer la capi­ en guerreetqu’ilsontprisbiendesrisquess’engageantsurl’océan. rendre sain et sauf à terre. Les pas­ pei­ radio était silencieuse et le navire suivait les ordres de l’Amirauté. Il est con­ sa fie L’Allemandgroupe. son sente justi- et navire le coulé d’avoir s’excuse repré- Pâquet père Le rescapés. des délégation une assemble corsaire du Rogge capitaine le l’après-midi, de itinéraire. cours leur Au de mes quatre-cinquiè des plus couvert avaient jours, vingt-huit Yorkdepuis celle du père Bergeron à son père son à Bergeron père du celle nau­ des part la de écrit document seul le est avril 17 tragique du d’in­ malgré saviolationdecertainesloislaneutralité. d’autres façons de le rap­ le de façons d’autres avait y Il défense. sans bateau le savait Il bord. à d’enfants et femmes meure un acte inhumain et barbare. Il ne pouvait ignorer la présence de né de ce qui vient d’arriver, dit-il. Il fera tout en son pouvoir pour les teindre le pays de leur apos­ leur de pays le teindre fortune aucun détail de leur libé­ leur de détail aucun fortune taine essaye de couvrir sa con­ sa couvrir de essaye taine 2 Remercions-le. [...] intacte. vie la laisser me voulu bien a Dieu bon le miséricorde, sa et bonté sa Dans yeux. mes sous en coulé conduisait fût me Afrique à 6 heures, je fusse révei­ matin, ce que voulu a Il ! insondables sont Dieu bon du dessins Les Cher papa, Sur mer, 17avril1941,2heuresdel’après-midi. sept”, c’est le naufrage d’un rêve de leur vie, celui vie, leur de rêve d’un naufrage le c’est “dix-sept”, les Pour l et cpnat u, ul u si l vie e éaié ot le dont légalité de voile le soit que quel que, cependant reste Il pè leteu, e èe âut e apre ss compagnons ses à rapporte ne Pâquet père le l’entrevue, Après Il étaitorphelinde mère. Zam voguait sans lumière, sa lumière, sans voguait Zam- affaire:le cette dans duite peler à l’ordre que de le canonner sans merci, sans canonner le de que l’ordre à peler llé par le bruit du canon et que le navire qui tolat. Ils avaient quitté le port de New de port le quitté avaient Ils tolat. * sagers doivent se rappeler qu’on était 2 confiée 6 semaines plus tard à une à tard plus semaines 6 confiée Zam de- Zam- du coulage le duite, ration prochaine. Une lettre datée lettre Une prochaine. ration fragés, -

Chapitre V l 169 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 170 l Eugène Lapointe poir ne du­ ne poir vire plus attrayant et mieux organisé pour le service des passa­ sur lequel ils seront transportés. Ils ont hâte, car on leur a promis un na- Dresden le aperçoivent ils mètres, de centaine une à et, pont le sur ter esprits. bout d’une vingtaine de minutes, grâce à un gardien qui vint calmer les Pater Noster.Impossiblededormir, l’atmos ­ le chœur en entonnent missionnaires les Paquet, père de l’invitation À testants chantent leurs hymnes en mineur, certains pro­ pro- Les thé. du et pain de morceau un avec épaisse soupe une heures, hom­ les et gar­ et verrouillée est elle car butent, y Ils sortie. la vers s’élancent et lèvent fem­ Les pont. troisième du cale Comme de fait, le matin du 18, on permet aux prisonniers de mon- 3 se tous bond, D’un retentit. sirène la de lugubre son le minuit, À pri­ de nuit première leur passeront naufragés Les J’of pé­ plus pas sont ne concentration de camps Les où. n’importe m’envoie Qu’on sacrifices. les tous à prêt seul bien que je désire mainte­ le est vie La confiant. et calme suis je sort; mon sur inquiéter vous annon­ bien sera vous nouvelle la que confiance J’ai coulé. été a portait me qui vire na- le que apprenant en surtout ferez vous que et départ mon depuis temps... Je sais toutes les prières et tous les sacrifices que vous faites nau­ ce de sortir et livrance dé- ma obtenir bien j’espère Dieu, de volonté la à soumis Quoique et pourmoncherBasutoland.[...] pour vous, cher papa, pour mes frères et sœurs, pour le Pape, l’Église vie ma offert j’ai canon, de coups les entendant en matin, Ce lonté. vo- sainte sa c’était si lui, pour et Lui avec mourir à prêt j’étais que Jésus à dit j’ai confrères, mes avec union en heures, 3 à saint, dredi cargo,le sur rivée offrandemon renouvelais je jour.chaque Le Ven- le sacrifice qui m’est demandé aujourd’hui... Surtout depuis mon ar long­ Vousdepuis préparais me je que bien soupçonnez E. N ci prend fin au fin prend celle-ci mais plusieurs, de s’empare panique La dée. mes de l’autre. On leur sert leur premier repas en vingt-quatre en repas premier leur sert leur On l’autre. de mes ­frirai toutpourlamêmecause a d rera pas long­ pas rera u a e , LaPerleaufond dugouffre, pp.67-68 cée et que vous nous saurez sains et saufs. Inutile de Inutile saufs. et sains saurez nous vous que et cée temps, car ils passeront d’une cale à une autre une à cale d’une passeront ils car temps, frage sain et sauf, même si ça prend du prend ça si même sauf, et sain frage nant, et encore je l’offre à Dieu. Je suis mes et les enfants entas­ enfants les et mes 3 . nibles que cer­ que nibles phère estsuffocante. taines missions. taines testent contre eux. temps à faire à temps sés d’un côté et côté d’un sés sonnier dans la dans sonnier gers. L’es­ - béni soit nom son que ôté; tout m’a Il donné. tout m’avait Dieu d’eux. l’un ron ap­ Bou­ pères Les rien. d’autres eux, avec apporté avaient confis­ à matière pas n’était objets des beaucoup transbordé person­ avait y Tamesi Le pitoyables. sont passagers certains chez vêtements les car bagages, aux cale la ouvrir avaient étérecueillis. rond sur le Dresden autour du même point de l’Atlantique du sud où ils zigza­ à semaines longues cinq vivront naufragés les que ainsi C’est régulièrement. fera leur qu’on promesses aux crédules beau­ le Tamesi.seront sur ils que tard, meilleure Plus coup beau- pas sera ne nourriture La première. la que nue et insalubre aussi les enverraàBordeauxoù on décideradeleursort. britanniques, auxquels on assimile les Oblats et l’équipage égyptien, on naufragés trente-cinq aux Quant bientôt. rapatriés seront et libres sont ils bagages: leurs préparer de Américains les somme et bord à monte alle­ galonné VaineFrance. Un de promesse. port un dans arrivés libé­ à lafrontièrefranco-espagnole. tiples péripéties, il entre dans la baie de Saint-Jeandeluz, port fran­ dé­ avec chantsaumilieudubrouhaha. leur vie de prière: bréviaire, chapelet, lectures spirituelles, prière du soir égale­ organisent Ils l’eucharistie. célébrer peuvent ils sollicitent, qu’ils capitaine du permission la à Grâce Barsalou. et Pâquet pères des de Job. ment la direction nord tout en continuant ses zigzags et, après de mul­ rerait en même temps que leurs compagnons américains, une fois une américains, compagnons leurs que temps même en rerait 4 4 nr tms l ve ’raie br. a aian a osni à consenti a capitaine La bord. à s’organise vie la temps, Entre La capitaine Jäger du Dresden avait promis aux Oblats qu’on les qu’on Oblats aux promis avait Dresden du Jäger capitaine La Après une rencontre ultime avec le Tamesi, le Dresden prend déci­ ceux portatifs, autels deux trouvent se récupérés, objets les Parmi .” E. par­ nels des naufragés. À tour de rôle chacun a pu récupérer ce qui ce récupérer pu a chacun rôle de tour À naufragés. des nels N a tiennent aux derniers cas. “Me voilà pauvre comme Job, écrit, d u a e , , p. 76. Il s’agit d’une citation du livre du citation d’une s’agit Il 76. p. gouffre , du fond au perle La cation. Certains retrouvaient tout ce qu’ils ce tout retrouvaient Certains cation. * guer, à tourner en tourner à guer, langer et Berge- et langer coup moins coup mand ment çais

Chapitre V l 171 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 172 l Eugène Lapointe (devrait-on dire “empile” entasse les on mai, 31 le puis Croix-Rouge, la avec bienfaisante contre tent leurs premiers jours de camp de concentration et leur première ren­ même pas. alle­ xreot er minis­ leur exerceront dé­ lettres des dans leurs les rejoindre à réussiront autres, pour souvent rencontrer des gens d’une multitude de cul­ mission­ du Nord.Plusdedoutepossible,ilssontprisonniersguerre. s’en­ sourire en coin, Raoul Bergeron peut écri­ peut Bergeron Raoul coin, en sourire petit un doute Avecsans concentration. de camp un dans résidence la font, contremauvaisefor­ acti­ leurs dans aider les ou temps le passer pro­ leur et faim leur soulager viendront régulièrement moins ou plus vront nour­ peu prèstoutcequinousmanquaitpourêtreévêque à C’est ! confirmer de pouvoir le reçu avons “Nous 1943: septembre bap­ et donnent des cours d’é­ père le8sep­ Paul Juneau prend la préséance sur sa mission au Lesotho. Il écrit à son père du d’aumônier travail le pastoral, d’effort ans deux après Ainsi, cu­ mand venu à bord. Ce dernier le regarde de haut et ne lui répond lui ne et haut de regarde le dernier Ce bord. à venu mand ga­ 7 6 5 goû- ils où Saint-MédardenJalles à envoie les on Bordeaux, De beaux mensonges.Noussommesprison­ pro­ les que et d’avance réglé est sort notre que comprenons nous père, le dit moment, ce À officier d’un auprès cause leur plaider de essaye Pâquet père Le edn ls ute n q’l vvot nors e abls les barbelés, de entourés vivront qu’ils ans quatre les Pendant L’humour est la revanche des opprimés. Ils peuvent en arriver à arriver en peuvent Ils opprimés. des revanche la est L’humour Ils peuvent dire la messe pour les prisonniers avec qui ils vi­ riture sera exécrable; seuls les colis de la Croix-Rouge qu’ils rece­ N.M. G Ce quiprocureraàcesdernierscertains privilèges. I rera des vêtements plus chauds, ainsi que des livres divers pour divers livres des que ainsi chauds, plus vêtements des rera d ti­ ger totalement dans leurs activités mission­ m e sent, en plus des travaux de net­ de travaux des plus en sent, naires seront promenés d’un camp à l’autre et séparés les uns des , p.90(20mai1941). n e e r tembre 1943: f l e i d etB.R thique, d’apo­ tère officieusement, parfois officiellement parfois officieusement, tère tune, boncœur. ?) dans un train pour Hambourg en Alle­ g n i l w a messes de Rogge et Jäger n’étaient que de que n’étaient Jäger et Rogge de messes , Missionnaire enterre barbelée logétique, etc., font des con­ toyage et autres qu’im­ autres et toyage niers re au père Mar­ père au re vités apos­ vités 5 . naires dans les camps. jouant la censure et censure la jouant 7 ”. toliques. Mais ils Mais toliques. , p.202. chand le 28 le chand tures. Ils versions pli­ vent, ils magne quent 6 La . pères Larivière et Desnoyers connurent les marches de la faim durant faim la de marches les connurent Desnoyers et Larivière pères camp attendant la fin de la guerre. Mais certains du Lesotho, comme les embus­ prisonniers des typique l’expérience fut Ce près. comp­ sans camps, les atteignent qui tran­ des les appareils comme ils peuvent. Puis on creuse, dans les camps même, dis­ ils des dont boires clandestine, radio la à grâce Allemands, activités sont fébriles. Ils suivent les progrès des armées alliées et les dé- les eux pour quoique incarcérés, des trace la perd on peu, à peu croule militaires camps allemands des barbelés des les pri­ toujours pas distinguent ne qui alliées bombes des crainte l’avions redouté. pro­ Boulanger,se rard vacances “Nos Gé- l’affirme comme et, augmentait qui pastoral ministère du besoins échan­ libé­ en vertu sau­ les de plus s’agit il lement, d’oc­ tée par les Allemands, ce qui demandait le regroupement de pri­ années dé­ la à aller laissés sont se qui hommes des à courant an­­­les dans faire aurons à Nous beaucoup [...] d’édifiant. grand’chose pas n’a camp de vie de vie rés bientôt grâce au programme d’échange de civils internés, accep to­ Durant les derniers temps de leur internement, ils vivront sous la sous vivront ils internement, leur de temps derniers les Durant 10 9 8 ac­ monotonie d’une sont Elles d’être l’espoir dans vivent Oblats les 1944, l’automne de partir À Je mesensrespon­ (échange). libération d’une possibilité la refusé ai-je ici. Aussi veut me Dieu salut. leur à travailler de heureux toujours Suis ans. deux con­ ont qu’ils ce mois quelques en dent pâtu­ ancien leur à tourner re- veulent brebis mes que parce difficile, plus devient ministère Le I I geables dans certains camps. Ceci ne changeait pas beaucoup aux I d d bre: “Les gars sont meilleurs au jeux qu’à la prière ! Actuel­ ! prière la qu’à jeux au meilleurs sont gars “Les bre: d 9 m e m e ” as e êe es l pr Jna aot dn ue lettre une dans ajoute Juneau père le sens, même le Dans .” m e chées pour éviter d’être blessés ou tués par des balles perdues balles des par tués ou blessés d’être éviter pour chées 10 , p.149. , p.306. .” , p.151. sable. J’ysuis,j’yreste.ÀlagrâcedeDieu rages. Mais il ne faut pas qu’ils (sic) per (sic) qu’ils pas faut ne il Mais rages. nées qui sui­ qui nées ver du naufrage que de les faire mon­ faire les de que naufrage du ver ca­ e ls obs u tmet tout tombent qui bombes les ter blante”, et un mois plus tard, “la tard, plus mois un et blante”, longent plus longtemps que nous que longtemps plus longent sonniers. Comme l’em­ servé et augmenté pen­ augmenté et servé vront pour faire remonter le remonter faire pour vront rive pen­ rive qués dans leur dans qués 8 . simulent dant dant des dant son­ pire s’é­ - niers ter -

Chapitre V l 173 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 174 l Eugène Lapointe ladie du Supé­ du ladie an­ plusieurs durant solutions de trouver purent ne guerre, diffi­ les et impossible devint Lesotho au personnel de recrutement Le ficiles. ter­ férents dif- les entre communications Les particulier. en Lesotho le et Oblats Lesotho atten­ est terminée. Avant d’être éva­ inimaginable se produisit lorsque l’un de ces soldats Baso­ sur l’Église à leur retour au pays natal. Un événement, une coïncidence décisive influence une guerre, la après eurent, et nombre grand en tisés convertir.se à bap­ hésitaient firent Lesotho, se au Ils qui, hommes ces mili­ niers mis­ niers furent cons­ Oblats missionnaires d’un contact particulier avec les Basotho. Ces der gé­ 1947 pour lui trouver un successeur, car il fallait convoquer un Chapitre simpli­ ne 1944, février lesquelles plusieurs de leurs compa­ sement, dedysen­ avait appriseauCanada. seso­ langue la dans lui à s’adressa question en l’Oblat lorsque d’hô­ lit son sur visita le militaire, en Alle­ prison­ fait et pen­­ missionnaires de perte la désastre, un certainement fut ce Lesotho, le néral àRomepourunetellenomination. sion­ dant quatre ans, même définitivement pour certains qui ne purent ne qui certains pour définitivement même ans, quatre dant 95 u u dssr pu l Cnrgto des Congrégation la pour désastre un fut 1939-1945 guerre La Finalement le 28 avril, c’est la prise de Berlin, de Brême. La guerre a aler, a ure u eoh mm ft ’cain or les pour l’occasion fut même Lesotho au guerre la ailleurs, Par 11 11 Quelles leçons peut-on apprendre de cette aventure tragique E. Nadeau,Laperleaufond dugouffre, pp.268etsuivantes. magne. L’unmagne. aumônier comme agissant Zam-Zam, du pères des cul­ naires les plus expé­ taires, ce qui permit une relation beaucoup plus intime avec intime plus beaucoup relation une permit qui ce taires, ritoires et avec le centre de la Congrégation furent très dif- très furent Congrégation la de centre le avec et ritoires tés avec le Vicaire Apostolique, qui existaient déjà avant la avant déjà existaient Vicairequi le Apostolique, avec tés nier par les Allemands qui l’expédièrent dans les camps les dans l’expédièrent qui Allemands les par nier dront encorejusqu’au12maidansleurscamps. rieur Général, le père Théodore Labouré, et son décès en décès son et Labouré, Théodore père le Général, rieur crits et expédiés sur le front de l’Afrique du Nord. Les terie oudefaiblesse fièrent pas les choses. On dut attendre jusqu’en attendre dut On choses. les pas fièrent ri­ mentés les accom­ cués en Angleterre, les premiers Oblats du * pital. Ce fut la surprise et le bonheur le et surprise la fut Ce pital. gnons d’in­ 11 . fortune tom­ pagnèrent comme aumô­ bèrent d’épui­ tho fut bles­ nées. La ma- La nées. tho qu’il tho ? Pour sé - tances. Pour per­ le premier cha­ premier le voca­ leur leurs problèmes. Ils leur faut adapter aux circonstances la liturgie qu’ils par exemple, que le Droit canonique ne donne pas toutes les réponses à Une réflexionthéologique internés endurèrentbeaucoupdesouf plus la santé nécessaire ou souf n’avaient ils car désiré; avaient qu’ils pays le rejoindre guerre la après voie, lavéritéet la vie”(ArchivesDeschâtelets-NDC,fondsNDC 7J647-14). la trouver pour tourner nous faut nous qu’il sacrement saint le vers c’est reste, le pour principes que m’a inculpés le bon père Charles [le Jésuite missio­ solides quelques à cramponner me de J’essaie mieux. notre de improviser faut il vent, son [la maison religieuse virtuelle du camp], il manque la tête, et bien sou­ déjà mention­ déjà vière sur le Zam requises. Ils ont à prendre des déci­ des prendre à ont Ils requises. permis­ les demander et supérieurs leurs avec discuter à auraient ordi­ circonstances les dans lesquelles, pour choses des bien gieux et humain, les Oblats pri­ tous deschenapans. Golgotha entre les deux larrons et aussi que leurs geôliers n’étaient pas Raeder.Eric l’amiral de et d’Hitler portraits les au Christ le virent y Ils dissi­ crucifix un officier, devaient ils où l’eu­­célébrer de permission la ren­ fut en naufragés des foi La Église. autre d’une fidèles des avec profonde pre­ sa fut Ce Christ. Jésus en confiance leur de gnant pro­ filles jeunes quatre couvre reli­ chercher.con­ le Cela sou­ tour tout près de la chaloupe de sauvetage qu’on lui a assignée et réalise gieux à tomber à l’eau, nage vers un panneau quelconque et y dé­ y et quelconque panneau un vers nage l’eau, à tomber à gieux dain qu’il a oublié son crucifix d’Oblat dans la cabine et retourne et cabine la dans d’Oblat crucifix son oublié a qu’il dain En même temps, ces missionnaires durent approfondir leur foi et foi leur approfondir durent missionnaires ces temps, même En 13 12 Ayant à s’occuper d’une population disparate, du point de vue reli­ Missionnaires en terre barbelées, pp. 15-32. Le sous-titre du chapitre s’intitule: Le 22 mai 1942, le père Robert Barsalou écrit à M à écrit Barsalou Robert père le 1942, mai 22 Le forcée éga­ forcée tion, ce qu’ils n’au­­qu’ils ce tion, né. Cela commence, entre autres, avec le père Louis Lari Louis père le avec autres, entre commence, Cela né. pitre du livre de N.M. Greenfield et de Bill Raw­ Bill de et Greenfield N.M. de livre du pitre ce­ -Zam qui, après le bombar­ lement lorsqu’ils obtinrent du capi­ du obtinrent lorsqu’ils lement voir quelques lumières sur ce dernier point, il faut lire tinue avec le père Raoul Bar­ Raoul père le avec tinue . raient jamais pu rêver en d’autres circons­ d’autres en rêver pu jamais raient cha­ sonniers découvrent qu’ils ont à modi­ tes­ ­fraient de séquelles psy­ tantes qui chantent un hymne, témoi hymne, un chantent qui tantes ristie et qu’ils dé­ qu’ils et ristie sions par eux-mêmes par sions ­frances physiquesetmorales. mulé sous une planche entre planche une sous mulé de­ ment du ba­ gr Bonhomme: “À cette mai cette “À Bonhomme: salou qui, le seul des seul le qui, salou cou­ logue de Belgique], et taine du Dres­ du taine vrent, à l’en­­à vrent, chologiques. Les mière rencontre mière teau, attend son 13 . Ils réa­ Ils . vent, trop sou- naires, ils naires, lisent, ling sions droit den fier 12 - - - ,

Chapitre V l 175 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 176 l Eugène Lapointe dépassé leniveaudesévêques. a jamais appris le sort qu’on lui a réservé en haut lieu, ni même si elle a sotho que l’ensemble des prêtres suggérait d’adopter, résolution dont on penser, pour ne donner qu’un exemple, au mariage traditionnel des Ba- vator, p.16. cor­ leurs geô­ avec relations leurs Dans eucharistique. jeûne le pour présente Vaticande Concile le phéno­ avant Un ans II. dix plus de peuple au face l’eucharistie préside eux d’entre L’un célèbrent. dut se poser des questions sem­ questions des poser se dut formation qu’ilsn’étaientpasenmesuredemettrequestion. pé­ ques­­des pour toujours pas Canada, au retourner durent Ils situation. nouvelle la à s’adapter mais ja­ purent ne ils et difficile fut ce certains, Pour Lesotho. au immédiats prédécesseurs leurs par établi cadre au conformer se et moule le dans éta déjà fina­ durent ils pré­ la façon, situa­ certaine D’une encore. choses d’autres bien et laïques, des propos de l’autorité et le caractère unique des prêtres ordonnés, du rôle con­­tions fot e ladc [.] éesie pu apre l Bne Nouvelle l’Évan­­de Bonne la apporter pour nécessaires [...] l’audace et efforts dé­ que con­ au tradi­ mariage au pense Qu’on Européens. des celle de dement gran- diffère culture la dont Africains des à universel, comme conçu canonique, Droit un à soumission la de propos à exemple par Lesotho, rieurs de mauvaises intentions; ils avaient, eux-mêmes, reçu la même respondance danslaquelleilsontàdéjouerlacensure. paraient à leur mission au Lesotho. Bien que rendus à destination, à rendus que Bien Lesotho. au mission leur à paraient liers, il fallait mentir sciemment. Ils ne s’en privent pas dans leur dans pas privent s’en ne Ils sciemment. mentir fallait il liers, 14 En tra­ En entraî­ les pratique d’ordre difficultés Des tion singulière de pri­ de singulière tion LettreCardinalau apostolique Marc Ouellet crit bien le Pape François, bloquait “les initiatives diverses, les diverses, initiatives “les bloquait François, Pape le bien crit cept de pa­ de cept blies et bien an­ bien et ­blies enn lognsto hié­ l’organisation cernant gile vaillant avec des con­ des avec vaillant 14 lement se résigner à accepter et suivre les façons de faire de façons les suivre et accepter à résigner se lement ” à une situation toute nouvelle de la mission. On peut On mission. la de nouvelle toute situation une à ” ren­ té, à la façon de gouverner, etc. Le cléri­ Le etc. gouverner, de façon la à té, crées dans leur pays d’adoption. Il fallait rentrer fallait Il d’adoption. pays leur dans crées sonniers de guerre, qui les avait dépaysés, les dépaysés, avait les qui guerre, de sonniers tions de santé. On ne peut accuser leurs su­ leurs accuser peut ne On santé. de tions blables pen­ blables frères africains, l’auteur de ses lignes ses de l’auteur africains, frères * aciu d lÉls ctoiu à catholique l’Église de rarchique , 19 mars 2016, Paris, Édi­ Paris, 2016, mars 19 , dant ses années pas­­­années ses dant naient à poser des ques- des poser à naient mène semblable se semblable mène calisme, tionnel, sées au sées tion Sal- tion il croirequecela vautencoreaujourd’huioùles conditions deviesonttoutautres ? semble-il, au cours des premiers siècles de l’Église. Et même s’il en avait été ainsi, faut- nés pour l’éternité) qu’on a élaborée durant le dernier millénaire. Il n’en était pas ainsi, d’âge se révèle souvent trop longue trop souvent révèle se d’âge soixante de limite la Même exemple. un voulons en nous ses vont bien. Il est vrai qu’on peut forcer quelqu’un à dé­ à quelqu’un forcer peut qu’on vrai est Il bien. vont ses pos­ la avec ans trois à rieurs reli­ mgnto taale freet ’l colla ­ s’il fortement travailler son imagination laisser doit sien, le que autre peuple un rencontrant authentique, de­ ne on conséquence, En l’a fait au Concile de Vatican II, se transformer selon les circons­ l’avenir,dans autrement réfor­ concevoir se se à encore radicalement au cours des âges jus­ tou­ pas a Romains, ce qui a provoqué de grandes controverses en son sein. Il n’y et a dû s’émanciper au lendemain de la destruction de Jérusa­ com­ entré. Au est y grec de évo­ a grande­ et devait qu’elle historique, institution une est l’Église que chré­ pour lapersonneconcernée. gagement terminé. Cela peut même se présenter comme une délivrance déshonneur à rejoindre les rangs du commun des mortels, une fois l’en­ aucun a n’y il d’influence, poste un à donnée période une pour nommé hési­ avec et analyse dernière qu’en résout se ne on laquelle à onéreuse tâche une c’est mais l’affaire, plus fait ne s’il nées qui suivent, comme cela s’est présenté pour M pour présenté s’est cela comme suivent, qui nées an­ les pour stériles personnes ces rendent manies, les sinon acquises, années de leur ministère, mais peu à peu la fatigue, l’âge, les habitudes sonnes produisent des fruits abondants durant les cinq ou six pre­ nécessaire est apostolique, vicaire un comme nomi­ une si demander se peut-on mandats: des durée la de propos à autres entre se, gieuse manifeste plus de sagesse en limitant les mandats de supé­ de mandats les limitant en sagesse de plus manifeste gieuse tienne, ces réflexions peuvent scandaliser. Il faut pourtant savoir pourtant faut Il scandaliser. peuvent réflexions ces tienne, 15 Ceci nous permet de généraliser unpeu pour l’ensemble de l’Égli Pour quelqu’un qui n’a pas vraiment réfléchi sur ce qu’est la réalité Ceci met en question la conception qu’on a des évêques et des prêtres (ordon- prêtres des et évêques des a qu’on conception la question en met Ceci ment au cours de son histoire, même à ses débuts lorsque le mon- jours eu des évêques et des prêtres; son leader­ son prêtres; des et évêques des eu jours nation à vie pour un évêque ou un personnage sem­ personnage un ou évêque un pour vie à nation ri ps e sur­ se pas vrait mencement, elle était très liée au ju­ au liée très était elle mencement, sibilité d’une deuxième période si les cho- les si période deuxième d’une sibilité qu’à aujourd’hui. Sûre­ 15 . La sagesse millénaire de la vie la de millénaire sagesse La . oe u pro­ au bore rnr s u missionnaire un si prendre E gnrl cs per­ ces général, En ? tation. Quand on a été a on Quand tation. gr rs e l’Église de grès mer comme elle comme mer Bonhomme, si Bonhomme, ment, elle aura ship a changé a ship quinze ans -quinze mis­ lem par les sion­ daïsme tances. blable, mières ner lué -

Chapitre V l 177 l Lourde épreuve des Oblats du Lesotho, le 17 avril 1941 Studia 7 l 178 l Eugène Lapointe l’histoire duLesothoavecl’après-guerrede19391945. de exposé notre pousser.Poursuivons y nous semble l’intérêt si même nal Ouellet,lePapeFrançois,affirme: cardi au lettre sa l’occidentaliser.Dans inconsciemment) (même veut par­ d’uni­ Malheu­ l’his­ celui-cil doitprendredansunetellesitua­ d’adop ­ peuple son avec tout dans l’univers, on fait certainement fausse route, surtout si on si surtout route, fausse certainement fait on l’univers, dans tout toire, elle s’est aussi diversifiée selon les lieux et lescultures. et lieux les selon diversifiée aussi s’est elle toire, raisons qu’elleadecélébrer des pro­ parti­ idiosyncrasies des contexte le dans foi, sa annonce aujour­ 16 Mais notre but ici n’est pas d’élaborer une théologie de la mission, décou­ à apprendre c’est L’inculturation, [...] publique. vie sa dans Dieu de peuple du l’organisation pour généralisées directives des donner peut ne On d’uniformisation. pas dire veut Cela gens”. les et temps les lieux, les “selon Ignace, saint dirait Comme lui. sans ou lui pour jamais et peuple notre avec ensemble faire le devons nous discernement Ce as ’gie ’ ps nqeet hné t vlé u or de cours au évolué et changé uniquement pas n’a l’Église Mais versalisation. Si, par ces termes, on veut dire la rendre semblable rendre la dire veut on termes, ces par Si, versalisation. Ibid., p.23. reusement, on a insisté sur l’uniformisation. On parle égale­ d’hui, dans l’ici et le maintenant de l’his­ de maintenant le et l’ici dans d’hui, blèmes auxquels elle doit faire face, ainsi que selon toutes les vrir com­ vrir tion. Il doit donner à l’Esprit toute la place que place la toute l’Esprit à donner doit Il tion. ment une certaine partie de la population la de partie certaine une ment 16 . tion. toire, vit, célèbre et célèbre vit, toire, cu­ lières et lières ment - Cinquième Partie Vers l’indépendance civile et religieuse du Lesotho

A mémoire, et la collaboration de plusieurs familles religieuses, venues religieuses, familles plusieurs de collaboration la et mémoire, sainte de Gérard Joseph Dieu de serviteur le dont Oblats, des zèle le annonce la nomination de M de nomination la annonce cablogramme qu’un vicarial, Économe Labrecque, H. père au prend Éco­ Houle, Germain père du Lesotho du début du Chapitre général à Rome pour le 1 le pour Rome à général Chapitre du début puisque M puisque Apos­ Vicaire nouveau d’un besoin avait il haut, plus constaté la convocation d’un Chapitre général. Quant au Lesotho, comme on l’a du Sud, M Sud, du (1948), pp.5-6. fidèles et M et fidèles prédécesseurs évêques: M évêques: prédécesseurs que: (capitale delaNamibie),l’ordonnaévêquele29juin 1948. sur M sur nomi­ Fondateur, disait-on),futéluSupérieurgénéral. sotho (dont l’enthousiasme, l’éloquence et le caractère faisait penser au Des­ Est et Vicaire des missions du Le- du Vicairemissions et des Canada-Est du Provincial châtelets, 1 1. Dans sa première lettre pastorale, il renouvelle la mémoire de ses évê- nouvel du interventions premières des quelques-unes Voici ’n e e peir ats u d dmne à a rpgne la Propagande la à demander de fut actes premiers ses de L’un na­ D, od NC J 34 -22; 7J6 NDC fonds Deschâtelets-NDC, Archives gr Vicaire des missions. Une lettre du lettre Une Pro-Vicairemissions. DesRosiers, des Delphis J. tion d’un Vicaire Apostolique pour le Lesotho. Le sort tomba sort Le Lesotho. le pour VicaireApostolique d’un tion Immaculée n’avait plus de Supérieur général, ce qui exigeait qui ce général, Supérieur de plus n’avait Marie Immaculée de Oblats des Congrégation la cas, un Pour place. en remise une demandaient choses de beaucoup guerre, la près gr gr 1 Cénez, quidirigea lesconquêteschrétiennesdemilliers de gr Bonhomme ne fonctionnait plus normalement. On fixa le fixa On normalement. plus fonctionnait ne Bonhomme . M . L’après-guerre auLesotho Bonhomme qui laissa un “souvenir profond”. Il souligne Il profond”. “souvenir un laissa qui Bonhomme gr Gotthardt, o.m.i., Vicaire Apostolique de Windhoek de VicaireApostolique o.m.i., Gotthardt, nome provincial, datée du 25 mars 1948, ap­ 1948, mars 25 du datée provincial, nome gr Chapitre I Allard, “le pionnier” catholique d’Afri­ catholique pionnier” “le Allard, gr DesRosiers comme Vicairecomme DesRosiers Apostolique er mai 1947 et le père Léo père le et 1947 mai vl I n I, vol. Vinculum, tolique que o 1,

Chapitre I l 181 l L’après-guerre au Lesotho Studia 7 l 182 l Eugène Lapointe ques­ caté­ l’enseignement sur tante Basotho eux-mêmes les parmi membres nombreux de recruté ont femmes de et d’hommes plu­ dévelop­ prêté main forte aux Oblats aux forte main prêté catholique Grande joieauLesotho,lanominationdupremier évêque la partie nord du Lesotho. Le dio ­ Le Lesotho. du nord partie la dio­ pre­ le nait par­ Leribe de évêque comme ‘MaBathoana nuel par lesanciensduSéminairedevenusprêtres Délégué que le ainsi par Apostolique présidée messe une et mai, 4 et 3 Sémi­ pieuses associa­ les et catholiques instituteurs des catéchistes, des question communiquer sa foi, les directives de Pie XII sur l’action catho­ de chrétien du devoir le particulier en aborde Il laïques. des l’apostolat cha­ ques. Homme de grande simplicité, au sourire et aux relations hu­ sieurs lettressurlesujet. cèse, comprenant les deux districts de Buthe Buthe et de Leribe dans leureuses, M 3. Les 11 et 12 janvier 1950, fut tenue une réunion pastorale impor­ . ’né 14 mru l 25 le marque 1949 L’Année 2. 6 5 4 3 Le 16 décembre 1952, la nouvelle de la nomination de M 2 4. Le 11 mai 1950, M 1950, mai 11 Le 4. . olgos u M que Soulignons 5. tion ducatéchismedimanche,etceluidescaté­ naire de Roma. On organise à cette occasion de grandes fêtes, les fêtes, grandes de occasion cette à organise On Roma. de naire Vinculum, vol.6,no7(1950), pp.145-163. Vinculum, vol.6,no2(1950),pp.18-29. Vinculum, vol.5,n Vinculum, pp.8-9. Vinculum, pp.7-8. 6 per la dévotion à Marie, surtout à la Vierge de Fatima. Il écrivit . mier évêque Mosotho et le pre­ le et Mosotho évêque mier gr ‘MaBathoana naquit à Roma le 29 dé­ 3 o . (1949),p.44. gr 2 DesRosiers publia une lettre pastorale sur pastorale lettre une publia DesRosiers gr . Il mentionne comment ces con­ ces comment mentionne Il . eRses ’foç séilmn de spécialement s’efforça DesRosiers hsiu. n éui e priuir la particulier en étudia y On chistique. * cèse comptait environ 40 000 catholi 000 40 environ comptait cèse e niesie e a odto du fondation la de anniversaire mier titulaire d’un nouveau d’un titulaire mier 4 . vint à Roma. Il deve­ Il Roma. à vint chumènes cembre 1904. Il gré­ gr lique, la Emma­ gations maines 5 . tions - dans salanguemater­ grammaire d’une et sesotho hymnes plusieurs de polyphonique, messe promet­ en et 1923 depuis Noirs prêtres vingt-six produit avait qui religieuse politique d’une justification la était nomination la Oblats, les Pour là. temps- ce en Lesotho du Suprême Chef de rôle le exerçait qui ‘Mantšebo Seiso, Amelia Régente, la de cousin le Noirs et les sous-humains regardait comme qui l’ de contexte le dans surtout trale, consi­ qu’on tion, Lesotho, il reprit ses cours de langues ban­ langues de cours ses reprit il Lesotho, au Revenu pédagogie. en étudia il où Angleterre en Oxford à ensuite il se rendit à Rome et il prit des cours au Stu­ donna des cours de langues bantoues au Collège Uni ­ ordi­ son Depuis suivante. l’année Oblat comme tuels iso l fon­ la mission re­ avait Lesotho, au canadien missionnaire premier comme désigné vrier, Che- Odilon père Le d’Ottawa. St-Joseph Scolasticat du supérieur alors o.m.i., neuve, Mosotho (ArchivesDeschâtelets -NDC, fondsDeschâteletsHE2031 .M12C5). évêque premier le et Oblat devint suivante, étu­ l’année Séminaire deuxième au entré ‘MaBathoana, Un Roma. de cathédrale la à ministère son exerça Il cler au appartenait et Mosotho prêtre premier le devint 1931, en ordonné J.-M.Ro­ Cardinal du instances les sur 1923 novembre en fondé été avait de M nomi­ La personne. à n’échappa geste ce L’importancede lique. Catho­ l’Église de leaders les parmi place prendre leurs des l’un virent qui Basotho les pour joie grande une fut Ce 1953. mars 25 le Leribe, entra au Séminaire Saint-Augustin en 1924 se mit à visiter les pauvres, les malades et les vieillards. Quand il fut il Quand vieillards. les et malades les pauvres, les visiter à mit se Il bonté. la Roma: à réussie avait lui qui même la fut préférée méthode M de temps au obtenu l’emplacement sur Ste-Monique de mission la Moshoeshoe, de fils deuxième le Molapo, chef le chez der fon - alla Gérard père le Roma, devint qui Tlo-utle à arrivée son après fils de Moshoshoe, le fondateur de la na- la de fondateur le Moshoshoe, de arrière-petitfils était L’élu 7 9 8 Le nouvel évêque fut ordonné à Ste-Monique, dans son diocèse de Décrivons un peu plus en détails le diocèse de Leribe. Treize ans Treize Leribe. de diocèse le détails en plus peu un Décrivons gr Archives Deschâtelets -NDC, fondsDeschâtelets HE2031.M12C2. Archives Deschâtelets-NDC,fondsHE2031 .M12C4. Le Séminaire St-Augustin où M ‘MaBathoanafutunchoixparticulièrementheureux. tait encoreplusieursautresdansuncourttempsàvenir da­ in e e éiar. o peir tdat lab Ra­ l’abbé étudiant, premier Son séminaire. ce de tion dère comme le héros remar­ héros le comme dère nelle pourl’usagedesmission­ gr ‘MaBathoana reçut sa formation ecclé­ 7 , pro­ toues. Il est l’au­ est Il toues. dium Generale des Oblats, quable de l’Afrique aus- l’Afrique de quable nonça ses vœux perpé- naires versitaire. En 1950, na­­ tion en 1934, il 1934, en tion diant, Emmanuel diant, 8 . gr Jolivet. Sa Jolivet. hl Mohasi, phël gé diocésain. ­gé teur d’une teur dri­ 9 çu comme çu gue Villegue . siastique na­ tion -

Chapitre I l 183 l L’après-guerre au Lesotho Studia 7 l 184 l Eugène Lapointe tituteur. catéchiste-ins un par dirigés temps du plupart la chapelles-écoles, ou secondaires postes plusieurs ajouter doit on missions, ces À Bordeaux. charge d’une école de garçons) et les religieuses de la Sainte-Famille de (en Sacré -Cœur du Frères les que ainsi Ste-Monique, à résidence sa a L’évêqueMarie. de et Jésus de Noms Saints des Sœurs des noviciat le et provinciale maison la demeurent où 1930 en fondée fut (Peka) Rose y sont tenus par des Blancs. Vers le sud de Ste-Monique, la mission Ste- où réside le magistrat. Plusieurs magasins et l’hôpital du gouvernement kilomètres avant d’arriver se trouve la mission de Mont-Royal (Hlotse) de dizaine une à Ste-Monique, à revenant En State. Free du Boers les compris y ennemis, ses de attaques les toutes contre défendre se put il d’où et forteresse sa devint qui rejoindre Thaba-Bosiu pour peuple son Moshoe­ partit d’où Buthe Butha de montagne la de pied au St-Paul, de mission la fondée fut diocèse, du nord au plus mais année, (Mère-deMisé­ ‘MaMohau de fondation la permit (Laghetto Laghet du Notre-Dame fut ses de la Croix en 1930, maison provinciale et noviciat compris, puis ce ce fut le tour de Notre-Dame de Pontmain où s’établirent les Sœurs Gri- 1913, En Ste -Thérèse. de mission la fonda et Ste-Monique développer à continua succéda, lui Deltour père Le baptêmes. de registre son dans noms 750 comptait père le tard, plus ans un et vingt Roma, à ramené Voilà lediocèsequeM gr ‘MaBathoanafutappeléàdiriger. en 1918) dans les montagnes qui montagnes les dans 1918) en iod) L même La ricorde). shoe avec shoe - P diriger les affaires nationales selon la loi coutumière en consul­ en coutumière loi la selon nationales affaires les diriger l’unifi à contribua qui ce renforcé, fut Chef Grand du pouvoir Le frontières. à l’inté l’ordre» de et propriété n’in de l’ordre Gouver du l’Agent et passé le dans pris ques bon gou ­ bon le et l’ordre paix, la pour lois «des faire à s’engagea désormais, qui, impé contrôle le sous plaça le et Cap du Lesotho le sépara tannique ne leur soit pas reti­ de­ Basotho les humblement, Mais côtés. deux des désastreuse fut Elle 1880. de fusils des guerre désar le ordonner pour l’Afrique de sud du maîtres aux excuse une donna qui ce sotho, unilaté­ action gouverne­ Cette Cap. au annexé fut Lesotho le concernées, personnes VictoReine la ­ de bras les par protégé était peuple son désormais que dire donc pouvait hoe Moshoes- 1870, en vain. Avantmourir en de mais interférence, cette contre protestèrent Royaume, du s’emparer de point le sur étaient qui Boers, Les britannique. territoire déclaré fut pays le demande, sa sous par la loyauté des mis des loyauté la par déses­ battre En 1903, on créa un Conseil national des principaux chefs pour chefs principaux des national Conseil un créa on 1903, En cation des Basotho. Basotho. des ­cation - com à Ayantsiècle. dix-neuvième du fin la depuis gouverné repre com our ver­ nement» du terri­ du nement» nons de façon plus systématique comment le s’est comment Lesotho ­nons de façon plus systématique pérément l’invasion des Boers, Moshoeshoe, encouragé Moshoeshoe, Boers, des l’invasion pérément et autonomiedel’Église tervenir que pour assurer «la protection de la vie, de la la de vie, la de protection «la assurer pour que ­tervenir prendre ce que sera l’indépendance du pays en 1966, 1966, en pays du l’indépendance sera que ce ­prendre Indépendance dupays mement des populations noires. Le résultat en fut la la fut en résultat Le noires. populations des ­mement ­sion ria. Pourtant, en 1871, et sans consultation des consultation sans et 1871, en Pourtant, ria. rale créa beaucoup de trouble chez les Ba- les chez trouble de beaucoup créa rale naires français, lutta jus lutta français, ­naires Chapitre II rée, ce que l’Angleterre accepta. Celle-ci man­ toire. On ne devait plus répéter les ris - les répéter plus devait ne On toire. rieur du pays et à maintenir la paix aux aux paix la à maintenir et pays du ­rieur dèrent en 1883 que la protection bri- protection la que 1883 en dèrent nement britannique reçu reçu britannique ­nement qu’en 1868 lorsque, lorsque, 1868 ­qu’en

rial direct direct ­rial et du ment tation

Chapitre II l 185 l L’indépendance du pays et l’autonomie de l’Église Studia 7 l 186 l Eugène Lapointe Lesotho futpaisibleetsansévénementsmalheureuxmajeurs poli­ l’histoire lors, Depuis britannique. Gouvernement le avec fondamental de con­ de fondamental pre­ com­ est Il né. Com­­­­ nom de l’asso­ de nom der­ un et marchands les vétérans, les agriculteurs, les lépreux, insti­ les associations: différentes par nommés membres, 6 héré­ chefs des majorité (en Chef Constitu­ l’Ordre de promulgation la à 1959 en aboutit Elle progressa. pays du il n’adefaitqu’unpouvoirconsultatif. parlement, de sorte une pays, du Conseil au Quant Basotho. des tration l’adminis­ et bien-être le vie, la affectant ordres des donner de avant que­ uni­ mais législatif, pouvoir le a Il pays. au résidant Mosotho chaque sur autorité et pouvoir plein a Chef Grand le Constitution, la selon que membres étaitnommépourtroisans. con­ les par nommé était membres 36 nal n’eut que 21 membres. On compta donc 29 membres du parti du parti du membres 29 donc compta On membres. 21 que natio n’eut parti nal le que tandis Comité, du membres 72 obtint Congrès du cer­ un aussi avait y Il votants. 002 7 de support le reçu Jonathan, Leabua par Party,dirigé Natio­ Basutoland le que tandis votes, 787 12 reçut Mokhehle, Ntsu politiques pour cette élection. Le Basuto­ partis les selon enregistrés furent votants 302 35 National. Conseil au Con­ tion­ re­ de mier de 5, dont un ca­ un dont 5, de mier ment constitutionnel. Il se doit de consulter le Conseil du Lesotho du Conseil le consulter de doit se Il constitutionnel. ment nelles. Des élections furent organisées pour combler les sièges des sièges les combler pour organisées furent élections Des nelles. mêmes devaient élire de leurs membres leurs de élire devaient eux-mêmes qui District, de seils 1 Quant à la part des Ba­ 95 l cosac constitutionnelle croissance la 1939-1945, la guerre de fin la À considérer faut il pratique, en mais complexe, assez semble Cela missaire, le deu­ le missaire, quêtes de la nation des Basotho en faveur de réformes constitu­ réformes de faveur en Basotho des nation la de quêtes A n o t h s tion­ , TheBasutopp.4-6. ci était le résultat le était Celui-ci l’Angleterre. de Reine la par nel ciation du progrès civique. Enfin le qua­ le Enfin civique. progrès du ciation po­ é e 9 ebe par­ membres 99 de sé si­ an obe e addt idpnat. e parti Le indépendants. candidats de nombre tain xième compte 52 mem­ 52 compte xième dé­ rer le rôle du Conseil na­ Conseil du rôle le rer tholique, sont tous nom­ tous sont tholique, sotho dans l’ad­ ditaires), le troisième se com­ se troisième le ditaires), seils de district. Chacun de ces de Chacun district. de seils land Congress Party, dirigé par aé ete ute rue: le groupes: quatre entre tagés mi­ nis­ bres, choisis par le Grand le par choisis bres, tration de leur pays, il est haut mention­ ci-haut tional més par le Résident le par més trième groupe de groupe trième tuteurs, les tuteurs, 1 . tique du tique pose de pose nier au nier nal - juri­ Emmanuel ‘Ma­ Monsei­ Emmanuel fut Maseru de métropolitain et archevêque premier Le nou­ «glorieuse d’une s’agissait qu’il affirmant en clésiastique, qu’Administrateur en vue de l’or nu Intu Pao, ... Sprer u rn Smnie Saint- Séminaire Grand du Supérieur o.m.i., Phakoe, Ignatius gneur Érection delaProvince ecclésiastiqueduLesotho Lesotho pourlemoisd’octobre1966. National. C’est ce Comité qui fut chargé de parti préparer l’indépen­ au appartenait seulement un dont National, Conseil au Congrès et prenaientdavantageconsciencedeleursdevoirsciviques pres leaders aux postes ma­ plus grand nombre de catholiques dans la vie publique. Avec leurs pro- d’un besoin le ressortir fait avaient haut, plus mentionnées élections, vol. 17,n tolique à Rome. Il s’a­ Siè­ du directement sauf autre, d’aucune dépendait ne et droit propre son de Ecclésiastique Province devenait Basotho des l’Église Ecclé­ litain. limites coïncidaientaveccellesdesdio­ les dont Maseru, appelée Ecclésiastique, Province nouvelle une même drales de Maseru, de Leribe et de Qacha’s Nek et établissait au Lesotho prtel aat ’néedne iie e er pays leur de civile l’indépendance avant spirituelle leur Église. Il faut le souligner également, ils obtenaient leur auto­ suc­ des réjouir se de et fiers d’être droit le avaient Basotho Les au Lesotho un statut et une dignité particuliers dans l’Église catho­ diction du Siège Métropolitain de Bloemfontein les églises cathé églises les Bloemfontein de Métropolitain Siège du diction 3 2 la de retirait XXIII Jean Pape le 1961, janvier 3 du décret un Par C’est ce que M que ce C’est Auparavant, les diocèses du Le­­du diocèses les Auparavant, Siège de Maseru ayant le titre et la dignité d’Archidiocèse Métropo­ Archives Deschâtelets -NDC, fonds 7J674-01. [Jean XXIII], “John, Bishop, Servant of the Servants of God”, dans God”, of Servants the of Servant Bishop, “John, XXIII], [Jean siastique de Bloem­ de siastique o 2,1961,p.7-9. Bathoana, o.m.i.; le nouvel évêque de Leribe, Monsei- Leribe, de évêque nouvel le o.m.i.; Bathoana, gr gis­ DesRosiers reconnaissait dans sa lettre en tant en lettre sa dans reconnaissait DesRosiers sait d’un progrès re­ fontein, donc d’un pays étranger. Désormais, étranger. pays d’un donc fontein, jeurs de leur Église, ils se sentaient plus forts ­ganisation de la nouvelle Province Ec- sotho étaient dépendants du Siège du dépendants étaient sotho cèses quilaconstituaient,le mar­ quable qui reconnais­ 2 Ls der­ Les . 3 . ge Apos­ dance du Vinculum, velle». cès de cès no­ nières gneur lique. mie sait -

Chapitre II l 187 l L’indépendance du pays et l’autonomie de l’Église Studia 7 l 188 l Eugène Lapointe 0 gros t ils e ls cls eodie 4 ( 40 garçonset (8 400 46 filles) secondaires écoles les et filles) (44 et 424 garçons de 300 nombre au étaient primaires écoles Les pays. du natives 376 dont religieuses 572 frères, 97 autochtones, 18 dont travaillaient, y prêtres 137 900. 16 catéchumènes les et 500 273 étaient catholiques l’Église deDieu. l’éta­­ à travaillaient y ans, cent depuis qui, Immaculée, la magnifique récom­ l’Église catholique au Lesotho. La nomination de deux fils dul’his­ pays était de pages belles plus des l’une en s’inscrivait événement tâche la fondation de la nouvelle entité épiscopale. Pour lui, le glorieux vier-mars 1961, pp.172-176. siers termineainsi: évêque M évêque comme avait Nek Qacha’s de diocèse nouveau le Roma; de Augustin patrie partout où le règne de Dieu fleurit ou prend son essor. M sa dans comme trouve se catholique prêtre tout puisque étrangers, des fait en pas sont ne qu’ils dire doit on missionnaires, ces De hiérarchie. auto­ prêtres les mission­ diocèses trois des chtones frères, leurs de côté au travail leur poursuivre core en- devront étrangers missionnaires les Aussi Lesotho. au l’Église de suf­ encore pas n’est autochtones À cette date de 1961, le Lesotho comptait 641 674 habitants. Les habitants. 674 641 comptait Lesotho le 1961, de date cette À 5 4 progrès des dans lacon­ faisant et oeuvres bonnes de sortes toutes en fruit du Seigneur,du plai­ digne lui manière pays si cher et effor­ Ensemble, remercions Dieu de la grâce insigne qu’il ac­ L’évêque exprime tout de même un regret: le nombre des prêtres des nombre le regret: un même de tout L’évêqueexprime Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC7J668 -95. « Province Ecclésiastique au Basutoland », dans », Basutoland au Ecclésiastique Province « 4 . gr DesRosiers, évêque précédant de Maseru; il avait comme avait il Maseru; de précédant évêque DesRosiers, naissance deDieu pense du labeur des missionnaires Oblats de Marie çons-nous de la mériter en nous conduisant d’une 5 . fisant pour répondre à tous les be­ les tous à répondre pour fisant naires, même ceux ayant leur propre leur ayant ceux même naires, sant en toutes choses, produisant choses, toutes en sant , Édition privée, jan - privée, VinculumÉdition , corde à notre lseet de blissement gr DesRo- toire de toire soins ces pré­­ lité. À l’heure d’une telle éven­­ libre et de pou­ na­ nauté l’in­ à Le­ officiel­ publia qu’il pastorale lettre une écrivit Il événement. grand ce à peuple a ae e l’indé­ de date La africaine. sud l’Union de conquérant de ambitions des protégé l’avait et passé le dans servi bien avait lui britannique protectorat de statut le l’indé­ préparer maintenant fallait il Préparation del’indépendancepolitiqueduLesotho vie politique intense. On ne peut que louer cet accom­ cet louer que peut ne On intense. politique vie nourri paruneatmosphèredeconcordeaveclesautres nations. être doit national l’esprit temps, même En peuple. du fierté la et force Mo­ dustrieux, pacifiques et désirent l’éducation, héritage qui vient du grand hos ­ bons, sont Basotho Les peuple. du distinctes qualités Le patriotisme doit également s’exprimer dans l’ardeur à déve­ tional puisque le Lesotho est leur mère patrie. Tous doivent en être fiers. na­ esprit d’un l’intensification à travailler à fidèles les tous exhorte il «la liberté glorieuse des enfants de Dieu» (Rm 8, 21). Pour cette raison, heureux événements. ’rhvqe M l’Archevêque s’identifie à aucun système ou parti politique, mais exhorte ses mem ses exhorte mais politique, parti ou système aucun à s’identifie hu­ personne la de dignité la et Dieu de lois ac­ l’Église non pas d’exercer l’ordre tem­ ci­ devoirs so­ shoe­ En voici les éléments principaux: il commence par souligner que le L’Église du Lesotho ayant obtenue son autonomie ecclésiastique, autonomie son obtenue ayant Lesotho L’Églisedu La transformation structurelle du pays a sa contrepartie dans une dans contrepartie sa a pays du structurelle transformation La appelle Elle chrétien. message au corrélative est liberté la fait, De tho évolue rapidement vers des struc­ des vers rapidement évolue tho dépendance du pays. Pour lui, c’é­ lui, Pour pays. du dépendance oc­ lement le10avril1964. shoe, le fondateur de la nation. On doit le pré­ tu­ cu­ vi­ même, de se constituer en nation en constituer se de elle-même, gouverner se de relle cepte toutes les formes de gou­ de formes les toutes cepte pations et ces perspectives des nations, se ré­ ques. Et puisque la mission de l’Église est d’évan­ est l’Église de mission la puisque Et ques. voir entrer en relation avec les au­ gr pen­ maul MBton entre­ ‘MaBathoana Emmanuel dance civile ayant été fixée pour octobre 1966, octobre pour fixée été ayant civile dance porel. On doit clairement com­ tualité, l’É­ pendance civile du pays, même si même pays, du civile pendance tait un droit de toute commu­ toute de droit un tait glise ca­ tures qui mènent directement mènent qui tures ver­ maine. De plus, l’Église ne l’Église plus, De maine. nement qui respectent les respectent qui nement tres sur une base d’éga- tholique, qui embrasse rt e rprr son préparer de prit server, car il est la jouis­ plis­ pitaliers, in- pitaliers, prendre que sement des sement sait de ces lop­ gé­ liser et liser per les -

Chapitre II l 189 l L’indépendance du pays et l’autonomie de l’Église Studia 7 l 190 l Eugène Lapointe l’Église devaitabolirlestraditionslocalesexistantes. que croyait on l’erreur,si dans donc serait On existent. beaux et justes bons, éléments des humain, groupe tout Dans humain. coeur du et prit l’es­ de l’honneur à appartient qui ce tout animer à et accepter à naître, Le gou­ Le d’assu­ rela­ la nationenharmonieavecl’Évan­ com­ bien le promouvoir de sincère désir le sur guider se à bres L’indépendance duLesotho qua­ prend letitrederoiduLesotho. Majesty), (His Motlotlehi ou suprême, chef le 1966, de Constitution la de termes Aux Lesotho. du gouvernement au domaines trois ces dans son représentant à déléguer n’importe quelle part de ses responsabilités exté­ corder ce que nous demandons avec foi, en particulier à ce moment ce crucial del’avenirnotrepays à particulier en foi, avec demandons nous que ce corder ac- nous à prêt toujours est Père le que savons nous Car précieux. don ce accorde nous Dieu que pour incessamment donc Prions montagnes. rien né­ est qui mais Ce Dieu. à vrai, impossible n’est est il grandes, sont différences Les Église. seule une en croyants les tous assemblera Seigneur le où jour l’heureux avancer faire pour pouvoir leur en est qui ce tout faire à fidèles nos tous donc exhortons Nous Saint. l’Esprit de l’oevre que être peuvent ne qui sujet change­ grands les n’ignore Personne christianisme. du relle ca­ rela­ ses. Nous ne pouvons terminer cette lettre sans souligner la question des tholique ne peut rester indifférente à la condition présente non-natu présente condition la à indifférente rester peut ne tholique lifie de cher à son coeur, son à cher de lifie Égli autres les avec amicales relations les ie ax res­ aux tives tions avec les autres communautés chrétiennes du Lesotho. L’Église rieures, de la dé­ la de rieures, Finalement, M Finalement, L’Église n’est liée à aucune culture, mais elle est disposée à recon­ 6 con­ 1965 de Constitution La e pu l trior jsuà o acsin l’in­ à accession son jusqu’à territoire le pour mer Archives Deschâtelets -NDC, fondsNDC 7J66401. ver­ nement bri­ nement pon­ gr fense et de la sécurité intérieure, tout en autorisant en tout intérieure, sécurité la de et fense ‘MaBathoana ter­ ‘MaBathoana tannique conservait la res­ la conservait tannique sa­ rtge continuerait Grande-Bretagne la que bilités 6 . gile duChrist(Rm13,6). eat e dsoiin tran­ dispositions des tenait mine sa lettre par un aspect qu’il aspect un par lettre sa mine cessaire est une foi qui meut les meut qui foi une est cessaire ponsabilité des affaires des ponsabilité dé­ ments à ce à ments pen­ mun de mun si­ dance. toires - princi­ parti du leader Le ministres. ses de quatre et Jonathan, Leabua chef le Lesotho, du ministre premier le participèrent Y Lee. Fred M. lonies, prési­ la sous 1966 juin 17 au 8 dé­ l’in­ demander de proposait se il lesquelles dans conditions les précisé avait Lesotho du gouvernement le lequel dans 1966, mars 8 du blanc livre au et 1964 en Londres à signé l’accord à conformément Lesotho de­ dé­ sotho Le- du gouvernement le avril, 19 et 18 Les 1965. de élections les après année une soit 1966, avril 30 le était d’indépendance officielle mande le contrôledesforcesdepoliceetservicesjudiciaires. Lesotho ses responsabilités en matière de sécurité inté­ délé­ blée nationaleenremportantuneélectionpartielle. interdit deprendre officiellementposition, pouvaitêtrecon­ lui constitutionnelle situation sa que bien qui, marque de observateur su­ et le chef Leshororo Seeiso, représentant l’ensemble des chefs. Le chef l’oppo­ de parti l’autre de adjoint leader le ti, fut remplacé par le chef Lea­ des voix). La par­ La voix). des S.P.de Marema Tlou % liberté (16,49 la sièges de 4 parti Makotoko le Con­ du parti le élections, aux candidats des présenté ayant partis autres deux suf­ des siè­ 60 des % 31 remporta frages, 41,63 avec élu), pas fut ne (celui-ci Jonathan Leabua de or générales tions fonctions de premier ministre jusqu’au 1 les occupa ‘Maseribane, Sekhonyana chef le national, parti du adjoint parti­ voter de mesure en personnes prême (le Motlotlehi) avait accepté de participer à la conférence en conférence la à participer de accepté avait Motlotlehi) (le prême pendance. man­ guer ses pouvoirs sur le Lesotho et à transférer au gouvernement du La conférence sur l’indépendance du Lesotho se tint à Londres du Londres à tint se Lesotho du l’indépendance sur conférence La de- une présentée être pouvait laquelle à proche plus la date La à consentit Grande-Bretagne la transactions, multiples de Après La Constitution provisoire prit fin le 1 le fin prit provisoire Constitution La pal de l’oppo­ dant au gouverne­ grès de obtint 25 sièges (39,66 % des voix) et voix) des % (39,66 sièges 25 obtint Mokhehle Ntsu de grès posa devant le Sénat et l’Assemblée nationale des résolutions des nationale l’Assemblée et Sénat le devant posa ticipation électorale fut très forte; 90 % environ des environ % 90 forte; très fut électorale ticipation ­ga sition, M. Utsu Mokhehle, et un membre de son par ni­ sées le 29 avril. Le parti na­ parti Le avril. 29 le sées ment britannique d’accorder l’indépendance du bua Jonathan, devenu membre de l’As­ ges à l’Assemblée nationale. Quant aux Quant nationale. l’Assemblée à ges dence du ministre britannique des Co- des britannique ministre du dence cipèrent à la consultation. Le leader Le consultation. la à cipèrent er juillet 1965, date à laquelle il er mai 1965 à la suite d’élec suite la à 1965 mai sition, M. Edwin Leanya Edwin M. sition, tio­ nal du Basutoland du nal rieure, y compris sulté. sem­ - -

Chapitre II l 191 l L’indépendance du pays et l’autonomie de l’Église Studia 7 l 192 l Eugène Lapointe et élusselonunsys­ cha ­ représentant membres 60 de nationale blée per­ Office d’Information, Londres. Archives Deschâtelets-NDC,fondsNDC 7J675-43. Le­ pen-­ ne­ aux travauxdelaconférenceetilsseretirèrent. décla­ l’indépen­ catégori­ rejetait britannique l’opposi­ par gouvernement le que déclara apportés Colonies des ministre le argumentsque tandis tion, des validité la contredit Lesotho cons­ et de la cou­ la de et gatives attachées à ce titre. Elle pré­ cesse Marina,duchessedeKent. serait spé­ reine la que annoncé aussi fut Il 1966. octobre 4 le Lesotho de nom le la délé­ nies, par le premier ministre du Lesotho et les quatre autres membres de de 1964. Le rapport de la conférence fut signé par le mi­ prend les 22 chefs prin­ fonds consolidés. obli­ quisition com­ exemption d’une que ainsi les, civi poursuites les contre totale immunité d’une jouit roi ce Le dernier.de minorité de ou d’absence d’incapacité, cas en roi du fonctions d’exer­ chargée personne la de nomination la à relatives celles ment accep­ ment ci conformément à l’en­ à conformément celle-ci de sotho sonnes désignées par le roi avec une liberté absolue, et une et Assem­ absolue, liberté une avec roi le par désignées sonnes dance et qu’il prendrait les dis­ 7 Puis, le ministre britannique des Co­ la contesta Mokhehle Ntsu M. conférence, la de l’ouverture Dès La Constitution établissait le Motlotlehi comme roi doté des préro­ La conférence décida que le Lesotho deviendrait indépendant sous Le Parlement du Lesotho est constitué par le roi, le Sénat, qui com­ iuinaié e a éno. a ééain u ovreet du gouvernement du délégation La réunion. la de titutionnalité rèrent qu’ils étaient dans l’impossibilité de participer plus avant plus participer de l’impossibilité dans étaient qu’ils rèrent Le Lesotho, Édité pour les services britanniques d’information par le Central le par d’information britanniques services les pour Édité Lesotho, Le gation gouvernementaledecepays. cia­ dance était précipité. Le 15 juin, les délégués de l’opposition de délégués les juin, 15 Le précipité. était dance tume des Basotho, les moda ­ les Basotho, des tume lement représentée aux fêtes de l’indépendance par la prin­ gatoire de biens et recevra une redevance pré­ redevance une recevra et biens de gatoire tait les résolutions du Par­ du résolutions les tait tème basésurlesuffrage universel cipaux ou leurs re ­ que­ et e algtos eo lesquelles selon allégations les ment posi­ voyait, suivant les principes du droit plète en matière d’impôts et d’ac­ et d’impôts matière en plète tions nécessaires pour l’octroi au lonies confirma que son gouver­ li­ lement du Lesotho sur l’indé­ sur Lesotho du lement pré­ gagement pris à la conférence la à pris gagement tés de succession au trône, et trône, au succession de tés sen­ tants ainsi que 11 autres cun une circonscription une cun 7 . nistre des Colo- levée sur les sur levée cer les cer - tent danslemonde,unsuccèsassezremar­ nome sous la direction éga­ au pays. Baso­­ prendraient leur place. C’est ce qui arriva après 1966 quand des lea ­ possible d’une relève multiple de membres locaux qui, éventuel­ tôt plus le formation la but pour avaient ils mais personnel, de fragrant manque du raison en Lesotho du mission la de direction la pris avaient Oblats les début, pays. Au du religieuses et religieux de groupes leurs entre­ 1930 gré­ L’autonomie desCongrégationsreligieuses groupe d’enfantsàSainte-Anned’Auray(‘MaNtsonyane). Al­ hlalisi, o.m.i., devint en mars 1970 le pre­ le 1970 mars en devint o.m.i., hlalisi, en 1986, fut or­ fut 1986, en phon­­ gations religieuses qui étaient venues du Canada depuis les années les depuis Canada du venues étaient qui religieuses gations Pour le cas des Oblats de Ma­ de Oblats des cas le Pour congré­ chaque Aujourd’hui, Con­ les que oublier pas faut ne il civile, l’indépendance Après tho pri­ sus Morapeli, décédé su­ rrn éaeet ’raie latnme u eoh de Lesotho au l’autonomie d’organiser également prirent rent assez rapidement la direc­ donné archevêque de Maseru en rem­ en Maseru de archevêque donné litaire de leurs communautés là où elles exis- bi­ ga­ tement en se préparant à con­ rie Immaculée, le père Bernard Mo­­Bernard père le Immaculée, rie tion est organisée en province auto- province organiséeen est tion tion de leurs instituts reli­ quable. mier provin­ mier pla­ cial Mosotho et, Mosotho cial cement de M de cement firmer un le­ ment, gieux ders gr ­

Chapitre II l 193 l L’indépendance du pays et l’autonomie de l’Église

L châtelets-NDC, fondsNDC 7J690-107). celles-ci devaientcon­ con­ du et l’avis De 1965. de générales élections les Leso­ quelques pagesqu’onaimeraitécrireavantdeconclure. pu­ eux-mêmes. Ainsi l’anarchie s’em­ personnelle qui s’empara de politiciens ambitieux qui ne pen­ naissait pas à ce point, commença à se manifester, celle de la convoi­ des gens ordi­ situa­ la sensiblement améliorer pour faite pas fut ne Moshoeshoe leGrand. in­ ! routes les Tousur ­ ou villages leurs dans enfants, ou jeunes femmes, et de voirlesprogrèsréalisés. leur histoire en se prenant en main, il était encourageant et réconfor­ nations. Au moment où ils s’apprêtaient à franchir une étape décisive de rybe e ecnr, e partage de rencontre, de croyable lation. Onnereconnaissaitpluslepaysqu’onavaitconnu. or ct cui cuti, orat t hluex cte capacité cette chaleureux, et souriant courtois, accueil cet jours 1 Il faut rappeler certains aspects des événements qui amenèrent le amenèrent qui événements des aspects certains rappeler faut Il dernières ces dans peu un examiner voudrait qu’on Voilàce donc Malheureusement, semble-til, la politique de l’après -indépendance l ojus e odyr e Bsto hommes Basotho, les coudoyer de toujours était-il joie Quelle Désenchantement auLesothoaprès tho à l’indépendance en décrivant l’attitude de l’oppo­ de l’attitude décrivant en l’indépendance à tho J.-L. R sentir qu’ils étaient un peuple à part entière dans le concert des concert le dans entière part à peuple un étaient qu’ils sentir mo­ ors de la célébration de l’Indépendance, les Basotho vécurent un ment de bonheur. L’événement leur avait donné la fierté de fierté la donné avait L’événementbonheur.leur de ment l’accession àl’indépendance i c r a h naires. Tout au contraire, un esprit nouveau, qu’on ne con­ d , « Impression de voyage au Lesotho », mars 1986, (Archives Des- duire àl’indépendanceun an après. Chapitre III para d’une partie impor­ 1 as ’srt e er fondateur, leur de l’esprit dans sen­­ tion de la majorité la de tion tement de tous, de tement tante de la po­ sition avant sition sèrent qu’à tant tise

Chapitre III l 195 l Désenchantement au Lesotho après l’accession à l’indépendance Studia 7 l 196 l Eugène Lapointe po­ sortit vic­ quel­ dire d’abord faut il mais BNP de gagna les élections. On en reparlera plus bas, la scène politique du pays. Mais au grand dépit et con­ Ntsu Mokhehle et son parti (BCP). Tout indiquait que celui-ci dominait Duncan Patrick juridique commissaire du d’assesseur rôle au 1951, en céder, est deMaseru. électo­ admi­ rôles des obtint il pays, au meuré De­ marier. se de et Lesotho au revenir de avant minières entreprises des bureau de employé comme ensuite engagé fut Il Sud. du l’Afrique de d’or mines des profondeurs les dans travailler de l’expérience fait mes nel’auraient pasfait ? Pourquoi les femmes catholiques auraient-elles voté pour Leabua tandis que leurs hom- certains. de part la de l’opposition pour pris parti un manifeste qui et fiables tistiques tard. plus années quelques pays du l’indépendance à mena qui Lesotho du législation la rer présentèrent auxurnes marge très mince, grâce au grand nom­ moins, nous n’avons trouvé aucune trace d’une telle directive. Il ne suffit pas de le de pas suffit ne croire oudeleproclameràtoutvent pourqu’unetellechosedeviennelavérité. Il directive. telle d’une trace aucune trouvé n’avons nous moins, Du affirmé. a qu’on ce de dépit en Lesotho, au voter d’aller Sud du d’Afrique mines Party (BNP), avec quel­­avec (BNP), Party Seiso. tional du Lesotho et devint conseiller de la Régente Amelia ‘Ma­ élec­ mi­ les que fait le procla­ a-ton catholique, Avecl’Église le l’aide si­ in d 1965 de tions tion des partis de l’op­ de partis des tion Le succès du BNP s’accompagna d’un retournement com­ 4 3 2 particulier en d’eux-même, sûrs étaient d’opposition partis Les Son inté­ Son con­ ses de beaucoup Comme Un an plus tard, il fonda son parti politique, le Basutoland National Ce dernier, au nom du gouvernement britannique, avait comme rôle de prépa- de rôle comme avait britannique, gouvernement du nom au dernier, Ce fian e rhbi ls aoh des Basotho les prohibait ne sud-africain gouvernement du directive Aucune Encore là, il s’agit d’une affirmation qu’on n’a jamais démontrée par des sta- des par démontrée jamais n’a qu’on affirmation d’une s’agit il là, Encore rale de Tsikoane, située à quelques soixante kilo­ soixante quelques à Tsikoane,située de rale 2 et en de­ en et torieux dusuffrage universel. rêt pour la loi traditionnelle des Basotho lui permit d’ac- permit lui Basotho des traditionnelle loi la pour rêt vint l’ami intime. En 1956, il fit partie du Conseil Na- Conseil du partie fit il 1956, En intime. l’ami vint neurs absents en Afrique du Sud ne purent voter aux voter purent ne Sud du Afrique en absents neurs 3 sn at rmot l vcor éetrl pr une par électorale victoire la remporta parti son , 4 ques autres personnes et en obtint le leadership. le obtint en et personnes autres ques . position (du MaremaTlou Freedom Party,Freedom MaremaTlou (du du position ques mots à propos du chef dont le parti le dont chef du propos à mots ques tem­ bre de femmes catho­ oan, eba oahn avait Jonathan Leabua porains, nistratifs dans la circons­ la dans nistratifs mé sur tous les toits, et toits, les tous sur mé tre toute attente, le mètres au nord- au mètres liques qui se plet de la crip­ Ntšebo tion uq’ l pie u ovi pr e ene a dbt e ane 18. osle D. Consulter 1980. années des début au A dernier ce par pouvoir du prise la jusqu’à d’indépendance déclaration la de temps au Mokhehle de faveur en était puisqu’il tion tèrent alorspourlaretarder. insis- ils 1965, de vote le après immédiatement lieu ait l’indépendance à l’accession que pour fortement insisté avaient qu’ils Bien élections. II au sujet du chemin qui devait mener à l’indépen­ Moshoeshoe Roi du et Mokhehle, Ntsu de Party Congress Basutoland après les années 1970 qui peuvent constituer le point focal d’attention. focal point le constituer peuvent qui 1970 années les après documents. ces dans pas mentionne le ne on Jonathan, Leabua à Quant l’objet. étaient en l’ANC collectivement une ‘Commission de vérité’ ». Mokhehle et son armée en collusion avec l’article conclut: « À la fin de 1996, il était manifeste que laSummary..., presse du Lesotho devenait de volume ce Terminant 1996. .L47 3507 LS Deschâtelets, fonds NDC, sa généralement et de manière très forte à Leabua Jonathan dans les an­ dans Jonathan Leabua à forte très manière de et généralement sa pu trouver. de l’empêcher réussir.pour qu’on moyens les tous par d’accomplir essayé a qu’on ce C’est faire tout donc fallait Il ennemis. ses pour lique Leso­ sys­ du avancée expérience une avait Jonathan bua des berger ani­ qu’un été n’avait qu’il rôle, tel un remplir pour adéquate mières années de celle-ci. On prétendait qu’il n’avait aucune for­ jet anti­­-apartheid, n’eurent pas uniquement un passé irréprochable à ce su- soit, les membres de l’ANC en Afrique du Sud, qui, en principe, étaient dif­ de tant res­ diffi- pro­ cultés les finalement apprendre pu a qu’on Sud du l’Afrique de tion» e s o r b m nées qui précédèrent l’ac­ 5 ponsables des raids à Maseru, ainsi que les malfrats qui donnèrent qui malfrats les que ainsi Maseru, à raids des ponsables maux desonpère. . 5 Leabua Jonathan avait comme défaut principal d’être trop catho trop d’être principal défaut comme avait Jonathan Leabua Ce n’est pas d’abord les supposés méfaits du gouverne­ Il faut retenir que l’intelligencia non-catholique du Lesotho s’oppo­ C’est grâce au travail de la Commission «Truth and Reconcilia and «Truth Commission la de travail au grâce C’est Lea- contraire. du preuve une est haut plus mentionné a qu’on Ce tho. Nous prenons ces renseignements d’un témoin qu’on ne peut mettre en ques- en mettre peut ne qu’on témoin d’un renseignements ces prenons Nous , Summary of Events in Lesotho, vol. 3, no 4, pp. 7-11. Archives Deschâtelets - voquées par le BCPle par voquées furent qui ceux de nom le et Mokhhle de ficultés au gouvernement en place. Pour surprenant que ce que surprenant Pour place. en gouvernement au ficultés cès à l’indépendance et présidèrent aux pre­ dance un an après les èe légis­ tème ment Leabua ai du latif ma­ tion - -

Chapitre III l 197 l Désenchantement au Lesotho après l’accession à l’indépendance Studia 7 l 198 l Eugène Lapointe et con­ rôle) leur pour (payés noirs d’associés aidée blanche, police la et Kock crètes d’une escouade de meurtres de l’apar­ d’opéra ­ théâtre le fut Celle-ci Pretoria. de sud-ouest au ferme à Vlak­ entraînée Mokhehle Ntsu de Lesotho du libération de L’intérêt public doit se concentrer surtout sur les révélations de l’ar­­ men­ mourut ci-haut celui-ci Commission la de activités les avant que années (quelques 1987 en cependant vrai est Il lui. de disait qu’on ce tout ma­ dé­ Il Sekamane. et Motebang khehle, Cha­ Mokhehle, Ntsu par dirigé cabinet le par pris moyens ques­ qui ceux contre libération de l’armée membres des meur­ de macabres exactions les mentionne liation» empê­ Bosiu etons’ydirigeaparmillierspourallerdemander dusecours. Thaba de montagne la de souvint se On sens. ses reprenne pays le que pour d’en-haut particulière aide une demander à et l’avenir à repenser de plusieurs à permit Cela spécial. barre de coup un donner de besoin le sentit on Finalement, esprits. les plus guida ne et oubliée fut peuple qu’on méfaits de pouvait tenterpourtoutessortesderaison. l’abri à semblait se Personne villages. les dans tes versaient en Afrique du Sud pour éviter l’arrestation. On brûlait les hut- com­ pen­ à dépendance en1966jus­ fier les agisse­ les fier cabres delasupposéearméelibération. tion­ mettaient, des voleurs s’emparaient des troupeaux des gens et tra­ et gens des troupeaux des s’emparaient voleurs des mettaient, Un témoin irréprochable de la Commission «Truth and Reconci and «Truth Commission la de irréprochable témoin Un Il est assez surprenant qu’on ne mentionne pas Leabua ici, après ici, Leabua pas mentionne ne qu’on surprenant assez est Il La sagesse proverbiale du Grand Moshoeshoe qui avait unifié son unifié avait qui Moshoeshoe Grand du proverbiale sagesse La beaucoup donna qui trouble de période une fut ce façon, toute De hr e rvltos impor­ révélations des cher ser. Le peuple vivait dans la crainte et la peur. Des meurtres se meurtres Des peur. la et crainte la dans vivait peuple Le ser. nus souslenomde«askaris». née), mais ce fait ne pouvait être une raison suffisante pour suffisante raison une être pouvait ne fait ce mais née), et d cer­ de ments qu’aux années1980. an mmrs e l’oppo­ de membres tains ats si y n vi, ovn justi­ pouvant avait, en y s’il tantes, crit également d’au­ également crit theid, dirigée par Eugene de tres perpétrés par perpétrés tres iin pè l’in­ après sition tion­ tres cas aussi cas tres khane Mo- khane plaas, une plaas, naient les naient tions se­ tions mée - O désor­ s’était Suprême Chef le ren­ que souvint se on Oui, dent. la sous mettre anthropo­ les par mangé rap­ se On peuple. son pour sûr plus lieu d’un recherche la à était Il Zoulous. toire des Basotho avec Moshoeshoe quittant Butha Buthe qui fuyait les peuple. repré­ des remarquable assemblée d’une cours au 1986 en science, une sorte de retour aux origines. C’est ce qu’on a voulu réali­ nou­ direction d’une barre, de coup nouveau telets-NDC, fonds NDC7J690-122). d’indépen­ an­ quelques que ainsi C’est certains. de lence gran­ avoir paraissant en et dumalaisepoli­ maux ces tous de raison en l’angoisse et crainte la dans vécurent gents et méfaits dans un pays comme le Lesotho. En même temps, les petites d’animaux vol au meurtre, au certains mena qui direction de sentiment et confusion La ré­ autres. l’incertitude les après unes les succédèrent se fausses ou du à la mon­ la à du On s’en souvient: au dix-neuvième siècle, on avait commencé l’his­ Comme on l’a affirmé plus haut, on sentait le besoin pressant d’un 1 mais, pu résister à ses ennemis, y compris les Boers. Aux pre­ P. père Peete avait été avait Peete grand-père son faisant chemin qu’en aussi pellera M être de la part des per­ des part la de être n l’a constaté, malgré toutes les pro­ or asi ave ui y vi dx vnt t rne n, tout ans, trente et vingt dix, avait y qu’il pauvre aussi jours a k o l o b a dance, les crises politiques, les élec­ gnèrent dans l’esprit de beau­ de l’esprit dans gnèrent Bosiu. Il en avait fait sa forteresse et, forteresse sa fait avait en Il Thaba-Bosiu. de tagne Retour à Thaba-Bosiu , « The Present Political Situation in Lesotho » (Archives Deschâ- (Archives » Lesotho in Situation Political Present The « , tique internequirégna di. Il restait le même sans l’être, face à l’opu- à face l’être, sans même le restait Il di. i ’vin re à se à rien n’avaient ceux-ci que parce phages Conclusion son­ nages poli­ nages 1 . messes spécieuses de bien- coup, ainsi que la perte du perte la que ainsi coup, tiques, le peuple était tou- était peuple le tiques, velle, d’une prise de con­ de prise d’une velle, tions prétendument vraies nées après la déclaration la après nées sentants du sentants miers ser

Conclusion: l 199 l Retour à Thaba-Bosiu Studia 7 l 200 l Eugène Lapointe Tout simplement:pourlapaixetpluie; missionnaires venus aider son peu­ est mamère:sanselle,vousaurieztrouvécepayshabi­ oi, e 6 as 96” Ser ­ 1986)”, mars (Notre traduction). 16 le Thaba-Bosiu, à paix de prière de (Message On avait choisiuntexteduprophèteIsaïe: d’Église. chorales nombreuses de que ainsi célébration, la à part prendre venus étaient Églises des clergé du membres Plusieurs (CCL). la paix. liées réalités deux sou­ sont leur ils visiteurs, leurs saluent Basotho paix les Quand l’autre. à l’une la et pluie la Basotho, les pour plus, De sécheresse. de dif auto­ tagne his­ sou­ protestants de toutes sortes, des anglicans, des catho­ des anglicans, des sortes, toutes de protestants Dieu, le Seigneur du vertueux Moshoeshoe. Et pour­ Et Moshoeshoe. vertueux du Seigneur le Dieu, pour mais nationales, prier.pria-telle réunion cette qui Et d’affaires débattre pour milliers par venu pas n’était peuple Le l’Église. par organisée réunion une plutôt était Elle pas un au tempsduroiMoshoe­ la nation peuple s’était réuni au «lieu saint» des Baso vêque Alphonsus Morapeli, o.m.i., n’eut aucunel’assem­ de orateur principal Le difhistoire. leur de cours au montagne qui les avait protégés de leurs ennemis et qui présertho.Ilss’étaient réunis leurà ancienne capitale, laforteresse delagrande reli­ la traditionnelle etd’autrescroyances. de partisans des plus, en et, indépendantes d’églises bres ­férentes ori­ venir. Des gens de toutes les parties du pays retour­ pays du parties les toutes venir.de gens Des bus et en taxis. Des milliers de personnes s’assemblèrent. Gens de Gens s’assemblèrent. personnes de milliers Des taxis. en et bus 4 3 2 La rencontre avait été organisée par le Conseil Chrétien du Lesotho Ainsi le 16 mars 1986, eut lieu un événement remarquable, celui du énon, a ovcto péet éat ifrne El n’était Elle différente. était présente convocation la Néanmoins, La rencontre à Thaba-Bosiu fut grandement symbolique pour les Baso­ A. ­ E. C La pluie était un objet de prière parce que l’année précédente avait été un temps pitso M 3 . Leur rassemblement rap­ torique de la nuit, Thaba-Bosiu. Ils vinrent à pied, à cheval, par s i l a s a a r o traditionnel, convoqué par le roi pour débattre de politique. p i l e gines et de diverses tradi­ , TheBasutosParis,1861,p.78. , “Molaetsa , Khotso 1986 ea hlakubele, Thapelong 16 Thaba-Bosiu, shoe I,fondateurdelanation. pe­ ple, il avait affirmé: «Cette mon­ lait un ? Trèssimple­ tions religieuses, ils vinrent: des pitso ­tho, au berceau de l’histoire de bakeng lakhotsolepula (une assemblée nationale) ­fi ment, notre Seigneur notre ment, ­culté à rappeler que le quoi prièrent-ils quoi liques, des mem des liques, blée, feu l’Arche­ feu blée, nèrent à la mon­ la à nèrent haitent la pluie et pluie la haitent o 18, . 1. p. 1986, mon ­va leur unité tants» tagne 2 . 4 gion . ? - tion spirituelle explicite. C’était là que les devins, auxquels on imputait sa mortetqu’onl’appelait leLiondelaMontagne. demeu­ Moshoeshoe que parce même la est un sym­ nécro­ aujour­ et, Basotho aux chez-eux tion pardesadversairesplusnombreuxetmieuxarmés. na­ jeune la de décimation la de et imminente défaite la de Basotho les défense une procurer effective contre ses ennemis. Bien des fois la forteresse naturelle sauva et peuple son de vie la soutenir pour potentiel son pour mais extension, son ou beauté grande sa pour pas non 1824, en­ 60 sur hec­ que s’étend ne sommet Son observateur. simple au autres les que plus recommande la qui rien a n’y il et plaine, la de plateaux des vi­ dessus des sommets des au-dessus mètres de centaine qu’une n’a elle et tares ronnants. Néanmoins, ronnants. en Moshoeshoe par choisie fut Thaba-Bosiu En plus de son symbo ­ e lta mnanu conti­ montagneux plateau Le l’un juste tout est Basotho, des montagne grande la Thaba-Bosiu, et onn’apprendrapluslaguerre. nation contreonnelèveraplusl’épée leurs lances,pourdesserpes ils battrontleursépéespourenfairedessocs tranchera entrelesnations il jugeradenombreuxpeuples et deJérusalemlaparole Yaweh de Sionviendraladirection nous marcheronssursonsentier Il vanousindiquersavoie La maisonduDieudeJacob marchez, montonsverslamontagnede Yaweh et despeuplesnombreuxmarcherontdiront: et verselleafflueronttouteslesnations dominant lescollines de lamaison Yaweh Se tiendralamontagne Dans lasuitedesjours pole pour plu­ pour pole bole de l’endurance et de l’unité du peuple. La force sym­ sieurs des chefs principaux. La montagne demeure montagne La principaux. chefs des sieurs lisme politique, Thaba-Bosiu a une significa- d’hui, il reste encore une importante une encore reste il d’hui, u à rcrr uq’n 90 un 1920 jusqu’en procurer à nua ra sur sa montagne jusqu’à montagne sa sur ra bolique

Conclusion: l 201 l Retour à Thaba-Bosiu Studia 7 l 202 l Eugène Lapointe la nuit, la mon­ grosse plus devenait que Thaba-Bosiu aussi croyait On mal. du et bien des pouvoirs divins, donnaient des avis à Mosheoshoe sur les causes du Jérusalem [...]maisenesprit etenvérité.» mon­ cette sur ni Père le louerez ne vous où vient s’en temps mon ­ certain une sur Dieu an­ les dont Samaritaine la à dit Jésus atteindre. à but le Peuple de Dieu. Les montagnes sont importantes, mais elles du ne sont pas gloire la et l’espérance incarne elle Néanmoins, colline. une ment simple­ est Elle majesté. de plein mont un pas n’est Oliviers des tagne Mon­ la Thaba-Bosiu, comme Mais agonie. en pria Jésus laquelle sur Finalement, il faut en contempler une autre, celle du Mont des Oliviers d’elles. attend l’on que ce à toujours pas répondent ne qui montagnes re là,lameilleuredesmèresn’estpastoujoursadéquate. Basotho. Comme Moshoeshoe l’avait dit, elle est leur mère. Mais enco­ les pour symbole un cependant, demeura déception, Thaba-Bosiu la de souhaitaient qu’on attentes les pas produisit-elle ne Bosiu Thaba- Pourquoi Lesotho. au pas retourna ne elle cependant, paix, la à rom­ soudainement fut années plusieurs durant Lesotho le tourmenté avait et lapaixdupeuple. l’unité pour potentiel son et force sa exclure sans Dieu, de faveur la de symbolique force une comme concevant le âme, leur dans nourris être y pour là allaient Basotho Les spirituel. et national sanctuaire comme longtemps depuis établie été avait montagne cette car 1986, en Bosiu fendre sonlieudeséjouretmaintenirl’indépendancepays. lui que le grand leader put rencontrer les forces étrangères, qu’il put dé­ main­ qu’ils liaison la et avis leur par C’est lui-même. shoe mission­ liers parcequ’elleavaitlaformed’unecroix. plusieurs années, les Basotho crurent qu’elle avait des pouvoirs particu pue. De fait, durant l’année qui suivit, la pluie fut abondante. Quant Comme pour Thaba-Bosiu, la Bible nous présente une multitude de qui sécheresse la suivirent, qui mois les et semaines les Durant Il n’est pas surprenant, donc, que les Basotho se réunirent à Thaba- premiers des d’arrivée lieu le fut Thaba-Bosiu capital, fait Un naires au Lesotho et ceux-ci furent reçus et acceptés par Moshoe­ trant comme un signe à craindre aux ennemis. Et pen­ o, em, un femme, «Crois-moi, Garizim: appelé t, cêtres louaient cêtres tinrent avec tinrent ? En dépit En ? tagne ni à ni tagne dant - l’autel avecceuxquil’accompagnaient,servantsetlecteurs. pré­ Les Basothosontdeschanteursetdanseursnés. trois heures. Bien plus, on nous invi­ con­ de l’encouragement et le bonheurdecélébrer quel­ la paroisse oblate de Maseru. Ce fut une fête comme nous en avions eu pré­ à invita nous On fois. dernière la pour Lesotho le visiter de et célébrations aux participer de chance la eûmes nous Natal), (au Sud du Afrique en Oblats des l’arrivée de ans du célébrant. bénédiction la avec conclusion la finalement, danses; ses et mains des clappements ses procession, sa avec arrive communion la de temps le même. lui- Christ le étant chef vrai le circonstances, aux adapté ici mais chef, de­ tent un moutonouunechèvre.Puisl’eucharistiecontinue. amener même peuvent certains solennelles, plus fêtes Aux nourriture. de manquent qui pauvres les pour également mais l’autel, de service te­ allu­ des chandelles, des d’argent, peu un offrande: son clap­­ au contraire. mé­ l’ho­ donner devait présidant prêtre le laquelle après l’évangile de ture jus­ fois de dizaines des répété l’Alleluia, de chant son avec deuxième la puis complet, au traditionnel psaume d’un solennel chant que lec­ nants de maïs, de pois ou de sorgho et ainsi de suite, dons pour le pour dons suite, de ainsi et sorgho de ou pois de maïs, de nants lie. Le tout durant plus d’une heure, mais personne ne protesta; tout protesta; ne personne mais heure, d’une plus durant tout Le lie. sident de l’assemblée étant le dernier à arriver à son siège auprès de pement des mains. Chacun des assistants vint à l’autel présenter l’autel à vint assistants des Chacun mains. des pement Puis com­ Puis le mains, des frappant en et dansant en solennelle l’entrée fit On Rappelons un fait pas très lointain. À l’occasion des cent-cinquante On chante le chante On présen- et s’amènent hommes des consécration, la de temps Au évidem­ avec l’offertoire de procession la fut ce Puis vant l’autel le spectacle d’une danse tradition­ danse d’une spectacle le l’autel vant teur fit un com­ mença la litur la mença Notrepuis Pèremains, des clappement et danse avec mentaire de son cru. La première se termina par le frères oblats africains. La célébration durant célébration La africains. oblats frères ques annéesauparavant avec la coopé­ gie de la parole. cha- la lecture, de chaque ­gie Après * sider l’eucharistie d’un dimanche à dimanche d’un l’eucharistie sider ta à un concert peu de temps après. nelle, un chant au chant un nelle, mettes, des con­ des mettes, ment danse et danse ment qu’à la lec­ la qu’à ration

Conclusion: l 203 l Retour à Thaba-Bosiu Studia 7 l 204 l Eugène Lapointe na­­ iden­ est culture la que con­ comme ture cul­ la concevoir peut ne on vue, de point ce De histoire. son de ment commence­ le depuis présent été toujours a Dieu auquel personnes de groupe un dans Saint l’Esprit de l’action de produit le partie) en moins nécessai­ vivante) selitcommesuit: culture d’une normale (l’évolution transculturation terme du logique chan­ conti­ à prêt célébration.encore la était de on gueur contraire, Au con­ sion, 2(1995),pp.207-218. défini­ ce quelesthéologiensidentifientàla comme moments, certains à douloureuses expériences des avoir y peut de manière dyna­ l’Évan­ con­ mique de la culture, sa symbolique et son contenu peuvent être très être peuvent contenu son et symbolique sa culture, la de mique versations animées et joyeuses. Personne ne se plaignit de la lon­ la de plaignit se ne Personne joyeuses. et animées versations traire, ce peut être un processussansheurt selon lequel la culture et 5 Au demeurant, on doit comprendre la culture comme étant déjà (au pas n’implique l’inculturation que indiquent définitions Ces mant del’intérieur. endo­ facteur comme agissant l’Évangile, cepte ac- et reçoit L’inculturationqui culture une par subi processus le est anthropo- définition la de transposition la est qui deuxième Une donnée donneàlaproclamationpremièreetcontinuedel’Évangile. L’inculturation est la réponse originale et authentique qu’une culture heu­ étaient gens les mais heures, trois de plus prit tout Le ei os mn à alr ’nutrto. ’br ue courte une D’abord d’inculturation. parler à amène nous Ceci ter, àdanser. E. tion gile se rencontrent et réagissent l’une sur l’autre réciproquement L re­ a 5 p ment une rencontre violente de l’Évangile et de la culture. Au : e t n i o , “Africans’ Ancestors Veneration and Christian Wor­ mique et fructueuse. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne traire à l’Évan­ à traire tique à l’Évangile et s’identifie avec lui. La dy­ La lui. avec s’identifie et l’Évangile à tique gile. Et dire cela ce n’est pas prétendre pas n’est ce cela dire Et gile. * kenosis. èe t a transfor la et gène ship”, dans reux, les reux, nuer à nuer - Mis- pou­ comme mis­­ nou­ leurs sur réfléchir dû ont Ils l’Atlantique. dans coulé fut bateau leur que après concentration de camps des dans vécurent qui et Allemagne en exilés implications del’incul­ consé­ les comprendre de loin encore donc sommes Nous Paul qui complète dans son corps ce qui manque à la passion du Christ. s. comme peu un l’Évangile, à manque qui ce complète qu’elle même nou­­­de fois l’incultu­ de pas serait ne Ce appartiennent. lui qui éléments certains seulement cul­­ cul­ l’incul­ cul­­la Mais cs sym­­ ces cesvaleurs, à à l’Évangile d’accrocher afin approche première une ou procla­ première la pour utile être peut l’Évangile avec blances de leurapostolat. sujet au poser se durent prisonniers ces de plusieurs que vitales questions les quente, élo - manière de montre texte Ce 15-52. pp. 2013, éditions, Athéna Paris, Boisbriand, pose àl’Évan­­ différents, bien que parler ainsi n’est pas dire qu’elle est fausse et s’op­ g n i l (ma­ prêtres des et évêques des faire quoi sut Vaticanle ne 1989, de sation normali­ la Après pays. du communiste l’occupation de lors l’Église ground injustice radi­ injustice ordonnés secrètement. Le résultat fut une incompré­ ue t d fi, a érie om ttlt ognqe n acceptant en organique totalité comme détruire la fait, de et, ture sem­ turels , aet percevoir vaient riés parfois, sans compter les femmes diacres et prê­ ’s c q’n esy depiur hz e Olt qi furent qui Oblats les chez d’expliquer essayé a qu’on ce C’est Missionnaires en terre barbelée: Des Oblats prisonniers de guerre(1941-1945), de prisonniers Oblats Des terrebarbelée: Missionnairesen Essayer de découvrir dans la culture et voir en elle des ressem- des elle en voir et culture la dans découvrir de Essayer 6 adapta­ À ce sujet. Lire le premier chapitre du livre de N.M. de livre du chapitre premier le Lire sujet. ce À tu­ veau qui n’est pas encore exprimé par l’Évangile, ou affirmer ou l’Évangile, par exprimé encore pas n’est qui veau de Tchécoslovaquie qui découvrit des nouvelles façons d’être façons nouvelles des découvrit qui Tchécoslovaquiede ration ne peut être soumise à la simple assomption d’éléments assomption simple la à soumise être peut ne ration ra­ tion, mais demeurer au niveau de ce qu’on a appelé autre appelé a qu’on ce de niveau au demeurer mais tion, oe e ax xettos rfne d pul évangé­ peuple du profondes expectations aux et boles ture ne peut être réduite à des similitudes avec l’Évan­ avec similitudes des à réduite être peut ne ture sion­ L clue ot potr ulu coe ’rgnl et d’original chose quelque apporter doit culture La tion. cale à l’égard de per­ de l’égard à cale blables à ceux de l’Évangile. Ce serait faire violence à la à violence faire serait Ce l’Évangile. de ceux à blables velles situations et concevoir de nouvelles façons d’agir façons nouvelles de concevoir et situations velles gile. naires, ce que les autres Oblats demeurés au Canada ne 6 U ate xml éliat s l’Église est éclairant exemple autre Un . turation dansnotreÉglise. sonnes qui avaient risquer leur vie et vie leur risquer avaient qui sonnes G hension totale et une n e e r tres) qu’on avait f l e i quences et les et quences d

et de B. de et mation under gile et gile R lisé. w a - ­ -

Conclusion: l 205 l Retour à Thaba-Bosiu Studia 7 l 206 l Eugène Lapointe ne reçutderéponse. furent simplement ignorées. Ludmila Javoro­ prêtres et diacres ordonnées femmes les que tandis uniate, grecque l’Église joindre à ordonnés prêtres et prêtres) réordination sous-condition de la tous les évêques (ils furent imposa réduits Vaticanà ne travailler que le comme simples 1989, de normalisation la après Mais absolu. plus l’Église de Le Pape Paul VI avait donné les permissions requises, semble-til, pour l’éta­ man Catholic Priest, New York, The Crossroad Publishing Com­ avaient même fait de la prison pendant plusieurs années par­ années plusieurs pendant prison la de fait même avaient l’expression artis­ appar­ y cela que bien nourriture, la et l’habillement exemple (par gens de groupe apparte­ accidentelles et superficielles choses des simplement anthropolo­ exemple l’évêqueFelixMariaDavidek. également considérer ce qui serait arrivé si le christianisme avait pu avait christianisme le si arrivé serait qui ce considérer pas également pourrait-on Ne judaïsme. du l’intérieur à vivre à admis été avait après ladestructiondeJérusalem. Jamnia de pharisien judaïsme le par ère notre de 85 l’année de autour ex­ et synagogue la de expulsés furent lorsqu’ils juif culte partici­ leur cessèrent chrétiens les que croit On Seigneur. du le partage dupain, après la réunion du sabbat, le jour delarésur­ propres et uniques célébrations: le sacrement du baptême par exemple et n’aban­ tiens continuèrent à aller à la synagogue et au Temple de Jérusa­ parler devéritableinculturation. dérer. C’est seulement en la concevant de cette façon que nous pou­ impor­ l’élément est ici, nous pour qui, religion la aussi et pen­ trans­ le sa relation à la réalité totale: le monde de la nature, les êtres hu­ vit et exprime comprend, conçoit, perçoit, l’expérience, fait particulier sée, le symbolisme, l’organisation sociale et politique, l’économie politique, et sociale l’organisation symbolisme, le sée, 7 un o pre ’nutrto, l at vi ue définition une avoir faut il d’inculturation, parle on Quand On pourrait spéculer sur ce qui aurait pu arriver si le christianisme le si arriver pu aurait qui ce sur spéculer pourrait On chré- les que savons nous l’Église, de début au chrétien culte Du M.T. donnèrent pas le culte juif, bien qu’on pense qu’ils eurent leurs eurent qu’ils pense qu’on bien juif, culte le pas donnèrent cendant. Une telle définition inclut tout: la langue (langage), la (langage), langue la tout: inclut définition telle Une cendant. under W gique de la culture, qui embrasse tout. La culture n’est pas n’est culture La tout. embrasse qui culture, la de gique r e t n i ine us) L clue ’s ps o pu uniquement plus non pas n’est culture La aussi). tienne de Tchécoslovaquiede quoi ­ ­ground , tique d’un peuple. La culture est la façon qu’un peu­ Out of the Depths: The Story of Ludmila Javo­ Ludmila of Story The Depths: the of Out underground et força, contre leur gré, les prêtres mariés prêtres les gré, leur contre força, et va écrivit au pape Jean-Paul II, mais jamais que tout se soit fait dans le secret le secret le dans fait soit se tout que pany, 2001, 260 pages. rova Ordained Ro- Ordainedrova tant à consi­ à tant com­ nant à un à nant pation au pation fois blis­ mains et lem. Ils muniés rection sement 7 vons , par , ple l’Évangile avec l’intro­ avec l’Évangile Nicée de concile le après romain l’Empire de officielle religion l’unique venir de­ de lieu au l’intérieur de transformer les et religion chaque pénétrer sens religieux. reli­ leur condamner pas philo­ les avec dialogue il où Athènes à Paul de discours du sujet au semblables choses des dire pourrait On pratiquaient. Juifs les que celle de loin très est gens ces de vraiment etqu’ilsleserventenvérité. s’objecter.pas semble ne Dieu rencontrent qu’ils pense il contraire, Au Paul elles, par Dieu connaissent qu’ils et choses ces à conforment se vivent. C’est en cela qu’ils servent et connaissent Dieu. En autant qu’ils qu’ils vie la et connaissent qu’ils nature la de près très est religion leur et monde du sujet au eux à propre cosmogonie une ont Ils Actes. des utili­ riture etlajoiedanslescoeurs(Ac14,15).» nour la fertiles, saisons les et pluies les dispensant vous en ses bienfaits, par témoignage rendu toujours s’est il Pourtant bon. jugeaient le générations passées, ce Dieu a laissé toutes les nations les agir comme Dans elles renferment. qu’ils ce tout et mer la terre, la ciel, le fait a qui man­ de­ vous justement venus et vous, comme hommes des sommes Nous qu’allez «Amis dit: leur Paul Mais visitaient. les qui dieux des étaient qu’ils croyaient gens les que parce sacrifices des offrir leur pas simplementabolies. furent ne traditionnelles religions les que semble il sûres, assez tions indica­ quelques donner en nous peut les Actes selon Paul de dication pré­ la si Mais claire. d’évidence pas avons n’en nous non-juif, monde tion desreligionstradi­ rela­ la nouvelle toute manière d’une concevoir peut on missionnaire, ser la Bible explicitement comme Pierre le fait aux Juifs aux débuts der de renoncer à ces vanités pour vous tourner vers le Dieu vivant D’un autre point de vue, il est certain que la religion traditionnelle religion la que certain est il vue, de point autre D’un pas semble ne il et langage propre leur dans gens ces à parle Paul Paul condamne au chapitre 14 le fait que les Lycaoniens essaient de Ce qui arriva au commencement quand le christianisme atteignit le ? Puisque nous avons acquis une nouvelle compréhension de compréhension nouvelle une acquis avons nous Puisque ? tionnelles avecl’Évangile. duc­ gion en bloc, mais les loue pour leur profond leur pour loue les mais bloc, en gion sophes grecs et cite leurs poètes. Il ne semble ne Il poètes. leurs cite et grecs sophes tion du terme inculturation dans la théologie la dans inculturation terme du tion vous faire? -vous ­

Conclusion: l 207 l Retour à Thaba-Bosiu Studia 7 l 208 l Eugène Lapointe il ne peut être le seul aspect du processus et ne peut en cons­ en peut ne et processus du aspect seul le être peut ne il d’incultu­ processus du aspect qu’un n’est cependant Cela tho. que la liturgie doit rester évangélique, mais également totalement seso­ sauf cela, faire à principe en limite aucune a n’y Il etc. musique, leur langage, leur choses, les d’exprimer façon leur de Basotho, des lique tien et les sacrements. Ici, il s’agit de l’introduction du système symbo­ qui est absolument propre au christianisme et à l’Évangile: le culte chré­ semblable danslaBible. déjà dans la culture des Romains bien qu’il n’y avait abso­ existait qui chose quelque de l’Église par acceptation une comme duit intro­ été avoir semblent saints, des celui subséquemment et martyrs, tra le culte des morts parmi les Grecs et les Romains. Ainsi le culte des rencon­ elle Romain, l’Empire dans entra l’Église Quand ancêtres. aux Basotho des celui avec l’identifier peut ne on si même saints, des culte des ritesd’offrande (d’encens, parexemple)auxan­ ceptée par Pie XI concernant ce qu’on appelle les rites chi­ rela­ conti­ voudraient qui chrétiens des condamner vrait-on garder des relations avec nous, surtout leurs descendants, com­­ conti­ appor­ peut On condamnable. est réalité telle qu’une dire pas veut ne cela ble, utilisée, c’estDieuquelesJuifsprientetnonpasancêtres. sou­­est y pères», nos de Dieu «le l’expression que Bien Bible. la dans trouvent se ne part nulle morts aux prières des ou culte un mais Macca­ des livre le dans morts les pour offerts prières des et fices blable à un culte des ancêtres dans la Bible. On peut y trouver des sacri­ sem­ de chose quelque trouver voudrait quiconque défi au mettre peut On Bible. la dans tel de trouver rien peut ne on si même complètement con­ être peut ne qu’il c’est raison, première La distinction. sans reje­ le de impossible est qu’il dire de serait réponse première notre totalité nil’uniqueaspect. tion avec eux et demander leur protection. Une telle chose fut ac- fut chose telle Une protection. leur demander et eux avec tion En même temps, on pourrait considérer la «sesothoisation» de ce de «sesothoisation» la considérer pourrait on temps, même En Quelque chose de semblable arriva dans l’Église catholique avec le Bi- la dans ancêtres des culte aucun a n’y s’il même Néanmoins, Pour en revenir au culte traditionnel des Basotho de leurs ancêtres, nuent de vivre, quoique sous une autre forme, et qu’ils peuvent qu’ils et forme, autre une sous quoique vivre, de nuent ter comme argument que s’il est permis de croire que nos an­ cêtres. nuer d’entrer en d’entrer nuer lument rien de nois, qui sont ment de- ti­ dam­ tuer la tuer ration; cêtres bées, vent ter né ­ (le deuxième référent). Dans son livre son Dans référent). deuxième (le symbolique et métapho­ pas le sens littéral (le pre­ n’est Ce claires. idées des univoque langage le que façon même la de lan­ Le poétique. la et symbolique sitent pas à parler de Jésus, notre ancêtre. Le père Charles Nyamiti Charles père Le ancêtre. notre Jésus, de parler à pas sitent n’hé­ sud-africains théologiens Quelques façon. même la de vénérer le consi­ le de possible est s’il question la poser se peut on mais d’aborder, vient qu’on sujet le dans fait à tout pas tre ment utilisentcesex­ Pour­ nous les termes fiancé, notre frère et notre berger utilisés pour le Christ. bergerie, lumière. Comment est-il possible d’employer en relation la avec de porte berger, notre et frère notre prêtre, grand fiancé, Seigneur, Christ, l’homme, de Fils Dieu, de Fils littéral: sens leur de niveau au elles entre compatibles toujours pas sont ne elles et Jésus, de propos sommes sesfrèresetsoeurs. frère aîné puisqu’il est le vrai Fils de Dieu, notre Père notre et qu’en lui nous plutôt est Jésus l’Évangile. de termes les contredit Jésus à titre ce donner que pensent Ils Christ. le pour l’expression utiliser à posent s’op­ D’autres théologie. cette de propos à connu plus le Tanzanieest vers l’inconnu. éclairer nous pour lampes comme utilisons penser.les faire Nous nous pour là sont métaphores Les mystère. son exprimer pour formule seule qu’une retenir peut ne On connaissance. notre à éléments nouveaux de ajoute chacun et Christ, le avec connexion en prédicats comme termes ces de chacun utiliser peut On fils. le fiancé, le vigneron, le vigne, la bergerie, la de porte berger,la temple, pain, eau, lumière, cessivement dési­ pour autres les avec unes les conflit l’évan­ de propos à dit Ce problème apparent s’explique dans le langage philosophique, la 9 8 n’en- Cela Christ. Jésus de propos à Basotho les dire peuvent Que énon, a il uiie n eti nmr d mtpoe à métaphores de nombre certain un utilise Bible la Néanmoins, tant, Jésus (ou les évangiles) et d’autres auteurs du Nouveau Testa­ H. S C h . N e t o v r e i t i m a y , According toJohn , Christasour Ancestor, Gwe­ pres­ gile de Jean qu’il existe plusieurs méta­ plusieurs existe qu’il Jean de gile rique, mais celui du symbole et de la mé­ mier référent) qui est important dans le lan­ sions quandilsparlentdelui. , London,Darton -LongmanTodd, 1994,p.91. gage métaphorique ne s’exprime pas s’exprime ne métaphorique gage , H. Servote H. John, to According ru, MamboPress,1984. gner Jésus Christ. Il est suc- est Il Christ. Jésus gner dérer comme ancêtre et de et ancêtre comme dérer phores en phores ta­ phore gage 8 de 9

Conclusion: l 209 l Retour à Thaba-Bosiu Studia 7 l 210 l Eugène Lapointe aider peut-êtreàsaisircequeJésusestpournous. Dans le contexte des Basotho, la métaphore ancestrale peut nous peut ancestrale métaphore la Basotho, des contexte le Dans Roma 180, Lesotho, 1993-2003 Lesotho, 180, Roma P.O.Lesotho, by...of published University and National compiled tion des MissionnaireOblatsdeMarieImmaculée: NDC desMissionnaireOblatsdeMarieImmaculée: Documents d’archives David Livres etarticles nera lerenseignement àpointnommé. don- vous il et consulter le que peut ne on d’adoption, africain pays son sur gnements rensei- quelques de besoin a quelqu’un Si couramment. Sesotho parle il l’Angleterre, de Originaire Lesotho. le sur existent qui historiques documents de masse abondante Deschâtelets LS3507.L471994-2003. 10 Deschâtelets-NDC Archives des proviennent photographies Les Deschâtelets- Archives des proviennent textuels documents Les David Ambrose, ancien professeur de mathématique à NUL, a amassé la plus la amassé a NUL, à mathématique de professeur ancien Ambrose, David A siers Lesotho(1G2/02). Dos­ postales, cartes et iconogra­ Photographies 2: Sous-Série Documents phiques. G: Série Notre-DameduCap, Fonds (LS 3507). géné­ Histoire Dossier (Lesotho), (Basutoland) Sous-Série Natal, et (Lesotho) Basutoland l’Afrique, de LS: générale Histoire Sous-Série Afrique, LS-LSE: Série Deschâtelets, Fonds ‘MaBathoana, Emmanuel(HE2031). Dossiers Oblats, Évêques Sous-Série oblats, évêques et naux cardi­ des individuels Dossiers HE: Série Deschâtelets, Fonds sotho (Basutoland)(7J6). - Le 6: Dossier Madagascar, et Afrique 7: Sous- Série mission, de vicariats et Provinces J: Série Notre-DameduCap, Fonds e s o r b m , a urel publica­ quarterly a Lesotho, in events of Summery Bibliographie 10 NDC, fonts Deschâtelets-NDC, Archives . rale

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au Lesotho. .

. . au Lesotho......

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5

103 105 115 73 63 65 57 47 37 15 13 45

l 217 l Table des matières Studia 7 l 218 l Eugène Lapointe problèmes quisurgirent autempsdesOblatscanadiens Chapitre IV: Diversesréalisations,questionsdébattuesetcertains Chapitre III:L’envoi dereligieusescanadiennes Bibliographie Conclusion: Retour à Thaba-Bosiu l’indépendance Chapitre III:DésenchantementauLesothoaprèsl’accessionà de l’Église Chapitre II:L’indépendance dupaysetl’autonomie Chapitre I:L’après-guerre auLesotho du Lesotho Vers l Cinquième partie: le 17avril1941 Chapitre V: LourdeépreuvedesOblatsduLesotho, ’indépendance civileet ......

. religieuse . . .

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121 127 195 185 179 181 199 165 211