Les Femmes Du Second Empire

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Les Femmes Du Second Empire LES FEMMES DU SECOND EMPIRE PAR FRÉDÉRIC LOLIÉE PARIS - FÉLIX JUVEN - 1906. PRÉFACE. UNE POMPADOUR IMPÉRIALE : La Comtesse de Castiglione. UNE BONAPARTE : Madame de Rute. PRINCESSE MATHILDE et ses amis. L'AMBASSADRICE AUX CHEVEUX D'OR : La Comtesse Le Hoa. L'AMBASSADRICE DES PLAISIRS : Pauline de Metternich-Sandor. DANS LES SALONS D'UN MINISTÈRE : La Comtesse Walewska. AUTOUR DE L'IMPÉRATRICE. LES TROIS SŒURS LAROCHELAMBERT. LA FILLE D'UN MARÉCHAL DE FRANCE : Sophie de Castellane, Comtesse de Beaulaincourt. UNE VIE MONDAINE : Mélanie de Bussière, Comtesse de Pourtalès. QUELQUES-UNES. PRÉFACE. Le flot de littérature napoléonienne, qui bouillonnait depuis quelques années autour de nous, décroît d'abondance et d'activité. Ou plutôt il a modifié la direction de son cours. On l'aura vu se détourner peu à peu de sa source pour incliner de préférence vers cette annexe de son domaine, qui s'appelle la période du Second Empire. — une époque moins héroïque et moins flambante, mais que n'absorbe pas une seule image, un seul nom, un seul homme, et qu'anime sur un fond de tableau moins grandiose une diversité de scènes et de personnages plus captivante. Les destins et les flots sont changeants. La mode est passagère, en histoire comme dans les mœurs. Elle tourne à d'autres vents ; elle se fait, aujourd'hui, plus voisine de nos souvenirs ; elle est acquise, maintenant, au spectacle du cortège un peu confus, qui prit la suite, dans un jour de surprise, du grand défilé impérialiste. On y revient sans passion politique, par adoption de sujet, par curiosité libre, 'ou pour le seul plaisir de suivre en pensée les acteurs et les actes de cette brillante comédie si tragiquement dénouée. Les femmes y occupaient une grande place, et la première aux réceptions de la Cour, c'est-à-dire dans ces réunions fort mêlées quant à la valeur morale des consciences se cachant derrière les titres fastueux et sous les chamarrures des costumes, mais d'un tel éclat d'apparence d'une illusion si joyeuse d'une couleur si séduisante qu'auprès de celle-là les cours modernes, baptisées du même nom par l'étiquette européenne, à Berlin, à Vienne, à Saint-Pétersbourg, comme à Londres, ne semblent plus, à présent, que des façons de ministères , où passent, où s'écoulent les défilés officiels, chargés de pompe et d'ennui. Il faut de jolies femmes à une Cour pour qu'on y attache la signification et l'attirance bien superficielles, sans doute, inutiles au bonheur des peuples évidemment, mais dont l'esprit ne peut se défendre de subir le charme, lorsque les noms de Versailles ou des Tuileries en évoquent les images pimpantes. Il y eut là des amalgames, qui n'étaient point la pureté même, et des intrusions de bohème dorée et un envahissement subit, disparate et tapageur de la colonie étrangère, polonaise, espagnole, italienne, anglaise, américaine, qui déconcertaient l'opinion qu'on pouvait se faire d'une Cour dite impériale et française. Les regards, au moins, n'avaient pas à se plaindre de la monotonie du spectacle. On avait vu se lever, de tous les points de l'horizon, comme une pléiade éblouissante d'étoiles. Les belles et les spirituelles voisinaient à rangs serrés. Armées pour conquérir de joliesse et d'attraits, elles apportaient en elles cette chaleur d'impressions, que cause le plaisir dans sa nouveauté, et cet entrain, cet élan, qu'inspire une juvénile confiance. Comment la fête n'aurait-elle pas été ce qu'elle fut : éblouissante et magique ? Les femmes du Second Empire : quel sujet de chronique à dérouler pour les amoureux de l'histoire frivolement curieuse, qui note, détaille, enjolive à plaisir les aventures de mœurs d'une à poque, les marques secrètes de l'éternel ascendant féminin, les grâces fuyantes, les succès d'un jour de l'esprit et de la beauté, et les enfièvrements des limes et les frissons des sens ! Comme une trace parfumée de leur passage, elles auront laissé derrière elles une légende inoubliable et singulière de tendresse conquérante, d'indépendance osée, de fantaisie hautaine ou de dissipation étourdie, qu'on imaginerait être le prolongement lointain des heures enivrées du XVIIIe siècle. Cette légende, avec tout ce qu'elle comporte de réel, c'est-à-dire de pages arrachées au livre de la vie, on ne pourra la développer complète, sans détours de mots et sans omissions de détails, que lorsqu'un espace de temps assez large aura marqué l'intervalle nécessaire entre les scrupules d'un passé trop proche et l'indépendance parfaite de l'avenir. Et, néanmoins, il est bon, il est pressant même de commencer à s'entretenir de cela, quand les témoignages émanent d'impressions encore personnelles et directes. Nous sommes arrivés justement à ce point, où commence la postérité, lorsque ceux qui parlent et racontent ont eu la vision et le contact des physionomies prêtes à s'effacer clans la nuit. En dépit de tout ce que l'on a colporté là-dessus d'erreurs et de jugements précipités, il ne reste guère à apprendre de neuf, d'essentiel, sur les figures centrales du tableau : l'empereur, l'impératrice, le prince Napoléon. Mais on n'a tracé que de vagues esquisses et de pilles crayons des grandes mondaines des charmeuses, qui, derrière le rideau de la politique, dans leurs salons ou à la Cour, imprimaient le mouvement, donnaient le ton. Il nous a paru d'un intérêt vif de dépeindre surtout celles-ci et de rendre leur image à l'histoire de la société. J'avouerai qu'il n'a pas été d'une commodité parfaite de leur emprunter à elles- mêmes, ou à leurs proches, les touches nécessaires à la fidélité de leurs portraits. Il fut de tout temps fort malaisé- de décrire les vivants. Mais combien la tâche se fait-elle plus ardue, quand il s'agit de personnalités féminines rendues inquiètes, ombrageuses et vétilleuses par le caractère, ou par l'âge, ou par le souci des convenances, des terribles convenances de situation, de famille, de monde ! A leur gain la louange la plus poussée semble fade ; pour une ombre de critique se cabre leur susceptibilité ; leurs sens délicats se crispent aussitôt que perce l'un de ces heureux sous-entendus, grâce auxquels il est permis de compléter par la pensée ce qu'on ne dit pas tout haut... Parlez de nous, embellissez-nous, parez dévotieusement notre autel, nous y consentons ; niais, par grâce, ne dites rien de ceci, ni de cela non plus. Soyez intéressant, comme vous le pourrez, mais ne parlez pas de cette aventure ; ne prononcez ce nom, surtout... Gardez-vous bien de rappeler telle rencontre : les yeux étrangers n'ont rien à voir dans cette chambre, ni dans ce coin de maison ... Que la vérité, l'entière vérité a de peine à venir au public ! Et puis, la consigne est formelle, dans le monde impérialiste, qui survit, aujourd'hui, à son rêve déchu : se verrouiller chez soi, enfouir ses documents, cacher ses souvenirs ; n'entr'ouvrir ni porte ni fenêtre par où ces choses pourraient prendre des ailes et s'envoler. Des partis pris de silence ont rendu fort embarrassant, jusqu'à l'heure présente, de donner une version fidèle, exacte, des dix-huit' années du règne de Napoléon III, cherchée hors des événements, dans l'intime des caractères. Par bonheur, la curiosité persévérante de l'historien a des feintes, qui permettent de tourner les obstacles qu'on ne peut emporter de face. Auprès des femmes les moins portées à se confesser elles-mêmes, on a la ressource précieuse de les entendre parler des autres. Bien des difficultés nous furent aplanies par cette naturelle complaisance. Tantôt, c'était un récit net et piquant, dont le profit n'était pas perdu. Tantôt une anecdote, un trait, qui s'échappait de la conversation, sans qu'on y songeât, et qu'il eût été regrettable de ne pas ramasser. Ou c'était une correspondance, qu'on n'abandonnait pas tout entière, mais qu'on laissait feuilleter du doigt et parcourir de l'œil. Des cartons s'entrebâillaient. De petits papiers épinglés avec sollicitude, depuis une trentaine d'années et davantage, s'échappaient des tiroirs obstinément clos. Peu à peu, grain par grain, se faisait notre moisson. Et de ces propos entendus, de ces conversations écoutées et clarifiées, mises au point, des documents écrits qu'il fallait connaître et rapprocher des paroles dites. de ces témoignages contrôlés sur le vif, avec les nuances et les correctifs qu'exigeait une optique trop rapprochée, nous avons composé les pages d'un livre de vérité personnelle et directe sur les FEMMES DU SECOND EMPIRE . Frédéric L OLIÉE . UNE POMPADOUR IMPÉRIALE La Comtesse de Castiglione. I Un éclatant lever de soleil. — Jeunesse radieuse et mariage précoce. — Départ de la jeune comtesse de Castiglione. — En mission secrète. — Son arrivée en France. — Une apparition fulgurante, aux Tuileries. — Visite de l'Empereur. — Diplomatie piémontaise et diplomatie féminine. — Chez une Italienne. — Tentative d'assassinat sur la personne de Napoléon III. — Exil temporaire de la comtesse florentine. — L'incognito de la belle recluse, à Turin. — Son retour triomphant. — Quelques traits de caractère. — Anecdotes. — Lettres inédites. — Les jugements qu'on portait d'elle. Si vraiment la beauté doit être regardée comme le don souverain, l'épanouissement le plus enviable de l'être dans la lumière et l'harmonie, c'est à Mme de Castiglione, l'impeccable, la divine , que revient la couronne parmi les charmeuses du second Empire ; car, l'accord de tous les yeux la lui avait décernée, admirateurs ou jaloux. Sur la fin de ses jours, la célèbre comtesse s'était enveloppée de beaucoup de mystère.
Recommended publications
  • Dossier Artistique La Dame Aux Camélias Alexandre Dumas Fils Arthur Nauzyciel
    DOSSIER ARTISTIQUE LA DAME AUX CAMÉLIAS ALEXANDRE DUMAS FILS ARTHUR NAUZYCIEL Théâtre National de Bretagne Direction Arthur Nauzyciel 1, rue Saint-Hélier 35000 Rennes T-N-B.fr TOURNÉE 2018 – 2019 Rennes, Théâtre National de Bretagne 26 09 – 05 10 2018 Les Gémeaux, Scène Nationale de Sceaux 11 10 – 21 10 2018 La Comédie de Valence – CDN Théâtre Vidy-Lausanne 28 11 13 03 – 29 11 2018 – 15 03 2019 La Comédie de Reims – CDN Comédie de Caen – CDN 04 12 20 03 – 05 12 2018 – 21 03 2019 La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène Théâtre National de Strasbourg nationale 28 03 11 12 – 04 04 2019 – 13 12 2018 Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise Le Parvis – Scène Nationale Tarbes-Pyrénées et du Val d’Oise 16 01 18 04 – 17 01 2019 – 19 04 2019 Lyon, Théâtre des Célestins TANDEM, Scène nationale Arras-Douai 22 01 10 05 – 25 01 2019 – 11 05 2018 Théâtre National de Nice La Criée – Théâtre National de Marseille 31 01 17 05 – 01 02 2019 – 18 05 2019 Durée estimée 2h45 Déconseillé aux moins de 16 ans M.Duval PIERRE BAUX Nanine OCÉANE CAÏRATY Le Docteur / Olympe PASCAL CERVO Arthur de Varville GUILLAUME COSTANZA Marguerite Gautier MARIE-SOPHIE FERDANE Gaston Rieux MOUNIR MARGOUM © Meryl Meisler / Steven Kasher Gallery © Meryl Meisler / Steven Prudence Duvernoy JOANA PREISS Armand Duval HEDI ZADA D'après le roman et la pièce de théâtre La Dame aux camélias de ALEXANDRE DUMAS FILS Adaptation VALÉRIE MRÉJEN ARTHUR NAUZYCIEL Mise en scène ARTHUR NAUZYCIEL Assistant à la mise en scène JULIEN DERIVAZ Scénographie RICCARDO HERNANDEZ Spectacle créé du 26 septembre au 5 octobre Lumière 2018 au Théâtre National de Bretagne.
    [Show full text]
  • Manet's Olympia: the Figuration of Scandal Author(S): Charles Bernheimer Source: Poetics Today, Vol
    Manet's Olympia: The Figuration of Scandal Author(s): Charles Bernheimer Source: Poetics Today, Vol. 10, No. 2, Art and Literature II (Summer, 1989), pp. 255-277 Published by: Duke University Press Stable URL: http://www.jstor.org/stable/1773024 Accessed: 17/09/2010 08:19 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of JSTOR's Terms and Conditions of Use, available at http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp. JSTOR's Terms and Conditions of Use provides, in part, that unless you have obtained prior permission, you may not download an entire issue of a journal or multiple copies of articles, and you may use content in the JSTOR archive only for your personal, non-commercial use. Please contact the publisher regarding any further use of this work. Publisher contact information may be obtained at http://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=duke. Each copy of any part of a JSTOR transmission must contain the same copyright notice that appears on the screen or printed page of such transmission. JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. Duke University Press is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Poetics Today. http://www.jstor.org Manet's Olympia: The Figuration of Scandal Charles Bernheimer Romance Languages and Comparative Literature, Pennsylvania The woman, I look at her, I examine her.
    [Show full text]
  • Desire, Fantasy, and the Writing of Lesbos-Sur-Seine, 1880-1939 By
    Desire, Fantasy, and the Writing of Lesbos-sur-Seine, 1880-1939 by Lowry Gene Martin, II A dissertation submitted in partial satisfaction of the Requirements for the degree of Doctor of Philosophy in French And the Designated Emphasis in Women, Gender, and Sexuality in the Graduate Division of the University of California, Berkeley Committee in charge: Professor Michael Lucey, Chair Professor Ann Smock Professor Barbara Spackman Professor Charis Thompson Fall 2010 1 Abstract Desire, Fantasy, and the Writing of Lesbos-sur-Seine, 1880-1939 by Lowry Gene Martin, II Doctor of Philosophy in French University of California, Berkeley Professor Michael Lucey, Chair My dissertation challenges a commonly accepted view that literary representations of lesbianism were merely a momentary fashion, linked to Symbolist and Decadent movements in literature. More than a trope for artistic sterility, the explosion of Sapphic representation emblematized the social fractures prevalent during the Third Republic. This dissertation illustrates that “Sapphism”—in literature and beyond—became a type of shorthand to discuss everything from declining natality to changing gender roles, from military fears to urban space to the nature of artistic production. Using legal, racial and other social discourses to provide different kinds of contextualization, my readings of such canonical authors as Zola, Proust, and Colette reveal how lesbian depictions were not merely about sexuality or art but addressed a host of social and political anxieties. Beginning with an analysis of censorship of lesbian themed novels between 1885 and 1895, I demonstrate the randomness of censorship and its failure to stem the growing number of lesbian depictions. This chapter is followed by an investigation of the role of racial and ethnic othering of the lesbian in French literature as a means to discuss French fears of contamination from its colonies and perceived threats from other world powers.
    [Show full text]
  • Chants Et Chansons
    Digitized by the Internet Archive in 2010 witin funding from University of Ottawa littp://www.archive.org/details/cliantsetchansonsOOaven CHANTS ET CHANSONS DE Paul Avenel DU MEME AUTEUR LE COIN DU FFU LES TABLETTKS d'uN FOU LES ÉTUDIANTS DE PAKis, souvcnirs du quartier latin ALCOVE ET BOUDOIR, contcs et poésies LE ROI DE PARIS, romau historique LE DUC DES MOINES, roman historique . LES LiPANs OU LES BRIGANDS NORMANDS, roman historique LES CALICOTS, scènes de la vie parisienne LES PRUSSIENS A BouGivAL Brochure iD-12. UNE AMIE DÉVOUÉE, Toiuan parisieû LE DOCTEUR HATT, romau parisien CHANSONS, illustrées par Carlo Gripp 1869 NOUVELLES CHANSONS POLITIQUES 1870 CHANTS ET CHANSONS POLITIQUES (HistoirB du second empire) . Siège de Paris 1870 CHANSONS. Portrait de l'auteur. Eau-forte de A. Guil- laumot fils 1875 LES DEUX MÈRES OU LA MORT d'UN PRINCE 1879 CHANTS ET CHANSONS (18Ô0-1880). Édition hollande avec portraits gravés par A. GuiUaumot fils : Victor Koir, Alphonse Baudin, Barbes, Martin-Bidauré, etc., et le fac-similé d'une lettre de Victor Hugo à l'auteur, et une préface 1880 CHANTS ET CHANSONS. 6« et 7<= édition avec nouveau portrait. 15 Chansons nouvelles, préface et notes histo- riques 1884 GILBERT ET MALFILATRE 1886 THEATRE l'antichambre EN AMOUR, comédie en vers en un acte. l'homme sur le GRIL, comédie-vaudeviUe en un acte, LA paysanne des abruzzes, drame en cinq actes. LES CHASSEURS DE PIGEONS, comédie-vaudcville en trois actes. LES CALICOTS, comédie-vaudeville en trois actes (Thiéry). LES PLAISIRS DU DIMANCHE, comédio-vaudeviUe en quatre actes (Th LA REVANCHE DE CANDAULE, opéra-boufle CH uu acto.
    [Show full text]
  • Paulus Trente Ans De Café-Concert
    Paulus Trente ans de Café-concert Souvenirs recueillis par Octave Pradels Société d’Édition et de Publications, 9, rue St-Joseph, Paris ________________________________________________________________________ Paulus en 1890 Note importante du 22 mai 2008 Cette version est partiellement commentée et ajoutée d’illustrations. Elle fait actuellement l’objet d’une mise à jour qui la complétera. La mention "Version complète" figurera en lieu et place de cette note lorsque ces travaux seront achevés. 1 Propos liminaires de Paul Dubé (www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net) En prévision du centenaire de la mort de Paulus (1er juin 2008), nous avons entrepris depuis un an et demi déjà la publication, sur ce site, de ses «Mémoires» («Trente ans de Café-Concert») mais la publication non seulement du texte mais des photos qui y en faisaient partie en leur ajoutant d'autres photos susceptibles d'en rendre la lecture plus intéressante. À ce texte et à ces photos, nous avons entrepris l'ajout de notes (à l'intérieur même du texte) de même que des liens vers différentes fiches, la plupart biographiques, se rapportant aux personnes qui y sont mentionnés ou encore des informations, historiques, se rapportant aux lieux aux habitudes de l'époque et ainsi de suite, ouvrant ainsi la porte à la «petite histoire» du café-concert aux chercheurs et curieux qui pourront, à partir du tout, entreprendre des recherches plus poussées. À cet égard, nous ne saurions recommander, au préalable, la lecture du livre «Les Cafés-Concerts» d'André Chadourne (E. Dentu, 1889).
    [Show full text]
  • UC Berkeley UC Berkeley Electronic Theses and Dissertations
    UC Berkeley UC Berkeley Electronic Theses and Dissertations Title Desire, Fantasy, and the Writing of Lesbos-sur-Seine, 1880-1939 Permalink https://escholarship.org/uc/item/318502kw Author Martin, II, Lowry Gene Publication Date 2010 Peer reviewed|Thesis/dissertation eScholarship.org Powered by the California Digital Library University of California Desire, Fantasy, and the Writing of Lesbos-sur-Seine, 1880-1939 by Lowry Gene Martin, II A dissertation submitted in partial satisfaction of the Requirements for the degree of Doctor of Philosophy in French And the Designated Emphasis in Women, Gender, and Sexuality in the Graduate Division of the University of California, Berkeley Committee in charge: Professor Michael Lucey, Chair Professor Ann Smock Professor Barbara Spackman Professor Charis Thompson Fall 2010 1 Abstract Desire, Fantasy, and the Writing of Lesbos-sur-Seine, 1880-1939 by Lowry Gene Martin, II Doctor of Philosophy in French University of California, Berkeley Professor Michael Lucey, Chair My dissertation challenges a commonly accepted view that literary representations of lesbianism were merely a momentary fashion, linked to Symbolist and Decadent movements in literature. More than a trope for artistic sterility, the explosion of Sapphic representation emblematized the social fractures prevalent during the Third Republic. This dissertation illustrates that “Sapphism”—in literature and beyond—became a type of shorthand to discuss everything from declining natality to changing gender roles, from military fears to urban space to the nature of artistic production. Using legal, racial and other social discourses to provide different kinds of contextualization, my readings of such canonical authors as Zola, Proust, and Colette reveal how lesbian depictions were not merely about sexuality or art but addressed a host of social and political anxieties.
    [Show full text]
  • Copyright by Courtney Ann Sullivan 2003
    Copyright by Courtney Ann Sullivan 2003 The Dissertation Committee for Courtney Ann Sullivan certifies that this is the approved version of the following dissertation: Classification, Containment, Contamination, and the Courtesan: The Grisette, Lorette, and Demi-Mondaine in Nineteenth-Century French Fiction Committee: Alexandra K. Wettlaufer, Supervisor Mary Baker Carol MacKay Dina Sherzer Hal Wylie Classification, Containment, Contamination, and the Courtesan: The Grisette, Lorette, and Demi-Mondaine in Nineteenth-Century French Fiction by Courtney Ann Sullivan, B.A., M.A., Dissertation Presented to the Faculty of the Graduate School of The University of Texas at Austin in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of Doctor of Philosophy The University of Texas at Austin May, 2003 Dedication This dissertation is dedicated to Roger Ricondo and to my parents; I am eternally grateful to them for their love, support, and encouragement. Acknowledgements I would like to express my sincere appreciation to Dr. Alexandra K. Wettlaufer for her help and guidance in the preparation of this dissertation. She is truly an inspiration and pushed me achieve more than I thought possible. v Classification, Containment, Contamination, and the Courtesan: The Grisette, Lorette, and Demi-Mondaine in Nineteenth-Century French Fiction Publication No._____________ Courtney Ann Sullivan, Ph.D. The University of Texas at Austin, 2003 Supervisor: Alexandra K. Wettlaufer This dissertation presents an analysis of the demi-mondaine’s evolution, using feminist
    [Show full text]
  • Viewpoints, Or the in Depth Knowledge Acquired in Classes on History, Literature, and Culture from the Italian and French Departments
    Florida State University Libraries Electronic Theses, Treatises and Dissertations The Graduate School 2016 Confessions in Fiction, Opera, and Memoir: Subversive Elements of Courtesan Celebrity in Nineteenth-Century Paris Renée-Michèle Sasson Follow this and additional works at the DigiNole: FSU's Digital Repository. For more information, please contact [email protected] FLORIDA STATE UNIVERSITY COLLEGE OF ARTS AND SCIENCES CONFESSIONS IN FICTION, OPERA, AND MEMOIR: SUBVERSIVE ELEMENTS OF COURTESAN CELEBRITY IN NINETEENTH-CENTURY PARIS By RENÉE-MICHÈLE SASSON A Dissertation submitted to the Program in Interdisciplinary Humanities in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy 2016 Renée-Michèle Sasson defended this dissertation on December 13, 2016. The members of the supervisory committee were: Aimée Boutin Professor Directing Dissertation James O’Rourke University Representative William Cloonan Committee Member Mark Pietralunga Committee Member The Graduate School has verified and approved the above-named committee members, and certifies that the dissertation has been approved in accordance with university requirements. ii To Dee Smitley, my mother, who would be so proud to see her daughter arrive at this point in her life. Even with a full scholarship from the National Honor’s Society my mother was not allowed to study as a pharmacist in the late 1940s because it was not yet a field open to women. She never went to university, but instead got married and worked her entire life as a secretary. This is for her. To Gordon Smitley, my step-father, whose influence and affluence made this possible. To my father, Harold Conrad Evans, who taught me to sing with my heart which led me to put “heart” into everything I do.
    [Show full text]
  • Direct PDF Link for Archiving
    Phylis A. Floyd The Puzzle of Olympia Nineteenth-Century Art Worldwide 3, no. 1 (Spring 2004) Citation: Phylis A. Floyd, “The Puzzle of Olympia,” Nineteenth-Century Art Worldwide 3, no. 1 (Spring 2004), http://www.19thc-artworldwide.org/spring04/285-the-puzzle-of-olympia. Published by: Association of Historians of Nineteenth-Century Art Notes: This PDF is provided for reference purposes only and may not contain all the functionality or features of the original, online publication. ©2004 Nineteenth-Century Art Worldwide Floyd: The Puzzle of Olympia Nineteenth-Century Art Worldwide 3, no. 1 (Spring 2004) The Puzzle of Olympia by Phylis A. Floyd When Edouard Manet sent Olympia (fig. 1) to the salon of 1865 he fully expected it to achieve the acclaim denied Le déjeuner sur l'herbe (fig. 2) two years earlier. Although the jury admitted Olympia into the exhibition, critics, to Manet's shock and surprise, again found cause to rebuff it. As the artist complained to Charles Baudelaire shortly after the exhibition opened: Fig. 1, Edouard Manet, Olympia, 1863. Oil on canvas. Musée d'Orsay, Paris. Photo Hervé Lewandowski. Réunion des Musées Nationaux/ Art Resource, NY [larger image] Fig. 2, Edouard Manet, Le déjeuner sur l'herbe, 1863. Oil on canvas. Musée d'Orsay, Paris. Photo Hervé Lewandowski. Réunion des Musées Nationaux/ Art Resource, NY [larger image] abuses rain upon me like hail. I have never before been in such a fix. .I should have wished to have your sound opinion of my work for all this outcry is disturbing and clearly somebody is wrong.[1] After the Salon rejection of Le déjeuner sur l'herbe in 1863 and the scandal that followed its exhibition at the Salon des Réfusés, why would Manet, who had been deeply shaken by those events, invite the same scurrilous attacks by taking up another "modern" nude in a contemporary, erotic context? "What continues to astonish after so many years" observed 32 Floyd: The Puzzle of Olympia Nineteenth-Century Art Worldwide 3, no.
    [Show full text]
  • Orsay- Splendour and Misery. Pictures of Prostitution, 1850-1910
    Musée d’Orsay: Splendour and Misery. Pi... http://www.musee-orsay.fr/en/events/exhib... 07/12/2015 14:09 Splendour and Misery. Pictures of Prostitution, 1850-1910 Images of Prostitution Prostitution in the 19th century adopted many guises: pierreusesworking illegally on wasteland in the dead of night, filles "en carte" (registered prostitutes) and filles "insoumises" (unregistered girls) soliciting in public places, verseuses (waitresses) employed in brasseries à femmes, brothel girls, and courtesans playing host to their admirers in luxurious townhouses. Its ever-changing nature, which defied easy definition, was an enduring obsession among novelists, poets, playwrights, composers, painters, and sculptors. Most artists in the 19th century and first half of the 20th century addressed the splendor and misery of prostitution, which also became a favourite theme in the emerging art forms of photography and Henri de Toulouse-Lautrec later the cinema. Portrait of Monsieur Delaporte in the Jardin de Paris © Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhagen It was in Paris in particular, between the Second Empire and the Belle Epoque, that prostitution became a popular subject for works of art associated with movements as diverse as academic painting, Naturalism, Impressionism, Fauvism, and Expressionism. The city was undergoing a radical transformation. A New Babylon for some, the ‘City of Light’ for others, it offered artists any number of new venues (high society salons, opera boxes, licensed brothels, cafés, and boulevards) in which to observe the highly choreographed rituals of sex for sale. These often contrasting depictions offer a blend of acute observation and imagination, indiscretion and objectivity, clinical detail and unbridled fantasy.
    [Show full text]
  • Majolica Matters
    Albert-Ernest Carrier-Belleuse David d’Angers sponsored his entry to the By Philippe Meunier & Jean Defrocourt Ecole des Beaux-Arts, Paris, but his straitened financial circumstances led him to study decorative arts at the Petite Ecole. This left him free to produce small models for such commercial manufacturers of porcelain and bronze, who were beginning to flourish in the 1840s. Few examples of his work of this period are identifiable. The February 1848 revolution is the second French revolution of the 19 th century, it ended the July Monarchy (1830- 1848). Albert-Ernest Carrier-Belleuse (June 12, 1824, Anizy-le-Château - June 4, 1887, Sèvres) was a French sculptor and painter. He was the father of Louis-Robert Carrier- Belleuse. He was one of the most prolific and versatile sculptors of the 19th century, producing portrait busts, monuments and ideal works, as well as exploiting to the full the commercial opportunities offered by developing technology for the mass production of small-scale sculpture and decorative wares. His style ranged from the unembellished Realism of his male portraits to the neo-Baroque exuberance of his architectural decoration and his art is By 1850 he was in England, employed as a particularly associated with the amiable designer at the Minton ceramic factory, opulence of the Second Empire. He signed though it is not clear if the revolutionary his works A. Carrier until c. 1868, political events of 1848 were the cause of thereafter adopting the name Carrier- his departure from France. Belleuse. In addition to the many decorative objects Carrier-Belleuse began a three-year and statuettes that he modelled for Minton, apprenticeship with a goldsmith at the age such as Seahorse with Shell (1855 London, of 13, a training that gave him a lifelong Victoria & Albert Museum), he supplied sensitivity to intricate surfaces.
    [Show full text]