UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

Mention : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Parcours : Géomètre-topographe Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Géomètre -Topographe GRADE : MASTER II « Création du nouveau quartier à l’aide de l’orthophotographie, cas de Mananjara, COMMUNE RURALE D’IBITY II, REGION »

Soutenu publiquement le : 20 Juillet 2019 Présenté par : Monsieur RANDRIANARISOA TSIARO Navalona

Encadreur pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel

Encadreur professionnel : Monsieur MAHATANA Ny Hery

PROMOTION 2018

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

Mention : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Parcours : Géomètre-topographe Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Géomètre -Topographe GRADE : MASTER II

« Création du nouveau quartier à l’aide de l’orthophotographie, cas de Mananjara, COMMUNE RURALE D’IBITY ANTSIRABE II, REGION VAKINANKARATRA »

Soutenu publiquement le : 20 Juillet 2019 Présenté par : Monsieur RANDRIANARISOA TSIARO Navalona

Président de Jury : Professeur RABARIMANANA Mamy Herisoa, Maitre de conférences, Enseignant à l’ESPA Encadreur pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste,

Maitre de conférences, Enseignant Chercheur à l’ESPA Encadreur professionnel : Monsieur MAHATANA Ny Hery, Ingénieur Géomètre Topographe, Géomètre Expert Libérale de Examinateurs : -Professeur Titulaire RAMANANTSIZEHENA Pascal, Enseignant Chercheur à l’ESPA. -Monsieur RAVELOALISON Hajanirina, Docteur Hydraulique et Aménagement, Enseignant de l’ESPA. PROMOTION 2018

CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

REMERCIEMENTS La réalisation du présent travail est le fruit des contributions intellectuelles, morales, matérielles et financières de plusieurs acteurs dont je tiens ici à exprimer ma profonde gratitude :

 A l'Eternel DIEU tout puissant, source d'intelligence, de sagesse et de bénédiction qui me guide tous les jours et qui aplanit mes sentiers.

 A monsieur RAKOTOSAONA Rijalalaina Professeur, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, qui a m’a permis de poursuivre mes études durant ces cinq ans.

 A monsieur ANDRIAMASIMANANA Rado Maitre de conférence, responsable de la mention Information Géographique et Aménagement du Territoire, de m’avoir accueilli comme étudiante dans la mention  A Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste, Maître de conférences et enseignants à l’ESPA et Monsieur MAHATANA Ny Hery, Géomètre expert de Madagascar ; qui ont bien voulu m’encadrer et m’ont bien aidé à mener ce mémoire à terme.

 Monsieur RABARIMANANA Mamy Herisoa, Professeur Titulaire de la Mention Information Géographique et Aménagement de Territoire d’avoir bien voulu présider cette soutenance.  A Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal Professeur Titulaire, Enseignant Chercheur à l’ESPA et monsieur RAVELOALISON Hajanirina, Docteur Hydraulique et Aménagement, Enseignant à l’ESPA d’avoir accepté d’être membres de jury comme examinateurs

 A tous les enseignants de l’ESPA, particulièrement ceux de la mention IGAT qui ont partagé leur savoir durant mes cursus.

 A tout le personnel de l’ESPA

 A Tous les personnels du Cabinet du géomètre Expert Mahatana Ny Hery Antsirabe pour leur soutien ;  A ma famille, mes amis qui m’ont bien soutenu tout au long de mes études

 A toutes les personnes de bonne volonté sans exception qui ont participé à l’élaboration de ce mémoire. Merci infiniment !!!!!

RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 i CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTES DES ABREVIATIONS

% : Pourcent Min : Minimum

 : Somme MNE : Modèle Numérique d'Élévation 2D : Deux Dimensions MNT : Modèle Numérique de Terrain 3D : Trois Dimensions MT : Moyenne Tension a : are MW : Mégawatt AEP : Adduction d'Eau Potable N° : Numéro AFT : Association Française de Topographie OMS : Organisation Mondiale de la Santé

Ar : Ariary ONE : Office National de Art. : Article l’Environnement BD : Base de données ONU : Organisation des Nations Unies

BT : Basse Tension PLOF : Plan Local d’Occupation Foncière BV : Bassin versant PLU : Plan local d’urbanisme ca : centiare PNAE : Plan National d’Action

CEG : Collège d’Enseignement Général Environnementale Cm : Centimètre POS : Plan d'Occupation des Sols Comp : Compensé PREE : Programme d’engagement

CSB II : Centre de Santé de Base, niveauII Environnemental CTE : Comité Technique d’Evaluation PUDe : Plan d’urbanisme détaillé DEM : Digital Elevation Model PUDi : Plan d’urbanisme directeur

DSU : Dilution de Solides Urbains PVA : Prise de Vue Aérienne E : Echelle RDC : Rez-de-chaussée è : -ème RNU : Règlement National de

EIE : Etude d’Impact Environnemental l’urbanisme EPP : Ecole Primaire Publique SCoT : Schéma de cohérence Territoriale Etc. : et cætera (et le reste) SDAU : Schéma Directeur

Ex : Exemple d’Aménagement Urbain FTM :Foibe Taontsaritanin’i Madagasikara SIG : système d'information géographique G : Gisement SNAT : Schéma National d’Aménagement

GELOSE: Gestion Locale Sécurisée du Territoire GPS : Global Positioning System SRAT : Schéma Régional h : heure d’Aménagement du Territoire ha : hectare t : tonne Hab : Habitants U : Unité HLM : Habitation à Loyer Modéré VRD : Voirie et Réseaux Divers

HT : Haute Tension W : Watt J : Jour WC : Water-Closet JIRAMA: Jiro sy rano malagasy Δ : Delta

Km : Kilomètre ZIA : Zone d’investissement Agricole Km2 : Kilomètre carré KV : Kilovolt m3 : mètre cube Max : Maximum MECIE: Mise En Compatibilité Des

Investissements Avec L’environnement

RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 ii CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

LISTES DES FIGURES

Figure 1:Chaine de production d’une Orthophotographie ...... 15 Figure 2:Principe de nivellement trigonométrique ...... 45 Figure 3:Organigramme récapitulatif des études topographiques ...... 60 Figure 4:Matérialisation des données sur terrain ...... 61 Figure 5:Illustration d’un Bassin Versant et d’un sous bassin versant ...... 63 Figure 6:Distinction entre bassin versant réel et bassin versant topographique ...... 64 Figure 7:Délimitation du bassin versant ...... 66 Figure 8:Coefficient de ruissellement ...... 69 Figure 9:Element caractéristique d’une route ...... 100 Figure 10:Réseau d’adduction d’eau potable ...... 104

LISTES DES CARTES

Carte 1:Localisation de la région Vakinankaratra ...... 20 Carte 2:Localisation de la Commune Ibity ...... 21 Carte 3:Localisation de la zone d’étude ...... 22 Carte 4:Limite fokontany ...... 23 Carte 5:Visualisation de la polygonation ...... 44 Carte 6:Etat actuel de la zone ...... 54

LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1:Usage et domaines d'activités des orthophotos...... 17 Tableau 2:Principaux produits de l’agriculture de la commune ...... 26 Tableau 3:Répartition de l’élevage par fokontany ...... 27 Tableau 4:Répartition des artisans dans les fokontany ...... 27 Tableau 5:Répartition des établissements scolaire par types ...... 28 Tableau 6:Répartition de la population de la commune par fokontany ...... 30 Tableau 7:Nombre de localités et nombre de population par fokontany ...... 31 Tableau 8:Estimation de l’évolution démographique de la commune en 15 ans ...... 32 Tableau 9:Nombre de point d’eau par type ...... 35 Tableau 10:Infrastructure d’assainissement au niveau des institutions publiques ...... 37 Tableau 11:Taux de couverture et taux d’utilisation de latrine au niveau des ménages ...... 37 Tableau 12:Altitudes compensées des points polygonaux ...... 46

RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 iii CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Tableau 13:Distances horizontales des points d’appui ...... 47 Tableau 14:Correction au niveau zéro des distances ...... 47 Tableau 15:Distances horizontales corrigées ...... 48 Tableau 16:Les angles horizontaux ...... 49 Tableau 17:Les angles horizontaux compensés et Gisements ...... 50 Tableau 18:Coordonnées planimétriques des points polygonaux ...... 52 Tableau 19:Résumé des coordonnées des points de cheminement polygonal fermé ...... 52 Tableau 20:Caractéristiques des bassins versants ...... 68 Tableau 21:Valeurs de Cr en fonction de la couverture du sol et de la pente du BV ...... 70 Tableau 22:Elément géométrique pour chaque section canal...... 71 Tableau 23:Dimensionnement des canaux collecteurs issu du BV et du canal intercepteur...... 73 Tableau 24:Activités prévues pour l’aménagement ...... 88 Tableau 25:source et récepteur des impacts ...... 90 Tableau 26:Evaluation des impacts probables ...... 91 Tableau 27:Mode d’attribution des coefficients ...... 92 Tableau 28:les mesures d’atténuation retenues ...... 93 Tableau 29:Plan de gestion environnementale et sociale, PGES ...... 99 Tableau 30:Rayon de virage ...... 101 Tableau 31:Devers d'une route de catégorie R60(vitesse de référence 60 km/h) ...... 102 Tableau 32:Devers d'une route de catégorie R80(vitesse de référence 80 km/h) ...... 102 Tableau 33:Ressources humaines ...... 106 Tableau 34:Coût des matériels utilisés ...... 106 Tableau 35:Coût des données ...... 107 Tableau 36:Prix des travaux ...... 107 Tableau 37:Devis quantitatifs et estimatifs ...... 108 Tableau 38:Traitement sous COVADIS ...... xvii Tableau 39:Calcul de cubature entre deux modèle numériques de terrain ...... xvii Tableau 40:Pluviométrie maximale de 24 heures ...... xviii

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS LISTES DES ABREVIATIONS LISTES DES FIGURES LISTES DES CARTES LISTES DES TABLEAUX SOMMAIRE INTRODUCTION PARTIE I : GENERALITE SUR LE PROJET Chapitre I : Description du projet Chapitre II : Généralités sur l’aménagement du territoire et l’urbanisme Chapitre III : Rôle du géomètre dans les travaux d’urbanisme Rôle des communes sur l’urbanisme réglementaire Chapitre IV : Généralités sur l’Orthophotographie Chapitre V : Généralité sur la Commune d’Ibity PARTIE II : METHODOLOGIE D’ELABORATION DES PLAN D’URBANISME POUR LE NOUVEAU QUARTIER Chapitre I : Etude urbanistique Chapitre II : Etude topographique Chapitre III : Etude Hydrologique Chapitre IV : Elaboration du plan d’urbanisme de la zone PARTIE III : ETUDES COMPLEMENTAIRES ET LE COUT DU PROJET Chapitre I : Etude complémentaire Chapitre II : Estimation de cout du projet CONCLUSION GLOSSAIRE BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE ANNEXES TABLE DE MATIERES

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INTRODUCTION Actuellement, Madagascar fait partie des pays qui ont encore un remarquable problème d’urbanisation dû à la croissance démographique rapide, au manque d’organisation et d’aménagement des espaces urbains. Celui-ci se manifeste par : la crise de logements, la dégradation de l’environnement, l’insuffisance d’infrastructures et équipements à usage public (borne fontaine, urinoirs, lavoirs publics …), l’insécurité et la prolifération des activités informelles. Mais dans une Commune, l’objectif principal est d’assurer le développement durable d’une communauté où les gens puissent vivre, travailler, apprendre, se déplacer et se divertir tout en respectant l’environnement. En général, le processus d’urbanisation a pour cause l’augmentation de la tranche de population vivant dans la Commune et qui entraîne la nécessité d’installation d’infrastructures et d’équipements adéquats. La Commune comprenant le quartier en question est classée parmi les Communes rurales de première catégorie à Madagascar selon le code général des collectivités Nationales. C’est ainsi que la société Holcim se veut être responsable dans les localités liées à l’activité de la production du ciment, tant engagé de promouvoir le développement local et durable. De ce fait, il lance plusieurs projets d’envergure pour soutenir les communautés, surtout les populations à risques. En outre, pour que ce projet puisse être opérationnel, Holcim a réalisé un partenariat avec la Région Vakinankaratra en coopération avec la Commune rurale d’Ibity dans le cadre du projet « Zone d’Investissement Agricole (ZIA) Berafara » afin de valoriser des dizaines d’Hectares du terrain pour la mise en œuvre du projet. Ainsi, le présent mémoire intitulé « Création du nouveau quartier à l’aide de l’orthophotographie, cas de Mananjara, COMMUNE RURALE D’IBITY ANTSIRABE II, REGION VAKINANKARATRA » sera bien un atout si elle est encore qualifiée rurale. Pour mieux traiter ce travail, l’étude va comporter trois parties dont la première parlera des généralités, ensuite elle sera basée sur la méthodologie d’élaboration des plans d’urbanisme, et enfin, elle composera aux études complémentaires et le coût du projet.

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PARTIE I :

GENERALITES SUR LE PROJET

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Chapitre I : Description du projet Notre zone d’étude se trouve dans le Fokontany Mananjara, Commune Rurale d’Alatsinainy Ibity dans le district d’Antsirabe II. Elle appartient à la région de Vakinankaratra, constituée de hauts plateaux, des collines plus ou moins escarpées et des massifs volcaniques. La région a un relief élevé. Les sols sont du type volcanique. I-1- Objectifs du projet L’entreprise HOLCIM a essayé de réaliser un projet d’aménagement d’urbanisme d’une création de nouveau quartier au sein de ce Fokontany qui réponde au code de l’urbanisme et de l’habitat pour engager de promouvoir le développement local et durable, et aussi pour être responsable dans les localités qui sont liées à l’activités de production de ciment. Ainsi plusieurs projets d’envergure ont été établi pour soutenir les communautés surtout les populations à risques. L’urbanisation d’une zone à Madagascar est orientée vers deux objectifs principaux à savoir :  Sur le plan socio-économique : le développement de la société tourné vers l'industrie et les services qui a fait des centres urbains la source principale d’emplois et d’activités lucratives favorise l’exode rural et le surpeuplement en ville.  Sur le plan culturel et pédagogique : L'attrait culturel et l’existence des établissements suffisants pour l’éducation en villes, qui encouragent l'arrivée de nouveaux habitants, malgré des hausses chroniques des loyers et du prix du foncier entrainant des constructions illicites. I-2- Avantages du projet Cette création porte beaucoup d’avantages pour les gens qui habitent au près du portail de l’usine car ils ont : - un espace vaste et bien aéré et calme - un village bien structuré et un environnement éloigné de l’usine ; - un équipement et une structuration en matière d’infrastructures et d’assainissement en vue d’améliorer le cadre de vie de la population ; - un développement social urbain équilibré favorisant la qualité de vie des habitants et l’équité sociale ; - un aménagement et une gestion répondant aux problèmes environnementaux, développant les filières locales et la mise en œuvre d’un processus de gouvernance.

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Chapitre II : Généralités sur l’aménagement du territoire et l’urbanisme La création de nouveau quartier fait partie de l’urbanisme qui est une discipline inclue dans l’aménagement du territoire. II.1. Aménagement du territoire [3] [6]

. Territoire

C’est un espace approprié par un groupe social donné dans un lieu bien déterminé.

.Aménagement

C’est une organisation de l’ensemble de l’espace et des ressources. Il est aussi une discipline scientifique et de recherche d’action qui étudie et propose les transformations d’un ordre ancien à un ordre nouveau, des dispositions des ressources et des investissements au sein d’une structure, d’un espace, ou sur l’étendue d’un territoire, afin de promouvoir un développement durable.

. Aménagement du Territoire

L’aménagement du territoire est la discipline qui consiste à coordonner toutes les politiques publiques qui concernent le territoire. Cette mission incombe au service du développement territorial. L’aménagement du territoire regroupe les actions menées par les pouvoirs publics afin de favoriser le développement des régions formant le territoire national. Il conjugue : Développement économique, habitat, transport etc…

L’aménagement du territoire est aussi l’ensemble des actions visant à disposer avec ordre, à travers l’espace d’un pays et dans une vision prospective les habitants et leurs activités, les équipements et les infrastructures, en prenant compte les contraintes naturelles, humaines et économiques voire stratégiques.

. Aménagement urbain

L’aménagement urbain est une pratique ancienne dans le cadre de la gestion spatiale des villes, mais il est une discipline jeune qui a connu son essor à l’échelle mondiale au cours du XXème siècle. Il dessine tous les scenarios d’aménagement et la programmation des actions concertées au sein d’une ville. Aménager le territoire urbain consiste à mettre en ordre les habitations, les diverses constructions, les équipements et les moyens de communication sur l’étendue de l’espace.

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II.1.1. Objectifs de l’aménagement du territoire L’aménagement doit prendre en compte les objectifs du développement durable :

Avant, l’Aménagement du Territoire avait pour objectifs principaux le développement économique et la diminution des temps de parcours entre le territoire pour réduire les inégalités spatiales. Actuellement, face à la forte démographie, l’évolution des besoins de la population et ses modes de vie, avec les conséquences pertinentes de l’activité humaine sur le milieu naturel, la conception d’un plan de développement durable s’avère nécessaire. Les trois composantes du développement durable sont : l’économie, le social et l’environnement qui doivent prendre en compte différents types de solidarités de génération en génération et de territoire en territoire. En effet, aménager durablement un territoire c’est développer d’une manière cohérente et appropriée afin de favoriser le développement de l’économie, de faciliter le libre déplacement des hommes et des marchandises, de préserver l’environnement et ses différentes composantes, pour que les habitants puissent vivre dans les conditions suffisamment agréables, permettant aux générations futures d’en profiter et d’en disposer de même. L’amélioration du cadre et des conditions de vie de la population ainsi que le développement équilibré de chaque territoire (économique, infrastructure, social…) sont de mise.

II.1.2. Rôles de l’aménagement du territoire L’aménagement du territoire joue un rôle essentiel dans les stratégies de développement durable. Il doit veiller à satisfaire les besoins essentiels en matière de logement, nourriture, santé et éducation. Il doit préserver les ressources naturelles à long terme et limiter les impacts environnementaux. Il doit assurer une gestion saine et pérenne du tissu économique. En bref, c’est trouver des solutions pour concilier la protection environnementale avec la création de valeurs foncières, patrimoniales et économiques sans accroître les inégalités sociales qui en découlent. Un « aménagement durable » dépend aussi dans sa conception de l’adoption à l’échelle locale de stratégies d’actions transversales élaborées par les acteurs publics, privés et citoyens en réponse aux enjeux du territoire.

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II.2. Urbanisme [2] [11]

II.2.1. Définition Le mot urbanisme vient du mot latin « urbs » qui signifie ville. C’est le domaine qui étudie l’organisation et le développement d’une ville. L’urbanisme est l’ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à la gestion et à l'aménagement des espaces urbains, en vue d'assurer le bien-être de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux en préservant l'environnement. L’urbanisme est donc à la fois un champ pluridisciplinaire et un champ professionnel recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation et la mise en ordre de la ville et de ses environs. Et en tant que champ professionnel, les pratiques et techniques de l'urbanisme découlent de la mise en œuvre des politiques urbaines sur le logement, le transport, l’environnement, les zones d'activités économiques et l’appareil commercial. Cette deuxième dimension recoupe la planification urbaine et la gestion de la cité, au sens antique du terme, en maximisant le potentiel géographique en vue d'une meilleure harmonie des usages et du bien-être des utilisateurs : la population locale, les touristes et les visiteurs. II.2.1. Objectifs de l’Urbanisme [12] Les objectifs de l’Urbanisme sont variés selon l’état et les problèmes vus au niveau de chaque Commune. Dans les pays développés par exemple, ils se basent sur la protection de l’environnement vu sa destruction face à l’évolution sans limite des technologies modernes (construction des usines et la croissance exponentielle du nombre des voitures). Par contre, dans les pays en voie de développement, comme le cas de Madagascar, ces objectifs s’orientent surtout au respect du code de l’urbanisme. Elle doit satisfaire les 4 points essentiels relatifs à l’aménagement urbain selon la charte d’Athènes de 1953 qui sont : habiter, travailler, circuler et se recréer.

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Généralement, l’urbanisme a pour buts :

 D’exprimer la volonté d’être et de paraître d’une société.

 De mettre en œuvre les mesures techniques, administratives, économiques et sociales

 D’assurer le développement durable du territoire grâce à un tissu économique, dynamique et prometteur ;

 De faciliter l’implantation de services et d’activités de proximité au cœur des centres villes et des quartiers ;  De permettre à chaque ménage de bénéficier d’un logement confortable, économe en énergie et adapté à ses besoins ;  De favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle ;

 De mettre en place une offre de déplacement efficace, peu polluant et accessible à tous.

II.2.2. Les documents de l’urbanisme [11] II.2.2.1. Les plans d’urbanisme (Annexe 3) Un plan d’Urbanisme est un document de planification qui établit les lignes directrices de l'organisation spatiale et physique d'une municipalité tout en présentant une vision d'ensemble de l'aménagement de son territoire. Trois documents fondamentaux constituent le plan d’urbanisme :  Le plan programme : document qui définit les principales actions à entreprendre pour la résolution des problèmes urbanistiques.  Les documents graphiques : documents dessinés sur lesquels se trouvent les indications relatives à chaque zone du territoire et aux interventions à faire pour remettre en état les parties non conformes mais qui se sont établies sur le territoire.  Le règlement : pièce écrite, qui définit les règles à respecter au sein du territoire auquel le plan se rapporte.

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On peut classer les plans d’Urbanisme en cinq types dont : a- Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) : (Annexe 2) Le Plan d’Urbanisme Directeur ou PUDi est un document qui trace le cadre général et indique les éléments essentiels de l’aménagement communal ou intercommunal tels que le Zonage et le tracé des principales voies :  Le Zonage définit les modes d’occupation du sol selon les activités des habitants. Parmi ces activités, on peut citer : les zones résidentielles, zone(s) d’activités administratives, zone(s) d’activités pédagogiques, zone(s) d’activités sociales, zone(s) d’activités commerciales, zone(s) d’activités industrielles, zone(s) d’activités sportives et de loisirs, zone(s) verte(s) etc…  Le tracé des principales voies de grande circulation indique les voies assurant les échanges entre les différents quartiers et permet la pénétration ou l’évidement de la cité.  Nature Il est fixé par voie réglementaire au sein d’une Commune l’occupation et l’affectation de chacune des zones identifiées et caractérisées.  Effets du PUDi sur le foncier Après son élaboration, le PUDi peut indiquer :

• Les espaces dans lesquels l’Etat, les Communes ou les Etablissements publics peuvent constituer des réserves foncières ; • Les périmètres d’aménagement foncier ;

• Les prescriptions techniques sur le foncier dans chaque quartier/ secteur issue des principes qui régissent les constructions à Madagascar qui sont des recueils des prescriptions techniques sur les travaux de Bâtiments à Madagascar. Il détermine également, la part des logements sociaux c’est à dire les réserves foncières nécessaires à prévoir dans chacun des secteurs et les parties du territoire, dans lesquelles sera établi un plan d’urbanisme de détail. b- Le Plan d’Urbanisme de Détails (PUDé) : (Annexe 2) Le Plan d’Urbanisme de Détails ou PUDé est un plan qui s’applique à un Secteur déterminé faisant partie du territoire traité par le Plan Directeur d’Urbanisme. Il précise les dispositions qui ne figurent pas dans ce dernier (comme le cas d’un secteur de rénovation). Le Plan d’Urbanisme de Détails est destiné à compléter au fur et à mesure des besoins du Plan d’Urbanisme Directeur.

8 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Ce plan fixe les modes d’utilisation du sol, d’un quartier ou d’un îlot. Il s’agit donc d’un cadre restreint. Ce plan va indiquer en plus : des voies urbaines, l’emplacement des services publics comme le bureau de la Poste, l’Ecole, le Dispensaire, le bureau de la Sécurité publique… et aussi des avant- projets annexés en matière d’eau et assainissement.  Nature Il s’agit d’un urbanisme opérationnel et réglementaire dont la procédure d’approbation est décrétée par le conseil de gouvernement.  Effet sur le foncier L’élaboration d’un PUDé est destinée à l’usage local. Son élaboration doit être précédée de l’établissement du Plan Local d’Occupation Foncière (PLOF) du secteur ou du quartier intéressé ou à défaut un plan de repérage. c- Plan local d’urbanisme Le Plan Local d’Urbanisme est un document d’urbanisme qui, à l’échelle d’un groupement de communes ou d’une commune, établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré. Le plan local d’urbanisme doit être bien entendu compatible avec les documents d’Urbanisme et d’aménagement du territoire supérieurs. Ainsi, en termes d’aménagement du territoire, le PLU permet de :  Limiter l’étalement urbain pour protéger les espaces agricoles et naturels ;  Favoriser le renouvellement des espaces déjà urbanisés pour y apporter plus d’intensité, c’est- à-dire une meilleure adéquation entre l’habitat, les services et les commerces offerts aux habitants ;  Inciter au développement des actions de rénovation du bâti existant ;  Maîtriser davantage les opérations de construction sur les zones à urbaniser d- Plan sommaire d’urbanisme Le Plan Sommaire est un document ayant pour objet d’organiser le développement de la construction autour des Bourgs ou au long des sorties des villes pour éviter le désordre ou l’absence d’harmonie et d’esthétique. Il comporte la répartition sommaire du sol en zones suivant le mode d’utilisation, le ou les périmètres à l’extérieur desquels sont interdits les lotissements à usage d’habitation et les constructions autres que celles nécessaires à l’exploitation agricole ou industrielle.

9 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

e- Plan d’occupation du sol Le Plan d’Occupation des Sols est un document qui fixe les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols dans une Commune, partie d’une Commune ou un ensemble de Communes, dans le cadre des orientations des Schémas Directeurs avec lesquels ils doivent être compatibles. Ce Plan délimite alors le périmètre de chacune des zones d’affectation et dicte pour chacune d’entre elles les règles, les restrictions et les servitudes particulières d’occupation du sol. II.2.2.2. Les schémas d’urbanisme [2] [11] Le Schéma d’Urbanisme est le document qui donne les lignes directrices sur toute ou une partie du territoire en matière d’aménagement du territoire, facultatif et défini volontairement par les Communes. Selon la taille du territoire et le niveau de détail voulu, les Schémas d’Urbanisme sont de deux types :  Le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU)  Le Schéma de Secteur a- Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) :  Définition Le « Schéma Directeur d’Aménagement Urbain » ou « SDAU » est un document de planification de dimension plus grande que le Schéma Directeur, appelait encore Schéma directeur (Schéma de cohérence Territoriale ou SCoT) de 1967 à 1990 qui fixe les orientations générales de restructuration des espaces urbanisées tournées vers l’environnement en vue d’un grand équilibre entre les espaces urbains, et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers : - Équilibres sociaux de l’habitat et construction de logement sociaux,

- Équilibre entre l’urbanisation et la création de dessertes en transports collectifs,

- Objectifs relatifs à l’équipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces, à la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées des Villes et, à la prévention des risques Le SCoT contient 2 parties :

 Document de présentation : rapport de présentation C’est un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques ainsi que les besoins en matière de développement économique, aménagement de l’espace, environnement, équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipement et de service.

10 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

 Document d’orientation et d’objectifs Ce sont les prescriptions, les informations imposables au tiers qui s’impose aux documents d’urbanisme locaux sur les orientations générales de l’organisation de l’espace et de la restructuration des espaces urbanisés, et les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers  Modalité d’élaboration Le SCOT doit présenter les éléments relatifs :

- Aux modes et motifs de déplacement de sa population

- À la problématique du transport de marchandise

b- Schéma secteur Le Schéma de secteur est un document qui complète le SDAU pour permettre son exécution afin d’en détailler et préciser le contenu. Pour permettre alors le bon fonctionnement de ces divers plans, leur élaboration demande beaucoup d’attention et de précision. L’orthophotographie est l’un des moyens qui facilite ces travaux d’élaboration à cause de sa haute précision et en plus, qu’elle donne une vision globale et réelle de la situation infrastructurelle de la Commune en un instant déterminé. II-2-2-3- Réglementation de l’urbanisme (Annexe 4) a. Le « Règlement National de l’urbanisme » ou « RNU » (Annexe 1) Chaque règle du RNU permet de limiter le droit pour le constructeur de réaliser une construction lorsque celle-ci porterait atteinte à un intérêt public d'urbanisme, d'hygiène ou de sécurité et salubrité. Ces règles sont réparties sous 3 sections dans le RNU (Article R. 111-16 à Article R. 111-24) qui met en exergue :

• Les règles relatives à la localisation et à la desserte des constructions

• Les règles relatives à l’implantation et au volume des constructions

• Les règles relatives à l’aspect des constructions

Le code de l’urbanisme et de l’habitat de Madagascar contient des prescriptions techniques détaillées de ces règles dans l’article 133 à l’article 154.

11 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

c- Les autorisations d’utilisation du sol [2]  Le certificat d’urbanisme [12] Le certificat d'urbanisme est un acte administratif qui indique au droit de propriété l'état des règles d'urbanisme applicables pour un terrain donné et permettant de savoir si l'opération immobilière projetée est réalisable. Il existe 2 catégories de certificat d'urbanisme :

 Le certificat d’urbanisme d’information (CUa) Il permet de connaître : - Le droit de l'urbanisme applicable à un terrain ou les dispositions d’urbanisme

- Les limitations administratives au droit de propriété : servitudes d'utilité publique, droit de préemption..., - Les taxes et participations d’urbanisme (raccordement à l’égout, voirie et réseaux...)

 Le certificat d’urbanisme opérationnel (CUb) Il indique, en plus des informations données par le certificat d’information, lorsque la demande a précisé la nature de l'opération envisagée ainsi que la localisation approximative et la destination des bâtiments projetés :

- Si le terrain peut être utilisé pour la réalisation du projet de construction

- L’état des équipements publics existants ou prévus desservant le terrain. Le certificat d’urbanisme peut être demandé par tout citoyen majeur désirant auprès de la direction ou du service du domaine. Les renseignements rendus publics sont valables pendant 1 (un) an et leur véracité est garantie par le représentant de l’Etat signataire.  Le permis de construire Toutes les constructions neuves sont soumises au permis de construire, y compris celles ne comportant pas de fondations : constructions nouvelles à usages d’habitation ou d’ouvrages et d’installations techniques, changement de destination des constructions, modification de volume, surélévation, création des niveaux supplémentaires, modification de l’aspect extérieur, etc.  Les autorisations spécifiques Elles sont exigées pour tous autres travaux et installations qui peuvent engendrer des nuisances jugées tolérables pour la population et le milieu environnants, les constructions sur des espaces boisés classés non autorisés, … Exemple : le permis de démolir, la déclaration de clôture

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 Les droits de préemption Les droits de préemption sont exercés en vue de la réalisation, dans l’intérêt général, de certaines actions et opérations (Ex: mise en œuvre d’un projet urbain, du renouvellement urbain, d’une politique locale de l’habitat, de mesures en faveur des activités économiques, du développement des loisirs et du tourisme, de la réalisation d’équipements collectifs, de la lutte contre l’insalubrité) ou pour constituer des réserves foncières en vue de permettre la réalisation desdites actions et opérations. b-Servitudes en urbanisme Les servitudes d'urbanisme trouvent leurs fondements juridiques dans le Code de l'urbanisme. En dehors des zones couvertes par un plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme, l'autorité administrative peut délimiter un périmètre à l'intérieur duquel l'exécution de travaux est soumise à des règles particulières rendues nécessaires par l'existence d'installations classées pour la protection des biens et des personnes. Les servitudes d'urbanisme regroupent ainsi les règles ou mesures constitutives de charges pesant de plein droit sur des terrains ou sur des bâtiments, ayant pour effet de limiter ou d'interdire l'exercice des droits des propriétaires sur ces biens, ou de leur imposer la réalisation de travaux, leur emplacement, ses dimensions, les voies qui y accèdent, les dispositions à prendre à l’intérieur et à l’extérieur des chantiers, selon leur situation, leur destination et leur importance. Ainsi, elles permettent de limiter :

• L’alignement des constructions : les balcons, les portes, les panneaux publicitaires sur les voies publiques, les bords des canaux, etc. • L’hygiène des habitants et des ouvriers dans les locaux de travail

• La sécurité publique : les habitants et leurs biens doivent être protégés

Exemples : Servitude de passage : aucune propriété ne doit être enclavée par rapport à une voie d’accès (Loi 2008 – 013 sur les domaines publics)

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Chapitre III : Rôle du géomètre dans les travaux d’urbanisme [12] Dans le présent travail, nous devons mettre en exergue l’importance des tâches des Géomètres dans les travaux d’Urbanisme. Sachant que l’étude topographique est la base et le début de tous travaux de Génie Civil, les Géomètres tiennent une grande responsabilité pour assurer la bonne planification en la matière. Ces tâches sont les suivantes :  Etudier la superficie de la zone étudiée ;  Etablir un projet de construction en fonction du plan local d’urbanisme de la commune et les intérêts de l’investisseur qui construit.  Créer un lotissement communal, aménagement d'une rue, d'un quartier  Faire remettre en état des routes, des chemins communaux ou en terrer des câbles électriques ou de téléphone, gérer les réseaux d’eaux usées et d’eau potable,  S’occuper de la conception et de la mise en place de différents réseaux (eau potable, eaux usées, électricité, téléphone…)  Réfléchir sur un système d’écoulement des eaux usées et des eaux pluviales. Par exemple, il peut décider de la création d’une roselière pour filtrer les eaux usées.  Contrôler, car il est le responsable de la bonne exécution des travaux. C’est pourquoi il doit posséder un savoir-faire technique suffisant pour pouvoir juger la qualité du travail En conclusion, le géomètre élabore tous les documents d’urbanisme en collaboration avec la mairie, la direction départementale de l’équipement, la direction départementale de l’agriculture. Rôle des communes sur l’urbanisme réglementaire [11] Les communes doivent prévoir leur futur développement : la création d’un lotissement ou de nouvelles habitations auront des incidences sur la vie de la commune. Il faut que les structures municipales soient capables d’accueillir ces nouveaux habitants (nombre de places suffisantes à l’école). Les communes doivent anticiper et fixer des règles d’urbanisme pour que leur développement soit progressif : telle zone est constructible, telle autre le sera mais dans plusieurs années, tel pourcentage d’espaces verts est à prévoir… Ces règles sont définies dans le « PLU » (Plan local d’urbanisme, anciennement Plan d’occupation des sols) pour les villes et dans la « carte communale » pour les petites communes.

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Chapitre IV : Généralités sur l’Orthophotographie IV-1- Définitions [6] Généralement, les orthophotographies sont des photos aériennes de la surface terrestre rectifiées géométriquement et égalisées radiométriquement. Ces photos qui se présentent sous forme de dalles couvrant une zone de la terre peuvent être géo référencées dans n’importe quel système de coordonnées. En d'autres termes, une orthophotographie est prise à la verticale de tous les points qu'elle figure, ces points étant situés sur. Lors du calcul de l'orthophotographie à partir d'un cliché aérien stéréoscopique, trois opérations de rectifications sont à considérer : d’abord, il faut corriger l'inclinaison de la prise de vue, puis aplanir le terrain c'est-à-dire rectifier l'inclinaison des objets due au relief et enfin, corriger l'erreur de parallaxe commise à la visée, ainsi que les déformations optiques des objectifs et appareils utilisés IV-2- Chaine de production d’une Orthophotographie

PVA Photos aériennes STEREOPREPARATION Point de de VON GABBER AEROTRIANGULATION Coordonnées des plusieurs points SCANNAGE DES PHOTOS

images numériques non rectifiés CALCUL DU MNT Réalité topographique

(plani/alti ) ORTHORECTIFICATION

ORTHOPHOTOGRAPHIE NUMERIQUE

Figure 1:Chaine de production d’une Orthophotographie

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IV-3- Précision La précision de l’orthophotographie dépend de plusieurs paramètres tels que : l’échelle photographique brute de terrain, l’échelle de l’orthophotographie, la précision de scannage, la résolution de l’échantillonnage du M.N.T, et le calage des points. La précision de la prise de vue peut varier selon les trois paramètres : l’échelle d’un cliché , la base b et les hauteurs h de la prise de vue Ainsi, Les précisions en planimétrique et altimétrique sont déduites à partir des formules suivantes : ퟎ.ퟏퟓ  Précision planimétrique : Ep= 푬풄 ퟎ.ퟏퟓ 풃  Précision altimétrique : Ez= ∗ 푬풄 풉 ퟏ Où : Echelle = ; b : base de prise de vue et h : hauteur de prise de vue 푬풄 IV-4- Usages et domaines d’activité des orthophotographies [6] Les orthophotographies sont utilisées dans des domaines variés et pour de nombreuses applications. Elles permettent l'identification d'objets, et la mesure planimétrique. Les applications concernées par l’orthophotoplans sont les suivantes : étude d’impacts environnementaux, révision du P.O.S., analyse du paysage, gestion des aides que ce soit financière ou non, plans de préventions et enfin la géomatique. Voici une liste de domaine d’utilisation des orthophotos : aménagement du territoire, urbanisme, environnement, agriculture, archéologie et communication. L'orthophotoplans décrit le milieu physique et son occupation de surface avec une précision géographique améliorée. Ainsi, l'utilisation d'un tel outil se prédestine à l'aménagement du territoire au sens large. Il se couple normalement avec l'utilisation des SIG puisqu'il est géo référencié est donc superposable avec les différentes informations spatiales de type vecteur.

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Etudes en milieu Urbain Espace Foncier Gestion de l’habitat Gestion du patrimoine Gestion du domaine public -Réviser le cadastre -Aménagement des -Patrimoine municipal - Patrimoine institutionnel et numérique, quartiers ou des collectivités leur répartition dans la ville,  -Permis de construire, -Evolution et locales, - Infrastructures des réseaux -Plan d'Occupation du extension urbaine, -Patrimoine d’Etat, de transport, plan de sols -Analyse de la -Patrimoine mondial. circulation, structure urbaine - Position et limites des chaussées. Etudes des milieux à dominance végétales Gestion des espaces végétaux Gestion des espaces ruraux -Espaces boisés, -Caractérisation des espaces agricoles, -Espaces verts (squares, jardins, parcs), -Phénomènes de déprise agricole, -Alignements de la végétation et coulée verte. -Remembrement. Autres études -Recensement des éléments de l’espace (habitat, végétation, voirie…) -Utilisation des fonds de plan (P.O.S., Cadastre…) pour des simulations d’études d’impacts environnementaux. Tableau 1:Usage et domaines d'activités des orthophotos IV-5- Les avantages de l’orthophotographie dans le projet d’urbanisme [11] Voici quelques utilités des orthophotoplans : apport d’une source de données supplémentaires, la reconstitution des tissus urbains, la reformation d’un îlot, la gestion des secteurs en voie de paupérisation, le croisement des données disponibles (bases de données S.I.G…) avec de l’orthophotos et enfin l’utilisation du M.N.T. L’orthophotographie numérique conserve la valeur « objective » d’une photographie ; elle n’est pas interprétée comme une carte classique et contient donc une plus grande quantité d’informations. C’est un outil qui permet de localiser, de repérer la zone à étudier et d’améliorer la technique de recueil d’informations dans une ou plusieurs zones. L’utilisation de l’orthophotographie réduit le temps nécessaire pour effectuer les travaux de descente sur terrain, surtout lorsque la superficie de celui-ci est très importante et constitue aussi un outil efficace pour l’étude d’évolution et extension urbaine puis l’analyse de la structure urbaine. Il permet aussi de vérifier et de compléter sur terrain toutes les données nécessaires pendant la réalisation du projet.

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L’orthophotographie est utilisée dans des domaines variés dont l’aménagement du territoire, l'urbanisme, l'environnement, l'agriculture, l'archéologie, la communication, et pour de nombreuses applications comme l'étude d'impact, la révision du Plan d'Occupation des Sols (POS), l'analyse du paysage, la gestion des aides, les plans de préventions, la Géomatique. Elle permet l'identification réelle des objets, et la mesure planimétrique IV-6- Les différentes étapes de la fabrication d’une orthophotographie Prise de vue aérienne : C’est une image ou photographie prise à l’aide d’une caméra, analogique ou numérique, montée sur un avion spécialement équipé qui est la première étape de fabrication d’une orthophotographie en respectant un recouvrement idéal ainsi qu’une altitude sensiblement égale. Numérisation des clichés aériens : En obtenant le film des clichés, les diapositives produites sont alors numérisées grâce à un scanneur photogrammétrique. Correction géométrique des photos scannées : Cette correction consiste à calculer l’orientation dans l’espace, le relief grâce au M.N.T. et enfin l’ortho-rectification des images. Correction radiométrique : Cette correction se base sur l’homogénéité de la saturation des couleurs et les contrastes. Assemblage et mosaïquage : Toutes les photos sont regroupées puis assemblées selon une grille pour former une mosaïque. II-7- Avantages et inconvénients de l’ortho-photo  Avantages On peut citer trois grands traits pour les avantages de l’orthophotographie dont la multitude d’informations (végétation, constructions, réseaux de canalisation …), l’outil visuel d’aide pour la prise de décision et la possibilité de la superposition des différentes couches vecteurs sur les orthophotographies.  Inconvénients Trois grands volets constituent les inconvénients de l’orthophotographie à savoir le coût élevé de la prestation, la nécessité d’une taille importante de stockage des images et l’exigence d’accompagnement d’un document à d’autres sources de données.

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Chapitre V : Généralités sur la Commune d’Ibity V-2- Etude monographique et Localisation du projet [5] La commune rurale d’Ibity faisant partie intégrante des hautes terres centrales de Madagascar, la commune se situe administrativement dans la région de Vakinankaratra, à 23 Km au sud-ouest du chef-lieu district d’Antsirabe II. D’où la zone d’influence directe concernée par le projet de création de ce nouveau village Zia de Berafara est dans le Fokontany Mananjara. V-2-1-Délimitation de la zone [5] A 13 Km de la route nationale n° 7, la commune d’Ibity constitue un carrefour entre : - La commune rurale de , au nord-est ; - Les communes rurales de Mangarano, au nord-ouest ; - Les communes rurales de et Sahanivotry, à l’ouest, et ; - Les communes rurales d’Alakamisy Marososona et de ,à l’est ; - Les communes rurales d’Ambatomifanongoa et Sahatsiho Amohimanjaka, au sud ; La commune rurale d’Ibity est comprise entre les 46°55’ et 47°02’ de longitude Est et 20°00 et 20°14’ de latitude sud. Elle s’étend sur une superficie totale de 250 Km2 dont les 14945 habitants se répartissent entre 8 fokontany, soit une densité moyenne de 59,78 hab/Km2. La zone d’étude est localisée par les coordonnées géographiques avec la projection Laborde :

Xmin= 459988.348m Xmax= 460331.176m Ymin =673615.308m Ymax= 673652.187m

19 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Carte 1:Localisation de la région Vakinankaratra

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Carte 2:Localisation de la Commune Ibity

21 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Carte 3:Localisation de la zone d’étude

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Carte 4:Limite Fokontany

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V-2-2- Caractéristiques Biophysiques a- Climat Les caractéristiques climatiques de la commune d’Ibity s’associent à l’ensemble de la région de Vakinankaratra : un régime climatique tropical d’altitude, supérieur à 900 mètres. L’année comporte deux saisons bien spécifiques : - Une saison pluvieuse et moyennement chaude, de novembre à mars ; - Une saison fraiche, parfois froide, et relativement sèche d’avril en octobre. Le régime climatique est caractérisé par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20° C avec des maximas de 30°8 et des minima 10°2. La moyenne des pluies annuelles se situe aux alentours de 1505mm en 109 jours. La quantité des précipitations est alors importante avec un maximum de 1952mm en 122 jours. La période de plus sèche se situe entre les mois de juin et octobre. La dégradation de l’environnement (déforestation, feux de brousse successifs augmentant les coefficients de ruissellement des bassins versant et réduisant le taux d’infiltration) a des conséquences négatives sur l’agriculture : - D’une part, en augmentant les risques d’inondation pour une même quantité de pluies ; - D’autre part, en réduisant les périodes d’écoulement des rivières qui normalement jouent le rôle d’appoint pour le démarrage d’une campagne en cas de retard des premières pluies utiles. La période cyclonique apporte des pluies très importantes, engendrant des dommages non néglisables sur le plan socio-économique. b- Caractéristiques hydrogéologiques [8] Dans l’ensemble, le réseau Hydrographie semble dense et assez hiérarchisé. La commune rurale d’Ibity est traversée par deux principales rivières à savoir Manandona et Sahatany et des petits ruissellements. La rivière de Sahatany puisse sa source au nord et se déverse vers le sud dans la rivière de Manandona. Pendant la période de crue, le renforcement des niveaux de ces rivières constitue un facteur d’enclavement pour les fokontany, notamment ceux d’Antsirabe et de Sahamalaza.

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c- Couverture végétale L’ensemble de la région Vakinankaratra est caractérisé par une faible superficie de couverture forestière. Mais d’une manière générale, des forêts naturelles importantes, à l’instar du foret de Tapia, constituent la majeure partie de la Commune d’Ibity. Par contre, les formations forestières caractérisées par des forêts d’eucalyptus et de pins sont les résultats des activités de reboisement réalisés par les villageois. IV-2-3- Les données économiques [5] a- Agriculture La commune d’Ibity possède d’énormes potentialités économiques qui constituent un atout majeur pour la relance du développement socio-économique local. L’agriculture constitue la principale activité de la population locale.la grande partie du sol exploité est consacrée à l’agriculture. La riziculture est la principale activité de la commune avec une production annuelle de 3231 tonnes sur une superficie totale de 1 228Ha. La superficie totale cultivée de la commune d’Ibity est environ 2 708 Ha ; et en moyenne, un ménage possède au moins 0.6 Ha de terrain cultivé. Il reste une superficie de 1 076 Ha non cultivée. En ce qui concerne les infrastructures et les équipements agricoles, des barrages hydroagricoles existent mais la plupart d’entre eux sont en mauvais état, faute d’entretien régulier. Sur le plan associatif, certains paysans sont regroupés dans des associations paysannes opérant dans 9 associations paysannes au niveau communal.

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Produits Superficie (Ha) Production Riz irrigué 1207 1629 Riz pluviale 21 1602 Manioc 118.5 396 Haricot 417 372 Mais 527 265.5 Patate douce 66.7 228.9 Oignon 84.5 223 Pomme de terre 86 218 Ail 9 54 Pois 86 50.3 Soja 49 44.4 Tomate 10 18.5 Taro 8.3 16.5 Arachide 13 13 Mangue 1 7 Brèdes 4.5 2.2

Tableau 2:Principaux produits de l’agriculture de la commune (Source : Monographie de la commune, 2010)

26 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

b- Elevage L’élevage est indissociable aux activités agricoles des paysans. Presque chaque ménage possède quelques têtes de bœufs, de volailles, de porcs. L’élevage de bœuf est servi à compléter les équipements ou matériels agricoles. L’élevage est de type traditionnel et elle constitue aussi une forme d’épargne pour la famille. FOKONTANY TYPES D’ELEVAGES Bovins Porcins Volailles Autres AMBALAVAO 275 150 800 280 AMBARINAKANGA 325 150 800 300 ANTANETINILAPA 288 100 1550 23 ANTSIRA 210 95 300 5 APOPOHA 268 80 872 0 IHASY 152 15 0 0 MANANJARA 238 157 400 0 SAHAMALAZA 138 85 950 0 Total 1894 832 5072 608 Tableau 3:Répartition de l’élevage par fokontany (Source : Monographie de la commune, 2010) c- Artisanat L’artisanat est pratiqué dans quelques fokontany comme Ambalavao, Ambarinakanga, Antsira…. La couture, la vannerie, la ferronnerie sont les principales activités artisanales observées dans commune. Fokontany Poterie Vannerie Ferronnerie AMBALAVAO 1 6 0 ANTSIRA 1 0 0 AMBARINAKANGA 0 15 2 TOTAL 2 21 2 Tableau 4:Répartition des artisans dans les fokontany (Source : Monographie de la commune, 2010)

27 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

d- Commerce Le commerce est assez développé dans la commune d’Ibity. Le grand marché hebdomadaire de la commune a lieu chaque lundi au niveau du chef-lieu de la Commune. Il constitue le lieu principal de commercialisation des produits locaux issus de l’agriculture, de l’élevage, des mines, et de l’artisanat. IV-2-4- Services Sociaux [5] a- Education Les inventaires effectués au cours des études sur terrain, ont fait ressortir un nombre de 20 établissements scolaires. Le nombre d’établissement privés est sensiblement plus nombreux que ceux des établissements publics. Les établissements privés représentent ainsi 50% du nombre total d’établissement scolaire recensés dans la commune. Type d’établissement Nombre Ecoles primaires publiques 09 Ecoles privées 09 Collège privé 01 Collège d’enseignement Général 01 TOTAL 20 Tableau 5:Répartition des établissements scolaire par types (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013) b- Dispositifs sanitaires La commune d’Ibity est dotée d’un centre de santé de base du niveau II, dans le fokontany d’Ihasy. Le personnel soignant est particulièrement insuffisant avec un seul médecin contractuel GAVI, et une aide-soignante bénévole depuis janvier 2013. Pourtant, le nombre de consultation a augmenté au niveau de ce CSB II, si on se réfère au nombre de consultations de l’année 2011 qui était de 776 personnes et de l’année 2012 de 1419 patients. c- Communication Les voies de communications desservant la commune d’Ibity sont des deux types d’infrastructures routières existantes :la piste reliant le chef-lieu de la commune à la RN7 à Vinaninkarena vers le nord et à Manandona vers le sud et les pistes reliant le chef-lieu de la commune aux 8 fokontany. La plupart de ces dernières sont impraticables lors de la période de pluies. Sur les 8 fokontany,Antsira et Sahamalaza sont pratiquement isolés à cause de leur inaccessibilité. La coopérative de transport dénommée FIFIMAVA assure le transport reliant la commune à la ville d’Antsirabe. Les types de transports dépendent de l’état des pistes existantes.

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Les types de transport rencontrés sont : - Voiture, bicyclette, moto pour relier le chef-lieu de la commune à la ville d’Antsirabe - Voiture, bicyclette, moto pour relier le chef-lieu et les fokontany de Mananjara, d’Ambarinakanga, d’Ihasy. - Bicyclette, pieds pour relier le chef-lieu de commune et les fokontany d’Ambalavao, d’Ampopoha, d’Antanetilapa, d’Antsira, de Sahamalaza. Quant aux moyens de communication, celles les plus utilisées par la population sont la radio et la télévision.74% de la population possèdent des radios ; 1% de postes téléviseurs. d- Institution religieuse Au total, le nombre d’institutions religieuse est de 27 pour 4 763 fidèles. L’EKAR est la plus représentative avec 12 établissements, le FLM est en seconde place avec 11 établissements. V-3- Etudes démographique Toute étude de phénomène social dans un Etat ou tout simplement pour une agglomération se base sur l’analyse primordiale de la démographie qui est une étude statistique et quantitative des populations humaines et de leur évolution. A travers les problèmes sociaux et les caractéristiques d’une Commune par exemple que l’on peut décider de choisir les entités ou les facteurs mis en œuvre pour son développement tant sur le plan politique que sur le plan économique et aussi bien dans tout autre domaine. V-3-1-Effectifs et caractéristique de la population [5] La commune d’Ibity regroupe, une population de14 945 habitants répartis sur 2 145 toits. Cette répartition fait apparaitre que la taille de ménage au niveau de la commune d’Ibity est en moyenne de 6,97 personnes par ménage, une taille élevée par rapport à la moyenne des ménages ruraux malgaches qui est de 4,6 personnes par ménage. Le fokontany d’Ambalavao est le plus peuplé de la commune avec un effectif de 2 534 habitants, tandis que le fokontany de Sahamalaza est le moins peuplé avec un effectif de 1085 habitants. La population de la commune est jeune : 56% de la population totale a moins de 18 ans. Le taux d’accroissement annuel de la population est de 3,5%. La commune d’Ibity a une densité moyenne de 59,78 habitants par km2. V-3-2 Répartition de la population D’une manière generale,la population de la commune d’Ibity, au nombre total de 14 945,est raisonnablement bien répartie à travers les 8 fokontany qui forment la commune. Le fokontany d’Ambalavao regroupe le plus de population, avec 17,7% de l’ensemble de la population locale.

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Fokontany Population Nombre de toits AMBALAVAO 2 534 381 AMBARINAKANGA 2 221 377 ANTANETILAPA 1 668 248 ANTSIRA 1 318 167 APOPOHA 1 592 238 IHASY 2 514 265 MANANJARA 2 013 284 SAHAMALAZA 1 085 185 Total 14 945 2 145

Tableau 6:Répartition de la population de la commune par fokontany (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013) Il en est de même pour le nombre de toits, dont la répartition des 2 145 toits recensés est caractérisée par un équilibre au niveau de la répartition. Les habitants sont pour la plupart des constructions en dur : 65,8% des maisons sont en brique, 33,1 % sont en terre battue et seulement 1,1% des maisons sont en bois. V-3-3-Fokontany et Localités Au total,159 localités constituent l’ensemble de la commune d’Ibity. Ces 159 localités se répartissent à travers les fokontany dont ceux d’Apopoha et d’Ambalavao regroupent le plus de localités avec 26 localités pour chacun. Par contre, Sahamalaza représente le moins de localité ave 14 localités recensées.

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Le tableau suivant montre le nombre de localités par fokontany avec leurs nombres de population respectifs. Fokontany Nombre de Nombre de ménages Population Localités Actuel Dans 15 ans Actuelle Dans 15 ans AMBALAVAO 26 381 594 2 534 3 698 AMBARINAKANGA 18 377 587 2 221 3 241 ANTANETILAPA 15 248 386 1 668 2 434 ANTSIRA 23 167 260 1 318 1 924 APOPOHA 26 238 371 1 592 2 323 IHASY 15 265 413 2 514 3 669 MANANJARA 22 284 443 2 013 2 938 SAHAMALAZA 14 185 288 1 085 1 583 Total 159 2 185 3 342 14 945 21 811 Tableau 7:Nombre de localités et nombre de population par fokontany (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013) Or le ménage est comme l’individu ou un groupe d’individus vivants ensemble et considérés en tant qu’unité socio-économique. Le nombre moyen des personnes contenu dans un foyer se calcule d’après la formule suivante : Nombre de population NPM = Nombre de ménage Avec NPM est le Nombre moyen de Population par Ménage Selon cette projection, la population de la commune d’Ibity serait au nombre de 21 811 en 2028, soit une augmentation de 68,52%. Selon les estimations, la répartition des localités recensées au niveau de la commune ainsi que l’évolution de la population de la commune d’Ibity en 15 ans se présentent comme suit :

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Classe de population 1 2 3 4 Valeur Pop<250 2501000 Nombre de localité actuel 144 14 1 0 Population actuelle 9 628 4 361 956 00 % population totale actuelle 64,4 29,2 6,4 0,0 % nombre de localités actuel 90,6 08,8 0,6 0,0

Nombre de localités dans 15 ans 134 20 4 1 Population estimée dans 15 ans 11 604 6 583 2 294 1 400 % population totale dans 15 ans 53,0 30,1 10,5 6,4 % nombre de localités dans 15 ans 85,5 11,3 02,5 0,6 Tableau 8:Estimation de l’évolution démographique de la commune en 15 ans (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013) Le nombre de localités abritant le moins d’habitant progresse. Inversement, le nombre de localité abritant le plus d’habitant régresse progressivement. Avec l’accroissement de la population à Madagascar, cette tendance est de plus en plus généralisée à travers toutes les régions. Si actuellement, aucune localité n’abrite plus de 1 000 habitants, dans 15 ans, une localité, soit 0,6% du nombre de localité abritera plus de 1 000 personnes. Il en va de même pour la répartition des populations, dont 6,4 % du nombre de population total en 2028 habiteront dans les localités de plus en plus de 1 000 personnes.

32 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

PARTIE II :

METHODOLOGIE D’ELABORATION DES PLANS D’URBANISME POUR LE NOUVEAU QUARTIER

33 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Chapitre I : Etude urbanistique I-1- Situation actuelle de l’urbanisme de la commune [11] Dans un projet d’aménagement ou d’urbanisme, l’étude au sens propre du terme d’urbanisme est plus importante. Cette étude a pour objectif principal l’évolution tant au terme quantitatif qu’au terme qualitatif des infrastructures et/ou équipements déjà existants sur le site à aménager ou bien dans la commune. Cette étude touche bien les zones résidentielles, les zones d’activités administratives, les zones d’activités sportives, les zones d’activités culturelles et commerciales et enfin les zones vertes. I-1-1- Zone résidentielle L’interaction entre les différentes zones d’activités en urbanisme est presque inséparable et omniprésente. Parmi elles, c’est la zone résidentielle qui est la plus concernée. En effet, il existe un code appelé « Code de l’Urbanisme » régissant la construction des bâtiments ainsi que d’autres ouvrages dans une agglomération. Dans le cas d’Ibity, d’après la Commune, c’est la plupart des habitants qui ne tiennent pas compte de l’existence de l’acte administratif qu’est le « Permis de Construire ». Ce dernier est très important pour imposer l’ordre d’une part dans les constructions d’ouvrages et installations techniques ; mais d’autre part, dans les travaux d’aménagement. Mais en effet, la Commune d’Ibity essaie de faire des opérations pour la régularisation des permis de construire de la population. En tout cas, on remarque que les bâtiments ne respectent pas les règles exigées inscrites dans le Code de l’Urbanisme notamment au point de vue esthétique, la vétusté des logements, l’orientation, la distance par rapport à la route, que ce soit RIC, ajoutent l’ampleur du problème I-1-2- Infrastructures et équipements a-Domaine scolaire Dans toute société en évolution, les infrastructures scolaires sont plus qu’indispensables car l’éducation est l’un des facteurs du développement humain. Dans la Commune Rurale d’Ibity, il y a au total : neufs Ecoles Primaires Publiques (EPP). La Commune dispose d’un Collège d’Enseignement Général (CEG) mais il n’y a pas encore de Lycée. Le nombre d’établissements privés est légèrement supérieur à celui des établissements publics. Les établissements privés représentent ainsi un peu plus de 50% du nombre total d’établissements scolaires recensés dans la commune.

34 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE b- Les Infrastructures Sanitaires Les infrastructures de santé sont importantes et indispensables dans une ville car elles assurent les différents soins et traitements que les personnes malades ont besoin. En principe, leur nombre est fonction du nombre total de la population vivant dans cette ville. Malheureusement, la Commune Rurale d’Ibity ne dispose pas encore d’infrastructures de santé suffisantes pour la totalité de sa population. En effet, la Commune n’admet qu’un Centre de Santé de Base niveau II (CSB II) dans le fokontany d’Ihasy. Dont, Le personnel soignant est particulièrement insuffisant avec un seul médecin contractuel, et une aide-soignante bénévole depuis janvier 2013. c- Les Infrastructures sportives, culturelles et de loisirs La Commune Rurale de Ibity ne dispose que d’un terrain de football qui ne respecte pas la norme et d’un terrain de basketball. On constate alors que les infrastructures sportives ne sont pas suffisantes et que les jeunes qui sont très nombreux, car ils représentent 45% de la population mais n’ont pas assez de lieux (ou aires) de détente. La variété des activités sportives est une nécessité pour le développement d’une telle Commune. Dans cette dernière, on ne trouve aucune infrastructure du centre culturel et de loisir : bibliothèque, salle de sport, salle de projection. Cela devrait fait pour le profit des habitants. d- Les équipements  Administratif Le bureau du Fokontany est le seul bâtiment administratif dans la zone étudiée.  Les équipements relatifs à l’Adduction d’Eau La commune d’Ibity est dotée de points d’eau moderne constitués de bornes fontaines et de branchements privés ou collectifs. Les bornes fontaines sont dominantes car sur l’ensemble des points d’eau modernes recensés,70,37% sont constitués de bornes fontaines. Dont, quatre sur les huit fokontany sont desservis par des réseaux d’adduction d’eau potable. Ils s’agissent des fokontany d’Ambarinakanga, d’Ihasy, d’Ambalavao et de Mananjara. Sur ces 4 fokontany, seules 10 localités bénéficient de ces réseaux, soit un faible rapport de 6,3% des localités de la commune. Type Point d’eau Nombre Pourcentage 1 Borne fontaine 20 69,0% 2 Branchement privé ou collectifs 09 31,0% TOTAL 29 100% Tableau 9:Nombre de point d’eau par type (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013)

35 RANDRIANISARISOA TSIARO Navalona Promotion 2018 CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE e- Les réseaux et réseau divers(VRD) [7] On désigne par Voiries et Réseaux Divers (VRD), l’ensemble des travaux qui ont pour objet de mettre un terrain en état de recevoir des constructions et de raccorder les bâtiments aux réseaux de distribution collectifs et à la voierie publique. La voirie se compose de la chaussée, de trottoirs, de pistes cyclables et du parking. Les réseaux divers regroupent l’Assainissement et la distribution en eau potable, en électricité, en télécommunication, etc. Les éléments de VRD à étudier varient en fonction de l’aménagement à entreprendre.  Voiries Il y a deux types de voies :  La voie tertiaire relie le chef-lieu de la commune à la RN7 à Vinaninkarena vers le nord et à Manandona vers le sud.  Les pistes reliant le chef-lieu de la commune aux 8 fokontany.  Infrastructure en énergie électrique Actuellement, Les 8 fokontany sont dépourvues d’électricité. Seuls, le bureau de la commune et la cité de la société HOLCIM, sise à Andrefatsena, sont alimentés par la JIRAMA. La population locale a recours à d’autres sources comme la lampe à pétrole et la bougie. Néanmoins, avec l’avènement de la technologie de l’énergie renouvelable, certains foyers utilisent des panneaux solaires pour s’alimenter en électricité. f- Les réseaux d’assainissement [7]  Assainissement collectif En termes d’assainissement collectif, la démarche adoptée a été sur l’inventaire des latrines au niveau de toutes les institutions publiques ou la communauté a accès comme les écoles, les centres de santé, les lieux de culte, les marchés et les autres institutions non classées. Cette démarche a été effectuée, de façon à pouvoir déterminer le niveau d’accès à l’assainissement de la commune d’Ibity. Les résultats obtenus sont récapitulés dans le tableau suivant.

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Institutions Ecoles CSB Marché Lieu de Autre Total culte Institution Nombre des institutions publiques 20 01 02 27 08 58 Nombres d’institutions équipées de latrines 13 01 01 16 05 36 Nombre d’institutions équipées de latrines 07 00 01 01 05 14 hygiéniques Pourcentages d’institutions équipées de 65 100 50 59.3 62.5 62.1 latrines Pourcentages d’institutions équipées de 35 0 50 3.7 62.5 24.1 latrines hygiéniques Tableau 10:Infrastructure d’assainissement au niveau des institutions publiques (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013) L’accès à l’assainissement des institutions publiques de la commune d’Ibity est relativement plus élevé car ce taux est de 62,1% de l’ensemble des institutions publiques recensées. D’une manière générale, les autres institutions sont les plus desservies en matière de latrines hygiénique car elles sont dotées de latrines hygiéniques à 62,5% tandis que le CSB est les moins avantagés.  Assainissement individuel L’assainissement individuel de la commune d’Ibity est relativement élevé par rapport aux zones rurales malgaches.54,38% des ménages enquête disposent de latrines familiale, tandis qu’une très faible proportion des ménages a des douches privées avec un taux de 1,31% par rapport au nombre de ménage enquêté. Fokontany Taux de couverture Taux d’utilisation AMBALAVAO 54% 74% AMBARINAKANGA 74% 89% ANTANETILAPA 67% 97% ANTSIRA 50% 83% APOPOHA 60% 68% IHASY 41% 76% MANANJARA 52% 81% SAHAMALAZA 51% 74% Moyenne 56% 80% Tableau 11:Taux de couverture et taux d’utilisation de latrine au niveau des ménages (Source : Enquêtes, Bureau d’études LOHARANO consulting,2013)

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Les latrines identifiées au niveau des ménages sont de type non hygiénique sauf pour les logements du personnel de la cimenterie qui représente 0,07%. Les cabines sont construites avec des briques ou de la terre battue. Elles sont caractérisées par des simples trous en guise de fosses et les dalles sont constituées de terre et de bois ronds. Les ménages ont recours à la construction de nouvelles toilettes lorsque les fosses sont pleines. II-2- Création du nouveau quartier du Mananjara La création d’un nouveau quartier est un bon moyen pour contribuer au développement de la Commune. Lorsqu’on pense à la création d’un nouveau quartier, il faut tout d’abord élaborer le PUDé de la zone. Par définition, le « PUDé » n’est autre qu’un plan s’appliquant à un quartier ou secteur déterminé faisant partie du territoire traité par le Plan Directeur. La création d’un quartier doit avoir les caractéristiques suivantes :  sur l’aspect social : favoriser la bonne qualité de vie et le bien-être de ses résidents ;  sur l’aspect économique : motiver les citoyens à leurs travaux ;  sur l’aspect environnemental : réduire l’impact des activités sur le milieu naturel. Notons toutefois que le PUDé détermine :  le tracé des voies de circulation ;  les modes particuliers d'utilisation du sol ;  les emplacements des divers domaines publics ;  les installations des espaces libres ;  les règles et les conditions de construction ;  les conditions d'occupation du sol II-2-1- Choix du site à urbaniser Ce site est une partie d’un domaine forestier et cultivé sise à 2km au Nord par rapport à l’usine et fait partie intégrante d’une place stratégique pour recevoir la totalité du projet et de permettre un développement territorial effectif, car dans cette démarche l’Holcim propose d’accompagner chaque famille en répartissant un terrain de 0.5 Ha dédié pour l’agriculture,300m2 pour la construction de logement convenable. Pour que le projet puisse être opérationnel, l’Holcim Madagascar a concrétisé un partenariat avec la Région Vakinankaratra en coopération avec la Commune Rurale d’Ibity dans le cadre du projet Zone d’investissement agricole (ZIA) afin de pouvoir valoriser 20Ha de terrain pour la mise en œuvre du projet.

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Pour passer aux propositions de Plan d’aménagement de la Zone d’étude, il faut d’abord penser aux travaux de terrassement de ce Site. Pour permettre d’aménager cet espace, nous choisirons comme méthodes les techniques suivantes :  En premier lieu, l’étude topographique joue un rôle primordial pour obtenir les Modèles Numérique du Terrain, les coordonnées des différents points existants, la courbe de niveau, et le plan actuel de la zone d’étude.  En second lieu l’étude hydraulique : bassin versant et les voiries et réseaux divers (VRD)  Vient en second lieu l’élaboration des différents plans d’aménagement suivant les normes planifiées tels que toutes les infrastructures manquantes.

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Chapitre II : Etude topographique L’étude topographique est la base de tous travaux de Génie Civil car son objectif est de permettre l’établissement de cartes et de plans graphiques sur lesquels sont représentées, sous forme symbolique, toutes les informations ayant trait à la topologie du terrain et à ses détails naturels et artificiels. Cette cartographie de données existantes permettra par exemple de s’orienter sur le terrain ou bien d’étudier un projet de construction. II-1- Origine du terrain En tant que Géomètre topographe, avant de faire un projet sur une terrain, il faut connaitre en premier lieu la situation du terrain et vérifier tous les papiers concernant ce terrain, dans notre cas le terrain en question est un terrain titré borné nommé FIRAISANKINA V HOLCIM TN_32983P

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Plan 1: Plan topographique de la zone d'étude CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

II-2- Travaux topographiques [1]

a- Travaux préparatoires Les travaux préparatoires se divisent en deux : en premier lieu, il y a d’abord la préparation des documents nécessaires à emporter sur le terrain, tels que les cartes représentant la zone, les photographies de localisation de la zone, les autorisations délivrées par le Maire pour effectuer la descente sur terrain. En second lieu, la familiarisation avec les appareils à utiliser lors des opérations sur terrain est indispensable. Dans notre cas, ce sont : la Station totale Leica Wild TCR 305 S avec ses accessoires, qui est un théodolite électronique couplé à un distancemètre, un appareil de base pour les mesures d’angles. Grace à cet appareil, la mesure de distance devient simple, rapide et précise même sur de longues portées. Et il y a aussi le GPS de poche GARMIN qui a une précision métrique et les deux prismes avec leurs cannes. b- Reconnaissance Comme son nom l’indique, la reconnaissance nous permet de connaître les caractéristiques du terrain pour choisir la méthode à adopter lors de l’élaboration des levés topographiques. La reconnaissance permet de vérifier l’existence des points d’appui sur le terrain, de vérifier la faisabilité des observations à effectuer et de fixer l’emplacement des sommets de la polygonale de base. Il est à remarquer que les sommets sont implantés de manière à être visibles l’un de l’autre et permettre d’apercevoir le maximum de points de détails. c- Documentation Avant la descente sur terrain on s’est documenté à la FTM concernant les points géodésiques et les repères de nivellement qui se trouvent près de la zone d’étude pour assurer l’homogénéité de tous les points, il faut calibrer d’abord le GPS portable de type GARMIN. Cathédrale d ‘ Antsirabe : X=462554.8m Y=692629.96m Z=1532.96m Gare Antsirabe : X= 462955.5 m Y= 693280.9 m Z=1524.46 m La précision du GPS peut atteindre jusqu’à 2m si le paramétrage a été fait convenablement.

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d- Levé planimétrique et altimétrique  Matériels utilisés : -Station totale Leica Wild TCR 305 S : c’est un appareil qui fonctionne le plus souvent par émission d’une onde électromagnétique, qui permet la mesure du déphasage de l’écho de cette onde renvoyée par un réflecteur.

Ecart-type angulaire : 휎푎= 20 dmgon

Ecart-type de distance : 휎퐿 = 2푐푚 -GPS de poche GARMIN déjà calibré - Chaine et Prisme  Levé planimétrique et altimétrique proprement dite : On a utilisé le cheminement polygonal fermé c’est-à-dire un cheminement en partant d’un point et en revenant pour ce même point après pour la fermeture. L’existence du point géodésique dans la proximité du site est demandée au l’FTM et on l’utilise ce point pour le rattachement. Pour amener une altitude dans la zone, on utilise les points situés sur le clocher d’une église Cathédrale Antsirabe et à la Gare, qui sont déjà rattaché au système de projection Laborde Madagascar, alors on obtient tout de suite des coordonnées dans ce système après calcul bien sûr. Sur la carte au 1/10000, on a pu repérer un point d’altitude 1510.00m correspondant à un axe d’une route très proche de la zone. C’est à partir de ce point qu’est parti le cheminement altimétrique. On mesure à chaque station l’angle horizontal Hz et l’angle vertical V (en cercle gauche et droite) puis la distance horizontale entre station. Pour obtenir, on mesure généralement la distance inclinée et l’angle zénithal V puis on en déduit. Certains appareils donnent directement, mais les valeurs de et V doivent être conservées puisqu’elles entrent dans le calcul des tolérances et permettent de calculer les dénivelées du parcours. e- Polygonale de base La polygonation est l’établissement des points d’appui utiles pour l’ossature du levé à la suite de mesure d’angles horizontaux et de distances horizontales faites avec des grands soins tout en considérant qu’ils doivent être implantés de manière inter visible de l’un à l’autre et permettre d’apercevoir le maximum de points de détails. Aussi, la polygonation doit encercle la zone. Elle sert comme une base pour le levé de détails. Dans la présente polygonation, le cheminement est débuté à partir du point 1 et comportant 3 sommets. La détermination des coordonnées de chacun de ces sommets se fait par cheminement fermé.

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Carte 5:Visualisation de la polygonation

Les sommets de polygonation ont été matérialisés par des piquets lors de la reconnaissance et il faut que ces sommets soient stationnables, et qu’ils puissent assurer l’inter-visibilité entre les stations. f- Levé de détails Le levé de détail est l’ensemble des opérations intervenant dans un lever topographique et consiste à déterminer à partir des points du canevas d’ensemble, polygonal ou de détail, la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existant sur le terrain. Ce levé consiste à récolter toutes les données importantes comprises dans la zone d’études telles que : les limites de la zone d’études, les changements de pentes, les limites des zones bâties, etc.

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Les principaux objectifs du levé de détails sont :  Fournir des données exploitables pour d’autres aménagements puisque le plan reflète des détails existants sur terrain.  Etablir un plan graphique et numérique  Avoir les modèles numériques du terrain, les courbes de niveau. De ce fait, on a levé 414 points de détails sur la zone. Comme prise de précaution, on vise le point de référence tous les 40 points levés pour contrôle. II-2-1- Calculs Topographiques [1] [4] II-2-1-1- Calculs altimétriques a- Calcul des altitudes des point S1, S2, S3 Les altitudes des points d’appui sont obtenues par la méthode de nivellement indirect. Voici le principe : La détermination de dénivelé entre le point de station T et le point de visé P se fait par nivellement. Le nivellement indirect permet de déterminer la dénivelée ΔH entre la station T et un point

P visé. Soit Di la distance inclinée suivant la ligne de visée et V de l’angle zénithal.

À partir du schéma, on peut écrire que :

ΔHTP= ht+ DiTP x Cos V – hv

Où ΔHTP est la dénivelée de T vers P ;

ht = La hauteur de station (ou hauteur de l’appareil).

hv = La hauteur du voyant ou plus généralement la hauteur visée au-dessus du point cherché. Pour éliminer l’erreur de collimation, il faut calculer la moyenne des altitudes : Figure 2:Principe de nivellement trigonométrique

 De S1 vers S2 :

ΔHS1, S2 = ht+ DiS1, S2 x Cos V – hv  De S2 vers S1:

ΔHS2,S1= hv – DiS2,S1 x Cos V - ht

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Fermeture et tolérance

La fermeture en altitude est définie par : fz = ΣΔH

Voici la tolérance :

Où Ti est la tolérance sur l’écart entre deux déterminations indépendantes de chaque dénivelée :

Ti = avec : écart-type.

Cij = -fz

Avec Cij: correction en altitude (mm) AN :

Tz = 248 mm

fz = 9 mm

Puisque la fermeture est inférieure à la tolérance, alors on peut compenser.

Les altitudes obtenues

Les altitudes obtenues sont représentées dans le tableau suivant :

Station Point H H V Dp Z (m) Z Z (m) visé Appareil prisme(m) (Gon) (m) compensé (m) (m)

S1 S2 1.45 1.35 100.0001 617.70 -8.56 -8.56 1489.426

S2 S3 1.40 1.35 99.7710 618.348 -2.31 -2.314 1480.868

S3 S1 1.42 1.35 98.2150 374.005 10.87 10.872 1478.554 Tableau 12:Altitudes compensées des points polygonaux

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b- Les corrections à appliquer On doit apporter quatre corrections aux distances mesurées sur terrain :

 Correction à l’horizontal :

Dh = Dp * sin V= Dp * cos i

Voici les distances horizontales obtenue

Station Point visé V Dp Dh (Gon) (m) (m)

S1 S2 100.0001 617.70 617.701

S2 S3 99.7710 618.35 618.344

S3 S1 98.2150 374.005 373.860 Tableau 13:Distances horizontales des points d’appui

 Correction au niveau zéro :

La valeur des distances Do figurent dans le tableau suivant :

Station Point visé Dh(m) Do(m)

S1 S2 617.701 617.699

S2 S3 618.344 618.344

S3 S1 373.860 373.859 Tableau 14:Correction au niveau zéro des distances

 Correction à la corde :

(D-do)mm mm  Correction à la projection :

Dproj K0 = Dellipse

Où Dellip : distance sur l’ellipsoïde ; Dproj : distance à la projection G G Et η = (X-X0) * cos 21 – (Y-Y0) * sin 21 η: distance en mètre par rapport à l’isomètre central (m)

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A.N. :

Soit S1 (459 801.000 m, 673 556.000 m, 1489.000 m) la station de départ et M0 (400000.000m ,800000.000m), l’origine de la projection Laborde Madagascar.

G G On a ηA = (XS1-X0) * cos (21 ) - (YS1-Y0) * sin (21 ) = 97.534265 Km

Cette valeur est encadrée par ɳ = 90 Km qui a pour K = 0,99960013 et ɳ = 100Km qui a pour K = 0,99962362 On fait une interpolation linéaire pour trouver la valeur du coefficient de réduction d’échelle K pour le point S1. ɳ = 90Km → = 0,99960013 2349 Pour 7,534265 Km on a ×7,534265= 1769 ɳ = 97,534265Km → ? 10 ɳ = 100 → = 0,99962362

Donc pour ηS1 = 97,534265Km, K= 0.99961769 Or, K0= 0.99961769

On a: Dellip = D0 * K0

Station Point visé Dellip (m) D0(m)

S1 S2 617.699 617.463

S2 S3 618.344 618.108

S3 S1 373.859 373.716 Tableau 15:Distances horizontales corrigées II-2-1-2- Etudes planimétriques [1] [4] a- Calcul des angles au sommet D’abord, on fait la moyenne des angles observés par plusieurs mesures de même origine après avoir éliminé tout ce qui est très différent. Ensuite, on ramène à zéro les angles obtenus pour avoir la valeur exacte à affranchir des erreurs. Puis, on fait la moyenne des angles horizontaux qui se fait en cercle gauche et en cercle droite. Et enfin, on fait la fermeture de triangle et on met en évidence des fautes possibles.

Avec AH : angle horizontal en gon

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Station Point visé AH (gon)

S1 S2 81.8759

S2 S3 42.2630

S3 S1 76.8612 Tableau 16:Les angles horizontaux

b- Fermeture et tolérance angulaire La fermeture angulaire sur le polygonal fermé est la suivante :

fa = Σ AH Calc - Σ AH Théorique Avec ΣAH Théorique = (n-2) * 200 et ΣAH Théorique : la somme des angles intérieurs au sommet

Dans notre cas, n= 3 ; A.N: ΣAH Théorique = 200gon

ΣAHCalc = 199.0003gon fa= 0.0003gon Leur tolérance angulaire est donnée par la formule ci-dessous :

푻풂 = 2.7× 흈풂 × √풏

Où n=nombre de sommets

Avec σa = 20"(écart-type angulaire de l’appareil)

A.N : Ta = 10.8mgon

c- Compensation Angulaire On en déduit d’après le calcul précédent que fa < Ta, donc on peut faire la compensation angulaire.

Soit Cp = -fa la correction angulaire

La correction apportée pour chaque angle est donnée par la formule suivante :

A.N: Cpi= 0.0001

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE d- Calculs de Gisements

A partir des coordonnées des points S1 et S3, on trouve le gisement de départ GS1.S3 tel que :

GS1S3= 24.6903 gon.

On en déduit le gisement de l’autre coté en appliquant la formule de transmission de gisement : Gjk = Gij +Hgj ± 200gr Les angles horizontaux compensés sont donnés dans le tableau ci-après :

Station Point visé Dellip AH G

(m) (gon) (gon)

S1 S2 617.463 81.8759 106.5662

S2 S3 618.108 41.2630 347.8292

S3 S1 373.716 76.8612 224.6903 Tableau 17:Les angles horizontaux compensés et Gisements

e-Calculs des coordonnées des points S1,S2,S3 Soit A (459801 m, 673556m, 1489m) les coordonnées observées par le GPS portable.

Les calculs des corrections apportées sur les distances suivant la pente et les calculs de gisements sont obtenus par les calculs précédents, il reste à calculer le ΔX et ΔY

 Calcul de ΔX et ΔY

ΔX = Delli . sin V

ΔY = Delli . cos V

 Calculs des coordonnées

Le gisement G et la distance horizontale corrigée de chaque côté de la polygonale sont connus, alors on peut calculer directement les coordonnées (X, Y) à partir de ΔX et de ΔY. La formule utilisée est donnée par :

Xi = Xj + ΔXji et Yi = Yj + ΔY ji

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE f-Calcul de la fermeture linéaire

Les fermetures en X et en Y sont notées respectivement : fX et fY, et on a les formules suivantes :

fX = ΣΔXji

fY = ΣΔYji

A.N: fX = 20 mm et fY = -31mm

g- Calcul de la fermeture planimétrique fp

fp =

A.N: fP = 37mm h- Calcul de Tolérance Pour un cheminement fermé, on a :

Tp = 2.7× 흈푳 × √풏

Avec : σL = 20 mm (écart-type en distance) n = Nombre de côté = 3

A.N: TP= 93 mm i- Compensation de ΔX et ΔY

Puisque fP < TP, alors on peut compenser les valeurs de ΔX et ΔY. Soit CXi la compensation en ΔX et

CYi celle de ΔY. La compensation apportée à chaque valeur est donnée par les formules suivantes :

CXi = - fx / n ; CYi = - fy / n

A.N: CXi = -6.66mm

CYi = 10.33 mm

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Tous les calculs ci-dessus seront utilisés pour calculer les coordonnées de chaque sommet de la polygonale. Les résultats seront résumés dans le tableau suivant :

St° ∆Xc ∆Yc Point ∆Y X Y Xc Yc ∆X (m) visé (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m)

S1 S2 615.62 -50.72 460 416.61 673 505.29 615.62 -50.71 460 416.62 673 505.28

- S2 S3 -474.23 396.81 459 942.40 673 902.10 396.82 459 942.39 673 902.09 474.23

- - S3 S1 -141.39 459 800.98 673 556.02 -346.08 459 801 673 556 346.09 141.40 Tableau 18:Coordonnées planimétriques des points polygonaux Voici le résumé de calculs des points polygonaux :

Points X(m) Y(m) Z(m)

S1 459 801.00 673 556.00 1489.00

S2 460 416.62 673 505.28 1480.87

S3 459 942.39 673 902.09 1478.55 Tableau 19:Résumé des coordonnées des points de cheminement polygonal fermé

II-2-2- Traitement des données Topographiques [1] On sait déjà que la finalité de l’étude topographique est d’obtenir un plan ou une carte. Avant d’atteindre ce but, il faut procéder par le traitement des données brutes recueillies sur terrain (angles et distances) en faisant des calculs soit manuellement ou par l’intermédiaire d’une calculette soit à la présence de logiciel de traitement. Les logiciels comme AutoCAD et ArcGIS sont fiables, rapides et performants pour le traitement des données et aussi pour l’établissement des plans. a- Etat de la zone actuel Comme son nom l’indique, il représente graphiquement les principaux objets du terrain, naturels ou créés par l’homme, en un moment précis. Le site à aménager est déjà assez plat pour le nouveau quartier. Il n’est composé que de quelques arbres (kininina, Mozaha , etc.), On a choisi spécialement le logiciel SIG (ArcGIS) pour l’établissement du plan d’état actuel de la zone d’étude.

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Voici la démarche à suivre pour l’établissement du plan actuel du site à aménager : Pour numériser la zone, on lance l’ArcMap : la fenêtre principale d’ArcMap représente un document ArcMap. Un document est un fichier d’extension. mxd contenant une carte et sa mise en page. Il stocke les références aux emplacements des sources de données (les couches) et toutes les personnalisations d’interface, de couches, de mise en page, etc. Pour l’ajout des données : on va cliquer sur l’onglet « + » et on sélectionne tout simplement l’objet à ajouter par exemple l’Orthophotographie Antsirabe I et II. Après avoir introduire dans les systèmes de projection les paramètres de celle de Laborde Madagascar, on crée un dossier en ouvrant l’ArcCatalog et enfin après avoir cliqué l’outil crayon sur la barre d’Editor, on peut commencer la numérisation de la zone.

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Carte 6:Etat actuel de la zone

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE b- Modèle numérique du terrain (Annexes 5) Un modèle numérique de terrain est un dessin représentant la forme brute du terrain, sans construction ni végétation. Il correspond donc à une schématisation du modèle de la région étudiée. Le M.N.T représente l’état initial du site à aménager, ou un état intermédiaire résultant d’une phase précédente de calcul. Il s’appuie sur des points levés, des points connus en XYZ. Le M.N.T représente donc l’état initial du site à aménager. Le traitement se fait par le logiciel Covadis. On obtient ainsi une modélisation numérique en altimétrie du terrain (MNT ou Modèle Numérique de Terrain) par déplacement automatique sur une grille de points ou profils avec pointé altimétrique de l’opérateur. Le logiciel COVADIS traite et trace automatiquement l’MNT en suivant le menu :  FORMAT/STYLE DE POINT pour modifier les styles de points  COV EDITION/POINT TOPO/HAPUTEUR DES ALTITUDES pour la hauteur des altitudes  COVADIS 2D/POINT TOPO/Modification des altitudes pour transformer les points en 3D  COVADIS 3D /Calcul de MNT/ calcul et dessin du MNT

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE c- Courbe de niveau On peut définir les courbes de niveau (CN) comme des lignes droites ou courbes, continues et imaginaires d’une carte topographique reliant tous les points situés à une même altitude au-dessus ou au-dessous d’un niveau zéro qui est habituellement le niveau moyen des mers. Le logiciel AutoCAD-COVADIS trace automatiquement les CN à partir d’un semi-de points. Il existe deux types de CN : les CN maitresses généralement en trait continu épais et les CN intermédiaires en trait continu ou discontinu. Elles sont équidistantes en altitude. Leur espacement horizontal est fonction de la déclivité du terrain à représenter et de l’échelle du plan. Elles ont pour objet de donner un aperçu du relief réel. Démarche à suivre :  COVADIS 3D/COURBE DE NIVEAU/AUTOMATIQUE_MNT/Oui - Choisir deux types de ligne : courbe maîtresse et intercalaire - Différencier ces couleurs et cliquer sur OK. Ensuite vous pouvez coter les courbes en allant dans le menu.  COVADIS 3D/COURBES DE NIVEAU/COTATION DES COURBES - Spécifier le texte : le type de police, la hauteur. - Le type de cotation se fait manuel soit par sélection d’axe soit par intervalle (automatique).

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE d- Calcul de cubature Le calcul des cubatures a pour objectif la détermination des quantités de terre à mettre en œuvre dans le projet puisqu’il permet de localiser et de quantifier les zones où il va falloir enlever des terres (déblai) et les zones où il falloir en apporter (remblai). Il existe deux méthodes pour le calcul de cubature. La première exige deux MNT, l’un pour le terrain naturel et l’autre pour le projet. Le logiciel, par exemple l’AutoCAD-COVADIS, les superpose et donne directement le volume de déblai après traitement. La seconde méthode consiste à calculer la surface en deux dimensions (2D) à partir de la superposition de deux MNT, puis coter la hauteur entre les deux modèles et enfin calculer le volume par la formule suivante : V = S * H Où S : est la surface en 2D souvent exprimée en m2 H : la hauteur moyenne entre les deux MNT, exprimée en m. e- Déblayage et terrassement de la zone Avant tout, le déblai c’est l’ensemble des terres retirées du sol lors des divers travaux de terrassement. Les terres sont soit réutilisées sur le terrain sous forme de remblais, soit retirées du chantier. Tandis que le terrassement désigne l’ensemble des opérations de mise en forme d’un terrain liées à l’édification d’une construction, (nivellement du sol, fouille pour l’exécution des fondations, tranchée pour la mise en place des canalisation…). Dans notre pratique, nous ferons en sorte que le nouveau quartier aura presque même niveau d’altitude que celui de la route en terre (Z=1480m). Pour cela, il est question de la connaissance du volume de terre nécessaire pour que le terrain est bien plat. A notre temps, des logiciels de traitement comme 3 Autocad donnent automatiquement ce volume. Après traitement, on a donc besoin de 9880,569 m de terre a enlevé pour assurer le même niveau entre la route communale et le nouveau quartier.

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COURBE DE MNT NIVEAU

Figure 3:Organigramme récapitulatif des études topographiques [1] f- Implantation L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain suivant les indications de plan la position de détails ou des ouvrages à construire par des piquets colorés en rouge et blanc. Dans les travaux de terrassement on a implanté la limite de la zone de l’ouvrage. L’opération se réalise en trois étapes : importation des données, matérialisation sur terrain et vérification.  Moyen matériel et personnel : On utilise les matériels suivants :  Station total Leica TCR 305 S.  Un trépied ;  Deux prismes ;  Ruban  Plan  Talkie-walkie. Le personnel est composé d’un Chef de brigade qui dirige et contrôle les travaux, d’un opérateur qui assure toutes les opérations sur terrain et trois manœuvres qui portent les prismes et matérialisent les points.

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 Méthode d’implantation : On utilise la méthode par coordonnée lors de l’implantation et on prend comme base d’implantation deux points de la polygonale de base. Pour contrôler, on change de station.  Planimétrique : Exportation de point sous fichier Word : Les points sont traités dans le logiciel Covadis. Insertions des points sur le logiciel Covadis : On prend la commande point (acad) sur la commande (dessin) →change les points en point topo :  Cov2D/point topographiques/immatriculation d’entité/ok : on a des points topo  Cov2D/listing/listing d’implantation On a un fichier Word.  Matérialisation des données sur terrain : On dispose une station totale et d’un ruban sur le terrain horizontal, l’opérateur stationne la station totale en S1 et positionne le zéro du cercle horizontal sur S2. Il ouvre ensuite l’angle α depuis S2 et positionne le point P à implanter à la distance horizontale Dh de S1.

Figure 4:Matérialisation des données sur terrain

 Contrôle Nous avons appliqué deux méthodes de contrôle,  Changement de station : Cette méthode consiste à contrôler les points sur terrain par une autre station.  Méthode classique : Calculons la distance horizontale à partir des coordonnées des points déjà implantés et mesurés sur terrain.

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 Altimétrique On a utilisé le nivellement par rayonnement à partir de point de base. Si la zone est trop loin du point de base on fait un cheminement aller et retour pour placer une autre base. Durant ce cheminement, on applique la méthode de double station.

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Chapitre III : Etude Hydrologique L’étude hydrologique a pour objet principal de déterminer les différentes dimensions des ouvrages à installer. En effet, il est indispensable de définir le débit de crue maximale pour l’évacuation des eaux tout en évitant la surélévation du niveau d’eau au droit de l’ouvrage. Le dimensionnement des fossés d’assainissement se caractérise par l’écoulement à surface libre uniforme à ciel ouvert. Dans ce chapitre, on va essayer de déterminer les différents débits ruisselés du Bassin versant de la Zone d’étude. III-1- Etudes de bassin versant [6] [8]

III-1-1- Définitions Un bassin versant est une section droite d’un cours d’eau et défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses affluents à l’amont de la dite section tous les écoulements prenant naissance à l’intérieur de cette surface doivent traverser la section droite considérée pour poursuivre leur trajet vers l’aval. Le bassin versant fonctionne comme un collecteur chargé de recueillir les eaux de pluies et de les transformer en écoulement à l’exutoire.

Figure 5:Illustration d’un Bassin Versant et d’un sous bassin versant

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Mais d’une manière plus générale, il existe deux (03) types de B.V très distincts : - Le Bassin versant topographique : C’est le domaine pour lequel toutes précipitations qui tombent dessus affluent vers l’exutoire. - Le Bassin versant réel ou hydrogéologique : C’est le domaine pour lequel les ruissellements et les infiltrations provoqués par les précipitations affluent vers l’exutoire. Il est obtenu par le tracé joignant de crêtes en crêtes les courbes de niveau. - Le bassin versant hydraulique : prend en compte l’anthropisation du relief (les routes, les mises en canalisation, etc.).

Figure 6:Distinction entre bassin versant réel et bassin versant topographique

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III-1-2- Délimitation du bassin versant [8] [18] Chaque BV est délimité par la ligne de crête ou ligne de partage des eaux identifiée à partir des courbes de niveaux. Pour tracer cette ligne de crête, on procède comme suit :  Identification de l’exutoire ;  Reconnaissance du réseau hydrographique (principal au minimum) rattaché à l’exutoire ;  Repérage du réseau hydrographique des bassins alentours (surtout en zones plates) ;  Identification des points culminants de la zone  Tracer du contour en bassin à 90° des lignes de niveau (ligne de crêtes) : on contourne l’ensemble du tronçon amont, incluant tous ses tributaires. Puis on revient au point de départ.

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Figure 7:Délimitation du bassin versant

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III-1-3- Caractéristique du bassin versant [18] Les caractères physiques d'un bassin sont très nombreux. On s'est attaché à ne retenir que ceux qui pouvaient s’exprimer par un nombre ; ainsi les courbes hypsométriques et les graphiques de profil en long ont été écartés, certains caractères numériques choisis pouvant prétendre apporter une information équivalente.

Donc les paramètres pouvant contribuer à la description d’un bassin versant sont :

• Sa surface ; • Son périmètre ; • Sa pente moyenne ; • Son coefficient de ruissellement ; • Son temps de concentration.  La surface ou Aire C’est la portion du plan délimitée par la ligne de crête, ou contour du bassin. Sa mesure est faite soit à l’aide d’un planimètre ou bien à l’aide de logiciel SIG, elle généralement exprimée en Km². Notre traitement sur le logiciel ArcGIS nous a permis de trouver la surface de notre BV qui est : S= 1.18 Km2  Le Périmètre (P) Le périmètre est la longueur, généralement exprimée en km, de la ligne de contour du bassin ; sa mesure est faite à l'aide d'un curvimètre ou à l’aide de logiciel spécifique. Après traitement nous avons comme périmètre : P= 6.34 Km  Coefficient de Gravelius K (ou coefficient de forme) Le coefficient de Gravelius est utilisé pour déterminer la forme du Bassin Versant. Il est défini par : 퐏 K=0.28 = 1.69 √퐬 • Si K = 1, alors le bassin versant est de forme arrondie

• Si K> 1, alors le bassin versant est de forme allongée

 Longueur du rectangle équivalent Cette notion de longueur du rectangle équivalent a été introduite pour pouvoir comparer des bassins entre eux du point de vue de l'influence de leurs caractéristiques géométriques sur l'écoulement. Cette longueur sera exprimée en m telle que :

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Avec : S en Km2 et L en Km. Après calcul on a : L= 2,865 Km  Pente moyenne P

¨

Où Zmax et Zmin sont les altitudes maximale et minimale du BV obtenues moyennant une carte en courbes de niveau. Surface Périmètre Coefficient de Forme Longueur du Zmax [m] Zmin [m] Pente moyenne du BV du BV [km] Gravelius K rectangle du BV [m/m] [km2] Équivalent [Km] 1.18 6.34 1.69 Allongée 2.865 1490.161 1453.288 0.012 Tableau 20:Caractéristiques des bassins versants

III-1-4- Longueur du plus long cheminement L La longueur L [m] du plus long cheminement hydraulique est la distance parcourue par la goutte de pluie hydrologiquement la pluie éloignée pour atteindre le collecteur. Cette longueur est mesurée directement sur la carte.

III-1-5- Temps de concentration 풕풄

Le temps de concentration tc [min] est la durée mise par la goutte de pluie hydrologiquement la plus éloigné pour atteindre le collecteur. Il peut être donné par plusieurs formules (formule californienne, formule de Passini, formule de Kirpitch…). Mais dans notre cas, on a utilisé la formule californienne :

Avec : tc=Temps de concentration (heures) S= superficie du bassin versant (Km²) L= Longueur du plus long cheminement hydraulique (Km) I= Pente du Bassin Versant (m/m)

Donc notre bassin versant à un temps de concentration Tc= 14 heures

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III-1-6- Intensité maximale journalière de pluie de période décennale i(t,F) (Annexes 6 ) Exprimée en mm/h, son expression est donnée par la relation :

Avec P (24,10) : pluie maximale journalière de période de retour égale à 10 ans. La détermination de P (24,10) b : paramètre régional.

III-1-7- Coefficient de ruissellement 푪풓

Le coefficient de ruissellement 퐶푟 est le paramètre traduisant l’aptitude du terrain à contribuer ou non au ruissellement des EP. Théoriquement, c’est le rapport entre le volume ruisselé et le volume d’eau tombée. Pour la détermination du coefficient de ruissellement, on a utilisé l’abaque établi par les services techniques de la ville de Bordeaux.

Figure 8:Coefficient de ruissellement

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Source : Rapport sur une mission en Afrique Noire, mai-juin 1950, J.-L. BONNENFANT et R. PELTIER Tableau 21:Valeurs de Cr en fonction de la couverture du sol et de la pente du BV

Etant données, d’une part, l’occupation du sol comprise dans le périmètre de notre BV : zone bâtie et terrain agricole (déduit de l’orthophotographie d’Antsirabe 2007) et d’autre part la pente moyenne des terrains : I = 0.12 % < 5% et pour une superficie 10ha < S < 400ha, nous avons retenu, pour notre BV, un coefficient de ruissellement : Cr = 0,95 III-1-8- Calcul du débit d’eau pluviale L’expression du débit d’eau pluviale est donnée par la relation :

Q F = 0.278 * C r * i(t,F) * S 3 Q F sera exprimé en [m /s]

Retrouvez la récapitulation des résultats dans le tableau 20 III-2- Dimensionnement des canaux collecteurs [9] On entend ici par canaux collecteurs, l’association en série de canalisation dans lesquelles se déversent les EU et les EP acheminées par plusieurs antennes, par les branchements particuliers et celles des bassins élémentaires qui les bordent. La forme de ces canaux peut être rectangulaire, trapézoïdale ou demi-circulaire. Chaque canal peut être ainsi en béton, maçonné ou en terre. Les dimensions à prendre en compte ici sont la hauteur (ou profondeur) et la base pour chaque canal (notons que pour un canal circulaire, on ne cherche que le rayon). Ce dimensionnement est d’ailleurs fonction du débit. Une des formules pratiques qui met en évidence le rapport entre le débit et la section du canal est celle proposée par Manning-Strickler.

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Cette formule est la suivante : 2/3 1/2 Q = KS x S x RH x I où Q = débit en m3/s; S = section du canal en m² ;

RH = rayon hydraulique ; I = pente [m/m] ;

KS = coefficient de Manning-Strickler.

Tableau 22:Elément géométrique pour chaque section canal

Remarques :  Dans cette formule, la section S est la seule inconnue ;  la pente I ici est la pente d’écoulement des eaux à l’intérieur du canal. Celle-ci est arbitraire mais prend la valeur de 1‰ dans le cas pratique ;  Le rayon hydraulique n’est autre que le rapport entre la section S du canal et son périmètre tel que,

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 Le coefficient de Manning-Strickler ou encore rugosité prend diverses valeurs selon les

modes de fabrication des canaux. Ce coefficient KS est égal à :

− 60 à 70 pour les canaux en béton ;

− 45 à 50 pour les canaux maçonnés ; − 30 à 40 pour les canaux en terre. Une fois que la section est déterminée à partir de la base et de la hauteur du canal, deux (02) conditions s’imposent pour assurer leur bon fonctionnement. Premièrement, la différence entre la base et la hauteur du canal ne doit pas dépasser une certaine marge de 1,5m. Et deuxièmement, dans un canal artificiel, les vitesses au voisinage des parois et du fond ne doivent pas dépasser certaines valeurs qui risqueraient de provoquer l’érosion des berges. D’autre part, il ne faut pas que la vitesse descende au-dessous de certain minimum pour éviter le dépôt des matériaux transportés. Il est préférable alors que cette vitesse soit entre 0,4 m/s et 1,7 m/s. Veuillez retrouver tous les calculs et applications numériques de dimensionnements des canaux collecteurs et du canal intercepteur du nouveau Quartier dans le tableau ci-dessous.

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Rayon Pente Coeff de DEBIT Q Vitesse Hauteur Surface Périmètre hydraulique R2 /3 d'écoulement I1/2 rugosité Canal Base b h A P R dans le canal Ks I En béton 2,1 1,95 4,095 6 0,6825 0,775178592 0,001 0,031622777 65 6,524827481 1,593364464 Maçonné 2,45 2,2 5,39 6,85 0,786861314 0,852312378 0,001 0,031622777 45 6,537324978 1,212861777 En terre 2,65 2,45 6,4925 7,55 0,859933775 0,904294739 0,001 0,031622777 35 6,498154114 1,000870869 Tableau 23:Dimensionnement des canaux collecteurs issu du BV et du canal intercepteur.

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Chapitre IV : Elaboration du plan d’urbanisme de la zone (Annexe 3) IV-1- zonage [10] Suivant le Code de l’Urbanisme et de l’Habitat ou CUH (décret n°63-192 du 27 Mars 1963), le plan d’urbanisme directeur trace le cadre général de l’aménagement et en fixe les éléments essentiels. Le zonage est une étape qui fait partie de l’étude d’avant-projet. Il définit le mode d’occupation du sol selon les besoins et activités des habitants. Le zonage est aussi la première étape qui consiste à diviser l’espace en différentes zones d’activités, avant la réalisation d’un projet d’urbanisme ou d’aménagement. Un règlement de zonage contient :

 Le type d'activité qui sera permis sur un lot particulier comme : espace vert, habitation, industrie, loisir, commerce, culturelle, cultuelle, administrative ;  Les densités d'occupation du sol de ces activités (souvent exprimées par un coefficient d'occupation des sols ou COS) ;  La hauteur des immeubles ;

 L’espace qu'un immeuble peut occuper au sol, les distances entre les immeubles ou de l'immeuble à la limite du lot (marge de recul) ;  Les proportions de chaque usage sur un même lot (par exemple : le pourcentage d'espace vert) et la quantité de parkings qui doit être fournie.

Rappelons que notre zone d’étude se trouve dans le Fokontany de Mananjara, commune rurale d’Ibity sur un terrain près à Bâtir est limité de 20 ha de superficie pour réaliser le projet d’aménagement dont 15 Ha pour les constructions des infrastructures et 5 Ha a aménager pour la promotion de l’ activités agricole avec des produit adaptés au climat local et de permettre une rotation culturale, mais puisque c’est une projet encadré par la ZIA, l’Holcim offre aussi une terrain de 20 Ha pas loin de la zone d’étude pour ajouter le terrain agricole . Le présent zonage mettra la mise en place des infrastructures de bases requises et le développement des activités génératrices de revenus orientées vers l’agriculture pour assurer l’autonomie des familles relocalisées et primordiales pour le Fokontany. A noter que quelques paysans se sont installés dans la zone du projet proposée, néanmoins ils ne seront pas expropriés car la superficie du projet tient déjà compte de leur présence. Ils vont rester sur les terres qu’ils ont mises en valeur, et vont bénéficier des mêmes accompagnements techniques que les bénéficiaires du projet s’ils le souhaitent.

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La répartition se fera comme suit :  L’espace viaire  Zones résidentielles

 Zones d’activités sanitaires  Zone d’activités commerciales

 Zone d’activités administratives

 Zone d’activités sportives et de loisirs

 Zone d’activités pédagogiques et culturelles

 Zone d’activités agricoles Les zones ci-dessus doivent être placées avec soin et avec prudence suivant la règle de l’art et la loi de l’urbanisme.

 L’espace viaire L’espace viaire est destiné à l’implantation des voies de communication terrestre avec ses accessoires tels que les chemins, les ruelles, les trottoirs, les rues, les stationnements, les parkings, etc. Elle permet d’assurer la circulation et les déplacements des usagers selon leur nécessité pour leur bien-être, leurs activités, etc. Pour les voies d’accès, on aura mis en place une rue principale et des ruelles permettant aux résidents d’accéder facilement aux différentes zones d’activités. Ensuite, deux zones de stationnement à la disposition des transporteurs collectifs seront installées pour faciliter les déplacements des habitants par des transports en commun.  Zones résidentielles Ces zones serviront principalement de lieux de construction des bâtiments d’habitation pour les futurs résidents, mais aussi de mettre en place les différentes infrastructures nécessaires pour faciliter le quotidien de ces personnes et d’améliorer le niveau de vie familiale et d’assurer le bien – être de chaque citoyen pour que l’ensemble de la société puisse travailler d’avantage au progrès de la Commune. Ces zones sont composées de Villas basses, Duplex, de ruelles et allées, de zones vertes et parkings. Ces habitations seront bâties suivant les normes de constructions et doivent satisfaire les besoins des usagers.

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 Zones d’activités sanitaires Elle rassemble les zones destinées à l’implantation des hôpitaux, des cliniques, des CSB, des cabinets spécialisés, des pharmacies etc. veillant au bien-être, soins et traitements des habitants. Elle a besoin d’un environnement calme et serein c’est pourquoi on l’installe loin de la zone d’activités commerciales.  Zone d’activités administratives Dans ce quartier étudié, la sécurité publique n’est pas assurée alors qu’elle joue un rôle primordial pour le maintien de l’ordre publique et la régularité de circulation routière, et rend possibles la relation et le contact entre les administrateurs et les résidents. Donc il faut créer une zone administrative, et il est préférable de la placer au centre du nouveau quartier pour une meilleure organisation et des interventions rapides.  Zone d’activités commerciales Comme le marché marque la progression économique de la Commune, pour cela on introduit le centre commercial presqu’au milieu de ce nouveau quartier et cette zone commerciale sera un lieu favorisé d’achats divers. Cette zone permet également aux populations de subvenir à leur besoin au point de vue approvisionnent en denrées alimentaires et marchandises diverses.  Zone d’activités sportives et de loisirs Les zones d’activités sportives et de loisirs sont toujours inséparables. Elles se situent près de l’école. Les terrains de sport sont très utiles pendant l’éducation physique et sportive, les manifestations scolaires comme la journée des écoles, etc. Et c’est pour éviter le déplacement long des élèves au cours des activités sportives. Cette zone contient des terrains de football, basket Ball, Hand Ball et d’une aire de jeu. L’inexistence d’une telle zone provoque une conséquence néfaste à la vie des adolescents surtout (acte de banditisme, la délinquance juvénile) est important pour le développement et pour l’éducation de la masse populaire.

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 Zone d’activités pédagogiques et culturelles L’éducation est la source du développement de la nation. Aucun développement durable n’est imaginé lorsque les niveaux de connaissances des populations sont faibles. La zone d’activités pédagogiques est utilisée pour éduquer les enfants et aussi la population. Ainsi, prévoir le futur du nouveau quartier et penser à mettre un centre de formation technique et professionnelle au projet d’aménagement de ce quartier n’est pas un luxe. Certes la Commune Rurale d’Ibity ne dispose pas assez d’établissement pour l’enseignement secondaire ni de Lycée, mais les études d’aménagement et de création de nouveaux quartiers faits dans le territoire de la Commune ont tous proposé la création d’un établissement scolaire, que ce soit un Lycée. Donc la construction d’un centre de formation technique et professionnelle dans la Commune nous semble justifier, ceci offrira aux jeunes de la Commune d’Ibity l’opportunité de continuer leurs études et leurs entrées dans le monde professionnel sur place. Par ailleurs, on pense qu’une telle infrastructure sera une solution au déplacement et à la distraction de la force productrice ainsi qu’à la fuite de cerveau de la Commune. Pour ce qui concerne l’emplacement de ce centre, il doit être dans une zone calme et tranquille pour préserver la concentration des élèves. Alors, il sera placé à l’Ouest de la zone, loin de la zone d’activités commerciales et de la zone d’activités sportives, pour éviter les bruits et les autres nuisances provenant de ces zones.

 Zone d’activités agricoles L’agriculture constitue la principale activité de la population locale.la grande partie du sol exploité est consacrée à l’agriculture. La riziculture est la principale activité de la commune, d’où ce projet est dans le cadre de la ZIA. Pour cela, cette zone domine 5 ha à aménager pour la promotion de l’activités agricoles avec des produits adaptés avec le climat local et de permettre une rotation culturale

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IV-2- Plan détaillé (PUDé) [10] [11] Avant de décrire les espaces définis par chaque zone d’activité, on aborde rapidement l’urbanisme général du projet. Le PUDé est fondé sur l’idée suivante : la construction de différents équipements urbains est projetée sur des îlots appelés : « zones », dont la contenance est de 20 ha. Comme son nom l’indique, ce plan conformément au plan de zonage évoquera les petits détails en satisfaisant l’échelle. On y trouve alors la spécificité de chaque zone d’activités et les tracés des espaces viaires. Essayons alors de détailler une par une les zones d’activités à créer dans ce nouveau quartier.  Espaces viaires Comme on a vu dans le précédent paragraphe, la zone réservée aux voies d’accès se divise en deux parties : la voie principale ou rue et la voie secondaire ou ruelle. La largeur de la rue principale est de 6m et accompagné des trottoirs de 2m de part et d’autre de la chaussée qui relie toutes les zones d’activités. Elle est bitumée. Les ruelles à l’intérieur de la ville est de 5 m de large ayant 2m de trottoirs revêtus en pavés. En ce qui concerne les équipements routiers de ce projet, une aire de stationnement est importante dans le monde de l'automobile. Ainsi, un parking installé pour attribuée au stationnement réservé pour les camions des clients et ceux de Holcim qui assurent le transfert des ciments produits vers des dépôts se trouvent à l’extérieur de l’usine juste avant la fin du projet. Elle est conçue pour être une zone d’attente en attendant leur tour de chargement avec tous les papiers qui s’y réfèrent. Elle consiste aussi à gérer les arrivées en dehors des heures d’ouverture.  Zones résidentielles En général, les zones résidentielles constituent les lieux de résidence de la population. Elles ont pour rôles d’héberger les habitants, de permettre le développement et l’épanouissement de l’homme en améliorant ses conditions de vie à l’abri des difficultés diverses et des dangers imminents. Elles permettent d’améliorer le niveau de vie familial et d’assurer le bien-être de chaque citoyen pour que l’ensemble de la société puisse travailler d’avantage au progrès de la Commune. Les zones résidentielles proposées dans le nouveau quartier sont spécifiées en une seule catégorie qui sont des maisons d’habitations individuelles pour relocalisées les familles qui habitent au près du portail de l’usine. Dont, voici les composantes de ces habitations : Ce sont en général des maisons d’habitations dotés de jardin, pour une famille de cinq à sept personnes. Sur notre site, la zone résidentielle devrait être divisée en 50 parcelles de 300 m2 pouvant accueillir chacune une maison individuelle.

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Donc pour aménager la zone on va y mettre des logements qui auront les options suivantes : fonctionnalité, style, confort, économique, sécurité, stabilité et endurance. Pour les habitations qui occuperont la partie Nord, on pense y mettre des Duplex (Rez-de- chaussée ou RDC + un étage) dont le plancher de la RDC fera 120 m2, celles-ci pourront accueillir chacune une famille de quatre à huit personnes, et seront composées de : un séjour, deux salles d’eau, une cuisine, une salle à manger, un débarras, un garage, trois chambres et une terrasse à l’étage, et un jardin à l’extérieur. Pour la partie Sud, des villas basses de 120 m2 de surface vivable seront mises en place. Chaque construction sera équipée d’un séjour d’une salle à manger, d’une salle d’eau, d’une cuisine, de deux chambres, d’un comble habitable, d’un garage et d’un jardin. Ce type de maison sera destiné pour une famille moins nombreuse avec un ou deux enfants. Notons que :  Entre deux propriétés voisines, on évite de projeter des couloirs ou des sentiers pour une question de sécurité publique et qu’à la place on va mettre des murs en briques.  Des parkings, des bornes fontaines, des lavoirs publics, des bacs à ordures et des bennes à ordures seront placés en périphérique des zones destinées pour les maisons individuelles.  Zones d’activités sanitaires Pour préserver la santé et l’hygiène publique, on propose d’implanter dans une zone clôturée :  Un bâtiment en forme de C destiné à un centre de santé de base multiservice comprenant une salle de réception et de soins des urgences, une dentisterie, un cabinet pédiatrique, un cabinet de médecin, 2 salles d’eau et toilettes dont l’une pour le personnel et l’autre pour les patients, un bureau pour l’administration.  Une pharmacie comprenant une salle de stockage des médicaments, un laboratoire d’expérimentation, un bureau pour le responsable de la pharmacie, une chambre froide, une grande salle pour la réception, la caisse et la livraison des médicaments, caisse, une salle d’eau et toilettes. La zone sera équipée d’un parking et des jardins avec des banquettes.

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 Zones administratives Entre la zone d’activités sportives et de loisirs, on implantera un bureau administratif pour assurer la sécurité des habitants. Elle sera équipée d’un grand bâtiment avec un étage et une terrasse comprenant :  Le bureau du Fokontany  Une poste de gendarmerie pour assurer la sécurité Le bureau du Fokontany comporte : un local pour le chef du Fokontany, et une grande salle d’accueil ou de réunion. Dans le poste de gendarmerie on trouvera : - Trois (3) salles servant de bureau pour le chef de poste, de l’adjoint et des agents de la gendarmerie. - Une salle d’accueil - Un local pour les interrogatoires - Un autre local pour les gardes à vues. Ce poste de gendarmerie sera placé au Rez de chaussée. Chaque étage aura sa propre salle d’eau et toilettes et à l’extérieur, il y aura un parking pour l’accueil.  Zones d’activités commerciales La zone d’activités commerciales sera un lieu privilégié d’achats divers. Afin d’obtenir une variété de commerces, le nouveau marché proposé est subdivisé en deux parties distinctes : - les pavillons pour les marchandises générales, les boucheries, les charcuteries, les poissonneries, les produits artisanaux etc. ; - le marché en plein air pour la vente des fruits, des légumes etc. ; On se propose d’installer un grand parking à l’intérieur de ce marché. Les bacs à ordures, les salles d’eau, et les WC seront accessibles pour tout public. Le centre commercial sera clôturé afin d’assurer la sécurité de tous les équipements du marché. C’est un espace fonctionnel pour les habitants.  Zones d’activités sportives Cette zone est indispensable pour l’éducation et l’épanouissement des jeunes, mais aussi pour servir de centre d’attraction et de source de revenus pour la Commune. Donc pour l’aménager, on a pensé à projeter quelques terrains de sports de dimensions règlementaires.

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La zone est composée : - Un (1) terrain de Football dimensions 105 x 68 m - Un (1) terrain mixte de Basket-ball et d’Hand-ball dimensions 20x 40 m - Deux salles pour servir les locaux : de l’administration de la zone et d’accueil, des services médicaux pour les joueurs et les spectateurs, des sanitaires c’est-à-dire les douches et les toilettes, des vestiaires pour les joueurs et les arbitres, de dépôt des matériels.  Zones d’activités pédagogiques Pour la zone d’activités pédagogiques, nous avons choisi la solution de construire un lycée public et un centre de formation professionnelle tout en respectant les normes. Ce dernier pourra accueillir les jeunes qui ont eu le BEPC, le baccalauréat ou ceux qui désirent suivre une formation technique et professionnelle. Ces établissements dans une zone calme et tranquille pour préserver la concentration des élèves. Ce centre sera donc équipé de : - Un lycée qui est formé par un long bâtiment à trois (3) étages pour les salles de classe et comporte huit (08) salles de classe par niveau. - Quant au centre de formation professionnelle, il est formé par trois (03) bâtiments à trois (3) étages. Pour chaque établissement, le bâtiment au milieu sera réservé à l’administration et à la bibliothèque (se trouvant au Rez-de-chaussée), la salle des professeurs, les laboratoires, les salles d’informatique, l’infirmerie et l’appartement du directeur. Chaque établissement comporte également les éléments suivants :  Une grande cour de récréation ;  Un parking ;  Deux bacs à ordure ;  Un autre bâtiment pour le gardien. Notons qu’une salle de classe comporte au plus 30 élèves. Dans chaque établissement, des toilettes seront disponibles par étage pour éviter le long déplacement des enseignants et des élèves. Ces établissements publics seront clôturés chacun.

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PARTIE III :

ETUDES COMPLEMENTAIRES ET LE COUT DU PROJET.

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Chapitre I : Etude complémentaire I-Etudes d’impact environnementale

I-1- Introduction De nos jours, les projets d’investissements publics ou privés, susceptibles de porter atteinte à l’environnement devraient faire l’objet d’une étude d’impact. L’étude environnementale reflète, d’une façon globale et détaillée, les atouts et les méfaits de la réalisation d’un projet. Elle permettrait de dégager les points à traiter avant, durant et après la réalisation des infrastructures, pour que les objets mis en place ne nuisent pas à l’environnement, au niveau du terroir villageois. D’où notre projet concerne l’aménagement, il faut prendre en compte dès la phase préparatoire jusqu’à la phase fermeture qu’il est soumis par le code de l’environnement. La réalisation des études environnementales appliquées à l’urbanisme doit permettre l’intégration de la réglementation nationale à l’échelle d’un territoire et d’en accroître le niveau d’application. Pourtant, la résolution des problèmes environnementaux à Madagascar est une résolution de la pauvreté des malgaches. Le cadrage de la solution est basé sur :  Le cadrage juridique : Loi, décret, arrêté  La participation de tout citoyens de conserver l’environnement par une gestion de transfert : GELOSE « Gestion Locale Sécurisée »  Le cadrage programmatique : PNAE « Plan Nationale d’Action Environnementale », L’article 4 de la charte de l’environnement malgache (loi N°90 033 du 21 décembre 1990, modifiée par la loi n° 97 012 du 26 juin 1997) stipule que : « la protection et le respect de l’environnement sont d’intérêt général. Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du cadre dans lequel il vit … ». En effet, d’après la charte de l’environnement malgache, une étude d’impact environnemental a pour objectif de mettre l’homme en cohérence avec son environnement. Selon le décret MECIE (Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement), il faut obliger tous les projets de financements qu’ils soient privés ou publics, susceptibles de porter atteinte à l’environnement, de faire une Etude d’Impact Environnemental (EIE). Ainsi, dans le cadre juridique, le ministère de l’Environnement, avec l’appui de l’Office National pour l’Environnement (ONE), édicte les directives techniques en matière d’environnement sur les projets.

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I-2- Définitions  Environnement [15] L'environnement est « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins » , ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».  Impact C’est la différence entre le changement d’une valeur d’état suite à des actions et le changement de cette même valeur sans actions. Il y a des impacts positifs et des impacts négatifs. Par Impacts sur l’environnement, on entend les aspects suivants :  Les effets sur la santé et le bien-être des populations  Les effets sur les écosystèmes (flores et faunes) : La dénaturation (changement de qualité), la dégradation (perte de qualité et de quantité), la destruction, l’extinction (disparition).  Les effets sur les activités quotidiennes et les habitations de la population  Les effets sur le climat et l’atmosphère, etc.

 Buts de l’étude Elle a pour but d’apprécier les conséquences sur l’environnement du projet et de proposer des mesures pour réduire ou compenser ces impacts. I-3- Analyses des impacts environnementaux [14] [15] Pour analyser les conséquences de la réalisation du projet, tant sur l’environnement que sur les êtres humains présents sur le lieu, bénéficiaires ou non du projet. Elle comporte 7 parties, dont :  La mise en contexte du projet ;  La description du projet ;  L’identification des impacts ;  Description de l’environnement du projet  L’analyse et évaluation des impacts ;  La mesure d’atténuation et de compensation ;  Le plan de gestion environnementale et sociale ;

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I-3-1- Mise en contexte du projet L’objet du présent examen environnemental entre dans le cadre d’une étude d’aménagement en vue de l’extension de la ville d’Ibity. L’objectif à atteindre ici est donc, l’amélioration de l’urbanisation du nouveau village. Ce qui nécessite effectivement la maîtrise des différents plans d’urbanisme et l’extension de la surface à bâtir. Après la réalisation de ce projet, on envisage d’augmenter l’économie de la ville et d’attirer la population riveraine à vivre dans la nouvelle ville créée. Vu qu’il s’agit de travaux de maîtrise des différents plans d’urbanisme, entrainant la mise en valeur des terres nouvelles (augmentation de la surface bâtissable et exploitable pour la population après installation de toutes les infrastructures utiles), l’activité nécessite un examen environnemental. I-3-2- La description du projet Le projet de construction est localisé dans la région de Vakinankaratra, district Antsirabe II, commune Alatsinainy Ibity, fokontany Mananjara, plus précisément à 23 km du centre-ville. Le projet se décline sur la mise en place des infrastructures (05 Ha) contribuant aux besoins locaux comprenant :  Une zone de lotissement surtout des maisons individuelles (3O maisons)  Une zone commerciale (Marché communal, des boutiques artisanales)  Une zone d’équipement sportifs et administratif (Terrain et Bureau chef fokontany)  Une zone d’équipement scolaire (Lycée, centre de formation technique et professionnel) ;  Des zones d’extension spécifiques pour chaque affectation ;  Un parc de stationnement pour les camions ;  Une superficie de 10 Ha à aménager pour la promotion de l’activité agricole avec des produits adaptés avec les climats locaux et de permettre une rotation culturale ;

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Aménagements Travaux prévus

Lotissement des terrains à bâtir • Mise en travaux du Géomètre

Topographe pour les différents levés

• Travaux de mise en plan du projet

Aménagement du terrain à bâtir • Travaux de remblayage et de déblayage

• Construction des canaux d’irrigation

Construction des ouvrages Travaux de maçonnerie

Tableau 24:Activités prévues pour l’aménagement Le fonctionnement du projet se résume comme suit :

• Installation du chantier et approvisionnement en matériau ;

• Réalisation des activités prévues ;

• Fonctionnement des réseaux (électricités, eau potable) ;

• Exploitation des surfaces bâties.

I-3-3- L’identification des impacts du projet Avant la réalisation d’un projet de grands travaux de construction, les différentes contraintes qui peuvent influencer le milieu doivent être prises en compte. Cette identification concerne :  Les caractéristiques du voisinage pour estimer à priori sa sensibilité aux futures nuisances de nouveau projet : bruits des moteurs, qualité de l’air (poussières, gaz d’échappement des engins et camions) ;  Les effets sur la santé et le bien-être de la population ;  Les activités économiques de la population : agriculture, le commerce, la circulation, l’utilisation des ressources naturelles (espaces naturels, eaux…) ;  Les effets sur la faune et la flore existante ;  Les risques de pollution du sol et de la nappe phréatique par les carburants et huiles usées. I-3-4- Description de l’environnement du projet [13] Le milieu récepteur est composé de l’environnement naturel existant et aussi des transformations apportées par le projet. Cette partie en décrit les composantes, dans la zone d’étude du projet, lieu de construction des bâtiments et des voies d’accès.

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Il s’agit du :

• Milieu physique

• Milieu biologique

• Milieu humain

Les paramètres environnementaux se rapportent surtout à l’air, au sol, à l’eau, à la végétation et à l’homme.

 Description du milieu physique Le projet se trouve dans le Fokontany Mananjara, Commune urbaine d’Ibity. L’accès vers le site se fait par une piste en terre qui est en amélioration par la population et l’Holcim Madagascar. La commune à un régime climatique assez varié mais en générale tempéré. D’une manière générale, cette zone possède plus de détails, (voir monographie de la commune)

 Description du milieu biologique  Faune : La présence de certaines espèces de faune dans les rizières y remarquée, telles que les grenouilles, les poissons, et quelques insectes et oiseaux. Les reptiles y sont rares et vivent entre les pierres, tels les serpents et les lézards.  Flore : Dans la zone d’étude c’est-à-dire ; sur le périmètre à ériger, nous avons pu constater des rizières.

 Description du milieu humaine Le milieu humain a déjà été évoqué dans le chapitre précédent de notre étude. Les facteurs anthropiques sont à constater à travers l’exploitation des terrains. L’homme est une cause indirecte de l’érosion… Par ailleurs, le facteur démographique est très important sur la charge d’exploitation du territoire à élargir car non seulement les périmètres sont déjà asphyxiés mais aussi la commune a besoin d’un élargissement non seulement en urbanisme mais aussi économique.

I-3-5- Analyse et évolution des impacts La réalisation d’un projet comporte généralement trois phases bien distinctes, à savoir :

 La phase de préparation qui regroupe tous les préparatifs avant la mise en œuvre des travaux  La phase de réalisation : elle comprend toutes les activités du projet ;  La phase d’exploitation concerne l’utilisation des infrastructures mises en place.

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On s’est rendu compte que chaque phase du projet a une influence sur l’état initial du site ainsi que ses environs immédiats. Ainsi, l’analyse des impacts est axée sur les éléments suivants :  Identification des sources d’impacts [14] Les différentes sources d’impacts ainsi que les récepteurs correspondants sont données par le tableau ci-après :

Tableau 25:source et récepteur des impacts

 Identification des impacts probables [15] Les impacts sont soit positifs c’est-à-dire tendent à améliorer les composantes du milieu, soit négatifs c’est-à-dire entraînent une détérioration des composantes du milieu. Les impacts, qu’ils soient positifs ou négatifs peuvent avoir un effet direct c’est-à-dire affectant directement une composante du milieu, ou indirect (affectant une composante du milieu par le biais d’une autre composante),cumulatif (les changements subis par l’environnement en combinaison avec d’autres actions passées, présentes et futures), différé (effet qui se manifeste à un moment ultérieur à l’implantation ou à la réalisation du projet) ou synergique (association de plusieurs impacts prenant une dimension significative).

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Dans cette partie, il faut évaluer l’importance des impacts, en essayant de donner des notes pour pouvoir tirer des conclusions. Le tableau ci-après récapitule cette étude : Source d’impact Impact engendrés Intensité Durée Etendu Importance

Installation de sites de Perturbation du milieu 1 2 1 Mineure connexes (base biophysique : Erosion, Vie, site de dépôt de Pollution des sols et des Déchets de chantier, eaux etc.) N Risque d’érosion 1 2 1 Mineure E (Défrichement, décapage des G terres végétales), compaction du A sol T (circulation des engins) I Exploitation des sites Pollution des sols et des eaux 1 2 1 Mineure F connexes (défrichement, décapage, déchets de base de vie) Pollution de l’air (station 1 2 1 Mineure d’enrobage, enrobage)

Source d’impact Impact engendrés Intensité Durée Etendu Importance

Travaux sur chantier et Risques d’accidents divers pour le 3 2 1 Majeure sur les sites connexes personnel Transport des Pollution de l’air, nuisances 1 2 2 Mineure matériaux sonores

P Présence de la main Risque de prolifération des MST 1 2 1 Mineure O D’œuvre allochtone et VIH SIDA S Présence de main Création d’emplois 3 3 1 Majeure I D’œuvre allochtone T Exploitation du Accroissement des économies ; 2 3 3 Majeure I périmètre par les réduction des constructions F bénéficiaires illicites

Tableau 26:Evaluation des impacts probables

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 Importance des impacts Les impacts du projet sont estimés en fonction de leur type et de leur importance. L’importance d’un impact se réfère aux changements causés à une composante du milieu par le projet. L’intensité peut être faible, moyenne ou forte. La méthode consiste en une évolution objective en attribuant un coefficient pour chacun de ces trois critères : Coefficient Intensité Durée Etendue 1 Faible Occasionnelle Locale 2 Moyenne Temporaire Zonale 3 Forte Permanente Régionale Tableau 27:Mode d’attribution des coefficients

I-3-6- La mesure d’atténuation et de compensation Les mesures d’atténuation sont des procédés liés au projet qui doivent être prises pour atténuer les impacts négatifs sur l’environnement.

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Le tableau suivant montre les mesures d’atténuation retenues

Tableau 28:les mesures d’atténuation retenues

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I-3-7- Le plan de gestion environnementale Un plan de gestion environnemental (PGE) est un plan qui met en œuvre des mesures réductrices et d’optimisation ainsi que des activités d’accompagnement en faveur de la protection de l’environnement biophysique et humain. Il s’agit de prendre des mesures d’atténuation pour prévenir, minimiser, atténuer ou compenser les impacts environnementaux et sociaux négatifs ou pour accroître les impacts positifs du projet. Les objectifs de la mise en place de ce plan visent à :  Faire respecter les mesures visant à mieux protéger l’environnement ;  Réduire la pollution de l’air et par conséquent, les risques des maladies pulmonaires ;  Diminuer les risques de pollution des eaux ;  Lutter contre l’érosion, la destruction et la pollution des sols etc.  Minimiser les effets dommageables sur la faune et la végétation, sur la santé des populations et les nuisances  Réduire les risques d’accidents, de maladies, etc.  Créer des emplois et favoriser la croissance des revenus des populations.

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Impacts Nature Importance Mesures Responsables Actions de surveillance Indicateurs de suivi Phase préparation du chantier

1-Déplacement de la N Majeure Indemniser les populations à déplacer à la Holcim Contrôle du niveau de Taux des chefs de ménage indemnisés population et perte hauteur de la valeur actuelle de remplacement Conformité de la mise en œuvre du au démarrage des travaux d’activité de leurs biens démolis projet 2-Déboisements et N Majeure Reboisement Holcim Control fréquent du site de Taux de terrain déboisé feux de brousses Limiter les feux de brousses Reboisement et terres environnantes

3. Risque de conflits N Moyenne Participation des autorités locales à Maires Suivi du degré d’implication des Nombre de conflits déclarés au cours de fonciers l’encadrement de la réinstallation des personnes des autorités locales dans l’encadrement la période de déplacées communes des populations déplacées réinstallation concernées

Phase chant ier

4-Gène de la N Moyenne Utilisation d’engins disposant de Entreprises et Contrôler la performance des Nombre d’accidents trimestriels circulation certificat d’aptitude à la circulation Mission de engins au démarrage du chantier et signalés sur et autour du chantier Délimitation des itinéraires des engins ; la qualité de leur maintenance tous contrôle/ Information des riverains et des usager le long du projet de route du programme de chantier Contrôler la délimitation des Itinéraires des engins Vérifier que les riverains et les usagers de la route sont régulièrement informés du programme du chantier

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5- Dégradation de la N Majeure Conception et mise en œuvre d’un Holcim, Contrôler l’existence et la mise en Nombre de séances d’information santé de la programme d’éducation, d’information et de commune et la œuvre du programme de lutte contre réalisées trimestriellement à l’intention population à travers communication sur les MST à l’intention du région les MST à l’intention du personnel du personnel de l’entreprise et de la la propagation des personnel de l’entreprise Vakinankaratra de l’entreprise et de la population population riveraine MST Soumettre régulièrement le personnel à riveraine des visites et examens médicaux de dépistage

de MST et orienter le cas échéant les personnes affectées vers le Programme National de lutte contre les MST Mettre des préservatifs à la disposition du personnel de l’entreprise régulièrement et en quantité suffisante Conception et mise en œuvre d’un programme d’éducation, d’information et de communication sur les MST à l’intention des populations locales

6-Négligence des N Majeure Respect des droits des ouvriers respect des Entreprise et Etat Contrôle journalière des horaires de Taux de productivité de la population activités habituelles horaires de travail. Sensibilisation des ouvriers travail et action direct de l’Etat pour à continuer leurs activités habituelles la sensibilisation. 7- Epuisement de la N Majeur Eviter de se ravitailler en eau en amont Entreprise Contrôle de l’exploitation de l’eau Taux de ressource ressource en eau Naturelle 8-Atteinte aux N Moyenne Imposer contractuellement à l’entreprise au Entreprise Vérifier l’existence d’une clause Nombre d’infractions relevées richesses naturelles cours de ses activités un respect scrupuleux par relative au respect des richesses trimestriellement son personnel de toute richesse naturelle naturelles au contrat liant avoisinante aux sites du projet l’entreprise à l’Administration et ses modalités

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d’application

9-Risque de pollution N Majeure Récupérer les eaux usées domestiques des Entreprises Contrôler la bonne exécution des Nombre d’inconformités en matière de : Poussière, huiles basevie et les évacuer vers des puisards mesures de lutte contre les gestion des pollutions signalées par usagées, eaux usées, poussières, de gestion des eaux trimestre déchets issus des base- vie dans des sites appropriés usées, des déchets, et des huiles

usagées. Usagées dans des récipients fermés

pendant les périodes de vent violent et arroser régulièrement les pistes en travaux particulièrement en période sèche 10-Aggravation de N Moyenne Choisir les sites d’emprunt hors des Zones Contrôler le niveau Taux de sites exploités effectivement L’érosion et sensibles d’éloignement des sites d’emprunt réhabilités à la fin du chantier Dégradation du Entreprise par rapport aux zones sensibles couvert végétal dans mettre en application toute mesure de stabilité les zones anti érosive techniques d’exploitation et la mise en D’emprunt application des techniques antis achèvement des travaux érosives

environnemental spécifique par site et le faire de réhabilitation de tous les sites approuver avant le démarrage de son exploités exploitation

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11-Entrave à la N Moyenne à Quantifier à travers des études hydrauliques Vérifier que les aménagements de Surface inondée à l’amont suite à un circulation naturelle Majeure les eaux de ruissellement qui traverseraient le Entreprise transit hydrauliques ont été dysfonctionnement du transit des eaux de surface chantier en périodes normale et de crue. parfaitement intégrés dans la hydraulique

conception technique du installer afin d’assurer un transit régulier des projet eaux de ruissellement 12-création d’emploies P Majeure Inciter l’entreprise à recruter en priorité auprès Entreprise et Suivi du niveau d’engagement de Taux d’ouvriers locaux engagés au sein

de la population locale essentiellement celle Holcim l’entreprise à recruter localement de affectée par le projet et plus particulièrement en l’entreprise ce qui concerne la main d’œuvre non qualifiée

Phase d’exploitation

N Majeure Récupération et purification des eaux usées, Holcim Contrôler la bonne exécution de Nombre d’inconformités en matière de 13- La pollution de maitrises des déchets. gestion des eaux usées, des déchets gestion des pollutions signalées par l’eau, l’environnement Trimestre 14- Augmentation du N Majeure Interdire la réinstallation de la population sur Maires des Vérifier régulièrement le respect de Nombre d’accidents annuels constaté trafic et amplification l’emprise et les abords immédiats de la route communes l’interdiction de la réoccupation des sur la route des risques d’accidents concernés, Holcim abords de la route 15- Risques Contrôler l’existence et la mise en Nombre de séances d’information d’aggravations des N Majeure Campagne de sensibilisation et dépistage. Holcim œuvre du programme de lutte contre réalisées trimestriellement à l’intention MST (athlètes, les MST à l’intention du personnel de du personnel de l’entreprise et de la spectateurs, l’entreprise et de la population population riveraine Manageurs) riveraine

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16-Désenclavement Conception et mise en œuvre d’une campagne de Vérifier que la campagne de Nombre d’initiatives de développement de la région et promotion de la région et de ses atouts Commune promotion de la région et de ses installées promotion de son atouts est élaborée et mise en œuvre développement P Majeure 17-Promotion de la Promotion et amélioration d’activités Etat Nombre d’activités génératrices de qualité de vie des génératrices de revenus revenus Développées populations riveraine P Majeure 18-L’entretient des Mise en place de responsable pour la Etat/ Holcim Control des catégories des véhicules Cout de réhabilitation et dé entretient routes. P Majeure réhabilitation et l’entretient utilisant la route

Tableau 29:Plan de gestion environnementale et sociale, PGES

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE II- Etudes de la voirie et réseaux divers

II-1- Réseau routier 1-Element caractéristique d’une route

Figure 9:Element caractéristique d’une route

Assiette : Surface du terrain occupée par la chaussée ; elle comprend les accotements, les talus, les fosses et l’encombrement total des ouvrages. Emprise : Partie du terrain appartenant à la collectivité, affectée à la route et à ses dépendances, qui coïncide avec le domaine public. Chaussée : Surface de la route aménagée pour la circulation des véhicules. Au sens structural, la chaussée est aussi l’ensemble des couches de matériaux qui supportent le passage des véhicules. Plateforme : Constituée par une partie de l’assiette, elle se compose d’une ou de deux chaussées, éventuellement de la terre pleine d’accotements ou de trottoirs On distingue deux cas :  Route en remblai. La plateforme s’étend jusqu’à la crête des remblais  Route en déblai. La plateforme s’étend jusqu’à la crête du fossé côté route. S ‘il n’y a pas de fossé, elle s’étend jusqu’au pied du talus de déblai. Accotements : Zones latérales qui bordent extérieurement la chaussée, les accotements sont «dérasés» s’ils sont au même niveau que la chaussée, ils sont « Surélevés » dans le cas contraire.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE 2- Elément géométrique d’une route a. Virage

Le dimensionnement des rayons du tracé en plan et des dévers correspondant est lié :

• À la dynamique des véhicules

• Aux conditions de contact pneu/chaussée • Au confort de l'usager. Les paramètres purement dynamiques permettent de définir une valeur minimale de rayon en fonction de la vitesse pratiquée et du dévers et la définition d'un seuil de sécurité. Ces calculs permettent de déterminer deux valeurs fondamentales en matière de virages :

• Le rayon minimal qui assure la stabilité des véhicules à la vitesse de référence lorsqu'il est associé au dévers maximal (généralement 7%). • Le rayon non déversé qui assure cette même stabilité en l'absence de dévers (profil en toit)

Vitesse [Km/h]

50 70 90

R1 [m] R2 [m] R1 [m] R2 [m] R1 [m] R2 [m]

-2,5 112 72 286 181 580 362

0 98 66 242 162 473 318

2,5 87 61 209 146 399 282

5 78 57 184 134 345 254

7 73 54 168 125 311 235

Tableau 30:Rayon de virage

• R1: Valeur du rayon au seuil de confort,

• R2: Valeur du rayon au seuil de sécurité b. Devers Le dévers est la valeur de la pente transversale d'un ou des deux versants d'une chaussée permettant l’évacuation des eaux de surface. Il est donné dans les tableaux suivants :

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Tableau 31:Devers d'une route de catégorie R60(vitesse de référence 60 km/h)

Tableau 32:Devers d'une route de catégorie R80(vitesse de référence 80 km/h)

3- Stationnement La zone de stationnement réservée pour les camions des clients et ceux de Holcim qui assurent le transfert des ciments produits vers des dépôts se trouvent à l’extérieur de l’usine juste avant la fin du projet. Elle est conçue pour être une zone d’attente en attendant leur tour de chargement avec tous les papiers qui s’y réfèrent. Elle consiste aussi à gérer les arrivées en dehors des heures d’ouverture. Le parking occupe une surface de 54 m× 80m II-2- Le réseau d’adduction d’eau potable Actuellement, l’alimentation en eau potable à Madagascar est vitale, indispensable et vulnérable. En revanche, seulement 24% de la population détient l’accès en eau potable dans notre pays. L'adduction d'eau potable (AEP) comprend toutes les opérations et techniques permettant d'amener l'eau depuis sa source à travers un réseau de conduites vers les lieux de consommation. Il existe deux types d'adduction en eau : l’adduction gravitaire et l’adduction par refoulement.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE L’AEP se fait en 3 étapes qui sont :

Etape 1 : Approvisionnement en eau

Il se fait par captages, forages, pompages depuis les sources, les cours d'eau cours d'eau naturel, un plan d'eau et les nappes phréatiques. Etape 2 : Epuration de l’eau

L’épuration de l’eau est une phase importante permettant d’assurer la potabilité de l’eau qui requiert des traitements nécessitent des contrôles et analyses multiples dans un cadre sanitaire réglementé. L’étape consiste à :  La désinfestation des eaux : l’élimination de micro-organismes pathogènes qui peuvent être responsables de nombreuses maladies (parasites, virus et bactéries) par le biais de désinfectants physiques ou chimiques.  L’addition des produits

Etape 3 : Distribution de l’eau

La distribution de l’eau doit passer :

 Un réseau de transport constitué de maillage de canalisations souvent enterrées et des ouvrages d'arts  Un système, automatisé ou non, de vannées et de pompes,

 Des divers systèmes de stockage intermédiaires comme les châteaux d’eau  Un réseau terminal de distribution amenant l'eau aux consommateurs finaux ou à des points de distribution collectifs (pompes, bornes fontaines, etc.) Dans la commune d’Ibity, quatre sur les huit fokontany de la commune sont desservis par des réseaux d’adduction d’eau potable. Ils s’agissent des fokontany d’Ambarinakanga, d’Ihasy, d’Ambalavao et de Mananjara. Sur ces quatre fokontany, seules 10 localités bénéficient de ces réseaux, soit un faible rapport de 6,3 % des localités de la commune. Ce réseau d’adduction d’eau potable dans le fokontany d’Ambalavao et de Mananjara a été construit en 1986 pour l’approvisionnement des huit (08) logements de la cité de la cimenterie d’Ibity et de l’usine elle-même. Le réseau est composé d’un captage de source, d’une station de pompage et de traitement, de deux réservoirs cylindriques avec un volume total de 200m3 et des conduites de distribution.Une extension composée de trois (03) bornes fontaines,destinées à tous les habitants d’Andrefatsena(fokontany Ambalavao) et d’Avaratsena(fokontany Mananjara) a été faite, grâce aux Fonds de développement Local(FDL).

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Figure 10:Réseau d’adduction d’eau potable

II-3- Les réseaux d’assainissement (Page 36) [7] Le « système d’évacuation des eaux » ou « réseau d’assainissement » est l’ensemble des dispositifs, des produits utilisés et raccordés entre eux, vu la raison qu’en outre des eaux pluviales, les eaux domestiques doivent être évacuées pour des raisons d’hygiène, le bon fonctionnement des appareils ménagers et les équipements sanitaires. L’évacuation des eaux est donc indispensable, mais ne peut pas se faire n’importe comment. La loi oblige chaque ménage à respecter certaines normes et règlementations pour évacuer leurs eaux domestiques une fois qu’elles sont usées. Afin d’améliorer et d’entretenir les réseaux d’assainissement actuel de la Commune Rurale d’Ibity, les solutions proposées se portent essentiellement sur les quatre volets suivants :  Collecte des déchets  Elimination ou traitement des produits évacués  Evacuation des Eaux Usées (EU) et des Eaux Pluviales (EP)  Evacuation des Eaux Vannées (EV) vers des fosses septiques et des puisards individuels. Concernant le premier index, l’aménagement d’une zone adéquate pour le ramassage des déchets ménagers et industriels serait nécessaire afin d’éviter la pollution de l’environnement. Il faudrait aussi une usine pour transformer les ordures.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE A propos du second index, la Commune devra se doter d’un système adéquat de traitement des produits évacués nuisibles à l’environnement. Quant au troisième index, la construction d’un système de collecte et de traitement des EU et des EP s’avère nécessaire afin que ces dernières soient bien collectées et traitées avant leur rejet dans la nature. Au sujet du dernier index, la nappe phréatique est au-delà des 10 mètres en saison de pluie et la construction de puisards n’y est pas déconseillée. La rénovation en milieu rural est une opération qui consiste à le développer :  En aménageant d'anciens quartiers dégradés, vétustes ou insalubres, et de constructions anarchiques ;  En restaurant un site présentant un intérêt d'ordre historique et esthétique pour sauvegarder sa valeur et son validité ; Une fois la qualité des infrastructures d’assainissement est améliorée, d’autres facteurs sont à prévoir pour continuer le projet de qualification urbaine de la Commune.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Chapitre II : Estimation de coût du projet Les estimations suivantes ne tiendront compte que les coûts des études et des charges relatifs à la réalisation des travaux topographiques, des traitements des données et la conception du projet.  Ressources humaines

Nombre Titre Coût/j (Ar) Durée (j) Total (Ar) 2 Ingénieur 100 000 4 400 000

2 Operateur 40 000 4 160 000

2 Croquiseur 40 000 4 160 000 4 Porte-prisme 40 000 4 160 000

Somme 880 000

Tableau 33:Ressources humaines

 Matériels utilisés Désignation Quantité Prix Durée (jours) Montant (Ar)

Unitaire (Ar)

Station totale 1 100 000 4 400 000

Ordinateur 1 15 000 4 60 000

GPS de poche 1 20 000 4 80 000

Fournitures 30 000

TOTAL 570 000 Tableau 34:Coût des matériels utilisés

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE  Prix bases des données Prix unitaire Montant Désignation Unité Quantité [Ar] [Ar] Orthophotos Ha 20 45 000 900 000 BD 100 Tranche 1 15 000 15 000 TOTAL 915 000

Tableau 35:Coût des données Source : FTM, année 2018

 Prix des travaux

Types de travaux Montant (Ar)

Reconnaissance 300 000

Levé Topographique 2 640 000

Eléments des plans 2 500 000 Topographique

Total 5 440 000

Tableau 36:Prix des travaux

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE  Devis quantitatif et estimatifs du projet Autres dépenses Type d’équipements Unité Quantité Coût Unitaire [Ar] Montant [Ar]

Lycée publique U 1 200 000 000 200 000 000

Centre de formation U 1 200 000 000 200 000 000 professionnelle Borne fontaine U 5 16 000 000 80 000 000

Benne à ordure U 5 3 000 000 15 000 000

WC public U 2 8 000 000 16 000 000

Douche publique U 2 20 000 000 40 000 000

Poste mixte U 1 24 000 000 24 000 000

Marché à ciel ouvert U 1 24 000 000 24 000 000

Centre commerciale U 1 2 000 000 000 2 000 000 000

Pavillon U 1 310 000 000 310 000 000

Enceinte de sport U 1 5 000 000 000 5 000 000 000

Voirie Km 6 600 000 000 600 000 000

Levé topographique 5 440 000

TOTAL 7 915 440 000

Tableau 37:Devis quantitatifs et estimatifs L’estimation financière des travaux s’élève à sept milliards neuf cent quinze millions quatre cent quarante mille Ariary (7 915 440 000 Ariary)

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE CONCLUSION En guise de conclusion, cette étude nous a permis de tirer profit de toutes les connaissances acquises pendant les cinq années d’études et de montrer les différentes étapes des calculs nécessaires pour l’étude du projet d’urbanisme. La création des zones d’activités et des zones d’habitations en fait partie tout en contrôlant la mise en place des normes de planification exigées pour que tous les gens puissent habiter, vivre, se déplacer, travailler, apprendre et se distraire au sein d’une localité en respectant l’environnement. Le présent mémoire a pour objectif de créer de nouveaux quartiers résidentiels pour éviter l’urbanisation sauvage et le manque de logements. On essaie de donner aux nouveaux résidents et aux riverains l’opportunité de se développer et de s’épanouir au point de vue culturel, pédagogique et de loisir en utilisant des méthodes modernes et appropriées. Vu le coût relativement élevé du projet, il est impossible que l’industrie Holcim seule puisse financer la réalisation de ce projet. L’Holcim devrait trouver des moyens pour la mise en œuvre de ce projet avec la Région Vakinankaratra, la commune rurale d’Ibity et le ZIA. Il importe de souligner que cette recherche de financement devrait se faire dans le meilleur délai et ceci afin d’éviter que la situation se dégrade encore plus. Nous espérons que ce mémoire sera utile à tous ceux qui interviennent dans le domaine de l’aménagement. De plus le plan d’urbanisme de détail détermine les orientations de planification de la ville. Ce plan donne une vision commune aux différents intervenants qui fournissent des biens et des services à la population. Il serait souhaitable que les municipalités exercent un contrôle sur le développement des zones périphériques, notamment par l’intermédiaire d’instruments d’aménagement du territoire. Vu le délai imparti à la réalisation de cette étude, l’étude V.R.D fera l’objet d’un autre mémoire et mérite des approfondissements et améliorations.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

GLOSSAIRES . Altimétrie : exécution et exploitation des observations relatives à la détermination des altitudes dans un levé topographique. Représentation du relief sur un plan ou une carte.

. Antenne : canalisation qui reçoit les EU et les EP transportées par les branchements particuliers en provenance des immeubles et qui collecte celles des bassins élémentaires qui lui sont riverains. Sa dimension est généralement petite.

. Bourg : agglomération de plus de 200 constructions constituées par les zones résidentielles, administratives, pédagogiques, culturelles, commerciales, cultuelles, de sports et de loisirs incluant les Parcs Publics et des espaces verts aménagés.

. Cheminement : procédé de topographie très courant dans lequel on parcourt des droites afin d’en faire le levé planimétrique. Si le chemin suivi forme une figure fermée, on parle d’un cheminement fermé, mais si le cheminement forme une ligne comportant un point de départ et un point d’arrivé, dans ce cas il est dit cheminement ouvert.

. Intercepteur : conduite qui reçoit les EU transportées par les collecteurs et qui les achemine vers la station d’épuration. En particulier, durant la période pluvieuse, cet intercepteur évacue une partie de l’ensemble EU-EP.

. Niveau : instrument topographique permettant de mesurer la différence d’altitude entre deux points avec l’aide de deux Mires graduées.

. Nivellement direct : procédé topographique permettant de mesurer aussi bien des hauteurs (ou des altitudes) de points que des différences de niveau entre divers points au moyen d’un Niveau et deux Mires graduées.

. Planimétrie : exécution et exploitation des observations qui conduisent à la représentation en projection plane des détails à deux dimensions du plan topographique. Représentation de l’ensemble de ces détails.

. Rayonnement planimétrique : procédé topographique consistant à mesurer les angles et les distances à partir d’un point connu pour en déduire les coordonnées des points à lever.

. SIG : base de données spatiales dont le cœur est constitué par une base topographique couvrant une certaine étendue de territoire. Sa réalisation fait appel aux mêmes techniques topographiques que la cartographie, complétée par une recherche d’informations propres au type du SIG.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE . Station totale : théodolite électronique couplé à un IMEL (Instrument de Mesure Electronique des Longueurs) et possédant un système d’enregistrement et/ou de transfert des informations. . Système Laborde Madagascar : Système de projection locale adoptée dans tout Madagascar, Sa projection est une projection conforme qui utilise l’ellipsoïde Hay Ford 1909 entériné en 1924 par la réunion des UGGI et devenu ellipsoïde international 1924 de centre

de projection MO (φ0=-21gr ; λ0=49gr). . Topographie : technique qui a pour objet l’exécution, l’exploitation et le contrôle des observations concernant la position planimétrique et altimétrique, la forme, les dimensions et l’identification des éléments concrets, fixes et durables existant à la surface du sol à un moment donné.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES [1] DUQUETTER, « Topographie Générale », édition 1979, 125 pages.

[2] LE CORBUSIER, « L’urbanisme des trois établissements humains ». Edition de Minuit 1959.

[3] HOUSSEIN A., « Technologie de topographie », édition 1985,211 pages.

[4] Topographie et topométrie moderne, Tome 1 ; 2, édition Eyrolles.

[5] Monographie de la Commune Rurale d’Ibity, 2010. [6] LAKAMBELO L. C. « Qualification urbaine de la Commune Rurale Fenoarivo » Mémoire de fin d’éTudes, mention IGAT, 2010. [7] Karl IMMOFF, « Manuel de l’Assainissement Urbain » – DUNOD. 1964

[8] CARLIER.H, « Hydraulique générale et appliquée », Préf.de G. REMENIERAS, Paris, Eyrolles,

1972, -XXXVI-56 pages.

[9] F.A.C, « Estimation des débits de crue à Madagascar », 164pages.

[10] RAMANANTSOA Sariaka Manaja, Elaboration du plan d’urbanisme de details de la Commune rurale d’ambohidrapeto, Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur, 105 pages [11] Cours urbanisme

WEBOGRAPHIE [12] https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Urbanisme&oldid=144005789 (08 janvier 2018) [13] https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Environnement&oldid=150105682 [14] https://www.pnae.mg/eie-2/pcp-dd-eie [15] https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Évaluation_environnementale&oldid=149946597 [16] http://fr.wilkipedia.org/wiki/Urbanisme

[17] www.ville.quebec.qc.ca.

[18] www.passion bassin.com/télé/urbanisme

[19] www.amen.org/document/urbanisme

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE ANNEXES Annexe 1 : Extrait du Règlement National de l’urbanisme » ou « RNU » Section I : Localisation et desserte des constructions

 L'article R. 111-2 du code de l'urbanisme protège la salubrité ou la sécurité publique.  L'article R. 111-3 du code de l'urbanisme permet d'interdire ou de de limiter les constructions pour les protéger du bruit ou d'autres nuisances graves.  L'article R. 111-4 du code de l'urbanisme protège les sites et vestiges archéologiques  Les articles R. 111-5 et R. 111-6 du code de l'urbanisme permettent de réglementer les accès, voiries et aires de stationnement afin qu'ils soient adaptés au trafic prévisible et ne soient pas dangereux.  L'article R. 111-7 du code de l'urbanisme permet d'imposer des espaces verts, voire des aires de jeux, proportionnés à l'importance de l'immeuble.  Les articles R. 111-8, R. 111-9, R. 111-10, R. 111-11 et R. 111-12 du code de l'urbanisme est relatif à l'adduction en eau potable et à l'assainissement des eaux usées.  L'article R. 111-13 du code de l'urbanisme permet d'interdire ou de réglementer les constructions qui, par leur importance, occasionneraient des dépenses excessives pour la collectivité (création de nouveaux équipements...).  L'article R. 111-14 du code de l'urbanisme limite la construction en complément de la règle de constructibilité limitée, afin de préserver les espaces naturels, et de favoriser les activités agricoles, forestières ou minières.  L'article R. 111-15 du code de l'urbanisme limite la construction pour des raisons de protection de l'environnement. Section II : implantation et volume des constructions

 L'article R. 111-16 réglemente l'implantation des bâtiments sur le même terrain, afin de protéger les vues et l'éclairement des locaux.  L'article R. 111-17 du code de l'urbanisme réglemente l'implantation et la hauteur des constructions par rapport à la voie publique (ou privée), de manière à garantir la règle dite du H (hauteur) =) L (Largeur) : la hauteur d'un bâtiment doit être au plus égale à la distance entre : ce bâtiment et la voie plus celle de la voie. De manière à ce que l'ambiance de la voie soit dégagée et d'éviter le sentiment d'enfermement des anciennes rues étroites bordées de bâtiments hauts.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE  L'article R. 111-18 du code de l'urbanisme réglemente l'implantation et la hauteur des constructions par rapport aux limites parcellaires autres que celles donnant sur une voie publique ou privée. L'implantation par rapport aux limites séparatives doit respecter L=H/2 minimum 3 m.  Article R111-18 Modifié par Décret n°2007-18 du 5 janvier 2007 - art. 1 JORF 6 janvier 2007 en vigueur le 1eroctobre 2007 À moins que le bâtiment à construire ne jouxte la limite parcellaire, la distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite parcellaire qui en est le plus rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à trois mètres.  L'article R. 111-19 du code de l'urbanisme organise le régime de mise en conformité des constructions existantes par rapport aux dispositions précédentes  L'article R. 111-20 du code de l'urbanisme organise un régime de dérogations aux règles des articles R 111-16 à19, en fonction des usages locaux. Section III : aspect des constructions  L'article R. 111-21 permet de refuser le permis ou d'imposer des prescriptions spéciales pour des raisons d'esthétique.  L'article R. 111-22 permet de limiter la hauteur d'un projet en fonction de la hauteur atteinte par les immeubles voisins.  L'article R. 111-23 permet d'imposer que les murs aveugles, les murs séparatifs d'une construction par rapport à la propriété voisine aient un aspect harmonisé avec celui des façades principales.  L'article R. 111-24 permet d'imposer des aménagements paysagers ou des marges de reculement pour enjoliver ou masquer les bâtiments industriels ou les constructions légères ou provisoires.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Annexe 2 : règlements d’urbanisme s’appliquant aux plans d'urbanisme directeur et plans d'urbanisme de détails

Article 4 : Le plan d'urbanisme directeur comporte d'une part :

— La répartition du sol en zone suivant leur affectation aux diverses fonctions ;

— Le tracé schématique des voies principales, à conserver, à modifier ou à créer avec leur largeur et leur caractéristique : voies de grande circulation de transit et de liaison entre les zones, les quartiers ou avec le réseau extérieur ; — Les emplacements réservés aux principales installations d'intérêt général et aux espaces libres ; — L'indication des espaces boisés à maintenir ou à créer et de ceux soumis à des servitudes spéciales d'aspect et de protection ; — L'indication des parties du territoire dans lesquelles seront établis les plans d'urbanisme de détails; — Les schémas de principe d'alimentation en eau, d'alimentation en énergie électrique et d'assainissement, indiquant l'ossature et les ouvrages généraux, de ces équipements ; D’autre part :

— Un règlement qui fixe les règles et servitudes relatives à l'utilisation du sol ;

— Un programme justifiant les solutions adoptées décrivant les phases de l'urbanisation future et proposant l'échelonnement des opérations, une évaluation sommaire des dépenses qui seront entraînées par les opérations à la charge de la puissance publique, avec une répartition entre les diverses collectivités intéressées. Le règlement peut, dans certaines zones, comporter l'interdiction de construire ou celle de procéder à l'installation ou à l'exploitation de nouveaux établissements industriels et à l'extension des établissements existants. Article 5 : Le plan d'urbanisme de détail comporte, d'une part :

— La réparation du sol en fonction des modes particulières d'utilisation ; — La configuration du ou des quartiers à organiser avec l'indication des densités de population souhaitables ; — Le tracé des voies principales ou secondaires à l'exclusion des voies ne devant servir qu'à la desserte des immeubles ; —Les emplacements réservés aux services publics, aux installations d'intérêt général et aux espaces libres ; — L'indication des espaces boisés à maintenir ou à créer et de ceux soumis à des servitudes spéciales d'aspect et de protection ;

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE — Les avant-projets d'alimentation en eau potable, d'alimentation en énergie électrique et du quartier ou du secteur intéressé ; — Un règlement qui fixe les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère des lieux; — Un programme justifiant les solutions adoptées et proposant l'ordre d'urgence des opérations prévues au plan ;

—Une estimation des dépenses qui seront entraînées par les opérations à la charge de la puissance publique avec une répartition entre les diverses collectivités intéressées. Le Plan d'urbanisme de détail peut, le cas échéant, comporter des dispositions qui modifient celles du plan d'urbanisme directeur lorsque ces dispositions n'affectent que les secteurs ou quartiers considérés. Il peut déterminer les conditions d'occupation du sol de façon aussi précise que cela est nécessaire en particulier pour les îlots urbains défectueux à rénover. Article 6 : Les plans d'urbanisme directeur ou de détail peuvent contenir l'indication :

— Des périmètres à l'intérieur desquels les nécessités de l'urbanisation ou de la rénovation exigent que l'implantation et le volume des constructions soient fixés sur la base d'un plan déterminé ; — Des périmètres à l'intérieur desquels un remembrement obligatoire peut être ordonné en vue de faciliter le transfert de propriété pour les terrains nécessaires à l'accès des ouvrages projetés et d'éviter qu'aucune des parcelles demeurant après transfert ne fassent obstacle par son étendue ou par sa forme à un aménagement rationnel ; — Des secteurs dans lesquels les collectivités publiques et les établissements publics seront autorisés à acquérir et à défaut d'accord amiable, à exproprier des immeubles et terrains, en vue : 1° De la construction d'ensemble immobilier à usage d'habitation avec leurs prolongements sociaux, culturels et économiques, ou de la création de lotissements destinés à l'habitation ou à l’industrie ; 2° De l'aménagement progressif suivant des plans d'ensemble de zones affectées à l'habitation ou à l'industrie.

Annexe 3: établissement et approbation des plans d'urbanisme

Article 8 : Le plan d'urbanisme directeur ou de détails est établi par un homme de l'art, qualifié en matière d'urbanisme, qui est désigné par arrêté du ministre de la Construction et de l'Urbanisme. SECTION I. PLANS D'URBANISME DIRECTEUR

Article 9 : Le plan d'urbanisme directeur est, après consultation des collectivités intéressées, (notamment les membres des Conseils municipaux, conseils généraux, des membres des assemblées consulaires, et des représentants politiques) soumis à une conférence entre services intéressés.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Si les collectivités intéressées n'ont pas fait connaître leur avis dans un délai de deux mois à dater du jour où la demande leur en été faite, elles sont réputées avoir consenti à ce que le plan directeur soit soumis à l'enquête publique. Les membres participant à la conférence visée au premier alinéa du présent article sont désignés par le ministre de la Construction et de l'Urbanisme qui procède à l'ouverture de ladite conférence. Chacun des participants reçoit quinze jours avant l'ouverture de la conférence, les pièces du dossier. La conférence est close dans un délai d’un mois à compter de l'ouverture et les résultats sont consignés dans un procès-verbal signé par le représentant dûment désigné du ministre de la Construction et de l'Urbanisme. Article 10 : Le plan d'urbanisme directeur est ensuite soumis à une enquête publique dans les formes et conditions déterminées par décret en Conseil des ministres pris sur le rapport du ministre de la Construction et de l'Urbanisme.

Mises en possession du dossier du plan d'urbanisme directeur et des résultats de la conférence entre services intéressés et de l'enquête publique, les collectivités intéressées délibèrent sur les dispositions du plan d'urbanisme directeur. Ces délibérations doivent intervenir dans un délai de deux mois, à dater du jour de la mise en possession du dossier. Après avis du Conseil de l'Aménagement du territoire et de l'Urbanisme, le plan d'urbanisme directeur est soumis à approbation. Article 11 : L'approbation du plan d'urbanisme directeur est prononcée par décret en Conseil des ministres sur proposition du ministre de la Construction et de l'Urbanisme. Ce décret peut contenir la déclaration d'utilité publique de toutes ou certaines des opérations acquisitions ou expropriations prévues audit plan d'urbanisme directeur. Article 12 : Le ministre de la Construction et de l'Urbanisme peut, en raison de l'urgence de l'aménagement de certaines parties du territoire considéré, décider que le plan de l'urbanisme directeur sera approuvé par parties. SECTION 2. PLANS D'URBANISME DE DÉTAIL

Article 13 : Le plan d'urbanisme de détail est soumis, après avis des collectivités et services intéressés, visés à l'article 9, à une enquête publique dans les formes et conditions fixées par décret et conformément à l'article 10 ci-dessus. Article 14 : Le plan d'urbanisme de détail est approuvé :

— Par arrêté du ministre de la Construction et de l'Urbanisme, lorsque l'avis des collectivités et services intéressés ainsi que les conclusions du rapport d'enquête, ne sont pas défavorables ;

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE — Par décret en Conseil des ministres, sur proposition du ministre de la Construction et de l'Urbanisme, dans le cas où les conditions énoncées à l'alinéa précédent, ne sont pas réunies ou s'il contient des dispositions qui modifient celles d'un plan d'urbanisme directeur déjà approuver. L'acte d'approbation peut contenir la déclaration d'utilité publique de toutes ou de certaines des opérations, acquisitions ou expropriations prévues au plan. Article 15 : En cas d'urgence, le plan d'urbanisme de détails peut, s'il y a lieu, être approuvé quel que soit le stade de la procédure d'instruction du plan d'urbanisme directeur qu'il complète.

Annexe 4 : règlements d’urbanisme concernant les mesures de sauvegarde et d'exécution

SECTION I. MESURES DE SAUVEGARDE ANTÉRIEURES À L'APPROBATION DES PLANS D'URBANISME

Article 17 : Toute transaction immobilière s'effectuant sur des parties de territoire tenues d'avoir un plan d'urbanisme directeur ou de détail est soumise à l'autorisation du ministre de la Construction et de l'Urbanisme. Cette autorisation est donnée ou refusée après avis du ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan, service des Domaines. Article 18 : Le permis de construire doit être demandé dans les conditions et sous les sanctions prévues à la législation en vigueur. Cette législation fixe les conditions suivant lesquelles il peut être sursis à statuer pour les constructions qui sont de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l'exécution d'un plan d'urbanisme. Article 19 : Aucune exploitation de carrière, aucun affouillement ni exhaussement du sol de nature à modifier sensiblement l'état des lieux, ne peuvent être entrepris que vingt jours après le dépôt au service du ministère de la Construction et de l'Urbanisme d'une déclaration indiquant la nature des travaux projeté et accompagnés d'un plan de situation des terrains intéressés par lesdits travaux. Le ministre de la Construction et de l'Urbanisme ou son délégué peut, dans le même délai, décider qu'il sera sursis aux travaux projetés. Article 20 : Lorsque la création ou le développement de lotissement est de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l'exécution du plan d'urbanisme, l'autorité habilitée à prendre une décision en la matière peut décider qu'il sera sursis à statuer sur la demande d'autorisation. Article 21 : Pour les mêmes motifs que ceux indiqués à l'article précédent, il peut être décidé qu'il sera sursis à statuer sur les demandes d'autorisation d'ouverture des établissements classés de première et deuxième classe, prévues par les prescriptions concernant les établissements dangereux, insalubres et incommodes.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Article 22 : Les décisions de sursis à statuer, fondées sur les mesures de sauvegarde mentionnées au présent chapitre, doivent être motivées. A dater de la décision par laquelle le plan d'urbanisme a été mis à l'enquête publique, les décisions de sursis ne peuvent être motivées que par des dispositions inscrites au plan. Article 23 : En aucun cas, le sursis à statuer ne peut excéder un an. A l'issue de ce délai, une décision définitive doit, sur simple réquisition de l'intéressé par lettre recommandée, être prise par l'autorité chargée de la délivrance de l'autorisation dans les formes et délais requis en la matière. L'autorisation ne peut être refusée pour des motifs tirés des prévisions du plan d'urbanisme non encore approuvé, à moins que celui-ci ait été soumis à l'enquête publique et comporte des dispositions qui s'opposent expressément à la réalisation du projet envisagé. Article 24 : Si aucune des dispositions du plan d'urbanisme approuvé n'est de nature à justifier le refus opposé dans des conditions prévues à l'article précédent, sur la base du plan mis à l'enquête publique, une indemnité peut être allouée au propriétaire intéressé. Cette indemnité est fixée, défaut d'accord amiable, par la juridiction administrative compétente. Il n'est éventuellement tenu compte, pour la détermination du préjudice, que de la période écoulée depuis l'expiration du sursis. SECTION 2. MESURES D'EXECUTION DES PLANS D'URBANISME

Article 25 : Aucun travail public ou privé à entreprendre dans le périmètre auquel s'applique le plan d'urbanisme ne peut être réalisé que s'il est compatible avec ce plan. Article 26 : Dans le cas où une construction doit être édifiée sur une parcelle comprise dans les alignements d'une voie ou d'une place existante, modifiée en application du plan d'urbanisme, le permis de construire est délivré conformément aux nouveaux alignements de cette voie ou place. Dans le cas où une construction doit être édifiée sur un emplacement réservé, par un plan d'urbanisme approuvé, pour une voie, un espace libre ou un service public, le permis de construire est refusé. Article 27 : Le propriétaire d'un terrain réservé peut demander à la collectivité ou à l'établissement public au profit duquel ce terrain a été réservé, de procéder à l'acquisition dudit terrain avant l'expiration d'un délai de trois ans à compter du jour de la demande. A défaut d'accord amiable, le prix est fixé comme en matière d'expropriation, le terrain étant considéré comme ayant cessé d'être frappé de la réserve. S'il n'a pas été procédé à l'acquisition dans ledit délai, le propriétaire reprend la libre disposition de son terrain. Article 28 : Aucune exploitation de carrière, aucun affouillement ni exhaussement du sol de nature à modifier sensiblement l'état des lieux, ne peuvent être entrepris sans un visa du ministre de la Construction et de l'Urbanisme ou de son délégué constatant que ces travaux sont compatibles avec le plan d'urbanisme.

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Article 29 : L'autorité appelée à se prononcer sur les demandes d'autorisation concernant les lotissements ne peut accorder cette autorisation que si ces lotissements sont conformes au plan d'urbanisme. Article 30 : L'autorisation prévue par les prescriptions concernant les établissements dangereux, insalubres ou incommodes, pour l'ouverture des établissements classés de première et deuxième classe, ne peut être accordée que si les installations envisagées sont conformes au plan d'urbanisme.

Annexes 5 : Traitement sous COVADIS (MNT, calcul de cubatures…)

MNT - STATISTIQUES DU CHARGEMENT ET DU CALCUL

Nom du fichier dessin : C:\Users\TSIARO\Desktop\HOLCIM ETUDE\HOLCIM1 Listing effectué le : 20/03/2019 à 07:55:51

Points chargés : oui Provenance des points Base graphique AutoCAD Points de type topographiques et AutoCAD dans le(s) calque(s) TOPOJIS Filtre altimétrique Points d'altitude nulle Ignorés Filtre planimétrique Périmètre d'emprise Elimination des points doubles Tolérance : 0.001 Mode automatique (indifférent) Avec création d'un cercle d'erreur

Récapitulatif du chargement Nombre de points lus 682 Nombre de points lus à Z = 0 2 Nombre de points doubles 269 Nombre de points conservés après filtrage 680 Nombre de points et sommets utilisables 411 269 points doubles 269 points ignorés au total Distance moyenne entre points 30.065 m Coordonnées minimales 6534.341 3799.268 m Coordonnées maximales 7102.619 4453.000 m Altitude minimale 1453.288 m Altitude maximale 1491.144 m

Périmètre calculé : chargé avec les points

Triangles calculés : oui 809 triangles calculés 809 triangles activés Aire 2D 249797.145 m² Aire 3D 251954.881 m² Triangles dessinés : oui Dans le calque TN_MNT Echelle de dessin 1.000 Dimensions minimales 6534.34 3799.27

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Dimensions maximales 7102.62 4453.00 Altitude minimale 1453.288 m Altitude maximale 1491.144 m Tableau 38:Traitement sous COVADIS

CALCUL DE CUBATURES ENTRE DEUX MODELES NUMERIQUES DE TERRAIN

Nom du dessin : CUBATURE Ecriture du listing le 14/04/2019 à 20:28:53 Opération effectuée : calcul brut

Caractéristiques des modèles numériques

Calque MNT1 TN_MNT Calque MNT2 TN_MNT_PRJ

MNT 1 MNT 2 Nombre de faces 519 521 Altitude mini 1453.288 m 1486.750 m Altitude maxi 1490.161 m 1486.750 m Surface totale 2D 215243.08 m² 215243.08 m² Surface totale 3D 216660.95 m² 215243.08 m² Surface utile 2D 215243.08 m² 215243.08 m² Surface utile 3D 216660.95 m² 215243.08 m²

Résultats du calcul de cubatures MNT1  MNT2

Surfaces 2D Volumes Avec déblai : 8527.92 m² Déblai : 9880.569 m³ Avec remblai : 206715.16 m² Remblai : 2544847.364 m³ Sans écart : 0.00 m² Total : 2554727.934 m³ Total : 215243.08 m²

Surfaces 3D Avec déblai : 8678.59 m² Avec remblai : 207982.36 m² Sans écart : 0.00 m² Total : 216660.95 m² Tableau 39:Calcul de cubature entre deux modèle numériques de terrain

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Annexes 6 : Etude pluviométrique Données pluviométriques

Année P(24)

2006 54.8

2007 81

2008 87.2

2009 57.1

2010 106.9

2011 116.9

2012 98.1

2013 112.9 Tableau 40:Pluviométrie maximale de 24 heures (Source : Direction des services météorologiques 2014)

Calcul de la moyenne algébrique

Moy_P

Avec N : nombre de séries d’observations de la pluviométrie. Dans notre cas : N = 8.

Moy_P = 89.363

Calcul de l’écart-type

휎 = 23.923

Ajustement statistique à la loi de GUMBEL Fonction de répartition La fonction de répartition est de la forme :

F (P) = 풆−풆−풖

Avec u = ∝ (푃 − 푃0) variable réduite

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i CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE Les paramètres d’ajustement

Les paramètres d’ajustement ∝ et 푃0 sont donnés par :

P0 = Moy_P - 0.45 휎 P0 = 78.598

5.359

D’où la fonction de répartition :

F (P) =

Calcul de P24 (T) Il faut égaliser la valeur de u calculée avec celle tirée de la fonction F, c’est-à –dire : u = -

Pour un temps de retour de T=10ans, on a :

P

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE TABLES DE MATIERES

REMERCIEMENTS ...... i

LISTES DES ABREVIATIONS ...... ii

LISTES DES FIGURES ...... iii

LISTES DES CARTES ...... iii

LISTES DES TABLEAUX ...... iii

SOMMAIRE ...... v

INTRODUCTION ...... 1

PARTIE I : ...... 2

GENERALITES SUR LE PROJET ...... 2

Chapitre I : Description du projet ...... 3

Chapitre II : Généralités sur l’aménagement du territoire et l’urbanisme ...... 4

II.1. Aménagement du territoire [3] [6] ...... 4

II.1.1. Objectifs de l’aménagement du territoire ...... 5

II.1.2. Rôles de l’aménagement du territoire ...... 5

II.2. Urbanisme [2] [11] ...... 6

II.2.1. Définition...... 6

II.2.1. Objectifs de l’Urbanisme [12] ...... 6

II.2.2. Les documents de l’urbanisme [11] ...... 7

a- Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) : (Annexe 2) ...... 8

b- Le Plan d’Urbanisme de Détails (PUDé) : (Annexe 2) ...... 8

c- Plan local d’urbanisme ...... 9

d- Plan sommaire d’urbanisme ...... 9

e- Plan d’occupation du sol ...... 10

a- Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) : ...... 10

 Définition ...... 10

 Document de présentation : rapport de présentation ...... 10

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE  Document d’orientation et d’objectifs ...... 11

 Modalité d’élaboration ...... 11

b- Schéma secteur ...... 11

a. Le « Règlement National de l’urbanisme » ou « RNU » (Annexe 1) ...... 11

c- Les autorisations d’utilisation du sol [2] ...... 12

b-Servitudes en urbanisme ...... 13

Chapitre III : Rôle du géomètre dans les travaux d’urbanisme [12] ...... 14

Rôle des communes sur l’urbanisme réglementaire [11] ...... 14

Chapitre IV : Généralités sur l’Orthophotographie ...... 15

IV-1- Définitions [6] ...... 15

IV-2- Chaine de production d’une Orthophotographie ...... 15

IV-3- Précision ...... 16

IV-4- Usages et domaines d’activité des orthophotographies [6] ...... 16

IV-5- Les avantages de l’orthophotographie dans le projet d’urbanisme [11] ...... 17

IV-6- Les différentes étapes de la fabrication d’une orthophotographie ...... 18

Chapitre V : Généralités sur la Commune d’Ibity ...... 19

V-2- Etude monographique et Localisation du projet [5] ...... 19

a- Climat ...... 24

b- Caractéristiques hydrogéologiques [8]...... 24

c- Couverture végétale ...... 25

a- Agriculture ...... 25

b- Elevage ...... 27

c- Artisanat ...... 27

d- Commerce ...... 28

a- Education ...... 28

b- Dispositifs sanitaires ...... 28

c- Communication ...... 28

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE d- Institution religieuse ...... 29

V-3- Etudes démographique ...... 29

PARTIE II : ...... 33

METHODOLOGIE D’ELABORATION DES PLANS D’URBANISME POUR LE NOUVEAU QUARTIER ...... 33

Chapitre I : Etude urbanistique ...... 34

I-1- Situation actuelle de l’urbanisme de la commune [11] ...... 34

I-1-1- Zone résidentielle ...... 34

I-1-2- Infrastructures et équipements ...... 34

II-2- Création du nouveau quartier du Mananjara ...... 38

Chapitre II : Etude topographique ...... 40

II-1- Origine du terrain ...... 40

II-2- Travaux topographiques [1] ...... 42

a- Travaux préparatoires ...... 42

b- Reconnaissance ...... 42

c- Documentation ...... 42

d- Levé planimétrique et altimétrique ...... 43

e- Polygonale de base ...... 43

f- Levé de détails ...... 44

a- Calcul des altitudes des point S1, S2, S3 ...... 45

b- Les corrections à appliquer ...... 47

a- Calcul des angles au sommet ...... 48

b- Fermeture et tolérance angulaire ...... 49

c- Compensation Angulaire ...... 49

d- Calculs de Gisements ...... 50

e-Calculs des coordonnées des points S1,S2,S3 ...... 50

f-Calcul de la fermeture linéaire ...... 51

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CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

g- Calcul de la fermeture planimétrique fp ...... 51

h- Calcul de Tolérance ...... 51

i- Compensation de ΔX et ΔY...... 51

a- Etat de la zone actuel ...... 52

b- Modèle numérique du terrain (Annexes 5) ...... 55

c- Courbe de niveau ...... 57

d- Calcul de cubature ...... 59

e- Déblayage et terrassement de la zone ...... 59

f- Implantation...... 60

Chapitre III : Etude Hydrologique ...... 63

III-1- Etudes de bassin versant [6] [8] ...... 63

 La surface ou Aire ...... 67

 Le Périmètre (P) ...... 67

 Coefficient de Gravelius K (ou coefficient de forme) ...... 67

 Longueur du rectangle équivalent ...... 67

 Pente moyenne P ...... 68

III-2- Dimensionnement des canaux collecteurs [9] ...... 70

Chapitre IV : Elaboration du plan d’urbanisme de la zone (Annexe 3) ...... 74

IV-1- zonage [10] ...... 74

IV-2- Plan détaillé (PUDé) [10] [11] ...... 79

PARTIE III :...... 84

ETUDES COMPLEMENTAIRES ET LE COUT DU PROJET...... 84

Chapitre I : Etude complémentaire ...... 85

I-Etudes d’impact environnementale ...... 85

I-3-1- Mise en contexte du projet ...... 87

I-3-2- La description du projet ...... 87

I-3-3- L’identification des impacts du projet ...... 88

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i CREATION DE NOUVEAU QUARTIER MEMOIRE DE FIN D’ETUDE I-3-4- Description de l’environnement du projet [13] ...... 88

I-3-5- Analyse et évolution des impacts ...... 89

I-3-6- La mesure d’atténuation et de compensation ...... 92

I-3-7- Le plan de gestion environnementale ...... 94

II- Etudes de la voirie et réseaux divers ...... 100

II-1- Réseau routier ...... 100

II-2- Le réseau d’adduction d’eau potable ...... 102

II-3- Les réseaux d’assainissement (Page 36) [7] ...... 104

Chapitre II : Estimation de coût du projet ...... 106

 Ressources humaines ...... 106

 Matériels utilisés ...... 106

 Prix bases des données ...... 107

 Prix des travaux ...... 107

 Devis quantitatif et estimatifs du projet Autres dépenses ...... 108

CONCLUSION ...... 109

GLOSSAIRES ...... vi

BIBLIOGRAPHIE ...... viii

WEBOGRAPHIE...... viii

ANNEXES ...... ix

TABLES DE MATIERES ...... xx

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v

« Création du nouveau quartier de MANANJARA, COMMUNE RURALE D’IBITY ANTSIRABE II A L’AIDE DE L’ORTHOPHOTOGRAPHIE » Auteur : RANDRIANARISOA TSIARO Navalona Adresse : Lot 0708D725 Ambohimena Nord Contact :033 21 883 45 – 034 91 787 19

E-mail : [email protected] Informations sur l’ouvrage : Nombre des pages : 108 Nombre des figures : 10 Nombre des tableaux : 39 Nombre des cartes : 6 Nombre des plans : 01

RESUMER La possession d’un plan d’urbanisme est la clé de la réussite à l’urbanisation et au développement viable d’une grande ville voire une commune, Le présent ouvrage a pour objectif de contribuer au développement durable de la Commune rurale d’Ibity en lui donnant, par ordre d’importance, les divers changements et améliorations à entreprendre. Les applications des théories en topographie pour l’aménagement d’un nouveau quartier et les résultats d’analyse urbanistique et environnementale en vue de l’élaboration de Plans d’Urbanisme sont généreusement représentées dans ce document, sans oublier les techniques de manipulation des données et logiciels d’information géographiques pour interpréter et établir les différentes cartes.

Mots Clés : Aménagement, Plan d’urbanisme de détails, zonages

ABSTRACT The possession of a town-planning is the key of the success to the urbanization and with the viable development of a large city even a commune, this work aims to contribute to the durable development of the rural District of Ibity while giving him, by order of importance, the various changes and improvements to be undertaken. The applications of the theories in topography for the installation of a new district and the results of urbanistic and environmental analysis for the development of Town-planning are liberally represented in this document, without forgetting the techniques of handling of the data and geographical software of information to interpret and establish the various charts.

Keywords: Planning, Urbanism detail Plan, Zoning

Encadreur pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste, Maitre de conférences, Encadreur professionnel : Monsieur MAHATANA Ny HERY, Ingénieur Topographe, Géomètre Expert de Madagascar