Psychologie Analytique 1 Psychologie Analytique
Psychologie analytique 1 Psychologie analytique La psychologie analytique (« Analytische Psychologie » en allemand) est une théorie élaborée par le psychiatre Carl Gustav Jung dès 1913. Elle est avant tout une démarche propre au psychiatre suisse, créée pour la différencier de celle de Sigmund Freud[1] , et qui se propose de faire l'investigation de l'inconscient et de l'âme, c'est-à-dire la « psyché ». L'histoire de la psychologie analytique est ainsi intimement liée à la biographie de Jung. Représentée dans ses débuts par l'« école de Zurich », avec Eugen Bleuler, Franz Riklin, Alphonse Maeder et Jung, la psychologie analytique est d'abord une théorie des complexes, jusqu'à ce que Jung, dès sa rupture avec Freud, en fasse une méthode d'investigation générale des archétypes et de l'inconscient, ainsi qu'une psychothérapie spécifique. La psychologie analytique, ou « psychologie complexe » (« Komplexe Psychologie » en allemand), est à l'origine de nombreux développements, en psychologie comme dans d'autres disciplines. Les continuateurs de Jung sont en effet nombreux, et organisés en sociétés nationales dans le monde. Les applications et développements des postulats posés par Jung ont donné Allégorie alchimique extraite de l'Alchimie de Nicolas Flamel, par le Chevalier Denys Molinier, XVIIIe siècle. naissance à une littérature dense et multidisciplinaire. La faisant reposer sur une conception objective de la psyché, Jung a établi sa théorie en développant des concepts clés du domaine de la psychologie et de la psychanalyse, tels celui d'inconscient collectif, d'archétype ou de synchronicité. Elle se distingue par sa prise en compte des mythes et traditions, révélateurs de la psyché, de toutes les époques et de tous les continents, par le rêve comme élément central de communication avec l'inconscient et par l'existence d'instances psychiques autonomes comme l'anima pour l'homme ou l'animus pour la femme, la persona ou l'ombre, communs aux deux sexes.
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