ISSN 0150-4428 Com. parit. : 62187 38 Trimestre 1991 NO 44 - Prix 25 F

ALEXANDRE DE YOUGOSLAVIE. . A BELGRADE

É LIBRE OPINION D'UN ROYAL COLO DOCUMENT

La ronde « JOURS NOUVEAUX » de la Terre Bulletin des socialistes­ monarchistes (1947) SOMMAIRE , ditorial: Satisfaits ? p.3 • É 7 NOUVEAUTES • Libre opinion d'un royalécolo : ronde de la La Terre ...... p.4 ous sommes heureux de ans la mouvance de la saluer la renaissance de la revue « Restauration Nationale », • Dossier : Yougoslavie et N D « Place Royale après signalons aussi la parution de la le retour d'Alexandre ... p.9 La », deux ans d'interruption. On sait revue « Réaction », qui remet retour triomphal du dans l'actualité un titre fameux • Le que les rapports entre cette Prince à Belgrade ...... p.10 revue et la Nouvelle Action des années 30. C'est très bien royaliste, et plus particulière­ fait, assez intelligent même si un • A travers la presse de Belgrade ...... p.15 ment notre « Lys Rouge », ont peu trop nostalgique, et sans souvent été tendus. Mais Je sectarisme étroit. Et surtout, • Exclusif : Entretien avec temps passe. Notre royalisme et c'est très éloigné des facilités le Prince héritier ...... pl6 celui qui anime ]es animateurs niaises des néo-pseudo-hussards. Petite histoire de la de la revue ne reposent pas sur Adresse : S.P. Réaction. 6 rue des • 75001 42.21.04.21. Yougoslavie ...... p.18 les mêmes bases ? Soit, consta­ Halles. Paris - Tél.: tons-le franchement, mais n'en • Duc de Saint Bar : Plai­ faisons pas une raison suffisante doyer pour la Yougoslavie pour nous ignorer. Il y a dans ar son titre, « Réaction » unie ...... p.22 l'ouverture spirituelle de « évoque l'aventure intellectuelle La P Place Royale » une fécondité des revues des années 30. Les • Fac-similé : «Jours Nouveaux», bulletin du qu'il serait sot de négliger. éditions Kimé viennent de É publier à ce sujet un texte du Centre d' tudes Socia- Au sommaire du n 21 Edito­ : regretté Pierre Andreu, acteur liste-monarchiste ...... p. 25 rial par Henry Montaigu - La passionné de cette période où démocratie, • Royalisme internatio­ toutes les audaces étaient permi­ nal : la presse monar- et nous, par Hervé Boitel - Ernst ses. Le volume contient aussi le chiste européenne ...... p.29 Jünger ou la raison panorami­ fameux article de Raoul Girar­ que, par L.-0. d'Algange - Jour­ Débat : A propos de la det : « l'héritage de l'Action • nal de galère de Henry Mon­ règle de catholicité .....p.32 française ». taigu. Etc. Humour : une imposture Pierre Andreu - « Révoltes de • Adresse : Place Royale. Rey­ l'Esprit ». Editions Kimé. En vente à 4 7230La La réussie ...... p.34 nerie. Lavardac - Tél.: notre service librairie : prix franco 53.65.20.82. 160 F.

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Le LYS ROUGE Etudiants et chercheurs font souvent appel à nous pour leurs travaux sur le royalisme. Nous nous efforçons donc de constituer un fonds documentaire le plus complet possible. 17, rue des Petits-Champs, Malheureusement nos collections de bulletins et journaux sont souvent incomplètes, aussi nous faisons appel aux lecteurs du « Lys Rouge » pour nous aider à retrouver les pièces manquantes. Paris 75001 RECHERCHONS : Rédacteur en chef : LA REVUE ROYALISTE (parue entre 1978 et 1982) - Numéros 2-4-9-10-11-12-13-14-15-20. (revue parue de 1983 1989) Numéro 13. Patrick Louis LAPLACE ROYALE à - LA LE1TRE DE LAPLACE ROYALE (complément de la précédente)-Tous numéros. Directeur de la publication : LE PAL (pamphlet supplément de La Place Royale publié à Toulouse)-Numéros 2 et suivants. Yvan AUMONT LE COURRIER ROYALISTE (édité par les Tourangeaux entre 1976 et 1982) - Numéros 36-40-41-44-46. Imprimé par nos soins Si vous êtes en possession de l'un ou l'autre de ces numéros vous êtes prié de nous contacter.

page2 LYS ROUGE 44- 3ème trimestre 1991 ÉDITORIAL

Satisfaits ?

Sans vouloir verser dans des nationalismes exacerbés. d'autre idéal que celui d'un une insupportable autosatis­ Sera-t-il entendu ? L'histoire troupeau attendant le gavage. débat est ouvert faction, je trouve quand répondra. Le même que ce numéro du Lys (sans jeux de mots). L'histoire, justement, n'est­ Rouge est d'une exception­ elle pas cette durée que L'histoire, plus ponctuelle nelle richesse. Toutes les fécondent les pensées lon­ certes mais qui nous inté­ rubriques qui figuraient dans gues chères à Michel Serre ? resse au premier chef, c'est notre objectif éditorial sont Contre les pensées de l'ins­ aussi celle du royalisme. Ce présentes et couvrent ainsi tant, destructrices parce numéro ne l'oublie pas. Vous un vaste champ d'intérêts. qu'elles nient la vérité de y trouverez la reproduction Un certain déséquilibre qui l'appartenance en exaltant la intégrale d'un rarissime nous avez été reproché est supériorité immédiate de exemplaire de «Jours Nou­ ici corrigé et il ne nous reste l'individu, il faut retrouver le veaux » (no 1 - Juin 1947), plus qu'à espérer que les sens de la durée, condition bulletin du « Centre d'Etu­ prochaines livraisons du Lys s.ine qua non de toute écolo­ des Socialiste-Monarchiste », Rouge seront à la hauteur de gie. Bernard Lhôte nous rap­ créé au lendemain de la celle-ci, et peut-être, pour­ pelle ici le rôle qui incombe fusion du Mouveme nt So cia ­ quoi pas, d'une qualité aux royalistes puisque, par lis te Monarchis te au sein du encore supérieure. définition, leur engagement Comité Central Monarchis te L'amateur de « Royalisme politique est d'abord une (cf. Lys Rouge no 39). Ce international » trouvera, prise en compte de la durée, groupe a-t-il connu une pos­ sous la plume de Stéphane la permanence du pouvoir ne térité ? Nous l'ignorons, mais Bern, un récit très complet trouvant sa raison que dans nous comptons sur la dili­ de la visite du Prince Alexan­ la conservation et l'enrichis­ gence de nos lecteurs pour dre en Yougoslavie, récit sement du patrimoine com­ nous apporter de plus complété par quels propos mun. En attendant le retour amples renseignements. du Prince lui-même recueillis de ce royaume qui se cultive Dans ce numéro, vous trou­ sur le vif et par une réflexion comme un jardin, Bernard verez aussi une réflexion sur géopolitique du Duc de Saint Lhôte plaide pour les Verts. « la règle de catholicité », Bar, ancien aide de camp du Il contredit ainsi les prises de signée par notre ami Jean Chef de la dynastie Kara­ position de « Royaliste », Saint-Ellier, ainsi qu'un cata­ george. A l'heure où la fédé­ mais qu'on me permette de logue illustré des différentes ration yougoslave semble dire que je pense qu'il a publications royalistes étran­ entrer en agonie, le succès raison et qu'il pose les pre­ gères que nous avons reçu de cette visite princière est miers jalons d'un renouvelle­ récemment, sans oublier bien incontestablement un signe ment de la pensée royaliste sûr une page d'humour. d'espoir : dans ses messages, devenue aujourd'hui une Alors maintenant, lisez-nous, Alexandre de Yougoslavie a urgence. Bernanos a toujours et ensuite, écrivez-nous. su plaider pour la liberté, la raison contre Maurras, car il dignité et la tolérance, se ne sert à rien de vanter les présentant en rempart contre vertus du pouvoir royal Patrick LOUIS les illusions du militarisme et quand un peuple n'a plus

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 3 LIBRE OPINION 1 1 NATURE ROYALE

LA RONDE DE LA TERRE

Nous vivons la plus importante Ces forces, ces besoins, ne durée, aux évolutions, aux équili­ découverte depuis Galilée ! La vont pas se dissiper par magie. bres de la vie. Dans quelle Terre est ronde, certes, mais pas L'alcoolique sait bien que mesure les forces idéologiques, seulement car, pour qu'elle l'alcool le bousille, les responsa­ politiques, économiques à ]'oeu­ tourne rond, il est désormais bles de la Santé et de l'Econo­ vre s'en préoccupent-elles ? . .. prouvé qu'on ne peut continuer mie savent ce que l'alcoolisme Or, pour faire autre chose que

à faire n'importe quoi avec. coûte, le fléau n'en continue pas de l' « écoloriage », à la façon moins à sévir. Des intérêts politi­ préconisée par Michel Rocard, Une grande différence cepen­ ques et financiers à courtes et selon une interview donnée à dant par rapport à la découverte basses vues, joints aux l'Express en fin 89 (il recom­ de Galilée : ça n'en est pas « besoins », aux dérives, des mandait de colorer - sic - d'éco­ vraiment une, pas vraiment une buveurs l'emportent sur l'instinct logie les pensées financières, révélation, pour personne. Au de conservation et le bicu com­ économiques, fiscales) il faudra, fond du fond tout le monde le mun. ainsi que la superficialité de tels savait, depuis le Patron de trust propos le révèle, une modifica­ chimique jusqu'à l'agriculteur, De même, nous savons depuis tion profonde des conceptions complice 'manipulé, de la ména­ des décennies que nous empoi­ qui régissent nos activités dévas­ gère lave-plus-blanc à Madame sonnons terres, eaux, cieux, mais tatrices, et pas seulement par-ci Thatcher, tout le monde savait en dépit de quelques soins, la par-là quelques coups de pin­ qu'à faire n'importe quoi de la dévastation globale progresse ceau en vert. planète, à l'aveuglette, il y aurait formidablement. de la casse. Afin d'apprécier l'importance Une question s'impose donc : des obstacles opposés aux Or, paradoxalement, cette est-il possible de convertir un conversions culturelles indispen­ connaissance très antérieure aux savoir jusqu'alors escamoté en sables, il convient d'évaluer les alarmes actuelles est inquié­ une conscience éclairée, active, écarts entre ces conceptions des­ tante ; s'il y eut tant de difficul­ capable de contrôler les dérives tructrices et celles qui condition­ tés à reconnaître enfin officielle­ de nos besoins de consommation nent une réelle politique de ment ce qu'on n'ignorait pas, ce et de contrer les intérêts qui sauvegarde de l'environnement. que le bon sens chuchotait, le alimentent les progrès de cette raisonnement démontrait, dévastation ? Pour cette évaluation, considé­ l'observation relevait depuis des DEUX REPÈRES DE rons deux principaux critères : lustres, c'est que d'autres forces, SAUVEGARDE. Critère 1 : la longueur de alliées à d'autres besoins, parve­ pensée. naient à bloquer une vraie prise L'Ecologie est une science et en compte des dégâts. une pratique ; elle est aussi une Critère 2 le sentiment sagesse qui s'intéresse à la d'appartenance à la nature.

page 4 LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 LA LONGUEUR DE des autres espèces. A l'opposé, PENSÉE le sentiment d'être à part, et au-dessus, bref !'Humanisme qui L'essence et l'influence de ce érige l'homme en maître totali­ critère sont superbement expli­ taire de la nature, qui en fait un quées par Michel Serre. A propriétaire sans limite, conduit l'issue de la conférence interna­ à la maltraiter. tionale sur les dérèglements atmosphériques (en Mars 89 à Les sociétés animistes cultivent Paris), après avoir dénoncé la en général ce sentiment d'appar­ tendance technocratique aux pri­ tenance. Ainsi ces paroles d'un

ses de décisions « de courte vue « la.k ola était chef indien : Le formulées par des nomm es du emplide compassio n et d'am our

court te rme », il énonce et pour la nature te ue éta it ... La annonce : « unepoH u­ do uce sous la peau et 1Js D exùte ------tiO n maténelle. , certe� tech niq ue aimaient . ma rcher pieds nus . à L'HUMANITE et qui met en dange r sur la te rre sa crée... Sasseoir ou industneHe sa/lo nge r même Je sol le ur COMMENCE AVEC LA Je temp� au sens de la plw e et à du ve nt, mais 11 en une existe permettait de contemp le r avec RETENUE ... de ll%ième, inVIsible, qui mei en uneplus grande clarté les mystè-

dange r Je temps qui passe et res de la VIé, dy penser plus Je crois quE: l'humanité lë u1rnmence avec coule, poHution culturelle que profondén1ent et de se sentJr retenu.::. Si les eaU\ si se re1iennent. un!?. nous avons Jàit subir ail% pen­ plus proche de toutes les forces vivante se espèce retient. si notre espèce se sées lo ngue� ces gard.lénnes de ». t t si Dieu vivantes qui les entouraient re ien . se retient. Dieu lui-même s·est u la te rre, des nommes et des L'animiste intégré à l'immense retenu de to te éterni· limité se peut-il par le pouvoir du mai cnoses eHes -mêmes. San s lu tter ensemble qui le nourrit et le té. contre la seconde, nous échoue­ constitue prend soin de n'en pas environné de multiples messagers, séra­ phins ou chérubins. u sa rons da ns Je combat contre la déranger l'ordonnance et entre­ p is nces et domina­ tions. surchargé jour après la peiite prem1ëre ». tient avec lui des relations subti­ )our de gloire des Hommes parvenus la les et souvent sublimes, dans à béatitude ou la gloire. encombré Pour Michel Serre, la pollution à de ma1iyrs et de toutes les acceptions du mot. A vierges. Oui. Dieu se et retient son matérielle procède d'une perver­ réserve l'opposé la Genèse prononce la sion culturelle préalable. pouvoir. sentence d'une rupture entre L'absence de sens du long terme l'homme et l'environnement et est - c'est incontestable ! - d'une domination sur la Terre à surproducteur d'aberrations grand renfort de sueurs et dou­ anti-écologiques. Michel SERRE. leurs. LE SENTIMENT Premières lignes d'un Appliquons ces deux repères article paru dans le no D7APPARTENANCE 32 (longueurs de pensée, apparte­ (juin 1991) de la revue Le sentiment d'appartenance à nance) à quelques systèmes So urces. l'environnement détermine des idéologiques, religieux, politi­ attitudes et pratiques respec­ ques, afin d'évaluer leurs distan­ tueuses des éléments naturels et ces à l'Ecologie.

LYS ROUGE 44 - 3èmetrim estre 1991 page5 CHRÉTIENTÉ penchant avéré du système est : LA parfaite sur la table rase de REFRÉNÉE l'Ancien Régime. le plus de profits possibles le plus vite possible. Il n'a cure des Chrétienté, qui ne manque Malheureusement, l'esprit La cultures et des porteurs de cultu­ pas, Dieu sait, de pensée longue, scientifique qui eut dû rempla­ res longues ; il les détruit sim­ affirme par ailleurs à la suite de cer les sagesses et limitations plement au fur et à mesure la Bible une distinction radicale antérieures n'a eu, en dépit du qu'ils gênent. entre l'Homme et l'animal (de Culte rendu à la Science, ni le même qu'entre l'Ame et la pouvoir ni le droit de s'appliquer Avec un souci du long terme chair, l'Esprit et le corps), si à la régulation des délires indus­ aussi réduit, grotesquement, radicale qu'elle induit un trialistes. Les chercheurs, les qu'il se peut et un sentiment racisme impérialiste à l'encontre savants, ont cédé à la techno­ d'appartenance remplacé par des autres espèces vivantes, frénésie sans s'occuper, comme l'obsession de l'appropriation, le réduites aux fonctions d'esclave des enfants jouant avec des allu­ capitalisme est fondamentale­ et de matières premières. mettes, des conséquences. ment a-écologique et pratique­ ment anti-écologique. Sa conver­ Toutefois, la soumission à un Révolution et Ecologie sion paraît des plus aléatoires. Dieu créateur de l'Univers frei­ seraient-elles incompatibles ? nait l'ambition prométhéenne de Le Communisme, lui, ne man­ On nous a assez répété ces transformer la Création au gré que pas de longueur de pensée, temps-ci que le monde

page6 LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 n'avoir pas cru à l'intérêt, y compris économique, y compris pour la pauvre fameuse balance commerciale, d'une politique inspirée de d'Ecologie, et d'avoir ainsi raté une chance pour les Français d'instaurer une société inspirée, parce que s'inspirant de nos désirs les plus profonds, de nos talents, de nos ressour­ ces, au lieu de courir tant bien que mal après des modèles, hier américains, aujourd'hui japonais. Droite et Gauche ont en com­ mun d'avoir brimé les écologis­ tes et de les détester maintenant qu'ils leur prennent des voix. UN REGIME SATURE

Alors quoi ? Existe-t'il un régime politique, un corps de pensées et de sentiments, en accord avec les deux grands critères « écosophiques » ? Pro­ posons une devinette : quel régime en France a eu le plus de connivence avec la durée ? Quel est celui qui dans notre Histoire a manifesté le plus de sens du long terme et de réussite dans

ses desseins ? Quel régime s'inspire de faits de nature jusque dans sa consti­ tution même, jusqu'à accepter que le Pouvoir suprême en dépende? Réponse d'évidence la Royauté. Régime analogique en. ses principes plus qu'idéologi­ que, bio-logique et pas seule­ Saint Louis rendant la justice sous le fameux chêne de Vin­ cennes (statue par Louis Guillaume dans la galerie Saint louis ment logique, il reproduit au du Palais de Justice de Paris).

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page7 sommet de l'Etat les grands « » vigueur à la République. les Responsables vont tenter moments de la Vie, de la nais­ de gagner des délais : 1) en VERTEMENT VÔTRE sance à la mort ; enraciné dans atermoyant comme au sujet de le passé, évoluant, sans table­ Alors, en attendant, ou plutôt la Loire ; 2) en désignant à rase, d'avenir en avenir, il sans attendre, il s'agit de cultiver l'opinion alarmée des boucs épouse le Temps par la Lignée ; en nos jardins intérieurs les pen­ émissaires. L'indécent Lalande a entremêlant le spirituel et le sées gardiennes de la terre, des ouvert la chasse - haro sus aux charnel il est en odeur de Poé­ êtres, des choses, et de dévelop­ vilains ! sie. Curieusement, le Droit qui per l'intelligence des conditions Les dirigeants des « Partis » (non tant de vie que) de la Vie. se prétend divin ne tient pas à tentent également une manoeu­ Parmi celles-ci, la révision du faire l'ange, lui. vre de récupération en clamant credo en une croissance indéfi­ : Les symboles royaux sont aussi « nie s'impose. Fondée sur une Tout Je monde 17 est beau, tout Je monde écolo » En foi de vrais que nature. L'arbre généa­ comptabilité tronquée, qui omet 11 ! quoi un mouvement spécifique logique représente cette épou­ les pertes, les traites et hypothè­ saille d'une lignée, d'une Mai­ serait inutile. Hier, ils traitaient ques sur l'avenir, ce credo fausse son, d'une écologie ( éco, de les écolos de folklos l'appréciation objective de la oikos, en grec : maison, milieu aujourd'hui ils les veulent for­ situation. naturel), la Maison de France, clos. Non, tout le monde est avec une Terre et le Temps. Les Du côté du sentiment ':l'appar­ contre la torture, Amnesty n'en armoiries de cette maison por­ tenance, des évolutions sont en est pas moins indispensable. tent des fleurs de lys sur champ cours. Citons : un moindre cloi­ Afin de lutter contre les sévices d'azur. Homonymement le nom sonnement entre psyché et infligés à la Terre, une organisa­ d'un être sympathique, dont on soma, une écoute plus attentive tion politique motivée, avertie, fait volontiers une sorte d'inter­ des « énergies » dans lesquelles l'est tout autant. Elle est néces­ médiaire entre l'homme et l'ani­ nous baignons et dont nous som­ saire pour marquer à la culotte mal, désigne aussi le successeur mes constitués, un regard modi­ tous nos « Imprévoyants », pour par filiation du souverain. fié, surtout des jeunes, sur les surveiller leurs agissements L'Ecologie n'est pas d'un animaux, une conscience de inconséquents et/ou intéressés, régime, certes, mais la Royauté l'interdépendance de notre être, elle est nécessaire pour rappeler a vocation écologique. de notre santé, et de l'état de la à la rigueur scientifique - Terre. enfin - technocrates et autres Qu'on ne dise pas qu'Elle est ! apprentis sorciers. et pour pro­ révolue Les événements de Enfin, au plan politique, la ! mouvoir des progrès positifs. l'Est montrent à quel point montée des Verts (plus que des !'Histoire a olus d'un détour nuisances) plonge les « respon­ Et aussi longtemps que les . dans son sac, plus d'une sur­ sables » (ils adorent se désigner dirigeants politiques n'auront prise, à défaut d'un sens. Et puis ainsi) dans une marée noire de d'oreilles que pour la voix des la Royauté prouve encore, ici, perplexités, accrue par le défer­ urnes, faisons-les vertement de nos jours ses vertus curatives. lement de rapports scientifiques chanter. N'a-Cil pas suffi d'une petite qui osent dire ce qui n'était Bernard LHOTE dose de monarchie administrée guère douteux, et davantage... à la Vème pour donner quelque Selon leur longueur de pensée

LYS ROUGE 44 - pagea 3ème trimestre 1991 looSSIERI YOUGOSLAVIE

LE RETOUR D'ALEXANDRE

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 9 LE RETOUR TRIOMPHAL OU r7;RINCE ALEXANDRE Jr� BELGRADE

On sentait que devant l'effon­ Yougoslavie ve la a c la compli­ agitant des drapeaux frappés de drement du communisme l'Est à cité de Churchill n'abolisse la l'aigle bicéphale des Karageor­ les rois ou chefs des anciennes monarchie. ges, des militants des partis

Maisons royales effectuaient un d'opposition1 des religieuses en Quarante-cinq ans nul retour en force dans le coeur de après, noir u r la ou n'aurait pu prédire quel accueil le mo choi à main, leurs peuples. Mais nul n'avait encore des gens simples endi­ le fils et héritier du dernier roi été sur place le vérifier après les manchés pour l'occasion, recevrait Belgrade. Pas même la voix tentatives infructueuses du roi à mal assurée du p in Alexandre les de l'opposition serbe, r ce Michel pour rentrer en Rouma­ partis se fraye un chemin la unis contre néo-communiste parmi nie, même si en mai dernier, le le clameur l'accueille ·· qui Slobodan Milosevic qui Vue retour à Sofia de la princesse « ÂL!fou.rdJJz1.4 esl plas beau Draskovitch (président du SPO, Je Marie-Louise laissait deviner jour de ma ré'vé le kfouvement pou.r le Renou­ VJe. J'aitoujours l'immense espoir que pouvait quun ;our je rentrerai moi veau Serbe) en tête - ont invité chez incarner la famille royale. et ce rêve,, cet s accom­ le prince héritier Alexandre e.spoir, Alexandre fut donc le premier, à plisse.nt Bl!fOardlllli.. Je s11if ren rer dans son pays. rpris en ce 5 octobre 1991 à fouler le t Si venu icipour rendre hommage par la chaleur de l'accueil et à sol de sa patrie pour y recevoir la mémœie de mon grand-père l'enthousiasme d'une fouie un triomphe, s'y faire fêter Je roi Alexandre Jer et tous immense qui l'accueille à l'aéro­ à comme un roi. Une sorte de mes ancêtres. Pour moi et ma port de Belgrade, Alexandre ne consécration de sa légitimité. îàm.tlle, c-'est grand n10ment peut cacher son émotion. Il u.n historique que de rent.re.r en Pour Alexandre, accompagné s'agenouille sur un tapis de terre Serb1e où sont de la de sa femme Catherine et de ses fraîche de Topola (berceau de /es racines dynastie des .Kr1rageorges. trois enfants (issus d'un premier sa dynastie) et l'embrasse, avant Je suiS aussi venu parce que je .1ne mariage avec la princesse Maria de recevoir en signe de bienve­ sens personne!Jement t de Gloria d'Orléans-et-Bra­ nue le pain et le sel tandis que e profon­ dément concernépar situation gance, nièce de la Comtesse de résonne l'hymne royal serbe. la terrible du pays et dc1ns Paris), c'est aussi la première Des gestes symboliques qui l'espoi que je puifse contribuer au pro­ fois qu'il pose le pied en Y ougo­ s'expriment avec toute la force cessus de pair et dl.;nité. slavie que son père, le roi d'un demi-siècle d'interdit. M!t .n1i.s:çion est une _m1.'fs1011 dt:pair, Pierre Il, avait quittée en 1941 Devant cette foule compacte de réconcilùtion et de déJiJolTa­ pour rejoindre Londres les à composée de vieux cetniks au tie qui sad.resse qai chefs d'Etat alliés en exil après à tous· ceux de miliciens ser­ vivent da11s ce pays quelles qlle avoir déclaré courageusement la visage buriné, bes nationalistes en treillis au soient convict1ons po!it1� guerre aux armées hitlériennes. Jeurs regard dur, de jeunes royalistes ques. L{msc1à1t D'ailleurs, Alexandre est né de J.77/J .responsc?­ à fervents brandissant des por­ bi/ité bùtorique, je 'inqlllëte Londres le 17 juillet peu Jn 1945, traits de la famille royale ou pour tous Serbes et pour avant que Tito devenu maître de les /es

page 10 LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 morts de tous les côtés... rejoindre le Monument aux étroite entre ce nationalisme qui

Jappe/Je tous les politiciens à Héros de la Première Guerre l'acclame et les valeurs démo­ soutenir Je principe d'un règle­ Mondiale à Avala. cratiques qu'il incarne. Alors, ment négocié. con.Dit armé résolument Alexandre se place Le Et c'est à la nuit tombante que d01i cesser... ». foule reste dans l'ombre de son grand-père La Alexandre et sa famille poursuit silencieuse lorsque le prince le roi unificateur et joue la carte sa « chevauchée » triomphale parle de démocratie, mais exulte de la tradition royale. lende­ autant que symbolique. A Avala, Le main matin, dimanche octobre, lorsqu'il évoque la Serbie. il y a toujours cette foule qui 6 « Surb1�1, Surbia » scandent les la foule est encore plus dense l'acclame tandis qu'il dépose une milliers de sympathisants devant devant la petite église Saint gerbe de fleurs sur la tombe du l'aéroport, ou encore « Nous Georges d'Oplenac dans le vil­ soldat inconnu. Le monument voulons notre roi Jllve Je lage de Topola où est née la ! d'Avala, construit sur les ordres roi ». Mais déjà le prince dynastie royale des Karageorges ! du roi Alexandre Ier, son grand­ Alexandre pousse son fils aîné en 1804. pain, le sel, les père, le conduit naturellement Le Pierre, 11 ans, devant le micro, fleurs, et ces milliers de mains sur les pas du fondateur de la lequel, dans un serbo-croate levées les trois doigts tendus Yougoslavie unifiée et le démar­ parfait, enflamme la foule pour vers le ciel symbolisant la trinité que quelque peu du nationa­ un petit discours patriotique. chrétienne symbole de bienve­ lisme pan-serbe exacerbé de Sous les vivats de ces quelques nue orthodoxe. devant le Vue Draskovitch, toujours aux Là, milliers de fidèles, la famille tombeau de son grand-père côtés du prince. Mais Alexandre royale a bien du mal à quitter Alexandre Ier, et de tous ses joue serré, il compris que sa l'aéroport, traverser la ville et a ancêtres, Alexandre ne peut marge de manoeuvre serait retenir ses larmes. L'émotion du retour, le triomphe de !'Histoire, mais peut-être aussi la tristesse devant le spectacle de son pays déchiré par une guerre civile fratricide. Comment Alexandre peut-il ignorer la clameur des cinquante mille supporters massés devant la cathédrale Saint-Sava de Bel­ grade qui attendent de lui qu'il prenne la tête de la croisade nationaliste, qu'il ressuscite la Grande Serbie d'antan, et devienne le porte-drapeau de la fierté nationale serbe longtemps étouffée sous le boisseau du croate Tito. Vue Draskovitch est

là qui veille dans l'ombre à

ROUGE 44 LYS - 3ème trimestre 1991 page 11 récupérer pour son compte d'esclavage... J'ai réOéc/Ji avec la paix, soutien de la démocrahe l'enthousiasme que suscite la mon esprit et mon coeur com­ parlementaire, combattant des présence du prince. Tout ment répondre au mieux au .ltbertés indiv.idueJleJ� champion comme Slobodan Milosevic qui, désastre économique et à des droits de lJJomm e, protec­ pour se maintenir au pouvoir, l'impasse po.ltiique de mon peu­ teur de tous les Serbes où qu }Js n'a pas hésité à jouer la carte ple, et écouté les messages cla irs se trouvent, cro!Sé des /Jbertés nationaliste serbe au Kosovo ou que vous avez adressés au économiques et po/.Jriques condJ: en Slavonie, et qui s'est bien monde /.Jbre. Je suis toujours fions pre1nières de la prospént4 gardé d'interdire la visite conscient de mes responsabilités et co1nme un part1sa11 ac.bamé d'Alexandre. Alors Alexandre, le .biStonqueJ:.. Si vous voulez de de l'auto-détermination des peu­ prince en exil, avance prudem­ moi, j'o.ffre ma personne à ma ples .ltbres... ». On mesure par ce ment la carte royale. Avec une patrie comme ambassadeur de discours le fossé que veut corn- grande intelligence politique, il s'appuie sur ses compatriotes serbes, base de son support puisqu'il est lui-même l'héritier d'une dynastie serbe, pour trou­ ver des réponses aux véritables problèmes du pays que le natio­ nalisme ne peut résoudre

« C'est un grandjour .biStonque pour la dynastie des Karageor­ ges dont les racines sont ici en Serbie. C'est un plus grand jour encore pour la Jibert4 la démo­ cratie et la renaiSsance de l'espoir. Après avoir constaté de Join la tra gique désagrégation de ce 1,rrand pay� je viens icipour la _ première fois avec une mis­ sion, un but essentiel da ns mon esprit et dans mon coeur : l'étab/Jssement de la paix par la né gociation et la renaiSsance de la /Jberté po.bi1que et économ1: que à travers la démocratie pa r­ lem entaire... Ce à quoi nous avons assisté nier éta1i une explosion d'une ém otion pro­ fonde, d'une frustration et d'une colère dirigée contre 45 années d'oppression, de pa uvreté et

LYS ROUGE - page 12 44 3ème trimestre 1991 bler Alexandre entre ses accents tion de la foule. Et l'on peut apporté une aide de trois cent démocratiques et les cris natio­ certainement parler de légitimité mille francs pour l'achat d'un nalistes vengeurs, assoiffés de retrouvée devant l'ampleur et la incubateur pour bébés prématu­ revanche. Mais Alexandre, sur le force de l'assentiment populaire rés, est l'objet de tous ses soins. parvis de la cathédrale Saint­ qui s'est exprimé à Belgrade. Elle apportera à chacun des Sava, au pied de la statue monu­ Symbolique aussi la messe de enfants malades cadeaux et mentale de son illustre ancêtre requiem à la mémoire du roi friandises. Mais elle ne pourra Karageorge, a parfaitement Alexandre Ier dite par le retenir ses larmes lorsque le réussi son entrée sur la scène Patriarche Paul sous les ors de directeur de l'hôpital - avec une politique serbe. Il s'est d'emblée l'Eglise orthodoxe serbe. Sont rare cruauté - lui offrira le imposé comme fédérateur, présents le prince Alexandre, spectacle effroyable des blessu­ réconciliateur, et pacificateur. son épouse, ses trois enfants, res des enfants serbes victimes En prenant bien soin de relever mais aussi la vieille princesse de la guerre civile ! les traditions royales serbes, il a Radmila, veuve du prince Geor­ Pour clôturer la visite, un fait passer son message. D'ail­ ges frère cadet du roi Alexandre grand dîner devait ensuite réunir leurs, il suffit pour s'en convain­ Ier, ou encore la princesse Élisa­ la famille royale et les membres cre d'écouter les réactions de la beth, fille du régent Paul. Quant foule. Elle lui crie : « reste avec au prince Tomislav, seul frère nous ». Et parmi ses fidèles, du roi Pierre II vivant encore, il beaucoup croient encore que la devait arriver à Belgrade dans la paix est possible si le prince soirée. Peu après la messe, le devient roi. « Je crois que c'est patriarche Paul - qui dix jours Je seul qui puisse aujowd7wi auparavant s'était opposé à la ramener la pair dans ce pays ,- 17 visite du prince sans doute guidé est jeune, élevé avec les valeurs par ses liens avec le gouverne­ ocCJdenta/es ma1s fidèle nos à ment serbe. - a fait acclamer la traditions, c est pourqu01je crois famille royâle du haut de la que devient roi constitution­ s 17 patriarchie. En guise de sacre nel nous apportera paix, la Il k1 populaire. déOJOlTatie et la prospérité » Déjà, dans les rues de Bel­ explique Radmila Pavlovitch, grade, circule la rumeur que le professeur à Kragujevac. « Cela prince Alexandre a décidé de cinquante ans que notre hui rester en Serbie et ·de ne pas attend Je retour de son pc:uple regagner Londres. Tandis qu'il » dit une autre jeune fille· Foi confère avec ses collaborateurs très émue par les discours du à !'Hôtel Intercontinental, la prin­ petit prince Pierre qui harangue cesse Catherine emmène les la foule du haut de ses onze ans, enfants visiter l'hôpital universi­ en faisant vibrer la fibre patrioti­ taire pour enfants de la ville. que par de colorés « Jl'lve la Cet hôpital, auquel la fondation ». Véritable baptême Serbie que préside la princesse a déjà princier pour lui aussi sous l'ova-

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 13 page de l'opposition et leurs invités. sion de la famille royale soit dré dans la folie nationaliste. La En définitive, le prince a choisi annulé au Parlement (la famille guerre civile lui interdit désor­ de rentrer à Londres. « Mieux royale qui a perdu sa citoyen­ mais tout espoir de reconquérir va ut de ux journées historiq ues neté en 194 7 est rentrée en le trône de Yougoslavie. Mais la qu une nsite quis 'étemise et qui Serbie sans présenter de papiers Serbie en armes lui demande en effàcerait effetspos itifs » les d'identité). Pour sa première d'accomplir son destin. Et d'être remarque un proche collabora­ visite à Belgrade, Alexandre a fidèle à sa tradition ! Comme roi teur du prince. De fait, la presse semé le germe de la monarchie. des Serbes... Dans l'avion qui le serbe du lundi 7 octobre salue le Plus que jamais, le sol de la ramène à Londres, Alexandre triomphe de son "roi". A la une Serbie est fertile aux héros. En n'est plus tout à fait un roi en de Borb a, l'ancien quotidien du décembre, sera-t-il déjà temps exil. Au petit prince Pierre à qui parti communiste serbe, Alexan­ de récolter ? Nul ne le sait, mais l'on demande : « es-tu content dre n'est plus le prince héritier qui oserait affirmer le de rentrer chez toi ? », il d'une Yougoslavie défunte, mais contraire ? Mais la Yougoslavie répond, le regard brillant : Alexandre II Karageorgévitch. de son grand-père n'existe plus. « c./Jez moi, c �si à Bel­ Alexandre a gagné la première L'union des Slaves du Sud a grade !». manche. Du côté du peuple. Il vécu et le rêve unificateur des s'est identifié complètement rois Karageorgévitch s'est effon- Stéphane BERN avec l'identité nationale serbe tout en s'efforçant de se démar­ quer de l'opposition nationaliste. En jouant la carte de la tradition historique, et fondant sa légiti­ mité sur sa base serbe, il a tenu un discours politique courageux, prônant la raison, la réconcilia­ tion, l'unité et la paix, désirant surtout apporter symbolique­ ment l'espoir qui fait défaut à so!l peuple. En quittant le sol de la Serbie,

Alexandre a assuré : « je revien ­ drai ». Quand ? Sans doute en décembre, pour la saint-André, la fête patronymique de la dynastie. Pour l'heure, une péti­ tion en faveur d'un référendum pour la monarchie circule à Belgr:ade, tandis que l'opposition fait pression sur le gouverne­ ment pour que le décret d'expul-

page 14 LYS ROUGE 44- 3ème trimestre 1991 nonn1nttnJNE Y CA!ioOPHOJ L&PH.BH '1 6EOrPAJ1Y llUtA Jj _J,111\I'.\ ! napaCTOC Kpalby AneKCBHAPY ! RPMrOBOP JA CMîOCT �· c:pnc.u. rOCftOAMC "-- cnpo40 � notil..,T'WOP't'YH.p.tw...... Jyrcxn•· ;: .WlülrTORI!" ._.,...... oojo. - P- y�- AO<>py y 6-pqy 1 ..... "�-­ - . .,._. . _ i ,�-�·-"41'.,__..., C'T'&N...... � . 1 ...... 1 ...... -...... �­ ...... 1•u1 .... "•'--• .....(•\ / ... ,.o..� ':_;, ...... '"""' .....' · •...,.,,.._.m .... ---"---·..... · ,� j: ,..,,. e CTPAN 1J l! HM SEOI'l'O:O AJJ; ;I . llÊB flMCTCffAJBElilÏlflMPAlKOM Y·�PJ H3llAILB

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LYS ROUGE - 3ème trimestre 44 1991 page 15 EXCLUSIF ENTRETIE�-.1 AVEC LE PRINCE >IÉRITIER ALEXAN-: RE DE YOUGOSLAVIE

Dans l'avion qui le conduisait de Zurich à j'ai ac.cepté l'invitation de l'opposition unie au gouverne­ Belgrade, le prince héritier Alexandre a bien ment de Milosevitch et que ce dernier a autorisé ma voulu commenter sur le son retour vers sa venue ». vif patrie. • Q : En vous rendant uniquement en Serbie alors que la guerre civile fait rage à Vukovar, ne penscz­ • Q:Vous allez en Serbie, et non en Yougoslavïe ? vous pas que vous cautionnez la politique serbe Alexandre de Yougoslavie : « Après tout, Belgrade est contre les Croates ? la capitale, mais je vais là d'où ma famille est originaire. Je A de y_ : « Non, je ne suis ni ne veux constituer une suis connu dans toute la Yougoslavie pour mes opinions menace ou une caution pour personne. En tous cas, je ne démocratiques. J'ai même été désigné "homme de l'année" suis pas une menace pour les Slovènes ou les Croates parce par un grand magazine slovène au nom des principes que je que j'ai toujours dit que, soucieux des êtres humains, je défends. Mais dans le même temps, je suis fier de mes respectais chaque nationalité, religion, coutume ou langue. origines et je n'oublie pas que la dynastie Karageorgévitch Ce sont les valeurs démocratiques qui constituent pour nous est serbe. Cependant, je suis né et ai été élevé à l'Ouest avec occident.aux une seconde nature. Et ce sont ces valeurs que des valeurs démocratiques occidentales. Et cela peut être la Yougoslavie doit adopter. Je crois que les gens souhaitent utile pour tous les Yougoslaves, pas seulement les Serbes. ardemment que ces valeurs soient mises en pratique ; les Moi, j'espère sincèrement que nous pourrons résoudre la leaders politiques d'aujourd'hui doivent - je sais que c'est crise yougoslave par la négociation et dans ce sens les dur - mettre de côté leur esprit nationaliste pour donner valeurs démocratiques que j'incarne peuvent être utiles à priorité absolue au peuple ». tous ». • Q:Y-a-t-il encore une Yougoslavie ? Q : Vous allez à Belgrade avec un plan de paix ? A de Y. : « Je ne crois pas que la Yougoslavie existe encore sous la forme qu'on lui a connue toutes ces années. Je crois plutôt que nous assistons à la constitution d'une A. de Y:. : « Je viens avec l'espoir de rencontrer des hommes politiques de tous les horizons. J'ai déjà établi des nouvelle forme fondée sur l'indépendance des différentes contacts avec beaucoup d'entre eux. Je crois que le but de républiques. J'y suis favorable au nom du principe essentiel de l'autodétermination des peuples, mais je veux absolument ma visite est de créer un climat de confiance, et pas seulement avec les Serbes. J'insiste sur le fait que je que soit garantis la sécurité et les droits des minorités qui reconnais pleinement le droit à l'autodétermination et que vivent sur les territoires de ces différentes républiques. La seule la négociation peut résoudre la forme future de la Slovénie ne pose aucun problème. Il en va différemment de Ypugoslavie et l'indépendance de chaque Etat. Les gens la Croatie où la minorité serbe est directement menacée. sont libres de venir ou aller où ils veulent, mais certaine­ Mon but est d'appeler chaque partie, chaque communauté, ment pas d'imposer leur volonté par les armes. Cela ne peut au dialogue pour éviter à tout prix que nous arrivions à une être fait qu'autour d'une table de négociation où l'on pourra "libanisation" du pays. Nous devons construire un nouveau définir la forme future de la confédération, les nouvelles pays - ou de nouveaux pays - pacifiquement sans qu'on s'y frontières, et l'avenir politique du pays : fédération, entre-tue. C'est à mon sens la seule issue ». confédération, commonwealth ou marché commun. Toutes • : Comment analysez-vous les circonstances qui formes sont envisageables, nous le savons bien en Q ces favorisent aujourd'hui votre retour ? Europe de l'Ouest ! » de Y. : « Ce à quoi nous assistons en Union Est-ce le bon moment d'aller en Serbie ? A • Q : Soviétique et en Europe de l'Est est un nouveau départ, certes très douloureux, mais aujourd'hui nous voyons la fin A de Y. : « Oui, c'est le bon moment parce que nous sommes à un point charnière et que je suis très inquiet pour de la Seconde Guerre Mondiale, même si dans le même mes compatriotes, pas seulement les Serbes, mais tous mes temps nous assistons à l'émergence du nationalisme. Cela compatriotes yougoslaves. Moi et les valeurs démocratiques me préoccupe beaucoup parce que j'ai conscience que le nationalisme constitue pour tous ces peuples un ancrage, que j'incarne peuvent aujourd'hui être utiles à trouver une solution politique dans le pays. C'est la raison pour laquelle une aide, voire une religion, alors même qu'ils ne savent pas

LYS ROUGE 44 3ème trimestre page 16 - 1991 vers où ils se dirigent dans leur ardent désir de vivre mieux. quelque manière que ce soit au pr�us de paix dans mon Nous devons absolument les rassurer et créer les conditions pays ». de la confiance. Dans le cas de la Yougoslavie, je suggère Deu: joun plus tard, clans l'avion qui le ra•eaait ven Angleterre, le prince Alexandre ne cachait que nous nous retrouvions tous autour d'une table de r pu tristesse de quitter - momentanément - patrie négociation à Genève (la ville qui détient des records en sa sa matière de conférences de paix réussies) sous l'égide de la retrouvée, mais eiprimait le désir de prendre da Communauté européenne représentée par l'éminent Lord recul afin de faire le bilan de son voyage et de jager Carrington n'incluant pas seulement les différents présidents par quelle manière opportune il pourrait coatribaer

des républiques yougoslaves, mais aussi les membres de au processus clc paix « wyage a indéoiablcmenl : Cè l'opposition (dont je sais qu'elle représente plus de gens que chan§t! ma n� car cela m'amontd que j'ai une immense .rospo nsab1li 1é en n:n mon peuple. a besoin d'aid� cl les élections n'ont bien voulu le montrer du fait du contrôle n des néo-communistes sur les médias) ou les responsables d'espoir. Ma is enpremi er lie u, lui lâul pair C'es t ü la I œ religieux (orthodoxes, catholiques, musulmans et juifs) ou message de pair cl de nfconcilia hon f!Ue je suis w:nu encore un certain nombre de personnalités intellectuelles apporter, en m'app uyant sur une base de support que son/ qui ne sont pas animées par des passions politiciennes. J'ai mes compatnotcs serbes. J'cs�rc que mon message ser.r adressé un message en ce sens au président de la aussi entendu en Slo vén ie et en Croa dc et je w:ar croire qu 'il est en core possible d'éviterla guerre ciYilc ». Commission européenne, et je me tiens prêt à participer de

LA MAISON ROYALE DE YOUGOSLAVIE 11842-19811

,---· AlfXANORf Il<11806-1 8811 Pi. a. Strbit : 1830l1142·MFersrda 119) Ntn1dovl!ch �18�3· 18731 1 1 1 Ht (1846-dsp 18671 1 si;J:l,�î'�'l11 pastlritl

H!ltnt l11181·1961! Ale1andre 1192(1 �ico!u 11928·acr. 13)4� : 1911 Jun Constin1inovitch :.11�S t11%7! M3113. dss deRussie 11886-m 19181 �ia �--.•J!ahe 1193': ;1 llll Sor)or• d• ·- litch!tllS!f!ll 11942! i 119171 posrtrir� dtsOtux Oushan m1ri1gt1. not1mmtnt 1 C1thtrîne Oxel'be19 i196'.1 1,?dtrt, tJf ïJ.-r1�rr ··

PIERRE 1 1913 19701 [1!34 1141 1131'1 •1145-1510. Tom•slovMargutn:e A..e:randu : 19-L: / dt dt - Bide n9Jï1 - Grece 1192'1 : 2 1982lirida Bon,..,119491 1 1 l Al!WIOfl( Ill 111411 •11l0o '.t1 197111l �d1 1,11957 1 Glori1!.1)1 l98I�Ji'11 �' 111411C.lllerin• ,__i__, Babs Nicola119591 ùdltme G lilidltl (1)1987 GtorQesDesmond 119161 1 119S8f O.SMl19391 12l r.�-1  L [ --A-� 1..,'lati' LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 17 PE-f1TE HISTOIRE DE l.-1\ YOUGOSLAVIE

s.A:trait� du dictionnaire d'Histoire le « Petit Mourre »

YOUGOSLA\''lE. ·1�oslavi}a. État de l'Europe du fonder avant tout sur une alliance avec la Tchécoslova­ Sud-Est, le plus ,. · de la péninsule balkanique; quie et la Roumanie, puissances bénéficiairesde la Pre­ capitale Belgrade. ( 10. 1u:· l'histoire des Yougoslaves mière Guerre mondiale; les trois pays forrnèrent la avant 1918, voir Si· inm::,, MONTENf:GRO, CROATIE, Petite-Entente (v.), dirigée principalement contre le SLOVÉNI� BOSN I L tJ:\l.MATIE.) révisionnisme hongrois. Un traitéd'amitié franco-you­ goslave futsigné en nov. 1927.

Le royaumede Yougoslavie Devant la résistance grandissante des Croates, le roi (1918/1945) Alexandre établit en janv. 1929 une dictature monar­ chique qui tenta de fondre les diverses nationalités en Le mouvement en faveurd'une union de tous les Slaves un seul peuple, uni par la fidélité dynastique; la réorga­ du Sud, d' abord connu sous le nom d'illyrianisme) 1929 nisation administratived'oct. renforça les tendan­ remonte au début du XIXe s. Mais il fallut attendre ces centralisatrices, mais le nationalisme croate ne put l'effo ndrement de l'empire d'Autriche-Hongrie, à la être désarmé et prit même une forme terroriste avec les de la Première Guerre mondiale, pour que cette 9 1934, fin Oustachis (v .) d'Ante Pavelic. Le oct. au cours union pût se réaliser, sous la direction de la Serbie, 20 d'une visite officielle en France, le roi Alexandre fm laquelle faisait partie des Alliés victorieux. Le juill. assassiné, en même temps que le ministre Barthou, par 1917, la déclaration de Corfou, publiée conjointement 1934 41) des terroristes croates. Le roi Pierre II ( I par un Comité yougoslave en exil et par le gouverne­ n'étant encore qu'un enfant, la régence fut exercée par ment serbe réfugié, affinna que les Serbes, les Croates le cousin du roi défunt, le prince Paul. Le ministère et les Slovènes devaient constituer une seule nation, Stoyadinovitch ( 1935/39) esquissa, sans obtenir de sous la dynastiedes Karageorgévitch (v.), dans le cadre grands résultats, une politique plus conciliante à l'égard d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Le des Croates. A l'extérieur, inquiet de la faiblesse des 23 1918, nov. un Congrès national yougoslave, réuni à démocraties en face de Hitler, Stoyadinovitch délaissa Zagreb, proclama l'union des territoires croates et slo­ le système de la Petite-Entente pour se rapprocher de vènes avec les royaumes de Serbie et de Monténégro, l' AÙemagne et de l'Italie et pour signer un traitéd'a mi­ et, le l cr déc., le nouvel État prit le nom de royaumedes tié avec la Bulgarie (janv. 1937). La Yougoslavie assista Serbes) des Croateset (le nom de Yougosla­ passivement l'annexion de l'Autriche par Hitler et au des Slovènes1929). à vie ne fut officiel qu'en Son premier souverain démembrement de la Tchécoslovaquie. Stoyadino­ fut Pierre I

Hongrois, Albanais,Roumai ns), qui formaient environ jours plus tard, le gouvernement Tsvetkovitch fut ren ­ 15% de sa population; d'autre part, les Slovènes et les versé par une conspiraùon d'officiers de l'année de l' air Croates, très attachés leur particularité, ne tardèrent opposés (27 à à l'Allemagne mars) : Pierre II prit le pou­ pas s'opposer aux Serbes, qui tentaient d'imposer une à voir, et un nouveau gouvernement fut formé sous la politique centralisatriceincarnée par Pachitch, Premier direction du général Simovitch. Craignant un rallie­ ministre de 1921 à 1926. A l'extérieur, la Yougoslavie ment imminent de la Yougoslavie au camp allié, Hitler trouvait en conflit latent avec l'Italie, propos de (6 avr.). se à fit aussitôt envahir le pays par la Wehrmacht Fiume, de la côte adriatique et de l'Albanie, et avec la et, en moins de deux semaines, la Yougoslavie futsub­ Hongrie et la Bulgarie, qui réclamaient le retour des mergée, puis démembrée : la Croatie s'érigea en État territoires qui leur avaient été arrachés par les traités de indépendant; l'Italie annexa la Slovénie, la côte et le�. 1919/2 0; aussi la politique yougoslave devait-elle se îles dalmates; la Bulgarie reçut la plus grande partie de

- 3ème trimestre 1991 page 18 LYS ROUGE 44 roY! �� �V���U.PIDIMEHI ...._ ... - .... L"ASSASSINAT DE BARTIIOU ET "#i". oW«ïi',1tÎirt Âll·ô·i:.:; l>OllC••·i:oi�(..,.lt". - D'ALEXANDRE QltAW"D OUOTIDll N D'•MrO•WATIO"S ILLUST•trs. . Pa�--�ris -soir Mi nistre des Affaires ëtr:mgère\ du c.:ibinct Dou­ niai:.uc, louis 8.lrthou.qui :i1pp3ncn:iit a 13 génCr;ttion L 'l/OlllllBLI:,' de Françai\ de la c• rcvandw: . de , lPllÈ�-,· ;I 1Tf,',\"T. 11' llE JtlARSÈILLE , 191� ne n•'UtrÎ'i".ait aucunt i l l u�on sur l'Allenu.1ne. quc: l.'.e für <.· elle Je Guillaume 11. de Strcr.cmann et. a fort1un. celle d"Hitkr. La Yougoslavie et la France en deuil Pour s'opposer au Reich s.:1ns doute voulu1-il un rapprochement avec Jcs pays b.ilkaniqucs, la Russie l ' tl Italie. Apr� .3Voir :1.ccucilli l'URSS 3 la Sngric, désireuse de vo r rê'l.'Îscr i le traite de Vcn.a.ilks pour rcuouvcr ia grandeur passée, s'inquiète de cc rappnxhcmcnt. C'est cUc qui inspircr;i le crime dont c:ilc ;J.llcnd le salut. Le roi Ak:xandrc arriv·: à Marseille k 9 octobre 1934. &nhou l'accueille. ils prennent plal"C dans la même \'OÎlun: découvcnc, Un assas..,.in, Pe1ru� Kalcmcn, tue le Roi et blesse le miniilrc de-s Aff aires étrangtrcs qui meurt peu après. disparition l-3 Je anhou outre � ronsêquc1�c' �ur H . le plan inlêricur. se 1r;adUir;1 p;H un profonJ chan. �cmcnl d'orienu1ion en polili�uc C:\tCrkurc Son suci.:cs· e r.cur ol CX Affaires (lr:ingi'rr-;. PÎ('HC la't1!.I. h\1mmc 0r'1!d 10ld,at, . fr&nd hommt d E a , comm nt ' t t s'tn tndrt, e J :luire gén�r:tti,,n. nou l 1>r(,fond Ftan�. le tenet entente s'établirait ai1ém nt, chez ·une rri un ntCpris [)\Hir ami ta roi la SociCti r1iftd dt Altnn- lt suppoRr qu'une 1 des Nations ci )Ouh.a11e un r:ripprocMment qui des hommes, point de dépar t, dt vient d e fra nco-allemand. iJi Yougoslavié, pétir les dont M&neil�. wu• lea balln d'un &111&- tradition1, hab1tudtt étaient ai Pour lc:s inspir.itcur) du l les meurtre lie Barlhou et du 1 Roi All.'xandre. le nime tn lui toutes les vcrtlll dlffiresta aura · réunissait . ? pa�. 1(11, ·ln . > u "'"'" "blu, Ploo "'"" "°'"""·. : J.è.. "'; prolonieà Je pl � lllroïqu" son � -� 1 1, dt · . · · •h ' · rut mturit � : �- D éf i La- é dt -"" i.. �-p�· -�- qa il mal, · . . . . , � lit : pré�i!lion c!.e 1e1 11_.1 · llP ;��itntt. ��,.umaltn!� �re� ·a/ q�':! • raris: .pro�# 1' .. "l!t:: vÔya1e .JI · inettrc fi(I. Il : q11'îl était 11&\tiet, bits, 1'emµra11 d'y alofl' ptidce j'eus 11uspc�it provisoirement liberté• ; ��rençontrtr,;:- dt lll' ntre- ln de le t e i •. � t !- J'occnlon: ivtc lur; chn o vieil pa r\ qm)l� r� ct i n qu'elle teolt longu:ement m n péril t mct­ chu en les intérhs C'l ami Milenko. Vtsnitch, min a rt . taienl e5senhe1& de · i t r u nit Ml per5onne tou·, �rbie en France. Le sérieux, la gr a- 11- patrit. Il é tn dt let pouvoirs. Il gouverna par luiTm�me vitt de s� propos, le reg rd attentif et ue '· a fort bien. Aus!ltôl q derri ère son lorinon, l'ardeur et il roirverna , l'ordre. la tranquillité furent ritahlis. p<rantcontenu i 118 t!- i ttte qu ' l appo rtait i A • le l lt h ta cc qui prouve u� at ma nquèrent dt m'impres- i , sageut, de Qe- paa r non er la laqueile lbla« grandement. f c à dictature, à il ; eu recours contraint et for- � seule dus les Balkans. en �avait q�e priÏtlie colol5t auafro-hongrois; du ia · t minu11eule Sertùt · pdia;t Ja .commença ·• • • ttte, r infligtr . e plu1 C11i- · · · ' pu.talle pa J s sutt. dtfalte5 qui se · crbtwra; un du. ptrcs · à son enMmi Rat- Il fut n des : d u au · ilaipnidemment dt la aubrnerger t1 t la Ptlit�-Enttntt, sein 'de laque!- t&it u plus · Elle résista ta nt qu'elle l e n lle voix n'était. écoutëc que la � i'ablttrt. ·I s'a ri pa. au •sol sienne. la loy;iutè sa p1lf. t!le s'accrocha, g p La franchiat, � ln politiq ue, ttiraieot la �bie la c on· dt la p.a.trie; quand Bu lgares entrè- • à dé de toua su oi et qua nd l'Allemagne joignit ai ratlon. le rrapcct v · '. rett jeu, 1 rea. celles de l'Autriche; lita- !lin . ·même dt scs andtna ftdver�i ' •·fortes à J'ai .souv:erit entaidu Aut richitns. toutei parts, prise tntrt dtux : dea, 1 ct* * r i ation de l!IJ1,.ell e lut obligie de céder, d'l!va- des Hong o 1 parler avec admir 'ame tr a orte; -v illantt nation youg-o­ CM' son· territoire, d n , pa r u ne l f dt la a l'Adri t - s lave. ra� hérolqn, jusqu'à a i Q1H!;tet troup!."l exténuées, que n' ce� L.e· Alexan.dre venait c� temps · roi a avec sa œ cond.Jire, d'entrainer, d'animer le derniers de rkoncilitr 11<>n p � s o t · ?bce'Alcxandre, le futur roi. la. Bulgarie, ct qui p uva i pa raitre u n ; OUSTACHIS to.ur d• e force \mpo'll'ible, quand on con· . . • 11 • . · . _ n t a ta o me la rqu�t1on ictoire Alexand're, ai 1 n tz: m5 qui, �ur Signe de ralliement des oustachis. V'19t 'l'hw� de la v . macédoni�ne. sépa rait na­ 1 de Sôn phe, inonta �- d«ux · • 11 · 111ort sur le nti:ociation& q u 'il lui- mmensément tions. allai!. �nt d'Qn roya�mt i agran- Les avec notre minis- Il était tatoué sur le bras de m�tnt ' prtaqu«: ll(ln territoi re et aa , e 11 di. doijb fa�t trt desrilen ; 'à ·Parisétr1tni:- èrt1, · AffaittS u . Lo1ri� · ..,u ltL.= ' t n" aien· 1 Jlb�lttion, n: •11.cu· ' .,��r ·1is · ·�t · Barthou,, com"�and� P. Kalemen. assassin du roi de n. f11i�ai.rnt, c.o n- mort tn serv1ct i i � Ils e àu é pour la )e.tnlln"1!.: - 5tl côtn. • taietit taaentiellea tmr,, · . . sou des qut coinrncncer Commeijf d paix de tai�nt une Yougoslavie Alexandre .e�mblc, . e m�me éteu!tl e · l'Europe.. · Elin é 1er. à �1 .er. cans l _ _ de otre rap­ peu les te- conditions il'ldisp�saht n �n�t�i pattonalc, des . p appar r hem � Marseille. oct. Devise ac e e rltalic., 9 1934. nto, 1 ta l!lèmt r e, parl a nt 11 m�m p oc nt avec ut, accouttlméS, dtpuis des Courage, .nohlestc et irandtur d'âme, la� lllais a e tion profonde pqur la France. «Svoboda ili smert» 11.-.:la, -_i viv;i! -�pan!ment . sous une ff c de u t p11 r accom- 1 étrrn�rt. divisés par 11u r- qui rien · ne po va.i le 5' er, dftnnution tAche. (la liberté ou la mort). r relii.;ion plissemenf consciencieux de �y; u11e différence de · . ? sa Croates, b ta l roi lexan dre dont nous pleuroM la �·� e1 impétueu x a i - le A , etSlovènes. mo tenait une place éminente parmi ne rien dire de& rt. :"i..�ur de ouv ai s.. de chef! 1 l a la d zaint er _._... �m ates, tnvovtrcn tou des d� emi�dou s n j ia u cksquels notrl' Europe ri&- . elgra de o député d' Etat, t . . Si n s s • Y�IQ.• B a unifiée ulll ;iut de t'ent aller aux abimes �� - !UM e Fr nce ep ! .....-o �n d a ll!S, n arri. vent pu toujours • R ymond RECOULY. l LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 19 la Macédoine; la Hongne obtintla partie occidentalede muniste durant la guerre civile greo:iue. Cependant, la Voïvodine (Bach.ka). à la différence des autres démocraties populaires, 1a alleman­ Placée sous un régime d'occupation milita.ire Y_ougoslavie s'était libérée par elle-même, pour ainsi fut administrée par le gouvernement fan­ de, la Serbie dire sans le secours de l'armée rouge, et Tito avait toche du généralNéditc h. Dans la Bosnie, qui leur avait formédes cadres militaires et civils qui conservaient, en lesCroates d'Ante Pavelic se livrèrent fac de Moscou, un sentiment aigu de l'indépendance été attribuée, à � de grands massacres de Serbes. Mais la résistance ?anonal�. Le cornrnunisme yougoslave n'était pas une s'organisa autour de deux chefs bientôt antagonistes : le unportanon étrangère; il était né et s'était enraciné dans colonel serbe Mihailovitch et le chef communiste le pays au cours des épreuves de la guerre de libération d'abord favorables croate Tito (Josip Broz). Les Alliés, contre les Allemands. Les tentatives des Soviétiques s'inquiétèrent en voyant de nombreux pour établir leur mainmise directe sur la Yougoslavie à Mihaïlovitd1, «chemiks » serbes collaborer avec les Allemands et comme sur les autres pays de l'Est européen allaient finire�t provoquer la mprure entre Tito Staline (28 juin par donner un appui total Tito. Celui-ci mit et à 1948), l'expulsion de la Yougoslavie hors du Komin­ sur �1ed non seulement une armée de partisans mais forrnet la dénonciation par Moscou du traité d'alliance aussi toute une organisation administrative : dès nov. fut so�iéto-yougoslave. Il s'ensuivit une première grande 1942 créé un Comité antifasciste de libération crise dans le monde co niste, où toutes les tendan­ nationale; l'année suivante, un gouvernementprovisoi­ mmu ces nationalistes furent dénoncées et poursuivies impi­ re. En aucun pays de l'Europe occupée la résistance ne toyablement sous le nom de «titisme >> . prit une telle ampleur (v. les articles TITO et REsIS­ Contraint par l'arrêt de l'aide soviétique de renoncer TANCE).L'entrée des troupes soviétiquesen Yougosla­ à . son plan d'industrialisation, Tito résista cependant vie (oct. 1944) ruina définitivement tous les espoirs du à l'épreuve en affirmant le droit, pour chaque pays gouvernement de Pierre II, exilé à Londres, de repren­ dre lepouvoir. communiste, de maintenir sa pleine souveraineté et de choisir sa propre voie vers le socialisme. Dès juin 1950 fut mis en place le système d'«autogestion», qui est LaYougoslavie de Tito resté la caractéristique du socialisme yougoslave. Dans 11 chaque unité de production> un conseil ouvrier, élu par Les élections du nov. 1945, qui se déroulèrent sur la communauté des travailleurs, devint responsable de une liste u�que de can�dats, furent triomphe pour un la gestion, avec pouvoir de décision dans toutes les le Front na?onal condmt par les communistes (environ grande� questions concernant les activités de l'entre­ 90%des voix). LaConstitution du 31 janv. inspi­ 1946, les fonctions d'exécution étaient confiées des rée Constitutionsoviétique de fitde la You­ prise; à de la 1936, organes individuels ou collégiaux également élus, de gosla":ie une fédération de six repubhques (Serbie, même qu'était élu le directeur de l'entreprise. Dans les Croatie, ·Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Monténé­ années 50, cene réforme resta assez limitée, du fait du et Macédoine), qui obtinrent leur autonomie en gro maintien d'une stricte planification nationale, et, en mati�re langue et de personnel administratif, mais de somme, l'autogestion n'était encore cene époque restaient sous la coupe d'un gouvernement central très à qu'«une instirution d'encadrement de la classe ouvriè­ puissant. L'industrie fut nationalisée; la propriété agri­ re » (Albert Meister). Cependant commençaient se cole privée limitée des domaines n'excédant pas 45 à à multiplier les signes d'une progressive libéralisation du hectares. Malgré les conseils de prudence donnés par régime : abandon du système des fermes coopératives l'lJ_.R.S.S., Tito lança un ambitieux plan d'industriali­ obligatoires, diminution du contrôle policier, création sation du pays (1947 /51). L'année 1946 vit se resserrer d'un Conseil des producteurs formant la seconde }�emprise du parti communiste. En dépit des protesta­ . Chambre du Parlement (Constitution de 1953). Les tions occidentales, le colonel Mihaïlovitch fut exécuté organes centraux de l'État n'étant pas affectés par (17 ju�ll.), et le régime engagea la lune contre l' Église l'autogestion, on vit peu peu se constiruer et se renfor­ catholique, souvent compromise, durant la guerre, avec à cer une sorte de «bourgeoisie rouge », une «nouvelle le régime fasciste croate d' Ante Pavelic. Mgr Stepinac, classe » dirigeante,qu'un des plus prochescompagnons archevêque de Zagreb, fut condamné seize ans 1957, 4 à de Tito, Milovan Djilas, devait dénoncer en ce d'emp isonnement 1 ). A l'extérieur, la You­ � (oct. 9 6 qui lui valut plusieurs années d'emprisonnement. g�sl�v:ie e�eva l'I�lie la plus grande partie de la à Po r entreprendre la modernisation de son pays et Venette Julienne (traité de Paris, 1947), et le problème ':1 résister pression soviétique, Tito dut, très rapide­ de Trieste, laissé en suspens, contribua accToître la à la à ment après sa ruprure avec Staline, accepter l'aide tension entreles Occidentaux et Tito. financière des États--Unis (qui s'éleva! pour la seule La Yougoslavie coopérait étroitement avec le bloc 1950/60, ce qui soviétique, devenait un membre fondateur du Komin­ décennie à 2,4 milliards de dollars), l'amena infléchir quelq sa politique étrangère. form et apportait son appui à l'insurrection corn- à �� peu

44 - 3ème trimestre 1991 page 20 LYS ROUGE Après avoir cessé toute aide aux communistes grecs, il cennal, du fait d'une décentralisation politique mal accepta de régler le problème de Trieste (v.) [1954] et, contrôlée. A la suite de graves signes d'insubordination la même année, conclut avec la Turquie et la Grèce une do-::;:�s en 1971 par les dirigeants croates, Tno entte­ alliance qui ne pouvait être dirigée que contre une pri:. ; 1 ne vigoureuse reprise en main et procéda à une menace soviétique. Cependant,après la mort Staline de épt1 �-:;lion de� éléments «libéraux >» «nationalistes • et (1953), les dirigeants de Moscou recherchèrent une «technocratiques »; il raviva et rendit une partie de ses réconciliation avec la Yougoslavie (voyage de Boulga­ anciens pouvoirs au parti communiste, devenu la Ligue nine et Khrouchtchev Belgrade, mai 1955). Tito a eut des communistes. Mais il devait aussi, sur un aurre la satisfaction de voir !'U.R.S.S. reconnaître ses torts front, luttercontre des éléments prosoviétiques, qui,en envers lui. Tout en renouant des relations commercia­ leur toùrune vague d'épuration. 1975, subissaientà les, il ne réintégra pas pour autant le bloc soviétique, La grande interrogation concernait désonnais l'avenir n'adhéra ni au pactede Varsovie( v.) ni au Comecon (v.) de la Yougoslavie après Tito, et l'attitude des alliés du et refusa de prendre part à la condamnation des posi­ pacte de Varsovie envers de nouveaux dirigeants qui ne tions idéologiques de la Chine populaire. C'est sur le leur imposeraient pas le même respect que le grand «neutralisme» et le «non-alignement » que se fonda combattant de la Seconde Guerre mondiale. avant tout la politique étrangère yougoslave. Étroite­ Président de la Ligue des communistes, le maréchal à • ment lié Nasser et à Nehru, Tito fut à l'origine de la Tito était devenu, aux termes de la réfom1e constitu­ conférence des pays non alignés Belgrade (sept. tionnelle de 1974, président vie de la République. 1961); à à il devait condamner l'intervention des États­ Cette dernière fonction, toutefois, devait disparaître Unis au Viêt-nam comme celle de !'U.R.S.S. en Tché­ avec lui, pour ne laisser en place qu'une présidence de coslovaquie. la République socialiste fédérative de Yougoslavie, à la Constitution du 7 avr. 1963 inaugura une nouvelle La tê�e de laquelle devaient accéder à tour de rôle, pour étape dans la décentralisation du régime titiste. Elle une période d'un an non renouvelable, les représen­ remplaça le Conseil des producteurs par quatre Cham­ tants des six Républiques et des deux régions autono­ bres spécialisées (Organisation politique, Affaires éco­ mes de la Fédération. Enfantée en partie de force, nomiques, Sécurité sociale et Santé publique, Éduca­ celle-ci n'avait pas fait taire tous les antagonismes, avi­ tion et Affaires culturelles), qui, avec la Chambre des vés au contraire par l'opposition entreun Nord indus­ nationalités (représentant les six républiques et les deux trialisé et un Sud sous-développé, l'un concentrant provinces autonomes de la Voïvodine et de Kossovo), l'essentiel d'une richesse naturelle qui, du fait des forment l'Assemblée fédérale; à l'exception de Tito mécanismesde la décentralisationautogest ionnaire, ne lui-même, devenu de fait président à vie, tous les hauts pouvaitpas être redistribuée pourles besoins de l'autre. dignitaires furent soumis au «principe de rotation » L'économie, dans son ensemble, forme hybride de diri­ impliquant qu'ils ne pourraientdésormais exercer plus gisme et de libéralisme, avait connu un certain maras­ de deux mandatsconsécutif s. me, ampli.fié par les effets de la crise pétrolière, qui A partir de 1965, la planification nationale fut prati­ avaient porté, en 1979, le déficit de la balancecommer­ quement abandonnée, l'autogestion prit une nouvelle 4 ciale à ,3 milliards de dollars et le montant de la dette ampleur et le principe de la rentabilité des entreprises extérieure à 15 milliards de dollars. Il n'en restait pas fut introduit aussi bien dans le secteur agricole que moins que l'essentiel du messagedont le maréchal Tito

dans le secteur industriel. Le commerce extérieur se était porteur depuis trente-cinq ans avait passé. Après développa avec les pays occidentaux, et l'Allemagne avoir encore témoigné à travers le monde entier pour fédérale, en particulier, prit une part très importante l'actualité du titisme et, lors de la conférence de La dans l'économie yougoslave. L'industrie touristique Havane en 1979, pour celle du non-alignement, le chef devint une source précieuse de devises. La production de l'État mourut, au terme d'une longue agonie, le 4 des biens de consommation augmenta. Mais le système mai 1980; la période qui s'ouvrit alors fut celle de autogestionnaire vit aussi se développer de nombreux l'épreuve de vérité pour un pays où l'on ne pouvait dire abus : développement d'une classe de «technocrates », que le consensus faisaitpartie de l'héritagè. qui fondaitson pouvoir sur les nécessités de la moder­ nisation économique; inégalité croissante dans les reve­ nus et apparition d'un groupe de nouveaux riches (en­ trepreneurs, importateurs, exportateurs, intermédiai­ res); trop grande disparité entre les diverses républi­ ques (le revenu moyen d'un Macédonien ou d'un Mon­ ténégrin ne représentait que le sixième environ de cel� d'un Slovène); et surtout, affaiblissement du pouvoir

- 3ème trimestre 1991 page 21 LYS ROUGE 44 PLAIDOYER POUR LA YOUGOSLAVIE UNIE La Yougoslavie est une nation. 48 000 Croates et Slovènes, nation des Habsbourg sur les Plus de 75% de la population alors sous la domination de provinces yougoslaves de Bosnie parle le serbo-croate. Elle est l'Empire Austro-Hongrois, et de Herzégovine, 88% de la seulement divisée par la religion, avaient le droit de vote. C'est population était illettrée. Il n'y catholique au nord et orthodoxe seulement après la chute de eut pas d'université en Slovénie au sud. L'ensemble des Yougo­ l'Empire des Habsbourg et la jusqu'à la création du Royaume slaves représente aujourd'hui fondation du Royaume des Ser­ des Serbes, Croates et Slovènes 88% de la population, les mino­ bes, des Croates et des Slovènes en 1918. rités ethniques ne totalisant en en 1918 que le nombre des Sous la monarchie, le roi tout que 12%. Les Serbes, les votants atteint le chiffre de Alexandre 1er et son fils le roi Croates et les Slovènes forment, 636 . Pendant la première 000 Pierre II ont toujours prôné ethniquement parlant., un même élection au Parlement Yougo­ l'idée de la nation yougoslave et peuple : celui des Slaves du sud. slave en 1921, le parti agraire son unité. En 1918, le roi Croate a obtenu 50 sièges alors Contrairement à la Serbie, la Alexandre 1 cr annonça « Dans qu'il n'avait que trois députés : Slovénie n'a jamais été un Etat la nouveHe Yo ugoslavie, 11 ny dans le Parlement local croate indépendant. Croatie ne le aura ni ni esclave, mais La (Sabor) sous l'Empire Austro­ maltre fut que pendant 200 ans, à la fin tous seront ég aux ». Depuis la Hongrois. du l()e siècle, il y a maintenant première guerre mondiale, les presque 1000 ans, puis pour une Dans le compromis qui a mené rois Alexandre 1er et Pierre II brève période sous la forme à la formation de l'Empire Aus­ pratiquaient une politique ten­

d'un Etat fantoche, « l'Eta t tro-Hongrois en 1867, les Slaves, dant à mettre l'accent sur le In dép endant de Croatie », créé bien que majoritaires en nom­ concept de « Na tion Yo ugo ­ par Hitler . et Mussolini pendant bre, furent sacrifiés par les deux sla ve ». C'est dans cette optique la deuxième guerre mondiale. partis majeurs, c'est à dire que le roi Alexandre avait

Un des premiers actes de cet l'Autriche et la Hongrie. La nommé en 1918 Ante Trumbich, état fasciste oustachi fut de Croatie est tombée sous la un Croate, premier ministre des

déclarer la guerre à la Grande­ domination de la Hongrie et la Affaires Etrangères du nouvel 1 Bretagne et aux États-Unis. Slovénie sous celle de l'Autriche. Etat Yougoslave et en 1928 Dirigé par Ante Pavelic, le Le Chancelier autrichien Frie­ avait encore désigné Anton nationaliste extrémiste oustachi, drich Von Beust déclarait : Korosec, un Slovène, comme

le gouvernement a, selon les « Les Sla ves ne sont pas cap a­ Premier Ministre. statistiques publiées lors du pro­ bles de dingei; 1ls doivent être D'ailleurs, dès 1925, l'énorme cès de Nuremberg, massacré gouvemés ». Le comte Gyula majorité des Croates représen­ plus de 500 Serbes et 70 000 Andrassy, Premier Ministre 000 tée par le parti paysan, avait Juifs entre 1941 et 1945. Il n'est Hongrois lui faisait écho : reconnu l'Etat unifié, la dynastie donc pas étonnant dans ce « Vo us vous occupez de vos et le régime parlementaire. Le contexte, que les Serbes restent barbares et nous nous occupons gouvernement de coalition vigilants. des nôtres ». Serbo-Croate disposait de plus Jusqu'en 1910, seulement Après plus de 40 ans de domi- des trois quarts des sièges au

page 22 44 - 3ème trimestre 1991 LYS ROUGE Parlement et contribua grande­ Serbes, ils attendent des élec­ ment en 1925 et 1926 à la tions libres pour enfin se débar­ consolidation de l'Etat unifié. rasser, une bonne fois pour tou­ tes, des communistes. grande Cette monarchie serbe, puis La majorité des Yougoslaves de yougoslave, était, depuis 1903, toutes les régions déplore la une monarchie constitutionnelle violence actuelle et souhaite et démocratique. L'idée de la vivre dans l'harmonie. Yougoslavie unifiée avait beau­ coup progressé jusqu'à la Il est paradoxal de constater deuxième guerre mondiale. que ce sont les Italiens, les Dans le premier gouvernement Allemands et les Autrichiens qui du roi Pierre Il, formé à Bel­ prônent l'indépendance de la grade le 27 mars 1941, le Vice­ Croatie et de la Slovénie, quand Premier Ministre était un croate on se souvient que pendant la et il y avait également trois dernière guerre, lAllemagne ministres croates et trois minis­ avait annexé la Slovénie et l'Ita­ tres slovènes. Le roi Pierre II lie, la partie Croate de la côte avait le souci de veiller à ce que dalmate et que les troupes toutes les régions soient repré­ Autrichiennes dans l'armée Alle­ sentées d'une manière équitable mande, parmi lesquelles Kurt dans le gouvernement. Waldeim, ont fait subir au peu­ ple yougoslave les pires exac­ Après la libération de Bel­ tions. grade par l'Armée Rouge, le dictateur communiste Tito, un Si un membre de la C.E.E. tel Croate, fut imposé avec l'aide de que l'Allemagne ou l'Italie Staline et grâce à la faiblesse des venait à reconnaître la Slovénie Alliés, comme chef de la Yougo­ ou la Croatie, il en serait fini de tiquement au Parlement, slavie. Depuis 45 ans, la Yougo­ la fameuse politique étrangère aujourd'hui ce sont les pouvoirs slavie est un état communiste commune de la C.E.E. étatiques des républiques. C'est totalitaire où la monarchie a été le triste héritage que Tito a Si un pays de 24 millions abolie par Tito sans référendum, laissé à la Yougoslavie. d'habitants, tous Slaves du Sud, le 29 novembre 1945. ne peut pas s'organiser pour Les dirigeants Yougoslaves Tito a attisé les différends vivre ensemble, quelles sont les actuels y compris ceux des entre les trois composantes chances de réaliser l'Europe Républiques sécessionnistes de majeures de la Yougoslavie dans Unie ? Croatie et Slovénie sont tous le but de « diviser pour mieux d'anciens communistes, pas plus Duc de SAINT-BAR régner». Il était secondé par le démocrates les uns que les leader communiste Slovène Ancien aide de camp de S.M. autres. En ce qui concerne les Je roi Piene II de Yougoslavie

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page23 Le triomphe

Pourdli sa première prince risite au pays des Alexan ses ancêtres l'héritier dedre la dynasti e des Karageorgeritc/J a été accueilli à Belgrade par une fo ule en liesse. omet le mot de Yougoslavie, c'est délibéré­ ment. Il sait que la Confédération a vécu. BELGRADE : mais il voudrait convertir son peuple aux de notre envoyée spéciale valeurs libérales pour empêcher que le pays lrina CHIKOFFde ne devienne un autre Liban. Autour de la cathédrale orthodoxe de Belgrade, les uns ont sorti de la naphtaline Au nom de Dieu pour la Serbie. les un smoking approximatif, les autres se sont habitants de Belgrade acclament leur " roi " • endimanchés en volontaires des milices Ser­ le prince héritier Alexandre, qui, pour la bes. Il y en a qui portent à bout de bras les première lois de sa vie foule le sol de la , portraits des rois yougoslaves et aussi quel­ patrie Ils sont tous là, les anciens qui ont . ques matamores qui prennent des airs de ressorti les vieux uniformes de la garde .. Rambo balkaniques. Dans la foule, il y a royale. mais aussi ce jeune homme en jean " des religieuses en noir. beaucoup de souta­ et veste la mode Miami Vice des à .. "• nes. des vieux Tchetniks et puis des mentons larmes coulant sur ses joues. Ils crient : qui se lèvent façon .. Duce " sur Danube. Il y notre roi. u " Nous voulons a surtout des braves gens qui ont épinglé sur Quarante-huit heures durant, Belgrade le revers de leur veston l'emblème de la s'est prise à rêver. Oubliant pour un temps la dynastie des Karageorgevitch. guerre qui lait rage sur les frontières de la Entre la tradition qu'il représente et le Croatie. La monarchie revenait en prove­ nationalisme qui s'étale sous ses yeux', le nance de Londres où sa famille vit en exil. un prince Alexandre peut-il rétablir un équili­ homme de quarante-six ans tenant par la bre ? Le risque. ne l'ignore pas, est d'être main un petit garcon de ans, son fils ainé il 11 entrainé par la vague. le métier de roi, il l'a Pierre. Les descendants de Georges le Noir appris tout jeune. consiste à maintenir la qui. en avait mené la première révolte 1804. barre droit devant soi sans se laisser tirer à contre les Ottomans, sont étreints par la hue et à dia. Il ne s'attendait pas un accueil foule bigarrée. Sur l'esplanade autour de la a aussi triomphal. Il a pleu�è comme un gosse. cathédrale Saint-Sava. ils sont des milliers perçoit des 'espoirs qui ne savent pas qui pleurent en chantant l'hymne national. Il s'exprimer et que le pouvoir communiste La vo ix étranglée par lémotion. le prince détourne sur la haine de l'autre afin de se Alexandre offre sa personne à la patrie Il se protéger d'u:1 colère qui pourrait le balayer. propose comme .. ambassadeur de la paix. Partie d'échecs. Le prince Alexandre soutien de la démocratie parlementaire. semble avoir gagné la première manche. combattant des libertés individuelles. cham­ Mais le jeu ne fait que commencer. Avant pion des droits de /'homme. protecteur de même d'atterrir à Belgrade. l'héritier des tous les Serbes partout ou ils se trouvent .. : Karageorgevitch disait · .. Je ne crains pas Le prince ajoute " Si vous voulez bien de qu ·on interprète ma visite comme une cau­ moi. ,, tion apportée au gouvernement actuel. Si je Explosion. La Ioule trépigne " Reste te puis, je désire. servir mon pays. Défenseur avec nous ... Les Serbes lèvent la main, trois convaincu de la liberté et de la démocratie. doigts au ciel. en signe de bienvenue el de je viens parler à mon' peuple des valeurs bènèdiction orthodoxe. Ils écoutent Alexan­ auxquelles je crois. Ici, il y aura ou non de dre et ils entendent des mots qui cherchent à nouvelles nations. C'est aux gens de choisir, leur rendre leur dignité ,. après 45 ans ·librement. Je plaide aussi pour une table d'oppression. de pauvreté et d'esclavage "· ronde réunissant non seulement les prési­ Mais ils applaudissent davantage lorsque le dents des républiques de ta Yougoslavie prince dit .. Vive la Serbie ! " que lorsqu'il mars aussi les leaders des partis de /'opposi­ plaide pour la démocratie tion: les intellectuels et les membres du clergé. ,, Le prince Alexandre a réussi une vérita­ Une caution ble chevauchée romantique. Mais. au-delà pour les communistes ? des symboles. il est le messager d'une modernité que les Serbes n'ont pas toujours Paradoxe Alexandre Karageorgevitch ? bien comprise. Il le lui-même. Son inten·­ n'ignore pas que son pays, disloqué. dérive dit tion n'était pas de récolter les fruits du vers un nationalisme de plus en plus etro1t. désespoir d'un pays ruiné. qu'il voulait. On lui a dit et répété que ce n'était peut-être Cc� c'est . semer les germes d'un futur de pas le bon moment, en pleine guerre serbo­ . tolérance pour accéder fa prospérité "· croate, cle revenir en Yougoslavie. On a à A Topola, village d'où les Karageorge­ - même affirmé qu'il allait, malgré lui, servir vitch sont originaires. Tomas Gacesa. ans, de caution au gouvernement néo-commu­ 95 grimpe allègrement les marches vers l'église niste de Slobodan Milosevic qui est en Saint-Georges. nécropole de la dynastie. grande partie personnellement responsable La monarchie, dit-il, pourrait nous sauver - de la fièvre nationaliste des Serbe .. et des communistes qui o nuent iri e .. Témoin de la désintégration tragique de c nti éi d g r te pays et d'un nationalisme qui fera notre ce pays. affirme le prince Alexandre, je suis malheur s'il se développe. Je pr nce. venu avec un seul objectif : /'établissement crois au i Je crois en notre avenir. avec son aide et la de fa oaix à travers des négociations et la grâce de Dieu. " Le Figaro renaissance des libertés grâce â / 'instaura­ tion d'une démocratie parlementaire. " S'il 1. C. 7/10/91

3ème trimestre 1991 page 24 LYS ROUGE 44 - HISTOIRE DU ROYALISME Le bulletin du Centre d'Etude Socia.liste-Monarchiste

JOU RS

·Première Année • N° NOU1 VEAUXJUIN 1947

JOURS ROUVEAUK QUI SOM MES - NOUS A en croire certain monarchiste, nous même pas d'accord avec la ligne poll•l· serions des diviseurs. que actu,.lle du Pri11 ce. Il raul êlre franc : le pouvo i r de l� cluse Lors de la fusion du mois d'octobre La monarchie n'étant ni de gauche, ni ounière e•t actuellement en 1·•gression . dernier, le M. S. M., première association de droite (le C. C. M. le crie assez sur S'étanl employée à fond de 1g39 à fg<4, SOCIALISTE - MONARCHISTE,ayan1 dis ­ lous les tons), nous ne voyons pas en quoi paru pour se fondre au sein du COMITE rs ay ant rormP. l'ossature de la résistance, elle nous ferions ligure de diviseu parce que CENTRAL MONARCHISTE� allio ns-nous nous avons des con ceptions a nous ce attendail de la libération autre chose que la de pour cela renier �s convictions socia­ que sera la monarchie moderne s a n e de de­ itu tio actue ll . li•tes. NON. Il noùs apparu rapidement main. Un peu d�•illusionné•, et par la faibl••se que notre besoin d 'action débordait lar­ Nous entendons avoir notre vie propre. appar•nte de• ca pacité• gouvern.,nental •• gement du cadre du C. C. M. C'est pour· C'est pourquoi quelques-uns ile mes cama s des deu1 partis ouvriers.et par l'utilisation quoi de jeune Socialistes - Monarchistes rades el moi-même avons dêddê de fonder se regroupèrent dans le BUREAU D'AC­ le CENTRE D'ETUDE SOCIALISTE 110· politique que les- communistes ont rait de TION SOCIALISTE. MONARCHISTE el NARCHISTE, non pas, je le répète anc la C. G. T., les truailleurs n'ont plus le continuèrent à publier un petit bulletin qui l'idée de diviser les monarchistes, même élan combatif d'autr•fois. mais répondait à nos sentiments. pour nous permettre d 'avoir des moyens Pourl&Dl, disons-le au•si franchement, Etions-nous pour cela des diviseurs. Je de ·travail et d'etude purement SOCIA­ ne le rois_ pas. Afin.o�.n�tre actio!1 n� LISTE • MONARCHISTE. re'10ndl!llt f'it:�".\ '!••·� •t. rt"rnrnnnJ•t�-. A-.�.1,.,�r .•.-, 111.Pl'Jl· ç _ aui - · prête à aucune equ{vOl}u�. je crois utile raiment notre désir d'a üon. n'ont pas failli à leurs r•sponsabilités v à c bic de faire une nouvelle mise au point sur Nous continuerons nos efforts et persé­ ministnl · ) 'unification des mouvements monarchistes CHISTES, vous aurez a cœur de nous el po ue la du p ou,· o i r est à notre é q charge n'implique pas que tous ceux qui recher· aider. Ecrivez-nous. faites·nous part de écrasautP.. {)a ne ré pare pa� y u3.lre années chent en la Monarchie un gage de Paix, vos suggestions1 d� vos idt..•t'�, de vos dê· d'occupation r ap idetnf>nl. L'union, Ja f:la­ de Justice el de Liberté doivent abdiquer sirs. Cc bulletin tst le vôlrs au gl1UH IUf­ la clas:-� ouvrière, divi:-:?,. , el pol iliq ue­ sont mau'faise11.Le o rales France Fran­ meot. meal i ntl uencée , n'a p 1� cr:1n\te cünflaoce d� la u çais ne peut pl s cro ir� à qt1Php1f': cllC'l�f' à da ns fa rorma1.ion a�1 UP.l!f'. Et. auiourd'h•i, o une époqu� ûÙ ch aque jour apporlP uo n u· Sur les débals pesait la �'""° mo· nncr du on ne pP.ut qt1,.. di tli cileme1i1 l:OU\'eroeraans L�s Teau �caoJale. lutt"s i:lte:;tiu�!' de­ ga ulli!'l�. faufl'!fa lJ� iuJit PClt· 111 •·11t I P.. soa1i0n ar:.t if J�s sy11Ji·· �ts. Logiqu e­ danSZ"erJi meur('UL pl us féroces q ue j;-urai:-:: � ...· .: rtait1 ' l ue ffiP.nt, Ir. pa.rl i sncialistf· u";u: rait donc pas 1 lien !'�q1rt·111 c ne semltle rl�unir ..� frcu11,;ai� la Jémif�Îoo de �f . Harr .::til it· r t>tll f"DilHint · clù �e s.ipart•r des commnni-;tf':;:. m ai.et, DOQ Jj\·1·r�itt pot;r l ..ur rf',ion"nerconJ ianct". La uuc crise gouv• rnt'IDlf'tJ lr;le f1 rrl !n11�u··, 11u>i11� lo�i·1u��111• nt, il n•: p1°11vait lais!er le 1·11 !1 néc"��.. :lire d 1�� o pin i o n � polit i11u1 !" ;:d 1:f prolit;.,nt aux ach•er�a iii· !- Ji• la rl?.mc11:ralit- gVU\"t'iD,.ID t•Ul à 1·'1\•t• nlUrf' . 1:a ud1t• 111·r· dè auj ou r\l'lllli l a liaînt- 1•tmal�1 1� !":l itoullt' \'O­ 1• t du :-:.:oci.'1lismc. l"lt· 1;aullf· Q ui n� \" nit •1u•·, �:tn� lt· pi·ril boulan­ énor1111•. 11 ·:1ura1t lontO:: 111lc 1,.. !i F: ii l1•;ai�. ;..:: i=-�· , h �.F.1.••. 1-;t:- \· Ll· t!ncoolra­ ' l · JiL·tinn o ...... �� .1·t: !1: ra�se 111 l.tl·.! ur �ouhaité Jt·� i· u1 q.::•:� Jé;.:-n.i:,:s� n a�ïi.llt rn ,.;i:ïui'.rnl plus · :-;.·u� t1v·· c c;1,·-1111··111 t· 1 · t ;11� ce b ulao­ . m fra-: i; aist>s . du ci\· i :o t! , voient E:ll lui uu 11•�<1-:-aU\"•·ur. u·,.:o"lhi�to rnj:01 lll l· n! -1ue lt� produit �: 1 1� 11 gi�m·· (Suite 1'll!lt' 2) Alor:-:, �t . r:anialii1·r poU\«:il·il al·ii l · 1 da r1··;:;11uJ.

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 25 JOURS nDUYEAUH La Monarchie Suite Parti tic /tt prt•miëre pa�1� n'est pa� un \',iilà pourrruo i daos le cadre. r.;puhlicain Les istes sont adu•l le [act·•ui· m o ra l Pmpo\;hera malheu­ ... 1 rPU�·�ment lnul rPtl n.· ��f.l' mcnl po:-:sihl�. Par dans tous les Partis �i\l. . urs . et c'pst l.1 la fa i hl e>SP d u S•'riali�me traJitionnel, il F•·rnlolt!y avoirc"ntradicti"n INTERVIEW DE pe r pétuelle entre ln soci a l is m e el la liberté Ju fai let oie la présr.ncet!e l'o rc-s lotali ta ires, PIERRE LONGONE PBn4·mie� du �ocialismP, ne j o 11 a p t pa:; le i ·U .i;.mn<'.ralitpit� mai!' t' U ,.. t qui · prnti•nut, DIRECTEUR D'ICI -FRANCE PRÉCISIONS p.lr 1°,urconstitu•ion mèm.. sont aptt•s à ren­ verser a•>ez facilP111ent el la ùi•m()cra tit>el la Dans ce liulletin, n ou s n'a\'011> pa:;à faire li\,,,rt é, COJllradiclion UU>Si Ct>ll'l ÙU [a il 11 " to. - C1"Ùi­ de la politi,1 ue pure, soutenir de' prol!ram­ car�nce moralP. rlefrnitivement attachée Qtt'! f'!! Uf.-i/prn!'-fr d' un ccsai de à à t1-i//jsn fion rnonarr.!t istes la dt!.<: t' /J'ort:;. dt_'!i 9ui mes gouvernemPntaux, car n o s sommPs IV• f\épublique. .<: ociulisti•s ,.,ocialistes u so11t t'l rl r.I\ u"i pour. des �ocialistes qui pen'l'DS ra.Ire Cne révoluti!ln mo puritian t 'ac t t> q que le raie, l u lie raient 11r,c�·ptt'r la so.' ution constitutio1111 elle atmo•phère vici''" �erait soulraitablP p ou c.>nstitutionnd monarchiquP con viendrait r par mc111�1.rch ic ? p�rmettre le ra lf.·rmisse ment ùe l'autoritP. appo·r-tt5e la mieux actue llemenl aux bP> o i r.�Je 1 ü France l'ertlca,,ité, c · p 1 1 on '' 'r" La el, qu"il ren drait son efficience au s ocia i s c'•st-à-dire de et 1·a c1 a i c·et ""'ai doit 1, nt•'. · 11 onarchie l ­ <.l e disci­ librPment consentie par 1ous. la ne peut m o trer hl ,. ra.ie physio11omie me sans pour cela re�treinJre la li be n f' t né . pline commune . m an i fe � lr r F a v�riLlL l·.� vocaLion que si »lie :\ous demeur"ns persuadPs qu'une pré­ Nous n'avons pas be�oin de fai r e de la po­ est prt:cooisée par li es mouverne11L� (f 1ns­ sPuce rovale amènerait une litique, redisons-le, car il existe déjà un d�ten1e clans p i ration J1'T.'rent0 . l e espr ts et donnerait l:i possibilité aux parti socialiste qui fait celte politique. s i Je c.nn..-idi·n� cor.1 mt! u0rmôl, Cf U"" se ret> part s ouv r e rs , p art i de qo uver e m n s­ c n r le politiquP tno­ Nous avons sirn plem�ot une c o n cepti on i i s n � t o t ,� PI sur rn(•m·� pl:rn et là nous pensnns plus parlicnlièrernl'nt au narchi�le. sücia1i�tr:i :-- particulière J.es q·.1 i rPrliercbt,IJl <[ UP n ous voulons faire parta­ parti socialiste - de ùoono•r pleine 1!1esure da!1s la m o n a rc li i� :-:"cialis1f> l'Etat indi"­ ger le plus simplement d le plus démocra­ de lt>urcapacité rour l'auoulis>ement l!lgi­ pent!ant. slahl e et pnma1ien1, capable Je tiquement u monde. Et c' �sl tout . que Je s o é t s c ial s t e. d 1 a ci é o i rP,sist�r aux sollicilalioPs i) taux e1np:èt1:­ m>3nt.s liu caoitali:-:ïll:'! et. des lihéra ux, qui 111111111111111111111111111111111111111111111lllililIl111111111111111111111111111111111111111:111111111111111111111 mett� nl lt�l�r e .... p1)1r Jan.' la monarchie parce qu'ils pense:itn actuelle, >i�uation ou mille cratie, l'étude du libéralisme po i t q ue ac­ tr olic i"n avec la 'l onarchiP. 1 l i t élém·.: nts - pa5 sP-ul�llH'nl ôco n o m iqu e s a ­ tuel dans notre ouest européen interdisent aill�urs. en ùon nant p o u voir aux Par ic coucour�nt. I.� rér;ime é con o m i q u e appli­ aux socialistes : hommes politiques représentant les gran ds cable s·en ù édu i rai t il c o u p sùr. :I l ais quïl La prise p uvo ir par la force (1). courants de p en es qui trave rt>nt pays, t•) du o sé le soi t teinté de liu�ralisme, ou foncièrement 2°) Leur dictature après la prise léëal e tout c n s rva nt l�s pr roga t i ve s ioh4- du en o e é dirigiste, 1� système p o l i t i q ue monarchiste pouvoir (2). rentes ca charge, ne p ut demeurer )'ar­ à e lui µro cur�1·ait les m e ill e ure s chances de C'est pourquoi, en re stan t dans la ligne re si uati o n politiqu ' que dans la bit Je la t réu ...-.=i i L1� . pu tracée les chefs Je la JI• Internationale mesu re où ll n'itnt"uS<> pas !'CS pr:5férences ouvrii!re, el par ses seules r ce >, le soria­ per,;oo nelies. Cn nr.u\'el équililne ;:1-. u er­ fo v 2". - Ifs lisme peut s'instaurer en �· rance ave� la aernental est ainsi r�aii�·-� ; les S"cialisles Toult's (1 1rmcs dl! pate rnali.one W� if SOCia{i�tne· )lonarchie. peuv en t défendre.l e u rs concept i"r" écono­ étaut l',1.:clltl'S,lj f'a.ut- ;-icnscr du traditiouucl l'l du syudicnlisnie ? En lisant celle conclusion, il SP. p eu t que n1 iques tout aussi d�m or. rat iqunn r nt qu'en de les monarchistes formés aux mod�s fi•epuLlique : les tan·s i n J l i a l e� dP la 11 .Spu­ Le p exi'-'o> nt équil{, Ct jus· nement est pouclant bitn simpl e. tie, rn aucun cas, n'est misr. ;\ 1·"bri da ticP. Ell1�s U1! dt-:iv(·Oi.pûu 1 ti•nt pas <1uhlirr La �l onarchie ? tous les mooarc hi;ot�s rn tou " : menace de dictature venilnt ou d'un qu'il y a Jes Jer,•irs en coutre-partie de connaissent les grnndes lignes. A tout le homme ou d'un parti. Et les socialistes au tous .lroits; If� syn.J1cali�me, Jans sa con­ moins rapp�lons ·l'�dage : H Le noi en �es pou,·oir, pourront quand m•:me di1e que la CP.ptio n 11riri nalt-. e1'lle dP� Ci riffuellie, des ses E t ts '" !J e libJraliou i" :ta·.� !.e conseils, le peuple en a nos des tratrti. lcllrs (�t J'œut:rc des tra­ Pelluu!Ît'l. li xt-!la 1.•Jrt J�� Jroils t� l jours, il si�oifie deux choses : vatllt:ur.s eux-1némc�. el Je� J�voirs . .-t 1· 11 1r1 1�lll t'" tPmp!' qu'il for­ I.e peuple est libre de i s p ser du ré­ geait con:-ciclJL•' ù cla.s!':it' 0U\T1i·rr, t0) d o La co�qu�te du ,l.!l"IU\'1'. l'll P.n1éut, la révo­ une l�l p gime éc•>nomique qu"il lt•i l a i ra Je ch"i­ luti on socialiste '"nt donc possibl e s en il en a p pelai t à la conscience de chaque' sir ; donc, de ce cùté, aucun em pèchement sy ndiqui', , mouarchie, pour lt·s soci alislt>. Ou a vu pour la doctri ne économiqut q.1P,Cl de lriomphPI'. su;:·Je comme en Anglettrre avec les soci a­ des structure� érono111iqut:� et sociale� à 2 Le Hoi de meure en c o ntac t permanent laqu1.'llc DOU$ a °) list>.s de la !!' fnternat;onale o uv r i è re - a�si!'.'lous ; Je syndir.ali�m� avec la Nation par l'interméd iaire Je s<'n eut un r.·, :e pr·��·"Jnd1:rant dans qu•: la monarchie p a l i e r les fo rmes les !a form ation d1�.s Co nseil politique composé notarum.,ut des l es, :\ plus sùres du progri:s avec le Hns d e la élites cl J.,:;c ad r coaJition qu'il ne de,- principaux leaders des partis politiques. traJ rtiou nationale. Les problemes de proc t dure postis parles rapports entre Je Gouvernement la et reviendrons prochainement s Chambre des Députés ne peuvent, en auc n (1) !-ious ur tou­ pourquoi u ks lès notions cas être réglés unilatéralement et à l'avan­ tes de la pri>e du pouvoir suivant Et e doctrine socialiste. des monarchistes ce, car seuls Je Roi et la Nation p u Yen t la mot son sens, les résoudre. (2) Le 1< Dicta.turc n, forme ne seraient-ils p as de o La Monarchie s'adapte aux structures de l'objet n mbreuses controverses entre com­ et sociali.ies. Nous n s la la Société qu'elle devra couronner ; la munistes k défi i ron dans étude. à S. F. 1. O. thèse démocratique du socialisme, qu ant une autre

- 3ème trimestre 1991 pa� 26 LYS ROUGE 44 A lr,;�vers la Presse A PRIS LE PARTI socialiste )t . l...'.-oa ll:� u :-: ; . !'· · ;: :t .'a iri.: l"ll�OP·nl!-i DE LA------� �11 ;i.l:Î:'i ··� ;11::1�(:h: : FRAN C.E ... · ·�---- f_,_• Il il"/ i .\ e;r;iti.fi.(jfc CJ:crct: un T":i"roir tlo u� Io: .; !: ti1·· ;1.. 11 11 ., ,:'.1i11te '·ocud c; ;i'i! c1111 r'111.·111· .•• vienne µas un'"'Sl h�cursalP f11nr�t11i1·1�ar1:-1· ,. · ;°j". -- P1!11s··:.·l'<•ll s r. · ; --;/or-t 1,.�1 11: µar 1;.?p1·:1d.1 nt rl'/lr con t1acliclio11 1·::1 r1�tl1, çtil•1«' J.cs �rands pa1·ti:-;.C'� r1-1lp d:1 synd1ct1lî�mf', ·J ·, . soc.-:0 '1.· « û 1:1;1,,!i1:on q11c les ..· le." par Cnmtt ri" Pnri � :-- on le.'\ mn111J.rclt 'ist,.� 1 tr-.\: � .. : ..<1 uc1 pti�lc de pri11ci.i1· rl iu;� de: soulignP. if" (l;� n1.; li­ dt! ·.· 1b1t : r 1!fi·" 1w litiqr.:l' ne :� 11cr1 1a· !"­ quelqur �vct<'s. t· t ,. •. ,;,_.ri:� mo­ /11. suu/[n.:11 l vre Entre Frau1;<1is ah�nh; 11: '-' t1t rrmpo1'lt:r . de,.- •1 !f1·i,,J1· •. (, U·� r.rn:1�ilicnL ·" e n1J.. n;l1 !· �,te.r;,el su�td.'ü·t,?s".' C!ol n_·n;J,/i1· (1l nti ei. rt11pr�sti'"" un (;ra" d ( · J; 1 dU!f1:t'. C't·.1.. f. lu. 1·ul· 1•vl·r /,,- ,_. ,.,,, !;•ut H/1. 111 , lt· uo1n e:· 1, 1 11.1· 1· l J'•: n suis Cn' rni r<1i pts J'onlr·� <:nid_,1,ce <1tl �Ï1:1·Gr­ la d'ui-, ,, · rectior: cf r.i \' OU' J i 1 e l" t' 'J ll'J! ft� 11 ( fll [' î1U�f!', m(1narchi1.p1 :� f· :-1 qu·� 11.·�; m:'.'· �· �s comp1 f·.ll· I'. u.,n'. ,,.l'. 1. permi� ,f,� p•:H::-"•· r • jC0P: n · les · je vou:-; dirai "' irnplt>tn�'nt c1· y_uP-j'P.1: p1·n�t:. n � n1. e n1i11 4 u '.:.· 11 Franc'" : ::-mmf· d(:;.tis Frt::n.: 1� . ! · i1:·i111:ip�s f· t : .. � h· i:-:d.- la osées. (o rle: rÇcir,roqt11' des c;'1. .... ·: i/t' l'Et11t. /:·,, :-·rlii1nc�� i n poU\•oi1· tirai :· 1rr1nt!•�rn,_. nt s o s du le tient n(,u� ,.t�r1·11:._1� �ans .J ot.:.!1.� r�1:1!� ncr�r'� Le ci,·i�me !'univer�ali�rnt· �oual1::: tt tl �1 Ai�:. plu� t.:i.-.- ,�­ ··r�·1 conc!l;�i,1n. entre J'égoce:-u­ runt., . tc s à L1!:-'.ar1 . df'ssocii. d: ... é!Jld·r(J' la solu1�on ,:-,:l;:��t! ; o·f.q·il_ ;�ns dfi it J.:, rè•·ll� �u. l�:r!lé trisme par • fi,-,. 1 ,.�. � 1 1� 0�- !; 'lj- �� '_ ,:"..ii c�;!_ p . L :·. m. nP.ard1i:•t1-•, :p11· d,· . _ L; t:.-:: •.:.20!.!ti.f(!hi.::.; !4'.':! f1. • :·· 1 c't::�L a 1�né intt'r­ ��:anm�ia.�1 depul& !n lîüt101iuu, le d ve n r des répubiiqu.=-- nous a dt:'�m; iux qui semble' e i socialistes. l•'rrible:-: , � parti socialiste a•·oir pi ;,, avec nPs à son Cf1rps dèfPn1!nnt., désin1�·· ri•�:-: emrnl. 1,, lt: maximurn tle parii Ca1· ceux-là f<. :· c.ntc• ' i' '" décisif e•1 re:;­ n1 au x qtk les mini�tr... :-- 'i ociali�tt·!- ni; p� u­ cle la ne lui a d'ailleurs pas \' ;1 1:1c:rf·. t;.: rard France. Cela tant !'ûC�olî�tP.:-,t. �ut11� qll'.! ceux: c 1 croiron t, v.:· nt \'.'· I'>·, da11� /.a .U :•i.-.••.11 ur le r •• 11ui t"r n r i t , réussi s plan �lectoral, r a pour la plt1Pa1 t, •1 u·i1 y a incompatibilité h"'.' L•,1 ·:1111;�.Jair" rural ùu p�qli �ur:-; �01_·ictli." t •: . Hai:-- on de p u �'il /,;11s 11.•1 u:i: a�saiilu: t ementaire. fic le,,· nof7c i pr.ur cette •J ll Î Fn:,;s� en 1� ta it bc�oin, raisonnnblement, le ju;;c1r,.:nt calomnit'ux. .. 1111 stml.lc éprou­ profunde• com me · monarchistf'�, il i:on\if•nt à des - t•e1' J(' 11c srzis •1 ucllt• pcrnicù·tt st ci Bie.n di!Tuoer no;. · "" r 1ayonn�r volupté rr­ entendu : �1 :11 . Attlee el ll c••in ne pour id< et fai e --- leri_'.';� Süjff@_l ! 1ïfüfii}i ij f liiffü iÎ-Î Ù_l llÏllÏÏtj!l l l!�ffr}P.il•i � :;: '.'; : �-· � ;:;'.". ' li lj tl ij:t.'- tfi I iyr�Ci1i ff�.

NOTRE ACTION A NOS LECTEURS

\" Ôilt> - .� ml!' ltc1eu1s ce Journai t'"�! le · Si Le Juin s'est tenu situation actuelle, \' OU� \'oulez que TOU!' en!'rmble nou5 pui1· 10 politique �100!" rour"suivre l'effort f"ntrrpri�t aidrz­ Tours la prem ière réunion et dema:1da chacun de \'OU:- :10U!" à à nou�. 5•n-" nt> pr.uvons VIH(" . du Après que C. E. �.; . M. fa ire un effo rt de propa­ les membres présents SOUSCRIVEZ gande notre jeune p u généreuse eurent accepté le projet de pour que Choimsez la l s d., for­ organisation étende bientôt mules suivantt's : règ iement intér ieu, de l'as­ son activité toute la Membre rnuscriptcur 100 Ir. sociation qui sera publié à France et puisse atteindre donateur : 200 dans un prochain numéro, avec le concours de tous le bienfaiteur : 500 M. TULASNE- DEMONTHIÈRE Ioule correspondance but qu'elle s'est fixé. .lldress

LYS ROUGE - 3ème trimestre 1991 44 page 27 0 M BA le Vers .la République 1

1111111111111111111 Tl ! e 1 l ,,...... lsBUoCIALGARIE. -AppelUSl- de l'oppositionE univers e 111111111111111111m11 sy ndicaliste contre la terreur: " Les travailleurs des villes commencent à 1'1111/ clclllCl'llll'lll, n111fa 01 !/ arrive ! Cc que Social se guérir de l'opium communiste; les 1 les i.�tcs 11roclamc11l dep11is /011yli'111f's l'i q11 i faisait sourire ll's gc11s bi"'1-pe11sat1l : /'i11lcrna­ camps sont bondés de déportés ; la liu1111lis1111', f1'dér11/ismc, le l'S/ 111ait1let1llt1l pu11/u par frs i11l lli c11 cs plus brutalité du go uvernement et de sa cw crlil's. c g c les milice dépasse toute mesure D Da11s /'arlio11 pr11/iq11e, 1 c'est par l'éco11omiq11e qu'il faut L'appel s'adresse aux partis démo­ Depuis clcs n111{t'rc11ces it1lertwlio11alcs comml'T1cer. l!l't:i. s ur fr rt1Pilaillcme11/. /'agric11i­ t11rc, n;111111ercc, 111ai11-c/'œ1wrc cratiques ouvriers , aux ligues de le lu et les crédits, nwlliplien/ .. Toules c:es prise.< se· droits de l'homme (d'apri·s cl'/1.111wthi-qacs {r<1r;mc11taires ab i 11 1· /1 t d'u11c hypCJ!ht'1111· li t à /'idée /"' " "" 11ry1111ism1· f'<1litiq11c. Or1 J>rt'purc ai11si les cspril.< t111.1· c•.1·igc11rcs r111.r 1 il de .rn lic/11rit1' POLOQNE.- Frictions croissantes el hin s lu urga11 iq11t•. Uc pnH·lic <'Il proche, c:on..«·ic11ce mt1111/i11/c part/il{u s 't•rlificr. 11111· entre le parti communiste (dit parti l"nc · E11rup1• ft;di'rèt• con/rac/11('//emc11t ajCJulcrait l't'rs d'édificalio11 d'une ouvrier polonais) et le parti socialiste c1111 11111111c111/i' 111<1111/iail'. Vi.·s qui' J> 11iss1111cc d s 11111io11.�-eo11ti11<'11/ s't:quili­ colonisé p'\r les staliniens, mal" en la e l>1'l'1'1l, ct'il<'.H"i Tl'Clll•To11I tlc11an/ les yes/t•s inc"nsi011/ir ir un Fédi't·illismc c11ropé1•11 paraît élrc 1111 ucn!rtl pro{ond dcs J'Oli(iqucs en te nir compte. a11yl11ist• I'/ {t'f111ç11ist', mais /<1 rondiliun cfr .w ri11lis11/io11 résitl1· d1111s 1111c 1wlil iq11c ilardic. Cn soC'ialislr û11cèrt• .m it q11'1111c ..-\//cmuy111· 11t'11t1:ific't• - La province de Saskat­ t'/ déslll'ltl<'c.. ti base ou11rièrc cl pays111111t', dd)(/r­ CANADA, ra.11rmi les pr"nwlcurs d11 Ft'tl<'ralismc européen prt'céd1111/ Fécléralismc des soins médicaux pour dol lars par 11w11dial. le <:"mit· / / 11· 5 de l'a ri.< cl .1 11rrt·1111 'irwrt se rt'joiy11c11/ <'Il St' C1JfllfJlt'lt1nl, 1·ar le pr m i . an. si e er de par SC)// litre. ne J'l'lll 1111s1•r fr flt"CJ/Jli·mc 1/llt' d1111s 11• 1:11til"t' y1:11<;r11l « /.<•s ho1111n1•s uni 1i choisir c·11lre .'\ ' . ti faire lrio1upl1<·r ci• qu" bicr cn«orc de la part du gouvernement franquis­ un 110111111wl 11lop1t> • : Io prtr.r par le co11s1•11/c•n1<·11t 011 le co11/r11/ : il 111' rrs/c te. Des grèves générales de solidarité o 1 · le. d1' r lism c t'll p11/il d 1 1 que. é i1[11e .. . » ( 1 ), le lcadt'r sociulislc. lui, peul r l.s t " F 11ct tlt111s éclatant un peu partout et. groupant p t;l" 'l : < li !/ le muntfr cl'a11j11 11rcl'/111i, il !J 11 s11rlu11/ <" Il 1; 11ropl', il y a ccrluinc11u·11t en des mllllars de grévi.. tes obl igèrent Frall("'. des 11u1sscs dt• cilO!ft'llS qui. /lflr 111•t11H·t• ..�t· r<' {11sc11/ ti c 11 11i des t'Obay: .• ile /T las franquistes à rapporter certaines d r .. Il. S. S. 011 dl's l'. . l.11 Jruisiiomt' [Jlll'l'I'<' rnnudialcc 1u1.'iUll( la q11cstion cl · S . .\. da leurs mesures répressives. < la du111in11tiv11 <:co110111Î'fllt' et fJtJliliq11c, '' il t/u Lflp il11/is11 ! 1!' am1'!"it'11i11 . s11 I d11 S111>idis111c slali11it•11, 11' J Sl . i! 11r11 /HIS in1. Cl's . li 111 ·/ tt l Jau/ri· ·' lc1 ALLEMAGNE. L'e ntreprise Karl /'1r_n· .;;, hosltl1·s ! � " 11 • pn·11nt•11J /r11111s de /1·11r 11111111·1 J . . }( cu11sru·11cc ù - 1.'<"s 1ws1l11l1/1·s. I.e /rn1s1<·1111· c11m11c • Zetss,fondée Il y a cent ans fut trans­ " I' > r<'sfr /urmt'r. . . » (:!1. t: ( U 0 1; ti formée par le re nonceme n t de ses propriétai res à leurs Intérêts capita­ f 1} Entre Francflis. p. 201. listes, en fo ndation socialiste Karl (2) JJO.res, de tion Karl Zeiss qui ne servent que la qu 1>11P an è e de1ourn1'e construir" ra� idemenl : l u chose, et luller contrP gouvernement q rP q e reconstruction paclflque de l'Europe. de 1� <·Ù ils ne qui sera impitoyabl .. ment écra>ée. siègen� plu;, Plémenls (précisons: Le " Maréchal " n'a p as répondu, d'ail tre> I.e v«ritaul� roblème vH donc rotskistes. les anarchistes "herchent p un pro­ mais nous connaissons déjà la répon­ les à d'amP. lioratior l't•fliciPnCP- t man! }J(;· rn � d.- étendre CP.� fe!'la1i0n� (f gou­ se des organisations o u r i è r e s fra n­ �pontanées " VP.I"n"m...,n1ale rle.� parti:-:. nu,·rier� pour v pour le' co� "' g1'né-rale. çaises : le silence total. Et s e l , 1f­ luir� � l:i ;,,.e �quilihr,.. r nu 1n ieux la .. p1'1).luclion-cou­ u Ce n' s mena�� a �ommatir.u ,1/(JJGSAGE C//t:{Tll:".\" a protesté. Des e t pas la de l gl'ève �,;at­ " � en contrùlant la Jist,·ibution. ral e ui faits semblables établissent le recul •l nous e1Trn 1e. )l ilitants sociali>t<·s, vo · des mouvement.:. ouvriers. nou' � o n s en •Il<> un•· arme, la plus ter­ rible, au ser vicP.de la classe ouvri P.re. 111ai� co ,. faut-i l l'utili."'I' RCLLETJ>-J JAPON. Les élection!> à la e n r au bon d·f-:tudtsINTËRI EUR MENSUEL - Diète mom�nl, Ju Ccna-.: Sociali:..t1.:-f\1or13rdliste. japonaise conflrmërent la p rogres­ rlaasl' état. a1�tuf'..o l d•:s an lag "niHnes . (',1- . �l11.:iali�m . sion socialiste au Japon . Passant d1> pitalisme L111r 11·: ,, ou 1· •· , c·(=�t­ 87 députés à 143. les socialistes ont à.-Jire fa}=c1_:;; n�i:· nu d1�mncralit-.nou:-o pt>n­ la plus grande roprésentation popu­ soos la pro\•oc ati Lt: G�:-ant, qu� l"t:xcitation �: l o11 drs trotskistP�, M:iuricc.: laire et o n t é té chargés de constituer sui,·is pnr l1·s j�u11es�es �ocia- :'.1ICll El.ET istf>S le gouvernement. Les c o mmun istes 1 dis,.idPntes, ru· \"i::-c�nt qu"à dl-l101dc·r 1� � . . . pP>-dant 2 sièges n ' e n compt,•r.t plus à �'.ll1 11lo· ·· !'" .. .J. . ,; !.' �ilr•d:-: l•;i:·t i� r_, :: TOUP.S.-IMP.A. MORf.".'\U �· ':: . \' ! i •" !· . . que qu&tre. .. it1 {"·•"! ' .; i: :, •jl. ·

page 28 44 LYS ROUGE - 3ème trimestre 1991 ROYALISME INTERNATIO"�AL

Nous vous proposons ici une reproduction des différents journaux royalistes que nous avons reçu dernièrement. Cela ne signifie pas que nous sommes forcément d'accord avec les opinions qu'ils défendent.

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·ION� 2 ·MJlll.ljo ;::. � Sep1iembutl0ct»ubre.'Nov1emb1e.RIA 1gq1 il pu;15golo 1 EL RETO DE LA MONARQUIA rivista mo1�archica . \ !• '"''' lh':llf""" 111rh11k111o,, L··� ,·;u11h10 •.' ,,,., "' pr1oc.!u,,·11 1.·11..! 1 il C\'iLn \1.·rt11:11u .... ,, q1i.· Il<• 11<" o,· p!-<.kr OIO•l -'I dn l'll•• pilr;, cl l•>ml"•l l.olllh"•I•• ,!.- ,1,1 I"' �'U]"" ' .. 1a1, ""'ll'l r,·,p11 .. ,·11rr.- 111.. 1\ :iuu. 1 1.·r .. qu1·,!., 11,;11u1 ,.·.,11. '"1' ... �(•1,;Î;ik r11t\,.·1111" l 1rr;u 1.1� \t/ "'"· i1• · !: .. ' •(W ••:1•1 .Hll ,.... t.-: ,1., ,,., Ill<•� n· h.:111<.:JI\ 1;1 4111.· Io 4u1.' Jl<:rm;1n.-..1.· 111;dt1.·r ;1hi,· " ' 1,,. dl'\" l ll t1 \·;d• •h'' Il ;1dki•1n;1li·" ,., 111:'' rll"!>jlUC.-� d<' h1<.l11•lq • 11•11.'lll• •.• dt•'' ho1 · · L, \hm .. 1t;u ..1 t"' lh t!ll t•:C'1 ••·1• 11.-11 .. .. 1:,,, <1\'<" '' f '" " " ' · 1r;,,!,,, ,\,. nu1.·�tr;1 1.·id:i. 1udn·n a n·M: 1�i1 •.••il 111.1� fu1.·r1:1 m,·i··: , , , . . .. . ;•·; u.. ' ' '' ·11.1 .!,· , ,1;,.!. . 1 . ri···· "i"'1" . ;-,�-' . . i.- •u· tt .• . I . • \\,,11;114u;;1 .-� lUI •·;11'·:· 11.ulil i••11;1I ul 'll!ll;1 J)n·l.11 .11!;, :tllll . ' ' hi1.i111<·· ' 11.(.!"' jU!:�"'· P"' 1 . 111.1! l"-'"11 :.•·«· nr,·mt 1:h· .-1 l'i•'" · 11... !.1 p·•• i." 4u•· 1•11·t,·11d1,1n ,,.: J.,, uua ... 1q 1,·,,·1,1.1111,·, dd pi•• r;;a·i.11. f'.1 t.1 1 '" 1;11,. ,·,_r do11J1• ,., pi,., I�• • -'• ::!." r�·! "' h1'. t,:; ··· ;·: • .,. ro·n.1<•· , ••n11° l ,·111� •·nu.1 1,, li.·1,�. • .:•11 :.·• '!"- '" . •k Lo • 1-n d ,J,- 1,,, tn· 1,.•• �1k1 •"''""' � n11"-''· J,· i1111 '•'· ·, ;,. 111.1; , ·•Il-" 0:11 : - " , . -1�·.:1 i.·ui. nJ., 'a!•'l , 1r.m-1111tt· ,.,:1�1:u1/.i • _,,t'I '· ' p.•1 .. : ... 1. ,, ...... ,, _ rll<•ll!t'lll• d.- pr t , . ... l'l ,1\l'' .!. . ,,. .._,,uhi- :.··· r· ·::lh••' .....;,k- ''"·'' d,· b>41>c llt"••·'11:111 •''llo."• 1;•)11:,·11 . , ;111t'''!·•- . '''"'u,!... 1 .11"'' n11,•1lo.-. " ,j,·J ··�11· '>1 •'ft .,u.,. 'If!"' '<" 111:111'.U'. ll d1·fl•.1•:.u!" 11: .:.1.1 '' ,; !'·''·'':' .:11·1.,,!:tt!, .1 ru•·nl,, �"" ,. t1111t 1 11; 1•1 I�· ... 1 q ... ,·11 .. .a. :u . . ,.Io \\,., ! J•,., . .. , li;""" •••Il r,·, u1·1do' '" r••ll ,i�ih.,1,., l .1 �l·marqui;1 L<" .. .. ., , . , . l1t!.1J ,· z,, .,. ; u,·11 , .. m11"1 ' ;i,1.. p1:111Ju•• <· •1. ;':'""' , .,, ,-- . · :n. .. m-111u<.1rn1 ,up1,-�.,, • rn;.. k1 ;11k11.• :1�11, u;1.1 l11n•. 1•">0 mu' im "1. ... ·1111• ,.,, ...111.·:1J .. , .1 ,·Ill;, ,·1 .. ..n ,.·r •• : ... :. · :1..• ,·! li. l"";,,111,· 4u•· """'•«l •1�·1! .. 1 ljlh; �.. - 111.11111·11�.111 .i .,,,1,·11 ' 1;,, . : 1 .,, u;"' ''"Lim•hr.--. ;,, i'-•.1!j,;, ,uU\l\\"lh 1.1 • b ur,,,!,,.; u;"i,011.1!. . . l ., ;in-. 1''' but·n n:,.,·r " \lon:1 r4111:1 ,,1, · 1 .1 .1.1· 1 · 1.· ·,·n:rt• • : . ; • •1•0· ,, ,,�l"-."l\'ll b. !,.,,., ' l;1· l1h..·rt;1t!•·· '.ir.1 ,·ll• · r,,,, Ei .,!.- ' · ;1:11,, . . 1;:1, i.t 111'11!1:1 1t•1t l11•!1:;i1u:uc,, •")l"l"l.1 f""kro·-. :�•!llh"•": •lJ .n l:11 .:.qudlv- r·""''. 4' . .iutbll ;1un •jtl<' '":,·11 .•1. 1,11<·:· .-:q•u � 'l'" , J.,.; i"'l""'' ,. ' Jd,.- ''"1 .11.l,·f'l·nJ1rn1.· • 1:11., ,- ,,.J ,·11rh•h.1nd.. i,, ,\1 ,>J.,1'-JIH" ,!,-1,.. ,,·1 b ùlti;1ni l'fl •:·i ,i,.• , ;. 1 •. 11�., ..- .. r11., :1�:,·n1.1 . · .• 1 -.·11:11 11!, .,,., .. 1 Jd pu,·111" 1-!U•' n-p1 .·-..·111.• t1\;1 \·i�bl,- J, r... q·.,:111:1u"n J,-; t'•L._J,. •!""'�- :1"" :·:.·n 1··•:,1i1, t"ll lu �llL' ..!1lo.J•\il ··,-,, 1 ,,., •, "" ..;. , ., \:.,.,_,,,/;H.; · 'l" .'• \111i:1m,j J1·n1J,.,fr .• :•·:IM! IJ,;. Jv� 11rupu" _, d.., .. - .. . .; /... • . Jrr . ;_., .., ,/, r·H·k :.· . ;•.,1<11.. · •:a,:� .. . ···: ; ;..-•;_,,u ,. l'""/;1!1 J ,.)\1J;u p:1!'1 '-!Ut' 1 .,l;u1 ,.Jll. ,..,1,, 1111 Po ·•J. r r11,·J.- Jl;,n1;1rlc:, . lmma•11.!..;._• . .. : .. . ,·,::.-•1/<0 •1.- f1r..· •r,;J ' ,, · .,,/, , •1.:· 1.1 ,1c.·11t't••h. Uf; f"'>t.lt'r .,,,,.,j,·1.• Jr,1, lo1 0111:• ,\,· F.�p.. fl.t h:t �;,.:,i...! !11 .\/. b I.; R«• . q1<1t.1,, .,..,,.,·.• t01 •.Ïu• ,.,&1!idaJ,·). p•-"'!;" "'"'' •· 1fp,.J1- , •J" 1km· ·�lt o1J., mu1 t-1...-n •:1ht·1 ,.,1;.r a ;1l:u1a ,!,· 1·1r<11n�rnu · .-/.',.- · _ la ],.� .... . ,,_,. 'u ••-.iu•· J,· a1c11,tt•n .�.. ·l ui.·" tk •11!1., !v h;1h1 . m.-Ji,tumu1 '''""'"- ...: ; ,,.,,;,.,,.,,..;,- lu-1t•t' .\lfr<·J,· ,1; .,:.. J; ;._,i,. ···i.::nu o:r< ,/, . , ' f111·r:11·1: \,, ...!«.••t<•U _. 11;,J1, 1· 11 ,•.11u:l\"l<• ,,J • llir• lv m:d1·., l.lllt" • ,.1,111\") ,,.-..,,.,,1!1.!1> 1r;.di.r"""!,·· J,- :.�� ' J,, r1.:1<: 1;1 ,,., l;1 d;l\1" a 0?tcn a _ INDICE ,_ __ _ ,,__ __ _,_

EJ Reto de la Monarquia ! Noticias de lé: Asoc1ac1on ! Yugosla l'ia i 1 caralutia y la Corona '. . 1 espaflola /3 oporcunidJd 1 Los pueolos oe Es1JaitJ �· · la Monarquia 318 desJpro1·echJd.1 de /J Yugosla v1a · La oportunidaO desa.provectiaJa Ot' la MonJrquiJ Monarquia La Mona1au1a ::· ;-, :;. Serbo-,vu90sla•'ii Entrevista con A:e1andro de Yug.;sia vr.; R�pon.1i< n.1 espatioia ;/Il pâ�inl' c�ntr:l!ts . .. « » nas" /'1ff'rnac•(ln,il ·' .1 /.1 . A.Irian.{, ri/ il pungolo revue italienne . ., //, . . ·,/ - " ' .:!-, '1 •:-'.· ,..; ·�·�"' .. , ,/. � ,. publiée par les « Amis de la

Couronne de Fer »

« Monarquia Europea » revue espagnole à vocation internationale

44 - 3ème trimestre 1991 page 29 LYS ROUGE �· · ALLEANZAMoNARCHtcA

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Journal des royalistes allemands, défend le principe d'une monarchie constitutionnelle

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H--. ... ai-.. c.., l'y. K K a�•ow...... o.... 6,.., IHI P 1•

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Organe de l'Union - Ordre russe de l'Empire - Publié au Canada !?

page 30 LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 Une mention spéciale pour la revue espagnole

IUIOPIA MON!quilQUIA nous a fait une aimable publicité et semble poursuivre des buts très proches des nôtres.

FLASH INTERNA CIONAL

CAMPANA S PRO BRASIL AUSTRALIA: llONARQUIA ASOMA EL FA NTASMA MONARQUIA DE 93 LA REPUBLICA CONSTANT/AN SOCIETY DE LA (EE. UU.) En 91rtlino de Austrs/ia se ha desa· tado una Jucha entre partidarios de Pittsburgh. La Constantian Society. entidad monarquica carlicter inter· la Monarqufa y los seguidores de la de nacional, ha lanzado camPl!"as intenciôn delpartido /aborista depro­ dos clamar una republica australiana el deapoyo a la instituci6n monérquica: una para apoyary promocionar la 1 de flflero del 2001. Mo­ narquia ospaliola, 01ra para dilundir la Australia se ha aleja do paulatina­ idea monàrquica en Bulgaria. Oentro mflflte de su "madre patria ". Gran de esta campana se han editado ;:>e· Bretalfa, y los laboristas no estan gatinas de cana como la que publica· conformescon que la jelatura del es· mos aqui: tado sea ejercida por la Reina Isa· _r .J_� belIl, que vivetan leiosAust de ralia . : modem Spain· s gurantee of democracy es una nueva revis­ llONAROUIA13 Sin embargo, en la actualidad sôlo & ciVll liberlies. Long grupo monarquico ta... editada porel . un estaria a lavor de la aboli· Live King Juan Carlos• 40% btuilet'lo PRO MONAROUIA, que cién de la Monarquia, aunque los ia­ apoya a S.A.I. Luis de Orleans e Oponunamente intonnaremos sobre nia or· Don boristas conlian en lograr una ganizaci6n. Bregança. Es aparici6n mensual e de mayoria hasta la fecha indicada. infonnasobre las actividades de Don Luis. Abogamos por elmantenimiento de la Monarquia en Australia, pero no la 1bolici6n de la En Brasil, desde duda que la Casa Real Bri· .. _._, ..... pêtrea" en que pro­ cabe de "c:l*usula 1988, tanica replantearse la forma Europo oe l'Est actividad esta debenJ hibil toda monirquica, ejercer la jelatura del estado en un gran movimiento en de resurgiendo 10- dominios ultramar. Pense· con vistas al referéndum sus de 11111 - do el pais de mos en Brasil cuando se independi· LE RETOUR DE 1993. li. de Portugal bajo el (\ pr6ximo nûmero publicaremos zô en 1824 En el liderazgo de un miembro de la Fa­ tL'HISTOIRE un emplio reportaje sobre este movi­ milia Real portuguesa. ;Que sea la • • e origen la monarquia miento y l de Corona quien tome la bandera de la btasile�1. por cieno una monarquia "independencia ". echando eramarcadamente "europea". tal por r1e­ que rra aspiraciones republ.'canas de vez mas avanzada de su tiempo. l ·•· H.1:.,.:i (• .';J tau.- .. •,·,:.•:.; J, t"Jllod1t•C "!•'"s.l''lh: la sectores de inlluencias obvias' La · :.:··1���� · ��·:'.::'.:·.��7··::'.:::;: ·. DirecciOocontacta: de PRO MONAAOUIA . : ..:�""H.� :� .'.�... �� •· Repûblica es algo que pertenece at . ;, ':. •::, . ' . .,.,!: ... ••: "l•••'••lih ',, ... �., ·. ·:�-�\';", :�· Rua General C3mara. 270 · .:'� .. ' .. ;. ,. BA-90010 PMo Alegre AS/Brasil pasado. - ""' ,;. · /'.' · :1··,, Mt ''-"'ROl J..\ FI 'J HJl'EA · t.''.'i 1..·l 1',q;a1111 11lh 1:tl J1..· l;i ..\�·· \ 1;i,:i11n Monarquit.'· Oli,, 1 Pais Vasco: J1.J:-.t.· ..\ ...... C•taluila: J1.::-.ù!'> H11ni1•d1 · Jl, \\'l l! M;1rn•� l.t.·i;,:tJt111:1 ... l." .._ iltt\Jt).,?:-�p_:. Ascsor dt: Dtsetlu: \\•g;t lmprlnh::: �·. 1l··01.· 1c FditP:·i.il ' l'1tn�ui 11r· i. '1 Allo11�0 de (;j). .. .. Traducdoneic: F,pu ..it. S.I.. \bdrid '.\. A:-.u"i.u.:i 111 Mor1tirtt ui1.:a li r;hLt· i.l" ltl l'il"llq'l:11 c:-o · lltecb\;ctôn publicldad: ... Su-..l1q1 11111: 1 Ot.'"-1 P1:1 ;111\.• -,1r;1nkr··· !11 d1•Î.1h·� f..un•1x·o.1 . C'l.1•:-. \".1 0-.. . 19 · 2!\tl-10 ...... Madrid. , ,, , . .n '19 .�r r.1.,: �.,\ ï'J ·' � . T,:f. 1':11• .. 111 11Hllol 1(\• 11 A1Lt11lh ••. {"111 •:.; d · 'tll io. 1 ; fil)(! fl !.:� . • Baru:o: Uo.rn... A�· · lll l I. \'dùzquo. �n ... . 28001 Madnd V'-'.l . 1 1 : i. · 11' ;;f' ...hd ;:1 ç� 1 ·s ..\ ,.. ·� '\t- i l(�l•l� l :? .�!I i' ..... , ,, .'": " "": :

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 31 DÉBAT

A PROPOS DE LA RÈGLE DE CATHOLICITÉ

Si un déni de succession est ser leur mètre distinct pour de , protestants ne put prendre opposé par certains au comte de mesure commune de la Cité. Paris et Rouen parce que ces Clermont à la suite de son Ceci pour aboutir à l'allusion deux villes étaient défendues par remariage, ne nous y trompons directe : « Un prince ne peut des troupes espagnoles comman­ pas, ce n'est qu'un prétexte pour contracter une alliance qui intro­ dées par Alexandre Farnèse. En opposer une dite règle de catho­ duirait dans la parenté de la fait, le but du roi d'Espagne licité à l'État laïc. famille royale des personnes sus­ n'était pas innocent car il voulait ceptibles d'influer fâcheusement imposer l'infante Isabelle Ainsi dans le manifeste d'un sur la politique ». Mais loin (petite-fille par sa mère d'Henri hebdomadaire maurrassien, on y d'être convaincus, nous pensons II) au trône de France. Mais le trouve l'argumentaire pour cet patriotisme qui animait beau­ ingrédient. Tout d'abord, on au contraire à Catherine de lit Médicis et Mme Adélaïde qui coup de ligueurs les porta à que la France est une nation de furent des catastrophes pour la soùhaiter un accord avec Henri formation catholique. Effective­ politique. Charles aurait été IV. condition étant que le roi ment, elle a été formée dans IX La « » mieux inspiré de ne pas se acceptât d'abjurer le calvinisme. ce sens en annihilant 15% de laisser influencer par sa mère et En outre, existe un autre protestants par des _meurtres, il Louis XV par sa fille. En fait, aspect qui n'est jamais mis en viols, vieillards expulsés de leur tout cela a un but, celui de évidence. Le clergé français se domicile, enfants de cinq ans refuser l'Etat laïc parce que trouvait sensiblement influencé arrachés à leurs parents, et celui-ci est le seul placé pour par les Jésuites, véritables agents l'émigration de beaucoup protéger toutes les religions et de propagande de l'Escurial et d'entre eux... Les boat people de s'opposer à l'hégémonie de qui représentaient une mentalité l'époque. Puis est proclamé il l'Eglise majoritaire. propre à l'Espagne (1). Car la une grande formule : la monar­ Reconquista avait créé un catho­ chie n'est pas la propriété des Toutefois ceci étant précisé, licisme dur et intolérant, associé rois mais de la nation. On croi­ que penser de la règle de catho­ au patriotisme espagnol et com­ ràit entendre les États Généraux licité elle-même ? plètement opposé à l'esprit de 1789. Mais, comme cette Or, nous allons nous aperce­ humaniste français. Ainsi, la phrase découle de la première voir qu'elle ne peut être retenue conjonction d'une armée étran­ assertion, il faut traduire, que la comme loi fondamentale du gère sans laquelle les ligueurs ne monarchie et la nation sont la royaume parce que l'abjuration se seraient pas trouvés en posi­ propriété des catholiques surtout d'Henri IV qui sert de référence tion de force, et la greffe mal­ traditionalistes. réponse la La fut imposée sous la pression de heureuse du concept hispanique plus appropriée étant encore de l'étranger. de catholicité dans l'ordre politi­ citer Maurras qui dans ses der­ que sur une grande partie des nières recommandations En effet, l'Armée Royale com­ catholiques français, empêcha qui impo- posée à la fois de catholiques et dénonce ceux veulent d'obtenir la solution française,

page 32 LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 inspirée de Bodin qui distinguait ainsi en se ralliant au béarnais. n'ait pu imposer sa fille Isabelle, la personne privée et la per­ L'aspect religieux ne pouvant · les idées qu'il avait fait répandre sonne publique du roi. Sa per­ que s'ajouter et non pas faire le par ses agents religieux conti­ sonne privée devait de préfé­ Roi (2). En réalité, les politiques nuèrent à imprégner une grande

rence. appartenir à la religion avaient conçu l'Etat laïc. Cepen­ partie du clergé français. majoritaire et sa personne publi­ dant, Henri IV ayant été Aussi on peut se demander si que se situe au-dessus de toutes contraint de soumettre son abju­ la Révolution de 1789 ne fut pas identités religieuses. ration à la reconnaissance de un phénomène de rejet, mais son droit au trône, tournait le Or, comme seul le pouvoir anarchique, de l'emprise d'une dos à la solution française. public est du domaine politique, culture religieuse étrangère. Outre que l'Edit de Nantes tout la règle de catholicité est dans Encore qu'elle ne sut pas sortir en étant un modèle dans son l'optique française inexistante. du théocratisme puisque principe fut entaché de compro­ Aussi Henri IV, après l'assassi­ l'Assemblée formula la Constitu­ mis. Il portait donc en germe sa nat d'Henri III, était bien de tion Civile du Clergé qui fut la révocation et la Révolution jure roi de France. D'ailleurs, véritable cause de la chute de ceux parmi les politiques qui d'une façon dramatique. Qui Louis XVI. Aussi revendiquer la plus est, bien que Philippe II étaient catholiques l'entendirent règle de catholicité ne fait que reprendre l'ancien concept poli­ tico-religieux espagnol de l'Etat. Sa projection sur la France causa un tort énorme à la monarchie et à la foi catholique. Mais les monarchistes catholi­

ques ultras continuent à croire qu'ils sont dans la ligne de la tradition française. Aussi, le duc de Vendôme doit prendre garde de ne pas se laisser entraîner dans une voie dangereuse pour le destin de l'idée royale car la règle de catholicité avec tout ce que cela signifie a pour seul effet de fortifier le blocage répu­ blicain.

Jean SAINT-ELLIER

o(l) Notre critique n'a qu'une valeur historique et ne vise absolument pas l'ordre des Jésuites d'aujourd'hui.

o(2) Pour éviter que le roi n'épouse une religion étrangère à la civilisation française (risque qui n'existait pas au . XYième siècle), il suffira de prédser que le Prince ne peut appartenir à une autre religion que chrétienne. L'injonc­ tion ne pouvant être que de principe, seule l'appartenance suffit.

LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991 page 33 HUMOUR

" UNE IMPOSTU RE REUSSIE

un taux roi de CreaUe àMalllaaa A Vêtu d'un uniforme style Empire et d'une longue W cape bleue bordée d'hermine, un homme d'une cinquante d'années s'est présenté hier après-midi à Mati· gnon mmme le « roi Zorg de Croatie », et a demandé à être reçu par le. Premier ministre. Accompagné d'W1 photogra­ phe, d'un garde du corps et d'un interprète, le « souve rain» a expliqué qu'il était en visite privée en France Introduit, sous bonne surveillance, salledu ronseil, dansla il s'est entretenu quelques minutes avec un ronseiller d'Edith Cresson avant de repartir carte de en laissant sa visite Zorg de Croatie « SAX le roi it. Apparemment, personne ne savait à Matignon que le dernier souverain de Croatie est décédé en___ 10971 L'imposteur s'était aussi présenté dans la d'Orsay. matinée au Quai

On lira avec délectation le récit de ce « bidonnage » dans le numéro 99 de l'Echo des savanes (novembre 1991)

page 34 LYS ROUGE - 3ème trimestre 44 1991 DYNASTIE Nos lecteurs se souviennent - parfois avec nostalgie - de le revue « Dynastie ,. qui parut de 1985 à 1987. Consacrée aux têtes couronnées, elle avait toujours fait une large place à la Famille de France. Nous avons retrouvé un petit lot de numéros de cette revue disparue que nous mettons en vente au prix de 25 F l'exemplaire. Les commandes seront servies dans l'ordre d'arrivée. Collectionneurs et amateurs à vos plumes ! 1 85 2 85 Num. - Juillet Dossier : La Maison de France. Num. - Septembre Le duc de Cadix, héritier du trône de France ?. - Num. 3 Octobre 85 famille de Habsbourg. - Num. 4 Novembre 85 Le Comte de Paris " si j'étais roi... ". -Num. 5 85 La 6 7 i Décembre L'Europe des rois. - Num. Janvier 86 La Comtesse de Paris : entretien. - Num. Févr er 86 Les Aga Khan. - Num. 8 9 10 Mars 86 La maison imériale de Russie. - Num. Avril 86 Le Comte et la Comtesse de Paris. - Num. Mai 86 La 11 86 Les 13 Belgi ue. 14 5 maison royale d'Italie. - Num. Juin reines en exil. - Num. Aoüt 86 La maison royale de q - Num. Septembre Maison royale des Deux-Siciles. - Num. 15 12 Septembre maison royale des Deux-Siciles (suite) . - 17 2686 18 3 86 La 19 10 Num. Septembre 86 Le royaume de Thaïlande. - Num. Octobre 86 Le royaume du Vatican. - Num. Octobre - 20 17 21 24 86. Num. Octobre 86 Margrethe de Danemark. - Num. Octobre 86 Au château d'Ansouis avec le duc d'Orléans. - Num. 22 31 Octobre L'ordre de Malte. - Num. 23 7 Novembre - Num. 21 Novembre Jacques 86 26 29 86. 25 86 27 5 d'Orléans reporter au pays de " MISSION ". - Num. Novembre 86 Le comte et la comtesse de Barcelone. - Num. 34 87 1987. : Décembre 86 Juan Carlos ou la démocratie royale. - Num. 23 Janvier Dossier : Etre royaliste en Dossier Les huit chefs de famille capétiens. - Num. 35 30 Janvier 87 Norodom Sihanouk. - Num. 37 13 Février 87 Royaume du Népal. - 38 20 87 Les 39 27 87 41 Num. Février princes de Liechtenstein. - Num. Février Les princes de Liechtenstein (suite). - Num. 13 Mars 87 Michel de Grèce. - Num. 42 20 Mars 87 A Madrid chez Michel et Béatrice d'Orléans. - Num. 43 27 Mars 87 Chez 44 3 87 45 10 87 la princesse Hélène de France. - Num. Avril Constantin de Grèce. - Num. Avril La famille royale de Grèce. 17 87 30 87 - Num. 46 Avril Amiens : Mitterrand-le Comte de Paris au rendez-vous de l'histoire. - Num. 48 Avril La famille de Suède. - Num. 49 7 Mai 87 dynastie Bernadotte. - Num. 51 22 Mai 87. - Num. 52 29 Mai 87. - Num. 54 12 Juin 87 56 La26 87. 57 3 87 58 10 87 Leka Ier, roi d'Albanie . - Num. Juin - Num. Juillet Le comte de Paris à Noyon. -Num. Juillet Beatrix des Pays-Bas. - Num. Aoüt 87. - Num. 62 4 Septembre 87 Louis-Ferdinand de Prusse. - Num. 18 Septembre 87. 61 64

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LYS ROUGE 42 - 1er trimestre 1991 page 35 Liste des numéros encore disponibles

• Numéro 4 - Mai 1979 (poly. 50 p.): l'Eglise: l'Action Française en • Numéro 41 - 2e trimestre 1990 «Enquête sur le logement» - «Etude Gironde de 1919 1939,, - «Une (revue 36 p.) : Dormez-vous ? - à sur l'enseignement» - «Vers une nou­ mauvaise biographie de Louis XVI» - Enquête : L'Albanie sera-t-elle un velle politique industrielle ?». «Sur le bagne de Nouvelle Calédo­ royaume ? - Histoire et espoirs du Prix franco O F nie» - «Les dangers de la pollution "Pays des Aigles" - Entretien avec 1 automobile». Skender Zogu : la résistance alba­ • Numéro 5 - Septembre 1979 (poly. Prix franco F naise - Albanie : documents et revue 31 p.): «L'aménagement industriel, 13 de presse - Rois et médias - Les agricole et touristique du territoire» - Numéro 37 - Février 1988 (revue Politiques : leur combat face quatre • à «Dossier énergie: Les sources possi­ 56 p.) : «Inquiétude sur une enquête siècles d'histoire (1 ère partie). bles - Pourquoi le nucléaire ?» - sur le royalisme» - «Documents pour F «Projet pour une réforme des études préparer le congrès de la N.A.R. Prix franco 25 médicales». (Protection sociale, Europe)» - • Numéro 42 - 1er trimestre 1991 Prix franco 8 F «Questions/réponses sur minitel» - (revue 36 p.) : Le temps qui passe - «La mort du roi du Laos» - «Revue de Heurs et malheurs des travaux sur le • Numéro 6 - Décembre 1979 (poly. presse des Princes et des monar­ royalisme français post-1945 - La 36 p.): «la Francophonie>> - «Le chies» - «Hommage Amédée d'Yvi­ Syldavie, royaume méconnu ... - Dos­ à système monétaire européen» - «la gnaC>> - (>. Prix franco F 25 politiques : leur combat face quatre • Numéro 39 - Décembre 1988 à Prix franco 12 F siècles d'histoire (3ème et dernière (revue 32 p.): «Révolutionner la Com­ partie) . • Numéro 23 - Avril 1985 (revue mémoration» - (>, un texte OJ'Comm e vous pouvez Je congrès de 1947» - «Document: le de Jean-Marc Bourquin en 1947» - constater, de nombreux bulletin des Comités monarchistes de «Jeanne de France» - «Débats et juin août 1947>• - Suite et fin de la numéros du ..-Lys Rouge» polémiques». à nouvelle «Le Messager». sont ép uisés_ Sign e du succès Prix franco 13 F F Prix franco 25 de notre entreprise ! Sign e • Numéro 25 - 30 Avril 1985 fjoumal • Numéro 40 - 1er trimestre 1990 aussi de la diffi cu.lté d'ajuster 8 p.) : .. Quand Mitterrand imite Mon­ (revue 36 p.) : Renaissance du Lys les tirag es aux besoins. No u�· tand» - «Dixième anniversaire de la Rouge - Enquête : Le «New Age» - chute de Saigon» - «Le voyage de ! ne saunons trop vous recom ­ Entretien avec Gervais Briot - A l'Est Reagan en RFA» -«L'Afghanistan le retour des rois - Petite histoire de mander de vous abonner (en dans la presse occidentale» - la dynastie roumaine - Revue de réalisant un e économie de «Patrons et joumalisteS>>. presse sur Michel de Roumanie - 50 % !). Ainsi nous ne man­ F Institutions Burke et les monar­ Prix franco 6 querons aucun client, et vo us chiens. • Numéro - Août 1985 (revue 27 ne manquerez aucun p.): vous de la F 34 «Engagez ! Faites Prix franco 25 politique I• - «Les royalistes et numéro ...

page 36 LYS ROUGE 44 - 3ème trimestre 1991