L'écosse Voyage Mémoriel De La Fondation En Grande-Bretagne

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L'écosse Voyage Mémoriel De La Fondation En Grande-Bretagne Supplément détachable SUR LES TRACES DES MARINS DE LA FRANCE LIBRE Voyage mémoriel de la Fondation en Grande-Bretagne (10 au 17 septembre 2017) Première partie : l’Écosse La délégation de la Fondation dédiée au lieux, sinon à travers les souvenirs de leurs monies d’hommage, des britanniques souvenir des marins de la France Libre a parents et les récits qu’ils avaient pu en lire. comme des touristes assistaient, à l’écart, organisé, du 10 au 17 septembre 2017, un Leurs histoires singulières se sont croisées, avec discrétion, et certains étaient émus de voyage mémoriel au Royaume-Uni, dans partagées au sein de ce groupe animé d’un nous entendre chanter La Marseillaise ... les principaux lieux et bases où se trouvaient formidable sentiment d’union fraternelle, Nous nous sommes ainsi sentis entourés de les marins des Forces navales françaises écho de celui que leurs pères éprouvèrent cette attention bienveillante dont témoi - libres (FNFL) de l’Écosse à l’Angleterre : lorsqu’ils se sont retrouvés en Grande- gnèrent bien des Free French après la guerre. Édimbourg (groupe de chasse air-marine Bretagne. Chaque étape de ce pèlerinage a concentré Île de France), Dundee (base des sous- Partout, nous avons été accueillis avec une somme d’informations, de rencontres, marins), Achnacarry (commandos), Greenock attention, chaleur et respect, que ce soit de de visions, et d’émotions, qu’il est bien diffi - (corvettes), Londres (Carlton’s Garden), manière officielle, aux réceptions données cile de raconter. Les heures de déplacement Brookwood (cimetière), Dartmouth (col - en notre honneur par l’ambassade de en car et en train donnaient lieu à des inter - lège naval), Kingswear (vedettes lance-tor - France à Londres, par le consul général de ventions de plusieurs membres du groupe pilles), île de Wight (chasseurs de mines), France en Écosse, le Royal Naval College de pour nous faire revivre l’épopée des FNFL, Portsmouth (dépôt des équipages)… Dartmouth, la mairie de Kingswear, ou de que vous retrouverez dans ce cahier spécial Les 45 participants, pour la plupart enfants manière amicale, par nos amis de la France consacré à notre voyage en Écosse. de marins FNFL, ne connaissaient pas les Libre en Angleterre. À certaines de nos céré - Les participants au voyage au pied du mémorial de Greenock (de g à d) : Joëlle Robert-Colmay, Jean-Yves Salmon, Etienne et Béatrice Jacheet, Jean-Pierre Beyer, Michel Balannec, Paule Gervais-Delmas, Jean-Pierre Tiffou, Annie Beyer, Jacques Omnès, Evelyne Salmon, Gérard Robert, Annick Santarelli, Marie-José Coturel-Tiffou, Patrick Dieulangard, Jeanne Guilcher- Dieulangard, Jérôme de Bigault de Cazanove, Michel Bouchi-Lamontagne, Richard Nerrand, Michèle Santarelli-Delouya, Anne-Marie Balannec-Le Bourhis, Louis Briens, Françoise Aguillon-de Cherisey, Jean-François et Marie-Claude Santarelli, Henry Frajder, Michel Pérot, Roger Guillamet, Laïe Giret, Isabelle Savary-de Billy, Claudie Saliou, Michel Leblond, Nicole Guillamet, Anne-Marie Bonneau, Marie-France Bouilly-Baffert, Florence Roumeguère, Monique Dupré, Alain Bonneau, Yann Lapicque, Robert Sclaminec, Denis Zang. Décembre 2017 • N° 66 l I Court historique des FNFL Le ralliement en Angleterre çais, l’amiral Muselier accepte la proposi - tion britannique d’armer des unités neuves Sortie pratiquement indemne des combats de construction britannique. Il faut former de mai-juin 1940, auxquels elle a pourtant des équipages à partir de quelques rares offi - pris une part active (campagne de Norvège, ciers et d’une masse de jeunes gens sans évacuation de Dunkerque), la flotte fran - expérience du métier de la mer et des armes, çaise, qui est l’une des plus importantes du mais animés d’une bonne volonté mani - monde est, pour l’essentiel, stationnée dans feste. À cet effet, une École navale est créée les ports de l’empire colonial ou dans les à Portsmouth, sur le cuirassé Courbet , puis ports britanniques, ce qui lui permet sur le navire océanographique Président d’échapper à toute mainmise allemande. Théodore Tissier , devenu bâtiment-école en Elle est donc prête à poursuivre le combat. 1938, et ses deux annexes, les goélettes L’hypothèse d’un assez large ralliement de la l’Étoile et la Belle Poule . marine française paraît donc plausible. En Angleterre se trouvent 90 bâtiments mili - Il faut créer un service de santé : centres taires de toutes sortes, et plus d’une centaine médicaux, infirmeries de bases, centres de d’autres bâtiments armés par plus de 10 000 convalescence, sanatorium, car le tribut hommes, 135 navires marchands avec 2 500 santé payé par les marins de la France Libre marins à leur bord, et 10 000 marins des ser - est très lourd. Les conditions de vie à bord des vices à terre évacués des ports de l’Atlantique sous-marins, des corvettes, des patrouil - sont rassemblés dans des camps. leurs, des avisos sont pénibles et épuisantes. Mais le bombardement de la flotte française L’amiral Émile Muselier (coll. Fondation France Libre). À force de persévérance, l’amiral Muselier à Mers el-Kébir et l’attaque du cuirassé parvient à créer un outil de combat soudé et Richelieu à Dakar, la saisie des navires fran - sachant que les arsenaux de Grande-Bretagne efficace, les FNFL, dont le principal signe de çais mouillés en Grande-Bretagne et l’inter - ne sont pas toujours conçus pour recevoir des reconnaissance est la Croix de Lorraine, nement de leurs équipages lors de l’opéra - bateaux français ; les torpilleurs de 600 tonnes arborée sur le pavillon de beaupré. Il crée de tion Catapult, actions brutales menées par sont très fatigués ; les sous-marins ont quitté toutes pièces, de bric et de broc, une petite les Britanniques en vue d’empêcher l’en - Cherbourg, où ils étaient en carénage, en lais - marine active, efficace, appréciée par les nemi de s’emparer de la flotte française, sant une partie de leurs moteurs sur le quai ou Alliés britanniques. En avril 1942, le contre- freinent très largement ce ralliement. Les dans les ateliers de l'arsenal ; les patrouilleurs amiral Auboyneau lui succède au comman - équipages des bâtiments de guerre sont dis - sont anciens et en mauvais état. À ces difficul - dement des Forces navales françaises libres, ciplinés et réceptifs au discours du gouver - tés s’ajoute le fait que certains de ces navires suite à la détérioration des relations entre de nement de Vichy, et les personnels réfugiés sont d’une mise en œuvre complexe, nécessi - Gaulle et Muselier. dans les camps veulent rentrer dans leurs tant un personnel hautement qualifié, foyers, certains que la guerre est perdue. comme le contre-torpilleur Le Triomphant , le Les FNFL, sur toutes les mers du monde Seule une faible proportion de ces équi - sous-marin Surcouf ou les torpilleurs La pages allait rallier « la dissidence » et conti - Melpomène et Le Bouclier , et il faut souvent Le général de Gaulle a tenu à ce que cette nuer le combat avec de Gaulle. Les rallie - cannibaliser plusieurs bâtiments pour en force soit présente sur tous les théâtres ments issus de l’Empire sont rares, remettre un à la mer. d’opérations, pour en faire un instrument quelques jeunes Français prennent tous les politique dans sa vision du retour de la risques pour rejoindre l’Angleterre, par mer En avril 1941, conscient de la difficulté posée France dans la guerre. Les FNFL sont aux à bord d’embarcations de fortune ou par par la remise en état des rares bateaux fran - côtés de la Royal Navy dans les années diffi - terre via l’Espagne en payant leur visa de transit de plusieurs mois d’emprisonne - ment au camp de Miranda. C’est dans ce contexte que, le 1 er juillet 1940, le général de Gaulle confie à l’amiral Muselier la tâche ardue de créer et de rendre opérationnelles les Forces navales fran - çaises libres (FNFL). La naissance des FNFL Les ralliements sont lents, dans un climat de renoncement, et les effectifs s’élèvent à peine à 3 300 hommes à la fin de l’année 1940, 5 000 fin 1941, 5 700 fin 1942, 7 000 en août 1943 lors de la fusion avec les forces maritimes d’Afrique du Nord. L’amiral Muselier va devoir créer une marine à partir de rien. Tout est à faire : il faut vaincre au départ les réticences des britanniques ; la plupart des navires français qui se trouvent en Angleterre sont dans un état matériel médio - cre ; il faut réparer et armer ces bâtiments, II l Décembre 2017 • N° 66 ciles 1941-1942, quand l’issue est incertaine, 1940, et le Surcouf , dont l’activité a été Moqueuse , de nombreuses escortes et quand l’ennemi remporte des succès sur contrariée par des problèmes de qualité de patrouilles dans l’océan Indien, dans le tous les fronts, que ce soit dans l’Atlantique, personnel et du matériel, est coulé acciden - Pacifique, en Nouvelle-Calédonie. Le la Manche ou la Méditerranée. Après l’en - tellement le 19 février 1942. contre-torpilleur Léopard coule le 11 juillet trée en lice de l’URSS, du Japon et des États- Le Curie , cédé aux FNFL en mai 1943, effec - 1942 l’ U-136 , effectue le ralliement de la Unis, les marins de la France Libre sont pré - tue 14 patrouilles. Au cours de la treizième Réunion le 28 novembre 1942 et participe à sents sur tous les océans. en Méditerranée, il s’illustre par la destruc - des escortes entre l’Afrique du Sud, la Ils auront parcouru un million de milles tion en quelques heures de trois cargos. Réunion et Madagascar, avant de s’échouer marins sur toutes les mers pendant 36 mois sur les côtes de Cyrénaïque le 27 mai 1943. jusqu’en août 1943, date de la fusion avec les forces maritimes d’Afrique restées fidèles à Les corvettes FNFL dans la bataille de En Océanie, la présence du contre-torpilleur Vichy.
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