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PARTIE 4

ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE

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SOMMAIRE

1. RESUME NON TECHNIQUE ...... 4 2. DESCRIPTION DU PROJET ...... 4 2.1 LOCALISATION DU PROJET ...... 4 2.2 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET OPERATIONNELLES DU PROJET ...... 5 2.3 ESTIMATION DES TYPES ET DES QUANTITES DE RESIDUS ET D’EMISSION ATTENDUS ...... 5 3. DESCRIPTION DES ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LEUR EVOLUTION ...... 6 3.1 MILIEU PHYSIQUE ...... 9 3.1.1 Topographie ...... 9 3.1.2 Météorologie – Conditions climatiques ...... 9 3.1.3 Géologie et sismicité de la région ...... 10 3.1.4 Hydrogéologie et captages en eau potable ...... 13 3.1.5 Hydrologie et qualité des eaux superficielles ...... 14 3.1.6 Qualité de l’air ...... 17 3.1.7 Bruit ...... 20 3.2 MILIEU NATUREL ...... 22 3.2.1 Périmètres d’inventaire et périmètres réglementaires ...... 22 3.2.2 Zones humides - Convention de Ramsar ...... 29 3.2.3 Continuité écologique - Trame Verte et Bleue – Biocorridors ...... 31 3.3 PATRIMOINE HISTORIQUE ET PAYSAGER ...... 32 3.3.1 Paysages ...... 32 3.3.2 Sites remarquables ...... 33 3.3.3 Archéologie ...... 33 3.3.4 Pollutions de sol ...... 34 3.4 ENVIRONNEMENT HUMAIN ...... 35 3.4.1 Populations ...... 35 3.4.2 Habitations ...... 35 3.4.3 Populations sensibles ...... 36 3.4.4 Etablissements Recevant du Public (ERP) ...... 38 3.4.5 Plan Local d’Urbanisme ...... 38 3.4.6 Servitudes ...... 39 3.4.7 Activités économiques et occupation des sols...... 41 3.4.8 Voies de communications ...... 44 3.4.9 Réseaux au voisinage du secteur ...... 45 3.5 RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES ...... 46 3.5.1 Risque inondation ...... 46 3.5.2 Risque remontée de nappes ...... 47 3.5.3 Risque mouvements de terrain ...... 47 3.5.4 Aléa retrait-gonflement des argiles ...... 47 3.5.5 Risque sismique ...... 48 3.5.6 Risque industriel ...... 48 3.5.7 Risque de Transport de Matières Dangereuses ...... 48 3.6 BILAN SUR LES PRINCIPAUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ...... 49 4. INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 51 4.1 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT EN PHASE CHANTIER ...... 52 4.1.1 Incidences sur le paysage ...... 52 4.1.2 Incidences sur l’air ...... 52 4.1.3 Incidences sur l’eau ...... 53 4.1.4 Incidences en termes de bruit et vibrations ...... 53 4.1.5 Incidences sur le trafic ...... 53

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4.1.6 Incidences sur la luminosité ...... 53 4.1.7 Incidences en terme de déchets ...... 53 4.1.8 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore) ...... 54 4.2 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET EN PHASE EXPLOITATION ...... 55 4.2.1 Incidences sur le paysage ...... 55 4.2.2 Incidences sur l’utilisation des ressources naturelles ...... 55 4.2.3 Incidences sur le sol et le sous-sol ...... 56 4.2.4 Incidences sur l’air ...... 57 4.2.5 Incidences sur l’eau ...... 62 4.2.6 Incidences en termes de bruit et de vibrations ...... 66 4.2.7 Incidences sur le trafic ...... 73 4.2.8 Incidences sur la luminosité ...... 76 4.2.9 Incidences en termes de déchets ...... 77 4.2.10 Incidences sur la santé humaine ...... 80 4.2.11 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore) ...... 83 4.2.12 Evaluation des incidences Natura 2000 ...... 90 4.2.13 Analyse du cumul des incidences avec d’autres projets existants ou approuvés ...... 92 4.2.14 Incidences du projet sur le climat ...... 94 4.2.15 Vulnérabilité du projet au changement climatique ...... 96 4.2.16 Incidences des technologies et des substances utilisées sur l’environnement ...... 96 4.2.17 Gestion de l’énergie ...... 97 5. JUSTIFICATION DU PROJET ...... 98 6. MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU DE COMPENSATION DES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 99 7. COMPATIBILITE DU PROJET AUX PLANS ET SCHEMAS DIRECTEURS ...... 104 7.1.1 Compatibilité du site aux Plan Local d’Urbanisme ...... 104 7.1.2 Compatibilité du site aux orientations du SDAGE et du SAGE ...... 105 7.1.3 Plan de Protection de l’Atmosphère ...... 110 7.1.4 Conformité du projet avec les Plans départementaux et régionaux des déchets ...... 111 7.1.5 Conformité du projet avec les PPRN et PPRT ...... 113 8. METHODOLOGIE ADOPTEE ET AUTEURS DE L’ETUDE D’INCIDENCE ...... 114 8.1 METHODOLOGIE ...... 114 8.2 AUTEURS DE L’ETUDE D’INCIDENCE ET DES ETUDES AYANT CONTRIBUE A SA REALISATION ...... 115

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1. RESUME NON TECHNIQUE

Un résumé non technique est rédigé en document indépendant en partie 5.

2. DESCRIPTION DU PROJET

2.1 LOCALISATION DU PROJET

Le projet consiste en la création d’un entrepôt logistique avec ces bureaux et locaux techniques sur une surface totale d’environ 7 ha.

Le site se trouve sur la commune de Verrières-en-Anjou (49), au niveau du Parc d’Activités /Océane, en région Pays de .

Le terrain proposé est inclus dans l'extension Ouest du parc d’activités communautaire ANGERS/OCEANE à Verrières-en-Anjou, en bordure du boulevard Louis Delage, voie de desserte principale. Il est ainsi en accès direct à l'autoroute A11, l'échangeur de Pellouailles Les Vignes étant composé de deux bretelles situées à proximité immédiate des deux extrémités du nouveau boulevard, accessibles via la RD 115 pour la direction PARIS, et via la RD 323 pour la direction ANGERS/. Les secteurs d'activités d'Angers Est (Parc des Expositions) sont situés à moins de 7 km sur la RD 323.

PRD

Localisation du projet PRD Source : Alter Public – décembre 2017

Après recalibrage du RD 115, le nouveau boulevard fera partie intégrante du nouvel itinéraire de convois exceptionnels, en déviation du bourg de Pellouailles les Vignes (actuel itinéraire).

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2.2 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET OPERATIONNELLES DU PROJET

Le projet de création d’un entrepôt, objet de la présente étude d’incidences, est décrit dans la partie 1 du présent dossier « Description ». Nous renvoyons le lecteur à ce chapitre.

2.3 ESTIMATION DES TYPES ET DES QUANTITES DE RESIDUS ET D’EMISSION ATTENDUS

Ces données sont détaillées spécifiquement dans chaque paragraphe du point 4.2 de la présente étude d’incidence.

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3. DESCRIPTION DES ASPECTS PERTINENTS DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LEUR EVOLUTION

Comme indiqué, le site se trouve au niveau du Parc d’Activités Angers/Océane, en région Pays de Loire. La ZAC a fait l’objet d’une étude d’impacts déposée en 2010.

Ci-dessous sont repris des extraits de l’état initial réalisé dans le cadre de l’étude d’impacts permettant de caractériser la zone.

« D'un point de vue géologique, le site s'inscrit sur des terrains très peu perméables (marnes à huîtres) renfermant une nappe proche de la surface du sol en période de hautes eaux lorsque la couche argileuse superficielle est absente. Aucun captage d’eau public destiné à la production d’eau potable n’est recensé. Le site est localisé sur le bassin versant du ruisseau de l’Ecluse, qui dépend du bassin versant du Loir. Le ruisseau de l’Ecluse présente une certaine sensibilité sur un plan hydraulique, étant sujet à des inondations. Aucun cours d’eau ne parcourt la zone d’étude qui est néanmoins drainée par un important réseau de fossés, en partie créé lors du remembrement (années 70). L’ensemble des eaux de ruissellement se dirige vers l’extrémité Sud-Est du site à l’intersection RD 113/A11 vers le fossé bordant l’autoroute. »

« Les principales caractéristiques paysagères sont les suivantes : - Une poche bocagère présentant un intérêt paysager à l’entrée de Pellouailles et un espace de transition ville-campagne, à l’arrière du bourg de Pellouailles, de belle qualité, un habitat diffus qui parsème le site, - un site très perceptible depuis l’autoroute A11 (secteur reste largement ouvert) et la RD 115, - des activités bordant la RD 323 fortement ressenties, dans le secteur de la Haie Joulain en l’absence d’effort d’intégration au paysage environnant. En matière de patrimoine archéologique ou historique, le secteur d'étude ne présente pas de sensibilité particulière. »

« Les mesures et modélisations des niveaux de bruit réalisées sur le secteur mettent en évidence l'impact de la circulation routière sur l'ambiance sonore, avec des niveaux élevés au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’A11 ou de la RD 323. Dans la partie centrale, l’ambiance sonore est d’assez bonne qualité. »

« EFFETS DU PROJET SUR LE CADRE PHYSIQUE Les mesures de protection de la qualité des eaux du milieu récepteur consisteront en la mise en place d'un réseau de collecte séparative eaux usées / eaux pluviales. L’ensemble des eaux pluviales transitera par des bassins de retenue en vue de réguler les débits provenant des nouvelles zones urbanisées. Les ouvrages de rétention à créer permettront d'assurer, par décantation, une diminution importante des concentrations des éléments polluants véhiculés par les eaux de pluie. Des dispositifs de traitement seront mis en place au niveau des bassins. Des dispositifs de prétraitement seront également mis en place sur les parcelles des entreprises susceptibles de générer des flux polluants importants avant rejet au réseau pluvial. Les bassins seront compartimentés et dotés d’une vanne permettant, le cas échéant, le confinement d’une pollution accidentelle. S’agissant des eaux usées d’origine domestique, elles seront collectées par un réseau étanche raccordé, en très grande majorité, à la station d’épuration de Saint Sylvain d’Anjou en vue de leur traitement. La capacité de la station nécessitera d’être augmentée à l’horizon 2015 compte tenu des différents projets d’urbanisation sur la commune. »

« EFFETS DU PROJET SUR LE CADRE BIOLOGIQUE Les milieux les plus intéressants recensés dans le périmètre de l’opération (boisements, haies, mares, plans d’eau, mégaphorbiaie au sud-est du site) seront en très grande partie préservés ou valorisés et ont été pris en considération dans l’élaboration du plan de composition de la zone. Outre les mesures de conservation, il est prévu dans le cadre du projet, la plantation de haies bocagères de part et d’autre des voiries et en bordure de zones d’habitat. Les haies bocagères, les arbres, les arbustes seront composés d’essences feuillues que l’on trouve dans le bocage environnant. »

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« EFFETS DU PROJET SUR LE CADRE PAYSAGER Les effets du projet sur le paysage seront liés à la modification des composantes paysagères du site (topographie, suppression de végétation et réalisation de plantations, construction de bâti, avec pour certains des volumes importants, nouvelles infrastructures) et à leurs conséquences sur les perceptions internes et externes du secteur, en particulier pour les riverains de la zone et les usagers des voies qui l’encadrent. Les mesures concernent : le traitement interne de la zone elle-même, son intégration et la valorisation de ses abords dans le paysage local. Elles s’appuient, sur : - La préservation d’une grande partie de la trame bocagère existante en particulier pour le secteur tertiaire « donnant » sur la RD 323, - Un traitement paysager fort des voiries primaires et secondaires internes au parc d’activités : noues enherbées, plantations d’arbres en bosquets, haies bocagères de part et d’autre de l’emprise des voiries, - L’aménagement d’un espace tampon de 15 m séparant le parc d’activités sur la totalité de sa limite avec les secteurs du Petit Pïn, des Rittières, des Perruches et de la zone d’habitat futur au sud du bourg de Pellouailles ; la protection visuelle et sonore sera assurée par un merlon végétalisé, - L'utilisation des dispositifs de rétention des eaux pluviales comme un élément paysager à part entière - La mise en œuvre d'une architecture de qualité pour les constructions et les clôtures. »

« EFFETS DU PROJET SUR LES INFRASTRUCTURES ET TRANSPORTS Vis-à-vis du trafic, le projet induira une augmentation de la circulation sur les voies d’accès au site (à savoir l’A11 et les rues de Bennefray et de la Bataillère, et dans une moindre mesure, la RD 323 et la RD 115) liée au trafic engendré par les activités, au trafic engendré par les trajets des salariés qui travailleront sur la zone entre leur domicile et leur lieu de travail. La RD323 Est entre le giratoire de Blitourne et l’accès Est de la ZAC, supportera un trafic supplémentaire, généré par la ZAC, d’environ 7500 véhicules par jour. Des aménagements spécifiques seront envisagés pour remédier à d’éventuels problèmes de saturation du giratoire de Blitourne. L’accroissement de la circulation lié au développement de la zone impliquera probablement l’aménagement du carrefour RD 323 / rue de Bennefray. L’apport de trafic complémentaire sur l’A11 devrait être modéré au regard des trafics journaliers importants supportés actuellement par l’autoroute (près de 40 000 véhicules/jour). En comparaison, l’augmentation relative sera beaucoup plus importante sur la rue de Bennefray et, dans son prolongement, sur la rue de la Bataillère. La RD 115 verra néanmoins son trafic augmenter entre la Haie Joulain et l’accès Ouest (flux en véhicules légers) essentiellement du fait de la nouvelle possibilité d’accéder à l’A11 (en direction de Paris). Le trafic induit lié à l’extension du parc d’activités concernera surtout la section comprise entre le giratoire à créer sur la RD 115 et la future bretelle d’accès à l’A11 »

Mesures prévues : L’aménagement des carrefours avec la RD 323, la RD 115 et la RD 113 sera étudié en lien avec la direction des routes et des déplacements du Conseil Général de Maine-et-Loire. Le schéma de desserte du parc d’activités a été défini de façon à s’appuyer sur les demi-échangeurs de l’A11 existants et prochainement complétés afin de minimiser le trafic généré sur les RD 115 et RD 323 par l’implantation d’activités sur la nouvelle zone. Une signalétique et un jalonnement spécifiques, notamment pour les poids lourds, sera mise en place pour assurer le report vers l’A11. »

« EFFETS DU PROJET SUR LE CADRE SONORE L’extension du parc d’activités communautaire Angers/Océane va induire dans ce secteur une augmentation des niveaux sonores liée à l'implantation sur le site d'activités, sources potentielles directes ou indirectes de nuisances sonores et à l’augmentation de trafic généré par l’aménagement du secteur sur les voies qui l'encadrent et au sein même du parc d’activités. Les habitations les plus exposées sont celles situées en marge du périmètre à aménager. Un certain nombre de mesures seront mises en œuvre pour minimiser les nuisances sonores potentielles pour les riverains les plus proches. Les mesures sont la mise en place d’un merlon végétalisé constituant un écran acoustique en bordure des secteurs d'habitat dans les secteurs du Petit Pin, des Lauriers, des Rittières et à l’arrière du bourg

BUREAU VERITAS EXPLOITATION – PRD – Affaire n°7185916 – Sept 2019 – Rev1 – Page 7 Installations classées pour la protection de Etude d’Incidence PRD L’environnement environnementale de Pellouailles, en marge du projet, pour atténuer les bruits émanant du parc d’activités, la mise en place d'un schéma de circulation minimisant le trafic induit par le parc d’activités sur la RD 115 et la RD 323. »

« EFFETS DU PROJET SUR LA QUALITE DE L'AIR Les impacts de l’extension du parc d’activités communautaire Angers/Océane sur la qualité de l'air dans le secteur d'étude sont essentiellement liés aux sources potentielles suivantes : circulation sur les voies d'accès et de desserte du site et émissions des activités. Toutefois, le site présente certains atouts au regard du caractère ouvert du secteur qui facilitera potentiellement la dispersion des polluants et de la bonne représentation de la couverture arborée qui permettra d’intervenir sur la propagation de certains polluants (pollution particulaire). Certaines orientations du projet limiteront les émissions de polluants atmosphériques susceptibles de contribuer à la dégradation de la qualité de l'air : - la desserte de la zone et son fonctionnement interne seront conçus de manière à favoriser une circulation fluide. - Le maintien d’une forte connotation végétale et la réalisation de nouvelles plantations sont des éléments favorables vis à vis de la propagation des polluants incombant notamment à la circulation routière. »

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3.1 MILIEU PHYSIQUE

3.1.1 Topographie

La topographie du terrain est extrêmement plate.

3.1.2 Météorologie – Conditions climatiques

La zone d’étude est proche de la station météorologique d’Angers-Beaucouzé, caractérisée par un régime de type océanique.

La station météorologique d’Angers-Beaucouzé établit les mesures climatiques sur la région angevine depuis les années 1950. Ces données reflètent le climat moyen (températures, vents, pluviosité, ensoleillement, nombre de jours de gelée, etc.) du secteur.

Les caractéristiques climatiques du territoire communautaire se situent à la croisée des trois nuances du climat océanique observables en Anjou : le climat océanique humide (plus frais et plus pluvieux), le climat océanique à été sec, et le climat océanique à nuance continentale où les écarts de températures entre été et hiver sont un peu plus marqués. Les reliefs, mêmes minimes, influencent la circulation des vents et des flux climatiques.

Les données ci-dessous sont issues de la station Météo-France Angers-Beaucouzé, située à plus de 12 km au sud-ouest du projet.

Températures et précipitations Selon les données Météo-France, les principaux éléments sont les suivants :  Température moyenne annuelle : 12,2 °C,  Températures moyennes mensuelles comprises entre 5,5 °C en janvier et 19,8 °C en août, o Maximum absolu : 39,8 °C (28/07/1947), o Minimum absolu : - 15,4 °C (17/01/1987),

Des statistiques Météo France, il ressort les principaux éléments suivants :  Hauteur moyenne de précipitation annuelle : 693,3 mm ;  Hauteurs moyennes mensuelles comprises entre 41,3 mm (août) et 72 mm (décembre) ;  Maxima absolu journalier : 76,8 mm (24/07/1994) ;

Vents en ensoleillement

En moyenne les vents du Sud-Ouest représentent 30 % de l’ensemble des vents concernant le territoire communautaire angevin. Au-delà de 5 m/s, c’est dans ce quart Sud-Ouest de la rose des vents que les valeurs les plus fortes sont observées. Avec les vents de Nord-Ouest, la prédominance des flux atlantiques caractérise le régime des vents soufflant sur le territoire. Concernant les phénomènes catastrophiques, les tempêtes de 1999 restent des événements exceptionnels. Si le réchauffement des températures est visible aujourd’hui, les phénomènes venteux n’ont pas évolué. L’ensoleillement ne connaît pas de phénomènes particuliers d’évolution. En moyenne, la région angevine reçoit 1886 heures de soleil par an.

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Direction des vents pour la station météo Angers Beaucouzé

Phénomènes climatiques Concernant les différents phénomènes climatiques, les relevés de la station Météo France d’Angers- Beaucouzé indiquent :  Nombre de jours d’orage : 17 jours/an ;  Nombre moyen de jours avec chute de neige : 6,7 jours/an.

Le secteur est par ailleurs faiblement exposé à la foudre.

3.1.3 Géologie et sismicité de la région Géologie de la région

L'emprise du projet est concerné par la formation C2b « Cénomanien supérieur : marnes à Ostracés et sables verts ».

Les Marnes à Ostracées forment une masse résistante, épaisse de 5 à 8 m, déterminant une petite cuesta (Nord de la Loire, Saint-Saturnin). Ces marnes, blanches, glauconieuses, extrêmement fossilifères, ont livré plus de 300 espèces.

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PRD

Carte géologique de la région d’Angers (Source : Géoportail)

Sondages réalisés

PRD

BSS001FBBF

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Dans la partie Sud du terrain étudié, le sondage n° BSS001FBBF a été réalisé. Il permet de connaître avec précision la coupe géologique du secteur.

La coupe est la suivante :

Sismicité

D’après les décrets n°2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique, la commune de Verrières en Anjou se situe en zone de sismicité faible (niveau 2).

Rappel : le territoire français est découpé en 5 zones de sismicité croissance :  Zone de sismicité 1 : très faible,  Zone de sismicité 2 : faible,  Zone de sismicité 3 : modérée,  Zone de sismicité 4 : moyenne,  Zone de sismicité 5 : forte.

La zone d'étude est donc implantée dans une zone sans risque particulier en matière de sismologie et ne nécessitera pas de mesure préventive particulière.

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3.1.4 Hydrogéologie et captages en eau potable Nappes souterraines

Le projet est concerné par la masse d’eau souterraine « Sables et grès du Cénomanien du bassin versant de la Loire captifs au Sud de la Loire » n°FRGG142. Elle est à dominante sédimentaire et captive sur la totale de la surface ce qui la rend peu vulnérable aux pollutions induites par les activités humaines et notamment agricoles.

Qualité des eaux souterraines

D’après les données de l’Agence de l’eau concernant l’évaluation des masses d’eau souterraines en 2013 dans le cadre de la DCE (Directive Cadre européenne sur l’Eau n°2000/60 du 23 Octobre 2000), la masse d’eau est en bon état chimique et en mauvais état quantitatif, avec un objectif de bon état quantitatif fixé à 2021.

Captages en eau potable aux environs du site

L’ensemble du projet est implanté en dehors de tout périmètre de protection d’ouvrages destinés à l’alimentation en eau potable.

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3.1.5 Hydrologie et qualité des eaux superficielles Environnement hydrologique

Le contexte hydrographique du projet est illustré ci-dessous :

Ruisseau de l’Ecluse

PRD

Réseau Hydrographie aux abords du site (source Géoportail)

Le bassin versant correspondant à la zone d’étude est celui de l’Ecluse. Il est un sous bassin du bassin versant du Loir. Le bassin versant de l’Ecluse, d’une surface de 42 km2, s’étend sur 8,5 km du Nord au Sud et 7,7 km d’Est en Ouest. Il s’agit d’un bassin compact, caractéristique d’une topographie extrêmement plate. L’Ecluse s’écoule à environ 2 km à l’Est du périmètre d’étude.

La commune de Saint Sylvain d’Anjou est bordée au Nord par la rivière Le Loir. Rivière domaniale de deuxième catégorie piscicole, déclassée des voies navigables, elle est large de 45 mètres et profonde de 3 mètres en moyenne. Elle a un cours lent, et circule dans des plaines et zones inondables. C’est une rivière domaniale concédé à un Syndicat Intercommunal.

Qualité des eaux superficielles

La qualité physico-chimique du Loir est suivie depuis 2000 aux points de surveillance à Lézigné et à Seiches-sur-le-Loir. Les derniers résultats indiquent une qualité moyenne à bonne sauf pour le paramètre nitrates dont la qualité reste médiocre.

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Tableau de la qualité physico-chimique du Loi à la prise d’eau située à Sèches-sur-le- Loir

Masse d’eaux superficielles

Le rejet d’eaux pluviales existant est régulé par l’intermédiaire d’un bassin de stockage- restitution qui évacue les eaux du site vers le réseau public en attente au Nord de la parcelle puis le milieu naturel (fossé rejoignant le ruisseau de l’Ecluse). L’état écologique et l’état chimique de la masse d’eau « la Boire du commun d'Oule (écluse) et affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec le Loir» (FRGR1033) a été évaluée en 2013. L’état écologique est qualifié de mauvais. L’objectif d’atteinte du bon état écologique a été reporté en 2027. L’objectif d’atteinte du bon état chimique n’est pas défini. Aucune donnée sur l’état chimique de cette masse d’eau n’est actuellement disponible.

Usage des eaux superficielles

 Captages eau potable : En ce qui concerne les eaux superficielles, aucun prélèvement d’eau destiné à la production d’eau potable n’est recensé au droit du ruisseau de l’Ecluse ou de la Boire du Commun d’Oule. Il existe trois prises d’eau dans le Loir pour la production d’eau potable à Durtal, Seiches et Briollay. Seule cette dernière est localisée en aval de la confluence avec le ruisseau de l’Ecluse (à environ 4 km).

 Prélèvement d’eau : Aucun prélèvement d’eaux superficielles à des fins industrielles n’est connu sur le territoire communal, selon l’Agence de l’eau Loire Bretagne.

 Prélèvement d’eau industrielle : Aucun prélèvement à usage agricole n’est recensé sur le ruisseau de l’Ecluse et sur la Boire du commun d’Oule, selon l’Agence de l’eau Loire Bretagne. Quelques points de prélèvements à usage agricole sont recensés sur le Loir, en aval du projet.

 Eau de baignade : Aucun site de baignade n’est référencé sur la commune de Verrières-en-Anjou. La plus proche se trouve à Villevêque, au bord du Loir à moins d’un kilomètre en aval de la confluence avec le ruisseau de l’Ecluse. Le ruisseau de l’Ecluse, la Boire du Commun d’Oule et le Loir, sont classées en deuxième catégorie piscicole. Toutefois, l’activité de pêche se concentre sur les principale rivières du département (la Loire, le Loir, la , la Maine.) ainsi que sur les plans d’eau.

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Schéma Directeur d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SDAGE)

La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (aujourd’hui intégrée dans le Code de L’Environnement) instaurant l'eau et les milieux aquatiques comme un patrimoine fragile et commun à tous, a mis en place des outils de planification décentralisée pour la mise en œuvre de la gestion globale et équilibrée de l'eau et des milieux aquatiques : - les SDAGE - Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux - élaborés de 1992 à 1995, pour chacun des 7 grands bassins hydrographiques français (France métropolitaine). Ils déterminent les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre. - les SAGE - Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux, élaborés, à une échelle plus locale, pour des unités hydrographiques cohérentes (bassin versant d'une rivière, aquifère ou zone homogène du littoral par exemple), par les Commissions Locales de l'Eau. Ces schémas constituent des documents de planification ayant une portée juridique envers les décisions publiques prises par l'Etat et les Collectivités Locales dans le domaine de l'eau.

Le SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021 a été approuvé le 2 octobre 2014 par le Comité de bassin. Il a été soumis à la consultation du public et des assemblées du 19 décembre 2014 au 18 juin 2015. C’est un document qui décrit les priorités de la politique de l’eau pour le bassin hydrographique et les objectifs à atteindre. Le SDAGE est complété par un programme de mesures qui précise les actions (techniques, financières, réglementaires) à conduire d’ici 2021 pour atteindre les objectifs fixés.

La compatibilité du site avec le SDAGE sera évaluée dans le cadre de l’étude d’incidence (partie « incidence sur l’eau »).

Schéma d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SAGE)

Le site fait partie du territoire du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) du Loir. Il a été approuvé par arrêté interpréfectoral le 25 septembre 2015. Il est actuellement mis en œuvre.

La compatibilité du site avec le SAGE sera évaluée dans le cadre de l’étude d’incidence (partie « incidence sur l’eau »).

Contrats des milieux

Il n’y a pas de contrat des milieux qui concerne la zone du projet.

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Projet Installations classées pour la protection de Etude d’Incidence PRD L’environnement environnementale

3.1.6 Qualité de l’air

La qualité de l’air ambiant est surveillée sur le Territoire d’Angers Loire Métropole par Air Pays de Loire (Airpdl) qui dispose de plusieurs stations de mesure sur l’agglomération angevine. Les stations de mesure les plus proches du site du projet sont des stations urbaines. La carte suivante présente les différentes stations.

PRD

Carte des stations de mesures fixes sur le territoire d’Angers Loire Métropole (Source : Airpdl)

La plus proche station de mesure de la qualité de l’air répertoriée est localisée à 10 km au Sud-Ouest du site, dans le centre-ville d’Angers (rue des Appentis). En 2017, l'indice de la qualité de l'air (indice ATMO) à Angers était bon (80 % de l'année). L'indice ATMO était moyen ponctuellement durant l'année (19 %). Ce dernier était mauvais occasionnellement (1 % de l'année).

Le bilan annuel 2016 des mesures sur ces trois stations est présenté dans le tableau suivant, en comparant les résultats aux seuils réglementaires.

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Source : Rapport Annuel 2017 - Airpdl

L’ozone :

Connu sous deux formes (stratosphérique et troposphérique), l’ozone est un polluant secondaire, formé par réaction chimique et/ou photochimique de polluants primaires que sont les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l’effet combiné de l’oxygène. L’ozone représente aujourd’hui le polluant le plus problématique non seulement à l’échelle d’Angers Loire Métropole, mais également à l’échelle nationale. Sur l’agglomération, les niveaux d’ozone sont actuellement mesurés à Bouchemaine (concentration de fond) et sur le site urbain rue Appentis. Sur la période 2000-2013, les concentrations moyennes annuelles en ozone ont varié en fonction des conditions météorologiques printanières et estivales favorables à sa formation. Entre 2006 et 2009, une légère diminution des valeurs maximales annuelles s’est amorcée, interrompue en 2010. La concentration moyenne annuelle à Bouchemaine reste légèrement supérieure à celle rue des Appentis même si ces dernières années elles ont tendance à se superposer (58μg/m3 pour les deux sites en 2013). Cette différence s’explique notamment par le fait que le site de mesure rue Appentis est plus proche des voies de circulation, où certains gaz d’échappement détruisent l’ozone. La concentration moyennes en ozone reste constante, variant régulièrement entre 54 et 61μg/m3 de 2006 à 2013. Entre 2006 et 2009, une légère diminution des valeurs maximales annuelles s’est amorcée, interrompue en 2010.

Les Particules fines (PM10 et PM2.5) : D’un diamètre inférieur ou égal à 10 micromètres, les particules en suspension dans l’air proviennent à la fois de sources naturelles (émissions liées au volcanisme notamment) mais également d’activités humaines (combustion d’énergies fossiles). Entre 2000 et 2010, les concentrations moyennes annuelles en PM10 enregistrées sur le site des Beaux-Arts ont augmenté de 15,8%, passant de 19 à 22 µg/m3 d’air. Quant aux concentrations maximales annuelles (Percentile 98), elles sont subitement passées d’environ 40 μg/m3 entre 2000 et 2006 à environ 60 μg/m3 entre 2007 et 2011. L’année 2011 avec une mesure à 66 μg/m3 signe le record en terme de valeur maximale de PM10 enregistrée entre 2000 et 2010 sur le site des Beaux-Arts. Depuis cette date, la concentration maximale a diminué passant à 62 μg/m3 en 2012 et à 58 μg/m3 en 2013,

BUREAU VERITAS EXPLOITATION – PRD – Affaire n°7185916 – Sept 2019 – Rev1 – Page 18 Installations classées pour la protection de Etude d’Incidence PRD L’environnement environnementale néanmoins ces années sont marquées par un nombre de procédures d’information recommandation important. Cependant, il est à noter que la concentration moyenne annuelle n’a jamais excédé l’objectif de qualité annuelle pour les PM10 (30μg/m3 d’air) sur le site de mesure des Beaux-Arts. Pour les PM2.5, les mesures effectuées en 2012 et 2013 sur le site des Beaux-Arts font apparaître des valeurs moyennes annuelles de 14μg/m3 d’air, dépassant ainsi l’objectif de qualité de 10μg/m3. Cependant la valeur ne semble pas augmenter au fil des années et a même baissé entre 2010, 2011 (16 μg/m3) et 2012, 2013 (14 μg/m3).

Le dioxyde d’azote (NO2) : Emis lors de processus de combustion, le dioxyde d’azote est la résultante de l’oxydation du monoxyde d’azote. Les transports et le chauffage urbain constituent les principales sources d’émission. Sur le site de mesure des Beaux-Arts, les concentrations moyennes annuelles en dioxyde d’azote ont diminué de 18,5 % entre 2000 et 2010, passant de 27 à 22 µg/m3 d’air. Une diminution progressive s’observe depuis 2003. Les valeurs de pointe annuelles sont restées globalement dans la même tendance sur ce site, fluctuant entre 58 et 69μg/m3 d’air selon les années. Depuis 2009, la valeur maximale a baissé de 12,1% passant de 66 μg/m3 à 58 μg/m3 en 2013. Concernant la rue de la Roë à Angers, ancien site de proximité automobile, les mesures effectuées entre 2000 et 2005 mettaient en exergue des concentrations moyennes annuelles supérieures à l’objectif de qualité annuelle fixé pour ce polluant, soit 40 µg/m3 d’air. En 2003, la concentration moyenne annuelle en dioxyde d’azote a atteint 50 µg/m3 d’air, à mettre en lien avec les concentrations très élevées d’ozone cette année-ci. A ce jour, aucun relevé n’est effectué dans la rue de la Roë, dans la mesure où celle-ci a été libérée du trafic automobile dans le cadre de la mise en place du tramway.

Les principales sources d’émissions de polluants atmosphériques dans le secteur d’étude sont les activités industrielles et le transport :  L’Autoroute A11,  Les activités industrielles de la zone d’activités.

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3.1.7 Bruit

Les principaux textes opposables de la réglementation du bruit industriel sont :  l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection de l'environnement,  articles R.1334-31 et suivants du code de la santé publique.

Description de l’environnement sonore

Les sources d’émissions sonores à proximité immédiate du site sont les suivantes : - au passage de véhicules sur les voies de circulation voisines (A11, RD323), - aux activités des entreprises voisines présentes au sein de la ZAC, - aux bruits de la nature et de voisinage (animaux, vent, voix, travaux divers,...).

Les habitations les plus proches du site sont situées à proximité immédiate au nord-est du site d'implantation projeté (lieu-dit « Les Rittières) et au sud-est (lieu-dit « La Bataillère»).

Campagne de mesures de bruit

Des relevés ont été effectués simultanément en 2 points de mesure en continu du 8 au 9/10/2018 de 12h30 à 16h30 : - Point 1 : situé en limite de zone à émergence réglementée (habitation) - Point 2 : situé en limite de propriété industrielle

Ces points ont été définis comme étant les plus pertinents au regard de l’arrêté du 23 janvier 1997. Le point 1 est notamment un point de vigilance vis-à-vis de l’habitation et le point 2 permet d’avoir un relevé en limites de propriété à l’opposé. La période de mesure et la durée de mesurage définis permettent d’avoir un relevé complet afin de quantifier l’état initial autour du projet PRD. Les conditions de mesurage sont de type "conventionnelles".

Localisation des points de mesure

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Les principales sources de bruit identifiées dans l'environnement proche des points de mesure sont les suivantes :

Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant (niveaux en dB(A)) :

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3.2 MILIEU NATUREL

3.2.1 Périmètres d’inventaire et périmètres réglementaires Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

Un inventaire des ZNIEFF a été lancé par le Ministère de l’Environnement en 1982, ayant pour objectif de recenser les zones importantes pour le patrimoine naturel national, régional ou local. Une ZNIEFF (Zone Natur.elle d’Intérêt Ecologique, Floristique ou Faunistique) est définie par l’identification d’un milieu naturel présentant un intérêt scientifique remarquable.

Pour mémoire, on distingue deux types de ZNIEFF :

Les zones de type II, grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrent des potentialités biologiques importantes (massif forestier, vallée, plateau, confluent, zone humide continentale). Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres biologiques, en tenant compte, notamment du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice.

Les zones de type I, d’une superficie limitée, sont caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares ou menacés du patrimoine naturel (mare, étang, lac, prairie humide, tourbière, forêt, lande...)

Ces zones sont particulièrement sensibles à des équipements ou à des transformations du milieu.

Cet inventaire est devenu aujourd’hui un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature.

Les ZNIEFF présentent dans un rayon de 10 km autour du site sont les suivantes :

Code du Type Nom Intérêts Distance au site site étudié 520015393 ZNIEFF II Basses vallées angevines Oiseaux, 4,7 km au Nord- insectes, Ouest amphibiens, reptiles 520220006 ZNIEFF II Bois Maurice, bois de Flore, oiseaux 6 km à l’Est Briançon, bois de Mont 520220066 ZNIEFF II Anciennes ardoisières Zone humide, 7,4 km au Sud- d’Angers-Trélazé flore, insectes Ouest 520015354 ZNIEFF I Sablières d’Ecouflant Flore, 4,2 km au Nord- champignon Ouest 520015394 ZNIEFF I Basses vallées angevines- Oiseaux, 4,7 km au Nord- prairies alluviales de la insectes, Ouest Mayenne, de la Sarthe et du amphibiens, Loir reptiles

520030065 ZNIEFF I Marais de l’Authion à Andard Oiseaux, 7,7 km au Sud- insectes Est

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ZNIEFF II : Basses vallées angevines

PRD

ZNIEFF II : Bois Maurice, bois de Briançon, bois de Mont

ZNIEFF II : Anciennes ardoisières d’Angers-Trélazé

Cartographie ZNIEFF type II (Source : Géoportail)

ZNIEFF I : Basses vallées angevines- prairies alluviales de la Mayenne, de la Sarthe et du Loir

PRD

ZNIEFF I : Sablières d’Ecouflant

ZNIEFF I : Marais de l’Authion à Andard

Cartographie ZNIEFF type I (Source : BRGM – Infoterre)

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Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)

Un inventaire de ZICO (Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux) a été réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux entre 1979 et 1991. Il recense les zones les plus importantes pour la conservation des oiseaux ainsi que les sites d’oiseaux migrateurs d’importance internationale. Il s’agit de la première étape du processus pouvant conduire à la Désignation de ZPS (Zones de Protection Spéciale), sites effectivement préservés pour les oiseaux et proposés pour intégrer le réseau Natura 2000.

Le site du projet est situé à 5 km au Nord/Nord-Ouest de la ZICO « Basses vallées angevines : marais de Basse-Maine, île Saint Aubin ».

PRD

Cartographie ZICO (Source : BRGM – Infoterre)

Natura 2000

Les sites Natura 2000 sont inventoriés dans le cadre de la mise en œuvre des Directives « Oiseaux » et « Habitats ». La conservation des espèces signalées par la Directive « Oiseaux » peut donner lieu à la désignation de sites appelés Zone de Protection Spéciale (ZPS). La Directive « Habitats » concerne les habitats naturels, le reste de la faune et la flore. Elle introduit la notion de prise en compte non seulement des espèces, mais également des milieux naturels abritant ces espèces et indispensables à leur survie par la désignation de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

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Basses vallées angevines, aval de la rivière Mayenne et prairies de la Baumette

Cartographie Natura 2000 – Directive Oiseaux (ZPS) (Source : Géoportail)

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Basses vallées angevines, aval de la rivière Mayenne et prairies de la Baumette

Cartographie Natura 2000 – Directive Habitats (ZSC-SIC) (Source : Géoportail)

Les zones Natura 2000 situées dans un rayon de 10 km autour du site sont : N° de la NATURA Type Nom Intérêts Localisation 2000 Basses vallées angevines, Habitats - Faune - FR5210115 ZPS aval de la rivière Mayenne 4,3 km au Nord-Ouest Flore et prairies de la Baumette Basses vallées angevines, FR5210115 ZSC aval de la rivière Mayenne Oiseaux 4,3 km au Nord-Ouest et prairies de la Baumette

Le projet n’est pas situé au sein d’une zone Natura 2000.

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Arrêté préfectoral de protection de biotope

Les objectifs des APPB sont la préservation de biotope (entendu au sens écologique d’habitat) tels que dunes, landes, pelouses, mares… nécessaires à la survie d’espèces protégées et plus généralement l’interdiction des actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux. L’arrêté fixe les mesures qui doivent permettre la conservation des biotopes. La réglementation édictée vise le milieu lui-même et non les espèces qui y vivent (maintien du couvert végétal, du niveau d’eau, interdiction de dépôts d’ordures, de constructions, d’extractions de matériaux...).

Aucun arrêté de protection de biotope n’a été recensé sur la commune de Verrières en Anjou ainsi que sur les communes limitrophes.

Le site d’étude n’est pas inscrit dans l’emprise d’un site faisant l’objet d’un arrêté préfectoral de protection de biotope.

Parc naturel national et régional

En France, il existe dix parcs nationaux : Vanoise (1963), Port-Cros (1963), Pyrénées (1967), Cévennes (1970), Écrins (1973), Mercantour (1979), Guadeloupe (1989), La Réunion (2007), Guyane (2007) et les Calanques (2012). Les parcs nationaux couvrent des domaines terrestres et maritimes variés et représentent par leurs périmètres maximum près de 9,5% du territoire français (60 728 km²).

Le site projet n’est pas situé au sein d’un Parc Naturel National.

Les Parcs Naturels Régionaux ont été créés par décret du 1er mars 1967 pour donner des outils spécifiques d'aménagement et de développement à des territoires, à l'équilibre fragile et au patrimoine naturel et culturel riche et menacé, faisant l'objet d'un projet de développement fondé sur la préservation et la valorisation du patrimoine.

Le site projet n’est pas situé au sein d’un Parc Naturel Régional.

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Réserve naturelle

Le territoire de tout ou partie d'une ou de plusieurs communes peut être classé en réserve naturelle lorsque la conservation du milieu naturel (biodiversité) présente une importance particulière ou qu'il convient de les soustraire à toute intervention artificielle susceptible de le dégrader.

Aucune réserve naturelle n’a été recensée sur la commune de Verrières en Anjou. Le site n’est pas situé dans une réserve naturelle nationale.

Biodiversité

Un diagnostic du patrimoine naturel et des zones humides a été réalisé par SCE de juillet 2018 à juin 2019, il est joint en annexe.

Les experts ont effectués plusieurs passages sur site :

- Habitats/Flore

Le site est très hétérogène avec la présence de prairies, friches, haies, boisements et cultures.

Sur ces zones aucune espèces protégées ou patrimoniales n’a été identifiée. Le site est majoritairement composé d’espèces invasives.

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- Faune

o Oiseaux : Une espèce d’oiseau protégée et patrimoniale est nicheuse certaine (le Tarier pâtre). o Une espèce patrimoniale non protégée est présente également sur le périmètre ; la Tourterelle des bois. Deux espèces protégées patrimoniales sont nicheuses à proximité immédiate du projet : le Chardonneret élégant et le Roitelet huppé. o Sept espèces de reptiles protégées et une espèce d’amphibien protégée sont également présentes. Rainette verte, Orvet fragile, Lézard à deux raies, Lézard des murailles, Vipère aspic, Couleuvre d’Esculape, Couleuvre à collier, Couleuvre verte et jaune. o 10 espèces de chiroptères protégées fréquentent le périmètre dont 2 sont « vulnérables » selon les listes rouge et 4 sont « quasi menacées ». o Insectes saproxylophages : Aucun arbre avec trace d’insecte saproxylophages patrimonial n’est présent sur le périmètre. Seul un arbre potentiellement favorable est présent à proximité directe. Le grand Capricorne est par-contre fortement présent dans plusieurs arbres situés sur le projet de Zac au Nord du projet étudié ici.

3.2.2 Zones humides - Convention de Ramsar

La convention de Ramsar, relative à la conservation des zones humides d’importance internationale a été signée le 2 février 1971 à Ramsar en Iran et ratifiée par la France en octobre 1986. Elle vise à favoriser la conservation des zones humides de valeur internationale du point de vue écologique, botanique, géologique, limnologique ou hydrographique et, en premier lieu, les zones humides ayant une importance internationale pour les oiseaux d’eau en toute saison.

Le site projet n’est localisé dans une zone d’application de la convention Ramsar. L’aménageur a adapté les terrains selon les études menées pour la ZAC et la zone d’implantation du projet PRD est située hors des zones identifiées à enjeux. Les trames

BUREAU VERITAS EXPLOITATION – PRD – Affaire n°7185916 – Sept 2019 – Rev1 – Page 29 Installations classées pour la protection de Etude d’Incidence PRD L’environnement environnementale végétales remarquables et mares sont éloignées du site. La zone humide identifiée par l’étude d’impacts de la ZAC se situe au niveau de ces mares.

Pour définir une zone humide, les critères pédologiques et botaniques doivent être cumulés.

Critère pédologique

A l’échelle du projet PRD, une investigation a été menée le 30 octobre 2018. 41 sondages, permettant de définir les caractéristiques pédologiques, ont été réalisés au cours de cette dernière.

Les sols observés sont principalement des sols bruns à texture limoneuse à limono-sableuse. Parmi les sondages réalisés, et au regard de l’arrêté du 1er octobre 2009 : - 19 sondages ne sont pas caractéristiques des sols de zones humides. - 22 sondages présentent des traits d’hydromorphie caractéristiques des zones humides.

Au regard des sondages réalisés et de la géomorphologie du site, le diagnostic a mis en évidence la présence de sols hydromorphes caractéristiques des zones humides sur une surface totale d’environ 4,8 ha. Les zones ne présentant pas de caractéristiques humides identifiées sont majoritairement localisées sur des sols qui semblent remaniés.

Ainsi, sur le périmètre du projet, 4,8 ha sont à retenir comme zone humide.

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3.2.3 Continuité écologique - Trame Verte et Bleue – Biocorridors

La Trame verte et bleue (TVB), nouvel outil d’aménagement du territoire issu du grenelle de l’environnement, a pour objectif de contribuer à la préservation de la biodiversité, tout en tenant compte des activités humaines. Cette TVB constitue une des mesures phares du Grenelle et doit trouver une déclinaison concrète sur les territoires à différentes échelles, en concertation étroite avec les acteurs concernés. Au plan régional, la TVB se concrétise par l’élaboration d’un Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), co-piloté par l’Etat (DREAL) et la Région Pays de Loire, et réalisé dans le cadre d’une gouvernance large. Ce Schéma doit ensuite être pris en compte au plan infrarégional, dans les documents d’urbanisme (Scot et PLU/PLUi) et dans les divers projets d’aménagement.

Le SRCE des Pays de Loire a été adopté par arrêté préfectoral le 30 octobre 2015.

Site

Extrait de l’atlas cartographique du Schéma Régional de Cohérence Ecologique des Pays de Loire (source : SigLoire)

Le site du projet se trouve en dehors des réservoirs biologiques et des corridors identifiés au sein du SRCE.

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3.3 PATRIMOINE HISTORIQUE ET PAYSAGER

L’environnement humain est présenté en tant qu’intérêt à protéger mais également en tant qu’agresseur potentiel. Nous détaillons, parmi les occupations humaines, celles qui pourraient souffrir d’incidents en provenance du projet et, en revanche, celles qui peuvent présenter un risque pour l’entreprise.

3.3.1 Paysages

Tissu urbain

Site Zone industrielle et commerciale

Terres arables

Répartition au sol des activités Corine Land Cover 2012 (Source : GEOPORTAIL)

D’après la cartographie, le projet est à ce jour localisé dans zone « Prairies et autres surface toujours en herbe à usage agricole ». Compte tenu des aménagements (mesures de compensation agricole) qui seront réalisés par PRD, cette zone sera compatible avec les activités d’une plateforme logistique.

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3.3.2 Sites remarquables

Site PRD

Le site n’est pas concerné par le périmètre de protection des monuments historiques, classés et inscrits.

3.3.3 Archéologie

Cette thématique a été gérée par l’aménageur. L’arrêté portant prescription d’une fouille préventive, daté de 2014, est joint en annexe 17, il concerne le site archéologique n°49 323 0017. Les investigations sont projetées en fin d’année 2019.

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3.3.4 Pollutions de sol

Les sites répertoriés dans la base de données BASOL sont des sites pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics.

Les plus proches sites BASOL sont localisés à plus de 4 km au Sud-Ouest du site. Ces derniers ne sont pas concernés par de potentielles restrictions d’usage.

La carte suivante permet de localiser les sites BASIAS à proximité du site :

Site

Localisation des sites BASIAS Source : Infoterre – BRGM et BASIAS

Etat Raison sociale et Distance occupatio Identifiant activités Adresse au site n Peintures Zoplan 750 m à Fabrication, La Grande gelée l’ouest En activité stockage de Verrières-en-Anjou depuis PAL4902719 peintures (49323) 1993 Intermarché 600 m au Station-service et 23 nord En activité dépôt de liquides Verrières-en-Anjou depuis PAL4901804 inflammables (49323) 1992 ZA de la Pivachère 800 m à En activité Hygiène Verrières-en-Anjou l’est depuis PAL4903244 Anjou Maine (493323) 1994

La localisation du projet n’est ni un site pollué ou potentiellement pollué appelant une action des pouvoirs publics ni un site recensé par BASIAS.

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3.4 ENVIRONNEMENT HUMAIN

3.4.1 Populations

Le site est implanté sur la nouvelle commune française de Verrières-en-Anjou (issue du regroupement des communes de Pellouailles-les-Vignes et Saint-Sylvain-d'Anjou), au sein du Parc d'Activités de Angers/Océane dans la communauté urbaine d'Angers Loire Métropole.

La communes de Verrières-en-Anjou compte une population de : Nombre Variation annuelle Communes d’habitants moyenne (%) Verrières-en-Anjou 6977 + 0,1% par an

Source : INSEE, 2014

3.4.2 Habitations

Les habitations les plus proches du site sont situées à proximité immédiate au Nord-Est du site d'implantation projeté (lieu-dit « Les Rittières) et au sud-est (lieu-dit « La Bataillère»). Ces dernières sont localisées dans la carte ci-après.

Dans le cadre la modélisation acoustique, les points de mesure ont été définis au niveau de l’habitation la plus proche au Nord située à environ 40 mètres et en limite de propriété.

En ce qui concerne la modélisation acoustique, les calculs ont été effectués aux points récepteurs N°1 et 2 identiques aux points retenus pour les mesures. Ont été rajoutés les points récepteurs N°3 et Point bureau au niveau des entreprises proches du site projeté ainsi que le point 5 au niveau d’une habitation proche.

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Les Rittières

La Bataillière

La Chênaie

Carte de localisation des habitations à proximité du site (source Géoportail)

3.4.3 Populations sensibles

Il n’existe pas d’établissement accueillant des populations dites sensibles (enfants, personnes âgées, malades…) dans un rayon de 500 m autour du projet. Les établissements recevant des populations sensibles les plus proches se situent sur la commune de Verrières en Anjou.

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Site

Carte des établissements sensibles à proximité du site (Source Géoportail)

Légende :

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3.4.4 Etablissements Recevant du Public (ERP)

Les Etablissements Recevant du Public regroupent les bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit, en plus du personnel.

Il n’y a pas d’ERP à proximité du site.

3.4.5 Plan Local d’Urbanisme

La commune nouvelle de Verrières-en-Anjou s'inscrit dans le Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi) d’Angers Loire Métropole, approuvé par délibération en date du 13 février 2017 et entré en vigueur le 25 mars 2017. Il porte sur 30 communes du territoire communautaire pour la période 2015 - 2027.

Le PLUi est un document de planification urbaine régissant le cadre du développement et de laménagement du territoire dans un souci de développement durable. Il n’est pas uniquement tourné vers la règlementation de l’usage du sol. Il porte également un projet global et équilibré pour le territoire en mettant en cohérence les politiques publiques du logement, des transports et déplacements, de l’action économique, de l’environnement.

PRD

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Plan de localisation du zonage du PLUi d’Angers Loire Métropole

L'assiette foncière du projet s'inscrit dans la zone 1AUY. Les zones AU correspondent aux zones à urbaniser. La zone 1AUY peut être urbanisée à l’occasion de la réalisation d’opérations d’aménagement d’ensemble à dominante d’activités, compatibles avec un aménagement cohérent de la zone. Elle comprend un secteur indicé « d » destiné à accueillir préférentiellement les activités industrielles, et artisanales. La construction d’habitation y est strictement encadrée et limitée au gardiennage. Par ailleurs, le PLUi délimite de nombreuses Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP) locales sur des secteurs qui ont vocation à évoluer dans le temps. Ces secteurs sont destinés à accueillir le développement futur du territoire, notamment en matière d'activités économiques. L'extension Ouest du Parc d'Activités de l'Océane, dans lequel s'inscrit le projet, fait l'objet d'OAP spécifiques visant à répondre qualitativement aux besoins fonciers économiques du territoire. La programmation vise l'implantation d'activités tertiaires, industrielles, logistiques et artisanales.

3.4.6 Servitudes

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Site PRD

Les servitudes inscrites au PLUi d'Angers Loire Métropole et concernant le site PRD sont les suivantes : - A3 : Dispositif d’irrigation ; servitude pouvant être rendue applicable aux terrains riverains des canaux d’irrigation et émissaire d’assainissement des terres. - PT1 et PT2 : Télécommunications ; servitudes relatives à la protection des centres de réception ou d'émission.

Comme pris en compte via l’étude d’impacts de la ZAC, les servitudes inscrites au PLU relatives aux canaux d’irrigation et d’assainissement des terres (A3) n’auront plus cours dans l’emprise de l’opération.

Les servitudes Télécom sont identifiées dans les documents de servitudes de la métropole Angers Loire. Ces documents ne présentent pas de prescriptions associées à ses servitudes. Par ailleurs, l’aménageur ALTER s’est engagé à transmettre à PRD un terrain constructible et aucune contrainte associée à ces servitudes n’est repris dans le Cahier des Charges. Ces éléments ont été pris en charge par ALTER.

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3.4.7 Activités économiques et occupation des sols Activités industrielles

Le projet est localisé dans l’extension Ouest du parc d’activités communautaire Angers/Océane.

D’après la base des installations classées, la commune de Verrière-en-Anjou regroupent les ICPE suivantes :

Implantation des ICPE à proximité du site (source : Géorisques)

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Numéro Statut Nom établissement Commune Régime Etat d'activité IED-MTD inspection Seveso 0063.02401 ANGERS LOIRE METROPOLE Verrières-en-Anjou Autorisation Non Seveso En fonctionnement Non En cessation 0549.02634 DOMAINE DU BROSSAY Verrières-en-Anjou Inconnu Non Seveso Non d’activités 0063.02757 DUSOLIER - CALBERSON Verrières-en-Anjou Enregistrement Non Seveso En fonctionnement Non 0549.02094 ELIVIA SAS Verrières-en-Anjou Autorisation Non Seveso En fonctionnement Oui 0549.02090 FAISANDERIE D'ANJOU (SAS) Verrières-en-Anjou Autorisation Non Seveso En fonctionnement Oui 0063.03561 ORE Verrières-en-Anjou Autorisation Non Seveso En fonctionnement Non 0063.04890 TRIADE ELECTRONIQUE Verrières-en-Anjou Autorisation Non Seveso En fonctionnement Oui 0063.02543 VERGERS D'ANJOU Verrières-en-Anjou Autorisation Non Seveso En fonctionnement Non

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Activités agricoles

Le recensement agricole 2010 fait état de 5 exploitations sur le territoire communal de Pellouailles-les-Vignes et de 34 exploitations sur Saint-Sylvain-d'Anjou. Durant les 10 dernières années, ces deux communes ont perdu près de 40 % de leurs exploitations agricoles.

Suite à l'aménagement du parc d'activités, ayant induit la suppression de terres agricoles et la réalisation d'indemnités compensatoires, aucune terre agricole n'est présente au droit de l'assiette foncière du projet faisant l'objet de la présente étude.

Le recensement agricole 2010 fait état d'une Surface Agricole Utilisée (SAU) de 172 ha pour le territoire communal de Pellouailles-les-Vignes et de 714 ha pour Saint-Sylvain-d'Anjou. Durant les 10 dernières années, la diminution de la SAU semble avoir été plus importante sur la commune de Pellouailles-les-Vignes (- 40 %) et moins significative sur Saint-Sylvain-d'Anjou (-11 %).

En 2000, les productions présentes sur les communes de Saint-Sylvain-d'Anjou et Pellouailles- les-Vignes s’appuyaient sur un tissu d’exploitations orientées vers la polyculture, avec une prédisposition pour les cultures maraîchères (Etude d'impact ZAC Angers/Océane). En 2010, le recensement agricole met en évidence des orientations technico-économiques globalement similaires associant polyculture et polyélevage. Il est cependant important de noter l'absence de mention portant sur les cultures maraichères. Il peut être supposé que cette orientation technicoéconomique a fortement régressé suite à l'extension Ouest du Parc d'Activités Angers/Océane.

Zone d’Appellation d’Origine Contrôlée :

Dans le cadre de l'aménagement du parc d'activités, l'Institut National des Appellations d'Origine (I.N.A.O) a été consulté en raison de la présence d'une aire délimitée de l'A.O.C Anjou dans le périmètre du parc et plus précisément sur la commune de Pellouailles-les- Vignes. L'avis de l'I.N.A.O d'Angers, recueilli par un courrier en date du 2 décembre 2003, précise que le contexte viticole anciennement présent est aujourd'hui tombé en désuétude. Les aires d’appellation géographiques ne constituent donc pas un enjeu.

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3.4.8 Voies de communications

Voies aériennes

L’aérodrome le plus proche du site est celui d'Angers-Marcé, localisé à environ 10 km au Nord-Est du site.

Voies ferrées

La commune de Verrières-en-Anjou ne dispose pas de gare, aucune voie ferrée ne traversant le territoire communal. La voie ferrée et l'arrêt le plus proche sont localisés sur la commune d'Ecouflant à 5,6 km du Sud-Ouest de la zone d'étude. Cette ligne est utilisée pour les voyageurs et le fret. La gare TGV la plus proche est celle d'Angers-Saint-Laud.

Axes routiers

Le site est en accès direct à l'autoroute A11. L’'échangeur de Pellouailles Les Vignes est composé de deux bretelles situées à proximité immédiate des deux extrémités du nouveau boulevard, accessibles via le RD 115 pour la direction PARIS, et via la RD 323 pour la direction ANGERS/NANTES. Les secteurs d'activités d'Angers Est (Parc des Expositions) sont situés à moins de 7 km sur la RD 323. Après recalibrage du RD 115, le nouveau boulevard fera partie intégrante du nouvel itinéraire de convois exceptionnels, en déviation du bourg de Pellouailles les Vignes (actuel itinéraire).

Voies routières présentes à proximité du site (source : Géoportail)

A ce jour, la circulation sur les voies de circulation interne au Parc d'Activités est relativement faible. En effet, peu d'entreprises sont implantées au droit des terrains aménagés pour l'extension du parc d'activités.

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Le Conseil Général du Maine et Loire effectue des comptages routiers permettant d’évaluer les moyennes journalières annuelles en 2017 (dans les 2 sens) : - 10 983 véhicules (dont 7,31 % de poids lourds) pour la RD323, - 2 673 véhicules pour la RD115 (dont 6,35 % de poids lourds), - 35017 véhicules (dont 12,1% de poids lourds) pour l’A11.

3.4.9 Réseaux au voisinage du secteur

Electricité

Le site sera raccordé au réseau électrique via ENEDIS. Au regard des besoins de puissance et de tension, la mise en place d’une puissance supérieure à 1250 kWA pourra être étudiée.

Gaz Le site sera raccordé au réseau de gaz ville via GRDF.

Télécommunications Le site sera raccordé au réseau de télécommunication et fibre optique.

Eau potable Le site sera raccordé au réseau d’eau potable d’Angers Loire Métropole.

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3.5 RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

3.5.1 Risque inondation

Par la directive européenne du 23 Octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion du risque inondation et au travers de sa transposition en droit français par la loi n°2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite « Grenelle 2 », l’Etat français a élaboré une politique nationale qui identifie des Territoires à Risque Important d’Inondation (TRI). L’identification des TRI donne lieu à une cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation. Ces éléments constituent la base de travail des Stratégies Locales de Gestion du Risque Inondation (SLGRI).

La loi Grenelle 2 institue également le Plan de Gestion des Risques Inondations (PGRI), en fixe les objectifs et le contenu. Un PGRI est un document de planification fixant les objectifs à atteindre à l’échelle du bassin et sur les TRI.

Territoire à risque important d’inondation (Source : www.georisques.gouv.fr)

La commune de Verrières-en-Anjou est concernée par le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) Confluence de la Maine approuvé en octobre 2009.

L'assiette foncière du projet est située hors des zones d'aléas.

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3.5.2 Risque remontée de nappes

Le projet est localisé à proximité immédiate à l’Est du site d’une zone potentiellement sujettes aux inondations de cave.

Site

Localisation du site au regard du risque de remontée de nappes (source : Géorisques)

3.5.3 Risque mouvements de terrain

La commune de Verrières-en-Anjou n’est pas concernée par le risque de mouvements de terrain.

3.5.4 Aléa retrait-gonflement des argiles

Concernant l’aléa « retrait-gonflement des argiles », le site du projet (partie est) est localisé dans une zone présentant un aléa fort au phénomène de retrait et gonflement des argiles. Rappelons que la couche argileuse du sol peut voir son volume augmenter ou diminuer de façon spectaculaire en fonction de sa teneur en eau. Si elles sont négligées, ces variations de volume peuvent avoir des conséquences pour les constructions.

Une étude géotechnique a été réalisée pour PRD, cette étude est jointe en annexe 13. Ce rapport indique que les résultats des essais CBR immergés traités à la chaux seule et au ciment sur les matériaux argilo-sableux indiquent que les gonflements sont faibles. Les portances sont améliorées par l’ajout de chaux seule et de ciment. Les matériaux argilo-sableux peuvent être réutilisés en remblais avec ajout de chaux et en couche de forme avec ajout de ciment, associé à de la chaux.

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Les caractéristiques du sol sont anticipées pour le projet via cette étude. Par courrier joint en annexe 13, la société GEOTEHCNIQUE a également confirmé que les variations de teneurs en eau des sols à 1.5 m de profondeur sont négligeables compte-tenu de la profondeur par rapport à la surface. L’ancrage systématique des fondations à 1.5 m de profondeur sous le niveau du terrain fini est une disposition constructive pour éviter les risques de désordres liés au phénomène de retrait / gonflement des argiles.

Localisation du site au droit de l’aléa Retrait-gonflement des argiles (sources Géorisques)

3.5.5 Risque sismique

Selon l’article D.563-8-1 du Code de l’environnement (issu du décret du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français), la zone d’étude se trouve en zone de sismicité 2 (sismicité faible).

3.5.6 Risque industriel La commune de Verrières-en-Anjou ne fait pas l’objet Plan de Prévention des Risques Technologiques.

3.5.7 Risque de Transport de Matières Dangereuses

D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs du Maine et Loire et le DICRIM de la commune de Verrières-en-Anjou, l'A11 et la RD323 sont des axes importants utilisés pour le Transport de Matières Dangereuses. La commune de Verrières-en-Anjou n'est pas concernée par la présence de canalisation de matières dangereuses.

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3.6 BILAN SUR LES PRINCIPAUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Milieu Physique

Topographie L’environnement du site ne présente pas de relief particulier. Pas de particularités de températures ou de précipitations. Les caractéristiques climatiques du territoire communautaire se situent à la croisée des trois nuances du climat océanique observables en Anjou : le climat océanique humide Conditions climatiques (plus frais et plus pluvieux), le climat océanique à été sec, et le climat océanique à nuance continentale où les écarts de températures entre été et hiver sont un peu plus marqués. Sismologie Zone de sismicité faible (zone 2) Le projet est concerné par la masse d’eau souterraine « Sables et grès du Cénomanien du bassin versant de la Loire captifs au Sud de la Loire » n°FRGG142. Elle est à dominante sédimentaire et captive sur la totale de la surface ce qui la rend peu Hydrogéologie vulnérable aux pollutions induites par les activités humaines et notamment agricoles. L’ensemble du projet est implanté en dehors de tout périmètre de protection d’ouvrages destinés à l’alimentation en eau potable. Hydrologie – L’état écologique et l’état chimique de la masse d’eau « la Boire du commun d'Oule Hydrographie – (écluse) et affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec le Loir» (FRGR1033) Qualité a été évaluée en 2013. L’état écologique est qualifié de mauvais. Le site fait partie du territoire du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des SDAGE/SAGE Eaux) du Loir. Il a été approuvé par arrêté interpréfectoral le 25 septembre 2015. Le projet est situé au sein du parc d’activités Angers/Océane. Air La pollution de l’air sera principalement due au trafic routier et aux activités industrielles et logistiques à proximité. Les principales sources sonores au voisinage du site sont : Acoustique - les voies de circulation (A11, RD115) - les activités du parc d’activités Angers/Océane

Milieu Naturel Le projet n’est pas localisé dans une zone protégée (ZNIEFF, ZICO, Natura 2000, Zones protégées arrêté de biotope, parc naturel national, réserve naturelle nationale, convention RAMSAR). Patrimoine historique et paysager

Paysage Le site est localisé dans un environnement agricole. Le site d’implantation du projet ne fait pas parti des sites référencés dans la base Pollution de sol BASOL, aucune pollution n’est référencée sur le terrain. Risques naturels et technologiques La commune n’est pas exposée à un territoire à risque important d'inondation (TRI). Le site du projet (partie Est) est localisé dans une zone présentant un aléa fort au PPRN et PPRT phénomène de retrait et gonflement des argiles. La commune de Verrières-en-Anjou ne fait pas l’objet Plan de Prévention des Risques Technologiques.

Milieu Humain

Influence de l'Homme Le projet sera localisé au niveau de l’extension de la zone d’activités Angers/Océane, sur le milieu en bordure d’urbanisation.

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Milieu Physique

Le projet est implanté sur la commune de Verrières en Anjou. Urbanisme et L’assiette foncière du projet s’inscrit dans la zone 1AUy du PLUI d’Angers Loire Servitudes Métropole. La zone d’aménagement est conforme à ces documents d’urbanisme.

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4. INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Cette partie a pour objectifs d’analyser les effets directs, indirects secondaires, cumulatifs, transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet.

Dans cette partie et conformément à la forme demandée par le livre Ier du code de l’environnement – Partie réglementaire, sont présentés toutes les incidences et effets que pourrait avoir l’installation sur son environnement. Pour faciliter la lecture, ces effets potentiels sont détaillés par aspects environnementaux. La phase chantier et la phase d’exploitation ont été traitées de façon distincte.

Cette analyse est suivie pour chaque aspect, des mesures envisagées pour supprimer, limiter et compenser les inconvénients de l'installation.

Dans le cadre de la ZAC, la localisation et gestion du projet a fait l’objet de diverses études :

« La création de ce nouveau pôle d'activités diversifiées dans les secteurs industriel et tertiaire s'inscrit en continuité de la zone d'activités Angers/Océane pour constituer à terme une véritable entité économique. Positionné en bordure d'urbanisation, encadré par deux infrastructures routières majeures (A11 & RD 323), l’absence de contraintes environnementales fortes et la configuration des terrains, avec notamment une topographie générale peu marquée d'environ 2 à 3 % dans la partie Ouest et inférieure à 1% dans la partie Sud-Est, le rend particulièrement adapté à l’implantation d’activités consommatrices d’espace ou/et à flux importants de circulation. Le parti d'urbanisme retenu a donc été calé pour assurer une fluidité de la desserte - avec une attention particulière quant au traitement des accès (rayons de giration, visibilité) - et une souplesse des implantations, tout en offrant un environnement de qualité. A ce titre est notamment mis en place par l'aménageur, en façade du boulevard de desserte intérieure, un modelé en alignement à l'intérieur des terrains cessibles, afin, à titre principal, de contribuer à l'insertion environnementale des projets, en offrant un premier plan vert, en limitant la vue sur les voitures stationnées devant les bâtiments et en favorisant ainsi la mise en valeur de ces derniers. »

Une étude d’impacts a notamment été déposée en février 2010.

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4.1 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT EN PHASE CHANTIER

Un chantier respectueux de l'environnement est le prolongement naturel des efforts de qualité environnementale mis en place lors de la conception d'un bâtiment. Tout chantier de construction génère des nuisances sur l'environnement proche, l'enjeu du chantier est de limiter les nuisances au bénéfice des riverains, des ouvriers et de l'environnement.

Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques professionnelles du BTP, les objectifs d'un chantier sont de : - limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier, - limiter les risques sur la santé des ouvriers, - limiter les pollutions de proximité lors du chantier, - limiter la quantité de déchets de chantier mis en décharge.

4.1.1 Incidences sur le paysage

La phase chantier aura un impact sur le paysage : présence d’équipements de grandes hauteurs sur le site (grues), circulation de véhicules de chantier, déplacement (au sein du site) de terres…

Le chantier sera organisé de manière à durer juste le temps nécessaire. Les véhicules et équipements utilisés seront en bon état. Celle-ci devrait durer environ 12 à 14 mois.

4.1.2 Incidences sur l’air

Les rejets atmosphériques en phase chantier seront constitués des gaz d’échappement des véhicules. Les mesures en place seront la limitation de la vitesse de circulation et l’arrêt des moteurs lorsque leur fonctionnement n’est pas nécessaire.

La qualité de l’air pourra être perturbée par l’émission de poussières soulevées par le passage des engins sur le chantier, ainsi que certains travaux spécifiques.

Une attention particulière sera demandée aux sociétés intervenant sur le chantier afin de limiter les envols de poussières. Cette potentielle pollution n’affectera qu’un faible périmètre autour du chantier.

Il sera mis en place d’un système de lavage de roue sur le site durant les phases de terrassements et un système de récupération des laitances de béton issues des différents coulages (gros œuvre / dallage)

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4.1.3 Incidences sur l’eau

Pour limiter leur impact sur l’environnement, les mesures suivantes seront en place :

 En phase chantier, et durant les travaux de terrassements généraux, les bassins étanches des eaux pluviales seront réalisés en priorité pour permettre de traiter et récupérer les eaux pluviales. Afin de protéger les réseaux des systèmes anti-pollution (type filtre mousse, paille, ou autre) pourront être installés sur les réseaux durant la phase chantier.  Les installations de chantier nécessaires au personnel seront installées dès le démarrage et les réseaux seront raccordés à la zone (eaux usées, électricité, AEP),  Les produits dangereux ne sont pas ou très peu utilisés sur le chantier. Les huiles utilisées pour le décoffrage ou pour les engins de chantier seront stockés dans des espaces protégés et fermés.  Le remplissage des véhicules de chantier se fera principalement pendant la phase des terrassements et sera fait par un prestataire extérieur. Une zone étanche sera prévue sur le chantier pour le remplissage.  Les moyens de levage utilisés seront principalement des grues mobiles et des manuscopiques. Les nacelles élévatrices seront utilisées par les entreprises pour les travaux en hauteur. (thermiques pour les travaux extérieurs et électriques pour les travaux en intérieurs.)  Réalisation d’une Plateforme en enrobé pour les bungalows et pour le stationnement des véhicules.

4.1.4 Incidences en termes de bruit et vibrations

Le bruit et les vibrations seront liés aux véhicules de chantier. Les travaux auront lieu en journée et les véhicules seront limités au nombre nécessaire.

4.1.5 Incidences sur le trafic

En phase chantier, le trafic généré par les travaux représentera une faible part du trafic de la zone. La phase travaux n’aura donc pas d’effets significatifs sur le trafic.

4.1.6 Incidences sur la luminosité

En phase chantier, les travaux auront lieu en journée. Les éclairages éventuels seront liés à la sécurité des biens et des personnes.

4.1.7 Incidences en terme de déchets

Les déchets en phase travaux seront limités aux diverses déchets ménagers des équipes de chantier. Il sera mis en place un tri sélectif des déchets de chantiers (essentiellement palettes / cartons / aciers) avec un prestataire extérieur permettant de valoriser l’ensemble des déchets évacués.

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4.1.8 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore)

Une note de présentation des dispositions environnementales compensatoires est jointe en annexe 18.

Afin de limiter l’impact du projet sur la faune et la flore, des mesures sont anticipées pour le projet : - Limitation des emprises du chantier au strict nécessaire

Cette mesure s’inscrit en amont des opérations de chantier à proprement parler. En collaboration avec l’équipe projet et la maitrise d’œuvre, il s’agit de tenter de réduire au maximum les emprises travaux afin de fixer par la suite les limites exactes des emprises indispensables à l’encadrement de la construction des aménagements routiers. - Mise en place de dispositifs de prévention et de traitement des pollutions accidentelles et diffuses durant le chantier

Pour lutter contre les risques de pollutions accidentelles lors des travaux, un certain nombre de mesures vont être prises : implantation des zones de stockage de matériaux et la base vie du chantier sur des aires spécifiques, confinées, éloignées des milieux sensibles ; contrôle récent des véhicules de chantier ; stockage des huiles et carburants sur des emplacements réservés ; traitement des eaux usées avant relâche dans le milieu naturel ; vidanges, ravitaillements et nettoyages des engins et du matériel dans une zone spécialement définie et aménagée….

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4.2 INCIDENCES NOTABLES DU PROJET EN PHASE EXPLOITATION

4.2.1 Incidences sur le paysage Description et incidences

Le projet a fait l'objet de mesures d'insertion paysagère visant à répondre aux prescriptions architecturales et paysagères propres à la ZAC Angers/Océane. A ce titre, le site logistique de PRD bénéficiera d'une insertion harmonieuse au sein de la ZAC et des futures entreprises/installations voisines qui auront, elles aussi, respectées les mêmes prescriptions architecturales et paysagères. La présence d'un merlon végétalisé constituera un volume écran qui masquera pour partie les habitations situées au nord-est du site. La présence d'espaces verts permettra également d'intégrer le projet dans son environnement.

Les espaces extérieurs du bâtiment comprendront des espaces verts représentant environ 22% de la surface du terrain.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Dès sa conception, le projet est étudié afin d’intégrer au mieux le projet dans son environnement.

4.2.2 Incidences sur l’utilisation des ressources naturelles

Sans objet – Absence d’utilisation des ressources naturelles (prélèvement de nappe, excavation, utilisation de matériaux type carrière etc.)

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4.2.3 Incidences sur le sol et le sous-sol

Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Sans objet – Absence de rejets dans le sol en fonctionnement normal du site.

Description et incidences

Les activités du site seront susceptibles de créer une pollution du sol par :

 épandage accidentel sur stockage ou au niveau d’un éventuel transformateur à huile ou lors du remplissage de la cuve du groupe sprinkler,  eaux d’extinction incendie non collectées.

Ces évènements correspondent à des évènements accidentels non permanents.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les mesures suivantes ont été mises en place afin d’empêcher l’occurrence de ces évènements : - mise sur rétention de l’ensemble des produits susceptibles de générer une pollution de l’eau et des sols. Cette mesure est appliquée au réservoir du groupe sprinkler, au transformateur à huile. - rétention des eaux incendie dimensionnés afin de contenir l’ensemble des eaux d’extinction d’incendie.

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4.2.4 Incidences sur l’air Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Les seules sources de rejets atmosphériques seront liées :  au fonctionnement discontinu de la zone de charge des batteries (dégagement d’hydrogène) ;  à l’installation sprinkler alimentée au fuel, laquelle ne fonctionne pas en phase normale d'exploitation (1 essai hebdomadaire) ;  à l’envol de matériaux légers (hors précautions indiquées) ;  aux rejets de gaz de combustion de la chaufferie : gaz naturel pour le chauffage ;  aux fluides des groupes froids (si non-étanchéité du circuit) en cas de mise en place d’installations de climatisation ;  aux gaz d’échappement des véhicules circulant sur le site.

Les activités exercées dans les cellules du bâtiment ne seront pas à l’origine de dégagement de fumées ni de poussières ou d’odeurs.

Les rejets se résument à des gaz de combustion contenant du gaz carbonique, de la vapeur d’eau et des oxydes d’azote.

Emission de gaz d’échappement :

Remarque : nous nous intéressons dans l’étude, à la circulation des camions sur le site.

Les émissions unitaires pour les poids lourds diesel de poids supérieur à 16 tonnes sont les suivantes : (émissions en gramme par km parcouru)

OXYDE DE COMPOSES PARTICULES OXYDE D’AZOTE CARBONE ORGANIQUES

Trajet urbain 1,6 18,8 5,8 16,2 Trajet sur autoroute 1,25 4,2 2,3 13,5

(Source : Dossiers du CERTU – Pollutions atmosphériques et circulation routière)

Un camion en transit sur le site va parcourir environ 1 km dans l’enceinte du site. Une fois positionné à quai le moteur est arrêté. Dans ce cas, les rejets sont assimilables à un trafic urbain. Le nombre de camion en transit est d’environ 150 par jour : soit des rejets correspondants à environ 150 km de parcours par jour. Les émissions en gramme par jour sont calculées ci-dessous.

OXYDE DE COMPOSES PARTICULES OXYDE D’AZOTE CARBONE ORGANIQUES

Trajet urbain 240 2 820 870 2 430

Trajet sur autoroute 187,5 630 345 2 025

Les rejets provenant de la circulation propre au bâtiment du projet seront très limités par rapport à ceux provenant des voies de circulation et notamment des routes à proximité, la circulation lié au site étant faible par rapport à celle des axes voisins (cf 4.2.7 Incidences sur le trafic).

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Afin de quantifier l'augmentation de la pollution des émissions liées à la circulation des véhicules induites par le projet, les valeurs ont été comparées entre les émissions du projet et celles de l’autoroute, considérées comme représentatives de la zone.

Trajet de l’autoroute au projet Distance autoroute représentative de la environ 3,2 km zone - environ 1,5 km

Pour les PL, la quantification des émissions est réalisée sur la base des tableaux ci-dessus en utilisant trajet urbain pour les PL du projet et trajet autoroute pour l’A11.

Pour les VL, le tableau ci-après est utilisé pour la quantification, les VL sont tous assimilés diesel (source ADEME - consommations conventionnelles de carburant et émissions de CO2 2018).

Au niveau du diffuseur A11 il est estimé un trafic de 35 017 véhicules/jour, selon la bibliographie des organismes d’autoroute, la part de PL est de 15% sur ces axes.

L’incidence du projet sur l’air selon la méthode décrite est estimée ci-après :

Projet PRD Autoroute % Trafic VL/jour 100 29764 0,3% Trafic PL/jour 150 5253 2,9% Distance estimée (km) 3,2 1,5 - Particules 769,6 10071,8 7,6% Oxyde carbone 9184,0 55414,4 16,6% Composés organiques 2838,4 25711,2 11,0% Oxyde azote 7801,6 109935,9 7,1%

Ces valeurs sont à relativiser, le trafic sur les axes d’accès au projet n’ayant pas été pris en compte.

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Description et incidences

 Hydrogène

Les postes de charge des batteries peuvent dégager de l’hydrogène lors de la charge de celles-ci. Le site disposera de deux locaux de charge des batteries.

 Gaz de combustion

Le chauffage des locaux et le maintien hors gel des cellules de stockage seront réalisés par l’intermédiaire de chaudières fonctionnant au gaz naturel.

Toute installation de combustion génère par nature des gaz de combustion (vapeur d'eau, oxydes de carbone, oxydes d'azote).

Les gaz susceptibles de se trouver dans les fumées de combustion sont :

- Dioxyde de soufre (SO2) : c’est un irritant des voies respiratoires qui les fragilise. Transporté sur de grandes distances, c’est un polluant acide susceptible de participer au mal des forêts communément appelé « pluies acides ». Le gaz naturel contient peu de soufre.

- Monoxyde de carbone (CO) : gaz toxique et inodore, la Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) en France est de 55 mg/m³. La surveillance des paramètres de combustion avec une suroxygénation du combustible permet de garantir l’obtention dans les fumées de dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) non toxique, en éliminant les risques de production de monoxyde de carbone toxique. L'essentiel du monoxyde de carbone respirable en site urbain provient de la circulation automobile.

- Poussières de combustion : les poussières agissent en synergie avec le dioxyde de soufre et peuvent, à taux élevés, irriter les voies respiratoires. Elles ne sont susceptibles d’être émises que lors du fonctionnement des installations de combustion avec du fioul lourd et du diesel.

- Dioxyde d’azote (NO2) : à forte concentration, ce polluant est susceptible de dégrader la fonction pulmonaire et d’affaiblir les défenses de l’organisme. 85 % des oxydes d’azote ont pour origine la circulation automobile en sites urbains. Les oxydes d’azote sont susceptibles de participer aux modifications des conditions climatiques (pluies acides,...).

Les oxydes d’azote ont deux origines principales :  Les oxydes d’azote « combustibles » : ils proviennent des composés organiques azotés des combustibles, en teneurs très variables selon l’origine géographique de celui-ci (entre 3 et 8 % en masse). Contrairement au soufre on ne sait pas aujourd’hui extraire les composés azotés des fiouls.  Les oxydes d’azote « thermiques » : ils proviennent de l’azote atmosphérique présent dans l’air de combustion qui est « cassé » au niveau de la flamme et s’oxyde sous forme de NO2 dans les gaz de combustion.

Nota : le monoxyde d’azote (NO) s’oxyde rapidement en dioxyde d’azote.

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 Envols de matériaux légers – Déchets

Les déchets de faible densité (papiers, cartons) seront placés en bennes ou compacteurs, dans une zone de stockage identifiée, éliminant de ce fait le risque d’envol.

Il n’y aura pas de brûlage de déchets sur le site.

 Fluides frigorigènes

En cas de mise en place d’installations de climatisations, les fluides frigorigènes contenus dans les groupes frigorifiques seront des HydroFluoroCarbones de type R 410 A, R404A ou R407C par exemple.

Ce sont des gaz incolores, très stables chimiquement, non corrosifs, ininflammables et inexplosibles. Ce sont des fluides frigorigènes de substitution au R22, de par leurs propriétés thermodynamiques similaires. Leur potentiel de danger par rapport à la couche d’ozone est nul.

La contribution de ces gaz à l’effet de serre est présentée dans la partie 4.2.16 – Climat.

 Gaz d’échappement

Les principaux polluants émis par les gaz d’échappement des véhicules sont :

- Le dioxyde de carbone, CO2, - Le monoxyde de carbone, CO, - Les hydrocarbures et Composés Organiques Volatils, - Le benzène, Toluène, Xylène (BTX),

- Le dioxyde de soufre SO2, - Les particules. Le trafic sur le site est dû aux véhicules (poids lourds) de livraisons et d’expéditions, aux personnels de la société, aux visiteurs et aux prestataires de services (gestionnaire des déchets pour enlèvement des bennes, …).

Cette pollution atmosphérique n’est pas quantifiable par un point de rejet et un flux de pollution.

 Groupe sprinkler

Lors de son fonctionnement, le groupe sprinkler émettra des gaz de combustion, sensiblement identiques aux gaz d’échappement des véhicules. Le groupe ne fonctionnera que de manière ponctuelle, lors des essais hebdomadaires, d’une durée d’une demi- heure environ.

 Autres sources de rejets atmosphériques

Les matières entreposées sont conditionnées. Ce conditionnement n’est pas modifié lors du stockage, hors activités d’assemblage de colis et préparation de palettes. Il n’y aura pas de produits pulvérulents en vrac transitant sur le site.Les manœuvres de camions se feront sur les voiries imperméabilisées, sans envol de poussières.

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Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Hydrogène

Dans les locaux de charge, la ventilation sera assurée par ventilation naturelle ou mécanique (grilles et façades et en toiture) et un système de détection d’hydrogène sera prévu. La charge des chariots sera asservie à la détection permettant l’arrêt de la charge en cas de dépassement des seuils. Les éclairages des locaux (hors bloc sécurité ADF) seront également asservis à la détection. Les dispositions prises seront conformes à l’arrêté du 29 mai 2000 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2925 - accumulateurs (ateliers de charge d'). Rappel : Le rejet d’hydrogène dans l’environnement est sans conséquence (pas de toxicité).

 Gaz de combustion

La principale mesure pour la protection de la qualité de l’atmosphère est l’entretien régulier des installations notamment les chaudières. La chaufferie du site est soumise à déclaration au regard de la règlementation des installations classées et sera conforme à l’arrêté ministériel correspondant (cf partie 1).  Une société spécialisée sera chargée de la maintenance des installations de combustion.

 Fluides frigorigènes

Les articles R.543-75 à R.543-123 du Livre V du Code de l’Environnement (partie réglementaire) (Titre IV, Chapitre III, Section 6 – Fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifiques et climatiques) imposent la récupération intégrale des fluides frigorigènes de type HCFC ou HFC dans les équipements frigorifiques et climatiques, quelle que soit leur charge en fluide. Cette récupération intervient lors de l'installation, de l'entretien, de la réparation et de la mise au rebut des équipements. Toute intervention nécessitant une vidange du circuit est réalisée par une société agréée et équipée d'une pompe de transfert avec tirage du vide pour effectuer ces vidanges dans de bonnes conditions.

Le fluide ainsi récupéré est, soit détruit par le producteur du fluide frigorigène, soit retraité pour être recyclé, comme le prévoient les articles R.543-75 à R.543-123 du Livre V du Code de l’Environnement (partie réglementaire). L'opérateur doit, pour toute opération, rédiger une fiche d'intervention sur laquelle figure la nature et le volume du fluide récupéré, ainsi que le volume du fluide réintroduit. Ces fiches seront conservées au minimum pendant trois ans par l’exploitant.

De plus l’ensemble des équipements disposant d’une charge en fluides frigorigènes supérieure à 5 tonnes équivalent CO2 feront l’objet d’un contrôle d’étanchéité périodique selon leur charge en fluides.

 Gaz d’échappement

Afin de réduire les rejets atmosphériques liés aux poids-lourds, les mesures suivantes seront prises : - les camions seront à l’arrêt pendant les périodes de chargement / déchargement, - la vitesse de circulation sera réduite.

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4.2.5 Incidences sur l’eau

Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Il n’y aura pas d’eaux industrielles de process sur le site. Les seules eaux susceptibles d’être polluées sont les eaux usées domestiques et les eaux pluviales de voiries.

Des contrôles seront menés afin de s’assurer que les eaux pluviales rejetées respectent les prescriptions de l’arrêté ministériel du 11 avril 2017, c’est-à-dire :

- pH compris entre 5,5 et 8,5; - la couleur de l’effluent ne provoque pas de coloration persistante du milieu récepteur; - l’effluent ne dégage aucune odeur; - teneur en matières en suspension inférieure à 100 mg/l; - teneur en hydrocarbures inférieure à 10 mg/l; - teneur chimique en oxygène sur effluent non décanté (DCO) inférieure à 300 mg/l; - teneur biochimique en oxygène sur effluent non décanté (DBO5) inférieure à 100 mg/l.

Des dispositifs de prélèvements permettront de réaliser ces mesures annuellement.

En plus des prescriptions de l’arrêté ministériel du 11 avril 2017, la qualité des eaux rejetées dans le réseau d'eau public devra respecter les prescriptions de l'arrêté d'autorisation de déversement en vigueur.

Description et incidences

 Origine de l’eau

Deux réseaux d’eau sont prévus à l’entrée du site : - Réseau eau potable d’Angers Loire Métropole ; - Réseau eau industrielle dédiée à la lutte incendie.

Protection contre les retours d'eau : le réseau d'eau potable sera équipé de dispositifs empêchant les retours d'eau dans le réseau public au moyen de disconnecteurs.

 Usage de l'eau

L’eau potable est utilisé pour :  les besoins en eau pour les locaux sociaux (sanitaires),  les apports en eau de la chaufferie,  les besoins en eau pour les locaux de charge (rince œil). En ce qui concerne la protection incendie, des poteaux incendie privés seront installés sur l’ensemble du périmètre du site. La capacité du réseau annoncée n’étant pas suffisante pour garantir 1/3 du besoin en eau en réseau dynamique. Une réserve incendie et un surpresseur seront mis en place afin d’alimenter les réseaux et garantir 180 m3/h. En complément du réseau dynamique, une réserve statique de 300 m3 est mise en place afin de garantir les besoins de la D9A.

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 Eaux à usage domestique

La consommation d'eau à usage domestique est estimée à 75 litres par personne et par jour. La consommation en eau est ainsi estimée à environ 11,25 m3 par jour pour un effectif de 150 personnes. La consommation domestique annuelle est estimée à environ 2 475 m3, (sur la base de 220 jours travaillés par an).

Nota : il n’y aura pas de forage sur le site.

 Essais incendie :

La consommation d'eau nécessaire aux essais de poteaux incendie internes et de RIA n'excédera pas quelques mètres cubes, deux fois par an. Cette eau ne sera pas polluée et sera rejetée dans le réseau d’eaux usées ou dans le réseau des eaux pluviales de voiries après essais.

 Eaux pluviales :

Les eaux collectées sur les toitures ne sont pas susceptibles d'être polluées.

Les eaux collectées sur les voiries et parkings se chargent en matières en suspension, en hydrocarbures. Ces eaux sont généralement trop concentrées, pour ces paramètres, pour envisager un rejet direct dans le milieu naturel. Des séparateurs d’hydrocarbures sont mis en place.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Eaux pluviales

La note de gestion des eaux pluviales ainsi que les notes de calcul sont jointes en annexe 2.

Les ouvrages de rétention du parc d’activités sont dimensionnés sur la base d’une pluie de retour de 50 ans avec une régulation du débit de fuite à 3 l/s/ha avant rejet dans le milieu naturel. Pour chaque parcelle, l’imperméabilisation sans mesure compensatoire est autorisée à hauteur de 70% de la surface du terrain. Seule l’imperméabilisation supplémentaire doit être tamponnée, pour une pluie cinquentenale d’une heure avec un débit de fuite limité à 3 l/s/ha.

Le projet prévoit une imperméabilisation de pratiquement 80% de la surface du terrain. Par conséquent, la part d’imperméabilisation à prendre en compte pour le dimensionnement du volume d’eaux pluviales à tamponner sera de 10%, à hauteur de 3 l/s/ha pour une pluie cinquantenale d’une heure.

Le projet situé sur une parcelle de 74 485 m² est scindé en 2 bassins versants : 1- B.V. 1 à l’Ouest, pour une surface de 16 818 m². La surface à prendre en compte pour le calcul de la rétention sera donc de 1 682 m². 2- B.V. 2 à l’Est, pour une surface de 57 667 m². La surface à prendre en compte pour le calcul de la rétention sera donc de 5 766 m². Le rejet des eaux pluviales se fera dans le réseau public en attente à l’Est de la parcelle (voir plan de principe des réseaux). La surface du terrain imperméabilisé à 70 % (rejet autorisé sans limite de débit) représente une surface de 52 140 m². Cette surface génère un débit de pointe décennale de 1200 l/s. La canalisation EP Ø800 en attente sous la voie a une pente de 0.5%.

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Son débit capable est de 900 l/s (calcul par la formule de Manning Strickler) et donc ne peut recevoir la totalité du rejet de la parcelle.

Par conséquent, nous utiliserons les volumes disponibles des 2 bassins de confinements comme rétention afin de limiter le débit de rejet. Le bassin 1 de confinement des eaux d’incendie étanche, à l’Ouest de la parcelle, reçoit les eaux de ruissellement associées aux cellules numéros 1, 2 et 3. Sa capacité utile est de 1922 m³. En limitant le débit de fuite à 10l/s, le volume de rétention pour le B.V 1 sera de 320 m³.

Les eaux pluviales des bâtiments annexes au Sud (Locaux charge, bureaux, local liquides inflammables, local Sprinkler et poste de garde) seront collectées par un réseau indépendant qui sera raccordé après l’ouvrages de sortie du bassin 1 afin de ne pas les mélanger aux eaux de voirie. Ensuite une station de refoulement évacuera les eaux vers le réseau public. Elle sera dimensionnée pour rejeter 10 l/s du bassin 1 + 70 l/s généré par les EP des bâtiments annexes, soit 80 l/s.

Le bassin 2 de confinement des eaux d’incendie étanche, à l’Est de la parcelle, reçoit les eaux de ruissellement des voiries associées aux cellules numéros 4 à 6 ainsi que les eaux pluviales de toiture des cellules. Sa capacité utile est de 1872 m³. En limitant le débit de fuite à 35l/s, le volume à retenir pour le B.V. 2 sera de 1520 m³.

La somme des débits des rejets des 2 bassins est de 115 l/s, ce qui est nettement inférieur à celui autorisé, et permettra de ne pas saturer le réseau public.

 Equipement des bassins de confinement/rétention

Le bassin 1 reçoit les eaux de ruissellement des voiries associées aux cellules numéros 1, 2 et 3. Il sera équipé en sortie, d’un ouvrage comprenant un limiteur de débit (10 l/s) et d’une vanne de barrage asservie au système de détection d’incendie. Un séparateur à hydrocarbures dont la capacité de traitement est égale au débit de fuite du bassin (10 l/s) permettra de traiter ces eaux de voiries. Le bassin 2 reçoit les eaux de ruissellement des voiries associées aux cellules numéros 4 à 6 ainsi que les eaux pluviales de toiture des cellules. Afin d’éviter que les eaux de voiries, potentiellement polluées d’hydrocarbures, se mélangent avec les eaux de toitures, un séparateur d’hydrocarbures sera positionné sur le réseau des eaux de voiries juste avant le rejet dans le bassin. Sa capacité de traitement sera de 78l/s (20% du débit de pointe généré par les voiries). En sortie, le bassin 2 sera équipé d’une vanne de barrage asservie au système de détection d’incendie, puis d’un poste de relevage avant le rejet au réseau public. Les 2 séparateurs hydrocarbures seront de classe 1 (rejet inférieur à 5 mg/l), conforme aux normes NF EN 858-1 et EN 858-2. Il est noté la présence d’une nappe d’eau à une profondeur moyenne de 2.80m. Pour pallier au risque de remontée de celle-ci dans les bassins et de détériorer les complexes d’étanchéité, les fonds de ces bassins seront lestés. Un calcul spécifique de dimensionnement du lestage sera réalisé. Les mesures de confinement des eaux d’extinction en cas d’incendie sont détaillées plus précisément en partie 6 – Etude de Dangers.

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 Les eaux sanitaires

Les eaux usées du site seront rejetées dans le réseau d’assainissement public et seront envoyées dans vers la station d’épuration (STEP) des communes

Les rejets du site sont estimés à environ 11 m3/j.

 Les eaux de lavage des sols et du matériel

L’entrepôt sera lavé au moyen de machines de type auto-laveuses. Les eaux de lavage collectées dans ces machines seront rejetées avec le réseau eaux usées.

Ces eaux contiennent principalement des matières en suspension. Des points d’évacuation seront prévus au sol pour la vidange des auto-laveuses.

 Pollutions accidentelles

En ce qui concerne les utilités, les liquides dangereux présents sont les liquides de batterie de chariots élévateurs, le fuel du groupe sprinkler, l’huile des transformateurs (le cas échéant).

Les locaux de charge comprendront une rétention intégrée au dallage avec forme de pente, une résine de sol adaptée aux produits acides et un puisard « borgne » de collecte.

Réserve de gasoil pour le remplissage des motopompes de 1 000 l sur rétention (cuve à double paroi) placé à l’intérieur du local sprinkler. Transformateur : si les transformateurs choisis contiennent de l’huile comme diélectrique, ils seront installés sur rétention. La mise en place de rétentions supprime tout risque de pollution du sol ou de l'eau.

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4.2.6 Incidences en termes de bruit et de vibrations Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

 Réglementation

L’arrêté du 23 Janvier 1997 s’applique aux nouvelles installations classées. Il s’applique donc à ce projet qui devra le respecter.

Il prévoit que l'arrêté préfectoral fixe des niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite de propriété (ne pouvant excéder 70 dBA pour la période jour et 60 dBA pour la période nuit sauf si le bruit résiduel extérieur est supérieur à cette limite) et fixe des niveaux d'émergence à ne pas dépasser, en mesurant cette émergence au point où une nuisance potentielle existe, c'est à dire chez le riverain.

L'émergence est obtenue par comparaison des niveaux de bruit :  Lorsque le site est à l'arrêt,  Lorsque le site est en fonctionnement normal.

Niveau de bruit ambiant Emergence admissible Emergence admissible existant dans les zones à pour la période jour (7h à pour la période nuit (22h à émergence réglementée 22h), sauf dimanches et 7h), ainsi que les (incluant le bruit de jours fériés dimanches et jours fériés l'établissement) Supérieur à 35 dBA et 6 dBA 4 dBA inférieur ou égal à 45 dBA Supérieur à 45 dBA 5 dBA 3 dBA

Les différents types de Zone à Émergence Réglementée sont définis ci-après : ♦ l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l’arrêté d’autorisation de l’installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), ♦ les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’arrêté d’autorisation, ♦ l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l’arrêté d’autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

Niveaux de bruits

Le tableau joint en page suivante rappelle l’échelle des bruits et sa correspondance en dB.

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ECHELLE DES BRUITS (D’après : Code Permanent Environnement et Nuisances, Editions législatives)

Possibilité Sensation Nbre Bruits intérieurs Bruits extérieurs Bruits des véhicules de auditive dB conversation

Seuil 0 Laboratoire d’acoustique d’audibilité

Silence 5 Laboratoire d’acoustique inhabituel

10 Studio d’enregistrement Très calme Feuilles légères agitées A voix chuchotée 15 par vent doux dans jardin silencieux

20 Studio de radio Jardin tranquille Conversation à voix basse Calme 25 à 1,50 m Appartement dans 30 quartier tranquille 35 Bateau à voile Bureau tranquille dans 40 quartier calme A voix normale Assez calme

42 Appartement normal Bruits minimaux le jour Transatlantique de dans la rue 1ère classe

50 Restaurant tranquille Rue très tranquille Auto silencieuse Bruits courants 60 Grands magasins Conversation normale Rue résidentielle Bateau à moteur Musique de chambre Assez forte 65 Appartement bruyant Automobile de tourisme sur route Bruyant mais 70 Restaurant bruyant Circulation importante Wagons-lits modernes supportable Musique 75 Usine moyenne Métro sur pneus

Radio très puissante Bruits de métro 85 Atelier de tournage et Circulation intense à 1 m en marche Difficile Pénible d’ajustage Klaxons d’autos à entendre 95 Atelier de forgeage Rue à trafic intense Avions de transport à hélices à faible distance Scie à ruban Moto sans silencieux 100 Presse à découper de Marteau piqueur à 2 m moyenne puissance dans rue à - 5 m Wagon de train Obligation de crier Très 105 Raboteuse Métro (intérieur de wagon pour se faire difficilement de quelques lignes) entendre supportable 110 Atelier de chaudronnerie Rivetage à 10 m Train passant dans une gare 120 Banc d’essais de moteurs Moteurs d’avion à Seuil de douleur quelques mètres 130 Marteau pilon Exige une 140 Turboréacteur au banc protection d’essais spéciale

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 Niveaux de bruit mesurés

Comme présenté dans l’état initial, les mesures de bruit dans l’environnement actuel sont les suivantes :

Description et incidences

 Sources de bruit dans l’environnement

Sur ce site, les sources de bruit identifiées sont associées à la circulation automobile des axes voisins, notamment le boulevard Louis Delage au sud et la nouvelle plateforme logistique au sud-ouest dont le dossier d’autorisation est en cours d’instruction.

Pour rappel, les sources identifiées lors des mesures sont les suivantes :

 Sources de bruit en fonctionnement

Seule la circulation de camions se fera à l’extérieur. Toutes les autres activités de manutention, se feront à l’intérieur des bâtiments.

Les sources sonores dues à l’activité seront les suivantes :  Les allers et venues des camions de livraisons,  Le groupe sprinkler (dont le démarrage est exceptionnel ou pour essais),  Les compacteurs à déchets (le cas échéant).

Nota : l’impact de la chaufferie est jugée négligeable étant donné la faible taille de l’installation et son emplacement dans un local dédié.

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Le site ne fait pas usage d’équipements bruyants de type sirènes, mégaphones… à l’exception des alertes de sécurité (alarme incendie, anti-intrusion…).

 Vibrations

Il s’agira de vibrations transmises par la circulation des camions sur la voirie conçue pour supporter un trafic poids lourds. Peu d’effets attendus.

 Niveaux de bruit projetés

Afin de quantifier les niveaux de bruit en situation future, une modélisation acoustique a été réalisée, jointe en annexe 16.

Les calculs ont été effectués aux points récepteurs N°1 et 2 identiques aux points retenus pour les mesures. Les points récepteurs N°3 et Point bureau au niveau des entreprises proches du site projeté ainsi que le point 5 au niveau d’une habitation proche.

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Les calculs ont été effectués en prenant en compte le merlon existant de 4.7 mètres de hauteur :

Les résultats obtenus en intégrant le bâtiment industriel prévu au nord-est sont détaillés ci- après (niveaux en dB(A) arrondis au demi-décibel le plus proche) :

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En intégrant le merlon existant ainsi que le merlon qui doit être créée par l’aménageur avant début d’exploitation, la modélisation prévoit le respect des émergences réglementaires au niveau de tous les points récepteurs, en période Jour et Nuit.

Informations complémentaires sur la modélisation acoustique : Les flux de véhicules ont été définis de manière sécuritaire dans la mesure du possible dans l’attente de la définition des futurs locataires. La valeur de 150 PL (à voir si adaptée) par jour est une valeur très majorante du flux à venir au regard des surfaces créées. De plus, le site n’étant pas voué à fonctionner la nuit, le choix de considérer 13 passages de poids lourds la nuit représente elle aussi une estimation haute. Comme démontré dans les modélisations, la prise en compte du bâtiment tierce, combiné à la présence du merlon, atténue les niveaux d’émergences par barrière acoustique et permet de respecter les exigences réglementaires. A la mise en exploitation, des mesures seront réalisées afin de confirmer le respect des émergences.

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Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

L’impact acoustique du site sera réduit en raison :

- de la vitesse de circulation réduite des camions sur le site, - de l’utilisation uniquement en journée des compacteurs et du type de matériaux compactés (emballages plastiques et cartons), - de l’installation dans des locaux dédiés du groupe sprinkler et de la chaufferie, - de l’absence de sirènes périodiques, - de l’arrêt des moteurs durant les opérations de chargement / déchargement.

De plus, dans le cadre de l’élaboration du site, il a été fait le choix de placer les zones de quais sur la façade opposées aux habitations les plus proches afin de limiter au maximum les nuisances sonores. Il est à noter également la présence d’un merlon en façade Nord vers les habitations permettant une protection acoustique. De plus, l’implantation d’un bâtiment au Nord-Ouest du projet PRD fera également office de barrière acoustique vis-à-vis des habitations.

La situation du projet à proximité de l'A11 est idéale pour desservir le site sans traverser de zone d'habitations.

Des mesures de bruit seront réalisées sous 3 mois après la mise en exploitation de la plateforme.

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4.2.7 Incidences sur le trafic Description et incidences

L'approvisionnement et l'expédition des marchandises se feront par voie routière.

Pour le trafic, les estimations sont les suivantes :

Rotation – Trafic Type de véhicules moyen Véhicules légers 100 / jour (personnel et visiteurs) Camions/poids-lourds 150 / jour (réceptions/expéditions)

La plateforme logistique est à proximité du diffuseur A11. Au niveau du diffuseur A11 il est estimé un trafic de 35 017 véhicules / jour et au niveau de la RD 115, il est estimé un trafic de 2673 véhicules / jour.

A noter, le trafic pris en compte dans le cadre de la ZAC indiquées ci-dessous avec lesquelles le projet est en cohérence :

Le trafic dimensionné sur la ZAC est de 3 550 VL et 700 PL par jour entrants et sortants au niveau de l’échangeur de Pellouailles. Avec un trafic de 100 VL/jour et 150 PL/jour, le projet s’inscrit dans les mouvements projetés lors du dimensionnement de la ZAC.

En intégrant le projet ACTION (500PL/jour et 320 VL/jour), seul connu pour la ZAC à ce jour mais qui correspond au plus gros projet de la zone, le trafic cumulé est de 600 PL/jour et 420 VL/jour ce qui reste en cohérence avec les données utilisées pour le dimensionnement de la ZAC.

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Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Voies internes

L’accès du site pour les poids lourds se fera côté Sud de l’établissement. Une fois dans l’enceinte de l’établissement les Poids Lourds seront dirigés vers les quais de l’établissement. Une voie d’attente PL est prévue à l’entrée du site. Ces dispositions permettront de ne pas gêner la circulation sur le site ou sur les voies publiques.

Les quais seront aménagés de façon à permettre la manœuvre aisée des poids lourds. La voie pompier permettra de faire le tour du bâtiment.

Les véhicules légers pourront accéder au site en limite Sud par une entrée dédiée.

 Consignes de circulation

Des consignes seront établies et communiquées aux chauffeurs et aux personnels du site. Ces consignes seront inscrites à l’entrée du site.

 Desserte locale sur les voies de circulation

Le trafic engendré par le projet représente moins de 1 % (VL et PL) du trafic du diffuseur de l’A11 et environ 9 % du trafic de la route départementale RD115. Le terrain du projet est inclus dans l'extension Ouest du parc d’activités communautaire ANGERS/OCEANE à VERRIERES EN ANJOU, en bordure du boulevard Louis DELAGE, voie de desserte principale. Il est ainsi en accès direct à l'autoroute A11, l'échangeur de Pellouailles Les Vignes étant composé de deux bretelles situées à proximité immédiate des deux extrémités du nouveau boulevard, accessibles via le RD 115 pour la direction PARIS, et via la RD 323 pour la direction ANGERS/NANTES. Les secteurs d'activités d'Angers Est (Parc des Expositions) sont situés à moins de 7km sur la RD 323.

Après recalibrage du RD 115, le nouveau boulevard fera partie intégrante du nouvel itinéraire de convois exceptionnels, en déviation du bourg de Pellouailles les Vignes (actuel itinéraire).

Les modes d’accès au site sont présentés sur le plan ci-dessous qui permet notamment d’identifier l’itinéraire de déviation du bourg de Pellouailles en passant par la zone industrielle.

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Sur le plan ci-dessus, l’itinéraire préférentiel, via l’autoroute A11 a été ajouté en rouge (véhicule venant de Paris et véhiculant allant/venant d’Angers). Pour les PL allant vers Paris, l’entrée de l’autoroute est située au niveau de la D115, itinéraire en bleu.

Globalement, la desserte routière est renforcée dans le cadre du développement de la ZAC :

Aménagement des carrefours : - Le carrefour de la Haie Joulain (RD 323/RD115) a été aménagé en giratoire; - Le carrefour boulevard Delage/RD115 en giratoire est existant; - L'aménagement du carrefour de l'Aurore (RD 323/rue de Bennefray) en giratoire adapté au TE est en cours d'appel d'offres, pour une réalisation 2018/2019. - La modification du sens de priorité desserte du PAC/RD 113 est en cours de validation par le Département et sera réalisée à suivre.

Structure des chaussées : - La RD 323 a été conçue pour supporter un trafic intense de PL (route de Paris avant construction de l'A11). Sa structure lourde a été entretenue régulièrement depuis l'ouverture de l'A11, car itinéraire des transports exceptionnels, même si le reste du trafic comporte peu de Pl (transit PL interdit dans le bourg); - Le boulevard Delage a une structure lourde calculée pour un trafic PL régulier. Si le nombre de PL sur 20 ans s'avérait notablement supérieur à celui pris en compte pour le dimensionnement, seule la durée de vie de la route serait impactée et non sa capacité à accueillir les PL. il convient toutefois de tenir compte que la voirie a été très peu sollicitée sur un an, que le remplissage du parc est prévu sur 20 ans, donc avec une montée progressive du trafic PL. Par ailleurs, l'incidence du trafic du projet est à répartir suivant les sens entrants et sortants, qui ne sollicitent pas la même demi chaussée. Enfin, il convient de préciser que la phase provisoire a prévu, contrairement aux usages, la réalisation complète de la structure, enrobé compris, la structure est donc optimale à ce jour; - La structure du RD 115 entre le giratoire avec le boulevard Delage et l'A11 a été reprise en structure lourde. Pour information, l'autre portion (retour vers la RD 323) sera refaite en 2018/début 2019 par le Département (appel d'offres en cours).

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4.2.8 Incidences sur la luminosité Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Le site respectera l’Arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses.

Description et incidences

Des lampes dirigées vers les voies et parkings assureront l’éclairage et la sécurité pour les déplacements sur le site en période nocturne. Cet éclairage sera réalisé conformément aux objectifs de la certification sur le taux de luminosité. Les éclairages seront uniquement orientés vers les installations du site. Certaines zones pourront être équipées de détecteur de mouvement pour asservir l’éclairage au passage des employés.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les éclairages extérieurs seront limités aux exigences de sécurité des personnes et à la réalisation des rondes de surveillance, et seront réglés afin qu’ils éclairent uniquement les aires de circulation internes du site, sans créer d’éblouissements sur les aires de circulation externes à l’établissement et sans impact significatif pour le voisinage.

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4.2.9 Incidences en termes de déchets Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

DECHET Désignation Code Origine dans Caractéristique Quantité Stockage Lieu de Niveau de traitement le procédé du déchet générée par an Maximum Stockage (estimation) (estimation)

Déchets banals : 20 01 00 Picking dans les Solide Selon activité 20 m3 Bennes Valorisation plastiques palettes, Cartons 15 01 00 préparation de Solide En balles sur l’aire de Valorisation commande Selon activité 40 m3 stockage palettes/déchets Papier 20 01 01 Bureaux Solide Bennes Valorisation Ordures ménagères 20 03 01 Nettoyage Solide 2 m3 Bennes Selon activité DIB 20 01 99 Divers Solide 20 m3 Bennes Incinération ou stockage Batteries 16 06 00* Chariots élévateurs Solide Selon activité - Bacs sur rétention Recyclage Huiles 13 02 08* Entretien Liquide Selon activité - Bacs sur rétention Recyclage Boues et 19 08 10* Nettoyage déshuileur Liquide Selon activité - Dans l’appareil Incinération hydrocarbures Fluide frigorigène 14 06 01* Entretien groupe froid Liquide Selon nécessité - Dans l’appareil Recyclage

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Description et incidences

Les déchets prévisionnels provenant du fonctionnement et de l’entretien des installations sont récapitulés sur le tableau ci-joint.

En matière de déchet, les quantités générées sur le site seront en majeure partie constituées de déchets valorisables (cartons, papiers, bois des palettes).

Déchets d’emballages : palettes, films plastiques, cartons.

Autres déchets banals :

 déchets provenant des corbeilles de bureaux (les papiers seront collectés dans des corbeilles spécifiques),  chiffons...

Déchets spéciaux :

 huiles usées (volume très limité),  batteries,  fluide frigorigène en cas de vidange des éventuels groupes froids,  tubes néons.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

 Organisation

Un secteur en zone préparation sera identifié et sera réservé au tri des matériaux en fonction de leur recyclabilité, des quantités produites et des filières de recyclage disponibles localement. Ces déchets triés seront placés dans des bennes ou compacteurs avec, à priori :

 une benne pour les déchets secs et propres (en particulier les emballages) et pouvant être évacués vers un centre de tri de déchets industriels banals ou des récupérateurs. Les grandes fractions de matériaux pouvant être séparés sur place ou sur un centre de tri sont le bois, le plastique, le papier/carton.

 une benne pour les déchets non valorisables et assimilables aux ordures ménagères, qui seront dirigés vers une filière d’incinération si possible.

 des bennes supplémentaires seront installées en fonction de la nature de l'activité prenant place dans le bâtiment. En effet, les quantités de matériaux recyclables, en nature et volume sont directement reliées aux conditionnements opérés et aux activités de groupage/dégroupage. Les bennes ouvertes ou compacteurs seront placés en façades au niveau d’une porte à quai. Les déchets seront identifiés et stockés dans des emplacements repérés tels qu'indiqués sur le tableau joint.

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 Recherche de filière de valorisation ou d’élimination des déchets

Les bennes ou compacteurs sont destinés à collecter :

 Les déchets d’emballages valorisables (papier, carton, plastique, bois...) et déchets banals non souillés (métaux...) ; les moyens en place permettront le tri à la source. Les matériaux collectés peuvent alors être envoyés au centre de recyclage par le collecteur. Les déchets seront stockés sous forme de balles (cartons et films plastiques) ou dans des bennes pour le DIB notamment.

 Les déchets non valorisables destinés à l’élimination.

Les déchets valorisables seront repris par un professionnel de la récupération, pour être triés et mis en lots, ou directement envoyés en recyclage (papeterie, transformation du plastique...).

Sur le site, la formation du personnel permettra d’orienter correctement les déchets, en évitant les mélanges de résidus incompatibles.

De nombreux sites de tri de déchets banals sont en activité. L’agrément des sites retenus pour la récupération des emballages industriels devra être vérifié.

Un registre des déchets sera tenu à jour par l’exploitant afin de suivre les flux et le devenir des déchets.

 Déchets dangereux

Peu de déchets dangereux seront générés par le site.

Les boues d’hydrocarbures issues des séparateurs seront directement évacuées par des prestataires autorisés.

Les batteries et huiles seront stockées sur bac étanche.

En cas d’entretien sur les systèmes de climatisation, le fluide sera récupéré par l’entreprise sous-traitante, puis remis en place ou évacué pour élimination.

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4.2.10 Incidences sur la santé humaine Estimation des types et des quantités de résidus et d’émission attendus

Le bâtiment sera implanté à proximité immédiate du lieu-dit « Les Rittières » comportant une habitation.

Compte tenu des distances d’éloignement et des futures activités réalisées sur le site, ainsi que des dispositions techniques et organisationnelles mises en œuvre, les émissions associées aux activités de l’établissement seront limitées.

Description et incidences

 Identification des dangers

L’ensemble des effets potentiels du projet a été étudié dans les paragraphes correspondants de l’étude d’impact, relatifs à l’eau, à l’air, au bruit, à la gestion des déchets.

Les bruits émis dans l’environnement seront principalement les bruits liés au trafic des véhicules transitant sur le site et au fonctionnement des installations techniques (chaufferie, groupe sprinkler notamment) dans un secteur ou l’émergence de bruit est déjà forte (autoroutes).

Les rejets atmosphériques sont associés aux gaz de combustion de la chaufferie, du groupe sprinkler et aux rejets d’hydrogène émanant de la zone de charge des batteries.

Les déchets produits par l’activité des bâtiments seront principalement des déchets banals (plastiques, cartons, bois...).

L’établissement ne génèrera pas d’eaux industrielles. Les eaux pluviales de voiries seront traitées par séparateurs.

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Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques des produits générés sur le site et pouvant avoir un effet sur la santé :

Base de données Nature du Numéro Milieu Quantité Catégorie Base données ATSDR Persistance Composition Source Bio accumulation produit de CAS impacté émise cancérogène IRIS – US EPA MRL dans le milieu (Minimum Risk level) Chaudière - Objectif de qualité du NO : 40 µg/m3 en Gaz de 2 Cf. paragraphe Sans pour Période de moyenne annuelle combustion : Air Sans objet - 4.2.4 objet chauffage chauffe - Objectif de qualité du SO : 50 µg/m3 en CO, NOX 2 locaux moyenne annuelle Gaz - Valeur limite pour la protection de la santé Véhicules d’échappement Cf. paragraphe Sans Véhicules en humaine : 10 µg/m3 pour le maximum transitant sur Air Sans objet - des camions 4.2.4 objet fonctionnement journalier de la moyenne glissante sur 8 h le site véhicules (Source : décret n° 98-360 du 6 mai 1998)

Fluides Stockage et frigorigènes : Sans objet R134a : RfC = remplissage R134a : Potentiel de Pratiquement non Mélange (fonctionnemen Sans objet 80 mg/m3  811-97-2 des circuits Air pas de destruction de bioaccumulable contenant du t anormal (1995) de fluides MRL l’ozone = 0 R134A uniquement) frigorigènes

Pentafluoroéthane Fluide 354-33-6 En cas En cas Non connu Non vérifiable - - - (R32) : 50% frigorigène : d’accident Air d’accident Difluorométhane R410A 75-10-5 uniquement uniquement Non disponible - - BCF = 3,1 (R125) : 50% Nota : CRf : Concentration de référence par inhalation EPA (Environnemental Protection Agency) ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) Remarque : Les fluides R134a et R410A sont pris pour exemple dans le cadre de ce dossier, dans le cas de la présence de climatisation.

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L’inventaire précédent montre que le projet a des effets très limités sur la santé des riverains.

En effet, d’une part, ce projet ne présente pas de risques sanitaires sur son environnement, et d’autre part, de la même façon que le projet a été élaboré dans le souci de respecter les principes de précaution vis à vis de l’environnement, les mêmes règles concourent à minimiser les effets du projet sur la santé.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Les mesures prévues sont détaillées dans les paragraphes sur les incidences sur l’air notamment.

L’ensemble des mesures prises dans le cadre de la réalisation du projet de bâtiment logistique, pour en réduire les nuisances éventuelles sur l’environnement, va dans le sens d’une diminution des risques pour la santé humaine. L’exploitation de ces bâtiments d’entreposage n’engendrera pas de nuisances pouvant avoir des effets sur la santé.

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4.2.11 Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore) Description et incidences

Un diagnostic du patrimoine naturel et des zones humides a été réalisé par SCE de juillet 2018 à juin 2019, il est joint en annexe. Les principales conclusions de ce diagnostic sont reprises dans l’état initial.

Dans le cadre de l’implantation du projet PRD, quelques éléments arborés devront être supprimés comme cela peut être repéré sur le plan ci-après :

La large moitié Ouest du périmètre présente un maillage bocager dense composé de haies plutôt jeunes mais larges et denses. Le chêne et le prunus y sont nettement les essences dominantes mais la strate arborée est très variable d’une haie à l’autre : dominante d’ormes sur l’une d’elle, de Peuplier tremble pour celle située le long de la route, de Frêne pour une dernière. Certains ensembles de chênes sont nettement plus larges et plus proches du boisement. La strate herbacée est alors piétinée par les bovins. L’ensemble est alors composé de chêne sur aubépine, un peu d’érable champêtre, Beaucoup de fragon et un peu de houx très ponctuel.

La surface à déboiser représente environ 7 623 m² soit 0,7 ha.

La plaquette sur la procédure de défrichement de Maine-et-Loire indique :

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La zone de bois détruite au niveau du projet PRD n’est pas une forêt à proprement parlé et est inférieur à 4 ha, il n’est pas nécessaire de réaliser une autorisation de défrichement.

Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

A l’échelle de la ZAC :

Le projet s'insère dans une ZAC pour laquelle des études et mesures ont été prises afin de limiter les impacts sur la biodiversité.

A l’échelle de la ZAC, le terrain est, en limite Nord-Ouest, composé de boisements et haies conservés, en limite Nord-Est par la limite séparative d'un terrain cessible disponible, puis un merlon planté, assurant une protection phonique et visuelle aux riverains, la limite Sud étant adaptable suivant les besoins du projet.

Les boisements existants dans la parcelle ne font pas l'objet de mesures particulières de protection, il peut toutefois s'avérer intéressant de conserver quelques beaux sujets qui s'avéreraient compatibles avec le projet.

L’étude d’impacts menée par la ZAC ne fait apparaître aucun élément remarquable à l'intérieur de la zone de la ZAC, à l'exception de deux mares en façade de la RD 323 et d'une zone humide en frange Sud‐Est (côté A11) qui seront préservées et intégrées au projet. Ce sera également le cas d'une partie de la trame bocagère et de la partie du boisement à valeur ajoutée située dans la partie Nord et dans l'extrémité Sud‐Ouest.

Cette étude indique que les milieux les plus intéressants recensés dans le périmètre de l’opération (boisements, haies, mares, plans d’eau,mégaphorbiaie au sud-est de la ZAC) seront en très grande partie préservés ou valorisés et ont été pris en considération dans l’élaboration du plan de composition de la zone. Quelques tronçons de haies et de bandes boisées seront néanmoins ponctuellement supprimés.

Les boisements présents sur la ZAC sont de petites dimensions et se rattachent à la série du chêne pédonculé (Quercus robur) qui s’accompagne localement, en strate arborée, du châtaignier (Castanea sativa) et de l’érable ; champêtre (Acer campestre). La végétation linéaire est bien représentée dans la partie nord de la ZAC ; les haies se présentent essentiellement sous la forme de haies arborées et arbustives souvent denses et diversifiées.

Outre le chêne pédonculé omniprésent, les principales essences sont représentées par l’orme champêtre (Ulmus campestris), très présent, l’aubépine à un style (Crataegus monogyna), le prunellier (Prunus spinosa), le sureau noir (Sambucus nigra), le noisetier (Corylus avelana), le troëne (Ligustrum vulgare), le fusain d’Europe (Evonymus europaeus), l’églantier (Rosa canina), le frêne élevé (Fraxinus excelsior), le houx (Ilex aquifolium), le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), le fragon (Ruscus aculeatus).

Sur le plan ci-dessous, nous pouvons voir que l’aménageur a adapté ces terrains en conséquence et que la zone d’implantation du projet PRD est située hors des zones identifiées à enjeux. Les trames végétales remarquables et mares sont éloignées du site. La zone humide identifiée par l’étude d’impacts de la ZAC se situe au niveau de ces mares.

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Projet PRD

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A l’échelle du projet :

Une note de présentation des dispositions environnementales compensatoires est jointe en annexe 18, cette note sert de référence pour les mesures prévues sur le projet. Ci-dessous un extrait avec les principales mesures projetées.

- Limitation des emprises du chantier au strict nécessaire (Cf 4.1.8) - Mise en place de dispositifs de prévention et de traitement des pollutions accidentelles et diffuses durant le chantier (Cf 4.1.8) - Optimisation de l’éclairage pour limiter les nuisances Les éclairages extérieurs seront limités aux exigences de sécurité des personnes et à la réalisation des rondes de surveillance, et seront réglés afin qu’ils éclairent uniquement les aires de circulation internes du site. - Traitement du merlon en limite nord-ouest de la parcelle

Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC par Angers Loire Territoire (ALTER), le merlon en limite nord-ouest de la parcelle fait l’objet d’un traitement paysager spécifique. Ce traitement paysager, au-delà de sa vocation d’écran acoustique, permettra la création d’habitats pour les oiseaux nicheurs ainsi que pour les chiroptères.

- Création de haies bocagères

Conformément aux dispositions précisées dans la notice paysagère du Permis de Construire une haie vive, ou haie bocagère, propice notamment à l’habitat des oiseaux nicheurs sera réalisée en limite sud et ouest de la parcelle mais aussi en limite nord.

Afin d’augmenter l’intérêt écologique de ces haies et reconstituer des lieux d’habitats propices aux espèces animales locales une grande partie de ces haies pourront faire l’objet d’un traitement spécifique d’alternance arbres de hauts jets et plantations arbustives.

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- Aménagement paysager en façade sur Boulevard Louis DELAGE

Création de zones d’habitat et de reproduction possibles pour les oiseaux, notamment oiseaux nicheurs.

- Mises en œuvre de prairies Fleuries

Les espaces verts à proximité du bâtiment seront traités de façon privilégiée sous forme de prairies fleuries au profit de pelouses rases sous forme d’ilots.

Cette mesure permet la création de zones d’habitat caractérisé par une floraison bien répartie de mars à septembre, offrant de meilleure chance de survie aux insectes pollinisateurs. Création de mares et noues pour reconstitution d’’habitats pour amphibiens

- 3.6 Création d’habitats spécifiques a) Oiseaux – installation de nichoirs

L’objectif est de créer des habitats pour les espèces volatiles présentes à proximité directe du site afin de se reproduire (Roitelet huppé, Tarier pâtre, Tourterelle des bois, ..)

Les nichoirs qui seront mis en œuvre feront l’objet d’une étude d’implantation particulière (hauteur, orientation,..). Un nettoyage des nichoirs sera réalisé tous les 2 à 3 ans en période hivernale. Ils seront installés dans les plantations créés.

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L’installation de nichoirs spécifiques type nichoir cylindrique pour chouette.

b) Chiroptères– installation de gîtes

Bien que ne nichant pas sur le périmètre du projet, mais fréquentant le site, l’installation de gîtes spécifiques pour les chiroptères sera mise en œuvre

Les espèces liées au bâti peuvent également profiter de dispositifs inclus dans les parois des bâtiments. Une installation de gîte-cheminées peut être validée après étude. c) Création de mares

La création de mares doit permettre la colonisation par des espèces animales et végétales autochtones (amphibiens)

BUREAU VERITAS EXPLOITATION – PRD – Affaire n°7185916 – Sept 2019 – Rev1 – Page 88 Installations classées pour la protection de Etude d’Incidence PRD L’environnement environnementale d) Création d’habitats à reptiles

La réalisation d’enrochements et d’un abri à reptiles en partie sud du site sera programmé afin de constituer un habitat favorable aux reptiles et en particulier aux lézards des murailles.

Un abri à reptiles pourra être réalisé à proximité de l’enrochement. Il s’agit d’un site de ponte artificiel qui a été conçus et testé en zone forestière par une équipe d’herpétologues du CNRS de Chizé.

De plus, conjointement à la compensation zones humides mises en œuvre, les terrains identifiés au sein de la ZAC bénéficieront d’aménagements pour la faune et la flore (cf annexe 18).

Dans le cadre des différents échanges au cours de la procédure administrative, il a été noté la prise en compte des enjeux biologiques et en particulier en ce qui concerne les espèces protégées et leurs habitats, des mesures d’évitement, de réduction et de compensation. Certaines d’entre elles amènent à des déplacements d’espèces, ou même à la destruction puis à la reconstitution d’habitats. Ces mesures compensatoires justifient à elles seules une dérogation à la destruction d’espèces protégées ou de leurs habitats, et un dossier a donc été élaboré en ce sens. L’arrêté du 19/02/2007 précise que le Préfet peut autoriser cette dérogation après avis du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) du fait que ce dossier est soumis à autorisation environnementale (article 3).

Ainsi, le présent dossier d’Autorisation Unique intègre une demande de dérogation relative aux espèces protégées en partie 11. Le principe général est de garantir une équivalence écologique avant de procéder aux modifications ou dégradations de la biodiversité et ce de manière pérenne.

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4.2.12 Evaluation des incidences Natura 2000

Les zones Natura 2000 situées dans un rayon de 10 km autour du site sont :

N° de la NATURA Type Nom Intérêts Localisation 2000 Basses vallées angevines, Habitats - Faune - FR5210115 ZPS aval de la rivière Mayenne 4,3 km au Nord-Ouest Flore et prairies de la Baumette Basses vallées angevines, FR5210115 ZSC aval de la rivière Mayenne Oiseaux 4,3 km au Nord-Ouest et prairies de la Baumette Le projet n’est pas situé au sein d’une zone Natura 2000.

Impacts du projet

Les différents impacts potentiels du projet sur les différents constituants de l’environnement ont été présentés dans les paragraphes précédents. Cette partie constitue une synthèse adaptée à l’étude des zones Natura 2000.

 Zone d’implantation - Urbanisation :

Pour mémoire le site d’implantation du projet est situé à 4 km de la zone Natura 2000 la plus proche. Le site n’aura pas d’impacts directs sur les habitats et espèces des zones Natura 2000 étudiées.

 Travaux :

Les travaux de réalisation du projet n’auront pas d’impacts directs sur l’habitat, la faune et la flore aux vues des distances d’éloignement. Aucun habitat classé ne sera détruit.

 Rejets aqueux

Comme présenté précédemment, les eaux pluviales de toiture seront collectées. Les eaux pluviales de voiries seront traitées par séparateurs d’hydrocarbures.

Le stockage des produits susceptibles de générer une pollution sera effectué sur rétention. Ces mesures permettront de limiter le risque de pollution du milieu naturel. Le site n’aura pas d’impacts sur la qualité des eaux.

 Rejets atmosphériques

Les rejets atmosphériques du site seront limités au trafic des véhicules et aux gaz de combustion. Le trafic étant mineur par rapport aux axes passant à proximité et les zones Natura 2000 étant suffisamment éloignées, nous considérons que ces rejets n’auront qu’un impact faible. Nous ne considérons pas que ces rejets aient un impact sur la faune des zones Natura 2000.

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 Bruit

Le bruit généré par la plateforme du site sera essentiellement dû à la circulation des poids lourds.

Le bruit émis n’aura pas d’influence sur le mode de vie des espèces présentent au sein des zones Natura 2000.

 Habitats

Le diagnostic Faune/Flore conclut qu’aucun périmètre Natura 2000 n’est susceptible d’être impacté directement ou indirectement par le projet.

Conclusion

L’ensemble des points présentés dans la notice d’incidence permet d’affirmer que le site n’est pas susceptible d’avoir d’impacts négatifs sur les zones Natura 2000 identifiées.

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4.2.13 Analyse du cumul des incidences avec d’autres projets existants ou approuvés

L’objectif de ce paragraphe est de présenter l’ensemble des effets cumulés entre le projet de construction de l’entrepôt PRD et « d’autres projets connus ». Sont considérés comme connus au sens du décret n°2011-2019 du 29 septembre 2011 (portant réforme des études d’impacts), les projets qui lors du dépôt de l’étude d’impact : - ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R.212-6 et d’une enquête publique, - ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative compétente en matière d’environnement a été rendu public.

Une recherche sur le site de la DREAL Pays de la Loire (http://www.pays-de-la- loire.developpement-durable.gouv.fr/maine-et-loire-a4305.html) a permis de lister les différents avis émis par l’autorité environnementale dans les environs du projet. La recherche était centrée sur les avis établis depuis 2018 sur les thématiques ICPE.

Analyse des avis émis par l’autorité environnementale

Un avis est identifié :

- Projet d’exploitation d’une plateforme logistique Procédures ICPE et PC - Action Logistique France - Avis signé le 3 août 2018

La demande concerne la construction et l’exploitation d’une plateforme logistique, sur une surface de 14,3 ha d’anciennes terres agricoles, dans l’extension ouest du parc d’activités communautaire Angers Océane, pour le groupe ACTION, détaillant en discount non alimentaire. L’installation fonctionnera 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, avec un effectif maximum de 640 personnes.

Les effets du projet sont similaires à ceux du projet PRD et concentrés sur le trafic et les émissions de polluants associées.

Effets cumulés potentiels

Suite à l’analyse des différents avis émis, les effets cumulés potentiels sur l’environnement concerne essentiellement les aspects suivants :

 Trafic / Emissions atmosphériques

Les effets sont susceptibles d'être cumulés en termes de trafic de véhicules. La zone ayant été aménagée pour recevoir des activités, les voiries sont aménagées en conséquence. Les émissions de polluants sont liées au trafic de poids-lourds induit par l’activité logistique. L’activité logistique induit un trafic important de véhicules.

Le paragraphe 4.2.7 a été étayé sur les aménagements prévus par la ZAC.

 Bruit

Le site PRD est peu émetteur de nuisances sonores par ses installations. Le bruit généré est essentiellement lié au trafic de véhicule. Ce bruit se cumule sur les axes routiers.

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De manière globale, le site va s'implanter au sein de la Zone d’Activités où d’autres projets logistiques pourront être implantés. Dans le cadre de sa demande d’autorisation, l’aménageur a réalisé des études à l’échelle de la zone afin de permettre la bonne implantation des différents projets. De plus, les effets de la future parcelle restent limités, le site n'est pas à vocation de industrielle mais uniquement logistique.

Le site va s'implanter au sein du Parc d’activités Angers/Océane où d’autres projets logistiques pourront être implanté. Dans le cadre de sa demande d’autorisation, l’aménageur a réalisé des études à l’échelle de la zone afin de permettre la bonne implantation des différents projets. De plus, les effets de la future parcelle restent limités, le site n'est pas à vocation de industrielle mais uniquement logistique.

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4.2.14 Incidences du projet sur le climat Description et incidences

Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux de l'atmosphère qui contribuent à l'effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (ou protoxyde d'azote, de formule N2O) et l'ozone (O3). Les gaz à effet de serre industriels incluent les halocarbones lourds (fluorocarbones chlorés incluant les CFC, les molécules de HCFC-22 comme le fréon et le perfluorométhane) et l'hexafluorure de soufre (SF6).

La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en raison de cette activité. C'est le cas en particulier de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4).

L'ozone est produit en grande quantité par l'activité industrielle humaine, alors que les CFC encore largement utilisés détruisent eux, l'ozone, ainsi nous pouvons constater un double phénomène : - une accumulation d'ozone dans la troposphère au-dessus des régions industrielles, - une destruction de l'ozone dans la stratosphère au-dessus des pôles.

La combustion des carbones fossiles comme le charbon, le lignite, le pétrole ou le gaz naturel (méthane) génère des rejets de CO2 en grande quantité dans l'atmosphère : la concentration atmosphérique en gaz carbonique a ainsi augmenté, passant de 0,030% à 0,038 % en 50 ans. Seule la moitié serait recyclée par la nature, et l'autre moitié resterait dans l'atmosphère, ce qui augmenterait l'effet de serre.

De même la nouvelle génération de fluides frigorigènes (HFC) ne détruisent pas la couche d’ozone mais présentent un fort pouvoir de réchauffement de l’atmosphère :

Le PRG est le Potentiel de Réchauffement Global. La référence est le PRG du CO2 fixé à 1. Le tableau ci-dessous présente les PRG de plusieurs fluides frigorigènes.

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Les activités humaines dégagent donc une abondance de GES : les scientifiques du GIEC qui étudient le climat estiment que l'augmentation des teneurs en gaz d'origine anthropique est à l'origine d'un réchauffement climatique.

De par son activité logistique, le site engendrera des émissions de gaz à effet de serre qui sont liées principalement :

- aux déplacements de camions pour le transport des marchandises entrantes et sortantes (cœur de l’activité de logistique), - à son fonctionnement direct nécessitant des consommations d’énergie (électricité, gaz, fioul domestique), - au déplacement des salariés de leur domicile jusqu’au site, - à l’utilisation de fluides frigorigènes dans les groupes froids le cas échéant.

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Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs notables du projet

Afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, les mesures mises en place sont similaires à celles prévues pour limiter les rejets atmosphériques (entretien des appareils de combustion, contrôle d’étanchéité sur les groupes froids,..).

Pour l’aspect transport : - la vitesse sera limitée sur le site, - les parkings de véhicules légers sont à proximité des accès VL.

4.2.15 Vulnérabilité du projet au changement climatique

Le projet est peu vulnérable au changement climatique.

En effet, le projet n’est pas situé dans un environnement exposé aux risques :

- à la sécheresse (risque incendie) ; - aux fortes pluies (inondation) – les pluies trentennales ont servie de base au dimensionnement de la gestion des eaux ; - à la dégradation de la qualité de l’air et de l’eau.

4.2.16 Incidences des technologies et des substances utilisées sur l’environnement

Sans objet – Pas de procédés industriels ni de produits dangereux mis en œuvre sur le site.

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4.2.17 Gestion de l’énergie

L’énergie nécessaire au fonctionnement des activités de logistique et d’entreposage est utilisée pour : - La circulation des camions : cet aspect n’est pas traité dans ce dossier. Il doit être vu de façon globale dans le cadre des programmes de développement des transports de marchandises : route, fer, voie fluviale, … La plateforme logistique sera raccordée au réseau routier uniquement. - La manutention des marchandises dans les bâtiments : elle se fait par chariots élévateurs à moteurs électriques. Ces chariots sont étudiés au stade de la conception pour limiter leur consommation énergétique. - les bureaux et locaux sociaux sont chauffés à 19°C en hiver. Ils seront isolés thermiquement selon la réglementation RT2012. Les cellules comportent un chauffage assurant le hors gel. - Les façades et les toitures seront isolées.

Les dispositions prévues pour permettre de limiter la consommation énergétique du bâtiment sont les suivantes :

- Mise en place de sous comptage pour suivre les consommations électriques, - Utilisation de luminaires à faible consommation dans les bureaux, - Mise en œuvre d’une régulation permettant un abaissement de la température la nuit et les weekends pour les bureaux, - Mise en place de dispositifs permettant de moduler l’intensité de l’éclairage selon la luminosité extérieure, - Détection de présence pour l’éclairage des locaux sociaux et circulation, - Isolation adaptée des locaux, - Respect de la réglementation RT 2012 pour les bureaux.

Il est à noter que les dispositions prévues par PRD concernant la gestion de l’énergie seront en cohérence avec les exigences du Plan Local d’Urbanisme, relative aux exigences de Développement Durable.

Le projet sera certifié HQE et/ou BREEAM.

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5. JUSTIFICATION DU PROJET

Le tissu économique angevin se caractérise par la présence de grands groupes et un réseau de PME-PMI dense, en cours de mutation : les filières industrielles traditionnelles cèdent le pas peu à peu aux pôles d’excellence à fort potentiel.

La vitalité des acteurs économiques se traduit notamment dans les filières suivantes :

Le Tertiaire : une progression soutenue à la source du développement économique - Croissance du secteur Service de plus de 120 % depuis 2000. - Plus de 51 000 emplois tertiaires du secteur privé. - 51 % des créations nettes d’emplois sur l’agglomération. - Un positionnement géographique favorable au sein de la région Grand Ouest - Le Maine et Loire est le 2ème département industriel du Grand Ouest, au coeur des Pays de la Loire, 4ème région industrielle française. - Angers se trouve au centre de cinq grands bassins de consommation : Nantes (676 000 habitants), Rennes (482 000 habitants), Tours (341 000 habitants), Le Mans (300 000 habitants) et Poitiers (201 000 habitants). Chacun de ces bassins se situe à une centaine de kilomètres de la capitale du Maine et Loire et positionne donc Angers dans un contexte favorable au développement d’une activité de transport et de logistique. - Il concentre une forte présence de grands groupes français et internationaux (cf. « Les filières d’excellence angevines »). - Les infrastructures routières, ferroviaires et aériennes d’Angers confirment la position stratégique de l’agglomération en tant que plateforme de l’Ouest de la France.

Avec plus de 19 bâtiments représentant environ 710000 m², PRD est le leader dans le Nord de la France. Précurseur de ce marché, PRD s’est à l’origine positionné à l’intérieur du continent autour de Lille et Dourges : deux marchés immobiliers logistiques qui sont arrivés à maturité plus rapidement.

La création de ce nouveau pôle d'activités diversifiées dans les secteurs industriel et tertiaire s'inscrit en continuité de la zone d'activités Angers/Océane pour constituer à terme une véritable entité économique. Positionné en bordure d'urbanisation, encadré par deux infrastructures routières majeures (A11 & RD 323), l’absence de contraintes environnementales fortes et la configuration des terrains, le rend particulièrement adapté à l’implantation d’activités consommatrices d’espace ou/et à flux importants de circulation.

PRD s’étant toujours développé sur ces localisations dites « prime » a, à ce titre, une réelle volonté de s’établir sur le marché. Celle-ci constitue en effet une réelle opportunité pour ses clients utilisateurs fidèles mais aussi pour ses clients investisseurs. PRD a pour volonté d’inscrire Angers sur la carte des offres PRD, ce qui a été initié via un premier projet sur la commune de Saint-Léger-des-Bois.

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6. MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU DE COMPENSATION DES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Ces données sont détaillées spécifiquement dans chaque paragraphe du point 4.2 de la présente étude d’incidence. Toutefois, une synthèse est reprise ci-dessous pour les principaux aspects.

L'Étude d’incidence environnementale doit être conforme aux dispositions de l’Article R181- 14 du livre Ier du code de l’environnement – Partie réglementaire.

Les mesures décrites permettent de garantir que le site pourra fonctionner dans le respect des normes environnementales.

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Estimation E, R Thématique Mesure Modalités de suivi Effets attendus des ou C* dépenses Limitation de la vitesse de circulation et Conducteur de Limitation des rejets 1 Chantier/Air l’arrêt des moteurs lorsque leur R - travaux atmosphériques fonctionnement n’est pas nécessaire. DCE Système de lavage de roue sur le site Limitation des rejets Inclus lot 2 Chantier/Air E Conducteur de durant les phases de terrassements atmosphériques VRD travaux Système de récupération des laitances de DCE Limitation des rejets Inclus lot 3 Chantier/Air béton issues des différents coulages (gros E Conducteur de atmosphériques VRD œuvre / dallage) travaux Systèmes anti-pollution (type filtre mousse, DCE Eviter la contamination du Installation 4 Chantier/Eau paille, ou autre) sur les réseaux durant la R Conducteur de milieu naturel de chantier phase chantier travaux Tri sélectif des déchets de chantiers Registre des Favoriser le recyclage et la 5 Chantier/Déchets R - (essentiellement palettes / cartons / aciers) déchets valorisation 6 Chantier/Faune Adaptation du calendrier de travaux E Planning de travaux Non destruction de nids - Entreprise Paysage/Faune Amélioration de l’impact 7 Aménagements paysagers / Espaces verts R d’entretien des 48 549 € Flore visuel espaces verts

Aménagement locaux de charge / Maîtrise du risque 8 Air Détection hydrogène E Contrôle annuel explosion et des rejets 173 700 € atmosphériques

Aménagement chaufferie / Cheminée Entretien/Contrôle Bonne dispersion des 9 Air d'évacuation des gaz / Trappe de R du bon 35 100 € polluants atmosphériques prélèvement sure cheminée et bruleur fonctionnement

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Estimation E, R Thématique Mesure Modalités de suivi Effets attendus des ou C* dépenses Surveillance des rejets A la charge Contrôle d’étanchéité des éventuels 10 Air E Contrôles annuels Limiter les fuites de GESF du futur groupes froids exploitant Entretien régulier et mesures biennales A la charge Entretiens réguliers de la chaufferie et du (efficacité Limitation des rejets 11 Air R du futur groupe sprinkler énergétique et atmosphériques exploitant contrôle des émissions) Entretien du Isolation 12 Air/Bruit Isolation des bâtiments R 89 132 € bâtiment phonique/thermique Limitation des vitesses sur site et arrêt des Réduction des rejets de 13 Air/Bruit R Consignes internes - moteurs des camions à quais polluants Limitation des nuisances Intégré par 14 Bruit Merlon paysager de la ZAC R - sonores la ZAC Aménagement locaux de charge / Mise en Entretien du Eviter la contamination du 15 Sol/Eau E Inclus 3 place d’une résine pour le local de charge bâtiment milieu naturel Eviter le retour d’eau potentiellement polluée 16 Eau Disconnecteur E Contrôle annuel 3 000 € dans le réseau d’eau potable Inclus dans les coûts 17 Eau Réseau séparatif R - Maîtrise des rejets d’eau liés aux réseaux

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Estimation E, R Thématique Mesure Modalités de suivi Effets attendus des ou C* dépenses Limiter les quantités 31 248 € Entretien annuel et 18 Eau Bassin de rétention des EP et séparateurs R hydrocarbures dans le + vidange réseau d’eau (< 5 mg/l) 38 440 € Eviter la contamination du 19 Eau Pompes de relevage E Contrôle régulier - milieu naturel A la charge Mise en place de rétention pour les Entretien du Eviter la contamination du 20 Eau E du futur produits dangereux (fuel, local de charge) bâtiment milieu naturel exploitant Consignes Non encombrement de la 21 Trafic Aires d’attente PL E - d’exploitation chaussée A la charge Registre des Favoriser le recyclage et la 22 Déchets Mise en place du tri des déchets R du futur déchets valorisation exploitant A la charge Aménagement des emplacements des Registre des Favoriser le recyclage et la 23 Déchets R du futur bennes déchets valorisation exploitant Système d’éclairage à LED pour les cellules et les bureaux + Détecteurs de présence + Réduire la consommation Apport de lumière naturelle par les façades Energie / énergétique et les 24 du bâtiment avec éléments vitrés et R - 219 433 € Lumière émissions lumineuses vers translucides + l’extérieur Apport de lumière naturelle en toiture en complément du désenfumage

Optimisation de l’éclairage pour limiter les Non perturbation de la 25 Faune Flore R - - nuisances faune

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Estimation E, R Thématique Mesure Modalités de suivi Effets attendus des ou C* dépenses Conservation des espaces à enjeux selon Gestion à l’échelle Non dégradation du milieu 26 Faune Flore E - l’étude d’impacts de la ZAC (haies, etc.) de la ZAC naturel Entretien du Protection du site contre le 27 Incendie Murs séparatifs entre cellules R 609 000 € bâtiment risque incendie Entretien du Protection du site contre le 28 Incendie Ecrans thermiques en façade R 40 176 € bâtiment risque incendie Incendie Entretien du Protection du site contre le 29 Portes coulissantes CF R 120 000 € bâtiment risque incendie Incendie Entretien du Protection du site contre le 30 Ecrans de cantonnement R 84 000 € bâtiment risque incendie Incendie Entretien du Protection du site contre le 31 Désenfumage 2% SUE + asservissement R 270 000 € bâtiment risque incendie Incendie Protection du site contre le 32 Protection contre la foudre R Contrôle annuel 69 084 € risque incendie Incendie Protection du site contre le 33 Installation sprinkler + source d’eau R Contrôles réguliers 690 400 € risque incendie Incendie Protection du site contre le 34 Installation RIA R Contrôles réguliers 68 170 € risque incendie Incendie Protection du site contre le 35 Réseau d’eau et poteaux incendie R Contrôles réguliers 103 998 € risque incendie Incendie Protection du site contre le 36 Réserve d’eau pompier R Contrôles réguliers 45 000 € risque incendie *E = Evitement R = Réduction C = Compensation

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7. COMPATIBILITE DU PROJET AUX PLANS ET SCHEMAS DIRECTEURS

7.1.1 Compatibilité du site aux Plan Local d’Urbanisme

La commune nouvelle de Verrières-en-Anjou s'inscrit dans le Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi) d’Angers Loire Métropole, approuvé par délibération en date du 13 février 2017 et entré en vigueur le 25 mars 2017. Il porte sur 30 communes du territoire communautaire pour la période 2015 - 2027.

L'assiette foncière du projet s'inscrit dans la zone 1AUY. Les zones AU correspondent aux zones à urbaniser. La zone 1AUY peut être urbanisée à l’occasion de la réalisation d’opérations d’aménagement d’ensemble à dominante d’activités, compatibles avec un aménagement cohérent de la zone. Elle comprend un secteur indicé « d » destiné à accueillir préférentiellement les activités industrielles, et artisanales. La construction d’habitation y est strictement encadrée et limitée au gardiennage. Par ailleurs, le PLUi délimite de nombreuses Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP) locales sur des secteurs qui ont vocation à évoluer dans le temps. Ces secteurs sont destinés à accueillir le développement futur du territoire, notamment en matière d'activités économiques. L'extension Ouest du Parc d'Activités de l'Océane, dans lequel s'inscrit le projet, fait l'objet d'OAP spécifiques visant à répondre qualitativement aux besoins fonciers économiques du territoire. La programmation vise l'implantation d'activités tertiaires, industrielles, logistiques et artisanales.

Le projet s’inscrit sur des zones définies aux documents d’urbanisme en vigueur comme des secteurs à vocation d’activités industrielles et artisanales.

Le projet est pleinement compatible avec les dispositions des documents d’urbanisme en vigueur sur la commune intéressant le site. Les servitudes n’apportent pas de contraintes majeures. L’analyse des zonages et règlements associés qui visent le site montre que le projet est compatible avec les dispositions des documents d’urbanisme des communes.

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7.1.2 Compatibilité du site aux orientations du SDAGE et du SAGE

SDAGE Loire Bretagne

Le comité de bassin a adopté le 4 novembre 2015 le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour les années 2016 à 2021 et il a émis un avis favorable sur le programme de mesures correspondant. L’arrêté du préfet coordonnateur de bassin en date du 18 novembre approuve le Sdage et arrête le programme de mesures. Le Sdage Loire- Bretagne entre en vigueur au plus tard le 22 décembre 2015.

Le contenu des SDAGE 2016-2021 est organisé en 3 axes : • Il définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. • Il fixe les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe souterraine, estuaire et secteur littoral. • Il détermine les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques.

Les SDAGE 2016-2021 sont complétés par un programme de mesures (appelé aussi plan d’actions) qui identifie les principales actions à conduire d’ici 2021 pour atteindre les objectifs fixés dans le document de planification.

Le SDAGE a défini 14 grandes orientations qui sont :

1. Repenser les aménagements de cours d’eau, 2. Réduire la pollution par les nitrates, 3. Réduire la pollution organique et bactériologique 4. Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides, 5. Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses, 6. Protéger la santé en protégeant la ressource en eau, 7. Maîtriser les prélèvements d’eau, 8. Préserver les zones humides, 9. Préserver la biodiversité aquatique, 10. Préserver le littoral, 11. Préserver les têtes de bassin versant, 12. Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques 13. Mettre en place des outils réglementaires et financiers, 14. Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

Toutes les orientations ne concernent pas toujours les industriels. Le tableau ci-dessous reprend les orientations concernant les industriels.

La conformité du projet aux défis identifiés du SDAGE figure dans le tableau ci- dessous :

Dispositions du SDAGE LOIRE BRETAGNE 2016-2021 Commentaire site CHAPITRE 1 : REPENSER LES AMÉNAGEMENTS DE COURS D'EAU Non concerné (absence de prélèvement dans 1A -Prévenir toute nouvelle dégradation des milieux le milieu naturel) 1B - Préserver les capacités d’écoulement des crues ainsi Non concerné (terrain situé hors zone que les zones d’expansion des crues et des submersions inondable) marines

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Dispositions du SDAGE LOIRE BRETAGNE 2016-2021 Commentaire site 1C - Restaurer la qualité physique et fonctionnelle des cours Non concerné (pas d’action sur un cours d’eau, des zones estuariennes et des annexes hydrauliques d’eau, terrain situé hors zone estuarienne) Non concerné (pas d’action sur un cours 1D - Assurer la continuité longitudinale des cours d’eau d’eau) Non concerné (pas de projet de création de 1E - Limiter et encadrer la création de plans d’eau plan d’eau) 1F - Limiter et encadrer les extractions de granulats Non concerné alluvionnaires en lit majeur 1G - Favoriser la prise de conscience Non concerné (politiques publiques) 1H - Améliorer la connaissance Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 2 : RÉDUIRE LA POLLUTION PAR LES NITRATES 2A - Lutter contre l’eutrophisation marine due aux apports Pas de rejet d’effluents contenant des nitrates du bassin versant de la Loire 2B - Adapter les programmes d'actions en zones Non concerné (politiques publiques) vulnérables sur la base des diagnostics régionaux 2C - Développer l’incitation sur les territoires prioritaires Non concerné (politiques publiques) 2D - Améliorer la connaissance Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 3 : RÉDUIRE LA POLLUTION ORGANIQUE ET BACTÉRIOLOGIQUE Les eaux pluviales transitent par un bassin d’orage avant de rejoindre le réseau communal. 3A - Poursuivre la réduction des rejets directs des polluants organiques et notamment du phosphore Les eaux sanitaires rejoignent le réseau communal qui aboutit à la STEP de la commune Non concerné (absence de rejet de 3B - Prévenir les apports de phosphore diffus substances dangereuses) Installations sanitaires reliées au réseau 3C - Améliorer l’efficacité de la collecte des effluents d’assainissement communal Les eaux pluviales de toiture et voiries seront collectées et gérées quantitativement pour un 3D - Maîtriser les eaux pluviales par la mise en place d’une rejet dans le bassin de rétention de la ZAC gestion intégrée compatible avec les prescriptions de l’arrêté d’autorisation loi eau de la ZAC. 3E - Réhabiliter les installations d’assainissement non Non concerné (pas d’installation collectif non conformes d’assainissement autonome) CHAPITRE 4 : MAÎTRISER ET RÉDUIRE LA POLLUTION PAR LES PESTICIDES Pas d’utilisation de pesticides sur le terrain 4A - Réduire l’utilisation des pesticides étudié 4B - Aménager les bassins versants pour réduire le transfert Non concerné (politiques publiques) de pollutions diffuses 4C - Promouvoir les méthodes sans pesticides dans les Non concerné (politiques publiques) collectivités et sur les infrastructures publiques Pas d’utilisation de pesticides sur le terrain 4D - Développer la formation des professionnels étudié 4E - Accompagner les particuliers non agricoles pour Non concerné (particuliers) supprimer l’usage des pesticides 4F - Améliorer la connaissance Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 5 : MAÎTRISER ET RÉDUIRE LES POLLUTIONS DUES AUX SUBSTANCES DANGEREUSES 5A - Poursuivre l’acquisition et la diffusion des Non concerné (absence de rejet de connaissances substances dangereuses) 5B - Réduire les émissions en privilégiant les actions Non concerné (absence de rejet de préventives substances dangereuses) 5C - Impliquer les acteurs régionaux, départementaux et les Non concerné (absence de rejet de grandes agglomérations substances dangereuses) CHAPITRE 6 - PROTÉGER LA SANTÉ EN PROTÉGEANT LA RESSOURCE EN EAU

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Dispositions du SDAGE LOIRE BRETAGNE 2016-2021 Commentaire site 6A - Améliorer l’information sur les ressources et équipements utilisés pour l’alimentation en eau potable Non concerné (politiques publiques) (AEP) 6B - Finaliser la mise en place des arrêtés de périmètres de Non concerné (politiques publiques) + protection sur les captages Terrain situé hors périmètre de captage AEP 6C - Lutter contre les pollutions diffuses par les nitrates et Pas de rejet de nitrates + pesticides dans les aires d’alimentation des captages Terrain situé hors périmètre de captage AEP 6D - Mettre en place des schémas d’alerte pour les captages Non concerné (politiques publiques) 6E - Réserver certaines ressources à l’eau potable Pas de captage d’eaux souterraines 6F - Maintenir et/ou améliorer la qualité des eaux de baignade et autres usages sensibles en eaux continentales Non concerné et littorales 6G - Mieux connaître les rejets, le comportement dans Non concerné (absence de rejet de l’environnement et l’impact sanitaire des micropolluants substances dangereuses) CHAPITRE 7 : MAÎTRISER LES PRÉLÈVEMENTS D’EAU Non concerné (absence de prélèvement dans 7A - Anticiper les effets du changement climatique par une le milieu naturel). gestion équilibrée et économe de la ressource en eau

Non concerné (absence de prélèvement dans 7B - Assurer l’équilibre entre la ressource et les besoins à le milieu naturel). l’étiage

7C - Gérer les prélèvements de manière collective dans les zones de répartition des eaux et dans le bassin concerné Non concerné (absence de prélèvement dans par la disposition 7B-4 5 (Bassin et réalimenté nécessitant le milieu naturel). de prévenir l’apparition d’un déficit quantitatif et axes réalimentés par soutien d’étiage) 7D - Faire évoluer la répartition spatiale et temporelle des Non concerné (politiques publiques) prélèvements, par stockage hivernal 7E - Gérer la crise Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 8 - PRÉSERVER LES ZONES HUMIDES 8A - Préserver les zones humides pour pérenniser leurs Présence de zones humides détruites sur le fonctionnalités site, des mesures de compensation sont 8B - Préserver les zones humides dans les projets présentées dans le présent dossier en annexe d’installations, ouvrages, travaux et activités 18. 8C - Préserver les grands marais littoraux Non concerné (terrain situé hors zone littoral) 8D - Favoriser la prise de conscience Non concerné (politiques publiques) 8E - Améliorer la connaissance Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 9 – PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ AQUATIQUE Non concerné (pas d’action sur un cours 9A - Restaurer le fonctionnement des circuits de migration d’eau) 9B - Assurer une gestion équilibrée des espèces patrimoniales inféodées aux milieux aquatiques et de leurs Non concerné (politiques publiques) habitats 9C - Mettre en valeur le patrimoine halieutique Non concerné (politiques publiques) 9D - Contrôler les espèces envahissantes Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 10 : PRÉSERVER LE LITTORAL 10A - Réduire significativement l’eutrophisation des eaux côtières et de transition 10B - Limiter ou supprimer certains rejets en mer 10C - Restaurer et / ou protéger la qualité sanitaire des eaux de baignade 10D - Restaurer et / ou protéger la qualité sanitaire des eaux Non concerné (hors zone littorale) des zones conchylicoles et de pêche à pied professionnelle 10E - Restaurer et / ou protéger la qualité sanitaire des eaux des zones de pêche à pied de loisir 10F - Aménager le littoral en prenant en compte l’environnement

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Dispositions du SDAGE LOIRE BRETAGNE 2016-2021 Commentaire site 10G - Améliorer la connaissance des milieux littoraux 10H - Contribuer à la protection des écosystèmes littoraux 10I - Préciser les conditions d’extraction de certains matériaux marins CHAPITRE 11 : PRÉSERVER LES TÊTES DE BASSIN VERSANT Non concerné (terrain situé en dehors des 11A - Restaurer et préserver les têtes de bassin versant têtes de bassin versant) 11B - Favoriser la prise de conscience et la valorisation des Non concerné (terrain situé en dehors des têtes de bassin versant têtes de bassin versant) CHAPITRE 12 - FACILITER LA GOUVERNANCE LOCALE ET RENFORCER LA COHÉRENCE DES TERRITOIRES ET DES POLITIQUES PUBLIQUES Terrain situé sur le territoire couvert par le 12A - Des Sage partout où c’est « nécessaire » SAGE Estuaire Loire Etablissement conforme à ce SAGE 12B - Renforcer l’autorité des commissions locales de l’eau Non concerné (politiques publiques) 12C - Renforcer la cohérence des politiques publiques Non concerné (politiques publiques) 12D - Renforcer la cohérence des Sage voisins Non concerné (politiques publiques) 12E - Structurer les maîtrises d’ouvrage territoriales dans le Non concerné (politiques publiques) domaine de l’eau 12F - Utiliser l’analyse économique comme outil d’aide à la Non concerné (politiques publiques) décision pour atteindre le bon état des eaux CHAPITRE 13 : METTRE EN PLACE DES OUTILS RÉGLEMENTAIRES ET FINANCIERS 13A - Mieux coordonner l'action réglementaire de l'État et Non concerné (politiques publiques) l'action financière de l'agence de l'eau 13B - Optimiser l'action financière de l’agence de l’eau Non concerné (politiques publiques) CHAPITRE 14 : INFORMER, SENSIBILISER, FAVORISER LES ÉCHANGES 14A - Mobiliser les acteurs et favoriser l’émergence de Non concerné (politiques publiques) solutions partagées 14B - Favoriser la prise de conscience Non concerné (politiques publiques) 14C - Améliorer l’accès à l’information sur l’eau Non concerné (politiques publiques)

Les activités exercées sont compatibles avec les objectifs du SDAGE Loire-Bretagne 2016- 2021.

SAGE du Loir

Les Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux sont élaborés, à une échelle plus locale, pour des unités hydrographiques cohérentes (bassin versant d'une rivière, aquifère ou zone homogène du littoral par exemple) par les Commissions Locales de l'Eau. Par ailleurs, des préconisations doivent être adoptées localement par l’intermédiaire de Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Ces outils sont en place ou sont en cours de réalisation pour les ensembles hydrographiques présentant des enjeux particuliers à l’échelle du bassin, soit du fait de la présence d’ouvrages significatifs pour le régime des eaux, soit parce que le secteur est très sollicité pour l’alimentation en eau potable ou que la qualité de l’eau brute ne permet plus de fabriquer de l’eau potable par les techniques habituelles.

Le SAGE du Loir a été approuvé par arrêté préfectoral du 25/09/2018. Les enjeux du SAGE sont présentés ci-après, comparés pour mémoires aux dispositions mises en œuvre sur le projet PRD :

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Objectifs du SAGE du Loir Mesures prises par PRD Enjeu n°1 : Organiser 1- Anticiper la mise en œuvre du SAGE et Sans objet (non concerné) la maitrise assurer une coordination de l'ensemble des d'ouvrage et garantir le actions via la structure porteuse du SAGE portage du SAGE 2- Faire émerger et structurer les maîtrises d'ouvrage multithématiques en fonction des enjeux locaux sur l'ensemble du territoire du SAGE

Enjeu n°2 : Restaurer la 1- Avoir un portage opérationnel des actions qualité physico- associées par des maîtres d'ouvrage locaux chimique des 2- Atteindre le bon état des masses d'eau ressources en eau superficielles et souterraines actuellement en (Nitrates) mauvais état et report de délai 2021/2027 (Loir Amont, Conie, Braye, Loir Médian) Sans objet (non concerné) 3- Assurer une non-dégradation des autres masses d'eau en bon état 4- Satisfaire l'usage eau potable au travers du respect des normes de qualité des eaux brutes et distribuées (Loir Amont, Conie)

Enjeu n°2 : Restaurer la 1- Assurer un portage opérationnel des actions Sans objet (non concerné) qualité physico- liées à la reconquête/préservation de la qualité chimique des des eaux en Pesticides ressources en eau 2- Atteindre le bon état des masses d’eau et (Pesticides) préserver les autres masses d’eau au regard du paramètre Pesticides 3- Réduire tous les usages de produits phytosanitaires 4- Satisfaire l'alimentation en eau potable au travers du respect des normes de qualité des eaux brutes et distribuées Enjeu n°2 : Restaurer la 1- Atteindre le bon état des masses d'eau qualité physico- superficielles en mauvais état chimique des 2- Contribuer à la réduction des phénomènes ressources d'eutrophisation de l'axe Loir à travers actions Sans objet (non concerné) (Phosphore) sur masses d'eau en mauvais état via la réduction des apports de ces affluents.

Enjeu n°3 : Restaurer la 1-Assurer un portage opérationnel des actions qualité des milieux sur l’ensemble du territoire du SAGE aquatiques 2- Assurer une continuité écologique sur l’axe Loir et ses affluents 3- Atteindre le bon état écologique des masses Les eaux de ruissellement d’eau issues des toitures, zones de 4- Réduire les phénomènes d’eutrophisation stationnement, voiries seront sur l’axe Loir collectées et traitées par l'intermédiaire d'aménagements spécifiques dédiés à cet effet (séparateur hydrocarbures, bassin de rétention). Enjeu n°4 : Connaître, 1- Améliorer la connaissance du patrimoine Présence de zones humides préserver et valoriser zones humides détruites sur le site, des les zones 2- Protéger, préserver et gérer les zones mesures de compensation sont humides humides notamment stratégiques présentées dans le présent 3- Assurer le portage opérationnel des actions dossier en annexe 18. associées par des maîtres d'ouvrage locaux

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Objectifs du SAGE du Loir Mesures prises par PRD Enjeu n°5 : Gérer Eaux superficielles : quantitativement les 1- Améliorer la connaissance des masses d'eau ressources en eau superficielles en risque hydrologie 2 - Atteindre le bon état quantitatif des masses d'eau en risque hydrologie 3- Assurer le portage opérationnel des actions associées Non concerné Eaux souterraines : 1- Atteindre le bon état quantitatif des masses d'eau souterraines en risque quantitatif 2- Assurer le portage opérationnel des actions associées

Enjeu n°6 : Réduire le 1 - Assurer un portage opérationnel des actions risque inondation de prévention et prévision du risque inondations 2 - Améliorer la prévision des crues 3 - Améliorer la connaissance de l'aléa inondation et la conscience de ce risque 4 - Améliorer la gestion de crise 5 - Prendre en compte le risque inondation dans Sans objet (non concerné) l'aménagement du territoire L'assiette foncière du projet est 6 - Réduire les conséquences négatives des située hors des zones d'aléas inondations sur les enjeux impactés en inondation. promouvant notamment les démarches de réduction de la vulnérabilité 7 - Réduire les conséquences négatives des inondations en mettant en place des actions de protection des enjeux exposés

Enjeu n°7 : Sécuriser 1- Assurer une satisfaction de l'alimentation en Non concerné l'alimentation en eau eau potable sur l'ensemble du bassin versant potable 2- Assurer la satisfaction de l'usage eau potable Non concerné via la distribution d'une eau conforme aux normes réglementaires 3- Poursuivre et développer une politique Diverses mesures seront mises d'économies d'eau individuelle et collective en place afin de favoriser les économies d'eau (récupération des eaux pluviales, disconnecteurs sur les arrivées d'eau potable, …).

Les activités exercées par PRD seront compatibles avec les objectifs du SAGE du Loir.

7.1.3 Plan de Protection de l’Atmosphère

Le PPA est un moyen local préconisé pour atteindre les objectifs de qualité de l’air. Il a pour but de ramener à l’intérieur d’une zone considérée la concentration des polluants dans l’atmosphère à un niveau inférieur aux valeurs limites fixées par la réglementation. Il est obligatoire pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants et pour toutes les zones où les valeurs limites ne sont pas respectées ou susceptibles de ne plus l’être.

L’agglomération d’Angers n’est pas concernée par un PPA.

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7.1.4 Conformité du projet avec les Plans départementaux et régionaux des déchets

Promulguée le 7 août 2015, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTR) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale.

Parmi ces nouvelles compétences, la réalisation d’un plan unique à l’échelle régionale de prévention et de gestion des déchets, qui se substitue aux trois types de plans pré-existants : Le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux, le plan départemental de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics et le plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux.

Le décret n°2016-811 du 17 juin 2016 a précisé les modalités d’élaboration et le contenu de ce nouveau plan, qui sont désormais décrits dans la sous-section 1 de la section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre V de la partie réglementaire du code de l'environnement, articles R. 541- 13 et suivants. Selon le principe des anciennes générations de plan, le PRPGD comprend ainsi :

1. Un état des lieux de la prévention et de la gestion des déchets, dont le contenu est également réglementé,

2. Une prospective à termes de six ans et de douze ans de l'évolution tendancielle des quantités de déchets produits sur le territoire,

3. Des objectifs en matière de prévention, de recyclage et de valorisation des déchets, déclinant les objectifs nationaux de manière adaptée aux particularités régionales, et des indicateurs qui pourront en rendre compte lors du suivi du plan,

4. Une planification de la prévention des déchets à termes de six ans et douze ans, qui recense les actions prévues et identifie les actions à prévoir par les différents acteurs concernés pour atteindre les objectifs de prévention des déchets,

5. Une planification de la gestion des déchets à termes de six ans et douze ans, qui recense les actions prévues et identifie les actions à prévoir par les différents acteurs concernés pour atteindre les objectifs de gestion des déchets, Projet de Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) – Version de travail Région Pays de Loire. Le Plan de prévention et de gestion des déchets doit être approuvé par le Conseil régional courant du 1er trimestre 2019.

6. Un plan régional d'action en faveur de l'économie circulaire.

La loi sur la Transition Énergétique pour la Croissance Verte (TECV) a renforcé les objectifs nationaux en matière de prévention et de gestion des déchets, et le plan régional doit en décliner les objectifs nationaux de manière adaptée aux particularités régionales.

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La hiérarchie des modes de traitement des déchets reste en vigueur, à savoir privilégier dans l'ordre : 1. La préparation en vue de la réutilisation ; 2. Le réemploi et la réutilisation ; 3. Le recyclage ; 4. Toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique ; 5. L'élimination.

De la même façon, l’organisation du transport des déchets de façon à le limiter en distance et en volume selon un principe de proximité, l’organisation de la gestion des déchets sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à l'environnement et le respect du principe d'autosuffisance restent d’actualité.

 Parmi les principaux nouveaux objectifs repris à l’article L.541-1 du code de l’environnement, citons notamment :

 La réduction de 10% des quantités de déchets ménagers et assimilés produits par habitant et la réduction des quantités de déchets d'activités économiques, notamment de ceux issus du secteur du bâtiment et des travaux publics, d’ici 2020 (par rapport à 2010),

 Une progression dans le tri à la source des déchets organiques pour le service public, jusqu’à sa généralisation pour tous les producteurs de déchets d’ici à 2025,

 L’augmentation de la quantité de déchets valorisés sous forme de matière, notamment organique, en orientant vers ces filières de valorisation 55% en masse des déchets non dangereux non inertes en 2020 et 65% en masse en 2025,

 L’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages plastiques avant 2022,

 La valorisation sous forme de matière de 70% des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics en 2020,

 La réduction de 30% des quantités de déchets non dangereux non inertes admis en installation de stockage en 2020 et de 50% en 2025 (par rapport à 2010) ;

 La progression vers la tarification incitative : avec un objectif national de 15 millions d’habitants en 2020 et 25 millions en 2025.

La Région élabore actuellement un Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) qui concerne toutes les catégories de déchets, hors nucléaire et militaire : les déchets dangereux, ménagers, organiques, économiques (dont ceux issus du BTP).

Les travaux du plan ont débuté avec la première journée des acteurs territoriaux Commission consultative d'élaboration et de suivi, le 14 mars 2017. Une seconde journée s'est tenue le 10 octobre 2017 afin de présenter le projet de plan qui sera soumis pour avis ensuite à la Commission consultative d’élaboration et de suivi du plan

Comme présenté dans la partie déchet de ce dossier, l’exploitant apportera une attention particulière au tri et à la valorisation des déchets.

Chaque type de déchets émis sera identifié et collecté dans des conteneurs spécifiques pour ensuite suivre la filière de valorisation adaptée à sa nature. Ainsi, les déchets suivants seront triés puis valorisés : papiers, cartons, plastiques, batteries, …

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7.1.5 Conformité du projet avec les PPRN et PPRT

Par la directive européenne du 23 Octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion du risque inondation et au travers de sa transposition en droit français par la loi n°2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite « Grenelle 2 », l’Etat français a élaboré une politique nationale qui identifie des Territoires à Risque Important d’Inondation (TRI). L’identification des TRI donne lieu à une cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation. Ces éléments constituent la base de travail des Stratégies Locales de Gestion du Risque Inondation (SLGRI).

La loi Grenelle 2 institue également le Plan de Gestion des Risques Inondations (PGRI), en fixe les objectifs et le contenu. Un PGRI est un document de planification fixant les objectifs à atteindre à l’échelle du bassin et sur les TRI.

La commune de Verrières-en-Anjou n’est pas retenue comme territoire à risque important d’inondation (TRI).

La commune de Verrières-en-Anjou est concernée par le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) Confluence de la Maine approuvé en octobre 2009. L'assiette foncière du projet est située hors des zones d'aléas.

La commune de Verrières-en-Anjou n’est pas concernée par un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT).

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8. METHODOLOGIE ADOPTEE ET AUTEURS DE L’ETUDE D’INCIDENCE

8.1 METHODOLOGIE

Les documents consultés pour la réalisation de cette étude d’incidence sont :

- les cartes et plans topographiques, - les documents d’urbanisme, - les données du recensement local, - les données météorologiques locales, - les données géologiques et hydrogéologiques.

Parmi les moyens utilisés, nous pouvons citer les démarches et consultations au niveau local et régional des sites internet :

- de la mairie de Verrières-en-Anjou, - la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement des Pays de Loire, - Météo France, Station Météo-France Angers-Beaucouzé, - l’Agence de l’Eau, - la Direction Départementale des Territoires, - l’Agence Régionale de Santé, - le Bureau de Recherche Géologique et Minière, - le Réseau de Surveillance de la Qualité de l’Air, - le Ministère de la Culture, la base Architecture – Mérimée

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8.2 AUTEURS DE L’ETUDE D’INCIDENCE ET DES ETUDES AYANT CONTRIBUE A SA REALISATION

La présente étude d’incidence a été rédigée par Laurence DELMAS et Anthony TROCHET – consultants HSE :

BUREAU VERITAS EXPLOITATION BUREAU VERITAS EXPLOITATION Service Maitrise des Risques HSE Service Maitrise des Risques HSE 8, avenue Jacques Cartier 16, chemin du Jubin 44 818 SAINT-HERBLAIN Cedex BP 26 69571 DARDILLY cedex  02.40.92.48.79  04.72.29.32.50  04.78.35.63.10

A noter qu’un focus par rapport aux éléments de ces études a été réalisé sur les caractéristiques et les incidences du projet de PRD.

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