DEKRA Industrial SAS – Pôle QSSE Ouest ZIL Rue de la Maison Neuve – BP 70413 -44819 SAINT HERBLAIN CEDEX T. 02 28 03 15 58 - F. 02 28 03 18 96
Responsable du dossier : Sarah PASQUIER E-mail : [email protected]
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS 72 – Sillé-le-Guillaume
DEKRA Industrial
www.dekra-industrial.fr
PIECE N°4
ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
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Dossier de demande d’autorisation environnementale
Date : Février 2019 Référence : 18_5256861A_v5
DEKRA Industrial SAS - Siège Social : 19, rue Stuart Mill, PA Limoges Sud Orange, BP 308, 87008 LIMOGES Cedex 1 www.dekra-industrial.fr - N°TVA FR 44 433 250 834 SAS au capital de 8 628 320 € - SIREN 433 250 834 RCS LIMOGES - NAF 7120 B
DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
SOMMAIRE
SOURCES REGLEMENTAIRES...... 10
PREAMBULE...... 13 1. - PRESENTATION DU SITE, MOTIVATION DU PROJET, EFFETS TEMPORAIRES ...... 13
1.1. - PRESENTATION DU SITE ET MOTIVATION DU PROJET...... 13 1.2. - EFFETS TEMPORAIRES ...... 13 2. - JUSTIFICATION DES CHOIX, ETUDE DES SOLUTIONS DE SUSBTITUTION, MOTIVATION DES TECHNOLOGIES ET SUBSTANCES UTILISEES ...... 13
3. - MOYENS MIS EN ŒUVRE, DIFFICULTES RENCONTREES ...... 14
3.1. - NOTIONS D’EFFETS OU D’IMPACTS...... 14 3.2. - ESTIMATION DES IMPACTS ET DIFFICULTES RENCONTREES ...... 15 3.3. - SOURCES UTILISEES ...... 16 4. - EVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE DU PROJET...... 17
PARTIE 1 - ETAT INITIAL – SITUATION DE REFERENCE...... 18 1. - SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SITE ...... 18
2. - CARACTERISTIQUES GEOLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES ...... 19
2.1. - RESEAU HYDROGRAPHIQUE DE SURFACE ...... 19 2.2. - GEOLOGIE...... 19 2.3. - HYDROGEOLOGIE...... 20 2.4. - EAU POTABLE...... 21 2.5. - ZONES INONDABLES...... 21 3. - DONNEES CLIMATOLOGIQUES ...... 21
3.1. - TEMPERATURES ET PLUVIOMETRIE ...... 21 3.2. - REGIME ET VITESSE DES VENTS...... 22 4. - FAUNE ET FLORE ...... 23
4.1. - ZNIEFF ...... 23 4.2. - ZONES NATURA 2000 ...... 24 4.3. - AUTRES ZONES PROTEGEES ...... 25 4.4. - CONTINUITE ECOLOGIQUE...... 25 4.5. - ACTIVITES HUMAINES SUR LA COMMUNE ...... 29 4.6. - ACTIVITES ET HABITATIONS AUX ABORDS IMMEDIATS DU SITE ...... 30 4.7. - DESSERTE ROUTIERE ...... 31 4.8. - ASPECTS D’URBANISME ET DE SERVITUDE ...... 31 5. - RISQUES NATURELS...... 33
5.1. - SISMICITE...... 33 5.2. - MOUVEMENT DE TERRAIN ...... 34 5.3. - FOUDRE ...... 34 5.4. - INONDATION ...... 35
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 2 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
5.5. - VENT, NEIGE, PRECIPITATIONS ...... 36 5.6. - FEUX DE FORETS ...... 36 6. - INTEGRATION PAYSAGERE DE L’USINE ...... 36
7. - SCENARIO DE REFERENCE ...... 37
PARTIE 2 – IMPACT PAYSAGER ...... 38
PARTIE 3 - L’EAU ...... 39 1. - DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR ...... 39
1.1. - SDAGE ET OBJECTIFS DE QUALITE ...... 39 1.2. - SAGE DE LA SARTHE AVAL ...... 43 2. - PRESENTATION DES DONNEES DISPONIBLES...... 45
2.1. - PRESENTATION DU MILIEU RECEPTEUR ...... 45 2.2. - INFORMATIONS GENERALES SUR LES STATIONS DE MESURE SUR LA RIVIERE LA VEGRE...... 47 2.3. - DONNEES QUALITATIVES DE LA SARTHE ET DE LA VEGRE...... 48 2.4. - DONNEES QUANTITATIVES DE LA SARTHE...... 49 2.5. - USAGES DU COURS D’EAU LA VEGRE ET DE LA SARTHE AVAL ...... 50 3. - L’EAU DANS L’ENTREPRISE : ALIMENTATION, USAGES ET REJETS...... 50
3.1. - ORIGINE DE L’EAU...... 50 3.2. - USAGES DE L’EAU...... 50 3.3. - CONSOMMATIONS ...... 51 3.4. - MESURES EN CAS DE SECHERESSE ...... 51 3.5. - DISPOSITIONS INTERNES DE REDUCTION DES CONSOMMATIONS ...... 52 3.6. - RESEAUX DE L’USINE ...... 52 3.7. - EAUX USEES SANITAIRES...... 52 3.8. - EAUX PLUVIALES ...... 53 4. - DESCRIPTION DE LA STATION D’EPURATION COMMUNALE ...... 57
4.1. - DESCRIPTIF TECHNIQUE...... 58 4.2. - POINT DE REJET DES EAUX EPUREES ...... 59 4.3. - IMPACT DES REJETS D’EAUX USEES SUR LA STATION D’EPURATION COMMUNALE.60 5. - IMPACTS EN SITUATION FUTURE ...... 60
5.1. - RAPPEL ACTIVITE FUTURE ...... 60 5.2. - ORIGINE DE L’EAU...... 60 5.3. - USAGES DE L’EAU...... 61 5.4. - CONSOMMATION D’EAU ...... 61 5.5. - DISPOSITIONS INTERNES DE REDUCTION DES CONSOMMATIONS ...... 61 5.6. - EAUX USEES...... 62 5.7. - EAUX PLUVIALES ...... 67
PARTIE 4 - LES DECHETS ...... 68 1. - PRESENTATION GENERALE ...... 68
2. - CLASSEMENT...... 68
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 3 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
3. - COMPATIBILITE ET CONCLUSION...... 70
PARTIE 5 - LE BRUIT...... 71 1. - DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT ...... 71
1.1. - ENVIRONNEMENT SONORE DE L’USINE ...... 71 1.2. - SENSIBILITE DU VOISINAGE DE L’USINE ...... 71 2. - SOURCES DE BRUIT LIEES A L’ACTIVITE DE L’USINE ...... 71
2.1. - SITUATION ACTUELLE...... 71 2.2. - SITUATION FUTURE ...... 71 3. - ASPECTS REGLEMENTAIRES ET TERMINOLOGIE...... 72
3.1. - DEFINITIONS...... 72 3.2. - PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES DE L’ARRETE MINISTERIEL DU 23/01/1997 ...72 3.3. - PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES DE L’ARRETE PREFECTORAL DU SITE ...... 73 4. - MESURES DES NIVEAUX SONORES ...... 73
4.1. - LOCALISATION DES POINTS DE MESURE ...... 73 4.2. - RESULTATS DES MESURES ...... 74 5. - CONCLUSION ...... 75
PARTIE 6 - LE TRANSPORT ET L’APPROVISIONNEMENT ...... 77 1. - TRAFIC ROUTIER AUX ABORDS DE L’USINE ...... 77
2. - TRAFIC LIE A L’USINE...... 77
2.1. - VEHICULES LEGERS ...... 77 2.2. - RECEPTIONS ET EXPEDITIONS USINE...... 77 2.3. - NOMBRE DE VEHICULES...... 77 2.4. - IMPACT DU TRAFIC LIE A L’USINE ...... 77
PARTIE 7 - AIR ...... 78 1. - DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT ...... 78
1.1. - RAPPEL DES DONNEES CLIMATOLOGIQUES...... 78 1.2. - QUALITE DE L’AIR ...... 78 2. - EMISSIONS ATMOSPHERIQUES LIEES A L’USINE ...... 79
2.1. - FUMEES DE COMBUSTION ...... 79 2.2. - CIRCULATION DE VEHICULES...... 80 2.3. - LES POUSSIERES ...... 80 3. - CONCLUSION ...... 83
PARTIE 8 – EMISSIONS LUMINEUSES, VIBRATIONS, CHALEUR, RADIATION...... 84 1. - EMISSIONS LUMINEUSES...... 84
2. - VIBRATIONS ...... 84
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 4 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
3. - EMISSIONS DE CHALEUR...... 85
4. - EMISSIONS DE RADIATION...... 85
PARTIE 9 – IMPACT FAUNE ET FLORE ...... 86 1. - RAPPEL DE LA REGLEMENTATION...... 86
2. - RAPPEL DU PROJET ...... 86
3. - LOCALISATION DE LA ZONE NATURA 2000 LA PLUS PROCHE VIS-A-VIS DE L’USINE ...... 87
4. - EVALUATION DES INCIDENCES DU PROJET SUR LES ZONES NATURA 2000 LES PLUS PROCHES ...... 88
4.1. - REJETS AQUEUX ...... 88 4.2. - LES DECHETS ...... 89 4.3. - LE BRUIT...... 89 4.4. - LES REJETS ATMOSPHERIQUES ...... 89 4.5. - CONCLUSION...... 89
PARTIE 10 – GESTION DE L’ENERGIE ...... 90 1. - PRESENTATION DES ENERGIES ...... 90
2. - CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ...... 90
3. - MESURES POUR LIMITER LES CONSOMMATIONS ...... 90
4. - JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ENERGIE ...... 91
PARTIE 11 – EFFETS SUR LE CLIMAT ...... 92 1. - GENERALITES...... 92
2. - LES GAZ A EFFET DE SERRE EMIS PAR L’ACTIVITE DU SITE...... 92
2.1. - TRANSPORTS ROUTIERS ...... 93 2.2. - INSTALLATIONS DE COMBUSTION...... 93 3. - MESURES PRISES POUR LIMITER LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE DUES A L’EXPLOITATION DU SITE...... 93
4. - CONCLUSION ...... 93
PARTIE 12 – SOLS ET SOUS-SOL...... 94 1. - HISTORIQUE DU SITE D’IMPLANTATION ...... 94
2. - RISQUES DE POLLUTION LIES A L’ACTIVITE...... 94
3. - CONTEXTE REGLEMENTAIRE...... 94
4. - CONFORMITE REGLEMENTAIRE DES INSTALLATIONS ...... 95
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 5 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
4.1. - STOCKAGE DES PRODUITS LESSIVIELS, PRODUITS DE TRAITEMENT DE CHAUFFERIE95 4.2. - SERVICE TECHNIQUE ET PRODUITS ASSOCIES...... 95 4.3. - PISTES DE LAVAGE DES CAMIONS ...... 96 5. - SYNTHESE DES MESURES A PRENDRE...... 96
PARTIE 13 – EVALUATION DU RISQUE SANITAIRE...... 97 1. - ETAT INITIAL ...... 97
2. - ENVIRONNEMENT HUMAIN A PROXIMITE DU SITE ...... 98
2.1. - ACTIVITES ET HABITATIONS AUX ABORDS IMMEDIATS ...... 98 2.2. - SENSIBILITE DU VOISINAGE DE L’USINE ...... 99 2.3. - RAPPEL DES DONNEES CLIMATOLOGIQUES...... 99 3. - IDENTIFICATION DES DANGERS ...... 100
3.1. - LES SUBSTANCES CHIMIQUES ...... 100 3.2. - LES MICROORGANISMES PATHOGENES POTENTIELLEMENT PRESENTS DANS LES EAUX USEES ...... 102 3.3. - L'AGENT PHYSIQUE : LE BRUIT ...... 103 4. - EVALUATION DE LA RELATION DOSE-REPONSE ...... 104
4.1. - LES SUBSTANCES CHIMIQUES ET MICROPOLLUANTS MINERAUX ET ORGANIQUES104 4.2. - LES AGENTS PATHOGENES ...... 106 4.3. - COMPORTEMENT DES SUBSTANCES DANS L’ENVIRONNEMENT ...... 106 5. - EVALUATION DE L'EXPOSITION DES POPULATIONS ...... 107
5.1. - EMISSIONS SONORES ...... 107 5.2. - POUSSIERES ...... 108 6. - CARACTERISATION DES RISQUES ...... 108
7. - CONCLUSION ...... 109
8. - BIBLIOGRAPHIE...... 110
PARTIE 14 – ANALYSE DES MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES ...... 111 1. - DEFINITIONS ...... 111
2. - MTD INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES ...... 111
3. - CONCLUSION ...... 119
PARTIE 15 – MESURES « EVITER, REDUIRE, COMPENSER » ...... 120
PARTIE 16 – VULNERABILITE DU PROJET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ...... 122
PARTIE 17 – VULNERABILITE DU PROJET AUX RISQUES D’ACCIDENTS OU DE CATASTROPHES MAJEURS ...... 123
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 6 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
PARTIE 18 – PRESENTATION ET GESTION DES EFFETS TEMPORAIRES DU PROJET...... 124 1. - POLLUTION DES EAUX ET DU SOL ...... 124
2. - BRUIT ...... 124
3. - DECHETS DE CHANTIER...... 124
4. - EMISSIONS DE POUSSIERES...... 124
5. - SALISSURE DES VOIES PUBLIQUES ...... 124
6. - MESURES PRISES POUR LIMITER LES IMPACTS TEMPORAIRES...... 125
PARTIE 19 – REMISE EN ETAT DU SITE...... 126
PARTIE 20 – ANALYSE DES EFFETS CUMULES ...... 127 1. - IDENTIFICATION PROJETS A PROXIMITE DU SITE...... 127
2. - ANALYSE DES EFFETS CUMULES ...... 128
PARTIE 21 – COUTS DES MESURES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT...... 129
PARTIE 22 – ARTICULATION DES DIFFERENTES PROCEDURES .130 1. - ARTICULATION AVEC LA LEGISLATION IOTA...... 130
2. - AUTORISATION DE MODIFICATION DE L’ETAT OU DE L’ASPECT D’UNE RESERVE NATURELLE NATIONALE...... 130
3. - AUTORISATION DE MODIFICATION DE L’ETAT DES LIEUX OU DE L’ASPECT D’UN SITE CLASSE ...... 130
4. - DEROGATION FAUNE-FLORE ...... 130
5. - AGREMENT POUR L’UTILISATION D’ORGANISMES GENETIQUEMENT MODIFIES...... 131
6. - AGREMENT POUR LA GESTION DE DECHETS PREVUS A L’ARTICLE L 541- 22 ...... 131
7. - AUTORISATION POUR LA PRODUCTION D’ENERGIE ...... 131
8. - AUTORISATION DE DEFRICHEMENT...... 131
PARTIE 23 – AUTEUR DE L’ETUDE D’IMPACT...... 132
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 7 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
Liste des tableaux
Tableau 1.Points d’eau à proximité du site (source : Infoterre)...... 20 Tableau 2.Caractéristiques de la commune de Sillé le Guillaume ...... 29 Tableau 3.Activités agricoles de la commune de Sillé le Guillaume ...... 29 Tableau 4.Risque foudre ...... 35 Tableau 5.Données kérauniques (Source : meteorage) ...... 35 Tableau 6.Objectifs du SDAGE et compatibilité du site – Situation actuelle...... 41 Tableau 7.Limites de qualité physico-chimiques des cours d’eau ...... 43 Tableau 8.Objectifs du SAGE...... 44 Tableau 9.Coordonnées du point de suivi quantitatif de la Vègre ...... 47 Tableau 10.Coordonnées des points de suivi qualitatif de la Vègre...... 48 Tableau 11.Débits de la Vègre ...... 49 Tableau 12.Consommations d’eau...... 51 Tableau 13.Estimation des rejets d’eaux usées domestiques ...... 53 Tableau 14.Surfaces du site – Situation actuelle ...... 55 Tableau 15.Coefficients de Montana (Le Mans) ...... 56 Tableau 16.Surfaces imperméabilisées – Situation actuelle...... 56 Tableau 17.Volume de régulation hydraulique– Situation actuelle...... 57 Tableau 18.Impact qualitatif– Situation actuelle...... 57 Tableau 19.Normes de rejet...... 58 Tableau 20.Impact des rejets HUTTEPAIN ALIMENTS – Situation actuelle ...... 60 Tableau 21.Activité future – Situation future...... 60 Tableau 22.Consommation d’eau – Situation future ...... 61 Tableau 23.Estimation des rejets d’eaux usées domestiques – Situation future ...... 62 Tableau 24.Estimation des rejets d’eaux usées industrielles – Situation future...... 62 Tableau 25.Estimation des rejets d’eaux usées rejetées au réseau d’assainissement – Situation future ...... 63 Tableau 28.Impact des rejets d’eaux usées sur la station d’épuration communale – Situation future.....65 Tableau 29.Classement des déchets – Situations actuelle et future...... 69 Tableau 30.Emergence admissible – valeurs réglementaires...... 73 Tableau 31.Proposition de normes de niveaux sonores ...... 75 Tableau 32.Circulation liée à l’usine – Situations actuelle et future ...... 77 Tableau 33.Qualité de l’air – Le Mans...... 79 Tableau 34.Mesure de poussières ...... 80 Tableau 35.Consommations énergétiques – Situations actuelle et future ...... 90 Tableau 36. Produits chimiques pour le lavage des camions ...... 101 Tableau 37.Liste des principaux germes pathogènes susceptibles d’être présents dans les eaux usées ...... 103 Tableau 38.Valeurs Toxicologiques de Référence...... 105 Tableau 39.Dose Minimale Infectante...... 106 Tableau 40.Cotation du risque sanitaire – Matrice modèle ...... 108 Tableau 41.Cotation du risque sanitaire – Matrice complétée ...... 109 Tableau 42.MTD retenue...... 111 Tableau 43.Positionnement du site au regard de la MTD applicable...... 118 Tableau 44. Catégories ERC applicables au site HUTTEPAIN ...... 121 Tableau 45. Recensement des projets à proximité...... 128 Tableau 46. Coûts des mesures de protection de l’environnement ...... 129
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 8 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
Liste des figures
Figure 1 : Cartes de localisation du site (extrait www.geoportail.fr) ...... 18 Figure 2 : Carte géologique de Sillé le Guillaume (1/50 000ème) ...... 20 Figure 3 : Carte de localisation des captages d’eau potable les plus proches...... 21 Figure 4 : Rose des vents d’Alençon...... 22 Figure 5 : Carte de localisation des ZNIEFFs les plus proches (source : geoportail) ...... 24 Figure 6 : Carte de localisation des zones NATURA2000 les plus proches (source : geoportail) ...... 25 Figure 7 : Objectifs du Schéma Régional de Cohérence Ecologique ...... 28 Figure 8 : Carte du Schéma Régional de Cohérence Ecologique...... 28 Figure 9 : Carte de localisation des activités et habitations aux abords du site ...... 30 Figure 10 : Extrait du PLU ...... 31 Figure 11 : Extrait du plan de servitudes ...... 32 Figure 12 : Carte du zonage sismique en France ...... 33 Figure 13 : Vue depuis l’accès Sud du site ...... 37 Figure 14 : Vue vers la façade Ouest de l’usine...... 37 Figure 15 : Objectif de qualité pour le bassin versant Loire Bretagne...... 42 Figure 16 : Objectifs, enjeux et actions du SAGE ...... 45 Figure 17 : Carte du bassin versant de la Sarthe ...... 46 Figure 18 : Carte de localisation du milieu récepteur (La Vègre) et des points de suivis...... 47 Figure 19 : Qualité physico-chimiques des cours d’eau (source : agence de l’eau – 18/01/2017) ...... 48 Figure 20: Bon état écologique des cours d'eau du bassin de la Sarthe Aval (Source : bassin versant de la Sarthe Aval) ...... 49 Figure 21 : Localisation du point de rejet des eaux pluviales ...... 54 Figure 22 : Synoptique de traitement des eaux pluviales...... 54 Figure 23 : Description de la station d’épuration (Source : données assainissement-developpement durable.gouv)...... 58 Figure 24 : Station d’épuration – Données 2016 (Source : données assainissement-developpement durable.gouv)...... 58 Figure 25 : Synoptique de traitement de la station d’épuration communale...... 59 Figure 26 : Carte de localisation de la station d’épuration et du point de rejet...... 59 Figure 27 : Carte de localisation des points de mesure de bruit ...... 74 Figure 28 : Résultat des mesures de bruit - ZER ...... 74 Figure 29 : Résultat des mesures de bruit – Limite de propriété...... 75 Figure 30 : Rose des vents d’Alençon...... 78 Figure 31 : Synthèse des résultats de mesures de rejets atmosphériques - Poussières ...... 82 Figure 32 : Carte de localisation des zones NATURA2000 les plus proches (source : geoportail) ...... 88 Figure 33 : Carte de localisation des activités et habitations aux abords du site ...... 98 Figure 34 : Rose des vents d’Alençon...... 99 Figure 35 : Répartition des études d’impact recensées en Sarthe...... 127
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 9 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
SOURCES REGLEMENTAIRES
Article R. 122-5 du code l'environnement
I. Le contenu de l’étude d’impact est proportionné à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par le projet, à l’importance et la nature des travaux, « installations, ouvrages, ou autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage » projetés et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la santé humaine.
II. En application du 2° du II de l'article L. 122-3, l'étude d'impact comporte les éléments suivants, en fonction des caractéristiques spécifiques du projet et du type d'incidences sur l'environnement qu'il est susceptible de produire :
1° Un résumé non technique des informations prévues ci-dessous. Ce résumé peut faire l'objet d'un document indépendant ;
2° Une description du projet, y compris en particulier : . une description de la localisation du projet ; . une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet, y compris, le cas échéant, des travaux de démolition nécessaires, et des exigences en matière d'utilisation des terres lors des phases de construction et de fonctionnement ; . une description des principales caractéristiques de la phase opérationnelle du projet, relatives au procédé de fabrication, à la demande et l'utilisation d'énergie, la nature et les quantités des matériaux et des ressources naturelles utilisés ; . une estimation des types et des quantités de résidus et d'émissions attendus, tels que la pollution de l'eau, de l'air, du sol et du sous-sol, le bruit, la vibration, la lumière, la chaleur, la radiation, et des types et des quantités de déchets produits durant les phases de construction et de fonctionnement.
3° Une description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet, dénommée “scénario de référence”, et un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles ;
4° Une description des facteurs mentionnés au III de l'article L. 122-1 susceptibles d'être affectés de manière notable par le projet : la population, la santé humaine, la biodiversité, les terres, le sol, l'eau, l'air, le climat, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris les aspects architecturaux et archéologiques, et le paysage ;
5° Une description des incidences notables que le projet est susceptible d'avoir sur l'environnement résultant, entre autres : . De la construction et de l'existence du projet, y compris, le cas échéant, des travaux de démolition ; . De l'utilisation des ressources naturelles, en particulier les terres, le sol, l'eau et la biodiversité, en tenant compte, dans la mesure du possible, de la disponibilité durable de ces ressources ; . De l'émission de polluants, du bruit, de la vibration, de la lumière, la chaleur et la radiation, de la création de nuisances et de l'élimination et la valorisation des déchets ; . Des risques pour la santé humaine, pour le patrimoine culturel ou pour l'environnement ;
HUTTEPAIN ALIMENTS Dossier de demande d’autorisation environnementale Décembre 2018 page 10 (72 – Sillé-le-Guillaume) Pièce n°4 : étude d’impact sur l’environnement 18_5256861A_v5 DEKRA Industrial SAS Affaire suivie par Sarah PASQUIER
. Du cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas échéant des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources naturelles et des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact : - ont fait l'objet « d'une étude d'incidence environnementale au titre de l'article R. 181-14 » et d'une enquête publique ; - ont fait l'objet d'une évaluation environnementale au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité environnementale a été rendu public. . Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le maître d'ouvrage ; . Des incidences du projet sur le climat et de la vulnérabilité du projet au changement climatique ; . Des technologies et des substances utilisées.
La description des éventuelles incidences notables sur les facteurs mentionnés au III de l'article L. 122-1 porte sur les effets directs et, le cas échéant, sur les effets indirects secondaires, cumulatifs, transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet ;
6° Une description des incidences négatives notables attendues du projet sur l'environnement qui résultent de la vulnérabilité du projet à des risques d'accidents ou de catastrophes majeurs en rapport avec le projet concerné. Cette description comprend le cas échéant les mesures envisagées pour éviter ou réduire les incidences négatives notables de ces événements sur l'environnement et le détail de la préparation et de la réponse envisagée à ces situations d'urgence ;
7° Une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d'ouvrage, en fonction du projet proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons du choix effectué, notamment une comparaison des incidences sur l'environnement et la santé humaine ;
8° Les mesures prévues par le maître de l'ouvrage pour : . éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités ; . compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité. . La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments mentionnés au 5° ainsi que d'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments mentionnés au 5° ;
9° Le cas échéant, les modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation proposées ;
10° Une description des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer les incidences notables sur l'environnement ;
11° Les noms, qualités et qualifications du ou des experts qui ont préparé l'étude d'impact et les études ayant contribué à sa réalisation ;
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12° Lorsque certains des éléments requis ci-dessus figurent dans l'étude de maîtrise des risques pour les installations nucléaires de base ou dans l'étude des dangers pour les installations classées pour la protection de l'environnement, il en est fait état dans l'étude d'impact.
III. Pour les infrastructures de transport visées aux 5° à 9° du tableau annexé à l’article R. 122-2, l’étude d’impact comprend, en outre : . une analyse des conséquences prévisibles du projet sur le développement éventuel de l’urbanisation ; . une analyse des enjeux écologiques et des risques potentiels liés aux aménagements fonciers, agricoles et forestiers portant notamment sur la consommation des espaces agricoles, naturels ou forestiers induits par le projet, en fonction de l’ampleur des travaux prévisibles et de la sensibilité des milieux concernés ; . une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité. Cette analyse comprendra les principaux résultats commentés de l’analyse socio-économique lorsqu’elle est requise par l’article L. 1511-2 du code des transports ; . une évaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet, notamment du fait des déplacements qu’elle entraîne ou permet d’éviter ; . une description des hypothèses de trafic, des conditions de circulation et des méthodes de calcul utilisées pour les évaluer et en étudier les conséquences.
Elle indique également les principes des mesures de protection contre les nuisances sonores qui seront mis en œuvre en application des dispositions des articles R. 571-44 à R. 571-52.
IV. Pour les projets soumis à autorisation en application du titre Ier du livre II, l’étude d’impact vaut « étude d'incidence » si elle contient les éléments exigés pour ce document par « l’article R. 181-14 ».
V. Pour les projets soumis à une étude d'incidences en application des dispositions du chapitre IV du titre Ier du livre IV, le formulaire d'examen au cas par cas tient lieu d'évaluation des incidences Natura 2000 lorsqu'il permet d'établir l'absence d'incidence sur tout site Natura 2000. S'il apparaît après examen au cas par cas que le projet est susceptible d'avoir des incidences significatives sur un ou plusieurs sites Natura 2000 ou si le projet est soumis à évaluation des incidences systématique en application des dispositions précitées, le maître d'ouvrage fournit les éléments exigés par l'article R. 414-23. L'étude d'impact tient lieu d'évaluation des incidences Natura 2000 si elle contient les éléments exigés par l'article R. 414-23.
VI. Pour les installations classées pour la protection de l’environnement relevant du titre Ier du livre V du présent code et les installations nucléaires de base relevant « au titre IX du livre V du code de l'environnement », le contenu de l’étude d’impact est précisé et complété en tant que de besoin conformément « à l'article R. 181-14 du présent code et » à l’article 9 du décret du 2 novembre 2007 susmentionné.
VII. Afin de veiller à l'exhaustivité et à la qualité de l'étude d'impact : . Le maître d'ouvrage s'assure que celle-ci est préparée par des experts compétents ; . L'autorité compétente veille à disposer d'une expertise suffisante pour examiner l'étude d'impact ou recourt si besoin à une telle expertise ; . Si nécessaire, l'autorité compétente demande au maître d'ouvrage des informations supplémentaires à celles fournies dans l'étude d'impact, mentionnées au II et directement utiles à l'élaboration et à la motivation de sa décision sur les incidences notables du projet sur l'environnement prévue au I de l'article L. 122-1-1.
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PREAMBULE
1. - PRESENTATION DU SITE, MOTIVATION DU PROJET, EFFETS TEMPORAIRES
1.1. - PRESENTATION DU SITE ET MOTIVATION DU PROJET La description détaillée du site figure en Pièce 2 du présent dossier.
L’usine HUTTEPAIN ALIMENTS est située dans la zone industrielle du Champ d’Esse située au Sud-Ouest du centre de la commune de Sillé le Guillaume et à proximité de l’axe départemental 310 qui relie la commune de Sillé-le-Guillaume à Rouessé-Vassé. Le site existe depuis 1974 ; l’activité du site a toujours relevé de la fabrication d’aliments pour animaux. Le site a un projet d’augmentation de sa production, de création d’une nouvelle chaufferie et d’une zone de lavage camion sur l’emprise actuelle de sa propriété. Depuis l’obtention de l’arrêté de l’usine en 2012, le site ne cesse d’augmenter sa production.
Le présent dossier vise à demander l’autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement afin d’intégrer l’ensemble des considérations précédentes.
L’étude d’impact a été réalisée conformément aux articles R122-4 et R122-5 du code de l’environnement.
1.2. - EFFETS TEMPORAIRES Les mesures de prévention nécessaires seront prises pendant les travaux pour limiter les impacts temporaires : . travaux hors périodes pluvieuses importantes, . moyens de récupération des produits polluants à disposition en cas de besoin, . gestion des déchets de chantier.
2. - JUSTIFICATION DES CHOIX, ETUDE DES SOLUTIONS DE SUSBTITUTION, MOTIVATION DES TECHNOLOGIES ET SUBSTANCES UTILISEES
La création d’une nouvelle chaufferie et d’une aire de lavage sur la propriété actuelle de l’entreprise a été conçue pour limiter au maximum les impacts et dangers sur l’environnement, et notamment optimiser au mieux la consommation des utilités comme l’eau, le gaz et l’électricité.
De plus, la construction de l’aire de lavage hors de la propriété actuelle de l’entreprise, tout comme le transfert sur une station de lavage extérieure à l’entreprise, auraient générés de nombreux impacts négatifs : . imperméabilisation supplémentaire entrainant une augmentation des volumes d’eaux pluviales à traiter,
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. trajets supplémentaires entre l’usine de production et l’aire de lavage entrainant des rejets de CO2 supplémentaires et un impact sur l’effet de serre, . transports supplémentaires entre l’usine de production et l’aire de lavage entrainant une augmentation des risques de collision liée à la circulation de poids lourds, . émissions sonores supplémentaires, . …
C’est pourquoi, cette solution de création d’une nouvelle aire de lavage camion a été retenue.
Le lavage des poids lourds est nécessaire pour des raisons de biosécurité ; il ne concerne que l’extérieur des poids lourds. Cette désinfection nécessite l’usage de bactéricide et de virucide ; ainsi, le recyclage des eaux usées de l’aire de lavage des poids lourds n’est pas envisageable pour des raisons sanitaires.
Concernant la nouvelle chaufferie, elle sera conçue conformément aux exigences de l’arrêté type 2910 (déclaration); la chaudière sera neuve et donc plus performante que l’actuelle.
3. - MOYENS MIS EN ŒUVRE, DIFFICULTES RENCONTREES
3.1. - NOTIONS D’EFFETS OU D’IMPACTS En matière d'aménagement, les projets, de quelque nature qu'ils soient, interfèrent avec l'environnement dans lequel ils sont réalisés. La procédure d'étude d'impact a pour objectif de fournir des éléments d'aide à la décision quant aux incidences environnementales du projet et d'indiquer les mesures correctives à mettre en œuvre par le maître d'ouvrage, afin d'en assurer une intégration optimale. On comprend donc que l'estimation des effets de l’installation ("impacts") occupe une importance certaine dans la procédure d'étude d'impact.
De manière générale, la démarche adoptée est la suivante : . une analyse de l'état "actuel" de l'environnement : elle s'effectue de façon thématique, pour chacun des domaines de l'environnement (portant sur le cadre physique, le cadre écologique, le cadre humain, …). . une description du site et de ses modalités de fonctionnement, . une indication des impacts du site sur l'environnement, qui apparaît comme une analyse thématique des incidences, suivant les enjeux repérés auparavant lors de l'analyse de l'état initial.
Dans le cas des impacts négatifs, une série de propositions ou "mesures correctives ou réductrices" visant à optimiser ou améliorer l'insertion du site dans son contexte environnemental, et limiter de ce fait les "impacts bruts" (c'est-à-dire avant application des mesures compensatoires" sur l'environnement).
En cas d'atteinte à l'environnement non atténuée par la mise en place de mesures réductrices, le site se doit de compenser ces incidences. Il s'agit-là de mettre en place des mesures compensatoires.
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3.2. - ESTIMATION DES IMPACTS ET DIFFICULTES RENCONTREES L'estimation des impacts sous-entend : . de disposer de moyens permettant de qualifier, voire de quantifier, l'environnement (thème par thème à priori) ; . de savoir gérer, de façon prédictive, des évolutions thématiques environnementales.
Le premier point, pour sa partie qualitative est du domaine de la réalité : l'environnement est aujourd'hui appréciable vis-à-vis de ses diverses composantes, avec des niveaux de finesse satisfaisants, et de façon objective (existence de méthodes descriptives).
La partie quantitative n'est de façon générale appréciée que dans les domaines s'y prêtant, plutôt orientés dans les thèmes de cadre physique ou bien de l'environnement humain et socioéconomique (hydraulique, bruit, ...) ; d'autres (tels l'environnement paysager par exemple) font appel à certaines appréciations subjectives, dont la quantification ne peut être aisément envisagée.
Le second point soulève parfois également des difficultés liées au fait que certaines sciences, complexes, telles les sciences biologiques et écologiques, ne sont que modérément (voire nullement) prédictives.
Ces considérations montrent la difficulté d'apprécier, de façon générale et unique l'impact d'un site sur l'environnement ; l'agrégation des impacts (addition des effets sur des thèmes distincts de l'environnement) reste donc du domaine de la vue de l'esprit, à ce jour, dans la mesure où elle supposerait de façon objective : . de pouvoir quantifier chaque impact thématique (dans tous les domaines de l'environnement) ; ce qui n'est pas le cas ; . de savoir pondérer l'importance relative des différents thèmes environnementaux les uns par rapport aux autres ; ce qui n'est pas le cas non plus.
L’étude a été réalisée selon la méthodologie proposée dans la note établie par la COPREC (Confédération des organismes indépendants tierce partie de prévention, de contrôle et d'inspection), qui permet : . de définir la liste des thèmes à aborder ; . de classer les enjeux selon la sensibilité du milieu, selon la nature des activités : - enjeu faible ; - enjeu moyen ; - enjeu fort ; . de définir les critères permettant de définir l’état initial, selon le principe de proportionnalité ; . de donner des pistes pour évaluer l’impact du site.
Dans le cadre de ce dossier, la méthode utilisée a consisté en la définition, pour chacun des thèmes de l'environnement, de critères susceptibles de permettre l'appréciation progressive et objective des incidences de l’installation.
Les différents impacts ont été établis par thème, à partir de l’expérience de la chargée d’études.
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3.3. - SOURCES UTILISEES Divers outils ont été utilisés dans le cadre de l’étude d’impact.
Les outils et études utilisés : . guide D9 et guide D9A pour le dimensionnement des besoins en eau et des besoins en confinement, . guide technique de l’INERIS de juin 2014, relatif à la classification ICPE ; . lignes directrices sur la séquence pour éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturels (août 2013) ; . projet de note établi par la COPREC, permettant de juger une étude d’impacts, . guide INERIS de 2003 concernant les études d’impact sanitaire, . mesures de bruit,
Les documents consultés pour la réalisation de cette étude d’impact ont été : . les cartes et plans topographiques, . les documents d’urbanisme, . les données du recensement local, . les données géologiques et hydrogéologiques, . les données hydrologiques, . les données faune, flore, … . les données monuments historiques, archéologie, … . les données météorologiques locales, . les données relatives au trafic.
Parmi les moyens utilisés, nous pouvons citer les démarches et consultations au niveau local et régional par contacts téléphoniques, visites ou par courriers et télécopies dont : . l’Institut Géographique National (IGN), . la Mairie, . le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, . la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales, . l’Agence de l’Eau, . Météo France, . le Réseau de Surveillance de la Qualité de l’Air. . Infoterre, . Géoportail, . IGN, . BRGM, . Cartes géologiques, . Natura2000.fr, . Météorage, . Base de données Mérimée, . http://www.fichier-etudesimpact.developpement-durable.gouv.fr, . http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-avis-rendus . …
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4. - EVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT EN L’ABSENCE DU PROJET
En l’absence de projet, le site serait conservé en tant que site industriel. La société HUTTEPAIN ALIMENTS mettra toutes les mesures en œuvre afin de limiter au maximum les impacts sur l’environnement. En effet, les eaux usées industrielles générées par la piste de lavage poids lourds répondront aux normes avant d’être rejetées vers le réseau d’eaux d’assainissement communal. Il en est de même pour les eaux pluviales qui seront traitées par les ouvrages existants sur le site avant d’être rejetées au réseau d’eaux pluviales communal. Concernant le bruit, les premières habitations sont situées à plusieurs centaines de mètres du projet, aucun impact significatif ne sera observé et lié au projet.
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PARTIE 1 - ETAT INITIAL – SITUATION DE REFERENCE
1. - SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SITE
La commune de Sillé-le-Guillaume se situe dans le département de la Sarthe (72), à l’Ouest, à la limite du département de la Mayenne (53), à environ 30 km au Sud-Ouest d’Alençon. L’usine HUTTEPAIN ALIMENTS est implantée à proximité du bourg de Sillé-le-Guillaume. Le site se trouve à l’altitude 152 mètres NGF.
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS
Figure 1 : Cartes de localisation du site (extrait www.geoportail.fr)
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2. - CARACTERISTIQUES GEOLOGIQUES ET HYDROLOGIQUES
2.1. - RESEAU HYDROGRAPHIQUE DE SURFACE Le réseau hydrographique est représenté par de nombreux ruisseaux (ruisseau la Vègre, ruisseau le Merdereau, ruisseau le Végroneau), et étangs.
2.2. - GEOLOGIE La région de Sillé-le-Guillaume se situe dans la partie Est du massif armoricain. La formation des psammites de Sillé constituée d'argilites, de siltites voire de grès fins affleurent sur les talus. Au sein des psammites sont intercalées des coulées de rhyolites mises en place à la fin du cycle volcanique régional du cambrien. Les filons de rhyolites, épais de plusieurs de mètres, sont constitués d'une roche acide, porphyrique à gros cristaux de feldspath.
Une étude de sols a été effectuée en 1995 par le cabinet Fondasol. Dans ce cadre, un forage de reconnaissance géologique descendu à 6,50 m de profondeur et quatre essais pressiométriques répartis dans ce forage ont été réalisés. La géologie générale du site est caractérisée par la présence d’un substratum schisteux. Le sondage réalisé sur le site met en évidence les couches suivantes : . Une dalle d’environ 10 cm d’épaisseur ferraillée (le dallage), . Puis jusque vers 2 m sous le dallage du remblai sablo-graveleux, . De 2 à 2,4 m de profondeur, du béton correspondant très probablement à la semelle de fondation, . Dès 2,4 m, des schistes ocre altérés argilo-sableux, reconnus jusqu’à 6,5 m de profondeur, niveau d’arrêt du forage.
Il est à noter que lors de ces investigations réalisées début septembre 1995, il n’a pas été observé d’eau dans le forage.
Au niveau des couches quaternaires, on trouvera des alluvions, colluvions et des épandages continentaux. Les formations géologiques rencontrées aux alentours du site sont décrites ci-dessous : . (Fz) Cénozoïque : Alluvions silteuses holocènes : Alluvions limoneuses jaunes ou grises (gleyification) de fonds de vallée . (C) Cénozoïque : Colluvions argileuses de versant : Sédiments brunâtres limoneux à limono-argileux issus du remaniement sur versant des lœss et d'altérites . (K2) Cambrien : Formation des Schistes et calcaires (Cambrien inférieur) : siltites verdâtres : Encaissés dans des siltites calcareuses verdâtres, d'aspect satiné, tous ces carbonates sont constitués de calcarénites sombres, fétides, stratifiées en petits bancs qui portent localement des rides de courant . (Kp) Complexes volcaniques interstratifiés dans les sédiments cambriens : Volcanites indifférenciées : la succession volcanique peut s'examiner en partie au flanc sud (Nord de Rouessé-Vassé) et au flanc nord (Ouest du Grez) . (K4-01) Cambrien : Formation des Psammites de Sillé (Cambrien moyen- Trémadoc) : argilites, siltites, grès fins verts et violacés : la Formation des Psammites de Sillé comporte des ensembles pluridécamétriques d'argilites, de siltites et de grès fins stratifiés en petits bancs, de couleur alternativement verte et violacée . (K5-01) Cambrien : Formation des Grès de Blandouët (Cambrien-supérieur- Trémadoc) : argilites, siltites, grès ferrugineux : cette formation se caractérise
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surtout par le développement important de grès ferrugineux en plaquettes qui furent jadis exploités comme minerai de fer . (B2GS) Protérozoïque supérieur, Briovérien supérieur : flysch terrigène : Alternance grauwackes-siltites : ce faciès stratifié en bancs décimétriques à métriques n'est guère développé que dans le secteur nord-est de l'anticlinal de Parennes.
Figure 2 : Carte géologique de Sillé le Guillaume (1/50 000ème)
2.3. - HYDROGEOLOGIE A l’exception de quelques témoins d’âge tertiaire, le sous-sol est constitué de roches anciennes dures, massives (granite, schistes, grès,…) très peu perméable en elle-même. Néanmoins, il existe un grand nombre de failles, accompagnées d’une multitude de cassures, fractures, et fissures, où l’eau a pu s’infiltrer, et au cours des temps, par dissolution et altération de certains constituants de la roche, améliorer les capacités de stockage et les possibilités de circulation souterraine. On peut ainsi penser que les roches, dans les zones affectées par des fractures, constituent des aquifères non négligeables.
Les données disponibles sur les points d’eau les plus proches du site sont détaillées dans le tableau suivant (Source : Infoterre) : Emplacement par rapport Code Affectation/usage Etat au site Environ 1,7 km au Nord- 03213X0013/F Forage / Est Environ 2,7 km au Sud- 03213X0010/F Forage / Eau collective Non exploité Ouest Environ 1,4 km au Nord- 03213X0016/SG Sonde géothermique, Exploité Est pompe à chaleur Environ 1,9 km au Nord- 03213X0017/SG Sonde géothermique, Exploité Est pompe à chaleur Tableau 1.Points d’eau à proximité du site (source : Infoterre)
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2.4. - EAU POTABLE La commune de Sillé-le-Guillaume ne dispose pas de captage sur son territoire (voir carte ci- dessous).
Périmètre de protection rapproché
Périmètre de protection éloigné
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS
Figure 3 : Carte de localisation des captages d’eau potable les plus proches
Le site HUTTEPAIN ALIMENTS n’est pas situé dans le périmètre de protection éloigné du captage situé au Nord Ouest de la commune de Le Grez, à plus de 2,6 km du site.
2.5. - ZONES INONDABLES La commune de Sillé-le-Guillaume n’est pas concernée par le Risque Naturel Inondation. Elle ne fait pas l’objet d’un Plan de Prévention du Risque Inondation.
3. - DONNEES CLIMATOLOGIQUES
3.1. - TEMPERATURES ET PLUVIOMETRIE Les données climatiques suivantes proviennent de la station la plus proche de Sillé le Guillaume, qui est la station d’Alençon (61).
. Température : La température moyenne mensuelle varie de 6,6°C en janvier à 15,3°C en juillet, avec une moyenne annuelle de 12°C. Un minimum absolu de température : -18°C entre 1981 et 2010.
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. Précipitations : Le nombre moyen de jour avec précipitations est de 112,6 jours par an. La hauteur annuelle de pluviométrie est de 687,5 mm. La hauteur moyenne mensuelle des précipitations varie selon les saisons : précipitations plus importantes l’hiver (70,2 mm en décembre) et modérées l’été (42,7 mm en août).
3.2. - REGIME ET VITESSE DES VENTS La rose des vents (voir ci-dessous) fait apparaître les phénomènes suivants : . prédominance des vents de secteur sud-ouest et nord-est, . la vitesse des vents est dans 50% des cas comprise entre 1,5 et 4,5 m/s.
Figure 4 : Rose des vents d’Alençon
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4. - FAUNE ET FLORE
4.1. - ZNIEFF Dans le secteur de Sillé-le-Guillaume, ont été répertoriées les ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) suivantes (Source : inpn.mnhn.fr) : ZNIEFF de type 2 « Forêt de Sillé-le-Guillaume et Bois de Peze » (id. n°520320016) - superficie de 3 942 ha - Flore : Important massif à base de chênaie sessiliflore-hêtraie et de landes boisées à Fougère-aigle (Pteridium aquilinum) et à Myrtille (Vaccinium myrtillus), la forêt de Sille-le-Guillaume, reposant sur les contreforts du Massif Armoricain (grès, schistes), comprend également cinq étangs ; l'ensemble accueille de nombreuses espèces animales et végétales rares et/ou protégées, ce qui en fait une zone de fort intérêt patrimonial. La flore y est très variée et riche, que ce soit au niveau des étangs (alliance du Littorellio uniflorae), ou au niveau de zones hydromorphes, favorables au développement de landes tourbeuses. Les lichens et les bryophytes sont également abondants, notamment au niveau des plaques tourbeuses et des ruisseaux forestiers ou biens encore sur les affleurements de grès de Sainte Suzanne (Rochebrune, le Saut du Cerf). La flore mycologique complète bien cet ensemble d’espèces rares protégées : la Violette des marais, la Pédiculaire des marais, le Millepertuis des marais, la Linaigrette à feuilles étroites, le Mouron délicat, le Renoncule de Lenormand,… - Faune : L'intérêt zoologique est également indéniable. De nombreuses amphibiens et reptiles fréquentent cette zone ; l'avifaune y est diversifiée avec de nombreuses espèces typiques des vieilles futaies ou bien inféodées aux étangs (pics, rapaces forestiers, anatidés). Ce massif sert d'habitat pour des populations d'ongulés relativement importantes, mais aussi pour de nombreux autres mammifères. Bien qu'insuffisamment étudiés actuellement, il semble que les chiroptères soient bien représentés en particulier près des étangs où l'on peut aussi remarquer une forte diversité odonatologique.
ZNIEFF de type 2 « Bocage à vieux arbres entre les massifs de charnie et de Sillé-le-Guillaume» (id. n°520006725) - superficie de 11 487 ha - Vaste zone bocagère ayant pour particularité de contenir une forte densité de vieux arbres, notamment de chênes, présentant de fortes potentialités pour les macro-coléoptères sapro-xylopages - Faune et flore : le Pique-prune (osmoderma eremita), espèce prioritaire figurant en annexe 2 de la directive habitat, et dont l'aire de répartition a considérablement régressé au cours du XX ème siècle, trouve encore dans ce secteur un de ces derniers refuges. Les arbres âgés sont, en effet, souvent fendus ou cassés et dans bien des cas partiellement creux et offrent de ce fait des gîtes pour ces espèces, mais aussi pour les chiroptères arboricoles, les rapaces nocturnes, les pics (Des inventaires seraient à effectuer pour ces espèces). L'Engoulevent d'Europe est nicheur probable. Certaines espèces d'oiseaux peu communes fréquentent la zone en passage migratoire ou en hivernage, notamment des rapaces comme le Busard Sait-Martin et des oiseaux d'eau sur les étangs.
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ZNIEFF de type 2 : N°520320016
N°520006725
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS
Figure 5 : Carte de localisation des ZNIEFFs les plus proches (source : geoportail)
La société HUTTEPAIN ALIMENTS est mitoyenne mais n’est pas incluse dans ces zones de protection.
4.2. - ZONES NATURA 2000 Dans le secteur de Sillé-le-Guillaume, ont été répertoriées les zone Natura 2000 suivantes (Source : inpn.mnhn.fr) :
Site Natura 2000 Directive habitats - ZSC « Bocage à Osmoderma eremita entre Sillé-le-Guillaume et la Grande Charnie » (id. n°FR5202003) - superficie de 13 445 ha - Ces bocages résiduels sont d'une qualité et d'une densité assez exceptionnelle, ce qui parait déterminant quant à la représentativité des périmètres de la Sarthe, dont celui-ci, par rapport à la situation actuelle de l'espèce dans le domaine biogéographique français. Le soutien à un élevage extensif dans des systèmes d'exploitation traditionnels, constitue une des mesures de conservation de ces insectes.
Site Natura 2000 Directive habitats - ZSC « Forêt de Sillé » (id. n°FR5200650) - superficie de 721 ha - Massif forestier renfermant de nombreux vallons humides où se développent notamment des formations tourbeuses souvent dégradées mais susceptibles de régénération avec une gestion adaptée (un programme est en préparation sur les principales zones). Les parcelles de landes correspondent à des jeunes reboisements résineux, où les espèces caractéristiques des landes sont encore bien présentes. Les parcelles de feuillus font l'objet d'une gestion prudente et des reboisements en feuillus, après amendement des sols et protection des plants,
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ainsi que des enrichissements en feuillus de certaines parcelles de résineux sont prévus ou en cours de réalisation.
Zones Natura 2000 : N° FR5202003
N°FR5200650
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS
Figure 6 : Carte de localisation des zones NATURA2000 les plus proches (source : geoportail)
La société HUTTEPAIN ALIMENTS n’est pas incluse dans ces zones de protection.
4.3. - AUTRES ZONES PROTEGEES La région de Sillé-le-Guillaume est concernée par le PNR « Normandie Maine » (id : FR8000026), d’une surface de 256 901,53 ha. Le PNR « Normandie Maine » bénéficie aujourd’hui de 17 sites Natura 2000 couvrant près de 25 000 ha. La société HUTTEPAIN ALIMENTS n’est pas incluse dans ces zones de protection. Aucune prescriptions particulières ne s’impose à la société HUTTEPAIN ALIMENTS.
Aucune autre protection zone naturelle protégée (ZICO, RNR) n’est recensée à Sillé-le- Guillaume.
4.4. - CONTINUITE ECOLOGIQUE La Trame Verte et Bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique ainsi que par les documents de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements auxquels des dispositions législatives reconnaissent cette compétence et, le cas échéant, celle de délimiter ou de localiser ces continuités. Elle constitue un outil d’aménagement durable du territoire.
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La trame verte et bleue contribue à l’état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d’eau. Elle s’étend jusqu’à la laisse de basse mer et, dans les estuaires, à la limite transversale de la mer. L’identification et la délimitation des continuités écologiques de la trame verte et bleue doivent notamment permettre aux espèces animales et végétales dont la préservation ou la remise en bon état constitue un enjeu national ou régional de se déplacer pour assurer leur cycle de vie et favoriser leur capacité d’adaptation. Les continuités écologiques constituant la trame verte et bleue comprennent : . des réservoirs de biodiversité, . et des corridors écologiques. Les réservoirs de biodiversité sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces. Un réservoir de biodiversité peut être isolé des autres continuités de la trame verte et bleue lorsque les exigences particulières de la conservation de la biodiversité ou la nécessité d’éviter la propagation de maladies végétales ou animales le justifient. Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers. Les zones humides constituent des réservoirs de biodiversité ou des corridors écologiques ou les deux à la fois. Chaque région doit établir son Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE).
Le schéma régional de cohérence écologique des Pays de la Loire a été adopté par arrêté du préfet de région le 30 octobre 2015, après son approbation par le Conseil régional par délibération en séance du 16 octobre 2015.
Les objectifs du SRCE sont présentés page suivante.
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Figure 7 : Objectifs du Schéma Régional de Cohérence Ecologique Le secteur de la ZI de Sillé le Guillaume ne fait pas partie des corridors écologiques potentiels à préserver (voir carte ci-dessous) :
Figure 8 : Carte du Schéma Régional de Cohérence Ecologique
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La société HUTTEPAIN ALIMENTS n’exerce pas d’emprise sur des continuités écologiques.
4.5. - ACTIVITES HUMAINES SUR LA COMMUNE 4.5.1. - PRESENTATION GENERALE Le site de la Sté HUTTEPAIN ALIMENTS se trouve sur la commune de Sillé-le-Guillaume :
Population (hab.) Superficie (ha) (recensement 2007) Sillé-le-Guillaume 1 200 ha 2 358 Tableau 2.Caractéristiques de la commune de Sillé le Guillaume
4.5.2. - VIE ECONOMIQUE, SOCIALE, CULTURELLE ET SPORTIVE La commune de Sillé-le-Guillaume compte des commerces de secteurs d’activité variés, avec : . 2 zones industrielles « Le Champ d’Esse » et « Le Bois des Cours » sur lesquelles sont situées plusieurs entreprises : HUTTEPAIN ALIMENTS, LEGRAND SAS, les transports MONTAVILLE, ACREA SANITAIRE, … . Deux marchés/semaines . Des boulangeries, charcuteries, fleuristes, commerces d’alimentation de proximité, . Des hôtels, restaurants, cafés, …
En ce qui concerne l’enseignement, on trouve sur la commune 2 écoles. Le service médical et paramédical est présent sur la commune avec une maison de santé, ….
4.5.3. - LES ACTIVITES AGRICOLES D’après les données issues du recensement agricole de 2010, la commune de Sillé-le- Guillaume compte 19 exploitations agricoles pour une superficie agricole utilisée (SAU) de 980 ha, soit une superficie moyenne de 51,59 ha par exploitation. Les données AGRESTE issues du recensement agricole figurent en ci-dessous : Nombre d’exploitations 19 Dont nombres d’exploitations professionnelles 19 Superficie utilisée pour les exploitations 980 ha Terres labourables 475 ha Superficie toujours en herbe 505 ha Cheptel 1 591 Nombres d’exploitation en 1988 27 Tableau 3.Activités agricoles de la commune de Sillé le Guillaume
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4.6. - ACTIVITES ET HABITATIONS AUX ABORDS IMMEDIATS DU SITE Les habitations les plus proches se trouvent dans le lotissement situé à 250 m au Nord-Est du site.
Habitations tiers
Zone Agricole
HUTTEPAIN ALIMENTS Sté LEGRAND Voie ferrée
Sté LAFARGE Déchetterie Agrial Réseau Pro PRECISIUM Garage
Zone Agricole
Figure 9 : Carte de localisation des activités et habitations aux abords du site
Dans un rayon de 300 m autour de l’usine se trouvent : . Au nord : une voie ferrée, une zone agricole et des habitations tiers, . A l’est : une zone de parking et des entreprises, . Au sud : la Sté LE GRAND et des entreprises, . A l’ouest : une zone agricole, la Sté LAFARGE et des entreprises.
Le plan réglementaire avec le rayon de 300 m figure en Pièce 7 du présent dossier.
4.6.1. - ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP) ET HABITATIONS Les E.R.P les plus proches sont des écoles situées à plus de 350 m au Nord-Est du site.
Les habitations les plus proches sont situées à environ 250 m des limites nord-est de propriétés du site.
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4.6.2. - INSTALLATIONS INDUSTRIELLES VOISINES Aux abords immédiats du site se trouve la société LEGRAND qui est située au sud des bâtiments HUTTEPAIN ALIMENTS.
La Sté LEGRAND ne présente pas de risque particulier pouvant générer des contraintes d’exploitations pour la Sté HUTTEPAIN ALIMENTS.
4.7. - DESSERTE ROUTIERE L’accès au site de HUTTEPAIN ALIMENTS se fait par : . la RD 304 puis par la RD 310 depuis le Mans, . l’autoroute A11 (ou la route nationale 23) puis la RD 304 et la RD310 depuis Angers, . l’autoroute A28 (ou la route nationale 138) puis la RD 310 depuis Alençon, . l’autoroute A81 (ou la route nationale 157 puis la RD 57) puis la RD4 depuis Laval, . l’autoroute A11 (ou la route nationale 23) puis la RD 304 et la RD310 depuis Nantes.
Les deux entrées se font depuis la rue Marcel Tabur au Sud du site. Sur la route départementale 310 au niveau de Sillé-le-Guillaume, le trafic moyen journalier est de 5 312 véhicules/jour dans les 2 sens, dont 12 % de poids-lourds (d’après les données 2015 du Conseil départemental 72).
4.8. - ASPECTS D’URBANISME ET DE SERVITUDE 4.8.1. - URBANISME La commune de Sillé-le-Guillaume dispose d’un P.L.U. (plan local d’urbanisme).
Les parcelles sur lesquelles se trouve la Sté HUTTEPAIN ALIMENTS sont classées en zone Ua. Le secteur Ua correspond aux activités à vocation économique.
Figure 10 : Extrait du PLU
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4.8.2. - MONUMENTS CLASSES Aux termes de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques et de ses textes modificatifs, deux types de protection des édifices ont été institués : . Le classement parmi les monuments historiques pour « les immeubles dont la conservation présente, du point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt public », . L’inscription sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques pour « les immeubles qui, sans justifier une demande de classement immédiat, présentent un intérêt d’histoire ou d’art suffisant pour en rendre désirable la préservation ».
D’après la base Mérimée, deux édifices classés se trouvent sur la commune de Sillé-le- Guillaume. Il s’agit du château et de l’Eglise Notre Dame de l’Assomption. Le périmètre de servitudes de 500 m autour des monuments se trouve à plus de 1 km du site HUTTEPAIN ALIMENTS.
4.8.3. - SERVITUDES La seule servitude concernant le terrain HUTTEPAIN ALIMENTS est celle liée à la présence de la voie de chemin de fer (servitude de passage).
Figure 11 : Extrait du plan de servitudes
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5. - RISQUES NATURELS
5.1. - SISMICITE Un séisme ou tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en profondeur ; celle-ci est due à l'accumulation d'une grande énergie qui se libère, créant des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.
Le décret du 14 mai 1991 déterminait 5 zones de sismicité croissante (0, Ia, Ib, II, et III). Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement modifiés par les décrets n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 et n° 2010-1255 du 22 octobre 2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010) : . une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible), . quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières.
Sarthe
Figure 12 : Carte du zonage sismique en France
La commune de Sillé-le-Guillaume se situe en zone de sismicité faible 2.
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Les règles de construction de l’article 4 de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » s’appliquent à la construction de tout nouveau bâtiment. Les bâtiments existants et futurs sont construits selon les normes parasismiques adaptées à la zone.
5.2. - MOUVEMENT DE TERRAIN Les mouvements de terrain concernent l'ensemble des déplacements du sol ou du sous-sol, qu'ils soient d'origine naturelle ou anthropique. Parmi ces différents phénomènes observés, on distingue : . les affaissements et les effondrements de cavités ; . les chutes de pierres et éboulements ; . les glissements de terrain ; . les avancées de dunes ; . les modifications des berges de cours d'eau et du littoral ; . les tassements de terrain provoqués par les alternances de sécheresse et de réhydratation des sols.
La commune de Sillé-le-Guillaume a été concernée par ce risque.
La conséquence d’un tel évènement est la fissuration des façades de bâtiment. Les modalités constructives et la conception même des bâtiments permettent de limiter ce risque : . étude préalable géotechnique pour la définition de la portance du sous-sol et la prévision des dispositions constructives en fonction des essais, . suivi de chantier avec vérification de la solidité béton, . ouvrages sur dalle béton adhoc.
5.3. - FOUDRE La foudre est un phénomène électrique de très courte durée véhiculant des courants forts avec un spectre fréquentiel très étendu et des fronts de montée extrêmement courts. La foudre, par ses effets directs et indirects, est à l’origine d’incendies, d’explosions et de dysfonctionnements dangereux dans les installations classées. L’effet principal de la foudre à retenir pour la Société HUTTEPAIN ALIMENTS est le risque d’incendie soit au point d’impact, soit par l’énergie véhiculée par les courants de circulation conduits ou induits.
Effets du coup de Foudre Phénomènes physiques Conséquences Risques potentiels
Effets thermiques Effets fusion liés à la quantité Echauffement suite au passage Perçage de capacité = incendie de charges électriques au de l'énergie de foudre Allumage d'une atmosphère point d'impact suroxygénée ou explosible Effets de dégagement de chaleur par effet Joule Effets d'amorçage Impédances différentes Liées à la mise en œuvre de Allumage d'une atmosphère (canalisations, bâtiments,...) paratonnerres suroxygénée ou explosible = différence de potentiel Liées aux différences de Etincelles potentiels Arcs électriques Liées à l'onde de chocs sur les Risque d'électrocution circuits électriques et électroniques. Liées aux champs électriques ou champs magnétiques rayonnés Effets électrodynamiques Apparition de forces Liés aux passages de courants Déformation ou rupture importants d'éléments : descente paratonnerre canalisations câbles électriques
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Effets du coup de Foudre Phénomènes physiques Conséquences Risques potentiels
Coupure de tension Destruction de sources Arrêt de certaines fonctions de d'énergie sécurité Surtension Destruction du matériel sensible Arrêt de certaines fonctions et de commande du process par Destruction de matériel surtension causée par l'onde de chocs ou par des IEMF (Impulsions Electromagnétiques de Foudre) Mauvais fonctionnement Mauvaise information des Ordres intempestifs (rejets non de l'informatique / capteurs locaux contrôlés...) automatisme Dysfonctionnement de la Non prise en compte Mauvais fonctionnement supervision du process d'informations de "sécurité" de la gestion des sécurités Destruction de tout ou partie du Isolement par rapport aux système de sécurité services de secours Destruction des moyens de communication Tableau 4.Risque foudre
La consultation des données METEORAGE (http://meteorage.fr) donne les indications suivantes pour la commune de Sillé-le-Guillaume : Commune de Moyenne Paramètre Signification Définition Sillé le nationale Guillaume Valeur Nombre d’impacts de Nsg nominative 0,51 1,84 foudre au sol/km²/an de référence Tableau 5.Données kérauniques (Source : meteorage)
Le risque de chute de la foudre sur les installations est très inférieur à la moyenne nationale.
Le site de la Sté HUTTEPAIN ALIMENTS est concerné par l’arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la protection contre la foudre de certaines installations. La société est équipée d’une pointe captrice, de prises de terre et d’une protection parafoudre.
Le rapport d’analyse des installations foudre 2008 ainsi que l’étude technique protection foudre et le certificat de conformité réalisés en 2017 sont joints en Pièce 6 – annexe 11.
5.4. - INONDATION La commune de Sillé-le-Guillaume n’est pas concernée par un Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation ou par un PPRN Inondation (le PPRN a pour objet de délimiter les zones concernées par ce risque et de réglementer de manière pérenne les usages du sol dans ces zones).
La Société HUTTEPAIN ALIMENTS se localise hors zone inondable.
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5.5. - VENT, NEIGE, PRECIPITATIONS Ces phénomènes naturels sont pris en compte dans la conception des installations : . Bâtiment de hauteur raisonnable, . Pas de zone présentant une prise au vent particulière, . Toit avec pente pour éviter tout risque d’accumulation (pluie ou neige) et effondrement sous la contrainte, . Diamètre des réseaux d’eaux pluviales prévu pour permettre l’évacuation de fortes pluies.
L’architecture et les matériaux retenus dans la conception intègrent les contraintes liées aux vents, en conformité avec les DTU (Documents Techniques Unifiés) en vigueur.
5.6. - FEUX DE FORETS D’après les informations disponibles sur le site internet « prim.net », la commune de Sillé-le- Guillaume ne situe pas en zone à risque de feux de forêts.
La Société HUTTEPAIN ALIMENTS se localise hors zone à risque de feux de forêt.
6. - INTEGRATION PAYSAGERE DE L’USINE Un certain nombre de dispositions favorisent l’intégration paysagère du site dans son environnement (zone d’activité) : . conception des bâtiments, . harmonie des différentes teintes, . aménagement : - présence d’espaces verts répartis sur l’ensemble du site pour favoriser l’intégration paysagère; - présence de haies en clôture pour limiter la visibilité des installations.
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Figure 13 : Vue depuis l’accès Sud du site
Figure 14 : Vue vers la façade Ouest de l’usine
7. - SCENARIO DE REFERENCE Le scénario de référence est un aperçu de l’évolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du projet.
A ce jour, la parcelle sur laquelle est projetée la mise en place de la piste de lavage est imperméabilisée Si le projet n’était pas réalisé, cette surface resterait imperméabilisée sans aucun autre usage prévu.
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PARTIE 2 – IMPACT PAYSAGER
Le projet décrit dans ce dossier prévoit uniquement l’ajout d’une aire de lavage camion qui sera réalisée à l’entrée du site et s’intégrera dans le paysage. Celle-ci ne sera pas couverte, ce qui limitera l’ajout d’éléments de construction verticaux au droit du site.
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PARTIE 3 - L’EAU
Les eaux et rejets liquides issus d’une installation industrielle sont classés en plusieurs catégories : . Les eaux usées industrielles : le seul rejet aqueux du site concerne les purges des chaudières. Le process n’est à l’origine d’aucun autre rejet aqueux. La vapeur nécessaire à l’étape de granulation est utilisée dans sa totalité, . les eaux domestiques, . les eaux pluviales.
Il faut y ajouter deux autres catégories qui sont examinées dans le cadre de l’étude de dangers car ne relevant pas d’un fonctionnement normal : . les déversements accidentels, . les eaux d’extinction d’un incendie.
Les eaux usées du site HUTTEPAIN ALIMENTS (domestiques) sont traitées par la station d’épuration de Sillé-le-Guillaume avant rejet en un point au milieu récepteur, la rivière le Ruban.
Les eaux pluviales des toitures et des voiries sont évacuées vers le réseau pluvial industriel, traitées dans un séparateur à hydrocarbures puis décantées dans un bassin d’orage avant d’être rejetées au fossé communal en bordure Est du site.
En situation future, la société HUTTEPAIN ALIMENTS prévoit la mise en place d’une aire de lavage camion (voire 5 – Impacts en situation future).
1. - DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR
1.1. - SDAGE ET OBJECTIFS DE QUALITE
Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Loire Bretagne 2016/2021 est entré en vigueur le 04/11/2015. Le SDAGE décrit les priorités de la politique de l’eau pour le bassin hydrographique et les objectifs. Il définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Il fixe les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe souterraine, estuaire et secteur littoral. Il détermine les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques. Il est complété par un programme de mesures qui précise, secteur par secteur, les actions (techniques, financières, réglementaires), à conduire d’ici 2021 pour atteindre les objectifs fixés. Sur le terrain, c’est la combinaison des dispositions et des mesures qui permettra d’atteindre les objectifs. Aujourd’hui, 26 % des eaux sont en bon état et 20 % s’en approchent. C’est pourquoi l’objectif de 61 % des eaux, déjà énoncé en 2010, est maintenu. C’est un objectif ambitieux, qui nécessite que chacun se mobilise : l’État à travers ses missions de coordination, de programmation et de police des eaux, les élus gestionnaires des collectivités et des établissements publics locaux, les divers usagers et leurs groupements
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socioprofessionnels et associatifs et les citoyens car les gestes de chacun conditionnent la réussite des politiques environnementales. Quels progrès depuis le précédent SDAGE ? 10 % des nappes d’eau souterraines sont passées en bon état : elles contiennent moins de polluants ou elles sont moins impactées par les prélèvements d’eau. En Bretagne la qualité de l’eau s’est sensiblement améliorée. Moins de rejets d’eaux usées, des stations d’épuration plus performantes, des programmes de restauration des rivières plus nombreux … Le SDAGE Loire Bretagne 2016 – 2021 fixe un certain nombre d’objectifs qui sont les suivants : Situation du Compatibilité Objectif Applicabilité Intitulé de l’objectif site de la Sté du site avec n° au site HUTTEPAIN le SDAGE Repenser les aménagements de Objectif 1 Non / / cours d’eau Objectif 2 Réduire la pollution par les nitrates / / Lutter contre l’eutrophisation marine 2A due aux apports du bassin versant Non / / de la Loire Adapter les programmes d’actions 2B en zones vulnérables sur la base Non / / des diagnostics régionaux Développer l’incitation sur les 2C Non / / territoires prioritaires 2D Améliorer la connaissance Non / / Réduire la pollution organique et Objectif 3 bactériologique Poursuivre la réduction des rejets 3A directs des polluants organiques et Oui Traitement des notamment du phosphore effluents par Prévenir les apports de phosphore une station Oui 3B Oui diffus d’épuration Améliorer l’efficacité de la collecte biologiques 3C Oui des effluents Maitriser les eaux pluviales par la 3D mise en place d’une gestion Non / / intégrée Réhabiliter les installations 3E Non / / d’assainissement autonome feObjectif Maitriser et réduire la pollution par Non / / 4 les pesticides Maitriser et réduire les pollutions Objectif 5 / / dues aux substances dangereuses Poursuivre l’acquisition et la 5A Non / / diffusion des connaissances Les produits de nettoyage du site sont mis sur rétention dans des locaux à accès Réduire les émissions en privilégiant 5B Oui limité. L’usage Oui les actions préventives des produits est raisonné fait l’objet de consignes de mise en œuvre précises.
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Situation du Compatibilité Objectif Applicabilité Intitulé de l’objectif site de la Sté du site avec n° au site HUTTEPAIN le SDAGE Impliquer les acteurs régionaux, 5C départementaux et les grandes Non / / agglomérations Protéger la santé en protégeant la Objectif 6 Non / / ressource en eau Objectif 7 Maitriser les prélèvements en eau Non / / Objectif 8 Préserver les zones humides Non / / Objectif 9 Préserver la biodiversité aquatique Non / / Objectif Préserver le littoral Non / / 10 Objectif Préserver les têtes de bassin Non / / 11 versant Faciliter la gouvernance locale et Objectif renforcer la cohérence des Non / / 12 territoires et des politiques publiques Objectif Mettre en place des outils Non / / 13 réglementaires et financiers Objectif Informer sensibiliser, favoriser les Non / / 14 échanges Tableau 6.Objectifs du SDAGE et compatibilité du site – Situation actuelle
Le SDAGE 2016-2021 s’inscrit dans la continuité du SDAGE 2010-2015 pour permettre aux acteurs du bassin Loire-Bretagne de poursuivre les efforts et les actions entreprises.
Mais il apporte deux modifications de fond : . le rôle des commissions locales de l’eau et des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est renforcé pour permettre la mise en place d’une politique de l’eau à l’échelle d’une unité hydrographique cohérente, en lien avec les problématiques propres au territoire concerné. . la nécessaire adaptation au changement climatique est mieux prise en compte. Priorité est donnée aux économies d’eau, à la prévention des pénuries, à la réduction des pertes sur les réseaux, à tout ce qui peut renforcer la résilience des milieux aquatiques.
Autre évolution, le SDAGE s’articule désormais avec : . le plan de gestion des risques d’inondation défini à l’échelle du bassin Loire-Bretagne ; . les plans d’action pour le milieu marin définis à l’échelle des sous-régions marines.
Le SDAGE précise les objectifs à respecter : . maintenir les masses d’eau en bon état, voire en très bon état ; . ou d’atteindre le bon état.
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Pour les masses d’eau naturelles, cet objectif prend en compte : . l’objectif de bon état chimique (avec ou sans ubiquiste) ; . l’objectif de bon état écologique ; . l’objectif de bon état global (avec et sans ubiquiste).
Pour chaque masse d’eau, l’objectif se compose d’un niveau d’ambition et d’un délai. En application du principe de non détérioration, lorsqu’une masse d’eau est en très bon état, l’objectif est de maintenir ce très bon état.
Les eaux entourant le site disposent des objectifs de report de délai 2021 (voir carte de localisation du site ci-dessous).
Figure 15 : Objectif de qualité pour le bassin versant Loire Bretagne
L’état écologique d’un cours d’eau est défini par les textes suivants : . L’arrêté du 25 janvier 2010 modifié relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface, . L’ancienne grille « SEQ eau » pour les paramètres DCO et MES et NTK.
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Les limites de qualité physico-chimiques selon le bon état écologique sont donc les suivantes : Paramètres Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais Bilan de l’oxygène : Oxygène dissous <8 6 4 3 >3 Taux de saturation (%) <90 70 50 30 >30
DBO5 <3 6 10 25 >25 Carbone organique dissous <5 7 10 15 >15 Température : Eaux salmonicoles <20 21,5 25 28 >28 Eaux cyprinicoles <24 25,5 27 28 >28 Nutriments :
PO4 <0,1 0,5 1 2 >2 P total <0,05 0,2 0,5 1 >1
NH4 <0,1 0,5 2 5 >5
NO2 <0,1 0,3 0,5 1 >1
NO3 <10 50 Acidification : pH minimum <6,5 6 5,5 4,5 >4,5 pH maximum <8,2 9 9,5 10 >10 Tableau 7.Limites de qualité physico-chimiques des cours d’eau
1.2. - SAGE DE LA SARTHE AVAL Le SAGE du bassin de la Sarthe Aval est en phase d’élaboration. Son périmètre a été arrêté le 16 Juillet 2009. L’arrêté de constitution de la Commission locale de l’eau est intervenu le 25 novembre2010.
L’état des lieux et le diagnostic ont respectivement été approuvés par la commission locale de l’eau (CLE) en juin 2013 et février 2014. Cette expertise globale des connaissances sur les milieux aquatiques et les usages de l’eau a permis de déterminer les enjeux, les atouts et les contraintes du bassin versant.
Le scénario tendance et les scénarios contrastés ont été validés en séance plénière de CLE le 15 décembre 2015.
La prochaine étape d’élaboration du SAGE est la stratégie.
En 2014, la CLE a validé les enjeux et objectifs prioritaires du SAGE : . Limiter le phénomène d’érosion, qui représente un enjeu transversal à toutes les thématiques : dépendant des éléments du milieu naturel, influent sur la qualité de la ressource en eau, et lié au ruissellement qui influe lui-même sur les inondations et étiages. . Le respect des débits d’étiage permettant un équilibre entre l'ensemble des usages (activités, prélèvements, rejets, ...) et le bon fonctionnement du milieu aquatique.
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Enjeux Objectifs Enjeu transversal : gouvernance, - Sensibiliser, développer la pédagogie et les communication, mise en cohérence des échanges. . actions Amélioration de la qualité des eaux - Améliorer la qualité des eaux de surface (notamment sur certains affluents sensibles aux pollutions ponctuelles) : phosphore, oxygénation.. - Améliorer la qualité des eaux souterraines vis-à-vis des nitrates et pesticides. Amélioration de l’hydromorphologie et de - Améliorer la qualité hydromorphologique des cours la continuité écologique d’eau et la continuité écologique. - Limiter les taux d’étagement là où ils sont excessifs (supérieurs à 40%). - Connaitre et maitriser l’impact des plans d’eau. - Maitriser le développement des espèces invasives. Préservation des zones humides - Préserver/restaurer les fonctionnalités des zones humides. Gestion équilibrée de la ressource - Garantir les équilibres besoins/ressources. - Développer les économies d’eau et la lutte contre les gaspillages. - Respecter les débits d’étiage permettant un équilibre entre l’ensemble des usages (activités, prélèvements, rejets,…) et le bon fonctionnement du milieu aquatique (objectif complémentaires affiné lors de la phase scénario tendance). Réduction de la vulnérabilité aux - Améliorer la gestion des espaces ruraux (bocage) et inondations et du ruissellement urbains (eaux pluviales)n travailler sur la gestion du foncier. - Développer la culture du risque. - Participer à la réduction de la vulnérabilité. Objectif transversal : limiter le phénomène d’érosion : (objectif complémentaire affiné lors de la phase scénario tendance) Tableau 8.Objectifs du SAGE
La stratégie collective du futur SAGE se décline en objectifs et leviers d’action à partir des enjeux. Dans chaque levier, quelques mesures de nature opérationnelle (des actions) ou de nature réglementaire (des règles) permettent de répondre à l’objectif. Au total, la stratégie du SAGE comprend 69 mesures. Ces mesures s’inscrivent en complément de la réglementation existante. Elles seront affinées en phase de rédaction.
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Figure 16 : Objectifs, enjeux et actions du SAGE
Le site HUTTEPAIN ALIMENTS est concerné par les enjeux suivants : . Inondations et ruissellement (gérer les eaux pluviales), . Qualité des eaux (encourager l’économie d’eau).
2. - PRESENTATION DES DONNEES DISPONIBLES Les données sont extraites de la Banque Hydro (Banque nationale de données pour l’hydrométrie et l’hydrologie) et de la base de données de l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
2.1. - PRESENTATION DU MILIEU RECEPTEUR Les eaux usées et pluviales du site HUTTEPAIN ALIMENTS sont rejetées après traitement dans le ruisseau le Ruban qui se jette dans la Vègre au sud-ouest de Sillé-le-Guillaume. La commune de Sillé-le-Guillaume se situe sur le bassin versant de la Vègre. La Vègre est un affluent la Sarthe, d’une longueur de 82,7 km. Elle prend sa source sur la commune de Rouessé-Vassé et se jette dans la Sarthe sur la commune d’Avoise. La Sarthe prend sa source hors du département auquel elle a donné son nom, à Saint- Aquilin-de-Corbion, dans l'Orne, à une altitude de 252 mètres. Après cette naissance dans les collines du Perche, la rivière coule du Nord-est au Sud-ouest jusqu'à Alençon, elle prend ensuite une direction Sud - Sud-est et traverse les Alpes mancelles par une vallée encaissée et sinueuse ne manquant pas de pittoresque (parcours de canoë-kayak). Au-delà de Fresnay- sur-Sarthe, la Sarthe coule lentement, bordée de peupliers, à travers la campagne mancelle, d'abord vers le sud jusqu'en aval du Mans où elle reçoit les eaux de l'Huisne, puis vers l'ouest jusqu'à Sablé-sur-Sarthe et, de nouveau, vers le sud jusqu'à son confluent avec la Mayenne, avec laquelle elle forme la Maine, au Nord d'Angers à Ecouflant. Peu avant cette rencontre (à environ 4 kilomètres en aval), la Sarthe reçoit son principal tributaire, le Loir, dont le cours (317 kilomètres) est plus long que le sien (313 kilomètres).
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La superficie totale du bassin versant de la Sarthe est de l’ordre de 16 374 km².
Sillé le Guillaume
Figure 17 : Carte du bassin versant de la Sarthe
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2.2. - INFORMATIONS GENERALES SUR LES STATIONS DE MESURE SUR LA RIVIERE LA VEGRE La carte ci-dessous récapitule la localisation du milieu et des points de mesure :
HUTTEPAIN ALIMENTS
Station de suivi qualitatif (ROUESSE VASSE : 04119205)
Station de suivi qualitatif (BERNAY EN CHAMPAGNE : 04119210)
Station de suivi qualitatif (EPINEUIL LE CHEVREUIL : 04119220)
Station de suivi qualitatif et quantitatif (ASNIERES SUR VEGRE : 04119300 et M0583020)
Figure 18 : Carte de localisation du milieu récepteur (La Vègre) et des points de suivis
. Station du suivi quantitatif :
Station du suivi M 0583020 quantitatif Rivière La Vègre Département Sarthe (72) Commune Asnières-sur-Vègre Code station M 0583020 Bassin versant 401 km² X Lambert II étendu 407 899 m Y Lambert II étendu 2 324 194 m Tableau 9.Coordonnées du point de suivi quantitatif de la Vègre
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. Stations du suivi qualitatif :
Station du suivi 04119205 04119210 04119220 04119300 quantitatif Rivière La Vègre La Vègre La Vègre La Vègre Département Sarthe (72) Sarthe (72) Sarthe (72) Sarthe (72) Bernay-en- Epineuil-le- Commune Rouessé-Vassé Asnières-sur-Vègre Champagne Chevreuil Code ouvrage 112385 10420 9792 9795 Code masse d’eau FRGR1582 FRGR0481 FRGR0481 FRGR0481 Tableau 10.Coordonnées des points de suivi qualitatif de la Vègre
2.3. - DONNEES QUALITATIVES DE LA SARTHE ET DE LA VEGRE D’après les données 2017 de l’Agence de l’eau Loire Bretagne, la qualité physico-chimique des eaux de la Sarthe est bonne.
Sillé le Guillaume
Figure 19 : Qualité physico-chimiques des cours d’eau (source : agence de l’eau – 18/01/2017)
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D’après les données du bassin de la Sarthe Aval, l’état écologique de la Vègre à proximité du site est moyen. Le secteur possède un report délai de bon état écologique 2027. Les rejets du site HUTTEPAIN ALIMENTS sont effectués vers la station communale de Sillé- le-Guillaume, et n’ont donc pas d’impact direct sur l’état écologique de la Vègre.
HUTTEPAIN ALIMENTS
Figure 20: Bon état écologique des cours d'eau du bassin de la Sarthe Aval (Source : bassin versant de la Sarthe Aval)
2.4. - DONNEES QUANTITATIVES DE LA SARTHE Les débits de la Vègre à Asnières sur Vègre sont les suivants (synthèse 1979 – 2017) :
Station de suivi des Asnières-sur-Vègre débits La Vègre
Débit moyen 3,130 m3/s 3 Etiage (QMNA5) 0,490 m /s Tableau 11.Débits de la Vègre
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2.5. - USAGES DU COURS D’EAU LA VEGRE ET DE LA SARTHE AVAL 2.5.1. - ALIMENTATION EN EAU Aucune donnée n’est disponible concernant les prélèvements dans la Vègre. Les données disponibles concernent la Sarthe : près de 32,9 millions de m3 d'eau sont prélevés annuellement sur le bassin versant de la Sarthe Aval. Ils se répartissent entre : . L’industrie : 7,6 millions de m3 dont 86% proviennent des eaux superficielles, . L’irrigation : 12,8 millions de m3 dont plus de 47% proviennent des eaux superficielles, . L’eau potable : 12,5 millions de m3 dont plus de 46% proviennent des eaux superficielles.
2.5.2. - PECHE La Vègre et le Ruban sont classés en 1ère catégorie piscicole. La Vègre est ainsi classée en 1ère catégorie jusqu’à sa confluence avec le Végrenneau. Ce classement induit que le milieu récepteur de cette zone est peuplé d’espèces inféodées aux habitats de tête de bassin, qui présentent une sensibilité particulière à la modification de la qualité des eaux.
La Vègre est donc classée en 1ère catégorie piscicole au point de rejet des eaux usées et pluviales.
3. - L’EAU DANS L’ENTREPRISE : ALIMENTATION, USAGES ET REJETS
3.1. - ORIGINE DE L’EAU L’usine s’alimente exclusivement à partir du réseau d’eau potable de la commune de Sillé-le- Guillaume. Le branchement sur le réseau d’eau de ville publique est sécurisé par l’existence de 2 disconnecteurs (alimentation RIA + process et alimentation sanitaire) contrôlés conformément à la réglementation.
3.2. - USAGES DE L’EAU Les eaux industrielles : Le process nécessite une consommation d’eau avec l’injection de vapeur à l’étape de granulation. Les purges des chaudières sont les seuls rejets d’eau.
Les eaux domestiques : Sur le site HUTTEPAIN ALIMENTS, les sanitaires et douches des locaux sociaux entrainent des consommations d’eau potable.
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3.3. - CONSOMMATIONS L’eau consommée est utilisée pour le process ainsi que pour les sanitaires et les douches des locaux sociaux de la Sté HUTTEPAIN ALIMENTS. Le détail des consommations est présenté ci-dessous :
Consommation d’eau en m3/an Ratios (m3/an Compteur général Process process/t PF) 2016 7 040 6 899 0,126 2017 9 504 9 379 0,128 Tableau 12.Consommations d’eau
L’augmentation de la consommation d’eau est due à l’augmentation de la production du site, les ratios de consommations restant stables sur ces 2 dernières années (+ 1,6% entre 2017 et 2016).
3.4. - MESURES EN CAS DE SECHERESSE D’après l’arrêté n°2011353-0005 du 26 décembre 2011 relatif au cadre des mesures de suspension provisoire des prélèvements d’eau en période de sécheresse dans le département de la Sarthe : « Les restrictions applicables aux prélèvements pour des usages industriels et commerciaux consistent à limiter la consommation au strict nécessaire et à se conformer au plan d’action susvisé. » ; « Les établissements suivis au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) mettent en œuvre les mesures spécifiques définies par arrêté préfectoral … ».
Il convient de rappeler que la société HUTTEPAIN ALIMENTS met en œuvre : . des techniques et des équipements performants ainsi que des mesures de suivi et de réduction des consommations : à ce titre, les meilleures techniques disponibles sont appliquées sur le site, . un programme de maintenance préventive qui vise à surveiller toutes fuites d’eau sur une canalisation, raccord défectueux, …, . un suivi du bon fonctionnement de la chaudière (poste principal de consommation d’eau au regard des autres usages), des consommations d’eau.
La société HUTTEPAIN ALIMENTS propose la graduation des mesures de restriction de la consommation d’eau suivante : . Seuil d’alerte : sensibilisation du personnel, . Seuil d’alerte renforcée : arrêt du lavage des poids lourds hors période de crise sanitaire, . Seuil de crise : limitation de la consommation d’eau à 60 m3/j pour le process.
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3.5. - DISPOSITIONS INTERNES DE REDUCTION DES CONSOMMATIONS La Sté HUTTEPAIN ALIMENTS a mis en place un certain nombre de dispositions générales permettant une optimisation de l’utilisation de l’eau : . mise en place d’un programme de maintenance préventive qui vise à surveiller les éventuelles fuites sur canalisation d’eau, raccord défectueux, . suivi du bon fonctionnement de la chaudière, . suivi des consommations d’eau, . la séparation des eaux pluviales et eaux usées (vannes).
3.6. - RESEAUX DE L’USINE L’usine est équipée de deux réseaux de collecte spécifique : . les eaux vannes rejoignent le réseau d’assainissement communal, . le réseau d’eaux pluviales collecte les eaux des toitures et de l’ensemble des surfaces étanches extérieures. Elles sont dirigées gravitairement vers un bassin d’orage - confinement de 660 m3 équipée de vannes d’obturation et d’un séparateur d’hydrocarbures avant de rejoindre le fossé communal en bordure Est du site puis le ruisseau le Ruban. Ce bassin permet également le stockage d’eaux polluées accidentellement et la régulation du débit restitué au milieu en cas de fortes pluies.
En situation actuelle, il n’y a pas de rejet d’eaux usées industrielles liées au process, d’où l’absence de réseau d’eaux usées industrielles spécifiques.
En situation future, compte tenu du projet de mise en œuvre d’une piste de lavage poids lourds et d’une nouvelle chaufferie, un réseau d’eaux usées industrielles se rajoutera avec rejet au réseau d’assainissement communal.
3.7. - EAUX USEES SANITAIRES 3.7.1. - TRAITEMENT DES EAUX USEES Les eaux vannes issues des sanitaires des bureaux administratifs et des locaux sociaux rejoignent le réseau d’assainissement communal. Les eaux usées sont acheminées vers la station d’épuration communale d’une capacité nominale de 4 000 EH (Equivalents habitants). L’effectif total du site est de 7 personnes. Pour cet effectif, les eaux sanitaires du site HUTTEPAIN ALIMENTS représentent environ 0,525 m3/j, soit 3,5 Equivalents Habitants (EH).
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3.7.2. - CARACTERISTIQUES DES EAUX USEES Aucune analyse d‘eaux usées n’est effectuée sur les eaux usées. Toutefois, leurs caractéristiques peuvent être évaluées sur la base des ratios de pollution d’un équivalent habitant, soit :
Paramètres Ratios Estimation des rejets Kg/j Mg/l Effectifs présents - 7 personnes, soit 3,5 EH Volume 150 l/EH 0,525 m3/j DCO 135 g/EH 0,473 900 DBO5 60 g/EH 0,21 400 MES 90 g/EH 0,315 600 NTK 15 g/EH 0,0525 100 P total 4 g/EH 0,014 27 Tableau 13.Estimation des rejets d’eaux usées domestiques
3.7.3. - IMPACT DES EAUX USEES Compte tenu de la capacité de traitement de la station d’épuration communale de 4 000 EH, ce flux a un impact négligeable sur son fonctionnement (environ 1‰), d’autant plus que la composition des eaux du site rejetées dans le réseau d’assainissement est identique à celle d’eaux usées domestiques classiques.
Par conséquent, les effluents domestiques rejetés par la société HUTTEPAIN ALIMENTS dans le réseau d’assainissement n’ont pas d’impact sur le traitement des eaux communales au niveau de la station d’épuration et sur l’environnement immédiat du site.
3.7.4. - LOCALISATION DU POINT DE REJETS DES EAUX USEES DANS LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT COMMUNAL (Voir plan des réseaux Pièce 7)
3.8. - EAUX PLUVIALES Compte tenu de l’activité de l’usine et de ses équipements, les risques de pollution accidentelle se situent principalement au niveau : . du stockage et de la manutention des produits de maintenance, . du ruissellement sur les sols imperméabilisés tels voiries et parking, pouvant entraîner des hydrocarbures, . des eaux d’extinction d’incendie.
3.8.1. - TRAITEMENT DES EAUX PLUVIALES Le risque de pollution aux hydrocarbures est un risque chronique.
Les eaux pluviales correspondent aux eaux de ruissellement des toitures et des surfaces imperméabilisées.
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Ces eaux sont collectées sur les voiries et transitent par un séparateur à hydrocarbures puis par un bassin d’orage destiné à réguler les débits et à limiter la pollution avant le rejet dans le milieu récepteur. Le bassin d’orage présente un volume de 660 m3 et se situe à l’Est du site. Le rejet de ce bassin est muni d’une vanne pouvant être fermée en cas de pollution sur les eaux pluviales. Ces dernières peuvent ainsi être traitées ou évacuées avant leur rejet vers le fossé communal puis vers le Ruban.
3.8.2. - LOCALISATION DU POINT DE REJET Les eaux de ruissellement des surfaces imperméabilisées sont en grande partie collectées par le réseau d’eaux pluviales du site pour être rejetées au fossé communal à l’Est du site.
Figure 21 : Localisation du point de rejet des eaux pluviales
3.8.3. - IMPACT QUANTITATIF SUR LE MILIEU RECEPTEUR L’objectif de ce paragraphe est de vérifier la concordance entre le volume nécessaire pour la régulation des eaux pluviales et l’ouvrage existant.
La filière de traitement des eaux pluviales mise en œuvre est la suivante :
Eau pluviale site
Séparateur HC
Bassin d’orage - confinement
Vanne d’obturation
Rejet au fossé communal
Figure 22 : Synoptique de traitement des eaux pluviales
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DIMENSIONNEMENT DU DEBIT DE FUITE ET DU BASSIN D’ORAGE : . Présentation L’objet de ce paragraphe est de dimensionner le volume de rétention nécessaire à une gestion optimale des eaux pluviales.
La méthodologie utilisée s’appuie sur le guide « Les eaux pluviales dans les projets d’aménagement en Bretagne », février 2008 édité par la DIREN Bretagne.
L’évènement référence considéré est la pluie décennale.
. Surfaces caractéristiques - Imperméabilisation La société est implantée sur un terrain de 24 854 m2. La répartition de la surface s’effectue comme suit :
Situation actuelle Superficie totale du terrain 24 854 m² Espaces verts 12 938 m² Superficie des voiries + surfaces stabilisées 6 250 m² 3 503 m² bâtiments dont 237 m² bureaux et 3 266 Superficie des bâtiments au sol m² couverts par l’usine Nombre d’accès au site 2 Tableau 14.Surfaces du site – Situation actuelle
. Prescriptions du service de la Police des eaux : débit de fuite L’imperméabilisation ne doit pas conduire à une aggravation de la situation : le débit de pointe à l’exutoire après aménagement doit donc être au maximum égal au débit de pointe avant aménagement de la zone.
Le SDAGE 2016 – 2021 fixe dans le cadre du point 3D-2 un débit maximal de fuite : 3 l/s/ha pour une pluie décennale (soit 2,93 l/s pour une surface imperméabilisée de 9 753 m²).
CALCUL DU VOLUME DU BASSIN D’ORAGE NECESSAIRE SELON LA METHODE DES PLUIES : La méthode des pluies est celle recommandée par la DREAL. Elle utilise les courbes enveloppes des pluies déterminées statistiquement. Celles-ci fournissent pour une période de retour donnée, la hauteur de pluie en fonction de la durée de l’épisode pluvieux. La méthode des pluies ne tient pas compte de la forme complexe des hyétogrammes de pluie qui peuvent présenter plusieurs pics. Cependant, du fait que le volume à stocker est déterminé à partir des pluies et non des débits à l’exutoire du bassin, la méthode surévalue les volumes à stocker. En effet la méthode ne tient pas compte des pertes initiales et des processus hydrauliques liés à la propagation des débits (Cereve, 2000).
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Les formules de calcul sont les suivantes : Volume accumulé : Vacc (t) = 10 x h(t) x Sa Avec : h(t) : hauteur de pluie à l’instant t [mm] Sa : surface active [ha] Vacc : volume accumulé [m3]
Volume évacué : Vévacué (t) = t x 60 x Qf Avec : t : temps [min] Qf ; débit de fuite [m3/s] Vécacué : volume évacué [m3]
Temps critique : Le temps critique est le temps pour lequel le volume à stocker est maximal 0 = d(10 x h(t) x Sa - t x 60 x Qf) / dt
Volume de stockage : V = Vaccumulé (tcrit) - V rejeté (tcrit)
Les coefficients de Montana pour des pluies de durée de 30 à 1440 minutes pour la zone du Mans sont : Pluie de durée 30 min à 1440 minutes Période de retour Coefficients de Montana T = 1 / F a(F) b(F) 5 ans 7,175 0,731 10 ans 8,603 0,739 20 ans 10,011 0,745 30 ans 10,817 0,748 50 ans 11,878 0,751 100 ans 13,356 0,756 Tableau 15.Coefficients de Montana (Le Mans)
Les hypothèses de calcul sont les suivantes :
Situation actuelle Surface des toitures (ha) 0,3503 Surface des voiries (ha) 0,6250 Surfaces espaces verts + gravillons (ha) 0,12938 Surface totale (ha) 0,9518 Surface en amont hydraulique 0 ha Coefficients de ruissellement - toitures et voirie (asphalte) 0,9 - espaces verts 0,2 Tableau 16.Surfaces imperméabilisées – Situation actuelle
Nota : Les cœfficients de ruissellement on été adaptées à partir des valeurs couramment utilisées pour une période de retour 10 ans.
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En utilisant les formules indiquées précédemment et les coefficients de Montana pour des durées de pluies de 30 à 1 440 minutes, le dimensionnement du bassin sur la base du débit de fuite préconisé dans le cadre des dossiers Loi sur l’Eau est donné ci-dessous : Période Volume t critique Vaccumulé Volume temps de h (tc) (mm) critique de (min) m3 (Sa) évacué vidange (h) stockage m3 10 ans 550 45 419 109 310 26,0 20 ans 621 52 484 124 361 30,3 30 ans 661 56 522 131 390 32,7 50 ans 718 61 573 143 431 36,1 100 ans 782 68 637 155 481 40,4 Tableau 17.Volume de régulation hydraulique– Situation actuelle
Un bassin de 310 m3 apparaît nécessaire pour la gestion quantitative des eaux pluviales d’un évènement décennal et sur la base d’un débit de fuite de 2,93 l/s. Avec une capacité de stockage de 660 m3, le bassin possède les caractéristiques pour traiter un évènement de fréquence à minima centennale. Une coupe du bassin est jointe en Pièce 6. L’arrêté d’autorisation d’exploiter du site en date du 21 novembre 2012 fixe une valeur limite de rejet d’eaux pluviales vers le milieu naturel à 3,3 l/s.
3.8.4. - IMPACT QUALITATIF D’après le rapport d’analyses des eaux résiduaires prélevées en sortie du séparateur à hydrocarbures (Pièce 6, annexe 7), les rejets d’eaux pluviales respectent les seuils précisés dans l’arrêté du 21 novembre 2012 : Paramètres Normes de rejet Analyse du 20/12/2017 (mg/l) (mg/l) MES 30 mg/l 7 mg/l DCO sur effluent non décanté 125 mg/l 20 mg/l HCT 5 mg/l - Tableau 18.Impact qualitatif– Situation actuelle
L’impact des rejets d’eaux pluviales issues du site HUTTEPAIN ALIMENTS est conforme aux exigences réglementaires. A noter l’absence d’analyse sur les hydrocarbures totaux (HCT).
3.8.5. - COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE ET LE SAGE Le dispositif est compatible avec les obligations du SDAGE et du SAGE.
4. - DESCRIPTION DE LA STATION D’EPURATION COMMUNALE Les effluents de HUTTEPAIN ALIMENTS de Sillé-le-Guillaume se rejettent dans la station d’épuration communale de Sillé-le-Guillaume.
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4.1. - DESCRIPTIF TECHNIQUE La station d’épuration de Sillé-le-Guillaume a été inaugurée en 2013. Il s’agit d’un lagunage extensif. En période d’étiage, soit de Juin à Septembre, le rejet dans le milieu récepteur est interdit, les eaux traitées doivent être infiltrées sur la Bambouseraie.
4.1.1. - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Figure 23 : Description de la station d’épuration (Source : données assainissement-developpement durable.gouv)
4.1.2. - CAPACITE NOMINALE
Chiffres clef en 2016 (Sources : données assainissement-développement durable.gouv) Figure 24 : Station d’épuration – Données 2016 (Source : données assainissement-developpement durable.gouv)
4.1.3. - NORMES DE REJET DES EAUX TRAITEES Les normes de rejet de la station d’épuration communale sont présentées dans le tableau ci- dessous. Ces dernières ont été fournies par la mairie de Sillé le Guillaume. Concentration maximale des rejets Rendement minimum Valeur de rejet Paramètres (mg/l) Moyenne sur à atteindre (%) rédhibitoire (mg/l) 24h DBO5 25 70% 50 DCO 90 75% 250 MES 35 90% 85 NK (*) 15 70% - PT(*) 2 - - (*) Les valeurs pour les paramètres azote et phosphore sont à respecter en moyenne annuelle. Tableau 19.Normes de rejet
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4.1.4. - SYNOPTIQUE DE TRAITEMENT Le synoptique de traitement est le suivant :
Eau usées
Etage 1 : filtres plantés de roseaux
Etage 1 : filtres plantés de roseaux
Roselière
Hors étiage Etiage
Rejet au ruisseau Bambouseraie (Le Ruban)
Figure 25 : Synoptique de traitement de la station d’épuration communale
4.2. - POINT DE REJET DES EAUX EPUREES Le rejet des eaux épurées de la station d’épuration de Sillé-le-Guillaume s’effectue dans le ruisseau le Ruban.
Station d’épuration de Sillé-le-Guillaume
Figure 26 : Carte de localisation de la station d’épuration et du point de rejet
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4.3. - IMPACT DES REJETS D’EAUX USEES SUR LA STATION D’EPURATION COMMUNALE L’impact des rejets actuels sur le fonctionnement de la station d’épuration communale est le suivant : Charge sortante de la Part de la Sté Moyenne des flux Sté HUTTEPAIN HUTTEPAIN reçus 2017 en entrée Paramètres ALIMENTS ALIMENTS par de station d’épuration (eaux usées rapport à la charge en kg/j (*) domestiques) moyenne reçue en % Volume (m3) 0,525 - <1% DCO 0,473 248 <1% DBO5 0,21 84 <1% MES 0,315 143 <1% Azote (NTK) 0,0525 38 <1% Phosphore total 0,014 4,4 <1% (*) Les moyennes des flux reçus en entrée de station d’épuration ont été fourni par la mairie de Sillé le Guillaume. Tableau 20.Impact des rejets HUTTEPAIN ALIMENTS – Situation actuelle
5. - IMPACTS EN SITUATION FUTURE
5.1. - RAPPEL ACTIVITE FUTURE Le site prévoit une augmentation de la production comme suit :
Production Situation future Total Moy par Pointe par annuel jour jour (t/an) (t/j) (t/j) Granulés Miettes 150 000 > 300 1 000 Farines Total 150 000 > 300 1 000
Tableau 21.Activité future – Situation future
5.2. - ORIGINE DE L’EAU L’usine ne prévoit pas de modification de l’origine de l’eau : elle restera raccordée exclusivement au réseau d’eau potable de la commune de Sillé-le-Guillaume.
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5.3. - USAGES DE L’EAU Les eaux industrielles : Le process nécessite une consommation d’eau avec l’injection de vapeur à l’étape de granulation. De plus, la mise en œuvre de la piste de lavage génèrera une consommation d’eau supplémentaire et un rejet d’eaux usées.
Les eaux domestiques : pas de modification
5.4. - CONSOMMATION D’EAU La consommation annuelle d’eau de ville future est estimée à environ 17 150 m3 détaillée comme suit :
Activité Ratios (m3/an Part process Usages Piste de Consommation produits finis process/t PF) domestiques lavage globale camions 2016 55 765 t 0,12 6 899 m3 141 m3 - 7 040 m3
2017 67 242,12 t 0,14 9 379 m3 125 m3 - 9 504 m3
Futur 150 000 t 0,11 16 800 m3 130 m3 350 m3 17 150 m3
Tableau 22.Consommation d’eau – Situation future La station de lavage entraînera une augmentation de la consommation d’eau annuelle. Celle- ci consommera environ 350 m3/an pour environ 875 poids lourds lavés/an (soit 400 l/lavage PL). Cette estimation a été réalisée sur la base de la consommation annuelle de la station de lavage existante sur l’usine de La Chapelle Saint Aubin qui présente une activité similaire (600 m3/an pour 212 000 t de produits finis/an à la Chapelle-Saint-Aubin; soit environ 350 m3/an pour 150 000 t de produits finis/an à Sillé le Guillaume).
5.5. - DISPOSITIONS INTERNES DE REDUCTION DES CONSOMMATIONS L’aire de lavage sera équipée d’un compteur afin de réaliser un suivi des consommations. La réalisation d’un suivi régulier des consommations permettra d’optimiser les consommations d’eau au niveau de l’aire de lavage camion. Les eaux consommées seront intégralement rejetées vers le réseau d’assainissement communal. Les consommations seront donc équivalentes aux rejets d’eaux usées pour l’aire de lavage.
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5.6. - EAUX USEES 5.6.1. - CARACTERISTIQUES DES EAUX USEES SANITAIRES Les caractéristiques resteront inchangées. Pour mémoire, elles sont estimées comme suit :
Paramètres Ratios Estimation des rejets Kg/j Mg/l Effectifs présents - 7 personnes, soit 3,5 EH Volume 150 l/EH 0,525 m3/j - 130 m3/an DCO 135 g/EH 0,473 900 DBO5 60 g/EH 0,21 400 MES 90 g/EH 0,315 600 NTK 15 g/EH 0,0525 100 P total 4 g/EH 0,014 27 Tableau 23.Estimation des rejets d’eaux usées domestiques – Situation future
5.6.2. - CARACTERISTIQUES DES EAUX USEES INDUSTRIELLES L’augmentation de la production n’engendrera pas de rejets d’eaux usées supplémentaires. Les purges de la chaufferie resteront similaires, soit 8 à 10 m3/an ; elles sont raccordées aux eaux usées depuis le 2nd semestre 2018. En revanche, la mise en œuvre de la piste de lavage va générer les rejets suivants (estimation réalisée à partir des rejets après décanteur d’une installation similaire située sur le site de La Chapelle Saint Aubin) :
Paramètres Installation de la Chapelle Saint Aubin mg/l kg/j Volume 1,35 m3/ j (soit 350 m3/an) DCO 1 200 1,63 DBO5 440 0,59 MES 680 0,92 NTK 39 0,05 P total 18,2 0,025 Tableau 24.Estimation des rejets d’eaux usées industrielles – Situation future
5.6.3. - CARACTERISTIQUES DES EAUX USEES REJETEES AU RESEAU D’ASSAINISSEMENT COMMUNAL Les rejets sont donc estimés comme suit : Part process Usages Piste de Rejet global domestiques lavage camions Futur 8 - 10 m3/an 130 m3/an 350 m3/an 490 m3/an (purges de 0,525 m3/j 1,35 m3/j 1,88 m3/j déconcentration)
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Les caractéristiques des eaux rejetées au réseau d’assainissement communal sont estimées comme suit : Concentrations (mg/l) Flux maximaux (kg/j) Volume 1,88 m3/j DCO 1 122 2,103 DBO5 427 0,8 MES 659 1,235 NTK 55 0,1025 P total 20,8 0,039 Tableau 25.Estimation des rejets d’eaux usées rejetées au réseau d’assainissement – Situation future
5.6.4. - CONFORMITE AVEC LES NORMES DE REJET AU RESEAU D’ASSAINISSEMENT COMMUNAL La commune de Sillé-le-Guillaume n’est pas en mesure d’établir une convention spéciale de déversement et un arrêté municipal d’autorisation de déversement des eaux usées autres que domestiques au réseau d’assainissement communal. En revanche, elle est en cours de travaille avec un bureau d’études sur le sujet.
La société HUTTEPAIN ALIMENTS se conformera aux normes de rejet imposées par la collectivité.
5.6.5. - RECHERCHE DES SUBSTANCES DANGEREUSES DANS L’EAU D’après l’article 34 de l’arrêté du 2 février 1998 modifié, lorsqu’une installation est raccordée à une station urbaine, les VLE autres que les macropolluants sont identiques à ceux d’un rejet au milieu naturel. Ces VLE sont définies à l’article 32 de l’arrêté du 2 février 1998 modifié.
Cependant, d’après le « Guide de mise en œuvre de la réglementation applicable aux ICPE en matière de rejets de substances dangereuses dans l’eau », pour les secteurs disposant d’une liste sectorielle RSDE, il est possible de se référer à cette liste sectorielle pour identifier les substances RSDE susceptibles d’être émises par l’installation.
Conformément à l’article 43.1 de l’arrêté ministériel du 02 février 1998 modifié et au paragraphe 2.4.2. du « Guide de mise en œuvre de la réglementation applicable aux ICPE en matière de rejets de substances dangereuses dans l’eau » en date de janvier 2018, la société HUTTEPAIN ALIMENTS demande l’application de ce programme de recherche des substances dangereuses uniquement sur les eaux usées et non sur les eaux pluviales compte tenu que le site existe au 1er janvier 2018.
Par conséquent, la société HUTTEPAIN ALIMENTS propose, sur les eaux usées uniquement, l’analyse des composés recensés dans l’article 35 de l’arrêté du 22 octobre 2018 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l’enregistrement au titre de la rubrique 2260, définissant les VLE pour un rejet dans le milieu naturel. Ces paramètres et valeurs limites sont les suivants :
Code Valeur limite de Paramètres N°CAS Seuil de flux SANDRE concentration Chrome et ses composés 7440-47-3 1389 0,1 mg/l si le rejet dépasse 5 g/j Cuivre et ses composés 7440-50-8 1392 0,15 mg/l si le rejet dépasse 5 g/j Nickel et ses composés 7440-02-0 1386 0,1 mg/l si le rejet dépasse 5 g/j Zinc et ses composés 7440-66-6 1383 0,8 mg/l si le rejet dépasse 20 g/j
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Code Valeur limite de Paramètres N°CAS Seuil de flux SANDRE concentration SEH - 7464 300 mg/l - Flux journalier maximal Trichlorométhane - 1135 100 µg/l supérieur ou égal à 2 g/j Indice phénols 108-95-2 1440 0,3 mg/l - Cyanures libres 57-12-5 1084 0,1 mg/l - Manganèse et composés 7439-96-5 1394 1 mg/l - Fer, aluminium et composés - 7714 5 mg/l - Etain et ses composés 7440-31-5 1380 2 mg/l - Composés organiques 1106 halogénés ou halogènes des (AOX) - 1 mg/l - composés organiques 1760 absorbables (1) (EOX) Hydrocarbures totaux - 7009 10 mg/l - Cadmium et ses composés 7440-43-9 1388 25 µg/l - (*) Fluoranthène 206-44-0 1191 50 µg/l si le rejet dépasse 2 g/j Naphtalène 91-20-3 1517 130 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j Plomb et ses composés 7439-92-1 1382 50 µg/l si le rejet dépasse 2 g/j Nonylphénols (*) 84-852-15-3 1958 25 µg/l Tétrachlorure de carbone 56-23-5 1276 25 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j Dioxines et composés de dioxines (*) dont certains - 7707 25 µg/l PCDD et PCB-DF Di (2-éthylhexyl) phtalate 117-81-7 6616 25 µg/l (DEHP) (*) Acide perfluo rooctanesulfonique et ses 45298-90-6 6561 25 µg/l dérivés (*) (PFOS) Quinoxyfène (*) 124495-18-7 2028 25 µg/l Aclonifère 74070-46-5 1688 25 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j Bifénox 42576-02-3 1119 25 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j Cybutryne 28159-98-0 1935 25 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j Cyperméthrine 52315-07-8 1140 25 µg/l si le rejet dépasse 1 g/j Hexabromocyclododécane 3194-55-6 7128 25 µg/l (*) (HBCDD) Heptachlore (*) et époxyde 76-44-8 / 7706 25 µg/l d’heptachlore (*) 1024-57-3 Arsenic et ses composés 7440-38-2 1369 25 µg/l si le rejet dépasse 0,5 g/j (1) Cette valeur limite ne s'applique pas si pour au moins 80 % du flux d'AOX, les substances organochlorées composant le mélange sont clairement identifiées et que leurs niveaux d'émissions sont déjà réglementés de manière individuelle. Les substances dangereuses marquées d'une * dans le tableau ci-dessus sont visées par des objectifs de suppression des émissions et doivent en conséquence satisfaire en plus aux dispositions de l'article 22-2-III de l'arrêté du 2 février 1998 modifié.
La société HUTTEPAIN ALIMENTS propose une campagne de surveillance initiale pendant une année entière, incluant la mesure trimestrielle de l’ensemble des composés cités dans le tableau ci-dessus. Cette campagne permettra d’identifier les composés qui dépassent les flux journaliers indiqués dans le tableau ci-dessus et de définir la fréquence de suivi sur le long terme. Si les flux ne sont pas dépassés, la surveillance prendra fin.
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Si les flux autorisés sont dépassés, une mesure sera réalisée selon la fréquence indiquée dans le tableau ci-dessous pour les polluants énumérés ci-après, à partir d'un échantillon représentatif sur une durée de vingt-quatre heures (article 53 de l’article du 22 octobre 2018) : Paramètres Fréquence de suivi Seuil de flux si le flux rejeté est supérieur à 200 g/j pour les Chrome et composés rejets raccordés et à défaut d'une fréquence de Trimestrielle (en Cr) suivi définie par document contractuel entre l'exploitant et le gestionnaire de station si le flux rejeté est supérieur à 200 g/j pour les Cuivre et composés (en rejets raccordés et à défaut d'une fréquence de Trimestrielle Cu) suivi définie par document contractuel entre l'exploitant et le gestionnaire de station si le flux rejeté est supérieur à 20 g/j pour les Nickel et composés (en rejets raccordés et à défaut d'une fréquence de Trimestrielle Ni) suivi définie par document contractuel entre l'exploitant et le gestionnaire de station si le flux rejeté est supérieur à 200 g/j pour les Zinc et composés (en rejets raccordés et à défaut d'une fréquence de Trimestrielle Zn) suivi définie par document contractuel entre l'exploitant et le gestionnaire de station si le flux rejeté est supérieur à 20 g/j pour les Autre substance rejets raccordés et à défaut d'une fréquence de dangereuse visée à Trimestrielle suivi définie par document contractuel entre l'article 35-5 l'exploitant et le gestionnaire de station
5.6.6. - IMPACT DES REJETS FUTURS SUR LE FONCTIONNEMENT DE LA STATION D’EPURATION COMMUNALE L’impact des rejets futurs sur le fonctionnement de la station d’épuration communale est estimé comme suit :
Part de la Sté Moyenne des flux Charge sortante de la HUTTEPAIN reçus 2017 en entrée Paramètres Sté HUTTEPAIN ALIMENTS par de station d’épuration ALIMENTS rapport à la charge en kg/j moyenne reçue en % Volume (m3) 1,875 m3/j - - DCO 2,103 248 0,85% DBO5 0,8 84 0,95% MES 1,235 143 0,86% Azote (NTK) 0,1025 38 0,27% Phosphore total 0,039 4,4 0,89% Tableau 26.Impact des rejets d’eaux usées sur la station d’épuration communale – Situation future
L’impact des rejets futurs de HUTTEPAIN ALIMENTS restera donc très faible et négligeable au regard de la capacité nominale (750 m3/j).
Concernant le lavage des poids lourds, 2 situations sont possibles : . En routine : lavage simple avec utilisation d’un produit nettoyant TRUCKPROCLEAN, . En période d’épizootie : lavage simple avec utilisation d’un produit nettoyant TRUCKPROCLEAN et pulvérisation sans rinçage d’un désinfectant de surface AGAVOX-N.
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Il est important de rappeler que : . le lavage des camions ne concerne que l’extérieur, . la pulvérisation de l’AGAVOX-N ne concernera que le bas de caisse du véhicule, . la pulvérisation de l’AGAVOX-N ne sera pas suivie d’un rinçage : le produit restera sur les véhicules.
Les caractéristiques chimiques des 2 produits utilisés sont les suivantes : Nom du Phrases Quantité Composition Utilisation produit de risque utilisée hydroxyde de sodium (1-10%) Cocamidopropyl betaine (1-10%) TRUCK H315 1 000 kg/an Sel tétrasodium d’acide (1- Quotidienne PROCLEAN H318 3,8 kg/j 10%)Ethylènediamine tétraacétique (1-10%) Alcool de graisse, éthoxylée (1-10%) carbonate de disodium, composé avec peroxyde d’hydrogène (25 – 50%) H272 En cas acide fulsamique (10 - 25%) AGAVOX-N H315 2 kg/j d’épizootie ethylènediaminetétraacétate de tétrasodium (5 H318 uniquement - 10%) acide phosphorique (0,1 – 2,5%)
D’un point de vue écologique, à partir des FDS de chacun des produits, il apparaît que : . Le produit chimique TRUCKPROCLEAN n’est pas considéré comme toxique pour les organismes aquatiques, ne provoque pas d’effets néfastes à long terme dans l’environnement et est biodégradable, . Le produit chimique AGAVOX-N n’est pas considéré comme toxique pour les organismes aquatiques.
En terme de mode opératoire, l’utilisation des produits chimiques au sein du process de lavage sera sécurisée. En effet, le produit de nettoyage TRUCKPROCLEAN qui se présente sous forme liquide sera stocké sur site sur rétention au niveau du magasin pour le stock et directement sur place pour le bidon en cours d’utilisation. De plus, des consignes précises d’utilisation de ce produit seront mises en œuvre pour un usage maîtrisé (avec un stockage dans des futs de rétention de 200L). A noter également que les pictogrammes de dangers seront affichés à proximité immédiate des points de stockage et d’utilisation afin d’informer les utilisateurs. Le produit chimique AGAVOX-N qui se présente en poudre sera stocké dans des sceaux sur site au niveau du magasin pour le stock et directement sur place sur rétention pour le bidon en cours d’utilisation. De plus, des consignes précises d’utilisation de ce produit seront mises en œuvre pour un usage maîtrisé. Il convient de rappeler que ce produit ne sera utilisé qu’en cas d’épizootie. A noter également que les pictogrammes de dangers seront affichés à proximité immédiate des points de stockage et d’utilisation afin d’informer les utilisateurs.
L’impact des rejets futurs de HUTTEPAIN ALIMENTS restera très faible et négligeable au regard de la charge globale entrée station d’épuration.
La nature organique des rejets n’est pas de nature à perturber le transfert des eaux via le réseau d’assainissement communal, ni leur traitement par la station d’épuration, ni leur rejet.
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5.7. - EAUX PLUVIALES La future piste de lavage camion sera implantée sur une zone déjà imperméabilisée.
Par conséquent, en l’absence de modification des surfaces imperméabilisées, l’impact du projet sur les rejets d’eaux pluviales sera nul.
L’impact du rejet des eaux pluviales en situation future restera identique à la situation actuelle. Il n’y a donc aucune modification nécessaire de la filière actuelle de traitement des eaux pluviales.
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PARTIE 4 - LES DECHETS
Tout producteur de déchets est directement responsable devant la loi de ses déchets et des conditions dans lesquelles ils sont collectés, transportés, éliminés ou recyclés.
Les dispositions réglementaires (Circulaire du 28 décembre 1990 dite «LALONDE») font apparaître l’existence de 4 niveaux de gestion des déchets dans une entreprise : . Le niveau 0 : Mode de génération des déchets - Réduction des déchets à la source – Concept de technologie propre, . Le niveau 1 : Recyclage ou Revalorisation des sous produits de fabrication, . Le niveau 2 : Traitement ou pré traitement des déchets. Ceci inclut notamment les traitements physico-chimiques, la détoxication, évapo-incinération, l'incinération, . Le niveau 3 : Elimination en centre d'enfouissement technique.
L'optimisation de la gestion des déchets se fait en 3 phases qui ont pour but de chercher à faire passer la gestion de chacun des déchets du niveau N au niveau N - 1.
1. - PRESENTATION GENERALE Les principaux déchets générés par la société HUTTEPAIN ALIMENTS sont les suivants : . des déchets de process : - déchets organiques (rebut de fabrication), . des déchets d’emballage : - palettes, - emballages plastiques, métalliques souillés ou non, . des déchets liés au fonctionnement de l’outil de production : - huiles moteur usagées, - DEEE, - Aérosols - ….
2. - CLASSEMENT
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Déchets ou co- Quantité Mode de Fréquence Prestataire Prestataire de Zone de production Destination finale produits actuelle future stockage d’enlèvement d’enlèvement traitement DECHETS PROVENANT DE LA MISE EN FORME DU TRAITEMENT ET MECANIQUE DE SURFACE DES METAUX ET MATIERES PLASTIQUES
3 3 12 01 01 Ferraille et inox 30 m /an 30 m /an Benne 1 / an Loiseau Passenaud Valorisation
HUILES MOTEUR, DE BOITE DE VITESSE ET DE LUBRIFICATION USEES
13 02 08 Huiles moteur 0,810 t/an pas de Fût Ponctuelle (à la SAS ASTRHUL SAS ASTRHUL Destruction changement demande) GAZ EN RECIPIENTS A PRESSION ET PRODUITS CHIMIQUES MIS AU REBUT
16 05 04 Bombes aérosol 0,043 t/an pas de Armoire sécurité Ponctuelle (à la SAS ASTRHUL SAS ASTRHUL Destruction changement demande) DECHETS PROVENANT D'EQUIPEMENTS ELECTRIQUES OU ELECTRONIQUES
16 02 09 Transformateur 2,535 t en pas de - - CHIMIREC JAVENNE CHIMIREC PPM Destruction 2017 changement
16 02 14 DEEE 0,170 t/an pas de Caisson Ponctuelle (à la Beziau Triade Electronique Destruction changement demande) EMBALLAGES Emballages en 15 01 06 54 780 68 000 t/an Benne 1 / 2 mois Loiseau et Bruno Passenaud Destruction mélange kg/an
15 01 03 Palettes 586 949 Magasin de 1 / an RET RET Louailles stockage Tableau 27.Classement des déchets – Situations actuelle et future
Dans le cadre du projet, il est globalement attendu une augmentation de la quantité de certains déchets générés, tels que rebuts de fabrication, palettes etc. Les quantités stockées sur site resteront toutefois du même ordre de grandeur et les fréquences de ramassage seront légèrement plus rapprochées. Les principales augmentations concerneront les emballages en mélange.
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3. - COMPATIBILITE ET CONCLUSION Conformément à la réglementation, l’entreprise a mise en place le tri des déchets en vue de leur valorisation.
La société HUTTEPAIN ALIMENTS se situe dans une démarche d’amélioration continue dont les objectifs en matière de déchets sont doubles : . Diminuer les déchets à la source, . Rechercher de nouvelles filières de tri pour les rebuts de fabrication afin de diminuer le tonnage de déchets déposés en centre d’enfouissement technique. La société a actuellement prit contact avec un prestataire pour la gestion des déchets sur le site.
Cette politique déchet est conforme : . à la réglementation qui demande aux industriels si possible de faire appel à des technologies propres (niveau 0 de traitement) ou sinon d’essayer au maximum de valoriser ou recycler les sous produits de fabrication (niveau 1 de traitement). Tout ceci dans le but de diminuer au maximum la mise en centre d’enfouissement technique (niveau 3 de traitement). . aux objectifs des plans de gestion des déchets départementaux et régionaux.
L’objectif du site est de poursuivre ses efforts en matière de valorisation de ses déchets. Toutefois, compte tenu du mode de stockage actuel des déchets, des actions spécifiques de tri sélectif mises en place sur site, du mode d’élimination et de traitement des déchets banals et dangereux, aucune mesure de fond n’est à mettre en place.
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PARTIE 5 - LE BRUIT
1. - DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT
1.1. - ENVIRONNEMENT SONORE DE L’USINE Les principales nuisances sonores liées à l’environnement proviennent : . Du trafic sur la route départementale 310 au Sud du site, . De la voie ferrée au Nord du site, . Des établissements situés dans la zone industrielle du Champ d’Esse.
1.2. - SENSIBILITE DU VOISINAGE DE L’USINE On peut noter : . L’absence d'hôpitaux, . Les zones résidentielles les plus proches à environ 250 m au Nord-Est, . Les E.R.P les plus proches (écoles) situées à plus de 350 m au Nord-Est du site.
2. - SOURCES DE BRUIT LIEES A L’ACTIVITE DE L’USINE
2.1. - SITUATION ACTUELLE Les principales sources de bruit liées à l'activité de l'usine et perceptibles à l'extérieur des bâtiments sont recensées ci-après : . Locaux techniques, intégrés au bâtiment principal, au niveau de sa façade Est : - 2 compresseurs à air dont un de secours, . Process de fabrication : broyeur, mélangeuse et poste de granulation. . Trafic de véhicules ~ 20 poids lourds (citernes, camions) par jour et 10 à 12 véhicules légers.
2.2. - SITUATION FUTURE Une aire de lavage sera mise en place au Sud du site. La conception de l’aire de lavage et les modalités d’exploitation seront réalisées de manière à éviter toutes nuisances sonores (confinement des équipements bruyants dans des locaux insonorisés, …).
Etant donné la nature du projet (augmentation de la production et lavage), il n’y a aura pas de nuisances sonores supplémentaires.
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3. - ASPECTS REGLEMENTAIRES ET TERMINOLOGIE Les niveaux limites de bruit sont réglementés par l'arrêté du 23 janvier 1997, relatif à la "limitation des bruits émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection de l'environnement". Les prescriptions de cet arrêté sont applicables depuis le 1er juillet 1997.
Sont rappelés ci-dessous les prescriptions de l’arrêté du 23 janvier 1997.
3.1. - DEFINITIONS . LAeq : Niveau de pression acoustique pondéré A obtenu sur un intervalle de temps "court", exprimé en dBA, niveau sonore continu équivalent (valeur moyenne de l'énergie acoustique reçue pendant la période d'intégration). . Pondération A : système de filtrage permettant de reproduire et simuler la baisse d'acuité de l'ouïe humaine à très basse et très haute fréquence. . LN : Niveau acoustique fractile. C'est le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A qui est dépassé pendant N % de la mesure. . Emergence : différence entre bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et bruit résiduel (sans le bruit généré par l’établissement). . Les zones à émergence réglementée (ZER) sont définies de la façon suivante : - Intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l'arrêté d'autorisation de l'installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cours, jardin, terrasse). - Zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l'arrêté d'autorisation. - Intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l'arrêté d'autorisation dans les zones constructibles définies ci- dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.
3.2. - PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES DE L’ARRETE MINISTERIEL DU 23/01/1997 Les prescriptions de cet arrêté applicables depuis le 1er juillet 1997, sont résumées ci-après. A noter que l’arrêté préfectoral actuel du site comporte des valeurs limites concernant les niveaux sonores. Ces prescriptions sont résumées en suivant de la présente section.
3.2.1. - NIVEAUX LIMITES DE BRUIT Les niveaux de bruit à ne pas dépasser par l'établissement doivent assurer le respect des valeurs d'émergence admissibles, au droit des tiers (voir paragraphe suivant).
De plus, ces niveaux limites ne doivent pas dépasser 70 dBA pour la période de jour et 60 dBA pour la période de nuit (sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite).
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3.2.2. - EMERGENCE Elle doit être calculée :
. sur la base des LAeq si la différence LAeq-L50 est inférieure à 5dBA,
. sur la base des L50 si la différence LAeq-L50 est supérieure à 5 dBA.
Ses valeurs limites sont les suivantes : NIVEAU DE BRUIT AMBIANT EMERGENCE ADMISSIBLE existant dans les ZER Période de JOUR (7 h - 22 h) Période de NUIT (22 h - 7 h) + sauf dimanche et jours fériés dimanche et jours fériés
Entre 35 et 45 dB(A) 6 dB(A) 4 dB(A) Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)
Tableau 28.Emergence admissible – valeurs réglementaires
3.3. - PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES DE L’ARRETE PREFECTORAL DU SITE Les prescriptions de l’arrêté préfectoral du site se reportent aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997.
4. - MESURES DES NIVEAUX SONORES Une campagne d’analyse des niveaux sonores a été réalisée en novembre 2017 par la société APAVE (voir rapport en Pièce 6 – Annexe 9). Les résultats ont été exploités au regard des valeurs limites de l’arrêté préfectoral du site.
4.1. - LOCALISATION DES POINTS DE MESURE
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Figure 27 : Carte de localisation des points de mesure de bruit
4.2. - RESULTATS DES MESURES Les résultats de mesure sont les suivants : . En zone à émergence réglementée : Période de jour :
Période de nuit :
Figure 28 : Résultat des mesures de bruit - ZER
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. En limite de propriété : Période de jour :
Période de nuit :
Figure 29 : Résultat des mesures de bruit – Limite de propriété
Les niveaux sonores générés par le fonctionnement de la société HUTTEPAIN ALIMENTS en période de jour ainsi qu’en période de nuit sont conformes aux valeurs seuils de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997.
5. - CONCLUSION Les normes de niveaux sonores retenues sont celles fixées par l’arrêté du 23 janvier 1997, à savoir :
Période jour (7h – 22h) sauf Période nuit (22h – 7h) y compris dimanche et jour férié dimanche et jour férié
NIVEAU SONORE EN LIMITE DE PROPRIETE USINE Niveau sonore en limite de 70 dB(A) 60 dB(A) (sauf si le bruit résiduel propriété Nord et Est (points 1 pour la période considérée est et 3) supérieur à cette limite)
EMERGENCE ADMISSIBLE DANS LES ZONES A EMERGENCES REGLEMENTEES Si le niveau de bruit ambiant 6 dB(A) 4 dB(A) existant dans les ZER est compris entre 35 et 45 dB(A) Si le niveau de bruit ambiant 5 dB(A) 3 dB(A) existant dans les ZER est supérieur à 45 dB(A)
Tableau 29.Proposition de normes de niveaux sonores
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Compte-tenu de l’environnement industriel du site et des niveaux sonores mesurés, la société HUTTEPAIN ALIMENTS n’engendre pas d’impact sonore significatif au niveau des habitations avoisinantes.
Il en sera de même dans le cadre du projet.
Ainsi, suite à la mise en exploitation du projet, de nouvelles mesures des niveaux sonores seront réalisées, conformément à la fréquence actuelle fixée dans l’arrêté préfectoral du site.
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PARTIE 6 - LE TRANSPORT ET L’APPROVISIONNEMENT
1. - TRAFIC ROUTIER AUX ABORDS DE L’USINE L’accès au site de HUTTEPAIN ALIMENTS se fait à partir la voie départementale 310. Sur la route départementale 310 au niveau de Sillé-le-Guillaume, le trafic moyen journalier est de 5 312 véhicules/jour dans les 2 sens, dont environ 12% de poids-lourds (d’après les données 2015 du conseil départemental de la Sarthe).
2. - TRAFIC LIE A L’USINE
2.1. - VEHICULES LEGERS Les véhicules légers sont essentiellement les véhicules appartenant aux employés de l’usine, auxquels s’ajoutent les véhicules des visiteurs. Les horaires de circulation dépendent des horaires du personnel.
2.2. - RECEPTIONS ET EXPEDITIONS USINE Les véhicules lourds circulant sur le site (citernes, poids-lourds, camions, camionnettes) sont liés à la réception des matières premières, l’expédition des produits finis et l’évacuation des déchets.
2.3. - NOMBRE DE VEHICULES Le trafic de véhicules légers et lourds estimé en situation actuelle et future est le suivant :
Catégorie Situation actuelle Situation future Horaires . Camions : - réception 10 / jour 15 / jour 6h à 22h - expédition 10 / jour 15 / jour 6h à 22h - évacuation déchets 1 / mois Pas de changement 6h à 22h . Véhicules légers : - personnel 10 Pas de changement 6h – 22h - visiteurs 1 à 2 / jour Pas de changement 8h – 17h30 Tableau 30.Circulation liée à l’usine – Situations actuelle et future
Le projet entraînera une augmentation des flux de transport sans modification des plages horaires.
2.4. - IMPACT DU TRAFIC LIE A L’USINE Le trafic routier lié à l’activité de l’usine est négligeable par rapport à celui du principal axe de circulation des alentours. Il représente 5,5% du trafic poids-lourds sur la RD310.
L’impact du trafic en situation future lié à l’usine augmentera à 7% et restera faible au regard de la circulation globale.
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PARTIE 7 - AIR
1. - DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT 1.1. - RAPPEL DES DONNEES CLIMATOLOGIQUES La rose des vents (voir ci-dessous) fait apparaître les phénomènes suivants : . prédominance des vents de secteur sud-ouest et nord-est, . la vitesse des vents est dans 50% des cas comprise entre 1,5 et 4,5 m/s.
Figure 30 : Rose des vents d’Alençon
1.2. - QUALITE DE L’AIR La qualité de l’air dans le département est analysée par Air Pays de la Loire, qui dispose d’une station de mesure au Mans. Pour l’année 2016, les données sont les suivantes : Paramètres Moyenne annuelle Moyenne Limite de Sarthe (µg/m3) annuelle pollution nationale (µg/m3)
Monoxyde de Nc 273,5 Nc carbone Dioxyde d’azote 14,5 24,8 40
Ozone 54,0 53,8 Nc
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Paramètres Moyenne annuelle Moyenne Limite de Sarthe (µg/m3) annuelle pollution nationale (µg/m3)
Dioxyde de soufre 0,0 2,5 50
Particules en 17,0 20,8 20 suspension Légende : Nc : non communiqué Tableau 31.Qualité de l’air – Le Mans
Le niveau de qualité est globalement bon.
2. - EMISSIONS ATMOSPHERIQUES LIEES A L’USINE Les principales émissions atmosphériques liées à l’activité de l’usine se situent au niveau : . des chaudières, . des émissions de poussières de céréales et de farines, . dans une moindre mesure aux flux de circulation de véhicules sur site.
Les risques d’odeurs se situent au niveau du chauffage – refroidissement des produits agroalimentaires lors de la granulation.
Les risques de nuisances liés à ces différents rejets et les mesures prises sont décrits ci- après.
2.1. - FUMEES DE COMBUSTION 2.1.1. - SITUATION ACTUELLE Les fumées de combustion proviennent de la chaudière vapeur d’une puissance de 1 MW. Cette installation utilise comme combustible du gaz de ville. Le gaz de ville permet un impact réduit des fumées de combustion dans l’air. Cette chaudière est équipée d’une cheminée de 400 mm de diamètre. L’absence d’obstacle à proximité de cette cheminée et sa verticalité contribuent à une bonne dispersion des fumées.
Cette installation est contrôlée régulièrement.
2.1.2. - SITUATION FUTURE Le projet prévoit la mise en place d’un nouveau local de chaufferie conforme à la rubrique 2910, relative à la combustion. La chaudière actuelle sera remplacée par une chaudière d’une puissance de 2 800 kg vap/h soit 2 163 kW. Des mesures seront mises en place pour limiter les consommations d’énergie et les rejets : . un économiseur sera mis en place entre la boite à fumée de la chaudière et la cheminée, . un variateur sera installé sur le moteur du brûleur, . régulation du dioxygène, . surveillance auto contrôle SPHP72h.
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2.2. - CIRCULATION DE VEHICULES 2.2.1. - SITUATION ACTUELLE Les principaux composants liés au gaz d’échappement des véhicules sont l’oxyde de carbone, les oxydes d’azote et les hydrocarbures résiduels. Il convient de rappeler que : . Le site emploie moins de 10 personnes, . La Sté HUTTEPAIN ALIMENTS externalise une partie du transport de ses marchandises (matières premières et produits finis).
2.2.2. - SITUATION FUTURE Le projet induira une augmentation du transport de marchandise. L’impact des rejets sur l’environnement restera négligeable au regard de la circulation sur la commune de Sillé le Guillaume.
2.3. - LES POUSSIERES 2.3.1. - SOURCES ET EQUIPEMENTS DE DEPOUSSIERAGE PRESENTS SUR LE SITE Des poussières peuvent être émises aux abords immédiats de la fosse de réception des matières premières lors du déchargement. Toutefois, la fosse est dotée d’un système d’aspiration en partie basse et de filtres à manches dans sa partie haute. Ces dispositions permettent de limiter la dispersion des poussières au moment du déchargement des matières premières. Des poussières peuvent également être émises au moment du déversement des prémix et minéraux dans la benne peseuse. Néanmoins, cette benne peseuse est équipée d’une aspiration avec filtre. L’air issu du broyeur est filtré avant rejet dans l’atmosphère. Enfin, les refroidisseurs intervenant dans la production sont équipés de cyclones.
Le tableau ci-dessous détaille ces équipements de dépoussiérage :
Puissance Equipement Fonction de Surface Mesures de Procédé Matière ventilateu séparation l’aspiration filtrante surveillance r (air/poussière) Réception MP Limiter Granulat, 30 kW Filtres : 60 poches 500 105 m² => Vérification l’émission de farine, HT 1750 1JT en 18 900 mensuelle, poussière grain PE/PE 504 CS 17 m3/h maxi Excharge glaze PDC5017038 Broyage Augmenter le Farine 30 kW 24 poches 660x1875 79,4 m² Vérification débit et limiter PE/PE 501 => 15 880 mensuelle, l’émission de Excharge + 20 poches m3/h maxi poussière 500x1000 même qualité Ligne 1 Refroidir et Granulé 25 kW Cyclone - Observation Refroidisseur sécher chaud quotidienne Ligne 2 Refroidir et Granulé 30 kW Cyclone - Observation Refroidisseur sécher chaud quotidienne Tableau 32.Mesure de poussières
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2.3.2. - CONTROLES DES REJETS ATMOSPHERIQUES Rappel réglementaire : Pour les rejets canalisés, les valeurs limites suivantes doivent être respectées (arrêté ministériel du 02 février 1998) : Valeur limite de concentration Flux horaire < 0,5 kg/h 100 mg/m3 Flux horaire > 0,5 kg/h 40 mg/m3
Les différentes étapes du process étant susceptibles de rejeter des poussières à l’atmosphère ont étés identifiées et équipées de système de filtration. Il s’agit : . de la fosse de réception des matières premières, . du broyeur, . des refroidisseurs.
Résultat du contrôle : Un contrôle des rejets atmosphériques a été réalisé les 19 et 20 décembre 2017 et est joint en Pièce 6. La synthèse des résultats est présentée ci-dessous :
Fosse de réception :
Broyeur :
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Refroidisseur ligne n°1 :
Refroidisseur ligne n°2 :
Figure 31 : Synthèse des résultats de mesures de rejets atmosphériques - Poussières
2.3.3. - CONFORMITE REGLEMENTAIRE Les valeurs mesurées sont conformes aux obligations réglementaires.
En ce qui concerne les polluants liés aux installations de combustion, il y a lieu de noter que le combustible utilisé (gaz naturel) est un de ceux qui génère le moins d’oxyde d’azote.
Au niveau du site, les flux de poussières liées à la circulation sont des flux diffus. Les véhicules assurant la livraison des matières premières et l’expédition de produits finis ainsi que les véhicules légers des salariés ne circulent que sur les voies stabilisées et enrobées. Les soulèvements de poussières sont donc très faibles. De plus, seuls 20 poids lourds et 10 véhicules légers circulent chaque jour sur le site. Ces rejets à l’atmosphère peuvent être assimilés au bruit de fond atmosphérique.
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En ce qui concerne les poussières les mesures montrent l'efficacité du système de filtration. Le projet ne prévoit pas de modification du process de fabrication, il n’aura donc pas d’impact sur les concentrations et flux de poussières.
3. - CONCLUSION Au regard de ces évènements, le fonctionnement de l’établissement HUTTEPAIN ALIMENTS n’impacte pas son environnement immédiat.
De l’ensemble de ces considérations, le fonctionnement de l’usine n’apparaît pas comme une source d’émission atmosphérique susceptible d’affecter significativement l’environnement extérieur du site.
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PARTIE 8 – EMISSIONS LUMINEUSES, VIBRATIONS, CHALEUR, RADIATION
1. - EMISSIONS LUMINEUSES Que le site soit en fonctionnement ou à l’arrêt, les sources lumineuses liées à l’éclairage intérieur du site sont peu visibles de l’extérieur. L’établissement n’est pas susceptible d’être à l’origine d’émissions lumineuses capables de gêner le voisinage.
Le site s’inscrit dans une zone industrielle, proche d’un cadre urbain. Il a donc été décidé de préserver le calme lumineux de ce cadre urbain, de s’intégrer délicatement dans le paysage nocturne existant et de ne pas créer de pollution lumineuse pour secteurs voisins. L’objectif est en quelque sorte d’« y voir sans être vu », d’être identifiable sans être nuisible.
La nuit de la zone industrielle a une identité nocturne à part entière, un caractère original et particulier, différents de l’identité nocturne des zones urbaines environnantes. Cette identification nocturne du territoire permet de régler les problèmes de cohabitation avec les abords et l’environnement paysager.
La société HUTTEPAIN met en place un éclairage qui met en application des technologies et des techniques modernes et innovantes, tel que : . Utilisation d’éclairage LED, . Utilisation d’optiques performantes qui permettent une bonne répartition et une bonne maîtrise des flux lumineux (flux lumineux rabattus, optiques planes).
En matière d’éclairage fonctionnel, d’ambiance ou d’illumination, les règles de confort visuel sont respectées : absence d’éblouissement perturbateurs et d’inconforts dus aux sources d’éclairage, absence de pollution lumineuse due aux effets d’illumination, absence de pollution du ciel.
Incidences du projet vis-à-vis des tiers les plus proches en phase de fonctionnement : Le projet d’aura pas d’effet notable vis-à-vis des tiers.
2. - VIBRATIONS
Le fonctionnement des installations actuelles n’est pas à l’origine de vibrations gênantes pour le voisinage. Les équipements susceptibles d’être à l’origine de vibrations comme les machines tournantes sont suivis de manière périodique. Les nouvelles machines nécessaires au développement des activités seront choisies, équipées et exploitées de façon à ce que leur fonctionnement ne puisse être à l’origine de vibrations mécaniques susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour celui-ci. Les vibrations émises respecteront les règles techniques annexées à la circulaire du 23 juillet 1986 relative aux vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les installations classées.
Incidences du projet vis-à-vis des tiers les plus proches en phase de fonctionnement : Le projet d’aura pas d’effet notable vis-à-vis des tiers.
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3. - EMISSIONS DE CHALEUR Les émissions de chaleur sont difficilement mesurables à l’échelle d’une installation industrielle telle que l’usine HUTTEPAIN ALIMENTS. La chaleur produite sur site provient essentiellement des installations de combustion (chaudières) et du fonctionnement des machines liées au process.
Incidences du projet vis-à-vis des tiers les plus proches en phase de fonctionnement : Le projet d’aura pas d’effet notable vis-à-vis des tiers.
4. - EMISSIONS DE RADIATION La nature des activités exercées sur le site de la société HUTTEPAIN n’entraîne pas d’émission de radiation dans son environnement.
Incidences du projet vis-à-vis des tiers les plus proches en phase de fonctionnement : Le projet d’aura pas d’effet notable vis-à-vis des tiers.
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PARTIE 9 – IMPACT FAUNE ET FLORE
1. - RAPPEL DE LA REGLEMENTATION Les projets, dans ou hors site Natura 2000, qu’ils soient portés par l’Etat, les collectivités locales, les établissements publics ou les acteurs privés, doivent faire l’objet d’une évaluation de leurs incidences dès lors qu’ils sont susceptibles d’avoir un impact notable sur les habitats ou les espèces d’intérêt communautaire d’un site Natura 2000.
Les maîtres d’ouvrage doivent donc être particulièrement vigilants sur cette question car il est de leur responsabilité de s’assurer que leur projet nécessite ou pas de réaliser une évaluation des incidences. Cette vigilance est indispensable pour conserver les habitats naturels et les espèces d’intérêt communautaire. Elle est, plus ponctuellement, nécessaire pour éviter la remise en cause des projets par des contentieux nationaux ou communautaires ou par un blocage de cofinancements communautaires.
Le contenu de l’évaluation des incidences est détaillé dans l’article R. 414-19 du code de l’environnement et la circulaire du 5 octobre 2004.
Le dossier d’évaluation NATURA 2000 est établi, dans le cas d’un projet, par le maître d’ouvrage, en l’occurrence la société HUTTEPAIN ALIMENTS.
Cette évaluation doit être proportionnée à l'importance de l'opération et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en présence. Le dossier comprend dans tous les cas : . Une présentation simplifiée du projet, accompagnée d'une carte permettant de localiser l'espace terrestre ou marin sur lequel il peut avoir des effets et les sites NATURA 2000 susceptibles d'être concernés par ces effets ; lorsque des travaux, ouvrages ou aménagements sont à réaliser dans le périmètre d'un site NATURA 2000, un plan de situation détaillé est fourni ; . Un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le projet est ou non susceptible d'avoir une incidence sur un ou plusieurs sites NATURA 2000, Dans l’hypothèse où un ou plusieurs sites NATURA 2000 sont susceptibles d’être affectés, le dossier comprend en plus une analyse des effets temporaires ou permanents directs ou indirects que le projet peut avoir et expose les mesures compensatoires qui seront prises pour limiter ces effets.
2. - RAPPEL DU PROJET L’usine HUTTEPAIN ALIMENTS est située dans la zone industrielle du Champ d’Esse située au Sud-Ouest du centre de la commune et à proximité de l’axe départemental 310 qui relie la commune de Sillé-le-Guillaume à Rouessé-Vassé. Le site existe depuis 1974 ; l’activité du site a toujours relevé de la fabrication d’aliments pour animaux. Il contribue à l’importance de la commune et présente donc un impact social non négligeable. Le site a un projet d’augmentation de sa production et la création d’une aire de lavage camion sur l’emprise actuelle de sa propriété. Depuis l’obtention de l’arrêté de l’usine en 2012, le site ne cesse d’augmenter sa production.
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Le présent dossier vise à demander l’autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement actuelle du site afin d’intégrer l’ensemble des considérations précédentes. L’étude d’impact a été réalisée conformément aux articles R122-4 et R122-5 du code de l’environnement.
Les mesures de prévention nécessaires seront prises pendant les travaux pour limiter les impacts temporaires : . travaux hors périodes pluvieuses importantes, . moyens de récupération des produits polluants à disposition en cas de besoin, . gestion des déchets de chantier.
3. - LOCALISATION DE LA ZONE NATURA 2000 LA PLUS PROCHE VIS-A- VIS DE L’USINE Dans le secteur de Sillé-le-Guillaume, ont été répertoriées les zone Natura 2000 suivantes (Source : inpn.mnhn.fr) :
Site Natura 2000 Directive habitats - ZSC « Bocage à Osmoderma eremita entre Sillé-le-Guillaume et la Grande Charnie » (id. n°FR5202003) - superficie de 13 445 ha - Ces bocages résiduels sont d'une qualité et d'une densité assez exceptionnelle, ce qui parait déterminant quant à la représentativité des périmètres de la Sarthe, dont celui-ci, par rapport à la situation actuelle de l'espèce dans le domaine biogéographique français. Le soutien à un élevage extensif dans des systèmes d'exploitation traditionnels, constitue une des mesures de conservation de ces insectes.
Site Natura 2000 Directive habitats - ZSC « Forêt de Sillé » (id. n°FR5200650) - superficie de 721 ha - Massif forestier renfermant de nombreux vallons humides où se développent notamment des formations tourbeuses souvent dégradées mais susceptibles de régénération avec une gestion adaptée (un programme est en préparation sur les principales zones). Les parcelles de landes correspondent à des jeunes reboisements résineux, où les espèces caractéristiques des landes sont encore bien présentes. Les parcelles de feuillus font l'objet d'une gestion prudente et des reboisements en feuillus, après amendement des sols et protection des plants, ainsi que des enrichissements en feuillus de certaines parcelles de résineux sont prévus ou en cours de réalisation.
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Zones Natura 2000 : N° FR5202003
N°FR5200650
Sté HUTTEPAIN ALIMENTS
Figure 32 : Carte de localisation des zones NATURA2000 les plus proches (source : geoportail)
4. - EVALUATION DES INCIDENCES DU PROJET SUR LES ZONES NATURA 2000 LES PLUS PROCHES Les principales émissions de l’usine sont les suivantes : . Rejets d’eaux usées, . Rejets d’eaux pluviales, . Les déchets, . Le bruit lié au fonctionnement du site ainsi qu’à son approvisionnement en matières premières et à l’expédition des produits finis, . Rejets atmosphériques.
4.1. - REJETS AQUEUX Les eaux usées domestiques sont et resteront collectées et traitées par la station d’épuration communale. Les eaux de l’aire de lavage seront dirigées vers un séparateur à hydrocarbure puis vers le réseau d’eaux usées communal.
Les eaux pluviales sont collectées par un réseau d’eaux pluviales séparatif sur site avant traitement dans un séparateur à hydrocarbures et régulation dans un bassin d’orage propre au site et rejet dans le ruisseau le Ruban.
Les rejets aqueux ont pour exutoire final le Ruban puis la Vègre, dont le débit est important et la qualité bonne.
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Un contrôle de surveillance des eaux pluviales a été réalisé le 20 décembre 2017. (Pièce 6 – Annexe 7)
L’impact des rejets aqueux sur le milieu récepteur est faible et les rejets correspondent aux normes définies par l’arrêté du 21 novembre 2012.
4.2. - LES DECHETS L’ensemble des déchets est stocké sur site dans des contenants adaptés, évacués régulièrement.
Il n’y a aucun risque vis-à-vis de l’environnement.
4.3. - LE BRUIT La société HUTTEPAIN ALIMENTS est conforme aux valeurs seuils de son arrêté préfectoral et de l’arrêté du 21 novembre 2012.
Une voie ferrée positionnée sur un talus au Nord du site se situe entre l’usine et la zone Natura 2000 la plus proche. Il n’est pas considéré d’impact du site, dans sa situation actuelle, sur la zone Natura 2000.
Il en sera de même dans la situation future.
4.4. - LES REJETS ATMOSPHERIQUES Les rejets atmosphériques du site sont les suivants : . Fumées issues de l’installation de combustion : cette installation fonctionne au gaz de ville et est entretenue et contrôlée, . Poussières issues du process de fabrication : les rejets de poussières sont conformes aux normes de l’arrêté du 2 février 1998, . Circulation de véhicules : la circulation de véhicules sur le site est limitée et représente moins de 1% du trafic routier sur la commune de Sillé-le-Guillaume.
Le projet prévoit la mise en place d’une nouvelle chaudière plus puissante. Des mesures seront mises en place pour limiter les rejets atmosphérique.
Dans le cadre du projet, aucun changement significatif sur les rejets atmosphériques n’est prévu.
Ainsi, le fonctionnement du site n’a et n’aura donc pas d’incidences sur le milieu environnant.
4.5. - CONCLUSION Au regard des émissions liées au fonctionnement de HUTTEPAIN ALIMENTS, l’usine n’a et n’aura pas d’incidences particulières sur les zones Natura 2000 les plus proches.
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PARTIE 10 – GESTION DE L’ENERGIE
1. - PRESENTATION DES ENERGIES La société HUTTEPAIN ALIMENTS utilise le gaz de ville et l’électricité très majoritairement ; le fioul est utilisé pour le chariot toyota. L’énergie est globalement utilisée de la manière suivante : . Gaz de ville : chaudières, chariot caterpillard . Electricité : compresseurs à air, éclairage, chaudière, onduleurs, condensateurs, ateliers de charge, machines de production.
2. - CONSOMMATIONS ENERGETIQUES Les consommations sur les dernières années sont reprises dans le tableau suivant :
Electricité Gaz Fioul Activité Ratio Ratio gaz (kWh/an) (kWh/an) (L/an) (t/an) électricité (kWh/t PF) (kWh/t PF) 2016 1 631 234 2 448 446 110 55 765 t 29,25 43,91 2017 2 102 406 3 253 090 130 74 109 28,37 43,9 Futur 3 752 400 5 808 000 130 150 000 t 31,27 48,4 Tableau 33.Consommations énergétiques – Situations actuelle et future
L’augmentation de consommation globale est liée à l’augmentation de la production du site. Les ratios montrent la régularité des consommations de gaz et d’électricité entre 2016 et 2017 avec toutefois une hausse. Quant au fioul, sa consommation est exclusivement liée au fonctionnement du chariot de manutention ; sa consommation reste donc stable.
3. - MESURES POUR LIMITER LES CONSOMMATIONS Des actions ont été entreprises afin de réduire les consommations des énergies : . Responsabilisation du personnel : - Arrêt des ordinateurs, chauffage / climatisation, - Extinction des lumières dans les locaux inoccupés, . Gestion et amélioration techniques : - Vérification régulière des installations, - Optimisation sur le fonctionnement des équipements (délestage pour éviter les périodes de pointe, affinement des réglages des équipements par rapport à leurs besoins…), - Mise en place de LED consommant moins d’énergie
La société HUTTEPAIN ALIMENTS est dans une démarche d’amélioration continue et poursuit ses actions pour diminuer ses consommations d’énergie.
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4. - JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ENERGIE L’usine utilise le gaz et l’électricité. Or, l'électricité est une énergie qui occasionne peu de rejets atmosphériques, limite les risques lors de l'utilisation et du stockage pour l'environnement (pollution sol, déversement milieu naturel,…). Le gaz est également une énergie dite « propre » car non génératrice de nuisances significatives pour l’environnement.
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PARTIE 11 – EFFETS SUR LE CLIMAT
1. - GENERALITES L’activité de la Sté HUTTEPAIN ALIMENTS, comme toute activité anthropique, peut générer des gaz à effet (GES) de serre tels que :
. du dioxyde de carbone (CO2),
. du méthane (CH4),
. du protoxyde d’azote (N2O), . des gaz réfrigérants, . de l’ozone.
Ces gaz existent à l’état naturel, hormis les gaz réfrigérants, en quantité plus ou moins importante.
L’effet sur le climat de ces gaz est le suivant : chacune de ces molécules de gaz intercepte et réémet une partie du rayonnement terrestre issu du rayonnement solaire. Ce rayonnement correspond à une énergie et induit donc un réchauffement local, et global si l’on considère l’ensemble des molécules de gaz à effet de serre existant dans l’atmosphère. D’autant plus que les gaz à effet de serre sont très stables, ce qui signifie qu’ils se cumulent dans le temps . Ainsi, chaque gaz est caractérisé par un Pouvoir de Réchauffement Global (PRG, ou GWP pour l’abréviation anglaise de Global Warming Power).
Ce phénomène de réchauffement par l’effet de serre est donc naturel, c’est d’ailleurs ce qui permet à notre planète d’avoir une température propice à la vie. Ce phénomène de réchauffement est plus ou moins compensé par le phénomène de photosynthèse (absorption du CO2 par les végétaux pour dégager de l’O2).
Ces phénomènes s’inscrivent donc dans un équilibre global.
Le décret n°2009-840 du 8 juillet 2009 a modifié l’article R 512-4 du code de l’environnement, traitant du contenu des études d’impact présentées dans le cadre des demandes d’autorisation d’installations classées, pour y introduire l’étude des effets sur le climat.
2. - LES GAZ A EFFET DE SERRE EMIS PAR L’ACTIVITE DU SITE L’activité du site génère directement et indirectement des gaz à effet de serre.
Les émissions indirectes sont les émissions de gaz à effet de serre généré par les activités auxquelles HUTTEPAIN ALIMENTS fait appel (émissions lors de la fabrication de produits et matériel que la société aura acheté, etc.).
Nous ne traiterons ici que des gaz à effet de serre émis de manière directe.
Le Pouvoir de Réchauffement Global (PRG, ou GWP pour l’abréviation anglaise de Global Warming Power) est un indice de comparaison associé à un gaz à effet de serre (GES) qui quantifie sa contribution marginale au réchauffement global comparativement à celle du dioxyde de carbone, cela sur une certaine période choisie.
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2.1. - TRANSPORTS ROUTIERS
La combustion des carburants, d’origine pétrolière, génère du CO2. Les transports vers et depuis le site se font essentiellement par voie routière. En effet, le trafic induit par l’activité du site ne concerne que des transports locaux (réception et expédition, enlèvement de déchets, etc.). Et il n’existe pas pour ce type de transport d’alternative viable. Des consignes sont en revanche données aux chauffeurs sur le respect des vitesses limites, la conduite souple, le regroupement de déplacement.
2.2. - INSTALLATIONS DE COMBUSTION Le site dispose dune chaudière qui fonctionne au gaz de ville et à l’électricité. La combustion du gaz de ville est source d’émission de CO2. Cependant, c’est l’un des combustibles les moins émetteurs de CO2. L’électricité est en revanche beaucoup moins plus émettrice de CO2. A noter également que l’entretien régulier des installations de combustion (entretien interne et contrôles périodique) permet d’assurer l’optimisation du fonctionnement des brûleurs.
3. - MESURES PRISES POUR LIMITER LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE DUES A L’EXPLOITATION DU SITE Les mesures générales prises pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont les suivantes : . Choix d’utiliser comme énergie l’électricité, une énergie qui génère peu d’émissions atmosphériques, et le gaz de ville, une énergie peu polluante, . Favoriser le choix de fournisseurs locaux plutôt que des prestataires éloignés permettant ainsi de limiter les gaz à effet de serre, . Favoriser l’achat de matériel faiblement émetteur de gaz à effets de serre en fonctionnement.
4. - CONCLUSION De l’ensemble de ces considérations, le fonctionnement de l’usine permet de limiter au maximum son impact sur le climat.
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PARTIE 12 – SOLS ET SOUS-SOL
1. - HISTORIQUE DU SITE D’IMPLANTATION Les locaux actuellement occupés par le site HUTTEPAIN ALIMENTS datent de 1976.
A noter la présence sur le site d’une cuve aérienne de fioul (1 m3) pour le fonctionnement du chariot Toyota.
Compte tenu des caractéristiques de la cuve en place, de l’absence d’écoulement et du suivi des consommations et volume de fioul, la société HUTTEPAIN ALIMENTS n’a jamais réalisé de diagnostic de pollution des sols pour cette zone.
2. - RISQUES DE POLLUTION LIES A L’ACTIVITE La société HUTTEPAIN ALIMENTS exerce des activités de fabrication et de conditionnement d’aliment pour animaux.
De ce fait, les équipements et les activités pouvant conduire à un risque de pollution des sous-sols sont les différents zones de stockage de produit de traitement de la chaufferie, l’atelier de maintenance ainsi que la cuve de stockage du fioul domestique pour le fonctionnement du chariot Toyota.
Les risques accidentels de pollution des sols et les mesures prises pour lutter contre ces phénomènes sont repris dans l’étude de dangers. A noter la réalisation, conformément à la réglementation, du rapport de base prévu par la directive IED (voir Pièce 6 – annexe 10).
3. - CONTEXTE REGLEMENTAIRE Les installations sont réglementées par l’arrêté du 2 février 1998 et l’arrêté du 4 octobre 2010, notamment son article 25 en ce qui concerne la prévention des risques de pollution des sols : I. Tout stockage d’un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : 100 % de la capacité du plus grand réservoir ; 50 % de la capacité totale des réservoirs associés. Cette disposition n’est pas applicable aux bassins de traitement des eaux résiduaires. Pour les stockages de récipients mobiles de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, la capacité de rétention est au moins égale à : – dans le cas de liquides inflammables « ou de liquides combustibles de point éclair compris entre 60° C et 93° C », 50 % de la capacité totale des fûts ; – dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts ; – dans tous les cas, 800 litres au minimum ou égale à la capacité totale lorsque celle-ci est inférieure à 800 litres.
II. La capacité de rétention est étanche aux produits qu’elle pourrait contenir. Elle résiste à la pression statique du produit éventuellement répandu et à l’action physico-chimique des produits pouvant être recueillis. Il en est de même pour son dispositif d’obturation qui est maintenu fermé. L’étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) est conçue pour pouvoir être contrôlée à tout moment, sauf impossibilité technique justifiée par l’exploitant.
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Les produits récupérés en cas d’accident ne peuvent être rejetés que dans des conditions conformes aux prescriptions applicables à l’installation en matières de rejets ou sont éliminés comme les déchets. Les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne sont pas associés à une même rétention. Le stockage des liquides inflammables, toxiques, corrosifs ou dangereux pour l’environnement « ainsi que des liquides combustibles de point éclair compris entre 60° C et 93° C, » n’est autorisé sous le niveau du sol environnant que dans des réservoirs en fosse maçonnée ou assimilés.
« III. Les aires de chargement et de déchargement routier et ferroviaire sont étanches et reliées à des rétentions dimensionnées selon les mêmes règles. « Le stockage et la manipulation de produits dangereux ou polluants, solides ou liquides (ou liquéfiés dont la température d’ébullition à pression atmosphérique est supérieure à 0°C) sont effectués sur des aires étanches et aménagées pour la récupération des fuites éventuelles. « Les dispositions des deux alinéas précédents ne sont pas applicables aux installations relevant des rubriques 1435 et 2510 qui font déjà l’objet de dispositions spécifiques.
« IV. Les stockages des déchets susceptibles de contenir des produits polluants sont réalisés sur des aires étanches et aménagées pour la récupération des eaux de ruissellement.
4. - CONFORMITE REGLEMENTAIRE DES INSTALLATIONS
4.1. - STOCKAGE DES PRODUITS LESSIVIELS, PRODUITS DE TRAITEMENT DE CHAUFFERIE Les différents produits utilisés pour le fonctionnement de la chaufferie sont conservés sur rétention dans le local de chaufferie.
Ces locaux sont entièrement maçonnés et étanches ; ils ne sont pas raccordés au réseau d’eaux pluviales limitant ainsi tout risque de pollution du milieu.
Le projet prévoit la création d’un nouveau local de chaufferie. Les produits de traitement de chaufferie seront conservés de la même façon qu’en situation actuelle.
Les conditions d’exploitation seront à l’avenir les mêmes qu’actuellement vis-à-vis du risque de pollution des sols.
4.2. - SERVICE TECHNIQUE ET PRODUITS ASSOCIES Pour les besoins de la maintenance du site, il est stocké des huiles neuves, et par conséquent des huiles usagées. Ces stockages sont faits en fûts, placés sur rétention.
La cuve de fioul de 1000 L aérienne possède une double paroi. Le projet prévoit la création d’un nouvel atelier de maintenance. Les produits de maintenance seront stockés dans les mêmes conditions qu’en situation actuelle.
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4.3. - PISTES DE LAVAGE DES CAMIONS La piste de lavage des camions sera raccordée sur le réseau d’eaux usées. Elle sera entièrement bétonnée assurant l’étanchéité de la zone.
Il n’y a donc pas de risque de pollution du sous-sol.
5. - SYNTHESE DES MESURES A PRENDRE De l’ensemble de ces considérations, le fonctionnement de l’usine permet de limiter au maximum son impact sur l’environnement.
Au regard des exigences et critères définis dans le guide méthodologique pour l’élaboration du rapport de base prévu par la directive IED, le site n’est pas redevable d’un rapport de base et le présent document constitue le mémoire justificatif pour l’installation non soumise (voir mémoire de justification en Pièce 6 –10).
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PARTIE 13 – EVALUATION DU RISQUE SANITAIRE
D’après la circulaire du 9 août 2013 relatif à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des ICPE soumises à autorisation, lorsque « la quantification du risque n’est pas possible, une analyse qualitative doit être réalisée ou une comparaison à des valeurs guides ». Dans le cas de la société HUTTEPAIN ALIMENTS, une évaluation quantitative n’est pas pertinente, car les produits émis ne sont ni persistants ni bio- accumulables. Par conséquent, une évaluation qualitative du risque sanitaire pour le site est présentée ci-dessous.
1. - ETAT INITIAL Ref biblio [1],[2]
L'objectif de cette étude est de déterminer les effets potentiels des activités et de l'exploitation de la société HUTTEPAIN ALIMENTS sur la santé des populations riveraines et de définir s'il y a lieu des mesures pour supprimer, réduire ou compenser les éventuelles conséquences dommageables du projet pour la santé.
Cette étude a été réalisée par la société DEKRA INDUSTRIAL. Elle s'appuiera sur l'application de la démarche d'évaluation des risques, recommandée par l'InVS et l'INERIS, qui comporte classiquement 4 étapes : . L'identification des dangers, c'est à dire les effets indésirables que des substances sont capables de provoquer chez l'homme ; . La définition des relations dose-réponse, c'est à dire estimer la relation entre un niveau d'exposition et un effet (toxique avec seuil) ou entre une dose et une probabilité d'effet (toxique sans effet de seuil) ; . L'évaluation de l'exposition des populations c'est à dire de déterminer les voies de passage probable du polluant de la source vers l'homme et estimer la fréquence, la durée et l'importance de cette exposition ; . La caractérisation qualitative des risques en vue d'en déterminer s'il y a lieu des mesures compensatoires afin de réduire/supprimer le risque. L'évaluation des risques sanitaires, en vertu du principe de proportionnalité, sera proportionnée à la dangerosité des substances émises et à l'importance de la population exposée.
La société HUTTEPAIN ALIIMENTS fabrique des aliments pour animaux. Elle est implantée sur la commune de Sillé le Guillaume (72).
Les principaux rejets de l'entreprise sont : . Les rejets d'eaux usées (eaux de la future aire de lavage et sanitaires), . Les rejets d'eaux pluviales, . Le bruit, . Les rejets atmosphériques de la chaudière vapeur.
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2. - ENVIRONNEMENT HUMAIN A PROXIMITE DU SITE Nous avons choisi l’échelle locale pour le champ d'étude, échelle adaptée pour étudier les effets sur la santé des pollutions engendrées par les activités de la société HUTTEPAIN ALIMENTS. Elle correspond ici à un rayon de 3 km (rayon d’affichage), qui intéresse les communes de Sillé le Guillaume (72) ; Rouessé-Vassé (72), Rouez (72) et Saint Rémy de Sillé (72).
2.1. - ACTIVITES ET HABITATIONS AUX ABORDS IMMEDIATS Les habitations les plus proches se trouvent dans le lotissement situé à 250 m au Nord-Est du site.
Habitations tiers
Zone Agricole
HUTTEPAIN ALIMENTS Sté LEGRAND Voie ferrée
Sté LAFARGE Déchetterie Agrial Réseau Pro PRECISIUM Garage
Zone Agricole
Figure 33 : Carte de localisation des activités et habitations aux abords du site
Dans un rayon de 300 m autour de l’usine se trouvent : . Au nord : une voie ferrée, une zone agricole et des habitations tiers, . A l’est : une zone de parking et des entreprises, . Au sud : la Sté LE GRAND et des entreprises, . A l’ouest : une zone agricole, la Sté LAFARGE et des entreprises.
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Les habitations les plus proches se situent par rapport à l’usine : . au Sud Est à 310 m (lieu-dit La Louschère), . au Nord Est à 200 m (lieu-dit « Les Troisses », . au Nord à 450 m (lieu-dit Les Chaignonnières), . au Nord Ouest à 570 m (lieu-dit Hantenaise), . à l’Ouest à 400 (lieu-dit Esse), . au Sud à 470 m (lieu-dit Les Couriaurières).
2.2. - SENSIBILITE DU VOISINAGE DE L’USINE On peut noter : . L’absence d'hôpitaux, . Les zones résidentielles les plus proches à environ 250 m au Nord-Est, . Les E.R.P les plus proches (écoles) situées à plus de 350 m au Nord-Est du site.
2.3. - RAPPEL DES DONNEES CLIMATOLOGIQUES La rose des vents (voir ci-dessous) fait apparaître les phénomènes suivants : . prédominance des vents de secteur sud-ouest et nord-est, . la vitesse des vents est dans 50% des cas comprise entre 1,5 et 4,5 m/s.
Figure 34 : Rose des vents d’Alençon
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3. - IDENTIFICATION DES DANGERS On entend par danger la propriété indésirable d'une substance telle qu’une maladie, un traumatisme, un handicap ou un décès. Par extension, le danger désigne tout effet toxique, c’est à dire un dysfonctionnement cellulaire ou organique, lié à l’interaction entre un organisme vivant et un agent chimique, physique ou biologique.
Au vu de l’étude d’impact et de l’étude de dangers, on peut lister un certain nombre de substances potentiellement dangereuses pour la santé parmi tous les agents présents chez La société HUTTEPAIN ALIMENTS, en tant que matières premières, produits finis, stockage et/ou émissions. L’ensemble de ces substances, leurs effets respectifs sur la santé ainsi que les personnes sensibles correspondantes sont énoncés ci-dessous :
3.1. - LES SUBSTANCES CHIMIQUES 3.1.1. - LES PRODUITS DE COMBUSTION Contexte du site : Les produits de combustion sont issus de la chaudière vapeur sur le site. Elle utilise le gaz de ville. Elle est entretenue couramment par des sociétés spécialisée (contrat de maintenance). Les vérifications périodiques sont également réalisées par un organisme extérieur. L’ensemble des résultats de contrôle montre la conformité des rejets atmosphériques avec la réglementation.
Les caractéristiques des composants principaux des rejets atmosphériques sont les suivants : [3], [4], [5] . Monoxyde de carbone CO : il est produit en mode dégradé de combustion, se fixe à la place de l'oxygène dans l'hémoglobine du sang entraînant ainsi un manque d'oxygénation de l'ensemble des organes. Une exposition chronique par voie respiratoire peut provoquer maux de tête, vertiges, vomissements, asthénies,…. L’apparition d’effets toxiques cumulatifs (céphalées, insomnie, anorexie, cardiopathie,…) résultant d’une exposition prolongée à des faibles concentrations de CO est encore un sujet très controversé. Il semble cependant qu’une action toxique à long terme sur le système cardio-vasculaire ne puisse être exclue.
. Dioxyde de soufre (SO2) : Il induit une altération des fonctions respiratoires. Expérimentalement, inhalé à fortes doses, il provoque très rapidement une broncho- constriction avec altération des débits ventilatoires, toux et sifflements expiratoires. Concernant les effets à long terme de l'exposition chronique à faibles doses, l'effet cancérogène n'a pas été démontré à ce jour. . Poussières PM < 10 : particules de diamètre moyen inférieur à 10 µm ; elles peuvent rester en suspension quelques heures en l’absence de précipitation avant de se déposer sur le sol. Les PM 10 se déposent surtout dans l’étage trachéo-bronchique. Ces particules peuvent entraîner des réactions inflammatoires non spécifiques des voies respiratoires, des effets immunotoxiques et allergiques. Concernant les effets à long terme, des études transversales et longitudinales ont montré une relation entre les valeurs de la fonction respiratoire et les niveaux moyens des concentrations des particules. La corrélation entre les concentrations moyennes des particules et la prévalence des affections respiratoires chroniques telle que la bronchite obstructive est connue de longue date.
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. Oxydes d'azote (NOx) : désigne l’ensemble NO et NO2 ; Concernant le NO, il faut noter qu’une fois libéré dans l’air NO est oxydé en NO2 par les oxydants présents tel que l'oxygène ou l’ozone ; ce qui rend son étude plus délicate. A l’heure actuelle il existe très peu d’informations sur son effet spécifique sur la santé. Le NO2 a des propriétés oxydantes : oxydation des acides aminés et des lipides de la membrane cellulaire induisant la libération de radicaux libres très puissants et toxiques pour différentes protéines fonctionnelles et structurales. Il induit par ce principe une altération des cellules de l’épithélium respiratoire entraînant une perturbation du système d’épuration mucociliaire. L’effet cancérogène du NO2 n’est pas démontré à ce jour.
On peut résumer les effets communs aux NOx, SO2 et aux poussières, à court et long terme à : - Un effet cytotoxique direct des polluants responsables d’altérations morphologiques et fonctionnelles de la muqueuse respiratoire. - Une action inflammatoire sur les voies aériennes. Cette action serait responsable d’une augmentation de la réactivité bronchique. - Une interférence avec le système immunitaire.
Populations sensibles : les personnes âgées, les personnes souffrant d’affections cardio- respiratoires chroniques notamment les asthmatiques et les très jeunes enfants sont les plus vulnérables. On peut noter également que les effets sont exacerbés lors d'efforts physiques au moment de l'exposition.
3.1.2. - LES PRODUITS CHIMIQUES UTILISES POUR LA STATION DE LAVAGE Contexte du site : Le produit chimique qui sera utilisé pour le lavage des camions est le suivant : Phrases Quantité Stockage Nom du Usages de annuelle Lieu de Conditionn Quantité en produit Rétention risques utilisée stockage ement stock Truck pro station de H315 Station Fût de 200 1000 kg 0 oui clean lavage H318 lavage litres Tableau 34. Produits chimiques pour le lavage des camions
Caractéristiques des composants du produit chimique de la station de lavage : - Hydroxyde de sodium : représente 1 à 10% du produit Truck pro clean, composé ne possédant pas de mentions de dangers pour la santé (phrase de risque H314), - Cocamidopropyl betaine : représente 1 à 10% du produit Truck pro clean, composé ne possédant pas de mentions de dangers pour la santé (phrase de risque H318 et H412), - Sel tétrasodium d’acide Ethylènediamine tétraacétique : représente 1 à 10% du produit Truck pro clean, composé d’une toxicité faible (phrase de risque H302 et H318), - Alcool de graisse, éthoxylée : représente 1 à 10% du produit Truck pro clean, composé d’une toxicité faible (phrase de risque H302, H318 et H412).
Le niveau de risque qualitatif est considéré comme faible, c’est-à-dire comme acceptable.
Populations sensibles : principalement le personnel utilisant la station de lavage.
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3.2. - LES MICROORGANISMES PATHOGENES POTENTIELLEMENT PRESENTS DANS LES EAUX USEES Contexte du site : L’activité de HUTTEPAIN ALIMENTS génère des eaux usées domestiques et des eaux usées industrielles en situation future.
Ill est important de noter que ces effluents sont véhiculés en canalisations fermées et enterrées non accessibles. Les effluents sont dirigés vers la station d’épuration communale. A noter que le suivi médical du personnel n’a jamais mis en évidence de contamination potentielle.
Le projet inclus la création d’une aire de lavage camion dont les eaux usées seront collectées de la même façon que les eaux usées domestiques actuelles.
Caractéristiques des microorganismes pathogènes potentiels : Les microorganismes dits pathogènes pour l'homme appartiennent à 4 principales catégories : bactéries, virus, protozoaires et helminthes. Le terme d'agent pathogène s'applique à toute forme biologique, vivante ou non, capable, après pénétration d'un organisme vivant, de s'y développer et d'occasionner une maladie. Le potentiel dangereux lié aux agents pathogènes dépend des caractères biologiques des microorganismes tels que : [12], [13], [14] . l’infectivité, c’est à dire la capacité du microorganisme à survivre et/ou se développer dans le corps de l’hôte ; elle est caractérisée par la Dose Minimale Infectante (DMI) ou par la DI50 dose infectieuse pour 50 % des sujets. . la survie dans l’environnement : généralement une fois excrétés les microorganismes pathogènes sont mal adaptés au milieu extérieur et leur population décroît selon une loi logarithmique de type log N = log N0 – Kt . Leur résistance est fonction de nombreux paramètres : leur survie diminue quand la température augmente, la disponibilité de l’eau diminue, l’activité biologique augmente, la luminosité augmente, la quantité de nutriments disponibles diminue et aux valeurs de pH extrêmes. . la multiplication dans l’environnement : l’augmentation des populations dans le milieu est peu fréquente ; elle n’est possible que pour certaines bactéries capables de vie saprophyte et pour un nématode (Strongyloïdes spp). . la virulence c’est à dire la capacité du microorganisme à induire des troubles cliniques chez le sujet infecté ; peu de données sont disponibles ; il existe une très grande différence de virulence entre les pathogènes et au sein d’une même espèce dont les causes sont encore inconnues ; en raison de cette grande variabilité il a été recommandé de prendre 50% comme estimation moyenne de la virulence en l’absence de données spécifiques. . la réponse de l’hôte, l’état immunitaire général des individus permet d’établir un classement des groupes à risque : les personnes âgées, les jeunes enfants, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les patients cardiaques.
N0 = population au temps t0 ; N = population au temps t, K = constante spécifique de l’espèce
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Figurent ci-dessous, la liste des principaux germes pathogènes susceptibles d'être présents dans les eaux usées compte tenu de la présence de produits lessiviels à vocation anti bactérienne :
Nature du pathogène Effets sur la santé - Salmonella sp - salmonellose : malaise, céphalées, fièvre, nausées, vomissements,… - Escherichia coli - gastroentérite - Shigella sp - dysenterie bacillaire - Staphylococcus - entérotoxicose : céphalées, nausées, salivation abondante, sueurs, diarrhées abondantes, état de prostration - Yersinia sp - gastroentérite - Clostridium perfringens - nausées, vomissements, douleurs abdominales, céphalées, vertiges,… - Campylobacter - entérite, entérocolite grave - Virus de l’hépatite A - Hépatite infectieuse - Virus de Norwalk - Gastroentérite Station - Entérovirus - Poliomyélite, méningite, pneumonie, diarrhée, hépatite, paralysie ; d'épuration - Réovirus - Infection respiratoire, gastroentérite urbaine - Astrovirus - Gastroentérite -Calicivirus - Gastroentérite - Cryptosporidium sp - Gastroentérite - Giardia intestinalis - Diarrhée - Entamoeba histolytica - Dysenterie - Balantidium coli - diarrhée et dysenterie - Toxoplasma gondi - toxoplasmose - Ascaris lumbricoïdes - troubles gastrointestinaux - Trichuris trichiura - diarrhée, douleurs abdominales - Toxocara sp - diarrhée, douleurs abdominales - Taenia sp - nervosité, insomnie, troubles digestifs, anorexie - Hymnolepis - nervosité, insomnie, troubles digestifs, anorexie Tableau 35.Liste des principaux germes pathogènes susceptibles d’être présents dans les eaux usées
Populations sensibles : principalement le personnel d’exploitation de la station d’épuration.
3.3. - L'AGENT PHYSIQUE : LE BRUIT Contexte du site : La société HUTTEPAIN ALIMENTS peut être à l’origine d’émissions sonores dans le cadre de son fonctionnement (réception – expédition, équipements techniques, …). Toutefois, il convient de rappeler que l’ensemble des équipements techniques est localisé dans des locaux fermés (salles des machines, local compresseurs, maintenance) et que le site est situé en zone industrielle.
Ce contexte n’est pas amené à évoluer dans le cadre du projet.
Caractéristiques du bruit : [18],[19] Le concept de santé définit par l’OMS ne se réduit pas à une « absence de maladie », mais il englobe également l’idée d’un « état de complet de bien-être physique, mental et social ». Par conséquent l’approche de la gêne occasionnée par les émissions sonores générées par toute installation ne peut être dissociée de l’étude des effets sur la santé. Elles ont pour origine le fonctionnement des installations de l’usine telles que les compresseurs frigorifiques, les extracteurs et compresseurs d’air, la circulation des poids lourds, le fonctionnement du matériel de production.
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Les effets du bruit sur l’audition sont bien connus et concernent principalement le personnel de l’entreprise. Mais le bruit peut également entraîner des réponses non spécifiques liées au stress, des modifications de nombreuses fonctions physiologiques : système cardiovasculaire (tension), système neuroendocrinien, effets sur le sommeil et sur l’humeur. Les bruits intermittents provoqueraient plus d’effets que les bruits continus. La gêne ressentie est très subjective : lorsque le niveau de bruit baisse, la notion de seuil de gêne dépend plus de la sensibilité individuelle que du niveau acoustique réel. De plus, les seuils de gêne définis de manière statistique sur l’ensemble de la population doivent prendre en compte des groupes sensibles (personnes en difficulté morale ou physique).
Populations sensibles : tous âges confondus.
4. - EVALUATION DE LA RELATION DOSE-REPONSE Cette étape concerne la procédure de choix d'une valeur toxicologique de référence (VTR) pour chaque agent dangereux inclus dans l'étude. La VTR est une appellation générique regroupant tous les types d’indice toxicologique qui permettent d’établir une relation entre une dose et un effet pour les toxiques à seuil d’effet ou entre une dose et une probabilité d’effet (toxiques sans seuil d’effet).
4.1. - LES SUBSTANCES CHIMIQUES ET MICROPOLLUANTS MINERAUX ET ORGANIQUES Les VTR sont établies par des instances internationales telles que l’OMS ou par des structures nationales telles que l’US-EPA et ATSDR aux Etats Unis, RIVM aux Pays-Bas, Health Canada, le CSHPF en France. De façon générale, on distingue deux catégories d’effets : . les effets cancérogènes : effets pour lesquels la relation entre l’exposition et l’apparition de l’effet est sans seuil : c’est un phénomène probabiliste. L’US-EPA exprime ce mécanisme par un excès de risque unitaire (ERU). L’ERU correspond à l’excès de décès attendu dans une population exposée sur une vie entière (estimée à 70 ans) pour une pathologie donnée à la suite d’une exposition unitaire. Par exemple, un ERU de 6.10-6 (g/m3)-1 signifie qu’une exposition de 1 million de personnes, pendant 70 ans, à une concentration de 1g/m3 de la substance considérée est susceptible d’induire 6 cas supplémentaires de la maladie par an, pendant la même période. . les effets systémiques : effets pour lesquels il existe un seuil d’effet : c’est un phénomène déterministe. L’EPA exprime ce mécanisme par une dose (RfD) ou une concentration (RfC) de référence. Ces doses de référence sont déterminées à partir des Doses Sans Effet Nocif Observé (DSENO ou NOAEL en anglais) ou des Doses Minimales Induisant un Effet Nocif (DMENO ou LOAEL en anglais), divisées par des facteurs de sécurité (facteur 10 pour passer de l’animal à l’homme,…). Selon la voie d’exposition, on parle également de Dose Journalière Admissible (DJA) exprimée en mg/kg/j pour la voie orale et Concentration Admissible dans l’Air (CAA) en g/m3 pour la voie respiratoire. Selon l’organisme considéré, le nom de la valeur toxicologique et les méthodes d’évaluation changent (exemple : MRL, VTR des effets systémiques pour l'ATSDR).
Ainsi, après avoir consulté les principales bases de données toxicologiques de l’IRIS (US- EPA), d’ATSDR, de Health Canada, de l’OMS et du CIRC, un certain nombre de VTR correspondant aux dangers énoncés dans le paragraphe précédent ont pu être répertoriées dans le tableau ci-dessous.
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Valeur toxicologique de référence
Etude Valeurs toxicologiques de référence Date de espèce Nature N°CAS Source l’évaluatio Effet non cancérigène Effet cancérigène n durée Inhalation Ingestion Inhalation Ingestion µg/m3 mg/kg/j (µg/m3)-1 (mg/kg/j)-1
Poussières court terme 30 / / / CSHPF H PM10 24 h 80 / / / 1 an 50 / / / SO2 7446-09-05 OMS 1999 H 24 h 125 / / / CO 630-08-0 OMS 1999 H 104 / / /
NO2 10102-44-0 OMS 1999 H 1 an 40 / / / Tableau 36.Valeurs Toxicologiques de Référence
H= Humaine ; A= Animale NA = évaluation mais pas de conclusion possible avec les données actuelles
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4.2. - LES AGENTS PATHOGENES [13] Il convient de noter que très peu de données sont disponibles. Il s'agit de rechercher l'éventuelle relation entre dose et effets afin de déterminer, s'il existe, le seuil en deçà duquel l'infection ne peut avoir lieu. Concernant les agents pathogènes, on parle souvent de Dose Minimale Infectante déterminée le plus souvent expérimentalement chez des rongeurs de laboratoire et exprimée en UFC/L (Unité Formant Colonie par litre) par la voie de l'ingestion.
Ces DMI sont essentiellement fonction du type de pathogène.
Pathogènes DMI Virus 102 Bactéries – Listéria 104 à 106 Parasites 1-10 Protozaires 101 à 102 Tableau 37.Dose Minimale Infectante
Source « Risques sanitaires liés aux boues d’épuration des eaux usées urbaines » CSHPF Nov 95
Il est à noter que ces données ne donnent qu'un ordre d'idée car la détermination de ces DMI est rendue très difficile en raison de la grande variété de facteurs intervenant, notamment de: . L'hôte et son état de santé, . La virulence de la souche, . La quantité de l'inoculum, . La voie de contamination.
Lorsqu'il en existe, ces doses minimales infectantes portent soit sur des résultats d'essais pratiqués sur des rongeurs de laboratoire et réalisés avec des souches de collection (par conséquent très éloignées des souches sauvages), soit sur des observations épidémiologiques couplées à la recherche non pas des agents pathogènes eux-mêmes, mais des germes de contamination fécale.
4.3. - COMPORTEMENT DES SUBSTANCES DANS L’ENVIRONNEMENT 4.3.1. - LES PRODUITS DE COMBUSTION Les produits de combustion sont composés de monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, poussières et oxydes d’azote. L’ensemble de ces composés ne présente pas de risque de persistance ou bio-accumulation dans l’environnement.
4.3.2. - LES PRODUITS CHIMIQUES UTILISES POUR LA STATION DE LAVAGE Le produit chimique utilisé au niveau de la piste de lavage ne présentera pas de risque de bio-accumulation dans l’environnement ni d’effets néphastes à long terme dans l’environnement au regard de la FDS et de ses phrases de risques.
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4.3.3. - LES MICRO-ORGANISMES PATHOGENES PRESENTS DANS LES EAUX Les micro-organismes présents dans les eaux ne présentent pas de risque de persistance ou bio-accumulation dans l’environnement au regard des procédés de traitement des eaux usées au niveau de la station d’épuration communale.
4.3.4. - LE BRUIT Le bruit ne présente pas de risque de bio-accumulation ou persistance dans l’environnement.
4.3.5. - CONCLUSION Au regard de l’ensemble de ces éléments, l’interprétation de l’état des milieux n’est pas pertinente. C’est pourquoi, l’évaluation du risque sanitaire sera qualitative.
5. - EVALUATION DE L'EXPOSITION DES POPULATIONS
Etant donné que : . la voie d’exposition par ingestion d'eau souterraine contaminée par les eaux usées est très peu probable du fait que l’ensemble des eaux usées du site sont collectées et transférées vers le réseau d’eaux usées communal ; . la voie d’exposition par inhalation de gaz issus de la circulation de véhicules est très peu probable du fait de la fréquence limitée des transports liés à l’activité, du caractère ponctuels des émissions liées aux véhicules des salariés et de la densité de la circulation externe au site, . la voie d’exposition par inhalation de gaz issus de la chaudière est très peu probable compte tenu de la nature du combustible utilisé et de la puissance de l’installation, nous avons décidé de nous intéresser aux voies d'exposition par : . inhalation de poussières, . émissions sonores.
5.1. - EMISSIONS SONORES D’après les mesures réalisées en novembre 2017, en période jour ainsi qu’en période de nuit, l’impact sonore engendré par l’activité de la société HUTTEPAIN ALIMENTS est conforme aux exigences de l’arrêté du 21 novembre 2012 et de l’arrêté ministériel.
Compte-tenu de l’environnement industriel du site et des niveaux sonores mesurés, la société HUTTEPAIN ALIMENTS n’engendre pas d’impact sonore significatif au niveau des habitations avoisinantes. Le projet d’augmentation de production, la création d’une nouvelle chaufferie et d’une zone de lavage n’engendrera pas de bruit supplémentaire. Des nouvelles mesures des niveaux sonores seront réalisées, suite à la mise en exploitation du projet, permettant de valider la conformité du site.
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5.2. - POUSSIERES A noter que l’ensemble du personnel usine est suivi par la Médecine du Travail concernant les émissions de poussières. Compte tenu de la configuration des bâtiments (bâtiment fermé, zone de circulation extérieure goudronnée ou bétonnée) et des équipements (dépoussiéreur), les poussières liées au process de fabrication ne peuvent pas être évacuées vers l’extérieur.
Au global, la quantité de poussières émises est inférieur à 1 kg/h. Le contrôle des rejets atmosphériques a été réalisé les 19 et 20 décembre 2017 et est joint en Pièce 6. Les valeurs mesurées sont conformes aux obligations réglementaires.
De plus, le projet d’augmentation de production, la création d’une nouvelle chaufferie et d’une zone de lavage n’engendrera pas d’émissions de poussières.
6. - CARACTERISATION DES RISQUES Par définition, le risque est le couplage d'un danger à une exposition d'une population. Au vu de l’étape précédente d’analyse, une caractérisation qualitative du risque est possible à partir des informations dont nous disposons actuellement selon le tableau des risques ci-dessous. (*) Les risques très peu probables ont été exclus de l'étude lors de l'évaluation de l'exposition des populations
Risque Risque Risque Risque Très probable acceptable important important important Risque Risque Risque Probable Risque faible acceptable important important Risque Risque Peu probable Risque faible Risque faible acceptable important
Probabilité d'exposition Faible Moyenne Grande Très grande Importance sanitaire ou toxicité Tableau 38.Cotation du risque sanitaire – Matrice modèle
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Légende : Probabilité d'exposition : Peu probable Exposition ponctuelle et mesures de prévention existantes Exposition régulière ou permanente mais mesures de prévention adaptées Probable Exposition ponctuelle et mesures de prévention inadaptées ou inexistante Exposition régulière et mesures de prévention mal adaptées Exposition permanente et mesures de prévention adaptées Très probable Exposition régulière et mesures de prévention inadaptées ou inexistantes Exposition permanente et mesures de prévention mal adaptées, voir inadaptées ou inexistantes Importance sanitaire ou toxicité : Faible n'entraînant que des dommages temporaires et réversibles sans conséquence sur la vie de tous les jours Moyenne entraînant des dommages réversibles mais ayant une conséquence sur la vie de tous les jours Grande entraînant des dommages irréversibles ayant une conséquence sur la vie de tous les jours mais n'ayant pas de conséquence sur le pronostic vital Très grande maladie mortelle
On peut en déduire, pour les risques étudiés, le tableau suivant :
Importance sanitaire Probabilité Degré de Nature du risque Population concernée ou toxicité d’exposition risque
Poussières Moyenne Peu probable Faible Personnel usine
Tiers : Les habitations les plus proches sont situées Bruit Moyenne Peu probable Faible au Nord-Est des limites de propriétés du site à environ 200 m
Tableau 39.Cotation du risque sanitaire – Matrice complétée
7. - CONCLUSION Compte tenu des éléments précédents, l’activité de la société HUTTEPAIN ALIMENTS ne présente pas d’impacts significatifs sur la santé des populations voisines.
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8. - BIBLIOGRAPHIE
[1] INVS - Service Santé Environnement - Guide pour l'analyse du volet sanitaire des études d'impacts. [2] INERIS - Direction des risques chroniques – Référentiel sur l'évaluation des risques sanitaires liés aux substances chimiques dans l'étude d'impact des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement – [3] OMS – Air quality guidelines for Europe, Regional publications, European series n°23 – 1999. [4] Dr Deloraine et Segala – PRIMEQUAL – Quels sont les impacts de la pollution atmosphérique sur la santé? – Edition La Documentation Française 2001. [5] OMS – Fiches IPCS – http://www.who.int/pcs/ - n°188, n°213, n°8, n°4. [6] INRS – Fiches toxicologiques – http://www.inrs.fr/ - n°157, n°211, n°66, n°35, n°209, n°20, n°48, n°37, n°51, n°123, n°7, n°9. [7] GRINGAS – Les odeurs reliées aux activités agricoles – BISE, 1996, volume 7 n°5. [8] Informations Techniques des Services Vétérinaires, Ministère de l'Agriculture – Qualité de l'environnement et productions animales – Edition ROSSET, 1989. [12] Département de Santé Publique de l'Institut Universitaire d'Hygiène et de Santé Publique de Grenoble – Rapport sur le risque infectieux liés à la qualité microbiologique de l'eau potable en France : Démarche de l'évaluation du risque, applications et axes prioritaires de développement – Décembre 1997. [13] ADEME – ENSP – Les germes pathogènes dans les boues résiduaires des stations d'épuration urbaines – Edition ADEME – 1994. [14] Guiraud J.P – Microbiologie alimentaire – Edition DUNOD, 1998. [15] Circulaire DG5/5D7A/SD5C du 22 Avril 2002 relative à la prévention du risque lié aux légionelles – novembre 2001. [16] CSHPF – Rapport sur la gestion du risque liés aux légionelles – novembre 2001. [17] MATE, Ministère de l'emploi et de la solidarité – Guide des bonnes pratiques : Legionella et tours aéroréfrigérants – juin 2001. [18] OMS – Résumé d'orientation des Directives de l'OMS relatives au bruit dans l'environnement – février 2001 [19] OMS – Le bruit au travail et le bruit ambiant. [20] index des définitions de la base toxicologique TERA – http://www.tera.org [21] ADEME – Connaissance et maîtrise des aspects sanitaires de l'épandage des boues d'épuration des collectivités locales – Edition ADEME – 1998. [22] CSHPF – Risques sanitaires liés aux boues d'épuration des eaux usées urbaines – Edition Tec et doc – 1998. [23] ADEME – Les micropolluants organiques dans les boues résiduaires des stations d'épurations urbaines – 1995.
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PARTIE 14 – ANALYSE DES MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES
1. - DEFINITIONS Les « meilleures techniques disponibles » (MTD) sont définies par la Directive n°2010/75 du 24 novembre 2010, dite directive « IED », relative aux émissions industrielles (qui remplace la directive 2008/1/CE, dite directive « IPPC », relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution) comme étant : « Le stade de développement le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d’exploitation, démontrant l’aptitude pratique de techniques particulières à constituer la base des valeurs limites d’émission et d’autres conditions d’autorisation visant à éviter et, lorsque cela s’avère impossible, à réduire les émissions et l’impact sur l’environnement dans son ensemble ».
L’Article 3(10) poursuit en clarifiant plus avant cette définition comme suit. Par : . «techniques», on entend aussi bien les techniques employées que la manière dont l’installation est conçue, construite, entretenue, exploitée et mise à l’arrêt ; . «disponibles», on entend les techniques mises au point sur une échelle permettant de les appliquer dans le contexte du secteur industriel concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables, en prenant en considération les coûts et les avantages, que ces techniques soient utilisées ou produites ou non sur le territoire de l’État membre intéressé, pour autant que l’exploitant concerné puisse y avoir accès dans des conditions raisonnables ; . «meilleures», on entend les techniques les plus efficaces pour atteindre un niveau général élevé de protection de l’environnement dans son ensemble.
Selon l’annexe I de cette directive, qui définit les catégories d’activités industrielles visées, la société HUTTEPAIN ALIMENTS est concerné par la (ou les) activité(s) suivante(s) : - Traitement et conditionnement, à l’exclusion du seul conditionnement, des matières premières ci-après, qu’elles aient été ou non préalablement transformées, en vue de la fabrication de produits alimentaires ou d’aliments pour animaux issus de matières premières végétales, avec une capacité de production de produits finis supérieure à 300 t/j (rubrique 3642-2)
Ainsi, le document de référence sur les meilleures techniques disponibles (Best REFerence) utilisé dans la suite de ce chapitre est :
Intitulé du BREF Etat d’avancement BREF FDM industries agro-alimentaires et laitières document adopté en août 2006 Tableau 40.MTD retenue
2. - MTD INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES Voir tableau ci-après
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Situation actuelle des Rubrique du BREF Domaine Description de la MTD installations par rapport à Situation future cette MTD et descriptif
MTD générales pour l’ensemble du secteur 4.1.2. Général Formation des salariés pour les rendre Formation/Sensibilisation des Pas de changement conscients des aspects environne- salariés dans le cadre de la mentaux du fonctionnement de l'entreprise politique groupe qualité – et de leurs responsabilités personnelles sécurité – environnement
4.1.3.1. Conception et/ou sélection des Les niveaux de consommations Poursuite dans le cadre du équipements présentant les niveaux énergétiques (eau, électricité, renouvellement des optimaux de consommation et d'émission, gaz) sont systématiquement équipements et qui présentent une conduite et une pris en compte dans le cadre du - Calorifugeage des maintenance facilitée. Par exemple on remplacement des équipements points singuliers sur le circuit pourra concevoir les tuyauteries pour existants par des équipements vapeur, minimiser les pertes de produits, et les nouveaux. installer suivant une pente permettant - remplacement l'autovidange. progressif des éclairages par des LED basse consommation
4.1.2., 4.1.3.1., Contrôle des émissions sonores à la Les niveaux sonores sont Poursuite dans le cadre du 4.1.3.2., 4.1.3.3., source, en concevant / sélectionnant / systématiquement pris en renouvellement des 4.1.3.4., 4.1.5., utilisant / maintenant des équipements compte dans le cadre du équipements 4.1.3.5., 4.1.7.12 (véhicules inclus) qui évitent ou réduisent remplacement des équipements (véhicules) l'exposition : par exemple, des ventilateurs existants par des équipements tournant moins vite, avec des pales plus nouveaux nombreuses et de plus grand diamètre, Les résultats des campagnes choix des matériaux pour les canalisations. de mesure réalisées sont Si de plus amples réductions sont conformes. Par ailleurs, le site nécessaires, on capotera les équipements n’est pas implanté à proximité bruyants. d’habitations.
4.1.5., 4.1.7.11. Mettre en œuvre des programmes de Suivi des consommations d’eau Pas de changement maintenance et d'entretien réguliers / Le process de fabrication détection et réparation des fuites, n’engendre pas de surveillance et entretien des raccords, consommation d’eau inspection régulière de pièges à eau dans spécifique. les circuits de vapeur, essais "en dehors des heures de service" pour les circuits d'air comprimé, surveillance régulière des regards vitrés pour les circuits de fluide frigorigène, surveillance des niveaux d'huile des compresseurs. Toutes ces activités de maintenance doivent être documentées.
4.1.6. Mettre en œuvre une méthodologie de Suivi des consommations Pas de changement prévention et de minimisation des d’eau, d’énergie et de Général (suite) consommations d'eau et d'énergie, et qui production de déchets minimise également la production des déchets. Systèmes de suivi et de revue des niveaux Un tel système est en place. Pas de changement de consommation et d'émission aussi bien Ce suivi est axé sur des au niveau des process qu'au niveau du indicateurs de consommations site, pour permettre l'optimisation des d’eau, d’énergie, de production niveaux de performances. Cette de déchets, d’eaux usées et surveillance peut s'effectuer sur : les d’émission de gaz à effet de consommations d'eau et d'énergie, les serre, le tout proratisé à la volumes d'effluents, les émissions dans l'air fabrication de produits finis et dans l'eau, la production de déchets solides, les rendements en produits et sous produits, la consommation de substances dangereuses ainsi que la fréquence et la gravité des rejets accidentels.
4.1.6.2. Maintenir un inventaire précis des entrants Réalisé pour le suivi de la Pas de changement et sortants à toutes les étapes du process production depuis la réception des matières premières jusqu'aux traitements finaux avant rejet
Appliquer un planning de production Le planning essaie dans la Pas de changement permettant de minimiser la production de mesure du possible de lisser au déchets et la fréquence des nettoyages maximum la production 4.1.7.4. Transporter les matières premières, Absence de transport Pas de changement produits finis, co-produits, sous-produits à hydraulique en raison du l’état sec. Eviter le transport hydraulique process – Pas de transport du sauf dans les cas où la réutilisation de l’eau produit à l’eau est prévue, ou dans le cas ou le transport hydraulique est nécessaire pour ne pas endommager le produit. 4.1.7.4. Minimiser le temps de stockage des Non concerné. Non concerné. denrées périssables
4.1.7.6., 4.1.6., Trier les sortants, pour optimiser Tri des déchets Pas de changement 4.1.7.7., 4.7.1.1., l’utilisation, la réutilisation, la récupération,
4.7.2.1., 4.7.5.1, le recyclage et l’élimination et minimiser la 4.7.9.1. contamination des eaux usées
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Situation actuelle des Rubrique du BREF Domaine Description de la MTD installations par rapport à Situation future cette MTD et descriptif
4.1.7.6., 4.1.6., Prévenir les chutes de matières au sol, par L’intégralité du process est Le projet d’extension rentre 4.1.7.7., 4.7.1.1., exemple par des équipements anti- confinée. Aucune perte de pleinement dans cette optique 4.7.2.1., 4.7.5.1, éclaboussures, écrans, volets, plateaux matière n’est possible en mode d’automatisation du process 4.7.9.1. d’égouttage, pétrins positionnés avec soin normal.
4.1.7.8. Optimiser la séparation des circuits d’eau Séparation des réseaux en Pas de changement pour optimiser sa réutilisation et son place traitement. Collecter séparément les condensats et les eaux de refroidissement pour les mêmes raisons
4.1.7.9. Eviter d’utiliser plus d’énergie que Seuls les locaux sociaux sont Pas de changement nécessaire pour les opérations de chauffés chauffage et de réfrigération, sans nuire à la qualité du produit
4.1.8. Pour réduire les consommations d’eau et - Présence de sondes de - Installation d’un variateur sur d’énergie ainsi que la génération de température au niveau des le moteur du brûleur de la déchets, optimiser les contrôles du malaxeurs de presse pour nouvelle chaudière processus, en mettant en place les réguler la quantité de vapeur - Sur la nouvelle chaudière : équipements de détection et de mesure incorporée dans la farine. installation d’un économiseur spécialisés nécessaires (par exemple : - Variateurs de fréquence sur avec contrôle de température températures, flux, niveaux, pH, les aspirations (refroidisseurs) des fumées conductivité, turbidité,…) modulables.
4.1.8.6. Pour réduire les consommations d’eau, Non concerné Non concerné utiliser des vannes automatisées pour l’alimentation en eau du process 4.1.9.1., 4.1.9.2. Choisir des matières premières et Matières premières répondant Pas de changement auxiliaires de fabrication qui réduisent la aux contraintes de production production de déchets solides et d'émissions dangereuses dans l'air et dans l'eau 4.1.6. L'épandage peut être une solution pour Non concerné Non concerné l'évacuation de matières IAAL, en fonction des législations locales
3.0.0. Management Adhérer et mettre en place un système de Reporting environnemental Poursuite de la politique environnemental management environnemental : dans le cadre de la RSE du - définition d'une politique groupe environnementale par la direction - rédaction et planification des procédures nécessaires - mise en oeuvre de ces procédures - vérification des performances et adoption des mesures correctives - examen critique par la direction
Si possible (non contradictoire avec les Politique RSE du groupe Poursuite de la démarche RSE MTD) : - faire auditer et valider le système de management environnemental par un organisme de certification extérieur accrédité - publication régulière d'un bilan environnemental, si possible validé par un organisme externe, décrivant les principaux aspects environnementaux, ainsi qu'avec les résultats du secteur
Adhésion et mise en œuvre d'un système Pas de certification - de certification volontaire reconnu au environnementale niveau international, comme EMAS ou ISO 14001
4.1.7.2., 4.1.7.3., Rechercher les collaborations avec les Achat de céréales dans un Pas de changement 4.1.7.12, 4.1.9.1., partenaires amont (agriculteurs, fabricants rayon de 50 kilomètres 4.2.1.1., 4.2.4.1., d'ingrédients et d'auxiliaires, transporteurs)
4.7.2.3. et aval (transporteurs, distributeurs), pour créer une chaîne de responsabilités environnementales, pour réduire la pollution et protéger l'environnement comme un tout
4.3.1. Enlever les refus de matières premières En place Pas de changement aussitôt que possible après utilisation et nettoyer les zones de stockage de matières fréquemment
4.3.1.1. Utiliser des caches (grilles) amovibles sur En place Réseau séparatif eaux Pas de changement les avaloirs de sol, de façon à ce qu'ils pluviales avec séparateur soient inspectés et nettoyés fréquemment, hydrocarbures. pour éviter l'entraînement de matières dans les eaux usées
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Situation actuelle des Rubrique du BREF Domaine Description de la MTD installations par rapport à Situation future cette MTD et descriptif
4.3.1., 4.7.1.2., Favoriser l'utilisation du nettoyage à sec (y Nettoyage à l’eau interdit Application des mêmes 4.7.2.2., 47.5.2., compris par aspiration) des équipements et procédures pour le projet 4.7.9.2. installations (y compris après déversement accidentel) par rapport aux techniques de nettoyage humide, aux endroits où le nettoyage humide est nécessaire pour atteindre les niveaux d'hygiène nécessaires
4.3.2. Détremper les sols et équipements ouverts Non concerné Non concerné pour ramollir les salissures durcies ou brûlées avant nettoyage humide
4.3.5. Raisonner et minimiser l'utilisation de l'eau, Non concerné Non concerné de l'énergie et des détergents utilisés
4.3.6. Munir les tuyaux utilisés pour le nettoyage Non concerné Non concerné manuel de pistolets de pulvérisation
4.3.7.1. Distribuer de l'eau pressurisée par le biais Non concerné Non concerné de buses (gicleurs)
4.7.5.17 Favoriser la réutilisation de l'eau chaude Non concerné Non concerné issue des circuits de refroidissement ouverts, par exemple pour le nettoyage
4.3.8., 4.3.8.1., Choisir et utiliser des produits de nettoyage Non concerné Utilisation de produits moins 4.3.8.2. et de désinfection les moins agressifs agressifs pour l’environnement possibles pour l'environnement, et mettre en place un contrôle efficace de l'hygiène
4.3.9., 4.1.8.5.3. Utiliser des systèmes de "nettoyage en En place Pas de changement (turbidité), 4.1.8.5.2. place" des équipements fermés, et (conductivité) s'assurer de son utilisation optimale en 4.1.8.5.1. (pH) mesurant par exemple la turbidité, le pH ou la conductivité en aval, et en utilisant un dosage automatisé des produits employés
4.3.9. Utiliser des systèmes à usage unique, dans Non concerné Non concerné les cas d'installation rarement utilisées, ou dans le cas où l'effluent résultant du nettoyage est très chargé en polluants, comme dans le cas des stérilisateurs UHT, des installations de séparation par membranes, et du nettoyage préliminaire des évaporateurs et des séchoirs cyclones
4.5.2.4. Quand des écarts de pH suffisamment Non concerné Non concerné importants existent entre les différents flux d'eaux usées provenant de systèmes de "nettoyage en place" ou d'autres sources, procéder à l'auto-neutralisation des flux acides et alcalins dans une cuve de neutralisation
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Rubrique du Description de la MTD Situation actuelle des Situation future BREF installations par rapport à Domaine cette MTD (déjà en place, pas en place) et descriptif
4.3.8., 4.3.8.2., Réduire l'utilisation de l'EDTA en Pas d’utilisation d’EDTA Pas de changement 4.3.8.2.2., l'employant seulement dans les cas où il nettoyage à sec 4.3.8.2.3, 4.3.8.2.5. est indispensable, à la fréquence requise, et en minimisant les quantités Nettoyage des de mise en œuvre, par exemple par le équipements et recyclage des solutions de nettoyage installations 4.3.8.1., 4.5.4.8., Eviter l'utilisation des biocides oxydants Non concerné Non concerné 4.5.4.8.1., halogénés, sauf quand d'autres choix ne 4.5.4.8.2. sont pas possibles 4.1.1., 4.1.1.1., Limitation des Appliquer et maintenir une stratégie de En place pour les rejets Pas de changement 4.4.1.2., 4.4.1.2.1., émissions contrôle des émissions dans l'air : atmosphériques de l’usine qui 4.4.1.3., 4.4.1.3.1., atmosphériques définition du problème, inventaire des ne représentent pas un 4.4.1.4. émissions du site en conditions impact significatif : normales et anormales de Chaufferie suivie fonctionnement, mesure des principales conformément à la émissions, évaluer et mettre en œuvre réglementation – Poussières les techniques de contrôle des suivies conformément à la émissions. réglementation Entretien régulier des filtres
4.4.3.3. Collecter les rejets gazeux, malodorants Emissions canalisées, Pas de changement ou poussiéreux à la source, et les dépoussiéreur en place conduire vers les équipements de traitement ou de réduction adaptés
4.4.3.1. Optimiser les procédures de démarrage Asservissement automatique Pas de changement et de mise à l’arrêt des équipements de des systèmes d’aspiration purification de l’air, pour s’assurer que des refroidisseurs et de la ceux-ci sont totalement opérationnels fosse réception. lors des phases où la purification est Limitation des nécessaire 4.4. à 4.4.3.12. émissions Si les moyens intégrés au process de Non concerné Non concerné atmosphériques réduction des émissions dans l’air ne permettent pas d’obtenir des valeurs d’émission de 5 à 20 mg/Nm3 pour la poussière sèche, de 35 à 60 mg/Nm3 pour la poussière humide, et inférieurs à 50 mg/Nm3 en COT (Carbone Organique Total), utiliser des techniques de réduction supplémentaires. 4.4. Si les moyens intégrés au process de Non concerné Non concerné réduction des odeurs n’éliminent pas les nuisances, utiliser des techniques de réduction supplémentaires.
Traitement des Dans la mesure du possible, appliquer Non concerné Des mesures seront mises en effluents d’abord des techniques de réduction de place pour limiter les la consommation et de la contamination consommations d’eau au de l’eau intégrées au process. niveau de la future aire de Sélectionner ensuite les techniques de lavage camion traitement des eaux usées
4.5.2.1. Traitement des Pratiquer un dégrillage des éléments Non concerné Non concerné effluents – En solides dans l’installation agro- général alimentaire 4.5.2.2. Dans le cas où les eaux contiennent des Non concerné Non concerné matières grasses animales ou végétales, utiliser un piège à graisses dans l’installation agro-alimentaire 4.5.2.3. Appliquer une régulation des flux et des Non concerné Non concerné charges
4.5.2.4. Neutraliser les effluents fortement Non concerné Non concerné acides ou alcalins 4.5.2.5. Sédimenter les effluents chargés en Non concerné Non concerné matières en suspension
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Situation actuelle des installations par rapport à Rubrique du BREF Domaine Description de la MTD Situation future cette MTD (déjà en place, pas en place) et descriptif 4.5.2.6. Traitement des Utiliser la flottation à l'air dissous. Permet Non concerné Non concerné effluents - En général de réduire les rejets de graisses, DCO, DBO, phosphore, azote, matières en suspension 4.5.3.1. à 4.5.3.3.2. Utiliser le méthane (CH4) produit par les Non concerné Non concerné traitements anaérobies pour produire de la chaleur et/ou de l'énergie Ces techniques permettent d'atteindre les Non concerné Non concerné niveaux suivants (mg/l) : - DBO5 < 25 - DCO < 125 - Matières en suspension totales < 50 - pH 6 à 9 - Huiles et graisses < 10 - Azote total < 10 - Phosphore total 0,4 à 5
4.5.4.1., 4.5.4.7. Traitement des Elimination biologique de l'azote Non concerné Non concerné effluents - Si besoin de traitement 4.5.2.9., 4.5.3.1.1. supplémentaire Eliminer le phosphore par précipitation, Non concerné Non concerné pendant le traitement à boues activées (si utilisé) 4.5.4.5. Utiliser la filtration pour la clarification des Non concerné Non concerné eaux usées
4.5.4.4. Eliminer les substances dangereuses Non concerné Non concerné prioritaires 4.5.4.6. Utiliser la filtration par membranes Non concerné Non concerné 4.5.4.8. Traitement des Réutiliser l'eau après qu'elle ait été Non concerné Non concerné effluents - Si stérilisée et désinfectée, en respectant les réutilisation possible spécifications de la directive 98/83/CE, en de l'eau dans évitant d'utiliser pour ce faire du chlore actif l'industrie 4.5.6.1.2. Traitement des Utiliser la stabilisation Non concerné Non concerné effluents - Traitement des boues 4.5.6.1.3. Utiliser l'épaississement
4.5.6.1.4. Utiliser la déshydratation
4.5.6.1.5. Utiliser le séchage si de la chaleur naturelle ou récupérée à partir du process est disponible 4.6.1. Rejets accidentels Identifier les sources potentielles de rejets Réalisé (voir étude d’impact-§ Réalisé (voir étude d’impact-§ accidentels qui pourraient nuire à Sols et sous-sols et étude de Sols et sous-sols et étude de l'environnement dangers dossier d'autorisation dangers dossier d'autorisation ICPE) ICPE) 4.6.2. Evaluer la possibilité d'occurrence et le Réalisé (voir étude de dangers Réalisé (voir étude de dangers niveau d'effets de tels rejets s’ils dossier d'autorisation ICPE) dossier d'autorisation ICPE) adviennent 4.6.3. Identifier parmi ces sources celles qui Réalisé (voir étude d’impact-§ Réalisé (voir étude d’impact-§ nécessitent des contrôles supplémentaires Sols et sous-sols et étude de Sols et sous-sols et étude de pour les empêcher de se produire dangers dossier d'autorisation dangers dossier d'autorisation ICPE) ICPE) 4.6.4. Mettre en œuvre les mesures de contrôle Produits sur rétention et Pas de changement nécessaires pour prévenir les accidents et contrôle du bon état des sols en diminuer la gravité vis-à-vis de revêtus l'environnement 4.6.5. Concevoir, mettre en œuvre et tester Procédure existante de gestion Pas de changement régulièrement un plan de secours de crise 4.6.6. Analyser tous les accidents et incidents qui Décrire le système en place / Pas de changement sont survenus et les documenter Fournir la procédure pour l’analyse d’accident environnementaux
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Situation actuelle des installations par rapport à Rubrique du BREF Domaine Description de la MTD Situation future cette MTD (déjà en place, pas en place) et descriptif MTD propres à certains process ou opérations unitaires
4.2.1.1. Réception/répartition des Quand les véhicules sont en Consigne pour couper les Pas de changement matières stationnement, ou au moment du moteurs des camions lorsqu’ils chargement/déchargement, extinction des sont à l’arrêt moteurs des véhicules et fourniture d'une source d'énergie externe pour les groupes frigorifiques embarqués
4.2.3.1. Centrifugation/séparation Utilisation du matériel de centrifugation Non concerné Pas de changement suivant les spécifications du constructeur, notamment en terme de volume et de fréquence des déversements
3.3.1.2.2., 4.4.3.11.1. Fumage Réduire le taux de carbone organique total Non concerné Pas de changement émis dans l'air, par exemple par oxydation thermique des rejets gazeux 4.2.7.1. Friture Faire recirculer et brûler les gaz émis par la Non concerné Pas de changement friture
4.2.8.2. Conservation en boîtes Utiliser des sytèmes de remplissage Non concerné Pas de changement métalliques, bouteilles et automatisés, comprenant un circuit fermé pots de recyclage des débordements de liquides
4.2.8.3. Utiliser des bacs de lavage des contenants Non concerné Pas de changement (produits finis) avec récupération de l'huile
4.2.9.1., 4.2.9.2. Evaporation Utiliser des évaporateurs à plusieurs Non concerné Pas de changement étages (plusieurs effets) et optimiser la recompression de la vapeur
4.1.9.3. Réfrigération et Ne pas utiliser des produits halogénés Non concerné Pas de changement surgélation comme fluides frigorigènes
4.2.15.1. Eviter de maintenir les locaux climatisés et Non concerné Pas de changement réfrigérés à des températures plus basses que nécessaire 4.2.11.2., 4.2.11.3. Optimiser la pression et la température Non concerné Pas de changement dans le condenseur
4.2.15.3. Dégivrer régulièrement l'ensemble de Non concerné Pas de changement l'installation 4.2.11.3. Nettoyer régulièrement les condenseurs et Non concerné Pas de changement s'assurer que l'air qui refroidit le condenseur est à la température la plus basse possible 4.2.15.5. Utiliser des évaporateurs à dégivrage Non concerné Pas de changement automatique 4.2.15.2. Réduire les pertes de froid des enceintes Non concerné Pas de changement et entrepôts réfrigérés par transmission et convection 4.2.11.7 Faire fonctionner l'installation sans Non concerné Pas de changement dégivrage automatique pendant les arrêts courts de production 4.1.5. Systèmes de Ajuster le fonctionnement du système de Non concerné Pas de changement refroidissement à eau refroidissement d'eau pour éviter les réfrigérée refoulements dans la tour de refroidissement
4.2.10.1. Installer un échangeur à plaques pour pré- Non concerné Pas de changement
refroidir l'eau glacée avec une installation à l'ammoniac avant son refroidissement final par évaporateur à serpentin dans le réservoir d'accumulation
4.2.13.5. Récupérer la chaleur dégagée au Non concerné Pas de changement condenseur des installations frigorifiques, par exemple pour réchauffer de l'eau utilisée ailleurs dans le process, ou pour le nettoyage (on peut atteindre des températures de 50-60 °C)
4.2.12.2. Conditionnement Optimiser la conception des emballages, Non concerné Pas de changement ainsi que le volume et le poids des matériaux et l'utilisation des matériaux recyclables
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Situation actuelle des Rubrique du installations par rapport à Domaine Description de la MTD Situation future BREF cette MTD (déjà en place, pas en place) et descriptif 4.1.7.2. Acheter les matières premières en vrac Systématique pour les Pas de changement matières premières
4.2.12.3. Collecter les emballages séparément En place Pas de changement Conditionnement (suite)
4.2.12.6. Réduire les débordements lors du En place Pas de changement conditionnement, par exemple par l'utilisation sur la ligne de conditionnement de peseuses de contrôles
4.2.13.1. Production et Pour les installations qui ont l'utilité de la Non concerné Pas de changement consommation d'énergie chaleur et de l'énergie produite (par exemple, industries sucrières, production
de poudre de lait, déshydratation du lactosérum, fabrication de café instantané, brasseries, distilleries,…), utiliser la cogénération
4.2.13.4. Utiliser des pompes à chaleur pour la Non concerné Pas de changement récupération aux différentes sources possibles 4.2.13.6. Eteindre les équipements non utilisés Fait de manière systématique Pas de changement 4.2.13.7. Minimiser la charge des moteurs Les moteurs puissants sont Mise en place de variateur sur équipés de variateurs la nouvelle chaudière
4.2.13.8. Minimiser les pertes des moteurs Voir ligne précédente Voir ligne précédente 4.2.13.10. Utiliser des variateurs de vitesse pour Voir ligne précédente Voir ligne précédente réduire la charge des ventilateurs et des pompes 4.2.13.3. Isoler toutes les tuyauteries, cuves et Non concerné Non concerné équipements
4.2.13.9 Contrôler la vitesse des moteurs de Variateurs de fréquence sur Pas de changement pompe à l'aide de contrôleurs de les pompes fréquence asservis à la charge de la pompe 4.2.14.1 Consommation d'eau Ne pomper que les quantités d'eau Non concerné pour le process Des mesures seront mises en vraiment indispensables de fabrication place pour éviter une surconsommation d’eau au niveau de la future aire de lavage 4.2.16.1. Systèmes à air comprimé Contrôler les valeurs de pression Régulation de la pression Pas de changement utilisées et les diminuer si possible selon l’intensité de l’activité du
processor
4.2.16.2. Optimiser la température d'entrée de l'air Compresseurs situés dans la Pas de changement à comprimer partie basse de l’usine, éloigné des sources de chaleur 4.2.16.3. Adapter des silencieux aux entrées et Compresseurs à l’intérieur de Pas de changement sorties d'air du compresseur l’enceinte 4.2.17.1. Systèmes à vapeur Maximiser la récupération du condensat En place Sur la futur installation de combustion : purgeurs
automatiques, avec double séparateur par ligne de granulation, dans l’objectif de réduire la consommation d’eau 4.2.17.1. Eviter les pertes de vapeur de détente au Séparateur s Pas de changement retour du condensat 4.2.17.2. Isoler les tuyauteries inutilisées Absence de bras morts Pas de changement 4.1.5. Améliorer les purgeurs de vapeur Sur la futur installation de Description des éventuelles combustion : purgeurs améliorations automatiques, avec double séparateur par ligne de granulation 4.1.5. Réparer les fuites de vapeur Réalisé systématiquement Pas de changement par le service de maintenance 4.2.17.4. Réduire les purges sous pression des Fréquence des purges Pas de changement chaudières adaptées aux caractéristiques et au fonctionnement des équipements Tableau 41.Positionnement du site au regard de la MTD applicable
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3. - CONCLUSION La société HUTTEPAIN ALIMENTS applique en très grande majorité les meilleures techniques disponibles. Elle va continuer ses efforts, ceci afin d’améliorer de façon continue sa situation environnementale.
L’ensemble de ces dispositions montre que le site est impliqué dans une démarche d’amélioration continue de sa situation environnementale. Ces dispositions, non exhaustives, peuvent être complétées en fonction des avancés technologiques du secteur d’activité, du développement de nouveaux marchés, etc… dans les années à venir.
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PARTIE 15 – MESURES « EVITER, REDUIRE, COMPENSER »
Le Commissariat général au développement durable a publié en janvier 2018 un guide d’aide à la définition des mesures « Eviter, Réduire, Compenser » (ERC). La séquence ERC a pour objectif d’établir des mesures visant à éviter les atteintes à l’environnement, à réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, à compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits. Le guide propose une classification qui se veut être un outil d’aide à la conception de mesures adaptées à des impacts identifiés que va notamment pouvoir mobiliser le maître d’ouvrage dans la conception de son projet.
La société HUTTEPAIN est concernée par la séquence ERC car elle s’applique à la procédure d’autorisation des Installation Classées pour la Protection de l’Environnement. met en place les mesures nécessaires pour limiter ses impacts sur l’environnement. Les catégories ERC applicable au site sont présentées dans le tableau ci-dessous : Applicable Intitulé Mesures au site Evitement des sites à enjeux Le site est localisé à proximité de la E1.1b environnementaux et paysagers majeurs Oui ZNIEFF n°520006725 et de la zone du territoire Natura 2000 n°FR5200650 Eloignement du projet vis-à-vis des Le site est implanté dans une zone E2.2b populations humaines et/ou sites Oui industrielle. Les 1ères habitations sont sensibles situées à plus de 200 m. Les effluents industriels et domestiques de l’usine sont dirigés vers le réseau d’eaux usées Absence de rejet dans le milieu naturel communal. E3.1a Non (air, eau, sol et sous-sol) Les eaux pluviales du site sont dirigées vers le milieu naturel après leur passage dans un séparateur à hydrocarbures. Adaptation des horaires d’exploitation / Les valeurs limites de bruit sont E3.2b d’activité / d’entretien (fonctionnement Oui respectées pour les périodes diurnes diurne, nocturne…) et nocturnes. Absence totale d’utilisation de produits Une société spécialisée entretient les phytosanitaires et de tout produit espaces verts de l’entreprise E3.2a Oui polluant ou susceptible d’impacter HUTTEPAIN et n’a pas recours aux négativement le milieu produits phytosanitaire. La société réalisera les travaux de en dehors des périodes de fortes pluies, Adaptation de la période des travaux sur E4.1a Oui hautes eaux et crues, ce qui limitera l’année ainsi le départ de MES dans les eaux superficielles. Limitation/adaptation des emprises des HUTTEPAIN mettra en place des travaux et/ou des zones d’accès et/ou installations de chantier et des zones R1.1a Oui des zones de circulation des engins de de circulation au sein de l’entreprise chantier pour les engins de chantier. Lors des travaux, la société adaptera R2.1c Optimisation de la gestion des matériaux Oui ses besoins en matériaux, réutilisera et valorisera au mieux les excédents. Mise en place pendant la phase travaux d’une aire étanche réservée Dispositif préventif de lutte contre une au stationnement, de bacs de pollution et dispositif d’assainissement rétention pour les produits chimiques, R2.1d Oui provisoire de gestion des eaux pluviales bassins de décantation pour les eaux et de chantier pluviales avec dispositif de confinement d’une pollution accidentelle. Dispositif de limitation des nuisances Un aménagement paysager sera R2.2b Oui envers les populations humaines réalisé. L’allumage des éclairages est
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Applicable Intitulé Mesures au site privilégié par détection de mouvement. L’impact sonore est limité. En phase de travaux, les rejets de poussières pourront être limités par arrosage du chantier, installations de dépoussiérage ou encore confinement des stockages de produits pulvérulents. La vitesse circulation sur le site est R2.2a Action sur les conditions de circulation Oui limitée. Tableau 42. Catégories ERC applicables au site HUTTEPAIN E : Mesure d’évitement R : Mesure de réduction
Compte tenu des mesures qui seront mises en œuvre par la société HUTTEPAIN, l’activité de l’usine et les travaux génèreront peu d’impacts sur le milieu naturel.
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PARTIE 16 – VULNERABILITE DU PROJET AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Cet aspect est réglementé par l’article R 122-5-II-5-f.
Concernant les effets du changement climatique, il s’agit principalement de la modification de la disponibilité des ressources, des catastrophes naturelles (inondations, cyclones ou fortes tempêtes) plus fréquentes et plus importantes.
En France, les risques de cyclones ne sont pas encore reconnus.
Le risque de fortes tempêtes est présent.
Cependant, le site est situé en altitude par rapport au niveau de la mer. Aussi, le risque de submersion n’est pas retenu dans le reste de l’étude.
De même, le risque d’inondation n’est pas retenu dans le reste de l’étude. Ce point est par ailleurs évoqué au sein de l’étude de dangers.
L’aspect du changement climatique est également associé à la consommation d'eau (car s’il y a moins de précipitations, il y a moins d'eau et donc davantage de restrictions en termes de consommation d’eau). Le chapitre spécifique sur l’eau permet de visualiser les mesures prises par le site, pour limiter la consommation d’eau. Par ailleurs, le process de fabrication n’engendre pas de consommation d’eau spécifique.
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PARTIE 17 – VULNERABILITE DU PROJET AUX RISQUES D’ACCIDENTS OU DE CATASTROPHES MAJEURS
Cet aspect est réglementé par l’article R 122-5-II-6.
Par ailleurs, l’article R 122-5-II-12 précise que lorsque certains des éléments requis ci-dessus figurent dans l'étude des dangers pour les ICPE, il en est fait état dans l'étude d'impact.
Les risques associés aux entreprises voisines sont analysés au sein de l’étude de dangers.
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PARTIE 18 – PRESENTATION ET GESTION DES EFFETS TEMPORAIRES DU PROJET
1. - POLLUTION DES EAUX ET DU SOL
Les zones de stationnement et d’entretien des engins de chantier seront imperméabilisées de façon à éviter l’infiltration directe de polluants dans le sol. Les stockages de carburant seront placés en rétention. L’incidence est faible et maitrisé.
2. - BRUIT
Les engins et appareils utilisés sur les chantiers respecteront la réglementation en vigueur. L’incidence est faible et maitrisé.
3. - DECHETS DE CHANTIER
Le stockage des déchets tout au long du chantier sera organisé de façon à séparer les matériaux selon leur destination finale. Dans tous les cas la valorisation sera privilégiée. Le maître d’ouvrage veillera à ce que : . Les sociétés assurant le transport des déchets disposent d'une déclaration préfectorale valide. . Les sociétés assurant le traitement des déchets disposent des autorisations ou agréments nécessaires. La réutilisation des déblais sur le site sera privilégiée. L’incidence est faible et maitrisé.
4. - EMISSIONS DE POUSSIERES
La vitesse des engins sera limitée sur le site. Si nécessaire les voies de circulation seront arrosées de manière à éviter les envols de poussières. L’incidence est faible et maitrisé.
5. - SALISSURE DES VOIES PUBLIQUES
Le site est goudronné, les engins quittant le site ne sont pas de nature à salir la voirie. L’incidence est faible et maitrisé.
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6. - MESURES PRISES POUR LIMITER LES IMPACTS TEMPORAIRES
Les mesures de prévention nécessaires seront prises pendant les travaux pour limiter les impacts temporaires : . travaux hors périodes pluvieuses importantes, . moyens de récupération des produits polluants à disposition en cas de besoin, . gestion des déchets de chantier.
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PARTIE 19 – REMISE EN ETAT DU SITE
La cessation de l’activité de production n’est pas à l’ordre du jour.
Toutefois, en cas de cessation d'activité de l'exploitant, celui ci pourra être vendu après démantèlement des installations présentant un risque pour l'environnement.
Sous cette hypothèse, la société HUTTEPAIN ALIMENTS s’engage, en cas de cessation d’activité, à prendre les mesures nécessaires afin d'assurer la protection de l'environnement et ceci porterait sur : - Le maintien en l’état de fonctionner des utilités du site (chauffage des locaux, compression d’air, alimentation électrique), - Le démontage des installations de production fixes et mobiles, si toutefois les machines en place ne devaient plus avoir d’utilités futures (avec revente ou ferraillage des machines en fonction des potentialités), - Evacuation des produits dangereux et des déchets : Les produits polluants (huiles moteurs, produits chimiques) et les déchets restants sur le site en fin d’exploitation seront évacués et traités (recyclage, élimination, traitement, etc…) dans les filières les plus adaptées du moment. - La suppression des stocks de matières premières du site, en particulier les produits présentant un potentiel dangereux. - La fermeture de toutes les aires d’accès privatifs au site d’activité. - La restitution du site dans un état tel qu’il ne porte pas atteinte à l’environnement, assortie si nécessaire d’une identification des sources potentielles de pollution des sols.
Pour les installations IED, l’article R515-75 impose la remise d’un mémoire de réhabilitation prévu à l’article R515-39-3. A ce titre, l’exploitant devra proposer dans le mémoire de cessation d’activité, sans préjudice des dispositions prévues par l’article L.512-6-1, les mesures permettant la remise en état du site dans un état au moins similaire à celui décrit dans le rapport de base, en tenant compte de la faisabilité technique de ces mesures.
Une vérification de l’état des sols et de la présence d’une pollution éventuelle sera menée. Les frais de dépollution éventuels étant à la charge de la société HUTTEPAIN ALIMENTS.
Le site sera maintenu clos et son accès sera interdit. L’entretien des abords et de la clôture sera assuré.
Lorsque l’ensemble des installations aura été évacué et le site nettoyé, la dernière phase consistera à faire réaliser par une société compétente en la matière un « mémoire d’abandon de site ». Conformément à la réglementation en vigueur, ce mémoire devra inclure : . l’historique du site et la vulnérabilité de l’environnement . l’insertion du site dans son environnement . l’estimation des risques environnementaux que l’activité de la société aurait pu induire . si suspicion d’une pollution éventuelle, prélèvement et analyse (sol, eau …) . conclusion et mesures conservatoires éventuelles ainsi que la surveillance éventuelle ultérieure de l’impact de l’installation sur l’environnement.
Ce dossier sera remis à la Préfecture avant la fermeture du site.
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PARTIE 20 – ANALYSE DES EFFETS CUMULES
Selon l’article R122-5 du code de l’environnement, il convient notamment de prendre en compte l’analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact : . ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R. 214-6 du code de l’environnement et d’une enquête publique ; . ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a été rendu public. Sont exclus les projets ayant fait l’objet d’un arrêté au titre des articles R. 214-6 à R. 214-31 du code de l’environnement mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d’autorisation d’approbation ou d’exécution est devenue caduque, dont l’enquête publique n’est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage.
1. - IDENTIFICATION PROJETS A PROXIMITE DU SITE Selon les informations disponibles sur le site http://www.fichier-etudesimpact.developpement- durable.gouv.fr/, aucune étude d’impact n’a été recensée sur Sillé-le-Guillaume. Seule une étude d’impact a été recensée sur la commune de Crissé.
Sillé le Guillaume
Figure 35 : Répartition des études d’impact recensées en Sarthe
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Une étude à été recensée sur la commune de Crissé, à l’Est de Sillé le Guillaume : Date de Commune Nature Intitulé décision 15 - Installations Modification dans augmentation d’effectif d’un Crissé 16-04-2007 classées élevage porcin (72) Tableau 43. Recensement des projets à proximité
Il n’existe pas de projets datant de moins de deux ans sur les communes avoisinantes. L’étude ci-dessus ne peut pas être considérée comme projet en cours.
Aucune saisine de l’Autorité Environnementale n’est recensée dans la Sarthe sur l’année 2018 (http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-saisines-r170.html).
Sur la période 2016 – 2017, seul un avis relevant de l’autorité environnementale a été identifié dans la commune de Rouessé-Vassé, qui est concernée par le rayon d’affichage (3km). (http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/avis-rendus-r171.html). Il s’agi d’un avis sur la suppression du passage à niveau 134 sur la commune de Rouessé-Vassé (n°Ae : 2016-124).
2. - ANALYSE DES EFFETS CUMULES Deux projets nécessitant une étude d’impact ou un avis de l’autorité environnementale dans les dernières années ont été recensés dans le rayon d’affichage d’installation classée.
L’effet cumulé est limité dans la mesure où les études d’impact ont permis de mettre en place des systèmes efficaces permettant de limiter l’impact sur le milieu récepteur. Les autres demandes ont été autorisées depuis plus de deux ans et ne représentent pas d’effets cumulatifs avec le projet. Compte-tenu de ces éléments, les effets cumulés du site avec d’autres projets nécessitant une étude d’impact sont nuls ou négligeables dans le cas du présent projet.
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PARTIE 21 – COUTS DES MESURES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Les principales mesures récentes ou à venir prises par la société HUTTEPAIN ALIMENTS afin de limiter ou d’atténuer les effets sur l’environnement, liés à l’exploitation du site sont indiquées ci-dessous :
Année Investissement Coût (en €) 2017 Création d’un bassin de rétention, d’une réserve souple de 400 m3 et 170 800 € réfection du réseau d’eaux pluviales 2017 Suivi du comptage des eaux 6 000 € 2017 Gestion et tri des déchets 5 100 € 2017 Autres études réglementaires 3 400€ 2017 Formation et sensibilisation du personnel 2 300€ Tableau 44. Coûts des mesures de protection de l’environnement
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PARTIE 22 – ARTICULATION DES DIFFERENTES PROCEDURES
1. - ARTICULATION AVEC LA LEGISLATION IOTA Le tableau ci-après permet de positionner le site vis-à-vis de la nomenclature Eau :
Type de rubrique Cas du site 1xxx : prélèvements Non concerné 2xxx : rejets Cf. détails ci-après 3xxx : impacts sur le milieu aquatique ou sur la Non concerné sécurité publique 4xxx : impacts sur le milieu marin Non concerné 5xxx : régimes d’autorisation valant autorisation au Non concerné titre des articles L214-1 et s du code de l’environnement
Parmi les rubriques 2XXX, le site peut être concerné par la rubrique 2150. Il s’agit de rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles, ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet sont : . 1 ha et < 20 ha : régime de déclaration ; . 20 ha : régime d’autorisation.
La superficie des nouvelles zones s’élève à presque 24 854 m², soit environ 2,5 ha.
Aussi, le site sera concerné par la rubrique 2150 de la nomenclature eau (déclaration).
2. - AUTORISATION DE MODIFICATION DE L’ETAT OU DE L’ASPECT D’UNE RESERVE NATURELLE NATIONALE Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-3. Le site est implanté en limite mais pas à l’intérieur d’une telle réserve.
3. - AUTORISATION DE MODIFICATION DE L’ETAT DES LIEUX OU DE L’ASPECT D’UN SITE CLASSE Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-4. Le site n’est pas implanté sur un tel site, ni sur un site en instance de l’être.
4. - DEROGATION FAUNE-FLORE Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-5. Le site n’est pas implanté sur un site nécessitant une telle dérogation.
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5. - AGREMENT POUR L’UTILISATION D’ORGANISMES GENETIQUEMENT MODIFIES Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-6. Le projet du site n’est pas en lien avec des OGM.
6. - AGREMENT POUR LA GESTION DE DECHETS PREVUS A L’ARTICLE L 541-22 Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-7. Le site ne réalise pas d’activité de gestion de déchets.
7. - AUTORISATION POUR LA PRODUCTION D’ENERGIE Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-8 Le site n’est pas en lien avec des équipements de production d’énergie.
8. - AUTORISATION DE DEFRICHEMENT Cet aspect est réglementé par l’article D 181-15-9.
Aucun défrichement n’est prévu sur le site. Aussi, le projet n’est pas en lien avec une autorisation de défrichement.
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PARTIE 23 – AUTEUR DE L’ETUDE D’IMPACT
Le présent dossier a été élaboré par :
Sarah PASQUIER
DEKRA INDUSTRIAL SAS Z I L, rue de la Maison Neuve B P 70413 44819 SAINT HERBLAIN CEDEX
Tel: 02 28 03 15 58 – Fax: 02 28 03 18 96
Avec la collaboration des membres de la société HUTTEPAIN ALIMENTS
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