- Enquête publique sur le projet d’élaboration du PLU 2018

1 RAPPORT D’ENQUETE PUBLIQUE

OBJET Enquête publique en vue de l’approbation du PLU de Cellieu élaboré en 2018

AUTORITE ORGANISATRICE Saint-Etienne Métropole

MAITRE D’OUVRAGE Saint-Etienne Métropole

DUREE DE L’ENQUETE PUBLIQUE 33 jours, du 17 juin au 19 juillet 2019

N° DE DOSSIER E19000 124 / 69

COMMISSAIRE ENQUETEUR Jeanine BERNE – 42000 – Saint-Etienne

DATE DE REMISE DU RAPPORT 9 août 2019

Dossier N° E19000 124/ 69 1 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

RAPPORT D’ENQUETE PUBLIQUE

I. OBJET ET CADRE DE L’ENQUETE p.4 1. Objet de l’enquête publique p.4 2. Cadre législatif et réglementaire p.4 3. Historique du passage du POS au PLU p.5

II. COMPOSITION DU DOSSIER SOUMIS A L’ENQUETE p.6 1. Les pièces administratives p.6 2. L’avis des services consultés p.7 3. Le dossier du PLU 2018 arrêté p.9

III- DEROULEMENT DE L’ENQUETE p.14 1. Préparation de l’enquête publique p.14 2. L’information du public p.14 3. La consultation et la participation du public p.15 4. Ouverture et clôture de l’enquête publique p.16 5. Procès-verbal de synthèse des observations p.16

IV- OBSERVATIONS PENDANT L’ENQUETE p.17 1. Observations orales et écrites du public p.17 1.1- Permanence du 21 juin p.17 1.2- Permanence du 3 juillet p.19 1.3- Permanence du 13 juillet p.23 1.4- Permanence du 19 juillet p.26 2. Synthèse de la participation et des observations p. 29 a) La participation du public p.29 b) Profil des personnes reçues en permanence p.29 c) Synthèse des observations p.30 d) Cartographie des observations p.31

V - REMARQUES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR p. 32 1. Déroulement d’ensemble de l’enquête publique p. 32 a) L’information du public p.32 b) La participation du public p.33 2. Le dossier du projet soumis à l’enquête publique p. 34 a) Le rapport de présentation p.34 b) Le PADD p.39 c) Les zones du PLU 2018 p.39 d) Remarques de forme ou de détail sur les documents p.43

Dossier N° E19000 124/ 69 2 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

3. L’avis des personnes publiques consultées p. 44 a) Les réserves p.44 b) Les recommandations p.45

4–L’application du RNU depuis mars 2017 p. 45 a) Les autorisations accordées p.46 b) Bilan de l’application du RNU depuis mars 2017 p.48 c) Le point de vue de l’Etat p.48 d) Le point de vue de la commune p.49 e) L’impact « perturbant » de l’application du RNU p.49 f) Potentiel foncier et PLU, les hypothèses p.50 g) Les questions soulevées par ces résultats p.52

5. Les demandes formulées au cours de l’enquête p. 53 a) Demandes de classement en zone constructible p.53 b) Demandes par grands secteurs de la commune p.53 c) Impact foncier des demandes de la population p.53 d) Observations d’ordre général p.53 c) Demandes de la Mairie p.54

6. Synthèse des questions du CE et réponses de SEM p.54 a) Les éléments du projet à préciser p.54 b) Les réponses aux observations des PPA p.55 c) L’ajustement des capacités foncières du PLU p.55 d) La programmation à long terme p.56 e) Les réponses aux demandes de la population p.57

V1 – CONCLUSION PROVISOIRE p. 58

ANNEXES p. 59 Procès-verbal de synthèse des observations Mémoire en réponse de Saint-Etienne Métropole

Dossier N° E19000 124/ 69 3 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

I. LE CADRE DE L’ENQUETE PUBLIQUE

1. Objet de l’enquête publique L’enquête publique prescrite par Saint-Etienne Métropole a pour objet l’élaboration du PLU de la commune de Cellieu. La commune n’avait pas pu, suite aux avis et demandes complémentaires de l’Etat, approuver un premier projet de PLU en 2015 qui soit compatible avec le SCoT Sud- Loire. Ces compléments ont été apportés dans cette seconde version du PLU 2018. Les demandes de permis de construire sont soumises depuis 2017 au règlement national d’urbanisme (RNU) conformément au délai règlementaire de mise en compatibilité de son document d’urbanisme avec le SCoT Sud-Loire. Cette enquête publique fait suite à une première enquête ayant eu lieu du 18 mars au 19 avril 2019 et annulée en raison d’un déficit de publication dans la presse. L’enquête publique a donc pour objectif de doter la commune de CELLIEU d’un plan local d’urbanisme (PLU) compatible avec le SCoT Sud-Loire et le PLH de Saint-Etienne Métropole, déclinaison du SCoT au niveau de l’habitat.

2. Cadre législatif et réglementaire Le Code général des Collectivités Territoriales et notamment l’art. L5211-9. Le code de l’urbanisme La procédure d’élaboration du PLU est régie par les articles. L. 121-4 et L. 123-6, R. 123- 24 et R. 123-25, art. L. 122-2, L. 123-9, L. 300-2 et R. 121-14, L. 123-9 et R. 123-18 Le contenu du dossier est défini par les articles L. 151-2 et 151-3 du code de l’urbanisme. Les modalités de l’enquête publique sont définies aux articles L. 123-10, L123-1 à L123-19 et, dans le cas d’opérations susceptibles d'affecter l'environnement, aux articles R123-1 à R123-27. Le PLU doit, sur son périmètre, respecter les principes généraux énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1 du code de l’urbanisme afin de déterminer les conditions d'un aménagement de l’espace respectueux des principes du développement durable. Il doit prévoir des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction des besoins de logements, pour les équipements publics, pour les activités économiques et commerciales ainsi que pour les activités touristiques, sportives et culturelles. Il doit être compatible avec le SCoT conformément aux articles R. 111 – 1 et suivants. Le code de l’environnement La procédure d’élaboration du PLU est régie par le code de l’environnement et notamment le chapitre III du Titre II du livre Ier. L’élaboration du PLU de Cellieu étant soumise à une évaluation environnementale selon la procédure du cas par cas, elle est régie par les articles L. 122-4 à L 122-18 et les articles R 122-17 à R 122-24. L'information et la participation du public doivent se conformer à l'ordonnance n°2016- 1060 du 3 aout 2016 et son décret d'application du 25 avril 2017 portant réforme des procédures destinées à assurer à l'élaboration de certaines décisions susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement,.

Dossier N° E19000 124/ 69 4 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

3. Historique du passage du POS au PLU

1976 Approbation du premier POS. 21 décembre 1994 Révision du POS. 26 novembre 2008 Modification du POS. 30 novembre 2015 Arrêt du premier PLU. L’Etat a émis un avis défavorable en raison du surdimensionnement des réserves foncières en U et Au, des densités d’urbanisation trop faibles et non compatibles avec le SCoT Sud-Loire et de l’absence de l’évaluation environnementale demandée par l’autorité environnementale le 14 mai 2014. 29 janvier 2016 Acceptation de Saint-Etienne Métropole de reprendre la procédure de révision à l’occasion de l’évolution des compétences de l’intercommunalité. 7 décembre 2016 Délibération de Saint-Etienne Métropole approuvant le PADD. 24 mars 2016 Avis défavorable de l’Etat à défaut d’une évaluation environnementale requise dans la procédure de révision. Mars 2017 Le POS est caduc, la commune et soumise au RNU. 4 octobre 2018 Délibération n°2018.00369 de Saint-Etienne Métropole approuvant à l’unanimité le bilan de la concertation établie et arrêtant le projet de révision du plan d’occupation des sols de la commune de Cellieu valant transformation en plan local d’urbanisme. Transmission du PLU à l’ensemble des personnes publiques associées et aux personnes consultées, notamment les communes limitrophes. 12 novembre 2018 Réception des remarques du centre développement et ingénierie de Lyon de RTE. 19 novembre 2018 Réception de l’avis de la mairie de Grand-Croix. 20 décembre 2018 Avis du SCoT Sud Loire. 27 décembre 2018 Avis de la direction départementale des territoires de la Loire (DDT). 22 janvier 2019 Avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) pris par délibération n°42-2019-015-04. 29 janvier 2019 Avis du département de la Loire sur le plan local d’urbanisme arrêté de la commune de Cellieu. 22 février 2019 Avis délibéré de la MRAe. 26 février 2019 Arrêté n°2019/00012 du Président de Saint Etienne Métropole portant ouverture et organisation de l’enquête publique relative à l’élaboration du plan local d’urbanisme (PLU) de Cellieu. 18 mars / 19 avril Enquête publique relative à l’élaboration du plan local d’urbanisme 2019 (PLU) de la commune de Cellieu. 16 mai 2019 Décision n° E19000 124/69 du tribunal administratif de Lyon me désignant comme commissaire enquêteur. 24 mai 2019 Arrêté n°2019/00027 du Président de Saint-Etienne Métropole portant sur : − L’annulation de l’enquête publique du 18 mars au 19 avril 2019 ; − L’ouverture et l’organisation d’une nouvelle enquête publique pour l’élaboration du plan local d’urbanisme (PLU) de la commune de Cellieu tel qu’arrêté dans la délibération du 4 octobre 2018.

Dossier N° E19000 124/ 69 5 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

II. COMPOSITION DU DOSSIER SOUMIS A L’ENQUETE

1. Les pièces administratives a) L’arrêté d’enquête publique du 24 mai 2019 dans lequel le Président de Saint- Etienne Métropole précise : − L’objet de l’enquête publique, à savoir l’élaboration du PLU de la commune de Cellieu suite à l’annulation de l’enquête publique qui s’était tenue du 18 mars au 19 avril 2019 pour cause d’irrégularité ayant affecté les formalités de publicité et ayant pu nuire à l’information du public ; − La durée de l’enquête publique arrêté du 17 juin au 19 juillet 2019, soit 33 jours ; − L’affichage de l’avis d’enquête publique en mairie de Cellieu, au siège de Saint-Etienne Métropole et sur les sites internet respectifs de Cellieu (https://www.cellieu.fr/) et de Saint-Etienne Métropole (https ://www.saint-etienne-metropole.fr/institution/vie- democatique/concertations-et-enquetes-publiques) ; − Les conditions de consultation du dossier d’enquête publique en mairie de Cellieu, à l’accueil de Saint-Etienne Métropole dans la version papier et, dans la version numérique, sur le site internet de Saint-Etienne Métropole cité ci-dessus avec la mise à disposition d’un poste informatique ; − Les possibilité de rencontrer le commissaire enquêteur désigné par la Tribunal administratif de Lyon lors des quatre permanences organisées en mairie de Cellieu, siège de l’enquête publique le 21 juin et les 3, 13 et 19 juillet 2019 ; − Les possibilités de consigner avis et observations sur le registre déposé en mairie de Cellieu ou sur le registre dématérialisé mis en place par Saint-Etienne Métropole (adresse ci-dessus) et la possibilité d’adresser un courrier au commissaire enquêteur en mairie de Cellieu ; − La possibilité de consulter le rapport et les conclusions motivées du commissaire enquêteur dans un délai d’un mois à compter de la clôture de l’enquête en mairie de Cellieu, au siège de la Préfecture de la Loire, au siège de Saint-Etienne Métropole et sur son site internet à l’adresse citée plus haut. b) La délibération de Saint-Etienne Métropole du 4 octobre 2018 dans lequel le Président de Saint-Etienne Métropole fait le bilan de la concertation prévue par la délibération du 23/10/2008 pour l’élaboration du PLU de la commune de Cellieu : − Information régulière par affichage des délibérations en mairie ou au siège de Saint- Etienne Métropole, informations dans la presse, le bulletin municipal de Cellieu, son site internet puis sur le site de Saint-Etienne Métropole (2008, 2010, 2011, 2012, 2013, 2018) ; − Deux réunions publiques en 2012 et 2013 présentant le diagnostic et le PADD ; − Réception en mairie de la population par les élus de Cellieu pendant toute la durée d’élaboration ; − Mise en place de deux registres de concertation à Cellieu puis à Saint-Etienne Métropole dès le transfert des compétences en matière d’élaboration et de révision des documents d’urbanisme en juillet 2016 ; − Une cinquantaine d’observations ont été déposées, aucune n’a pu être prise en

Dossier N° E19000 124/ 69 6 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

compte car contraire aux objectifs du PLU et du SCoT ; − Un nouveau débat sur les orientations du PADD en conseil communautaire en décembre 2017 et une dernière réunion de concertation avec les personnes publiques associées le 23 mai 2018 ; − Exposition publique en mairie de Cellieu du 6 août au 26 septembre 2018.

c) Les registres d’enquête publique Deux registres ont été ouverts et mis à la destination du public pendant toute la durée de l’enquête, l’un en mairie de Cellieu et un autre au siège de Saint-Etienne Métropole. Ils comportent 24 pages paraphées par le commissaire enquêteur.

2. L’avis des services consultés Saint-Etienne Métropole a reçu, dans les délais réglementaires, huit avis suite à la notification de l’élaboration adressée aux personnes publiques suivantes : Préfet de la Loire, Région Auvergne Rhône-Alpes, Département de la Loire, syndicat du SCOT Sud-Loire, CCI métropole Lyon St Etienne , CMA, Chambre d'agriculture, GRT gaz, RTE, SIEL ainsi que les maires des communes de Cellieu, , , La Grand-Croix, , L'horme et Saint-Chamond.

a) L’avis favorable de l’Etat (DDT) est assorti de plusieurs conditions ou réserves : - Repousser l’ouverture à l’urbanisation des zones AU au-delà de l’échéance du PLU, soit après 2030 ; - Compléter le plan de zonage avec les références réglementaires de l’outil « protection pour des motifs d’ordre écologiques » ainsi que l’article correspondant dans les « dispositions commune à toutes les zones » (DC4) ; - Compléter les paragraphes DG1 à DG6 du règlement général pour que celui-ci soit applicable sur le territoire communal.

b) L’avis favorable du syndicat mixte du SCoT Sud-Loire est assorti de plusieurs « conditions » qui sont à considérer comme autant de « réserves » : − Réduire les capacités de nouveaux logements sur la Jallière, différer l’ouverture des zones AU et réduire l’urbanisation des secteurs de Jusserandière, de Salcigneux et du Mulet ; − Etaler dans le temps l’urbanisation des secteurs maîtrisés par une OAP ; − Traduire réglementairement les limites à l’urbanisation données par le SCoT pour la protection des espaces des corridors écologiques terrestres ; − Assurer la protection réglementaire des zones humides ; − Préserver les espaces agricoles spécifiques insérés dans le tissu urbain. Le syndicat mixte demande de prendre les dispositions pour une meilleure compatibilité du PLU avec le SCoT et une meilleure réponse aux enjeux de l’environnement : − Réexaminer les changements de destination en zone agricole s’ils créent un rapport de réciprocité, sont sans valeur patrimoniale et ne disposent pas de défense incendie efficiente ; − Autoriser la production solaire uniquement sur les sols stériles en zones A et N ; − Limiter le nombre d’habitation agricole par exploitation ; − Limiter les annexes pour les habitations situées dans les zones A et N et limiter les constructions en zone N ;

Dossier N° E19000 124/ 69 7 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

− Localiser en zone A les constructions agricoles ; − Réduire les capacités de construction en zone UL ; − Améliorer le règlement pour aller vers une densité compatible avec le projet (objectif de 15 logements par hectare) ; − Remplacer dans les OAP le terme « piétonnier » par « mode doux ou actif sécurisé » ; − Compléter dans le rapport de présentation les informations sur les cheminements agricoles et forestiers, c) L’avis du département demandant que soient intégrées au document d’urbanisme les remarques suivantes : Au niveau du règlement : – Modifier le tableau des marges de recul dans le DC5 en supprimant la colonne catégorie et ajouter l’article 37 du règlement de la voirie départementale, Au niveau du zonage : − Remplacer les « portes d’agglomération » par « panneaux d’agglomération », mettre en cohérence le périmètre d’agglomération avec la présence physique de ces panneaux et le compléter dans le secteur du Mulet ; − Indiquer sur chaque section les marges de recul ; − Symboliser le long des routes départementales la limitation des accès au-delà des portes d’agglomération et compléter la légende par une mention sur la gestion des routes départementales. Au niveau des OAP − Pour l’OAP 1, le département stipule que son avis devra être sollicité pour examiner la nature des aménagements au débouché du site artisanal du Mulet sur la RD106 ; − Pour l’OAP 3, il préconise une réflexion préalable avec les services gestionnaires du département pour que les conditions de sécurité des déplacements soient respectées. Il indique que la gestion des eaux pluviales et fossés des routes départementales sera fixée dans le Schéma directeur de gestion des eaux pluviales de Saint-Etienne Métropole. d) La commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers de la Loire (CDPENAF) Avis favorable assorti de deux réserves identiques à celles formulées par l’Etat dans les deux premiers paragraphes cités plus haut. e) L’avis de la MRAE, conformément à la mission de la MRAE, propose les améliorations jugées utiles à une meilleure prise en compte de l’environnement : – Mieux prendre en compte les zones humides, intégrer l’inventaire de la faune et de la flore et les haies ponctuelles récemment recensées ; – Compléter la liste des indicateurs et leur fréquence afin de mieux anticiper les éventuels effets négatifs du PLU et de les corriger ; – Compléter le résumé non technique pour apporter à la population les éléments de compréhension du dossier et des mesures prises pour l’environnement ; – Conditionner l’ouverture des zones AU à un objectif de densification du tissus existant, préserver les coteaux du village, l’entrée de Salcigneux et les coteaux au

Dossier N° E19000 124/ 69 8 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

nord de la RD106, revoir la possibilité de développer certains hameaux conformément au PADD.

f) L’avis favorable de la Chambre d’agriculture de la Loire, sous réserve de la prise en compte de ses remarques : Sur le rapport de présentation : actualiser les données datant de 2010, homogénéiser celles relevant d’observations différentes (RGA et SPOT Théma), préciser le mode de calcul concernant les espaces artificialisés par des bâtiments agricoles, différencier les retenues collinaires des zones humides. Sur le règlement : des modifications ou compléments à apporter dans les dispositions générales et celles applicables aux zones agricoles concernant le type de construction admise (2.1), les installations de tourisme à la ferme (2.4), les règles de construction en zone agricole (2.5) et d’implantation d’installations solaires (2.11), les hauteurs admises pour les bâtiments (10.2). La Chambre d’agriculture propose aussi d’ajouter un alinéa relatif au traitement des parcelles agricoles abandonnées et à la gestion des limites comprises entre les constructions (y compris annexes) et les terres agricoles. Sur le zonage : exclure les retenues collinaires des zones humides.

g) L’avis de Rte informant de l’absence d’ouvrage de transport d’électricité sur le territoire et de l’absence de tout projet de construction d’un ouvrage de cette nature.

h) L’avis de la mairie de Grand-Croix informant dans son courrier de l’absence de remarque sur le projet de PLU de Cellieu.

2 – Le dossier du PLU 2018 arrêté Les documents et cartes de l‘élaboration du PLU ont été réalisés par « epures » et l’évaluation environnementale par « eco-stratégie » pour le compte de Saint-Etienne Métropole. ! Pièce n°2. Le rapport de présentation (215 pages recto verso, format A4) Le rapport est structuré en cinq chapitres présentant un portrait de la commune, ses évolutions récentes, les éléments de son environnement et les choix pour le développement à venir.

I- Le diagnostic : évolution et tendances actuelles

• Les caractéristiques principales de la commune La commune de Cellieu fait partie du territoire de Saint-Etienne Métropole et du SCoT Sud Loire qui la classe dans les communes périurbaines en raison de sa proximité avec Rive-de-Gier et Saint-Chamond. Sa position dans les coteaux de la vallée du Giers et la proximité de l’A47 ont largement contribué à son développement résidentiel. Depuis les années 2000, malgré l’apport de constructions nouvelles, l’augmentation de la population est moins rapide qu’entre 1960 et 2000 du fait de la diminution progressive de la taille des ménages. La commune compte 1700 habitants répartis dans les trois secteurs importants du bourg, de Salcigneux et la Jusserandière sur le RD 37, proches de la vallée du Giers, du Mulet sur la RD106 et d’une douzaine de hameaux en chapelet sur les routes départementales. Son territoire tire de son échelonnement entre 352 m et 817 m d’altitude nombre de ses

Dossier N° E19000 124/ 69 9 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 caractères et de ses atouts : une variété de paysages naturels et agricoles entre crêtes boisées et fonds de vallées humides, des pentes et replats en vergers, en prairie ou en friches, des points de vue remarquables sur le Pilat et sur le village perché qu’est le bourg ancien, des pentes plus ou moins marquées habitées ou cultivées et des accès par des routes sinueuses. Avec 8% de surfaces artificialisées, l’occupation humaine laisse un large place aux espaces où la nature l’emporte avec 46% de terres agricoles, 34% de forêts, 2% de surfaces en eau et 10% de surfaces non déterminées (d’après les données OSCOM1). Selon les sources mentionnées, l’agriculture occupait, en 2010, 718 ha (SPOT théma 2010) ou 474 ha (SAU 2010 - Agreste) et 557 ha en 2016 (données OSCOM). Cette répartition traduit le poids de l’agriculture dans l’économie locale. Celle-ci est dominée par l’arboriculture (production de cerises et pommes) mais compte aussi des terroirs propices à l’élevage. Elle est largement valorisée dans des circuits courts. Les surfaces agricoles ont diminué de 14 ha entre 1999 et 2010 (de 16 ha entre 2005 et 2015) soit en moyenne 1,6 ha/an sous l’effet du développement résidentiel.

• L’état initial de l’environnement La partie la plus conséquente du rapport de présentation (168 pages) est consacrée à l’identification des enjeux, la présentation des démarches régionales et locales engagées et à leur transcription dans le PLU afin de préserver l’environnement ou de compenser les effets de décisions incontournables. Sont pris en compte les espaces naturels et forêts, les espaces agricoles, les espaces sensibles, les paysages, le patrimoine naturel et humain, l’eau et les zones humides, la trame bleue et verte, l’air, les ressources locales, les risques, les sources de nuisances et leurs conséquences, les énergies utilisées, les déchets … Cette partie comporte un état initial de l’environnement de mars 2017 réalisé par Epures et des compléments issus du diagnostic environnemental réalisé en mai 2017 par Eco- stratégie. Elle est abondamment illustrée et une synthèse de l’environnement est présentée pages 151 à 156. II. Les perspectives et les enjeux d’évolution L’attractivité résidentielle de Cellieu est réelle, sa population pourrait donc continuer à augmenter. Nul ne connaît l’impact de la création de l’A45 si celle-ce devait être réalisée et traverser la commune. La commune souhaite stabiliser sa population et les orientations du SCoT invitent à réduire le développement résidentiel des communes périurbaines pour limiter l’augmentation des déplacements et maintenir les espaces agricoles. Le PLU prend les mesures pour répondre à ces objectifs, satisfaire aux besoins de la population résidente et à la diversification de l’activité. III. Orientations d’urbanisme et d’aménagement et les dispositions du PLU. Après avoir identifié les disponibilités foncières existantes et vérifié leur niveau d’équipement ce chapitre traduit dans le règlement du PLU, les enjeux de maîtrise de la consommation d’espace identifiés dans le PADD. Dans l’optique d’économiser l’espace agricole, le PADD oriente le développement

1 OSCOM : base de données « occupation du sol à l’échelle communale du département de la Loire » citée page 100 Dossier N° E19000 124/ 69 10 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 résidentiel vers les espaces disponibles du bourg et de ses trois pôles secondaires, définit les zones selon leur type d’occupation et adapte les modes d’urbanisation aux espaces agricoles, naturels ou urbains (résidentiels, loisirs, activités, déplacements). Le zonage du PLU traduit les orientations du PADD. Il fixe les règles qualitatives pour l’aménagement des espaces disponibles (choix des OAP), précise les modalités d’urbanisation ainsi que les conditions admises pour accompagner les évolutions locales telles que les mutations d’occupation ou d’usage. Il définit les règles de protection des espaces à enjeux pour les activités spécifiques, les paysages, le patrimoine naturel ou humain et pour la préservation des espèces et des ressources. Le document estime les capacités théoriques en logement du PLU au regard des choix du PADD et du zonage retenu. Cette estimation est portée dans un tableau de synthèse page 196 du rapport de présentation. Le potentiel d’urbanisation de chaque quartier est identifié sur les cartes pages 197 à 200. Au total le PLU actuel offrirait à l’horizon 2030 un potentiel de 74 logements répartis comme suit : − 67 logements sur du foncier nu situé dans le tissu aggloméré existant : • 19 en zone UC avec OAP ; • 18 en zone AUc avec OAP : • 30 dans des parcelles non bâties et dispersées. − 7 logements sur du foncier bâti : • 1 ou (2) logement(s) vacant(s) réhabilité(s) ; • 4 issus de division parcellaire ; • 1 par changement de destination d’un bâtiment agricole. A ce potentiel devraient s’ajouter les « coups partis » estimés à 17 logements supplémentaires correspondant à des autorisations de 2017 et 2018, soit un total de 90 logements pour 12 ans ou 7,5 logements par an. Un second tableau page 202 présente les « objectifs de modération de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers » et estime que la construction de 68 % des logements n’aurait aucun impact sur ces espaces. IV. Compatibilité avec le code de l’urbanisme et les politiques supra territoriales Parmi les dix documents de cadrage cités, le PLU doit être compatible avec le PLH3 de Saint-Etienne Métropole qui reprend les orientations du SCoT et fixe à 6 le nombre maximum de logements à construire par an. Le potentiel foncier décrit ci-dessus indique une capacité supérieure à celle admise. VI. Les mesures de suivi Le PLU prévoit un suivi qui sera réalisé règlementairement au plus tard dans 9 ans. Les indicateurs retenus pour mesurer l’impact du PLU concernent : – les évolutions de la population et des logements construits (nombre et typologie) ; – les surfaces consommées par l’urbanisation ; – l’évolution des espaces agricoles et du nombre d’agriculteurs exploitants ; – la consommation d’eau et la qualité des eaux des rivières.

Dossier N° E19000 124/ 69 11 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

! Pièce n°2a. Evaluation environnementale (82 pages dont 11 pour le résumé non technique, recto verso, format A4). L’évaluation environnementale a été demandée par la MRAe en mai 2014 en raison du positionnement de la commune et des impacts potentiels de son développement sur l’environnement. Ce dossier expose clairement la méthode et les objectifs de l’évaluation environnementale. Il identifie les incidences prévisibles de l’absence de PLU puis des choix du PLU arrêté sur les ressources (eau, air, sols), l’environnement naturel (les milieux naturels et sensibles), sur le cadre de vie et les paysages et sur les risques. Il évalue pour chacune des thématiques la conformité ou la compatibilité des choix du PLU avec les documents supérieurs de référence et la cohérence du projet avec le PADD. Enfin, l’évaluation environnementale propose des mesures complémentaires pour éviter ou réduire les impacts sur l’environnement, améliorer leur prise en compte et pour assurer au mieux le suivi du PLU. Les réponses de Saint-Etienne Métropole sur la prise en compte ou la justification de non prise en compte de ces recommandations ou compléments règlementaires figurent dans le tableau final du document. Elles participent à l’amélioration de la prise en compte de l’environnement mais ne changent pas fondamentalement le projet.

! Pièce n°3. Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) (11 pages, recto verso, format A4). Le PADD décline les trois grandes orientations retenues par les élus pour un développement plus durable de la commune à l’horizon 2030. Orientation n°1 : Conserver le potentiel agricole et modérer la consommation d’espace ; Orientation n°2 : Préserver les espaces naturels et les continuités écologiques, ainsi que les éléments du patrimoine, du paysage et de l’environnement qui assurent la qualité du cadre de vie ; Orientation n°3 : Renforcer le Bourg et les trois pôles secondaires de Salcigneux, la Jusserandière et Le Mulet.

! Pièce n°3a. Les orientations d’aménagement et de programmation (31 pages recto verso, format A4 – 1 planche A3). Le PLU définit trois types d’orientations d’aménagement et de programmation (OAP) dont les attendus répondent à plusieurs objectifs : - aboutir à une urbanisation de qualité dans la composition urbaine des secteurs résidentiels (formes d’habitat, densité de 15 logements à l’hectare au moins) et du secteur d’activité créé (forme des bâtiments, organisation autour des dessertes), dans le traitement des accès pour les piétons et deux roues et dans l’insertion paysagère et environnementale des constructions ; - définir une programmation dans le temps de leur ouverture à l’urbanisation OAP 1 - Création du hameau artisanal à Mulet, 1,7 ha de part et d’autre de la RD 106 ; l’OAP est classée en zone AU. OAP 2 - Densification du tissu bâti sur 6 secteurs à vocation résidentielle, cinq étant classés en zone UC et celui de Couttanges en zone AUC :

Dossier N° E19000 124/ 69 12 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Surface Surface à Logements Densité totale (ha) bâtir (ha) Remarques prévus (logmts/ha) 1- Salcigneux 0,29 0,29 4 14 2- Salcigneux 0,19 0,19 3 16 3- Couttanges 1,2 0,96 20%= trame verte 18 19 4- Picote 0,27 0,27 5 19 5- Centre bourg 0,19 0,19 4 21 6- Mulet 0,3 0,15 Maintenir le verger 3 20 Total OAP 2,44 2,05 37 18

OAP 3 – Faire évoluer le réseau de cheminement existant qui relie les différents pôles de la commune et le compléter ponctuellement par des aménagements adaptés aux piétons et aux cyclistes. Une planche A3 illustre la proposition.

! Pièce n°4. Règlement (77 pages recto verso, format A4). Le document comporte : − Les dispositions générales et les dispositions communes à toutes les zones ; − Les dispositions applicables aux différentes zones du PLU : o Les zones urbaines UA (partie centrale), UC (périphérie), UH (avec emprise au sol limitée) et UL (pour les équipements de proximité et les logements adaptés) ; o Les zones agricoles A et Ap (inconstructible en raison des enjeux paysagers) ; o Les zones naturelles (N), et celles concernées par un corridor écologique (NCo) ; o Les futures zones à urbaniser destinées à l’habitat (AU et AUc) et aux activités artisanales (AUf) ; o Les secteurs soumis à des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) et ceux à protéger pour des raisons écologiques ; − Les annexes relatives aux espèces végétales locales retenues et au nuancier des couleurs admises pour les tuiles, les enduits et les menuiseries des constructions.

! Pièce n°5. Plan de zonage

Planche graphique couleur établie au 1/5600ème figurant les zones du PLU de l’ensemble de la commune et les indications particulières retenues : changement de destination des bâtiments, emplacements réservés, secteurs avec OAP, éléments à protéger.

LES ANNEXES (PIECES ECRITES ET PLANCHES) ! Pièce n°6. Liste des 4 emplacements réservés : (1 feuille volante, format A4). ! Pièce n°7. Liste des servitudes d’utilité publique : (5 pages, format A4). ! Pièce n°8. Mémoire des annexes sanitaires : (24 pages, format A4). ! Pièce n°9. Patrimoine archéologique : (4 pages, format A4). ! Pièce n°10. Droit de préemption urbain : (1 planche graphique, format A4). Les planches graphiques correspondantes : (5)

Dossier N° E19000 124/ 69 13 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

III. DEROULEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE

1. Préparation de l’enquête publique Note préliminaire : la prise de connaissance du contexte de l’élaboration du PLU de Cellieu a eu lieu lors de la première enquête publique comme indiqué ci-dessous. Il n’était pas nécessaire de renouveler ce travail lors de cette seconde enquête. Le 21 février, en mairie de Cellieu, Monsieur Alain VERCHERAND, maire de la commune, Madame Corinne BESSON-FAYOLLE, adjointe à l’urbanisme et Madame Claudine MARTINEZ m’ont présenté l’historique du projet et son contenu actuel. Ils ont évoqué les contradictions observées aujourd’hui entre l’application du RNU et leur volonté de se doter d’un PLU compatible avec le PLH et avec le SCoT. Ils ont aussi souligné les difficultés rencontrées par les jeunes agriculteurs dans leur installation en secteur agricole et les contraintes des exploitations agricoles dans le centre bourg et notamment les difficultés de manœuvre des engins agricoles dans les rues étroites. Le 13 mars, une visite guidée par Mme Corinne BESSON-FAYOLLE, en présence de Mme Claudine MARTINEZ m’a permis d’appréhender le territoire communal, ses différents quartiers et hameaux, ses terroirs agricoles, de situer l’emplacement réservé pour l’A45, la future zone d’artisanale et les secteurs avec OAP. Enfin tout au long de l’enquête publique j’ai pu questionner Mme Claudine MARTINEZ et obtenir les éléments complémentaires utiles à la compréhension du projet et de son contexte notamment le PLU 2015, le PLH3. L’enquête publique a été préparée dès le début février avec Mme Claudine MARTINEZ chargée de mission en urbanisme à Saint-Etienne Métropole puis avec Madame Corinne BESSON-FAYOLLE, adjointe à l’urbanisme de la commune de Cellieu. Comme pour la première enquête publique, nous avons convenu avec Mme Claudine MARTINEZ des dates des permanences en vue de la préparation avec la commune de Cellieu des arrêtés et avis. Le 11 juin, elle m’a remis l’ensemble du document soumis à l’enquête publique.

2. L’information du public Publications de l’avis d’enquête publique : L’arrêté d’enquête publique prévoyait une publication dans deux journaux locaux, le Progrès et L’Essor les Affiches2. Publication du premier avis : • dans le Progrès du 23 mai 2019 ; • dans « l’Essor-les Affiches » du vendredi 31 mai au jeudi 6 juin 2019 ; Publication du second avis : • dans le Progrès du 17 juin 2019 ; • dans « l’Essor-les Affiches » du vendredi 21 juin au jeudi 27 juin 2019. L’avis d’enquête publique figurait sur le site de Saint-Etienne Métropole à la rubrique « Enquêtes publiques » ; elle était annoncée sur le site de la mairie de Cellieu.

2 Pièces jointes au dossier Dossier N° E19000 124/ 69 14 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Affichage de l’avis d’enquête publique L’avis d’enquête publique a été affiché à l’accueil de Saint-Etienne Métropole3 et à Cellieu4, en 9 lieux différents : sur le tableau d’affichage de la Mairie, à l’entrée du village, à l’école Daudet de La Picote, et dans chacun des secteurs urbanisés de la commune, Salcigneux, Le Mulet, La Jallière, Peyrieux, route de Valfleury au niveau du hameau de Tonnérieux et à la Jusserandière.

Disposition d’information spécifique à cette enquête publique Saint-Etienne Métropole a adressé un courrier à chacune des personnes s’étant exprimées par oral ou par écrit lors de la première enquête. Cette information complémentaire avait deux objectifs : – expliquer les raisons de l’annulation de la première enquête publique et la nécessité de faire une nouvelle enquête publique ; – informer chacune de ces personnes de la nécessité de faire une nouvelle déposition si elle souhaitait confirmer leur déposition antérieure. L’envoi de ce courrier a été préparé avec la mairie de Cellieu qui a complété les adresses dont je ne disposais pas. La commune de Cellieu a enrichi la page d’accueil de son site internet des explications complémentaires relatives à « l’enquête publique bis ». De fait, cette information complémentaire s’est avérée très utile.

3. La consultation et la participation du public Conformément au texte de l’avis d’enquête publique, le public avait deux possibilités pour consulter les dossiers : – A l’accueil de Saint-Etienne Métropole pour consulter la version papier ou accéder à la version numérique aux heures habituelles d’ouverture au public ; – A la mairie de Cellieu au service urbanisme aux heures habituelles d’ouverture au public ; – Sur le registre dématérialisé mis en place dès l’ouverture de l’enquête publique par Saint-Etienne Métropole, conformément au décret du 25 avril 2017 et aux articles R.123-12 et suivants du code de l’environnement. Conformément au texte de l’arrêté et de l’avis d’enquête publique, le public avait aussi plusieurs possibilités pour faire part de ses remarques et observations : – Lors des quatre permanences prévues en mairie de Cellieu : Vendredi 21 juin de 9 à 12 heures ; Mercredi 3 juillet de 14 à 17 heures ; Samedi 13 juillet de 9 à 11 heures ; Vendredi 19 juillet de 9 à 12 heures. – Sur les registres papier mis à sa disposition à l’accueil de Saint-Etienne Métropole et à la mairie de Cellieu ;

– Sur le registre dématérialisé mis en place par Saint-Etienne Métropole : https ://www.saint- etienne-metropole.fr/institution/vie-democatique/concertation-et-enquetes-publiques ;

3 Certificat d’affichage de Saint-Etienne Métropole, pièce jointe au dossier. 4 Certificat d’affichage de Cellieu, pièce jointe au dossier. Dossier N° E19000 124/ 69 15 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

– Par courrier envoyé ou déposé à mon intention à l’accueil de Saint-Etienne Métropole et à la mairie de Cellieu.

4. Ouverture et clôture de l’enquête publique J’ai paraphé les registres papier en présence de Mme Claudine Martinez dans les locaux de Saint-Etienne Métropole. J’ai clos et signé le registre d’enquête de Cellieu vendredi 19 juillet 2019 à 12H à la fin de la dernière permanence et celui de Saint-Etienne Métropole vendredi 19 juillet 2019 à 14 H 30 en présence de Monsieur Philippe FARDOUX, remplaçant Mme Claudine MARTINEZ sur le dossier. Saint-Etienne Métropole et la commune de Cellieu m’ont remis à la clôture de l’enquête publique leur certificat d’affichage respectif.

5. Procès-verbal de synthèse des observations Conformément à l’article R123-18, le 24 juillet 2019 de 10 H à 11 H, j'ai remis et commenté à M. Philippe FARDOUX représentant le maître d’ouvrage Saint-Étienne Métropole mon « Procès-verbal de synthèse des observations » comportant 23 pages annexes comprises. (ANNEXE 1). Le « Mémoire en réponse » de Saint-Étienne Métropole m'est parvenu par mail le 30 juillet 2019 à17H 48 puis par courrier signé par M. DORMOIS, Directeur général adjoint des services le 2 août 2019. Il comporte 13 pages. (ANNEXE 2).

Dossier N° E19000 124/ 69 16 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

IV. OBSERVATIONS PENDANT L’ENQUETE PUBLIQUE

1. Les observations orales et écrites Quatre permanences d’une durée de 2 heures les samedis et de 3 heures les autres jours étaient prévues dans le cadre de l’enquête publique. J’ai reçu les personnes dans la salle de réunion des élus au 1er étage pour permettre des entretiens confidentiels quand plusieurs personnes attendaient au même moment. Celles-ci ont été accueillies en rez-de- chaussée dans la salle du conseil municipal. Sont reportées ici l’ensemble des observations par ordre chronologique de réception et selon leur mode d’enregistrement : – observations formulées oralement par le public reçu en permanence ; – observations reçues par courrier ; – observations formulées sur le registre en mairie de Cellieu et sur le registre numérique :

1.1 PERMANENCE DU VENDREDI 21 JUIN DE 9H A 12 H.

a) Une seule personne reçue en permanence, un seul avis formulé

1. Madame VILLERUT Pascale épouse BRUERS, rue des Vergers - Cellieu Après avoir constaté que les parcelles AD 322 et AD 357 étaient situées en zone A, Mme VILLERUT demande s’il serait possible de rendre constructible la partie en bordure de la route et des réseaux et située en face d’une hameau de la commune de Chagnon. Ces terres sont actuellement louées à un membre de sa famille et plantée de pommiers depuis 20 ans.

b) Un courrier remis par la mairie 2. Monsieur VERCHERAND, Mairie de Cellieu demande que trois modifications soient apportées au PLU arrêté : - L’extension du périmètre de l’emplacement réservé n°1 L’extension de l’emplacement réservé pour le réservoir de Peyrieux comprend la totalité des parcelles comprises dans la zone d’étude de faisabilité AN 251, 252, les parcelles 249 et 250 et les parcelles AN 244, 245, 246, 248 (page suivante) ; - L’extension du périmètre de l’emplacement réservé n°4. L’emplacement est réservé à la création d’équipements collectifs dans le cadre de l’aménagement du centre bourg. Le périmètre souhaité comprend les parcelles de la section AH : 229, 241, 242, 243, 244, 225 (en partie), 227 (en partie), 475, 352, 240, 246, 239, 237, 238 et 228. L’ensemble des parcelles est compris entre le chemin des Vallons, la rue des Vergers, la rue des Pommiers et la Place de Verdun (page suivante) ; - Une modification du nuancier des coloris de la commune La commune demande que le nuancier des coloris admis pour les tuiles, les enduits de façades et les menuiseries soit remplacé par un nuancier proposant une gamme élargie de couleurs mais excluant les tons vifs. Dossier N° E19000 124/ 69 17 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Dossier N° E19000 124/ 69 18 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

1.2 PERMANENCE DU MERCREDI 3 JUILLET DE 14H A 17 H.

18 personnes reçues en permanence, 13 avis formulés

2. Monsieur et Madame BISSARDON Nicole, 187, route des Etangs à Mulet. Propriétaires de deux parcelles, ils demandent à quoi correspond l’encadré bleu de la parcelle AK 343 (1840 m2) et l’encadré vert de la parcelle AK 657 (2060 m2) et si ce classement peut encore changer. Je leur ai proposé de consulter le document d’OAP. Ils précisent les points suivants : la parcelle AK 657 n’est plus un verger depuis trois ans ; le terrain est contraint (obligation d’un recul de 5 mètres) par la présence de deux colonnes d’eau desservant les maisons voisines ; ils ont cédé une partie de leur parcelle sur 1,70 m de profondeur pour la mise en place de réseau séparatif de collecte des eaux ; la sortie des deux maisons se fera sur la route des Etangs, l’accès par la D106 étant moins sécurisant. M. et Mme BISSARDON précisent qu’ils ont obtenu, dans le cadre de l’application du RNU, l’autorisation du Préfet de construire deux maisons individuelles et que la parcelle résiduelle est en partie occupée par leur piscine.

3. Madame et Monsieur FULCHIRON Marie-Thérèse et Michel. Résidants à Salcigneux depuis 1997, ils s’interrogent sur le sens du classement d’une partie de leur parcelle AM 477 (zone UC) avec l’indication « éléments de paysage à protéger pour des motifs d’ordre écologique ». Ils soulignent que c’est le seul bout de parcelle classé ainsi dans tout le secteur. Ils expliquent avoir planté quelques arbres sur cette partie de leur parcelle lors de la construction de leur maison mais qu’ils ont du couper un arbre (chenilles processionnaires) et qu’un deuxième devra l’être suite aux dégâts du vent dans les épisodes orageux de juin. ! Remise d’une note écrite : une page.

4. Messieurs CATALANO père et fils. Ils s’interrogent sur la faisabilité du projet de M. CATALANO Bernard et à la demande de l’architecte chargé de couvrir la terrasse. La maison en question est située à la Châtaignière, parcelle AP 367. Ils demandent si le règlement impose des limites de hauteur pour la couverture de la terrasse dont il fournit des photos. Note du commissaire enquêteur : après avoir relu le règlement de la zone A avec eux, la question posée me semble relever davantage d’une déclaration préalable et non des règles du PLU qui n’abordent pas la question dans le règlement.

5. Madame SEGA Josiane Mme SEGA résidant à la Jusserandière se présente au nom de sa famille et notamment de son fils pour connaître les possibilités de construire sur des parcelles situées à la Jusserandière et à l’ouest de la Picote : - Parcelle AL 669 appartenant à sa sœur Mme THEVENET (certificat d’urbanisme informatif du 23/04/2019) ; - Parcelle AL 158 appartenant à sa fille Françoise SEGA (certificat d’urbanisme informatif du 23/04/2019) ;

Dossier N° E19000 124/ 69 19 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

- Parcelle AL 361 appartenant à son fils Jonathan SEGA qui devrait venir en permanence expliquer son projet (voir observation n°15).

6. Monsieur ROCHE François et Madame ROCHE Chantal Mr et Mme ROCHE habitent Cellieu depuis 1980 et furent agriculteurs. Ils demandent les raisons justifiant le classement de la parcelle AL 380 en zone A alors qu’elle est située à l’intérieur du périmètre de TAE et à proximité de l’école de la Picote. Ils précisent que ce fut un verger, mais que ça ne l’est plus depuis la maladie ayant sévi dans l’arboriculture. Ils souhaitent que cette parcelle soit classée en zone constructible. Ils expliquent que son accès est possible depuis le chemin des Boissonanches, considérant que celui-ci ne peut se faire depuis la route de l’aqueduc (D37) en raison de la pente de la parcelle et de la dangerosité qu’il présenterait de ce côté.

7. Mesdames PEREZ Béatrice, LAURENT Nicole, Monsieur LAURENT André Ces trois personnes résident à la Cognetière. Ils ne comprennent pas le déclassement du hameau alors équipé du « tout à l’égout » et son classement en zone A et posent quatre questions : − Pourquoi la partie nommée « Cognetière » classée en A n’est elle pas classée au PLU de la même manière que la partie « Jallière », en zone UH ? − Pourquoi créer une coupure alors qu’il s’agit de la même entité et que la partie Cognetière est antérieure à la partie Jallière ? − Pourquoi les hameaux « disparaissent de la carte » et ne font pas l’objet d’un classement spécifique comme à Valfleury ? Madame PEREZ présente les deux pages du journal municipal de cette commune avec les classements en zones Ah et Ah1 des hameaux d’habitat existant. − Que deviennent les hangars ou granges si leurs propriétaires ne peuvent les transformer ?

! Remise d’une note écrite : note manuscrite d’une page dans laquelle Mme PEREZ évoque les déséquilibres induits par cette différenciation en terme de valeur de la terrains et de possibilité d’utiliser ces 2000 m2 qu’ils étaient tenus d’acheter il y a 25 ans dans la période ou le quartier ne disposait pas du « tout à l’égout »

8. Madame VANEL Denise Mme VANEL vient s’informer du classement des parcelles AL 543 (1808 m2 et classée en zone NB du POS) et AL 155 (3300 m2). Elle s’étonne de la protection autour du ruisseau disparu depuis la suppression du réservoir de la Picote qui était une retenue collinaire pour l’alambic. Elle souhaite qu’une partie de ses terrains puisse devenir constructible pour l’aider à faire face à des difficultés personnelles et pose la question de l’entretien de terrains classés en zone N et en pente.

! Remise d’une note écrite : un courrier (7 pages) adressé au maire explique sa requête et sa situation personnelle avec un extrait de ses revenus cadastraux et de ses revenus à déclarer, la carte d’invalidité de son fils, un extrait du plan parcellaire et de la situation de ses parcelles sur plan et vue aérienne.

Dossier N° E19000 124/ 69 20 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

9. Madame et Monsieur PIEDIPALUMBO, la Jusserandière. Propriétaires des parcelles AL 169, 723 et 724, ils demandent que la parcelle AL 724 d’une surface de 420 m2 soit maintenue en zone constructible en raison de son positionnement entre deux parcelles UC et de la présence des équipements. Ils précisent que la parcelle AL 152 située à l’est et très en pente a été travaillée par Monsieur Chatagnon aujourd’hui âgé de plus de 80 ans et se demandent comment l’entretenir à l’avenir dans le cas d’un classement en zone N. ! Remise d’une note écrite : un document illustré par des plans précisant qu’une partie de la parcelle AL 724 serait détachée pour assurer un passage aux terrains situés plus au nord et que celle pour laquelle il demande un maintien en zone UC mesure 420 m2.

10. Monsieur COUZON Bernard Vient au nom de son fils s’informer sur le sens du classement de ses terrains situés dans la partie haute de l’OAP 2-4 de la Picote (parcelle AL 941) et occupés aujourd’hui par des framboisiers et une serre.

11. Monsieur LAURENT André Monsieur LAURENT explique qu’il a eu un temps des responsabilités dans la commune de Cellieu comme adjoint à l’urbanisme et a, de ce fait, suivi l’évolution des documents d’urbanisme. Il fait part de plusieurs questions et remarques d’ensemble : – Pourquoi le projet mis à l’enquête aujourd’hui n’a t-il pas fait l’objet d’une présentation et d’une explication publique ? – Pourquoi les hameaux sont-ils inclus dans la zone A sans délimitation précise et sans un règlement permettant de gérer la proximité entre les habitations et les terrains exploités par les agriculteurs ? – L’approche sociale n’est pas évoquée alors qu’il y a une différence entre vendre des terrains à des Lyonnais recherchant un lieu de tranquillité ou les vendre à des jeunes locaux qui sont impliqués dans la vie locale et la feront vivre ? Sur le fond, il s’étonne de la durée de l’élaboration (10 ans), du défaut de concertation depuis 2016 et du risque pour les élus locaux de perdre tout crédit en ne défendant pas les projets communaux. Sur la forme, il considère que : – Le POS était plus équilibré, avait permis à la commune un développement en douceur assurant le maintien de l’école et de la vie dans les hameaux en permettant aussi à des enfants de Cellieu de rester au village ; – Le classement en zone agricole de parcelles au milieu de secteurs habités est peu compréhensible sachant que la cohabitation entre habitat et agriculture n’est pas facile, que le nombre d’exploitants diminue et que des agriculteurs viennent de loin pour travailler les meilleures terres ; – La suppression de terrains à bâtir n’est pas non plus compréhensible alors que l’on manque de logements et que ces terrains ont fait l’objet d’investissements récents comme l’assainissement ; – Si l’objectif est de repeupler Saint-Etienne, ce ne sont pas les personnes qui aiment la campagne qui iront habiter en ville ;

Dossier N° E19000 124/ 69 21 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

– La réduction des surfaces à bâtir fait grimper les prix du foncier, « c’est le jackpot pour les uns et tan pis pour les autres », elle pénalise ceux qui ont payé des droits de succession pour un terrain ayant perdu toute sa valeur et pour ceux qui ont acquis des parcelles au prix fort mais sans valeur aujourd’hui ; – Les possibilités d’aménagement ou d’extension de maisons classées en zone A sont trop limitées ; – Enfin, il interroge sur les différences de classement des hameaux entre les communes d’une même intercommunalité et prend pour exemple Valfleury et Chagnon ou tous les secteurs habités font l’objet d’un classement spécifique. ! Remise d’une note écrite : une note dactylographiée de deux pages.

12. Monsieur DAMIZET André, résidant 131 route de l’Aqueduc. Monsieur DAMIZET demande que la parcelle AL 385 classée en UL dans le projet de PLU bénéficie du même classement en UC que les parcelles AL 719 (en limite nord) et la parcelle AL 99 (de l’autre côté de la route). Il précise qu’il a déposé une demande de PC sur la parcelle AL 385 et que celle-ci a été refusée par le maire de Cellieu pour des raisons de dangerosité de l’accès qui lui semblent contestables. Il a donc fait appel de cette décision auprès du Tribunal.

13. Madame BRUYAS Annette et Monsieur BRUYAS Marc. M. BRUYAS explique avoir hérité de son frère la parcelle AI 26 route de la Cognetière, quartier de la Jallière et avoir payé de lourdes taxes (45 000 €) en raison de ce type d’héritage et du classement de la parcelle en zone constructible au POS (NB). De plus, lors de la construction du réseau d’assainissement du quartier, ils ont accepté que les réseaux traversent leurs terres agricoles et ont personnellement investi pour le raccordement de la parcelle. Ils ajoutent que le classement en zone A se comprend pour nombre de parcelles agricoles, mais qu’il n’est pas défendable pour celles situées dans une grande proximité avec des habitations du hameau en raison des risques de conflits de voisinage lors des traitements phytosanitaires. Ils souhaitent que la parcelle AI 26 soit classée comme le quartier de la Jallière. Constatant par ailleurs que depuis deux ans, de nombreux propriétaires ont obtenu des autorisations dans des situations comparables, il s’interroge sur la procédure ayant abouti à ces autorisations et s’il est encore temps de faire une demande.

14. Monsieur FRANÇOIS André se présente au nom de Madame PIRAUX Martine. Mme PIRAUX s’étonne du classement en zone A de la parcelle AL 735 de 2018 m2 au total. La parcelle, située au sud est de la Jusserandière était constructible en 1998 et situé dans un ensemble loti. Elle explique qu’en 1995, une autorisation a été délivrée pour le passage des égouts dans la parcelle AL 178. Une fois le raccordement réalisé, les parcelles disposant de tous les réseaux (AL 734 et 735) ont été classées en zone NB. La parcelle AL 734 a été vendue et bâtie, la parcelle AL 735 est restée nue mais constructible sur une partie seulement en bordure de la route de la Jusserandière. Des impôts ont été versés en conséquence de ce classement.

Dossier N° E19000 124/ 69 22 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Elle évoque, suite à un rendez-vous en mairie en 2014, le dépôt d’une demande de certificat d’urbanisme restée sans suite. Considérant que cette parcelle est la dernière d’un ensemble bâti, elle sollicite un reclassement en zone constructible pour une partie de la parcelle AL 735. ! Remise d’une note écrite : un courrier de Madame PIRAUX daté du 19 mars 2019 présentant l’ensemble de ces faits.

1.3 PERMANENCE DU SAMEDI 13 JUILLET DE 9H A 11H. a) 12 personnes reçues en permanence, 11 avis formulés

15. Monsieur SEGA Jonathan Après avoir précisé qu’ils ne veut pas vendre des terrains, M. SAGA explique qu’il souhaite simplement rester à Cellieu et construire sa maison sur une des parcelles de sa famille situées à la Picote : AL 361, 362, 363. Il s’interroge sur les raisons du classement en Ap du PLU de ces terrains plats, actuellement en prairie et occupés par des chevaux. Il pose une question générale : « pourquoi autoriser les constructions pour des habitants de l’extérieur et ne pas permettre à des habitants d’ici de rester ? ». Il a obtenu de Saint-Etienne Métropole un avis favorable de la commission d’urbanisme pour les trois parcelles AL 361, 362, 363, puis un avis défavorable du maire pour la parcelle AL 361, la plus éloignée du secteur bâti de la Picote à l’ouest. ! Remise d’une note écrite : documents administratifs le concernant et concernant d’autres membres de sa famille (CU informatif pour les parcelles AL 669 et AL 158)

16. Monsieur LAURENT Julien, route de la Cognetière. M. LAURENT exprime son incompréhension sur la différence de classement entre la Cognetière où il a acheté une maison existante en 2010 sur un terrain de 1600 m2 et la Jallière. Il considère que ces deux lieux dits sont une seule et même entité et que, de plus, ils disposent du même niveau d’équipement. Il demande que la Cognetière soit classée en zone UH comme la Jallière.

17. Monsieur COURTIAL Michel, Aurec M. COURTIAL vient s’informer du classement des parcelles AH 342, AI 205, 206, 207, 207. Il souhaiterait que la parcelle AH 342 (1400 m2) comprise entre le lotissement (construit il y a 10 à 15 ans) et la route de Chagnon (ou rue du Marché) soit classée en UC. Il comprend bien le classement en zone A des autres parcelles. ! Remise d’une note écrite : 1 page.

18. Messieurs MERLE Anthony et LATRICHE David, Saint-Chamond M. MERLE demande que ses parcelles AK 198 et AK 468 situées à la Jardière en bordure de route soient constructibles afin de les céder à ses petits enfants. Il précise que ce fut un verger créé par son grand père et qu’il ne s’agit pas pour lui de le vendre mais de le garder dans la famille. Il ajoute que deux demandes allant dans ce sens avaient été déposées les 25 février 2009 et 29 septembre 2015. ! Remise d’une note écrite : 1 page

Dossier N° E19000 124/ 69 23 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

19. Monsieur CHATAGNON Bernard, 56, rue des Vergers. M. CHATAGNON est propriétaire en indivision avec ses sœurs de la parcelle AL 880 d’une surface de 3300 m2. Il demande pourquoi elle n’est pas classée en zone UC afin de consolider le bourg selon le principe énoncé dans les réunions préparatoires à l’élaboration du PLU. Il montre la parcelle visible depuis la mairie et précise que n’ayant plus le matériel pour l’entretenir, elle est en friche et envahie de broussailles et ronces impénétrables. Il ajoute que le terrain jouxtant des maisons existantes, il n’y a pas d’agriculteur candidat à la location du terrain. ! Remise d’une note écrite : une page manuscrite et 7 photos du terrain en question. Dans sa note, M. CHATAGNON présente ses réflexions sur l’intérêt de sa parcelle AL 880 dans le développement du centre bourg : – dynamiser la vie du bourg où se trouvent tous les commerces : VIVAL, café, boulangerie, des médecin, une école, la mairie, l’église, … tous accessibles à pied ; – embellir l’entrée du bourg ; – éviter une catastrophe en cas d’incendie ; – bénéficier de la proximité du parking et de tous les réseaux …

20. Madame MATHEVET Monique, 159 rue des Croix à Salcigneux Mme MATHEVET demande que les parcelles AM 165 et AM 464 soient classées en zone urbanisable, comme elles l’étaient dans le POS. Ces parcelles longtemps exploitées pour l’arboriculture ne le sont plus et, le nombre d’exploitants diminuant, elle estime difficile de trouver un repreneur et souhaite pouvoir construire. Elle présente sa parcelle comme une « dent creuse » bordée d’une dizaine de parcelles toutes construites de maisons individuelles et totalement équipée au niveau des réseaux. Elle comprend la nécessité de préserver les terres agricoles mais ajoute que son exploitation devient difficile en raison de la proximité des maisons (bruit des engins agricoles, épandage de produits phytosanitaires). Elle accepterait que ce terrain fasse l’objet d’un classement en zone AU pour l’avenir et précise que le permis d’aménager les parcelles a été accepté par le Préfet mais refusé par la mairie et que le porteur de projet fait appel de cette décision. ! Remise d’une note écrite : 2 pages et un plan de la parcelle.

21. Monsieur FERLAY André, 434, rue des Croix, Salcigneux. M. FERNAY demande que la parcelle AM 772 (4 200 m2) située à Salcigneux soit maintenue en zone constructible comme dans le POS ou éventuellement en zone AU pour les raisons suivantes : – proximité immédiate de la parcelle AM 165 sur laquelle un projet est en cours ; – absence de frais supplémentaires pour la collectivité avec la présence de tous les réseaux : eau potable, assainissement, eaux pluviales, électricité, téléphone ; – accès possible par le chemin rural et par la montée de Chavillon. ! Remise d’une note écrite : 1 page et 1 plan de situation.

Dossier N° E19000 124/ 69 24 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

22. Madame PRELADE Yvette, quartier du Mulet. Mme. PRELADE demande que ses parcelles AK 166 et AK 469 soient classées en zone constructible, même en partie en raison de leur dimension (1,5 ha au total) dans la mesure où elles jouxtent des maisons individuelles à l’est et sont très difficiles à louer à des agriculteurs. Elle souhaiterait céder une partie à Nicolas VACHEZ, son neveu.

23. Monsieur LOISON Patrice Saint-Chamond M. LOISON demande que la parcelle AM 325 d’une surface de 3100 m2 soit classée en zone constructible. La parcelle est située à l’ouest de Salcigneux. Elle n’est plus travaillée par des agriculteurs, les cerisiers ayant été arrachés il y a 30 ans et le terrain est loué pour le pâturage de chevaux de particuliers. L’accès se fait par l’impasse du Chêne.

24. Monsieur AULAGNIER Alexis M. AULAGNIER est venu s’informer du classement de ses parcelles AM 75 et 589 (section de cette dernière ?) d’une surface de 720 m2 et des règles de construction. Les deux parcelles contigües et étroites sont situées à Salcigneux entre l’OAP 2-2 et l’OAP 2-1. Je lui indique les principales règles de construction pour la zone UC dans laquelle elles se situent et l’invite à consulter aussi les règles générales du PLU.

25. Monsieur JOLY Arnaud, La Cognetière M. JOLY ne comprend pas le classement du hameau de la Cognetière en zone A, alors que le quartier de la Jallière est classée en zone UH, que l’ensemble se situe à proximité de la zone de sport et qu’une desserte par bus existe sur la route marquant la limite entre Cellieu et Chagnon. Il demande que la Cognetière soit classée dans la même zone que la Jallière.

b) Un avis déposé sur le registre en mairie de Cellieu

26. Monsieur SATRE Frédéric, 130 route de la Combe M. SATRE conteste le partage de sa parcelle AL 260 entre la zone UC et la zone N dans la mesure où des constructions sont en cours sur les parcelles AL 269 et AL 240 et que la parcelle dispose de l’assainissement en partie basse.

c) Un courrier remis par la mairie de Cellieu

27. Monsieur et Madame SABATIER Paul, 110, rue des Amandiers. Courrier daté du 10 juillet 2019. M. SABATIER est propriétaire de la parcelle AH 106 dite « le Clos de sœurs Saint Joseph » dans le centre bourg, juste en face de l’école privée. Dans le PLU, la parcelle est divisée en deux parties, l’une en zone UA, l’autre en zone N. Se référant à sa déposition lors de l’enquête publique du 18 mars au 19 avril, il confirme son souhait de voir sa parcelle AH 106 classée en totalité en zone UA pour les raisons suivantes :

Dossier N° E19000 124/ 69 25 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

– Cette demande est conforme à la volonté de la commune de densifier l’habitat dans le centre bourg ; – La partie basse est raccordable à tous les réseaux et bénéficie d’un accès ; – Cette partie basse est dans la continuité de la parcelle AH 383 sur laquelle ont été construits les logements HLM.

1.4 PERMANENCE DU VENDREDI 19 JUILLET DE 9H A 12H. a) 16 personnes reçues en permanence, 11avis formulés

28. Messieurs TILLIER et POINTET résidants respectivement à Lorette et à Fernay évoquent des parcelles en indivision entre 4 enfants. - La parcelle AK 358, de 1420 m2 est contigüe à la zone UC. Située à la pointe nord de Mulet, la parcelle est entretenue sommairement et entourée de deux autres parcelles familiales, l’une bâtie et l’autre nue. Ils souhaitent pouvoir construire sur cette parcelle dont ils n’ont aucun usage. - Ils possèdent une autre parcelle, AH 33, de 2527 m2, située en zone N à l’est du bourg, mais précisent qu’ils ne cherchent pas à la vendre. Ils demandant que la parcelle AK 358 devienne constructible « parce qu’indissociable de la parcelle AK 355 limitrophe et appartenant initialement à la même propriété ». Après consultation du POS sur place, il s’avère que les deux parcelles étaient bien distinctes en 1994 et que la parcelle 358 n’était pas constructible. ! Remise d’une note écrite : copie d’une lettre au maire datée de février 2019.

29. Monsieur COUZON Jean-Claude, 306, rue du Marché à Cellieu. La maison du couple, construite en 1982, est située dans la parcelle AH 339 de 3200 m2 à l’époque où lorsque l’assainissement n’existait pas. Aujourd’hui le couple trouve sa maison et son terrain trop grands pour eux et pour en assurer l’entretien. Ils souhaiteraient se construire une petite maison pour rester dans le centre de Cellieu qui a suffisamment de commodités au quotidien pour ne pas être obligés de prendre toujours sa voiture. M. COUZON évoque d’autres parcelles dont il est propriétaire : AE 239 de 1295 m2, les Mâts et AL 55, 890 m2, Crête de Charme. Il prend note que ces deux parcelles sont classées en zone A du PLU. Après avoir constaté que la parcelle AH 339 est classée pour partie en zone UC et pour partie en zone N du PLU, il demande que la totalité de la parcelle soit classée en zone UC du PLU.

30. Monsieur MARAS Noël, 250, impasse du Soleil, quartier de Mulet M. MARAS explique qu’il a déposé et obtenu en juin 2019 un permis d’aménager pour 5 lots sur la parcelle AK 435 et demande s’il peut y avoir un changement avec l’approbation du PLU. Il évoque la présence d’un bâtiment à l’est de sa parcelle qui fut un poulailler et est en fait un garage à caravanes.

Dossier N° E19000 124/ 69 26 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

31. Mesdames BOCHU Marie et Françoise (fille), résidant à la Cognetière. Mme BOCHU Françoise expose le projet de sa fille, Mme EVRARD Maëlys, de créer en qualité de réflexologue, un « espace bien être » à Cellieu dans un lieu calme et ouvert sur l’horizon. Le projet comporterait notamment un hammam, un sauna et des espaces de détente. Les parcelles AL 285 et AL 286, propriété familiale de 6 000 m2 actuellement occupée par un pré et légèrement en pente leur paraissent idéales pour ce projet en raison du site, de son positionnement dans le bourg et de son accessibilité. Mmes BOCHU souhaitent que ces parcelles soient classées en zone constructible. Elles sont actuellement classées en zone Ap.

32. Madame MARAS Marie Claire, quartier de Mulet Mme MARAS représente ses deux sœurs, propriétaires avec elle du bâtiment situé dans la zone AU du Mulet et évoqué (ci-dessus) par M. MARAS Noël. Elles se posent la question du devenir à court terme de ce bâtiment qui abrite un hangar à caravanes (location de places) et classé à ce titre comme activité commerciale (impôts en relation). Elles souhaitent pouvoir transformer à court terme l’espace libéré en lots à bâtir (parcelle AK 517), opération qui seule leur permettrait de financer la démolition du bâtiment qui par ailleurs contient de l’amiante. ! Remise d’une note écrite : 2 pages et 1 photo aérienne.

33. Mesdames FAYOLLLE Marie Claude et Cécile, habitants Chagnon et Valfleury Demandent que les parcelles situées en zone A au lieu dit « Le Chi » AI 108 et AI 109 d’une surface respective de 3700m2 et 2600 m2 soient constructibles. Elles justifient leur demande par la présence d’une maison sur la parcelle AI 110 (hangar transformé) et par le fait que ces terrains ne sont ni loués ni exploités par des agriculteurs, mais gardés comme verger familial. Les deux parcelles sont situées en zone A et à l’écart de hameaux constitués. ! Remise d’une note écrite : 1 page.

34. Monsieur MELEY Marc, habitant la Grand-Croix M. MELEY s’informe du classement de son terrain AM 199 situé à Salcigneux (partie sud-ouest). Il admet que son classement en A est compréhensible en raison de l’environnement et des conditions d’accès. ! Remise d’une note écrite : 1 page.

35. Madame ESPINHA Marie-Line, 23 rue des Châtaigniers. Mme ESPINHA demande la requalification de la parcelle AE 179 en bordure de la route de Valfleury en zone constructible, et précise avoir déjà fait antérieurement une telle demande sans avoir obtenu de réponse. Mme ESPINHA ajoute par ailleurs qu’elle occupe une grande maison dans le bourg et aimerait trouver un logement plus petit dans le style des ceux créés pour les personnes âgées à la Picote mais que ses revenus ne lui permettent pas d’y accéder.

Dossier N° E19000 124/ 69 27 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

36. Monsieur FONTVIELLE Roger et Madame PEREZ Laurence, M. FONTVIEILLE et Mme PEREZ sont frères et sœurs et ont hérité d’une parcelle (AL 496 classée en UC au POS me semble t-il) ayant fait l’objet d’une division en AL 944 et AL 945 d’une surface strictement identique (2284 m2). Les deux parcelles sont situées à l’ouest de l’entrée du bourg, à hauteur des constructions dans la pente et classées en zone Ap. Ils souhaitent que les parcelles AL 944 et AL 945 soient classées en zone UC en raison de la présence de tous les réseaux. ! Remise de deux notes écrites par M. FONVIEILLE et par Mme PEREZ : 1 page et un plan parcellaire.

37. Madame SATRE Nathalie, route de la Combe Mme SATRE demande que la parcelle AL 260 ne soit pas scindée entre la zone UC et la zone N. Cette parcelle comporte en effet son habitation et une piscine en partie sud et dispose de l’assainissement en zone basse. De plus, une maison a été construite sur la parcelle AL 269 et un permis de construire accordé sur les parcelles AL 240 et 239. Ces deux autorisations modifient considérablement la configuration du secteur.

38. Monsieur et Madame BRUYAS habitant le quartier de la Jallière M. et Mme BRUYAS demandent que la parcelle AI 399 ne soit pas classée en zone A pour les motifs suivants : – La parcelle est caractérisée par un sol pauvre avec rochers affleurant, plus propice aux genêts qu’à l’agriculture ; – Elle est limitée au nord par la route et entourée de maisons ce qui la rend impropre à une exploitation agricole. – De plus, la parcelle située immédiatement à ouest est composée d’une habitation et de son jardin. – Ils souhaitent qu’elle soit classée en zone UH comme l’ensemble de la Jallière. Ils ajoutent qu’ils ont versé 37 300 d’impôts lors de la succession leur attribuant la parcelle alors classée en zone constructible. b) Courrier remis en mairie et avis sur le registre dématérialisé

39. Monsieur CHARRIER Alain, 152 route de la Combe. M. CHARRIER est propriétaire de deux parcelles à la Jusserandière issues de la division des anciennes parcelles AL 240 (lots A et B) et AL 239 (C et D) renommées respectivement AL 1010, AL 2011, AL 2012 et AL 2013. La parcelle AL 2010 a été construite en 2018, la parcelle AL 2011 appartient à M. CHARRIER et dispose d’un PC accordé à M. PINATEL sur laquelle le projet de construction reste d’actualité. Il souhaite être assuré que l’autorisation accordée pour la parcelle AL 2011 d’une surface de 805 m2 reste valable avec le projet de PLU.

40. Madame CHABASSIER Marie-Andrée Demande dans la pièce jointe à un message non signé que la parcelle AM 154 soit classée en zone constructible.

Dossier N° E19000 124/ 69 28 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Dans la pièce jointe datant de 2016, période de l’élaboration du PLU, Mme CHABASSIER précise que ses parcelles sont situées en zone NC, mais qu’elles ne sont plus exploitées depuis la mort de son père et qu’il n’y a pas d’agriculteurs dans la famille. Elle ne comprend pas pourquoi ses parcelles sont classées en zone agricole alors que le « groupe de terrains alentours est constructible ».

41. CHARRIER Alain, 152 route de la Combe M. CHARRIER prévient qu’il va adresser un courrier en mairie, lequel est reporté dans l’avis 39.

2. Synthèse de la participation du public et des observations a) La participation du public Personnes reçues lors des permanences : 47 1 Avis formulés en permanence : 36 (18 notes écrites remises) 2 Avis déposés sur le registre papier : 1 3 Avis déposés sur le registre dématérialisé : 2 4 Courriers reçus en mairie : 3 Total des avis exprimés (1+2+3+4) : 40 (hors doublon) Une seule personne s’est présentée à la première permanence. La participation du public a été plus dense au cours des trois dernières permanences (18, 12 et 16 personnes), dès lors que le courrier de Saint-Etienne Métropole a été reçu. J’ai pu aisément accueillir toutes les personnes. La plupart ayant présenté leur requête lors de la première enquête publique, je situais plus rapidement leurs parcelles. J’ai constaté que le courrier personnel qui leur a été adressé fut très utile. Cette participation, moindre que lors de la première enquête permet d’avoir une bonne représentation des demandes ou questions que la population s’est posée en découvrant le PLU ou des questions à venir lorsque des propriétaires prendront connaissance ultérieurement du PLU et du classement de leurs parcelles. A noter aussi que deux observations ont été formulées sur le registre dématérialisé mis en place par Saint-Etienne Métropole dont l’une annonçant l’envoi d’un courrier. Les 18 notes écrites et transmises en permanence sont jointes au registre. b) Profil des personnes reçues en permanence Les personnes reçues en permanence sont toutes propriétaires et majoritairement des retraités ayant des objectifs différents : – Régler leur héritage et céder une parcelle à leurs enfants ou petits enfants ; – Trouver une solution pour entretenir des terres pour lesquelles les agriculteurs à la retraite n’ont pas trouvé de repreneur (vente ou location) ; – Vendre un peu de terrain pour améliorer le quotidien de retraités avec de faibles revenus ; – Ne plus entretenir la totalité de parcelles achetées il y a longtemps et dont la grande surface (plus de 2000 m2) s’imposait en l’absence d’assainissement collectif. Les plus jeunes reçus en permanence émettent le souhait de construire pour rester à Cellieu ou permettre à leurs enfants grandissant de s’y installer.

Dossier N° E19000 124/ 69 29 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 c) Synthèse des observations par quartiers et selon leur nature

Demandes Questions Information Autres Total classement parcelles sur parcelles observations en zone UC divisées UC (hors doublons) Bourg centre 5 2 7

La Picote 4 1 (OAP) 5

Jusserandière 2 1 1 2 (CU) 6

Salcigneux 5 1 1 7

Mulet 3 1 (zone AU) 1 (PC en 5 cours Jallière 4 4 Cognetière 5 5 Généralités 1 1 Total 23 4 4 10 41

Une majorité de demandes de reclassement en zone constructible : – 27 demandes, soit 66% émanent de propriétaires demandant un reclassement de leurs parcelles situées en zone A et N en zone constructible (UC ou AU), soit en totalité, soit en partie (grandes parcelles et parcelles scindées en deux dans le PLU) : – 18 de ces demandes concernent les secteurs urbains à l’écart du bourg (Salcigneux, Jusserandière, Mulet), 9 les hameaux) et 12 le Bourg et la Picote. Les motifs des demandes de reclassement : – Positionnement des parcelles en continuité ou insérées entre de parcelles bâties, dont certaines récemment ; – Parcelles constructibles dans le POS et disposant de tous les équipements ; – Division de parcelles bâties entre une zone constructible (UC) comportant les habitations et une zone non constructible, en A ou N ; – Terrains non exploités et en friche depuis la cessation d’activité du propriétaire ; – Terrains ne retrouvant pas d’agriculteur pour les exploiter. Les autres demandes : – Le devenir des certificats d’urbanisme, permis d’aménager ou de construire autorisés sur des parcelles classées en zone A dans le projet de PLU ; – Le devenir d’un bâtiment commercial classé en zone AU. Des questions fréquentes : – Quel sera le devenir des terrains en friche ? – Nos enfants pourront-ils rester dans le village, compte tenu de l’évolution des prix des terrains à bâtir, si nous ne pouvons pas leur transmettre nos terrains ? – Comment et quand serons-nous informés des décisions prises ? – Pourquoi n’avons-nous pas eu de réponses de la mairie à nos demandes ? – Pourquoi y a-t-il autant de maisons en construction ? Et des observations d’ordre général concernant : – La démarche, le projet et le développement du centre bourg ; – Le classement des hameaux et en particulier Cognetière et la Jallière.

Dossier N° E19000 124/ 69 30 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 d) Cartographie des observations

Dossier N° E19000 124/ 69 31 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

V. REMARQUES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

Mes remarques, regroupées dans ce chapitre portent sur.

1. Déroulement d’ensemble de l’enquête publique 2. Le dossier soumis à l’enquête publique 3. L‘avis des personnes publiques consultées 4. L’impact de l’application du RNU 5. Les demandes formulées au cours de l’enquête publique 6. Synthèse des interrogations 7. Synthèse des réponses de SEM

Les paragraphes sur fond bleuté constituent la trame des questions posées au maître d’ouvrage, Saint-Etienne Métropole dans le « procès verbal des observations ».

1. Déroulement d’ensemble de l’enquête publique L’enquête publique s’est déroulée conformément à l’énoncé de l’arrêté d’enquête publique et des articles de loi régissant l’élaboration du PLU (code de l’environnement et code de l’urbanisme). J’ai pu disposer de tous les documents complémentaires que je jugeais utiles à la compréhension des éléments du projet et de son contexte auprès de Saint-Etienne Métropole et de Cellieu. Le personnel de la mairie de Cellieu a été d’un appui précieux lors des permanences en me fournissant les informations dont j’avais besoin pour localiser certaines demandes, en m’informant du nombre personnes présentes en salle d’attente, en me communiquant la liste des permis de construire récents et les adresses utiles à l’envoi du courrier spécifique à cette enquête.

a) L’information du public L’information réglementaire sur la tenue de l’enquête publique L’information du public a été faite conformément à l’énoncé de l’arrêté d’enquête publique et des lois en vigueur : – L’enquête publique a été annoncée sur les sites internet de Cellieu et de Saint-Etienne Métropole ; – L’avis d’enquête publique a été affiché pendant toute la durée de l’enquête publique sur les panneaux d’exposition officiels de la mairie de Cellieu et au siège de Saint-Etienne Métropole ; – La commune de Cellieu a élargi l’information par un affichage en 8 autres lieux correspondants aux différents secteurs d’habitation de la commune et lieux de fréquentation de la population ; – L’annonce est parue à deux reprises dans « l’Essor – les Affiches », la première avant le début de l’enquête publique et la seconde dans les premiers jours ; Par ailleurs, le public reçu en permanence et les courriers qui m’étaient adressés attestent du fait que l’information avait été perçue et que le courrier adressé par Saint-Etienne Métropole aux personnes venues lors de la première permanence avait bien été utile.

Dossier N° E19000 124/ 69 32 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

La concertation préalable Une exposition publique avait été organisée en mairie de Cellieu du 6 août au 26 septembre 2018. Il y était rappelé sous forme de panneaux les principes retenus pour le développement pour la commune, et plus particulièrement ceux définis dans le PADD. Les personnes reçues en permanence disent fréquemment comprendre la volonté de préserver les espaces agricoles et naturels, attestant ainsi que le message principal du PADD est « passé ». La concertation avait été plus conséquente lors de l’élaboration du PLU 2015. Le « déficit d’information » évoqué par certaines personnes relève d’avantage de la difficulté à comprendre la portée très concrète du projet PLU au niveau des parcelles et notamment le déclassement de celles qui étaient constructibles dans le POS et sont devenues inconstructibles dans le PLU. Ces informations ne figuraient pas dans l’exposition d’août 2018. A de nombreuses reprises, j’ai expliqué les raisons de l’arrêt de la démarche en 2015, puis les délais liés à la période de transfert des compétences en urbanisme à Saint-Etienne Métropole. J’ai d’avantage encore expliqué les nouvelles réglementations concernant la construction dans les villages et les hameaux tels que ceux de Cellieu, les disponibilités foncières actuelles de la commune dans les zones urbanisables rendant incompatible l’extension des zones urbanisables et les raisons justifiant les limitations de la construction dans l’espace et dans le temps (règles d’équilibre au sein d’un grand bassin habitat). Il demeure que la question de la densification dans les quartiers actuels de la commune n’est ni comprise, ni souhaitée.

En résumé, L’information était complète du point de vue légal et répond au texte de l’article L123-10 du code de l’environnement stipulant que « L'information du public est assurée par voie dématérialisée et par voie d'affichage sur le ou les lieux concernés par l'enquête, ainsi que, selon l'importance et la nature du projet, plan ou programme, par voie de publication locale ». L’information complémentaire sur la commune était bien adaptée à l’objet de l’enquête. b) La participation du public La participation du public fut sensiblement moindre que lors de la première enquête publique sur le même objet. Elle fut dense lors des trois dernières permanences et j’ai pu recevoir toutes les personnes qui s’étaient présentées aux heures prévues. Les observations orales l’emportent largement sur les observations écrites. Le besoin de parler et d’expliquer une situation personnelle est à rapprocher du profil de la population reçue en permanence et évoqué au paragraphe IV-2.b. Le registre dématérialisé a permis d’enregistrer une seule observation complémentaire. Il n’est cependant pas possible de connaître le nombre de personnes ayant consulté le dossier dans sa version papier ou numérique. La mairie de Cellieu ne m’a signalé de visiteurs venus en dehors des jours de permanence et le dispositif de l’enquête dématérialisée de Saint-Etienne Métropole ne permet pas d’accéder à cette information.

Dossier N° E19000 124/ 69 33 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

2. Le dossier du projet de PLU soumis à l’enquête publique Le dossier d’enquête publique était complet et comportait les documents administratifs et techniques réglementaires. Mes remarques portent sur différentes pièces du dossier soumis à l’enquête publique.

a) Le rapport de présentation ! Généralités Un dossier complexe dans sa construction avec des éléments de diagnostic et d’état des lieux dispersés dans les différentes parties du document. Constat qui peut s’expliquer par la reprise du dossier de 2015, la juxtaposition de textes issus de sources ne couvrant pas la même période d’observation ou d’études réalisées à des dates différentes, notamment en ce qui concerne les questions environnementales. Une approche par grande thématique intégrant l’état des lieux, le diagnostic et les enjeux aurait sans doute facilité la compréhension du projet et de des fondements. La présentation des sources utilisées et l’analyse de leurs limites auraient aussi été utiles.

! Les points qui auraient mérité d’être développés « Le contexte démographique et socio-économique » traite en 8 pages (sur les 168 du diagnostic) la démographie, l’emploi, l’habitat et la vie locale. L’état des lieux consiste en quelques tableaux statistiques portant sur les évolutions (arrêtés en 2014 pour la plupart) et une liste pour les équipements. Il aurait mérité quelques éléments complémentaires permettant de mieux comprendre le « projet urbain » : − Les priorités de la commune dans un processus de stabilisation de la population démographique entre accueil de population venue de l‘extérieur et réponses aux besoins internes ; − Une approche « sociale » de la population et des ses besoins spécifiques en logements en lien avec les études du PLH ; − L’occupation du bâti ancien notamment dans le centre bourg et ses possibles évolutions ; − Les besoins d’équipements et de commerces pour 1700 habitants, mais aussi les espaces de jeux ou de rencontre dans les quartiers (ne sont traités que les cheminements entre les quartiers) ; − Les liens entre politique de l’habitat et limitation des déplacements voiture, ils sont traités uniquement sous l’angle des parkings relais localisés au plus près de la vallée du Giers ; Mais aussi : − Les questions posées par l’installation de nouveaux agriculteurs ; − Le logement des travailleurs saisonniers ; − Une typologie des « espaces spécifiques insérés dans le tissu urbain » classés en A et leur devenir lorsqu’ils changent d’occupation (arrachage d’un verger par exemple) ; − Le fonctionnement des exploitations agricoles dans le tissu urbain et les conditions de leur maintien en complément de la carte page 46 ; − L’entretien des espaces agricoles non exploités ; − Les besoins quantitatifs et qualitatifs des artisans justifiant le dimensionnement de la zone artisanale du Mulet.

Dossier N° E19000 124/ 69 34 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

! Les points qui auraient mérité d’être évoqués !Les évolutions remarquables entre le POS et le PLU 2018 Dans l’objectif de faciliter la compréhension du PLU et l’acceptabilité par les habitants propriétaires, il aurait été utile : - de mettre en regard le POS de 1994, le PLU 2015 et le projet arrêté 2018, d’expliquer les raisons majeures de la restriction significative des zones urbanisables et de souligner que ces évolutions attestent de la volonté de la commune de se rapprocher des orientations du SCoT ; - d’expliquer les raisons de la protection des zones agricoles au regard de la diminution du nombre d’agriculteurs : agrandissement des exploitations, intérêt pour la biodiversité du maintien des terrains non exploités ? ; - d’expliquer les raisons de la diminution des surfaces naturelles.

La restriction des zones urbanisables : Les surfaces des zones U ont pratiquement été divisées par deux entre le POS et le PLU 2018, celles des zones AU réduites de moitié entre le projet de 2018 et le projet 2018, soit 60 ha soustraits à l’urbanisation. Ces réductions ont visiblement bénéficié aux espaces agricoles avec un gain de 82 ha.

Surfaces dans les trois documents Evolution des surfaces selon leur d’urbanisme classement (en ha) POS-PLU POS-PLU PLU 2015 POS PLU 2015 PLU 2018 2015 2018 PLU 2018 Zones U 135,9 87,4 79,9 -48,5 -56 -7,5 Zones AU 9,7 14,2 6,7 4,5 -3 -7,5 Zones A 695,6 732,8 777,4 37,2 81,8 44,6 Zone N 371,6 372,4 342,8 0,8 -28,8 -29,6

Evolutions en % Entre le POS et le PLU 2018 Entre les PLU 2015 et 2018 Zones U -41% -9% Zones AU -31% -53% Zones A 12% 6% Zone N -8% -8%

Le resserrement de l’urbanisation se traduit dans les choix suivants : – La suppression des possibilités d’extension de l’urbanisation en limite du tissu aggloméré existant et le long du réseau viaire ; – L’augmentation des surfaces agricoles ; – Une meilleure prise en compte des secteurs d’intérêt écologique ; – La maîtrise de la qualité des urbanisations avec les OAP. Ces évolutions ne sont pas simples à comprendre ou à accepter par les particuliers dont les terrains constructibles avec le POS ne le sont plus dans le PLU, notamment pour ceux

Dossier N° E19000 124/ 69 35 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 situés en limite de la zone UC actuelle et ceux situés entre deux parcelles constructibles du TAE qu’ils qualifient de dents creuses. Parmi les points à développer ou compléter, le rappel des évolutions entre POS et PLU me semble le plus important pour les raisons suivantes : – Il atteste de la volonté de la commune de se rapprocher des objectifs du SCoT malgré les difficultés liées au mode d’urbanisation depuis 50 ans ; – Il montre la nécessité de franchir cette étape « d’ajustement » pour aller vers un nouveau mode de développement communal ; – Il permet à la population et à chaque propriétaire de comprendre la portée du PLU sur l’ensemble de la commune et sur les zones antérieurement urbanisables au POS.

!Le marché du foncier et de l’habitat d’occasion Plusieurs personnes ayant évoqué les coûts actuels du foncier et des maisons d’occasion mais aussi la rareté de l’offre locative, j’ai souhaité en savoir plus. Pour approcher ces marchés, j’avais exploré courant avril les annonces dans « le bon coin ». Le foncier à bâtir : Sept terrains étaient à la vente. Le prix moyen du lot s’élevait à 147 700 €, celui au m2 à 169 €, la surface moyenne étant de 872 m2. Il est intéressant de noter qu’au niveau des surfaces, un seul lot comptait 2000 m2, les autres s’échelonnant entre 550 et 900 m2. Les biens à vendre d’occasion A partir de 9 observations portant sur des biens mis en vente et à partir des informations données, il apparaît que le prix moyen est de 234 000€ pour les maisons de 96 m2 ; de 456 000€ pour des « villas » ou maisons restaurées de 180 à 250 m2 habitables. Une seule maison dite « de village » était en vente au prix affiché de 99 000 €. Les surfaces n’étant pas systématiquement données, il n’est pas possible d’établir une moyenne mais l’on peut noter que deux maisons ont un terrain de moins de 600 m2 et deux des terrains de plus de 2000 m2. Les biens à louer Sur 5 biens à louer, 3 appartements : 2 T2 à 400 et 490€/mois, 1T 3 de 120 m2 dans une villa à 850€/mois et 2 maisons à louer entre 850 et 870€/mois. Les prix du foncier à bâtir paraissent assez élevés. Ces prix ont un impact fort sur les capacités à diversifier l’offre de logements et notamment à créer des logements abordables en accession ou en location. Le suivi de ces prix pourrait être utile dans la mise en œuvre concrète de la politique de l’habitat. L’offre locative semble effectivement faible, l’analyse des besoins aurait été utile en se référant par exemple aux travaux préparatoires du PLH3.

! Le calcul des capacités théoriques aurait mérité d’être explicité L’examen des données du tableau (p. 196) et celles figurant sur les cartes (p. 197 à 200) puis les remarques du SCoT sur le potentiel de la commune soulèvent plusieurs remarques ou questions.

Dossier N° E19000 124/ 69 36 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Le foncier nu dispersé en zone UC : Pour comprendre la nature de cette offre, j’ai examiné en détail et par secteur la typologie des parcelles figurant en orange.

Nature du Bourg La Salcigneux Le Mulet Ensemble des foncier La Jusserandière parcelles dans identifié Picote la zone UC Parcelles isolées et non bâties : < 600 m2 1 2 3 600 à 800 m2 1 1 3 1 6 > 800 m2 1 2 2 3 8 Tènements 1 site étroit (12 3 sites avec : 1 site avec 2 7 parcelles de composés de à 19 m de - 2 parcelles de parcelles de moins de 600 m2 plusieurs large) avec 4 330 et 800 m2 700 et 1000 m2 5 parcelles de parcelles parcelles : 118, - 3 parcelles de 600 à 800 m2 contigües non 162, 280 et 403 200, 250 et 620 bâties m2 m2 1 parcelle de 2 - 2 parcelles de 1000 m 610 et 660 m2 Parcelles bâties > 3 6 3 2 14 2500 m2

Total 6 13 17 8 44 parcelles 13% 29,5% 39,5% 18,2% 100% Commentaires et questions (reprises en partie dans le procès verbal de synthèse des observations) : – 13 % des parcelles identifiées comme urbanisables sont situées dans le centre bourg et la Picote ; 87 % dans les secteurs de la Jusserandière, Salcigneux et le Mulet ; – Dans le tableau page 196 il est précisé que 20 parcelles non bâties et dispersées auraient une capacité de 30 logements ; – Dans le tableau ci-dessus 30 parcelles sont identifiables dont 10 d’une surface inférieure à 600 m2, 11 d’une surface de 600 à 800 m2 et 9 d’une surface de plus de 800 m2 ; le calcul du tableau page 196 exclut-il les parcelles de moins de 600 m2 des tènements groupés et pourquoi ? – Quelles indications ou règles faciliteront la mobilisation du foncier des tènements fléchés composés de plusieurs parcelles du foncier et leur urbanisation d’ensemble ? – La densification envisagée avec les OAP et la mobilisation des petites parcelles est-elle pertinente dans les secteurs certes urbanisés mais à l’écart des commerces et services de proximité ? En définitive, le potentiel maximal des espaces urbains « disponibles » est estimé dans le rapport à 30 logements, il semble majoré et reste très difficile à apprécier.

Le foncier nu faisant l’objet d’une OAP : Six sites font l’objet d’orientations d’aménagement et de programmation. Leurs densités s’échelonne de 14 à 21 logements à l’hectare soit une moyenne de 18, sans pour autant que

Dossier N° E19000 124/ 69 37 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 ces différences de densité ne soient expliquées sauf dans la zone AUc de Couttanges où la densité de 15 logts/ha répond à la volonté de préserver des espaces verts. Le potentiel de la zone AUc est comptabilisé dans le potentiel foncier du tableau page 196, alors que les zones AU n’ont pas vocation à être ouverte à l’urbanisation (?). Il faut noter aussi que, suite à l’autorisation accordée en 2018 de construire deux maisons, l’OAP du Mulet devra être supprimée. Le foncier bâti et potentiellement divisible : 14 (ou 16 parcelles ?) susceptibles de permettre la construction de 4 logements. Au regard de l’implantation des constructions sur les parcelles citées (au milieu, en diagonal), de la possibilité de desserte d’une seconde construction, ce chiffre de 4 semble être un maximum. A contrario, de grandes parcelles inscrites dans le TAE ont été scindées en deux dans le centre bourg pour éviter cette densification. Pourquoi ? Le foncier bâti changeant de destination : Huit bâtiments agricoles sont identifiés (étoile) comme pouvant faire l’objet d’une transformation en résidence principale en raison de leur qualité patrimoniale. Il existe dans les hameaux d’autres bâtiments agricoles de moindre valeur patrimoniale ainsi que des bâtiments n’ayant plus le statut d’exploitation agricole depuis longtemps et donc déjà transformés en habitation.

En résumé Le potentiel urbanisable de la commune : • La capacité réelle de mobilisation du foncier regroupant plusieurs parcelles est difficile à apprécier dans le calcul du potentiel total du PLU compte tenu de la structure de la propriété et de la présence de petites parcelles ; • Le nombre de logements potentiels des OAP réellement comptabilisés dans le projet de PLU n’est pas explicite ; • La répartition des parcelles urbanisables puis l’exclusion d’une partie de grandes parcelles de la zone UC, « pénalise » le centre bourg et la Picote, contrairement aux objectifs du PADD et à la volonté affirmée de la commune de le renforcer en raison de la présence de nombreux équipements et services de proximité. L’atteinte des objectifs de densité du SCoT : • Les densités indiquées dans le SCoT correspondent en théorie à une moyenne sur la commune, leur déclinaison allant des secteurs dotés d’équipements du quotidien aux secteurs qui le sont moins ou pas du tout. La commune de Cellieu, en réalisant l’opération de locatifs publics dans le centre (40 logts à l’ha) satisfaisait à ces objectifs ; • La densification envisagée concerne largement les secteurs les plus proches de la vallée mais dépourvus d’équipement du quotidien et les densités des OAP ne sont pas corrélées à leur plus ou moins grande proximité avec ces équipements ; • Cette densification ne semble ni évidente à atteindre dans les secteurs très morcelés ou en pente, ni réellement pertinente dans la plupart des OAP éloignés de tout équipement mais certes proches de la vallée. Elle est par ailleurs contredite par des pratiques de rachat de parcelles voisines pour éviter toute construction nouvelle (2 cas cités, l’un à la Jallière, l’autre à la Jusserandière).

Dossier N° E19000 124/ 69 38 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Le devenir du patrimoine rural : • Le devenir à long terme des bâtiments d’anciennes exploitations non « étoilées » et celui des granges appartenant à des exploitations transformées en habitation n’est pas évoqué, ce qui interroge sur le devenir de l’environnement bâti des hameaux ; • Il en est de même du devenir d’espaces agricoles trop proches des habitations pour être exploités ou ne répondant plus aux besoins des agriculteurs. Il n’est pas précisé si tous doivent être entretenus ou si certains peuvent retourner à un état « naturel » b) Le PADD Le PADD énonce la volonté de « recentrer l’accueil résidentiel dans 4 secteurs exclusivement : le centre bourg et les trois pôles secondaires historiques (Salcigneux, la Jusserandière et Mulet) » (p. 10) Cependant, il n’énonce aucun critère de priorité entre le centre bourg et les pôles secondaires et ne justifie pas le classement du secteur de la Jallière en zone urbanisable. Le PADD évoque aussi la volonté d’inscrire dans le PLU plus de mixité sociale sans que celle-ci soit territorialisée ou priorisée dans les secteurs de la commune. De plus, il évoque l’objectif de « limiter la consommation d’espaces naturels agricoles et forestiers à 3,26 ha pour le présent PLU à l’échéance 2030 » alors que dans les OAP et le rapport de présentation, les ouvertures des zones AU seraient autorisées à partir de la mi- 2018. Ces échéances devront être précisés et mises en cohérence entre les documents : tableau du rapport de présentation page 196 et « l’échéancier d’ouverture à l’urbanisation des zones AU » du document relatif aux OAP, page 6. d) Les zones du PLU 2018

! La zone A L’accueil de touristes est possible en zone A en gites ou en camping, dans la mesure où il représente un complément de revenus pour les exploitants agricoles. Ce mode d’hébergement peut aussi constituer une solution pour l’hébergement des travailleurs saisonniers nécessaires à l’arboriculture quand l’agriculteur ne peut l’assurer dans les bâtiments de son exploitation. La question des travailleurs saisonniers n’étant pas évoquée dans le diagnostic, serait-ce un faux problème ? Il est écrit (article 2 §2.4) que sont admises « les installations de tourisme à la ferme, telles que camping, gites, chambres d’hôtes, à condition qu’elles soient aménagées dans les bâtiments existants » Est-ce à dire qu’on met les tentes dans les granges ou bâtiments annexes ? La rédaction de l’article devrait distinguer précisément campings et gites. Par ailleurs, ne serait-il pas envisageable d’autoriser les transformations de bâtiments et annexes d’anciennes exploitations familiales dès lors qu’ils seraient destinés à des logements saisonniers, si les besoins le justifiaient, ou même des activités compatibles avec les lieux?

Dossier N° E19000 124/ 69 39 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

! La zone UA Alors que l’objectif du PLU est de « resserrer » l’urbanisation autour du centre bourg et de ses équipements, que la commune souhaite conforter ses fonctions d’animation en élargissant le périmètre de l’emplacement réservé n°4, le développement résidentiel y est plutôt limité avec 6 logements sur les 80 du tableau page 196 soit 3 fois moins que dans la seule OAP de Couttanges située à 1,8 km du centre bourg et à 900 m de l’école. La traduction de la volonté communale de conforter le centre bourg n’apparaît pas suffisamment, ni dans le projet actuel, ni au-delà des années 2030 avec un zone UA limitée à des terrains occupés par des vergers identifiés comme étant à « protéger », alors même qu’insérés dans les habitations, leur exploitation est compromise. Faut-il comprendre que ce recentrage sur le bourg n’ait pu être opéré dans le PLU 2018 en raison des nombreux ajustements à opérer dans l’ensemble des secteurs de la commune, des coups partis et du potentiel de logements dans la restructuration du centre bourg dont la surface était limitée ? La commune confirme dans sa demande d’extension de l’emplacement réservé n°4, la volonté d’y développer une nouvelle offre de services et logements en transformant le bâti dégradé ou vacant du centre bourg. Cependant l’opération, appuyée par EPORA prendra du temps et ne pourra être concrétisée avant que le PLUi ne soit mise en place.

! La zone UH Dans le hameau de la Jallière, il ne reste pratiquement pas de terrain nu si l’on examine l’occupation du sol et les règles contraignantes de constructibilité admises dans le PLU. Les seules parcelles libres ont été achetées par le même propriétaire et sont occupées (piscine à cheval sur deux parcelles, chemin d’accès et boisement). Ces 3 lots à bâtir (le SCoT en identifie 5) sont comptabilisés dans le potentiel à bâtir alors que la construction de nouvelles habitations semble contraire aux attendus précisés page 183 du rapport de présentation de maintenir les caractères de hameau : « forme bâtie lâche, implantation très en retrait de l’alignement et des parcelles séparatives ». Le classement du hameau de la Jallière en zone UH n’est pas sans soulever de questions. Il existe des exploitations agricoles en limite et, pour le SCoT, les possibilités de densification ne sont pas souhaitables dans le hameau. A l’ouest, le classement de la Cognetière en zone A n’est pas justifié alors que les deux lieux dits constituent une entité liée par l’histoire de leur développement et l’installation des mêmes réseaux d’équipements. Faut-il, dès lors, envisager un classement identique à tous les hameaux ?

! Les zones UL Les zones UL du PLU ont, selon le règlement, vocation à accueillir des « équipements de proximité et des opérations de logement adapté » dont le potentiel n’est ni indiqué, ni comptabilisé. Deux secteurs sont classés en zone UL :

Dossier N° E19000 124/ 69 40 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Le secteur UL des Roches composé des abords du complexe sportif des Roches (7680 m2 pour les parcelles 321, 322, 323) et occupés actuellement par de nécessaires parkings. Leur vocation à accueillir des logements apparaît contradictoire avec la volonté de ne pas étendre le hameau de la Jallière. Le secteur UL de l’école comprenant : l’espace disponible du talus orienté sud/sud-est et dominant la D37 (contraintes de recul), un espace à protéger pour des motifs paysagers ou écologiques (partie sud/sud-ouest), la cour de l’école et le foncier résiduel au sud des résidences pour personnes âgées et utilisé comme parking. Ce dernier a été aménagé au début d’avril 20195 en aire de jeux pour les enfants et un cheminement piéton a été créé entre cet espace et la RD37 comme en attestent les photos jointes prises le 19 avril. Il n’y a donc plus d’espace pour des équipements nouveaux ou des logements, à l’exclusion d’une parcelle en bordure Est où la demande de permis de construire a été refusée par la mairie pour des raisons de sécurité d’accès (le demandeur a déposé un recours). Les deux secteurs UL n’ayant pas, ou n’ayant plus, vocation à accueillir des logements, le zonage du PLU et le règlement devront prendre en compte les évolutions récentes et les fonctions acceptables de chaque site.

! La zone AUc La zone AUc concerne le seul secteur de Couttanges d’une capacité de 18 logements et pour laquelle sont précisées dans l’OAP les conditions d’urbanisation des quatre tènements qui le composent. En préalable à l’urbanisation, est décrite la nécessité de créer une voie traversante empruntant des accès existants entre la route de la Jusserandière et la rue du Pilat (laquelle devra être adaptée au futur trafic), un cheminement piéton et des dessertes secondaires. Les préalables à l’urbanisation du secteur AUc de Couttanges et ses capacités en logements vont plutôt dans le sens d’un projet à plus long terme que celui prévu dans le PLU.

! Les éléments de paysage à protéger Trois symboles figurent sur la carte les éléments de paysage à protéger en zone A pour des motifs écologiques : zones humide, ripisylve et autres. Les nuances ne sont pas faciles à saisir sur la carte et leur portée n’est pas expliquée. Cette remarque rejoint l’avis des PPA.

5 L’aménagement a été réalisé pendant la première enquête publique sur le PLU. Dossier N° E19000 124/ 69 41 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

CELLIEU - La Picotte 19 avril 2019

Terrains de jeux pour enfants Au fond les logements des seniors et l’école

Le talus aménagé entre la Picotte et la D37

Aménagements partie ouest Au fond , le secteur OAP de la Picotte

Photos : J BERNE Commissaire enquêteur

Dossier N° E19000 124/ 69 42 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 b) Remarques de forme ou de détail sur les documents ! Le plan de zonage du dossier d’enquête publique : Un document extrêmement difficile d’utilisation en permanence pour aider le public ayant du mal à se repérer sur les plans ou venus en permanence sans leurs références cadastrales et … pour le commissaire enquêteur : numéros de parcelles illisibles, pas de nom de quartier ou lieux dits, routes et chemins masquées par les couleurs du zonage. Le document final devrait comporter un zoom sur les secteurs urbanisés de la commune avec quelques repères tels que noms de routes et lieux dits par exemple. Il conviendra d’ajouter dans la légende le symbole correspondant aux emplacements réservés, leurs numéros respectifs figurant bien sur le plan.

! Le dossier d’évaluation environnementale comporte de très nombreuses coquilles et fautes d’orthographe, il mériterait d’être relu et corrigé.

! Les cartes et textes du rapport de présentation – De manière générale, les textes et légendes des illustrations cartographiques sont pour la plupart difficiles à lire (problème de réduction) ; – Page 5 : corriger dans le sommaire la numérotation du chapitre IV (et non 4) ; – Page 7 : évoquer l’exposition publique du PLU du 6 août au 26 septembre 2018 ; – Page 19 : actualiser avec les éléments du PLH3 ; – Page 29 : compléter les données SITADEL en 2016 et 2017 si disponibles ; – Pages 32 et 175 : définir plus précisément les secteurs de la commune présentés dans les deux cartes des pages 36 et 175 et homogénéiser leurs dénominations, préciser la limite entre les secteurs du « centre bourg » et de la Jusserandière pages 197 à 200 ; – Pages 32 et 197 à 200 : homogénéiser les noms et numérotations des secteurs urbanisés sur lesquels s’appliquent des dispositions particulières (OAP) entre le texte de l’évaluation environnementale, le dossier des OAP et la carte du zonage : zones UC numérotées dans l’EE mais pas sur le plan de zonage, noms de certaines OAP différents entre l’évaluation environnementale (pages 32 et 34 par exemple), les planches des capacités théoriques en logements (rapport de présentation pages 197 à 200) et le dossier des OAP ; – Page 77 : évoquer le PCAET 2019-2025 ; – Pages 102 et 104 : supprimer l’une des deux cartes relatives aux « arbres remarquables », elles sont identiques ; – Pages 140 et 211 : clarifier les éléments sur les risques miniers : page 140, il est écrit qu’une zone d’aléas miniers concerne les hameaux du Ban et du Mulet et page 211 (dernier paragraphe), il est écrit que « le PPRM est en cours d’élaboration et qu’aucune zone constructible n’est délimitée dans les zones d’aléas miniers connues » ; l’Etat suggérait dans son avis d’attendre l’approbation. Le plan de prévention des risques miniers de la Vallée du Giers ayant été approuvé le 29 mars 2019, il serait utile de l’actualiser dans les textes et les documents graphiques. – Page 146 – figure 27 : distinguer dans la légende les trames correspondant respectivement à l’habitat pavillonnaire » et aux « petits hameaux » ;

Dossier N° E19000 124/ 69 43 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

– Page 165 : la carte a sans doute été tronquée à l’impression en A4, elle ne comporte ni l’ensemble de la commune, ni le titre et la légende ; – Page 177 : homogénéiser les données du potentiel théorique contenues dans le paragraphe 3 avec celles du tableau page 202 ; – Pages 179 et 185 : homogénéiser l’appellation de la zone AUf du Mulet successivement dénommé « hameau artisanal » (p.179), « zone artisanale de niveau local » (p.181), « hameau d’entreprises » (p.185) et « zone artisanale communautaire » dans le règlement (p. 10) ; – Page 196 : compléter le tableau de la capacité théorique du PLU dans lequel ne figurent pas les capacités de la zone UH de la Jallière et des zones UL ou expliquer les motifs pour lesquels ces capacités ne sont pas prises en compte ; – Pages 197 et 198 : assembler en une seule page, pour une meilleure lisibilité, le plan « centre bourg et la Jusserandière » (comme dans le PLU 2015), porter sur chaque planche le nom des quartiers correspondants et ajouter dans les légendes le symbole et l’explication des « secteurs à protéger » pour des motifs écologiques ou paysagers en précisant le niveau de protection ; – Page 202, établir le tableau à l’échéance 2030 conformément au texte du PADD ; – Page 215 : ajouter dans le suivi du PLU un indicateur du coût du foncier non bâti.

Au delà des questions formelles ou de présentation, ces observations sont motivées par le souci de faciliter l’accessibilité au dossier et sa compréhension par le public et les utilisateurs. Leur prise en compte améliorerait la qualité du dossier qui sera utilisé pendant plusieurs années avant l’adoption du PLUi. Ces observations ne sont cependant pas de nature à mettre en cause le projet de PLU.

3. L’avis des personnes publiques consultées Les PPA distinguent dans leurs avis les remarques qui doivent être impérativement prises en compte en vue de l’approbation du PLU et celles qui contribueront à une meilleure mise en œuvre du SCoT. Les premières sont considérées comme des « réserves » et les secondes des « recommandations ».

a) Les réserves Les principales réserves évoquées par l’Etat, le SCoT et le CDPENAF ainsi que les propositions de la MRAe convergent largement sur les nécessités suivantes : – Réduire les capacités de construction de logements dans les différents secteurs de la zone UC et dans la zone UL ; – Reporter l’urbanisation des zones AU au-delà de 2030 et établir un calendrier pour les secteurs soumis à OAP ; – Garantir par le règlement ou l’inscription sur la carte du zonage la protection des paysages dans les secteurs à enjeu écologique.

Dossier N° E19000 124/ 69 44 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

b) Les recommandations émises par l’Etat, le SCoT, la Chambre d’agriculture, le département, la CDPENAF et la MRAe viennent en complément des réserves formulées et concernent : – Améliorer le traitement des données sur l’agriculture et compléter le règlement sur les zones agricoles et les retenues collinaires ; – Garantir l’adéquation entre le réseau routier et l’urbanisation (règles de recul, panneaux d’entrée dans l’agglomération), création de voie de dessertes ; – Préciser les modalités d’urbanisation par rapport aux enjeux écologiques, environnementaux et agricoles et leur traduction dans le règlement du PLU.

Les réserves devront être levées afin de doter la commune d’un PLU remplaçant le POS. Il devra être compatible avec le SCoT et le PLH et permettre à Saint-Etienne Métropole de maîtriser le développement urbain de la commune en assurant la protection de l’environnement. Les recommandations devront être prises en compte dans la mesure du possible. La réponse à ces réserves et recommandations devra cependant intégrer les évolutions sur le foncier disponible dans le PLU et plus particulièrement les résultats de l’application du RNU depuis mars 2017 évoqué dans le paragraphe suivant. Plusieurs pistes sont possibles pour lever les réserves, elles seront évoquées au paragraphe « 6. Synthèse des interrogations et des réponses de Saint-Etienne Métropole»

4– L’application du RNU depuis mars 2017 Le projet de PLU de 2015 n’ayant pu aboutir à défaut d’être compatible avec le SCoT approuvé en 2013, le droit de l’urbanisme se réfère au POS et les demandes de permis de construire sont, depuis mars 2017, instruites conformément aux dispositions du règlement national d’urbanisme (RNU). L’évaluation environnementale évoquait (pages 8 et 9) les risques de cette application compte tenu de règles de constructibilité axées sur les notions de distance par rapport aux hameau, de proximité ou de continuité avec des parcelles bâtis, de desserte par les équipements. Ces règles sont appliquées tant dans l’espace urbain que dans les hameaux mais n’intègrent aucune des orientations pour la protection du cadre de vie ou de l’environnement : – les préconisations architecturales et paysagères ; – la prise en compte des corridors écologiques et des abords des cours d’eau ; – la protection d’espaces boisés en limite d’habitations existantes ; – le développement d’activités économique ou de services publics ; – le développement des modes de déplacements alternatifs à la voiture. Les incidences concrètes de l’application depuis près de deux ans n’avaient pu être mesurées au moment de la rédaction des dossiers soumis à l’enquête publique. Il m’est donc paru nécessaire d’établir un premier bilan à cette étape du projet, pour apprécier les disponibilités foncières pour l’avenir.

Dossier N° E19000 124/ 69 45 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

La liste des demandes ayant reçu un avis conforme du Préfet m’a été communiquée par Nadine RAFFARD, secrétaire de mairie à Cellieu. Elle constitue la base de travail pour la synthèse ci-dessous et pour la cartographie des autorisations qui suit. a) Les autorisations accordées ! Répartition selon les zones du PLU 2018

PC accordés depuis mars 2017 Zone du PLU 2018 Quartier Nbre Réf cadastre A UC OAP AU Cellieu logts 2017 1 Salcigneux AM 774 1 1

2 Mulet AK 441 1 1

3 Thonnérieux AD 354p 1 1 AL 270, 269, 4 Salcigneux 1 1 259p AK 181, 182, 5 Mulet/Jardière 4 4 421, 423 6 Salcigneux AL 991 1 1 2018 7 Centre bourg AL 135 4 4 Centre bourg 8 AL 98p 3 3 (sud est école) 9 Mulet/Jardière AK 175 1 1

10 Jusserandière AL 243 1 1

11 Mulet AK 407 1 1

12 Les Echerries AB 311 1 1

13 Mulet AK 175 1 1

14 Mulet AK 435 5 5

15 La Jusserandière AL 717 1 1 16 Mulet AK 343 et 657 2 2 2019 17 Salcigneux AK 441 9 9 AK 695-696- 18 Mulet 1 1 697 19 Mulet AK 673 1 1

20 Jusserandière AL 1007 1 1

Total (en nombre de logements) 41 19 14 2 6

Répartition par zone du PLU 100% 46% 34% 5% 15%

Dossier N° E19000 124/ 69 46 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Dossier N° E19000 124/ 69 47 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

! Répartition par secteur de la commune Potentiel Répartition logements des En % du total par secteurs de autorisations Cellieu Centre 4 10% 17% La Picote 3 7% Jusserandière 2 5% 78% Salcigneux 12 29% Mulet 18 44% Hameaux 2 5% 5% Total Cellieu 41 100% 100 b) Bilan de l’application du RNU depuis mars 2017 – Au total, 20 demandes (autorisations d’aménager, permis de construire) ont été acceptées pour 41 logements neufs : le potentiel de logements autorisés par an s’élève à 20, soit le double de la moyenne observée dans le bilan du PLH2 (10 logements) et plus du triple de l’objectif moyen annuel du PLH (6 logements) ; – La répartition des autorisations dans le PLU 2018 est relativement partagée entre zones non constructibles et zones constructibles, mais privilégie sensiblement les zones UC et AU (21 logements) par rapport aux zones A et N (19 logements) souvent classées en zone NB du POS ; – Leur répartition par quartier privilégie les secteurs du Mulet, Salcigneux et la Jusserandière (32 autorisations, soit 78 % du total), éloignés des services existants dans la commune et cités par le SCoT comme « secteurs peu favorables », puis le centre et la Picote (8 autorisations, soit 20 % du total) et les hameaux (2 autorisations). – Dans les opérations groupées de 2 à 9 logements (6/20 demandes), certaines auront pour effet d’accueillir plutôt une population extérieure à la commune ; – Une autorisation, accordée pour 2 logements dans l’OAP 2-6, l’occupe en totalité ; – Trois autorisations sont localisées dans les secteurs AU, l’un d’un seul logement à la Jusserandière, l’autre de 5 logements dans quartier du Mulet. c) La réponse de l‘Etat à ce bilan Après avoir interrogé la DDT sur le grand nombre d’autorisations accordées par rapport aux attendus du SCoT et du PLH et sur leur intégration dans le potentiel foncier, celle-ci m’a apporté après échanges avec les services de l'ADS deux éléments de réponse: « Les autorisations d'urbanisme peuvent être issues d'autorisations antérieures de type CU ou PA, ou encore il peut arriver qu'un refus ne soit pas toujours suivi d'effet. Mais sur ce sujet, la cellule ADS de la DDT délivrant seulement des avis conformes, c'est l'autorité compétente (le maire de Cellieu), voire le centre instructeur (SEM), qui pourraient fournir des explications plus précise ». « Dans l'avis de l’État, d'une part les coups-partis sont déduits du potentiel constructible, d'autre part, l'existence de coups-partis sur un secteur ne va pas orienter le classement de la zone (qui peut rester en A ou N, même si une autorisation a été accordée pendant l'élaboration ou la révision du document) ».

Dossier N° E19000 124/ 69 48 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019 d) Le point de vue de la commune Pour la commune, le refus d’une autorisation accordée par le Préfet n’est pas simple, elle doit être justifiée notamment par une charge financière complémentaire pour la commune, ce qui n’est pas évident vu le niveau d’équipement des secteurs concernés, ou pour des motifs de sécurité. Deux autorisations accordées par le Préfet ont fait l’objet d’un refus par la mairie (dont le refus d’un permis d’aménager pour 9 logements à Salcigneux). Dans les deux cas, les pétitionnaires ont fait appel et les jugements ne sont pas rendus à ce jour. e) L’impact perturbant de l’application du RNU ! Au niveau de la population Ces autorisations de construire interrogent à plusieurs titres les personnes venues en permanence : – Lorsque j’évoque les raisons de la limitation de la construction de logements, elles répondent « pourtant, ça se construit de partout » ; – Lorsqu’elles constatent que leur terrain est devenu non constructible, elles demandent pourquoi il a été déclassé alors que d’autres se construisent dans les mêmes configurations ; – Les autorisations d’opérations groupées suscitent les commentaires suivants : « on construit pour des gens de l’extérieur et nous qui voulons juste rester à Cellieu, on ne peut pas construire » et « ce n’est pas la même chose de vendre un terrain à des lyonnais qui viendront juste pour le calme et le cadre qu’à des jeunes de Cellieu qui y habitent déjà et feront vivre les associations ». En résumé, ces personnes expriment d’une part le regret de n’avoir pas fait de démarche dans cette période, souvent à défaut de connaissance, et d’autre part un sentiment d’injustice. ! Pour la commune La mairie craint que cette situation n’engendre des problèmes de gestion des équipements, et plus particulièrement au niveau des effectifs scolaires.

! Sur le PLU Enfin, ces résultats pourraient modifier « l’économie générale » du PLU et induire de nécessaires ajustements dans le projet actuel. Au niveau du zonage : Modification du périmètre de la zone UC pour inclure les parcelles de la zone A ayant bénéficié d’une autorisation de construire, suppression du secteur avec OAP, modification des zones AU impactées ? Au niveau du potentiel foncier à réserver pour le logement dans le PLU Après l’analyse des disponibilités foncières présentées dans le rapport de présentation et celle du potentiel lié aux autorisations selon le RNU, il apparaît que les disponibilités foncières pourraient être les suivantes pour la période 2018 – 2030, en prenant bien en compte le fait que le calcul précis est très difficile à établir.

Dossier N° E19000 124/ 69 49 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Capacités PC autorisés « Solde » en juillet 20196 CAPACITES EN depuis mars LOGEMENTS théoriques Hypothèse Hypothèse (PLU p. 196) 2017 (RNU) minimale maximale Parcelles isolées 30 14 16 16 dans zone UC Parcelles en zone A 0 19 ou 10 10 19 (selon autorisations effectives) Parcelles dans OAP 37 2 0 35 (selon date de (programmation (programmation programmation) différée après dans PLU 2018) 2030) PC autorisés AU 0 6 6 6 Scission de 4 4 4 parcelles Réhabilitation 2 2 2 Changement de 1 1 1 destination La Jallière 3 à 5 3 5 Zones UL 6 0 6 (selon décision PLU 2018) PC 2016 non 2 à 6 ? 2 6 réalisés TOTAL 85 à 91 32 ou 41 44 100 Le PLU doit, selon l’Etat et le SCoT, intégrer dans le potentiel décrit page 196 du rapport de présentation, les constructions issues des autorisation de 2016 (combien ?) et celles accordées depuis mars 2017 (31 ou 41 selon l’acceptation finale des demandes). Pour le SCoT, ce décompte devrait commencer en 2014. Le calcul n’est pas aisé pour les raisons suivantes : absence d’informations précises sur les logements construits issus des autorisations accordées en 2016 (2 cas de non réalisation ont été évoqués en permanence), potentiel estimé pour le secteur de la Jallière et potentiel des zones UL variable ou non intégré au calcul.

f) Potentiel foncier et PLU, les hypothèses Les trois hypothèses suivantes intègrent les présupposés suivants : • les parcelles isolées en zone UC seront toutes construites ; • les divisions parcellaires prévues et la densification de tènements composés de plusieurs parcelles seront effectives ; • les zones AU ne sont pas ouvertes à l’urbanisation ; • les densifications seront conformes aux énoncés du projet ; • le PLU intègre tous les coups partis. En considérant toutes les incertitudes existantes sur les calculs, le potentiel foncier à l’horizon 2030 (soit dans 11 ans) oscillerait entre 44, hypothèse minimale et 100 logements, hypothèse maximale), alors que 66 sont admis dans le PLH.

6 Le « solde » suppose que toutes les autorisations aboutissent à une construction Dossier N° E19000 124/ 69 50 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Dans le premier cas, des ouvertures à l’urbanisation des secteurs avec OAP, voire quelques réponses à des demandes particulières pourraient être envisagées ; dans le second cas elles devront être exclues.

! Hypothèse minimale Conditions particulières : • L’urbanisation de toutes les zones avec OAP (y compris la zone AUc) est différée ET toutes les possibilités de construire dans les zones UL sont supprimées ; • Le PC de 9 logements à Salcigneux est refusé. Potentiel du PLU : 44 logements Capacité du PLU : 7 ans Remarque : le potentiel foncier ne couvrant pas les besoins d’ici 2030, plusieurs possibilités de rééquilibrage de l’offre sur le Bourg et la Picote pourraient être envisagées : • ouverture à l’urbanisation de certains secteurs avec OAP ; • ouverture à l’urbanisation de la zone AU du centre bourg ; • lancement d’une opération de requalification dans l’emplacement réservé n°4 (mais le délai semble un peu court) ; • prise en compte de quelques demandes de particuliers.

! Hypothèse maximale Conditions particulières : • L’urbanisation de toutes les zones avec OAP est réalisée dans les conditions de densité fixées ; • Les secteurs UH et UL accueillent le potentiel maximal identifié dans le projet de PLU ; • Le PC de 9 logements à Salcigneux est autorisé. Potentiel du PLU : 100 logements Capacité du PLU : 16 ans Remarque : cette hypothèse n’est pas recevable dans la mesure où à l’horizon 2030 (soit dans 11 ans), le potentiel de logements excède celui défini par les objectifs du PLH3.

! Hypothèse intermédiaire Conditions particulières : • Seule l’urbanisation de la zone AUc de Couttanges est différée ; • Toutes les possibilités de construire dans les zones UL sont supprimées ; • Le PC de 9 logements à Salcigneux est refusé ; • Le PLU intègre les coups partis Potentiel du PLU : 71 logements Capacité du PLU : 12 ans Remarque : cette hypothèse est la plus proche de celle préconisée pour Cellieu dans les objectifs du PLH3.

Dossier N° E19000 124/ 69 51 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

! Hypothèse sans prise en compte des coups partis La « non prise en compte des coups partis » modifierait les hypothèses de réserve foncière pour la durée du PLU et de ce fait les ouvertures à l’urbanisation des secteurs avec OAP. Cette hypothèse est cependant difficile à défendre, les constructions effectives auront une incidence sur le potentiel foncier en UC et sur la population. En résumé : Les objectifs du PLH3 largement dépassés L’absence de document d’urbanisme a créé un vide, or « la nature a horreur du vide ! » Le RNU a provoqué une sorte de « ruée artificielle » vers des projets de construction. Le total des autorisations approche les 20 logements individuels par an, alors que la moyenne était plutôt de 10 logements par an depuis une dizaine d’année7. Les personnes les mieux informées ont mis à profit ce temps pour faire avancer ou anticiper un projet, provoquant un mouvement qui ne correspond en rien au rythme habituel des demandes de permis de construire. Les autorisations accordées en 2 années par le Préfet correspondent à près de 7 ans de production de logements admis par le PLH et à 5 ans si le refus de 9 logements Salcigneux est confirmé. Les objectifs du PLU contredits Les autorisations accordées en zone A et N tendent à élargir le périmètre de l’urbanisation alors que le PLU recentre cette urbanisation vers l’espace déjà urbanisé. Celles autorisées en zone AU accélèrent l’urbanisation de parcelles non prévues avant 2030. Les autorisations étant majoritairement accordées dans les quartiers éloignés du centre bourg et donc des équipements et services de proximité, deux scénarios sont possibles : soit les futurs habitants de ce quartiers fréquentent peu le bourg, alors la volonté de « faire vivre le village » est contredite, soit ils le fréquentent et les déplacements de proximité en voiture augmentent (pour l’école, les commerces, les associations, la mairie et les services de soins). g) Les questions soulevées par ces résultats Des modifications à apporter aux zones du PLU : - L’intégration des autorisations accordées dans les parcelles classées en A et N dans le périmètre du tissu aggloméré urbanisable et dans ce cas en zone UC ? - La « compensation » ou non des autorisations accordées par l’Etat en prenant en compte soit l’excédant par rapport aux règles du PLU, soit les autorisations en zone A ? - La suppression des capacités de construire dans les zones UL ? - Les possibilité de programmer les zones avec OAP au delà d’un bilan d’étape ou, comme pour les zones AU, au-delà de 2030 ? Les modalités de suivi du PLU :

7 Le rapport de présentation donnant plusieurs chiffres, il s’agit d’une estimation assez cohérente avec l’évolution du nombre de résidences principales. Dossier N° E19000 124/ 69 52 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

Les difficultés à faire un réel bilan du potentiel foncier et des perspectives décrites ci- dessus militent en faveur d’un suivi des logements réellement réalisés afin d’établir un bilan au bout de 5 ans plutôt qu’au bout de 9 ou 12 ans. Cette proposition, par ailleurs formulée dans l’évaluation environnementale (pages 63 et 64), permettrait d’anticiper les modifications à apporter au PLU et de préparer le PLUi . Le bilan devrait dans ce cas faire état des parcelles urbanisées, des mutations foncières opérées dans les ensembles de parcelles dont les surfaces sont agrégées (pages 197 à 200), des mutations dans le bâti existant. De plus, il serait utile de joindre un suivi du prix du foncier à bâtir.

5. Les demandes formulées au cours de l’enquête publique a) Des demandes de classement en zone constructible 66 % des observations sont relatives à des demandes de classement de parcelles en zone constructible (UC ou AU) soit en totalité, soit en partie (grandes parcelles et parcelles scindées en deux dans le PLU). Les propriétaires argumentent leurs demandes par le fait que leurs parcelles étaient classées en zone NB du POS, sont comprises dans le TAE ou situées en continuité de parcelles bâties, ou de parcelles ayant obtenu une autorisation d’aménager ou de bâtir depuis 2016. Plusieurs demandes attestent du fait que le partage de parcelles entre zone constructible et zone non constructible (en A ou N) n’est pas compris.

b) Des demandes par grands secteurs de la commune - 44 % des observations concernent les quartiers de la Jusserandière, de Salcigneux et de Mulet ; - 31 % le Bourg centre et la Picote ; - 22 % le secteur de la Jardière / Cognetière ;

c) La prise en compte des demandes de la population Plusieurs demandes seraient recevables au regard de leur position par rapport aux espaces bâtis (en continuité immédiate ou entre deux parcelles constructibles, espaces résiduels de faible dimension), au réseau routier (parcelles n’aggravant pas le processus d’urbanisation linéaire et compatibles avec les enjeux paysagers ou environnementaux) mais aussi dans la perspective de rééquilibrer l’offre vers le bourg centre ou la Picote évoquée plus haut.

d) Observations d’ordre général Les observations d’ordre général portent en majorité sur les points suivants : – La durée jugée excessive de l’élaboration du PLU ; – Le manque d’information sur le projet de PLU 2018, malgré l’exposition publique en mairie de Cellieu du 6 août au 26 septembre 2018 ; – Les déséquilibres du développement communal entre centre bourg et autres quartiers ; – L’absence de réflexion sur la population à accueillir ; – L’absence de zonage pour les espaces bâtis des hameaux ; – Une densification peu adaptée à la plupart des secteurs de la commune ; – Le maintien d’espaces agricoles dans des espaces bâtis et les risques de conflits entre résidants et agriculteurs ;

Dossier N° E19000 124/ 69 53 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

– Le devenir des terrains inexploités, des fermes non pastillées et des granges ou hangars. En dehors de demandes portant sur le classement des biens fonciers, les personnes reçues en permanence ont aussi fréquemment posé les questions suivantes : – Comment et quand serons-nous informés des décisions prises : recevrons-nous un courrier du commissaire enquêteur, de la mairie ou de Saint-Etienne Métropole ? – Pourquoi n’avons-nous pas eu de réponses de la mairie à nos demandes ? – Pourquoi y a-t-il autant de maisons en construction ? Le besoin d’information précise est manifeste et devrait être pris en compte non seulement pour répondre aux demandes individuelles exprimées lors de cette enquête publique mais en anticipation des questions similaires que poseront à l’avenir d’autres propriétaires désireux de vendre un terrain.

e) Demandes de la Mairie Les demandes d’extension des périmètres des deux emplacements réservés attestent de la volonté de maîtriser le développement du bourg pour le dynamiser et de garantir la protection de l’eau potable. Elles ne modifient pas l’économie du projet.

6. Synthèse des interrogations et des réponses de SEM Cette synthèse résulte de questions et observations des PPA, du public et du commissaire enquêteur. Elle concerne donc à la fois le projet, sa déclinaison dans le zonage et le règlement ; sa « recevabilité » au regard des objectifs du SCoT et de la perception des habitants ; la programmation de sa mise en œuvre. Les réponses de Saint-Etienne Métropole (SEM) figurent sur un fond orangé.

a) Eléments du projet à préciser ! La localisation des logements locatifs publics ne devrait-elle pas être précisée et orientée en priorité dans les quartiers du bourg et de la Picote en raison de leurs équipements de proximité ? SEM : « la commune n’est pas soumise à l’article 55 mais l’opportunité de mettre en place des outils pourra être étudiée dans le dossier d’approbation » ! Quelle peut-être la capacité de mobilisation réelle du foncier regroupé notamment quand il est composé de petites parcelles ? SEM : la « dureté de mobilisation du foncier ne peut pas être un obstacle et la commune mettra en place les outils nécessaires et travaillera avec ses administrés pour que ces secteurs stratégiques soient valorisés » ! La densification telle que souhaitée dans le SCoT est-elle possible dans l’espace urbain, prend elle en compte les contraintes du relief et comment s’expliquent les différences de densité entre les OAP ? SEM : les densités fixées sont une moyenne sur la commune et celles des secteurs avec OAP ont été définies pour favoriser une diversification de l’habitat à partir d’un travail de terrain intégrant le relief de chacun.

Dossier N° E19000 124/ 69 54 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

La densité est un moyen pour maintenir des équipements à l’échelle communale, sans que ce soit nécessairement des équipements de quartier.

! Pourquoi avoir exclu la possibilité de densifier la partie est et sud du centre bourg alors qu’elle est favorisée dans les autres quartiers SEM : la priorité du PLU est axée sur le développement des zones AU pour rompre avec la logique du RNU, préserver le paysage « agri-naturel » des abords du bourg. ! Les bâtiments, granges ou hangars non retenus pour une transformation en habitation pourraient-ils être reconvertis en locaux pour des activités compatibles avec leur environnement et dans quelles conditions ? SEM : le code de l’urbanisme permet la création de STECAL (secteur de taille et de capacité d’accueil limité) afin de maintenir ou étendre une activité économique en zone A ou N sur la base d’un véritable projet et par voie de modification future du PLU.

! L’évolution des documents d’urbanisme depuis le POS ne devrait-elle pas être rappelée pour faciliter l’appropriation par le public de ces changements ? SEM prend en compte cette remarque et le rapport de présentation sera complété dans ce sens. b) Les réponses aux observations des PPA ! Nombre de questions posées dans le paragraphe suivant rejoignent des réserves des PPA. D’autres réserves et recommandations devront être prises en compte. SEM portera dans la délibération d’arrêt du projet de PLU l’analyse complète des avis des personnes publiques associées et ses réponses. c) L’ajustement des capacités foncières du PLU Quelles modifications du PLU permettront de ramener les disponibilités foncières à un niveau compatible avec le PLH et le SCoT à l’horizon 2030 : ! Différer toute ouverture des zones AU au-delà de 2030, comme demandé par le SCoT ? SEM évoque la possibilité de reporter la date d’urbanisation des zones AU dans le cadre du PADD (lequel évoque l’horizon 2030 page 6 en terme de de réduction des espaces consommés)

! Différer l’urbanisation de la zone AUc de Couttanges en précisant sa programmation ou en la transformant en zone AU ? SEM s’appuie sur le code de l’urbanisme pour justifier que la zone AUc de Couttanges ne peut-être classée en AU en raison de la présence d’équipements en limite de zone et des accès nécessaires sur des voies existantes. Son urbanisation pourrait cependant être différée dans le cadre de l’approbation du SCoT. ! Etablir une programmation pour tous les secteurs avec OAP au delà de 2030 ? SEM n’apporte pas de réponse ! Supprimer toute possibilité de construire des logements dans les zones UL ? Dossier N° E19000 124/ 69 55 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

SEM : Le règlement de la zone UL correspond à la vocation de la zone et pourra être repris dans le cadre de l’approbation du futur PLU afin de prendre en compte les remarques sur le logement. ! Les effets de l’application du RNU nécessiteront ils un ajustement de la zone UC et la modification des zones AU « grignotées » ? SEM : « les autorisations accordées ne remettent pas en cause le zonage du PLU et celui-ci n’a pas les moyens de compenser les autorisations accordées par l’Etat en application du RNU dans la mesure où la commune ne pouvait pas s’opposer à ces décisions ». d) La programmation à long terme ! Pour prendre en compte la complexité de l’appréciation des capacités foncières pour l’habitat, établir au bout de 5 ans, plutôt qu’au bout de 9 ans un bilan exhaustif des logements créés (constructions neuves ou création dans le bâti ancien) et de l’évolution du prix du foncier à bâtir ; SEM s’en réfère au code de l’urbanisme qui impose « de réaliser ce bilan 9 ans au plus tard après la délibération approuvant le PLU ». SEM ajoute cependant que les réflexions sont en cours à l’échelle de la Métropole en vue de l’élaboration d’un PLUi. Dans ce cadre, le projet pourrait évoluer et intégrer cette analyse » ! Définir à partir de ce bilan à 5 ans la programmation des secteurs à urbaniser (secteurs OAP et zone AU) et ajuster si besoin le périmètre de la zone UC en prenant en compte les objectifs de renforcement des secteurs dotés d’équipements publics du Bourg et la Picote et donc en examinant les parcelles (ou fraction de parcelles) exclues de la zone UC et les mieux placées pour faire évoluer ces quartiers dans le respect des objectifs paysagers et environnementaux. SEM rappelle les grands principes : Conformément aux orientations du SCoT, l’urbanisation est recentrée au sein du tissu aggloméré existant, et conformément aux objectifs du PLH fixant un nombre de logement maximum, « toutes les parcelles au sein du TAE ne doivent pas faire l’objet d’une intégration dans le zone urbaine », « Les zones AU et les secteurs d’OAP font partie d’un projet et permettent de développer des secteurs stratégiques sur la commune », elles « doivent rester les secteurs principaux de l’urbanisation et suffisent à atteindre les objectifs de la commune »

! Est-il envisageable de créer8 une zone AU pour conforter le centre bourg ? SEM : le projet de PLU est équilibré, répond aux objectifs du PADD de conforter le bourg et trois pôles de développement, la création d’une nouvelle zone AU ne serait pas opportune et serait en contradiction avec les demandes des personnes publiques associées.

8 Note du CE : la formulation de la question fut une erreur puisqu’il existe une zone AU. La vraie question était celle de l’ouverture à l’urbanisation de la zone AU. Dossier N° E19000 124/ 69 56 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

! Que deviennent les zones AU et OAP « grignotées » par les autorisations du Préfet ? SEM : le permis d’aménager accordé sur la zone AU de Mulet est sans incidence et ne signifie pas que l’aménagement sera réalisé ; les OAP pourront être adaptées par modification ultérieure du PLU. e) Les demandes de la population ! Les demandes de reclassement de parcelles en zone constructibles sont nombreuses et les propriétaires sont en attente de réponses et d’explications du maître d’ouvrage. SEM : les demandes individuelles seront étudiées dans le cadre de l’approbation du PLU et dans la mesure où elles ne sont pas en contradiction avec les objectifs du PLU défendus dans le PADD, respectent le principe d’intérêt général et ne conduisent pas à une extension de l’urbanisation que le PLU entend respecter. De plus SEM apporte des réponses très précises aux demandes dans son mémoire en réponse pages 11 à 13. ! La demande de classement de la Cognetière dans la même zone UH que le secteur de la Jallière est elle envisageable ?. SEM : les deux quartiers sont différents morphologiquement et le caractère agricole de la Cognetière le distingue de La Jallière issue d’une extension pavillonnaire. ! Une forte demande de justification et d’information « post enquête publique » a été exprimée par le public au cours des permanences. SEM : la commune et eux-mêmes mettront en place des informations sur les avancées de la procédure par des publications dans la presse locale et sur les sites internet. Les élus restent disponibles pour recevoir les particuliers. En définitive, Saint-Etienne Métropole a répondu à l’ensemble des interrogations d’ordre général en se référant aux documents écrits, a précisé celles qui seraient examinées lors de l’approbation du PLU ou celles qui ne pourront être prises en compte dans le projet de PLU actuel. Saint-Etienne Métropole a pris soin de répondre aux demandes individuelles en précisant pour chacune sa position.

Dossier N° E19000 124/ 69 57 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019

V1 – CONCLUSION PROVISOIRE

Après avoir examiné le dossier d’enquête publique, consulté les documents utiles à la compréhension du projet de PLU 2018, pris connaissance des avis reçus des Personnes Publiques Associées ou consultées, rencontré les personnes en charge du dossier à Saint- Etienne Métropole et à Cellieu, reçu 47 personnes lors des quatre permanences, pris en compte les 41 observations formulées ainsi que les réponses de Saint-Etienne Métropole au procès verbal des observations, je fais les constats suivants :

− L’enquête s’est déroulée conformément aux textes législatifs en vigueur et les dispositions ont été prises par Saint-Etienne Métropole et Cellieu pour faciliter l’accès au dossier en mairie de Cellieu, à Saint-Etienne Métropole et sur le registre dématérialisé ; de même les dispositions ont été prises pour accueillir le public et faciliter son expression ;

− L’information sur l’enquête publique a été réglementairement suffisante au regard du projet, accessible et largement diffusée sur la commune de Cellieu avec un affichage dans chacun des secteurs de la commune ;

− Le dossier comportait l’ensemble des pièces règlementaires et nécessaires à la compréhension du contexte communal et intercommunal dans lequel s’inscrit le projet, les pièces répondant à l’attendu des documents supérieurs auquel il doit se référer, l’évaluation environnementale demandée en 2014 ainsi que huit avis des personnes publiques associées ;

− Les observations du public ont été significatives et suffisantes pour comprendre les attentes de la population, ses interrogations ou incompréhensions sur le zonage ou le règlement du PLU.

Mes conclusions et mon avis résultant des analyses portées dans ce « rapport d’enquête publique » sont formulés, conformément à la réglementation, dans le document complémentaire n°2 intitulé « Conclusions et avis du commissaire enquêteur »

Jeanine BERNE, commissaire enquêteur. Le 9 juillet 2019

Document transmis dans une version papier et une version numérique à Saint-Etienne Métropole et au Tribunal Administratif de Lyon.

Dossier N° E19000 124/ 69 58 CELLIEU - LOIRE – Elaboration du PLU – Enquête publique du 17 juin au 19 juillet 2019