DOSSIER DE PRESSE

EXPOSITION DU 06/04/2016 AU 05/06/2016 NIVEAU +3

CHRISTINE SPENGLER L’OPÉRA DU MONDE 1970-2016

L’Opéra du monde, d’après le bombardement de Phnom-Penh, Cambodge, avril 1975 © Christine Spengler EXPOSITION RÉALISÉE AVEC LE SOUTIEN DE NIKON.

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UN LIVRE, PUBLIÉ AUX ÉDITIONS DU CHERCHE-MIDI, ACCOMPAGNE L’EXPOSITION.

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#CHRISTINESPENGLER L’EXPOSITION

La Maison Européenne de la Photographie présente une rétrospective inédite réunissant les deux facettes, apparemment contradictoires, de l’œuvre de Christine Spengler, correspondante de guerre et artiste : ses photos noir & blanc emblématiques les plus célèbres, et ses créations en couleur plus récentes. Les deux salles consacrées aux photos de guerre sont séparées des salles couleur par une chapelle intime, parsemée de fleurs et de bougies, où figurent les premiers photomontages couleur réalisés en hommage à sa famille alsacienne, et plus particulièrement à son frère bien aimé Éric, disparu tragiquement à l’âge de 23 ans.

Le travail de Christine Spengler peut se lire comme une succession d’actes et de scènes où l’histoire intime, familiale, rejoint la grande Histoire, celle des peuples et des nations en guerre. Autodidacte, Christine Spengler compose son œuvre depuis plus de 40 ans avec une ferveur presque enfantine et nous livre les clefs d’un monde où le sublime l’emporte toujours sur l’horreur, la vie sur la mort.

C’est cette vision unique, autant que l’éclectisme du travail de Christine Spengler, que la Maison Européenne de la Photographie s’attache à montrer, à travers une sélection de près de soixante clichés argentiques des années 1970 à aujourd’hui, pris avec son Nikon fétiche. Il figurera dans la première salle de l’exposition, au milieu d’éclats de verre, dans une vitrine tapissée de velours noir, avec une burqa rapportée d’, entourée de lys et de roses en signe de deuil.

3 Le départ des Américains, , 29 mars 1973 © Christine Spengler / Corbis

4 Première partie : Les années de guerre

Christine Spengler, qui dès son enfance à Madrid savait qu’elle deviendrait écrivain, découvre sa seconde vocation de photographe tout à fait par hasard au Tchad en 1970. Dans le Tibesti en guerre elle réalise sa première image avec l’appareil photo emprunté à son jeune frère Éric : deux combattants armés de Kalachnikovs qui se dirigent, main dans la main, vers le front. Trois ans après, quand Éric se suicide en lui léguant son appareil, Christine Spengler comprend qu’elle est investie d’une mission. En souvenir de lui, elle deviendra correspondante de guerre, « pour témoigner des causes justes ». De retour à Paris, Göksin Sipadioglu, célèbre fondateur de l’agence Sipa Press, croit en elle et lui donne sa première chance. Elle entame alors un insatiable travail de témoignage, sans jamais se soucier du danger. Toujours du côté des opprimés, que ce soit en Irlande du Nord, au Vietnam, au Liban, en Iran, au , ou en Irak, et très récemment encore dans la « jungle » de Calais, Christine Spengler n’a jamais cessé de traquer la vie au cœur des conflits les plus violents de notre époque. Sa condition de femme lui a permis de photographier, sous son voile, des scènes interdites aux hommes, pour produire des images emblématiques qui ont fait le tour du monde.

Une vingtaine de photographies grand format, en noir et blanc, rendent compte de l’engagement d’une femme qui a délibérément refusé le sensationnalisme et qui, comme Robert Capa, a toujours préféré photographier les vivants plutôt que les morts. Chacune de ces images, prises avec un objectif grand angle 28mm, raconte une histoire : en 1973, quelques heures avant la signature de la paix, une jeune vietnamienne au sourire ironique cire pour la dernière fois de sa vie les bottes des GI’s ; en 1979, dans le cimetière des martyrs de Qöm, deux veuves iraniennes en tchador et lunettes noires luttent contre le vent entre les portraits des victimes de la guerre. Ce qui frappe le spectateur face à ces images, ce sont les visages, omniprésents, des acteurs de ces drames et ce regard frontal qui caractérise le travail de Christine Spengler. Elle ne donne pas seulement vie à ses personnages, elle témoigne contre l’oubli.

5 Vierge aux poivrons, Madrid, 1988 © Christine Spengler

6 Seconde partie : Les années lumière

Depuis la fin des années 1980, pour exorciser la douleur vécue dans la guerre, Christine, inspirée par sa mère Huguette Spengler, la dernière des surréalistes, et par son enfance au musée du Prado, réalise à chaque retour de reportage un travail plus intime de montages colorés, baroques, à partir de ses photos de famille. Comme un exorcisme, Christine Spengler se confronte aux portraits de ses défunts, les ornemente et les sublime pour les faire accéder à l’éternité.

Deux salles éclatantes accueillent les photos couleur, montages oniriques aux innombrables facettes, où se dessine l’univers singulier de Christine Spengler. Entre ses doigts d’orfèvre, les portraits des défunts prennent vie et deviennent des icônes parées de couleurs chatoyantes et de plumes de paon, serties de perles, de coquillages et de piments. Dans chacun de ces décors, Christine Spengler fait exploser le cadre, magnifie le sujet et démultiplie les objets de la photographie. On y retrouve une galerie de portraits des personnalités solaires qui ont illuminé sa vie, parmi lesquelles Frida Kahlo, Maria Callas, Jeanne Moreau ou encore Marguerite Duras. Dans toutes ces compositions, c’est la lumière, la couleur, la vie qui triomphent, et qui révèlent l’incroyable force d’une artiste qui dit elle-même avoir « trouvé le moyen d’abolir la barrière entre les vivants et les morts ».

7 La Sérénité retrouvée, autoportrait, Alger, 2010 © Christine Spengler

8 Les deux facette d’une oeuvre

« Christine Spengler a toujours su montrer les horreurs de la guerre sans jamais tomber dans le morbide ou le sensationnalisme. Il y a toujours eu en elle une pudeur face aux désastres de la guerre, et un grand respect face aux victimes qu’elle photographiait. Elle a toujours su respecter la dignité de l’homme... Ce qui l’intéresse le plus, c’est le côté animique et psychologique des hommes et des femmes qui vivent dans ces guerres, comme le montrent son travail sur les enfants de Belfast et de Londonderry, ses photos de femmes endeuillées au Liban ou en Iran, ces Madones afghanes, qui, tenant des bébés moribonds dans leurs bras, la regardaient droit dans les yeux derrière la grille de leur burqa. Ces photos, apparemment simples, permettent à notre imagination de concevoir la tragédie qu’elles renferment, et sont toujours chargées d’une grande émotion. Contrastant avec cette première facette de son travail déterminante dans sa vie, nous trouvons une deuxième trajectoire dans laquelle l’auteure cherche à s’éloigner des conflits. Mais, au fond, ces deux aspects de son travail se rejoignent dans l’essentiel, du fait que les personnages photographiés dans la deuxième période sont aussi porteurs de douleur et de mort. Le noir et blanc qui donne tant de force à ses photos de guerre laisse place à des couleurs éclatantes, à des images oniriques qu’elle compose comme un exorcisme à chaque retour de reportage. Dans ces nouvelles créations, nous trouvons résumées toutes les expériences de sa vie, sans oublier notamment celles qu’elle reçut, enfant, des grands maîtres de la peinture espagnole – surtout Goya et Vélasquez – au cours de ses visites assidues au Musée du Prado où sa Tante Marcelle et son Oncle Louis l’emmenaient assidûment, de la même façon qu’ils l’introduisirent très tôt dans de la corrida.»

Carmen Garrido Musée du Prado , 2010

9 CHRISTINE SPENGLER

D’origine Alsacienne, Christine Spengler naît en France, mais, après le divorce de ses parents, elle est élevée à Madrid par son oncle et sa tante qui l’emmènent au Musée du Prado dès son plus Jeune âge. Elle fait des études de lettres françaises et espagnoles afin de devenir écrivain.

1970 - Mais sa vraie vie commence au Tchad, le jour où elle prend sa première photo grâce au Nikon-fétiche que lui prête son jeune frère Eric. Sa première image est celle de deux combattants Toubous tirant, pieds nus, à la kalachnikov, contre les hélicoptères français. Sa décision est prise : «J’apprendrai mon métier sur le terrain et je deviendrai correspondante de guerre pour témoigner des causes justes».

1972 - Irlande du Nord. Première photo célèbre, diffusée par l’agence SIPA-PRESS : « Carnaval à Belfast » : des gamins irlandais coiffés de chapeaux de Carnaval fouillés par les soldats britanniques... Photo publiée dans Life, Paris-Match, El Pais, etc.

1973 - Vietnam. Christine part seule à Saigon, où elle est la seule femme photographe sur place, et travaille à quinze dollars la photo pour l’agence Associated Press. « Saigon entre dans l’année du buffle » est publiée dans le New York Times, ainsi que « Le départ des américains ». Christine reçoit alors le télégramme lui annonçant le suicide de son frère Eric, à Paris. Pendant dix ans elle fuira en avant pour photographier en noir et blanc le deuil du monde : Cambodge, Liban, Sahara Occidental, Nicaragua, Salvador, Iran, Afghanistan... Ces photos-symboles sont publiées dans les magazines les plus prestigieux.

1975 - Cambodge. Christine photographie, avec son grand angle, le bombardement de Phnom Penh par les khmers rouges. La photo fait le tour du monde.

1976 - Elle décide alors de rentrer à Paris et travaille pour l’agence SYGMA. Premières photos des combattants et combattantes du Front Polisario, au Sahara Occidental, pour le magazine Time.

1981 - Reportages au Nicaragua et au Salvador.

1983 - Toussaint en Alsace- Après dix ans d’absence, Christine entreprend le pèlerinage interdit sur la tombe de son frère Eric. Comme les femmes iraniennes, celles de Mexico ou de Bolivie, elle crée alors, en couleur,

10 de petits autels funéraires en mémoire de ses disparus. Elle entoure le portrait des êtres chers de tissus, de perles et de verre brisé... Photos qui seront publiées dans Zoom et Photo Magazine et exposées au Musée de l’Elysée à Lausanne.

1982- 84 - Liban. Après son arrestation par les combattants Mourabitouns qui l’accusent d’être une espionne sioniste, elle est libérée, in extremis, par le leader druze Walid Jumblatt. Ses nuits sont alors peuplées de rêves magnifiques. Paradoxalement, le fait d’avoir côtoyé la mort de si près, lui a fait découvrir enfin la beauté du monde.

1985 - Festival d’Arles. Elle présente dans le Théâtre Antique un audiovisuel « Le deuil d’Eric » où elle alterne photos de guerre, en blanc et noir, avec des visions oniriques en couleur. Eloges dans le journal Le Monde.

1984-88 - Paris-Madrid. Avec un objectif 5O mm, elle crée de nouvelles images colorées en hommage à la vie. « Polisario dream», « Sahara interdit » et surtout « Vierges et Toreros » qu’elle dédie aux toreros de son enfance madrilène, livre édité chez MARVAL avec des calligraphies inédites de Christian Lacroix. Ses images sont exposées pendant le Mois de la Photo, à Paris, au Festival d’Arles et à Madrid (Puerta de Toledo).

1989 - Rétrospective « Quinze ans de guerre » au Musée de l’Elysée de Lausanne.

1990 - De retour à Paris, elle travaille pour VOGUE. Premières natures mortes dédiées à Christian Lacroix et Yves St-Laurent.

1991 - Elle publie la première partie de son autobiographie « Une femme dans la guerre » (Editions RAMSAY) et montre les deux aspects de son œuvre dans une exposition intitulée : « Guerre et rêves » à l’Espace Photographique des Halles. Elle participe à de nombreuses émissions télévisées (Bernard Pivot, Henry Chapier, Jean-Marie Cavada, Bernard Rapp, Frédéric Mitterrand...)

1994 - Retour au Liban pour Marie-Claire où elle réalise un film avec le cinéaste Philippe Vallois.

11 1995 - Elle retourne à Saigon pour le vingt-cinquième anniversaire de la paix.

1996 - Elle participe à une exposition collective dans la galerie « Aperture » de New-York. Exposition collective «Face à l’histoire» au Centre Pompidou à Paris. Elle représente la voix de photographie dans l’émission de Laure Adler : Le Cercle de minuit.

1997 - Elle part pendant un mois en Afghanistan pour photographier les femmes opprimées par les talibans. Ses portraits de « Madones Afghanes » sont publiés dans Paris-Match, le New-York Times et El Mundo...et font partie d’une exposition itinérante dans trente pays, organisée par Médecins du Monde.

1998 - Elle retourne au Cambodge le jour de la mort de Pol Pot et tourne un film : « Retour à Phnom Penh » avec la réalisatrice Fabienne Strouvé, pour l’émission Double Regard de France 3. Rétrospective à Beyrouth de ses photos de guerre, dans le cadre du premier Mois de la Photo au Liban, organisé par la Maison Européenne de le Photographie. Elle obtient le prix SCAM à Paris et est élue « Femme de l’année » à Bruxelles.

1999 - Elle participe à l’émission télévisée « Les cent photos du siècle » de Marie-Monique Robin avec un reportage sur les enfants d’Irlande de sa première photo.

Publication en Espagne de son autobiographie « Entre la luz y la sombra » (EL PAIS AGUILAR). Grande exposition de guerre au Canal Isabel II de Madrid à l’occasion de Photo España.

2000 - Reportage au Kosovo pour la revue El Mundo. Elle dirige un workshop à Madrid (El Escorial).

2003 - Publication de deux livres-photos édités par MARVAL (Paris). « Les années de guerre » et « Vierges et Toreros ». Reportage en Irak commandé par Paris-Match pour photographier la douleur du peuple irakien.

2006 - Elle publie à Paris « Une femme dans la guerre » aux Editions des

12 Femmes-Antoinette Fouque et expose ses photos de guerre à la Biennale de Moscou.

2007 - Elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture, M. Donnedieu de Vabres, qui dit d’elle: « Je félicite la combattante qui a toujours su voir et photographier l’espoir au milieu du chaos ».

2009 - Nicolas Sarkozy, Président de la République, lui décerne la Légion d’Honneur pour récompenser son parcours de correspondante de guerre et artiste. Elle achève la deuxième partie de son autobiographie : « Une femme dans la Vie » (histoire d’une psychanalyse) parue aux Editions des Femmes et elle publie un livre de photos : « Ibiza y Formentera Eternas » (Ibiza et Formentera éternelles) commandé par la Chambre de Commerce d’Ibiza et Formentera.

2010 - Exposition à l’Espace Cardin de Paris, au Club Diario de Ibiza et au Centre Culturel S’Alamera à Ibiza.

2012 - Elle se consacre à l’écriture et termine la 2ème partie de son autobiographie « Retour à la Vie », suite d’Une femme dans la guerre qui devait être publiée en Septembre 2014 aux éditions des Femmes. Écrit L’homme Bleu, récit de l’histoire d’amour qu’elle a vécu pendant huit ans avec un targui du désert algérien. Le fils de Marguerite Duras, Jean Mascolo, lui demande d’enluminer à sa façon les portraits noir et blanc de sa mère.

2014 - Elle participe avec ses photos de guerre icôniques à la Nuit de la Photo des Invalides. Film d’Arte en préparation sur les femmes correspondantes de guerre. Elle expose sa Série « indochinoise » à Trouville, en hommage à Marguerite Duras, son idole.

2016 - Rétrospective à la Maison Européenne de la Photographie, Paris.

13 IMAGES PRESSE

LES IMAGES PRESSE SONT LIBRES DE DROITS POUR LA PROMOTION DE L’EXPOSITION À LA MEP ET PENDANT SA DURÉE UNIQUEMENT. ELLES NE PEUVENT ÊTRE RECADRÉES, MODIFIÉES OU CONTENIR DU TEXTE.

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L’Opéra du monde, d’après le bombardement de Phnom-Penh, Cambodge, avril 1975 © Christine Spengler

CS02

Combattants Toubous dans le Tibesti, Tchad, 1970 (“Ma première photo”) © Christine Spengler / Corbis

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Enfants de Londonderry, Irlande du Nord, 1972 (Photo qui fait partie de la sélec- tion “les 100 photos du siècle” de Marie-Monique Robin) © Christine Spengler / Corbis

14 CS04

Le départ des Américains, Vietnam, 29 mars 1973 (Grâce à cette photo, publiée dans le New York Times, Christine entre dans le staff d’Associated Press à Saïgon) © Christine Spengler / Corbis

CS05

Femmes palestiniennes pleurant leurs martyrs, Beyrouth-ouest, 1982 (“Je n’ai pas besoin de demander la permission pour faire une photo, je la lis dans leurs yeux...”) © Christine Spengler / Corbis

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Cimetière des martyrs de Qöm, Iran, 1979 (Cette photo inspirera les futures natures mortes de Christine Spengler) © Christine Spengler / Corbis

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Femme palestinienne défendant sa maison, Beyrouth-ouest, 1982 © Christine Spengler / Corbis

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Un dimanche dans la jungle de Calais, janvier 2016 (“Sur sa tente, ancrée dans la boue, ce jeune migrant avait peint des colombes blanches en signe de paix…”) © Christine Spengler

CS09

Portrait de Maria Callas, Saint-Paul-de- Vence, 2013 (“suivant les saisons, Maria portait une ou plusieurs rangées de perles à son cou”) © Christine Spengler

16 CS10

Vierge aux poivrons, Madrid, 1988 (“Lorsque j’arrivais petite à Madrid, les calendriers ornés de vierges et de Christ étaient accrochés dans les marchés au milieu des piments et des poivrons…”) © Christine Spengler

CS11

Photomontage d’après un Portrait de Marguerite Duras à l’époque de l’Amant, Saint-Paul-de-Vence, 1994 (“Cette photo servit d’affiche pour le Prix Margueritte Duras à Trouville en 2012”) © Christine Spengler

CS12

La Sérénité retrouvée, autoportrait, Alger, 2010 © Christine Spengler

17 CS13

Marguerite Duras enfant en ménine, Saint- Paul-de-Vence, 2012 © Christine Spengler

CS14

Ma mère, Huguette Spengler, la dernière des surréalistes, Paris, 2016 (Photomontage d’après un portrait d’Irina Ionesco) © Christine Spengler / Irina Ionesco

18 INFORMATIONS PRATIQUES

LA MEP

MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE 5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris 01 44 78 75 00 – www.mep-fr.org M° Saint-Paul (ligne 1) ou Pont-Marie (ligne 7)

OUVERT DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 11H À 20H Accès à la billetterie jusqu’à 19h30 Fermé lundi, mardi et jours fériés Entrée grauite le mercredi de 17h à 20h

TARIFS Plein tarif : 8 € / Tarif réduit : 4,5 € Abonnement annuel : 30 € / Tarif réduit : 24 € / Carte Duo : 48 €

CONTACTS MEP

CAROLE BRIANCHON Responsable de la communication 01 44 78 75 01 / [email protected]

ÉMILIE RABANY Chargée de communication et relations presse 01 44 78 75 28 / [email protected]