Élections Régionales 2021

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Élections Régionales 2021 Thibault CHARPENTIER 9 octobre 2020 Élections régionales 2021 Les prochaines élections régionales auront lieu en mars 2021, en même temps que les élections départementales. Certaines collectivités territoriales d’outre-mer, à statut particulier, ne sont pas concernées par les élections régionales : • Mayotte • Nouvelle-Calédonie • Polynésie-Française • Saint-Barthélemy • Saint-Martin • Saint-Pierre-et-Miquelon • Wallis-et-Futuna MODE DE SCRUTIN ET CALENDRIER Le Conseil régional est élu pour six ans avec renouvellement intégral. La loi n° 99-36 du 19 janvier 1999, modifiée par celle du 11 avril 2003, fixe le mode de scrutin actuel : scrutin de liste, à deux tours, avec représentation proportionnelle à la plus forte moyenne. La loi du 6 juin 2000 impose la parité stricte des candidatures. Les listes sont régionales mais composées de sections départementales : chaque liste est constituée d’autant de sections qu’il y a de départements dans la région. Les listes sont bien régionales dans la mesure où est désigné la ou le candidat tête de liste régionale, et où le bulletin de vote d’une liste est identique dans tous les départements d’une même région. Mais la liste de chaque département a un premier de liste amené à jouer un rôle le cas échéant dans l’exécutif. Le nombre de conseillers régionaux et de candidats par sections départementales est fixé par une annexe au code électoral. Il est déterminé en fonction de la population de chaque département. Les départements dont la population est inférieure à 100 000 habitants ont au moins deux conseillers régionaux au sein du conseil régional. Les départements dont la population est d’au moins 100 000 habitants ont au moins quatre conseillers régionaux 1. Premier tour • La liste qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés (50% ou plus) reçoit un quart des sièges à pourvoir (arrondi à l’entier supérieur). • Les autres sièges sont répartis selon la règle de la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés. • Si aucune liste ne parvient à la majorité absolue, il est procédé à un deuxième tour. • Seules les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés peuvent se maintenir au second tour. Elles peuvent fusionner avec des listes qui ont obtenu moins de 5% des suffrages exprimés au premier tour. 2. Second tour • La liste qui recueille la majorité relative des suffrages exprimés reçoit un quart des sièges à pourvoir (arrondi à l’entier supérieur) • Les autres sièges sont répartis selon la règle de la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés. 3. Troisième tour • Les conseillers régionaux élisent le président du conseil régional et des vice-présidents pour former la commission permanente composée du président du conseil et de quatre à quinze vice-présidents. Précisions sur la date du scrutin En 2015, les élections régionales ont été organisées les 6 et 13 décembre pour tenir compte de la création des nouvelles régions. Pour permettre que les élections régionales 2021 soient de nouveau organisées en mars, il a été prévu que la durée du mandat des conseillers régionaux élus en décembre 2015 soit réduite de neuf mois (loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral. Emmanuel MACRON, au mois de juin dernier, s’était dit favorable au report des élections régionales et départementales en 2022, en raison de la crise du Covid et de la nécessaire relance de l’économie. Il acceptait ainsi d'associer les présidents de région au plan de relance mais leur demandait, en échange, d’entériner un report des élections régionales après la présidentielle de 2022 : « On ne peut pas faire campagne pendant plusieurs mois et en même temps sauver l’économie française », avait-il déclaré à l’époque. Mais devant l’indignation des élus locaux, l’hypothèse avait été abandonnée : « C’est un sujet qui avait fait longuement débat et il a été tout de suite été éliminé et balayé », avait déclaré au mois de juillet Renaud MUSELIER, Président de la Région Sud et de Régions de France. Le Ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, a confirmé le 29 septembre dernier, lors d’une visioconférence avec les dirigeants des partis politiques, que les élections régionales et départementales se tiendraient en mars 2021, probablement les 14 et 21mars. Gérald DARMANIN a annoncé qu’une nouvelle réunion aurait lieu en octobre pour faire un point sur la situation sanitaire en vue de l’organisation des campagnes électorales. Préparation du scrutin dans les partis politiques La majorité présidentielle : le dernier scrutin avant la présidentielle LREM n’existait pas lors du scrutin de 2015 et se trouve donc dans une situation particulière vis-à-vis des sortants. Mais à un an de la présidentielle, la stratégie choisie devra être en cohérence avec la stratégie présidentielle Le Président Emmanuel MACRON a demandé à ses ministres « un engagement maximal pour ce scrutin », les invitant à se porter candidats dans le cadre de « la maison commune » regroupant l’ensemble des partis de la majorité qu’il appelle de ses vœux. Pour ce scrutin proportionnel, la majorité aimerait reproduire le modèle qui lui avait été profitable aux européennes en associant des personnalités d’origines diverses. Un grand nombre pourrait se trouver têtes de listes de sections départementales ou même candidat aux élections départementales (mode de scrutin par canton et non par liste départementale). Mais en pleine période COVID, certains ministres dans le feu de l’action tels Bruno LE MAIRE, Gérald DARMANIN, Olivier VERAN et Jean-Michel BLANQUER devraient privilégier leurs engagements gouvernementaux. Pour les autres, il s’agirait par ce scrutin et par une multitude de candidats répartis localement de rechercher l’ancrage local de la majorité. Certains tel Elisabeth BORNE sont envisagés dans plusieurs régions (Ile-de France, Nouvelle-Aquitaine, Normandie) - A ce stade, seul Marc FESNEAU, Ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, et ancien secrétaire général du MODEM est déterminé à être candidat tête de liste majorité dans le Centre-Val-de-loire - Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants pourrait se présenter en Nouvelle-Aquitaine mais pas forcément en tête de liste. - Dans les Hauts-de-France, on n’évoque pas moins de 6 ministres pour affronter Xavier BERTRAND : les noms de Barbara POMPILI, Gérald DARMANIN, Eric DUPONT MORETTI, Brigitte BOURGUIGON, Alain GRISET et Laurent PIETRAVESKI sont évoqués. - En Ile de France, Jean-Michel BLANQUER a proposé lors d’une réunion du parti du 7 octobre de piloter un comité chargé de préparer le programme de la liste de la République en Marche. On évoque aussi les noms de Gabriel ATTAL, Agnès PANIER-RUNACHIER, Clément BEAUME, Roxane MARACINEANU, Emmanuelle WARGON (dans le Val- de-Marne), Amélie de MONTCHALIN (dans l’Essonne), Julien DENORMANDIE, Franck RIESTER. Il faut noter cependant que la majorité de Valérie PECRESSE est constituée d’élus AGIR et MODEM qui aimeraient bien rester dans l’exécutif. - En Auvergne-Rhône-Alpes, on évoque les noms de Olivier DUSSOPT et Olivier VERAN 2 Dans certaines régions, LREM pourrait envisager de nouer des alliances avec des sortants, notamment pour faire barrage au RN. Ce pourrait être le cas en PACA notamment. Le Secrétaire général du parti, Stanislas GUERINI, a indiqué que les listes seront arrêtées fin octobre. Vers une union de la gauche et des écologistes ? Situation actuelle : • Le PS détient aujourd’hui 5 régions : Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Occitanie, Bourgogne- Franche-Comté. • Les alliances avec les communistes : Bretagne, Occitanie • Les alliances avec EELV : Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val-de-Loire, Occitanie Rappel 2015 : A noter que certains présidents des régions étaient déjà présidents avant le redécoupage des régions : Alain ROUSSET était président de la Région Aquitaine avant le regroupement avec Poitou-Charentes ; Marie-Guite DUFAY était présidente de la Région Franche-Comté avant son fusionnement avec le région Bourgogne. Pour rappel, le PS était arrivé en troisième position à l’issue du premier tour des régionales de 2015, avec 23,12% des voix au niveau national, plus de 4 points derrière le Front National (27,73%). Dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais-Picardie (Hauts-de-France), le PS avait retiré ses candidats et invité ses électeurs à voter pour la droite pour faire barrage au Front National. La gauche n’a donc obtenu aucun siège dans ses deux régions. En revanche, en région Grand-Est, le président sortant du conseil régional de Lorraine, Jean-Pierre MASSERET, arrivé en 3e position au premier tour, avait tenu tête à son parti en refusant de se retirer face au FN. Il avait finalement obtenu 19 sièges, contre 104 pour LR et 46 pour le FN. N.B : les Verts ont dirigé le Nord-Pas-de-Calais de 1992 à 1998, lorsque Marie-Christine BLANDIN en était présidente, dans le cadre d’une union de la gauche. Prospectives 2021 : Lors des journées d’été des écologistes organisées en août par EELV avec 5 autres partis (Alliance écologiste indépendante, Mouvement des progressistes, Cap21, génération écologie et Générations) les 6 partis ont lancé un « appel » au rassemblement et à la constitution de listes communes pour les régionales et les départementales. Julien BAYOU – secrétaire nationale d’EELV - juge possible des alliances « avec le reste de la gauche » dès le premier tour des régionales, sur la base d’un projet écologique « cohérent ». « Nous ne gagnerons pas seuls les élections. Au second tour des régionales, il y aura des alliances avec les autres forces de gauche (PS, PCF, LFI…) Mais, dès le 1er tour, le rassemblement sera possible à condition que les conditions soient localement réunies.
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    Monsieur Emmanuel MACRON Président de la République Palais de l'Élysée 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 PARIS Paris, le 2 juin 2021 Monsieur le Président de la République, En quelques semaines, nous sommes passés, en matière de protection et de promotion des langues régionales, de la satisfaction à l’incompréhension, pour recouvrer un peu d’espoir avec vos récents propos. Comme vous, nous sommes convaincus que ces langues sont notre trésor national, pépites du patrimoine de la France comme le proclame notre Constitution dans son article 75-1 . Nous avons salué en avril le vote de la loi MOLAC, première avancée législative depuis 70 ans pour sauver réellement le patrimoine linguistique. Aussi, la censure par le Conseil constitutionnel des dispositions sur l’enseignement immersif et sur les signes diacritiques à l’état civil a paru à nos yeux comme un recul incompréhensible. Nous avons pris acte de vos annonces et de celles du Premier ministre et espérons désormais beaucoup de la mission des parlementaires en mission. Nous souhaitons trouver avec vous les moyens de sécuriser définitivement l’enseignement immersif des langues régionales, que cela soit au sein d’écoles publiques ou associatives, ainsi que les moyens d’autoriser la présence des signes diacritiques dans l’état civil. Nous le devons dès la rentrée prochaine aux familles, aux enfants et aux associations. La forte mobilisation dans nos régions ce week-end nous conforte sur le bien-fondé d’agir rapidement et avec efficacité. La méthode pédagogique par immersion est reconnue comme efficace pour l’apprentissage de toutes les langues, comme le prouve le développement des classes internationales dans nos lycées.
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