DIMANCHE 31 JANVIER – 16H

Ludwig van Beethoven Symphonie n° 1 en ut majeur op. 21

entracte

Symphonie n° 9 en ré mineur op. 125 « Hymne à la joie »

London Symphony Orchestra The Monteverdi Choir Sir , direction Rebecca Evans, soprano Wilke te Brummelstroete, mezzo-soprano Steve Davislim, ténor Vuyani Mlinde, baryton basse

Fin du concert vers 18h10.

Dans le cadre de Takeda Global Concert. Avec le soutien de Takeda Pharmaceutical Company Limited. | Dimanche 31 janvier | Dimanche 31 Orchestra Symphony London

NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 1 22/01/10 15:43 Ludwig van Beethoven (1770-1827) Symphonie n° 1 en ut majeur op. 21

Adagio molto – Allegro con brio Andante cantabile con moto Menuetto, allegro molto e vivace Adagio – Allegro molto e vivace

Composition : entre 1799 et 1800. Création : le 2 avril 1800 à Vienne, sous la direction du compositeur. Effectif : flûtes, hautbois, clarinettes et bassons par deux – cors et trompettes par deux – timbales – cordes (effectif équivalent aux dernières symphonies de Haydn). Durée : environ 27 minutes.

La Première Symphonie semble avoir été bien accueillie du public, même si quelques critiques négatives nous sont parvenues ; Beethoven se permettait déjà d’étonnantes libertés. C’est ainsi que le premier mouvement de cette symphonie commence par s’interroger sur quelques mesures un peu excentriques qui suggèrent trois tonalités successives, fa, do et sol ; puis cette introduction lente se stabilise enfin en do, et déroule une mélodie pleine de bonté. L’Allegro qui lui succède comporte beaucoup de dialogues, de répliques, voire de disputes entre les pupitres se renvoyant la balle à une mesure ou à un temps près. Le premier thème, entêté et fonceur dans le grave des cordes, se poursuit aussitôt en une ascension héroïque ; le deuxième thème, qui commence dans de tendres échanges à la Mozart, ne tarde pas à se prolonger en petites péripéties et fausses conclusions plus énergiques. Le développement exploite de courtes cellules du premier thème en quatre épisodes très variés, volontaires et conquérants ; il semble néanmoins un peu court si l’on considère toute l’énergie de l’exposition. Après une réexposition enrichie, la coda se montre bien caractéristique du maître par ses rallonges affirmatives.

L’Andante est la pièce la plus classique de l’ouvrage et pourrait être confondu avec un mouvement lent de Haydn : il est tout en modération ; et puis surtout sa forme sonate met en jeu deux thèmes qui se ressemblent comme deux visages d’un thème unique. Le premier thème est présenté en fugato (exposition de fugue) d’une paisible régularité. Dans toute la pièce, l’intensité méditative fait la part belle aux cordes, relevées ici et là de luisantes doublures de bois. Intéressant est le jeu lancinant des timbales, qui tracent de longs chemins de rythmes pointés ; ceux-ci sous-tendent tout le développement, où couve une orageuse angoisse.

Le soi-disant « menuet » est à la fois le premier et le dernier de ce nom à figurer dans une symphonie de Beethoven ; en fait, par sa vitesse presque rageuse, c’est bien un scherzo, qui tourne le dos à l’ancien régime compassé, et qui ouvre déjà la porte aux tempi de l’action. Menée par un orchestre dense, la première reprise du menuet est expédiée en moins de dix secondes ; la deuxième, beaucoup plus longue en proportion, zigzague avec fougue entre les ripostes des groupes instrumentaux. Un peu plus éclairci dans ses timbres, le trio

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central, tout aussi preste, fait dialoguer, comme une Symphonie « pastorale » accélérée, des appels poétiques de vents et de gracieux serpentins de violons.

Le finale est une forme sonate extravertie et très enjouée. L’élément le plus typique de Beethoven s’annonce au début, dans la courte introduction lente : le thème se hasarde avec un humour hésitant, sa gamme se forme devant nous note après note. Une fois entrées dans le vif du sujet, ces gammes si agiles et omniprésentes sont plutôt des traits, de lumineuses fusées sonores qui se réjouissent dans un esprit très haydnien ou mozartien. Dans le développement, leurs dialogues rivalisent d’esprit et de légèreté. La coda feint de nouveau, dans une intention joueuse évidente, d’avoir oublié comment on décline une gamme ; puis les dernières mesures montrent déjà la propension du compositeur à conclure assez longuement et fermement. La critique de l’époque s’est plainte de ce style selon elle trop « militaire » ; mais qu’aurait-elle dit si on lui avait proposé de but en blanc la turquerie de la Neuvième Symphonie ?

Symphonie n° 9 en ré mineur op. 125 « Hymne à la joie »

Allegro, ma non troppo, un poco maestoso Molto vivace Adagio molto e cantabile Presto

Composition : achevée en février 1824. Création : le 7 mai 1824 à Vienne sous la direction de Michael Umlauf avec la collaboration du violoniste Schuppanzigh. Effectif (très élargi par rapport à l’ouvrage précédent) : 2 flûtes, 1 piccolo, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 1 contrebasson – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones – timbales, grosse caisse, triangle, cymbales – cordes – soprano, alto, ténor et basse solo – chœur mixte. Durée : environ 70 minutes.

Pendant les douze années qui ont séparé la Huitième Symphonie (1812) de la Neuvième, le compositeur a médité divers projets, lesquels ont fini par converger dans cette somme de styles symphoniques et vocaux édifiée avec une rare cohérence. Beethoven a désiré mettre en musique l’Hymne à la joie de Schiller (1759-1805) dès ses vingt-deux ans, en 1792 ; le poète a d’ailleurs été prévenu en 1793, par un ami, qu’un certain « Ludwig van B. », très talentueux, caressait cette idée. Le musicien, en réalisant son rêve sur le tard, a eu l’audace de couronner une symphonie par cette grande cantate ajoutée, et il a fusionné dans son œuvre tous ses idéaux, sa psychologie tourmentée, sa volonté de fer, sa générosité sans bornes ; la Neuvième Symphonie est la synthèse non seulement d’un style artistique personnel, mais d’une vie ; d’où son côté emblématique et son impact qui semble inépuisable.

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 3 22/01/10 15:43 Le thème musical proprement dit de l’« Hymne à la joie » figure déjà dans un ouvrage antérieur de Beethoven, la Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre op. 80 (1808) qui est souvent considérée comme une étude préparatoire de la Neuvième Symphonie ; par ailleurs, l’idée de confier à un chœur une louange à la liberté, à l’amour, à la fraternité a déjà été accomplie par le compositeur dans la scène finale qu’il a ajoutée à Fidelio en 1814 : l’opéra se termine, comme la Neuvième Symphonie, à la façon d’un oratorio.

La symphonie, créée avec des moyens qui paraîtraient aujourd’hui insuffisants, a rencontré immédiatement l’adhésion du public. Beethoven se tenait debout aux côtés du chef Umlauf, il suivait son travail tout en restant muré dans sa surdité. Après le dernier accord, l’assistance a manifesté un enthousiasme énorme, et c’est l’alto Caroline Unger qui a gentiment pris le compositeur par le bras pour qu’il se retourne et voie la salle en délire.

Le premier mouvement, empli d’une énergie concentrée et sombre, suit un plan de sonate régulier mais qui semble coulé dans le bronze ; l’exposition se passe de la traditionnelle reprise, la coda rappelle tout un pan du développement, et l’ensemble se perçoit comme un flux, toujours braqué face à l’adversité, et toujours porté par un souffle de grandeur. L’œuvre commence dans un décor mystérieux de quartes et de quintes qui semble présider aux origines du monde ; dans un crescendo, ce dessin se resserre dramatiquement et laisse exploser le thème principal, un unisson de stature titanesque. Le deuxième thème est entrepris sur une idée tendre et conjointe qui pressent, comme une vague utopie, le futur « Hymne à la joie » ; mais bientôt tout un chapelet d’idées secondaires le conduit à un climat d’insistance et de détermination qui ressemble déjà à un développement. Celui-ci, ouvert par un retour du décor de quartes initial, comporte en son centre un remarquable fugato à trois entrées, dont la noble allure rappelle son homologue dans le deuxième mouvement de la Symphonie n° 3. En tête de la réexposition, l’introduction, devenue terrible avec ses timbales qui tonnent pendant plus d’une minute (trente-huit mesures), est un cataclysme, véritable point culminant du morceau. Enfin la coda invite une idée nouvelle et magnifique, une marche funèbre en crescendo dont la dignité accablée évoque encore l’« Eroica ».

Le scherzo, le seul dans les symphonies beethovéniennes à être placé en deuxième position, est un tourbillon de danse, tout frémissant d’intelligence et de caractère. Dans un tempo haletant, la mesure à trois temps se bat en réalité à un temps. La péremptoire introduction n’hésite pas à laisser éclater les timbales seules ; puis le thème principal se déclenche comme une farandole en cinq entrées fuguées : thème dionysiaque, protéen dans sa bondissante allégresse avec cet arrière-goût furieux si typique de Beethoven, coupé de silences humoristiques ou de sursauts qu’assurent décidément les timbales. Cette trame de notes piquées, précise et infatigable, veut relier tous les êtres dans sa ronde et aspire déjà à l’universalité : certains passages du finale reprendront ce style. La partie scherzo, plus vaste et complexe qu’il ne paraît, est en fait une forme sonate. Dans le trio central, très idyllique et à deux temps, de nombreux pupitres se partagent à tour de rôle une petite chanson aussi conjointe et aussi simple que l’« Hymne à la joie » ; les effets répétitifs et doux dessinent des horizons vallonnés analogues à ceux de la Symphonie « pastorale ».

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L’admirable et long Adagio peut être considéré comme le fondateur et le modèle de ceux que signeront, notamment, Bruckner ou Mahler plus tard. Il met en présence deux thèmes, en majeur tous les deux, qui seront variés tour à tour : le premier, d’une sérénité crépusculaire et un peu mélancolique, est chanté essentiellement par les cordes, mais rencontre d’émouvants échos du côté des clarinettes et bassons ; le deuxième, indiqué andante moderato, est plus fluide et chaleureux. Les transitions entre les épisodes sont d’une lenteur et d’un imprévu magiques. Dans sa première variation, le thème principal est délayé en doubles-croches de violons avec un accompagnement en pizzicati ; sa structure, toujours pourvue d’échos, est parfaitement reconnaissable. La variation – unique – du deuxième thème laisse celui-ci presque intact, en le confiant aux bois, dans une sorte de valse aérienne. Un intermède, fausse variation, semble s’interroger, maintenu sur une expectative perplexe ; il prépare le véritable retour du premier thème, dans sa deuxième version, aisée et affectueuse : entre les bois d’un côté et les violons de l’autre, il se superpose à sa propre variation avec une richesse très gratifiante pour l’oreille. La coda, considérable, est introduite par deux sonneries, comme un appel au réveil, où retentissent les trompettes qui s’étaient tues jusque-là. Après un surcroît de variantes lointaines et ornementales, une majestueuse cadence conclut cette page emplie d’idéalisme, d’amour et de tendre gravité.

Le finale est aussi fameux pour son utilisation pionnière de la voix dans le répertoire symphonique que pour son message humaniste. Le musicien n’a retenu en définitive que trente-six vers sur la centaine de Schiller : « Il a choisi les strophes les plus grandioses, nous indique André Boucourechliev ; la Joie, belle étincelle des Dieux, est celle de l’amitié, de l’amour, de la fraternité universelle, de la foi. Beethoven s’est si bien approprié le poème, il en a si bien coupé, interverti, enchaîné les vers qu’il ne s’agit plus d’un poème de Schiller, mais d’un poème de Beethoven. » Quant à « l’Élysée » dont la Joie est la fille, d’après les éclaircissements de Schiller lui-même, ce n’est pas un paradis lointain, mais une réalisation de l’idéal sur terre, grâce à la vaillance et à la solidarité des femmes et des hommes. Le compositeur insiste particulièrement sur les huit premiers vers, porteurs du thème célébrissime, qui revient régulièrement comme un refrain ou comme un sujet de variation ; cette mélodie apparemment si simple et si facile à retenir, futur hymne européen, lui a coûté de nombreux tâtonnements.

Ce finale comporte quatre grandes parties : une exposition instrumentale, puis une exposition vocale, toutes deux centrées sur le thème de l’hymne qui est traité en variations ; une troisième section sur le thème de l’embrassement (« Seid umschlungen, Millionen ») ; et enfin une importante coda. Deux pôles stylistiques y cohabitent en bonne intelligence : une frénésie païenne héritée du scherzo, et une solennité religieuse à la Haendel ; l’une et l’autre font l’objet de fugues suprêmement brillantes.

L’exposition orchestrale commence par ce que Wagner surnommait « la fanfare de l’effroi », jetée sur une brutale dissonance. Un récitatif bourru de violoncelles et contrebasses s’interrompt de temps à autre pour laisser surgir des citations des mouvements antérieurs, comme un index de cette symphonie : l’aube du premier volet, les bonds du deuxième, un soupir du troisième… que suit une esquisse de l’« Hymne à la joie ». Celui-ci est enfin

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 5 22/01/10 15:43 énoncé, dans toute la longueur de ses cinquante-six mesures, aux cordes graves, chant d’autant plus captivant qu’il a été préparé par tout ce suspense. D’après ses notations sur le manuscrit, Beethoven rejette l’une après l’autre, comme obsolètes, les formules des mouvements précédents puis, à côté de l’hymne, il s’écrie : « Ah ! le voici, il est trouvé, joie ! »

L’exposition vocale commence comme un décalque de la précédente ; quand le baryton solo proclame : « Non, pas cela, mes amis, mais autre chose de plus gai », les paroles ne sont pas de Schiller mais de Beethoven qui, selon son habitude, conçoit et réfléchit tout haut jusque dans son œuvre même. Dans cette deuxième partie, la variation la plus amusante de l’hymne est celle, alla marcia, dite « turque », à cause de sa sympathique quincaillerie de percussions, grosse caisse, triangle, cymbales : le ténor et le chœur d’hommes nous invitent à avancer, fiers comme des soleils, dans l’espace. La familiarité de ton, le côté à la fois militaire et plébéien sont un apport très franc de Beethoven dans la sphère symphonique : il ne dédaigne pas la musique de la rue et s’adresse à tout un chacun.

« Seid umschlungen, Millionen » [« Embrassez-vous, millions d’êtres »] est une section globalement plus lente et d’une haute dévotion ; c’est là que la Neuvième Symphonie affirme sa vocation de messe déiste et laïque, dont le pendant sacré, exactement contemporain, est la Missa solemnis (1822). Le thème est annoncé par les voix d’hommes et les trombones avec une quasi-sévérité qui emprunte au chant grégorien. Un sommet purement magique est atteint sur l’évocation de la voûte étoilée : l’empilement des instruments et des voix, du grave à l’aigu sur un seul accord suspensif et doux, nous fait littéralement lever la tête vers un brouillard cosmique où les astres planent en tremblant. Soudain les voix féminines, énergiques comme des flèches de lumière, déclenchent un fugato qui entrelace les deux thèmes de l’embrassement et de la joie.

La coda porte à un sommet d’incandescence dionysiaque l’esprit de la danse. Elle commence par un développement très rapide du thème de l’embrassement ; puis, après une ultime et splendide invocation à la joie par tout le chœur, rempli de gratitude, l’orchestre conclut dans une flambée rythmique très enlevée.

Isabelle Werck

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Ode „An die Freude“ Hymne à la joie

O Freunde, nicht diese Töne! Mes amis, cessons nos plaintes ! Sondern laßt uns angenehmere Qu’un cri joyeux élève aux cieux nos chants anstimmen und freudenvollere. de fêtes et nos accords pieux ! Freude! Joie !

Freude, schöner Götterfunken Joie ! Belle étincelle des dieux Tochter aus Elysium, Fille de l’Élysée, Wir betreten feuertrunken, Nous entrons l’âme enivrée Himmlische, dein Heiligtum! Dans ton temple glorieux. Deine Zauber binden wieder Tes charmes relient Was die Mode streng geteilt; Ce que la mode en vain détruit ; Alle Menschen werden Brüder, Tous les hommes deviennent frères Wo dein sanfter Flügel weilt. Là ou tes douces ailes reposent.

Wem der große Wurf gelungen, Que celui qui a le bonheur Eines Freundes Freund zu sein; D’être l’ami d’un ami ; Wer ein holdes Weib errungen, Que celui qui a conquis une douce femme, Mische seinen Jubel ein! Partage son allégresse ! Ja, wer auch nur eine Seele Oui, et aussi celui qui n’a qu’une âme Sein nennt auf dem Erdenrund! À nommer sienne sur la terre ! und wer’s nie gekonnt, der stehle Et que celui qui n’a jamais connu cela s’éloigne Weinend sich aus diesem Bund! En pleurant de notre cercle !

Freude trinken alle Wesen Tous les êtres boivent la joie An den Brüsten der Natur; Aux seins de la nature, Alle Guten, alle Bösen Tous les bons, tous les méchants, Folgen ihrer Rosenspur. Suivent ses traces de rose. Küsse gab sie uns und Reben, Elle nous donne les baisers et la vigne, Einen Freund, geprüft im Tod; L’ami, fidèle dans la mort, Wollust ward dem Wurm gegeben, La volupté est donnée au ver, und der Cherub steht vor Gott. Et le chérubin est devant Dieu.

Froh, wie seine Sonnen fliegen Heureux, tels les soleils volent Durch des Himmels prächt’gen Plan, Sur le plan vermeil des cieux, Laufet, Brüder, eure Bahn, Courrez, frères, sur votre voie, Freudig, wie ein Held zum Siegen. Joyeux, comme un héros vers la victoire.

Seid umschlungen, Millionen! Qu’ils s’enlacent tous les êtres ! Diesen Kuß der ganzen Welt! un baiser au monde entier ! Brüder, über’m Sternenzelt Frères, au plus haut des cieux Muß ein lieber Vater wohnen. Doit habiter un père aimé. Ihr stürzt nieder, Millionen? Tous les êtres se prosternent ?

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 7 22/01/10 15:43 Ahnest du den Schöpfer, Welt? Pressens-tu le créateur, Monde ? Such’ ihn über’m Sternenzelt! Cherche-le au-dessus des cieux d’étoiles ! Über Sternen muß er wohnen. Au-dessus des étoiles il doit habiter.

Freude, schöner Götterfunken Joie ! Belle étincelle des dieux Tochter aus Elysium, Fille de l’Élysée, Seid umschlungen, Millionen! Soyez unis êtres par million ! Diesen Kuß der ganzen Welt! Qu’un seul baiser enlace l’univers

Friedrich von Schiller

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Rebecca Evans de Belfast, au Festival de Beaulieu-sur-Mer avec les oratorios de Bach, le Requiem Née au pays de Galles, Rebecca Evans a et au Wigmore Hall de Londres. Elle chante de Mozart, des arias de Haydn ou la étudié la musique à la Guildhall School of avec l’Orchestre Symphonique de San Neuvième Symphonie de Beethoven. Music and Drama de Londres. Elle a été Francisco dirigé par Michael Tilson Thomas, Elle a régulièrement travaillé avec applaudie à Covent Garden dans les rôles l’Orchestre Symphonique de Boston l’Orchestra of the Age of Enlightenment, de Pamina (La Flûte enchantée), Zerline dirigé par Jeffrey Tate, l’Orchestra of the l’Academy of Saint Martin-in-the-Fields, (Don Giovanni), Despina (Così fan tutte), Age of Enlightenment et l’Orchestre de l’Irish Chamber Orchestra, les English Nannetta (Falstaff) et Johanna (Sweeney Chambre d’Écosse dirigés par Sir Charles Baroque Soloists, l’Orchestre de Paris, Todd). Elle est à l’affiche de la Staatsoper Mackerras, le London Symphony Orchestra le Liverpool Philharmonic Orchestra, de Bavière (Ginevra dans Ariodante, et le Monteverdi Choir and Orchestra les Münchner Philharmoniker et le Nannetta, Sophie dans Le Chevalier à la dirigés par Sir John Eliot Gardiner, Philharmonia Baroque Orchestra de rose, Zdenka dans Arabella, Servilia dans l’Orchestre Symphonique de Sapporo San Francisco. Elle a chanté dans les plus La Clémence de Titus, Ilia dans Idoménée, sous la baguette de Tadaaki Otaka et célèbres salles de concert comme le Royal Susanna dans Les Noces de Figaro), de la l’Académie de Sainte Cécile sous la Albert Hall de Londres (en 2005 aux BBC Deutsche Staatsoper de Berlin (Despina), direction d’Antonio Pappano. Récompensée Proms avec Sir John Eliot Gardiner), de l’Opéra des Pays-Bas et de l’Opéra de par un Grammy Award, Rebecca Evans a le Teatro Colón de Buenos Aires, le Wiener Lausanne (Ilia), de l’Opéra d’Écosse enregistré les rôles de Marcellina, Konzerthaus et le Wiener Musikverein, (rôle-titre dans La Petite Renarde rusée, Pamina et Gretel avec Sir Charles le Queen Elizabeth Hall, le Barbican Centre Romilda dans Serse), de l’English National Mackerras, d’Ilia avec David Parry, de de Londres, le Concertgebouw Opera (Ginevra, la Gouvernante dans Leïla (Les Pêcheurs de perles) avec Brad d’Amsterdam, ainsi que dans le cadre Le Tour d’écrou) et de l’Opéra national Cohen (Chandos) et de Nanetta avec Sir de festivals comme le Hong Kong Arts du pays de Galles (Mimi dans La Bohème, John Eliot Gardiner (Philips). Elle a enfin Festival et le Festival d’Istanbul. la Comtesse Almaviva dans Les Noces de gravé une série consacrée à Gilbert et Elle interprète Teseo (), Figaro, Pamina, Ilia, Marcellina dans Sullivan avec Sir Charles Mackerras, un Ruggiero (), Storge (Jephta), Tirinto Fidelio, Norina dans Don Pasquale et disque de chansons italiennes (EMI) et (Idomeneo, version Dublin), Juno et Ino Gretel dans Hänsel und Gretel). Elle chante l’on a pu la voir, à la télévision, dans (), Ottavia (Le Couronnement de également au Metropolitan Opera de l’émission « Maestro » (BBC), dans Poppée), Melanto et Pénélope (Le Retour New York (Susanna, Zerlina), à l’Opéra de Didon et Énée (Belinda) ainsi que dans sa d’Ulysse dans sa patrie), Constanza (L’isola Santa Fe (Susanna), à l’Opéra de Chicago propre série, « A Touch of Classics ». disabitata), Aristeo (Orfeo de Graun) à (Pamina, Adèle dans La Chauve-Souris) et Berlin, Bruxelles, San Francisco, Vienne, à l’Opéra de San Francisco (Zerlina, Anne Wilke te Brummelstroete Wiesbaden, Zurich mais également dans le Trulove dans The Rake’s Progress, Adina Wilke te Brummelstroete fait ses études au cadre des Händel-Festspiele de Göttingen, dans L’Élixir d’amour). Cette saison, la Conservatoire Royal de La Haye aux Pays- du Massachusetts International Festival et soprano incarne les rôles de la Comtesse Bas. Elle débute dans le rôle-titre féminin du Festival de Sydney. Elle a enregistré de Almaviva au Festival de Ravinia, de de Didon et Énée de Purcell en 1991. nombreux disques. Ses cantates de Bach Donna Elvira (Don Giovanni) à l’English Acquérant une réputation internationale, avec Sir John Eliot Gardiner se voient National Opera, de Liù (Turandot) à l’Opéra la mezzo-soprano travaille rapidement couronnées par le « Gramophone national du pays de Galles et de Mimi à avec des chefs d’orchestre comme Frans Record of the Year Award 2005 » Covent Garden. Rebecca Evans se produit Brüggen, Sir John Eliot Gardiner, Nicholas et le « Gramophone Baroque Vocal en concert au Festival de Salzbourg, au McGegan, Sir Neville Mariner, Sir Roger Award 2005 ». Les productions Festival d’Édimbourg, au Festival de Norrington, Ton Koopman, Daniel Harding, discographiques de Wilke te Tanglewood, au Festival de Ravinia et Kent Nagano et . Brummelstroete incluent également Didon aux BBC Proms, donne des récitals au Depuis plus de dix ans elle participe à des et Énée de Purcell, la Passion selon saint Festival de Barcelone, au Festival de tournées dans le monde entier avec Frans Matthieu de Bach et le Requiem de Mozart Ravinia, au Festival de Buxton, au Festival Brüggen et son Orchestre du XVIIIe Siècle, dirigés par Frans Brüggen, Arianna in Creta

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 9 22/01/10 15:43 et Jephta de Haendel dirigés par Nicholas Steve Davislim chante Il trionfo del tempo e del McGegan, le Requiem de Duruflé et la C’est après une formation de corniste disinganno de Haendel à Madrid. Il eut Pathodia sacra et profana de Constantijn que le ténor australien Steve Davislim l’immense honneur d’interpréter le rôle- Huygens. La diversité de son répertoire lui s’est consacré à l’étude du chant avec titre d’Idoménée lors de l’ouverture de permet de s’illustrer dans les œuvres Dame Joan Hammond au Victoria La Scala de Milan en décembre 2005 romantiques comme Le Paradis et la Péri de College of Arts. Il se perfectionne auprès sous la direction musicale de Daniel Schumann, The Kingdom d’Elgar, Les Nuits de Gösta Winbergh, Neil Shicoff et dans Harding. Également à La Scala, il chante d’été de Berlioz, Il tramonto de Respighi, la classe de chant d’Irwin Gage avant de dans Tenke de Fabio Vacchi, création ainsi que des lieder de Wilhelm Röntgen ou rejoindre la troupe de l’Opernstudio de mondiale avec Roberto Abbado. Il fait Joep Straesser. Récemment, elle est la Zurich. Après ses études, il fait partie ses débuts au Metropolitan Opera de soliste de la première mondiale de l’opéra pendant 5 ans de l’Opéra de Zurich, où New York avec le rôle de Pedrillo de chambre Protesilaos en Laodamia de il interprète Tamino (La Flûte enchantée), (L’Enlèvement au sérail). En concert, Rudolf Escher. Elle s’est imposée comme Don Ottavio (Don Giovanni), Ferrando Steve Davislim est invité par David Siegrune dans la nouvelle production (Così fan tutte), Paolino (Le Mariage Zinman à Zurich, par Sir Roger de L’Anneau du Nibelung de Wagner sous secret), Camille (La Veuve joyeuse), Norrington à Londres (BBC Proms), par la direction de Christian Thielemann le Peintre (Lulu), Almaviva (Le Barbier Franz Welser-Möst à Cleveland, Zurich, aux Göttinger Festspiele et au Festival de Séville), Steuermann (Le Vaisseau Vienne et Linz, par Michel Plasson à de Bayreuth. Elle a également chanté fantôme) et le Prince dans Blanche-Neige Dresde et Oslo, par Sir John Eliot Gardiner la Neuvième Symphonie de Beethoven de Heinz Holliger, commande de l’Opéra à Londres (BBC Proms), New York et au Théâtre des Champs-Élysées sous de Zurich. Il chante Don Ottavio et Tamino Lucerne, par Adam Fischer à Eisenstadt, la direction de Frans Brüggen, deux à Naples, Almaviva et Tom Rakewell par Lorin Maazel à Turin et Madrid, par productions avec le Concertgebouw (The Rake’s Progress) à Hambourg, Antonio Pappano à Bruxelles, par d’Amsterdam et dans le cycle Monteverdi Arbace (Idoménée) à Lausanne, Fenton Riccardo Chailly à Milan et Tenerife et par pour l’Opéra Néerlandais. Pour l’année (Falstaff) à Londres à Covent Garden, Christian Thielemann à Munich. Il travaille 2008-2009, on la retrouve dans l’Ercole l’Orfeo de Haydn au Festival de avec le Melbourne Symphony Orchestra, armante (Cavalli) avec l’Opéra National Schwetzingen, Tamino au Festival de l’Australian Chamber Orchestra, et des Pays-Bas, le Requiem de Verdi avec Ludwigsbourg, Belmonte (L’Enlèvement l’Orchestre Royal du Danemark. Steve Holland Symfonia, La Passion selon saint au sérail), Tamino et Tom Rakewell à Davislim travaille également avec Matthieu avec l’Orchestre Philharmonique Vienne, Ferrando à Helsinki, Oberon de Nikolaus Harnoncourt et Nello Santi à de Rotterdam, le Messie de Haendel avec Weber à Paris, Caen et Londres avec un Zurich, avec Bernard Haitink à Londres, l’Academy of Ancient Music, de nouveau enregistrement pour Decca, Pong avec Thomas Hengelbrock à Vienne et dans la production de L’Anneau (Turandot) au Festival de Salzbourg en Hambourg, avec Valery Gergiev et du Nibelung de Christian Thielemann 2002, David dans Les Maîtres chanteurs Marcello Viotti à Salzbourg, avec Alan à Bayreuth. Elle chantera prochainement et Lenski dans Eugène Onéguine en Gilbert à Zurich. à Tours avec l’Academy of Ancient Music, Australie. En 2005, il débute dans Fidelio mais aussi avec l’Orchestre du XVIIIe siècle, (Jacquino) au Lyric Opera de Chicago, Vuyani Mlinde le London Symphony Orchestre, avec Tom Rakewell à l’Opéra de Dresde, Vuyani Mlinde a étudié la musique avec le Residentie Orkest, le Real Filharmonía avec Lucarnio dans Ariodante de Haendel Wilhelm Theunissen à la Free State de Galicia, et à Munich avec Christian à Barcelone, avec Belmonte au Festival Musicon d’Afrique du Sud. Il a ensuite Thielemann pour L’Anneau du Nibelung. du Schleswig-Holstein en 2006 et chante remporté une bourse de 8 mois dans le Tamino au Festival d’Aix-en-Provence. cadre du programme pour les jeunes En 2007 le ténor chante Lenski à artistes de l’Opéra du Queensland, une Hambourg, triomphe avec Görge dans bourse d’étude d’une année pour étudier Der Traumgörge de Zemlinsky à Berlin, et au Royal College of Music de Londres en

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2004-2005 et une autre bourse pour la Gardiner au Carnegie Hall de New York, au Bach dont il a dirigé l’intégrale lors du Benjamin Britten International Opera Concertgebouw d’Amsterdam et au Festival Pèlerinage Bach 2000 et les symphonies School du Royal College of Music en 2006. de Pise, dans la Neuvième Symphonie avec de Brahms. Ses projets récents avec ses Récompensé par le prestigieux Clonter le London Symphony Orchestra à Londres, ensembles comprennent une tournée de Opera Prize l’année suivante, membre à Paris et à Madrid, dans La Création avec cinq programmes autour de Brahms avec du Programme Jette Parker de Covent l’Orchestre Symphonique de la Ville de l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique Garden de 2007 à 2009, il a aussi fait Birmingham et Andris Nelsons, dans le et une collaboration sur cinq ans avec partie des finalistes du ConcoursN eue Magnificat de Bach avec le Concerto l’Opéra Comique à laquelle participent Stimmen en Allemagne. À l’époque où Copenhagen au De Doelen de Rotterdam, l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique il participait au Programme Jette Parker, dans L’Amour des trois oranges (Tchelio) et The Monteverdi Choir. En plus de il a chanté Zaretski dans Eugène Onéguine au Grange Park Opera et dans La Bohème diriger ses propres ensembles, Sir John avec Jirí Bělohlávek, Jake Wallace dans (Colline) et Salomé (le Second Nazaréen) Eliot Gardiner a récemment fait son La Fille du Far West avec Antonio Pappano, à Covent Garden. Parmi ses nombreux retour à Covent Garden pour diriger un Cappadocien dans Salomé avec projets, on peut enfin mentionner Simon Boccanegra et il poursuit un cycle Philippe Jordan, le Tuteur d’Oreste dans plusieurs collaborations avec l’Opéra Beethoven sur trois ans avec le London Elektra avec Mark Elder, le Comte Ceprano d’Oviedo, l’Opéra de Cincinnati, le Symphony Orchestra. En 1987, Sir John dans Rigoletto avec Daniel Oren, le Residentie Orkest de La Haye et Eliot Gardiner s’est vu décerner un Quatrième Noble du Brabant dans l’ensemble de l’Opéra de Francfort (qu’il doctorat honoris causa de l’Université de Lohengrin avec Semyon Bychkov, Tomaso rejoindra à partir de la saison 2010-2011). Lyon. Cinq ans plus tard, il est devenu dans Un bal masqué avec Maurizio Benini membre honoraire du King’s College et ainsi que Leporello dans Don Giovanni Sir John Eliot Gardiner de la Royal Academy of Music de Londres avec Rory McDonald. Il a également été Sir John Eliot Gardiner est l’un des chefs avant d’être promu, en 1996, au grade de applaudi dans Rigoletto (Sparafucile), les plus polyvalents de notre temps. Commandeur de l’Ordre des Arts et des Madame Butterfly (le Bonze), Tosca Considéré comme un acteur majeur du Lettres. Il a également été fait Chevalier (Angelotti), Don Giovanni (Leporello renouveau de la musique ancienne, il est à l’occasion de l’anniversaire de la reine et le Commandeur), La Bohème (Colline), le fondateur et le directeur artistique du Elizabeth II en 1998. En avril 2008, Sir Thaïs (Palémon), Eugène Onéguine Monteverdi Choir, des English Baroque John Eliot Gardiner a reçu le prestigieux (le Prince Grémine), Le Couronnement de Soloists et de l’Orchestre Révolutionnaire Prix Bach décerné par la Royal Academy Poppée (Seneca), Les Noces de Figaro et Romantique. En marge de ses activités of Music et la Kohn Foundation. (Bartolo), Pelléas et Mélisande (le Médecin) à la tête de ses propres ensembles, il se et La Flûte enchantée (Sarastro). Pour le produit régulièrement en tant que chef London Symphony Orchestra répertoire d’oratorio, le baryton interprète invité avec des orchestres symphoniques Le London Symphony Orchestra est le Requiem de Mozart, la Passion selon européens de premier plan comme les considéré, de par l’intensité de ses saint Matthieu de Bach, le Stabat Mater Wiener Philharmoniker, les Berliner concerts, comme l’un des plus grands de Rossini, la Neuvième Symphonie de Philharmoniker et le London Symphony orchestres actuels. Mais ses activités ne Beethoven, le Requiem de Verdi. Il chante Orchestra. Avec plus de 250 références se limitent pas aux seuls concerts : elles dans La Création de Haydn dans des salles inscrites au catalogue des plus grandes comprennent également un programme aussi prestigieuses que le Royal Festival maisons de disques européennes, la d’enseignement énergique et novateur, Hall ou le Cadogan Hall de Londres. discographie de Sir John Eliot Gardiner une maison de disques, un centre de La saison 2009-2010 permettra de témoigne de l’ampleur de son répertoire. formation musicale et un travail dans le l’entendre dans Macbeth (le Docteur) avec Nombre de ses disques ont reçu des domaine des technologies de l’information. l’Orchestre Symphonique de la BBC-Écosse récompenses internationales. Plus Plus d’un siècle après sa création, le au Festival International d’Édimbourg, récemment sont parues sur son propre London Symphony Orchestra continue dans La Création avec Sir John Eliot label (Soli Deo Gloria) des cantates de d’attirer les meilleurs instrumentistes,

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 11 22/01/10 15:43 dont certains mènent en parallèle de d’être diffusées au niveau régional, brillantes carrières d’enseignants, de national ou international. En outre, le LSO solistes ou de musiciens de chambre. St Luke’s collabore avec des partenaires La liste des solistes et chefs qui collaborent artistiques clés, dont BBC Radio 3 et BBC avec le London Symphony Orchestra est TV, le Barbican Centre et la Guildhall unique : Valery Gergiev en est le chef School, dans le but de présenter une principal, Colin Davis le président, Daniel programmation variée d’événements Harding et Michael Tilson Thomas les en journée et en soirée. principaux chefs invités. Au Barbican Centre, où il est en résidence depuis 1982, le London Symphony Orchestra présente plus de 70 concerts par an à son public londonien. Par ailleurs, il a une résidence annuelle au Lincoln Center de New York et est le résident international de la Salle Pleyel. Il se produit également régulièrement au Japon et en Extrême- Orient, ainsi que dans les principales villes européennes. Le London Symphony Orchestra se distingue des autres orchestres par l’importance de son engagement dans le domaine de l’éducation musicale – il touche plus de 40 000 personnes chaque année. Cette saison, « LSO Discovery », son programme pédagogique, a lancé deux nouvelles initiatives avec le Barbican Centre et la Guildhall School : « LSO On Track », un investissement à long terme en faveur des jeunes musiciens de l’est de Londres, et « Centre for Orchestra », qui se concentre sur la pratique, la recherche et le développement professionnel des musiciens d’orchestre. Le label du London Symphony Orchestra, LSO Live, domine dans sa catégorie. Il compte désormais plus de 60 titres, disponibles en CD, SACD et en téléchargement. Au LSO St Luke’s, « LSO Discovery » fournit un éventail unique d’événements publics et privés pour tous les types d’amateurs de musique. Les outils technologiques dont dispose le LSO St Luke’s permettent aux initiatives pédagogiques de l’orchestre

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 12 22/01/10 15:43 dimanche 31 janvier

Violons I Violoncelles Cors Andrew Haveron (soliste invité) Rebecca Gilliver (soliste) Timothy Jones (soliste) Tomo Keller (soliste assistant) Alastair Blayden(2e soliste) Angela Barnes Lennox Mackenzie (2e soliste) Noel Bradshaw Tim Ball Nicholas Wright Daniel Gardner Jonathan Lipton Ginette Decuyper Keith Glossop Antonio Geremia Iezzi Jörg Hammann Hilary Jones Michael Humphrey Minat Lyons Trompettes Maxine Kwok-Adams Amanda Truelove Roderick Franks (soliste) Claire Parfitt Gerald Ruddock Colin Renwick Contrebasses Christopher Deacon Sylvain Vasseur Vitan Ivanov (soliste invité) Rhys Watkins Colin Paris (co-soliste) Trombones Patrick Laurence Philip Harrison (soliste invité) Violons II Matthew Gibson James Maynard David Alberman (soliste) Thomas Goodman Sarah Quinn (2e soliste) Jani Pensola Trombone basse Miya Ichinose Paul Milner (soliste) Richard Blayden Flûtes Matthew Gardner Gareth Davies (soliste) Timbales Belinda McFarlane Adam Walker (soliste) Nigel Thomas (soliste) Iwona Muszynska Siobhan Grealy Philip Nolte Percussions Paul Robson Piccolo Neil Percy (soliste) Stephen Rowlinson Sharon Williams (soliste) David Jackson Samantha Wickramasinghe Christopher Thomas David Worswick Hautbois Richard Simpson (soliste invité) Altos Rosemary Jenkins Edward Vanderspar (soliste) Gillianne Haddow (co-soliste) Clarinettes Malcolm Johnston (2e soliste) Andrew Marriner (soliste) Robert Turner Chi-Yu Mo Jonathan Welch German Clavijo Bassons Nancy Johnson Rachel Gough (soliste) Caroline O’Neill Joost Bosdijk Philip Hall Contrebasson Dominic Morgan (soliste)

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 13 22/01/10 15:43 The Monteverdi Choir Sopranos Fondé en 1964, The Monteverdi Choir est Katy Butler renommé pour son engagement et sa Charlotte Mobbs virtuosité. Au long de son existence, il a Kirsty Hopkins été célébré pour son habileté à passer Rosalind Waters d’un compositeur, d’une langue et d’une Susanna Fairbairn écriture à l’autre avec une parfaite Elenor Bowers-Jolley adéquation stylistique. Le chœur est Katie Thomas également un terrain d’entrainement Alison Hill fertile pour les jeunes générations de Lucy Page chanteurs : les membres du choeur Belinda Yates interprètent fréquemment des parties Eleanor Meynell solistes et de nombreux anciens choristes Robyn Parton se sont lancés dans des carrières en solo. Depuis 2007, d’apprentis choristes Altos apportent au chœur une nouvelle et Heather Cairncross excitante dimension. The Monteverdi Annie Gill Choir a participé à des tournées tout à Barbara Höfling fait novatrices dans leur conception. Frances Jellard La plus ambitieuse d’entre elles a Louise Innes incontestablement été le Pèlerinage Bach Vanessa Heine 2000, au cours duquel il a interprété les Louise Adamson 198 cantates de Johann Sebastian Bach Chloe Morgan dans plus de 60 églises européennes pour commémorer le 250e anniversaire Ténors de la mort du compositeur. Jeremy Budd Des enregistrements de cette tournée Andrew Busher sont parus sur le label de Sir John Eliot Ben Alden Gardiner, Soli Deo Gloria. Le chœur a plus Nicolas Robertson de cent enregistrements à son actif et a Adam Tunnicliffe remporté de nombreux prix. Il se produit Paul Tindall également régulièrement à l’opéra. Parmi Tom Raskin ses engagements récents, mentionnons Graham Neal une résidence au Festival d’Hiver de Spitalfields etCarmen à l’Opéra-Comique Basses avec Sir John Eliot Gardiner et l’Orchestre Sam Evans Révolutionnaire et Romantique. En plus Lawrence Wallington d’une tournée européenne avec La Jonathan Sells Création et Les Saisons de Haydn, ses Alexander Ashworth projets pour la saison en cours Jonathan Saunders comprennent une tournée avec la Messe Tom Appleton en si mineur de Bach et des interprétations Richard Bannan de la Symphonie n° 9 de Beethoven avec Julian Clarkson le London Symphony Orchestra.

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NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 14 22/01/10 15:43 NPP_31_JANV_LSO_GARDINER.indd 15 22/01/10 15:43 Salle Pleyel | Prochains concerts DU lundi 1er AU dimanche 7 février

LUNDI 1er FÉVRIER – 20H JEUDI 4 FÉVRIER – 20H SAMEDI 6 FÉVRIER – 20H

Magnus Lindberg Charles Ives Ludwig van Beethoven EXPO (Commande du New York Philharmonic – Central Park in the Dark Concerto pour piano n° 2 création française) Julian Anderson Arnold Schönberg Sergueï Prokofiev The Crazed Moon Variations pour orchestre op. 31 Concerto pour piano n° 2 Marc-André Dalbavie Ludwig van Beethoven Sergueï Rachmaninov Sonnets de Louise Labbé Concerto pour piano n° 3 Symphonie n° 2 Concerto pour flûte La Source d’un regard (création française) Staatskapelle Berlin New York Philharmonic Alexandre Scriabine Daniel Barenboim, piano, direction Alan Gilbert, direction Prométhée, le poème du feu Yefim Bronfman, piano Coproduction Piano ****, Salle Pleyel. Orchestre de Paris Coproduction Productions Internationales Albert Christoph Eschenbach, direction Sarfati, Salle Pleyel. Philippe Jaroussky, contre-ténor DIMANCHE 7 FÉVRIER – 16H Vincent Lucas, flûte Cédric Tiberghien, piano Ludwig van Beethoven MARDI 2 FÉVRIER – 20H Concerto pour piano n° 5 « Empereur » Arnold Schönberg Joseph Haydn VENDREDI 5 FÉVRIER – 20H Pelléas et Mélisande Symphonie n° 49 « La Passione » John Adams Ludwig van Beethoven Staatskapelle Berlin The Wound-Dresser Concerto pour piano n° 1 Daniel Barenboim, piano, direction Franz Schubert Arnold Schönberg Symphonie n° 8 « Inachevée » Cinq pièces op. 16 Coproduction Piano ****, Salle Pleyel. Alban Berg Ludwig van Beethoven Trois Pièces pour orchestre Concerto pour piano n° 4

New York Philharmonic Staatskapelle Berlin Alan Gilbert, direction Daniel Barenboim, piano, direction Thomas Hampson, baryton Salle Pleyel Coproduction Piano ****, Salle Pleyel. Président : Laurent Bayle Coproduction Productions Internationales Albert

Sarfati, Salle Pleyel. Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud

Correctrice : Angèle Leroy 1027393 1027392, : 1027391, | Licences | Imprimeur baf Imprimeur FOT Maquettiste : Bénédicte Sørensen Stagiaires : Laure Lalo et Nicolas Deshoulières

Les partenaires média de la Salle Pleyel

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