Racing Metro 92 14Ème Journée N° 07 Dimanche 28 Décembre 15H05 - Ernest Wallon
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VS RACING METRO 92 14ème journée N° 07 Dimanche 28 Décembre 15H05 - Ernest Wallon LE TROPHÉE DE COUBERTIN remis en jeu sta d e Corey Flynn, le talon d’or INTERviEW DÉCALÉE Luke McAlister LE RACING avance masqué Virgile Lacombe pose ses valises SAISON #strm92 2014-2015 ProM o T ion iMMo B i L ière | Pro SPecT ion foncière Cinquième manche À QUI LE TROPHÉE être le meilleur DE COUBERTIN ? sur un terrain C’est en hommage au Baron Pierre de Coubertin, porteur des valeurs de l’arbitrage et du rugby, que le Racing Metro 92 et le Stade est un devoir. Toulousain ont conjointement lancé le « Trophée de Coubertin ». C’était lors de la saison 2010-2011. Luke McAlister Créé en 1882, le Racing affronte dix années plus tard, le 20 mars 31 sélections chez les All Blacks 1892, le Stade Français pour la première finale du Défi Interclubs Demi-d’ouverture du Stade Toulousain de rugby devant 2000 personnes sur la pelouse de Bagatelle dans le Bois de Boulogne. Le Racing remporte le titre, sous l’arbitrage du Baron Pierre de Coubertin, sur le score de 4 à 3. Le défi, qui deviendra par la suite le championnat de France, était défini par les responsables de la compétition comme suit : « Il est donné pour le match une coupe de défi : l’association victorieuse en aura la garde pendant un an ». Le Racing fut ainsi le premier club PUB CAILLEAU titré de France. Né d’une fusion entre deux clubs estudiantins, le Stade Toulousain voit officiellement le jour en 1907. Dans le même temps, des notables regroupés dans la SA, devenue les Amis du Stade, achètent le terrain des Ponts-Jumeaux pour y organiser leurs premières rencontres. Au fil des saisons, le Stade Toulousain est devenu le club le plus titré de France. C’est ainsi que les deux clubs, tous deux parmi les plus titrés du championnat, ont souhaité rendre hommage aux valeurs fondamentales et historiques du rugby et de l’arbitrage. Adversaires sur le terrain, ils se sont rassemblés autour d’un projet sportif commun, le « Trophée de Coubertin ». Créé il y a quatre ans, ce dernier est remis à la meilleure équipe, en l’occurrence celle qui compte le plus de points terrain à l’issue des deux rencontres qui les ont opposées lors de la phase régulière. Le vainqueur conserve la garde du trophée pendant un an et chaque saison, il est remis en jeu. En 2012-2013, les hommes de Guy Novès conservaient l’avantage, sans contestation possible. Victorieux 32 à En 2010-2011, c’est le Racing Metro qui s’était adjugé le premier 13, bonus offensif en prime, lors de la première manche trophée : seulement battu 23-28 à l’occasion du match aller, les disputée dans la ville rose, ils doublaient la mise en Franciliens avaient nettement pris leur revanche lors du match l’emportant 27 à 26 au retour. C’est une transformation retour, au Stade de France, en s’imposant 43 à 21. Cette rencontre de Lionel Beauxis qui avait permis aux Toulousains de Crédit photo : Ofasolutions / Création : : Ofasolutions photo / Création Crédit avait été un véritable désastre pour les Rouge et Noir, qui voyaient la signer in extremis cette performance en terrain hostile. coupe leur échapper et perdaient également leur capitaine, Thierry Dusautoir, sérieusement blessé. Enfin, la saison passée, les Stadistes s’adjugeaient leur troisième trophée consécutif, mais non sans douleur. Les En 2011-2012, au terme d’un match d’une intensité exceptionnelle, Rouge et Noir, vainqueurs 30 à 6 à Ernest Wallon, se le Stade Toulousain s’était imposé 41-36 face aux Racingmen, le rendaient à Saint Denis pour le compte de la 17ème samedi 10 février au Stadium. journée. Dominés et finalement battus, ils ne privaient Puis, lors de la 16ème journée de Top 14, les Toulousains étaient l’équipe adverse du bonus offensif qu’à la dernière allés chercher une victoire précieuse au Stade de France sur le seconde, grâce à un essai de 80 mètres signé Matanavou. score de 19 à 13, ce qui leur permettait de remporter le premier Le trophée pouvait s’installer sur les bords de la Garonne Trophée de Coubertin de l’histoire du club. pour une année supplémentaire… www.groupe-cailleau.com 2 STADE TOULOUSAIN vs RACING METRO 92 STADE TOULOUSAIN vs RACING METRO 92 3 la journée précédente UN POINT, MAIS DES regretS « No scrum, no win ». L’adage est aussi ancien que le rugby mais certainement pas passé de mode. Les Toulousains ont pu le vérifier à leurs dépens face à Montpellier, tant ils ont été dominés dans ce secteur de jeu. L’affrontement direct des packs aura ainsi coûté très cher aux Rouge et Noir, privés de véritables spécialistes à droite : des fautes en 23 20 cascade, deux cartons jaunes et un essai de pénalité… Et pourtant. Les coéquipiers de Louis Picamoles, en mode hyper réalistes comme ils l’avaient été une semaine plus tôt à Glasgow, n’ont rien lâché et ont inversé la tendance durant un moment. Deux essais de Vincent Clerc en l’espace de quelques minutes leur ont ainsi permis, au début du TOULOUSAIN deuxième acte, de passer devant. TV Mais si la fin de partie s’avérait moins difficile en mêlée, ce MONTPELLIER VS sont comme toujours des petits détails qui allaient faire la différence et faire pencher la balance côté héraultais : une STADE TOULOUSAIN touche non trouvée, une pénalité manquée, et surtout une faute à deux minutes du coup de sifflet final, à 22 mètres face aux barres. Le MHR obtenait une victoire méritée au vu de la physionomie globale de la partie, mais il y avait sans TOULOUSAINVOIR LA vidéo doute la place de ramener beaucoup mieux qu’un seul point PHOTOS de bonus défensif… «Le score final reflète le match. On peut s’en sortir avec un nul mais la domination de Montpellier en mêlée et notre léthargie en première période auraient pu présager d’un score plus lourd », concédait Guy Novès au coup de sifflet final. TOULOUSAINAPPLIS LA FEUILLE DE match A Montpellier (Altrad Stadium) - Montpellier bat Stade Toulousain 23 à 20 (mi-temps : 13-10). Beau temps ; belle pelouse. Arbitrage de M. Gaüzère (Côte Basque-Landes). Pour Montpellier : 2 essais de Olivier (33), de pénalité (52) ; 3 pénalités de Paillaugue (5, 18) et Iribaren (78) ; 2 transformations de Paillaugue (33, 52). Pour le Stade Toulousain : 2 essais de Clerc (40, 42) ; 2 pénalités de McAlister (23, 60) ; 2 transformations de McAlister ACCÈS direct À LA (40, 42). Montpellier : Berard - Fall, Tuitavake, Olivier, Artru - (o) Pélissié, BOUTIQUE (m) Paillaugue (puis Iribaren, 63) - Bias (puis Timani, 53), Tulou (puis Galletier, 45), Ouedraogo (cap) - Tchale-Watchou, Donnelly - Mas (puis Attoub, 70), Geli (puis Ivaldi, 70), Nariashvili (puis EN LIGNE Watremez, 70). Stade Toulousain : Médard - Clerc, Fritz (puis Flood, 65), David, Palisson - (o) McAlister, (m) Bézy (puis Vermaak, 71) - Harinordoquy, Picamoles (puis Lamboley, 71), Nyanga - Albacete, Millo-Chluski (puis Tekori, 50) - Pulu (puis Kakovin, 30), Flynn (puis Tolofua, 61), Steenkamp (puis Baille, 60). Cartons jaunes : Kakovin (38), Pulu (50). 4 STADE TOULOUSAIN vs RACING METRO 92 STADE TOULOUSAIN vs RACING METRO 92 5 LE STADE TOULOUSAIN L’INDISPENSABLE M. FLYNN Il est arrivé à Toulouse le dimanche 17 août, en provenance de l’autre bout de la planète. Cinq jours plus tard, il débutait face à Castres sa carrière toulousaine, en étant titularisé au talonnage. Avec seulement une poignée d’entraînements dans les jambes, et malgré la fatigue née d’une fin de saison épique en Super 15 (sans parler du décalage horaire), son baptême du feu a été exempt de tout reproche : sur les huit ballons lancés en touche par son équipe, huit furent conservés par l’alignement toulousain. Lui, c’est Corey Flynn, un talonneur néo-zélandais de 33 ans, 15 sélections chez les Blacks, pour trois essais inscrits, et une Coupe du Monde disputée en 2011. Joueur historique des Crusaders, avec lesquels il est devenu le joueur le plus capé de l’histoire de la franchise, il a su, depuis son arrivée dans la ville rose, se rendre indispensable. Les indisponibilités des uns et des autres au poste de talonneur, une décidément bien malheureuse tradition au club depuis quelques saisons, expliquent aussi le temps de jeu élevé de Flynn. Mais elles l’ont surtout amené à faire profiter de son expérience Christopher Tolofua (21 ans), Julien Marchand (19) et Cyril Baille (21). « Quand j’étais un jeune joueur, aux Crusaders, des anciens comme Mark Hammet ou Matt Sexton m’ont beaucoup appris. « Quand on voit les difficultés qu’on a connues l’an dernier en Les plus expérimentés enseignaient aux jeunes, cela fonctionnait touche, c’est évident que ce retour en forme de notre pack est comme ça. C’est quelque chose qui m’a marqué et que j’ai dû lié à la qualité de son jeu, même s’il a joué avec des alignements intégrer. Aujourd’hui, c’est à mon tour d’aider les plus jeunes », différents. Mais ce n’est pas une surprise. C’est quand même résume le natif d’Invercargill, l’une des villes les plus australes un All Black », souligne, sourire en coin, Guy Novès, nullement du Monde, à la pointe sud de la Nouvelle-Zélande. étonné par le niveau de performance du nouvel arrivant. Seule ombre au tableau de ces débuts idylliques, le carton Ses statistiques parlent en effet d’elles-mêmes et traduisent la jaune reçu lors du déplacement à La Rochelle, et le rouge confiance que lui témoignent ses entraîneurs : depuis ce 17 (sévère ?) survenu à Jean Dauger face à Bayonne.