Terem Quartet

Jeudi / Donnerstag / Thursday 28.01.2016 20:00 Salle de Musique de Chambre

Terem Quartet Andréi Konstantinov domra soprano Andréi Smirnov bayan Vladimir Kudryvzev balalaïka contrebasse Alekseï Barshev domra alto

~45’ — ~45’

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII AUTOUR DU MONDE Prochain concert du cycle «Autour du monde» Nächstes Konzert in der Reihe «Autour du monde» Next concert in the series «Autour du monde»

Mardi / Dienstag / Tuesday 02.02.2016 20:00 Grand Auditorium

«Uniko»

Kimmo Pohjonen / Samuli Kosminen & Proton String Quartet

Terem Quartet Le célèbre chef d’orchestre Mariss Jansons l’apprécie beaucoup et le vétéran pop-rock tout autant: formé dans les années 1980 dans une sinistre caserne de Potsdam, le Terem Quartet est devenu l’une des institutions musicales les plus appréciées de Russie. Les Russes et surtout les pétersbourgeois – enfants, jeunes et vieux, amateurs de musique classique, pop, rock ou jazz – tous sont fiers du Terem Quartet. Ils en font volontiers le troisième emblème de Saint-Pétersbourg après l’Ermitage et le Théâtre Mariinsky. Les audiences de leurs concerts retransmis à la télévision voisinent avec celles des retransmissions d’événements sportifs. Il était donc logique que soit confiée au Terem Quartet la fanfare lors de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Sotchi en 2014 et du concours de l’Eurovision à Moscou en 2009. Le mot «Terem» renvoie à une grande maison ouverte. Leur ouverture d’esprit réside dans leurs programmes. Qui, au vue des instruments – bayan, deux petites domras et une balalaïka contrebasse à la sonorité presque angoissante – croit qu’il s’agit d’un groupe de folklore, se trompe. Aucun autre ensemble de Russie n’est plus ouvert. Il conquiert les différentes scènes du monde (2 700 concerts donnés dans 60 pays) avec ses arrangements, souvent humoristiques, de pièces populaires, et en se produisant aux côtés de musiciens réputés venus de tous horizons: ils ont joué devant le pape Jean-Paul II et 120 000 mille personnes au Vatican ou, récemment, sur l’Odeonplatz à Munich, dans le cadre d’un concert en plein air avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks dirigé par Mariss Jansons, mais aussi à l’ Festival, au Schleswig-Holstein Musikfestival, à Tokyo, Montréal ou encore avec le Mariinsky Orchestra. L’un de ses programmes de prédilection est «Les Nuits blanches» constitué d’arrangements de Bach, Tchaïkovski, Rimski- Korsakov, Borodine, Shchedrin ou Nino Rota. Il contribue aussi à faire découvrir des musiciens moins connus dans le monde occidental, comme le compositeur de musique de films Andreï Petrov dont la mélodie, tirée de Khroustaliov, ma voiture! est désormais très populaire, ou Isaak Schwartz avec Nuits blanches. De Bach, ils ont tiré MyBach et ils ont transposé la Troika de Tchaïkovski en Jakutie via de drôles de chants de gardiens de rennes de Sibérie orientale. Des thèmes des Saisons ont ensuite fait l’objet d’un pot-pourri, présenté sous le titre Tchaïkovski se promène au bord de la Fontanka. Sa prestation au World of Music, Arts and Dance (WOMAD) de Londres, aux côtés des grands de la pop comme Peter Gabriel, et Sinnead O’Connor, demeure aussi légendaire. La spécificité du Terem Quartet a été mise en avant par plusieurs chaînes de télévision et réalisateurs, de la BBC à la chaîne japonaise NHK en passant par Arte et ARD ou encore National Geographic.

Terem Quartet Der große Dirigent Mariss Jansons liebt es und der Pop-Rock-Veteran Peter Gabriel auch: Formiert in den 80er Jahren in einer tristen Kaserne in Potsdam, ist das Terem Quartet heute eine der beliebtesten musikalischen Institutionen Russlands. Die Russen, allen voran die St. Petersburger – Kleinkinder, Jung und Alt, Liebhaber der klassischen Musik, Pop-, Rockfans und Jazzer – sind stolz auf das Terem Quartet. Sie nennen es liebevoll das «Dritte Wahrzeichen» St. Petersburgs nach Eremitage und Marinsky Theater. Ihre im Fernsehen übertragenen Konzerte erreichen Zuschauerquoten fast wie bei großen Sportereignissen. Es war nur folgerichtig, wenn das Terem Quartet bei der Eröffnung der Olympischen Winterspiele in Sotchi 2014 oder sogar jener des in Moskau 2009 die «Fanfare» blies. Das Wort «Terem» bedeutet großes offenes Haus. Die Offenheit ist Programm. Wer beim Anblick der Instrumente – Bajan, zwei winzige Domras und eine furchteinflößende Bassbalalaika – etwa denkt, es handele sich hier um eine Folkloregruppe, täuscht sich. Kein anderes Ensemble in Russland ist so weltoffen wie das Terem Quartet, das mit seinen meist humorvollen Arrangements von populären Musikstücken die unterschiedlichsten Bühnen der Welt (2700 Konzerte in 60 Ländern) erobert und mit bekannten Musikern fast aller Genres gespielt hat: Vor Papst Johannes Paul II. und 120.000 Menschen im Vatikan oder kürzlich beim Freiluftkonzert am Odeonsplatz in München mit dem Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks unter der Leitung von Mariss Jansons, beim Edinburgh-Festival, beim Schleswig- Holstein Musikfestival, in Tokio, Montreal oder mit dem Marinksy-Orchester. Eines der beliebtesten Programme ist «Die Weißen Nächte» mit teils Arrangements von bekannten Komponisten wie Bach, Tschaikowsky, Rimsky- Korsakoff, Borodin, Stchedrin oder Nino Rota. Es lädt aber auch ein zum Entdecken von einigen im Westen unbekannteren Namen wie dem Filmmusik-Komponisten Andrej Petrov mit seiner sehr populären Melodie aus dem Film Vorsicht Autodieb! oder Isaak Shvarts mit den Weißen Nächten. Aus Bach wird MyBach, und Tschaikowskys Troika versetzt die Vier nach Jakutien, mit skurril anmutenden Gesängen der ostsibirischen Rentier- Hirten. Themen aus den Jahreszeiten werden dann in einem sehr reizvollen Medley verpackt, das den Titel Tschaikowsky macht einen Spaziergang an der Fontanka trägt. Legendär war auch der Auftritt des Terem Quartets bei WOMAD in London, bei dem es zu einem gemeinsamen Auftritt mit Pop-Größen wie Peter Gabriel, Led Zeppelin und Sinnead O’Connor kam. Die Einzigartigkeit des Terem Quartets wurde bereits von bekannten Fernsehanstalten und Filmemachern weltweit dokumentiert von BBC über das japanische NHK, ARTE oder ARD bis hin zu National Geographic.