MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE

HAUTE NORMANDIE

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Granulats marins en baie de

Rapport d'avancement au 31 décembre 1995

décembre 1995 Rapport du BRGM R 38736

BRGM BRGM au tIRVKI Oi l» TlUl Étude réalisée dans le cadre des Service Géologique Régional Haute-Normandie étions de Service public du BRGM Parc de la Vatine - 14, rue Raymond-Aron 1995-G-110 76130 Mont-Saint-Aignan Tel.: 35.60.12.00 - Fax.: 35.60.80.07 Granulats marins Baie de Seine

© BRGM, 1995, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

BRGM RAPPORT R 38227 Granuláis marins en Baie de Seine

RESUME

A la demande du Service des Matières Premières et du Sous-Sol (SMPSS) du Ministère de l'Industrie et dans le cadre de ses activités de Service Public, le BRGM a poursuivi un travail visant à aider à la prise de décision en matière de gestion de l'espace maritime dès lors qu'il s'agit de valoriser les ressources de la mer tout en respectant les autres utilisateurs de ce milieu.

En effet, le Ministère de l'Industrie assure la gestion des pennis d'exploitation de substances minérales en mer, dont les granulats marins, dans les eaux territoriales françaises.

En baie de Seine, des travaux entrepris il y a une vingtaine d'années ont mis en évidence des ressources en granulats marins exploitables. Aujourd'hui, plusieurs permis sont en vigueur, des demandes de renouvellement ont été formulées et plusieurs nouvelles demandes sont à l'instruction dans le but de répondre à un besoin en matériaux tant au plan local qu'à celui de l'ensemble du bassin de la Seine : ce besoin devrait augmenter à moyen terme en raison de la réduction si ce n'est de la suppression probable des extractions de matériaux alluvionnaires au niveau du bassin Seine-Normandie.

Notre contribution technique a porté d'une part sur la recherche et la mise en commun des informations nécessaires à la mise en place d'un atlas numérique et d'autre part sur l'intégration des données validées dans l'atlas numérique de de la baie de Seine.

Le lancement de nos travaux a rejoint une préoccupation régionale majeure qui vise à gérer au mieux les activités anthropiques autant que les phénomènes naturels qui intéressent la baie de Seine. La problématique nationale de la gestion et de l'aide à la prise de décision en ce qui conceme les permis de granulats marins dans le respect de tous les utilisateurs de la mer trouve donc ici un écho régional, tant en Basse qu'en Haute Normandie que ce soit au niveau des Conseils Régionaux , des SGAR ou des Affaires Maritimes.

Nos activités ont également visé comme l'avait précisé le programme initial à associer et à faire participer dans ce projet toutes les structures administratives, techniques et scientifiques locales et régionales directement concemées parce que détentrices de données nécessaires à la mise en place de l'atlas numérique et potentiellement impliquées dans le choix des informations à retenir et à intégrer dans ce dernier ainsi qu'à assurer dans le futur les mises à jour jugées utiles.

Le présent document apporte des informations complémentaires aux deux rapports déjà produits sur cette thématique régionale en décembre 1993 (rapport R 37859) et en décembre 1994 (rapport R 38227). L'accent a été mis sur les données se rapportant au benthos. Cette demière occupe une place majeure tant par la diversité que par l'importance des métiers de la pêche dans le tissu économique des régions limitrophes de la baie de Seine., le document présenté reprend l'ensemble des niveaux à prendre en compte dans le futur atlas numérique de la baie de Seine.

Un programme pour les trois années à venir (1996-1998) a été mis en place dans le cadre de la Commission Interrégionale de concertation pour la gestion de la baie de Seine.

BRGM RAPPORT R 38227

Granulats marins en Baie de Seine

SOMMAIRE

RESUME 3

1. OBJET DE L'ETUDE 11

1.1. DONNEES DE BASE 11

1.2. PROPOSITIONS D'ACTION GENERALE SUR L'IIVÏPACT DE L'EXTRACTION

DES MATERIAUX SUR LES ECOSYSTEMES COTIERS 11

1.3. RESULTATS ATTENDUS 12

1.4. PARTENAIRES REGIONAUX 12

1.5. APPLICATION A LA BAEE DE SEEVE 13

2. DEMARCHE SUIVIE 15

2.1. RECUEIL DES DONNEES 15

2.2. CONCEPTION ET REALISATION D'UN ATLAS NUiMERIQUE 15

2.3. TRAITEIVIENT NUMERIQUE DES DONNEES 15

2.4. RESULTATS ATTENDUS 15

2.5. SECTEUR D'ETUDE 16

3. SELECTION DES DONNEES UTILES A LA MISE EN PLACE D'UN ATLAS

NUMERIQUE 19

3.1. INTRODUCTION 19

3.2. CARTE BATHYIMETRIQUE 23

3.3. CARTE SEDIMENTOLOGIQUE 27

3.4. CARTE DES PALEO-VALLEES 33

3.5. CARTE GEOLOGIQUE 37

3.6. CARTE DES RESSOURCES EN GRANULATS IMARINS 41

3.7. CARTE DES ZONES DE PECHE 47

3.7.1. les métiers de chalut 49 3.7.2. les métiers de drague 52 3.7.3. les métiers de filet 55

3.7.4. les métiers de casier 57 3.7.5. les métiers de ligne 57

BRGM RAPPORT R 38736 5 Granulats marins Baie de Seine

3.8. CARTE DES MAREES 73

3.9. CARTE DES EMPRISES PORTUAIRES 75

3.10. CARTE DES ZONES DE CIRCULATION 93

3.11. CARTE DES ZONES MILITAIRES 95

3.12. CARTE DES CABLES 103

3.13. CARTE DES ZONES DE DEPOT DE DRAGAGE 105

3.14. CARTE DES BOUEES 107

3.15. CARTE DES ZONES DE MOUILLAGE 111

3.16. ACTIVITES RELATIVES AUX GRANULATS MARINS 113

3.16.1. Carte des permis d'exploitation de granulats marins 113 3.16.2. Activités des ports et extraction des granulats 121

3.17. DONNEES VIDEO SUR LA SOUILLE EXPERIMENTALE 125

3.18. DONNEES SUR LE BENTHOS 131

Liste des figures 7

Liste des cartes 7

Liste des tableaux 9

BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - Répartition des terrains entre et le point 50°N et 0°20' W

LISTE DES CARTES

Carte 1 - Carte d'assemblage des doimées SHOM pour la baie de Seine

Carte 2 - Carte bathymétrique SHOM N°6857 à 1/150 000 de la partie orientale de la baie de Seine

Carte 3 - Carte de la nature des fonds de la Manche orientale à l'échelle du 1/45 000

Carte 4 - Carte de la nature des fonds de la Manche occidentale à l'échelle du 1/45 000

Carte 5 - Carte des paléo-vallées et des sédiments sableux de la Manche à l'échelle du 1/500 000

Carte 6 - Carte des isopaques des nappes alluviales et des bancs sableux de la Manche à l'échelle du 1/500 000

Carte 7 - Carte géologique de la Manche à l'échelle du 1/1 000 000

Carte 8 - Situation des zones prospectées pour granulats marins en métropolitaine

Carte 9 - Identification des ressources en granulats marins en baie de Seine

Carte 10 - Carte des métiers de chalut en baie de Seine pour l'année 1992

Carte 11 - Carte des métiers de drague en baie de Seine pour l'année 1992

Carte 12 - Carte des métiers de filet en baie de Seine pour l'année 1992

Carte 13 - Carte des métiers de casiers en baie de Seine pour l'année 1992

Carte 14 - Carte des métiers de ligne en baie de Seine pour l'année 1992

Carte 15 - Zones concemées par le chalut de fond à merlan et maquereau en baie de Seine

Carte 16 - Zones concemées par le chalut de fond à poissons plats en baie de Seine orientale

Carte 17 - Zones concemées par les filets à grand maillage (turbot - raies) en baie de Seine orientale

BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins Baie de Seine

Carte 18 - Zones concemées par les filets trémails (sole - plies) en baie de Seine orientale

Carte 19 - Zones concemées par la drague à coquilles Saint Jacques en baie de seine orientale

Carte 20 - Carte des courants de marées en Manche à l'échelle du 1/1 600 000

Carte 21 - Carte des courants de marée aux abords du Havre

Carte 22 - Carte des axes de circulation en baie de Seine

Carte 23 - Carte des zones d'accès au Port Autonome du Havre

Carte 24 - Carte des zones d'accès au Port Autonome de Rouen

Carte 25 - Carte des zones d'accès au Port de Caen-Ouistreham

Carte 26 - Délimitation des chenaux d'accès pour les ports du Havre, de Rouen et de Caen- Ouistreham

Carte 27 - Carte des zones de tir en baie de Seine

Carte 28 - Carte des zones de dépôts d'explosifs en baie de Seine

Carte 29 - Carte des épaves au droit de Saint-Vaast-la-Hougue

Carte 30 - Position du câble téléphonique sous-marin UKl-FRANCE abandoimé en 1992

Carte 31 - Position de la zone de dépôt de dragages en baie de Seine, au nord-nord-ouest du Havre

Carte 32 - Localisation des bouées en baie de Seine à partir des données foumies par le Port Autonome du Havre

Carte 33 - Localisation des bouées en baie de Seine à partir des données foumies par le Port Autonome de Rouen

Source : Port Autonome de Rouen, 1994

Carte 34 - Localisation des mouillages en baie de Seine à partir des données foumies par les Ports Autonomes du Havre et de Rouen

Carte 35 - Carte des permis de granulats marins des SABLES DE L'ESTUAIRE et de la Baie de Seine

Carte 36 - Carte des renouvellements de permis en baie de Seine en 1994 relatifs au G.I.E LES GRAVES DE L'ESTUAIRE et à la société Jean LEFEBVRE

Carte 37 - Carte des quatre nouvelles demandes de permis de granulats marins en baie de Seine

Carte 38 - Carte de positionnement de la souille expérimentale

8 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 - Principales données à prendre en compte pour déterminer les zones à moindres contraintes

Tableau 2 - Liste des rapports, CNEXO et autres, traitant des granulats marins en baie de Seine

Tableau 3 - Répartition des principales ressources halieutiques, pélagiques et benthiques, connues et pêchées en baie de Seine

Tableau 4 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les chaluts de fond à merlan et maquereau

Tableau 5 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les chaluts de fond à poissons plats

Tableau 6 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les filets à grand maillage (turbot - raies)

Tableau 7 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les filets trémails (sole - plie)

Tableau 7 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour la drague à coquilles Saint Jacques

BRGM RAPPORT R 38736

Granulats marins en Baie de Seine

1. OBJET DE L'ETUDE

1.1. DONNEES DE BASE

Les demandes de prospection et d'exploitation de granulats marins au large des côtes de notre métropole (Mer du Nord, Manche, Océan Atlantique) ont été en très nette augmentation au cours des deux demières années.

Leur instruction auprès des différentes stmcturés ministérielles concemées (Industrie, Equipement, Environnement, Mer) est toujours longue : les décisions qu'elles soulèvent sont souvent mal perçues par toute ou partie de la communauté maritime.

Les besoins croissants en matériaux des grandes métropoles -y compris de la région parisienne- la réduction souhaitée des activités d'extraction en site alluvionnaire -le cas de la vallée de l'Eure ou celui de la vallée de la Seine sont à cet égard typiques- militent pour que soit tentée la mise en place d'un outil d'aide à la décision du type SIG suffisamment souple pour permettre aux responsables de prendre leurs décisions avec les garanties techniques et juridiques maximales tout en rassurant les différents utilisateurs de la mer qui ne devront pas se sentir lésés dans leurs différentes activités traditionnelles et tout particulièrement celles de la pêche.

1.2. PROPOSITIONS D'ACTION GENERALE SUR L'IMPACT DE

L'EXTRACTION DE MATERIAUX SUR LES ECOSYSTEMES COTIERS

La mer constitue à elle seule un tout : notre souci visera à intégrer toutes ses composantes : ses constituants - eau, sédiments

ses ressources - halieutiques, minérales y compris hydrocarbures liquides et gazeux ses utilisateurs - Marine marchande, - Marine Nationale, - FRANCE TELECOM, -EDF, - Ports de commerce, - Navigation de plaisance, - Pêche côtière et au large, - Conchyliculture, -Etc.

BRGM RAPPORT R 38736 11 Granulats marins Baie de Seine

Par leurs activités, antérieures et actuelles, plusieurs organismes français (publics -BRGM, IFREMER, ORSTOM-, Universités, Laboratoires de géographie, géologie et géologie marine. Centres de recherches rattachés au CNRS (Laboratoire de Biologie Marine de Roscoff), Equipes techniques rattachées aux Ports autonomes, aux DDE maritimes, aux organismes de pêche et de protection de l'Environnement, etc.) ont rassemblé pour leurs propres activités et détiennent sous des formes variées une importante masse de données qu'il importera de mettre en commun, harmoniser et hiérarchiser afin d'aboutir à : c^ La réalisation d'un document cartographique de synthèse destiné en priorité aux décideurs institutionnels (Ministères de l'Environnement, de l'Equipement, de l'Industrie, de la Mer, de la Défense Nationale, etc.). Ce document permettra de situer les ressources halieutiques et minérales en qualité et autant que de besoin en quantité afin de dégager des secteurs à contraintes minimales sur lesquelles pourraient être guidés les futurs exploitants de matériaux marins. Un tel document, dont l'échelle devra être impérativement adaptée aux besoins, sera accompagné d'une notice explicative dans laquelle seront consignées toutes les connaissances en matière de ressources halieutiques et minérales ainsi que toutes les contraintes dues à d'autres utilisateurs du domaine maritime sur la marge continentale.

O La mise à jour permanente d'un tel document qui, informatisé, deviendra ainsi un véritable outil de gestion.

L'interprétation des données pluridisciplinaires (biologie, sédimentologie, données relatives au benthos, paramètres physico-chimiques, hydrodynamique) doit permettre de foumir un faisceau de réponses au problème posé à la condition de raisonner en pennanence en intégrant, avec l'aide d'outils informatiques et cartographiques, les relations spatiales et statistiques existantes entre les données détenues par l'ensemble des partenaires opérant dans le domaine maritime constitué par la baie de Seine.

1.3. RESULTATS ATTENDUS

Les recherches et travaux accomplis permettront de réaliser in fine un atlas numérique intégrant en particulier les données caractérisant un écosystème marin : bathymétrie, sédimentologie, hydrodynamique, physico-chimie et distribution des populations halieutiques.

L'utilisation d'un tel atlas, dynamique et personnalisé, sera confiée à des spécialistes qui pourront ainsi en étudiant les relations spatiales et statistiques entre les paramètres, évaluer différents scénarios d'exploitation de substances minérales en mer et permettre la prise de décision.

La mise à jour de l'atlas sera nécessaire pour assurer la pérennité de l'action et du service.

12 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

1.4. PARTENAIRES REGIONAUX

Outre les préfectures de Région BNO-HNO, au travers du SGAR, la préfecture maritime, les collectivités territoriales, les Administrations décentralisées (DIREN, DRIRE), partenaires de droit au sein du Comité de pilotage, les travaux prévus (recueil, traitement et mise en conformité des données) sont menés, au sein d'une "Commission Interrégionale de concertation pour la gestion de la baie de seine", en étroite collaboration avec les organismes suivants :

- Affaires maritimes - Agence de Bassin Seine Normandie - CEA - Laboratoire de Radio-Ecologie Marine - CNRS - Station Marine de Roscoff

- DDE - Services Maritimes

- EDF - Chatou (LNH) - EPSHOM (Brest) - Etablissement Public de la Basse Seine - IFREMER . Centre océanologique de Bretagne (Brest) . Laboratoire côtier environnement et aménagement littoral (Port en Bessin) . Laboratoire Ressources Aquacoles (Port en Bessin) -IGN - INTECHMER (Cherbourg) - Laboratoire de Géologie marine de l'Université de Caen - Port autonome du Havre

- Port autonome de Rouen

-Etc.

1.5. APPLICATION A LA BAIE DE SEINE

Dans le cas de la Baie de Seine, secteur sensible où les conflits d'intérêt entre pêcheurs et industriels des granulats sont exacerbés, il convient : a) de mettre en commun toutes les données existantes et en grande partie informatisées (IFREMER, station marine de Roscoff, Université de Rouen, Port autonome du Havre, BRGM, etc.) ; b) de concevoir parallèlement une base de données géoréférencées et de mettre en conformité toutes les informations existantes et disponibles ; c) d'introduire les données dans la base et d'en effectuer leur traitement numérique qui permettra l'analyse des processus en jeu.

Les étapes b et c s'appuieront sur l'utilisation du logiciel SYNARC mis au point et développé au BRGM. De la sorte, il sera établi un "ETAT ZERO" de la zone localisant, entre autres et de façon précise, les zones de pêche en termes de métiers, les gisements de granulats marins, les permis autorisés, ceux en cours d'instruction ou en projet.

BRGM RAPPORT R 38736 13

Granuláis marins en Baie de Seine

2. DEMARCHE SUIVIE

2.1. RECUEIL DES DONNEES

La mission de recueil des données a impliqué de facto les partenaires scientifiques (BRGM, IFREMER, CNRS, station marine de Roscoff, SHOM, etc.) et industriels (Ports autonomes, etc.).

Il s'est agit essentiellement de mettre en commun les données sédimentologiques (épaisseur et granulométrie des sédiments), biologiques (importance de la biomasse), physico-chimiques (températures, courants, salinité, etc.) disponibles auprès d'organismes tels que BRGM, IFREMER-Ouistreham, SHOM, CNRS-Roscoff, Syndicats de Pêcheurs, etc.. Une grande partie de celles-ci ont été informatisées et figurent sur des fichiers disponibles, en particulier à Roscoff. Il est convenu de mentionner toutes les zones faisant l'objet de travaux à la mer (rejets de dragage, extraction, etc.) ou d'interdiction (militaire, passage de câbles anciens ou en fonctionnement, épaves, zones de circulation de navires, etc.). Les autorités portuaires, les exploitants, EDF, et FRANCE TELECOM, etc. ont également consultées.

2.2. CONCEPTION ET REALISATION D'UN ATLAS NUMERIQUE

La réalisation de cette tâche implique la conception d'une base de doimées dans laquelle les différents partenaires ont la faculté d'intégrer les informations disponibles en vue de la préparation d'un atlas numérique. Les traitements multivariés ont été et sont réalisés avec le logiciel SYNARC. Le BRGM se vu confier l'exécution de cette tâche.

2.3. TRAITEMENT NUMERIQUE DES DONNEES

Les traitements numériques multivariés couplés à une approche cartographique et statistique doivent aider à estimer la ressource tant en qualité qu'en quantité, à comprendre les interactions entre le milieu naturel, ses ressources et les activités qu'elles induisent. Par voie de conséquence, l'étude de l'impact d'une modification du milieu (extraction de matériaux marins, par exemple) sur l'interaction entre sédiments et populations halieutiques dans un écosystème côtier y sera plus aisée. L'ensemble des partenaires est convié à participer à cette action. Le BRGM assure la coordination des travaux et en particulier la mission de collecte et de restitution des données validées, leur présentation sous une forme synthétique et facilement utilisable.

2.4. RESULTATS ATTENDUS

Le recueil, la synthèse, l'harmonisation et le traitement numérique des données doit aboutir à la mise en place d'un outil de gestion informatisé.

BRGM RAPPORT R 38736 1 5 Granulats marins Baie de Seine

2.5. SECTEUR ETUDIE

L' étude pluridisciplinaire telle que décrite supra se rapporte à l'ensemble de la Baie de Seine (secteur allant de la pointe de au Cap d'Antifer) correspondant aux coordonnées géographiques suivantes :

49°15'N 0°10'E

49°42'N 1°15'W

Lors de la phase de recueil des données, l'accent a été mis sur la récupération la plus large possible d' informations scientifiques et techniques portant sur la totalité de la Baie de Seine : toutefois, de nombreuses données traitées en 1993 et 1994 se rapportent essentiellement à la partie orientale de la baie de Seine. L'extension à l'ensemble de la zone doit faire l'objet de travaux au cours des années ultérieures (1995 et au delà).

16 BRGM RAPPORT R 38736

Granulats marins Baie de Seine

Carte bathymétrique Carte sédimento- logique Carte des paléo- vallées Carte géologique

Carte des ressources potentielles en granulats Carte des zones de pèche benthique Carte des zones de Carte des courants pêche pélagique de surface Carte des courants de fond Carte des marees Carte des emprises portuaires Carte des zones de circulation Carte des zones militaires Carte des câbles Carte des croches Carte des rejets Carte de la qualité CARTE DES des eaux ZONES A Carte des permis MOINDRES d'exploitation de CONTRAINTES granulats marins

Tableau 1 - Principales données à prendre en compte pour déterminer les zones à moindres contraintes

18 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

3. SELECTION DES DONNEES UTILES A LA MISE EN PLACE D'UN ATLAS NUMERIQUE

3.1. INTRODUCTION

La baie de Seine constitue une entité géographique particulière dont le territoire s'étend sur une cinquantaine de communes littorales entre Barfleur et Antifer, rattachées administrativement aux départements suivants : Manche, , Eure et Seine Maritime.

Ce territoire est le lieu d'activités économiques multiples et de nature compétitives : . activités agricoles . activités industrielles et portuaires . activités liées à la pêche et aux cultures marines . activités relevant du tourisme et des loisirs

Notre programme s'articule en plusieurs phases.

La première phase, ici présentée, s'attache à proposer une synthèse des usages existants et des conditions actuelles d'utilisation de l'espace littoral et marin. Elle comprend un recensement de l'existant touchant aux données suivantes :

* données bathymétriques * données sédimentologiques * données morphologiques * données géologiques * données relatives aux ressources potentielles en granulats * données relevant de la pêche * données relatives aux courants

* données concernant les marées * données sur les emprises portuaires * données se rapportant aux zones de circulation * données concernant les câbles

* données sur les croches * données sur les rejets en mer * doimées sur les permis d'exploitation de granulats marins en cours ou demandés * données sur la souille expérimentale (travaux anciens et récents) * données sur le benthos

Le traitement de cet ensemble d'informations, mis à la norme et validé, doit permettre d'établir une carte de zones à moindre contraintes.

Le tableau 1 synthétise les principales données à prendre à compte.

BRGM RAPPORT R 38736 19 Granuláis marins Baie de Seine

La deuxième phase reprend les informations précédentes. Par le biais d'enquêtes, démonstrations, etc., elle vise à faire connaître d'une part le programme, d'autre part son état d'avancement. Elle s'attachera par la suite à receuillir les doléances; elle prendra enfin en compte les besoins locaux touchant tout particulièrement aux :

. interactions pêche-conchyliculture et autres activités conflictuelles, au premier rang desquelles se trouvent les granulats marins, . activités portuaires relatives tant aux ports de commerce, de pêche que de plaisance, . divers aménagements dans la zone considérée.

Une demière phase consistera, dès que toutes les concertations auront abouti, à mettre en place un schéma d'utilisation du domaine maritime correspondant aux différentes utilisations de celui-ci : il devra répondre aux besoins des administrations concemées. Il pourra, grâce à l'outil informatique, être mis à jour régulièrement ou chaque que cela sera jugé nécessaire.

20 BRGM RAPPORT R 38736

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ON Granulats marins en Baie de Seine

3.2. CARTE BATHYMETRIQUE

La baie de Seine, telle que généralement définie depuis la Pointe de Barfleur jusqu'au Cap d'Antifer, est couverte par plusieurs cartes bathymétriques, toutes éditées par le Service Hydrographique de la Marine (SHOM). Les cartes suivantes peuvent être signalées :

* la carte N°6857, de format AO, à l'échelle du 1/150 000, a été éditée en 1980 * la carte N°6736, de format AO, à l'échelle du 1/44 500, a été éditée en 1989 * la carte N°6928, de format Al, à l'échelle du 1/44 700, a été éditée en 1989

D'autres cartes, portant les numéros 5598, 6683, 6796, 6864, 6927, 7055, 7056, etc., présentant des échelles allant du 1/15 000 au 1/44 500, couvrent chacune seulement une partie de la baie de Seine.

La carte 1 ci-contre donne l'état de la situation.

BRGM RAPPORT R 38736 23 n 3

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Notre choix final s'est porté sur la carte N°6857, de format AO, à l'échelle du 1/150 000, couvrant le secteur allant du Cap de la Hague à Fécamp, parce qu'elle est la seule à couvrir l'ensemble de la baie de Seine. Cependant, le travail de l'année 1994, démarré en 1993, ayant porté sur une zone moins étendue qu'il était initialement prévu, nous avons pris comme cartes de référence les feuilles SHOM N°6736 G et N°7056 G à l'échelle du 1/45 000 sur lesquelles les données relatives tant au trait de côte qu'à la bathymétrie sont les plus précises.

Nous avons digitalisé, à partir de ces cartes, outre le trait de côte (soit le zéro hydrographique correspondant à la limite des basses eaux et à celle des hautes eaux) , les isobathes 5, 10, 20, 30, 40 et 50 mètres. Les données retenues sont saisies sous forme de courbes et de points de telle sorte que l'on puisse par la suite utiliser ces lignes fermées comme délimitant un contenu homogène.

Ceci est indiqué sur les cartes 2 et 3.

BRGM RAPPORT R 38736 25 n

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3.3. CARTE SEDIMENTOLOGIQUE

Les données sédimentologiques relatives à la baie de Seine sont intégrées dans différents documents de synthèse à échelle variable.

Les cartes géologiques à l'échelle régulière du 1/50 000 portent quelques références à celles-ci. Parmi les cartes disponibles - de l'ouest à l'est : feuilles de Saint-Vaast-La-Hougue, Grandcamp-Maisy, Caen et Montvilliers-Etrétat -, seules les trois premières foumissent des données sur le contenu sédimentologique au large.

La feuille de Saint-Vaast-La-Hougue couvre l'angle nord-est de la presqu'île du Cotentin. Les affleurements rocheux littoraux sont affaisés et décalés vers le sud par rapport à leurs homologues situés sur le continent.

Les côtes sont régulières. Autour du granite de Barfleur, le rivage est bordé soit par :

* une falaise entaillée, * un cordon littoral du flandrien supérieur.

Sur la grève, une série de roches en place, de nature lithologique et d'âge variés, émergent à la limite des plus basses mers. L'érosion marine est active sur la côte de Barfleur. Le rivage a reculé depuis l'époque historique : une preuve est constituée par le cimetière "Viking" de Réville dans la zone de balancement des marées. Près de Landermer, le réseau routier a dû être modifié en raison de l'attaque de la mer au sud de la partie de Sly et le long de l'anse de Brévy. Un recul d'environ 20 mètres a été constaté sur une période de 30 années.

La feuille de Grandcamp-Maisy occupe ime partie du secteur occidental de la baie de Seine. La partie marine de cette feuille est située à l'Est-Nord-Est de la baie des Veys. Les fonds, faiblement inclinés vers le nord, ne s'abaissent que d'tme vingtaine de mètres sous les plus basses mers. Cette zone n'est accidentée que par le banc du Cardonnet à l'ouest et sur la frange côtière par les plateaux rocheux qui prolongent les falaises calcaires du Bessin. Cependant, la partie centrale de la feuille montre un cordon dunaire au niveau de la plage d'. La couverture sédimentaire masque les fonds rocheux. Ces demiers n'ont été reconnus que par 7 carottages. Ce faible nombre de prélèvements a nécessité une interprétation stmcturale des profils de sismique réflexion continue, permettant de dresser la cartographie de ces sédiments. Les sédiments marins couvrant la feuille de Grandcamp sont à dominante sableuse. Ils renferment tme fraction terrigène quartzeuse augmentée de débris de roches calcaires près des affleurements jurassiques, de feldspaths, micas et minéraux lourds -. Ces matériaux hérités de l'histoire quatemaire de la région correspondent à des apports fluviátiles et éoliens remaniés en milieu marin, notamment au cours du flandrien -. On note également la présence d'ime fraction organogène constituée de débris coquilliers ou algaires.

La feuille de Caen montre dans sa partie marine un substratum rocheux composé de formations calcaires ou mamo-calcaires d'âge bathonien supérieur, tout particulièrement visible au niveau des "Roches de Lion".

BRGM RAPPORT R 38736 27 06 I

w O O fu c 3 ff3. CO O. S- - ím O g n a- NATURE SES PONDS CD m EUB'JlKKtlPÍ!, o CL ¡Z3 »«» a> m| f I HI *JteiltUJ CL a íABL£ 5*BLE5 I IN". 3 0) 3. n ta 8* o o o BT 00 fD 3' S CD i B ¡W S» O u» o oo o 3 Granulats marins en Baie de Seine

La sédimentation littorale est bien diversifiée, notamment au niveau des estuaires de l'Orne et de la Dives où des bancs de sables coquilliers apparaissent.

L'épaisseur de la couverture sédimentaire meuble est supposée de l'ordre de 5 à 10 mètres mis à part au niveau des ancieimes vallées où elle atteint près de 30 mètres. Ainsi, dans la paléovallée de l'Orne, le substratum rocheux s'abaisse à -25 m NGF environ. Ce même substratum est rencontré à - 41 m NGF à 15 Km plus au Nord, au confluent de cette paléovallée avec celle de la Seine.

Les sables contieiment tme fiaction terrigène quartzeuse, résultats des apports fluviátiles et éoliens sous climat périglaciaire ainsi qu' une fraction organique d'âge flandrien constituée d'une accumulation de débris coquilliers depuis la demière transgression postglaciaire.

Les sédiments vaseux apparaissent dans :

* la zone infi-alittorale à quelques mètres sous le niveau des plus basses mers, * l'avant port d'Ouistreham et dans les estuaires de l'Ome et de la Dives.

La distribution de ces sédiments résulte de l'action des courants de marée et de celle des houles. Les houles sont prépondérantes sur la frange côtière ouverte aux influences du large. Les houles obliques sont en outre responsables d'une dérive sableuse littorale.

Vers le large, l'action des houles s'amortit tandis que celle des courants de marée s'accentue devenant dominante au-delà d'une zone d'énergie minimale jalonnée par des dépôts sablo- vaseux. Vers des tranches d'eau de - 6 à - 8 m., des dépôts de plus en plus grossiers apparaissent au fur et à mesure que les courants s'accélèrent.

Une carte des sédiments superficiels de la Manche a été publiée en 1979 conjointement par le Brgm et le Cnexo/Ifi-emer avec l'appui scientifique des imiversitaires et des chercheurs du Cnrs, en particulier ceux du laboratoire de Géologie marine de l'Université de Caen.

Cette carte, établie à l'échelle du 1/500 000, couvre l'ensemble de la Manche comprise entre la Comouaille britannique et le Kent au nord, le Cap Gris Nez et la mer d'Iroise au sud.

En baie de Seine, on distingue plusieurs types de formations sédimentaires parmi lesquelles :

* sables vaseux (VL2c et VLla) * sablons (SLle) * sables lithoclastiques fins (SLld) * sables litho-bioclastiques (SL2d) * sables litho-bioclastiques graveleux (SL2b) * sables bio-lithoclastiques graveleux (SBlb) * sables bioclastiques graveleux (SB2b) * graves litho-bioclastiques, coquilliers ou caillouteux (GL2b, GL2a)

Plus récemment sont apparues les cartes SHOM N°6736 G etN° 7956G à l'échelle du 1/45 000 qui portent également référence à la nature des fonds. Celles-ci ont été établies avec le concours du laboratoire de géologie marine de l'Université de Caen.

BRGM RAPPORT R 38736 29 Granulats marins Baie de Seine

Les cartes 3 et 4 définissent les contours des différentes formations sédimentologiques prises en compte dans le secteur oriental de la baie de Seine. Les attributs suivants ont été pris en compte sous forme de ligne fermée délimitant ainsi pour chaque polygone une zone présentant un contenu homogène : fonds rocheux, cailioutis, graviers, sables, sables fins, sables argileux, sables fins argileux, vases. La légende d'accompagnement rend plus explicite le document cartographique.

Nous avons digitalisé, à partir des cartes SHOM N°6736 G et N° 7056 Gs les contours qui limitent les : * vases (sédiments contenant de 20 à 100% de particules inférieures à O,O5 mm); * sables finsargileu x (sables finscontenan t plus de 5% de particules inférieures à 0,05 mm); * sables argileux (sables contenant plus de 5% de particules inférieures à 0,05 mm); f sables fins (sédiments contenant entre 50 et 100% de particules comprises entre 0,5 et 0,05 mm); . * sables (sédiments contenant de 50 à 100% de particules comprises entre 2 et 0,5 mm); * graviers (sédiments, contenant de 50 à 100% de particules comprises entre 20 et 2 mm); * cailioutis (sédiments contenant de 50 aï 00% de particules supérieures à 20 mm); * fonds rocheux. La digitalisation doit permettre de restituer si nécessaire soit tous les contours, soit uniquement les contours appartenant à un attribut - graviers, sables, etc. -.

30 BRGM RAPPORT R 38736

Granulats marins Baie de Seine

LÉGENDE

Nappes alluviales des paléovallt

Bancs sableux

Paléovallées et fosses sans allu

Glacis prélittoraux et versants

Surface d'érosion

Isopaques des nappes alluviale; (convention de vitesse . 175Orr

Isopaques des bancs sableux (convention de vitesse ; 1600 rr

Berges des paléovallées

r Fosses

Glacis prélittoraux

Versants

Carte 5 - Carte des paléo-vallées et des bancs sableux de la baie de Seine à l'échelle du 1/500 00 Source : Brgm et Cnexo, 1983

32 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

3.4. CARTE DES PALEO-VALLEES

A la suite de nombreux travaux de reconnaissance effectués depuis 1969 dans le secteur de la Manche orientale, tant par le Cnexo, l'université de Caen que le Brgm, plusieurs milliers de Km de profils de sismique réflexion ont été réalisés.

Ces enregistrements ont permis de définir le cadre structural et de reconstituer le paléo-réseau hydrographique ainsi que de déterminer l'épaisseur des nappes alluviales et des bancs sableux.

Les données fournies à partir de méthodes indirectes sur les épaissseurs sédimentaires résultent de conventions de vitesses : 1 500 m/s pour l'eau, 1 600 m/s pour les bancs sableux, 1 750 m/s pour les nappes alluviales. Le degré de précision au niveau de l'interface eau-sédiment peut être estimé au mieux entre 2 et 4 m.

Par ailleurs, les cotes du toit du bed-rock ont été établies par référence au zéro hydrographique des cartes marines, tout en tenant compte des corrections systématiques de la hauteur de la marée. On peut estimer que l'ensemble fournit une incertitude d'environ 1 mètre.

Notre zone de travail est très largement occupée par la paléo-vallée de la Seine qui s'étend du sud-est vers le nord-ouest avant de s'infléchir vers l'ouest à la limite des départements du Calvados et de la Manche. La morphologie de cette vallée submergée diffère de sa partie exondée par une absence de méandres et par l'existence d'un thalweg moins encaissé.

La carte 5, éditée en 1983, malheureusement à petite échelle (1/500 000), fournit une indication sur les isobathes au toit du bed-rock et par voie de conséquence sur la morphologie qui apparaîtrait si l'on débarrassait les fonds de la couverture de sédiments meubles.

Nous proposons dé digitaliser les nappes alluviales des paléo-vallées, les bancs sableux, les paléo-vallées et les fosses sans alluvions, ainsi que les fosses, les isopaques des nappes alluviales et des bancs sableux et les berges des paléo-vallées à partir de la carte établie à l'échelle du 1/500 000..

Dans la mesure du possible, nous souhaitons toutefois intégrer toutes les données disponibles à la plus grande échelle possible.

Les données digitalisées doivent permettre de déterminer l'épaisseur du remplissage et par voie de conséquence la profondeur minimale ou maximale nécessaire pour accéder à la ressource.

BRGM RAPPORT R 38736 33 Granulats marins Baie de Seine

LEGENDE

Nappes alluviales des paléovalléi

Bancs sableux

Paléovallées et fosses sans alluv

Glacis prélittoraux et versants

Surface d'érosion

Isopaques des nappes alluviales —lû~"~ (convention de vitesse 1 750 m

Isopaques des bancs sableux

(convention de vitesse 1600 m/

Berges des paléovallées

r Fosses

Glacis prélittoraux

Versants

Carte 6 - Carte des isopaques des nappes alluviales et des bancs sableux de la Manche à l'échelle du 1/500 000 Source : Brgm et Cnexo, 1983

34 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

La carte 6 a été établie à la même petite échelle du 1/500 000. Elle indique les isopaques, exprimés en mètres, des nappes alluviales et des bancs sableux de la baie de Seine.

Les nappes alluviales sont organisées en réseau qui prolonge vers le large les fleuves côtiers de la Manche orientale. Le remblaiement constaté peut représenter différents caractères parmi lesquels celui de nappes alluviales étagées : un tel dispositif en terrasses existe dans la paléo¬ vallée de la Seine entre et Barfleur. A ce niveau, on a pu constater que la nappe inférieure dite des "cailloutis de fond" constituait une nappe de 5 à 10 m d'épaisseur. Par contre, la nappe supérieure, formée de matériaux plus altérés d'âge Würm à Riss surmonte le fond du thalweg d'tme dizaine de mètres.

Par suite très certainement d'tme érosion marine, les nappes moyeimes et supérieures présentes dans le domaine continental ne se retrouvent plus dans la partie submergée.

La même carte indique également l'épaisseur des sédiments sableux calculée comme précédemment à partir des profils sismiques.

Des dîmes hydrauliques ou riddens, transverses à la direction dominante des courants de marée, de dimensions variables - quelques mètres à plusieurs centaines de mètres, le plus souvent groupées en chaînes - se rencontrent au large de Barfleur. Elles sont constituées de sables moyens à grossiers bioclastiques.

BRGM RAPPORT R 38736 35 Granulats marins Baie de Seine

Carte 7 - Carte géologique de la Manche à l'échelle du 1/1 000 000 Source : Brgm et Cnexo, 1974

36 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

3.5. CARTE GEOLOGIQUE

La zone d'étude occupe le bassin central du secteur communément appelé Manche.

Les levés de la carte géologique dans ce secteur ont fait appel à deux types de méthodes : indirectes (sismique réflexion) et directes (carottages et dragages).

La méthode dite sismique-réflexion permet d'effectuer un enregistrement en continu, à partir de déplacements du support nautique et du matériel embarqué suivant une maille calculée à l'avance, de profils similaires à des coupes géologiques qui ont la capacité de repérer les discontinuités naturelles (strates de différentes natures, failles, discordances, etc.) : celles-ci forment, en effet, autant de réflecteurs pour les ondes sismiques restituées par un enregistrement graphique ou autre. Afin de bien identifier les réflecteurs, il est nécessaire de repérer les endroits où ils affleurent sur le fond de la mer et de chercher à prélever des échantillons par carottage ou dragage. Plus les données issues de méthodes indirectes ou directes sont nombreuses et plus la carte géologique qui en découle est précise.

Le socle géologique de la baie de Seine est occupé pour l'essentiel par des formations argilo- calcaires, calcaires, marneuses ou marno-calcaires du Jurrassique supérieur au nord-est de la carte, Jurrasique moyen sur les 2/3 sud-ouest de la baie, Jurassique inférieur dans la partie la plus occidentale où affleurent également sous la couverture sédimentaire des formations conglomératiques et sablo-graveleuses du trias, ainsi que celles du socle anté-mésozoïque à l'extrême ouest de la zone d'étude.

La carte 7 fournit les limites supposées des formations constituant le soubassement de la baie de Seine. Elles correspondent au socle anté-mésozoïque au niveau du Cotentin et à des terrains secondaires - d'âge triasique à crétacé supérieur-.

Les contours des formations géologiques suivantes seront digitalisés : * crétacé supérieur (craies); •; * weaídiert et apto-albien (sables, silts et argiles); ; * jurassique supérieur (argiles, maraes, calcaires marneux, grès); * jurassique moyen ( calcaires et marnes sableuses); * jurassique inférieur ( mamo-calcaïres); * trias (conglomérats, cailloutis, sables, graviers); * socle anté-mésozoïque (granites, schistes, phyllades, quartzîtes). Chaque contour correspond à une ligne fermée permettant de délimiter la formation géologique. Chaque zone sera décrite.par un attribut

La figure 1 donne une idée de la répartition des formations géologiques entre Ouistreham et le point 50°N et 0°20'W.

BRGM RAPPORT R 38736 37 Granulats marins Baie de Seine

Figure I - Répartition des formations géologiques entre Ouistreham et le point 50° N/0°20' W Source : Brgm et Cnexo, 1974

38 BRGM RAPPORT R 38736

Granuláis marins Baie de Seine

Cherbou rq

Morlaix^, Bref?!^ s' Brigue "S' Malo f

Lorient ^\^' Nazaire / / / Les Sables d' Olonne

La Rochelle \ \

a Bordeaux

f/a Bayonne Sète.

Tou I on

Bestia Colvi

Ajaccio"^» / Porto Vecchio

Carte 8 - Situation des zones prospectées pour granulats marins en France métropolitaine Source : Cnexo/Ifremer

40 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

3.6. CARTE DES RESSOURCES EN GRANULATS MARINS

A la suite de travaux entrepris dès 1969 par le Cnexo, la communauté scientifique et industrielle française dispose d'une intéressante connaissance de la couverture de sédiments meubles d'une très vaste partie du plateau continental métropolitain français.

Cette opération d'évaluation des potentialités des ressources en matériaux marins, dont les granulats, a mis à contribution de nombreux partenaires publics (Cnexo/Ifremer, Brgm, Universitaires, Cnrs,etc.) et privés français ou étrangers. La carte 8 en donne l'essentiel.

L'ensemble des zones prospectées représente une superficie globale supérieure à 5 000 Km2. Le secteur de la baie de Seine est englobé dans cette surface comme le montre la carte 9.

Les zones prospectées en Manche orientale ont donné lieu à plusieurs rapports :

TITRE RAPPORT ANNEE SOCIETE NATURE DES CLASSEMENT N°

TRAVAUX CNEXO CONTRAT

Reconnaissance géologique de la 1969 GEOTECHNIP Géophysique 2 Manche occidentale

Recherche de sables et graviers en 1972 BEICIP Géophysique 6 1972/507 Manche occidentale

Report on the Amdrill sampling 1972 ALLUVUL Sondages 7 1972/547 survey undertaken on the MINING continental shelf off the northem coast of France. Part one : la

Manche occidentale

Baie de Seine recherche 1972 BEICIP Géophysique 8 1972/506 d'agrégats Report on the Amdrill sampling 1972 ALLUVIAL Sondages 9 1972/548 survey undertaken on the MINING continental shelf off the northem coast of France. Part two : la baie de Seine

Le maëri sur le littoral français de 1971 Laboratoire de 16 1971/760 la baie de Seine à la baie de Géomorphologie Bourgneuf de l'EPHE Benthos de la Manche et effets 1975 CNRS - Station Environnement 34 1975/5136 des extractions d'agrégats sur biologique de l'environnement marin Roscoff

Les effets de l'exploitation des 1973 ISTPM Environnement 35 1973/854 sables et graviers sur la pêche et la faune marine en baie de Seine

orientale

Etude de la souille expérimentale 1979 CNRS - Station Environnement 61 1979/6065 de la baie de Seine Biologique de Roscoff

Tableau 2 - Liste des rapports, Cnexo et autres, traitant des granulats marins en baie de Seine

BRGM RAPPORT R 38736 41 Granulats marins Baie de Seine

EU Sables fins coquilliers Sables et graviers

r*f N

Carte 9 - Identification des ressources en granulats marins en baie de Seine Source : Cnexo/Ifremer

42 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

En terme de ressource, la baie de Seine totaliserait un volume disponible de 2 800 Mm3 de sables et graviers siliceux, répartis du nord au sud en trois ensembles :

* la terrasse nord marquant la limite nord de la paléo-vallée * le banc de Seine * la vallée sous-marine du Parfond qui marque la sud de la terrasse

Le secteur situé en baie de Seine, à 6 milles au nord-ouest de la souille expériementale et pour lequel une étude approfondie a été menée par le Cnexo/Ifremer en 1976, renferme semble-t-il plusieurs gisements potentiels. Des demandes d'autorisations d'extraction y ont été déposées.

On rappellera enfln que la souille expérimentale de la baie de Seine a fait l'objet d'une exploitation entre 1974 et 1980 (production cumulée 2 880 000 m3) afin, entre autres, d'étudier en grandeur nature les effets d'une exploitation industrielle de granulats marins sur l'environnement.

Les doimées auxquelles il est fait référence sont anciennes : cependant, étant les seules disponibles, elles sont encore utlisées. Une partie des informations - doimées sur les dragages, les sondages ou les carottages - collectées à partir des campagnes universitaires, des travaux du Cnexo, du Cnrs ou du Brgm a été intégrée dans la Banque de données de Géologie Marine (BGM). Une restitution sous forme de fichier en est donnée en annexe ***

Dès la fin de la décennie soixante, des travaux à la mer ont été engagés sur une zone de 1 000 Km2 appartenant à la partie orientale de la baie de Seine, située entre l'isobathe 25 et la côte. Ce secteur intégre la paléovallée de la Seine. Ces travaux font très largement appel à plusieurs opérations à la mer (sismique et sondages ou carottages) conduites par :

* le Port Autonome du Havre. La zone comprise entre la côte et la ligne des 3 milles n'a pas fait l'objet de prospection pour éviter d'introduire des désordres environnementaux que pourraient y provoquer une exploitation de granulats marins.

* le Cnexo, avec l'appui du Beicip et de Géotechnip pour la géophysique et de Géotechnip et de la Société Alluvial Mining pour les sondages.

Les activités menées par Géotechnip ont porté sur une analyse de la géomorphologie de la Manche, sur la reconnaissance du substratum géologique, sur les formations meubles déposées tant au quatemaire qu'à l'époque actuelle.

Les principaux apports de ce travail ont mis en exergue plusieurs points :

* la partie orientale de la Manche présente une histoire tectonique complexe qui s'est traduite par deux épisodes majeurs, antécénomanien d'une part et lutètien d'autre part, qui se poursuivent jusqu'à nos jours se manifestant par de multiples déformations d'amplitude variable;

* le secteur prolongeant l'embouchure de la Seine ressemble à une pénéplaine dont le fond général est relativement plat pour ne se relever qu'au nord (secteur du Pas-de-Calais) et au sud;

BRGM RAPPORT R 38736 43 Granulats marins Baie de Seine

* l'analyse des données sismiques a montré que le fond de la Manche a été l'objet, durant le Quatemaire, d'émersions et de remblaiements et qu'il était possible de suivre l'évolution des cours d'eau, en particulier celui de la Seine. D'une manière générale, les cours d'eaux coulaient, en Manche orientale, soit vers l'ouest, soit vers le nord tandis qu'en Manche centrale la direction suivie était plus franchement ouest, à la faveur très certainement de formations traversées plus tendres.

Les prélèvements ont été effectués à l'aide d'outils variés : carottiers à gravité (type Stetson Hill) et vibrofonceuse permettant la récupération de carottes pouvant atteindre 8m. Sur les 1 031 carottages réalisés, 350 ont remonté du matériel rocheux de même que 500 échantillons de sédiments. De plus, 61 carottes pouvant atteindre 8m ont été également remontées et photographiées.

Quelques incertitudes subsistent quant au positionnement de certains profils sismiques et carottages.

De son côté, le Beicip est intervenu en 1972 directement pour les travaux de sismique (736 Km de profils enregistrés et interprêtés), indirectement pour les carottages effectués par la société britannique Alluvial Mining (84 prélèvements), par le Port Autonome du Havre (36 électrocarottages ou vibrofonçages réalisés lors du programme d'approfondissement du chenal d'accès et 9 forages profonds exécutés sur le site du Parfond situé dans l'axe de l'embouchure de la Seine et au droit d'Ouistreham).

Alluvial Mining a utilisé le système AMDRILL et les sédiments remontés ont été étudiés au laboratoire de la Compagnie des Sablières de la Seine (CSS) en liaison avec l'Union Maritime de Dragage (UMD).

Dans le secteur étudié, qui correspond à une zone de 30 Km de côté limitée par le trait de côte d'une part, par 49'^ 40' de latitude Nord et par 00° 20' de longitude W d'autre part, les fonds atteignent à peine 30 m..

Les sondages AMDRILL ont présenté quelques inconvénients parmi lesquels :

* la difficulté de les mettre en oeuvre parpériode de mauvais temps; * la taille relativementfaible du diamètre (25 cm) rendant difficile le passage de zones à galets; * la mauvaise représentativité de l'échantillonnage puisque les sédiments récupérés sont mélangés.

En dépit de ces remarques, les formations prospectées ont été traversées sur des épaisseurs variant entre 0,25 et 6,5m, la plus grande partie des sondages dépassant 2m. D'une façon générale, les éléments coquilliers sont présents en grande quantité en surface. Les pourcentages en CaC03 effectués par calcimétrie sur la fraction 0/5 s'échelonnent entre 10 et 30% en moyenne avec deux pointes supérieures à 40% (sondage 44) et 78% (sondage 21).

Les sédiments traversés appartiennent soit :

* aux "terrasses anciennes " formées de sables et graviers provenant du remblaiement de la vallée creusée par la Seine. Celles-ci sont bien visibles, au nord suivant un axe reliant le banc de l'éclat à la Grande Rade, au sud au niveau du Parfond;

44 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

* de dépôts marins récents qui séparent les deux terrasses anciennes. Ceux-ci sont généralement constitués de sables gris fins et micacés. Leur finesse s'accroît au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'estuaire proprement dit. Ces demiers sont présents depuis l'estuaire de la Seinejusqu'autour du Parfond.

L'ensemble de ces sédiments peuvent être recouverts d'une couche de vase d'autant plus épaisse que l'on s'approche de l'estuaire.

La reconnaissance du site du Parfond par le Port Autonome du Havre a permis de traverser au niveau du forage 790 environ 14 mètres de sables coquilliers avant de pénétrer dans les galets et graviers. Le forage 794, implanté dans la partie méridionale du Parfond a atteint le fond rocheux après avoir traversé successivement 2,2 mètres de dépôts récents (sables et vases) et 9,3 mètres de galets et graviers.

BRGM RAPPORT R 38736 45

Granuláis marins en Baie de Seine

3.7. CARTE DES ZONES DE PECHE

Les activités halieutiques en baie de Seine correspondent à cinq familles de métiers pratiqués pour l'essentiel par les flotilles riveraines et pour une faible part par quelques bateaux dont les ports d'attache (Dieppe, Fécamp, Cherbourg) sont situés à l'extérieur des limites de la baie de Seine. La distinction est ainsi faite entre les métiers de :

chalut qui constituent le groupe le plus important en terme de nombre de bateaux, drague utilisés pour la récupération de deux espèces : coquille Saint Jacques et moule, * filet qui ont connu depuis une dizaine d'années, en termes de bateaux et d'effort de pêche, une augmentation importante, casier, principalement utilisés pour la pêche des cmstacés et celle de la seiche, * ligne et de palangre utilisés professionnellement et pour l'esssentiel par les bateaux des ports de l'ouest de la baie.

Les trois demières familles de métiers citées (filet, casier et ligne ou palangre) sont également pratiqués par la pêche de plaisance : ces demiers constituent une concurrence pour les pêcheurs professionnels.

Ifremer assure, depuis 1985, le suivi des activités des flotilles artisanales opérant en Manche orientale. Cet institut dresse chaque année les calendriers relatifs aux activités des bateaux qui permettent de connaître, entre autres, et par mois :

' le (ou les) métier(s) pratiqué(s) r (ou les) espèce(s) recherchée(s) (espèces cibles) la (ou les ) zone(s) fréquentée(s)

Ce suivi rend possible l'étude de l'évolution autant saisonnière qu'inter-annuelle des métiers.

BRGM RAPPORT R 38736 47 •ti 00 irt e D

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00 Granuláis marins en Baie de Seine

Ifremer précise qu'au 31 décembre 1992 le nombre de bateaux exerçant au moins un des métiers ci-dessus mentionnés et opérant dans le secteur de la baie de Seine étaient de 426. Cette flotte est composée pour 70% de petits bateaux , c'est à dire inférieurs à 12 mètres. En raison de leur dimension restreinte, ces bateaux disposent d'un faible rayon d'action qui confine leurs activités à la mer à la seule baie de Seine et pour des marées dont la durée est le plus souvent inférieure à 24 heures.

La flotille des navires hauturiers, basée pour l'esentiel à Port-en-Bessin, dont les activités se trouvent localisées hors des limites de la baie de Seine, n'est pas prise en compte dans les données précédemment foumies.

Les calendriers d'activité utilisés correspondent à ceux de l'année 1992, demière période qui soit disponible dans son intégralité. Il n'y a pas eu depuis cette date de modifications importantes dans les observations effectuées si bien que l'on puisse extrapoler pour l'année 1993 l'importance relative des différents métiers pris en compte.

Malgré cela, les zones de pêche indiquées sur les cartes, obtenues sur lafoi de renseignements foumis par les Comités Locaux des Pêches Maritimes ayant répondu aux enquêtes réalisées dans le cadre des Etats Régionaux de la Ressource qui ont eu lieu au cours de l'année 1993 et transmises à l'ifremer, sont sujettes à variations de par la nature même de telles activités.

Certaines activités, soit trop dispersées d'un point de vue géographique (tel est le cas du chalut pélagique), soit trop ponctuelles dans le temps n'ont pas été prises en compte. De même, certains métiers pratiqués à proximité de la terre (râteau à moules, par exemple) ou à l'embouchure des rivières (tamis à civelles), bien que facilement localisables, n'ont pas été intégrés.

Pour chaque métier cartographie il a été indiqué, par trimestre, le nombre total de mois-bateau de même que la durée moyenne de l'exercice du métier en question : ainsi, le métier de chalut à maquereau a été pratiqué dans le quartier de Caen, en 1992, par 35 bateaux pour un total de 135 mois soit une durée moyenne de 3,9 mois par bateau.

3.7.1. - Les métiers de chalut

Les métiers de chalut, pratiqués en pleine eau ou remorqués sur le fond, représentent les engins les plus communément utilisés par les bateaux opérant en baie de Seine. Ils constituent plus du tiers du temps total des activités de pêche des flotilles intervenant en baie.

La nature des fonds permet le chalutage dans la quasi totalité de la baie de Seine. En effet, les principales espèces recherchées, telles que les poissons plats (sole, plie, turbot, limande), sont associées aux types de substrats, supports biologiquement riches en proies variées (vers, petits cmstacés, bivalves, etc..) caractéristiques de la baie.

BRGM RAPPORT R 38736 49 Granulats marins Baie de Seine

Plusieurs types de chaluts sont utilisés par les flotilles opérant en baie de Seine :

* le chalut de fond à crevettes grises, à petit maillage (20 mm étiré), * le chalut de fond à panneaux pour la pêche des espèces benthiques telles que soles, plies, etc., * le chalut de fond à grande ouverture verticale, improprement appelé semi-plagique, utilisé pour la pêche des espèces démersales telles que bar, morue, merlan, tacaud, etc., * le chalut pélagique destiné à la pêche des espèces vivant en pleine eau telles que maquereau, chinchard, dorade, etc., * le chalut à perche utilisé pour les prises de soles ou de pétoncle (ou vanneau).

Seul le chalut de fond à crevettes est localisé avec une certaine précision, en raison de la biologie de cette espèce euryhaline qui est capable de supporter une dessalure parfois importante et lui fait préférer les fonds sablo-vaseux des estuaires.

Le chalut de fond à panneaux et le chalut à grande ouverture verticale sont utilisés tout au long de l'année dans l'ensemble de la baie. Les progrès techniques autorisent maintenant leur utilisation sur des terrains difficiles, naguère réputés inaccessibles. Parce que de nombreux chalutiers pratiquent la pêche à la coquille Saint Jacques, le taux d'activité, c'est à dire le nombre de mois-bateau, diminue aux premier et quatrième trimestres pendant la campagne de pêche de celle-ci.

Le chalut pélagique n'est seulement pratiqué sur des espèces cibles qu'une partie de l'année en baie de Seine : tel est le cas du maquereau dont les migrations saisonnières pénètrent en baie de Seine au printemps pour en ressortir au cours de l'été. En raison de la faible profondeur des eaux côtières, le chalut pélagique est souvent remplacé pour la pêche de cette espèce migratrice, soit par le chalut de fond à grande ouverture verticale, soit par un chalut de fond classique simplement muni d'un dispositif permettant l'accroissement de son ouverture verticale (plateau élévateur).

Le chalut à perche est principalement utilisé au printemps et en été par les flotilles des ports de l'ouest de la baie de Seine (Grandcamp, Saint Vaast-la-Hougue, Barfleur) et tout particulièrement sur les fonds situés au large de la baie des Veys (banc du Cardonnet et parages des îles Saint Marcouf).

D'autres métiers de chaluts sont pratiqués en baie de Seine : tel est le cas du chalut de fond utilisé lors de la venue à la côte de la seiche pour sa reproduction. Ce métier se pratique dans la bande côtière et peut entraîner des problèmes de cohabitation avec d'autres métiers de la pêche tels que les arts dormants (casiers et filets).

La carte 10 représente pour l'année 1992 les zones d'action des métiers au chalut. Cette carte conceme tout à la fois les chaluts de fond à crevettes grises et les chaluts à perche et de fond à poissons.

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DRAGUE A COQUILLES St JACQUES ZONES DE CONCENTRATIONS ANNUELLES DRAGUE A MOULES Granulats marins Baie de Seine

3.7.2.- Les métiers de drague

Trois métiers de drague sont pratiqués en baie de Seine. Ce sont la :

* drague à coquille Saint Jacques, la plus utilisée, * drague à moule, pratiquée dans la partie orientale de la baie sur les gisements naturels en pleine eau, drague à petits bivalves (venus, palourdes).

La drague à coquille Saint Jacques représente plus du quart du temps total des activités des flotilles concemées par le secteur de la baie. Ce métier est soumis depuis le milieu des années 70 à l'obtention d'une licence de pêche qui limite, entre autres mesures, la durée de la campagne de pêche. Celle-ci dure environ cinq mois dans les limites des douze milles (eaux territoriales) en baie de Seine, de décembre à mars selon les années et sept mois et demi, soit du 1 er octobre au 1 5 mai, pour le reste de la Manche orientale.

Les apports sont également régulés par la mise en place de quotas joumaliers (250 Kg par homme et par marée) et par une taille marchande (1 1 cm) plus élevée que la taille européenne (10,2 cm).

L'ensemble de la baie de Seine constitue une zone de pêche de la coquille : cependant, les flotilles peuvent, selon les années et en fonction de la densité des coquilles, se concentrer dans certaines parties de la baie. Ainsi, la zone du Parfond a été abandonnée pendant quelques années au profit de la zone occidentale de la baie en raison de rendements trop faibles. Un rééquilibrage a eu lieu au cours des trois dernières années à lafaveur de bons recrutements si bien que l'on devra considérer la baie de Seine comme un site potentielpermanent de présence de coquilles, même si desfluctuations importantes interviennent.

Tant en raison de leur taille que de leur autonomie, les petits bateaux ne peuvent pratiquer ce métier que dans la bande des douze milles.

Par ailleurs, des bateaux extérieurs originaires de différents quartiers, soit de Bretagne, soit de Fécamp, de Dieppe ou de Boulogne, participent également à la campagne à la coquille Saint Jacques et pour ce faire viennent temporairement se baser dans les principaux ports de la baie.

La drague à moule est, quant à elle, utilisée sur les gisements naturels que l'on rencontre principalement au large des côtes des départements du Calvados et de la Manche, c'est à dire dans la partie occidentale de la baie. Pour la moule comme pour la coquille Saint Jacques, un système de licence a été mis en place limitant l'effort de pêche.

Les gisements traditionnellement exploités sont de faible extension et leur localisation varie peu selon les années.

La drague à petits bivalves constitue actuellement une activité très marginale, pourrait-on dire à caractère exploratoire, en raison de la mauvaise connaissance des gisements potentiels et de leur faible productivité

52 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

A tous ces métiers traditionnels, il convient d'ajouter le râteau à moule pratiqué sur les gisements mouliers situés le long de la côte du Calvados et accessibles seulement aux plus petits bateaux, généralement des Doris. La carte 11 représente pour l'année 1992 les métiers de drague en baie de Seine. Cette carte conceme essentiellement la drague à coquilles Saint-Jacques et la drague à moules.

BRGM RAPPORT R 3 8736 53 Granulats marins Baie de Seine

Carte 12 - Carte des métiers de filet en baie de Seine pour l'année 1992 Source : Ifremer/Port-en-Bessin

54 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

3.7.3.- Les métiers de filet

Les métiers de filet ont connu depuis une dizaine d'années un développement important dû, à l'origine, à des fortes densités de mome et de sole, puis à la raréfaction des ressources traditionnellement recherchées par les chalutiers. Les contraintes moins importantes de ces métiers, notamment les sorties en mer moins longues, associées à une boime et rapide rentabilité en ont favorisé l'expansion.

A partir de 1988, un déplacement de l'effort de pêche a été observé, avec reconversion de certains bateaux , traditionnellement chalutiers, au profit de ces métiers auparavant peu pratiqués en baie de Seine.

L'accroissement important du nombre des bateaux conjointement avec l'augmentation de la longueur des filets a rapidement posé des problèmes de cohabitation entre arts dormants et arts trainants avec mise en place d'une forte compétition tant pour l'espace de pêche que pour la ressource.

L'absence de réglementation relative aux métiers de filets a parfois entraîné des dérives préjudiciables aux autres métiers. Depuis trois ans, cette expansion semble se ralentir. Une réglementation entre professionnels se met progressivement en place.

Trois métiers de filets sont pratiqués par les flottilles de baie de Seine. Ce sont le :

* filet trémail, à trois nappes parallèles de filets de maillages différents, dirigés surtout sur la sole, * filet maillant à une seule nappe, dirigé vers les gadidés (mome, lieu jaune, mais aussi vers le bar, l'orphie ou la plie, * filet à grande maille qui peut être maillant ou trémail, dirigé vers des espèces de plus grande taille telles que turbots ou raies.

Les zones de pêche sont très diffuses; elles varient selon les espèces recherchées. Ainsi, la sole est surtout pêchée dans la zone des trois milles tandis que le turbot est recherché dans les fonds à ridins. L'exploitation varie d'une saison à l'autre et se déplace en fonction des rendements.

Le filet trémail dirigé sur la sole tout comme le filet à grande maille sont sutout utilisés au cours des 2ème et 2me trimestres de l'année. Le filet maillant dirigé sur la morue est quant à lui plutôt pratiqué lors des 1er et 4ème trimestres. Ce type de filet est également utilisé sur ou à proximité des épaves qui constituent encore des lieux de concentration pour certaines espèces, telles que le lieu jaune.

Les bateaux utilisant ces divers engins sont généralement de petite taille (longueurs rarement supérieures à 12 mètres) mais parce qu'ils présentent un déplacement rapide se trouvent dotés d'une importante flexibilité géographique.

Pour le quartier de Caen, ces métiers ne sont pas pratiqués par les ports situés à l'est d'Ouistreham, c'est à dire de Dives à .

BRGM RAPPORT R 38736 55 ON I

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00 Granuláis marins en Baie de Seine

Les bateaux basés à Antifer pratiquant les métiers de filets travaillent esssentiellement en dehors de la baie. Des fileyeurs provenant d'autres quartiers - Fécamp en particulier - viennent poser des filets en baie de Seine, notamment dans la zone du Parfond, situation qui a récemment posé des problèmes de cohabitation avec les autres métiers.

A ces trois principaux métiers, il convient d'ajouter le filet dirigé vers l'anguille dans l'estuaire de la Seine. Ce type d'activité est exclusivement pratiqué par de petites embarcations dépendant du quartier de Honfleur : elles travaillent principalement sur les zones exondables situées de part et d'autre du chenal d'accès au Port Autonome de Rouen.

Un autre métier particulier est ciblé sur la pêche à la civelle : il se pratique au moyen de filets à petit maillage -"tamis"-. Il n'intéresse pas directement le milieu maritime car il se pratique dans les principaux cours d'eau qui se jettent en baie de Seine (Risle, Aure et Vire). Ce métier, soumis à licence, fait l'objet d'une réglementation relativement stricte et se heurte à une forte concurrence due à la pêche frauduleuse.

3.7.4. - Les métiers de casier

Trois métiers de casier sont représentés en baie de Seine. Ils concement le :

* casier à gros crustacés (tourteau, araignée et homard) * casier à bouquet pour crevette rose * casier à seiche

En baie de Seine, ces trois métiers sont pratiqués par de petites unités, utilisant parfois les filets, dans la zone côtière, à l'intérieur de la limite des trois milles. Seuls les bateaux du quartier de Cherbourg pratiquent ce type de pêche au large et pour ce faire sortent des limites de la baie.

La pêche de la seiche est saisonnière parce que liée à la présence de ce mollusque lors de sa période de reproduction qui se déroule à la côte. Elle commence généralement en mai pour prendre fin en juillet. Le nombre de casier posés peut être important, un bateau pouvant à lui seul en poser jusqu'à 400.

Les principales zones de pêche se rapportant à ce métier se trouvent essentiellement localisées sur la côte du Calvados (Plateau du Calvados) ainsi qu'au sud de Saint-Vaast-la-Hougue. Aucun bateau du quartier du Havre ne pratiquait ce métier à la date de l'enquête.

La carte 13 représente les métiers de casiers en baie de Seine pour l'année 1992.

3.7.5. - Les métiers de ligne

En baie de Seine, ces métiers sont peu répandus à l'exception du quartier de Cherbourg : le nombre de bateaux pratiquant ce type d'activité est par voie de conséquence officiellement très faible (3 recensés à Caen et au Havre en 1992).

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La distinction peut être faite entre deux familles de métiers de ligne. Ce sont les :

* palangres de fond (également appelées "cordes") pour les squales (aiguillât, hâ, etc.) et flottante pour la taupe, * lignes de traîne (ou lignes à main) pour le maquereau, le bar ou le lieu jaune.

Les palangres sont principalement utilisées, le plus souvent à l'extérieur de la baie, par les bateaux du quartier de Saint-Vaast-La-Hougue et de Barfleur. Les lignes de traîne sont essentiellement utilisées dans la bande côtière, lors du passage des principales espèces recherchées et en particulier le maquereau, par de petites embarcations au cours du printemps et de l'été.

Ces activités peuvent également être pratiquées sur et à proximité des nombreuses épaves sises en baie de Seine. Elles sont en outre exercées en concurrence par la pêche de plaisance.

Par voie de conséquence, seules les principaux métiers des familles d'engins ont été représentés. Les métiers de la pêche côtière et de la petite pêche, conchyliculture en particulier demeurent toujours très importants dans le contexte économique local où ils tieiment une place significative depuis Le Havre jusqu'à Barfleur.

L'ensemble de ces données doiventfaire l'objet d'tme digitalisation si tant est qu'elles puissent être traitées de la sorte. Alors, la cartographie de ces données, considérées comme les plus récentes, viendraient remplacer les cartes 9 à 17 de J.Y. GREZE, montrant la répartition des espèces capturées en baie de Seine pour différents secteurs et différentes périodes de l'armée, et uniquement fournies à titre indicatif dans notre précédent rapport N° R37859 de décembre 1993

La carte 14 représente les métiers de ligne en baie de Seine pour l'année 1992. Cette carte distingue deux familles de métiers : palangre de fond et ligne de traîne. . D'un point de vue quantitatif, il est possible de livrer quelques informations récentes sur les tonnages débarqués dans les principaux ports de pêche de la baie. Les éléments qui suivent foumissent ces précisions.

Au Havre, les tonnages de poissons débarqués, toutes prises confondues, sont passés de 815 t en 1990 à 450 t en 1991, accusant encore une baisse de 12% en 1992. La production de cmstacés, 126 1 en 1991, a légèrement décm (7 à 8%) en 1992. Par contre, la coquille est passée de 73 t (29,8F/Kg) en 1990 à 203 t (28F/Kg) en 1991.

A Honfleur, les approvisionnements en soles et en coquilles prédominent sur les autres produits de la pêche en 1992. En effet, sur un chiffre d'affaires global de 17,8 MF à la criée, la coquille a représenté 51% (6,9MF) et la sole 48% . Les tonnages s'élèvent à 178 1 pour la sole contre 23 1 1 en 1991. Ceux relatifs à la coquille ont pratiquement doublés passant de 213 t en 1991 à 490 t en 1992.

A Trouville, où un syndicat des pêcheurs a été mis en place l'an dernier, 1 591 1 de produits de la pêche ont été débarqués en 1992, parmi lesquels le maquereau (700 1), la coquille (470 1) et les crevettes (42 1). Les mollusques (seiches et coquilles) atteignent globalement 571 1 vendues

BRGM RAPPORT R 38736 59 Granulats marins Baie de Seine

TYPE DE PRODUIT BENTHIQUE PELAGIQUE

Crevette grise •

Sole •

Anguille •

Bancs de moules m

Sprat •

Maquereau

Merlan •

Seiche

Bar

Lieu jaune

Tourteau •

Morue •

Turbot •

Limande •

Tableau 2 - Répartition des principales ressources halieutiques, pélagiques et benthiques, connues et pêchées en baie de Seine

BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

au prix moyen de 16,27 F/Kg représentant un montant total de 9,29 MF. La flotille compte 27 unités.

A Ouistreham, la coquille Saint Jacques et les mollusques sont en très nette progression : 348 t en 1992 contre 279 t en 1991 et 1 14 t en 1990 sur un total débarqué de 753 t. Les cmstacés qui représentent un chiffi-e d'affaires de 838 000 F avec 59,5 toimes en 1992 restent stables par rapport à 1991 (58,7 tonnes).

A PORT EN BESSIN, 11 982 tonnes ont été débarquées en 1992 (+ 14%) représentant un chiffre d'affaires global de 135,62 MF (+ 6,4%). Les débarquements de seiches sont considérés comme modestes avec 856 tonnes. Par contre, la coquille Saint Jacques atteint avec 2 188 tonnes un record historique (1 420 tonnes en 1991, 590 tonnes en 1990, 430 tonnes en 1989, 510 tonnes en 1988 et 386 tonnes en 1987). Par ailleurs, 1 700 tonnes de tacaud ont été débarquées contre 1 500 tonnes en 1991, 730 tonnes de calmar (596 tonnes en 1991), 1 677 tonnes de grondin (1 770 tonnes en 1991) et en bien plus petites quantités plies, roussettes et raies.

A GRANDCAMP, 2 686 tonnes ont été débarquées en 1992 progressant de 44% par rapport à 1991 (1 857 tonnes) induisant un chiffre d'affaires de 35,747 MF (contre 33,961 MF en 1991). La coquille Saint Jacques tient ici la première place avec 1 570 tonnes et un chiffre d'affaires de 23,6 MF. Les ventes de pétoncles (321 tonnes et 1,44 MF de chiffre d'affaires), de moules, provenant principalement de la moulière de Barfleur, qui portent sur un toimage de 256 tonnes vendues à un prix moyen de 2,96 le kg soit un chiffre d'affaires global de 750 kF, sont beaucoup plus modestes.

A BARFLEUR et SAINT-VAAST-LA-HOUGUE, 3 100 tonnes de poissons ont été débarquées en 1992 (2 900 tonnes en 1991) ainsi que 25 000 tonnes de moules (18 000 tonnes en 1991). Les gisements de Réville et de Barfleur ont été très fortement sollicités. Les apports de coquilles Saint Jacques ont très notablement baissé passant de 1 500 tonnes en 1991 à 700 tonnes en 1992. Les poissons, en particulier en raison de la mise sur le marché de bars et de turbots d'élevage, ont avec 200 toimes très nettement augmentés en 1992

Les produits débarqués font l'objet de pêches à périodes déterminées au cours de l'année. La variété des produits peut être classée en deux grandes catégories : espèces benthiques d'une part et espèces pélagiques de l'autre.

La première catégorie (= espèces benthiques) réunit des poissons tels que limande, merlan, mome, sole, turbot.

La deuxième catégorie (= espèces pélagiques) regroupe des poissons tels que l'anguille, le bar, le lieu jaune, le maquereau et le sprat.

Le tableau 2 en rappelle l'essentiel tout en introduisant plusieurs autres espèces : crevettes, moules, seiches, tourteaux.

BRGM RAPPORT R 38736 61 Granuláis marins Baie de Seine

JíFRtFREMER

CHALUT DE FOND A MERLAN ET MAQUEREAU

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30' 25' 20' 15' 10' 5' 0° 5" 10' 15'

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Carte 15 - Zones concemées par le chalut de fond à merlan et maquereau en baie de Seine orientale

Source : Ifremer/Port-en-Bessin

62 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

En terme d'activités des bateaux par métier, par port et par trimestre, l'ifremer a établi pour la partie orientale de la baie de Seine cinq cartes correspondant à cinq métiers : chalut de fond à merlan et maquereau, chalut de fond à poissons plats, filets à grand maillage (turbot et raies), filets trémails (sole et plie), drague à coquille Saint Jacques.

Pour chacun des métiers, une indication a été foumie sur les nombres de bateaux et de mois- bateau par trimestre pour les différents ports concemés (Le Havre-Antifer, Honfleur, Trouville + Dives, Ouistreham, CourseuUes). Il est à noter que des bateaux originaires d'autres ports, appartenant ou non à la baie de Seine (notamment Port-en-Bessin, mais aussi Fécamp, Dieppe et accessoirement Cherbourg) peuvent fréquenter ces différentes zones de façon saisonnière.

Le tableau 4 indique le nombre de bateaux (colonne de gauche) et de mois bateau (colonne de droite en italique) par métier, par port et par trimestre pour la pêche au chalut de fond à merlan et maquereau.

La carte 15 indique les zones où s'exercent le métier du chalut de fond à merlan et maquereau en baie de Seine.

Trimestre Le Havre Honfleur Trouville Ouistreham CourseuUes

+ +

Antifer Dives

1 2 0 2 0 0

3 0 2 0 0

2 10 5 19 4 1

21 8 42 4

3 8 3 19 4 1

20 6 56 6 2

4 1 0 0 0 0

/ 0 0 0 0

Tableau 4 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les chaluts de fond à merlan et maquereau Source : Ifremer/Port-en-Bessin

BRGM RAPPORT R 38736 63 Granulats marins Baie de Seine

JfFRtFREMER

CHALUT DE FOND A POISSONS PLATS

30' 25' 20' 15' 10' 5' 0° 5' 10' 15

Carte 16 - Zones concernées par le chalut de fond à poissons plats en baie de Seine orientale Source : Ifremer/Port-en-Bessin

64 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

Le tableau 5 indique le nombre de bateaux (colonne de gauche) et de mois bateau (colonne de droite en italique) par métier, par port et par trimestre pour la pêche au chalut de fond à poissons plats.

La carte 16 indique les zones où s'exercent le métier du chalut de fond à poissons plats en baie de Seine orientale.

Trimestre Le Havre Honfleur Trouville Ouistreham CourseuUes

+ -1-

Antifer Dives

1 18 19 15 23 9

41 51 29 60 17

2 21 27 20 24 11

54 70 49 64 28

3 12 25 20 22 12

29 63 57 64 31

4 10 7 6 14 10

19 12 12 28 12

Tableau 5 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les chaluts de fond à poissons plats Source : Ifremer/Port-en-Bessin

BRGM RAPPORT R 38736 65 Granulats marins Baie de Seine

ñFRlFREMER FILETS A GRAND MAILLAGE (TURBOT - RAIES)

30' 25' 20' 15' 10" 5' 0° 5' 10' 15'

Carte 17 - Zones concemées par les filets à grand maillage (turbot - raies) en baie de Seine orientale

Source : Ifremer/port-en-Bessin

66 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

Le tableau 6 indique le nombre de bateaux (colonne de gauche) et de mois bateau (colonne de droite en italique) par métier, par port et par trimestre pour la pêche aux filets à grand maillage (turbot - raies).

La carte 17 indique les zones où s'exercent le métier des filets à grand maillage en baie de Seine orientale.

Trimestre Le Havre Honfleur Trouville Ouistreham CourseuUes

-1- +

Antifer Dives

1 0 0 0 0 1

0 0 0 0 3

2 9 0 0 1 3

25 0 0 2 7

3 9 0 0 1 3

9 0 0 2 6

4 0 0 0 1 1

0 0 0 2 3

Tableau 6 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les filets à grand maillage (turbot - raies) Source : Ifremer/Port-en-Bessin

BRGM RAPPORT R 38736 67 Granulats marins Baie de Seine

/íFRtFREMER FILETS TREMAILS (SOLE ' PLIE)

30' 25' 20' 15' 10' 5' 5' 10" 15

Carte 18 - Zones concemées par les filets trémails (sole - plie) en baie de Seine orientale Source : Ifremer/Port-en-Bessin

68 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

Le tableau 7 indique le nombre de bateaux (colonne de gauche) et de mois bateau (colonne de droite en italique) par métier, par port et par trimestre pour la pêche aux filets trémails (sole - plie).

La carte 18 indique les zones où s'exercent le métiers des filets trémails.

Trimestre Le Havre Honfleur Trouville Ouistreham CourseuUes

+ -1-

Antifer Dives

1 15 0 0 2 7

35 0 0 6 21

2 16 0 0 2 8

48 0 0 6 24

3 16 0 0 2 9

45 0 0 6 24

4 13 0 0 2 8

22 0 0 4 24

Tableau 7 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour les filets trémails (sole - plie) Source : Ifremer/Port-en-Bessin

BRGM RAPPORT R 38736 69 Granulats marins Baie de Seine

JiFRtFREMER DRAGUE A COQUILLE St JACQUES

30' 25' 20' 15' 10' 10' 15'

4èjn Tiestre

Carte 19 - Zones concemées par la drague à coquilles Saint Jacques en baie de Seine orientale Source : Ifremer/Port-en-Bessin

70 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

Le tableau 8 indique le nombre de bateaux (colonne de gauche) et de mois bateau (colonne de droite en italique) par métier, par port et par trimestre pour la drague à coquille Saint Jacques.

La carte 19 situe les zones où s'exerce le métier de drague à coquille Saint Jacques.

Trimestre Le Havre + Antifer Honfleur Trouville + Dives Ouistreham CourseuUes

1 15 0 0 2 7

35 0 0 6 21

2 16 0 0 2 8

48 0 0 6 24

3 16 0 0 2 9

45 0 0 6 24

4 13 0 0 2 8

22 0 0 4 24

Tableau 8 - Répartition du nombre de bateaux et de mois bateaux par métier, port et trimestre en baie de Seine pour la drague à coquilles Saint Jacques Source : Ifremer/Port-en-Bessin

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3.8. CARTE DES MAREES

L'ouvrage N°55O du service Hydrographique de la Marine, édité en 1968, porte à la connaissance du public l'ensemble des courants de marées disponibles, dans la Manche en particulier. Les courants traduisent les vitesses des mouvements des particules d'eau de mer. Ils sont caractérisés pour toute profondeur de mesure par leur direction et leur vitesse. La direction d'un courant, exprimée de 0° à 360° dans le sens des aiguilles d'une montre, correspond à celle vers laquelle porte le courant. La vitesse peut être exprimée selon sa grandeur en noeuds ou en milles par 24 heures.

Les mouvements horizontaux détectés au niveau des eaux marines sont le résultat de diverses actions. Ils peuvent être, en effet, d'origine astronomique (=courants de marée), dûs aux vents (=courants de dérive), aux surélévations de niveau à proximité des côtes (=courants de pente), à la houle (=courants liés à la houle), résultant d'une répartition des densités liée aux apports d'eau douce, à l'évaporation, à la fonte des glaces (=courants dits de "densité").

L'une des conséquences de cette grande variété des causes et origines est le constat de l'existence d'un régime de courants complexe. Toutefois, seuls les courants de marées, parce qu'ils ont une nature périodique, résultat de forces génératrices lunaires - solaires et qu'ils sont mesurables par des tranches d'eau ne dépassant pas 200 mètres, peuvent permettre de bonnes observations.

En Manche orientale, les courants de marées sont maxima aux environs du méridien de Cherbourg (3,5 à 4 noeuds) pour n'atteindre sur le méridien de Dieppe qu'environ 1,7 noeuds au sud et 1,3 noeuds au nord.

La carte 20, à l'échelle du 1/1 600 000, indique l'état des courants de marées en Manche. Chaque flèche représente le courant de marée à une heure ronde de la marée à Cherbourg au point correspondant au milieu de la flèche. La vitesse est indiquée en dixièmes de noeuds d'une part pour la vive-eau moyenne de coefficient 95 lorsque le nombre indiqué est suivi d'un tiret, soit pour la morte-eau moyenne de coefficient 45 lorsque le nombre est précédé d'un tiret. Pour LE HAVRE, OUISTREHAM et BARFLEUR, l'amplitude de la marée en vive-eau moyenne a également été indiquée.

La carte 21, à l'échelle du 1/145 000, apporte de plus amples précisions sur les courants de marées aux abords du Havre.

Les vecteurs de courants seront digitalisés en position réelle sous forme d'un segment décrit par des attributs thématiques correspondant à la vitesse en vive eau moyenne ou en morte-eau moyenne et rassemblés dans une table.

Il sera tenu compte de l'importance que représentent les résiduelles de courant ainsi que les temps de résidence des particules d'eau dans ía proximité des zones d'exploitation où des mises en suspension sont inéluctables.

BRGM RAPPORT R 38736 73 Granuláis marins Baie de Seine

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ABORDS DU HAVRE

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Carte 21 - Carte des courants de marées aux abords du Havre. Source : Shorn

74 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

3.9. CARTE DES EMPRISES PORTUAIRES

3.9.1. Généralités

La baie de Seine regroupe quatre ports d'importance majeure : LE HAVRE, ANTIFER, ROUEN et CAEN. Elle se caractérise par un très important trafic maritime. En effet. Quelques 20 000 navires de commerce, de pêche ou de plaisance soit fréquentent annuellement les ports, soit transitent également dans la zone à destination ou en provenance de ports tiers. Devant l'ampleur de ce trafic, la nécessité d'une démarche d'ensemble cohérente s'est faite jour dans le domaine de la sécurité de la navigation maritime en baie de Seine.

3.9.2. Situation réglementaire actuelle

Au plan réglementaire, la circulation maritime en Baie de Seine est prise en compte par un certain nombre d'arrêtés du Préfet Maritime de la Manche et de la Mer du Nord :

N°8/91 (LE HAVRE) Portant réglementation de la circulation des navires dans la rade du Havre

N°5/91 (ROUEN) portant modification de l'accès de certains navires au de Rouen

N°6/91 (LE HAVRE) Portant réglementation de l'accès de certains navires au port du Havre N°24/91 (LE HAVRE) Portant modification du précédent arrêté N°9/91 ( LE HAVRE ANTIFER) Portant réglementation de l'accès de certains navires au port du Havre Antifer N°27/86 (CAEN) Arrêté préfectoral fixant les limites adminsitratives côté mer du port de caen Ouistreham et réglementant la navigation dans le chenal d'accès au port de Caen Ouistreham

N°272/78 (CAEN) Portant création d'un chenal d'approche au port de Caen Ouistreham pour les navires transportant des hydrocarbures

3.9.3. Démarche actuellement entreprise

La démarche en cours revêt un caractère global. Elle prend en compte tout à la fois l'existence de moyens techniques appartenant au port du Havre et la nécessité d'aboutir à une simplification des textes réglementaires existants.

La proposition du nouvel arrêté transmis au Préfet Maritime de la Manche et de la Mer du Nord par cette DIDAM porte sur les arrêtés actuels suivants : N°8/91, 6/91, 5/91, 9/91 et 272/78.

BRGM RAPPORT R 38736 75 Granulats marins Baie de Seine

Cette proposition poursuit les buts suivants :

* Mettre en place l'établissement réglementaire d'une zone d'identification des navires dite "Baie de Seine Trafic" permettant d'identifier tous les navires dans une zone située à l'intérieur d'un cercle de 22 milles nautiques de rayon centré sur la Hève, ce qui permettrait d'appréhender les trafics portuaires du Havre, de Rouen, de Caen et d'Antifer. Une procédure d'identification obligatoire des navires serait souhaitée dans la zone des 12 nautiques, puis simplement recommandée au delà.

* Tenter le regroupement en un seul texte de l'essentiel des arrêtés réglemenentaires relatifs à la circulation des navires en Baie de Seine de manière à faciliter la tâche des marins .

* Favoriser la reconnaissance officielle de voies d'accès reliant les zones de mouillage de Rouen et du Havre à leurs chenaux respectifs.

* Etablir une zone de mouillage balisée pour navires à fort tirant d'eau à destination de Rouen.

3.9.4. Etat de la procédure

Le projet d'arrêté commun a été adressé à la Préfecture Maritime de La Manche et de la Mer du Nord (Division des Actions de l'Etat en Mer), le 17 septembre 1993.

Le projet ainsi que le nouveau système de balisage qu'il implique a été soumis à la Commission nautique locale commune aux quartiers des Affaires Maritimes de Rouen et du havre le 7 décembre 1993. Cette Commission a émis un avis favorable majoritaire sur l'ensemble du projet. Les pêcheurs professionnels ont émis des réserves quant à la zone d'attente nouvelle de Rouen et aux voies d'accès.

Le système de balisage proposé a été soumis avec l'avis favorable du Service local des Phares et balises à la Commission Supérieure des Phares et Balises à Paris.

Les services de la Préfecture Maritime de Cherbourg s'orienteraient vers la prise de deux arrêtés : l'un concemerait l'établissement du système d'identification "Baie de Seine Trafic", l'autre se rapporterait à tous les aspects réglementaires d'approche des ports du Havre, d'Antifer, de Rouen et de Caen.

L'annexe 1 fait référence à la proposition "d'arrêté commun" le Havre, Rouen et Caen datée du 21 juillet 1993.

76 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

3.9.5. Axes de circulation des navires en baie de Seine

3.9.5.1. PORT AUTONOME DU HAVRE

3.9.5.1.1. Navires venant de l'ouest ou s'y rendant

Les navires venant de l'ouest du port du havre ou s'y rendant suivent une route orientée 295/1 15 de LHA vers un point situé à environ 10 milles nautiques dans le nord du phare de Barfleur.

3.9.5. 1 .2. Navires venant des ports du Nord ou s'y rendant Les navires venant des ports du Nord de l'Europe et se rendant au port du Havre ou en partant suivent une route orientée 000/180 de la zone comprise entre LH4 et LHA vers la bouée de Greenwich pour prendre ensuite la route du Pas de Calais ou en venir. Cependant, de nombreux navires font une route plus est pour couper le chenal d'Antifer entre A16 et Al 8 et de là aller vers la Bassurelle ou prendre la route côtière.

3.9.5.1.3. Routes des ferries

Les ferries assurant la liaison Portsmouth - Le Havre suivent une route directe LHIO/NAB et retour orientée au 330/150. En 1993, le trafic des ferries a représenté 1 646 escales au port du Havre, soit 22% des mouvements.

3.9.5.1.4. Navires touchant Antifer

Si l'on considère que la limite de la baie de Seine correspond à la ligne joignant la partie de Barfleur au cap d'Antifer, le trafic d'Antifer n'entre dans la zone d'étude que dans sa phase finale entre la bouée et le port, à un niveau où les navires suivent le chenal d'approche jusqu'à A7/A8 large de 3 milles nautiques, long de 25 milles nautiques, orienté au 120 et situé très au nord de la ligne Barfleur - Antifer.

3.9.5.2. PORT AUTONOME DE ROUEN

Les navires venant des ports de la côte méridionale de l'Angleterte et se dirigeant vers le Port de Rouen représente un faible trafic. L'essentiel de la navigation vers ou en provennance de Rouen se fait principalement vesr l'ouest ou vers le nord. Les navires venant de l'ouest, après avoir doublé Barfleur, se dirigent vers la bouée-phare LHA qu'ils laissent dans le Nord à 1/2 mille nautique pour gagner de là la rade de la Carosse où se trouve la zone d'attente et d'embarqueemnt du pilote marquée par la bouée RN et définie par les points suivants :

49°29',15N 0°0r,28W 49°28',65 N 0°01',35 E 49°27',48 N 0°00',80 E 49°28',13N 0'=0r,75 W

soit une route au 115 environ qui fait passer les navires dans le sud de la zone d'attente du Havre.

BRGM RAPPORT R 3 8736 77 O

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3 ACCES AU PORT AUTONOME DU HAVRE ACCES AU PORT AUTONOME DE ROUEN ACCES AU PORT DE CAtN-OUlSTREAM ¡a 00 Granulats marins en Baie de Seine

Un arrêté actuellement proposé à la signature de M. le Préfet Maritime de Cherbourg instaure une zone d'attente supplémentaire, centrée plus au large et offrant de meilleures profondeurs. Elle est définie par les points suivants :

49°29',45 N 0°08',30 W 49°28',70 N 0°05',45 W 49°27',70 N 0°05',45 W 49°28',45 N 0°08',30 W

Cette zone devrait être marquée par une bouée.

Les navires venant du nord, après avoir passé le cap et le port d'Antifer, gagnent le même secteur. Ils suivent dans un cas comme dans l'autre la même route que les navires à destination du Havre jusqu'aux environs de la bouée LHA. En,suite, les navires se dirigent vers la Seine et le port de Rouen suivent une route qui leur est propre.

La carte 22 indique les principaux axes de circulation en baie de Seine;

BRGM RAPPORT R 38736 79 Granuláis marins Baie de Seine

3.9.6. Chenaux d'accès aux ports de la baie de Seine

3.9.6. 1 . Port Autonome Du Havre

Les navires à destination ou en provenance du Havre étant susceptibles de manouevrer pour permettre l'embarquement ou le débarquement du pilote dans la voie d'accès située entre le chenal du havre et la zone de mouillage N°l du Havre, les règles 9-b, 9-c et 9-d du Règlement Intemational pour prévenir les abordages en mer d'appliquent dans cette voie d'accès définie par les points A, B, C et D ci-dessous :

NOM COORDONNEE DEFBVrnON DE LA COORDONNEE LONGFTUDE LATFTUDE A Coin NW zone de mouillage N°l 049°30',20N 000°04',80 W LH

B Coin NE zone de mouillage N°l 049°29',45 N 000°01',10W LH

C Bouée LH 13 049°29',45 N 000°03',40 E D 0,3 mille nautique W/LH3 049''31',00N 000°04',45 W

Tout navire à destination ou en provennace du port du Havre ne peut pénétrer dans le chenal ou en sortir que dans l'ouest des bouées d'engaînement.

3.9.6.2. Port Autonome De Rouen

Le Règlement Intemational pour prévenir les abordages en mer y compris les règles 9-b, 9-c et 9-d s'applique dans la voie d'accès définie par les points ci-dessous :

CARACTERISTIQUES DU POINT LONGFTUDE LATITUDE Limites du chenal 49°27',05 N 0°02',60 E 49°26',80 N 0°02',30 E Sud engaînement 49''27',80 N 0°01',90 W Coins sud de la zone de mouillage 49°28',13 N o°or,75 W 49°27',48 N 0°00',80 E Coin N.E. de la zone de mouillage 49°28',65 N 0°01',35 E Bouée AMFARD S.W. 49°26',36 N 0°04',86 E

3.9.6.3. Port de Caen-Ouistreham

Le chenal d'accès au port de Caen-Ouistreham est défini comme suit :

a) Limite Nord Parallèle de la bouée Ouistreham (49°20',5 N) b) Limite Sud Tête aval de l'écluse ouest (49°16',8 N) c) Limite Est'Ouest A 150 mètres de part et d'autre de l'alignement d'accès à 185°, matérialisé par les bouées 1 et é du premier couple du chenal d'accès au port de Caen-Ouistreham

80 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

3.9.6.4. Port du Havre - Antifer

L'accès au port du Havre-Antifer s'effectue pour les navires handicapés par leur tirant d'eau et pour les navires transportant des hydrocarbures par : * le chenal d'approche de 1 000 mètres de largeur orienté au 1 1 8°5 qui s'étend du couple de bouées A7 (Latitude : 49°44',6 N - Longitude : 000°06',9 W) et A8 (Latitude : 49°45',1 N - Longimde : 000°06',5 W) au couple Al 7 (Latitude : 49°4r,6 N - Longitude : 000°0r,8 E) et Al 8 (Latitude : 49°42',1 N - Longitude : 000°02',2 E). * le chenal d'accès de 700 puis 550 mètres de largeur orienté au 127°5 qui s'étend sur une longueur de 3,5 milles nautiques (6,5 Km) du couple de bouées

1 BOUEE LONOrrUDE LATITUDE 1 A19 000°03',2 E 49°41',0N A20 000°03',6 W 49°41',3 N 1

au couple

1 BOUEE LONGITUDE LATITUDE 1 A25 000°06',5 E 49°39',4 N 1 A26 000°06,8 E 49°39',7 N

* la zone de dégagement dont le centre est marqué par la bouée DA (Latitude : 49°4r,0 N - Longitude : 000°0r,8 E) permet aux navires handicapés par leur tirant d'eau et qui doivent entre au Havre-Antifer de faire demi-tour pour dégager le chenal et revebir éventuellement en zone d'attente. * la zone d'évitage à l'abri de la digue principale et située à l'intérieur des limites administratives du port est marquée au sud par la bouée A27 (Latitude : 40°38',9 N - Longitude (000°07',9 E) et à l'est par la bouée A29 (Latitude :49°39',5 N - Longitude : 000°08',7 E). * La zone de garge située au sud de la ligne joignant les bouées A21 et A25 est constituée par une bande de 750 mètres de large et de 5 000 mètres de long. Elle est mesurée à partir de la limite sud-est de la zone de dégagement. Elle permet aux navires sortant de deégager dans le sud du chenal lorsque les conditions nautiques l'imposent.

BRGM RAPPORT R 38736 81 Granuláis marins Baie de Seine

3.9.7. Zones de mouillage en baie de Setne

3.9.7.1. Zones de Mouillage du Port Autonome du Havre

Dans l'est du méridien passant par la bouée phare LHA, à l'intérieur de la bande définie par les parallèles 49°35' N et 49°25' N, les navires de longueur supérieure à 50 mètres, à destination ou en provenance du port du Havre, ne doivent pas mouiller, sauf en cas de force majeure, en dehors des zones d'attente définies ci-dessous :

a) zone d'attente N°l du Havre réservée aux navires d'un tirant d'eau inférieur à 12 mètres et d'une longueur inférieure à 250 mètres. Cette zone est située au sud du chenal d'accès au port au niveau des bouées LH3 et LH7. Elle est délimitée par les points dont les coordonnées sont les suivantes :

LATrrUDE LONGITUDE

49°30',17N 000°04',80 W 49°28',79 N 000°01',42 W 49°29',44 N 000°01',13 W 49°29',52 N 000°05',10 W

Les navires transportant des hydrocarbures ou des matières dangereuses rejoignent cette zone en passant au nord de la ligne des bouées LHA et HP.

b) Zone d'attente N°2 du Havre

Elles est réservée aux navires d'un tirant d'eau supérieur à 12 mètres ou d'une longueur supérieure à 250 mètres et d'un tonnage supérieur à 100 000 tonnes. Cette zone est située au nord-ouest de la bouée phare LHA. Elle est délimitée par les points dont les coordonnées sont les suivantes :

LATITUDE LONGITUDE

49''37',50 N 000° 1 7,40 W 49°34',50N 000°17',40W 49°37',50N 000°12',40W 49°34',50 N 000°12',40 W

c) Zone d'attente N°3 du Havre

Elle est réservée aux navires d'un tirant d'eau supérieur à 12 mètres ou d'une longueur supérieure à 250 mètres et d'un tonnage inférieur à 100 000 tonnes. Elles est située au N.N.E. de la bouée phare LHA. Cette zone est délimitée par les points dont les coordonnées sont les suivantes :

LATITUDE LONGnUDE

49°35' N OOCIO'W

49=33. N oocoó'.gs w 49°35' N 000''06',95 w

49033. N 000°10'W

82 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

3.9.7.2. Zones de Mouillage du Port Autonome de Rouen

Dans l'est du méridien passant par la bouée phare LHA, à l'intérieur de la bande définie par les parallèles 49°35' N et 49°25' N, les navires de longueur supérieure à 50 mètres, à destination ou en provenance du port de Rouen ou de ses annexes, ne doivent pas moiller, sauf cas de force majeure, en dehors des zones d'attente définies ci-dessous :

1. Zone d'attente N°l de Rouen

Elle est réservée aux grands navires de longueur supérieure à 190 mètres et de tirant d'eau supérieur à 9 mètres. Cette zone est définie par les points dont les coordonnées sont les suivantes :

LATITUDE LONGITUDE

49°29',45 N 000°08',3 W 49°28',7 N 000°05',45 W 49°27',7N 000°05',45 W 49°28',45 N 000°08',3 W

Elle est marquée en son coin N.E. par la bouée RNl (Latitude : 49°28',7 N - Longitude 000°05',45 W).

2. Zone d'attente N°2 de Rouen

Elle est située en rade de la Carosse et elle est définie par les points suivants :

LATITUDE LONGITUDE

49°29',15N 000°01',28 W 49°28',65 N 000°01',35 E 49°27,48 N 000°00',80 E 49°28',13 N 000°0r,75 W

La carte 6857 du SHOM couvrant tout le secteur de la baie de Seine à l'échelle du 1/150 000 porte également indication des emprises portuaires dans le domaine public maritime.

La limite de ces emprises est plus précis sur le document SHOM N°6736, établi à l'échelle du 1/45 000, considéré comme à jour au 22 avril 1993 par l'organisme éditeur.

Cette carte permet de positionner, du nord au sud, avec une meilleure précision :

1 . la limite de circonscription nord du Port Autonome du Havre; 2. la limite des zones d'engagement et de dégagement ainsi que le chenal d'approche du port du Havre - Antifer au niveau de laquelle mouillage, pêche et stationnements sont interdits; 3. les zones d'attente 1,2 et 3 du port du Havre; 4. le chenal de dégagement et le chenal d'accès au port du Havre pour lesquels mouillages, pêche et stationnements sont également interdits;

BRGM RAPPORT R 38736 83 Granuláis marins Baie de Seine

5. la limite de circonscription sud du port du Havre; 6. la limite de circonscription sud du Port Autonome du Havre et par ailleurs la limite nord du Port Autonome de Rouen; 7. la zone d'attente et le chenal d'accès du Port Autonome de Rouen; 8. la limite de circonscription sud du Port Autonome de Rouen et la limite du Service Maritime du Calvados.

Le Port Autonome du Havre a vu passer plus de 7 500 navires tant en 1992 qu'en 1993, engendrant de la sorte plus de 15 000 mouvements essentiellement orientés suivant trois axes, le quatrième correspondant à celui d'Antifer demeurant marginal avec seulement 1,2% des mouvements.

1 - Navires venant de l'Ouest ou s'y rendant

Ces navires suivent une route orientée 295/1 15 de LHA vers un point situé à environ 10 milles dans le Nord du phare de Barfleur.

2 - Navires venant des ports du Nord ou s'y rendant

Les navires venant des ports du Nord ou s'y rendant suivent une route orientée au 000/180 de la zone comprise entre LH4 et LHA vers la bouée Greenwich pour prendre la route du Pas de Calais ou bien en venir. Cependant, de nombreux navires font une route plus Est pour couper le chenal d' Antifer entre Al 6 et Al 8 et de là aller vers la Bassurelle ou prendre la route côtière.

3 - Route des ferries

Les ferries assurant la liaison Portsmouth-Le Havre suivent une route directe LHIO/NAB et retour orientée au 330/150. A titre indicatif, le trafic des ferries a représenté 1 646 escales au port du Havre en 1993, soit 22% des mouvements.

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00 Granulats marins Baie de Seine

4 - Navires touchant Antifer

Si l'on considère que la limite Nord de la baie de Seine correspond à la ligne joignant la pointe de Barfleur au cap d'Antifer, le trafic d'Antifer n'entre dans la zone d'étude que dans sa phase finale entre la bouée et le port, à un niveau où les navires suivent le chenal d'accès au port. Toutefois, les navires venant du large suivent un chenal d'approche jusqu'à A7/A8 large de 3 milles, long de 25 milles et orienté au 120 mais situé très au Nord de la ligne Barfleur - Antifer.

La carte 23 situe les différentes zones d'accès au Port Autonome du Havre.

Le Port Autonome de Rouen, y compris ses annexes, reçoit annuellement environ 3 500 navires en escale commerciale, correspondant à un trafic journalier de 1 0 navires à l'arrivée et autant au départ.

La circonscription du Port Autonome de Rouen couvre l'ensemble du fleuve Seine depuis Rouen jusqu'à la mer, ainsi qu'une partie de la mer territoriale située dans le prolongement du fleuve jusqu'à la limite des 12 milles.

Les navires venant des ports de la côte méridionale de l'Angleterre représentent un faible trafic. La navigation commerciale en direction ou à partir de la Seine se fait principalement de l'Ouest et du Nord.

Les navires venant de l'Ouest, après avoir doublé Barfleur, se dirigent vers la bouée-phare LHA qu'ils laissent dans le Nord à un demi-mille environ pour gagner de là la rade de la Carosse où se trouve la zone d'attente et d'embarquement du pilote marquée par la bouée RN et définie par les points ci-dessous :

49° 29',15 N 0°0r,28W 49° 28',65 N 0° 01'35 E

49° 27',48 N 0° 00',80 E

49° 28M3 N 0°01',75W

soit une route au 1 1 5 environ qui fait passer les navires dans le sud de la zone d'attente du Havre.

Un arrêté actuellement proposé à la signature de M. le Préfet Maritime de Cherbourg instaure une zone d'attente supplémentaire située plus au large et offrant de meilleures profondeurs. Elle est définie par les points suivants :

49° 29',45 N 0° 08'^0 W 49° 28',70 N 0° 05',45 W 49° 27',70 N 0° 05',45 W 49° 28',45 N 0° 08'^0 W

Elle devrait être marquée par une bouée.

Les navires venant du Nord, après avoir passé le cap et le Port d'Antifer gagnent le même

secteur.

86 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

Dans un cas comme dans l'autre, ils suivent la même route que les navires à destination du Havre jusqu'aux environs de la bouée LHA. Ce n'est qu'ensuite que les navires se dirigeant vers !a Seine et le Port Autonome de Rouen suivent une route qui leur est propre. C'est également à partir de là qu'ils entrent aussi dans la zone à proprement parler en période de manoeuvre et afin qu'alors ils ne soient pas gênés.

Des extractions de granuîats ne pourraient en aucun cas avoir Heu dans l'une ou Vautre des deux zones de mouillage et d'attente du pilote et très difficielement dans la zone qui les relie.

Par contre, plus au large, la présence d'une drague bien signalée ne devrait pas constituer une gêne pour la vingtaine de navires se dirigeant quotidiennement ou venant de Rouen.

En Seine, le Port Autonome de Rouen dispose de diverses installations portuaires : le Port de Rouen proprement dit représentant 20 Km entre le Pont Jeanne d'Arc et La Bouille, le quai de Saint-Wandrille, les appontements pétroliers de Port-Jérôme desservant deux raffineries, le quai de Radicatel disposant en particulier d'un terminal à conteneurs, d'un appontement pétrolier et de deux quais de 120 mètres en Seine à Honfleur.

La carte 24 situe les différentes zones d'accès au Port Autonome de Rouen

Le Port intérieur de Honfieur ne fait pas partie du Port Autonome de Rouen : il est géré par le Service Maritime de la Seine-Maritime (3ème section) pour le compte du département du Calvados. Il ne reçoit plus de navigation maritime commerciale, son activité étant orientée vers la pêche et la plaisance.

Le trafic du Port de Caen-Ouistreham porte sur des navires de types et longueurs variées dont le détail pour les quatre dernières années (1990 à 1993) est fourni ci-dessous :

1990 1991 1992 1993 Navires L>150 m 105 103 92 58 Navires 100m150m 130 136 137 125 Navires L<100m 240 196 192 238 TOTAL Navires sauf ferries 475 435 421 421

Nombre de rotations de ferries 1334 1380 1352 1259 Nombre de navires de pêche 28 28 28 28 Nombre de mouillages en zone d'attente 380 348 336 337 Nombre de sorties de plaisanciers 7 500 7 500 7 100 6 800

BRGM RAPPORT R 38736 87 DO OO »

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S Granulats marins en Baie de Seine

Les zones "à éviter" se trouvent d'une part à l'est de du chenal d'accès au port (bancs de Merville) et d'autre part au nord de la limite du port de Caen-Ouistreham, cette deuxième zone venant toucher par le nord-ouest la zone d'attente de Caen-Ouistreham (zones indiquées en orange).

Les zones à exclure, également au nombre de deux, concernent le chenal d'accès et la zone d'attente de Caen-Ouistreham (zones indiquées en rouge).

La carte 25 situe les zones d'accès au port de Caen-Ouistreham.

Les différentes emprises portuaires ont été numérisées à l'échelle du 1/45 000 pour être intégrées par la suite au document de synthèse. Chaque limite est décrite par un attribut (type de zone avec son port de rattachement par exemple), l'ensemble étant rassemblé dans une table de façon à permettre une restitution de chaque zone sous forme de polygone.

BRGM RAPPORT R 38736 89 o

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3.10. CARTE DES ZONES DE CIRCULATION

La carte SHOM N°6857 qui couvre l'ensemble de la baie de Seine à l'échelle du 1/50 000 précise tout à la fois les chenaux d'accès pour les ports du Havre, de Rouen et de Caen- Ouistreham ainsi que les zones d'attente pour chacun de ces trois ports, toutes trois situées à l'embouchure de la Seine ou dans ses parages immédiats.

La carte 26 met l'accent sur ces six zones, trois d'entre elles correspondant aux chenaux d'accès du Havre et de Rouen, les trois autres aux zones d'attente de ces deux ports.

La carte SHOM N°6736 dont ií a été question précédemment a permis de mieux valoriser les zones d'attente et de circulation pour les ports autonomes du Havre et de Rouen.

Les limites relatives aux zones d'attente et de circulation ont été numérisées à l'échelle du î/45 000 afin d'être intégrées par la suite dans l'atlas numérique. Chaque zone d'attente a été identifiée par un polygone auquel il sera donné un attribut apte à permettre une restitution d'une zone d'attente ou de toutes les zones d'attente appartenant au même port ou de l'ensemble de zones d'attentes.

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7> Granuláis marins en Baie de Seine

3.11. CARTE DES ZONES MILITAIRES

Les activités de la Marine Nationale induisent trois sortes de contraintes ci-dessous détaillées

3.11.1. -Zones de tir

Ces zones sont activées sur préavis comme le stipule l'arrêté 329 du 23/06/81. Celui-ci porte sur la réglementation de la navigation dans les eaux maritimes dangereuses de la zone de tir en mer de la baie de Seine.

Cette zone dangereuse de tir en mer, dite D 82, est définie en baie de Seine par les coordonnées suivantes :

LATITUDE LONGITUDE

49° 43' 25" N 001° 00' 00" W

49° 45' 00" N 000° 30' 00" W

49° 25' 00" N 001° 00' 00" W

49° 45' 00" N 000° 53' 05" W

49° 25' 00" N 000° 30' 00" W

49° 43' 25" N 001° 00' 00" w

Cette zone peut être ouverte toute l'année. Cependant, les dates et heures précises d'activation de la zone de tir en mer sont annoncées par voie d'avis aux navigateurs trois semaines avant le début de chaque période et reprises par AUVERNAV 48 heures avant le commencement des tirs. Il est alors interdit de circuler dans la zone précédemment déflnie pendant la période d'activation du champ de tir.

La carte 27 situe la zone de tir D-82.

3.1 1.2. - Zones de dépôts d'engins suspects

Ces zones sont définies par l'arrêté 13/89 du 1 1/07/89. Ce présent arrêté abroge et remplace les arrêtés N° 11/84 du 13 avril 1984 et N° 09/88 du 23 juin 1988. Suivant cet arrêté " Réglementant le dépôt d'engins suspects trouvés en mer et fixant les zones de dépôt temporaire et de neutralisation de ces engins aux abords des principaux ports de la première région" sont considérés comme engins suspects tous les objets trouvés en mer, immergés ou flottants, susceptibles de contenir des matières explosives dangereuses, notamment ceux ayant les caractéristiques ou l'aspect d'un matériel de guerre (bombe, obus, mine, torpille).

Tout capitaine ou patron de navire ayant découvert un engin suspect doit impérativement et sans délais le signaler par moyen radio au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS), au sémaphore ou à la Capitainerie du port le plus proche.

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Les informations communiquées par le capitaine ou le patron doivent mentionner :

* le nom et le numéro d'immatriculation du navire, * la nature ou la description de l'engin, * la position en coordonnées géographiques, en coordonnées TORAN ou en coordonnées DECCA, * la profondeur d'immersion de l'engin, * éventuellement, l'impossibilité pour l'équipage de rejeter l'engin à la

mer.

Les autorités mentionnées ci-dessus transmettent aussitôt les informations recueillies au Centre des opérations maritimes de la Préfecture de Cherbourg. Celui-ci fait alors prendre les mesures d'enlèvement, de neutralisation ou de destmction de l'engin suspect. Il fait assurer, le cas échéant, l'évacuation de l'équipage du navire concemé. Tout capitaine ou patron de navire concemé par la découverte d'engin suspect doit :

* s'efforcer de gagner en priorité l'une des zones de dépôt temporaire défmies par le présent arrêté pour y mouiller l'engin suspect, * lorsque, l'opération de remise à l'eau de l'engin nécessite des manipulations jugées dangereuses, gagner la zone de dépôt temporaire la plus proche et y mouiller son navire jusqu'à l'arrivée d'une équipe d'intervention, si l'engin a dû être mouillé par des fonds inférieurs à quinze mètres baliser le point de mouillage, * s'il ne peut gagner, sans risque pour son navire ou pour la navigation, la zone de dépôt temporaire la plus proche, remettre à l'eau l'engin à l'écart des chenaux de navigation et si possible par des fonds supérieurs à quinze mètres, * dans les cas précédents, relever avec précaution les coordonnées du lieu d'immersion.

Pour ne pas aggraver le danger, tout capitaine ou patron de navire ayant à son bord dans ses filets ou en remorque un engin suspect est soumis à l'obligation de :

* se signaler dans les conditions précédemment définies, * se conformer aux directives du Préfet Maritime et aux recommandations du CROSS, lesquelles sont transmises par le sémaphore le plus proche ou par la capitainerie du port le plus proche, * ne pas pénétrer dans un port, * se tenir éloigné des autres navires et du rivage, * considérer que l'engin est dangereux et de le manipuler le moins possible en évitant les chocs.

Chaque zone de dépôt et de pétardement d'engins suspects découverts dans les eaux de la première région maritime est définie par un cercle de 200 mettes de rayon centré sur les points dont les coordonnées géographiques indiquées en page suivante:

La carte 28 indique les zones de dépôts d'explosifs en baie de Seine.

BRGM RAPPORT R 38736 97 Granuláis marins Baie de Seine

COORDONNEES DE POINTS NUMERO DE LA CARTE

PORTS EN LATITUDE SHOM

ET LONGITUDE

GRANVn.LE 48°48',91N 5897 01°37',07W

CHERBOURG * ZONE 1 (Engins Lourds) 49°41',65N 7092 01°38',07W

* ZONE 2 (Engins légers) 49°40',09N 7086 0r36',96W BARFLEUR 49° 34', 14 N 7090 SAINT VAAST LA HOUGUE 01° 12',80 W GRANDCAMP 49° 25',40 N 7090 01° 02'60 W

PORT EN BESSIN 49° 22',84 N 6927 00° 45',80 W COURSEULLES 49° 22',33 N 5598 00° 26',90 W OUISTREHAM 49° 20',80 N 6928 00° 09',30 W 49°20',80N 6928 00° 09',30 W TROUVILLE 49°24',00N 6928 00°01',20E

HONFLEUR VOIR TROUVILLE OU

DEAUVILLE

LE HAVRE 49° 28',75 N 6683 00° 02',00 E

FECAMP 49° 46',20 N 6765 00°17',90E DIEPPE 49° 57,80 N 5927 0r05',60E LE TREPORT 50° 06',75 N 7083 01° 23',25 E BOULOGNE 50°46',10N 6682 0r34',50E CALAIS 50° 59',75 N 6474 01°50',56E GRAVELINES 51°02',25N 6651 02° 03',70 E DUNKERQUE 51°05',65N 6651 02° 19',85 E

98 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

3.11.3. - Danger des mines de guerres antérieures

En 1992, la Marine Nationale a procédé à la destruction de :

2388 engins de guerre, soit 50 601,31 Kg d'explosifs 75 mines de fonds ( représentant 650 Kg de charge d'explosif ou plus) en baie de Seine et en baie de Somme 52 missions routières (soit 155 jours d'absence) ont été effectuées par le GPD pour pétardement de lots d'obus, de bombes, de grenades et d'engins divers 773 engins ont été détruits par la section déminage de la pyrotechnie

Par ailleurs, * l'arrêté préfectoral N° 25/90 du 19 octobre 1990 précise que la plongée sur les épaves de la bataille de la Hougue est interdite à toute personne non autorisée. Toute demande d'autorisation doit être transmise pour instruction au quartier des affaires maritimes de Cherbourg. Cette interdiction s'applique aux épaves suivantes :

NOM EPAVE LATITUDE LONGITUDE Epave A/B 49° 34',99 N 01° 14',66W Epave C 49° 34',94 N 01° 14',62W Epave D 49° 34\93 N 01° 14',58W Epave E 49° 34',90 N 01° 14',54W Epave F 49° 34',93 N 01° 14',54 W

* l'arrêté N°23/92 du 24 décembre 1992 portant sur "l'interdiction temporaire de la plongée sous-marine, le dragage, le chalutage et le mouillage aux alentours d'une épave dangereuse devant Ouistreham" concerne un périmètre circulaire de 250 mètres de rayon centré sur le point de coordonnées suivantes :

LATITUDE LONGITUDE L = 49° 22\5 N 000° 14',75 W

Ces différentes zones ont été portées sur la carte 29.

La carte du SHOM signale enfin la présence de dépôts d'explosifs à 5,5 km au Nord-Nord- Ouest de Trouville-Sur-Mer et dans la rade de la Carosse à 5 km du sémaphore du Port Autonome du Havre.

Ces différents points ou secteurs ont été numérisés pour une intégration ultérieure dans l'atlas numérique. Ils ont été digitalisés sous forme de points ou de polygone décrit chacun par un attribut tout en laissant la possibilité d'appeler un point, un seul ou l'ensemble des polygones.

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3.12. CARTE DES CABLES

Dans le secteur de la baie de Seine concerné par notre étude, FRANCE TELECOM nous a signalé, via la Direction des Télécommunications Sous-Marines l'existence du câble téléphonique sous-marin UK1 - FRANCE reliant Courseulles-Sur-Mer à Eastbourne, situé à l'ouest de la zone d'étude.

Ce câble , long de 104 milles nautiques, a été mis en service en 1976. Il a cessé de fonctionner en 1992. Bien qu'abandonné à ce jour, il n'a pas été relevé. Il constitue une gêne potentielle pour les activités à la mer dans le secteur où il a été posé.

La carte 30 indique la position du câble : celle-ci est déterminée à partir des coordonnées fournies par FRANCE TELECOM.

Les données géoréférencées relatives au câble UK'l - FRANCE sont intégrées dans l'atlas numérique.

Elles ont été digitalisées sous forme de points permettant de tracer une ligne correspondant au tracé du câble.. :

BRGM RAPPORT R 38736 103 to n

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3.13. CARTE DES ZONES DE DEPOTS DE DRAGAGE

Les activités portuaires, en partculier celles liées à l'approfondissement des chenaux, génèrent des rejets de dragage. Une zone de dépôt a été fixée pour y effectuer le rejet des produits issus de l'activité de maintien de la profondeur des chenaux d'accès aux ports du Havre et de Rouen.

Cette zone, dont la superficie atteint environ IxO,75 km, est située au nord du chenal d'accès au port du Havre face et à environ 2,5 km de Saint-Andrieux. Elle est indiquée sur la carte 31.

La zone de dépôt de dragage est digitalisée sous forme de polygone pour être intégrée par la suite dans l'atlas numérique. Un attribut lui a été donné pour en permettre un rappel sous forme d'emprise sur l'espace marin.

BRGM RAPPORT R 38736 105 n

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3.14. CARTE DES BOUEES

L'embouchure de la baie de Seine est le siège d'une circulation navale intense tant pour rejoindre le Port Autonome du Havre que pour remonter le fleuve jusqu'à Rouen.

Afin d'assurer au mieux la circulation des navires, les Ports Autonomes du Havre et de Rouen ont mis en place un certain nombre d'amers sous la forme de bouées et mouillages aptes à baliser les chenaux de circulation et à apporter une aide aux commandants des navires ainsi qu'aux pilotes des ports.

La carte 32 porte référence aux bouées mises en place par le Port Autonome du Havre tandis que La carte 33 se rapporte à celles mises en place par le Port Autonome de Rouen.

BRGM RAPPORT R 38736 107 o 00

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3.15. CARTES DES ZONES DE MOUILLAGES

Les zones de mouillage du Havre sont au nombre de trois :

* la zone n°l, située au sud du chenal d'accès au Port Autonome du Havre, est fréquentée par les navires de longueur inférieure à 250 mètres et de tirant d'eau inférieur à 12 mètres.

* La zone n°2, située dans le NW de la bouée LHA, est réservée aux navires de longueur supérieure à 250 mètres, de tirant d'eau supérieur à 12 mètres et de port en lourd supérieur à 100 000 tonnes.

* La zone n°3, située dans le NNE de la bouée LHA, est réservée aux navires de longueur supérieure à 250 mètres, de tirant d'eau supérieur à 12 mètres et de port en lourd inférieur à 100 000 tonnes.

Les zones de muoillage d'Antifer sont situées de part et d'autre de la bouée A5 dans l'Ouest pour les navires d'un tirant d'eau supérieur à 25 mètres, dans l'Est pour les autres.

Les zones d'embarquement du pilote du Havre sont diverses et fonction de la provenance du navire. Les pilotes embarquent sur les navires venant de l'Ouest et du Nord et atterissant sur LHA ou LH4 dans les parages de la bouée LH4, entre LHA ou LH4 ou bien au sud du chenal entre la zone de mouillage n°l et le chenal en tre LH3 et LH5.

Le lieu d'embarquement des pilotes sur les navires peu manoeuvrants tels que les gros pétroliers et les minéraliers se fait dans le NW de LHA.

Les ferries venant de Portsmouth prennent leurs pilotes à la bouée Metzinger tandis que les navires à destination d'Antifer sont servis à promité de A5.

Les navires au mouillage sont servis sur zone.

La carte 34 situe les principales zones de mouillage.

Les fichiers points relatifs aux mouillages d'autre part ont été intégrés dans l'atlas sous une forme permettant leur restitution par type d'origine.

BRGM RAPPORT R 38736 111 g- n «i a. 5' Q- o ft

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CD Granulats marins en Baie de Seine

3.16 - ACTIVITES RELATIVES AUX GRANULATS MARINS

3.16.1. Carte des permis d'exploitation de granulats marins

L'exploitation des matériaux marins, opération conflictuelle s'il en est, représente une activité relativement ancienne en baie de Seine. Elle a réellement démarrée sur un plan industtiel avec la création de la souille expérimentale dont il a été fait mention plus haut.

Jusqu'au début de l'année 1993, deux autorisations d'exttaction de matériaux marins avaient été accordées par le Ministère de l'Industtie en baie de Seine. Ce sont le :

. permis des SABLES DE L'ESTUAIRE autorisé sur une superficie de 1,36 km2, situé à 0,8 milles de la côte, et accordé pour 5 ans, et pour une production annuelle de 250 000 tonnes, le 28 juin 1989 à la S.A. des GRAVES DE L'ESTUAIRE. Ce permis est ainsi délimité :

SOMMETS LONGFTUDE LATITUDE

A 0° 04' 70" E 49° 29' 23" N

B 0° 04' 64" E 49° 29' 12" N

B' 0° 04' 60" E 49° 29' 06" N

C 0° 00' 75" W 49030-1 7" N

C 0° 00' 79" W 49° 30' 10" N

D 0° 00' 68" W 49° 30' 29" N

permis de la BAIE DE SEINE, autorisé sur une superficie de 8,2 km2, situé à 10 milles de la côte, accordé pour une période de 5 ans et pour une production annuelle de 150 000 tonnes, le 26 juin 1989 à l'entteprise JEAN LEFEBVRE. Ce permis se ttouve délimité :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 19' 73" W 49° 32' 57" N

B 00° 18' 30" W 49° 32' 29" N

C 00° 16' 12" W 49° 31' 63" N

D 00° 17' 04" W 49° 30' 63" N

E 00° 20' 33" W 49° 31* 92" N

La carte 35 fournit la position respective des permis.

La volonté étatique de revoir à la baisse la production de sables et graviers alluvionnaires et la nécessité de poursuivre l'approvisionnement du bassin Seine - Normandie en granulats a conduit plusieurs sociétés ou groupements à s'intéresser aux granulats marins.

BRGM RAPPORT R 38736 113 E. I 3 a- m 5'

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O« Granuláis marins en Baie de Seine

Actuellement, ces deux sociétés ont demandé le renouvellement de leurs permis en modifiant leur situation et leur superficie. Ainsi :

* La société LES GRAVES DE L'ESTUAIRE a demandé un renouvellement de permis d'exploitation qui conceme la zone accordée par l'arrêté ministériel du 28 juin 1989. Cette zone, d'une superficie de 1,36 Km2, correspond à un polygone dont les côtés sont rectilignes et dont les sommets, exprimés en coordonnées géographiques exprimées en degrés, minutes et centièmes de minute, se ttouvent définis comme indiqué ci-dessous :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 04' 65 E 49° 29' 15 N

B 00° 04' 60 E 49° 29" 05 N

C 00° 00' 77 W 49° 30' ION

D 00° 00' 72 W 49° 30' 20 N

Le pétitionnaire envisage une durée totale, prévisionnelle, de l'exploitation de cinquante ans. Il estime que la quantité de matériaux présente dans la zone est de 20 000 000 tonnes. Il envisage le plan d'exploitation suivant sur les cinq années à venir :

ANNEES TONNAGE EXTRAIT

(Prévision en tonnes)

1994 800 000

1995 800 000

1996 1 000 000

1997 1 000 000

1998 1 000 000

* La société Jean LEFEBVRE demande également le renouvellement de son permis qui correspond à un polygone à 5 côtés dont les coordonnées géographiques, exprimées en degrés, minutes et centièmes de minute sont les suivantes :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 19' 73 W 49° 32' 57 N

B 00° 18' 30 W 49° 32' 29 N

C 00° 16' 12 W 49° 31' 63 N

D 00° 17' 04 W 49° 30' 63 N 1 E 00° 20' 33 W 49° 31' 92 N

Cette zone correspond à une superficie de 8,2 Km2.

La carte 36 donne la position de ces deux permis en renouvellement en Baie de Seine.

BRGM RAPPORT R 38736 115 Granuláis marins Baie de Seine

Sept nouvelles demandes de permis d'exploitation sont récemment parvenues à la préfecture de Seine Maritime. Cinq se rapportent au secteur de la baie de Seine, les deux auttes sont situées dans le secteur dieppois. Elles émanent :

A- des CARRIERES ET BALLASTRIERES DE NORMANDIE (Groupe COCHERY BOURDIN CHAUSSEE)

La demande , d'une superficie d'environ 6,75 Km2, s'inscrit dans les limites de la circonscription du Port Autonome de Rouen. Le périmètre sollicité correspond à un polygone dont les quatre sommets délimitant les quatte côtés sont définis par les coordonnées géographiques suivantes exprimées en degrés, minutes et centièmes de minute :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 14' 00 w 49° 32' 05 N

B 00° 12' 00 W 49° 30' 90 N

C 00° 13' 50 W 49° 30' 25 N

D 00° 13' 50 W 49° 31' 40 N

Les côtés les plus longs (segments AB et CD) mesurent 1,735 mille soit environ 3 213 mettes tandis que les côtés les plus courts (segments BC et AD) mesurent 1,16 mille soit un peu plus de 2 148 mettes.

B- du Groupe des SABLIERES MODERNES (Groupe CIMENTS FRANÇAIS)

La demande de permis de GSM porte sur une zone d' une superficie d'environ 2,5 Km2 située à plus de dix milles nautiques de la côte la plus proche. Le permis est délimité par un polygone de quatte côtés dont les sommets correspondent aux coordonnées géographiques suivantes exprimées en degrés, minutes et centièmes de minute :

SOMMET LONGITUDE LATITUDE

A 00° 10' 70 W 49° 31' ION

B 00° 09' 30 W 49° 30' 50 N

C 00° 10' 00 W 49° 30' 00 N

D 00° 11'42W 49° 30' 60 N

Au niveau de cette zone, l'épaisseur de la ttanche d'eau se situe entte 16 et 18 mettes.

C- de l'Entreprise GAGNERAUD Père et Fils

La demande de permis de cette entteprise, maison mère du G.I.E LES GRAVES DE L'ESTUAIRE, a pour nom " LES AGREGATS DU CHENAL".

La zone demandée correspond à une bande de 100 m située de part et d'autte du chenal d'accès. Elle couvre une superficie de 2,250 Km2, soit 1 1,25 Km de chaque côté sur 100 m de large.

116 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

Elle correspond à une zone située près du chenal dans la petite rade jusqu'à la balise LH4 et à une zone située près du chenal après la balise LH4 dans la Grande Rade. Les coordonnées géographiques des différentes zones nord et sud de chacun des deux domaines ( Petite Rade et grande Rade) sont exprimées ci-dessous en degrés, minutes et centièmes de minute:

C. 1 . Zone près du chenal de la Petite Rade

C.1.1. Zone Nord

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 00' 12 W 49° 30' 57 N

B 00° 00' 15 W 49° 30' 54 N

C 00° 03' 85 W 49° 31' 17 N

D 00° 03' 88 W 49° 31' 22 N

C.1.2. Zone Sud

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A' 00° 00' 76 W 49° 30' 29 N

B' 00° 00' 79 W 49° 30' 24 N

C 00° 04' 05 W 49° 30' 78 N

D' 00° 04' 00 W 49° 30' 94 N

C.2. Zone près du chenal après la balise LH4 dans la Grande Rade

C.2.1. Zone Nord

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

Al 00° 03' 84 W 49° 31' 27 N

Bl 00° 03' 88 W 49° 31' 24 N

Cl 00° 09' 45 W 49° 32' 33 N

Dl 00° 09' 42 W 49° 32' 39 N

C.2.2 Zone Sud

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

Al' 00° 04' 04 W 49° 30' 87 N

El' 00° 04' 06 W 49° 30' 81 N

Cl' 00° 09' 64 W 49° 31' 91 N

Dl' 00° 09' 60 W 49° 31' 96 N

La zone demandée correspond à ime bande de 100 m située de part et d'autte du chenal d'accès. Elle couvre une superficie de 2,250 Km2, soit 1 1,25 Km de chaque côté sur 100 m de large.

BRGM RAPPORT R 38736 117 u> S n

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D- SODEGRAVE

Cette société a déposé en janvier 1994 un dossier de demande d'obtention de titte minier en vue de l'exploitation de granulats marins en baie de Seine. Cette demande, formulée pour une durée de 10 ans, porte sur une zone d'une superficie de 5,1 Km2 environ distante de la côte de 11,5 milles pour le point le plus proche de celle-ci et de 1 1,7 milles pour le point qui en est le plus éloigné. La zone sollicitée se ttouve par des fonds compris entte 19,5 et 22,5 mettes par rapport au niveau des plus basses mers de coefficient 120.

Les coordonnées géographiques, exprimées en degrés, minutes et centièmes de minute, sont les suivantes :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 19' 30 W 49° 33' 00 N

B 00° 15'OOW 49° 32' 20 N

C 00° 15'OOW 49° 31' 60 N

D 00° 19' 30 W 49° 32' 60 N

Le périmètte retenu fait appel à plusieurs critères parmi lesquels ceux d'une bonne connaissance de la géologie et de la sédimentologie du secteur ainsi que des caractéristiques granulométtiques des sédiments sondés.

La carte 37 situe les quatte demandes de permis en baie de Seine.

Les deux demières demandes concement le secteur dieppois. Elles émanent des sociétés suivantes :

E.- COMPAGNIE DES SABLIERES DE LA SEINE (CSS)

CSS, société implantée dans le Bassin Parisien depuis plus de 140 ans, soucieuse de pérenniser son activité et d'en diversifier les sources d'approvisionnement, a constitué en 1993 une cellule de réflexion sur les granulats marins. Sa société mère, Lafarge Bétons Granulats, a décidé d'investir en 1994 dans une drague marine; elle a du même coup confié à CSS le soin d'approvisionner les marchés. Pour cette raison, a engagé une démarche visant à garantir l'approvisionnement en prenant position sur un gisement de granulats marins en baie de seine.

Le site retenu forme un ttiangle dont les coordonnées géographiques sont les suivantes :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A 00° 23' 40 W 49° 33' 40 N

B 00° 19' 60 W 49° 33' 18 N

C 00° 20' 50 W 49° 32' 20 N

Cette site, d'une superficie de 4,6 Km2, est situé par 22 mettes de fond. Il présente une puissance de gisement de 5 à 25 mettes.

BRGM RAPPORT R 38736 119 Granuláis marins Baie de Seine

Les matériaux sont sablo-cailloteux, avec 25 à 30% de ceux-ci présentant une granulométtie supérieure à 60 mm.

Le rythme d'exttaction envisagé est de 200 000 tonnes par an.

CSS exprime la volonté d'initier des études techniques et environnementales pour étudier les variantes d'exploitation (mode intensif ou extensif). Cette société souhaite également entamer des discussions visant à définir la mise en oeuvre éventuelle de techniques d'aménagement des fonds marins après exttaction.

F.- G.LE. GRAVES DE MER ( Groupe Jean LEFEBVRE)

La zone sur laquelle porte la demande, située hors de la circonscription territoriale du port de Dieppe, présente une superficie de 5,9 Km2 environ. Elle correspond à un polygone de huit côtés dont les coordonnées géographiques, calculées par rapport au méridien de Greenwich et exprimées en degrés, minutes et secondes, sont les suivantes :

SOMMETS LONGITUDE LATITUDE

A' 01° 06' 20" E 49° 59' 52" N

B 01° 06' 20" E 50° 00' 30" N

D 01° 09' 00" E 50° 00' 30" N

E 01° 09' 00" E 49° 59' 30" N

F 01° 07' 00" E 49° 59' 30" N

G 01° 07 00" E 49° 59' 52" N

H' 01° 05' 01" E 49° 59' 19" N

I" 01° 04' 53" E 49° 59' 30" N

120 BRGM RAPPORT R 38736 Granulats marins en Baie de Seine

3.16.2 - Activités des ports et extraction de granulats

Pour ce qui conceme le Port Autonome du Havre, il conviendra d'éviter autant que faire se peut les axes de circulation ainsi que les zones de concentration de trafic de manière à diminuer les risques d'accidents. Les zones d'embarquement des pilotes sont tout particulièrement considérées comme des zones à risques.

En tout état de cause, si des extractions devaient être accordées dans les zones sus¬ mentionnées, il devrait être établi une liaison permanente tant avec les autorités portuaires qu'avec un pilote embarqué comme cela est déjà appliqué au niveau des dragues opérant dans les zones d'extraction situées en bordure du chenal du Havre.

Pour ce qui conceme le Port Autonome de Rouen, les extractions de granulats ne pourront être autorisées dans les zones de mouillage et d'attente du pilote et par extension très diffiicilement dans la zone qui les relie.

Les autorités portuaires considèrent , par contre, qu'une drague bien signalée ne peut constituer une gêne pour la vingtaine de navires qui se dirigent ou vieiment du port de Rouen.

En vertu des considérations ci-dessus exprimées, le Port Autonome de Rouen avait doimé un avis favorable à la demande d'extraction d'une superficie de 8,2 Km2, située dans la circonscription du Port, en limite de zone territoriale, présentée par Jean Lefebvre et ainsi délimitée :

LATirUDE LONGITUDE

49°32',57N 0° 19',73 W 49°32',29N 0° 18',30 W 49°31',63N 0° 16',12 W 49° 30',63 N 0° 17',04 W 49°31',92N 0° 20',33 W

Par un arrêté daté du 5 juillet 1990, M. le Préfet de Seine-Maritime avait accordé une autorisation d'exttaction valable jusqu'au 22 juin 1990.

Un balisage de la zone avait été envisagée, le début et la durée des périodes de dragage devaient êtte signalées tant au Préfet Maritime qu'au Directeur du Port Autonome de Rouen.

Les dragues devaient être signalées de façon réglementaire, rester en contact VHF avec la station-radar du Port Autonome de Rouen située à Honfleur, êtte également suivie en permanence par cette demière station, la matérialisation de la zone sur écran radar semblant préférable à un balisage par bouées.

Dans ce but, la société Jean Lefebvre s'était engagée à foumir elle-même l'équipement nécessaire, dans la mesure où les écrans actuellement en service à Honfleur ne permettaient pas de couvrir dans sa totalité la zone d'extraction envisagée, bien que la portée du radar lui-même soit suffisante.

BRGM RAPPORT R 38736 121 Granulats marins Baie de Seine

Une étude est actuellement en cours au niveau du Port Autonome de Rouen pour le remplacement de l'équipement existant : le futur matériel sera suffisamment performant pour éviter les inconvénients antérieurs.

données géoréférencées relatives aux permis en cours, aux demandes de renouvellement 'dë-permis, ainsi qu'aux six nouvelles demandes de permis, dont quatre concernent le secteur dé la baie de Seine, ont été intégrées dans l'atlas. Chaque permis constitue un poiygone auquej; •sera donné un attribut l'ensemble de ces derniers étant réunis sous forme d'une table qui devi permettre d'appeler soit un seul des ¡ ensemble des permis appartenant à un groupe, soit la totalité des permis existas .ie région administrative ou dans l'ensemble dt régions administratives.

122 BRGM RAPPORT R 38736

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Os Granulats marins en Baie de Seine

3.17. DONNEES VIDEO SUR LA SOUILLE EXPERIMENTALE

Dès le début de la décennie 70, le CNEXO et ses partenaires dans la mise en valeur des ressources en granulats marins au large des côtes fi-ançaises avaient enttevu le délicat problème des répercussions possibles des exploitations de matériaux marins vis à vis des auttes métiers de la mer et en particulier des activités de pêche.

Une opération en grandeur nature fiit décidée : elle prit la forme d'un dragage expérimental au niveau d'une souille, longue de 2 Km et large de 0,4 Km, sélectionnée par des fonds de -18m dans une partie de l'ancienne terrasse de la paléovallée de la Seine à un endroit où l'épaisseur des sédiments récupérables étaient supérieur à 15m avec une teneur en graviers et galets de 5/20mm supérieure à 60% sous une couverture superficielle de 1 mette. Cette zone située à 13 Km à l'ouest de Sainte Adresse est caractérisée par un axe centtal A-B dont les coordonnées sont les suivantes :

NOM DU LATITUDE LONGITUDE

POINT

A 49°30'20" N 0°08'10" W

B 49°30'50" N 0°06'40" W

L'opération initiale prévoyait le dragage de 4 millions de m3. pour ce faire, le CNEXO avait signé un protocole avec ttois industtiels : Union Maritime de Dragage (U.M.D.), Entteprise GAGNERAUD Père ett Fils, Société Anonyme de Production d'Agrégats Marins (S.A.P.A.M.).

Les premiers ttavaux de dragage ont eu lieu en janvier 1974

Le suivi des dragages, effectués par campagnes de plusieurs centaines de milliers de m3, étaient exercés par différents laboratoires fi-ançais, parmi lesquels :

'* la Station Biologique de Roscoff pour le suivi des activités benthiques, comportant un inventaire qualitatif de la macrofaune, l'analyse de la disttibution des espèces appartenant à cette demière ainsi que celle des communautés benthiques appartenant tant au règne animal que végétal ;

' le Centté Océanologique de Bretagne pour la mise en place d'un modèle mathématique d'écologie prévisionnelle ;

" l'Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes (I.S.T.P.M.) pour, entte auttes, l'étude de la qualité de l'eau et la localisation des fi-ayères ;

" le Laboratoire Centtal d'Hydraulique de France (LCHF) et le Commissariat à l'Energie Atomique (C.E.A.) pour, enttes auttes, l'étude et le suivi des particules fines.

La carte 38 indique la position de la souille expérimentale en baie de Seine.

BRGM RAPPORT R 38736 125 » JO,

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En 1995, la Cellule de Suivi du Littoral Haut-Normand (C.S.L.H.N.) a procédé à une nouvelle reconnaissance vidéo de la souille Cnexo. Cette opération a été réalisée dans le cadre des travaux demandés par le Groupe "Ressources" mis en place par la Commission Interrégionale de Concertation pour la Gestion de la Baie de Seine.

La C.S.L.H.N. a été sollicitée par le Brgm pour effectuer une reconnaissance des fonds marins au niveau de la souille précédemment citée. Dans ce secteur, des extractions de granulats marins ont été effectuées entte 1974 et 1980.

La présente reconnaisance avait pour but d'obtenir des images rendant compte de l'état sédimentaire et de l'état biologique des fonds de cette partie orientale de la Baie de Seine.

Les plongées et prises de vue ont été réalisées par des membres du personnel du Laboratoire d'Etudes et d'Analyses de la ville du Havre (LEA) et du Laboratoire de Mécanique des Fluides-Génie Civil (LMFGC) de l'Université du Havre.Le matériel nautique utilisé comprenait une embarcation du LEA.

Deux campagnes à la mer ont été exécutées. La première campagne a eu lieu le 12 avril 1995. La seconde, initialement prévue fm avril-début mai 1995 a été reportée à plusieurs reprises en raison de conditions météorologiques défavorables : elle n'a eu lieu que le 20 juin 1995.

Résumé succinct de la campagne du 12 avril 1995

Conditions de marée Coefficient 59

Horaire de Pleine Mer : 9H17

Horaire de Base Mer 16H15

Cette première campagne, effectuée en présence de MM. Maheut (Comité Local des Pêches Maritimes du Havre) et Fortin 5 Société des Graves de l'Estuaire), avait pour principaux objectifs de : * tester le matériel de prise de vues (en particulier, la puissance de l'éclairage) * repérer la zone d'étude avec tant avec les systèmes de positiormement GPS et TORAN ainsi qu'avec un sondeur de bord.

Un axe d'observation a été balisé : il est limité d'une part par la balise I (49*^ 30' 47 N et 0° 07' 15 W) et d'autt-e part par la balise II (49° 30' 51 N et 0° 07' 10 W). Cet axe est indiqué sur la carte 39.

Deux plongées ont été réalisées : l'une avec une caméra filaire (transmission des images vers un écran et un enregistteur vidéo à bord du support nautique et fourniture d'énergie électrique à la caméra par ce dernier), l'autte avec ime caméra autonome.

BRGM RAPPORT R 38736 127 Granuláis marins Baie de Seine

En raison d'un vent fraîchissant dans l'après-midi et de problèmes techniques rencontrés (connexion avec l'enxegistteur vidéo, éclairage insuffisant pour la caméra autonome), il n'a pas été possible de rester sur zone jusqu'à l'heure de la Basse Mer, comme cela avait été prévu dans le rpogramme initial. Les prises de vue effectuées avec la caméra filaire ont pu être observées en direct mais n'ont été correctement enregisttées.

Résumé succinct de la campagne du 20 juinl995

Conditions de marée Coefficient 61

Horaire de Pleine Mer : 11H56

Horaire de Base Mer 17H30

Pour guider les plongées, une ligne lestée a été posée sur le fond entte deux corps morts balisé de laz façon suivante : balise 1 (49° 30' 46 N et 0° 07' 1 1 W) et balise 2 (49° 30' 37 N et 0° 07' 25 W) comme il est indiqué sur la carte ****.

Deux plongées ont été effectuées : '* au cours de la première plongée qui s'est déroulée entte 12H20 et 12H55, la caméra filaire reliée à tm nouvel enregistreur a été mise en oeuvre. Les images ont été prises à proximité du corps-mort I. Cette opération a dorme lieu à la première partie du montage vidéo. * la deuxième plongée s'est déroulée entte 13H20 et 13H55 sur un ttansit allant du corps-mort 2 vers le corps-mort 1. Elle a permis la mise en oeuvre de la caméra autonome équipée d'tm éclairage amélioiré. Cette seconde opération a doimé lieu à la deuxième partie du montage vidéo. Au cours de cette plongée, quelques prélèvements de faune fixée ont été effectués à des fins d'identification des espèces. L'ensemble des images prise au cours de la deuxième campagne ont été visioimées le 22 juin 1995 par MM. Maheut et Fortin en présence du personnel embarqué lors d'une séance spéciale de visualisation.

Un montage vidéo, agrémenté de commentaires destinés à présenter succinctement les observations, a été réalisé, il a dorme lieu à la mise à dsiposition d'une cassette vidéo VHS remise au Brgm.

Les principales remarques touchent à la fois à la sédimentation et à la biologie du milieu observé.

128 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

D'un point de vue sédimentologique, la zone prospectée, qui correspond au centté de la souille, ne contient que peu de gros blocs. Les blocs ont en moyeime un diamètte d'une dizaine de cm, le plus gros qui ait été ttouve préentant les dimensions suivantes : 80 X 50 cm.

Les observateurs ont constaté un envasement assez homogène du fond. Le fond laissé après l'exttaction des sables et graviers exploités entte 1974 et 1980 n'est pas visible à moins de dégager les sédiments vaseux déposés. Ce fond est constitué d'une argile compacte comportant par endroits quelques perforations dues à des bivalves ou à des vers. L'épaisseur du dépôt de sédiments vaseux, qui a pu êtte estimée à l'aide de la mire graduée, varie entte 5 et 10 cm en moyerme mais peut atteindre 20-25 cm dans les dépressions.

D'un point de vue biologique, la couche de sédiments vaseux abrite tme faune variée d'invertébrés comprenant plusieurs espèces de bivalves et des vers fouisseurs qui prospèrent dans cette couche. Les étoiles de mer exploitent de façon ttès intense les bivalves. Quelques ophiures ont également été observées, les blocs sont tous colonisés par des Anthozoaires (anémones de mer), des alcyones, des éponges et des hydrozoaires. Des étrilles, des tourteaux et Vautres crustacés sont souvent présentes sous les blocs. Pagures et araignées ont été observées au niveau des zones sans blocs. Des seiches ainsi que leurs pontes ont également été renconttées.La limande a été observée lors de la première campagne vidéo. L'anon (églefin) a pour sa part fait l'objet d'observations lors de la seconde campagne. A côté de ces espèces conraierciales, les observateurs ont également décelé la présence firéquente de dragonnets (callionyme), des tacauds et des labres.

Au vu de ces observations de faimes fixée et vigile, le terme de "désert biologique" n'est plus approprié en ce qui conceme la zone prospectée au cours du premier semestte 1995, située au centté de la souille Cnexo.

BRGM RAPPORT R 38736 129

Granulats marins en Baie de Seine

3.18. DONNEES SUR LE BENTHOS

La portion marine située dans la proximité immédiate de l'estuaire de la Seine montte des gradients écologiques ttès marqués : un gradient hydrodynamique et sédimentaire vient se surajouter à l'influence des eaux douces qui se fait sentir de façon de plus en plus forte au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'estuaire. Les courants de marée, qui présentent une vitesse supérieure à ttois noeuds en vive-eau moyenne au niveau du secteur septenttional du Cotentin, décroissent lorsque l'on se déplace vers le sud-est de la zone pour ne dépasser que frès localement 1,5 noeuds devant la ville du Havre.

Les géologues marins, en particulier à la suite des ttavaux de M. Larsonneur et de son équipe du Laboratoire de Géologie Marine de l'Université de Caen, ont mis en évidence au niveau des fonds marins la présence d'un gradient sédimentaire lié au gradient de courant. De la sorte, on voit la succession suivante : présence de fonds caillouteux en Manche centtale passant à des secteurs à graviers, puis à des graviers sableux, à des sables moyens et à des sables fins ou vaseux pour ne former au niveau de l'estuaire de la Seine que des vases sableuses.

A proximité du littoral, par des fonds de moins de 7 mettes, l'hydrodynamisme dû à la houle l'emporte sur l'effet des courants de marée.

L'étude biocoenologique de la baie de Seine a démarré dès le début de la décennie 70 (1971) par des campagnes à la mer effectuées à bord du "Pluteus II" : plusieurs séries de dragages ont été effectuées par les chercheurs du Laboratoire de Biologie Marine de Roscoff, sous la direction de M. Cabioch, en tenant compte des gradients sédimentologiques majeurs établis par les chercheurs de la Faculté des Sciences de Caen sous la direction de M. le Professeur Larsonneur. Les ttavaux ont été plus focalisés sur les approches de l'estuaire de la Seine.

Le dépouillement des récoltes d'endofaune et d'épifaune vagile ont porté sur plus de cent cinquante stations de prélèvement. L'analyse des similitudes entte les divers relevés a été exécutée par M. Gentil : l'ensemble a conduit à identifier plusieurs types de peuplements dont l'étude de l'épifaune sessile, lorsqu'elle existe, a complété la délimitation comme il est indiqué sur la carte 40. De la sorte, quatte types de peuplements ont pu êtte distingués :

1 un peuplement des vases d'esmaire, ttès oligosécifique, à Macoma Báltica, accompagné de Nephtys Hombergii, N. cirrosa, Crangon crangon. Ce peuplement occupe l'estuaire de la Seine jusqu'au niveau du Havre.

BRGM RAPPORT R 38736 131 Granulats marins Baie de Seine

Carte 40 - Carte des peuplements benthiques de la baie de Seine orientale (d'après L. CabiochetF.Gentil, 1975)

132 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

un peuplement des sables fins plus ou moins envasés à Abra alba, Pectinaria koreni, Pariambus typicus, Tellina fabula, Cultellus pellucidus, Mysella bidentata, Spisula subtruncata, Mya trúncala, Nassarius reticulatus, Sigalion mathildae, Magelona papillicomis, Diastylis laevis, Ampelisca tenuicomis, A. brevicomis, Acrocnida brachiata, Ophiura texturata. Les principales espèces accompagnattices sont les suivantes : Nephtys hombergii, N. caeca, Eone nordmanni, Glycera convoluta, Spiophanes bombyx, Owenia fusiformis, Natica alderi, Diastylis bradyi, Crangon crangon, Macropipus pusillus, Echinocardium cordatum. Asterias rubens. Une telle composition se rapproche de celle de la "Syndosmia alba community" des mers de l'Europe du Nord : elle est considérée comme représentative d'un faciès d'envasement de diverses communautés de sables fins infi-alittoraux. Les variations locales que présente ce type de peuplement en baie de Seine varie en fonction du degré d'envasement et se ttouve ttès certainement influencé par la dessalure. Ce peuplement occupe une étendue ttès importante qui touche d'une part à l'ouvert de l'estuaire de la Seine et d'autte part jusqu'à l'estuaire de l'Ome, voire même au delà. Il présente dans ces secteurs de fortes densités. Il passe, entte Le Havre et le cap d'Antifer, à un faciès plus hétérogène envasé où l'on renconfre Pista cristata, Sthenelais boa, Terebellides stroemi, Stylarioides plumosa qui paraît homologue à celui décrit par L. Cabioch en Manche occidentale. La présence d'une épifaune sessile, peu diversifiée, constituée pour partie de Conopeum reticulum et d'Obelia longissima met bien en évidence l'influence de la dessalure, a tendance à se développer sur les éléments isolés de substtat dur, tout particulièrement dans le faciès hétérogène envasé. L'Hydraire gymnoblastique Corymorpha nutans abonde par endroits sur les sables fins.

Le peuplement des sables fins envasés à Alba alba de la partie orientale de la baie de Seine a fait l'objet d'une délimitation et d'une description lors du programme d'exploration biocénotique de la Manche tout particulièrement par MM. Cabioch et Gentil (RCP 378 et GRECO 19). Ce peuplement présente plusieurs particularités : * il constitue la surface la plus importante pour ce type de peuplement si l'on considère l'ensemble des côtes de la Manche. Son confinement dans les fonds de baie est dû aux disttibutions sédimentaires éfroitement dépendantes des intensités des courants de marée. * ces fonds meubles envasés constituent en baie de Seine à la fois une zone importante pour une grande partie du cycle biologique de nombreux poissons plats. La macrofaune benthique de peuplements analogues qui représente une source potentielle de nourriture pour les poissons a été étudiée dans la plupart des mers nord-européennes : il montte généralement une forte richesse en espèces et en individus associée à une productivité importante. En baie de Seine, aucune donnée quantitative sur la dynamique de ce peuplement n'était jusqu'à présent disponible alors que sa diversité spécifique a été reconnue comme élevée par rapport à l'aspect frès appauvri du peuplement estuarien de la Seine. * ce peuplement, situé au débouché de la Seine, quatrième fleuve fi'ançais - avec un bassin versant qui héberge 40% de l'activité économique, 30% de la population et 20% de l'agriculture françaises -, est soumis à des apports fluviaux polluants qui ttansitent par l'estuaire.

BRGM RAPPORT R 38736 1 33 Granuláis marins Baie de Seine

un peuplement des sables moyens propres à Ophelia borealis et Nephtys longosetosa ayant pour principales espèces accompagnattices : Nucula hanleyi, Spisula ovalis, S. elleptica, Ensis arcuatus, Natica alderi, Nephtys cirrosa, N. caeca, Owenia fusiformis, Phascolion strombi, Thia scutellata, Echinocardium cordatum. Asterias rubens. La densité de peuplement est généralement faible. Des éléments ttès isolés de l'épibiose à Conopeum reticulum et Obelia longissima se renconfrent çà et là fixés sur les exfrémités des tubes de Chaetoptères notamment.

un peuplement de graviers plus ou moins sableux constitué de Glycymeris glycymeris et d'Echinocyamus pusillus accompagnés d'une épibiose sessile à Pomatoceros et Alcyonium digitatum. L'endofaune et l'épifaune vagile comprennent d'aufres espèces caractéristiques électives ou fortement préférentielles : Tapes rhomboïdes, Cardium crassum, Ampelisca spinipes, Lepidopleurus asellus, Calliostoma zizyphinum, Buccininum undatum, Ocenebra erinacea, Chlamys opercularis, Galathea intermedia, Pisidia longicomis, Ebalia tuberosa, E. tumefacta, Pilumnus hirtellus, Eurynome áspera, Hyas coarctatus, Inachus dorsettensis, Psammechinus miliaris, Ophiothrixfragilis. Les Chaetoptères sont frès communs; les Ophtiothrix constituent des populations denses, mis à part dans la zone périphérique d'ensablement progressif des graviers. On note à ce niveau comme espèces accompagnattices principales : Natica alderi, Nucula hanleyi, Spisula elliptica, Ensis arcuatus, Sthenelais boa, Nephtys caeca, Macropipus pusillus, Ophiura albida. Asterias rubens.

L'épifaune sessile apparaît à la fois peu abondante et peu diversifiée. Elle est dominée par la présence de Pomatoceros et d'Alcyonium digitatum. A celles -ci s'ajoutent principalement les espèces suivantes : Haliclona oculata, Dysidea fragilis, Tubularia sp., Hydrallmania falcata, Nemertesia antennina, N. ramosa, Sertularia argéntea, S. cupressina, Sgartia elegans, Lichenopora hispida, Porella concinna, Reptadeonella violácea, Cellepora pumicosa. Hydroides norvegica. Protula tubularia, Serpula vemicularis, Ciona intestinalis, Dendrodoa grossularia, Botrylloides leachi. La flore algale renconfrée est peu développée : le maërl n'est présent qu'à l'état de croûtes ou de très rares arbuscules isolés : cet ensemble permet de conférer au peuplement un caractère circalittoral. L'apparentement de ce peuplement à la biocoenose des cailloutis et graviers prélittoraux côtiers de la Manche occidentale apparaît évident bien que cependant une nette réduction du nombre des espèces qui le composent soit notée. Les espèces indicattices de dessalure sont encore présentes dans la partie des fonds la plus proche de l'estuaire pour s'estomper progressivement en allant vers le large.

134 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

Les peuplements de la partie orientale de la baie de Seine s'ordonnent suivant une série éttoitement liée à la nature du substtat et cette demière est également largement sous la dépendance de l'hydrodynamisme dû aux courants de marée. L'influence de la dessalure se manifeste, en particulier, par la présence d'une épibiose à Conopeum reticulum et Obelia longissima d'une part à proximité des côtes mais surtout au niveau de l'estuaire de la Seine. Il n'est pas à exclure que le caractère frès oligospécifique du peuplement à Macoma balthica de l'estuaire de la Seine ne soit lié à la présence d'un flux de pollution croissant en provenance de la Seine et de son bassin versant, et peut êfre dans une certaine mesure aux perturbations résultant des campagnes de dragages du chenal de navigation.

Les données relatives au Benthos sont demeurées, selon M. Gentil renconfre au cours du froisième trimestte de la présente année, relativement stables au cours des deux demières décennies. En conséquence, le document cartographique, établi au cours de la décennie 70 et correspondant aux données benthiques sur l'ensemble de la baie de Seine demeure en frès grande partie valable et peut à ce tifre faire l'objet d'une digitalisation de façon à permetfre, après fraitement, une restitution cartographique à l'échelle adoptée pour la présentation et la superposition éventuelle des différents niveaux d'informations prévus dans l'atlas numérique.

BRGM RAPPORT R 38736 135 Granuláis marins Baie de Seine

136 BRGM RAPPORT R 38736 Granuláis marins en Baie de Seine

ANNEXE 1

PROPOSITION "D'ARRETE COMMUN"

Réf:BST4WPS. ^ jo^^ je 21 Juillet 1993

PROPOSITION " D'ARRETE COMMUN' LE HAVRE -ROUEN - CAEN

(Modification de l'Arrêté 8/91 ex 215)

ARRETE PRF.FFCTOR AI. N'

portant réglementation de la circularion des navires EN BAIE DE SEINE, AUX .APPROCHES DES RADES D'ANTIFER, LE HAVRE, ROUEN ET CAEN.

Le Préfet Maritime de la Manche et de la Mer du Nord

Vu,

Considérant...

Vu, le Code des ports Maritimes

ARRETE: ARTICLE 1er : 7.0NF. D'IDENTIFir ajtON POUR I.FS NAVTRF.S FN BAÍF. DF SFJNF, STATION D'IDENTTFÏCÀTTON RATF DR SFTNF TRAFIC

1.1 Dans le but d'optimiser la sécurité de la circulation maritime en BAIE DE SEINE, au.x approches des rades d'ANTIFER, LE HAVRE, ROUEN et CAEN, il est établi une zone d'identification pour les navires, définie comme suit : Cercle de 22 milles de rayon, centré sur le Phare de la Hève, à l'exception dans" le nord, de sa partie côtière située à l'Est du méridien du Phare d'Antifer.

1.2 II est établi une station d'identification répondant à l'indicatif "BAIE DE SEINE TRAFIC". Cette station (située à la Vigie de la Capitainerie du Port du Havre) a pour fonction exclusive de procéder à l'identification des navires de plus de 50 mètres qui pénètrent ou se trouvent à l'intérieur de la zone d'identification définie à l'Article 1.1 et de retransmettre cette identification par images vidéo à la Direction des Mouvements et au Pilotage de chaque Port concerné.

ARTICLE 2: OBLIGATIONS DFS NAVTRFS ENTRANT 01.^ .SF TROIÎVANT

A L'INTERIEUR DF LA ZOiVF D'TPFNTIFICATTON.

2.1 : Il est recommandé à tout navire de longueur supérieure à 50 mètres entrant pour quelque raison que ce soit dans la zone définie à l'Article 1 de se signaler surcanal VHF 22 à la Station d'identification "BAJE DE SEINE TRAFIC".

2.2 : Il est recommandé à tout navire de longueur supérieure à 50 mètres se trouvant à l'intérieur de cette zone, après s'être fait idenrifier sur canal 22, de conserver la double veille du canal VHF 16 et du canal VHF de son port de destination dans la zone.

2.3 : Les recommandations des § 2.1 et 2.2 ci-dessus sont établies sur la base du volontariat de la part des navires. Elles constituent des obligations dans la limite des 12 milles des eaux territoriales.

ARTICLE 3: ORI.ÍG ATIONS DFS NAVTRFS SORTANT D'UN PORT DE LA ZONE

3.1 : Tout navire de longueur supérieure à 50 mètres :

3.1.1 : quittant les ports du Havre et d'Antifer, est identifié par "BAIE DE SEINE TRAFIC" 3.1.2 : sortant de la Seine, a l'obligation de se signaler à "BAIE DE SEINE TRAFIC" au passage des bouées 11/12 du chenal de Rouen, sur VHF 22. 3.1.3 : sortant de Caen, a l'obligation de se signaler à "BAIE DE SEINE TRAFIC" sur VHF 22.

3.2 : Tout navire de longueur supérieure à 50 mètres sortant de l'un des ports de la zone définie à l'Article 1 a l'obligation de conserver la double veille du canal VHF 16 et du canal VHF de son port de provenance dans la zone.

- page 2 - ARTICLE 4

L'entrée et la sortie des navires des Ports du Havre, du "Havre-Antifer", de Rouen et de Caen restent subordonnées à l'autorisation du Commandant du Poi^ concerné conformément aux dispositions du Code des Ports Maritimes. '"

ARTICLE 5 :RESTRICTTONS A LA NAVIGATION DANS LES ZONES D'ACCES

AU PORT PETROLIER DU "HAVRF-ANTTFER"

5.1 : Tout navire à destination ou en provenance du Port du "HAVRE-ANTIFER" et handicapé par son tirant d'eau, possède quand il se ttouve dans les zones et chenaux d'ANTIFER, le caractère de navire prioritaire.(extrait de l'Article 2 de l'Arrêté 9/91 du "HAVRE-ANTIFER").

5.2 : II est interdit à tout navire ou embarcation auttes que ceux à destination ou en provenance du Port du "HAVRE-ANTIFER" de pénétter dans les zones et chenaux réservés à ce port.

Toutefois, un navire ou tme embarcation peut traverser le chenal d'approche, la zone de dégagement et le chenal d'accès du "HAVRE-ANTIFER" à l'Ouest des bouées : " " A 17 (49° 41',6 N - 0° 0r,8 E) et A 18 (49° 42',1 N - 0° 02',2 E) sous réserve de se conformer aux prescriptions des Articles 6.2 et 6.3 de l'Arrêté 9/91, et en particulier, s'il est équipé de radio-téléphone VHF, de contacter "LE HAVRE-ANTIFER" sur canal 22 ou à défaut "LE HAVRE-PORT" sur canal 16 ou 12.11 doit également contacter le navire prioritaire. (Extraits de l'Article 6 de l'Arrêté 9/91).

5.3 : Il est interdit à tout navire ou embarcation de pêcher, et hors le cas de force majeure dûment justifié, de mouiller ou de statiormer :

- dans le chenal d'approche, le chenal d'accès, la zone de dégagement, la zone d'évitage et la zone de garde du "HAVRE-ANTIFER".

- à moins de 200 mettes des contours extérieurs des zones et chenaux d'ANTIFER, définis à l'Article I de l'Arrêté 9/91 délimités sur les cartes marines par les symboles réglementaires (TTTT) et la mention "navigation réglementée" (Article 7 de 1' Arrêté 9/91).

- page 3 ARTICLE 6 RFfîTRTCTIONS A LA NAVTCATTON ^/^NS I,F CHENAL DU HA yPF FT SFS 70NFS CONNEXES

6.1 : Mouillage

Dans l'Est du méridien passant par la bouée phare LHA, à l'intérieur de la bande définie par les parallèles 49°35'N et 49°25'N, les navires de longueur supérieure à 50 mètres, à destinarion ou en provenance du Port du Havre, ne doivent pas mouiller, sauf cas de force majeure, en dehors des zones d'attente définies ci-dessous: .

a) 7nne d'attente n°l du Havre: Navire<; d'un tirant d'eau inférieur à 12 mètres et H'iine longueur inférieure à 250 mètres.

Située au Sud du chenal d'accès au port au niveau des bouées LH3 et LH7, cette zone est délimitée par les points :

49°30',17N-000°04',80W ; 49°29',44 N - 000°0r,13 W 49°28'!79N-000°01',42W ; 49°29',52 N - 000°05',10 W

Les navires ttansportant des hydrocarbures ou des matières dangereuses la rejoignent en passant au Nord de la ligne des bouées LHA et HP.

h) 7nne d'attente n°2 du Havre : Navires d'un tirant d'eau supérieur à 12 mettes ou d'une longueur supérieure à 250 mètres et d'un tonnage supérieur à 100 000 tonne?> PW

Située au Nord-Ouest de la bouée phare LHA, cette zone est délimitée par les points :

49°37',50N-000°17',40 W ; 49°37',50 N - 000°12'.4O W 49°34''.50 N - 000° 1 7',40 W ; 49°34'.50 N - 000° 1 2'.40 W

c) Zone d'attente n°3 du Havre : Navires d'un tirant d'eau supérieur à 12 mètres ou d'une longueur supérieur à 250 mètres et d'un tonnage inférieur à 100 QOQ lonnes PW

Située au Nord-Nord-Est de la bouée phare LHA. cette zone est délimitée par les points :

49°35'N-000°10' W ; 49°35' N - 000°06',95 W 49°33' N - 000°06',95 W ; 49°33' N - 000°10' W

page 4 6.2 : Chenal, bande d'accès, chenal de dégagym?nt.

Hors le cas de force majeure, il est interdit à tout navire, embarcation ou engin, de stationner ou de pêcher :

6.2.1 : Dans la zone du chenal du Port du Havre balisée par des bouées

6.2 2: A moins de 100 mètres au Nord et au Sud de ce chenal.

6.2.3 : Dans une bande de 700 mètres de large, située dans le prolongement du chenal, et allant des bouées d'engaînement à la bouée-phare, l'axe de cette bande étant constitué par le chenal.

6.2.4 : Au Nord du chenal d'accès balisé dans une zone appelée "chenal de dégagement Nord" entourant la zone d'épaves et délimitée par les lignes suivantes :

- contotfr intérieur : la ligne joignant la bouée LH 8, la bouée Grande Rade S, la bouée Général Metzinger, la bouée LH 4

- contour extérieur : la ligne joignant la bouée LH 10, la bouée Octeville W, le point 49°34' N - 000° 02' W, le point 49° 31' 31" N- 000° 05' 18" W.

63 : Voie d'accès.

Les navires à destination ou en provenance du Havre étant susceptibles de manoeuvrer pour permettre l'embarquement ou le débarquement du Pilote dans la voie d'accès située entre le chenal du Havre et la zone de mouillage N® 1 du Havre, les règles 9-b, 9-c et 9-d du Règlement International pour prévenir les abordages en mer s'appliquent dans cette voie d'accès définie par les points (A, B, C, D) ci-dessous:

A : coin NW zone de mouillage N° 1 TH C : bouée LH 13 ( L 049° 30', 20 N ( L 049° 29', 45 N ( G 000° O4',80 W ( G 000° 03', 40 E

B ; coin NE zone de mouillage N° 1 LH D : n.i mille w/i.H 3 ( L 049° 29', 45 N ( L 049° 31',00 N ( G 000° 01', 10 W ( G 000° 04', 45 W

ARTICLE 7 : ACCES AU CHENAL DTI PORT DU HAVRE.

Tout navire à destination ou en provenance du Port du Havre ne peut pénétter dans le chenal ou en sortir que dans l'Ouest des bouées d'engaînement.

page 5 ARTICLE 8 : DEROGATION CONCERNANT T.- ArrF.S ATI CHFNAT. DU HAVRE.

8.1 : Par dérogation aux Articles 7 et 11.1 du présent Arrêté, les embarcations de pêche et de plaisance d'une longueur inférieure à 20 mètres ainsi que les bâtiments de servitude (dragues, engins portuaires, pilotines, remorqueurs, navires annexes de l'Ecole nationale de la Marine Marchande, etc..) sont autorisés à couper, entrer et sortir du chenal à l'Est des bouées d'engaînement. Ils doivent attendre pour le faire que les navires qui sont engagés dans le chenal, entrant ou sortant, soient passés. Ils ne devront, en aucun cas, couper la route de ces navires, sur leiu- avant. Les navires qui suivent le chenal ont une priorité absolue.

8.2 : La mesure dérogatoire défmie au paragraphe précédent ne s'applique pas aux planches à voile, dont la circulation est interdite sur tout le parcours du chenal d'accès au pon du Havre.

8.3 : La même dérogation, assujettie des mêmes obligations s'applique aux navires de mer qui ont à bord le Pilote du Havre.

8.4: La même dérogation assujettie des mêmes obligations pourra êtte accordée par la Direction des Mouvements du Port du Havre à d'autres navires qui en feraient la demande en cas d'impossibilité d'embarquement ou de débarquement en rade du Havre du Pilote, sous réser\'e que ce dernier soit en mesure de le conseiller par phonie, et d'être mis à bord dès que le navire- est suffisamment abrité. Les accords de la Direction des Mouvements du Port, du Capitaine du navire et du Pilote du Havre doivent être préalables et explicites.

8.5: Pour user des dérogations traitées au présent Article 8, le Capitaine et le Pilote du Havre devront par liaison phonie indiquer leurs intentions et se tenir informés de la situation des mouvements en cours auprès de la Direction des mouvements du Port.

ARTICLE 9 :PRIORTTE ACCORDEE AUX NAVIRES A FORT TIRANT D'EAU

PORTEURS DE STGNAI.TSATTON PARTICULIERE

A DESTINATION DIJ HAVRE

Les navires à fon tirant d'eau, à destination du Havre, qui, depuis la "bouée-phare", ne peuvent ni modifier leur route, ni quitter le chenal, devront arborer les signaux supplémentaire-., tels qu'ils sont définis par la règle 28 du Règlement Intemational pour prévenir les abordages tn

mer.

Les navires porteurs de ces signaux auront priorité absolue sur tous les autres navires ¿¿r.s toutes les zones de la rade du Havre définies à l'article 6.

page 6 ARTICLE 10: NAVTRFS TRANSPORTANT DF.^ HVDROr ART^TTRFS OU DES

MATIERES DANGEREUSES

Tous les navires et bateaux porteurs de matières dangereuses dont la signalisation est obligatoire en verm des prescriptions du règlement armexe à l'arrêté ministériel du 27 Juin 1951, devront poner, dans la zone Baie de Seine définie à l'Article 1 et en particulier dans les chenaux, cette signalisation constituée de jour par un pavillon rouge, pavillon B du code intemational. et de nuit, par un feu rouge, l'un et l'autre devant êtte parfaitement visibles dans toutes les directions.

Les modalités particulières de circulation, de mouillage et de signalement des navires transportant des hydrocarbures ou substances dangereuses visées à l'Article 1 de l'Arrêté Préfectoral Commun 326 de Cherbourg - 18/81 Brest du 13 Mai 1981 sont fixées respectivement:

- pour le Port du H.AVRE-ANTIFER, par l'Arrêté (9/91 modifié)

- pour le Port du HAVRE, par les Arrêtés 6/91 et 24/91

- pour le Port de ROUEN, par l'Arrêté (5/91 modifié)

- pour le Port de CAEN, par les Arrêtés 272 du 29 Décembre 1978 et 276 du 2/03/1979 le modifiant

ARTICLE 11 :ACCES AU PORT DE ROUEN ET DE SES ANNEXES (HONFLEUR. PORT-IKROME,...); CONDITIONS DE TRAVERSEE DE LA RADE DU HAVT^E

11.1 : 11 est interdit aux navires qui ne sont pas à destination du pon du Havre de pénétter dans la zone du chenal du port du Havre balisée par des bouées, y compris son prolongement jusqu'à 1 mille dans l'Ouest des bouées LH3 et LH4..

11.2 : Pour rejoindre la zone d'embarquement du Pilote de la Seine, les navires doivent rallier le Nord de la bouée RNl avant de longer par le Sud la zone d'attente N°l du Havre et sa bouée HP.

11.3 : Pour quitter la zone de débarquement du Pilote de la Seine, les navires doivent rallier le Nord de la bouée RN 1 après avoir longé par le Sud la zone d'attente N°l du Havre et sa bouée HP.

11.4 :Toutefois, en cas de nécessité , les navires concernés par le présent Article 11, entrant ou sortant peuvent traverser le chenal du Havre à l'Ouest du couple LH7/LH8 après s'êtte identifiés et assurés largement à temps auprès du Havre-port (canal VHF 12) qu'ils ne risquent pas de gêner le trafic en provenance ou à destination du Havre, les navires faisant route dans le chenal du Havre ayant une priorité absolue.

11.5 : Cette dérogation (11.4) ne s'applique pas aux navires de jauge brute supérieure à 1600 Tx transportant des hydrocarbures ou matières dangereuses. Ces navires doivent se conformer aux prescriptions 11.2 et 11.3 ct en outre impérativement passer au Sud de la bouée-phare LH.A.

- page 7 - ARTICLE 12 : RESTRICTIONS A TA Na VTOATTON DANS TF.S ZONES D'ACCFS AU THFNAL DE ROUEN

12.1 : Mouillage

Dans l'Est du méridien passant par la bouée phare LHA, à l'intérieur de la bande définie par les parallèles 49°35'N et 49°25'N, les navires de longueur supérieure à 50 mètres, à destination ou en provenance du Port de Rouen ou de ses annexes, ne doivent pas mouiller, sauf cas de force majeure, en dehors des zones d'attente définies ci-dessous :

- en zone d'attente n°I Rouen pour les grands navires de longueur supérieure à 190 mètres ou de Tirant d'eau supérieur à 9,00m, zone définie par les points :

49°29',45N - 00°08',3 W 49°28',7 N - 00°05',45W 49°27',7 N - 00°05',45W 49°28',45N - 00°08'3 W et marquée en son coin NE par la bouée RNl (49°28',7N ; 00°05',45W).

en zone d'attente n°2 Rouen en rade de la Carosse définie par les points suivants :

49°29',15N -00°0r.28W 49°28',65N -00°01',35E 49°27',48N - 00°00',80E 49°28',13N -00°0r,75W

12.2 : Il est interdit à tout navire, embarcation ou engin de stationner, pêcher ou mouiller hors cas de force majeure dans le chenal du port de Rouen et de ses annexes, chenal balisé par des bouées.

12.3 : Voie d'accès

Le règlement international pour prévenir les abordages en mer y compris les règles 9-b, 9-c et 9-d s'applique dans la voie d'accès définie par les points ci-dessous :

49°27',05N -0°02',60E ) 49°26',80 N - 0°02'30 E ) limites du chenal

49°27',80 N - 0°01',90 W Sud engaînement

49°28',13N -0°01',75W ) 49°27',48N - 0°00',80 E ) coins Sud de la zone de mouillage

49°28',65N -0°01'35E ) coins Nord-Est de la zone de mouillage

49°26'36 N - 0°04',86 E ) bouée Amfard SW

- page 8 - 12.4 : Tout navire à destination de Roueti ou de ses annexes ne peut pénétrer dans le chenal ou en sortir que dans l'Ouest des bouées d'engaînement.

12.4.1 : Toutefois, les embarcations de pêche ou de plaisance de longueur inférieure à 20 mètres, les bâtiments de servitude (dragues, engins portuaires, pilotines, remorqueurs, etc..) les navires de mer ayant un Pilote de la Seine à bord, sont autorisés à couper, entrer et sortir du chenal à l'Est des bouées de l'engaînement à condition: - de ne pas gêner l'entrée ou la sortie de tout navire à destination ou en provenance de Rouen, les navires faisant route dans le chenal de Rouen conservant une priorité absolue. - et de ne pas couper la route de ces navires sur leur Avant.

12.4.2 : Pour user de ces dérogations, les Patrons, Capitaines et Pilotes doivent conserver la veille VHF 73 et se tenir informés de la situation des

mouvements en cours.

ARTICLE 13: ZONE DE CAEN - OUISTREHAM

13.1 : Le chenal d'accès à Caen-Ouistteham est défini comme suit :

a) Umite Nord : Parallèle de la bouée Ouistreham (49°20',5 N)

b) limite Sud : Tête Aval de l'écluse Ouest (49° 1 6',8 N)

c) limite Est/Ouest : A 150 mètres de part et d'autre de l'alignement d'accès à 185°, matérialisées par les bouées 1 et 2 du premier couple du chenal d'accès au port de Caen- Ouistreham.

13.2 : 11 est interdit aux navires de longueur inférieure à 20 mètres, aux navires à voiles, aux planches à voiles, ou à tout autre engin de gêner le passage des navires qui ne peuvent naviguer en toute sécurité qu'à l'intérieur du chenal d'accès au pon de Caen-Ouistteham, balisés par des bouées.

13.3 : Il est interdit de pêcher, de chaluter, de poser des filets et des casiers ou de mouiller sauf en cas de force majeure, dans le chenal d'accès au port de Caen-Ouistreham.

13.4 ; Aucun navire, embarcation ou engin flottant ne doit ttaverser le chenal s'il risque de gêner des navires entrant ou sortant.

13.5 : Les parcours des régates ne doivent pas couper au Sud du parallèle de la bouée "Ouistreham", le chenal d'accès au port de Caen-Ouistteham.

page 9 ARTICLE 14 :

Les règles qui précèdent ne dispensent en aucune manière les Capitaines, Patrons et Pilotes de se conformer au Règlement pour prévenir les abordages en mer.

ARTICLE 15

Est tenu de relever son ancre et de changer de mouillage à la première requête qui lui est adressée par un Pilote ou tm Officier de Port sous peine d'être poursuivi pour conttavention au présent Arrêté, tout Capitaine qui, sans l'assistance d'tm Pilote a mouillé son ancre :

- Sur rade du Havre en dehors des zones d'attente réservées à cet effet et dans

les conditions définies à l'Article 6.1

- Sur rade de Rouen et de ses annexes en dehors des zones d'attente réservées

à cet effet et dans les conditions définies à l'Article 12

- Dans le chenal de Caen-Ouistreham ( Article 13.3)

ARTICLE 16

Les infractions au présent arrêté seront constatées par les Officiers et Agents habilités en matière de Police de Navigation, par les Officiers de Port et par les Pilotes. Les Pilotes ne feront que constater l'infraction par un rapport qu'ils adresseront à l'Administtateur des Affaires Maritimes, Chef du Quartier compétent.

ARTICLE 17

Les infractions au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites prévues à l'article R.26, paragraphe 15 du Code Pénal, ainsi qu'à l'article 63 de la Loi du 17 Décembre 1926.

ARTICLE 18

Le présent arrêté abroge et remplace les Arrêtés 8/91 et 24/91.

page 1 0 - Granulats marins en Baie de Seine

ANNEXE!

BAIE DE SEINE :

LISTE DES CAMPAGNES A LA MER REPERTORIEES

Granuláis marins en Baie de Seine

BAIE DE SEINE : LISTE DES CAMPAGNES A LA MER

ANNEE N° CAMPAGNE NOM CAMPAGNE TYPE PRELEVEMENT

1963 63000311 JERSEY

1964 6400311 BAIE DE SEINE

6400312 BAIE DE SEINE (Nord) 6400313 BAIE DE SEINE Dragage (type inconnu) 1965 6500311 BAIE DE SEINE Dragage (type inconnu) 1966 6600511 BAIE DE SEINE Dragage (type inconnu) 1967 6700311 BAIE DE SEINE Dragage (type inconnu) 67003112 GEOTECHNIP Forage carotté (type nonprécisé) 670000321 BAIE DE SEINE

1968 68006011 PORT DU HAVRE Forage (nature inconnue) 1969 69000111 MANCHE EST Çarottage (carottier Ville) 69000311 SEINE CAUX (Auffret) 6900611 BAIE DE SEINE

1970 70002011 MANCHE 70008611 PORT DU HAVRE Forage (nature inconnue)

1971 71010211 ANTIFER

71001511 DIEPPE (N. BAIE DE - SEINE)

1972 72011011 MANCHE OUESTJOHN C. HILL (N. BAIE DE SEINE) 72011311 ANTIFER (MICHEL) Forage carotté (type non précisé) 72011322 ANTIFER (IBIS) Forage carotté (type non précisé) 72011333 ANTIFER (G.E.M.) Forage carotté (type non précisé)

1974 74007311 BENTHOS MANCHE 07- -

74

1975 75010111 ANTIFER Forage (nature inconnue) 75010211 PLAGE DU HAVRE Forage (nature inconnue) 75010212 PORT DU HAVRE Forage (nature inconnue) 1976 76003511 GRANULATS MARINS Vibrosondage BAIE DE SEINE

1977 77009711 ESTUAIRE SEINE Dragage (nature inconnue) 7709721 ESTUAIRE SEINE Çarottage (carottier à roche Stetson- HiU) 1978 78010711 ESTUAIRE SEINE Dragage (benne Amon) 7810721 ESTUAIRE SEINE

7810731 ESTUAIRE SEINE

7810741 ESTUAIRE SEINE

7810742 ESTUAIRE SEINE

78002011 ECO MANCHE 1

1979 79011411 ESTUAIRE SEINE

79011421 ESTUAIRE SEINE -

79011511 ESTUAIRE SEINE

79004011 ESTUAIRE SEINE

1991 91003511 FLUXMANCHE 2 Çarottage (carottier à piston Kullenberg)

Granulats marins en Baie de Seine

ANNEXE 3

DONNEES GRANULOMETRIQUES RELATIVES AUX CAMPAGNES A LA MER EFFECTUEES EN BAIE DE SEINE

REPERTORIEES

EN

ANNEXE 2

ICAMPAGNE N" SONDAGE LATITUDE LONGITUDE BATHY (m) PROF. SONDAGE (m) COUPE (m) DESCRIPTION LITHOLOGIQUE

BAIE DE SEINE (64000313) 238 49»30'00 N 1<'08'20W 0.05 0 - 0.05 Roche

239 49»29'55 N 1 ">09'00 W 0.05 0 - 0.05 Calcaire

240 49»29'50N 1°09'75 W 0.05 0 - 0.05 Calcaire

BAIE DE SEINE (64000314) 285 49"'40'10N 1 »08'00 W 60 0.05 0 - 0.05 Roche

307 49°42'00 N 0»44'60 W 32 0.05 0 - 0.05 Roche

BAIE DE SEINE (65000311) 356 49»41'50N 1°13'30W 32 0.05 0 - 0.05 Granite

357 49»40'25 N 1°12'90W 30 0.05 0 - 0.05 Granité

358 49°36'00 N 1''12'80W 15 0.05 0 - 0.05 Granite en galets anguleux

361 49»39'25 N 1''12'60W 22 0.05 0 - 0.05 Granite en place

362 49°40'40 N 1°ir30W 37 0.05 0 - 0.05 Argllite sillcifiée en place 364 49°40'70N 1°08'35W 38 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris fin argileux fossilifàre en place |

367 49°41'20N 1°02'75 W 52 0.05 0 - 0.05 Calcaire marneux

370 49»42'00 N 0°5r60W 45 0.05 0 - 0.05 Craie

389 49°37'15N 0°45'05 W 36 0.05 0 - 0.05 IVIarne

390 49»37'05 N 0°48'35 W 34 0.05 0 - 0.05 Calcaire

394 49°36'50N 1 ''03'00 W 32 0.05 0 - 0.05 Calcaire marneux gris fossilifère

396 49°36'30N 1°08'10W 28 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique bioclastique en place 397 49''36'20 N 1''09'70W 30 0.05 0 - 0.05 Argilite sillcifiée en place 1

398 49°36'10N l'Il'SS W 20 0.05 0 - 0.05 Granite en galets anguleux 399 49°35'95 N 1»10'00W 33 0.05 0 - 0.05 Argilite silicifiée en place 1

400 49°37'25N 1»10'05 W 34 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolothique, bioclastique en place, marne, grès 401 49°37'55 N 1»10485 W 45 0.05 0 - 0.05 Argilite silicifiée en place 1 402 49»38'40 N 1°10'50 W 45 0.05 0 - 0.05 Argilite silicifiée en place |

403 49''38'45 N 1 °09"00 W 35 0.05 0 - 0.05 Calcaire

404 49<'38'70N 1">05'90W 36 0.05 0 - 0.05 Calcaire 405 49°38'90 N 1°02'70W 38 0.06 0 - 0.05 Calcaire marneux | 409 49°39'60 N 0°50'70W 36 0.05 0 - 0.05 Marne |

411 49''39'75 N 0''46'45 W 40 0.05 0 - 0.05 Marne

414 49°39'75 N 0»46'45 W 26 0.05 0 - 0.05 Roche 1 435 49°35'20 N 1»06'95 W 26 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique. bioclastique, en place 1 436 49°35'20N 1»08'80W 23 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique, bioclastique, en place 1 443 49°30'60 N l'M'SO W 13 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique, bioclastique, en place j

453 49»30'70 N 1»13'90W 13 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique, bioclastique, en place

459 49»35'15N 1°12'50W 20 0.05 0 - 0.05 Granite

460 49°35'50N 1°12'00W 16 0.05 0 - 0.05 Granite en place 1 461 49°36'70 N l'IVOO W 24 0.05 0 - 0.05 Granite en place | 462 49"'38'65N 1°10'60W 40 0.05 0 - 0.05 Calcaire gréseux silicifié

463 49°39'35N 1''11'20W 31 0.05 0 - 0.05 Granite en place

464 49''40'10N 1<'11'05 W 32 0.05 0 - 0.05 Roche

466 49°40'75 N 1°13'70W 26 0.05 0 - 0.05 Granite 1 469 49°42'00 N 1°05'90W 38 0.05 0 0.05 Calcaire marneux en galets |

478 49°39'60N 1°08'20W 35 0.05 0 - 0.05 Roche

480 49°37'35N 1 "OB'eO W 30 0.05 1 0 - 0.05 1 Phyllade 1 481 |49°35'10N il'IO'SOW 26 lo.os 0-0.05 Ischlste micacé en place 490 49°30'40N 1°07'70w 20 0.05 0 0 - 0.05 Roche

494 49°38'25N 1°10'40W 42 0.05 0-0.05 Roche

495 |49°37'50 N 1°07'00 W 36 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris fin argileux fossilifère en place

BAIE DE SEINE (66000511 1 780 |49'>41'25 N 1°07'60W 44 0.05 ¡0-0.05 Calcaire gris argileux fin, fossilifère, en place 781 |49°40'25 N 1°07'00W 43 0.05 0-0.05 Calcaire gris argileux fin, fossilifère, en place | 782 49°39'20N 1°07'10W 40 0.05 0-0.05 Calcaire gris argileux fin, fossilifère, en place | 787 49<>36'80N [l''07'70 W 38 0.05 0-0.05 Calcaire gris argileux fin, fossilifère, en place | 788 Us-sevsN 1°09'10W 34 0.05 0-0.05 Pyhllade

792 49<'32'95N O°48'80 W 32 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique 811 49»31'15N 0°33'45 W 39 0.05 0 - 0.05 Roche 1 816 49''27'60N 0°28'55W 27 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris beige | 817 49''27'75N 0<'32'05 W 26 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris beige |

818 49°27'95N 0°34'85 W 25 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris beige

837 49°25'80N 0°27'95 W 24 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris beige

839 49''23'75 N 0''25'70 W 20 0.05 0 - 0.05 Calcaire

845 49<>24'70 N 0'>36'35 W 26 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique

850 49''22'20N 0»24'70 W 18 0.05 0 - 0.05 Calcaire beige en place | 853 49»23'40N 0»42'35 W 22 0.05 0 - 0.05 Calcaire à foraminifêres | 855 49''24'00N 0''49'00 W 21 0.05 0 - 0.05 Calcaire bioclastique | 878 49°40'05 N 0''39'40 W 37 0.05 0 - 0.05 Inconnu j

897 49°34'50 N loiS'SS W 17 0.05 0 - 0.05 Phyllade 904 49°28'30N I''12'20 W 12 0.05 0 - 0.05 luíame, calcaire, grès j 906 49»29'20N 1 ''O2'90 W 26 0.05 0 - 0.05 Schisto gris vert 1 924 49''33'30N 1°07'55 W 27 0.05 0-0.05 Calcaire gréseux fossilifère en fragments j

926 49"'34'35 N nreow 24 0.05 0 - 0.05 Schiste micacé en place 928 49"'39'80 N 1°12'00 w 32 0.05 0 - 0.05 Granite en place j 929 49°41'05 N 1»12'85 W 40 0.05 0 - 0.05 Granite j

944 49°35'50N 1»12'00 W 19 0.05 0 - 0.05 Schiste micacé en place 945 49''35'70N flO'SO W 22 0.05 0 - 0.05 Granite en galets anguleux | 947 49°39'90N I''10'75 w 35 0.05 0 - 0.05 Granite en place | 950 49°4r75N 1°02'90 W 55 0.05 0 - 0.05 Marne | 952 49041 '20 N 1 ''09'60 W 42 0.05 0 - 0.05 Marne |

BAIE DE SEINE (67000311) 1048 49°4r50N 1»14'00W 0.05 0 - 0.05 Granite 1 1051 49°35'00N i°iroo W 24 0.05 0 - 0.05 Granite, schiste micacé en place j 1053 49»35'80 N firoo w 20 0.05 0 - 0.05 Granite en place j 1054 49'>36'70 N 1»10'00W 35 0.05 0 - 0.05 Marne en place, calcaire en place, grès en place | 1055 49"'35'60 N 1°07'75W 32 0.05 0 - 0.05 Roche 1 1059 49°35'20N 1 °09'60 W 35 0.05 0 - 0.05 Roche 1

1060 49''34'40N 1 »09'60 W 28 0.05 0 - 0.05 Calcaire 1

1062 49»38'40 N 0"'48'00 W 36 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique bioclastique |

1063 49°38'50N 0°44'90W 40 0.05 0 - 0.05 Calcaire crayeux à spicules d'épongés 1065 49»39'60N 0°49'10W 35 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique bioclastique en place | IO89I 49°23'05 N 0''17'05W 1 22I 0.05 1 0 - 0.05 1 Calcaire j

Page 2 1090 49°25'20N 1°17'0OW 27 0.05 0 - 0.05 Argile marneuse

1124 49°23'25 N 0°19'80W 24 0.05 0 - 0.05 Calcaire

1125 49»25'25 N 0»19'60 W 26 0.05 0 - 0.05 Celcaire oolithique bioclastique en place

1126 49'>27'OON 0°20'20 W 31 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique bioclastique en place

1171 49''20'90 N o»2roow 17 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique bioclastique en place, calcaire beige

1172 49°22'00N 0»22'00 W 19 0.05 0 - 0.05 calcaire beige

1173 49°23'50N 0°23'00 W 24 0.05 0 - 0.05 calcaire oolithique bioclastique en place

1174 49°25'50N 0°22'60W 28 0.05 0 - 0.05 Calcaire oolithique bioclastique en place

1178 49°35'75N 0''50'45 W 28 0.05 0 - 0.05 Calcaire marneux gris fossilifère

1179 49»37'50N 1»05'30W 0.05 0 - 0.05 Calcaire gris argileux fossilifère en place

GEOTECHNIP (670031 12) 1058 49°28'88N 0''04'23 E 3 3 0- 1,0 Vase

1,0-3,0 Sable, galets

108B 49''29'44 N 0°03'89 E 12 2.8 0-0,5 Vase, galets

0,5-2,8 Sable gris, galets

118 49»30'02 N 0°00'97 E 14.6 3.5 0-3,5 Galets, sables coquilliers, graviers

2 49°28'66 N 0°05'18E 2 3 0-3,0 Sable gris, galets

200 49°29'03 N 0°04'72 E 12 4 0-0.8 Vase noire

0,8 - 2,0 Sable gris vert

2,0 - 4,0 Sable, graviers, galets

201B 49°29'99 N 0°01'32E 14.6 2.8 0-1,0 Sable coquillier

1,0-2,8 Sable, graviers, galets

202B 49°30'21 N 0°02'96E 13.9 0.8 0-0,8 Sable, graviers, galets

203B 49°30'33N 0°01'19E 14.7 4.5 0-0,2 Vase

0,2- 1,7 Sable coquillier grossier

1,7-4,0 Galets, sable

4,0 - 4,5 Argile sableuse brune, ferrugineuse

204B 49»30'61 N 0°02'71 E 14.4 3 0 - 0,25 Vase

0,25- 1,5 Sable coquillier

1,5-2,0 Sable grossier

2,0-3,0 Galets, graviers

205 49°3r06N 0°08'19E 18.3 2.8 0-2,8 Sable jaune, argile bleue

3B 49<'29'52 N 0°03'13E 12 2 0-0,5 Sable bmn

0,5 - 2,0 Graviers, galets

5B 49»29'53N 0°02'51 E 11.6 5 0- 1,5 Sable fin jaune

1,5-5,0 Galets, graviers, sable, argile brune rare

7B 49°29'59 N 0°01'10E 13.5 1.8 0- 1,8 Galets, sables grossiers

93 49°29'30 N 0°05'15E 13.6 4 0-4 Sable argileux coquillier, galets, sabla grossier

Page 3 IpORT DU HAVRE (6800601 1 ) 788 49°29'48N 0°01'37E 1 16-Fév 1 02-Jan |0-2,60 Sable coquillier grossier, silex en galets 2,60-2,70 Calcaire oolithique en blocs, calcaire ferrugineux, argile

MANCHE EST (690001 11) 1 49''39'13 N 0"'05'95 E Vase sableuse, silex

2 49<'39'41 N 0°06'10E Vase sableuse, silex, dépfits coquillier 3 49°39'61 N 0»05'75E Vase sableuse, silex, dépéts coquilliers |

4 49<'39'85N 0"'06'45 E Marne noire sableuse, fossilifère

5 49»41'88N 0°07'20 E Vase sableuse, dépôts coquilliers, galets j

6 49''41'88N 0»07'20 E Sable vaseux, galets 9 49°41'59N 0<>08'00 E Galets I

10 49°4r59 N OOQB'OO E Marne sableuse grise, glauconieuse, fossilifère 11 49°41'79N 0°08'45 E Marne sableuse | 474 49»32'80N 0°00'35 E Vase, galets |

475 49°32'80N 0»00'35 E Sable vaseux, galets

476 49°35'22 N O°04'30 W Sable coquillier, graveleux, vaseux, craie 477 49''35'60 N 0»03'00 W Sable coquillier vaseux, galets | 478 49°35'80 N 0°03'35 W Sabla coquillier grossier | 479 49°35'80 N 0°03'35 W Sable coquillier grossier |

480 49°36'29 N 0»03'70 W Sabla coquillier graveleux

481 49° 36' 50 N 0°03'37 W Sabla coquillier graveleux 482 49°38'21 N 0°05'45 W Sable coquillier graveleux | 483 49<'39'15N 0°07'15 W Sable vaseux coquillier. graveleux 1

524 49°24'29 N 0»17'00 W 0.15 0-0,10 Sable coquillier vaseux, graviers, galets 1 525 49<'24'05 N 0°18'55 W 0,10-0,15 Sable coquillier vaseux, graveleux | 526 49°24'00 N 0»20'45 W 0.15 0-0,10 Sable coquillier jaune ocre graveleux | 0,10-0,15- Marne jaune fossilifère, calcaire jaune fossilifère j 527 49°24'80N 0'>24'30 W 0.15 0-0,10 Sable coquillier gris ocre, graviers | 0,10-0,15 Calcaire à organismes, oolithique graveleux 1 528 49°25'30N 0<'31'75 W 0.15 0-0,1 Seble coquillier vaseux, à silex, graviers |

0,1 -0,15 Calcaire à organismes, marne jaune 529 49°27'70N 0°35'10W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux, galets j 0,1 -0,15 Calcaire à organismes |

530 49°28'60N 0°40'10W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, graviers

0,1 -0,15 Calcaire à organismes j 53 49»29'71 N 0»42'20W Sable coquillier graveleux, vaseux j 532 49»29'43 N 0''42'18 W Sabla coquillier graveleux j 533 49°30'32 N 0°43'55 W Sable coquillier graveleux, silex 534 49°30'51 N 0°44'60 W Sable coquillier graveleux, silex | 535 49°29'95N 0°47'35 W Sable coquillier glauconieux, graveleux, galets j 536 49°32'40N 0°48'10W Sable coquillier, cailloutis, graviers, galets 1

537 49''33'69N 0°5riOW 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux, cailloutls 1 0,1-0,15 Calcaire à organismes j 538 49''34'40N 0°52'80W Sable coquillier, graviers | 539 49°35'39N 0°54'80W Sable coquillier vaseux, cailloutis 1

540 49'>34'90 N 0°55'65 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, cailloutis 1 0,1-0,15 1 Calcaire siliceux, fossilifère |

Page 4 542 49»36'30N |0°58'95 W 543 49»37'79N p°59'85 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, cailloutis, silex 0,1 -0,15 Marne grise pyriteuse 545 49''38'00 N pi°00'50W Sable coquillier, cailloutis 546 49''38'00N pi''00'50W Sable fin coquillier, graviers, galets 547 49°38'57 N pi°or60w Sable coquillier, graviers, galets 548 49<'39'32 N pi°03'25 W 0.15 0 - 0,1 Sable coquillier, quartz, cailloutis | 0,1 -0,15 Calcaire roux 1

549 49°39'60 N pi°03'85 W 0.15 0-0,1 Sabla coquillier argileux, cailloutis | 0,1 -0,15 Calcaire fossilifère 1

550 49°39'82 N pi''04'35 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier argileux ocre, graviers, galets | 1 0,1 -0,15 Calcaire argileux | 551 49°40'03 N pi''04'95 W Sable coquillier, graviers, galets S52 49»40'30 N pi°05'50W Sable fin coquillier, galets | 553 49°40'50 N p1°06'0OW Sable coquillier, cailloutis { 554 49°41'45N pi°08'00W 0.15 0-0,1 Sabla coquillier argileux, cailloutis 0,1 -0,15 Marne grise 555 49°41'83N pi»08'80 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier argileux, cailloutis, quartz, silex 0,1 -0,15 Marne grise 1

592 49»33'42 N 01»14'30W Sabla vaseux coquillier gris, srglle sableuse 593 49'>33'76 N ;01»13'90 W Sable fin vaseux coquillier gris, argile | 694 49°34'27 N |01»13'2S W Argile bigarrée, silicifiée, pélite, barytine 1 595 49°34'80N 01°12'50W Grès grossier silicifié 1 597 49°35'59N 01»ir35 W Galets 1 598 49°35'70N 01°09'75 W 0.15 0-0,1 Sabla coquillier vaseux, cailloutis j

0,1 -0,15 Granite

599 49°34'90 N 01 "11 '05 W Granite

601 49»35'47 N 01"'10'55 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, graviers | 0,1 -0,15 Granite | 602 49''35'75N 01°09'90W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux | 0,1 -0,15 Calcaire sableux fin coquillier j 604 49»36'63 N 01°08'90 W 0.15 0-0,1 Seble coquillier glauconieux, graviers, galets j 0,1 -0,15 Calcaire sableux fossilifère, glauconieux 1 605 49°38'22 N 01°07'95W Sabla glauconieux ocre, graviers, galets j 606 49'>38'49 N 01»08'15 W Sable, cailloutis 1

607 49"'39'71 N 01°07'45 W 0.15 0-0,1 Sable argileux calcaire, cailloutis j 0,1 -0,15 Calcaire grumeleux coquillier, marne | 608 49°4r26N 01<'06'20 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, graviers | 0,1-0,15 Calcaire gris fossilifère | 609 49°4r56N 01''06'20W Galets 1 610 49''4r83N 01°06'20W Calcaire argileux, marne grise fossilifère 1 627 49<'33'22 N 0°40'40 W Sable graveleux, galets j 628 49»33'22 N 0''40'40 W Graviers, galets j 629 49»35'39 N 0°37'20W Sable coquillier vaseux, graveleux, galets 1 630 49»35'93 N 0°33'20 W Sable coquillier graveleux 1 631 49»35'93 N 0»33'20 W Sable coquillier graveleux |

Page 5 632 49°36'36N 0°32'25 W Sable coquillier vaseux, graveleux, galets 633 49°40'03 N p»43'80W Calcaire blanc fossilifère, oolithique, blanc 634 49°39'79N p"'45'45 W 1 Galets 635 49"'39'88N p''46'20 W 0.15 0-0,1 Sable vaseux, cailloutis 0,1 -0,15 Marne grise fossilifère

636 49°39'82N 0°47'60 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux, galets

0,1 -0,15 Calcaire fossilifère grumeleux, pisolithique

637 49 "40' 30 N 0»49'40 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, calcaire argileux, cailloutis

0,1 -0,15 Calcaire fossilifère, pisolithique

638 40°40'50 N 0°47'65 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier glauconieux, graveleux

0,1 - 0,15 Calcaire glauconieux

639 49°40'99 N 0°45'90 W 0.15 0-0,1 Sabla coquillier graveleux

0,1 -0,15 Calcaire glauconieux

640 49<'4r95N 0°45'45 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, graveleux, cailloutis

0,1 -0,15 Sable glauconieux, induré | 647 49°4r95N 0»45'45 W Sable coquillier, graveleux, galets | 648 49°41'56N 0"31'50W Sable coquillier, graveleux, galets |

649 49°39'49 N 0»28'40W Sable coquillier, graveleux, galets

650 49°39'39 N 0''25'35 W Sable coquillier, graveleux

651 49°39'13N 0»25'05 W Sable coquillier, graveleux, galets

653 49°35'73N 0»18'60 W Sable coquillier, graveleux, vaseux

791 49°31'07N 0°03'80 W 0.15 0-0,1 Sable vaseux, sable fin coquillier, graveleux

0,1 -0,15 Calcaire fin glauconieux | 792 49»32'60N 0°08'00 W Sable coquillier, graviers, galets, silex 1 793 49»33'28 N 0°09'65 W Sable coquillier graveleux | 794 49°34'25 N 0°15'55 W Sable coquillier, graviers, galets j

796 49°36'60N 0°32'00 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, graviers 1

0,1 -0,15 Argile tourbeuse à végétaux | 798 49»39'80 N 0°40'40 W Sable coquillier, graviers, galets, silex | 799 49°39'61 N 0<'40'10 W Sable coquillier, graviers 1 800 49»39'31 N O"'39'60 W Sable coquillier, graviers | 801 49°39'00N 0»39'65 W Sable coquillier, graviers, poudingue |

802 49<'25'50N 01 "01 '00 W Sable fin coquillier vaseux, quartzeux 803 49°25'50N oi°oroow Sable coquillier quartzeux, vaseux | 804 49°26'20N 01»04'60W Sable argileux, graveleux, graviers |

805 49»26'65 N 01°06'20W Sable coquillier, vaseux, gris

806 49»26'65 N 01<'06'20W Sable coquillier, vaseux, gris foncé 807 49»27'68N 01''09'20W Sable coquillier gris vaseux | 809 49°28'37N 01°10'50W 0.15 0-0,1 Sable coquillier vaseux, galets

0,1 -0,15 Calcaire fin sableux, quartzeux, glauconieux 810 49°28'74N 01°11'15W Sable coquillier grossier, vaseux | 811 49»29'05N 01»12'30W 0.15 0-0,1 Seble coquillier vaseux | 0,1-0,15 Marne, sable gris vaseux | 812 49°29'67N 01''12'60W 0.15 0-0,1 Sable fin coquillier, vaseux |

0,1-0,15 Calcaire gris, fossilifère

8131 49°30'33n|o1'>13'10W | 0.151 0-0,1 1 Sable fin coquillier |

Page 6 0,1 -0,15 Calcaire sableux, glauconieux, oolithique

814 49°32'10N 01°12'35 W Sable coquillier vaseux gris 815 49»30'55 N 01»13'40W Sable coquillier vaseux | 816 49<'3r35N 01°13'80W Sable coquillier vaseux | 817 49°3r35N 01''13'80W Argile sableuse crème roux | 818 49° 30' 70 N 01 °08'30 W Sable coquillier, vaseux, graveleux | 820 49°30'51 N 01°07'80W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux |

0,1 -0.15 Calcaire 1

821 49»30'33 N 01°07'40W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, vaseux, graveleux H

0,1 -0,15 1 Calcaire 822 49°30'19N 01°07'75 W Quartzite blanc | 823 49°30'33N 01°07'40 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier vaseux, cailloutis { 0,1 -0,15 Calcaire { 824 49°30'09 N 01»07'30W 0.15 0-0,1 Sable coquillier vaseux, graveleux | 0,1 -0,15 Calcaire | 825 49°30'00 N 01°07'00 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux, vaseux |

0,1 -0,15 Calcaire

826 49»29'90 N 01°06'55W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux | 0,1 -0,15 Calcaire blanc j 827 49»25'60 N 0°58'25 W Sable coquillier, graveleux, galets |

828 49»25'60 N 0»58'25 W Sable coquillier groqqier, graviers 829 49»25'19N 0»57'55 W Sable coquillier graveleux, galets | 830 49°24'71 N 0°56'30W Sable coquillier vaseux, graveleux 1 831 49°24'71 N 0° 56'30W 0.15 0-0,1 Sable coquillier vaseux, graveleux j

0,1 -0,15 Calcaire

832 49°26'69 N 0°57'35 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux j

0,1 -0,15 Celcaire fossilifère

833 49°27'81 N 0°53'50W 0.15 0-0,1 Sable coquillier, graviers, galets j 0,1 -0,15 Calcaire fossilifère j 834 49°28'92 N 0»49'85 W Sable coquillier graveleux 1 835 49°30'00 N 0°47'70 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux, galets | 0,1 -0,15 Calcaire fossilifère, oolithique 1

836 49°32'88N 0044.40 W 0.15 0-0,1 Sable coquillier graveleux, galets 1 0,1 -0,15 Calcaire fossilifère | 837 49°33'00N 0°38'80 W 0.15 0-0,1 Sable fin coquillier, graviers, galets j

0,1 -0,15 Calcaire fossilifère, calcite 838 49°33'43N 0»38'80 W Sable coquillier graveleux, galets, silex 1 839 49°33'08 N 0°39'35W Sable coquillier graveleux, galets 1 842 49»33'22N 0°39'10W Graviers, galets 1 843 49°34'25N 0°38'70W Sable coquillier graveleux 1 844 49°34'90N 0°38'55 W Sable coquillier graveleux 1 845 49°35'56N 0°38'60 W Sable coquillier graveleux, galets 1 846 49''35'29N 0°38'00 W Sable coquillier graveleux, galets, silex | 847 49»35'45N 0°39'10W Sable coquillier graveleux | 848 49°36'08 N 0°39'05 W Sable coquillier graveleux, vaseux 1 849 49°36'63n| 0»38'40 W Sabla coquillier graveleux, galets |

Page 7 850 49'>38'64N |0°40'95 W Sable coquillier, cailloutis 851 49°38'57 N p°39'10 W Sable coquillier, graviers, galets

ANTIFER (71010211) 830 i49°40'00 N p°09'66 E 836 49°38'49 N p°09'13E 863 49°40'10N p°00'13E 864 49°40'27 N 0°00'37 W

866 49°41'10N 0°00'01 E

867 49° 40' 54 N 0°02'10 E

870 49°38'01 N 0»07'63 E

871 49°38'27N p°07'78 E 872 49°38'47 N 0°07'87E

873 49°39'36N 0°08'49 E

874 49°39'57 N 0°08'59 E

875 49°39'76N 0°08'72 E

876 49°40'10N 0°08'22 E

877 49°40'75 N 0°07'99 E

878 49°40'21 E 0»08'39 E

887 49°40'54 N 0°05'66 E

888 49°38'84 N 0°08'54 E

889 49°40'56 N 0°08'27 E

890 49°38'63 N 0»08'27 E

892 49°39'29 N 0°07'76 E

893 49°41'28N 0°04'41 E

895 49°41'74N 0»03'94 E

896 49»39'15N 0°08'34 E

897 49»39'82 N O»06'89 E

900 49°32'82 N 0°06'12E

902 49°41'46N 0°01'35E

903 49°39'79 N 0°07'39 E

904 49°40'29 N 0°06'42 E

905 49°4r43N 0°02'94 E

907 49°39'21 N 0<'07'20 E

909 49°38'78 N 0»07'11 E

ANTIFER (MICHEL) (7201 1 31 1 ) 10004 49°39'20N 0»08'92 E

10014 49°39'11 N 0°08'86 E

10025 49°39'07 N 0»08'96 E

10035 49°39'07 N 0°09'O2 E

10046 49°38'93 N 0°09'00 E

10056 49°38'89 N 0°08'84 E

10066 49°38'76 N 0°08'80 E

19 49»40'40N 0»05'27 E

21 49°40'57N 0°04'64 E

22 49°40'79N 0°05'14E

23 49°40'93 N 0°04'56 E

Page 8 24 49°41'09N 0°04'60 E

25 49°40'62 N 0°04'06 E

30 49°4r53N 0°03'34 E

34 49°4r88N 0°02'68 E

35 49»4r67N 0°02'11 E

36 49°41'92N O»O7'60 E

96901 49°40'10N 0°08'17E

97002 49<'40'24 N 0°08'24 E

97103 49°40'02 N 0°07'62 E

97204 49°39'93 N 0°07'60 E

97305 49°39'72 N 0°08'16E

97406 49°39'72 N 0°08'16E

97507 49°39'63N 0°07'22 E

97608 49°39'45 N 0°07'59 E

97709 49°39'38N 0°08'11 E

97810 49°39'28N 0°06'90 E

97911 49°39'03 N 0°07'12E

98012 49»39'00 N 0°07'58 E

98113 49°39'10N O°07'99 E

98214 49»39'42 N 0°06'11 E

98315 49»39'82 N 0°06'62 E

98418 49°40'11 N 0°06'40 E

98517 49»39'72 N 0»05'78 E

98618 49°40'17 N 0°05'92 E

9872 49»40'17N 0°04'81 E

9882 49»40'89 N 0°04'05 E

9892 49»41'20N 0°O3'99 E

9902 49»41'27N 0°03'37 E

9912 49°41'51 N 0°03'79 E

9923 49°41'55N 0°02'84 E

9933 49°4r24N 0°02'80 E

9943 49°4r90N 0°03'18E

9951G 49°40'20 N 0°07'91 E

9967G 49»39'57 N 0°07'79 E

99741 49° 38' 74 N 0°07'54 E

99843 49°38'68 N 0»07'53 E

99945 49°39'11 N 0°09'02 E

GRANULATS BAIE SEINE (7600351 1) B01 49»32'00 N 0°13'90 W 20.8 1.6 0-1,6 Sable moyen siliceux beige, graviers, galets, argile

B02 49°3r50N 0°14'98 W 19.9 1.5 0-1,0 Sable siliceux moyen à grossier, beige, coquilles

1,0- 1,5 Sable siliceux grossier

B03 49°30'85 N 0°16'10W 19.5 1.5 0- 1,0 Sable, silex, galets, graviers, arglla

1,0- 1,5 Sable siliceux grossier beige, graviers

B04 49°30'95 N 0°17'95 W 20.5 2.3 0- 1,0 Sable fin crème, galets, graviers, silex

1,0-2,3 Graviers siliceux, sable gris, vase

B05 49°31'60N 0°16'85 W 20.2 2.05 0- 1,0 Sable siliceux granoclassé beige

Page 9 1,0-2,05 Sable granoclassé siliceux brun, graviers, galets BOB 49°32'20N 0°15'75 W 20.6 2.02 p- 1,0 1 Sable moyen siliceux, sable grossier, graviers beige 1,0-2,02 Sable siliceux grossier beige, graviers B07 49°32'70N p°14'60 W 21.5 2.3 0- 1,0 Sable fin galets, graviers à silex H 1,0-2,3 Graviers siliceux, galets, sable beige |

BOB 49°33'50N 0015'60 W 22 2.55 0- 1,0 Sable moyen siliceux, graviers, sable coquillier beige

1,0-2,1 Galets, graviers, sables limoneux

|2,1 -2,55 Sable siliceux moyen beige, galets

B09 49°32'85N 0°16'80 W 21.1 1.65 0- 1,0 Sable siliceux grossier moyen beige coquillier, gravier

1,0- 1,65 Sable siliceux grossier brun, graviers, gelets BIO 49»32'30N 0°17'85 W 21.3 1.7 0-1,0 Sable siliceux moyen beige, coquillier, graviers, vase j 1,0- 1,7 Sable siliceux grossier brun, graviers {

Bll 49°31'70N 0»19'00 W 21.2 1.8 0- 1,0 Sable siliceux moyen grossier beige, graviers, vase 1,0- 1,8 Sable siliceux grossier brun, graviers, galets {

B12 49°31'85 N 0°21'15 W 22 1.65 0- 1,0 Sable siliceux moyen grossier beige, coquille, vase

1,0- 1,65 Sable siliceux grossier brun, graviers, galets, vase 813 49°32'50 N 0»19'90 W 22 2 0- 1,0 Sable siliceux moyen grossier beige, vase, coquille |

1,0-2,0 Sable siliceux grossier brun, graviers , galets

B14 49»33'15N 0»18'90W 22.5 2.25 0- 1,0 Sable siliceux moyen grossier beige, coquille, gravier

1,0-2,25 Graviers siliceux brun, silex |

B15 49»33'70N 0°17'75 W 23 1.95 0- 1,0 Sabla siliceux granoclassé beige, coquille, vase

1,0- 1,95 Sable siliceux moyen fin beige, graviers, galets bmns 1

B16 49°34'30N 0°16'55 W 23.4 1 0- 1,0 Sable siliceux moyen beige, sable grossier, galets 1 817 49°30'66 N 0°07'51 W 15 2.75 0- 1,0 Sable siliceux moyen coquillier gris beige j 1,0-2,0 Sable siliceux grossier gris, tourbe en passées, galets |

2,0-2,75 Sable siliceux fin beige, galets, graviers siliceux B18 49°30'72 N O°07'75 W 22 0.85 0-0,6 Sable siliceux moyen grossier beige, graviers |

0,6 - 0,85 Argile beige compacte B19 49»30'79 N 0»07'82 W 18 2 0-0,6 Sable silicuex moyen grossier gris, graviers, vase | 0,6-1,0 Boue, sable gris galets | 1,0-2,0 Graviers, sable siliceux noir à beige, galets j 820 49°30'84 N 0»07'31 W 16.8 2.05 0- 1,0 Sable siliceux moyen gris j 1,0-2,05 Sable siliceux granoclassé gris, vase beige, sable 1 B21 49°30'69 N 0°06'89 W 16.3 2.75 0-2,0 Sable gris noir vaseux coqulller j 2,0-2,75 Sable siliceux grossier coquillier gris 1

822 49°34'60 N 0°20'15 W 23.5 2.6 0- 1,0 Sable siliceux fin moyen grossier beige, galets

1,0-2,0 Sable siliceux grossier fin bnjn, silex , graviers, galets

2,0 - 2,6 Sable fin argileux, siliceux 1

823 49°33'85N 0°20'15W 22.8 1.75 0- 1,0 Sable siliceux granoclassé beige, coquilles j 1,0- 1,75 Sable siliceux roux, graviers, galets 1

B24 49°33'15N 0°22'40 W 22.3 2. 0-1,0 Sable siliceux moyen grossier beige, coquille, vase 1 1,0-2,1 Graviers sable siliceux brun à noir j B25 49°32'50N 0°22'40 W 21.5 1.4 0-1,0 Sable vaseux siliceux fin moyen beige j 1,0-1,4 Graviers siliceux sableux bruns j B26 49°34'50N O°21'40W 22.3 2.7 0-1,0 Sable siliceux moyen beige, graviers 1 1,0-2,7 1 Sable siliceux grossier gris, boue, graviers, coquilles |

Page 10 B27 49°35'20 N 0<'20'20 W 22.5 2 0- 1 Sable siliceux moyen grossier beige, coquilles ,vase

1,0-2,0 Sable siliceux grossier roux, graviers, galets

ESTUAIRE DE LA SEINE (77009721) SI 83 49°19'76N o°or89w 7 0.63 0-0,2 Vase

0,2 - 0,63 Sable vaseux

S185 49°22'41 N 0°0r61 E 7 0.46 0 - 0,33 Vase sableuse

0,33 - 0,63 Sable

S187 49»23'77 N 0°06'11 E 7 0.19 0 - 0,06 Sable

0,06 - 0,29 Vasa, sable veseux

S188 49°24'34 N 0°04'07 E 8 0.35 0-0,2 Sable

0,2 - 0,25 Sable vaseux

0,25 - 0,35 Sable

S191 49°28'20N 0°05'90 E 9 0.4 0 - 0,08 Sable

0,08 - 0,24 Sable vaseux

0,24 - 0,4 Vase sableuse

S194 49°30'03 N o°oro8 W 19 0.71 0 - 0,03 Sable

0,03 - 0,55 Vase sableuse, sable vaseux

0,55 - 0,61 Sable veseux, graviers

0,61 - 0,71 Sable vaseux

SI 98 49°25'03 N 0»00'66 W 9 0.3 0-0,3 Sable

S200 49°23'98 N 0°00'05 W 8 0.4 0-0,4 Sable

S202 49''22'48 N 0°05'13 W 11 0.7 0-0,15 Sable, vase

0,15-0,35 Vase

0,35 - 0,45 Tourbe

0,45 - 0,7 Vase, végétaux

S04 49°2r77N 0°07'01 W 11 0.77 0-0,21 Sable vaseux

0,21 - 0,48 Vase

0,48 - 0,77 Tourbe, sable vaseux à végétaux

S206 49»20'14N 0°09'16W 9 0.75 0 - 0,75 Vase

S210 49°19'95N 0°03'78 W 7 0.75 0 - 0,32 Sable vaseux

0,32 - 0,75 Vase

S212 49°23'74N 0°03'50 W 11 0.72 0 - 0,72 Seble vaseux

S214 49°26'84N 0°03'58 E 9 0.4 0-0,4 Sable

S215 49°27'53N 0°02'16E 13 0.5 0-0,5 SAble vaseux, vase

S217 49°27'71 N 0°06'17E 7 0.3 0-0,3 Sable

S220 49»28'72 N 0»02'06 W 13 0.62 0 - 0,26 Sable vaseux coquillier

0,26 - 0,28 Vese

0,28 - 0,35 Sable vaseux coquillier

0,35 - 0,37 Vase

0,37 0,60 Sable vaseux coquillier

0,60 - 0,62 Vase

S222 49°28'78 N 0»00'75 W 14 0.63 0-0,12 Sable vaseux

0,12-0,23 Sable vaseux coquillier

0,23 - 0,38 Sable vaseux coquillier,graviers

0,38 - 0,63 Vase

S226 49°29'07 N 0°03'04 W 13 0.61 0-0,35 Sable vaseux.

Page 1 1 0,35-0,37 Vase

0,37-0,51 Sable vaseux

S229 49°27'20N p°02'71 E 11 0.68 0-0,05 Sable vaseux 0,05-0,37 Vase

0,37 - 0,68 Sable vaseux coquillier

GE0TECHNIP2 (67003112) 10 49°26'97N 0°07'75E 8.3 5.8 0-5,8 Sable, sable silteux fossilifère 1

101 49°29'81 N 0°03'67 E 6.4 3.1 0-3,8. Galets

103B 49°29'79N 0°04'29 E 6.2 5.6 0- 5,6 Vase

103T 49°29'79 N 0»04'27 E 6.2 4.4 0-4,4 Graviers, argile |

104 49°29'52N 0°05'00E 3 5 0-5,0 Gravier, sable grossier, argile

105 49°28'88 N 0''04'23 E 2.8 4.6 0-4,6 Galets

106 49°29'72N 0''04'11 E 5.7 4.6 0-4,6 Dépôt coquillier, gravier,galets 107 49°30'37N 0°00'20 E 15.5 1 0- 1,0 Argile sableuse grise, oolithique, grès , galets |

108 49»29'44 N 0°03'89 E 11.9 5.9 0-5,0 Galets

11 49°30'02 N 0°00'96 E 14.8 3.6 0- 3,6 Galets

19 49°31'25 N 0°05'32 E 16.3 5.2 0-5,2 Argile compacte, sable, galets 20 49»31'65N 0°07'33 E 18.7 2.35 0 - 2,35 Galets 1 201 49°29'99N 0°01'32E 14.4 3.6 0-3,6 Galets 1 202 49°30'21 N 0°02'96 E 13.9 4.4 0-4,4 Sable argileux, galets, dépôt coquillier j 203 49°30'33N 0°01'19E 14.8 3.2 0-3,2 Galets, argile, dépôt coquillier j

204 49°30'61 N 0°02'71 E 14.4 4 0-4,0 Vase, sable grossier coquillier, galets, argile

21 49»31'93N 0°0B'80 E 18.7 3 0-3,0 Galets, argile gris brun, ferrugineuse j

22 49°32'56N 0°0r98 E 20.8 27 0-2,7 Galets, dépôts coquilliers 24 49°29'48 N 0°04'80 E 47 2 5 0-2,5 Galets, vase |

25 49°29'73 N 0°03'81 E 73 5 0-5,0 Silex, argile

25B 49°29'73N 0°03'81 E 7 35 0-3,5 Galets 1

26 49°29'75 N 0»02'41 E 10 1 0- 1,0 Argile gris, dépôt coquillier, silex 1

26B 49°29'76 N 0°02'41 E 89 34 0-3,4 Graviers, galets 1

27 49°29'98 N 0°or91 E 135 2 4 0-2,4 Graviers 1

28 49°30'22 N 0°Or37E 144 46 0-4,6 Sable gris, sable grossier, graviers, galets j 29 49°30'51 N 0°00'89 E 153 1 0- 1,à Galets, argile sableuse noire, calcaire sableux 1

3 49°29'52N 0°03'12E 12 26 0-2,6 Galets 30 49»30'67 N 0°00'63 E 154 1.95 0-1,95 Galets 1 31 49»30'85 N 0»00'39 E 155 1 8 0- 1,8 Galets, sable silteux gris noir 1

32 49»31'04N 0°00'15E 156 1 0- 1,0 Argile grise sableuse, calcaire sableux en galets 1 34 49°3r44N 0°00'27 E 161 4 0-4,0 Argile grise, galets j 5j 49°29'53N 0°02'51 E 11 6 3 1 0-3,1 Sable grossier coquillier, galets 1 7 49°29'59N 0°01'00E 134 4.4 0-4,4 Graviers, galets j 8 49»29'33N 0°00'55 E 134 2.2 0-2,2 Argile, galets j

9 49°28'13N 0°04'32 E 105Í 46 0-4,6 Sable

91 49»28'75N 0°02'47 E 11 2 68 0-6,8 Sable argileux, graviers j 98 49°28'13N 0»04'31 E 104 7.25 0-7,25 Tourbe, argile silteuse brune, silt gris j 788 49°29'48N 0''01'37E 162 2.6 0-2,6 Sable coquillier grossier, silex en galets 1 788 49°29'48N 0°01'37E 162 27 0-2,7 Calcaire oolithique en blocs, calcaire fermgineux, argile j

Page 12 IpORT du HAVRE (7000861 1) 836 49°38'48 N 0°09'05 E 28 69.7 0-21 Inconnu ]

21 -22 Marne argileuse gris noir à graviers

22-25,1 Sable grossier ferrugineux, argileux, grès grossier dur

25,1 - 28,7 Sable grossier quartzeux crème vert. Sable silteux gris noir

28,7 - 58 Sable fin quartzeux crème vert, sable silteux gris noir

58-65,5 Sable silteux compact gris, marne sableuse indurée

65,5 - 69,7 Argile sableuse gris clair, fossilifère, calcaire sableux gris

ANTIFER IBIS (7201 1322) 10101 49°38'66 N 0°08'78 E 7.11 0-3,3 Marne noire | 3,3-4,1 Marne noire silteuse, glauconieuse | 4,1 - 7,1 Graviers, sable argileux grossier, poudingue j 7,1 -7,11 Sable grossier ferrugineux 1 10112 49°38'71 N 0°09'02 E 7.01 0-4,0 Marne noire silteuse | 4,0 - 4,2 Marne |

4,2 - 7,0 Sable argileux grossier, ferrugineux, grès 7,0-7,01 Sable grossier ferrugineux |

10123 49°38'79 N 0°08'88 E 6 0-2,0 Sable gris fin 2,0 - 4,0 Marne noire silteuse | 4,0 - 5,5 Poudingue |

5,5-6,0 Poudingue ferrugineux dur

10135 49°38'91 N 0°09'01 E 7.31 0-2,3 Sable fin gris

2,3-3,3 Marne noire, compacte, silteuse, glauconieuse

3,3-5,3 Poudingue fernjgineux dur 1 5,3 - 7,3 Sable argileux noir, argile j 7,3-7,31 Sable argileux | 10146 49»39'04 N 0°09'09 E 9.01 0-4,0 Argile noire silteuse, compacte 1

4,0 - 4,2 Sable silteux noir, argile 1

4,2 - 8,0 Sable fin gris 1 8,0-8,7 Sable fin gris vert j 8,7 - 9,0 Grès ferrugineux 1 9,0 9,01 Sable fin gris vert j 10164 49°39'21 N 0°09'06 E 10.7 0-2,8 Calcaire gris jaune j

2,8-3,1 Calcaire 1

3,1 -4,0 Argile grise, compacte | 4,0 - 4,5 Argile dure j 4,5 - 5,0 Sabla argileux glauconieux j 5,0-5,5 Limon sableux 1

5,5 - 7,2 Sable argileux, poudingue, calcaire j 7,2 - 8,0 Sable argileux gris noir j 8,0-10,7 Sable gris vert j 10231 49°39'27N 0°09'05 E 9.01 0-2,0 Sable noir, graviers ferrugineux j 2,0 - 3,0 Sable silteux argileux, argile j 3,0 - 7,0 Sable fin gris 7,0 9,0 Sable fin gris vert j 9,0 - 9,01 Sable fin gris vert 1 10243 49°39'15N 0»09'09 E 11 0-2,0 Sabla fin à organismes j

Page 13 2,0-4,0 Argile gris noire, compacte, ssbieuse

4,0-5,0 Sable argileux, argile noire, grès

5,0 - 6,0 Sable fin vert

6,0 - 7,0 Argile noire

7,0 - 8,0 Sable argileux

8,0- 11,0 Sable vert (in, sable crème

ANTIFER GEM 17201 1333) 94801 49»40'20N 0°07'92 E 59 0-3,5 Sable gris fin vert

3,5-8,5 Sable gris fin vert

8,5- 10,7 Sable gris fin vert

10,7- 13,4 Sable gris fin compact

13,4- 18,9 Sable fin gris vert

18,9-20,6 Sable fin gris vert, silteux

20,6-21,8 Sable gris silteux, compact

21,8-24,4 Sable gris silteux, compact

24,4-25,7 Sable silteux noir, compact

25,7 - 28,5 Sable silteux noir, compact

28,5 - 32,2 Sable fin gris vert

32,2 - 33,5 Sable silteux nboir, compact

33,5 - 38,0 Sable argileux noir, marne noire compacte

38,0 - 38,5 Marne noire compacte

38,5 - 44,5 Inconnu

44,5-51,0 Marne argileuse grise

51,0-53,2 Marne argileuse

63,2-58,5 Marne argileuse grise

58,5 - 59,0 Marne argileuse grise

94905 49°39'91 N 0°07'95 E 34 0-3,5 Sable fin vert

3,5- 16,2 Sable gris glauconieux

16,2-20,6 Sable silteux gris

20,6 - 26,3 Sable silteux compact

26,3 - 33,6 Marne noire compacte

33,6 - 34,0 Inconnu

95002 49°40'02 N 0°08'46 E 42 0-1,2 Sable fin vert

1,2- 12,0 Sable gris compact glauconieux

12,0- 13,3 Sable gris silteux

13,3-27,7 Sable gris vert compact

27,7-32,8 Sable gris noir, compact

32,8 - 33,4 Marne noire compacte

33,4 - 36,0 Sable, argile

36,0-41,0 Inconnu

41,1 -42,0 Inconnu

95111 49°38'76 N 0°07'50E 23 0-4,3 Sable fin gris

4,3 - 6,0 Sable fin gris vert

6,0-9,2 Sable fin gris

9,2-14,4 Sable silteux compact

14,4-22,0 Marne silteuse compacte

Page 14 22,0 - 23,0 Inconnu

95210 |49°39'07 N 0°06'68 E 11 0-3,8 Sable gris noir fin j

3,8 - 7,5 Sable gris silteux, argileux

7,5- 10,8 Sable silteux compact 10,8- 11,0 Marne silteuse noire compacte | 95309 49°39'66 N 0°06'96 E 22 0-6,2 Sable gris clair fin 1 6,2 - 9,5 Sable fin vert, gleuconieux ] 9,5-12,9 Sable fin gris vert 1 12,9- 16,2 Sable fin gris vert, compact | 16,2-21,5 Sable fingris vert, compact | 21,5-22,0 Sable fin gris vert, compact | 95408 49°39'45 N 0°07'31 E 25 0- 10,7 Sable gris vert, glauconieux {

10,7- 14,1 Sable gris vert argileux 14,1 -23,0 Sable silteux compact | 23,0 - 23,8 Marne noire compacte | 23,8 - 24,6 Inconnu { 24,6 - 25,0 Inconnu { 95513 49°39'25 N 0°07'70 E 25 0-13,7 Sable fin gris vert { 13,7-24,7 Sable fin silteux gris noir | 24,7 - 25,0 Marne noire compacte 1 95612 49»38'90 N 0»08'27 E 27 0-7,0 Sable gris jaune | 7,0 - 9,6 Sabla gris vert, compact | 9,6-17,7 Sable vert, glauconieux j 17,7-26,3 Sable silteux noir j 26,3 - 27,0 Marne noire compacte j 95714 49''38'72 N 0°08'51 E 34 0-3,9 Sable gris jaune, cailloutis | 3,9-13,6 Sable fin jaune 1 13,6-15,5 Sable fin gris noir | 15,5-23,6 Sable silteux noir | 23,6 - 28,0 Inconnu | 28,0 - 30,2 Grès 30,2 - 33,6 Marne argileuse j 33,6 - 34,0 Même ergileuse | 95806 49°39'69 N 0°08'61 E 42 0-5,8 Sable gris jaune 1 5,8- 18,0 Sable fin glauconieux, compact | 18,0-22,4 Sable fin glauconieux j 22,4 - 24,6 Sable fin glauconieux j 24,6 - 26,5 Sable fin glauconieux 1 26,5 - 32,1 Sabla gris vert, argileux 1 32,1 - 39,2 Sable silteux compact | 39,2-41,2 Marne noire compacte j

41,2-42,0 Inconnu 1

95903 49°40'13N 0°07'47 E 26 0-7,2 Sable fin vert |

7,2-16,0 Sable fin vert 1

16,0-18,6 Sable fin compact j 18,6-22,0 Sable silteux compact j

Page 15 22,0-25,4 Sable silteux gris noir

25,4 - 26,0 Sable silteux gris noir

96004 49°40'58N 0°07'79 E 52 0-4,2 Sable gris

4,2 - 22,5 Sable fin gris vert compact

22,5-25,4 Sable gris

25,4 - 33,5 Sable silteux compact

33,5-34,3 Sable argileux

34,3 - 46,5 Marne noire compacte

46,5-48,1 Inconnu

48,1 - 51,3 Grès gris

51,3-52,0 Marne sableuse, grès en nodules

96107 49°39'84 N 0°07'82 E 26 0-5,8 Sable gris vert

5,8-18,7 Sable gris vert compact

18,7 21,1 Sable gris vert silteux

21,1 -25,6 Sable silteux gris compact

25,6 - 26,0 Sable silteux gris compact

9627B 49°39'85N Q°07'83 E 27 0-9,0 Sable fin gris vert

9,0- 16,5 Sable fin glauconieux compact

16,5-23,3 Sable silteux gris

23,3 - 26,9 Sable silteux compact

26,9-27,0 Sable silteux compact

96316 49°39'99 N 0°05'16E 24.5 19.5 0-0,5 Vase, silex en galets

0,5 - 3,2 Sable silteux noir

3,2 - 7,3 Sable silteux, argile en passées

7,3- 14,5 Marne noire compacte, pyriteuse

14,5- 17,0 Grès gris fossilifère, marne ssbieuse

17,0- 17,5 Calcaire gris clair, marne sableuse

17,5- 19,5 Calcaire dur gris clair sableux, marne

96415 49°40'38 N 0°05'63 E 16 0- 1,7 Sable gris

1,7-3,6 Sable fin silteux

3,6- 10,0 Sable fin silteux

10,0- 15,2 Marne noire compacte

15,2- 16,0 Inconnu

96517 49°40'90 N 0°06'10E 26 0-4,7 Seble fin

4,7- 11,1 Sable fin compact

11,1 - 14,4 Sable silteux gris

14,4-23,0 Sable silteux compact

23,0-25,4 Marne noire compacte

25,4 - 26,0 Marne noire compacte

96618 49°40'74 N 0°07'O6 E 30 0-5,3 Sable fin gris clair

5,3-22,7 Sable fin gris

22,7 - 29,0 Sabla silteux compact

29,0 - 30,0 \^arne

96719 49»39'64 N 0°06'11 E 14.7 0- 14,7 Sabla fin quartzeux, glauconieux

14,7- 14,7 Marne noire compacte

Page 1 6 IaNTIFER (75010111) 1098 |49°38'43N 0°08'69 E 2.5 5.95 0 - 0,95 Sable, galets 0,95 - 2,5 Poudingue gris brun ferrugineux compact, argile, sable

2,5-4,4 Poudingue sableux argileux, compact

4,4 - 5,95 Sable vert

1098B 49°38'43N 0°08'69 E 2.5 6 0-0,5 Sable, galets 1

0,5 - 5,4 Poudingue bmn ferrugineux dur, sable, argile j 5,4 - 6,0 Sable prédominant | 1099 49°38'36N 0°08'28 E 13.5 6.5 0-1,0 Sable à galets, grès en passées, argile en passées 1

1,0- 1,1 Grès et argile en passées

1,1 -6,5 Sable fin vert 1

1100 49°38'06 N 0°08'45 E 5.5 6.5 0-0,8 Sable, graviers | 0,8-1,2 Craie glauconieuse gris verte |

1,2-6,5 Sable vert 1

1101 49°37'92 N O»08'17E 11 6.5 0-0,6 Sable, galets 1 0,6 - 4,8 Sable vert silteux { 4,8 - 6,5 Sable argileux, marne noire compacte 1 1101B 49°37'92 N 0»08'17E 11 6.5 0-0,4 Sable, graviers |

0,4 - 4,7 Sable vert,sable silteux 1 4,7-5,3 Argile sableuse | 5,3 - 6,5 Marne compacte | 1102 49°37'96N 0°07'97 E 13.5 5 0-0,5 Sable, graviers j

0,5 - 2,2 Sabla, argile noire en passées

2,2 - 5,0 Sable

1103 49°38'05 N 0°08'11 E 13 6.5 0-0,5 Sable, graviers 1

0,5-5,3 Seble fin vert 1

5,3-6,5 Seble vert argileux | 11 038 49»38'05 N 0°08'11 E 13 6.5 0-0,5 Galets, graviers | 0,5 - 6,5 Sable vert fin , argile 1 1104 49°38'00 N 0°08'16E 12 6.7 0-0,3 Sable, galets, grossier j 0,3 - 0,8 sable fin vert, argile 1

0,8 - 5,8 Sable vert, sable silteux 1

5,8-6,5 Marne noire j 6,5 - 6,7 Sable vert fin, argile j 1105 49°38'44 N 0°08'53 E 7 6.5 0- 1,0 Sable, graviers, grossier 1

1,0-1,5 Sable vert silteux 1

1,5-1,7 Grès dur 1

1,7-5,8 Sabla vert j 5,8 - 6,5 Marne noire | 1106 49°38'10N 0°O7'83 E 15.3 2.2 0-0,5 Galets, sable, graviers |

0,5 - 0,6 Sable vert

0,6-1,5 Marne compacte, calcaire dur gris clair j

1,5-1,7 Grès dur 1

1,7-2,2 Sable vert 1

1107 49°29'63N 0°05'65 E 9.8 14.5 0-5,0 Silex en galets, sable 1

5,0-13,0 Galets, graviers, sable 1 13,0-14,1 1 Galets, sable grossier gris vert j

Page 1 7 14,1 - 14,5 Argile compacte brune, altérée

1108 49°29'70N 0°05'62 E 10 9 0-7,5 Silex en galets, sable

7,5-8,6 Graviers, cailloutis brun rouge

8,6 - 9,0 Argile compacte jaune, argile baine

1109 49°29'81 N 0»0554 E 9.6 8 0-6,0 Silex en galets

6,0 - 7,2 Cailloutis, graviers, sabla gris vert

7,2 - 8,0 Marne grise compacte

1110 49°29'92 N 0°05'47 E 9.7 7 0-6,0 Silex en galets

6,0 - 6,5 Cailloutis, graviers, galets, sable gris grossier

6,5 - 7,0 Marna grise brune, compacte

1111 49°29'77 N 0°05'60 E 9.9 8.5 0-6,0 Silex en galets

6,0-8,1 Graviers, cailloutis, sable grossier gris

8,1 - 8,5 Argile compacte jaune

PLAGE DU HAVRE (75010211) 1107 49°29'63 N 0°05'65 E 9.8 14.5 0-5 Silex en galets, sable

Mai- 13 Galets, graviers, sable

13- 14,1 Galets, sable grossier gris vert

14,1 - 14,5 Argile compacte brune, altérée

1108 49°29'70N 0°05'62 E 10 9 0-7,5 Silex en galets, sable

7,5 - 8,6 Graviers, cailloutis bmns rouges

8,6-9 Argile compacte jaune, argile brune

1109 49°29'81 N 0°05'54 E 9.6 8 0-6 Silex en galets

6-7,2 Cailloutis, graviers, sable gris vert

7,2-8 Marne grise compacte

1110 49°29'92 N 0°05'47 E 9.7 7 0-6 Silex en galets

6-6,5 Cailloutis, graviers, galets, sable gris grossier

6,5-7 Marne grise brune compacte

1111 49»29'77N 0°05'60 E 9.9 8.5 0-6 Silex en galets

6-8,1 Graviers, cailloutis, sable grossier gris

8,1 - 8,5 Argile compacte jaune

VD8 49°29'70N O»05460 E 9.6

PORT DU HAVRE 06/75 (75010212) 1119 49°29'30N 0°03'66 E 4.7 10 0-6,5 Inconnu

6,5 - 7,2 Marne noire compacte

7,2 - 7,3 Calcaire dur

7,3 - 8,2 Marne noire compacte

8,2 - 8,6 Marne oolithique, détritique

8,6-9,1 Calcaire oolithique gris

9,1 - 9,4 Marne oolithique

9,4 6 10 Calcaire oolithique gris

1120 49°29'30N 0°03'52 E 5.3 1.1 0-0,4 inconnu

0,4 - 0,6 Marne oolithique

0,6-1,0 Calcaire oolithique

1,0- 1,1 Calcaire oolithique

1122 49°29'32 N 0°03'59 E 4.3 31 0-2,9 Cailloutis, galets, graviers bruns, sable

2,9 - 8,4 Graviers, cailloutis brun

Page 18 FLUXMANCHE 2 (9100351 1) Kl 49°21'52N 0°07'22 W 17 8,4-13,4 Sable fin crème

K2 49»28'03 N 0°00'45 W 18 13,4-14,8 Cailloutis, galets

K3 49°40'14N 0°05'13 W 34 14,8- 16,2 Graviers, argile brune

RI 49°41'00N 0°07'41 W 40 16,2- 17,8 Galets, graviers

RIO 49°40'06 N 0°04'95 W 33 17,8- 19,6 Marne grise compacte, calcaire dur gris clair

R11 49°39'98 N 0»04'90 W 38 19,6-20,2 Calcaire sableux dur, marne compacte, calcaire en nodule

RI 2 49°40'53N 0°06'01 W 38 20,2 - 25,2 Calcaire dur, marna compacte, calcaire en nodule

RI 3 49°40'57 N 0°05'00 W 38 25,2-25,5 Marne oolithique fossilifère

R14 49°40'18N 0°04'98 W 34 25,5-28,4 Marne noire compacte, calcaire dur

R1B 49°41'02N 0°07'56 W 28,4-31,0 Marne oolithique, calcaire oolithique gris

R2 49°41'08N 0°03'93 W 34

R2B 49»41'09N 0°03'89 W

R4 49°21'42N 0°07'19 W 17

R5 49°28'04 N 0°00'48 W 18

R6 49°27'96N 0°00'42 W 18

R7 49°28'15N 0°16'52 W 35

R8 49°27'99 N 0°06'91 W 17

R9 49»40'08 N 0°04'98 W 40

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Impression et façonnage