University of Southern Maine USM Digital Commons
Le Boréal Express Publications
4-15-1963
Le Boréal Express, v.1 n.4, (04/15/1963)
Franco-American Collection
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LES ANGLAIS, MAÎTRES DE QUÉBEC
Paris - Il semble bien que le rêve DERNIÈRE HEURE ----~ de Champlain de fonder en Nouvelle-Fran ce une colonie vient de s'écrouler. les Kirke, malgré la signature du Traité de LA NouvmE-FRANCE Suse, ont forcé les habitants de Québec à leur remettre le fort. Même si l'on peut louer leur magnanimité envers les SERAIT RESTITUÉE vaincus, l'on est potlé à croire que leur geste constitue un acte de piraterie. Il serait certes intéressant pour nos lec AUX FRANÇAIS teurs de connaître les clauses de l'acte de reddition. Pour ce, nous les publions Londres - (OOC) Il ap "in pert, d'après des sources exlenso". généralernent bien infor mées, que Québec sera re mis bientôt entre les mains "Articles demandés à être ac• de ses anciens proprié cordés par le Sieur Kirke, corn• mandant de présent aux vais taires. Par suite des re seaux qui sont proche.s de Qué présentations faites par bec aux Sieurs de Champlain et Champlain à Charles Ier, du Pont, le 19 juillet 1629. roi d'Angleterre, le retour
• Que le Sieur K.irke now: fe :~e st:~:sequf:.:.ra:ar.:::: ra ooir la commission du Roi de reusement, il n'a pas ét. la Grande-Bretagne et en vertu question chez le roi d'An• tk quoi ü .se veut saisir de cette pla~, si c'est en effet de guerre gleterre de I' Acadie. légitime que la France ait avec Le bruit court de plus en r An&leterre et s'ü a procuration plus que, dès le printemps er ,:;ouœir du Sieur Kirke, son frère, sénértJ de la flotte anglai prochain, 1a Compagnie se pour traiter avec nous, le mon des Cent-Associés enverra trera. au delà de six vaisseaux de guerre pour reprendre • Il nous .sua donné un vais Québec. Il ne faudrait pas .seau pour repauer en France tou.s que ce geste nuise aux né nos compagnon:s et ceux qui ont gociations. Tout espoir n'est été pris par ledit Sieur Général donc pas perdu. allant trouver passage en France PRISE DE QUÉBEC PAR LES KIRKE - Cmmn, joumaux eurnpéen, on, pa,lé et aussi tous les religieux, tant de la prise de Québec ooec beaucoup de fantaisie. Un graveur, qui semble bien les pères /ésuûes que Récollets, peu au courant de fa.spect de Québec, a fait ~uvre d'imagination en ülustrant que deux swwagesses qui m'ont de fa façon ci-haut un combat qui n'a jamais eu lieu. Le Boréal Express pro• Thomas. Mois 111 vainqueurs n'ont pas dai été données, Ü r a deux ans, par teste contre la diffusion d'informations aussi mensongères concernant la Nouvelle les Sauvages, lesquelles je pour gn, acqviHcer à toutes IH demandes de rai emmener sans que on me les France. Champlain. On lui refv10 tout d'obord l'oc puisse retenir ni donner empê troi d'un vaiueav, mai, on l'a11vro du pos- che,nent en quelque manière que 1age en Angleterre et de là en fronce. Cette ce soit. e Que fon usera envers nous vaisseau que ledit Sieur Kirke mHvre avait pour but d'6viter que lei cU. de traitement le plus favorable nous donnera pour repasser en port61 de QIMbec ne retomba1Hnt enco,. que ce pourra .saru que l'on fas France près de cent personnes une fois •ntre IH moins dH Angla:1. • Que fon nozt.t permettra de se de violence à qui que ce soit que nous sommes tant ceux qui sortir avec ar,nes et bagages et comme religieux et autres de no.1 ont été pris com,ne ceux qui sont Par ,vite des intrigue, de Marsolet, Cham toutes les autres commodités de compagnons tant de ceux qui de présent en ces lieux. plain n'a pu obtenir lo permi11ion d'omener meubles que clwcun peut avoi.r, sont en ces lieux que ceux qui avec lui IH devx petite, Sovvageue,, E1p6,. tant religieux que autres, ne per ont été pris, parmi, lesquels est e Ce que accordé et signé rance et Charit6. lH Kirlce ne te sont pa1 mettant qu'il nous soit faü au mon beau-frère Boullé qui était d'une part et tlaJJ.tre par ledit montr6, g6n,revx, non plv1, 1vr lo qvHtion cun empêchement en quelque ma pour commander à tous ceux de Sieur Kirke, qui est à Tadous.soc, du ITansport de, bi1n1. les 1oldt1ts français nière et façon que ce soit. La barque qui étaû partie d'ici général de l'armée anglaise et n'ont pu apporter avec eux que lavn habitt pour aller trouver pauage pour .son conseil, nous mettrons le Jort ot une nvle robe de costor. Les restriction, repasser en Fronca. furent mime plus Nvèret pour IH PèrH qui • Que fan now donnera des et fhabitation et le.s mai.son& en tre les main.s dudit Sieur Kirke ne purent prendre que leurs robH et leurs vivres en suffisance pour nous llvrH. repasser en France en échange de • Le vaisseau où. nous devrons ou autre qui aura pouvoi.r pour pelleteries sans que, par violence passer noiu sera remis trois joun cet effet de lui. Signé Champlain, Quelques fronçai, •• ,ont d,cid61 à de ou autre manière que ce soit, fon après rn,tre arrivée à Tadoussac. LePont." meurer à ou,bec. Il faut Hp6rer que le tort empêche chacun en particulier D'ici, nous sera donni une bar qui leur est r6serv6 ne les forcero pot à âemporter si peu que fan en a que ou un vaisseau pour charger Lei demandes dei deux s.ignotaire1 nov• r6int,grer, eux ovni, la mère patrie. La Nov-, qui est entre les soldats et com ntu commodités pour aller audit paroi1nnt normole1. David Kirke a ratifl' velle-france avro coGt, bien des peines pour pa&nons de celf lieux. Tadoussac prendre possession du l'accord 1ign6 par ses deux frères, louis et une vie avui brève 1 CEUX QUI RESTENT: P. 8 • P. 9: CEUX QUI PARTENT .. 1629 1629 "°BOll€AL /ICXPlORDONNANCE, vient de lancer Médici1, Mon1ieur I• Frère du Roi •t les plut la Fronce dons la coursa pour la domination des man. hout1 noble1 du royoum• d• Fronc•. la GRANDE ORDONNANCE codifia toute la séria des mesures que la Roi R•ntront à Poris our'o" dH vidoirH qui a prises pour développer le commerce marilime françois. Une marine de guerre ont morqu, lo campogn• du Pi,mont •t lo Il y a cinquante ans (1579): Cer forte de dnquonte vaisseaux sera construite. Elle se tiendra à lo disposition des guerre contre lai Hugu•noh, Richelieu dut commerçants et protégera leurs navires ,sur toutes les mars du monde. foir• foce à un, radautoblt1 cobol• organiM• taines provinces des Pays Suse por lo Rein,. Tous les constructeurs da navires, tous les mariniers françois vivant à l'étron • à Bas se proclament indé ger, sont lenus, "sur peine da confiscation de corps et da biens da rentrer dons La nobl,11,, ••a•p'r'• por l'•x,cution d• pendantes. le royoume et de se mettre à la disposition du Roi". LA FRANCE Montmar•ncy-Boutevill, et du comte dH Cho les Catholiques des Pays palle1, le 22 juin, d,mandoit la tlte du Cor Aucun navire étranger n'aura lo permission de foire, ovec quelque colonie Bas et le roi d'Espagne dinol. Lo Reine la leur promettoit. Le Roi lei que ce soit, le commerce de denrées pour la Fronce. Ces décisions, ainsi que toute robroua et accord• un• promotion à san mi- Philippe Il mettent fin à une série de mesu•es qui les occompognent, ont pour but de classer la Fronce nistro. Est bien pri• qui croyoit prendre 1 leurs luttes en signant la ou rong des gronds poys impériolistes. ET l'ANGLETERRE Louis XIII a compris depuis lon9t•mp1 que paix à Arras. les milieux da la houte finonce, à Poris, se ploisent èi dire que lo GRANDE Rich•liev Ht indispensable à l'occroiu,m,nt ORDONNANCE aidero considéroblemant le commerce fronçais et qu'alla fera d• la France et au maintien de lo dignit, Il y a cent ans (1529): l'auteur progresser beoucoup plus rapidamanl' les nouvelles colonies françaises des Antilles LOUIS XIII, en la dix-neuvième année de royole. le Roi et le Cordinal na •'aiment d'Utopie, Thomas Morus, et d'Amérique du Nord. son accession au trône. guèr• moi1, Louis XIII connaît trop l'utilit, est n o m m é chancelier SIGNENT LA PAIX du ministre cordinol pour accepter de 1'an d'Henri VIII. Ce roi d'An •'parer, La France et l'Angleterre, dont les de continuer son aide aux troupes de gleterre le fera décapiter Toua l•1 obHrvoteur1 objectifs sont d'ac EN ANGLETERRE relations s'étaient fortement enveni Rohan. cord pour offirrnor que, depuis son entr,e ou quelques années p I us Montmorency mées depuis plusieurs années à la sui En plus de laisser les mains libres CanHil Royol, en 1624, Armond Dupleuis de tard. Que fait te des guerres de religion, viennent de au roi de France et au Cardinal Ri Richelieu o plu1 foit pour le royoum• de le roi d'Espagne accorde à Charles 1er nommé signer la paix à Suse, en Piémont. chelieu dans leurs luttes contre• le pro Fronce et 10n Roi que lo pluport du minis Pizarre la permission de testantisme, le traité de Suse règle tres qui ont entour, louis XIII. Qu,IIH que le Père Joseph ? Les armées françaises séjournent aoi•nt l•a oppositions, ao fort• p•rsonnalit, LE CARDINAL MINISTRE conquérir l'Empire inca. en effet dans le Piémont depuis 1627. plusieurs disputes soulevées entre la dissout la Chambre France et l'Angleterre à propos des I• mointi•ndro tovjours ou sommet. ARMAND DUPLESSIS DE RICHELIEU Maréchal de France Elles y défendent les droits de la Fran colonies. Grond, moigre, 1, nez oquilin, les yeux Il y a deux cents ans (1429} : Le titre de Principal ce dans la succession du duché de trè1 vifs, Rich•lieu domine un corp1 rnoladif Jeonne d'Arc repousse les Londres. - Les relations sont ac Mantoue, contre les prétentions de Par ce traité, les rois de France et tuellement très tendues entre le roi Ministre, que vient d'ob d'où ,mon• une 'n•rgie indomptoble. D'une dont la politique françain ne souroit d,sor- Anglais qui assiégeaient Paris. - Henri II, duc de Mont l'Espagne, de l'empire autrichien et d'Angleterre s'engagent mutuellement intelligenc• lucid•, prampte, il soit dominer mois plus H paHer. d'Angleterre et son Parlement. Char tenir le Cardinal Riche de plusieurs nobles allemands. A la à ne pas soutenir les sujets révoltés la ville d'Orléans depuis les Ier, qui, il y a un an, avait dû lieu, remet dans f actua morency, lieutenant-général des ar suite de la brillante victoire du Pas contre leur roi dans l'un et l'autre Ion entourage en mime temps que le chor• En hommoga ou Cordinol à l'occo1ion de déjà plusieurs mois. la accepter la "Pétition des droits" pré mées du Roi de France, a remporté mer. La vigueur inl•llig,nte qu'il o d,rnon so nominotion comme "Principal Mini1tre", lité le nom de celui qu'on de Suse, les troupes françaises, désor• pays. trh dc;.:a le siège de LoRochelle, dans la ville délivrée acclame sa sentée par les députés Elliot et Pym, appel1e l"' Eminence Gri dans le Piémont des succès extraor• mais libérées, se sont à nouveau re le BORfiAL ne 1ouroit mieux foire que de donne maintenant un violent coup de tournées contre les Huguenots dirigés Chacun des deux rois s'engage aus campagne du Pi,mont, d1111n1 la lutt• contre reprendre à 10n compte ce que disoit d• lui libératrice. 0 Louvre, qu'il est le morency n'en est pas à ses premiers clause aidera considérablement le fille d'Henri 1er d'Angle tain, fier et maladroit, il souleva l'op seul véritable confident honneurs. En 1612, Louis Xlll l'a Mais depuis la défaite de LaRochel Sieur de Champlain qui vient' de su position de toute l'Angleterre. vait déjà nommé amiral de la flotte, le, le Roi d' An~leterre parait moins bir les attaques de la flotte anglaise terre. 11 sera le père du de Rich,,lieu. le Premier disposé à soutemr les Huguenots fran et qui pourra s'appuyer sur les ac roi Henri Il. Le Parlement que le Roi vient de Ministre ne fait rien sans alors qu'il n'avait que dix-sept ans. çais. Occupé d'autre part en Allema cords de Suse pour exiger la restitu renvoyer est le quatrième depuis son Vice-roi du Canada depuis 1621, il 1 gne par la guerre, Charles Ier refuse tion de la vallée du St-Laurent. Il y a mille ans (629} : Dagobert, accession au trône. consulter le Père Joseph. cédait ce poste, il y a deux ans, à célèbre par certaines ma A Londres, on interprète cette dis Il serait temps que l'on Henri de Lévis, duc de Ventadour, nies vestimentaires, de solution de la Chambre des Commu afin de se mieux consacrer à ses vient roi des Francs. Le nes comme une tentative du Roi pour sache qui gouverne la gouverner seul, sans intervention par France: le Roi, le Cardi charges militaires. bon saint Eloi sera son lementaire. On ajoute que ce retour LA HOLLANDE principal ministre. à la monarchie absolue, dans le pays nal Richelieu, ou le Père - fondation de la première qui, le premier, sut mettre fin à cette Joseph? Le Boréal Express offre au nou veau maréchal ses meilleurs voeux de mosquée à Canton. forme de gouvernement, risque de le DOMINE mener à des troubles fort sérieux. succès et de longue vie. PIERRE MINUIT achète l'ile de MANHATTAN LE COMMERCE MONDIAL Il ne s'agit peut-être pas d'un précédent, mais dire uniques propriétaires des terres mises en Amsterdam. - La Hollande s'im chapper. C'est grâce à elle qu'Amster il demeure assez rare que les Indiens se voient valeur. pose de plus en plus dans tous les dam a pu draguer vers ses ports, ses marth~nder leur territoire. C'est pourtant ce Cette année l{illîaen van Renselaer, marchand domaines de l'activité économique industries et ses banques, les richesses qu'a fait, il y a trois ans, Pierre Minuit, direc d'Amsterd;,m, a reçu 1Jne large bande de terre mondiale. Grâce à une flotte qui dé des quatre continents. On compren teur général de la nouvelle Compagnie Hollan à proximité du fort Orange, d'une surface ap passe à elle seule les flottes de dra mieux jusqu'à quel point la Hol daise des Indes Occidentales. proximative de 1093 milles carrés. l' An Débarqué, le 4 mai 1626, à Manhattan, Mi gleterre, de l'Espagne et de la France lande dirige l'activité économique si nuit s'empressa de réunir les chefs Indiens de réunies, les Hollandais ont mis la l'on sait que plus de la moitié de l'or la région et leur acheta leur île pour sohrante main sur la majeure partie du com et de l'argent transportés par les Es Van de Vdde & \'an De•een florins ($24.00). Par la suite, il fit construire un merce international. pagnols, d'Amérique à Cadix, s'entas "blockhaus", un entrepôt et un moulin. Les DB BOURGEOIS OUI SE LOGENT BIEN - ,. ,.,,,. ,..,.,,.,,. • .,, '" <0mm••n •• ffollonde o permis à un cerloin nombre de bou,geo/J de 1'en,icllir. Que/quu-uns se sollt habitations des colons furent groupées aux alen se dans les banques de Hollande, dans Fiers de leurs succès, les armateurs celles d'Amsterdam en particulier. fait conit,vi,e de splemJides demeureJ du genre de celle que nouJ voyons Ici. CeJ demeure, tours. contro,tent fo,t cn-ec leJ taudiJ qui soUYent IH enlou,ent. Le site est merveilleux el Hudson n'exagérait d'Amsterdam disent à qui veut les en rien en déclarant que c'était la plus belle terre tendre qu'ils contrôlent les deux tiers Dans la lutte qui se dessine entre que pût fouler le pied de l'homme - HET du commerce européen. Procédant SCHOONSTE LAND DAT MEN VOETEN BE Que pensez-vous les nouveaux pays impériaux, la Fran TREDEN KON. avec la ténacité et l'intelligence qui ce, l'Angleterre et la Hollande, celJe Nos •nquêteurs racuaill•nt octuellem•nt les caractérisent, les marins hollan manoeuvres ... tau1 las renseignements qu'ils peuvent trou- Le commerce des pelleteries y est florissant el ci apparaît comme le prétendant le l'attitude conciliante de Minuit a probablement des Iroquois ? dais ont peu à peu installé des comp Pori1. - Don1 lo capitale fronçobe, cer permis de nouer plus facilement des relations plus apte à s'emparer de la couronne. toirs de commerce sur tous les terri taines gens pr,tendent qu'une 1ociété secrè· commerciales avec les naturels : les Mohawks, JOANNES MEGAPOLENSIS, Sénécas, Onéidas, Onondagas et Cayugas. toires~ nouvellement découverts. On en te, lo Soci't' du Soint-Socrement, tent• de Hollandais : se Les Hollandais ont pris l'habitude de remon trouve en Afrique du Nord, en Afri Le combat décisif pourrait bien dominer lo via refigi•u1a et politique du ... d'une "Qll()iqu'ils soient si cruels envers leurs faire dans les immenses territoires de ter la rivière, reconnue, pour 1a première fois, ennemis, ils sont tout à fait bienveillants que du Sud, au lointain Orient, jus royaume. par Henry Hudson en 1609, et se rendent jus pour nous et nous n'avons sujet de les crain qu'en Chine et au Japon. Malgré les l'Amérique du Nord. Déjà les Fran qu'au fort Orange, construit èn 1624. dre. Ils dorment dans nos chambres; j'en interdictions dont les frappaient l'Es. çais de Québec, les Anglais de la cô• Nous n'avons pu vérifier l'exactitude de Mentionnons aussi que le gouvernement de la la société colonie est entre les mains d'un directeur gé ai même eu jusqu'à huit à fois qui pagne et le Portugal, ils ont réussi te de l'Atlantique et les Hollandais ces ran1aignements, moi1 la rumeur ••t par• étaient couchés et dormaient sur le parquet qui dominent l'embouchure de la ri• néral et d'un conseil, auxquels appartiennent près de mon lit." à s'établir en Amérique Centrale et 1i1tonta. Henri de Lévis, duc de Ventodour, tous les pouvoirs législatif, exécutif et judiciai à l'embouchure de l'Hudson, en A vière Hudson se livrent sur place une serait un des chefs de catie société. Ce 1e• re. Les "boers", ou paysans, sont sans influence SAMUEL DE CHAMPLAIN, lutte économique et militaire extrê rait même grâce aux fortes influences de lo secrète et de riches marchands ont charge de la colo• lieutenant à Québec : mérique du Nord, où ils ont fondé la Nouvelle-Amsterdam. mement rude. Celui qui vaincra s'as Soci,té du Soint-Socrement que la duc de mod•m•. " nisation. "Cette nation est Jort belliqueuse, à ce COMBIEN VAUT UNE ÎLE AUX AMÉRIOUES? - ""' "''" m,.,. surera peut-être l'hégémonie de l'At Ventadour est porvenu à acheter da 10n ochite de tout. Nous voyom, ici, Pierre Minuit négociant l'ochot d'une île située à /'em Ces derniers ont quatre ans pour éteindre le que tiennent ceux de la nation des Atti ver ô ce sujet. Dons SH prachoins numéro,, bouchure de la rivière déco11verte par Hudwn. Quelques habits, des colliers et des colifichets titre indien, établir une colonie de cinquante gouotan (Hurons) ... Ils les (prisonniers) Cette immense toile d'araignée je lantique et, qui sait, grâce à elle, oncle, I• duc da Montmorency, lo vice-royou• le Boréol Ellpr•u étolero ou grand jour tous ont suffi à combler d'aise /es Indiens. personnes et devenir ainsi "patroos", t'est-à- font mourir cruellement." tée sur le monde ne laisse ri~n s'é- l'hégémonie du monde. té d• la Nouvelle-Fronce. les oginements de c•tle sociét,. 4 ~ "BolliAL cxlPlGeorges Le Baillif avait port6 LA FIN à la Cour la supplique des Québecois. AU 7 Au moment où la colonie vient de Davantage la bonté de cette terre a été tomber aux mains des Anglais, le de plus en plus reconnue par les vorases CANADA • K Boréal Express croit intéressant de que les suppliants r ont faits, qui leur ont Si on prend une vue d'ensemble des réalisations fran communiquer à ses lecteurs quelques porté La connaissance de plus de 300,000 Québec - le premier seigneur de la Nou çaises au Nouveau-Monde, au cours du dernier quart de âmes désireuses du Labourase et facües velle-France mériteroit une 1totue 11ulement siècle, on obtient un tableau plutôt décevant. Les résultats A ~;:at;sB~~ifJ~~::1iJé~!:~!~ fea1it~~ d'attirer à la connaissance de Dieu. pour avoir enduré pendant dix onnées IH sont peu en rapport avec les sacrifices consentis par le au pays "nommé par le commun Ca "Il est à craindre, soumettent les vexation, dH représentants et des cammi1 des principal promoteur, le sieur de Champlain. nada, mais mieux la Nouvelle-Fran requérants, que des rivaux de la Fran compagnies de commerce. Pendont dix ans, N ce." ce viennent la supplanter ... Nous en effet, Hébert n'a rien pu obtenir (ou si Du côté atlantique, Port-Royal et les établissements sommes en perpétuelle crainte de surpri peu). Son 1ouvenir est toujour1 vivace chez secondaires ont été écrasés en 1613 par le pirate virginien On y affirme que si le Roi veut ses n'attendant que fh.eure que fon vienM ceux qui 1anl demeurés à Québec. Sam'Jel Argall. L'an dernier, les Kirke ont capturé, pour A faire avancer les affaires de cette couper la gorge à tous ceux qui résident Il ourait pu facilement succéder à 10n père le compte de l'Angleterre, des postes que Poutrincourt contrée, il en résultera de grands et au dit Kebec. Car ü ne faut pas tant s'as au titre d'apothicaire de lo reine. Mais i1 a avait reconstitués après le balayage d'Argall. Et cette an magnifiques profits, qui peuvent réus surer aux paupières abattues des lion.s que préféré lo vie difficile et mouvementée des née, les Kirke, après avoir intercepté les navires chargés D sir à la gloire de Dieu, augmentation fon M sache qu'ils mordent en dormant, pays neufs. Il fut le premier colon françab de colons recrutés par les Cent-Associés, viennent de s'em• du sceptre et de l'empire des Fran et que les ennemis de votre couronM, bien ô vivre quelque temps en Acodie. C>ès 160-4, parer de Québec. çais, contentement singulier de Votre qu'ib semblent endormis, ne viennent à ô 1'6ge de 29 ons, il occompogno Je sieur  Majesté, et profit et utilité de tous ses f appât de si grandes espérances de gain de Monts dons un voyage ou Nouveau Mon Si on avait, en France, écouté plus attentivement sujets. et de profit. En effet, Sire, qui M se ha do. LI-Ph. Hébert. oculpt. Champlain et mieux tenu compte de ses suggestions con sarderait de ~nir posséder une terre si Il y o douze ons, por suite d'une rencontre crètes, la colonie aurait tenu le coup et elle ne se trou Le mémoire expose avec complai riche, /.aquelle donne de ses flancs des mi ovec Champlain, il accepta de s'établir en A "3use de 10n instruction, il est nommé, verait pas au bord de l'anéantissement. Champlain a tout sance les ressources variées et illi nes de fer et d'acier, qui rendent quarante Amérique. Il choisit Québec, cette fois. Allé en 1620, procureur du roi en Nouvelle-Fron fait pour étoffer les postes de l'Atlantique et du Saint mitées du Canada, en particulier cel cinq pour cent; de plomb, trente; de cuivre, ché por les promesses fallocieuses de lo Com ce. On lui concède, un peu plus tord, deux Laurent. Il a multiplié les démarches à la Cour pour con les du grand fleuve "peuplé d'une telle d!x-huil; et qui promet ,/or et d'argent ..• " pognie du sieur de Caen, il quitte joyeuse fiefs. Malgré celo, ou peut-itre à çau1e de trebalancer l'influence des marchands et dénouer leurs .abondance de toutes sortes de pois!on.s, Le souvenir des faux diamants de ment Pori, ovec sa femme, Marie Rallet, et cela, De Caen cherche à le vexer. BrOlé vou• intrigues. Il n'a pas été écouté. Si on avait encouragé bordé de coteaux pleins d'arbres fruitiers, Jacques Cartier n'était pas éteint en ses trois enfants. Rendu ô Honfleur, lieu Ion! priter 100 écus à Hébert, san1 int,rlt, l'établissement de quelaues familles, si on avait fourni comme noyers, châuJignius, pruniers, ceri France, où on avait créé le prover d'emborquement, il se rend compte que les De Coen l'oblige ti le faire, ô un toux de des soldats pour la défense, ainsi que des spécialistes siers et visnes agrestes . . • ; le reste de be : "Faux comme diamant de Ca conditions ne sont plus les mêmes. C'est le 25%. Le même bai penonnoge défend au pour l'exploitation des innombrables ressources de la Nou la terre garni et peuplé de wute sorte de nada." début de l'opposition de lo Campognie O 10 premier colon de Qu,bec de ,foire venir de velle-France, les malheurs que nous déplorons ne se se N.D.L.R. - Nous publions sous cette rubrique chasse et plus qu'ü n'y en a en France, et L'énumération trop optimiste des ri treversêe. On le force presque ô 1igner un France une charrue. raient pas produits. les lettres que nos lecteurs veulent .avec plus grand profit; . .. ils ont de plus chesses canadiennes, avait eu peu de octe por lequel il occepte de trovailler sous bien nous adresser. Il va ~ns dire des élans ou orisnals, castors, renards noirs prise sur la Cour. les ordres de, commis O Québec. Moyennont Epui1é, moi• toujours confiant en l'ovenir L'erreur capitale, imputable aux convoitises à courte que les opinions émises par nos lec et autres animaux dont la pelleterie donne Et ce sont les ennemis de la France une faible rétribution, il devro remettre à de la colonie, louis Hébert mouroit ti l'6ge de vue des trafiquants de fourrures, a été de miser exclusive teurs ne sont pas nécessairement .accès et espérance au bien futur d'un très qui vont maintenant régner à Qué la Compognie tout le fruit de ,on trovail. cinquonte-deux on,, le 23 jonvier 1627, lais ment sur les revenus de la traite. Champlain a tenté vaine celles du journal. xrand commerce. bec. Pour combien de temps ? Il sero, en outre, obligé de 1olgner tous sant, outre son épouse, un fils, Guillaume, et ment de convaincre le Roi que le Nouveau-Monde conte ENFIN, UN PEU D'ESPOIR ET DE L/BERTt ! les molodes, et ce soru solaire. une fille, Guillemette. nait assez de richesses pour assurer la pleine réussite d'une vaste entreprise coloniale, à condition, bien entendu, Momieur le rédacteur, Votre journal fera suns doute écho aux nouvelles concernant lo pr/Je de Québec. Il n de voir plus haut et plus loin que les troqueurs de pelle- Jans dire Que plusieurs nous reprocheront notre attitude. Le mot "traitre" sera certes accolé à teries! nos noms. Peu nous importe. Le "Don de Dieu" Champlain el ses comparses n'avaient pas à juger notre conduite personnelle. Nous avons Champlain n'est pas homme à abandonner la partie. collaboré et nous n'en ovons point honte. Au contraire, nous avons l'impression d'avoir rendu ser VIVE PETITE Yice à la colonie. Nos nombreux contads avec les Indiens de diver$eS tribut nous ont appris que Il retourne en France et il s'emploiera à démontrer aux les Anglais poyoienl mieux les peaux de castor que /es associés. Nous savons fort bien que les autorités, Richelieu en tête, qu'il serait impolitique de ':~~7i~suc"u~g1::~~e!: développent à un rythme accéléré, tandis qu'ici nous n'avons foit pratique- laisser l'Angleterre en possession de Port-Royal et de Aussi fidèle que Champlain CHRONIQUE Québec. Nous sommes peut-être deux indi.,idualistes, mais sUrement pas deux bandits. LA Espérant que vous publierez notre lettre (,i vous la recevez, bien entendu), nous vous DE LA e/1 remercions â l'avance. à la Nouvelle-France Brulé et Marsolet. Combün. de fois les habitants née, le "Don de Dieu" faisait FARINE PROPRIÉTÉ de -Honfleur ont-ils vu partir ce .son voyage au Nouveau Monde. Quint et Philippe Il. l'Espagne sem travoux lo liberté nécessaire aux navire? Jusqu'à tout dernière Il accompagnait "La Margueri IMMOBILIÈRE ble vivre de plus en plus de 1'61on entreprises de gronde envergure. ment encore .son capitaine, Henri te", "La Licorne'', "Le Mouton", DE re~u au XVIe siècle. les colonies La Fronce, sous Richelieu, se pré "Le Sanson" et combien d'autres LONDRES - Cette vil1e qui op om,ric11ines produisent encore de pore de gronds lendemoins. Couillard, le conduisait en Nou N.D.L.R. - Nous commenson1, ovec ce num6ro de notre journal, poroît souvent comme le siège de fabuleuses richesses que les con velle-France. Presque chaque an• une chronique qui informera no1 lo liberté face ou despotisme vit vois espagnols transportent dans POIS lecteurs des diverses concessions de des heures d'angoisse. Charles Ier la P6ninsule-lbérique. Mois l'or el terre que le gouvernement de la vient de renvoyer le Parlement et l'orgent ne font que passer en Es Nouvelle-.fronce fait aux habitt:int1 songe à gouverner en monarque pogne. C'est en Hollande, en Fron QUÉBEC - Lo capitale de la Québec {Por S. C.) - la majeure partie habitt:ints de Québec n'auront pos pro au aux immigrants. obsolu. L'Angleterre esl pourtant à ce et en Angleterre qu'ils abou Nouvelle-Fronce vit des heures dff fité langtemp• des ovontag" du moulin un moment critique de son histoi tissent pour fructifier au profit des mouvementées et extrimement gra èi forine. La constructian du premier moulin de re. Alors qu'elle tente de s'instol no!ions rivales. Seroit--ce lo déca ves. Québec sera-t-il la copitale la première donation el octroi ô perpj ce genre Québec s'ochevoit peine, que ler en Amérique du Nord et d'en dence du fabuleux empire? d'une colonie fronçaise ou un èi èi tuité du fief du Soult-ou-Matelot ô laub lever oux Espagnols et oux Hol comptoir commercial anglais ? Lo 1.. Anglais s'emparaient de lo ville. l" J~ Hébert, de 10n vivant apothicaire ô Québec, 1uites possédaient d,jà un moulin ô bras. tondois une portie du commerce flotte angloise vient de s'emparer en date du -4 février 1623. Ce fief noble, l'on dernier, fatigué de monger les pois mondial, el!e subit des revers en du petil village fortifi' orgueille1r tron1mi11ible por te1tament, comprend taules AMSTERDAM - Lo copitole de lo groueur noture, Chomploin s'est résolu à Fronce, où les Huguenots, ses ol sement appuyé à son promontoire. les terres lobourobles défriché" et compri• Hollande se cansidàre comme Je faire canstruire un moulin sur le mim• mo liés, sont dompth par le fouet de PARIS - louis XIII vient de re Chomploin o quitté les lieux, l'âme Hl dan, l'enceinte d'un dos prh de l'hobi dàle que celui des pères. Comme on ne pivot du monde. Ses flottes sillon Richelieu. Landres joue sur plu mettre à son ministre Richelieu des brisée. On affirme cependant que totion de Québec. Il y a trob ons, le duc de nent les mers, ses banques finon possédait po• de meule, le serrurier euoyo sieurs damiers à la fois. le risque pouvoirs accrus. le Cardinol gou le traité de Suse, sign, entre Char Ventadour a ratifié cette concession, cent l'Europe, ses comptoirs com de trouver une pierre que l'on pourrait tail est grand. verne le royaume d'une moin de les Ier et Louis XIII, rend lo prise louis Hébert a reçu ouni, en 1626, la con mercioux couvrt"nt les continents, ler pour en foire une. Le menuisier de l'Ho fer, moi1 ovec l'intelligence d'un de Québec illégale. Chomploin iro cession d'un terrain long d'une lieue et 1itu6 ses morchonds fournissent tous les bitotion entreprit de monter lo Dièce. grond politique. Il vient de briser en discuter à Paris et à Londres. 1ur les bords de lo rivière Soint-Chorle1. Ce poys. Amsterdom regorge de ri le "Parti protestant" et il affoiblit Qu'en sortiro-t-il? ... Pourvu que Termin• à la fin de l'onn'8 po1.é., ce fief porte le nom de Saint-Joseph ou de chesses. Il y ràgne une octivité in de plus en plu1 le dan des nobles. les Hollandais, déjà maitres de Lespinoy. croyoble. Elle droine vers el1e non moulin o rendu de fiers Hrvice, aux mem li encauroge l'effort coloniol et l'embouthure de l'Hud1on, ne se bre, de la colonie. On put, au cours du der teulement les produits industriels MADRID - On est bien loin, Enfin, 1.. Pèr11 de lo Compognie de Jésus veut même foire de lo Fronce une metlent pos dans la lite de remon nier hiver, manger de la bouillie, Tat ce se sont vu octroyer por le duc de Ventadour, des outres mitions, mais encore les dans lo copito1e espagnole, des gronde puissonce moritime. Par le ter cette rivière vers le lac Cham n.eilleures intelligences de l'Europe. splendeurs du siècle dernier. Phi printemps, le sieur Champlain a commencé le 10 mors 1626, une 1eigneuri1 qui se nom• troité de Suse il se lib,re de l'in plain et lo vallée du Saint-Lou à faire construire un moulin actionné por le Elle est en voie de devenir lo CO• me Seigneurie de Notre-Dame-des-Ang11. El lippe IV n'o rien de la personno gérence ongloise et assure à ses rent I Lo pogoille teroit totole. pitale du monde. lit, de ses gronds oncitres Chorles mouvement de l'eou. Dommage que, dons le comprend une quantité de quatre lieues lo situation pr6sente, les constructeurs ne de terre liront ven les montagnes de l'ouest puissent pos jouir du fruit de leur ttovoil 1 ou environ, située portie 1ur lo rivière Soinl Chorles, partie sur le grand fleuve Soint-Lou• rent, d'une port bornée por la rivlére nom mée de Sainte-Morle, d'outre part, en mon• tont la rivière Soint-CharlH, du second ruis ABONNEZ seau qui est au-dessus de lo petite rivière dite communément Loiret. Troi1 concenions seulement depuis lo fon. VOS AMIS dation de Québec, c'est bien peu. Si la Nou velle-France redevient colonie françoi11, il faudroit, pour attirer de nouveaux habi AU -~Ofl-€Al. tonll, quo lei çanceuion1 soient beoucaup plus nombreu1es. 6 1629 1629 7 LA MORT la Chambre de Commerce l 'Acadie française devient la "Nova Scotia" PRÊTE L'OREILLE AUX PROPOS DE CHAMPLAIN FRAPPE Paris (D.N.C.) - Lors d'une récen Avec un peuplement rationnel et une Un autre item important serait sans te rencontre avec Champlain, nous lU:i exploitation bien dirigée, le pays de doute le bois pour la construction des avons demandé pourquoi la Nouvelle vrait fournir chaque année du maté navires, des maisons et des ameuble France s'était développée si lente riel pour au delà de cinq millions ments. Certaines espèces donnent une Quatre vaisseaux ont quitté l'Ecosse cette année à destina. ment, comparativement aux colonies quatre cent mille livres de revenu. gomme dont l'odeur tire à l'encens. LES KIRKE anglaises. Il n'a pas jugé bon de nous Voilà qui est énorme ! tion de cette colonie prénomm~e Nova Scotie. D'après les prévisions de l'explora La culture du sol produirait en a parler de ses démêles avec les com bondance les blés, le maïs, les fèves, On évolue à soixante-dix le nombre de colons de ce pre Londres (DNC) - Cette fin d'an pagnies, ni d'incriminer ces derniè teur, les pêcheries en seraient la prin mier contingent. Ils sont débarqués à Port-Royal et ont aussitôt res. Il nous a dit, tout simplement, cipale source: deux millions de livres. les pois et le chanvre. Certaines ra née 1629 vient de s'assombrir par que si les autorités avaient donné sui Il y aurait, tout d'abord, la morue sè cines contiennent un colorant dont la entrepris de fortifier la place. les Jifficultés s'annoncent très la mort d'un assez important mar te à ses demandes, la prise de Québec che ou la morue verte, la sèche pour couleur rappelle celle de la cochenille. nombreuses et maints observateurs doutent sérieusement du l'Espagne et la verte ou fraîche, pour Du chanvre on pourrait tisser de la chand de Londres. Gervais Kirke, le par les Kirke n'aurait pas eu lieu. toile, du câble, des cordages et des succès de cette entreprise. · père des vainqueurs de Québec, la France. Le saumon, l'esturgeon, Il y a onze ans, en effet, soit en fé l'anguille et le hareng rapporteraient, agrès (onze cent mille livres). Depuis 1621, Sir William Alexander et son fils se procla n'a pu savourer longtemps le suc vrier 1618, le fondateur de Québec au bas mot, trois cent mille livres. Le sous-sol du Nouveau Monde sem maient suzerains et propriétaires de !'Acadie, de l'ile du Cap cès de ses fils. Ceux-ci viennent à présentait à la Chambre de Commer Et tout cela sans compter l'huile de ble des plus riche en minerais. Le Breton et d'un territoire sis au nord du fleuve Saint-Laurent; ils peine d'entrer à Londres que déjà ce un long mémoire concernant les baleine, ses barbes et les dents de va fer y rend à 45%, le plomb à 30%, le n'ont pas ménagé leurs efforts pour coloniser au moins une partie possibilités de la nouvelle colonie. che marine (sept cent mille livres). cuivre à 16%. Il y a aussi de nom ils doivent pleurer leur père. breux dépôts de pierre : marbre, jas de ce vaste territoire. Gervais Kirke, fils de Thurston pe, albâtre, porphyre. En 1624, le roi était venu à leur rescousse en annonçant Kirke de Greenhill, dans le Derby Le mémoire de Champlain parlait l'institution d'un ordre de baronnie, susceptible, croyait-il, de fa LA SIGNATURE D'UNE PERSONNALITÉ OUI FAIT LB MANCHITTES aussi de la culture de la vigne, de voriser et d'encourager la colonisation. l'année suivante, Charles shire, demeurait à Basin Lane, Lon l'élevage des bestiaux et des cuirs dres. Il avait épousé, vers l'année qu'on pouvait en tirer. 1er rendait officielles les armoiries de la Nova Scotie. 1596, Elisabeth Gaudin, fille de Les membres de la Chambre de Après la Nouvelle-France, la Nouvelle-Angleterre, la Nou Jean Gaudin, négociant de Dieppe Commerce semblaient avoir écouté la velle-Hollande, la Nouvelle-Espagne, on aura donc la Nouvelle en Fronce, où il vécut pendant près requête de Champlain avec beaucoup Ecosse. Du moins iusqu'à une intervention militaire de la Fronce ARMOIRIES DE LA NOVA SCOTIA de quarante ans. Ce long séjour à d'attention puisqu'ils envoyèrent au SIR WILLIAM ALEXANDER, , •• ,. ,, """"'· qui a de sérieuses prétentions sur ce territoire, où elle détient, roi une supplique en faveur du requé qui s'est fait le promoteur d'un établissement Dieppe a poussé un certain nombre rant. Pour réaliser les prévisions, ils anglais sur le tettitaite appelé "Nova Scotia". depuis 1604, un droit de première occupunte, de personnes à croire que les Kir jugèrent bon de recommander au roi ke étaient des Huguenots français, de bailler à Champlain les fonds né cessaires pour transporter trois cents depuis peu émigrés en Angleterre. familles par an en Nouvelle-France. C'est manifestement une erreur Chacune de ces familles devrait se NOUVEAUX ÉTABLISSEMENTS DES NOIRS EN VIRGINIE puisque Gervais Kirke était né à composer d'au moins trois membres. Greenhill. Le roi devrait aussi leur fournir des TRANSPORTÉS pAR bestiaux et outils nécessaires tant À LA BAIE MASSACHUSETTS Il laisse dans le deuil cinq fils et pour le labourage que pour la culture LES HOLLANDAIS deux filles. Parmi ses fils, trois ont du sol. Il ne faudrait pas, non plus, En juin dernier, cinq navires por Ceux-ci, fortement persécutés par déjà fait leur marque dans l'histoi négliger l'exercice des arts et mé tiers nécessaires à toute colonie. Un tant environ 400 nouveaux colons ar les Anglicans et les Presbytériens, OU PAR LES ANGLAIS ? re : David, âgé d'environ trente envoi unique de trois cents soldats rivaient à Salem. La petite colonie avaient quitté l'Angleterre pour se Au mois d'ooût 1619, John Rolfe, plonleur deux ans, capitaine et comman suffirait à pacifier pour longtemps dirigée d'abord par John Endicott re rendre à Amsterdam où ils ne furent vi,ginien, 4ierivoit: " ... un bâtiment de guer cevait ainsi un renfort appréciable. que tolérés. Puis ces Dissidents ou re hollc,ndois qui nous vendit vingt n•ere1". dant de la flotte envoyée pour les tribus hostiles aux Français. Ces En même temps la Compagnie Mas Séparatistes avaient cherché une ter-, s'emparer de Québec; louis, de sages recommandations n'eurent pas sachusetts Bay décida de se donner re "où de prier en paix on eût la Ji. Que fout-il eomp,endr•? de suite. Champlain n'accuse pas la une charte américaine et d'établir son berté". C'est ainsi qu'ils s'embarquè deux ans plus jeune que son aîné, Chambre de Commerce, mais, ce qui Pr4icison1 d'obo,d que ces Yingt nêgre1 fu maintenant capitaine et gouver gouvernement dans cette région bai rent en septembre 1620 sur le May est sûr, ses demandes ne furent ja gnée par la mer et la rivière Merri flower à destination de la Virginie. A rent surtout consid,r,, comme dei appren neur du fort de Sa Majesté britan mais comblées. mac. John Winthrop, riche avocat de la suite de tempêtes, croit-on, ils at tis Cl eonlrot pour Hpt onn4ies de service, nique au Canada et Thomas, âgé photo A. Landry Si on s'était réellement intéressé à Groton dans le Suffolk, est le nou teignirent plutôt le Cap Cod à proximi C'étoient des immigronh qui se pr,sentoient la Nouvelle-France, elle comBterait té duquel ils s'installèrent pour fonder dons des conditions HmbloblH, de consen seulement de vingt-six ans, capi FUrs sont ceux qui peuvent montrer à leurs amis la si&nature cfun &rand hom• veau gouverneur de la dite compa tement ou de non-eansentement, Cl bon non,.. gnie. Plymouth. Sur un total de 102 Pèle taine et vice-amiral de la flotte. me. Pour le bénéfice de nos lecteurs, nous reproduisons ici partie d'un docu bff::~~Ë!nle!u JGrt~s n~;~r~~n~ ~!: bre de leurs eontemporoin1 onglois. ment que le fondat eur de Québec vient de signer. L'entreprise est très sérieuse et les rins, on comptait quarante et un hom Gervais Kirke était un des mem mais été capables de les déloger de promoteurs ont les moyens de la me mes adultes. Dès le premier hiver, On soit en effet dons quelles condition, Québec ... bres fondateurs de la Compagnie ner à terme. De plus les directeurs presque la moitié moururent. Les sur• s'emborqu•r•nt le, "lndentu,ed servonll" et des Marchands aventuriers de Lon de la Massachusetts Bay se croient vivants s'efforcèrent de maintenir l'é IH •ngog,, en g,n,ral. Un, publicit, men guidés par Dieu et ils entendent mar tablissement et d'y faire régner la sone•re, des pr•uions indue1 et porfois Ici dres. Cette compagnie a obtenu de quer cette jeune colonie de leur carac fraternité et l'égalité, selon leur prin fore• servoient de "motivotion". Les condi Charles 1er, roi d'Angleterre, en tère fortement théocratique. cipe religieux qui veut qu'il n'y ait tions impitoyoble1 de travail, les mar,eoges 1627, le privilège de la traite des GRAND • Première 50 5 aucun intermédiait'e entre eux et leur infeds, IH ft4iquentes ,pid,mies, l'obsenee tr~fjà, ls l~:u1~~ftfral~~d~:::::~e ~ ~ Dieu. de revenu pendont les sept premi•r•s c,nn4ies pelleteries pour le Golfe Saint-Lau PAWA transportant leur conseil tout entier rent et le fleuve de Canada. la ne permettaient eu•re oux engog,, de s'o, au Massachusetts. Dorénavant, leur De fait leur gouvernement respec goniHr 11ne vie honnête, adYenont le cas commission leur donnait aussi le charrue seule autorité en terre d'Amérique se tait cette croyance et reposait sur un où ils auroienl 1urv,cu. Ces d,toils 4itoient UNE CHICKAHOMINY À L'EUROPÉENNE - aux TROIS-RIVIÈRES Poealiontos, une fine fleur de- la Virginie, fut droit de saisir et de détruire tous ra celle de Dieu. pacte ou "Covenant". Par ce pacte, onH e,n,rolement eonn111 Cl Londres el une de-s pr~mi~re$ indiet1nes à épa111er un Anglais. Pourtant ils ne sont pas les premiers les colons juraient de rester ensemble "justifioient" l'emploi de lo violence pour les navires français qu'ils rencon Depuis quelque temps, les Iroquois 50 0 0 harcelaient nos alliés hurons et algon. au pionniers à s'installer dans cette ré et d'obéir aux règles établies par une promouvoir le r11crutement des jeunes mis6- i:bflc~~- J;,11":~t!,7:,, fat'!!~!, ~;~Isut,J!, "!:,i:~ treraient sur "leurs" territoires. Tout volonté commune pour le bien com ge, en /614, l'ame-no u, Anglete-tre. Mallleu,e-u quins. Ils se montraient aussi mena gion. On se souvient des Pèlerins du reux et des orphelins. sement le brouillard on,;,loîs fut fatal à celte ceci semble à l'origine de la ré çants à notre égard. Au cours de l'été Mayflower. mun. beaulêftar,ile. cente prise de Québec. Dons un tel contexte, 011 comprend l'im 1622, ils ont capturé le père Poulain Canada portc,nce de l'orriv,, de ces premiers en qui échappa de justesse au supplice. gag,s de race noire, proboblement enlev4is Cette situation inquiétait Champlain aux E1pc,gnob. et la soixantaine de Français qui ha Les Compagnies de traite n'ont jamais bitaient le pays. Aussi a-t-il donné ins montré beaucoup de bienveillance envers la Notons, en Hcond lieu, qu'il est mointe On parle VOIR EN PAGES 8 et 9 truction aux interprètes qui le repré première famille habituée au pays. Dès son nant admis que I• novire dont porle Rolle sentaient auprès des 1111iés indiens de embarquement, on avait forcé Louis Hé n'ovoit de hollondois que le nom et qu'il prendre toutes les mesures pour met bert à signer un accord qui Je liait aux s'oginoit en r,olit4i "d'un bâtiment ongloi1 le petit nègre • notre reportage tre fin à cet état de guerre larvée. marchands de façon inique. Champlain a orm, en couoir•". Ses ambasudeurs ont réussi, au toujours protesté contre les restrictions in à Québec cours de l'été 1624, a organiser un justes imposées à son ami, mais sans suc. En tetminont, ,oppelon1 qu'en cette même sur cès. Il ne put même obtenir pour lui le onn4i• 1619 des ,quipes de jeunes fille1 fu grand conseil de paix aux Trois-Ri Québec - Depuis déjà plusieurs années, les vières. Soixante canots hurons, vingt privilège de se servir d'une charrue pour rent •mborquéH pour 1e,vir d',pouses oux cultiver la terre. Louis Hébert est mon plonteun. Molgr, toute lo sollicitude morole colonies américaines comptaient des esclaves cinq canots iroquois et treize canots noirs au nombre de leurs habitants. Tant que LA PRISE algonquins ont amené les délégués de avant de connaître la joie d'un vrai labou de lo Cie d• Londres, le choix des "futures" rage. Ceux qui seront tentés plus tard. -de deme11roit oUH limit' et po1oit maints pro les Français furent maitres de Québec, aucun ces trois nations. C'est la première (, esclave noir ne travailla pour le compte des assemblée du genre tenue au pays. se scandaliser des maigres succèti agricoles bl•mH. d'Hébert devront tenir compte de ces faits. blancs. DE QUÉBEC Le père LeCaron et le Frère Sagard, On H 1ouvient sons doute de John Smith récollets, y ont pris part, qui disait qu'•n "Virginie, loin de l'outorit' Les quelques familles qui demeurent à Québec Les délibérations, discours, remises La mesquine défense vient enfin d'être d,eente et des eontrointes de lo civilisation ont eu la surprise de voir arriver, avec les de cadeaux, se sont déroulés selon un levée et c'est le gendre de feu Louis Hé ,toblie, les esprits sont Cl ce point f6rus d'in Kirke, un jeune noir lipondant au nom d'Oli PAR cérémonial majestueux et imposant. bert, Guillaume Couillard, qui a entamé discipline que le bien, ils ne le protiquent vier. D'après ce que nous avons appris, Mada Des discours fleuris, imagés, ont per• pour la première fois la terre avec le soc. pos eux-mimes, ni ne souffrent qu'il soit gascar serait le lieu de naissance de l'enfant d ~Min d e Champlain BrooJhton protiqu, por outrui". mis aux grands chefs de se jurer mu Ce "sujet de connrsation" est devenu la LES FRÈRES tuellement une amitié éternelle. Cette Cet événement eut lieu le 27 avril de INHOSPITAllTÉ DE LA TERRE AMÉRICAINE - Le, occupant, du "May/lowd' qui Dons ces dernièru onn,es, lo Compognie propriété de Louis Le Bailly pour la somme de euphorie s'est continuée au cours des c, beaucoup foit pour mettre un terme à cinquante écus. On a créé ainsi un pr!cédent. Il festins qui ont suivi. RÉJOUISSANCES - ,.,. ,, ,,.,,, ,... ,., l'an dernier. Champlain déclare que ce ont réussi à survivre doivent maintenant, en plus d'affronter fhiver, repousser les atta• TraiJ-Ril'ièrcs, lei Hurons ont manifesté /eut joie fait montre le chemin à tous ceux qui au "le, licence, à lo ,,dilion et ouK viol•nces" ... ne faudrait pas qu'un esclavage systématique KIRKE ques des tribus indiennes. Ils ne peuvent se rendre à féslise, comme nous le voyons Combien de temps durera cette fra pat des danses et des cl,anb. Nous l'oyons ici ront la volonté et le courage d'aller habiter, Mois on nous ouur• qu'•II• 11'0 pos encor• s'Hablisst au pays. Les problèmes abondent ternité éternelle ? quelques a,11p/es exécutant la donse de fo tortue. la Nouvelle-France. ci-haut, san.s emporter leurs mousquets. foit onez: 1 déjà trop. 8 "°BOfl€AL CXPl;}Cfiifii 1629 CEUX OUI RESTENT CEUX OUI APRÈS S'il faut du courage pour partir, il en CINQ SEMAINES ... LA MARCHE VERS LA DÉFAITE faut peut-être encore plus pour rester. Res Dieppe - Champloin vient d'ar ter, malgré l'incertilude, en dépit du dan ONT Dû river dans nohe ville, oprff un s6,.. Paris (S.C.) - Au cours de ses vingt premières années d'exis né :.erviteur, Champlain, ce 19 de ger. Rester, parce que l'on s'accroche à jour de <Înq semoines à Londres. juillet 1629." cette terre nouvelle ou que l'on aime la Pendant tout ce temps, il a 6t, en tence, Québec a eu bien peu d'heures heureuses. Rarement, les liber1e de ses bois. Rester en collaborant Sauvages cessèrent de harceler les François. la famine fut peut "Le lendemain, 20 juillet, ils contact avec l'ambassadeur de firent approcher Jeurs trois vais avec l'ennemi ou tout simplement pour COD• Fronc:e à la c:ovr de Charles Ier. être encore plus tenace. On commençait à peine à espérer. le seaux, le Flibot, de prés de tinuer à marquer le fait français en Nou PARTIR lors de leur ,,parotion, il ne sem fort Saint-louis, \'Habitation, la demeure des Récollets l!t celle cent tonneaux avec dix canons velle-France. Vingt-huit personnes ont choi ble pc,1 que les n69ociation1 (N si cette vie. Il vaut la peine de donner les Paris - Champlain avait recom et deux pataches d'environ qua• nous pouvons employer c:e mot) des Jésuites, la maison des Hébert et celle des Couillard, voilà noms: mandé aux personnes habitant Qué bien peu pour ce qui se veut un établissement. Maintenant les rante tonneaux, portant chacune aient fait du progrès. six canons. Quelque cent cin- Guillaume Hubou, habitant et son épou bec de rester au pays jusqu'à la fin Anglais semblent anéantir tous les espoirs. Champlain a bien se, Marie Rollet. des récoltes et même plus longtemps voulu retracer pour nous les derniers moments de Québec. 0:,;~~~•if~r::tiil~ulî(é fa°nni:~ed!: Guillaume Hébert, le fils de Louis. s'ils le jugeaient bon. Ils auraient tou ... RIEN vant Québec, je fus trouver le jours le privilège de demander aux M6mairH, procès-verbaux, car Guillaume Couillard, son épouse, Guille Kirke de les rapatrier le printemps tes 99agraphiquH, texte original Capitaine Louis. Je lui deman mette Hebert et leurs trois enfants. "19 Juillet : Sur les dix heu vaisseaux. L'un s'appelait le ca prochain. de la capitulation, Champlain o res du matin, mon serviteur ar pitaine Louis et venait pour dai des soldats pour empêcher Abraham Martin, son épouse Margueri Pour sa part, Champlain, les mis• tout remi1 à l'ambonadeur. Mois, rivant avec quatre petits sacs de commander au fort, l'autre le que l'on ne ravage rien en la te Langlois et leurs trois filles. chapelle, ni chez les révérends sionnaires, les commis de traite, ont sans vouloir acc:uHr de n,9li9ence racines, me dit avoir vu les vais capitaine Thomas, vice-amiral Nicolas Pivert, son épouse, Marguerite le rep,,Hntant du roi de France, seaux anglais à une lieue de no de son frère, me mandant ce pères Jésuites, Récollets, ni en dû regagner la France. Lesage, une nièce et un engage. Nous donnons ailleurs la liste de nous pouvons affirmer aux derni ► tre habitation, derrière le Cap qui suit: la maison de la veuve Hébert Adrien Duchesne, chirurgien et son epou- rH nouvelles que ses d,marches de Lévis. Je ne laissai de met ",'Jonsieur, en suite de ce que mon et son gendre. Puis Louis Kirke ceux qui ont choisi de rester à Qué bec. Les partants sont, en plus de n'ont rien dann6 de positif. tre en ordre si peu que nous fait descendre à terre environ ' "·Pierre Desportes, habilant, son épouse, avions, pour éviter la surprise {~!r~uv~i::d~it::r~~note/b::,s~~ éJ::; cent cinquante hommes armés. Champlain, son beau-frère Eustache Il va prendre possession de l'ha Françoise Langlois et leur nièce, Helène Boullé, deux fois capturé par les An• tant au fort qu'à l'habitation. secouru, il nous a chargés de i:ou.s Desportes. Eustache Bou/lé * Les pères Jésuites et les Récol a.s.surer de son amitié, comme nou.s bitation. Il s'achemine au fort glais; les pères Le Caron èt la Roche pour en prendre possession. Il est à remarquer que les Couillard, les d'Aillon, récollets; les frères récollets lets accoururent aussitôt à ces t·ou.s Jai.son.s de la nôtre. Sachant Desportes et les Martin vivent au pays de nouvelles pour voir ce que l'on très bien les néce!;sité.s extrêmes de Comme je voulais quitter mon Langoissieux, Bonaventure, Gervais MALGRÉ logis, jamais il ne voulut me puis près de seize ans. Après une aussi Mohier et Gaufette; les pères jésuites pourrait faire. Je fis assembler toutes chose.s auxquelle.s vou.s êtes, longue période de vie au même endroit, il ceux que je jugeai à propos pour que vous ayez à lui remettre le Jort permettre que je m'en allasse Brébeuf, Massé, de Nouë, ainsi que les SON COURAGE hors de Québec, me rendant etait prévisible que ces gens préféreraient frères Buret et Charton et les sept savoir ce que nous aurions à fai et (habitation entre rws mains, vous demeurer en Nouvelle-France. EXEMPLAIRE ... re en ces extrémités. Il fut ar assurant toutes sortes de çourtoisie toutes les sortes de courtoisie serviteurs attachés à la résidence. au'1l pouvait imaginer. Je lui Quelques autres Français n'osèrent pas Québec s'est rendu aux frères Kir• rêté qu'attendu l'impuissance en pour vou.s et pour les vôtres, comme retourner en France, surtout par suite de Les employés et commis de traite ke, mais ce n'est faute de courage laquelle nous étions, sans vi d'une composition honnête et raison• demandai permission de faire leur collaboration avec les Anglais : aui s'embarquèrent pour la France de la part des Français. vres, poudre, ni mèche et sans nable, telle que vou.s sauriez désirer. célébrer la sainte Messe. Ce étaient au nombre d'une douzaine en qu'il accorda à nos Pères. Je le Le Bailly, commis de Louis Kirke, mais Sait-on qu'Eustache Boullé, beau secours, il était impossible de Attendant votre réponse, Monsieur, aup:1ravant à l'emploi de la Compagnie. viron. Le domestique de Champlain, frère de Champlain, a tenté, sur les nous maintenir, c'est pourquoi t·os très affectionnés serviteurs, Louis priai aussi de me donner un Etienne Brûle, interprète chez les Hu la Criette, et quelques interprètes com conseils de ce dernier, de gagner• la il nous fallait chercher une com et Thomas Kirke. Du bord du Flibot, certificat de tout ce qui était plétèrent le groupe de rapatriés. tant au fort qu'à l'habitation. rons. France et d'échapper aux Anglais qui position la plus avantageuse et ce 19 juU/et 1629." Nicola~ Marsolet, interprète chez les Sera-ce un départ sans retour ? bloquaient le golfe. attendre ce que voudrait dire Voici quelle fut notre réponse : "21 juillet: Il fit planter l'en• Montagnais. M. de Champlain nous a lui-même l' Anglais. Nous étions résolus "Messieurs, la vérité est que le:. né seigne anglaise sur un des bas Pierre Royer, charron, à l'emploi de la raconté cette ultime tentative d'obte néanmoins qu'en cas qu'ils ne Il gligences ou le:; contrariétés du mau tions. fit battre la caisse, as• Compagnie. nir du renfort. "Je fis d'amples mé DURS MOMENTS POUR CHAMPLAIN M,11,, bm le, e,me,, abandonne, de, /i,ex voulussent point faire composi vais temps et le:. 1isq11e:. de la mer sembler les soldats. Après les D'autres enfin, la plupart interprètes, moires de tous les défauts que je re tion, nous leur ferions perdre de LES qu.i sont cher:., ce fut cruel pour Champlain. Nau:; voyon:. ici un de:; frères Kirke dire ont empêché le secours que nou5 es avoir fait mettre en ordre sur les n'ont pas voulu rompre les liens nouvelle , connaissais, explique-t-il, avec lettres leurs hommes. périons en no:; so11/Jrance:.. Ils nou:. remparts, il fit tirer les canons ment etablis avec les Hurons, les Algon adressant â Sa Majesté, à Monsei adieu au fondateur de Québec qui, prisonnier des Anglai:;, doit :;e rendre à Tadou:;roc. "A la marée montante, l'An• ont ôté le ponvoir d'empêcher votre des vaisseaux, ainsi que ceux quins et les Montagnais. En conséquence, gneur le Cardinal, & à Messieurs du glais envoie une chaloupe ayant de:;:;ein, comme nous (avions fait du fort et de l'habitation." eux aussi, maigre les risques à courir, de CENT-ASSOCIES Conseil, & aux Associés, meUant le un drapeau blanc, signal pour fannée pa:;:.ée, :.an:; vau:. donner lieu Les jours qui suivirent paru meurent en terre nfu-française : Jean et tout entre les mains de mon beau• savoir s'il aurait assurance de de Jaire réu:.sir vo:; prétentionJ, qui rent des mois à Champlam. Il Thomas Godefroy, François Marguerie, Jac. ACCULÉS frère Boullé, lequel j'avais bien ins nous venir trouver, pour nous ne seront. s'il vous plait, maintenant pria avec instance Louis Kirke ques Hertel, Jean Nicolet et Gros-Jean. truit de tout ce qui était nécessaire, SUS AUX TRAÎTRES! sommer et savoir la résolution qu'en effectuant le.s offre:; que vou:; de lui permettre de se rendre à Deux employes de la compagnie des lui donnant une commission suivant en laquelle nous étions. Je fis nou.s faite:; d'une composition. Ce Tadoussac. C'est de là qu'il par• Cent Associés, en plus de Royer, sont de• À LA le pouvoir que j'avais; & lui comman Paris - Le traitre Hl taujou~s d,testable, qu'il soit français ou cinglais. Les tristes mettre un autre drapeau au qu"011 vou:. fera ~avoir en peu de tit pour Londres. Au cours du meures à Québec : Froidemouche et Le dant de s'en aller avec les matelots 6v,nemenh de la prise de Ou,bec furent rendu1 ph,11 sombres ô cause de lo callaborotion fort, leur assurant qu'ils pour- temp:; après nQu:. r être résolus. En voyage, il apprit la signature ooq. chercher passage à quelque prix que avec l'ennemi d'ou moins quotre Français. Afin que leur traitrise soit connue de tous, attendant, il vous plaira de ne Jaire de la paix entre la France et A ceux qui sont demeurés fidèles à la FAILLITE ce fut ... " le Ba,,al Expren tient b les d9noncer avec: toute le, v9h9mence ponible. Advenant le fé.iT:r~fl0~~f:"e \na~h~to!?~~ approcher vos vais:.eaux à la portée l'Angleterre. Son bonheur con France, le Boréal Express rend hommage, Eustache Boullé partit donc de Qué retour de la colonie à son ancien propriétaire, notre journal demande que justic:e sait gentilhomme anglais mit pied à du canon, ni d'entreprendre de met trasta avec la fâcherie des un hommage d'autant plus sincère que nous Paris - Deux établissements ratés. une bec, le 26 juin, avec son équipage. faite, terre et vint me trouver. Il me tre pied à terre avant que tout ne Kirke. L'espoir qui est né en savons que ces perwnnes sont demunies perte de trois cent mille livres, en •,oilà Ils montaient une simple barque et donna une lettre de la part des soit résolu entre nous. Ce qui :;era Champlain à ce moment n'a fait de toutes provisions et qu'elles seront pri assez pour ruiner une compagnie naissante. espéraient atteindre Gaspé où ils a• C'est avec regret, avouons-le, qu'Etienne perdre:t votre honneur, an vavs montrero deux frères du Général Kirke, pour demain. En attendant, je de• que croître depuis. Deviendra• vees de la presence du prêtre on ne sait Réussir à recueillir un capital de trois cent vaient quelque chance de rencontrer Brûlé étoit passé aux moins des Anglais. Ce du doigt de fautes ports, en quelque lieu qui était à Tadoussac avec ses meurerai, Mes:.ieur:;, votre affection- t-il réalité? combien de temps. Quant aux traîtres, que mille livres et le perdre en aussi peu de un navire français. A défaut de telle jeune homme, venont des environs de Poris, que vous soyei::." A ces propos, les deux justice se fasse contre eux. temps, suffirait à decaurager les plus en rencontre, les compagnons de Boullé avoil occ:ampogné Champlain lau de son traitres ne purent que répondre que, maint•• treprenants. Bien plu.!', la Compagnie des préte1tdent aue ce dernier envisageait voyoge de 1608. 11 fut un des premiers à non! que 1o rupture était consommée, il leur Cent-Aswciés ou de la Nouvelle-France la possibilité de prendre la mer sur vivre ovec: les Hurons pour apprendre leur fallait boire levr c:alice. Ils sont convaincus vient de perdre le territoire que le roi lui leur frêle embarcation. longue. 11 servit par la suite d'interprète, ou que les portes de la France leur sont fer• avait concéde, il y a deux ans à peine. De toute faton, ils ne purent aller de trvc:hemenl, pour le c:ompte de divenes mées O jamois. bien loin. Louis Kirke était vigilant campognies. Avont Chompk,in, il avait visité POUR SE BATTRE, Il FAUT DES ARMES ET DES HOMMES Cette compagnie doit sa fondation au le c:ampagnan de Brûlé, Nic:olas Marsa1et, et il les fit vite prisonniers. Boullé eut les pay1 de l'Ouest. Il fut même un des pre grand Richelieu. Se rendant compte que itait truchement chez: les Algonquins. Sa Paris. - (DNC) - Certains repro,hent b Chomploin une reddition sans ,ambot. beau affirmer l'excellente situation de miers blonu à se rendre av lac: où vivent les compagnies anterieures n'avaient point mesquinerie s'est monifestée en plein jour On aurait voulu que le ,hef de la colonie engageât une lutte à mort c:antre des ennemis Québec, son propre état • quelques ra les Hurons. tenu leurs promess-es au sujet de retablisse dans l'affaire des protégées de Champlain. de beoucavp sup,rieurs. Que possédaient les Fronçoi1 pour •• défendre? Bien peu de cines et un peu de farine de pois lui Au c:ovrs d'un de ses vayagu, il tomba ment de colons, n l'avait fondee en avril Il faut se rappeler que le fondateur de Qv, choses. Afin d',c:loirer ceux qui seraient port6s b acc:vser trop rapidement Champloin, ovx mains de Sauvages hostiles. Il lui arra 1627. Celle-ci s'engageait à transporler tenaient lieu de vivres - et surtout les bec: a gord, pendant un certoin temps trais nous publions l'inventoire exact de ce que pou,doit le fart de Qu6be~, lors de la reddi• dires de certains rivaux de CP,amplain chàrent les ongles avec: leurs dents et le deu1 à trois cents hommes de tous metiers petites Savvageues qu'il ovoit prénommées , tion, rencontrés dans le golfe renseignèrent brûlèrent avec: des tisons ardents. Il réussit chaque annee et à subvenir à Jeurs besoins Foi, Espérance et Charité. Foi étoit retournée les Kirke sur la vraie situation de la heureusement à échapper à la mort, grâc:e - quatre pièc:e1 d'ortillerie de fonte de poids d'environ cent cinquante livres pièc:e pendant trois ans. Les immigrants devaient chez ses parents, Champlain désirait omener colonie. à sa présence d'esprit. - une pièce d'ortillerie de fonte pesant environ quotre-vingls livres être des Français catholiques. Ceci afin en Franc:• les deux autres. Par suite de l'in Boullé a raconté à son beau-frère Un homme, pavrtont si brave, a svc:c:ombé - cinq boites de fer servcint pour ln dites pièces d'eviter que se renouvellent les ahercations tervention malencontreuse de Marsolet, les l'épuisement extrême dans lequel ils à l'offre de c:ent piitoles. Ce nouveov Judos - devx plus petites pièc:es d'cirtillerie de fer pesant c:hocune huit cents livres entre Catholiques et Huguenots. Kirke ne permirent pas ou chef de la colonie étaient au moment de leur capture et o accept' de trovoiller pour lei Kirke. A iix pierriers avec leurs chambres ou boites pour les chcirger do foire embarquer ses filles adoptives. Pe La Compagnie obtenait le monopole de l'impossibilité totale dans laquelle ils l'heure pr,sente, il a dO se réfugier c:he,: - une petite pi1ke d'cirtillerie de fer pesant environ quotre•vingts livres tite vengeonce qui ne portera certes pa1 la traite et s'engageait à payer les peaux de furent de s'échapper. ses omis. les Hurons. Vers le premier oaût - quarante-cinq petits boulets de fer pour les cinq pièc:es d'cirtillerie susdites La bonheur à san auteur. castor quarante sols l'unité. chasse etait Boullé n'en était pas à ses premiers dernier, Champlain renc:ontro à Tadouuoc - six boulets pour les ciutres pièces, c:hac:vn pesont trais livres ouverte à tous. faits d'armes. En effet, depuis son Brûlé et Monolet, un autre traitre dont nous Il est manifeste que ceux qui ont oc:cept, trente ou quoronte livres de poudre è, canon L'an dernier, l'amiral de la flotte de la parlerons tout à l'heure. Il tes fonça verte de trovoiller pour les Anglais ne sont pos - trente livres de mêches ou environ arrivée en 1618, il n'a cessé de ren Compagnie, Claude de Roquemont, voulut ment: "Vous demeurer. san, religion, man• des modèles. le Boillif en est un exemple. - trente mousquets entiers et un rompu dre de précieux services. En 1619- conduire en Nouvelle-France, le premier 1620, pendant l'absence de Champlain, geont chair vendredi et 1omedi, vous lic:en• Non seulement c'est vn traitre. mais de plus - une arquebuse O crac: contingent de colons, tel que stipule dans il tint tête aux commis insurgés. Il ciant en dei débauches et des libertinages. c'est un voleur I Dh la reddition de Qu,bec, - deux longues cirqvebvses de c:inq av six pieds l'incorporation. Il partit donc de Dieppe n'avait alors que vingt ans. Par la Souvene:r.-vovs que Dieu vous punira, si vou1 il s'est saisi d'environ quatre mille peaux de - deux autres orqvebvses avec quatorze navires et neuf cents person suite, il aura la responsabilité du fort ne vovs amendez. Il n'y a parent ni omi qui castors qui appc,rtenaient ou sieur de Caen. - dix hallebardes nes, Malheureusement, les Kirke reussirent Saint-L-Ouis, érigé sur la pointe du cap ne vous dise de même; ce sont cevx qui Il ne se contenta pc,s de c:e lorcin. Dana les - douze picques à l'arrêter à la hauteur de l'ile Saint-Bar Diamant. Il y a trois ans, il était en acc:avreranl plutôt à faire faire votre pra jours qui suivirent. li c:ommit probablement - c:inq ou six mille livres de plomb en boulets nabé. dans le fleuve Saint-Laurent. Le com c:ès. Si vou1 sovÎez que ce que vous faites le val d'un c:alic:e d'argent appartenant aux - soixante corselets, desquels deux sont c:ompleh, et à l'épreuve du pistolet voyé en ambassadeur aux Trois-Rivié• bat fut des plus violents. Mille deux cents res, "chargé de la mission de mainte• est désogréoble à Dieu et au monde, vous pères jésuites, Ce calice valait plus de c:ent - deux grands pieds fourchus de fonte pesonl quatre-vingts livres coups de canon furent tires en huit heures. nir la paix". En l'espace de douze ourlez horreur de vous-mêmes. Encore vous livres. De l'aveu même de Chomplain, cet - un pc,villon ou tente pour loger vingt hommes L'amiral reçut une balle dans la jambe, Je jours, soit du 9 au 21 mai, il s'acquit qui ovez été élev,1 petits gor~ons en ce individu est 1ans foi ni loi. - une forge de moréc:hcil avec: les appartenances capitaine Chausser eul les deux jambes em• tait de sa tâche, évitant un conflit avec lieux, vendont maintenont cevx qui vous Pierre Raye, av Rayer, est le dernier sur - toutes sortes de provisions pour la cuisine photo Armour Landry Compagnie perdit au moins trois iroquois et faisant le voyage aller-re ont mis le pain à la main. Pensez:•vous être notre liste des troitre1. Ce c:harran est l'un - tous les outils pour un charpentier ::::ee:~.;a tour. prisés de c:ette notion ? Nan, ouvrez-vous, des plus perfides et méchants de la bande. - tous les outils de fer propres pour un moulin à vent Maintenant que la colonie françai:.e :;ur le:; Nous ne savons pas si M. de Roquemont L'an dernier, il devait partir pour car ils ne s'en servent que pavr la néc:euité, Il e1t prabloble que, mime sans la catloba BROUAGE, VILLE DE CHAMPLAIN - - un moulin à bras pour moudre du blè ainsi que les principaux officiers sont €"1- "les lieux d'Etchemin", mais Cham- en veillant toujours sur vas ac:tians, sachant ration de ces traitres, les Anglais se 1e• bord:. du Samt-Laurent e:;t pas:.ée aux mains de:. Anglais et que le:; négociations ne - une c:lac:he de fonte. :.emblent pa.s donner de ré:.ultllts positif:;, on :.e demande à Brouage 5i Champlain ne core aux mains des Anglais. Nous avons en• que quond un autre vous offrira plus d'ar raient emparés de le, calanie. Mais ce n'est viendra pas habiter à MUveau la maison qu'il r pouède. Retranché derrière ces murs Voilb qui ,,ait bien peu pour répandre b l'attaque des trois vaineaux des Kirke. tendu dire, qu'après le combat, les Kirke t1i!0 s~ft~f~: ~J:~se~o~~~~tsqi: f~~ gent qu'ils ne font, vous les vendriez encore point 10 une excuse voloble. Nous rée.lamons if}ai.s, Cluimplain po11rrait à :.on ai.se r vivre de :.ouvenir.s. Mais cela cadre mal a~c D'ovtant plus que, c:omme nous le montrons ailleurs, la famine rangeait les habitants du ont ramene en Angleterre six navires fran An~lais soient sur le point d'attaquer plutôt que votre nation et. oyant cannois• cantre eux les mesures qui s'imposent. lb :;a per:.onnalité fortin. Champlain, dans les c:ircanstonces, a certes pris la décision la plus sage. çais. Québec. sanc:e du pays, ils vous chauerant. Vov1 m,ritent le sort des traitrH, le, mort 1 10 "i.ouiAL ,;xp"'c,;,,. 1629 1629 u ~souiAL ICXP1'/J;<,<, Il La construction de leur monastère DU RENFORT: ètant terminèe Saint Joseph les Récollets protecteur les Jésuites du Paris - Un certain nombre de pè pour mener contre les arrivants une res Jésuites qui se rendaient en Nou campagne de dénigrement. Plusieurs doivent partir Canada velle-France prêter main-forte à leur des habitants de Québec s'étaient dé confrères ont vu leur navire couler à jà gaussés des Jé-suites à la lecture Québec - Les bons frères mineurs ont hauteur fournira un espace convenable pour Pour accomplir un voeu, pic apres avoir heurté les rochers de du pamplet "L'Anticoton". Le rem• laissé avec peine le beau monastère qu'ils l'entreposage. les Récollets ont consacré, il Canseau. Le père Noyrot, qui avait plaçant de Champlain r_efusa même habitent depuis 8 ans : la maison Notre Les récollets font confiance à l'avenir y a cinq ans, le pays à saint frété le navire, a disparu dans les de recevoir les peres s01t à l'habita· :La paix entre :Louis XIII Dame Calais - Le roi Louis XIII et le Cardinal Richelieu viennent de signer s'établir de célébrer très so• dernier, vient d'être suivi d'un autre pères. Jls mirent à leur disposition la Notrt>-Dame des Anges. Nou~ sommes allés projets. Il nous a montré avec fierté les lennellement la fête du saint plus grave encore : leur départ. moitié de leur couvent et de leur jar l'Edit de grâce qui pardonne aux Huguenots leur rébellion et reconnaît la voir les ouvriers à !'oeuvre. Une douzaine premier.!' défrichements : "Nous avons du patron. liberté de leur culte. Arivée en Nouvelle-France depuis din. Désirant avoir leur propre éta d'hommes s'affairent à monter la charpen. grain pour faire sulfisam~nt du pain et On émet le voeu que l'ha• quatre ans, à peine, cette commu blissement, les Jésuites demandèrent L'Edit de grâce d'Al~is enlève cependant au~ Pro~estants leur~ avan te et les murs faits de bonne piene, bon de fo bière. Nous avons amené un âne et bitude païenne des feux de nauté avait déjà fait un travail d'é· alors une concession de territoire au tages politiques. On peut dire en somme que ceux-ci deviennent des citoyens sable et meilleure chaux que celle qui se une anesse pour notre comTTWdilé; nous la Saint-Jean soit remplacée vangélisation remarquable. Se ren duc de Ventadour qui l'accorda immê comme les autres. fait en France. Les pères sont très fiers nourrissons aussi des porceaux, un couple par des réjouissances et un dant compte du peu de résultats ob diatement. du four à chaux qu'ils ont fait construire d'oies, mâle et femelle, sept paires de VO· feu de joie en l'honneur de tenus, les Récollets avaient décidé, en Le 14 juillet 1626, arrivèrent les pè et qui fonctionne à merveille. résidence Cette paix que le Roi accorde à ses ter d'avoir brisé ses plus dangereux La failles, quatre paires de cannes ... Quant saint Joseph. 1624, de faire appel à une communauté res Noyrot et de Nouë, ainsi que le sujets protestants met fin à une lutte adversaires. aura deux étages et elle sera de dimensions aux vaches et aux chevaux, nnus ne som• possédant plus de biens et plus d'in frère Gaufette. Vingt hommes enga de quatre ans menée par le Cardinal La chute de La Rochelle fut pour les respectables : 34 pieds par 22. Au premier mes pU$ en volonté d'en nourrir que fan• fluence. Ils avaient appris que pour gés les accompagnaient. On entreprit Protestants le premier pas vers la dé étage, on aménagera une chapelle tempo• née prochaine." réussir auprès des Sauvages, il fallait alors la construction de la résidence Richelieu contre ce qu'il appella "Le raire; il y aura en plus la cuisine et des L'espérance est un précieux stimulant. ACCUEIL CHALEUREUX AUX JÉSUITES - Parti huguenot". La lutte atteignit faite. L'Edit de grâce fait tomber le De "L 'Anticoton " avoir de quoi leur donner. Ce qu'ils des pères. Le père Lalemant se ha Certain, 0111 manife,té du mQuebec. A cause de cette in Charton et Gilbert ,Buret. Le groupe forme spirituelle qui brasse actuellement la Paul. Ils savent qu'infailliblement il lu ins Tous !'-e rappellent le publication de l'ou chez le cardinal de Richelieu, avec le tervention malencontreuse, les vingt France, un homme plus que tau1 les autres crira dons sa croisade au service de ceux qui partit de Dieppe, le 24 avril 1625 et père Ragueneau. L'entrevue, qui avait engagés des pères durent repasser la vrage du père Mariana, jésuite, t!n 1610, arriva à Québec le 15 juin. MORT OU CARDINAL DE BÉRULLE a su redonner un sens à la charité évangé• souffrent. intitulé "Du rai et de finstitution royale". causé tant d'appréhension aux pères, mer, au cours du mois de novembre lique: c'est l'abbé Vincent de Paul. Ce curé (Paris) - Lo France cotholique vient de perdre un de ses chefs de file. le Cordinol Dans le but de venir en aide oux pauvres, JI y dénonçail la tyrannie et les tyrans. Leur arrivée fut marquée de quel se révéla très prometteuse. Le cardi 1627. Et puis ce fut les Kirke . . . Tout de Clichy, dans les faubourgs de Paris, met aux délainés, oux galériens, aux forsats, Ravaillac, l'as!'-a~sin de notrE' précédent roi. ques incidents regrettables. Le sieur nal-ministre prit la résolution de sup sera-t-il à refaire, si jamais la Nou• Pierre de Bérulle, que la plupart des grands esprits religieux considèrent comme leur tous ses efforts et toute son influence à de Caen, calviniste convaincu, avait primer la Compagnie du duc de Mont velle-France retourne à ses anciens maitre, est mort à Paris. l'abbé Vincent de Paul fondait, il y a quatre trouva dans ce livre une justification à son aider les miséreux. ans, la Société des Prêtres de la Mi11ion. funeste projet. Lors du procès, il fut fait profité de l'absence de Champlain morency et d'en fonder une autre. propriétaires ? Il en parle tellement, il s'y consacre avec Ceux-ci parcourent les poraiues les plus mention de l'ouvrage de Mariana. Cet OU· Si, au moment de sa mort, Bérulle élait levr apostolat. un tel entêtement, que tous ln gens en place en disgr&ce auprès de Richelieu, il n'en est abandonnées afin d'y secourir les âmes et vrage fut alors immédiatement saisi et brû pas moins consid'r' par beaucoup comme le Cordinol de Bérulle n'était pourkint d'y soulager la misère. lé sur la place en face de l'église de Pari~. un des plus grands esprits de Fronce. Grâce pas d'obord facile et son oeuvre, marquée On dit que c'est pendant son emprisonne Suivit une querelle plus ou moins larvée. à l'Oratoire qu'il o introduit en Fronce, ou d'une philosaphie mystique très élevée, ne ment aux mains des caoairn de Tunis, en Un crrfnin abbé Dubois, lors d'un œr• LES HURONS MANIFESTENT LEUR MÉCONTENTEMENT peut être fréquentée que por les meilleurs lt.')5 et 1606, que l'abbé Vincent de Paul mon à Saint-Eustache, attaqua ,·iolcmment Cormel réformé qu'il a installé à Paris, grôce vous rapporter les propos tenus par auni aux nombrevx écrits spirituels qu'il théologiens. C'est peut-être ainsi d'ailleurs découvrit la mhére et Ici souffrance. Depuis les positions du père !\fariana. Le rère La Huronie (PMF) -A la demande à témoin que ce n'est point notre fau qu'il agit le mieux. Ses fidèles les plus en les Sauvages. te, mais bien la tienne, de nous lais• nous loine, Bérulle a profondément mcnqué san retour en Frcince et surtout depuis Sre Coton. "Aux avait annoncé son d:!sir d'hiverner soit jamais venu en ces lieux, tu nous meurer chez les Indiens. Sa seule pré affirment qu'ils doivent à levr rencontre avec leviers les plus importonis de la spiritualité vres, à aider les pouvres, à organiser la parmi eux. Ayant assisté à la scène charité. bons Français'· et "L'Antiroton". Les Jé délaisses. Si nous ne connaissons le sence aurait pu témoigner de la re Pierre de Bérulle l'orientation définitive de contemporaine. suites répondirent avec Je '"Fléau d'Aristo• de l'adieu, nous nous permettons de Partout à Paris on entend parler de lui Dieu que tu adores, nous l'appelerons ligion catholique. griton". Nouvelle attaque. "Le remercie• et de ses oeuvres. Il n'est pas un salon, pas une résidence noble, qui ne l'ait reçu. Par• ment des Beurrières", et la dernière répon faut il réclame de l'aide et du soutien. Par se en date: "La Lessive". Il serait curieux de savoir comment il Le frère P. Duplessis n'est plus tout il pouue à l'oction charitable. • une épousèe se fait que •·rAnticoton'' ait réussi à se ren• On dit même que, dons les cercles politi• dre à Québec. Est-ce une manoeuvre des ques et dans l'entouroge immédiat du Cor• Huguenots ? De Caen a-t-il quelque chose de quelques mois dinai de Richelieu, on commence à trouver à voir avec la compagne de calomnies qui Il avait fondé la première école fatigante cet insistance qui n'arrête iamois. a précédé l"arri'"ée des pères ? On semble Simo11 Françoi• Il monquoit peut-être à notre époque, avoir profité de l'absence de Champlain pourtant si fertile en moitres de la spiri• pour créer contre les arrivants un mouve Anne Québec - les Sauvages de la ré Français furent assassinés par les MONSIEUR VINCENT tualité, un outhentique témoin de l'amaur ment d'animo~ité. On n'a pas voulu les re• Un oulhentique t6moin évangélique. Ce témoin nous l'avons en la cevoir à !'Habitation : ce fait en dit long. gion des Trois-Rivières se souvien Indiens. Craignant la vengeance de l'amour évangélique. personne de l'abbé Vincent de Poul. nent encore de ce bon frère récollet des blancs, les Sauvages décident 000 0000000 000 00000 00 Hébert qui vécu avec eux pendant quel• une attaque surprise contre Qué Fonder un foyer en Nouvelle-France, il y o quelques années, était un geste vraiment que temps. En effet, le frère Paci bec. Cette décision se prend aux JUBILÉ AU CANADA héraique. Le premier morioge célébrê en fique Duplessis, décédé il y a dix Trois-Rivières. Le frère Duplessis Québec - Sans avoir, aux yeux de Rome, terres nouvelles fronsoises, eut lieu il y a l'importance de l'Asie sur le plan missionnaire, douze ans, le 23 novembre 1617. la cou• ans, a été un personnage impor apprend la chose et aussitôt en (Québec) - Le père Galleran, récollet, vint à Québec en 1622, pour prendre la Nouvelle-France n'intéresse pas moins te Pa rogeuse famille Hébe,t était à peine ins tant au poste de traite des Trois• voie un messager avertir le chef charge de la maison Notre-Dame des Anges à titre de supérieur. On lui avait pe. Nous en avons eu une preuve, il y a une tallée que déià elle donna un signe non concédé le pouvoir de rec~oir à l'habit non seulement les Français, mais encore dizaine d'années, lorsque le père 0olbeau, de équêvoque de sa volonté de faire sienne Rivières. Il se fit aimer des Indiens du poste. Par suite de l'habile di les Sauvages qui, après avoir passé un certain temps au Séminaire et montré retour de France, proclama un Jubilé obtenu de sa nouvelle patrie. Anne Hébert, l'ainée des en assistant les malades. De plus, plomatie de Duplessis, le complot assez de constance, offriraient des garanties suffisantes de perfection Evan Notre Saint-Père le Pape pour la Nouvelle-Fran• enfonh de louis Hébert, contracta morioge gélique. ce. Le missionnaire récollet en fit la publication avec un Normand, Etienne Jonqvest. Ce fut il enseigna aux petits sauvages les échoua. Le premier à bénéficier du privilège fut un jeune Normand, Pierre Lan• dans la chapelle de Québec, au grand contente le père Joseph LeCaron qui bénit les nou• rudiments de la langue française goissieux, qui s'était donné depuis trois ans aux Récollets et les avait assistés ment et consolation d'un chacun, pour être le veaux époux. Malheureusement, Anne Hé Après une brève maladie, le re premier qui ne soit jamais gagné dans le Ca bert ne put survivre è, la naissance d'un et de la religion. dans leur ministère pour l'instruction des Sauvages. ligieux mourut à Québec, le 23 nada . enfant mort-né. Etienne Jonque$! ne survécut Il sollicitait depuis quelque temps le privilège du saint habit et il vient que quelque temps à son épouse. HENRI IV CHEZ MADAME DE GUERCHEVILLE - ,. '"'"'';,' '" ,.,., .. , '" Aeodi, ,.,. août 1619. Il est, en conséquence, Comme il n'y avait qu'une chapelle, les pères Il est à remarquer qu'il a, en d'être exaucé. Le père Galleran l'a accueilli au noviciat peu de temps après avaient préparé, pour les visites rituelles, des Lo perte de ces deux persannes, nouvel sédait de fortes amitiés à la cour du temps du précédent roi. Ent,e autrCJ, celle du Balafré. Cette quelque sorte, sauvé Québec d'une le premier religieux inhumé en ter son arrivée à Québec. Pierre Langoissieux a pris le nom de Frère Charles. petites chapelles en forme de cabanes qu'ils ont lement arrivées au pays, ne réussit pos à riche dame, profondément chrétienne, n'a pas craint de verJer de g1a55es sommes por.ir permettre ar.iir érigées dans \e voisinage de l'habitation. destruction possible. En 1616, deux re canadienne. abattre le courage de loui, Hébert. Jé,u/tes d'aller s'établir en l.eadie, malgré /'opposition des memb,es de la Compagnie. 12 u -~Olî-ÉAL IICXIP1'1/Hi§ 1629 .. -~OlîiAL IICXIP1'1/IC!;i!;i 13 PROPOS DE TABLE
comédie en cinq actes
son frère l'abbé de Serisy, l'avocat Gi PREMIÈRE Çâteau Je maïs ry, Gombauld, le jeune Godeau et MADAME DE CHAMPLAIN Cerisay, intendant du duc de La Ro PIÈCE chefoucauld. ' la huronne Vers l'étatisation On ne sait pas encore quel rôle le d'un jeune avocat de Rouen VOUDRAIT DEVENIR Cardinal-Ministre entend jouer dans Metlre les grain• de blé d'lnd• dons l'eau et leur fair• prendr• cette Académie; il semble acquis Pierre Corneille Une rumeur étonnante nous vient un bouillon; en1uite les essuyer et les faire sécher. Broyer ces grains qu'une des premières tâches qu'assu RELIGIEUSE de Paris : Hélène Boullé, la très gr•• dons un martier, les pétrir avec de l'•ou tiède et avec la pâte obte mera la nouvelle institution sera de cieuse épouse de monsieur de Cham• nue fosanner des petit• gâteaux épai1 d'un bon pouce. Envelapp•r des lettres rédiger un dictionnaire officiel. Par plain, songerait à entrer au couvent, cH gâteaux dons les feuilles de blé d'Inde -♦ I•• mettre à cuir• cette mesure, le Gouvernement en Représentations Nous avons chargé un correspondant sau1 l•s c•l\drH chaudes. Si on monq1,1e de f•1,1illes, m•ttre les 9&. tend assurer à la langue française une parisien de mener une enquête à ce 1-1,1x t•ls q1,1•ls. Il n'y 01,1ro ensuite q1,1'à IH essuy•r une fois c1,1its. Depuis son arrivée au pouvoir, le Cardinal d1; Richeli~u ~'4:s! structure et des lois qui la protègent LES MARDIS, JEUDIS, SAMEDIS sujet et nous sommes en mesure de Comme lo pâte de blé d'lnd• est très fade, on peut •n rel•ver le assuré un droit de regard sur presque tous les domaines de I actlv1te contre les archaïsmes et les barbaris ET DIMANCHES, à 3 heures confirmer la nouvelle. goût en y milont d•s p•tits fruits secs ou frais : frois•s, ble1,1ets, nationale. Le monde des lettres pourtant échapp~ encore au .contrôle mes. II va sans dire qu'un tel projet Il est exact que madame de Cham framboises, mûres chompitr••• etc•. du premier ministre, mais on commence à croire que les 1ours de provoque déjà des remarques acerbes plain souhaite entrer chez les Ursuli cette indépendance sont comptés. Une rumeur veut, en effet, que le de la part de ceux qui s'opposent aux - •- nes. L'an dernier, elle a même confié Cardinal s'apprête à fonder une Académie royale des lettres; cette puristes, coupables de vouloir "établir au père Charles Lalemant une lettre conscription des plus fins lettrés de Paris mettrait au service du Gou une tyrannie sur les esprits", pour . EN VEDETTE dans laquelle elle prie son époux de vernement un groupe d'élite chargé d'orienter toute la vie littéraire de reprendre le mot de Guez de Balzac. la France. Quoi qu'il en soit, il semble bien que \;tt~!l~rpr~babi!me:~3 fft;!1~~e~~t!~ Pain Je maïs séché l'Académie sera bientôt fondée et les Hont Dory on sait oue le vaisseau qui -amenait le observateurs s'amusent déjà à lui ET SA TROUPE père Lalemant a été attaqué par les La formule des académies littèrai La dernière en date de ces acadé trouver un titre. Le nom qui revient le Anglais, au début de mai 1628, et que res n'est pas nouvelle. 0~ sait qu'en mies serait celle qui tient séance cha plus souvent : l'Académie des Polis. le religieux a été reconduit en Euro- Italie toutes les grandes villes ~e p.at que semaine, chez Valentin Conrart, On mentionne aussi l'Académie des un secrétaire de Sa Majesté. C'est sur beaux esprits, l'Académie éminente, • "[[j cueillent une quantité d'épis de blé d'inde avant qu.'il soit tent de posséder de telles associations peLe pieux dessein d'Hélène Bo~ qui contribuent pour beaucoup au re elie que le Cardinal aurait jeté les l'Académie de l'éloquence. Quant à Théâtre bien sec et mûr, puis les femmes, les filles et enfants en déta nous, nous suggérons tout simplement persiste. La jeune épouse de 30 ans a, chent avec leurs dents les grains qu'üs rejettent avec La bouche nom de ce pays. Plusieurs villes fran yeux pour former le noyau de la fu du Jeu de Paume de Berthault, pour l'appuyer, un illustre exemple, çaises ont déjà __suivi cet ~xemple et ture Académie otlicielle. Ce groupe l'Académie française. De toute façon, dans de grandes écuelles. Après on achève de le püer dans le l'avenir nous dira qui a le mieux de Quartier Saint-Martin, celui de l'ancien vice-roi de la Nou grand mortier et on pétrii et façonne la pâte en tou.rteleu qu'on Paris compte meme, depms quelques comporte actuellement neuf p~rson velle-France, Henry de Lévis, duc de années de nombreux groupes de nages bien connus dans la capitale : viné; d'ici là, si le jeu vous amuse, Paris envelop[:.e dans des feuüles de blé d'lnde, pour les Jaire cuire en plus de Conrart, figurent Chape les paris sont ouverts. Faites vos Ventadour, et de Marie Liesse de dans la cendre à raccoutumée. Ce pain mâché est le plus estimé beaux esprits qui se réunissent régu Luxembourg. Ces époux modèles ont lièrement. lain, Malleville, Philippe Habert et jeux. d'entre eux, mais pour moi je n'en mangeais que par nécessité et PARTERRE: LOGES: édifié et étonné la cour, en se déliant à contrecoeur, à cause que le blé awil été ainsi à demi mâché, de leurs P-ngagements au cours d'une pilé et pétri avec Les àents des femmes, Jüles et petits enfants." 10 sous 20 sous cérémonie émouvante dans la chapelle des Carmélites, le 24 septembre 1628. La duchesse vient d'entrer au Carmel •••••••••••••••• d'Avignon et le duc s'oriente vers le sacerdoce. QUATRE ANS APRÈS LA MORT On sait que lors de son mariage, en Pain Je maïs bouil/; Le BORÉAL 1610, Hélène Boullé appartenait à la religion réformée. Convertie deux ans D'HONORÉ D'URFÉ pi.us tard, à 14 ans, elle s'est montrée "lb rédui$ent la p6te de mais comme deux balles jointes ennmbl•, qu'ib depuis une apôtre très zélée. Sa mère tt ennlopp•nt de feuille, qu'il1 lient par I• milieu avec une cordelette avec laquelle et son frère, Eustache, ont été rame il1 avalent ce pain dons une chaudière d'eau bouil1onte •' l'y lainent prendre A DES CONCURRENTS nés à la vraie foi par ses prières et plu,ieun bouillons. Etant cuit, ib l'en retirent •t le mong•nt 10n, I• foire paner Le Boréal Express n'est plus le seul jour• HÉLÈNE DE CHAMPLAIN - M-u .,.,m,ot ses attentions. Au cours de quatre an par 1• f•"'·" nol à relater les événements qui morquenl elf•? Hous en doutons. H'ayant pu rejoindre nées passées en Nouvell~-France, de L'.c4strée a Jeux suites notre époque. fépouu de Cllomplain, nous cr,ons demandé à 1620 a 1624, elle a déployé un zèle A Anvers, l'imprimeur Abraham Verhoe une d, MS amln de IIOUJ lour11ir un port,oit de apostolique qui révèle une âme de ven a été le premier à emboîter le po1 der /a dom,. Volld ce que l'on nous a remis. Bien très haute qualité spirituelle. rière le Boréal. Depuis 1605, en effet, il que ce y/sos,e soit trib joli, et maliré l'affirma Il n'y a donc pas lieu de s'étonner de offre ou public une gazette imprimée en tion de son amie, nous doutons de son authen ses aspirations actuelles. Nous lui sou ~enu Je luxe LAQUELLE EST L'AUTHENTIQUE ? longue flamande et les exemplaires que ticité. haitons de les réaliser. nous avons vus augurent bien l'avenir. 1{tt Au caun de 10 maniée chez les Hurons, le fr ■ r• Sogord a •nr•gistré avec humour Un Hollandais et un Anglais ont ensuite I•• div•nes expériences de c• con~oct nouveau av•c la nature et les naturels, Il Une enquête menée à la Cour nous ne mal comment, en un mois, il se suivi son exemple. Le premier publie en revient sauvent 5ur les prabliomes de l'alimentation I Les diverMls recettes de so90- révèle que l'Astrée demeure le ro rait parvenu à composer une suite fransois, depuis 1620, le Courant d'Italie et mité ne l'ont po5 gagné O la cuisin• indienne. aussi vraisemblable au roman que d'Almoigne, te second a choisi d'utiliser 1o Les sauvages man le plus populaire. Nous n'en von: formule de brochure1 périodiques qu'il ap Il nou1 a raconté d'une façon piltaresqu• le festin donné en cours de route Ions pour preuve que la querelle qui l'auteur a pris dix-sept ans à écrire. lors d• la r•ncantr• d'un confrère, le P. Nicolas Viel: pelle Weekly News et qu'il édite depuis 1622. ...et les bébés oppose présentement Borstel de Gau Par contre, quels étaient les liens La rumeur veut que la Fronce elle-même "Figurez-vow quels pouvaient être Les mets de ce festin: un peu bertin à Baro, le secrétaire du célè qui unissaient Gaubertin à d'Urfé ? ponède bientôt son propre journal. Il seroit Québec- Bien peu s'arrUfflt parfois à pen de poisson blanc avec des citrouilles du pays, le tout cuit ensem Pourquoi ce dernier aurait-il fait de prochainement fondé par Théophraste Re Foui• de rou•I, de quenouille bre disparu. Tous deux ont publié, ser à la dureté de la vie dans les colonies. Les ble en de reau pure, sans autre lauce que du bon appétit, qui ne Gaubertin son héritier ? Comment naudot, un médecin qui s'adonne au com ou de fuseau, les Huronnes filent depuis quatre ans, une suite au long merce plus qu'au soin des malades. La ca Parisiennes devraient s'avouer vaincues, si elles pouvait manquer à un homme qui amit très mal taupé et encore expliquer l'évidente différence de sty essayaient de s'imaginer quels peuvent être les le chanvre sur leur cuiue. Le fil plw mal couché, mouillé dessus et dessous d'un grand orage qui roman pastoral et chacun prétend évi pitole compte aujourd'hui plusieurs suceur obtenu est Trè1 fart et il sert à tracas d'une nouvelle maman au Canada. Les nous avait duré tout La nuit. Pour de la boisson ü ne s'en parle demment que sa version est la seule le entre les premiers chapitres publiés soles du commerce nouveau genre que Re fabriquer les rets et les 1eine1 temps sorrt troublk en Europe; ils le sont en point que de la belle eau cla~e du Lac, qui était là devant notre par d'Urfé et la suite que Gaubertin naudot o mis sur pied et qu'il appelle d .. dont lei hommes 1e servent pour authentique. Lequel est le véritable core plus ffl Nouvelle-France. Il y eut d'abord cabane, non plus que de Linge, de pain et de sel, qui ne leur "bureaux d'adresses". Cette agence de pu• pêcher, hiver comme êtê. les hom héritier du maître et lequel est un a publiée. les Iroquois Cils sont encore menaçants, d'ail sont point en usage, ni beaucoup d'mUres choses que notre Europe blicité sert de lieu de rencontre oux ven mes, ouis en guenon contre terre, leurs). Il y a maintenant les Anglais. Dans un nous fournit abondamment." fumiste? Le débat n'est pas facile à deurs de toute sorte désireux de mettre panent de longues heure1 ô fa Ces questions demeurent actuelle pays où l'on manque de tout, accepter d'élever trancher. leurs produill sur le marché. Les ocheteurs çonner eux-mêmes lei reh et ils une famille, c'est plus qu'héroique. Et pourtant, ment sans réponse et Baro en tire tout éventuels se tiennent à ces bureaux, à l'af en produi1ent telle quantité qu'il1 en tenant compte de la population, les nais lt> crédit possible. Il réaffirme avec fût dei aubaines et passent le temps à se en trafiquent avec lu Montognah sances s'annoncent assez nombreuses. Honoré d'Urfé est mort le premier force que lui seul a reçu du maître la rapporter mutuellement les derniers potins et outres nations étrangères. de leurs quartier. Il y eut d'abord le fils Jonquest qui mounrt juin 1625. Le 10 juillet de la même Cuisine Je quantité mission de publier la suite des aven Renaudot se trouve donc exceptionnelle la mbne annk! que ses parents. 'année, soit un mois plus tard, Borstel tures d'Astrée et de Céladon. Il faut ment bien placé pour connaitre les dernières La famille Abraham Martin s'est enrichie de Gaubertin obtient un privilège et Le frère rhollet Gervais Mahi•r a pris port récemment O un festin olgan• reconnaître que son titre de secrétaire nouvelles et, s'il met son projet de gazette à detroisenfantsdepuissonarrivéeaupays,en quin a1,1x Trois-Rivières. Il nous cammuniqu• la r•cette du plat principal, sons public une cinquième, puis une sixiè particulier d'Honoré d'Urfé donne exécution, ce ne sont sûrement po1 lei sour 1613: Eustache, qui ne vécut que quelques temps, tou1efois la recommond•r aux bouches fines: me partie de l'Astrée. Toute la Cour ces d'information qui lui manqueront. ainsi pl°fnommé en l'honneur de son parrain, Pvidemment du poids à ses préten s'en réjouit jusqu'au jour où Baro Comme les journaux ne prolifèrent pas en Eustache Boullé. Eustache Martin serait donc le "Le dit ragoût est composé d'un reste de chair d'élan de l'hiver tions. Pourtant, on aimerait bien sa core dons le monde et qu'une saine concur premier Français ni en Nouvelle-France, si l'on passé, moisie et sèche comme du petun, qu•on jette dans la cMu. sème le doute en prétendant que lui voir pourquoi Baro a mis deux ans à rence ne peut qu'améliorer la quolité de ceux ne tient pas compte du bébé Jonquest. Trois ans di.ère sans la laver; avec des oeufs de canard si vieux que les seul a le dépôt des manuscrits inédits. Honoré d'Urfé préparer cette publication, alors qu'il qui existent déjb, nous nous réiouisson1 très ap~s la naissanced'Eustache, soit en 1624, Mar ARTISANAT petits y sont tout formés; on y ajoute des poissons entiers sans Baro accuse Gaubertin de contrefa assure n'avoir eu qu'à corriger cer sincèrement de l'initiative prochaine de Re tutrlte vit le jour. Et toujours trois ans après, être habillés; puis des pois, des prunes, du blé trinde, qu'on fait çon et se déclare en mesure de pu L'affaire en ·est là et on espère que naudot et à lui comme aux outres proprié• soit il y a deux ans, ce fut le tour d'Hélène. bouillir dan.s une grande chaudière, le tout, brouillé et remué taines fautes sur le brouillon de son taires de journaux, nous souhaitons la meil Guillaume Couillard et son épouse Guillemette HURON ensemble avec un grand aviron." blier bientôt la vraie suite de l' Astrée, d'autres événements clarifieront l'é 9.ncien maître. leure des chances. Hébert, la fille de Louis, demeurent toujours à d'après les brouillons du maître, qu'il nigme. Nombreux sont ceux qui re Qiaébec, maigri la cession dU pays aux Anglais. Les femmes huronnes sont trh habiles à s'est contenté de clasEer et de corri fusent de prendre parti pour l'un ou Ce malheureux débat prouve au Mariés il ., a 8 ans, les époux comptent p~ fabriquer des nattes avec des joncs au dH eer. Il attendra pourtant deux ans l'autre, mais on n'en pense pas moins moins que la popularité de l'auteur NDLR· On nous apprend que l'Allemagne sentement trois enfants: Louise, 4 ans, Margue feuilles de mois. Ces nattes sant parfais l•s Hurannu sont aussi exp.,tes dons la gn .. d'admiration avec dv poil de porc-épic ~vant de présenter celte version "au et certains faits demeurent troublants. compte ouni un journol qui serait rite, 3 ans et Louis, né le 18 mai demier. continue de monter en flèche et que relevén de couleurs vives. On s'en sert pour fabrication d• paniers d• jonc ou d'écorce coloré •t t•int •n rav9•, noir, blanc, bl•u, imprimé à Francfort. Comme ses au Sur les sept enfants nk en Nouvelle-France, thentique"; il a réussi, jusqu'à pré La rapidité avec laquelle Gaubertin a <..on roman n'a pas fini de faire la garnir les portes des cabanes l'hiver et pour d• baul•ou. EII .. font ovui comme une es- teurs n'ont pas iugé bon de nous en cinq ont su"écu et ils demeurent tous à Qué se garantir du froid. On les utiliH aussi com pèc• d• 9ib•cière d• cuir. ou 10c à p,tun. cramoisi. Cu caul•urs sont si vives qu• les sent, à paralyser l'action de Gauber pris la relève d'Honoré d'Urfé joue joie d'un nombre sans cesse crois bec. envoyer un numéro, il nous est im me tapis et on peut s'aneair dessus. Sur c•s paniers •lies •xécutent des matih di• nôlr•• ne sembl•nt point •n approch•r. tin qui n'a rien publié depuis 1625. évidemment en sa faveur : on imagi- !-ant de lecteurs. possible d'en foire état ici. 1629
Le cas du TOURNE ... TOURNE PAS SiE N CES~ ~~5::~ ~ ~ :,;,,,:;::,,::::,:::,::;::,:):':ii'it'''',•'.·_~~~~ ~ CIHASSIEUIRS chat récalcitrant le procès du coeur Le frère Sagard avait gardé mau un FER vais souvenir des souriJ qui surpeu Dans toutes les facultés de médecine et de philosophie du monde on continue à discuter avec âpreté les théories de William Harvey plent les régions où vivent les Indiens. concernant la "circulation" du sang. De retour à Québec, il a offert au ca qui ne À vos PIÈGES ■ pitaine de son canot, en guise de pré Dans un volume qu'il a publié l'an "C'est toujours le même sang qui sent, un chat pour porler en son pays. passé, le médecin anglais soutient suit les veines et les artères et nous Ce cadeau fut bien accueüli, parce que le coeur est une pompe et que sommes ainsi amenés à conclure que ' le sang des animaux est poussé selon CASSE que le chat est un animal inconnu un trajet fermé comme un cercle et de tout le Canada. qu'il est en état de perpétuel mouve Nous proposans •uiourd'hui à tous les bricoleurs de fabriquer eux-mêmes leurs pièges à ment". renard. Nous en suggérons deux types utilisés par la plupart des tribus algonquines. Les choses se gâtèrent quand fin On se rappelle le tollé qu'ont sou pas dien voulut caresser fanimal; com levé ces affirmations. Tous les mé decins sont d'accord avec Galien pour LONDRES. - Selon des ru• me ce dernier ne connaissait pas son présenter le coeur comme le siège A - LE PIÈGE À BILLE BASCULANTE ET EN FORME DE CAGE. nouvel ami, il protesta à coups meurs qui circulent à Londres, de l'âme et le foie comme le réser des forgerons auraient rêussi à de griffes. Cet assaut aurait pu rom voir du sang. Voici que Harvey, en produire 1,1n fer d'une quolilé Commençons par ficher en terre une s4rie de pieux pieux plantés à l'extérieur tiendront les pièce$<' de bois pre l'amitié, mais l' olfensé se montra faisant du coeur une simple pompe, exceptionnelle. de façon à former une dôture rectangvloire dont un côt,li en place. bon prince. Il put, avec l'aûi.e des re détruit toutes les affirmations des reitero cependont compli,tement djgogé. la dôture ouro plus grands médecins et des plus cé S'il fovt en croire ces ru• environ deux pieds d1 hauteur et le rectangle, deux pieds Il suffira. pour terminer, de fixer une simple bronch ■ ligieux, enfermer fo chat dam une lèbres philosophes de l'histoire. meurs, ce fer, mystérieusement de large peu trois de long. en êquilibre po• un de ses bouts soul le bâton qui soutient petite caisse d'écorce qu'ü emporta Il soutient pourtant que ses affir mélangé à du carbone, donne la baie la plus élevée. L'oppâi, attaché à l'autre bout d ■ entre ses bras vers le canot. mations reposent sur de nombreuses rait un produit absolument in Devont le côtoi re1'4 ouvert, plosons par t•rr• un la bronche, vers l'intérieur, fera basculer la bilte supé expériences pratiquées sur des ani cassable et pouvont r,sister rondi" qui 1e,o comme un -.evil devant l'entr•• de noire rieure dè1 qu• le renard dêcid ■ ro de s'en ■ mporer. Il uro En cours de route, lors d'une hal maux et qui ne laissent aucune place aux plvs dures pressions. cage. Une outre bille, longue d'une di:ioine de pieds et cinomm, 1ur le coup. le, le capitaine voulut réf!aler son chat au doute. Influencé par Bacon et sa d'un bon poids se,o poffe ou-dessus de la première. Ap philosophie de l'expérience scientifi Ce nouveau fer, auquel on puy,, sur le sol par son utrimitj la plu1 êloignée de d'un peu de sagamité. La bête prisa que, Harvey maintient que les philo donne le nom d'acier, seroit lo cage. ■ lie orrivero en diogonole devont l'entrée de celle,. peu le geste: d'un bond, elle réussit à sophes ont tort et que seules ses ex d'une incroyable utilité dons la UN MARÉCHAL DANS SA FORGE ci. Un bôton lo tiendra élevée à un pied du "Huil". Deux s'échapper et grimpa dans un arbre. périences lui donnent raison. confection des ormes. Nous Un grand peintre français a réussi à re• Comme le chat n'entendait pas le hu Tourne ... tourne pas ... pompe ... n'avons malheureusement pu présenter sur sa toile l'atmo~phère mysté ni vérifier la :'Jmeur, ni obte- rieuse a·une forge. Le maréchal-ferrant ron et que les Hurons ne savaient pompe pas ... Il est grand temps que sous son impulsion, le sang circule !a science dise à notre coeur ce qu'il nir de précisions svr la fabri- chauffant ici un morceau de fer et le vi comment l'appeler en français, les dans les veines. Il affirme même : doit faire ! cat:on -de l'ocier. sage dP ces paysans sont des plus réalistes. sauvages furent contraints de le lais ser sur son arbre, bUm marris d'avoir /ait une telle perte et le chat bien en CHAMPLAIN, la fois !'oeuvre d'un artiste et d'un peine qui le nourrirait. • • • • • • • • • • savant et indique fidèlement tout ce qu'il faut savoir des côtes et de l'in ~~~~ SUCCESSEUR APRÈS 1800 ANS D'USAGE térieur des territoires. DE Si la France s'établit définitive ment en Amérique du Nord, elle de L'ASTROLABE vra surtout à Cham!)lain non seule MERCATOR ment la réussite de cette tentative co PAR lonisatrice, mais aussi les meilleures Frère Gabriel Sagard Théodat EST TOUJOURS ESSENTIEL Samuel de Champlain, !"explora connaissances qu'on puisse avoir de teur obstiné qui tient à implanter la récollet ce territoire. Inventé par un astronome grec, Hipparque de Nicée, au 2e siècle avant Jésus france en Amérique du Nord. est un Christ, l'astrolobè demeure l'instrument le plus utile à la navigation océane. géographe extraordinaire. Mêlant har B - LE PIÈGE À BILLE BASCULANTE ET EN FORME DE TENTE. Cet instrument se compose de plusieurs cercles de métal ou de bois reliés les uns monieusement une imagination intel L'ennemi no I aux outres autour d'un centre commun. Il permet, grôce à l'utilisation simultanée de ligente, un sens aigu de l'observation AURIEZ-VOUS AIMÉ On peut fabriquer un piège à renord d'un autre type bille, viennent se croiser ou-deuus do celle-ci. 111 forment plusieurs de ces cercles, d'établir la hauteur précise d'une étoile ou-dessus de l'horizon. et des connaissances mathématiques moi1 utili1ont toujour1 le principe de la bille qui bo1cule une clôture assez ]Oche, qui ressemble à la structure d'une Utilisé d'abord en astronomie, l'astrolabe devint bientôt un instrument de navi avancées. Samuel de Champlain a DEMEURER À ,ur le do1 de l'animal. tente. le renard devra se gliner à l'int,!irieur de cette gation. C'est qu'en déterminant lo hauteur d'une étoile 6 l'horizon on peut, par des structure pour atteindre l'oppôt. Quand il le prendra, lo des dessiné des cartes d'une e);af'titude calculs très faciles, préciser la latitude 9éog1ophique du lieu où l'on se trouve. Une longue bille de bois appuyée par terre à une bille lui basculera ,ur le dos. étonnante. LUDOVICA? de Hl extrémit,1 repaie, à l'outre bout, 1ur un bôton de la plupart des gronds marins sont d'avis que la connaissonce de l'astrolabe est 0uéb1c - Nous devons bitm des choses aux d ■ ux pied1 de long. Ce bôton tient en équilibre sur une euentielle à tout capitaine. le Sieur de Champlain, lui-même un des grands novigoteut5 Utilisant aussi bien ses propres ob N.B. - Les Algonquins ont l'habitude d'ajouter du poid1 Peaux Sauvages. Entre autres, le nom de notre ha bille tron1ver1ole une bronche horizontal ■ à loqu ■ lle Ml et un des meilleurs géographes de noire époque, juge qu'il fout porfoitement connaître èi Ici bille ba1culonte ofin qu'elle ne rote pas le renord. servations que les dires des indigè bitation. Champlain, voulant honorer en terre füé l'opp6t. cet instrument avant de se lancer sur les océans. Pour ce foire, ils appuient porfois une ou plusie1,1r1 billes nes, il a su dresser des autres terri no:lvelle le nom de notre Souverain avait sug Dei bôtons fiché1 en terre de choque côté de la sur celle qui doit tomber. D'autres placent pl1,11ieurs cail Il nous déclorait récemment que, dons un traité sur l'ort de la novigution qu'il toires qu'il a visités de.s cartes qui '.)éré, il y a quelques années, de désigner sous Blan le nom de Ludovîca la ville qui s'élèverait sur loux sur la bille meurtrièr ■ qui de ce fait ocqviert un songe à écrire, il expliquera pourquoi l'astrolabe est nécessaire (l un bon nautonier. font l'admiration de tous les explora poids considérobl ■. Il ex1sle d'outres moyens d'olovrdir la po:nte s'avançant dans le fleuve. la pièce de bois. Nous laissons à chacun le soin de choisir teurs. Celte vlile future deva!t avoir environ les le meilleur. ches RÉCOMPENSE Nous avons eu dernièrement l'oc mêmes dimen:;îons que celle de Saint-Denis. casion d'étudier la carte qu'il a faite Comme le roi n'a pas donné suite au mémoire de la Nouvelle-France en 1615. Quel de Champlain, nous continuons à désigner l'en PROMISE droit sous le nom de Québec. Sans vouloir man ques pêcheurs basques, familiers des quer de respect à Sa Majesté, nous préférons lieux, nous ont dit qut> cette carte ré de beauco~p le nom que nous possédons pré M. Samuel de Chomploin promet sentement. Il a déjà toute une histoire ! les moustiques et lei maringouins, que vne récompense osse:i: rondelet vélait un véritable génie. Elle est à nou1 appelons ici cousim, sont peu nom le èi qui lvi rapportera l'astro breux èi la compagne. Mois por lu forêll, labe qu'il a perdu, il y o quel principalement dons les sapinières, i1 y en a ques années, lors d'un voyage une multitude, engendrée de la pourriture ou pays des Hurons. Cet objet À AMSTERDAM el la pouuière des boi1 tombês depuis est tombé de su bagages, au longtemps. DESCARTES cours d'un portage le long Ces bestioles rendent lei per1onne1 sem d'une rivière. Lo seule précision blables 6 dei lépreux, laids et hideux 6 que nous puissions fournir est la suivante: l'exploratevr se PRÉPARE UN "Traité du Monde" ceux qui les regardent. Pour moi, ie con trouvait aux environs du 45• feue que c'est le plu1 rude martyre que degré, 34 minutes de lalitude Une rencontre fortuite avec le Père publiera un ouvrage intitulé le Traité j'ai 1ouffert dons le pays. Lo faim, la soif, nord. Marccnne, mathématicien renommé du Monde. la lassitude et la fièvre ne 1ont rien en et grand ami de Descartes, nous a Le traité qu'il prépare, largement comparaison. permis d'obtenir des nouvelles du sa influencé par les idées de Bacon, veut Ces petitu bêt ■ 1 ne vous font pas seule vant exilé. refaire la physique aristotélicienne à ment lo guerre pendant le jour, mois même partir des données que la science con On sait que depuis quelques mois temporaine nous fournit sur la nature lo nuit. Elles se jettent don1 vos yeux, ell ■ 1 Dernier mariage sous le régime français entrent don1 voire bouche, pouenl par des Descartes a quitté la France pour se et l'univers. sous vos habits et percent même l'étoffe qui retirer en Hollande. Tout en ensei Le Père Marcenne n'a pas voulu joint votre choir de leur long aiguillon. l ■ Québec - le 16 mai dernier, le veuve de louis Hébert, Marie gnant aux universités Franeker et de nous dévoiler les idées de Descartes bruit qu'elles font est aussi fort importun. Rollet, après deux ans de veuvage, s'est remariée avec Guillaume Leyde, Descartes continue ses recher sur ce sujet. Ce serait, dit-il, manquer Hubou, cultivateur. le célébrent fut le père leCaron. les témoins ches sur la physique et les mathéma à la discrétion qu'il doit à son ami. Je s•Jis ouur, que sons l'étamine qui me tiques. Dans une lettre récente à son Il a cependant promis de réserver couvrait la face ,t le visage, qu ■ j'étais furent Samuel Champlain et Olivier leTardif, employé de la Com ami Marcenne, il raconte qu'il a d'o aux lecteurs du Boréal Express les pour en perdre la vue. Lo piq0re de eu pagnie. Meilleurs voeux, malgré les heures ~ombres que nous tra res et déjà pris parti touchant les ba premières explications que Descartes petits démon1, 6 qui n'a pas encore pris l'oir versons. ses du système du monde et qu'il en permettra de divulguer. du poy1, est pestif,rée el v,néneuH. Un sport un peu trop brûlant
La Huronie (De notre envoyé spécial) - Il y a des sports aux Missi picoutau amiscou quels nous ne pouvons souscrire. Que l'on fasse appel à l'adresse ou à l'endurance, fort bien, mais il existe des limites. La Huronie (P.l.J.) - Le castor se prend de plusieurs f .. çons. Les Sauvagei. disent que c'est l'animal bien aimé des Français, des Anglais et Nous craignons que de trop fréquents contacts entre François des Basques, en un mot des Européens. J'entendais un joùr mon hôte qui disait en se gaussant : "Missi picoutau amiscou", le castor fait toutes et Sauvages n'amènent les premiers à pratiquer certains sports qui choses parfaitement bien : il nous fait des chaudières, des haches, des paraitront barbares à nos lecteurs européens. Il nous a été donné épées, des couteaux, du pain, bref il fait tout. Il se moquait de nos Européens d'assister dernièrement à une joute mettant aux prises un Huron et qui se passionnent pour la peau de cet animal et qui se battent à qui donnera un François bien peu sage. Le Sauvage défia le blanc de supporter le plus à ces barbares pour en avoir. Mon hète me dit, un jour, en me mon trant un fort beau couteau : "Les Anglais n'ont point d'esprit, ils nous don plus longtemps que lui la brûlure d'un tison. nent vingt couteaux comme celui-là pour une peau de castor". On fit appel à un assistant qui leur attacha avec des ligatures les bras nus par les coudes et les poignets. On mit ensuite entre les Au printemps, le castor se prend à deux un gros charbon allumé. Chacun de son côté souffla si fort qu'ils l'attrape amorcée du bois dont il consommèrent le charbon, sons pousser un cri de souffrance. le pre mange : les sauvages s'y connaissent mier qui, ayant retiré son bras, aurait secoué le feu aurait été déclaré fort bien à ce genre de piège. Lorsque te moins courageux. l'animal vient manger de son bois préféré, une grosse pièce de bois tom Comme nous avions affaire à deux endurcis, aucun des deux be sur lui et l'as~omme. Il arrive quel ne voulut laisser à l'outre le plaisir de la victoire. Ils furent donc dé que fois aussi que les chiens, rencon clarés victorieux. Mois leur joie fut légèrement diminuée par la souf trant un castor hors de sa cabane, le france de leur propre choir. poursuivent et le prennent aisé~ent. Je n'ai pomt vu cette chasse, mais on Dans le~ siècles passés, il y eut des personnes qui louèrent m'en a parlé et les Sauvages font l'endurance de ce jeune Spartiate qui préféra se faire dévorer les grand état d'un chien qui sent et dé flancs par un renard volé plutôt que de déclarer son lo!"cin. couvre l'animal sous la glace. Jusqu'à quel point, avec ce nouveau !>port, ne reculons-nous pas Pendant l'hiver, ils le prennent sous sur le chemin de la civilisation ? De toutes façons, nous ne vous con la glace, au moyen d'un filet. Voici comm2nt : on fend la glace en long, seillons pas de pratiquer un sport aussi brûlant, cor il pourrait vous proche de la cab.ane du castor. On met en cuire. par la fente un ftlet et du bois qui sert d'amorce. Le pauvre animal, venant chercher à manger, s'enlace dans ces filets de bonne et forte ficelle double. Mais il ne faut pas tarder à le tirer PETITES ANNONCES _____ hors de l'eau, car, grâce à ses dents coupantes, le castor mettrait en un e Menuisit•r français. spécialisé dans travail de finition inté rien de temps le filet en pièces. On rieure :èur voiliers, désire travail chantier maritime français. sort l'animal par l'ouverture faite Employé à Amsterdam. rentre en France suite Grande or• dans la glace et on l'assomme avec un donnance. Trente-neuf ans. grande expérien1..-e, excellent tra• gros bâton. vaillant. Ecrire au Boréal Express. L'autre façon de le prendre sous la glace est plus noble, mais seulement les plus habile en ont l'usage. li faut • Sai,a,rt médecin itolien cherche colloborateur pour expérien• d'abord briser à coups de hache la ces sur la "transfusion" ou le transport du song d'un être caban2; du castor. La demeure du virant à 1111 autre. Plusieurs essais réussis. Aucune douleur, castor est admirable. Aucun mousquet aucun danger. Ecrire aa docteur Colle de Bdliino, aux roins ne peut la transpercer, à mon avis. de ce journal. Etre est bâtie sur le bord de quelque Comment chasser petite rivière ou d'un étang. Elle • 8 Profesi;eur possédant plusieurs exemplaires du Exercitationes comprend deux étages de figure ron le castor. poradoxicae mlversus Aristotelem de Pierre Gassendi, publié de. Les matériaux dont elle est com en 1624. Volumes comme neufs. Lts vendrait à prix d'au posée sont du bois et dr la terre, si· rompue, les autres endroits où il pou baine. Très utile,, aux adversaires d'Aristote et aux intellec• bien liés et unis ensemble que j'ai vu vait respirer entre l'eau et la glace tuels de gauche appelés "libertins". En vente chez les Ji. des Sauvages, en plein hiver, suer étant défoncés. braire11 "engagés". pour y faire une ouverture à coups La chair du castor m'a paru un peu de hache. fade au printemps, mais non en hiver. • Artisan avantageusement connu à Nevers, ,'offre mes sen·ices Quand le froid a glacé les rivières Au reste, si sa peau surpasse celle à la fois comme menuisier et comme poète. Pour tous les et les étangs, le castor se tient retiré du mouton, la chair du mouton sur passe â. mon avis celle du castor. fiancés q11i me commandent leur lit nuptial, j'écri.1 un épitha en l'étage d'en-haut, où il conserve lame destiné à être chanté à la noce. Pour les défunts dont sa provision de bois à manger pour De plus en plus d'Européens chas on me demande le cercueil, je compose une épitaphe à faire l'hiver. De temps à autre, il descend sent présentement le castor. Pour eux, grover sur la tombe. Références nombreuses fournies sur de à l'étage inférieur et, de là, il se glisse ce n'est plus un sport, mais une fa. mande. Ecrire à Adam Billaut au journal, ou se présenter en dans l'eau pour boire ou pour trouver çon difficile de gagner leur vie. Quant personne à ma boutique de Nevers. d'autre bois. à moi, le plaisir que me procure cette Lorsque les Sauvages ont brisé la chasse me suffit. maison, les pauvres animaux, qui sont parfois en grand nombre sous un mê me toît, s'en vont sous les glaces, qui d'un côté, qui de l'autre, cherchant Compa9nie des lieux vides et creux entre la glace et l'eau, pour pouvoir respirer. Les J. chasseurs se promènent sur la glace portant un long bâton armé d'un côté d'une tranche de fer, faite comme un fa cJVouve/1, -7,ance ciseau de menuisier, et de l'autre, (limitée à cent associés) d'un os de baleine. Ils sondent la glace avec cet os. En frappant, ils essaient de découvrir si le son est creux. Cela ------Spécialiste leur donne quelque indice de la con de la cavité de la glace. Ils la coupent alors avec la tranche de fer et regardent vente si l'eau est agitée par le mouvement du castor du castor ou par sa respiration. S'ils sentent la présence du castor, ils four Nos prix sont rent dans le trou qu'ils viennent de * faire un bâton recourbé. Ils tuent l'a les meilleurs nimal au moyen de cet instrument. Un jour, je demandai aux Sauvages DEUX CLASSES : pourquoi le castor demeurait là at castor sec tendant qu'on le tuât. Mes compagnons in Cuë:an me répondirent alors que l'animal ne • castor gras savait plus où aller, sa maison étant • Castor ...