Les Grands Motets De Jean-Joseph Cassanéa De Mondonville

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Les Grands Motets De Jean-Joseph Cassanéa De Mondonville JEAN-JOSEPH CASSANÉA DE MONDONVILLE GRANDS MOTETS Jean-Joseph Cassanéa de MONDONVILLE (1711 - 1772) GRANDS MOTETS In Exitu Israel Magnus Dominus De Profundis Dominus regnavit DISTRIBUTION Dessus Sophie Daneman Maryseult Wieczorek Haute-contre. Paul Agnew Taille, François Piolino Basse taille. Maarten Koningsberger Basse, François Bazola JUIN 1996 ATHENES Megaron les 4 et 5 juin à 20h30 CAEN Église Notre-Dame de la Gloriette le 7 juin à 20h30 VERSAILLES Chapelle Royale le 8 juin à 21 hOO Avec la participation du Ministère de la Culture, de la ville de Caen, et du Conseil Régional de Basse-Normandie PECHINEY parraine Les Arts Florissants depuis 1990 LPRO 1996/61 CHŒUR Dessus : Solange Aiïorga Bettina Arias Marie-Louise Duthoit Patricia Forbes Sophie Jolis Violaine Lucas Rebecca Ockenden Brigitte Pelote Anne Pichard Haute-contre : Richard Duguay Gilles Guénard Didier Rebuffet Bruno Renhold Giuseppe Sella Zambon Taille : Christophe Le Paludier François Piolino Jean-Marie Puissant Jean-Yves Ravoux Basse-taille : Laurent Collobert Jean-Marc Mory Christophe Olive Frits Vanhulle Basse : François Bazola Bertrand Bontoux Fabrice Chomienne Jean-François Gay Assistant musical chargé du chœur : François Bazola ORCHESTRE Violon I : Myriam Gevers Bernadette Charbonnier Sophie Gevers-Demoures Catherine Girard Dario Luisi Michèle Sauvé Ruth Weber Violon II : Simon Heyerick Roberto Crisafulli Guya Martinini Valérie Mascia Martha Moore George Wulms Haute-contre et taille : Galina Zinchenko Pierre Lemarchand Jacques Maillard Marciai Moreiras Michel Renard Anne Weber Basse : David Simpson (continuo) Emmanuel Baissa Paul Carlioz Brigitte Crépin Dominique Dujardin Alix Verzier Contrebasse : Jonathan Cable Richard Myron Flûte : Serge Sa'itta Charles Zebley Hautbois : Kristin Linde Machiko Ueno Basson : Nicolas Pouyanne Paolo Tognon Orgue & clavecin : Shayne Doty (continuo) Direction : William Christie Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772) Portrait de Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788) Musée Antoine Lécuyer, Saint-Quentin (Aisne) LES GRANDS MOTETS DE JEAN-JOSEPH CASSANÉA DE MONDONVILLE Le Grand Motet au XVIIIè siècle Les derniers Grands Motets de Michel-Richard Delalande (composés ou révisés après 1700) constituent le modèle de référence des motets de Versailles du XVIIIè siècle. En général, les motets de Delalande sont construits en sections autonomes d'airs pour soliste (appelés récits), duos ou trios vocaux, chœurs, ritournelles et symphonies pour orchestre. Ce modèle a inspiré les compositeurs de la fin du XVIIIè siècle tout en faisant obstacle à tout changement. Le Grand Motet, qui n'avait plus de fonction liturgique à la Chapelle Royale et n'était pas en phase avec le monde frivole de la Régence, n'aurait jamais dû survivre à l'époque du Roi Soleil. Et pourtant il subsista, inchangé dans sa structure et inscrit de manière permanente au répertoire de la Chapelle Royale, puis, après 1725, demeura l'un des morceaux de concert du Concert Spirituel et du Concert Français à Paris. Plus tard au cours de ce même siècle, Marmontel eut l'idée d'extraire certains versets des grands motets pour les exécuter séparément, mais il comprit que l'«auctoritas» du Grand Motet au Concert Spirituel était si puissante qu'aucune suppression n'y serait admise («la difficulté se réduit à l'habitude et peut-être à l'opinion»). Bien que la structure générale du Grand Motet reste immuable tout au long du XVIIIè siècle, des modifications purement musicales s'y introduisent. L'orchestre, et surtout les instruments à vent, prennent une place plus importante. L'Exaudiat te Dominus de Boismortier (1730), par exemple, comporte des parties pour piccolo, deux hautbois, trompette et timbales ; et le Benedicam Dominum de Blanchard (1757) est mis en musique pour flûte, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons et cor. Toutes les ressources de l'orchestre de motet viennent souvent illustrer le texte de psaumes particuliers. La source de ces passages découle certainement de la musique de scène de Lully et de ses successeurs. Notus in Judœa Deus de Campra, par exemple, comporte un «sommeil». Dans Lauda Jérusalem (1727) l'orchestre de Campra s'introduit dans le chœur par des contrepoints rapides de violon, tout à fait à la manière des grandes fresques chorales de son Idoménée. Le Dominus regnavit de Mondonville (1734) comporte une «tempête» empruntée aux scènes d'orage des opéras qui remontent à Thétis et Pelée (1689) de Collasse. Le Grand Motet du XVIIIè siècle est aussi redevable à l'Italie. La principale source stylistique de son «récit» est souvent l'aria da capo plutôt que l'air à la française. Ses pulsations rythmiques mécaniques et une écriture plus audacieuse pour les cordes proviennent du concerto italien. Un des premiers exemples en est «et lux perpétua», dans le De Profundis de Delalande. Il n'est pas étonnant que la majorité des grands motets de la première moitié du XVIIIè siècle soit due à des «sous-maîtres» de la Chapelle Royale : André Campra, Nicolas Bernier, Charles-Hubert Gervais et Henri Madin. Quatre Grands Motets composés en exil par Henri Desmarets étaient destinés à la Chapelle Royale. En revanche, les Grands Motets de Jean-Philippe Rameau (tous, œuvres précoces) étaient probablement composés pour être exécutés en concert. La composition de Grands Motets était déjà sur le déclin au milieu du siècle mais reste à l'honneur (surtout pour une exécution en concert) chez Esprit-Joseph-Antoine Blanchard, Mondonville et François Giroust. Cependant, les Grands Motets des compositeurs de la première moitié du siècle dominent le répertoire de la Chapelle Royale jusqu'à l'époque de la Révolution. Preuve en est une publication de Ballard pour les années 1787-1792 (Livre de motets pour la chapelle du roy). La liste des titres et des textes de motets exécutés à la Chapelle Royale entre janvier et juin 1792 en comporte quatorze de Delalande, treize de Campra, quatre de Bernier, cinq de Gervais et vingt-cinq de Madin. Les Grands Motets de Mondonville Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville est né le 25 décembre 1711 ; il est mort à Belleville le 8 octobre 1772. Il s'installe à Paris en 1738, année où il fait ses débuts de violoniste au Concert Spirituel. Il entre au service du roi en qualité de «violon de la chambre et de la chapelle» le 1er avril 1739. En 1744, il succède à Gervais comme «sous- maître» à la Chapelle Royale et occupe ce poste jusqu'en 1758. Après la mort de Royer en 1755, Mondonville dirige le Concert Spirituel où ses Grands Motets sont hautement appréciés. Mondonville compose dix-sept Grands Motets entre 1734 et 1758. Neuf existent encore. Dans l'ordre chronologique, il s'agit de Dominus regnavit decorem (Ps. 92), 1734 ; Juhilate Deo (Ps. 99), 1734 ; Magnus Dominus (Ps. 47), 1734 ; Cantate Domino (Ps. 149), 1743 ; Venite exultemus Domino (Ps. 94), 1743 ; Nisi Dominus œdificaverit (Ps. 126), 1743 ; De Profundis (Ps. 129), 1748 ; Cceli enarrant gloria (Ps. 18), 1750 et In exitu Isrœl (Ps. 113), 1755. Dominus regnavit decorem (Psaume 92) Dominus regnavit decorem est l'un des trois Grands Motets composés par Mondonville pour être joués en concert à Lille — les deux autres sont Magnus Dominus et Juhilate Deo, servite. Ces trois motets, dits Motets de Lille étaient particulièrement populaires au Concert Spirituel à Paris. Entre 1735 et 1758, Dominus regnavit a été donné de deux à quatre fois par an. Il n'existe pas de texte autographe de ces motets. La représentation de ce soir se fonde sur la source principale : une «partition générale» découverte à la Bibliothèque Nationale. D'autres «partitions générales», certaines comportant de nombreuses variantes, se trouvent dans les bibliothèques de Carpentras, Lille et Avignon. Les cinq versets du psaume sont interprétés en musique par un chœur suivi d'un trio (verset 1), un duo (verset 2), un chœur (versets 3 et 4) et un air da capo encadré par un récitatif (verset 5). Le motet a pour introduction une «symphonie» et se conclut, comme le voulait la coutume, sur le « Gloria Patri». Respectant une tradition de longue date, le chœur qui suit la «symphonie» (en ré mineur) se fonde sur le même matériel. La partition d'orchestre fait appel aux premiers et deuxièmes violons, altos et basse — l'écriture à 4 couramment employée dans les années 1730. Le chœur est à cinq voix (soprano, haute-contre, ténor, baryton et basse), ce qui est conforme à la distribution des parties que l'on retrouve dans les motets de Versailles depuis l'origine. Le chœur prolonge le caractère solennel de la «symphonie». Plutôt que de doubler servilement les lignes vocales d'un bout à l'autre, l'orchestre développe son propre motif indépendant (un levé sur un intervalle de seize degrés). La texture vocale est extrêmement polyphonique, écriture assez rare dans le Grand Motet à la française. Les voix internes assurent direction et tension. Le trio «Et enim firmavit» qui vient ensuite est également en ré mineur et porte l'indication d'exécution «Lent et Mesuré». Il fait appel à des intervalles mélodiques de base tels que l'unisson, les octaves, les quartes et les quintes, qui, associés à un puissant dessin rythmique en notes pointées, dépeignent la création du monde au moyen de couleurs fondamentales. Le verset 2 («Parata sedes») offre un effet de contraste ; c'est un duo en ré majeur marqué «Gracieusement». Il est mis en musique pour deux sopranos accompagnées de deux hautbois et d'un violon et représente une utilisation fort originale d'une sonorité française très appréciée, constituée entièrement de voix et d'instruments dans la tessiture du soprano. La musique de scène contemporaine en offre de nombreux exemples (entre autres, «Hippolyte amoureux», dans l'Acte I d'Hippolyte et Aride de Rameau. Dans les versets 3 et 4, en la mineur, la montée des eaux décrite dans le texte devient une «tempête» d'opéra.
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