edition LesLes EstivalesEstivales dd ObeRNaiObeRNai eMe Dossier de Presse 2 0 1 4 - 1 1

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SanSeverino Johnny Patko et FatalS Melline et clegg BrouSSai¨ PicardS PlaSticineS 5 ConCerts Gratuits - PlaC e du MarChé à 21h - www.obernai.fr - Licence N°3-1050908 Viperagp © Fotolia 2014 - Crédits Photos : Juin LES ESTIVALES 2014

Pour cette 11ème édition, le Comité des Fêtes, Après les sons rythmés d’Afrique, c’est une soirée association organisatrice des Estivales, vous a sous le signe du reggae avec Patko suivi du concocté un programme de concerts alléchant, groupe Broussaï qui vous est proposée. dont les styles musicaux, appréciés du grand Les «Fatals Picards» qui vous donnent ensuite public, vous feront passer de belles soirées, à n’en rendez-vous pour une soirée rock. Drôle, pas douter, sur la Place du Marché. Comme chaque concerné, énergique... ce groupe ne manquera année, des artistes de renom seront présents, pas de vous faire partager sa vision du monde mais l’association a également à coeur de vous à travers ses chansons, empreintes d’humour. faire découvrir ou redécouvrir des artistes moins Enfin, c’est une soirée aux accents pop et sucrés connus et parfois même de la région. qui clôturera les Estivales 2014 avec les groupes Melline et Plasticine. Les Estivales commenceront le 12 juillet, par un concert Jazz Manouche avec Sanseverino, suivi, Vous l’avez compris, cette édition 2014 sera le 19 juillet, par celui que l’on nomme souvent le riche et diversifiée dans la continuité des années «Zoulou blanc». En effet, sera au passées ! rendez-vous devant l’Hôtel de Ville à l’occasion de sa dernière tournée. Le programme

¨ FATAL PICARD SANSEVERINO JOHNNY CLEGG 12 JUILLET PATKO ET BROUSSAI 2 AOUT MELLINE ET PLASTICINES 19 JUILLET 26 JUILLET 9 AOUT A 21H LES SAMEDIS SOIR SUR LA PLACE DU MARCHÉ - GRATUIT PETITE RESTAURATION SUR PLACE A PARTIR DE 19H SANSEVERINO

Vous croyez le connaître par coeur car c’est bien de coeur à coeur qu’il s’agit quand on approche l’étrange et familier personnage qu’il s’est façonné au long des années. Années d’apprentissage, de vache enragée puis de succès venant enfin saluer le musicien, émule et fol admirateur du grand Django, tout autant que l’auteur- compositeur si original au firmament de la chanson française. Vous l’avez suivi depuis 2001 avec son premier album « Le Tango des gens » - une révélation – jusqu’à « Les faux talbins » en 2009. Vous avez applaudi aux Victoires de la Musique 2003 (catégorie « Révélation scène de l’année ») sans savoir que la statuette trophée ne trône pas dans son salon mais se promène quelque part dans son petit jardin de la banlieue parisienne. La même année, il a reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. Vous l’aviez vu peut-être en novembre 2006, portraituré dans Envoyé Spécial et consacré nouveau « Fou Chantant », ce qui n’est pas une broutille Samedi 12 juillet bien que lui, Sanseverino, n’aime pas les surnoms à un vieux nouveau style, de ceux qu’il affectionne même prestigieux. Il ne ressemble à personne ! particulièrement : le bluegrass, ce mélange festif de folk irlandais et de country yankee. En mars prochain sort son cinquième album studio : Une musique née dans les années 40, quelque part Honky Tonk dans le Kentucky, sous l’impulsion du dénommé Bill Devinette : quel est l’artiste capable d’évoquer dans Monroe, musicien et compositeur qui, depuis, a fait un même album Woody Guthrie et Michel Audiard, nombre de petits. Justement, quand il n’était pas grand, François Béranger et San Antonio et Willie Nelson, Stéphane Sanseverino est tombé dedans : le blues et “Délivrance” et “O’ Brothers” ? On n’osait en rêver, la grâce. Avec ses potes d’adolescence, il s’amusait à Sanseverino l’a fait quand même. On savait depuis reproduire le duo guitare-banjo du film “Délivrance” déjà des lustres que cet ex-Voleur de poules rock évoqué plus haut, et dévorait les vinyles du genre. recyclé en gallinacé manouche avait dans la peau, Une ancienne passion qu’il remet au goût du jour dans outre une sémillante collection de tatouages, l’amour ce nouvel album qui devait s’appeler “Numéro Cinq”, de la musique. De celles qui balancent, qui caracolent, parce que c’était son cinquième album studio, mais qui qui virevoltent et tournicotent, bref qui swinguent. est intitulé “Honky Tonk, “parce que c’est un disque qui Après avoir joué les Django Johnny Go au gré de trois sent trop bon...!” albums jazzifiants, pétillants et épatants, revisité en Un disque qui sent le feu de bois et le soleil couchant, chansons les polars série noire il y a trois ans, voilà l’herbe folle et les lagons bleus, les cavalcades dans les notre brillant olibrius qui s’attaque –pacifiquement- collines et les bamboches à la veillée. Mais un disque à la SANSEVERINO

française, résolument, passionnément, littéralement, littérairement. Car pas question pour Stéphane d’aller enregistrer ça aux Etats-Unis avec des requins du coin. C’est sûr, le bluegrass en France ne concerne qu’une poignée de musiciens, mais forcément virtuoses, car le genre l’impose. C’est donc avec un équipage d’élite que Sanseverino, passé avec panache des apaches au Appalaches et du rockabilly au hillbilly, a réalisé et mixé le disque en une vingtaine de jours : outre le patron à la guitare, Jean-Marc Delon au banjo, Christian Séguret à la mandoline, Christophe Cravero au violon et Jidé Jouannic à la contrebasse, constituent le combo idéal. “Même si le bluegrass a évolué depuis ses débuts, raconte Stéphane, j’ai voulu en conserver l’esprit originel, façon gardien du temple : pas de batterie, pas de clavier, et réverb’ interdite ! On a tout enregistré live, sans “re-re”, sous peine de payer sa bouteille…” Comme toujours chez Sanseverino le chroniqueur Samedi 12 juillet de maux, les textes mettent en scène une éclectique “Lettre à ma cousine”, complainte normande signée galerie de personnages : du pilier de comptoir Boule, singulier baladin parfois aperçu en ouverture bavard (“Je vous raconte ma vie”) au passager flippé des concerts de Stéphane. Dans le disque, décidément (“L’avion”), en passant par les nostalgiques des bastons sacrément cossu, il y a aussi une reprise de François internationales (“Le honky tonk du tank”), le camelot Béranger, en duo avec Jeanne Cherhal (“Le vieux”), baratineur (“Tout est dans mon sac”) ou le futur crétin une autre, plus inattendue, de la slave “Nathalie” de nouveau mec de son ex (“Freddy”). Bécaud moulinée à la sauce country, un remake de “Les rockers aiment la java” récupéré de l’album précédent Comme toujours chez Sanseverino le croqueur et quelques instrumentaux endiablés à déboiter les de mots, il y a du swing dans les strophes, du scat jambes de bois. dans les quatrains, de la verve et de la gouaille dans les coins : qui d’autre que lui imaginerait faire On allait oublier : histoire de fêter dignement la fin rimer “fausse route” avec “flaque de mazout”, ou du monde, celle du 21 décembre 2012 comme toutes Barcelonnette avec Corvette, dans “On ze route”, les futures autres, Stéphane, garçon plein d’avenir, mouvante chanson road movie à fond la caisse… a concocté un single apocalyptique intitulé “Swing 2012” : l’énumération de tout ce qu’on devrait faire De la tendresse et de la nostalgie aussi : comme dans avant d’y passer. Comme, évidemment, écouter “Les marrons”, délicate évocation de l’école d’antan, d’urgence le nouvel album de Sanseverino. “Plus jamais”, joli inventaire des câlineries perdues, ou JOHNNY CLEGG

Johnny Clegg est né à Rochdale, Angleterre, en 1953, a été élevé au Zimbabwe, pays natal de sa mère, jusqu’à l’âge de neuf ans, puis la famille a émigré en Afrique du Sud. À 13 ans, Johnny voit pour la première fois des danseurs zoulous dans la rue. L’année suivante il commence la guitare, et il rencontre Charlie Mzila, homme de ménage et musicien de rue zoulou. Pendant deux ans, Johnny apprend avec Charlie les bases de la musique zouloue et de la danse traditionnelle Inhlangwini. Avec sa guitare, il accompagne Mzila dans tous les repaires des travailleurs migrants, des foyers aux débits de boissons clandestins. Mais son engagement avec des musiciens noirs l’amène souvent à être arrêté pour être entré sans autorisation sur des propriétés gouvernementales et pour avoir enfreint le Group Areas Act (la loi de l’Apartheid qui forçait les différentes races à rester dans leurs aires respectives de résidences et de récréation). Dans ce paysage politique difficile et complexe, Johnny réussit à se creuser un chemin qui lui permet d’entrer dans le monde caché des travailleurs migrants zoulous. Ces hommes vivaient dans des

Johnny Clegg est né à Rochdale, Angleterre, en 1953, a été élevé au Zimbabwe, pays natal de sa mère, jusqu’à l’âge de neuf ans, puis la famille a émigré en Afrique du Sud. À 13 ans, Johnny voit pour la première fois des danseurs zoulous dans la rue. L’année suivante il com- mence la guitare, et il rencontre Charlie Mzila, homme de ménage et musicien de rue zoulou. Pendant deux ans, Johnny apprend avec Charlie les bases de la musique zouloue et de la danse traditionnelle Inhlangwini. Avec sa guitare, il accompagne Mzila dans tous les repaires des travailleurs migrants, des foyers aux débits de boissons clandestins. Mais son engagement avec des musiciens noirs l’amène souvent à être arrêté pour être entré sans autorisation sur des propriétés gouvernementales et pour avoir enfreint le Group Areas Act (la loi de l’Apartheid qui forçait les différentes races à rester dans leurs aires respectives de résidences et de récréation). Dans ce paysage politique difficile et complexe, Johnny réussit à se creuser un chemin qui lui permet d’entrer dans le monde caché des travailleurs migrants zoulous. Ces hommes vivaient dans des foyers faits de grands baraquements à la périphérie de , la ville ayant un appétit insatiable pour la main d’œuvre noire à bon marché. Pendant cette période, Johnny devient peu à peu un joueur com- pétent de guitare zouloue dans la tradition Masikande (de l’Afrikaans “Musikant”). Sa réputation parvient aux oreilles de , un travailleur migrant zoulou venu à Johannes- burg en 1969 pour trouver du travail. Sipho était né à Kranskopo, dans le Natal, en 1951. Bien qu’il n’ait Samedi 19 juillet

foyers faits de grands baraquements à la périphérie sur ce jeune blanc qui dansait et jouait la musique de Johannesburg, la ville ayant un appétit insatiable de rue zoulou, et alla à sa rencontre, le défiant à la pour la main d’œuvre noire à bon marché. Pendant guitare. Ce fut la naissance d’une amitié et d’un cette période, Johnny devient peu à peu un joueur partenariat musical qui allaient changer la face de la compétent de guitare zouloue dans la tradition musique sud-africaine. En outre, Johnny jouait pour Masikande (de l’Afrikaans “Musikant”). la première fois avec un musicien de rue de son âge: Sa réputation parvient aux oreilles de Sipho Mchunu, il avait seize ans et Sipho dix-huit. Ils se sont donc un travailleur migrant zoulou venu à Johannesburg mis à travailler ensemble, subissant souvent injures en 1969 pour trouver du travail. Sipho était né à racistes, menaces de violence et harcèlement policier. Kranskopo, dans le Natal, en 1951. Bien qu’il n’ait pas Comme les lieux où ils avaient l’autorisation de jouer eu de formation musicale dans son enfance, il s’était étaient limités pas les lois de l’apartheid, ils devaient fabriqué divers instruments de musique, son préféré rester dans la rue et dans des espaces privés, comme étant une guitare à trios cordes construite à partir les églises et les halls d’universités. Après le lycée, d’une boite de paraffine. Il était vite devenu adepte Johnny obtînt une licence en Anthropologie Sociale de la musique de rue zouloue et guitariste accompli. (avec honneurs), et poursuivit sa carrière académique Plus tard il devait élargir les débouchés pour son pendant quatre ans, donnant des cours dans les énergie créative en formant une compagnie de danse universités du Witwatersrand et du Natal. traditionnelle zouloue. Sipho se renseigna donc En 1976 Johnny et Sipho signent un contrat

Johnny Clegg est né à Rochdale, Angleterre, en 1953, a été élevé au Zimbabwe, pays natal de sa mère, jusqu’à l’âge de neuf ans, puis la famille a émigré en Afrique du Sud. À 13 ans, Johnny voit pour la première fois des danseurs zoulous dans la rue. L’année suivante il com- mence la guitare, et il rencontre Charlie Mzila, homme de ménage et musicien de rue zoulou. Pendant deux ans, Johnny apprend avec Charlie les bases de la musique zouloue et de la danse traditionnelle Inhlangwini. Avec sa guitare, il accompagne Mzila dans tous les repaires des travailleurs migrants, des foyers aux débits de boissons clandestins. Mais son engagement avec des musiciens noirs l’amène souvent à être arrêté pour être entré sans autorisation sur des propriétés gouvernementales et pour avoir enfreint le Group Areas Act (la loi de l’Apartheid qui forçait les différentes races à rester dans leurs aires respectives de résidences et de récréation). Dans ce paysage politique difficile et complexe, Johnny réussit à se creuser un chemin qui lui permet d’entrer dans le monde caché des travailleurs migrants zoulous. Ces hommes vivaient dans des foyers faits de grands baraquements à la périphérie de Johannesburg, la ville ayant un appétit insatiable pour la main d’œuvre noire à bon marché. Pendant cette période, Johnny devient peu à peu un joueur com- pétent de guitare zouloue dans la tradition Masikande (de l’Afrikaans “Musikant”). Sa réputation parvient aux oreilles de Sipho Mchunu, un travailleur migrant zoulou venu à Johannes- burg en 1969 pour trouver du travail. Sipho était né à Kranskopo, dans le Natal, en 1951. Bien qu’il n’ait JOHNNY CLEGG Samedi 19 juillet d’enregistrement important et leur premier succès: et africaines, “” est l’album qui a fait “Woza Friday”. S’ensuit une période de développement découvrir le groupe, par le bouche à oreille et les pendant laquelle Johnny creuse le concept de mettre concerts. “Ubuhle Bemvelo”, qui sort peu après, est paroles en anglais et mélodies occidentales sur des chanté entièrement en zoulou mais mélange musique structures musicales zouloues. La formation de occidentale et africaine. En 1982 et 83, part Juluka (sueur en zoulou) était en contravention totale en tournée aux USA, au Canada, en Angleterre, en avec les lois de ségrégation culturelles de l’époque, Allemagne et en Scandinavie. En 1983, le groupe sort qui accentuaient la séparation des langues, des races “Work for All”, et fin 1984, “Musa Ukungilandela”. et des cultures. (Juluka était le nom du taureau favori Juluka se sépare en 1985, Sipho décidant de rentrer de Sipho, qui, comme tous les migrants, élevait un à la ferme où il est né, au Zoulouland. En 1989, Sipho peu de bétail en zone rurale). Leur musique est donc demande à Johnny de l’aider à faire son album solo. censurée et bannie, et les tournées sont la seule façon Johnny finance et produit cet album, et Sipho tourne de trouver un public. Leur premier album, “Universal beaucoup en Afrique du sud et en France. Il enregistre Man”, sort à la fin de l’année 1979. un deuxième album avant d’arrêter sa carrière solo. Johnny Clegg et Sipho Mchunu lancent un deuxième Après la dissolution de Juluka, Johnny forme un autre album “African Litany” début 1981. Bien que leur groupe, qu’il appelle , mélangeant musique travail soit très largement ignoré de la South African africaine, musique traditionnelle celte et rock. La Broadcasting Corporation en raison du mélange différence avec Juluka est qu’au lieu d’avoir deux de langues et de formes musicales occidentales guitares et un clavier le groupe a deux claviers et une JOHNNY CLEGG

guitare. La musique, Europe et acquiert bientôt un public, ce qui commence plus mordante, reste à se traduire en ventes d’albums. Fin 1987, Savuka est très métissée mais va le premier groupe de à tourner dans les plus loin que Juluka en pays francophones. Ce succès s’amplifie en 1988 avec intégrant de nouvelles des ventes phénoménales, et fin 1989 Savuka atteint le influences. Julukamillion de disques vendus pour leur premier album, et était plus orienté leur deuxième en est à 700 000. Il y a même un moment zoulou local et folk- où Savuka se retrouve en 1ère et 2ème position dans rock anglais, alors que les classement avec les deux albums en même temps et, Savuka s’appuie sur côté singles, “” et “ of Africa” des styles de guitare sont en 1ère et 7ème place. C’est un accomplissement d’Afrique centrale ou d’Afrique de l’Ouest, ainsi que sur de monumental pour ce groupe sud-africain salué en 1990 nombreux styles musicaux provenant de la scène pop- aux Victoires de la musique comme “artiste étranger rock internationale. Le style est très éclectique, incluant ayant le plus vendu en deux ans”. Sur le plan international, même des influences orientales avec l’utilisation du sitar ils reçoivent aussi le World Music Award des meilleurs et du dotar.. Savuka se lance en 1986 à Johannesbourg, ventes d’albums. En 1990, ils sont en tournée pendant tenant l’affiche 5 semaines au Market Theatre. Le groupe neuf mois, et en 1991, prennent six mois de repos… est bien accueilli et Clegg fait une mini tournée en Savuka enregistre ensuite un quatrième —et dernier— France. L’année suivante l’album Third World Child sort album, qui est nominé pour un Grammy Award en 1993. en France. En 1986 et 87 le groupe tourne beaucoup en Le groupe se sépare en 1994. Samedi 19 juillet Johnny et Sipho commencent à penser à reformer site. Juluka, ce qu’ils font en 1996 lorsqu’ils rentrent en À la même époque Johnny commence à s’investir dans studio pour enregistrer “Crocodile Love”, qui sort en les campagnes de lutte contre le sida. Il se produit dans 1997. “Crocodile Love” est un album aux influences des concerts organisés par le gouvernement norvégien diverses, reflet du large éventail de styles musicaux en Corée du Sud, en Thaïlande et à Cape Town, prônant africains traditionnels et modernes qu’on peut entendre la prévention, l’utilisation de préservatifs etc. Il participe aujourd’hui en Afrique du Sud. Certains morceaux au premier concert du projet 46664 de la Fondation combinent avec énergie les styles de guitare zouloue Nelson Mandela pour la lutte contre le sida en 2003, et y traditionnelle et les rythmes du rock contemporain. Les revient en 2004 et en 2005, se produisant en Afrique du chants zoulous traditionnels y ont une large place, et on Sud et en Norvège. y retrouve le fameux mélange de paroles en zoulou et En 2004 on le retrouve en France pour la célébration du en anglais de Juluka. 10ème anniversaire de la démocratie en Afrique du Sud, Pendant des années, Johnny a accumulé des chansons et en tournée aux Etats-Unis. Le 31 décembre, il joue qu’il ne pouvait pas mettre dans les disques sur lesquels en plein air, à Nantes, devant 60 000 personnes, avant il travaillait à l’époque. Il a rassemblé toutes ces chansons d’être nommé citoyen d’honneur de la ville par le maire. —qui parlent de la vie au 21ème siècle: manipulations L’année 2005 est marquée par sa première tournée en génétiques, culture numérique, survie des individus Australie et en Nouvelle-Zélande, et la préparation du dans le nouveau millénaire… — dans l’album “New nouvel album, “One Life”, qui est sorti en octobre 2006 World Survivor” qui sort en 2002, avec une édition chez Marabi Productions/Harmonia Mundi Distribution. limitée de 2000 exemplaires dédicacés vendue sur son PATKO & BROUSSAÏ

PATKO Auteur, compositeur et interprète nourri aux multiples influences, Patko crée un style musical à l’image de son histoire emprunte de cultures sud- américaine, africaine, antillaise et occidentale. En créole du Suriname, jamaïcain, anglais et français, Patko nous balade dans un meltingpot mélodique et rythmique d’un nouveau genre, comme une ouverture sur le monde dans le respect de chacun. Apologie de la paix, de la tolérance et du respect, ses textes épousent des instrus qui nous rappellent, à chaque écoute, que nous sommes vivants. Atypique, innovant, puissamment PATKO entraînant, le New Roots de Patko allie les racines du reggae à la force de frappe du hip-hop. Flow et verve acérés se posent avec précision sur des instrus étonnantes, détonantes.

Parcours De parents Surinamais, Patrick Josafath, dit Patko, est né en Guyane Française en 1979. Bercé par les sons reggae, il a débuté la musique adolescent, comme bassiste du groupe « Enfants de Jah ». Lorsqu’il arrive dans l’hexagone, en 2001, Patko s’installe à Paris. Adepte des soundsystems, il fait ses premières armes comme chanteur toaster et développe rapidement des affinités avec des artistes tels que Lyricsonou encore Mighty Killa, avec lesquels il collabore. Patko trouvera finalement Samedi 26 juillet son « petit coin de zion » à Grenoble, où il s’installe en réputation n’est plus à faire. Le « Boss no gun » de Patko 2005 et se fait très rapidement remarquer sur la scène a été emprunté par Lyricson dans « Revolution Start » en locale. Patko rejoint alors « L’Année du Singe », groupe featuring avec Zamunda ainsi que par Maxxo pour « For grenoblois aux influences ragga-hip hop avec lequel il the next Generation », titre phare de l’album éponyme ; assure les premières parties de nombreux artistes (Alpha ou encore par Mighty Ki La. Takana zion, Colonel Reyel, Blondy, The Abyssinians, Black Uhuru, Zenzilé…). Une Straika D ont également utilisé son instru « Flame of maturité artistique avérée et une insatiable créativité life » sur la compilation éponyme, sortie en 2010 chez l’amènent à développer son propre répertoire, qui Angry Stuff. Patko est également contacté par Wagram rencontre un succès immédiat. Il est programmé aux à l’occasion de la compilation « Soirée Zouk Wagram » côtés de Sizzla, Omar Perry, Lyricson, Colocks, Daddy pour laquelle il enregistre « On the radio ». Mory, Steel Pulse, Alborosie, Gentleman, Raggasonic ou Début 2013, Patko présentera au public “Just Take It encore Patrice. Maxxo, artiste reggae de cette nouvelle Eas y”, son premier album en nom propre. Soutenu génération qui monte, le remarque et lui propose par l’association World Couleur, Patko est ajourd’hui en d’enregistrer avec lui « Me Rise » de l’album « For the recherche d’un label et d’un tourneur afin de faciliter son next generation » mais également de l’accompagner développement. Pour représenter son album, “Just Take lors de sa tournée (une trentaine de dates dans les It Eas y” , Patko se produit avec un backingBand restreint quatre coins de la France en 2011). S’il est de plus en plus mais précis et efficace basse/batterie, clavier et guitare. sollicité pour mettre le feu en sound-systems, ses talents Il est entouré de choristes. Avec le Patko Sound Project, de compositeur reggae sont également de plus en plus Patko se produit régulièrement en sound systems demandés. Il offre plusieurs riddims à des artistes dont la accompagné d’un Dj et parfois de backeurs. PATKO & BROUSSAÏ

BROUSSAÏ

Le groupe de reggae le plus prometteur du moment ! De l‘Olympia parisien en passant par les Francofolies de Montréal ou encore le JARIA Reggae Festival à Kingston, les musiciens de Broussaï nous démontrent depuis une dizaine d’années qu’ils peuvent enflammer n’importe quelle scène. L’osmose opérée avec le public durant leurs représentations amène rapidement la presse à qualifier le combo de « groupe de scène ». Reconnue aujourd’hui comme l’une des formations phares du reggae hexagonal, Broussaï passe le mois de février 2012 en Jamaïque sur Samedi 26 juillet les terres sacrées du reggae, où le groupe enregistre de la Jamaïque que Broussai a livré cette année un show un quatrième album. Kingston Town a été produit débordant d’énergie sur quelques unes des plus belles dans les studios Harry J (Bob Marley, Jimmy Cliff, Dennis scènes de Kingston ! Une expérience forte de signification Brown…) avec le soutien précieux de Sam Clayton (Toots pour ces jeunes musiciens qui parviennent à aller plus & The Maytals) et de Stephen Stewart (Burning Spear). loin que les clivages linguistiques, en offrant une musique Les français s’entourent également de pointures telles engagée et réfléchie à un public avide de nouveauté. que Bopee à la guitare qui a partagé la scène avec Peter Même la télévision jamaïcaine sera charmée, et fera ainsi Tosh, ou Danny Axeman bassiste de renom sur la scène de Broussaï le premier groupe français à passer sur les reggae/roots mondiale. Le groupe collabore aussi sur écrans de l’île ! Dix ans d’existence, la réalisation de trois certains morceaux avec David Hinds chanteur de Steel albums et un DVD live, et Broussai continue de sillonner Pulse, les D ub Tonic Kru, ou encore Ishmael Mc Anuff ! Des les routes avec un quatrième opus, et l’envie toujours plus rencontres uniques qui prouvent la capacité de Broussaï à forte de communiquer énergie, force et espoir! Le groupe faire voyager leur musique, et à partager leur passion pour séduit encore une fois par la lucidité de ses textes et par la le reggae avec les plus grands ! Un mélange des cultures dynamique de ses instrumentales, il nous expose toujours et des connaissances qui donne à Broussaï un son encore plus clairement sa vision du monde, une vision ouverte et plus roots, une musique qui s’inspire des sons vintages de attentive. la petite île des caraïbes et qui parvient avec brio à faire Kingston Town aux vibrations résolument plus roots sonne résonner les textes subtiles du groupe. comme un hymne à la vie, qu’elle soit rose ou pas, Broussai Après plus de 500 dates partout en Europe, c’est sur l’île la défend coute que coute ! FATALFATAL PICARDS PICARD Samedi 2 août

Acte I « Schizophrène… » n’ont, en effet, rien à envier à des C’est à l’aube du troisième millénaire, et tandis que des morceaux qui n’auraient rien à envier… peurs les plus millénaristes surgissent les croyances les plus folles quant à la possibilité de faire n’importe quoi, Acte II que la route d’Ivan Callot (le fondateur) croise celle de C’est lors d’un concert donné à Moissy-Cramayel, que Laurent Honel (le guitariste). De cette rencontre naîtra la les Fatals Picards font la connaissance de la Sex Bomb, première version d’un groupe au nom improbable : Les le groupe au sein duquel officie Paul Léger : Ivan, Jean- Fatals Picards. Début 2001, le groupe débute sur scène Marc et Laurent lui propose de rejoindre la formation. dans des bars parisiens pour défendre Navet Maria, un premier album enregistré chez Ivan. Après la sortie de Picardia Independenza, le troisième album studio, en mars 2005, les Fatals Picards Pendant l’hiver 2002, Ivan et Laurent rencontrent Jean- repartent sur la route avec Paul et en profitent Marc Sauvagnargues, batteur de son état et qui, au fil engager un nouveau bassiste – Yves Giraud – et du temps et d’un amour sans cesse croissant pour le écrire Pamplemousse Mécanique, un disque dont la travail de tourneur, amène la formation à se produire deuxième édition contient « L’amour à la française », sur des scènes de plus en plus nombreuses. Jean-Marc le titre qui fera d’eux les représentants de la France participera aux séances d’enregistrement de Droit de au cinquante-deuxième concours Eurovision de la Veto, le deuxième album des Fatals Picards où figurent chanson : bien qu’antépénultièmes, c’est le début de les premiers « tubes » du groupe : des morceaux comme la gloire mais aussi la fin d’une époque 20lorsque, en « Goldorak est mort », « Chasse, pêche, et biture », ou septembre 2008, Ivan annonce son intention de quitter FATALFATAL PICARDS PICARD Samedi 2 août le groupe pour mener à bien d’autres projets qui lui avec à la clé une tournée automnale menée tambour tiennent à cœur. Les Fatals Picards – devenus quatre – battant – et sold out – aux quatre coins de l’Hexagone, décident de continuer l’aventure et, après avoir tourné et aux trois coins de la Belgique car, oui, la Belgique ne dans un studio parisien le clip de « Bernard Lavilliers possède que trois coins. » avec…Bernard Lavilliers, ils repartent sur les routes pour permettre à Paul d’essayer sa deuxième paire Le mois de décembre 2010 est à marquer d’une pierre de poumons. Dans la foulée, le groupe sort Public, le blanche dans l’histoire du groupe : c’est en effet au premier album live du groupe – le dernier avec Ivan cœur d’un hiver plus froid qu’un fœtus dans un bac à – et compose son cinquième album studio placé sous glace que les Fatals Picards – alliés au réalisateur Julien le double signe de l’humour noir et de l’engagement. Bloch – tournent le clip de Coming out, premier extrait d’un sixième album studio enregistré en Belgique, Acte III un album dont les 14 chansons sont autant de cris Quand, le 2 mars 2009, sort Le sens de la gravité, les d’amour à la gloire de l’amour, un album sobrement Fatals Picards sont au cœur d’une polémique autour intitulé Coming out. Pour l’occasion, le groupe a eu la de leur chanson « Le jour de la mort de Johnny », chance d’avoir à sa disposition deux « pure people » chanson retirée d e l’album suite à la demande de leur dont la générosité est inversement proportionnelle au maison de disque puis des sites d’hébergement de cachet qu’ils ont accepté de refuser : Dave et Armande vidéos, mais toujours jouée sur scène par un groupe Altaï ! qui fête en septembre 2010 ses dix années d’existence MELLINE ET PLASTICINES

MELLINE

PLASTICINES Samedi 9 août MELLINE

La Mélodie et les rythmes sont au cœur de la musique de MELLINE. Groupe de charme à la musique vitaminée à la fois pop et rock la palette de couleurs est large et se joue des étiquettes! On passe subtilement d'un tableau à l'autre, on voyage en douceur dans son univers, on se reconnait dans les textes qui racontent sa vie, la notre.... MELLINE vous touche en plein cœur. Influences : Dolly, Zazie, Superbus.

PLASTICINES : ROCK ET SUCREE A LA FOIS

Rock, pop, disco, toutes ces influences ont été savamment mélangées dans un grand shaker rétro-futuriste! C’est le résultat d’un album façonné entre Los Angeles et Paris, un album dont le but est surement de faire danser la planète !

Aujourd’hui les Plastiscines se jouent de leur image. Débarrassées des éternels écueils et poncifs qu’elles ont essuyé au début de leur carrière désormais elles ne craignent rien et elles le chantent dans « Come Closer » : « We will never be what you want us to be losing your mind we are your fantasy » (Nous ne serons jamais ce que vous voulez qu’on soit, vous perdez la tête, nous sommes votre fantasme).

Une chose est sûre : ce retour au départ comme pour poser de nouvelles pierres à leur édifice musical s’annonce d’ores et déjà comme un événement ! Un retour en grande forme qui confirme, et les Plastiscines en sont le meilleur exemple, que le rock c’est d’abord un truc de gonzesses ! NOS PARTENAIRES Merci à tous ! Vous qui nous suivez depuis de nombreuses années... Enfin, Les Estivales d’Obernai ne Les collectivités locales : sauraient perdurer sans un soutien la Ville d’Obernai est le premier infaillible des forces vives de la Cité financeur de l’opération, avec que sont : à ses côtés la Communauté de Les grandes entreprises Communes du Pays de Sainte obernoises qui soutiennent Odile, le Conseil Général du financièrement la manifestation Bas-Rhin et tout récemment la depuis l’origine : Marque Alsace.

• Hager Group, Une radio locale : • Kronenbourg, France Bleu Alsace s’associe au • Stoeffler, projet et relaye l’information sur • Supra, ses ondes. • Triumph, • Ebm-Papst, • CMO Obernai, • Le Crédit Mutuel Obernai- Ottrott. Contacts Presse Valérie Geiger Isabelle Obrecht Maud AUDINAT - Présidente du Comité - Vice-Présidente du Comité Visuel - Communication des Fêtes d’Obernai des Fêtes d’Obernai Service Communication - Adjointe au Maire - Adjointe au Maire Mairie d’Obernai Mairie d’Obernai Mairie d’Obernai C.S. 80 205 C.S. 80 205 C.S. 80 205 67213 Obernai Cedex 67213 OBERNAI Cedex 67213 Obernai Cedex Tél. 03 88 49 95 71 Tél. 06 07 89 62 63 Tél. 06 81 14 70 46 Courriel : [email protected]