Les Estivales 2014
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edition LesLes EstivalesEstivales dd OBeRNaiOBeRNai eMe Dossier de Presse 2 0 1 4 - 1 1 12 19 26 02 09 07 07 07 08 08 SanSeverino Johnny Patko et FatalS Melline et clegg BrouSSai¨ PicardS PlaSticineS 5 ConCerts Gratuits - PlaC e du MarChé à 21h - www.obernai.fr - Licence N°3-1050908 Viperagp © Fotolia 2014 - Crédits Photos : Juin LES ESTIVALES 2014 Pour cette 11ème édition, le Comité des Fêtes, Après les sons rythmés d’Afrique, c’est une soirée association organisatrice des Estivales, vous a sous le signe du reggae avec Patko suivi du concocté un programme de concerts alléchant, groupe Broussaï qui vous est proposée. dont les styles musicaux, appréciés du grand Les «Fatals Picards» qui vous donnent ensuite public, vous feront passer de belles soirées, à n’en rendez-vous pour une soirée rock. Drôle, pas douter, sur la Place du Marché. Comme chaque concerné, énergique... ce groupe ne manquera année, des artistes de renom seront présents, pas de vous faire partager sa vision du monde mais l’association a également à coeur de vous à travers ses chansons, empreintes d’humour. faire découvrir ou redécouvrir des artistes moins Enfin, c’est une soirée aux accents pop et sucrés connus et parfois même de la région. qui clôturera les Estivales 2014 avec les groupes Melline et Plasticine. Les Estivales commenceront le 12 juillet, par un concert Jazz Manouche avec Sanseverino, suivi, Vous l’avez compris, cette édition 2014 sera le 19 juillet, par celui que l’on nomme souvent le riche et diversifiée dans la continuité des années «Zoulou blanc». En effet, Johnny Clegg sera au passées ! rendez-vous devant l’Hôtel de Ville à l’occasion de sa dernière tournée. Le programme ¨ FATAL PICARD SANSEVERINO JOHNNY CLEGG 12 JUILLET PATKO ET BROUSSAI 2 AOUT MELLINE ET PLASTICINES 19 JUILLET 26 JUILLET 9 AOUT A 21H LES SAMEDIS SOIR SUR LA PLACE DU MARCHÉ - GRATUIT PETITE RESTAURATION SUR PLACE A PARTIR DE 19H SANSEVERINO Vous croyez le connaître par coeur car c’est bien de coeur à coeur qu’il s’agit quand on approche l’étrange et familier personnage qu’il s’est façonné au long des années. Années d’apprentissage, de vache enragée puis de succès venant enfin saluer le musicien, émule et fol admirateur du grand Django, tout autant que l’auteur- compositeur si original au firmament de la chanson française. Vous l’avez suivi depuis 2001 avec son premier album « Le Tango des gens » - une révélation – jusqu’à « Les faux talbins » en 2009. Vous avez applaudi aux Victoires de la Musique 2003 (catégorie « Révélation scène de l’année ») sans savoir que la statuette trophée ne trône pas dans son salon mais se promène quelque part dans son petit jardin de la banlieue parisienne. La même année, il a reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. Vous l’aviez vu peut-être en novembre 2006, portraituré dans Envoyé Spécial et consacré nouveau « Fou Chantant », ce qui n’est pas une broutille Samedi 12 juillet bien que lui, Sanseverino, n’aime pas les surnoms à un vieux nouveau style, de ceux qu’il affectionne même prestigieux. Il ne ressemble à personne ! particulièrement : le bluegrass, ce mélange festif de folk irlandais et de country yankee. En mars prochain sort son cinquième album studio : Une musique née dans les années 40, quelque part Honky Tonk dans le Kentucky, sous l’impulsion du dénommé Bill Devinette : quel est l’artiste capable d’évoquer dans Monroe, musicien et compositeur qui, depuis, a fait un même album Woody Guthrie et Michel Audiard, nombre de petits. Justement, quand il n’était pas grand, François Béranger et San Antonio et Willie Nelson, Stéphane Sanseverino est tombé dedans : le blues et “Délivrance” et “O’ Brothers” ? On n’osait en rêver, la grâce. Avec ses potes d’adolescence, il s’amusait à Sanseverino l’a fait quand même. On savait depuis reproduire le duo guitare-banjo du film “Délivrance” déjà des lustres que cet ex-Voleur de poules rock évoqué plus haut, et dévorait les vinyles du genre. recyclé en gallinacé manouche avait dans la peau, Une ancienne passion qu’il remet au goût du jour dans outre une sémillante collection de tatouages, l’amour ce nouvel album qui devait s’appeler “Numéro Cinq”, de la musique. De celles qui balancent, qui caracolent, parce que c’était son cinquième album studio, mais qui qui virevoltent et tournicotent, bref qui swinguent. est intitulé “Honky Tonk, “parce que c’est un disque qui Après avoir joué les Django Johnny Go au gré de trois sent trop bon...!” albums jazzifiants, pétillants et épatants, revisité en Un disque qui sent le feu de bois et le soleil couchant, chansons les polars série noire il y a trois ans, voilà l’herbe folle et les lagons bleus, les cavalcades dans les notre brillant olibrius qui s’attaque –pacifiquement- collines et les bamboches à la veillée. Mais un disque à la SANSEVERINO française, résolument, passionnément, littéralement, littérairement. Car pas question pour Stéphane d’aller enregistrer ça aux Etats-Unis avec des requins du coin. C’est sûr, le bluegrass en France ne concerne qu’une poignée de musiciens, mais forcément virtuoses, car le genre l’impose. C’est donc avec un équipage d’élite que Sanseverino, passé avec panache des apaches au Appalaches et du rockabilly au hillbilly, a réalisé et mixé le disque en une vingtaine de jours : outre le patron à la guitare, Jean-Marc Delon au banjo, Christian Séguret à la mandoline, Christophe Cravero au violon et Jidé Jouannic à la contrebasse, constituent le combo idéal. “Même si le bluegrass a évolué depuis ses débuts, raconte Stéphane, j’ai voulu en conserver l’esprit originel, façon gardien du temple : pas de batterie, pas de clavier, et réverb’ interdite ! On a tout enregistré live, sans “re-re”, sous peine de payer sa bouteille…” Comme toujours chez Sanseverino le chroniqueur Samedi 12 juillet de maux, les textes mettent en scène une éclectique “Lettre à ma cousine”, complainte normande signée galerie de personnages : du pilier de comptoir Boule, singulier baladin parfois aperçu en ouverture bavard (“Je vous raconte ma vie”) au passager flippé des concerts de Stéphane. Dans le disque, décidément (“L’avion”), en passant par les nostalgiques des bastons sacrément cossu, il y a aussi une reprise de François internationales (“Le honky tonk du tank”), le camelot Béranger, en duo avec Jeanne Cherhal (“Le vieux”), baratineur (“Tout est dans mon sac”) ou le futur crétin une autre, plus inattendue, de la slave “Nathalie” de nouveau mec de son ex (“Freddy”). Bécaud moulinée à la sauce country, un remake de “Les rockers aiment la java” récupéré de l’album précédent Comme toujours chez Sanseverino le croqueur et quelques instrumentaux endiablés à déboiter les de mots, il y a du swing dans les strophes, du scat jambes de bois. dans les quatrains, de la verve et de la gouaille dans les coins : qui d’autre que lui imaginerait faire On allait oublier : histoire de fêter dignement la fin rimer “fausse route” avec “flaque de mazout”, ou du monde, celle du 21 décembre 2012 comme toutes Barcelonnette avec Corvette, dans “On ze route”, les futures autres, Stéphane, garçon plein d’avenir, mouvante chanson road movie à fond la caisse… a concocté un single apocalyptique intitulé “Swing 2012” : l’énumération de tout ce qu’on devrait faire De la tendresse et de la nostalgie aussi : comme dans avant d’y passer. Comme, évidemment, écouter “Les marrons”, délicate évocation de l’école d’antan, d’urgence le nouvel album de Sanseverino. “Plus jamais”, joli inventaire des câlineries perdues, ou JOHNNY CLEGG Johnny Clegg est né à Rochdale, Angleterre, en 1953, a été élevé au Zimbabwe, pays natal de sa mère, jusqu’à l’âge de neuf ans, puis la famille a émigré en Afrique du Sud. À 13 ans, Johnny voit pour la première fois des danseurs zoulous dans la rue. L’année suivante il commence la guitare, et il rencontre Charlie Mzila, homme de ménage et musicien de rue zoulou. Pendant deux ans, Johnny apprend avec Charlie les bases de la musique zouloue et de la danse traditionnelle Inhlangwini. Avec sa guitare, il accompagne Mzila dans tous les repaires des travailleurs migrants, des foyers aux débits de boissons clandestins. Mais son engagement avec des musiciens noirs l’amène souvent à être arrêté pour être entré sans autorisation sur des propriétés gouvernementales et pour avoir enfreint le Group Areas Act (la loi de l’Apartheid qui forçait les différentes races à rester dans leurs aires respectives de résidences et de récréation). Dans ce paysage politique difficile et complexe, Johnny réussit à se creuser un chemin qui lui permet d’entrer dans le monde caché des travailleurs migrants zoulous. Ces hommes vivaient dans des Johnny Clegg est né à Rochdale, Angleterre, en 1953, a été élevé au Zimbabwe, pays natal de sa mère, jusqu’à l’âge de neuf ans, puis la famille a émigré en Afrique du Sud. À 13 ans, Johnny voit pour la première fois des danseurs zoulous dans la rue. L’année suivante il com- mence la guitare, et il rencontre Charlie Mzila, homme de ménage et musicien de rue zoulou. Pendant deux ans, Johnny apprend avec Charlie les bases de la musique zouloue et de la danse traditionnelle Inhlangwini. Avec sa guitare, il accompagne Mzila dans tous les repaires des travailleurs migrants, des foyers aux débits de boissons clandestins. Mais son engagement avec des musiciens noirs l’amène souvent à être arrêté pour être entré sans autorisation sur des propriétés gouvernementales et pour avoir enfreint le Group Areas Act (la loi de l’Apartheid qui forçait les différentes races à rester dans leurs aires respectives de résidences et de récréation).