Site Natura 2000 Vallée De La Meuse – Secteur De Stenay
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Direction Départementale des Territoires de la Meuse Mesure agroenvironnementale et climatique (MAEC) Notice d’information du territoire « Site Natura 2000 Vallée de la Meuse – Secteur de Stenay » Campagne 2015 Accueil du public : Du Lundi au vendredi de 9h à 11h45 et de 14h à 16h15 (16h le Vendredi) Correspondant MAE : DDT 55 : Christophe DANTAS Tel : 03.29.79.92.69 Correspondant CPIE : MAE : Marie REYNE Tel : 06.48.36.77.70 Natura 2000 : Pierrick MOREAU Tel 03 29 87 55 57 Cette notice présente l’ensemble des mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) proposées sur le territoire Vallée de la Meuse – Secteur de Stenay au titre de la programmation 2015-2020. Elle complète la notice nationale d’information sur les mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et les aides à l’agriculture biologique 2015-2020, disponible sous Télépac • Les conditions d’engagement dans les MAEC La notice nationale et l’AB d’information sur les MAEC et contient • Les obligations générales à respecter l’AB 2015-2020 • Les contrôles et le régime de sanctions (disponible sous Télépac) • Comment remplir les formulaires Pour l’ensemble du territoire : La notice d’information du contient • La liste des MAEC proposées sur le territoire territoire • Les modalités de demande d’aide Pour chaque MAEC proposée sur le territoire : • Les objectifs de la mesure • Le montant de la mesure La notice d’aide contient • Les conditions spécifiques d’éligibilité • Les critères de sélection des dossiers • Le cahier des charges à respecter • Le régime de sanctions Les bénéficiaires de MAEC doivent respecter, comme pour les autres aides, les exigences de la conditionnalité présentées et expliquées dans les différentes fiches conditionnalité qui sont à votre sous Télépac. Lisez cette notice attentivement avant de remplir votre demande d’engagement en MAEC. Si vous souhaitez davantage de précisions contactez votre Direction Départementale des Territoires de la Meuse. 1 1. PERIMETRE DU TERRITOIRE « Vallée de la Meuse – Secteur de Stenay » Seuls les éléments situés sur ce territoire sont éligibles aux mesures localisées qui y sont proposées (Cf. § 3). En ce qui concerne les mesures « systèmes », seules les exploitations dont 50 % au moins de la SAU est située sur un ou plusieurs territoires en année 1, sont éligibles. Le cahier des charges de la mesure à respecter correspond à celle du territoire où l’exploitation a le plus de surfaces. Figure 1 : Habitats semi-naturels et limites du site Natura 2000 « Vallée de la Meuse – Secteur de Stenay » - Partie Nord. 2 Figure 2 : Habitats semi-naturels et limites du site Natura 2000 « Vallée de la Meuse – Secteur de Stenay » - Partie Sud. Communes intégrées dans le périmètre : Cesse, Inor, Laneuville-sur-Meuse, Luzy-Saint-Martin, Martincourt-sur-Meuse, Milly- sur-Bradon, Mont-devant-Sassey, Mouzay, Pouilly-sur-Meuse, Sassey-sur-Meuse, Saulmory-et-Villefranche, Stenay, Wiseppe. Caractéristiques géographiques : Superficie : 2 338 ha. Altitude : 165 à 172 m Occupation des sols : 77 Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées % 3 Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, 15 Décharges, Mines) % Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 5% Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 2% Forêts caducifoliées 1% 2. RESUME DU DIAGNOSTIC AGROENVIRONNEMENTAL DU TERRITOIRE. Synthèse des principaux enjeux environnementaux : Plusieurs habitats d’intérêts communautaires sont présents sur le site : - 6510 – Prairies maigres de fauche de basse altitude Représenté ici par les prairies mésophiles à colchique d’automne (52.8 ha soit 2.3% du site). Ce sont généralement des prairies de fauches assez peu fertilisées, riches en espèces floristiques. Ce groupement typiquement prairial est dominé par les graminées et occupe les zones les plus élevées de la plaine alluviale. Ces milieux sont de plus en plus souvent mis en culture ou transformées en pâtures. Leur exploitation intensive, avec un apport important d’engrais, entraine un appauvrissement significatif du nombre d’espèces. - 6430 – Mégaphorbiaies hygrophiles d’ourlets planitaires Représenté ici par les mégaphorbiaies à reine des prés (24ha soit 1.05% du site) La mégaphorbiaie constitue une prairie à hautes herbes de sols inondés en quasi- permanence : prairie humide fauchées de manière irrégulière. La dominance de la Reine des prés au sein de ce groupement détermine l’appauvrissement floristique de la prairie de fauche. Les principales dégradations de cet habitat sont les mêmes que pour les prairies hygrophiles et les autres milieux humides : comblement, gestion intensive, apports de fertilisants en périphérie ou directement sur le milieu à la suite d’une reprise de gestion. Il existe également des habitats typiques d’espèces d’intérêt communautaire : - Les prairies de fauche abritant la nidification du Râle des genêts (700 ha soit 28% du site) Le Râle des genêts Crex crex est une espèce d’oiseau inscrite à l’annexe I de la directive « oiseaux ». Inféodé aux prairies humides, il effectue sa nidification dans les zones herbacée basses (30 à 40 cm). Les zones bordées de cariçaies, les massifs denses d’orties, de graminées ou d’ombellifères sont autant de micro-habitats favorables. Les effectifs recensés sur la zone varient fortement d’une année à l’autre mais suivent la tendance nationale qi est globalement à la baisse. La fragilité de cette espèce en fait une des enjeux prioritaire du site. La conservation de cette espèce et notamment des jeunes oiseaux passent par la mise ne place de fenaisons tardives (21/07) et réalisées de manière centrifuge à vitesse réduite. D’autres éléments de biodiversité doivent être pris en compte. L’avifaune prairiale est remarquable sur le site : Courlis cendré Numenius arquata et 4 Tarier des prés Saxicola rubetra sont autant d’espèces protégées non visées par la directive européenne mais dont la conservation constitue un enjeu prioritaire et bénéficie de facto à de nombreuses autres espèces au statut de conservation défavorable. Cette protection passe par des fauches retardées au 30 juin inclus. Une flore remarquable protégée bien que non identifiée à l’annexe II de la directive habitat est présente : La Grande douve Ranunculus lingua et la Gratiole officinale Gratiola officinalis, espèces protégées au niveau nationale sont présentent sur le site de manière localisée. Des plantes protégées au niveau régional sont également présente comme l’Inule britanique Inula britannica que l’on trouve au sein des prairies hygrophiles et l’Oenanthe à feuille de silaus Oenantha silaifolia , relativement bien représentée dans les prairies mésohygrophiles. Synthèses des principaux enjeux agricoles : Synthèse des enjeux agricoles. Le territoire du site Natura 2000 de Stenay est marqué par une dominance des surfaces en herbes (environ 80% du site). Ces surfaces en herbes sont valorisées au sein d’exploitations aux profils technico-économiques divers. Lors du recensement de 2000, plus de la moitié (53%) des exploitations installées dans le canton de Stenay était identifiées comme exploitations laitières. 34% étant même recensée comme exploitation strictement laitière, 19% ayant également une activité de production de viande bovine. Lors du même recensement, 25% des exploitations indiquaient une activité de polyculture élevage et 9% une activité uniquement liée à la production de viande bovine. Dans une exploitation laitière, majoritaires donc sur la zone, la qualité fourragère de l’herbe récoltée est plus importante que dans une exploitation d’éleveurs allaitants. Ceci implique souvent une utilisation plus précoce et bien souvent la mise en place de pratique d’ensilage. Pratiques habituellement accompagnées d’un fort apport en fertilisant. Lors d’années « normales » (ni trop humide ni trop sèches) et en l’absence de MAE, la date de première fauche habituelle oscille autour du 25 mai. La fertilisation, sur ces parcelles, qui peuvent voir le regain pâturé après un ensilage précoce, peut atteindre des valeurs de l’ordre de 150-160 Unités d’azote total par hectare et par an. C’est prairie offrant alors un rendement d’environ 8 à10 tonnes de matières sèches par hectare. Les exigences de production inhérentes à la filière laitière poussent souvent à utiliser des fourrages de plus en plus riches énergétiquement et peuvent en partie être à l’origine de l’accroissement des surfaces cultivées. Par interprétation croisé, on peut affirmer que si la mise en place de la fauche tardive a pour objectif de préserver la qualité des habitats et des espèces, elle soumet d’autre part les agriculteurs à des contraintes mesurables à l’échelle du 5 système d’exploitation : - la fauche tardive entraîne une perte de rendement et une baisse significative de la qualité des productions fourragères, - la mise en place de fauches tardives engendre l’apparition d’espèces indésirables dont la prolifération peut être accentuée par les phénomènes de crues, - paradoxalement, la mise en œuvre des fauches tardives peut entraîner, sur les exploitations agricoles ne bénéficiant pas de marge suffisante en terme de quantité de fourrage, la mise en place de cultures sur les zones de moindre contrainte. Par ailleurs, le comportement va être différent selon les types de production : L’impact va être différent pour des exploitations dont l’essentiel du revenu provient des productions animales en comparaison avec une exploitation de type polyculture élevage. Les marges de manœuvre vont également être variables en fonction de la part de surfaces concernées : si la totalité des surfaces de fauche est incluse dans la zone, il est difficile pour l’exploitant de tout engager en utilisation tardive par exemple. 3. LISTE DES MAEC PROPOSEES SUR LE TERRITOIRE. Une notice spécifique à chacune de ces mesures, incluant le cahier des charges à respecter, est jointe à cette notice d’information du territoire « Vallée de la Meuse – Secteur de Stenay ». 6 4. MONTANTS D’ENGAGEMENT MINIMUM ET MAXIMUM Vous ne pouvez vous engager dans une ou plusieurs MAEC de ce territoire que si votre engagement sur ce territoire représente, au total, un montant annuel supérieur ou égal à 300 euros.