Madame Butterfly
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OPÉRA NATIONAL S BORDEAUX GiacomoPucciNi Madame Butterfly MAIRIE DE BORDEAUX Madame Butterfly Opéra en trois actes. Livret de Giuseppe Ciacosa et Luigi lllica d'après le drame de David Belasco, tiré de la nouvelle de John Luther Long. Musique de Ciacomo Puccini. Créé le 17 février 1904 •\j\ezzo au Théâtre de la Scala de Milan. jjjpS Grand-Théâtre 8BEftS Bordeaux L'Opéra tient à remercier le Club des Partenaires de l'Opéra National de Bordeaux partenaires fondateurs Caisse d'Épargne Aquitaine-Nord Cofinoga Mercedes-Benz Bordeaux partenaires associés Air liquide Banque Populaire du Sud-Ouest Caisse des dépôts et consignations Casino de Bordeaux Château Haut-Bailly EDF Grands Clients Sud-Ouest France Telecom Gaz de Bordeaux Groupe CMR Chantiers d'Aquitaine CORDIER MESTREZAT & domaines Sanofi Winthrop Industrie (site d'Ambarès) Syndicat Viticole de Pessac-Léognan partenaires Cocodi Librairie Mollat Société Bordelaise de CIC les entreprises qui soutiennent des projets... > Caisse des dépôts et consignations les actions vers les jeunes (Campus en Musique - École et Opéra) > Casino de Bordeaux Orchestre en Fête > Château Haut-Bailly le Ballet de l'Opéra National de Bordeaux (productions 2002) > Fondation DaimlerChrysler France les jeunes artistes > SACEM « l'enfant et la musique » (action culturelle) > Syndicat Viticole de Pessac-Léognan les concerts dégustation Baronne Philippine de Rothschild La Donna Simone Mahler Vinci Park Madame Butterfly Opéra en trois actes. Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi lllica d'après le drame de David Belasco, tiré de la nouvelle de John Luther Long. Musique de Giacomo Puccini. Direction musicale Yutaka Sado Mise en scène Numa Sadoul Décors Luc Londiveau Costumes Katia Duflot Lumières Philippe Mombellet Chef de choeur Jacques Blanc Madame Butterfly (Cio-Cio-San) Hui He (14, 16, 18, 20, 23, 25 février) Jialin-Marie Zhang (19, 21, 24, 26 février) Suzuki (Servante de Cio-Cio-San) Nona Javakhidze B. F. Pinkerton (Lieutenant de Manne des États-Unis) Brandon Jovanovich Sharpless (Consul des États-Unis à Nagasaki) David Grousset Coro (Entremetteur) Ivan Matiakh Yamadori Kyu Won Han L'Oncle Bonze Jérôme Varnier Kate Pinkerton Maryelle Hostein Le Commissaire impérial Loïck Cassin L'Officier du registre Christian Le Masson Dolore (Fils de Cio-Cio-San) Richard Herment, Thomas Martin Danseurs Caroline Soulan, Godefroy Lafargue Enfants Crégory Cazenave, Justine Mellé, William Menard, Gloria Tronel Figurants Guillaume Barathon, Cyril Cosson, Juan-Carlos Fernandez, Sébastien Hequet Orchestre National Bordeaux Aquitaine Choeur de l'Opéra National de Bordeaux Assistant à la direction musicale Geoffrey Styles Assistant metteur en scène Johannes Haider Chefs de chant Jean-Marc Fontana, Martine Marcuz Régisseur général Laurence Pronier Régisseur de scène Anthony Duclos Décors, accessoires et costumes réalisés par Les Ateliers de l'Opéra de Marseille Perruques réalisées par Audello-Turin Maquillages réalisés par Annie Lay-Senrems, Ludovyk Larthomas Nouvelle production Coproduction Opéra de Marseille Opéra National de Bordeaux Grand-Théâtre Première le 14 février 2003 Bordeaux Acte 1: 50 mn — Entracte : 30 mn — Acte II et III : 1 h 25 mn Durée totale du spectacle : 2 h 45 mn environ Argument Sur une petite colline proche du port de Nagasaki. — Acte 1 — Le lieutenant de marine américain B. F. Pinkerton découvre, en compagnie de son obséquieux entremetteur Coro, tous les charmes de la maison qu'il vient d'acquérir pour son séjour à Nagasaki en vue de s'y installer avec la ravissante geisha Cio-Cio- San, surnommée Butterfly. Il fait connaissance avec le personnel, en particulier avec la fidèle servante Suzuki, quand son ami le consul américain Sharpless parvient tout essoufflé en haut de la colline. Pinkerton lui vante son acquisition peu onéreuse (épouse et maison comprises), d'autant plus satisfait qu'il peut résilier le contrat à tout moment : ceci convient tout à fait à sa philosophie du plaisir facile. Sharpless le met en garde, car la petite épouse japonaise pourrait être réellement éprise... Qu'importe, pour Pinkerton, il faut profiter de la vie, dans l'attente d'un mariage sérieux avec une américaine. La conversation s'interrompt avec l'arrivée de Cio-Cio- San, entourée d'un cortège d'amies. Son nom, sa jeunesse, ses mots... tout en Butterfly est un hymne à l'amour. Sous le charme, Pinkerton interroge la jeune fille sur son passé. Issue d'une riche lignée, elle a été réduite à sa condition de geisha quand sa famille, par un revers de l'histoire, a perdu richesse et pouvoir. Cette déchéance a déjà coûté une vie, celle de son père, que le déshonneur a acculé au suicide. Butterfly ne laisse pourtant pas ce sombre passé gâcher son bonheur : place au mariage et à la fête ! D'ailleurs les parents de Butterfly gravissent le haut de la colline, il faut les accueillir, les présenter... Mais déjà les commentaires et persiflages vont bon train. Butterfly est prête à tout abandonner pour Pinkerton, elle avoue même avoir renoncé aux croyances de ses ancêtres pour se convertir au dieu de l'Américain. Le mariage est prononcé à la hâte, car Pinkerton est pressé d'en finir avec toutes ces civilités. Mais l'ambiance se glace soudain avec l'arrivée tonitruante du bonze, qui vient d'apprendre que Cio-Cio-San a renié le culte de ses aïeux. Furieux, il la maudit, ralliant à sa colère toute la famille de l'épousée. Pinkerton, craignant de voir son plaisir gâté par les importuns, chasse vigoureusement tout le monde. Il console Butterfly avec une tendresse qui a vite raison de l'affliction de la jeune fille. Elle lui renouvelle avec ferveur ses serments de fidélité et un magnifique duo d'amour annonce les félicités de la nuit de noces. — Acte 2 — L'obscurité règne dans la maison de Butterfly, d'où l'on entend monter la voix de la servante, Suzuki, qui prie pour que cessent les larmes de sa maîtresse. Il ne reste presque plus d'ar gent pour le ménage et cela fait trois ans que Pinkerton est parti... Mais il reviendra, clame Butterfly, d'ailleurs tout le prouve : les verrous qu'il a fait poser, le loyer qu'il continue à verser et surtout sa promesse de rentrer avec le printemps. Mais quelles tristes illusions, aux yeux de Suzuki ! Butterfly tente de consoler sa fidèle servante en évoquant, comme une évidence, le jour du retour. Elle est interrompue par l'arrivée de Sharpless, conduit par Coro. Invitant le consul à entrer, Butterfly est toute à la joie de recevoir des nouvelles améri caines. Elle est comblée d'apprendre que Pinkerton lui a écrit. Sharpless, quant à lui, sait que la lettre ne contient que des nouvelles accablantes, il peine donc à lui en livrer le contenu. Ravi de la méprise de la jeune fille, Goro, qui écoute aux portes, se rapproche pour mieux entendre tomber le couperet. Mais l'apparition de Yamadori, le soupirant malheu reux de Butterfly, retarde encore la nouvelle. Elle repousse les avances de ce riche parti, se considérant encore comme l'épouse de Pinkerton. Yamadori s'en retourne, mais pour Sharpless, l'aveuglement manifeste de Butterfly rend sa mission encore plus délicate. Il lui annonce brutalement que Pinkerton ne rentrera pas et qu'elle devrait épouser Yamadori. Le coup ne terrasse pas Butterfly : elle va chercher son enfant, le fils de Pinkerton, né après son départ, pour le présenter à Sharpless. Que son mari sache qu'il est père, qu'il sache que son absence prolongée contraindrait Butterfly à retomber dans la misère, qu'il sache que son retour ferait la joie de toute sa famille I Sharpless se retire, promettant de transmettre ce douloureux message. Au-dehors s'élèvent brusquement les cris de Suzuki, outrée par les propos de Coro qui considère que cet enfant n'a pas de père. Butterfly le chasse en menaçant de le tuer. Bouleversée, elle tient encore le couteau quand le canon d'un navire tonne dans le^ort. L'espoir immédiatement la regagne, elle se saisit d'une longue vue pour lire le nom du bateau : « Abraham Lincoln » ! Son époux est de retour. Elle veut aussitôt, avec l'aide de Suzuki, parsemer la maison de fleurs pour l'accueillir, se parer pour l'éblouir. Son enthou siasme gagne peu à peu la servante, toutes deux ne sont plus qu'attente et impatience. Butterfly savoure déjà sa victoire sur tous les mal-pensants. Guettant par un petit trou dans le rideau, elle attend, avec son enfant et Suzuki, le retour tant espéré. — Acte 3 — Au matin, Butterfly, seule, guette toujours. Suzuki s'éveille et lui recommande d'aller se reposer. Epuisée, elle monte dans sa chambre à contre-cœur et s'endort. C'est alors que Sharpless et Pinkerton frappent doucement à la porte. Ils sont accom pagnés par Kate, l'épouse américaine de Pinkerton. Tous trois ont choisi l'aurore pour trouver Suzuki sans sa maîtresse et lui réclamer l'enfant. Pinkerton ne peut entrer, accablé de remords — Sharpless l'avait pourtant prévenu —, car il ne peut soutenir la vue de ces lieux autrefois synonymes de bonheur et d'amour. Kate promet à Suzuki d'aimer l'enfant comme son fils. La servante éperdue ne peut empêcher les voix de réveiller sa maîtresse. Butterfly descend et, voyant Kate et les larmes de Suzuki, elle comprend son malheur. Puisque son époux le lui commande, elle livrera son fils, mais à Pinkerton lui-même, dans une demi-heure. Tous sortent, Butterfly fait ses adieux à son fils, l'éloigné et lui bande les yeux. Elle se saisit du couteau et se tranche la gorge, s'entoure de ses voiles et vient mourir aux pieds de son enfant. Pinkerton entre, dans un cri, avec Sharpless, qui emmène l'enfant. I Marcel MARNAT Continent perdus Stravinski payant, dès le début de son exil, un tribut prévisible à l'accueillante Amérique, proposa une version « révisée » du Stars spangled banner.