BRGM

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

DE LA VALLEE DE LA LIEPVRETTE

26 février 1971 I - SITUATION DU PROBLEME -

1

Pour faire face $ une augmentation constante des besoins en eau dans la vallée de la Lièpvrette due principalement

au développement industriel entre Sainte-Marie-aux-Mines et

Lièpvre, le Service de la Carte Géologique d'Alsace et de Lorrai¬ ne a entrepris, à la demande du Génie Rural des Eaux et des Forêts,

l'examen des possibilités aquifères de la région.

Une campagne de reconnaissance géologique et hydro-

géologique a été entreprise dans la zone retenue. Elle a nécessi¬ té :

- la réalisation d'une carte géologique au 1/25 OOOe

- l'inventaire systématique des différents points

d ' e au

- le jaugeage systématique des sources les plus

importantes .

I,a_zo^n£ ¿'l.tüd£.

Le secteur étudié se situe à une dizaine- de kms à l'ouest de Sélestat sur le versant Alsacien des Vosges cristalli-

2 nés; d'une superficie d'environ 100 kms il couvre le bassin de la moyenne Lièpvrette et les bassins plus petits du Grand et du

Petit Rombach. La haute vallée de la Lièpvrette a été étudiée

lors de la campagne I965-I966 et a fait l'objet d'un rapport en

Août 1966.

C'est une région accidentée où les dénivellations

atteignent facilement HOO m. Les cours d'eau ont creusé des vallées

étroites dont le fond est occupé par des prairies et des villages très étirés. Le flanc des collines est recouvert par des forêts

de sapins et d'épicéas.

./. MOYENNE LIEPVRETTE-Echelle 1/50OOO-ZONE D'ETUDE -LIMITES COMMUNALES 10 - 2 -

II - ESQUISSE GEOLOGIQUE -

Les terrains de la vallée de la Lièpvrette sont

essentiellement formés par des séries très métamorphisées (gneiss)

encadrées au NW et au SE par de v' stes sui'faces granitiques.

Les terrains sêdimentaires également présents sont

de faible étendue.

A . P.êt_r£g£a£^h i_e

La série gneissique :

Elle se développe de part et d'autre de la Lièpvrette et possède des structures â peu près parallèles â celle-ci; les

différents gneiss forment généralement des bandes d'orientation

N ÔO** parmi lesquels on distingue, par ordre de métamorphisme

croissant :

- les gneiss à sillimanite fibreuse

- les leptynites claires à nodules de sillimanite

- les gneiss à grenat et sillimanite prismatique

- les gneiss amphiboliques et pyroxèniques à enclaves

d' amphibolites

- les gneiss à cordiérite et sillimanite

- les gneiss migmatitiques rubanés ou granitiques.

Il a été démontré que ces gneiss ont une origine

sédimentaire et représentent le stade ultime de la transformation

d'un matériel silico-alumineux, silico-calcareux et basique sous

l'effet d'un intense métamorphisme (faciès amphibolite à almandin) .

Ce métamorphisme est très ancien (cadomien?)

./. MOYENNE LIEPVRETTE - Echelle 1/5OOOO - ESQUISSE GEOLOGIQUE 2a STUDS HYDPOGKOLOGIQUE OELATOYRNTiE LIKPVRKTTE

CARTE GEOLOGTOUE Echelle 1/5O COOe

Roches -cristallines Série deiGneiss

7] 1$A Gr« des crêtes à amphibole gneiss à Sillimanite fibreuse-

(Ma Durbachite leptynite à nodules de sillimanite

gr. porphyroblastique de gneiss à grenat et sillim. prismatique gneiss à lithologie variée UHU I *íj¿ gr, syntectonique à 2 micas et tourmaline gneiss amphibolique et pyroxenique I 1 complexe des granites clairs Amphibolites (en claves)

I | granites gris S'le gneiss anatectique à cordierite granite de Bilstein S id gneiss migmatitique rubané ou granitique

| | granite porphyroîde à 2 micas • calcaires cristallines

Roches filoniennes - •. Terrains sédimentaires

| yy\ ÛJ. Microgranite porphyroîde cône de déjections

ïfl a - fi ns, granophyres, rhyolites Fx alluvions fluviátiles

m£ Microaranite à pyroxene conglomérat principal

Microsyenite Grés vosglens _ ...

X4 • Lamprophyre Houiller(Namurien - Westphalien)

A x Diabase permien La migmatitisation a également affecté la série : elle consiste en un remaniement â plus grande échelle du matériel

gneissique. Ainsi les échanges chimiques entre les différents

gneiss, favorisés par leur fusion partielle ont eu pour résultat

la formation de roches de composition chimique et minéralogique très voisine de celle des granites.

La seule différence avec ces derniers consiste en un aspect rubané ou hétérogène (enclaves, veines, etc.. de com¬ position différente de la matrice granitique).

Le stade ultime de cette transformation est un gra¬ nite dit "de granitisation" . Ex.: le granite des crêtes

le granite de Tannenkirch dans d'autres cas, lorsque les gneiss sont très basiques (amphi¬ bolite, pyroxénites ) , la migmatitisation aboutit par apport de potassium à la formation des gneiss oel.iiés ou durbachites (en particulier au nord de Ste-Croix-aux-Mines ) .

Les roches cristallines :

1) Les granites de granitisation :

Ces granites d'époque hercynienne recouvrent dans notre secteur une surface presque aussi importante que celle des gneiss. Le granite des crêtes (à amphiboles) en particulier prédomine au nord du secteur.

2) Les granites syntectoniques à biotite :

Ce sont des granites intrusifs dont la mise en place s'est faite lors de la phase majeure (?«s mouvements hercy¬ niens (phase sudète). Ils s'orientent parallèlement aux structu¬ res des gneiss ou s'insinuent à la faveur des dislocations :

./. - k -

- microsyénite ( , X- en filons - lamprophyre et diabase )

- granite de Liépvre.

3) Les gianites subvolcaniques à 2 micas :

Ils marquent les derniers mouvements de la chaine qui se manifestent par la formation de filons et de sills grano- phyriqu.es et même de rhyolites. Ils sont assez fréquents, en particulier dans la région de Rombach-le-Franc .

Les roches sêdimentaires :

1) Le carbonifère :

On ne le trouve qu'à un endroit, au lieu dit La

Thimbach, au Sud de Sainte-Croix-aux-Mines . Très détritique il représente le résultat du démantèlement de la chaine après la phase sudète durant le Namurien et le Wesphalien. Ces formations sont plissées â la phase Asturienne (Permien discordant).

2) Le permo-trias :

Egalement détritique, mais beaucoup mieux classée que le carbonifère, cette série est essentiellement formée de grès .

Le Permien n'est pas toujours présent sous le

Qpès vosgien, soit par discordance (phase saalienne) , soit parce-que le Permien ne s'est pas déposé.

Cette série de grès se termine par le conglomérat principal, dont il ne subsiste plus que quelques lambeaux

(ex.: Roche des fées). > - 5

3) Alluvions :

- alluvions fluviátiles, récentes remplissent le fond de la vallée de la Lièpvrette sur 10 m tout au plus selon les prospections géophysiques

- éboulis et cones de déjection sont assez fréquents

B . ^e£t£n¿^que

Les Gneiss :

La foliation des gneiss montre un pendage général

Nord et Nord-Ouest à l'exception du secteur de Petit-Haut D'à ils pendent vers le Sud.

La série d'allure isoclinale est en réalité très plissée et faillée en particulier au Sud d'une ligne Liepvre-

Ste-Croix-aux-Mines : cette zone peut être interprétée comme un synclinal aigu déversé vers le Sud.

Très plissée dans son ensemble, elle l'est également dans le détail avec des plis allant de l'échelle décamètrique à l'échelle micrométrique (lits de minéraux plissés).

Ces structures, qui correspondent â la stratifica¬ tion sédimentaire originelle traduisant les intenses déformations qu'a enregistrée la série bien avant l'orogenèse hercynienne.

./. Les dislocations cassantes et cisaillantes :

Les failles de plus ou moins grande importance

se caractérisent sur le terrain par des milonites de gneiss et de

granite ou par du quartz laiteux. Parfois, les roches broyées

s'étendent sur une centaine de mètres d'épaisseur ; c'est ce qui

caractérise la grande faille de Sainte-Marie-aux-Mines , accident

qui se prolonge d'ailleurs vers le Sud tout le long des Vosges

Cristallines. Cette dislocation majeure qui limitait plus au

Sud le granite t>ar rapport aux gneiss a pénétré dans le granite

de sorte que l'on a un contact granite-gneiss presque normal.

Beaucoup de ces failles, de direction hercynienne,

(NE-SW et NW-SE) ont rejoue lors de la surrection des Alpes et de

l'effondrement consécutif de la plaine d'Alsace. Ceci est particu¬

lièrement évident lorsqu'elles affectent la couverture triasique

(par exemple au Nord de Liepvre).

Les Granites intrusifs :

Ils ont très souvent utilisé les zones de faible

résistance pour se mettre en place; c'est ce qui explique leur

allure de sills ou de filons. C'est ainsi que le granite de

Liepvre a pu se mettre en place dans la charnière synclinale

affectant les gneiss (donc parallèle aux gneiss) et les granophyres prendre des directions hernyciennes ou parallèles aux gneiss.

C . Alt^é]pat^Í£n£ £t_p£rméabi_li_t é_

Les roches cristallines, comme les gneiss ne sont

pas imperméables comme on pourrait le croire à première vue. Ces

roches sont souvent fissurées, diaclasées et arénisées; ce qui

permet une infiltration relativement importante et la formation

d'une nappe phréatique et de sources.

./. - T -

III - ETUDE HYDROGEOLOGIQUE -

A. R.a£pe.l_d£s_c£n£omma^ti_on^s_e¿ d^e£ r^es_s£ur^C£s_ca,pt^é£s

1. Commune de Sainte-Croix-aux-Mines 2 . IfOO habitants

~ £2U§2íS5§ÍÍ2S§ renseignements fournis par là

Mairie

1968 eau industrielle 25 890 m^/an soit 0,622 l/s « 2,5 l/s ménagère 52 86k m3/an " 1 ,675 l/s

1969 eau industrielle 2k 980 m^/an soit 0,793 l/s = 2,551/s ménagère 55 303 m^/an " 1,75^ l/s pour la période de pointe en étiage juillet-septembre 1969:2,6 l/s

Un rapport Génie Rural de 196U citant les consommations annuelles de 1952 à 1962 donne un minimum de k9 226 m en 1953

et un maximum de 8k 039 "^ en 1959.

- Ressources_ex£loi'tées :

a) Sources du Hury (5) Q moyen Q étiage

1969 6,3 l/s 3,6

1970 U,2

Les valeurs I969 sont approchées, les débits d'une

des sources (5) étant estimés par rapport à ceux de 1970 car non

jaugés auparavant.

Les valeurs 1970 constituent le total jaugé aux

sources dont 1 l/s se perd au collecteur des sources en plein

étiage .

Le rapport GR I96U cite un débit d'étiage de 2 l/s

probablement mesuré à l'arrivée au réservoir.

./. MOYENNE LIEPVRETTE - Echelle 1/50000 - CAPTAGES A.E.P - DEBIT ETIAGE I97U

ï O nft ^

M / >4

iBo«' Näl, - 8 -

b) Prise en rivière du Petit Rombach

Q moyen Q étiage

1969 k l/s 3

1970 3,5

Ainsi Ste-Croix-aux-Mines disposait en période d'étia¬ ge 1970 de 7,7 l/s, la consommation pouvant théoriquement être couverte par les seules sources du Hury.

Les insuffisances d'alimentation constatées semblent

être imputables â des défectuosités du réseau, soit :

- possibilité de fuites importantes. En effet, des relevés au compteur général effectués les 15 et I6 août 1970 à

1^ h au moment o'l! la consommation devrait être quasi nulle, font soupçonner une fuite de l'ordre de 3 à 3,5 1/seconde;

- diamètre insuffisant de la conduite d'amenée des sources du Hury au réservoir, le trop-plein du collecteur débitant

1 l/s en période d'étiage 1970

2. Commune de Rombach-le-Franc I.050 habitants

- Consomma'tion : renseignements fournis par la

Mairie

1969 28 185 m^ soit 0,89 l/s

dont 7 1*^0 n^ soit 0,81+ i/s

au 3e trimestre, à l'étiage des sources.

Le rapport GR de ^96k donne pour la période 1952 à

1962 un minimum de 26 082 m en 1952

et un maximum de 39 136 m en I96I.

./. 9 -

~ 52ËË2ïï-r£ê.Ë_ê2Ei2iïi®§

- Sources de la Hingrie : 5 captages Baranson

3 captages Vollbach

1969 débit moyen 0,95 l/s d'après Mairie

1970 débit d'étiage 3,^+5 l/s mesuré aux captages mêmes.

Le rapport GR indique un débit d'étiage de 1 l/s en août I96U probablement mesuré à l'arrivée en réservoir.

Au collecteur principal des sources 1,6 l/s s'écou¬ lait en tro-plein en étiage 1970, la conduite d'amenée ne permet¬ tant pas d'acheminer l'ensemble des ressources disponibles au réservoir.

3. Commune de Liepvre I.600 habitants

- Consommation ; renseignements fournis par la

Mairie 1969 50 000 m^ soi-t; 1,6 l/s

Le rapport GR de I96U donne pour la période 1957

à 1963 un minimum de 38 k2k m en 1957

et un maximum de kT 83^ m en I963

~ 5fSsources_ex£loi'têes :

a) Sources Gauche Baisse k captages Q étiage 1970 : 3,7 l/s b) " Grotten'wasser 1 captage " : 1,5 l/s

Le rapport GR 6k indique Q étiage Gauche Baisse 1 l/s

Grotten-wasser 1,6 l/s,

./. - 10 -

En étiage 1970 les sources Gauche Baisse couvraient les besoins de Liepvre la source Grottenwasser s 'écoulant en trop-plein au réservoir.

Les débits indiqués par le GR pour l'étiage 1961+ soit 2,6 l/s couvrent largement les consommations actuelles de la commune de Liepvre.

B. E^tud£ d.e£ £our£es_ £on £a£t£e£

a) Généralités

100 sources non captées ont été visitées. 67 d'entre elles ont été inventoriées, leurs caractéristiques consignées dans les tableaux en annexes). Ces sources peuvent être classées selon leur origine en trois groupes :

- Les sources d'émergence (émergence sens strict)

Ce sont des sources de ruissellement souterrain, elles constituent la grande majorité des sources des terrains cristallins et cristallophylliens . Généralement diffuses et maré¬ cageuses elles sont dues à l'affleurement de la nappe aquifère dont le niveau piêzométrique est recoupé par la surface topogra¬ phique.

Ces sources seront donc susceptibles de variations saisonnières très rapides et très importantes (variations de débit et déplacement du point d'exurgence) si l'on considère la grande perméabilité et le faible emmagasinement des granites et des formations provenant de l'érosion et de l'altération de ces mêmes granites (granite arénisé; brèche; éboulis de pente).

Les exemples sont nombreux : Baligoutte, Grange des clous. ./. - 11 -

Ce type de . source est beaucoup moins fréquent dans les grès. Il ap;parait sur les flancs du massif gréseux du Ramels- tein où plusieurs petites sources prennent naissance dans des

éboulis grossiers.

- Les sources de déversement

Fréquentes dans les grès, elles jaillissent à

flanc de coteau et sont généralement ponctuelles. Elles consti¬ tuent l'exutoire d'une nappe perchée qui se forme à la faveur d'un niveau moins perméable ou encore au contact grès-terrains cris¬ tallins .

Ces sources sont pratiquement toutes captées parce- qu'elles sont ponctuelles et presque toujours permanentes.

Ex. : Sources du Hury,' source du Ramelstein.

- Les sources de failles

Elles jalonnent le tracé de la faille qui fait office de drain ou de cheminement préférentiel. Dans les gneiss et les granites, bien des sources permanentes sont des sources

de faille.

/. - 12 -

Re£S£U£c£s_dis£^on^ib^le_s__da,ns_ l^e_s e_c t_eur_dj_é t ud^e

2 aquifères principaux ont été mis en évidence :

- les terrains cristallins et cristallophylliens

- les terrains sêdimentaires (Houillejr et Grès).

1 . Les terrains cristallins et cristallo-phylliens

Ils fournissent au printemps, de nombreuses sour¬ ces d'émergence. Mais, les jaugeages effectués peu avant l'étiage font apparaitre une très forte diminution du débit (celui-ci

étant fréquemment divisé par dix).

Cependant quelques sources présentent encore un certain intérêt, soit par leur débit, soit par leur situation par rapport aux conduites existantes ou encore par leur concen¬ tration dans un secteur restreint.

Ainsi on peut définir les ressources disponibles suivantes :

^) î;§_îî§BÎË_YâiiÊÊ_§ïï_52?l^Ê2îî

Les sources n° 26-27-28 forment un groupe à ratta¬ cher aux sources captées de la Hingrie pour l'alimentation de

Rombach-le-Franc .

La source n° 29 utilisée autrefois par les Allemands, de débit assez faible mais constant peut être à la rigueur ratta¬ chée à ce groupe.

La source n** 30 toute proche des captages de

Volbach est actuellement utilisée par une ferme située en contre¬ bas (c'est le cas également de la source n° 27)

./. - 13 -

Débits â l'étiage (Août 1970) :

. 26 + 27 + 28 = 0,25 + 0,U0 + 0,70 ) .29 = 0,25 j 2,1 l/s

30 = 0,50 )

^) í;e_§2ͧ_§e_i§:_?!aÍ5§

Sur le versant nord de la Faine (dans la Haute

Vallée de Grand Rombach) se situent k sources relativement grou¬ pées (S. 23-21+-25-26-27-28).

Débit d'étiage (Août 1970) = U,8 l/s pour l'ensemble des 6 sources.

Le captage de ces sources qui pourrait fournir un apport à la vallée de Grand Rombach jusqu'à Ste-Croix-aux-Mines nécessiterait la pose d'une longueur de conduites assez importante, les conduits existant actuellement n'étant que partiels (alimenta¬ tion de Grand Rombach).

"^^ §2Bî!2Ë5_â-2_§liïE25Ë2 (U8-U9)

Elles constituent une réserve facile à rattacher aux captages voisins qui alimentent Grand Rombach.

Débit d'étiage : 0,25 l/s.

^^ îi§Ë_Ë2iiE2ʧ_Ë2î!5âii2ii'Ë.§_§Ê_l2HBiï§:i (^+1) 2Î

du_Henon (50)

peuvent servir d'appoint à l'approvisionnement en eau potable de Petit Rombach (Etiage 0,3 et 0,35 l/s).

./. - 1l+ -

2. Les terrains sêdimentaires

^^ §2H££2Ë_âË_iË:_?^i5^Ê2îî (Etiage 1,7 l/s íl° 52-53)

sortent du houiller, l'eau de ces sources provient en grande partie du trop-plein des grès sus-jacents qui se réin¬

filtre aussitôt dans les éboulis.

Le captage de ces sources demanderait la pose d'une

conduite entièrement nouvelle jusqu'à Ste-Croix-aux-Mines. Il est en effet impossible de les rattacher aux conduites des sources du

Hury, â moins que les conduites déjà anciennes et insuffisantes

des sources du Hury ne viennent à être remplacées et dans ce cas il serait nécessaire de faire passer les nouvelles conduites par la vallée de la Thimbach.

^^ §233^î22Ë_ÉH_§B?!ï (10)

Près du collecteur principal des sources du Hury se situent trois petites sources dont le total en étiage est de 0,6 l/s. Le rattachement au réseau serait très facile à réaliser.

^) Sources_du_Vallon_de_Fallvasser (5^)

Ces sources qui sortent des éboulis de ffrès Vosgien,

au pied du Taennchel ont déjà fait l'objet d'un projet de captage

destiné à l'alimentation de Liepvre (Génie Rural Juin 1967).

Mais les frais à engager semblent un peu exagérés

compte tenu de la longueur de conduite exigée pour amener 0,55 l/s

(à l'étiage).

Il serait possible encore de les rattacher aux

captages de Gauche-Baisse.

./. - 15 -

d) Sourçes_de_la_Vauriêre (N° 38-39-HO-Ul)

Quatre sources permanentes et bien groupées sor¬ tent au flanc du Chalmont , au nord de Liepvre.

Cette réserve est connue depuis longtemps et des jaugeages sont effectués tous les mois. D'ailleurs un projet

de captage existe depuis 1967-

Débit d'étiage : 2,02 l/s.

3. Captages en ruisseau

Pour le cas où les sources ne suffiraient pas à couvrir les besoins en eauxindustrielles , on peut envisager un certain nombre de captages en ruisseau dans les conditions les plus favorables (absence de pollution domestique ou agricole, débits importants).

Les emplacements sont portés sur la carte des sources. Les débits retenus sont ceux de l'étiage (U.9»70).

- Haute Vallée du Petit Rombach = 9 l/s

- Vallon de Bougival =5-6 "

" St. Biaise =7-8 "

- Haute Vallée du Grd Rombach = 3 + 3,5 = 6,5 l/s

- Vallon de la Thimbach = k "

" Fallwasser = k "

Une prise en ruisseau à la sortie du vallon de

Chambrette est à déconseiller car les eaux risquent d'être pollu¬

ées par les eaux usées du hameau.

./. - 16 -

^ - BILAN -

A. Ame_li_oi^at_Í£n_de_ 1.' A.E^.P._d£ S^t£-Mai^Í£-a,ux-Min_es_

On a pu être tenté de capter des sources sur le

versant lorrain et de ramener l'eau par le tunnel ferroviaire

de Sainte-Marie-aux-Mines. L'inventaire des ressources disponibles

a été réalisé au printemps 1970, voir annexe n°3c Sources du

Versant Lorrain.

Cette opération est à déconseiller en raison des dé¬ penses trop importantes que cela entrainerait . En effet, ces

sources de faible débit sont éloignées et dispersées. De plus,

comme elles sont situées dans des granites, la plupart tarissent

en étiage.

B. Am£li_0£at_i£n_de_ l.'A.E^.P^._de_ l^a_M£y£nn^e_Liep_v£et^t£

Connaissant l'état des ressources et des consomma¬ tions pour chaque commune, on peut dresser le bilan suivant pour la vallée,' compte tenu des mesures effectuées en 1970.

Ste- Croix- aux-Mines

Consommation (moyenne) 2,5 l/s

Ressources aux captages 7,7 l/s y compris la prise en ruisseau Nouvelles ressources disponibles 7,1 l/s en 5 sources 1 1: k ,8 l/s en 2 sources 2 a 1,7 l/s en 1 source. 2 b 0,6 l/s.

- Rombach-le-Franc

Consommation 0,9 l/s

Ressources aux captages 3,^5 "

Nouvelles ressources disponibles 2,1 l/s en 5 sources (1 a) I I

- Liepvre :

Consommation 1 ,6 l/s

Ressources aux captages 5,2 l/s

Nouvelles ressources disponibles 2 l/s en k sources 2 d

Les ressources aux captages constituent le débit

d'étiage 1970 des sources captées qui ne parvient pas toujours

au réservoir, ainsi

- pour Ste-Croix-aux-Mines 1 l/s se perd au collecteur du Hury

- pour Rombach-le-Franc 1,6 l/s s'écoulent au collecteur de

la Hingrie .

La comparaison des chiffres permet de constater que pour la période d'étude les ressources d'étiage aux captages cou¬

vraient largement la consommation moyenne des 3 agglomérations.

Elles seraient encore suffisantes si les débits devaient diminuer

de moitié à l'occasion d'une année sèche moyenne. Les nouvelles

ressources disponibles permettent de renforcer l'alimentation

dans des proportions appréciables si le besoin s'en fait sentir.

Des travaux de dégagement et des jaugeages réguliers seront à

entreprendre pour chaque émergence dont le captage serait envisagé.

A ces ressources s'ajoute la possibilité de réaliser

6 prises en ruisseau dans des conditions acceptables au point de

vue risques de pollution pour un débit d'étiage 1970 d'environ

25 l/s.

Par ailleurs, une prospection géophysic le du recou¬

vrement alluvionnaire dans la vallée de la Lièpvrette avait con¬

duit le Service Géologique à proposer la poursuite de l'étude

des ressources disponibles en réalisant un sondage à mi-chemin

entre Liepvre et Ste-Croix-aux-Mines (rapport du 9 Janvier 1970).

/. - 18 -

V - CONCLUSIONS -

L'étude hydrogéologique de la moyenne vallée de la Lièpvrette entreprise à la demande de la Direction de l'Agri¬ culture a permis d'examiner les possibilités aquifères d'un sec-

2 teur d'environ 100 km .

Sur une centaine de sources visitées, 67 ont été inventoriées dont 2lt , susceptibles d'être captées, ont été jaugées périodiquement .

Les sources déjà captées pour A.E.P. ont également fait l'objet de jaugeages périodiques. Par ailleurs, 6 emplace¬ ments possibles pour prise en rivière dans des conditions optima¬ les de sécurité ont pu être proposés. Il ressort de l'étude que les ressources disponibles aux captages couvrent les besoins actuels, mais que des aménagements de conduites d'amenée seraient parfois nécessaires. que de nouvelles ressources peuvent être mises en service pour couvrir les besoins futurs mais nécessiteraient des travaux rela¬ tivement importants qui devront faire l'objet d'une étude détaillée pour chaque nouveau, captage projeté .

Le Géologue au Service- de la Carte Géologique d'Alsace et de Lorraine

'Gr"MOREL

L'Ingénieur Géologue en nef au Service Géologique d'Alsace et de Lorraine

P. SCHWOERER

Annexe 2

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DE LA MOYENNE LIEPVRETTE

CARTES D'EMPLACEMENT DES SOURCES PERMANENTES

Echelle 1/1OOOO

LEGENDE

97V Source captable avec numéro et débit d'e'tiage 1,O l/s 14 Autre source permanente

A Source captée

Source en voie de captage ou en réfection

Brise charge et conduite A.E.P

Collecteur principal

Prise en ruisseau suggére'e HAUTE VALLEE DU ROMBACH- Sources de la Hingrie | 1a SOURCES DE LA FAINE ' ff ' » •'-*' 1 11 1

2a SOURCES DE LA THIMBACH 2b SOURCES DU HURY 2c SOURCES FALLWASSER SOURCES DE LA VAURIERE | 2d Annexe 3a

SELESTAT huitième (de feuille) n^S

N" N° ' X : Y : Z ¡Designation : Commune : Emergence : Aquifëre Observations terr. S.G.N. ; (m)

2 307.5. 26 960,450 79,040 725 Chausse te Romb ach Ex . ponct . . rubanés Bout de T. s. minérale ?

tl II M 3 307.5.27 960,670 78,970 665 Ex. ponct. Bout, de T.

II II II 4 307.5.28 : 960,500 78,930 770 'Ex. ponct . Bout, de T. filets diffus

II II 84 307.5.29 ; 961 ,190 79,240 690 Ex . ponct . gn . â Sill . pleine petite

II II 81 307.5.30 962,120 78,880 500 :Ex . ponct . gran. ¡fond de T.

II II 82 307.5.31 962,960 78,940 650 Ex. diff. contact^gr . Bout, de T.

II 65 307.5.32 : 963,540 77,500 ' 430 Biagout te Ex. diff. descrêfces "Bout, de T.

II ; II 64 307.5.33 964,240 78, 140 : 480 Froidegout- Ex. diff. Bout, de T.

telle une s . ponct J capt . partiel

II 61 307.5.34 964,370 78,480 480 Pierreuse- : " Ex . ponct . Bout, de T.

goutte capt. partiel

II 70 307.5.35 966,060 78,600 520 Petit Haut Ex. diff. graescrêtes côté de T.

II II Il II . 72 307.5.36 966,280 78,350 550 Bout, de T.

II II 77 307.5.37 966,660 78,780 540 Grand Haut Ex. p o'n c t . ¡Bout, de T.

II 78 307.5.38 . 967,010 77,380 540 .Vauriëre dev. ponct. lim. grës voáBout. de T.

/ grës perm. 2 griffons

II 79 307.5.39 966,920 77,150 460 Liepvre dev. ponct . : lim grès perm côté de T.

grsdescrêtes 2 griffons 79' 307.5.40, M , Il 966,810. 77,210 460 Rombach '- pleine pente 80 307.5 .41 -. Il Il . .1 ,,,,; Il 966,760 77,290 490 grës perm. pleine pente 95 307.5.42 963, 390- 75,590 490 . La Basse Ste Croix Ex. ponct . Durbachite Bout, de T.

40 307.5.43 962,450 76,650 500 .Chambre tte Rombach E X . d i ff . gr.des crêtes 1 griff. ponct.

41 307.5. 44 I' II Il II 962,530. 76,450 520 Bout, de T..

42 : 307.5.45 " II ._,..,.. Il II ...'^>. ... . 962,650: 76, 1 10 550 : Bout, de T.

1 '

45 307.5.47 n 961 ,830 76,490 7 40 s Gout .prince Ste Croix : " '-i:" ' Bout, de T.

38a 307.5.48 II II .961 ,130 75,920 430 Su.rpénse 2 s . ponct . 38b 307.5.49 ',; II II Il '_ 960,820 75,920 560 ' s . diff. cap t . partiel 85 : 307.5.50 73,910. 390 : II 960,700 : Le Hénon ex. ponct. gn . â litt . ^ ' 60 : 307.5.51 966,980. 72,550 680 ! Kessel thaï Rodern ex. 'diff. deTnannenkirch 97a 307.5.52 71 ,770 640 . 964,520 Thimbach Ste Croix ex. ponct. schistes hoûillers II 97b 307.5.53 964,520= 71 ;770 630 ! II ,., , , II Il : 98 307.5.54 72,220 640 ! Fallwasser St Hippoljte 2 s. diff. éboulis degrés Annexe 3 b

SELESTAT 1/8° n" 5 (suite)

: N° ' X : Y : Z ; , ; Désignation : C o mmun e " Aquifëre ; Observations ! , terr . ; S.G.N. * (m) : 1

! 24 : 307.5.55 : 960,660 :77,890 : 690 : Danigoutte Croix : diffuse : gudescrêtes ¡Bout de T. !

II II II II . ! 25 : 307.5.56 961 ,010 77,550 : 650 : Marigoutte

II II Il 1 ! 39 : 307.5.57 ! 961,400 76,980 580 ! Gout. duPrin > <

> ! 5 : 307.5.58 960,700 78,700 : 680 HteFontaine Rombach gn.gran. Marécageuse !

II ! 83 : 307.5. 59 963,380 78,600 575 : Bestegputte . : grdescrêtes :Bout. de T. ! l 94 : 307.5. 60 964,250 75,610 450 Muslo ch '. - Liepvre ponctuelle gn à lith., ! ° , variée ! 76 : 307.5. 61 : 966,290 450 Grdegout te Rombach diffuse gi:des crêtes :fond de T. !

II ... Il t ! 74 307.5.62 965,690 77,000 . 380 : Rombach-le-

: Franc

! 58 :307.5.63 966, 1 10 72,040 680 Taennchel Rodern ponctuelle grës vosgi pleine pente !

SELESTAT 1/ 8° n" 6

307.6.8 967,850 77,600 500 Chalmont La Vancelle^ diffuse Eboulis de pleine pente J

grès vosg,

307.6.9 969,030 75,670 280 Bois l'Abes La Vancelle dev. ponct. base des gr. côté de T. : se permiens !

!

o 1 1/8': n 1 : !

! ! 51 342. 1.8 963,720 71 ,320 620 Le Hury : Ste Croix dev. diff. lim grës capt. partiel ! vosgiens !

gneiss !

II II . M ! 52 342. 1.9 : 964,480 71 ,570 670 grés vosg. marécage !

II II . ! 99 342. 1. 10 967,850 77,600 600 . dev. ponct. lim. grès 3 griffons J vosgiens . !

gneiss !

! 50 342. 1.11: 963,580. 70,620 700 [Col Haut de: STe Marie dev. diff. II Bout, de T. !

II ! 48 342. 1. 12 963,350: 70,250 735 \Ribeauvillé : II II " !

! 1 Annexe 3c

SAINT DIE 1/8' n» 8

X : Y Z ¡ Désignation ¡ Commune ¡ Emergence ¡ Aquifère ¡ Observations S.G.N. :

1306; 8. -2 3 :' 959 ,'900 :77;630 ' 610 Baligoutte Ste Croix Ex. diff. gr.des crêtes : plus . griffons

. " 1306 ¡8."' 2 4 : 959,525 :77,150 670 Faine > Il > Il . ¡pleine pente

II II Il I306;8.25 : 95 9,450 :77,250 650 Ex. ponct. > Il

11 II 1306.8.26 :' 959,390 ¡77,275 660 . Il > Il > II

II II 1306.8.27 959,330 : 77,320 660 Ex. diff. II II

II 1306.8.28 :; 958,850 ! 77,390. 780 Maigrat Ex. ponct. gr. gris. ¡Bout de T.

II 1306.8.29 :: 958,960 ¡77,780 710 . Il Ex. diff. lim. gr . gris . Il

gn. gran. J 30 6. 8. 30 : 959,130 ¡78,000, .750 tl II Il Il

II .1306.8.31 ! 959,700 ¡78,125 690 Grange des cloua II gneiss, gran . ".

II ''viX-X II ,1306.8.32 : 960,775 ¡76,500: 700 Ralaine 'Ex. ponct. gr. des crêtes

II II ; ; ; , Il 1306."8. 33 959,640 76,250 700 Froide goutte 1' ÍHI306.8. 34 ! 95 8,980 ¡76,5 90: 760 Rougigoutte II Ex.; diff. II Il

! ; . .' marécageuse

II srl306.8.35 : 958,650. 750 Chaud Rain . 2 s . ponct . II 'Bout;, .de T.

Il II îl 306. 8. 36 958,240 75,635: 730 Ex. diff . Il .'.V . ," '

II "1306.8.37 : 957,830 ¡75,100: 830 Chaume de Lusse Ex.cponct . ? lim gr.deserêt." 'capt .parti el

II gn.graa^ Í1306.8.38 957,920 74,370: 950 Haut des Heraux ; ; -'- gr. aes'^cretes an cien capt.

II 1306.8.39 . 957,850 ¡74,650: 820 La Bouille ; ^\'"V- ; ' " X-'. ¡Bout .de T.

II II Il "'* "'' . 1306.8.40 958,790 74,330: 830 h'-: *'.'-'. ' '1 grif. ponct. II .1306.8,41, 959,920 490 BougivalV-- X'-:-' :-'Z. lim; gr.d.crit. "ancien capt. 1 ¿ A . gn . â" lith. variée ^^^ Í ; .'' "versant LORRAIN .' ,

k

¡306.8. 43 960,080 .78,920; 700 Le Kubler Lubine Ex.'':'diff . gneiss ruban. "Bout de T.

Il Il Il 306.8.44 960,150 '78,820; 730 Jambe de Fer pleine pente II II »' X ' ,306.8.45 959,280 78,520; 730 Ex. ponct . Bout de T.

n 1306.8.46. 95 9,100 78,350; 720 . II n II Il

Il . ¡306.8.47 958,710'.78,020; 750 II Il II II

,306.8.48. 95 7,3;i)0 78,015; 680 . Trois maisons Ex. diff, ; gneiss gran. II

II ^°i,"y ^ade ;. 306.8. 49' 957,760. 77,720; 700 ; ' " ' gneiss ruban. Il .

Il " II II ¡.306.8.50 958,1''20. 77,570; 670 . gneiss . gran. fond de T.

II II II .11 ¡"306.8.51. 958,470 77,570; 750 , marécageuse 1- . II ' Il . 73'06.8.52 958,500 77,040' 730 " II gr. gris Bout de, T. ¡306.8.53; 957,600. 75,ooo; 830 ; Chaume de Lusse; Lusse Ex, diff. ' gn. gran. ; fond de T.

II II ¡306.8.54; 957,680. 74,730; 900 ; .11 gr. des crêtes Bout, de T.

Il ' II II ' ¡306.8.55; 957, 680; 74,720; 900 ; ponctuelle Sort du roc RESSOURCES HYDROGEOLOGIQUES DE

LA MOYENNE LIEPVRETTE

Tableau général des sources non

captées, permanents avec leurs

caractéristiques

ABREVIATIONS UTILISEES

- Nvunéro S.G.N, 307 = Sélestat ^huitième n» 5 et 6 306 = St Dié (huitième n° 8

342 = Colmar (huitième n» 1 . )

- X et Y en coordonnés Lambert

- Commune Ste Croix : : Ste-Croix-aux-Mines

Rombach : : Rombach-le-Franc

Ste Marie = ! Ste Marie-aux-Mines

St Hippol.. = Ste Hippolyte

- Emergence Ex. diff, pone = Exurgence diffuse, ponctuelle

dév, = Source de déversement

griff = Griffon

- Aquifère gn. gran = gneiss granitique gn. à Sill = gneiss à sillimanite

grés vosg. Perm = Grés vosgiens, permien

lim = limite ou contact

compl. gran = complexe granitique

à lith variée = gneiss à lithologie variée

- Observations Bout de T = Bout de Thalweg

Fond de T = Fond de Thalweg

Capt captage Annexe 4a

DEBITS ET TROP PLEINS DES SOURCES CAPTEES

.Désignation , Aquifëre , . n" Communal et n* SGN , Date .Total, , . , I " I I r il ¡plein !

1 ! 1 ! ! ! 1 ! 1 ' ! ¡Petit ¡ Prise ¡306.8.42 j ¡ j ¡ ¡ ¡ ¡ ¡

! 1 ! ^'° 1 ! ! . ! 1 ! ! ! ¡Hury ! Grës Vosgien! 1 ! 2 í 3 . ! 4 ! 5 ! ! ¡ ! ¡AEP (Ste ¡ ¡342.1.16 ¡342.1.14 ¡342.1.15 ¡342.1.6 ¡342.1.7 ¡ .¡; ¡ ¡

¡Mines) * ¡ 2,4 1,4 ¡ 2,0 1,4 ¡ ? '6.69 ¡ ¡ ¡ ¡ 0,9 0,6. ¡ 1,0 0,3 ¡ ? ¡3.12.69 ¡ ¡ ¡ 1,4 1,1 ¡ 1,8 0,8 ¡ 1,6 ¡ 5. 8.70 ¡ 6,7 ¡ 2,5 ¡ " Z-- ¡ 1,2 0,8 ¡ 1,6 0,4 ¡ 1,2 9. 9.70 5,2¡ 1,1 ! ! ! ~ " ! - ¡ ~ ! " ! " ¡23.10.70 ¡ 4,5¡ 0,9¡

I . ! ! ' ! ! 1 1 » I ¡Gauche Baia- , Eboulis , 1,2 ¡ 3 .4 , ¡ ¡ ¡ ¡ ¡se (AEP ¡Gres vosgien ¡ 307 . 5 . 1 3, ¡307 . 5 . 1 4 ¡307.5.15 ¡307.5.16 ¡ ¡.tí i , Liepvre) ¡ , t , -r , , , ¡ ¡ 1,8 ¡ 1,9 ¡ ¡12. 8.70 ¡ 3,7¡ , . . ¡ ¡ ', j 2,0 ¡ 2,0 ¡ ¡24".: 9.70 ¡ 4,0¡ " ¡

! ! 1 1 ! ! ! ! ! ! ! ¡Baranson .Gneiss grajj. , 1 + 2 , 3 ¡4^-5. 6 ¡ 7 ¡ , ¡ ¡ ¡AEP Rombach' ¡ ¡ 307 . 5 . 3 , 307 . 5 . 4 ¡307.5.5 ,307.5.6 ¡307.5.7 ¡ ¡ ¡ ,

,le Franc , . , , , , , , !""~7t i ; : ¡ 3,7 0,17 ¡ 0,43 1,1 ¡ 5,0 ¡18. 4.69 ¡íO,4¡ ¡ ¡ ¡ ¡ 0,65 :¡ 0,05 ¡ 0,045 ¡ 0;i8 ¡ 1,7 ¡ 4. 9.70 ¡ 2,6! !

¡Volbach , Gneis s gran. , 8 -, 9 + 10 ¡ 11 , ¡ ! 1 ! 1 ¡AEP Rombach ¡ ,307.5.8,, ,307.5.9 ,307.5.10 , ¡ , , , , jle Franc , ." , , ," , , ,-, , t , t 1,25, , 2,0 ¡ 2,5 ¡ ¡ ¡18. 4.69 ¡16,1 ¡ ¡ i I .1 0.2 :, 0,18 ¡ 0,35 ¡ ¡ ¡ 4. 9.70 ¡ 3,4^ 1,6¡ i ! i - 1 11 ! ¡22.10.70 ¡ 4,0 Annexe 4 b

- 2 -

Désign-ation Aquifëre n° Communal et.n* SGN Date To td.¡Trop j plein '

Taennche 1 Base Grës I Ibis 6

(AEP St. Vosgiens 307.5. 17 307.5. 18 ¡307.5. 19 307.5.20 ¡307.5.2 1 ¡ ¡ Hippolyte)

0,29 0,74 0,09 0,77 0, 10 28. 9.67

1,43 2,0 3,33 3,33 0,31 8. 5.69

2bis

307.5.22 342. 1. 18 ¡342. 1.17

0, 15 0,44 0«15 ¡2.73¡ 0,50 1,25 2,50 ¡14,65

Grotten¬ Base Grës 307.6.2 ! wasser Vosgiens

,AEP Liepvre 1,5 24. 9.70

Vaucelle Eboulis 307.6. 1

Nord Grës 16. 9.70 1.6:

AEP La Vau¬

celle Annexe 5

MESURES PERIODIQUES DE DEBIT (S. SUSCEPTIBLES D'ETRE CAPTEES)

N'BRGM Désignation ¡ Date , Q , Date , Q ¡ Date , Q ¡ Date , Q . Observations , 1 t H-''" r^^ r-^^ ' i^''^ ! !307.5.26!chau8sote ¡22. 4.7o! l,4!ll. 8 . 70 ! 0,25 ! 23 . 9 . 70 ! 0 , 35 ! 22 . 10. 70 ! 0 ,55 î 27 ¡ " " " 0,40¡ "0,4 "0,7 28¡ " " " 0,7 ¡ " 0,75 " 1,2- Etiage en Août ¡ 29¡ " ¡26. 5.70 0,6 " 0,25 " 0,20 " ¡0,5 ¡ 30 " ¡22. 5.70 2,5 " ¡0,5 ¡ " 0,5 ¡ " ¡0,6 2,1 l/s ¡

¡306.8. 23!Baligoutte ¡23. 4.70 12,0 4. 8.70 1,0 ¡22. 9.70 1,0 22.10.70¡1,5 , 24 La Faine ¡ " 8 " 1,2 ¡ " 1,3 " 1,4 _^ . a -^- 25 " " 2,5 " 0 4 " 0 35 " 0 55^*^"^^^^ ^°"^- 26 " " 10 " 1 ¡ " i;2 ¡ " 1,5 Í^^W " ¡ 27¡ " "5 " 0,5 ¡ " 0,5 ¡ " ¡ ' '^ 28¡Pré Maigrat " ^ ^- 8.70¡0,7 ¡ " 0,5 ¡ " ¡

¡307.5.48 Surpense 28. 4.7o! 0,9 18. 8.70 0,1 ¡23. 9. 70 ¡O ,05 ¡ 22 . 1 0. 70 0 ,8 Etiage en Septemb.¡ ¡ 49¡ " ¡ " 1,3 " 0,35¡ " 0,2 " 1,0 0,25 l/s ¡

¡307.5. 38¡Vauriere ¡20. 5.70 1 14. 8.70¡0,6 ¡21. 9.'70¡0,5 ¡ 22 . 10. 70 ¡ 0 ,4 ¡Etiage en Sept.Oct¡ 39 ¡ " ¡ "2 ¡0,3 ¡ " 0,4 ¡ " ¡0,43 ¡ 40¡ " ¡ " - ¡0,4 ¡ " 0,32¡ " ¡0,4 2,02 l/s i . 41 ¡ " ¡ " ¡ 2,5 ¡1.0 ¡ " 0,8 ¡ " ¡0,8 ¡ ¡

¡307.5.50 Hénon 26. 5.70 1,8 18. 8 . 70 ¡ 0 , 35 ¡ 2 1 . ,9. 70 ¡0 ,35 ¡ 23 . 10 . 7o! 3 ,3 ¡Etiage en octobre! ¡306.8.41 Bougival ¡ " 1,0 " ¡0,30¡ " ¡0,30¡ " 0,3

¡307.5.52JThimbach ¡ - .- !, 5. 8.70! 1,0 ¡22. 9.7o!o,7 ! 23 . 10 . 70 ! 1 ,0 ¡Etiage en SeptembJ i ^3¡ " ¡ 11 " l''° ! !'»° 1 " ¡O, 9 ,1,7 l/s ¡

¡307. 5. 54, Fallwasser ¡ - ¡ " ¡14. 8.70¡0,9 ¡22. 9. 70 ! 0 ,55 ¡ 23 . 10. 70 î 0 , 65 ¡Etiage en Septemb¡

¡342Í 1. loJHury ¡ - ¡ - ! - ¡ - ! 9. 9. 70 ! 0 , 65 í 23 . 10. 70 ! 0 ,6 ! ¡ t 1 1 II 1 1 " """t" 'i i .Etiage en Oct. Nov. ¡307.6.9 ¡Bois l'abesse ~ i ~ i "i " 24. 9.70 1,0 23. 10. 70¡ 0.^,85 ,- : :./s I* 1* (J 1 Annexe 6

CARACTERISTIQUES PHYSICO - CHIMIQUES

DES SOURCES MESUREES PERIODIQUEMENT

i N° Tempereiture N"- BRGM- Dés ignation Cond. pH Dureté Observations ! terrain S. Ext

!

¡ 2 307.5.26 Chaussote 10° 16 68 6,5 4

II ¡ 3 .27 10° 16 69 . 7 4

II t 4 .28 . 10° 16 69 6.5 4

II ¡ 84 .29 10,5° 16 96 7,2 6 s. de faille

II ! 81 .30 10° 16 81 6,8 ¡ 6 s. de faille

1 15 306.8.23 Baligoutte 1 1 ,5° 23 63 6,5 4

i 16 .24 La Faine 10° 19 78 6,4 4 s . de fail le ?

11 ¡ 17a .25 13° 20 63 6,5 : 4 II , 17b .26 8° 19 72 . 6,6 4 filon oliorite

II ¡ 17c .27 10° 20 66 4 ¡ 19 .28 , Pré Maigrat . 10° 20 80 . 6,5 ¡ 6 ; s . de fai lie

¡ 38a . 307.5.48 , Surpluse '. 139: i 7,2 \ 8 i 8 . de faille

11 ¡ 38b .49 .9° 17 . 78 : 7,1 : 4 ;

¡ 78 307.5.38 Vaurien 10° 19 88 : 6 ,0 : 6 ; grës

II i 79 ! .39 . 10° ; 19 ¡123 : 6,4 : 6 ; " ' II ¡ 79' .40 11° 19 ' 143 i 6,6 : 6 : "

II j 90 : .41 11°- : 19 116 : 6 , 3 : 6 ; "

, 85 307.5.50 ; Hénon \ 10,5° \ 18 \ \%3 \ 7,0 \ 8 ¡ s . de faille ¡ 86 306.8.41 ', Bougival . 10,5° . 18 . 156 : 7,2 : 8 ; s. de faille

¡ 97a 307.5.52 ; Thimbach 11° 17 1 16 8 Houiller

¡ 97b .53 9° 17 190 6,7 12 Puits de Mine

¡ 98 ' 307.5.54 Fallwasser 9° 17 120 6,3 8 Grës

¡ 9 9 342. 1. id" Hury 109 6,8 6 Grës

¡ 100 . 307.6.9 - Bo is 1 ' Abesse ; 10° 16 130 6,5 : 8 Grës

source ext = extérieure cond. = conductivité