La Fille Du Régiment

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La Fille Du Régiment Donizetti La Fille du régiment Opéra de Bordeaux La Fille du régiment Opéra-comique en deux actes Livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et de Jean-François-Alfred Bayard Musique de Gaetano Donizetti f Créé à Paris, sur la scène de L'Opéra-Comique, le 11 février 1840 Grand-Théâtre de Bordeaux Mai-juin 2000 Assistant à la direction musicale : Jean-Marc Fontana Assistant à la mise en scène : Clovis Bonnaud Chefs de chant : Richard Barker, Martine Trégan Réalisation éclairages : Marc Pinaud Régie générale : Johannes Haider Maquillages réalisés par : Annie Lay-Senrems Coproduction Opéra de Genève, Opéra de Monte-Carlo, Deutsche Oper am Rhein Dlisseldorf Perruques réalisées par : l'Opéra du Rhin Première partie (Acte I) : 1 h 10 mn Entracte : 30 mn Deuxième partie (Acte II) : 42 mn Durée totale du spectacle : 2 h 20 mn environ. Coproduction Opéra de Genève, Opéra de Monte-Carlo, Deutsche Oper am Rhein Dusseldorf La Fille du régiment Musique de Gaetano Donizetti Direction musicale et des études chorales : Jacques Blanc Mise en scène : Emilio Sagi Décors et costumes : Fernando Botero Lumières : Luigi Saccomandi Marie : Annick Massis La Marquise de Berkenfteld : Nicole Moneslier La Duchesse de Crakentorp : Anyl Floriane Tonio : John Osborn Sulpice : Franck Leguérinel Le professeur de piano : Martine Trégan Hortensius : David Grousset Le caporal : Loïck Cassin Un paysan : Jean-Luc Seignette Le Duc : Bernard Auzimour Orchestre National Bordeaux Aquitaine Directeur musical : Hans Graf Chœur de l'Opéra de Bordeaux Première Le 27 mai 2000 Grand-Théâtre Bordeaux un.^U'V; Illustration de Charles Clérice pour La Fille du régiment (Partition piano-chant, Paris, Éditions Tallendier). Argument La marquise de Berkenfield a eu, dans les montagnes du Tyrol, une fille d'un soldat français, tué depuis par l'ennemi... Cette enfant a été recueillie par le 21ime régiment de grenadiers, dont son père était capitaine ; elle y porte fort crânement l'uniforme de canti- nière, et le brave sergent Sulpice — un vieux de la vieille — lui tient lieu de famille... avec ses hommes. La mère existe, cependant. Elle a retrouvé la piste de Marie, son héritière. Et, sans avouer complètement la nature de leur parenté, la marquise a suffisamment de titres pour faire valoir ses droits sur la jeune fille. Son vieil oison d'intendant, Hortensius, s'en est chargé. Marie doit donc quitter le régiment et venir achever au château de Berkenfield une éducation qui a besoin d'être sérieusement révisée. La jeune femme, naturellement, est amoureuse... mais l'élu de son cœur ne correspond pas vraiment aux ambitions de la marquise : il s'agit d'un chevrier, Tonio, qui lui a jadis sauvé la vie après un acci­ dent de montagne. Marie a déjà pu s'acquitter envers lui ; car le Tyrolien, capturé par les grenadiers du 21in" régiment en patrouille, eût été fusillé sans son intervention. Il est également amoureux mais, comme la "fille du régiment" a juré de n'épouser qu'un soldat du 5 21f,n% Tonio n'hésite pas à s'enrôler. La nouvelle vie de l'ex-cantinière n'a aucune espèce de charme pour elle... Heureusement que la marquise a daigné accueillir aussi sous son toit le digne Sulpice, dont Marie n"a pas voulu se séparer. La mère a inscrit dans ses projets l'union de sa fille au jeune duc de Crakentorp — un personnage sans intérêt. La pauvre enfant n'y souscrit guère... Sur ces entrefaites, éclate une joyeuse fanfare : ce sont les Français qui arrivent en vainqueurs. Et Tonio, qui a conquis les épaulettes de lieutenant, est à leur tête... 11 vient, justement, rappeler sa promesse à sa gentille amie. La marquise s'agite : il faut se délivrer à tout prix de cet ancien chevrier ; elle fait appel au concours de Sulpice, en le per­ suadant que l'intérêt de sa petite protégée n'est que dans un riche mariage. De plus, il ne faut pas que l'on sache l'irrégularité de sa naissance. Le temps presse, car les invi­ tés sont arrivés déjà pour signer le contrat. Mais Tonio se méfie, et tandis que le vieux sergent tergiverse, il réunit ses hommes et envahit le château. Le beau 216me est là, au grand complet, venu pour présenter les armes à sa canti- nière et embrasser sa fille, "la fille du régiment". Scandale prévu, qui éclate à souhait. Le grognard Sulpice ne résiste plus et passe à l'ennemi... c'est-à-dire au camp de l'amour. La marquise de Berkenfield se résigne au bonheur de sa fille qui, sur le point de se sacrifier, récompense sa mère en l'appelant enfin "maman". D'après Roger Tournefeuille Portrait de Gaétano Donizetti par C. Deblois Gaetano Donizetti Henri de Curzon Gaetano Donizetti est né à Bergame le 25 novembre 1797 ; il y est mort le 8 avril 1848, après une vie pleine de travail, d'efforts, de voyages, de fièvre, de joies et de douleurs, qui finit misérablement, avant l'âge, dans l'angoisse et la paralysie. Musicien de théâtre et uni­ quement de théâtre, il a laissé jusqu'à soixante-cinq œuvres. Les énumérer serait facile, mais fastidieux, et d'ailleurs décevant, si l'on pense à ce qu'il en reste dans ce répertoire idéal des œuvres marquées du sceau de l'immortalité. La première est de 1818, la dernière de 1844, et pas une année n'est demeurée vide ; quelques-unes ne comp­ tent pas moins de six partitions nouvelles ! Dans le nombre, on le sait, plus d'une, et justement parmi les plus vivantes, les plus durables, ont été écrites pour la France, ont été, semble-t-il, inspirées au souffle de notre air plus rude, plus fortifiant. C'en est assez pour que, comme Rossini, comme Meyerbeer (sans remonter à Gluck ou à Spontini), Donizetti ait pu être compté, par certains, comme un compositeur fran­ çais. C'en est assez du moins pour que nous le saluions toujours avec une déférence spéciale, et lui adressions un souvenir particulier de gr a­ titude. Ce n'est pas sans lutte que Donizetti débuta dans la carrière selon ses goûts, selon sa vocation. D'abord, à l'âge des premières études, qui furent solides, bien que la famille fût nombreuse et peu fortunée, l'en­ fant dut batailler contre le droit, qu'il détestait, et l'avenir d'avocat qu'on désirait pour lui. Il est vrai qu'il ne savait guère encore ce qu'il voulait lui-même : un goût très vif pour le dessin l'attirait vers l'archi­ tecture ! Cependant la musique l'emporta bientôt, et son père (un employé de commerce) céda sur ce point. Mais quelle musique encore ? La carrière hasardeuse du théâtre faisait jeter les hauts cris : profes­ seur, à la bonne heure ! Gaetano avait commencé son apprentissage avec Mayr, au Conservatoire de Naples, il l'avait continué avec Mattéï, à Bologne ; et Gaetano égrenait en se jouant cantates et ouvertures, musique de chambre et d'église : productions solides et de bon rapport. De guerre lasse, il planta tout là et s'engagea : moyen comme un autre d'être son maître. En effet, c'est de Venise, où il tenait garnison, qu'est daté, en 1818, son premier opéra : Enrico di Borgogna (Henri, comte de Bourgogne), immédiatement suivi d'un second, l'année suivante, mais à Mantoue cette fois : Il Falegname di Livonia (Le Charpentier de Livonie), et d'un troisième, moins heureux, dans la même ville, en 1820. Ce début musico-militaire n'est certes pas banal et ajoutait sans doute à la séduction qu'exerçait le jeune Donizetti. Son quatrième essai fut plus décisif encore, et cette fois il lui dut l'exemption de poursuivre cette carrière militaire dans laquelle il s'était jeté comme par un coup de tête : Zoraïde de Grenade, à Rome, en 1822. mit son talent tellement Portrait de Rossini en 1820. en relief, que les honneurs du Capitole, — à l'ancienne mode, religieu­ sement conservée, comme on sait, pour les artistes, les poètes, les grands hommes, — lui furent décernés en triomphe, avec couronne et discours. Dès lors, c'est un flot jaillissant, intarissable, de faciles et pimpantes inspirations... Immédiatement un impresario s'empare du débutant (ce fut Barbaja, qui payait mal, mais exigeait beaucoup), lui fait signer un engagement de quatre opéras par an, les livrets, bons ou mauvais, affluent,... et c'est ainsi qu'on fait du grand art. Rossini avait passé par là, et ne cachait pas, plus lard, à Wagner, qu'il en avait encore le dégoût sur les lèvres ; mais il fallait vivre ! À cette époque, la quantité, la variété, primait la qualité. Donizetti, après tout, fit ainsi son apprentissage dans le sillon de Rossini. El puis un jour vint où il fut lui-même. Laissons les vingt-huit ouvrages qu'il écrivit ainsi, de 1822 à 1830, pour Rome, Milan, Venise, Palerme, Gênes, pour Naples surtout ; oublions même UEsule di Roma et Gianni di Calais (Jean de Calais), de 1828, qu'il donna en 1833, à Paris, lorsqu'il eut pris pied aux Italiens ; la vraie date ici, le vrai début de Donizetti devant la postérité, c'est Anna Bolena (Anne de Boleyn) en 1830, à Milan. Ce jour-là, Donizetti put vraiment se mesurer à Bellini, alors dans toute sa gloire, et la conséquence immédiate, la consécration, fut l'ac­ cès à cette belle scène des Italiens, où Rossini régnait en maître. Dès 1831, Anna Bolena y paraissait, avec Lablache dans le gros Henri VIII, et Rubini. Ce n'est d'ailleurs que plus tard que Donizetti devait venir en personne nous demander l'hospitalité. En attendant, ces années furent fécondes pour lui, et ses inspirations heureuses.
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