Partie n°3 : fiches thématiques

SOMMAIRE

Introduction : carte d'identité du SCoT Comminges-Pyrénées

Fiche n°1 : Grands équilibres et maîtrise de la consommation des espaces agricoles et naturels

Fiche n°2: Agriculture

Fiche n°3 : Logement et habitat

Fiche n°4 : Commerces et artisanat

Fiche n°5 :Transports et déplacements

Fiche n°6 : Équipements et communication électronique

Fiche n°7 : Ressource en eau et milieux aquatiques

Fiche n°8 : Biodiversité et milieux naturels

Fiche n°9 : Energie et climat

Fiche n°10 : Patrimoine et paysage

Fiche n°11 : Risques et nuisances Introduction : carte d'identité du SCoT Comminges- Pyrénées

1. Le périmètre du SCoT

Le périmètre du SCoT composé de 237 communes, a été publié par l'arrêté préfectoral n°12-178 du 5 décembre 2012.

Son périmètre comprend :

• La communauté de communes du Saint Gaudinois , constituée de 21 communes • La communauté de communes du Canton de Salies du Salat, constituée de 22 communes • La communauté de communes Nébouzan-Rivière Verdun qui comprend 16 communes • La communauté de communes du Haut Comminges qui comprend 22 communes • La communauté de communes du Pays de Luchon qui comprend 31 communes • La communauté de communes du Boulonnais qui comprend 24 communes • La communauté de communes des Trois Vallées qui comprend 21 communes • La communauté de communes des Portes du Comminges qui comprend 21 communes • La communauté de communes du Canton d' qui comprend 19 communes • La communauté de communes de Saint Béat qui comprend 22 communes • La communauté de communes de Saint Martory qui comprend 12 communes • Cinq communes isolées: Balesta, Coueilles, Antichan de Frontignes, Ambax et Mont de Galié.

Le périmètre du SCoT concerne ainsi 77 469 habitants au 1 er janvier 2011 (source : recensement de la population 2011- INSEE), répartis sur 2 139,6 km2.

2. La gouvernance et statuts

• Dispositions générales

Le syndicat mixte du Pays Comminges Pyrénées a été créé par arrêté préfectoral n°13-27 du 25 mars 2013. Il a pour objet : - l’élaboration et le suivi d’un projet global du Pays Comminges Pyrénées au travers de la contractualisation dans le cadre du Pays ; - l’élaboration et la gestion d’un Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) sur le territoire des collectivités membres, en application des dispositions du Code de l’Urbanisme.

L'élaboration du SCoT a été lancée par délibération du syndicat mixte du 16 septembre 2013.

Le président du syndicat mixte du SCoT Jean-Pierre BRANA a été élu le 9 septembre 2013. Il a été réélu dans ses fonctions dans le cadre des élections municipales et intercommunales de 2014. • Fonctionnement

Le syndicat est administré par un Comité Syndical constitué de délégués selon les modalités suivantes : - 3 délégués + 3 suppléants pour les communautés de communes ayant entre 3 000 et 5 000 habitants ; - 5 délégués + 5 suppléants pour les communautés de communes ayant entre 5 001 et 10 000 habitants ; - 10 délégués + 10 suppléants pour la communauté de communes ayant plus de 10 000 habitants.

Le Comité syndical élit parmi ses membres son Bureau qui est composé du Président, d’un ou plusieurs Vice-présidents et de onze autres membres du Comité syndical, soit un représentant de chaque communauté de communes. Le nombre de Vice-Présidents est librement déterminé par le Comité Syndical sans que ce nombre puisse excéder 20 % de l’effectif de celui-ci. Le mandat des membres du Bureau prend fin en même temps que celui des élus du Comité syndical.

Le Syndicat décide de l’adhésion, du retrait des collectivités et des autres modifications statutaires dans les conditions fixées par le Code Général des Collectivités Territoriales. Fiche n°1 : Grands équilibres et maîtrise de la consommation des espaces agricoles et naturels

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT Article L.145-3 du code de l'urbanisme : « Sous réserve de l'adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l'extension limitée des constructions existantes et de la réalisation d'installations ou d'équipements publics incompatibles avec le voisinage des zones habitées, l'urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d'habitations existants. »

Les SCoT doivent mettre en œuvre la consommation économe d'espace par : • 3 obligations : 1) « Le rapport de présentation... présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l'approbation du schéma... » (L122-1-2) 2) « Le document d'orientation et d'objectifs... arrête des objectifs chiffrés de consommation économe de l'espace... » (L122-1-5) 3) « Le rapport de présentation... justifie les objectifs chiffrés de limitation de cette consommation [d'espaces naturels, agricoles et forestiers] compris dans le document d'orientation et d'objectifs. » (L122-1-2) • et 4 possibilités : - « Le document d'orientation et d'objectifs... donne les objectifs chiffrés de consommation économe de l'espace qui peuvent être ventilés par secteur géographique. » (L122-1-5) - « Pour la réalisation des objectifs définis à l'article L. 122-1-4, il [le DOO] peut, en fonction des circonstances locales, imposer préalablement à toute ouverture à l'urbanisation d'un secteur nouveau : 1° L'utilisation de terrains situés en zone urbanisée et desservis par les équipements mentionnés à l'article L. 111-4 ; ... 3° La réalisation d'une étude de densification des zones déjà urbanisées. » (L122-1-5) - « Dans des secteurs qu'il [le DOO] délimite en prenant en compte leur desserte par les transports collectifs, l'existence d'équipements collectifs et des protections environnementales ou agricoles, il peut déterminer la valeur au-dessous de laquelle ne peut être fixée la densité maximale de construction résultant de l'application de l'ensemble des règles définies par le plan local d'urbanisme ou du document en tenant lieu. » (L122-1-5) – « Le document d'orientation et d'objectifs peut, sous réserve d'une justification particulière, définir des secteurs, situés à proximité des transports collectifs existants ou programmés, dans lesquels les plans locaux d'urbanisme doivent imposer une densité minimale de construction. » (L122-1-5).

Les politiques de l’État et leurs objectifs La loi n°85-30 du 9 janvier 1985 , relative au développement et à la protection de la montagne, dite « loi Montagne », constitue en le principal cadre législatif spécifiquement destiné aux territoires de montagne. L'article 1 de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne liste ces objectifs: • faciliter l'exercice de nouvelles responsabilités par les collectivités et les organisations montagnardes dans la définition et la mise en œuvre de la politique de la montagne et des politiques de massifs ; • engager l'économie de la montagne dans des politiques de qualité, de maîtrise de filière, de développement de la valeur ajoutée et rechercher toutes les possibilités de diversification ; • participer à la protection des espaces naturels et des paysages et promouvoir le patrimoine culturel ainsi que la réhabilitation du bâti existant ; • assurer une meilleure maîtrise de la gestion et de l'utilisation de l'espace montagnard par les populations et collectivités de montagne ; • réévaluer le niveau des services en montagne, assurer leur pérennité et leur proximité par une généralisation de la contractualisation des obligations. La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 (dite Grenelle 2) traduite dans le Code de l'urbanisme :L. 111-4 ; L122- 1-2 ; L. 122-1-4 ; L. 122-1-5.

Loi Loi n°2010-874 de modernisation de l'agriculture du 27 juillet 2010 propose la mise en place de plans régionaux d'agriculture durable et décline quatre objectifs principaux : • stabiliser le revenu des agriculteurs, • renforcer la compétitivité de l’agriculture, • mettre en place une véritable politique de l’alimentation • lutter contre le « gaspillage » des terres agricoles. Sur ce dernier point, elle vise à limiter la disparition des terres agricoles. Pour ce faire, elle a créé les commissions départementales de la consommation des espaces agricoles (CDCEA) , actant la préservation de ces espaces comme un enjeu majeur tant au niveau national que local.

La La loi n°2014-366 « accès au logement et urbanisme rénové » ( ALUR) du 24 mars 2014 vient compléter, sur le sujet de la consommation économe d'espace, la loi Grenelle 2 et crée l'obligation d'identification des potentiels de densification des zones urbanisées (ALUR : art. 139 / CU : L.122-1-2). Elle élargit le champ des CDCEA notamment en soumettant à avis conforme les autorisations de constructions ou installations situées en dehors des parties actuellement urbanisées, prises sur délibération motivée des collectivités non dotées d’un document d’urbanisme.

La loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire du 4 février 1995 créé les zones de revitalisation rurale (ZRR) .

La loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux a accru les dispositifs fiscaux et incité à des regroupements intercommunaux pour que les actions menées dans les communes en ZRR soient plus efficaces.

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT

Néant.

Autres documents de référence et politique locale Le Schéma de Massif des Pyrénées, approuvé par les Conseils régionaux d'Aquitaine, de Languedoc- Roussilllon et de Midi-Pyrénées en décembre 2013 définit 3 axes visant à inscrire les Pyrénées dans le renforcement de leur attractivité en valorisant leurs ressources, tout en misant sur leurs atouts patrimoniaux et sur leur situation charnière au sud du continent européen entre France et péninsule ibérique.

Un premier axe stratégique : dynamiser la vie économique et sociale 1) les transports et la mobilité, 2) les infrastructures et usages numériques, 3) les productions agricoles et agroalimentaires, 4) le développement et la diversification touristiques, 5) l’intensification des relations villes-Pyrénées, 6) la valorisation des ressources naturelles (eau et bois), 7) les nouvelles activités, dont les services.

Un second axe stratégique : conforter l'excellence patrimoniale pyrénéenne 1) la diversité et spécificité pyrénéennes, 2) le renouvellement de l’image et de l’attractivité du Massif, 3) la gestion agropastorale et forestière, 4) la gestion des paysages et de l’urbanisme, 5) la préservation et la valorisation de la biodiversité, 6) les usages de l’énergie et de l’eau, 7) les risques naturels. Un troisième axe stratégique : tirer partie de la dimension internationale des Pyrénées 1) les actions de prévention, de gestion et d’éducation relatives au patrimoine et à l'environnement, 2) un fonctionnement plus intégré du marché du travail et des activités de formation, 3) la mutualisation des connaissances, en incluant l’observation et les collaborations scientifiques, 4) l'organisation et l’interconnexion des transports, 5) la constitution d’une offre commune sur certaines thématiques touristiques, 6) l'organisation de services résidentiels (santé, sécurité civile, commerces et services…), 7) la coopération financière sur des projets d’envergure, 8) l’apprentissage des cultures et des langues du voisin, 9) le renforcement des structures de coopération territoriale, 10) la mise en œuvre de stratégies territoriales intégrées.

Télécharger le schéma de massif des Pyrénées – Décembre 2013

La convention interrégionale de Massif des Pyrénées 2014-2020 en cours d'élaboration en sera la déclinaison opérationnelle au travers de la mobilisation des fonds publics de l'Etat et des trois régions.

Zone de revitalisation rurale (ZRR) regroupent des territoires ruraux qui rencontrent des difficultés particulières : faible densité démographique, handicap structurel sur le plan socio-économique. Le classement en ZRR permet aux entreprises de ces territoires de bénéficier d’avantages fiscaux conséquents, notamment lors de leur création. http://www.datar.gouv.fr/sites/default/files/joe_20111229_0068.pdf http://www.datar.gouv.fr/sites/default/files/fr_zrr_arrete2010-carte.pdf

Études et Données

Étude 2014 - DREAL Midi Pyrénées/CEREMA (en cours) : « SCoT et Gestion économe de l'espace - Analyse sur la région Midi-Pyrénées ».

Données CORINE Land Cover : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees- ligne/li/1825/1097/occupation-sols-corine-land-cover.html

Tableau de l'évolution de la tâche urbaine par commune et méthodologie (source : DDT31/SPS/PCT) : cf annexe.

Tableau de l'évolution des parcelles urbanisées et méthodologie (source : DDT31/SPS/PCT) : cf annexe. Fiche n°2 : Agriculture

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT En matière d’agriculture et de sylviculture le DOO du SCoT doit : – déterminer les conditions d'un développement équilibré dans l'espace rural entre l'habitat, l'activité économique – y compris agricoles et sylvicoles - et artisanale et la préservation des sites agricoles et forestiers. – déterminer les espaces et sites agricoles et forestiers à protéger. Dans cet objectif il peut aller jusque à définir la localisation ou la délimitation de ces espaces. – arrêter, par secteur géographique, des objectifs chiffrés de consommation économe des espaces agricoles, naturels et forestiers et de lutte contre l’étalement urbain et décrit, pour chacun d’eux, les enjeux qui lui sont propres. » – Afin de répondre à ces objectifs, il est important que le rapport de présentation du SCoT comprenne un diagnostic agricole permettant d’analyser l’évolution de l’agriculture sur le territoire, ses forces, ses faiblesses et les menaces et opportunités qui pèsent sur elles.

Le rapport de présentation explique en outre les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables et le document d'orientation et d'objectifs en s'appuyant sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace, d'environnement, notamment en matière de biodiversité, d'agriculture, de préservation du potentiel agronomique , d'équilibre social de l'habitat, de transports, d'équipements et de services.

Les politiques de l’État et leurs objectifs La politique agricole française s’inscrit dans un cadre européen commun, la politique agricole commune (PAC) depuis maintenant plus de 50 ans. Ce cadre vise à trouver un juste équilibre entre, d’une part, la recherche de gain de productivité et de compétitivité dans le cadre d’une économie de plus en plus ouverte et intégrée aux marchés mondiaux et d’autre part, un nécessaire soutien de la puissance publique visant à mieux prendre en compte la pluri-fonctionnalité de l’agriculture notamment en matière d’aménagement de l’espace rural. Dans le cadre de ce modèle, l’agriculture française est aujourd’hui confrontée à des difficultés structurelles touchant de nombreux secteurs d’activité (élevage, arboriculture par exemple...) et devra se reconvertir vers un modèle plus agro-écologique.

POLITIQUES NATIONALES La Loi de Développement des Territoires Ruraux du 23 février 2005 a cherché à impulser un développement des territoires ruraux plus durable et une protection des espaces agricoles et naturels périurbains

- Les lois d’Orientation Agricole du 5 janvier 2006 , et de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche (LMAP) du 27 juillet 2010 incitent à la préservation des espaces agricoles et naturels . La loi LMAP impulse des outils au niveau national tel l' observatoire de la consommation des espaces agricoles, et des outils territoriaux avec la mise en place des plans régionaux d'agriculture durable (PRAD) et des Commissions Départementales de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA). Cette Loi vise également à renforcer la compétitivité de l’agriculture française tout en maintenant le revenu des agriculteurs par des logiques de contractualisation des négociations commerciales. Elle promouvait enfin les labels de qualité (AOC, Label Rouge…) et les productions biologiques au travers d’une aide accrue à ces filières. - La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAAF) , définitivement adoptée le 11 septembre 2014 par l’Assemblée Nationale, vise à une modification radicale des systèmes de production pour atteindre la double performance économique et environnementale (système agroécologique). Dans cet objectif elle prévoit la reconnaissance d’agrément de Groupements d’Intérêt Écologique et Environnemental (GIEE) qui devront fédérer plusieurs agriculteurs unis par une même volonté de mettre en place une agriculture économiquement et écologiquement durable. Une fois reconnus, ils pourront bénéficier d’une majoration des aides en faveur de l’agriculture. La loi d’avenir pour l’agriculture, comporte des dispositions importantes relatives à la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Notamment, le rôle des commissions départementales est affirmé. Ainsi, les CDCEA créées par la LMAP de 2010 évoluent et deviennent des commissions départementales de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF). Cette loi vise également à garantir une meilleure protection du foncier agricole dans les documents d’urbanisme et décisions d’aménagement.

POLITIQUES EUROPENNES La réforme de la PAC (2014-2020) Le cadre européen d’une nouvelle Politique agricole commune (PAC) «plus juste, plus équitable, plus verte et transparente » entrera en vigueur dans son intégralité le 1er janvier 2015. Les accords européens intervenus fin juin 2013 ont permis de caler le budget 2014-2020 ainsi que le cadre politique général de la future PAC, laissant une grande marge de manœuvre aux États membres pour la mise en œuvre de cette politique. La France a su préserver son budget 2014-2020 de la PAC (baisse globale proche de 12 %, mais seulement 3 % pour la France). Les principes en sont désormais connus et actés (paiement redistributif, paiement vert, paiement de base, convergence du paiement vert et des paiements de base, clause de limitation des pertes liées à la convergence). Bien que les modalités de mise en œuvre ne soient pas complètement fixées notamment pour certaines aides couplées en faveur de l'élevage, une plus grande partie des aides de la future PAC sera réorientée vers les exploitations qui pratiquent l’élevage bovins, ovins et caprins sur des petites surfaces. Les actions de développement rural en matière de modernisation et de compétitivité des exploitations agricoles et de mesures agroenvironnementales financées par le deuxième pilier de la PAC se voient confortées.

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT Le SCoT devra être compatible avec la loi Montagne (l oi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne) .

Le territoire du SCoT se situe en partie dans la zone de montagne du massif des Pyrénées. La loi montagne confie au comité de massif des Pyrénées le soin d’élaborer un schéma de massif, document d’orientations stratégiques dont la précédente version datait de 2006. A l'issue de deux années de travail de révision, le nouveau schéma de massif a été approuvé en décembre 2013. http://www.pyrenees.datar.gouv.fr/le-massif-des-/le-schema-de-massif.html

Autres documents de référence et politique locale Le modèle d’agriculture de type polyculture-élevage (ovins, laitier, bovin viande) domine le territoire du SCoT Comminges Pyrénées. De nombreuses communes y sont classées en zone « défavorisées » (classification principalement appliquée dans les zones de montagnes au-dessus de 700 mètres d’altitude). La faible dynamique d’installation en agriculture associée aux difficultés rencontrées aujourd’hui par les filières élevage entraîne de plus en plus des phénomènes de déprise agricole sur ces territoires.

La zone de montagne se caractérise par de forts enjeux patrimoniaux (Saint Bertrand de Comminges, Hospice de France de Luchon, Superbagnères…), naturels (présence de la plupart des forêts, des ZNIEFF, ZICO et zones Natura 2000 du département) et agricoles (élevage BOC), dans un cadre de déprise humaine en contraste avec le reste du département. Le pastoralisme s'intègre à la gestion des exploitations agricoles de montagne. il fournit le complément fourrager nécessaire aux exploitations agricoles durant 4 à 5 mois de l'année. Avant et après la descente d'estive, les troupeaux ne sont plus collectifs et utilisent les parcours situés "zones intermédiaires" situées en dessous de la forêt (généralement par quartier). Ces espaces où le foncier appartient à des propriétaires privés sont utilisés de manière précaire, et par conséquence sont souvent mal gérés et en voie d'enfrichement. Une utilisation collective de ces espaces peut être mise en œuvre grâce à la création d'associations foncières pastorales (AFP) afin de lever la précarité de leur utilisation, de rationaliser leur gestion et d'améliorer les pâturages.

Le développement agro-touristique peut représenter un atout de développement pour ce territoire. Cependant, la petite taille des communes et le faible dynamisme de l’intercommunalité peut représenter un frein à ce développement. Il convient également d’être vigilant à ce que ce développement ne menace pas les milieux.

Le Programme régional de l'agriculture durable (PRAD) est un document stratégique qui fixe au niveau régional les priorités d'intervention en matière de politique publique agricole, agro-alimentaire et agro- industrielle. Ce document est en cours d’élaboration, la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) de Midi-Pyrénées et les services du Conseil Régional de la Région Midi-Pyrénées travaillent à l'élaboration d’un diagnostic partagé, avant de définir des enjeux régionaux. Le PRAD sera arrêté pour 5 ans par le préfet de région après consultation du public.

Le Plan de soutien de l'économie agro-sylvo-pastorale des Pyrénées (PSEM) a pour objectifs : -d'accroître la présence humaine dans les estives par l’augmentation significative du nombre de bergers en améliorant les conditions de gestion agronomique et zootechnique des estives et donc en augmentant la compétitivité des exploitations utilisatrices et en garantissant un cadre d’emploi plus attractif tant en terme de statut que de conditions de travail, -de renforcer l’animation pour permettre aux structures collectives de disposer de moyens d’action adaptés aux enjeux, -de lever les blocages qui freinent la compétitivité des filières et compromettent la pérennité des exploitations du massif, notamment sur les questions foncières et la structuration des filières économiques.

Il était financé par l’Union Européenne, l’Etat et les collectivités régionale et départementale à travers les les programmes régionaux 2007-2013. Ce plan a été reconduit en 2014 dans le cadre de la phase transitoire de transfert de l'autorité de gestion à la Région et d’élaboration du futur programme 2014-2020.

Aménagement foncier le territoire du SCoT du Pays Comminges Pyrénées compte 8 associations foncières pastorales en zone de montagne, une quarantaine de groupement pastoraux gestionnaires d’estives et de nombreuses associations syndicales autorisées (ASA) et associations syndicales libres (ASL) d’irrigation. La commune de Villeneuve-de-Rivière fait l’objet d’une opération d’aménagement foncier agricole et forestier sur une partie de son territoire (sud de la RN117) liée à des aménagements hydrauliques.

La charte agriculture, urbanisme et territoires de la Haute-Garonne cosignée le 5 juillet 2010 par le Préfet, les présidents de l'Association des Maires de France, la Chambre d'Agriculture, la SAFER et le syndicat départemental de la propriété privée rurale, a été élaborée en concertation avec les syndicats mixtes des SCoT et les organisations professionnelles agricoles. L’objectif était dans un premier temps de partager le constat, puis dans un deuxième temps de proposer des orientations d’amélioration pour mieux préserver l’activité agricole et l’environnement. C'est un outil de référence basé sur des principes et des lignes d'actions partagées et affirmées pour une meilleure gestion des territoires ruraux et péri-urbains dans le département. Il pose 3 principes généraux que le SCoT Comminges Pyrénées devra prendre en compte : – Favoriser une gestion économe des sols : – Identifier les espaces agricoles et naturels et préciser leurs enjeux – Protéger les espaces à fort enjeux ( cf cartographique du potentiel agronomique des sols annexé à la charte. La charte promeut enfin des outils pour que soit engagée une politique foncière active de la part des collectivités. Il s'agit d'outils de gestion du foncier tels le droit de préemption urbain, les Zones d'Aménagement Différé (ZAD), les Zones Agricoles Protégées (ZAP) délimitées par arrêté préfectoral en raison soit de la qualité de leur production, soit de leur situation géographique, soit de leur qualité agronomique (LAAAF) , les périmètres d'intervention associés à des programmes d’action (LAAAF) pour la protection des espaces agricoles et naturels en zone péri-urbaine à la disposition du conseil général, le droit de préemption de la SAFER.

Remarque : la LAAAF prévoit que la délimitation des périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains est définie par le conseil général ou un établissement public ou un syndicat mixte sur le territoire des communes qui le composent. Lorsqu’un établissement public ou un syndicat mixte est à l’initiative du périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains, les enquêtes publiques préalables à la création de ce périmètre et du Scot peuvent être concomitantes .

Etudes et Données ETUDES PUBLIQUES

– Conjonctures régionales et publications et études statistiques de la Direction régionales de l’agriculture, de l’alimentation et de la Forêt ( http://draaf.midi-pyrenees.agriculture.gouv.fr/Donnees- statistiques ). – Cartographie du potentiel agronomique des sols réalisée dans le cadre de la charte agriculture- urbanisme disponible auprès de la DDT (cf annexe).

DONNEES PUBLIQUES

– Données Agreste, Recensement Agricole 2010 et statistiques annuelles ( http://draaf.midi- pyrenees.agriculture.gouv.fr/Donnees-statistiques ). – Registre Parcellaires Graphiques (RPG) ( http://www.data.gouv.fr/fr/groups/agriculture-et- alimentation ). Données anonymisées mise à disposition, possibilité d’obtenir des données avec des traitements complémentaires auprès de la DDT de Haute Garonne.

– Etude stratégique de développement de l'agriculture du massif des Pyrénées http://www.agriculturepyrenees.fr/travaux-prospectifs-et-propositions/les-etudes-techniques (site ACAP)

– Schema de massif des Pyrénées http://www.pyrenees.datar.gouv.fr/images/schema_massif_approuve_CR.pdf Fiche n°3 : Logement et habitat

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT • Les objectifs et principes généraux de développement durable énoncés aux articles L.110 et L. 121-1 du code de l'urbanisme s'imposent au ScoT. Notamment, dans le cadre du principe de diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, le SCoT doit prévoir des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction des besoins présents et futurs en matière de l'ensemble des modes d'habitat :la mixité sociale dans l'habitat vise à répondre au mieux aux besoins présents et futurs en prenant en compte l'hétérogénéité des générations, des catégories sociales et des modes d'habitat sur le territoire. Ce principe vise aussi à assurer une répartition équilibrée et diversifiée des populations par l'offre de logements à l'échelle du territoire, en fonction de la place de chaque commune ou pôle de communes dans le territoire de SCoT ;

• En matière de logements, le document d'orientation et d'objectifs du SCoT doit :

- préciser les objectifs d'offre de nouveaux logements. Il peut en outre répartir ces objectifs entre les établissements publics de coopération intercommunale ou par commune. - préciser les objectifs de la politique d'amélioration et de la réhabilitation du parc de logements existant public ou privé.

• En terme d'habitat et de mixité sociale, il doit définir les objectifs et les principes de la politique de l'habitat au regard,notamment, de la mixité sociale, en prenant en compte l'évolution démographique et économique et les projets d'équipements et de dessertes en transports collectifs.

Dans ce cadre, le SCoT devra s'efforcer en l'absence de PLH sur le territoire, de fixer des objectifs de logements locatifs sociaux (du moins pour les principales polarités du futur SCoT) afin de mettre en œuvre ou préserver une mixité sociale.

Les politiques de l’État et leurs objectifs La loi n° 90-449 du 31 mai 1990 , dite loi besson qui vise à la mise en œuvre du droit au logement pour tous. Elle incite la mobilisation de tous les partenaires afin de développer et diversifier l'offre locative pour garantir le droit au logement aux plus défavorisés.

La loi n° 91-661 du 13 juillet 1991 d'orientation pour la ville qui vise à lutter contre la ségrégation urbaine. Elle fixe les principes d'une évolution plus équilibrée du territoire urbain, et en particulier le principe de diversité permettant la coexistence des différents types d'habitat et d'activités. L'article 3 indique notamment que "la réalisation de logements sociaux est d'intérêt national. les communes doivent par leur intervention en matière foncière permettre la réalisation de logements sociaux".

La loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions qui tend à garantir sur l’ensemble du territoire l’accès effectif de tous aux droits fondamentaux dans le domaine du logement avec la participation des collectivités locales pour sa mise en œuvre. Elle vise à faciliter l’accès au logement et à accroître l’offre de logements. Elle prévoit des mesures destinées à prévenir les expulsions et à améliorer les conditions de vie dans l’habitat.

La loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Elle s’appuie essentiellement sur l’élaboration d’un schéma départemental, elle prévoit un dispositif d’aide ainsi que des mesures tendant à renforcer les possibilités d’intervention en cas de stationnement illicite.

La loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et renouvellement urbains. Elle vise à conforter la politique de la ville et assurer une offre diversifiée et de qualité. Elle prévoit des dispositions relatives à la solidarité entre communes en matière d’habitat, élargit le champ des communes concernées, renforce les dispositions incitatives pour la réalisation de logements sociaux et privilégie la réflexion et l’action à l’échelle inter communale.

La loi n°2003-590 du 2 juillet 2003 relative à l’urbanisme et habitat. Cette loi vient en complément de la loi SRU. elle modifie certaines dispositions d’urbanisme et de l’habitat par l’encouragement de l’investissement locatif privé, le renforcement de la sécurité des constructions et des mesures concernant les copropriétés et le logement décent.

La loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement. Cette loi vise à augmenter la production de terrains constructibles, à développer l’accession à la propriété et l’offre de logement en location à loyer maîtrisé et décents, à lutter contre l’habitat indigne et faciliter le logement des personnes défavorisées.

La loi n°2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion. La loi prévoit un certain nombre de mesures en faveur du développement d'une offre nouvelle de logements, parmi lesquelles, le renforcement de la capacité opérationnelle du programme local de l'habitat.

La loi Duflot n°2013-61 du 18 janvier 2013 relative au renforcement des obligations de production de logement social ainsi qu'au renforcement des prélèvements.

La loi n°2014-366 d ’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) du 24 mars 2014 Elle vise à combattre la crise du logement, et propose une action selon trois axes complémentaires :

• La r égulation du marché du logement, en : - introduisant un mécanisme d’encadrement des loyers, principalement dans les agglomérations où existe un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements et où les loyers ont connu la progression la plus forte au cours des dernières années ; - permettant une meilleure régulation des professions de l’immobilier, qu’il s’agisse des agents immobiliers, dont les frais seront plus transparents et plus ciblés sur les prestations fournies ou des syndics, dont l’activité sera mieux encadrée au bénéfice des copropriétaires. Ces professionnels seront partie prenante de commissions de contrôle et de déontologie ; - mettant à la disposition des élus les moyens de donner un coup d’arrêt à l’artificialisation des sols et à la consommation excessive d’espaces naturels et agricoles, en élaborant les plans locaux d’urbanisme sur le périmètre des intercommunalités afin de construire les logements là où ils sont le plus utile.

• La protection des locataires et des propriétaires Cette orientation est déclinée en plusieurs dispositions : - la création d’ici janvier 2016 d’une garantie universelle des loyers ; - la prévention des expulsions en permettant d’agir plus efficacement en cas d’impayés ; - une série de mesures pour prévenir la dégradation des copropriétés et agir plus efficacement lorsque ces dernières sont confrontées à des difficultés lourdes ; - la lutte contre l’habitat indigne renforcée en pénalisant les marchands de sommeil ; - la facilitation des parcours de l’hébergement vers le logement en améliorant les cadres communs d’action de la puissance publique avec les associations œuvrant dans ce domaine. Dans la même optique, les attributions de logements sociaux seront rendues plus transparentes et plus efficaces.

• La capacité d’innovation des acteurs du logement Cette dernière sera mise à profit pour soutenir et mettre en œuvre l’objectif de construire 500 000 logements par an, dont 150 000 logements sociaux à l’horizon 2017. Dans cet esprit, la loi met en place un cadre pour l’habitat participatif, qui représente une alternative viable entre le logement individuel et l’habitat collectif. Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT

Néant. Autres documents de référence et politique locale

Le Plan Départemental de l'Habitat (PDH) et le S chéma départemental d'accueil des gens du voyage sont des documents de référence pour le SCoT, devant être intégrés dans la réflexion à la décision.

Le territoire n'est pas, à ce jour, concerné par les dispositions de l'article 55 de la loi SRU et de la loi Duflot du 18 janvier 2013. Néanmoins le Scot devra s'efforcer en l'absence de PLH sur le territoire de fixer des objectifs de logements locatifs sociaux du moins pour les principales polarités du futur SCoT afin de mettre en œuvre ou préserver une mixité sociale.

Actuellement, le parc social représente 6% du parc de logements sur la commune de Saint-Gaudens (rapport de diagnostic de l'étude « planification territoriale de l'offre d'accueil, hébergement et insertion et d'accès au logement sur le bassin de Saint-Gaudens de la Sous-préfecture de Saint-Gaudens et la Direction départementale de la Cohésion Sociale de Haute-Garonne – février 2013) ; A ce titre, il semble que le Saint Gaudinois relève de ce point de vue d'un enjeu majeur. En effet, le Plan départemental de l'Habitat de la Haute-Garonne défini Saint Gaudens comme seul pôle urbain du Comminges. Ainsi, il précise que les principaux enjeux de ce territoire en matière de politique de l'Habitat sont liés au développement de leur capacité à accueillir de nouveaux ménages en quantité importante, tout en favorisant une mixité sociale. Dans ce cadre, il faudra donc proposer une offre de logement qui soit attractive auprès des familles qui s'installent plus facilement dans les secteurs périphériques et en adéquation avec leurs besoins. A cet égard, une étude réalisée par le Conseil Général et reprise par la Direction Départementale de la Cohésion sociale a révélé que la part des ménages pauvres est de 13,5 % sur le Communauté de Communes du Saint-Gaudinois et de 15,3 % sur la ville centre, contre 11,7 % en Haute-Garonne. Dés lors, Saint Gaudens reste marqué par un déséquilibre dans la typologie unique de logements lié aux produits de défiscalisation ; l'enjeu est donc de s'orienter vers un rééquilibrage. Dans ce cadre il est à noter que la lutte contre le logement indigne et la résorption de la vacance doivent être prioritaires. Le PDH propose, afin d'améliorer le parc ancien, de lutter contre l'habitat indigne et de poursuivre la résorption de la vacance avec la mise en œuvre d'un PIG.

Pour rappel, les 7 orientations du PDH portent sur l'accompagnement démographique, sur les besoins en logement sur les 6 prochaines années, le développement de la maîtrise foncière, la qualité du parc privé de logements, sur les besoins en logements privés abordables, sur la réponse aux besoins liés à la dépendance et le besoin de logements pour les jeunes. Ces orientations se déclinent à l'échelle de 4 territoires d'études à savoir, le pôle urbain (Saint Gaudens), les petites communes urbaines des secteurs à caractère rural ( L'isle en Dodon, Montrejeau, Bagnère de Luchon, Boulogne sur Gesse et Salies du Salat), les secteurs périphériques à caractère rural (Zone d'influence de l'AU de Saint Gaudens) et les secteurs ruraux.

Etudes et Données • ETUDES NON PUBLIQUES:

- Rapport de diagnostic de l'étude « planification territoriale de l'offre d'accueil, hébergement et insertion et d'accès au logement sur le bassin de Saint-Gaudens » de la Sous-préfecture de Saint- Gaudens et la Direction départementale de la Cohésion Sociale de Haute-Garonne – février 2013 (cf annexe).

- Étude sur l'évolution démographique : projections « OMPHALE » à l'horizon 2040, réalisées par l'INSEE sur le périmètre du SCOT Comminges (cf annexe).

• DONNEES NON PUBLIQUES:

- Plan Départemental de l'Habitat : Cahiers Territorial du Pays Comminges-Pyrénées. Consultation auprès du Service Logement et Construction Durables de la DDT31.

- Données Koalha : kit pour l'observation et analyse sur le logement et habitat. (cf annexe) Communication des données à la demande auprès du Service Logement et Construction Durables de la DDT31. Fiche n°4 : Commerce et artisanat

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT Les objectifs et principes généraux de développement durable énoncés aux articles L.110 et L.121-1 du code de l'urbanisme s'imposent au SCoT. Notamment, dans le cadre du principe de diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, le SCoT doit prévoir des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction des besoins présents et futurs en matière d'activités économiques et d'équipement commercial.

Les obligations du Document d'Orientations et d'Objectifs (DOO) du SCoT en terme d'aménagement commercial sont les suivantes ( article L.122-1-9 du code de l'urbanisme) :

• le DOO doit définir les localisations préférentielles des commerces (disposition introduite par la loi ALUR du 24 mars 2014) en prenant en compte les objectifs de revitalisation des centres-villes, de maintien d'une offre commerciale diversifiée de proximité permettant de répondre aux besoins courants de la population tout en limitant les obligations de déplacement et les émissions de gaz à effet de serre, de cohérence entre la localisation des équipements commerciaux et la maîtrise des flux de personnes et de marchandises, de consommation économe de l'espace et de préservation de l'environnement, des paysages et de l'architecture ;

• le DOO peut comprendre un document d'aménagement artisanal et commercial (DAAC) qui détermine les conditions d'implantation des équipements commerciaux, qui, du fait de leur importance, sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'aménagement du territoire et le développement durable. Ces conditions privilégient la consommation économe de l'espace, notamment en entrée de ville par : * la compacité des formes bâties, * l'utilisation prioritaire des surfaces commerciales vacantes, * l'optimisation des surfaces de stationnement. Elles portent également sur la desserte de ces équipements par les transports collectifs et leur accessibilité aux piétons et aux cyclistes. Ainsi que sur la qualité environnementale, architecturale et paysagère de ces équipements, notamment au regard de la performance énergétique et de la gestion des eaux.

Il localise les secteurs d'implantation périphérique ainsi que les centralités urbaines, qui peuvent inclure tout secteur, notamment centre-ville ou centre de quartier, caractérisé par un bâti dense présentant une diversité des fonctions urbaines, dans lesquels se posent des enjeux spécifiques du point de vue des objectifs mentionnés au deuxième alinéa. Il peut prévoir des conditions d'implantation des équipements commerciaux spécifiques aux secteurs ainsi identifiés.

L'annulation du document d'aménagement artisanal et commercial ne compromet pas les autres documents du schéma de cohérence territoriale.

Les politiques de l’État et leurs objectifs

L L a l oi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie a pour objectif principal de soutenir durablement la croissance française, dans un contexte international difficile. Les mesures proposées font appel à l’ensemble des leviers de modernisation de l’économie : la libération de l’activité et des énergies ; la levée des blocages structurels en favorisant la concurrence et le maintien d’un équilibre entre les différents acteurs. Elle crée les Commissions Départementales de l'Aménagement Commercial (CDAC) et les Commissions Nationales de l'Aménagement Commercial (CNAC) qui remplacent les Commissions Départementales d'Equipement Commercial (CDEC) et les Commissions Nationales d'Equipement Commercial (CNEC). L a l oi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et à un urbanisme rénové (ALUR) vise la densification en zone urbaine, la lutte contre l'artificialisation des sols et le développement de la planification stratégique. L'objectif de la densification urbaine et de la préservation des terres agricoles et naturelles a des répercussions sur les équipements commerciaux et leur réglementation : - la loi limite la superficie des parkings des équipements commerciaux aux ¾ de la surface de plancher (disposition applicable au 01/01/2016) ; - elle soumet désormais à autorisation préalable d'exploitation commerciale la création ou l'extension d'un point permanent de retrait par la clientèle d'achats au détail commandés par voie télématique, organisé pour l'accès en automobile (« drive ») ; - elle oblige les porteurs de projets d'équipements commerciaux d'organiser la remise en état du terrain ou de traiter une friche existante.

L L a l oi n°2014-626 du 18 juin 2014 relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises a apporté des modifications au code de commerce et notamment concernant le fonctionnement des CDAC et CNAC :

- elle simplifie les procédures d'autorisations des projets commerciaux en fusionnant le permis de construire et l'autorisation d'exploitation commerciale : lorsque le projet est soumis à autorisation d’exploitation commerciale au sens de l’article L 752-1 du code de commerce, le permis de construire tient lieu d’autorisation dès lors que la demande de permis a fait l’objet d’un avis favorable de la CDAC ou de la CNAC (commission nationale) ( article L 425-4 du code de l'urbanisme); - elle élargit les critères d'autorisation des commissions départementales (article L.752-6 du code de commerce) ; - elle modifie la composition de la CDAC (7 élus et 4 personnalités qualifiées) et les modalités de fonctionnement de la CNAC ; - elle crée de nouvelles commissions départementales d'aménagement cinématographique. Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT Néant Autres documents de référence et politique locale Le schéma de développement commercial du Comminges approuvé le 30 juin 2006, était un outil d'aide à la décision, ayant pour objectif la régulation de l'évolution des équipements commerciaux pour les six années 2005 – 2011. Cet objectif général pouvait se décliner de la façon suivante : - aider les membres de la CDEC et de la CNEC dans l'examen des projets, - éclairer la définition de priorités dans l'action des collectivités publiques sur l'environnement du commerce (espaces publics, qualité urbaine, accessibilité, livraisons), - permettre aux professionnels de la distribution de définir leurs projets en toute connaissance de cause, - amener une meilleure intégration de l'urbanisme commercial dans les autres politiques publiques et les documents réglementaires. Ce schéma concernait 268 communes réparties ainsi: - 237 communes de l'arrondissement de Saint-Gaudens, - 16 communes dans le canton de Cazères et 15 communes dans le canton du Fousseret. Au delà des aspects réglementaires, ce schéma a constitué un premier engagement pour mieux réguler l'évolution de l'offres commerciale. Ce schéma n'a pas fait actuellement l'objet de renouvellement.

Etudes et Données • DONNÉES NON PUBLIQUES : - Carte des zones d'activité économique du Comminges (cf annexe). - Carte de répartition communale des commerces dans le Comminges (cf annexe). - Liste des autorisations commerciales dans le Comminges présentées en CDEC et CDAC de 2006 à 2013 (cf annexe).

- Le schéma de développement commercial du Comminges 2005-2011 consultable au Service Prospective et Stratégie de la DDT31. Fiche n°5 : Transports et déplacements

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT Les obligations du SCoT en matière de transports et déplacements, renforcées par les lois « Grenelle 2 » et ALUR, concernent à la fois le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) et le Document d’orientation et d’Objectifs du SCoT (DOO) : 1) Le projet d'aménagement et de développement durables (PADD): il fixe les objectifs des politiques publiques. En matière de déplacements, ces objectifs doivent intégrer une approche qualitative prenant en compte les temps de déplacement (cf loi ALUR du 24 mars 2014). ) 2) Le document d’orientation et d’objectifs du SCoT (DOO) : Les dispositions introduites par la législation récente ont renforcé la synergie entre les transports en commun et l'urbanisation, dont la traduction est prévue dans le DOO qui doit : • définir les grandes orientations de la politiques des transports et de déplacements ; • préciser les conditions permettant de favoriser le développement de l'urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs ; • définir les grands projets d'équipements et de dessertes par les transports en commun ; • définir les conditions permettant le désenclavement par transport collectif des secteurs urbanisés qui le nécessitent. Par ailleurs, le SCoT peut : • déterminer des secteurs dans lesquels l'ouverture de nouvelles zones à l'urbanisation est subordonnée à leur desserte par les transports collectifs ; • déterminer des secteurs proches de transports en commun existants ou programmés, dans lesquels les plans locaux d'urbanisme (PLU) doivent imposer une densité minimale de construction, sous réserve d'une justification particulière. En terme de stationnement, le DOO doit comprendre des éléments facultatifs et obligatoires : - éléments facultatifs : sauf dans les territoires couverts par un plan local d'urbanisme comprenant un plan de déplacements urbains, le DOO peut préciser, en fonction de la desserte en transports publics réguliers et, le cas échéant, en tenant compte de la destination des bâtiments : * les obligations minimales ou maximales de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules motorisés que les plans locaux d'urbanisme et les documents d'urbanisme en tenant lieu doivent imposer ; * les obligations minimales de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules non motorisés que les plans locaux d'urbanisme et les documents d'urbanisme en tenant lieu doivent imposer. - éléments obligatoires : le document d’aménagement commercial du DOO du SCoT détermine les conditions d'implantation des équipements commerciaux (loi ALUR), qui, du fait de leur importance, sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'aménagement du territoire. Ces conditions privilégient en outre la consommation économe de l'espace, notamment en entrée de ville par l'optimisation des surfaces de stationnement. Elles portent également sur la desserte de ces équipements par les transports collectifs et leur accessibilité aux piétons et aux cyclistes.

Les politiques de l’État et leurs objectifs La Loi d'Orientation des Transports Intérieurs (Loti) du 30 décembre 1982 constitue actuellement le texte de référence en matière d'organisation institutionnelle des transports en France. La loi « Grenelle 1 » de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici à 2020 et réduire la dépendance de ce secteur aux hydrocarbures. Les objectifs de la loi Grenelle portent ainsi principalement sur la fin du « tout routier » dans le transport de marchandises et priorisent les transports collectifs et les modes alternatifs à la route. Elle introduit également la réalisation d'un schéma national des infrastructures de transport (SNIT). La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite « Grenelle 2 » portant engagement national pour l’environnement apporte des changements essentiels dans le domaine des transports. Elle a pour objectif d'assurer la cohérence d’ensemble de la politique de transports, pour les voyageurs et les marchandises, en respectant les engagements écologiques. En ce sens, il convient de faire évoluer les infrastructures de transport et les comportements en développant notamment des infrastructures alternatives à la route. La loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et urbanisme rénové (ALUR) a modifié l'article L.121-1 du code de l'urbanisme qui précise les principes fondamentaux que les documents d'urbanisme doivent permettre d'assurer dans le respect du développement durable. Elle a ainsi introduit : - le principe d'équilibre entre les besoins en matière de mobilité, qui renvoie aux modes de transport alternatifs à la voiture individuelle ; - l'objectif de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile. Le Le projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT) : La loi 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en ouvre du Grenelle prévoit aux articles 16 et 17 la réalisation d'un schéma national des infrastructures. Le projet de schéma dans sa rédaction d'octobre 2011 reflète une vision de l’évolution des infrastructures de transport en France avant évaluation approfondie de son impact socio-économique, et avant sa nécessaire conciliation avec les engagements de la France en matière budgétaire. Cette vision doit également être mise en regard des engagements de la France en matière environnementale. La politique de l’État en matière d’infrastructure de transport s’articule autour de quatre axe qui font l’objet d’un très large consensus : • Optimiser le système de transport existant pour limiter la création de nouvelles infrastructures, • Améliorer les performances du système de transport dans la desserte des territoires, • Améliorer les performances énergétiques du système de transport, • Réduire l’empreinte environnementale des infrastructures et équipements de transport. Le projet de SNIT confirme la claire priorité donnée à l’amélioration des réseaux existants et au développement des modes de transport alternatifs à la route et à l’aérien. Il réaffirme à cet effet, à côté notamment de la volonté de renforcer les moyens dévolus au renouvellement des réseaux existants, l’ambition de développement des LGV et des transports collectifs tel qu’il a été acté par le Grenelle de l’environnement.

La La Commission Mobilité 21 « Pour un schéma national de mobilité durable » : La commission « Mobilité 21 » a été mise en place en octobre 2012 par le ministre chargé des transports. Elle a eu pour mission de préciser les conditions de mise en œuvre du SNIT et les montants mobilisés sur la période considérée et de proposer dans ce cadre une hiérarchisation des projets d’infrastructures inscrits au SNIT cohérente avec la situation et les perspectives des finances publiques. Cette hiérarchisation a conduit à la proposition de deux scénarios, en juin 2013, qui portent, en Midi Pyrénées, sur la réalisation de la ligne à grande vitesse du programme GPSO Bordeaux , la liaison autoroutière Toulouse Castres ainsi que, à un « horizon lointain », la ligne nouvelle à grande vitesse Toulouse Narbonne et une nouvelle traversée des Pyrénées.

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT

Le schéma régional de l'intermodalité (SRI) : Face au constat de manque de coordination et à la pluralité d’intervention des différentes collectivités pour le transport, au regard des actuels SRIT non opposables et trop axés infrastructures, le législateur a introduit par la loi du 27 janvier 2014 (loi dite MAPAM) que la réflexion intègre d’avantage le domaine des services au travers d’un nouveau document stratégique le schéma régional d’intermodalité (SRI). Celui-ci traitera à la fois le volet infrastructures et le volet services. Ses objectifs sont : • la coordination régionale des politiques de mobilité pour l’offre de services, • l’information des usagers, • la tarification et la billettique avec pour maîtres-mots cohérence et complémentarité. Il définit les principes d’articulation entre modes (mise en place de pôles d’échange). Ce nouveau document stratégique sera opposable et entretiendra un lien de compatibilité avec les plans de déplacements urbains (PDU).

Autres documents de référence et politique locale Le Le Schéma régional des Infrastructures de Transport (SRIT) : Le Schéma Régional des Infrastructures et des Transports (SRIT) constitue le volet « Infrastructures & Transports » du Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT) , document de référence du SCoT . S’il constitue un document cadre pour les transports de voyageurs et de marchandises, le SRIT n’est pas un document opposable . Il définit les grandes orientations de la politique globale des déplacements des personnes et des marchandises sur le territoire régional pour tous les modes de transport. Les objectifs du SRIT visent à : • constituer un socle commun de connaissances de l’ensemble des acteurs du transport de voyageurs et de marchandises en Midi-Pyrénées ; • renforcer l’accessibilité régionale des personnes et des biens dans une logique de développement durable ; • assurer la cohérence entre des diverses politiques territoriales au travers d’objectifs communs et partagés ; • organiser une concertation soutenue entre les différents acteurs et autorités organisatrices des transports au sein de la région. Les actions phares du SRIT concernant le territoire du SCoT Comminges : • L'achèvement des opérations routières à la charge de l’État permettant les liaisons vers l'Espagne et notamment la RN 125 ; • Les études et la réalisation des liaisons ferroviaires LGV dans le grand Sud Ouest : LGV Bordeaux Toulouse et desserte de Tarbes à partir de la LGV Bordeaux Espagne ; • Les actions en faveur du projet ferroviaire de traversée centrale des Pyrénées avec un tunnel de basse altitude ; • La mise en œuvre du plan régional des transports et du plan rail : modernisation des gares, du matériel, généralisation du cadencement ; • L'offre de transport en commun routière réorganisée et innovante ; • La mise en accessibilité des transports publics ; • Le développement des pôles d'échanges multimodaux et des parcs relais ; • Le soutien aux actions de covoiturage et d'auto-partage ainsi qu'aux démarches de plan de déplacement d'entreprise et d'administration ; • La connexion entre les modes assurant les liaisons de grande distance : gares TGV et aéroports ; • Le soutien aux modes doux pour tous les motifs de déplacement : itinéraires cyclables et cheminements piétons; • Le renforcement des sites ferroviaires existants.

Le Le Programme de modernisation des itinéraires routiers de Midi Pyrénées (PDMI) est le plus important de France après celui de la région l'Ile de France. Près de 800M€ sont mobilisés pour aménager le réseau routier national de 2009 à 2014. Les travaux de la déviation de Saint Béat-Arlos vont se poursuivent.

Le Le plan rail Midi Pyrénées : Le plan rail Midi-Pyrénées 2007-2013 a permis les travaux d'amélioration des voies entre et Boussens et les travaux d'aménagement du terminus de Boussens. Ce qui a permis le renforcement du cadencement entre Toulouse et Boussens La ligne Toulouse-Tarbes, suite à une rupture de rail, fait l'objet de travaux qui génèrent des ralentissements.

La ligne Montréjeau Luchon présente des insuffisances qui génèrent des ralentissements. Très faible circulation (2 trains par jour dont un train de nuit). Un plan de regénération est en cours d'élaboration par RFF, pour un achèvement d'ici 2020. Cet axe est circulé par des TER Midi-Pyrénées, des trains inter cités à destination de HENDAYE et des trains de nuit en provenance de Paris à destination de Luchon, A cela s'ajoutent des trains de pèlerins à destination de Lourds (ne provenance d'Italie).

Le CPER 2015-2020 Le gouvernement a lancé l'élaboration des nouveaux CPER. Ils couvriront la période 2015-2020 et comprendront un volet mobilité multimodale qui s'articule autour du routier, du ferroviaire et du fluvial.

Le Le schéma régional vélo-routes et voies vertes (SR3V) : Le Schéma Régional Véloroutes et Voies Vertes (SR3V) de Midi-Pyrénées repose sur une démarche conjointe État-Région s'inscrivant à la fois dans le schéma national (SN3V) et dans le schéma cyclable européen. Dans une région qui compte déjà de nombreux itinéraires de véloroutes et voies vertes, il traduit la volonté des acteurs locaux de poursuivre la mise en œuvre de politiques vélo volontaristes, de favoriser encore davantage les modes de déplacements actifs, que ce soit dans le cadre de la mobilité quotidienne ou dans les pratiques de loisir et de tourisme. Le SR3V Midi-Pyrénées est le fruit d'un travail partenarial animé par l’État et le conseil régional mené de fin 2010 à début 2013. Il propose un réseau de 2.790 km de voies cyclables, dont 1.483 km de voies inscrites au schéma national et 1.307 km de voies d'intérêt régional, avec 930 km de voies déjà existants et 1.860 km de voies à créer ou à aménager. Ce schéma est en cours d'approbation par le Conseil Régional

Le territoire du SCoT Comminges est concerné par les itinéraires suivants : • Itinéraire V81 Piémont pyrénéen : Bétharram (Hautes-Pyrénées) – Camon (Ariège), tronçon d Gourdan-Polignan – Boussens ; • Itinéraire V81, tronçon e : Roquefort-sur-Garonne – Salies-du-Salat ; • Itinéraire V81-3 : Huos – Bagnères-de-Luchon.

Le schéma départemental des transports collectifs de la Haute Garonne (SDTC) : Le Schéma départemental de transport collectif de la Haute-Garonne est un document de travail établi par le Conseil Général suite à une enquête réalisée en 2009 auprès de l’ensemble des communes de la Haute- Garonne (hors les 103 qui font partie du plan de transports urbains du grand Toulouse). Ce document sert au Conseil Général pour aménager au mieux l’offre de transport interurbain du réseau Arc-en-Ciel.

Études et Données • Enquête « ménages déplacements » réalisée en 2012 et 2013 sur le territoire de l'agglomération toulousaine, consultable au Service Prospective et Stratégie de la DDT31 (en cours). • Enquête « cordon » routière réalisée en 2013 sur le territoire de l'agglomération toulousaine, consultable au Service Prospective et Stratégie de la DDT31 (en cours). • Enquêtes « origine-destination » réalisées par les autorités organisatrices des transports : la Région Midi Pyrénées et le Conseil Général de la Haute Garonne . • Étude d'un Plan des Servitudes Aériennes de l'aérodrome de Saint Gaudens/Montréjeau (en cours). • L es trafics routiers sur le réseau national en région M-P en 2012 ( cf comptage barrière A64 st Gaudens -Lestelle et RN 125) • L es Routes à Grande Circulation Le Pays Comminges Pyrénées est traversé par l'Autoroute A64 ainsi que par cinq routes classées à grande circulation au titre de l'Article L 110-3 du Code de la Route: RN 125, RD 817, RD 117, RD 8, RD 632 (cf carte en annexe). Fiche n°6 : Equipements et communication électronique

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT

Prise en compte des articles L. 1 21-1 , L.122-1-3 et L.121-5 du Code de l'urbanisme

Les politiques de l’État et leurs objectifs

La loi n° 2009-1572 du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique, a introduit au sein du Code général des collectivités territoriales le nouvel article L1425-2.

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 (dite Grenelle 2) portant engagement national pour l’environnement est un texte d’application du Grenelle Environnement et de la loi Grenelle I, qui comprend un volet aménagement numérique des territoires, introduisant de nouvelles dispositions dans le code de l’urbanisme (CU) .

Le décret n°2012-290 du 29 février 2012 encadre la prise en compte des dispositions de la loi grenelle 2 dans les documents d'urbanisme. l’État a souhaité une bonne cohérence entre les différentes actions projetées (publiques et/ou privées). Les collectivités, régionales et départementales, se sont dotées de deux outils de stratégie et de cadrage opérationnel pour le déploiement du Très Haut Débit (THD) sur leur territoire : la SCORAN (Stratégie de Cohérence Régionale) et le SDAN (Schéma Directeur d'Aménagement Numérique) (SDAN) (voir ci après). L’État a adopté en février 2013, sa stratégie pour le développement d’infrastructures numériques sur l’ensemble du territoire national : le plan « France Très Haut Débit ». Ce Plan a pour ambition de déployer un nouveau réseau fibre optique (FTTH), qui a vocation à remplacer à terme le réseau téléphonique en cuivre. L’objectif est de couvrir l’intégralité du pays en Très Haut Débit d’ici 2022 en utilisant essentiellement le FTTH, mais en mobilisant aussi d’autres technologies plus rapides à déployer et moins coûteuses. De plus, il a un objectif urgent (2017) de cohésion sociale, afin de réduire la fracture numérique en apportant du haut débit de qualité (3 à 4 Mbits/s) à l’ensemble des foyers en utilisant toutes les technologies disponibles. Le rôle central des collectivités territoriales et notamment les départements a été conforté dans le cadre de ce plan national.

La Stratégie de Cohérence Régionale ( SCORAN) co animée par l'Etat et la Région définit la stratégie en matière de cohérence du développement numérique dans la région. Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT

Néant. Autres documents de référence et politique locale Le Schéma Directeur d'Aménagement Numérique (SDAN) est un document de référence affichant des priorités de constitution d'infrastructures électroniques dont le SCoT doit s'inspirer dans la définition de ses orientations de développement. Il trouve son fondement dans la loi n° 2009-1572 du 17 décembre 2009 introduisant dans le Code général des collectivités territoriales un nouvel article L1425-2. Ce schéma est établi à l’initiative des collectivités territoriales et a minima à l’échelle d’un département. Ils recense les infrastructures et réseaux de communications électroniques existants, identifie les zones qu'ils desservent et présente une stratégie de développement de ces réseaux, concernant prioritairement les réseaux à Très haut débit (THD) fixe et mobile, permettant d'assurer la couverture du territoire concerné. Il s’agit d’un document stratégique de cadrage de moyen/long terme (10 à 20 ans).

En Haute-Garonne, le schéma directeur d’aménagement numérique du territoire (SDAN) réalisé par le département a été adopté en janvier 2014. C'est un document de référence dont le SCoT

Dans le cadre du SDAN, les opérateurs ont défini leurs offres locales.

• SFR : le foyer de l’abonné ne doit pas substantiellement s’écarter du coût de revient d’une ligne cuivre, à savoir environ 11 euros / mois / ligne abonné en accès passif sur l’ensemble des segments de réseau

• WIBOX : serait intéressé pour commercialiser des offres sur le réseau FTTH. Pour cette société le tarif de location d’une ligne activé serait au maximum de 14 € (livraison locale) et 16 € (livraison nationale )

• Numéricable : le prix de location mensuel d’une ligne activée ne doit pas être supérieur à 10 € par mois.

• Altitude Infrastructure : se positionne plutôt en tant qu’exploitant de ce futur réseau, et pourra proposer à ce titre son catalogue de services qui est en accord avec les prix du marché

• Orange considère que la taille des plaques doit se situer entre 2 et 5 000 prises. Par ailleurs, le phasage prévu dans le projet présente l’intérêt pour les opérateurs d’absorber la commercialisation des prises. Les nœuds de raccordement( NRO) doivent avoir une taille minimum de 1000 prises minimum sauf contrainte d’habitat dispersé Orange ajoute la nécessité pour les collectivités de faciliter les déploiements en aérien, (certains PLU l’interdisent)

Études et Données Néant. Fiche n°7 : Ressource en eau et milieux aquatiques

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT L’ article L121.1 du code de l’urbanisme précise que les SCoT déterminent les conditions permettant notamment d’assurer la préservation de la qualité de l’eau, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes et la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

Les politiques de l’État et leurs objectifs

Les enjeux fondamentaux de la politique publique de l’eau en France sont : – l’accès à l’eau potable et à l’assainissement des eaux usées pour tous ; – la prévention des risques liés à l’eau ; – la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques ; – la prévention des pollutions permanentes et accidentelles ; – le développement durable des activités liées à l’eau (industrie, agriculture, loisirs, transport…) ;

Ils sont essentiellement issus de trois lois et plusieurs directives européennes – La loi sur l’eau du 16 décembre 1964 qui a organisé la gestion décentralisée de l’eau par bassin versant. C’est cette loi qui a créé les agences de l’eau et les comités de bassin.

– La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 consacre l’eau en tant que "patrimoine commun de la Nation." Elle a renforcé l’impératif de protection de la qualité et de la quantité des ressources en eau. Elle a mis en place de nouveaux outils de la gestion des eaux par bassin : les SDAGE et les SAGE

– La Directive eau résiduaire urbaine (ERU) qui vise à limiter les pollutions domestiques issues des zones urbanisées

– La Directive Nitrates qui a pour objectif de réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole

– La Directive Cadre sur l’Eau qui a pour ambition d’atteindre un bon état des eaux et des milieux aquatiques d’ici 2015 ( sauf dérogation argumentée repoussant l’échéance à 2021 ou 2027 ). Le « bon état » correspond à un état écologique des milieux où les peuplements vivants sont diversifiés et équilibrés. Il impose aussi une qualité des milieux aquatiques et une quantité d’eau permettant la plus large panoplie d’usages : eau potable, irrigation, usages économiques, pêche, intérêt naturaliste.. En France la directive cadre sur l’eau a été transposée en droit français par la loi du 21 avril 2004 . Sa mise en œuvre nécessite de tous les acteurs de l’eau – services de l’Etat, collectivités et usagers - la mise en place d’actions concertées par masse d’eau et bassin hydrographique et s’effectue à travers les Schéma directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) ainsi que les programmes de mesures (PDM).

– Enfin la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) du 30 décembre 2006 apporte nouvelles orientations : – se donner les outils en vue d’atteindre en 2015 l’objectif de « bon état » des eaux fixé par la Directive Cadre sur l’Eau; – améliorer le service public de l’eau et de l’assainissement : accès à l’eau pour tous avec une gestion plus transparente ; – moderniser l’organisation de la pêche en eau douce. – prendre en compte l’adaptation au changement climatique dans la gestion des ressources en eau. Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)

Créé par la loi sur l'eau de 1992, le SDAGE fixe pour chaque grand bassin hydrographique les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l'intérêt général et dans le respect des principes de la loi sur l'eau. Il s'impose aux décisions de l'Etat, des collectivités et établissements publics dans le domaine de l’eau. Le SDAGE Adour-Garonne 2010-2015 a été approuvé le 16 novembre 2009. Ses dispositions et le programme de mesure (PDM) qui l’accompagne doivent permettre d’atteindre le bon état des eaux et des milieux aquatiques requis par la Directive Cadre sur l’eau (DCE). Ainsi chaque masse d’eau se voit attribué un objectif de bon état écologique et chimique à des échéances pouvant être fixées à 2015, 2021 ou 2027. Toute dérogation à l’échéance de 2015 fixée par la DCE, doit être justifiée (inertie des milieux, coût économique disproportionné ou impossibilité technique)

Le SCoT doit être compatible avec le SDAGE, dans cet objectif le projet d’aménagement et de développement durable et les mesures proposées dans le cadre du Document d’Orientations et d’Objectifs du SCoT doivent – Intégrer les orientations du SDAGE, notamment celles concourant à l’orientation fondamentale F : Privilégier une approche territoriale et placer l’eau au coeur de l’aménagement du territoire • F1 : :Consulter le plus en amont possible les représentants des commissions locales de l’eau et des comités de rivière • F4 : Renouveler l’approche de la gestion de l’eau dans les documents d’urbanisme • F5 : Respecter les différents espaces de fonctionnalité des milieux aquatiques • F6 : Mieux gérer les eaux de ruissellement • F7 : Prendre en compte les coûts induits du point de vue de la ressource en eau dans les projets d’urbanisme • F12 : Favoriser la continuité amont-aval – veiller à ne pas dégrader l’état des masses d’eaux non dégradées telles que qualifiées dans le SDAGE – contribuer à l’objectif d’atteinte du bon état des masses d’eau dégradées aux échéances fixées dans le SDAGE (2015, 2021 ou 2027)

La révision du SDAGE dans l’objectif de l’élaboration du SDAGE 2016-2021 est en cours. Cette élaboration fera l’objet d’une large consultation en 2015 dans la perspective d’une approbation fin 2015. Le SCoT Comminges Pyrénées dont l’approbation devrait intervenir ultérieurement devra donc veiller à bien intégrer les dispositions du SDAGE 2016-2021 en cours d’élaboration.

Les Schémas d’aménagement et de gestion des Eaux (SAGE)

Nés de la loi sur l'eau de 1992, les schémas d'aménagement et de gestion des eaux sont des documents d'orientation de la politique de l'eau au niveau local : toute décision administrative dans les domaines de l’eau et de l’urbanisme doivent leur être compatible. Le SCoT Comminges Pyrénées est concerné pour partie par le périmètre arrêté du SAGE de la Vallée de la Garonne. Ce SAGE est cours d’élaboration ( http://www.sage-garonne.fr/ ), la commission locale de l’eau étant constitué. Son animation est assurée par le SMEAG. Son approbation est prévue à l’horizon 2016. Le SAGE vallée de la Garonne s’imposera au SCoT Comminges Pyrénées dans un rapport de compatibilité. Le SCoT Comminges Pyrénées devra donc veiller à intégrer les orientations et mesures proposées lors de l’élaboration de ce SAGE et associer le plus en amont possible les représentants de la commission locales de l’eau (cf. disposition F1 du SDAGE) les Périmètres de protection des captages d’eau potables

En matière d’eau potable, des dispositions importantes concernent la protection de la ressource en eau, notamment à travers la mise en oeuvre de périmètre de protection des captages d’alimentation en Eau Potable. La réglementation à prendre en compte est issue de Directives Européennes et de Lois et décrets codifiés dans le code de la Santé Publique aux articles L1321-1, L1321-2 et suivants Lorsque les arrêtés de DUP ont été pris, ces périmètres de protections constituent des servitudes AS2 qui doivent être intégrée dans les PLU existants. Autres documents de référence et politique locale Plan Garonne

Le Plan Garonne est l'un des 5 Plans grands fleuves mis en place par l'Etat pour constituer des outils d'aménagement et de financement volontaristes en faveur des fleuves français. Initiés en juillet 2005 par décision du Comité Interministériel d'Aménagement et de Compétitivité des Territoires, le Plan Garonne se définit comme un projet de développement maîtrisé préservant l'environnement général du fleuve tout en exploitant ses potentialités. L'élaboration du plan Garonne a été réalisée dans le cadre d'un partenariat étroit avec l'ensemble des acteurs de l'eau du territoire. Il est entré dans sa phase opérationnelle après la signature de la convention interrégionale des contrats de projets Etat-Région 2007-2013 par le préfet de région Midi-Pyrénées, chargé de la coordination du Plan, les présidents des conseils régionaux Aquitaine et Midi-Pyrénées et le directeur de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne. Les fonds européens viennent compléter ce financement.

Gestion quantitative de la ressource en eau

Le Comminges est en zone de répartition des eaux (déséquilibre quantitatif entre ressources et usages) sur la Garonne et ses affluents à l’aval de Saint Gaudens.

Dans le cadre des dispositions de la LEMA, trois organismes uniques assurent la gestion de l’irrigation sur le périmètre du SCoT : la chambre d’agriculture de Haute Garonne sur le bassin versant de la Garonne et de de ces affluents à l’amont de la confluence avec le Salat, la chambre d’agriculture du Gers sur les cours d’eau des coteaux gascons réalimentés par le canal de la Neste (Gimone, Save et ses affluents, Nère, Louge à l’amont de la confluence avec la Nère, Noue), le syndicat des Eaux et de l’Assainissement de Haute Garonne sur les cours d’eau réalimentés par le canal de Saint Martory (Touch, Louge à l’aval de la confluence avec la Nère).

Le Plan de Gestion des Etiages (PGE) est un document de planification établi dans le cadre du SDAGE à l’échelle d’un bassin hydrographique pour y régler les problèmes de déséquilibres quantitatifs. Il s’agit un protocole d'accord entre différents partenaires (Etat, agriculteurs, Agence de l'Eau, EDF,...) qui vise à retrouver une situation d'équilibre entre les usages de l'eau et le milieu naturel, traduite par le respect des débits d'objectif d'étiage. Le PGE "Garonne -Ariège" validé par le Préfet coordonateur de Bassin le 12 février 2004 a été mis en révision en 2009.

Adduction d’eau potable

La procédure d’établissement des périmètres de protection est en cours et non achevées dans certaines communes du Comminges et les servitudes (AS2) n’ont pas été juridiquement établies. Les périmètres de protection ont cependant été définis pour la quasi totalité des captage de la Haute Garonne et sont disponibles auprès de l’Agence Régionale de Santé. Il conviendra que le SCOT prenne en compte tous les captages existants et non pas seulement ceux disposant d’une servitude. (La liste des capatage est annexée à la présente fiche)

Les ressources AEP disponibles, les infrastructures de distribution et de stockage de l’eau doivent également conditionner le développement urbain.

Assainissement des eaux domestiques les infrastructures de collecte et de traitement des eaux usées doivent conditionner le développement urbain.

• Assainissement collectif : 10 stations d’épuration ne sont pas conformes avec la Directives Eaux résiduaires urbaines et ont fait l’objet d’une mise en demeure entre 2008 et 2011 : Boutx, Mazères, Montréjeau, Salies du Salat, Cassagnabères- Tournas, Valcabrère. Les travaux prévus n’ont pas été réalisés à ce jour.

5 stations d’épuration sont saturées à plus de 80 % et font l’objet de mesures conservatoires concernant l’urbanisme : Aurignac, Boutx, Ciadoux, Frontignant-de-Comminges, Juzet d’Izaut. L’ouest du Comminges (bassin de la Save) est situé en zone sensible à l’eutrophisation.

• Assainissement non collectif 5 services publics de l’assainissement non collectifs (SPANC) existent sur le périmètre du Pays Comminges-Pyrénées. Mais 17 communes sont encore orphelines de SPANC.

Pollutions diffuses

Une seule commune du périmètre du SCoT Comminges Pyrénées est classée en zone vulnérable aux nitrates (Directive Nitrates) : Lestelle de Saint Martory (arrêté du 31 décembre 2012).

Milieux aquatiques

De nombreux cours d’eau sont classés en 1ère catégorie piscicole sur la Garonne Amont. De nombreuses frayères sont recensées dans le Comminges sur la Garonne amont et ses affluents ( arrêté préfectoral du 29 août 2013) .

Le classement des cours d’eau publié par arrêté ministériel du 7 octobre 2013 définit les cours d’eau sur lesquels les nouveaux ouvrages constituant un obstacle à la continuité écologique sont interdit (liste 1) et sur lesquels la restauration de la continuité écologique des ouvrages (par exemple réalisation de passes à poissons) est exigé dans un délai de 5 ans (liste 2). De nombreux cours d’eau du territoire du SCoT Comminges-Pyrénées figurent en liste 1 et liste 2 de ce classement.

Prévention du risque inondation

Cf. volet spécifique du PAC sur risques et nuisances.

Etudes et Données ETUDES

– Etat des lieux des masses d’eau DCE, réalisé par l’agence de l’eau Adour Garonne dans la perspective de révision du SDAGE. – Garonne 2050 - Etude prospective sur les besoins et les ressources en eau, à l'échelle du bassin de la Garonne, réalisée par l’agence de l’Eau Adour Garonne ( http://www.garonne2050.fr/ ). – Le conseil général de la Haute-Garonne assure la maîtrise d’ouvrage d’un inventaire départemental des zones humides (en cours).

DONNEES

Sandre - Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (http://www.sandre.eaufrance.fr/ )

– Carte des SAGE – Objectifs du SDAGE : disponibles sur le site de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne

Données disponibles auprès de la DDT

– Base de données des autorisations de prélèvement agricole. – Base de suivi des performances des stations d’épuration.

Données disponbiles auprès de l’ARS – périmètre de protection et localisation de captage. Fiche n°8: Biodiversité et milieux naturels

Mise à jour : 7/10/2014

Les obligations du SCoT

Le Document d’orientation et d’objectif du SCoT doit déterminer les orientations générales de l'organisation de l'espace et les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et forestiers. Dans cet objectif il doit déterminer les espaces et sites naturels et forestiers à protéger. Pour cela il peut aller jusqu’à définir la localisation ou la délimitation de ces espaces et sites à protéger.

Le Document d’orientation et d’objectif du SCoT doit également préciser les modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiversité et à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques (trame verte et bleue).

En outre le document d’orientation et d’objectif peut : - en fonction des circonstances locales, imposer préalablement à toute ouverture à l'urbanisation d'un secteur nouveau la réalisation d'une étude d'impact prévue par l'article L. 122-1 du code de l'environnement ; - définir des objectifs à atteindre en matière de maintien ou de création d'espaces verts dans les zones faisant l'objet d'une ouverture à l'urbanisation.

Les politiques de l’État et leurs objectifs Directives européennes Les Directives "Oiseaux" 1979 (DO) et "Habitats faune flore" 1992 (DH) établissent la base réglementaire du grand réseau écologique européen. Les sites désignés au titre de ces deux directives européennes forment le réseau NATURA 2000.

-La directive "oiseaux" vise à la conservation à long terme des espèces d'oiseaux sauvages en ciblant 181 espèces et sous-espèces menacées au niveau européen. Plus de 3 000 sites ont été classés par les Etats de l'Union en tant que Zone de Protection Spéciale (ZPS)

-La directive "habitats faune flore" établit un cadre pour les actions communautaires de conservation d'espèces de faune et de flore sauvages ainsi que de leur habitat. Cette directive répertorie plus de 200 types d'habitats naturels, 200 espèces animales et 57 espèces végétales présentant un intérêt communautaire et nécessitant une protection. Les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) permettent de mettre en œuvre des mesures de préservation de ces habitats et espèces menacés.

Politiques nationales La France a signé, en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CDB). Elle avait auparavant adopté en juillet 1976, une grande loi relative à la protection de la nature : la Loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature

En 2004, une première Stratégie nationale de la biodiversité a été adoptée . Après une phase de révision menée en partenariat, une nouvelle stratégie portant sur la période 2011-2020 a été adoptée. qui fixe une ambition commune : Préserver et restaurer, renforcer et valoriser la biodiversité et en assurer l'usage durable et équitable par l’implication de tous et de tous les secteurs d’activités.

Les lois Grenelle 1 et 2 adoptées en 2009 et 2010 viennent apporter de nouveaux outils au service de cette ambition, en particulier la prise en compte des trames vertes et bleues à travers l’élaboration de schéma régionaux de cohérence écologique et leur prise en compte dans les documents d’urbanisme.

Face à l’érosion de la biodiversité et aux perspectives du changement climatique, il s'agit désormais d'aller au-delà d'une approche en terme de mesures de protection isolées, l'urgence étant de mieux assurer le fonctionnement en réseau des différents espaces naturels propices au développement de la faune et de la flore. Aussi, les auteurs des documents d'urbanisme doivent-ils être convaincus que des terrains à priori ordinaires, notamment en raison de leur insertion dans des espaces déjà urbanisés, peuvent présenter un intérêt majeur, comme ceux abritant un réseau de haies, des bois, des prairies, des zones humides ou servant à la continuité d'un corridor écologique.

En 2014, dans le cadre de la feuille de route pour la transition écologique, le projet de loi sur la biodiversité devrait reformer la gouvernance dans ce domaine avec la création d’un comité national biodiversité et d’une agence nationale pour la biodiversité dans l’objectif de fédérer l’ensemble des acteurs impliqués.

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT Schéma régional de cohérence écologique

Mis en œuvre par les Lois Grenelle, le schéma régional de cohérence écologique est le volet régional de la trame verte et bleue. Co-élaboré par l’État et le conseil régional, il a pour objet principal la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques. A ce titre : • il identifie les composantes de la trame verte et bleue (réservoirs de biodiversité, corridors écologiques, cours d’eau et canaux, obstacles au fonctionnement des continuités écologiques) ; • il identifie les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques, et définit les priorités régionales dans un plan d’action stratégique ; • il propose les outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan d’action. En Midi Pyrénées, le Schéma régional de cohérence écologique est en cours d’élaboration, il fait actuellement l’objet d’une large concertation et devrait être approuvé à la fin de l’année 2014 (http://www.territoires-durables.fr/SRCE et lien vers site extranet du SRCE)

Le SCoT devra prendre en compte le schéma régional de cohérence écologique approuvé, à ce titre il devra veiller particulièrement à proposer les orientations et mesures à même de garantir la préservation des réservoirs de biodiversité et corridors écologiques définis dans le SRCE.

Autres documents de référence et politique locale Natura 2000

La Garonne ainsi qu’une majeure partie du sud du territoire concerné est classé en Natura 2000. FR7300880 Haute Vallée d’Oô FR7300881 Haute Vallée de la Pique FR7300883 Haute-Vallée de la Garonne FR7300884 Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint Béat, pic du gar, montagne de Rié FR7300885 Chaînons calcaires du piémont commingeois FR7300887 Côtes de Bieil et de Montoussé FR7301822 Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste FR7312009 Vallées du Lys, de la Pique et d’Oô (site oiseaux) FR7312005 Haute vallée de la Garonne (site oiseaux) les DOCOB (DOCument d’OBjectif) sont les documents de gestion de chaque site et comprenne notamment un diagnostic environnemental du site.

La commune de Boulogne-sur-Gesse est structure porteuse du site Natura 2000 « Côte de Bieil et de Montoussé » La communauté de communes du haut-Comminges est structure porteuse du site Natura 2000 « Chainons calcaires du Piémont commingeois ». Les autres sites Natura 2000 sont portés par l’Etat (avec des animateurs locaux : Chambre d’agriculture 31 et AREMIP)

Sur le plan réglementaire, le projet de SCoT devra faire l’objet d’une évaluation de ses incidences sur le bon état de conservation des habitats et espèces d’intérêt communautaires identifiés sur ces sites Natura 2000. Cette évaluation des incidences doit être incluse dans l’évaluation environnementale. Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope La Garonne est en Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB) pour les poissons migrateurs. L’APPB est une protection forte, la libre circulation des espèces devra être préservée. L’APPB promulgue l’interdiction de certaines activités susceptibles de porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux et/ou à la survie des espèces protégées y vivant.

Cadre réglementaire : • Code rural : art.L.211-l, L.211-2 ; art.R.211-12 à R.211-14. • Code de l'environnement : art.L 411-1 à L 411-31, L 415-1 à L 415-52 ainsi que les articles R 411-1, R 411-15 à R 411-17 et R 415-1 • Circulaire n° 90-95 du 27 juillet 1990 relative à la protection des biotopes nécessaires aux espèces vivant dans les milieux aquatiques. • Espèces protégées Le code de l’environnement (Article L411) interdit la destruction d’espèces protégées ainsi que de leurs habitats. De nombreuses espèces protégées de faune et de flore sont présentes sur le territoire. Lorsque des stations ou des points de présence d’espèce protégée seront connues par des collectivités, le ScoT devra préciser les mesures prises pour assurer leur conservation. Les données doivent être demandées à la DREAL Midi-Pyrénées

ZNIEFF Les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) sont des zonages de connaissance mettant en avant une richesse biologique importante. De nombreuses ZNIEFF sont présentes sur ce territoire :la quasi totalité du territoire au sud de la Garonne est concernée mais des ZNIEFF sont également recensées au nord. La conservation de ces zones en zone naturelle est à prévoir. Leurs présences devra être prise en compte dans l'évaluation environnementale du document.

Défrichement Le SCoT devra rappeler la réglementation sur le défrichement, en insistant pour que l’ouverture à l’urbanisation de secteurs boisés soit évitée.

Schéma départemental d’orientation, de gestion et de préservation du patrimoine naturel

Le conseil général de la Haute-Garonne élabore actuellement un schéma départemental d’orientation, de gestion et de préservation du patrimoine naturel. Dans ce cadre un état des lieux de la connaissance du patrimoine naturel départemental a été dressé et les enjeux suivants ont été identifiés : – maintien et valorisation des patrimoines naturels, géologique et paysager, supports de la biodiversité – gestion durable de la ressource en eau et préservation des zoens humides – préservation des espèces remarquables et/ou représentatives de la richesse du patrimoine naturel départemental – maintien d’une agriculture et d’une sylviculture durables et indispensables à la richesse des patrimoines naturels, géologiques et paysager – mise en valeur des territoires montagnards supports d’activités multiples et réservoirs hydrauliques et de biodiversité – pérennisation des espaces naturels et agricoles forestiers – maintien et restauration des continuités écologiques – valorisation des territoires au travers des patrimoines naturel, géologique et paysager Etudes et Données ETUDES

- Guide « SCoT et Biodiversité en Midi-Pyrénées - Guide méthodologique de prise en compte de la trame verte et bleue » téléchargeable sur le site : http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/la- prise-en-compte-de-la-tvb-dans-r3195.html - cartographie du potentiel de biodiversité ordinaire et de vigilance relative à la consommation des espaces naturels sur le département (disponible sur demande auprès de la DDT).

DONNEES

Les données environnementales publiques concernant l’environnement peuvent être téléchargés sur le site CARMEN du ministère de l’écologie : http://carmen.naturefrance.fr/ notamment - Pour les ZNIEFF : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/23/global.map

- Pour les APPB : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/23/global.map

- Pour Natura 2000 : Cartographie et DOCOB http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/23/global.map

- Carte des Espèces protégées disponible auprès de la DREAL Midi-Pyrénées. Pour la flore, les données sont consultables auprès du Conservatoire Botanique National de Midi-Pyrénées (tel:05.62.95.85.30) Fiche n°9 : Énergie et Climat

(Émissions des Gaz à Effet de Serre, production énergie renouvelable et adaptation au changement climatique)

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT Les objectifs et principes généraux de développement durable énoncés aux articles L.110 et L. 121-1 du code de l'urbanisme s'imposent au ScoT dont voici un extrait : « les schémas de cohérence territoriale (…) déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable (…) la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables ».

Dans ce cadre, l'enjeu pour le ScoT est d'assurer un urbanisme et un aménagement durable du territoire qui concilie les logiques d'aménagement et de logement avec celles d'une gestion économe des ressources naturelles et de l'espace. Pour cela, le Document d'Orientations et d'Objectifs (DOO) du SCoT doit définir les conditions d'un développement urbain maîtrisé. Il conviendra en effet de limiter l'étalement urbain et le mitage en renforçant les centralités urbaines, en favorisant le renouvellement urbain, la densification des zones urbanisées existantes et desservies par les transports en commun, la compacité des formes urbaines et la mixité fonctionnelle des quartiers.

Par ailleurs, le ScoT pourra conditionner l'ouverture à l'urbanisation des secteurs nouveaux à des critères de performances énergétiques et environnementales ainsi qu'au niveau de desserte en transports collectifs. En fonctions des circonstances locales, il pourra également imposer préalablement à ces ouvertures, la réalisation d'une étude d'impact prévue par l'article L. 122-1 du code de l'environnement.

Les politiques de l’État et leurs objectifs A A rticle L. 220-1 du code de l'environnement : l'État et les collectivités territoriales concourent à la politique dont l'objectif est la mise en œuvre du droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à la santé. « Cette action d'intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, à réduire ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l'air et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l'énergie . La protection de l'atmosphère intègre la prévention de la pollution de l'air et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ».

Loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité .

L L a l oi de programme fixant les orientations de la politique énergétique (POPE) du 13 juillet 2005 : elle fixe des objectifs chiffrés majeurs, dont la réduction de 3 % par an des émissions de gaz à effet de serre. Elle définit des dispositifs réglementaires, fiscaux, de sensibilisation , d’information des consommateurs afin d’atteindre ces objectifs. Elle définit également des objectifs pour un État exemplaire.

La loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 ( Grenelle 1 ) prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici à 2020 et réduire la dépendance de ce secteur aux hydrocarbures.

L L a loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite « Grenelle 2 » portant engagement national pour l’environnement introduit l'obligation d'établir un Bilan GES réglementaire pour l’État, pour les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants, pour les personnes morales de droit public de plus de 250 personnes, et pour les entreprises privées de plus de 500 salariés avant le 31 décembre 2012.

Les lois « Grenelle » ont créé les Schémas Régionaux du Climat, de l'Air et de l’Énergie (SRCAE), et rendent obligatoires les Plans Climat Énergie Territorial ( PCET) pour les collectivités de + de 50 000 habitants.

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT

le Plan Climat Énergie Territorial ( PCET ) : le SCoT Comminges devra prendre en compte le PCET de la région Midi-Pyrénées. Le PCET du département est en cours d'élaboration par le Conseil général. Pour information, le projet de loi sur la Transition Energétique pour la croissance verte prévoit la réalisation d'un Plan Climat Air Energie Territorial pour toutes les communautés de communes de plus de 20000 habitants d'ici 2018.

Autres documents de référence et politique locale Le Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA): le territoire du SCOT Comminges n'est pas couvert par un PPA.

Le Le S chéma R égional du C limat, de l' A ir et de l' E nergie (SRCAE) Midi-Pyrénées approuvé le 29 juin 2012. Il est un document de référence pour le SCoT devant être intégré dans la réflexion à la décision. Il fixe à l'horizon 2020 les orientations régionales en matière d'atténuation du changement climatique et d'adaptation à celui-ci.

Ses principaux objectifs sont les suivants :

• Réduire les consommations énergétiques (sobriété et efficacité énergétique) : – Bâtiment (Résidentiel et Tertiaire) : réduire de 15 % la consommation énergétique régionale en 2020 par rapport à 2005 ; – Transport : Réduire de 10 % la consommation énergétique régionale en 2020 par rapport à 2005. Limiter le recours aux modes de transport polluants et consommateurs d’énergie en réduisant d’ici 2020 au moins de moitié le nombre de nouvelles constructions implantées annuellement à l’extérieur des tâches urbaines par rapport au rythme actuel.

• Réduire les émissions de gaz à effet de serre : Le principal gaz contributeur est le dioxyde de carbone (CO2) : à lui seul, il représente près de 60 % des émissions régionales de GES. Les secteurs Transport et Bâtiment représentent à eux deux 75 % des émissions directes de CO2 de la région. En prenant en compte les autres gaz à effet de serre du protocole de Kyoto, la part de l’Agriculture totalise plus du tiers des émissions régionales directes de GES. . – Bâtiment (Résidentiel et Tertiaire) : réduire de 25 % les émissions des GES en 2020 par rapport à 2005 ; – Transport : réduire de 13 % les émissions de GES en 2020 par rapport à 2005 ; – Agriculture et industrie : un objectif sera défini dans les 2 années suivant l’approbation du SRCAE ; – Artificialisation des sols : réduire le rythme d’artificialisation des sols au moins de moitié par rapport à celui constaté entre 2000 et 2010.

• Augmenter de 50% la production d'énergies renouvelables entre 2008 et 2020 : ➔ 55% pour l'électricité renouvelable (de 10 440 à 16 258GWh) ➔ 41 % pour la chaleur renouvelable ( de 638 à 901ktep). Atteindre en 2020 l'objectif de 43% d'énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie finale. En Midi-Pyrénées, les énergies d’origine renouvelable représentent 25 % de la consommation d’énergie finale en région. .La région dispose d’un fort potentiel de développement des énergies renouvelables, avec des territoires ventés pour l’éolien, un soleil généreux pour le solaire thermique et photovoltaïque, un tissu agricole et agro-industriel très présent, une importante ressource forestière, un parc d’installations hydroélectriques à optimiser, etc.

Cependant, la question du raccordement au réseau électrique révèle des disparités au sein de la région.Dans certains territoires, le potentiel de raccordement est faible, voire saturé (Ariège Sud, Hautes- Pyrénées Sud, vallée de la Garonne, Aveyron et Lot Nord). Concernant l’éolien, cette énergie renouvelable fait l’objet d’un encadrement fort dans un volet annexé au SRCAE, intitulé Schéma régional éolien (SRE), identifiant les parties de territoire régional favorables au développement de l’énergie éolienne. (1496 communes sont retenues pour Midi-Pyrénées).

Le Le S chéma R égional de R accordement au R éseau des E nergies R enouvelables (S3REnR) a été élaboré par le Réseau de Transport d'Electricité (RTE) et approuvé le 8 février 2013. Basé sur les objectifs fixés par les SRCAE, il comporte essentiellement : • les travaux de développement (détaillés par ouvrages) nécessaires à l’atteinte de ces objectifs, en distinguant création et renforcement; • la capacité d’accueil globale du S3RER, ainsi que la capacité d’accueil par poste; • le coût prévisionnel des ouvrages à créer (détaillé par ouvrage); • le montant forfaitaire (par MW) de la quote-part à payer pour le raccordement • le calendrier prévisionnel des études à réaliser et procédures à suivre pour la réalisation des travaux.

Le c Le c ontrat de projets État-Région : Projet 5 du Volet régional du contrat de projet État-Région 2007-2013, portant sur le Plan Climat régional : –– Article 14 : animation locale et régionale –– Article 15 : amélioration de la maîtrise de l’énergie –– Article 16 : promotion des énergies et matériaux renouvelables –– Article 33 du volet territorial : « développement durable des territoires » Axe 33.2 : mise en œuvre d’agendas 21 et de Plans Climat Territoriaux Projet 3 : Le soutien de la compétitivité des filières agricoles –– Article 7 : Modernisation des exploitations : Plan de performance énergétique (PPE) en complément du plan de modernisation des bâtiments d’élevage –– Diagnostics énergétiques et investissements d’économie d’énergie et de production d’énergies renouvelables : - méthanisation collective ou individuelle - banc essai moteurs - solaire thermique, isolation, récupérateurs de chaleur - séchage en grange des fourrages et isolation des bâtiments hors-sol

Le DRDR – Document Régional de Développement Rural en Midi-Pyrénées 2007-2013 Axe I : Amélioration de la compétitivité des secteurs agricoles et forestiers –– Dispositif 121-C1 : Plan de Performance Énergétique (PPE) –– Dispositif 125-C1 : Plan de performance énergétique des entreprises agricoles (collectif)

Etudes et Données

ÉTUDES PUBLIQUES :

• O bservatoire régional du changement climatique

• Ob servatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées chargé de surveiller la qualité de l'air en Midi- Pyrénées

• O bservatoire Pyrénéen du Changement Climatique

• Études MEDCIE (Mission d'études et de Développement des Coopérations Interrégionales et Européennes) dans le grand Sud-Ouest.

• Projections climatiques régionalisées à partir de scénarios avec l'outil « Drias - les futurs du climat » élaboré par Météo France.

• Rapport d'étude « Les glaciers des Pyrénées françaises » de l'Association Pyrénéenne de Glaciologie « Moraine »

• Rapport « l'impact du changement climatique en Midi-Pyrénées, exemple de la chaîne des Pyrénées » de l'Agence Régionale pour l'Environnement (ARPE)

• Etude ScoT et Développement Durable (ARPE, 2010) avec la prise en compte de la finalité 1 du développement durable : lutte contre le changement climatique et la protection de l'atmosphère

• Etude Etd (Centre de Resources du Développement Territorial ) en mai 2012 sur comment « « Intégrer les questions énergétiques et la lutte contre le changement climatique dans les SCoT »

DONNEES PUBLIQUES :

• Le Plan Régional « Midi-Pyrénées Énergies 2011-2020 »

• « G uide d’accompagnement des territoires pour l’analyse de leur vulnérabilité socio- économique au changement climatique » du Commissariat Général au Développement Durale – Service Statistiques et Observation.

• OREMIP : données sur la consommation d'énergie disponible pour un territoire en MP

• Cartographie dynamique et accès aux données SIG de la DREAL : www.mipygeo.fr/ Données sur l'éolien et le photovoltaïque Fiche n°10 : Patrimoine et paysage

Mise à jour : 30/09/2014

Les obligations du SCoT

Le code de l’urbanisme exige explicitement que les documents d'urbanisme prévoient les moyens de protéger et mettre en valeur le paysage, non seulement d’une façon générale dans ses articles fondateurs (articles L.110 et L.121.1 ) mais également très concrètement dans chacun des éléments des documents d’urbanisme, notamment pour les SCoT.

Extraits du code de l'urbanisme : Article L122-1 : «Les schémas de cohérence territoriale exposent le diagnostic établi au regard (…) des besoins répertoriés en matière (…) d’environnement (…). Pour mettre en œuvre le projet d’aménagement et de développement durable retenu, ils fixent, dans le respect des équilibres résultant des principes énoncés aux articles L110 et L121-1, les orientations générales de l’organisation de l’espace (…) et déterminent les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers. Ils apprécient les incidences prévisibles de ces orientations sur l’environnement. À ce titre, ils définissent notamment les objectifs relatifs à (…) la protection du paysage, à la mise en valeur des entrées de ville (…). Ils déterminent les espaces et sites naturels ou urbains à protéger et peuvent en définir la localisation ou la délimitation. (…) Ils doivent être compatibles avec les chartes des parcs naturels régionaux. (…)» Article L122-1-2 relatif au rapport de présentation du Scot (modifié par la loi ALUR) La loi oblige désormais à identifier au sein du SCoT des secteurs de densification en prenant en compte en particulier la qualité des paysages : le rapport de présentation du ScoT « identifie, en prenant en compte la qualité des paysages et du patrimoine architectural, les espaces dans lesquels les plans locaux d'urbanisme doivent analyser les capacités de densification et de mutation en application de l'article L. 123-1-2 ». Article L122-1-3 ( attendus PADD du ScoT) : La « qualité paysagère » devient un objectif à part entière du PADD des SCOT. Les ressources naturelles ne sont plus uniquement « à préserver » mais à « préserver et mettre en valeur ». Article L122-1-5 (attendus DOO du SCoT avec ajout de la mention suivante) : « Il transpose les dispositions pertinentes des chartes de parcs naturels régionaux et leurs délimitations cartographiques à une échelle appropriée, afin de permettre leur déclinaison dans les plans locaux d’urbanisme ou les documents en tenant lieu et les cartes communales. » « X. – Le document d’orientation et d’objectifs peut préciser les objectifs de qualité paysagère. » Article L122-1-9 (du code de l’urbanisme) et article L.752-1 (du code du commerce) : localisation préférentielle des commerces Il incombe désormais au DOO du SCoT de : · définir, en cohérence avec les objectifs de qualité paysagère formulés, des localisations préférentielles des commerces en prenant en compte les objectifs de préservation des paysages ; · déterminer des conditions d’implantation des équipements commerciaux à fort impact sur l’aménagement relatives à la qualité paysagère des projets. Article R122-2 : Le rapport de présentation : (…) 2° analyse l’état initial de l’environnement ; 3° présente le projet d’aménagement et de développement durable (…) 5°évalue les incidences prévisibles des orientations du schéma sur l’environnement et expose la manière dont le schéma prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.» Article R122-3 : Le document d’orientation (…) précise : (…)2° Les espaces et sites naturels ou urbains à protéger dont il peut définir la localisation ou la délimitation ; 3° Les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers ; 4° Les objectifs relatifs, notamment : (…) d) à la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées de ville ; (…) Lorsque les documents graphiques délimitent des espaces ou sites à protéger en application du 2° ci- dessus, ils doivent permettre d’identifier les terrains inscrits dans ces limites. (…)».

Les politiques de l’État et leurs objectifs

- Loi du 2 mai 1930 relative à la protection des sites majeurs organise la protection des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque est avéré.

- Loi sur la protection et la mise en valeur du paysage du 8 janvier 1993 dite «loi Paysage». - Loi sur l'environnement du 2 février 1995 dite «loi Barnier» dont les contenus ont été intégrés dans la Loi SRU du 13.12.2000, relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Ces deux dernières lois ont modifié l’appréhension du paysage dans les documents d’urbanisme afin de favoriser la prise en compte du paysage préalablement. Elles ont ainsi permis de formaliser cette prise en compte et d’en préciser les modalités concrètes.

- Loi pour l'accès au logement et l’urbanisme renouvelé du 24 mars 2014 vient renforcer méthodologiquement la prise en compte des paysages dans les documents d’urbanisme, consolidant ainsi la mise en œuvre de la Convention européenne du paysage, en particulier à travers les « objectifs de qualité paysagère » qu’elle introduit.

La réglementation relative à la protection et valorisation du patrimoine archéologique est traduite dans plusieurs codes : • code du patrimoine (livre V) : articles L.531-14 , L.522-1 et R.523-5 , L.542-2 , R.531-8 ; • code de l'urbanisme : articles R.111-4 , R.421-27 et R.421-28 ; • code pénal : article 322-3-1 .

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, prise en compte avec le SCoT Néant.

Autres documents de référence et politique locale

- Sites classés et sites inscrits : Le périmètre du SCoT du Pays Comminges Pyrénées compte de nombreux sites classés et inscrits. Le camping, l'affichage et la publicité sont interdits sauf dérogation accordée par le Préfet. Les enseignes doivent faire l'objet d'une autorisation délivrée par les services territoriaux de l'architecture et du patrimoine (STAP).

- Monuments historiques : le territoire comporte sur de nombreuses communes des immeubles inscrits ou classés aux Monuments Historiques qui génèrent un périmètre de protection de 500m autour de ces sites.

- ZPPAUD et AVAP : la commune de Bagnères-de-Luchon comporte une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUD) depuis le 03/07/2009. La ZPPAUD est une servitude d'utilité publique qui s'impose aux SCoT, selon, la liste annexée au chapitre VI de la partie réglementaire du Code de l'Urbanisme (article R126-1 à 3). Suite à la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, la ZPPAUD est devenue une Aire de mise en valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP). Élaborées selon les mêmes principes que la ZPPAUD, les AVAP voient les objectifs du développement durable et l'intégration des problématiques énergétiques renforcées.

-Archéologie : Le territoire compte à ce jour 1734 sites archéologiques. Six sites archéologiques présentent un potentiel archéologique et patrimonial suffisant pour qu'un arrêté du préfet de région déterminant des zones géographiques et/ou fixant des seuils, appelées « zones de présomption de prescription archéologique » soit mis en application selon les dispositions du code du patrimoine (article L.522-5 , R.523- 1 à R.523-8 du code du patrimoine) : Gouaux de Larboust, Gourdan- Polignan, Marsoulas, Saint-Martory, Saint Bertrand de Comminges, Calabre.

Etudes et Données ETUDES NON PUBLIQUES:

Le territoire contenu dans le périmètre du SCoT a fait l’objet d’une analyse paysagère qui permet de disposer d’une base de réflexion pour identifier en amont les principaux enjeux qui serviront pour évaluer les incidences du SCoT sur les paysages.

• L’étude relative à un inventaire des coteaux nord du Comminges met en valeur les enjeux paysagers. Cette étude initiée en 2007 par la DDE 31 couvre les cantons d’Aurignac, de L’isle-en- Dodon, de Boulogne-sur-Gesse et le nord des cantons de Montréjeau, Saint-Gaudens et de Saint- Martory. Elle est consultable auprès du service Prospective et Stratégie de la DDT 31. Le sud de la Haute-Garonne présente sans doute, en raison de sa ruralité et de sa vocation touristique, les enjeux paysagers les plus forts du département. Après une longue période de stagnation et de recul démographique, le redémarrage de l’activité de construction souvent sous forme diffuse remet à l’ordre du jour, en l’absence d’une couverture forte en documents d’urbanisme, le problème de l’intégration paysagère des constructions. Éléments de l’étude : – Connaissance des éléments du paysage, – Diagnostic, identification des enjeux, – Les dynamiques d’évolution et leur impact, – Identification des actions à mener.

• Le conseil général a délibéré pour l'élaboration d'un atlas des paysages Hauts Garonnais.

DONNEES PUBLIQUES:

• Patrimoine des données de la DREAL – Synthèse des informations : document généré à partir de l'interface disponible à l'adresse : http:// www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/donnees- communales-r2203.html Les données géographiques utilisées pour obtenir les résultats sont visuables dans l'interface de cartographie dynamique Carmen à cette adresse : http://carmen.developpement- durable.gouv.fr/23/global. map

DONNEES NON PUBLIQUES:

• Liste des zones de présomption de prescription archéologique (état au 1 er mars 2014) : cf annexe. Fiche n°11 : Risques et nuisances

Mise à jour : 07/10/2014

Les obligations du SCoT

En application de l’article R.122-3 du code de urbanisme le Document d’Orientation et d’Objectifs du SCOT doit définir les grands principes de prévention des risques qui devront s’appliquer sur le territoire du SCoT.

Il appartient ainsi au syndicat mixte de SCOT de fixer les conditions d'un développement de l'urbanisation assurant la protection des personnes et des biens. Concrètement, l'élaboration du SCoT doit être l'occasion : ✔ d'améliorer la connaissance du risque en compléments des études réalisées par les services de l’Etat et de procéder à un état des lieux des dispositifs de protection et prévention existant sur le territoire ✔ d'informer la population ✔ de fixer et préciser, en l’absence de PPR, les modalités de prise en compte des risques dans les plans locaux d’urbanisme afin de ne pas augmenter les enjeux dans les zones à risque ✔ d’identifier les espaces agricoles et/ou naturels à préserver dans l’objectif de favoriser le ralentissement dynamique et de maintenir les champs d’expansion des crues, ✔ de proposer des orientations ayant pour objet de diminuer la vulnérabilité des zones exposées.

Le SCoT doit également doit prendre en compte les informations de l'État sur les risques de pollution des sols (articles L. 125-6 du code de l'environnement) :

En outre dans les zones de montagne, en l'absence de plan de prévention des risques naturels prévisibles, le SCoT doit prendre en compte (article L. 563-2 du code de l'environnement) les risques naturels spécifiques à ces zones, qu'il s'agisse de risques préexistants connus ou de ceux qui pourraient résulter des modifications de milieu envisagées.

Le Document d’Orientations et d’Objectifs du SCOT peut également étendre l'application de l'article L. 111- 1-4 du code de l'urbanisme (principe d’inconstructibilité le long des voies) à d'autres routes que celles mentionnées au premier alinéa de cet article.

Les politiques de l’État et leurs objectifs Le risque majeur est la possibilité d'un événement naturel ou créé par l'action de l'homme, dont les effets peuvent mettre en jeu la vie d'un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de notre société. Un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par son énorme gravité. Son existence est liée à deux facteurs : • d'une part à la présence d'un événement, qui est la manifestation d'un phénomène naturel ou anthropique ; • d'autre part à l'existence d'enjeux, qui représentent l'ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non) pouvant être affectés par ce phénomène.

La politique française de gestion des risques majeurs vise à répondre à trois objectifs afin de rendre les personnes et les biens moins exposés et moins vulnérables : – prévenir les dommages, réduire leur ampleur et les réparer ; – informer les citoyens afin qu’ils deviennent acteurs dans cette gestion ; – gérer efficacement les crises et les catastrophes quand elles surviennent. Elle s'appuie sur 7 principes majeurs : la connaissance des phénomènes, de l'aléa et du risque, la surveillance, l'information préventive et l'éducation des populations, la prise en compte des risques dans l'aménagement et l'urbanisme, la réduction de la vulnérabilité, l'anticipation de la crise et le retour d'expérience.

La Loi n° 1995-101 du 2 février 1995, dite loi Barnier, relative au renforcement de la protection de l’environnement instaure les plans de prévention des risques naturels (PPRN). Ces plans élaborés par les services de l’Etat visent à limiter l’urbanisation et réduire la vulnérabilité des zones à risques. Ils valent servitudes d’utilité publique et doivent être annexés au PLU.

La Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003, dite loi Bachelot, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages comporte quatre points importants : l'obligation d'informer les riverains, la sensibilisation des salariés et des sous-traitants, la maîtrise de l'urbanisation par la définition de zones à risques, la reconnaissance de la notion de risques technologiques. Ils sont repris par les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) qui correspondent à la mise en œuvre du volet « maîtrise de l'urbanisation » de la politique de prévention du risque industriel autour des sites Seveso seuil haut.

Les documents et plans de rang supérieur et leur relation de compatibilité, et de prise en compte avec le SCoT

Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2010-2015

Le SCoT devra être compatible avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Adour Garonne. Le SDAGE 2010-2015 a été arrêté le 1 er Décembre 2009. Son orientation fondamentale n°5 porte sur la maîtrise de la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique (Orientation E). Concernant la prise en compte de la prévention du risque inondation dans les document d’urbanisme et projets d’aménagements, elle est notamment déclinée à travers les orientations suivantes : - maîtriser l’aménagement et l’occupation du sol E27 Élaborer, réviser les PPRI* et les documents d’urbanisme - réduire la vulnérabilité et les aléas en combinant la protection de l’existant et la réduction de l’aléa E30 Mettre en oeuvre les principes du ralentissement dynamique E31 Adapter les dispositifs dans les zones à enjeux E32 Adapter les programmes d’aménagement

Le plan de gestion du risque inondation (PGRI) 2016-2021) Dans le cadre de la directive européenne inondation, ce document a vocation à définir les orientations et objectifs de gestion du risque inondation à l’échelle du bassin Adour Garonne pour la période 2016-2021.

Le SCoT devra être compatible avec plan de gestion du risque inondation Adour Garonne en cours d’élaboration. Il devrait être approuvé avant la fin de l’année 2015 et faire l’objet d’une large consultation, concommitante à la consultation sur le SDAGE 2016-2021

Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)

Le SCoT du Pays Comminges Pyrénées est pour partie concerné par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Vallée de Garonne qui est en cours d’élaboration. Il devra à ce titre être compatible avec les dispositions de ce schéma notamment en matière de prévention du risque inondation.

Risque incendie

En Haute-Garonne, un plan et deux arrêtés régissent la protection des forêts contre les incendies pour limiter le risque.

Il s'agît : – du plan départemental de protection des forêts contre les incendies, approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006, pour la période 2007-2013 dont la prorogation va être proposée – de l'arrêté préfectoral portant règlement de l'emploi du feu dans le département de la Haute-Garonne, du 25 septembre 2006, – de l'arrêté préfectoral portant règlement du débroussaillement dans le département de la Haute- Garonne, du 25 septembre 2006 qui définit les massifs boisés classés à risque le plan départemental de défense des forêts contre l’incendie et les arrêtés sur l’emploi du feu et le débroussaillement peuvent être consultés sur le site internet de la préfecture ( lien internet ). Autres documents de référence et politique locale

Dossier Départemental des Risques Majeurs

Le dossier Départemental des Risques Majeurs réunit les informations disponibles, techniques ou historiques sur les risques majeurs, naturels et technologiques susceptible de se produire en Haute Garonne. Le territoire du SCoT Comminges-Pyrénées est ainsi fortement concerné par la plupart des risques majeurs : inondation et crue torrentielle, mouvement de terrain, avalanche, séisme, risques technologiques (établissement SEVESO et infrastructure de transport de matière dangereuse) et feux de forêts.

Plans de Préventions des Risques Naturels

Onze plans de prévention des risques inondations (PPRI) sont approuvés sur le territoire du SCoT Comminges Pyrénées. Il concerne les territoires de : – la commune de L’Isle en Dodon – la vallée du Salat : Cassagne, Castagnède, Hits, Mane, Mazères du Salat, Roquefort sur Garonne, Saliès du Salat et Touille – la commune d’Aspet – la commune de Boutx – la vallée de la Garonne supérieure : Argut-Dessous, Arlos, Chaum, Cierp-Gaud, Estenos, Eup, Fos, Lez, Marignac, Melles et Saint Beat – la vallée de la Pique supérieure amont : Bagnères de Luchon, Juzet, Montauban de Luchon, Moustajon et Saint Mamet – la vallée de la Pique supérieure aval : Antignac, Cier de Luchon et Salles et Pratviel, – la vallée de la Neste d’Oueil : Benque-Dessus-Dessous, Saccourvielle, Saint Paul d’Oueil – la vallée de l’Oueil : Bourg d’Oueil, Caubous, Cires et Mayrègne – les hauts de Larboust : Bilière, Cazeaux de Larboust, Garin et Oo – Saint Aventin-Castillon de Larboust : Saint Aventin et Castillon de Larboust.

Le PPRI de la Pique moyenne sur les communes d'Artigue, Bachos, Baren, Binos, Burgalays, Cazaux- Layrisse, Gouaux-de-Luchon, Guran, Lège, Signac et Sode est en cours d’élaboration.

L’ensemble des documents concernant les PPRN approuvés sont consultables sur le site internet des services de l’Etat : http://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques- naturels-et-technologiques/Risques-naturels/Plans-de-Prevention-des-Risques-Naturels-Majeurs-PPRN

Atlas des zones inondables de la Haute-Garonne

L’atlas des zones inondables de la Haute Garonne est une synthèse des trois documents graphiques servant de référence pour établir la zone inondable maximale connue, à l’échelle du département de la Haute- Garonne : http://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et- technologiques/Risques-naturels/Connaissance-des-risques-naturels/L-atlas-des-Zones-Inondable

Plans de Préventions des Risques Technologiques

- L’établissement FIBRE EXCELLENCE fait l’objet d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) approuvé qui concerne les communes de Saint Gaudens, Valentine et Miramont de Comminges. - La société ANTARGAZ fait également l’objet d’un PPRT approuvé qui concerne les communes de Mancioux et de Roquefort sur Garonne. - L’établissement BASF HEALTH and CARE PRODUCTS FRANCE SAS à Boussens fait l’objet d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) en cours d'élaboration prescrit par l'arrêté préfectoral du 14/01/2010 prorogé. Le périmètre d'étude du PPRT concerne les communes de Boussens et Roquefort sur Garonne .

Toutes les informations relatives aux PPRT sont consultables sur le site de la DREAL Midi-Pyrénées à l’adresse suivante :www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr Etudes et Données

DONNEES PUBLIQUES

– Dispositif d’Information Acquéreur Locataire : http://www.haute- garonne.gouv.fr/Publications/Information-acquereur-locataire-IAL – Arrêtés de Catastrophes Naturelles et informations réglementaires : http://www.prim.net/ – Cavités souterraines :http://www.bdcavite.net/ – Risque Mouvement de terrain : http://www.bdmvt.net/ Une cartographie au 1/200 000 du risque mouvement de terrain peut également être obtenue auprès de la DDT. – Risque avalanche : http://www.avalanches.fr/ – Risque retrait gonflement d’argile : http://www.argiles.fr/ – Risques Miniers : http://dpsm.brgm.fr/rmel/Pages/rmel.aspx – Cartographie informative des phénomènes naturels à risque sur la chaîne des Pyrénées : http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/ciprip-r3634.html – Installations Classées pour la Protection de l’environnement (ICPE) : http://www.midi- pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/installations-classees-r1809.html – Etablissements SEVESO : http://www.midi-pyrenees.developpement- durable.gouv.fr/etablissements-relevant-de-la-r2939.html – Sites et sols pollués : http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/sols-pollues- r2597.html – Recensement des Sites et sols pollués : http://basias.brgm.fr/ – Recensement des Sites et sols pollués appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif : http://basol.environnement.gouv.fr/ – Données de l’accidentologie du Pays Comminges Pyrénées issues de l’observatoire départemental de la sécurité routière : cf. données annexées