Les Escapades De L' AMUR DE ST GENGOUX a CULLES LES ROCHES
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Voies Celtes en Bourgogne Sud Les escapades de l’ AMUR Dimanche 9 février 2014 25 DE ST GENGOUX A CULLES LES ROCHES - 10 km – 236 m AU FIL DE LA PROMENADE ... St Gengoux Histoire Les plus anciens vestiges découverts sur l'emplacement de Saint Gengoux, font penser que le village date de l'époque mérovingienne. En 925, les Bénédictins de Cluny placent l'église sous le vocable de saint Gengoul. En 1120, une nouvelle église est construite. En 1166, Saint Gengoux et ses alentours sont cédés au Roi Louis VIII. La première enceinte est construite. La ville est habitée par de riches bourgeois, clercs, artisans, vignerons… En 1200, le Roi accorde une charte royale à la ville, qui devient, en 1246, Saint Gengoux le Royal. La ville est agrandie – deuxième enceinte dont on voit les traces. Remparts et tours (12m de haut) entretenus jusqu’au 16ème. En 1793, suite à la Révolution, Saint Gengoux le Royal, devient Jouvence. A la Restauration, il redeviendra Saint Gengoux le Royal, puis en 1870, la ville prendra son nom définitif de Saint Gengoux le National. Les habitants se nomment les Jouvencelles Départ : St Gengoux, Office du Tourisme et les Jouvenceaux depuis le changement de nom de la cité en 1793. La Tour François 1er Tour François 1er « dite de Lierre ». Lieu d'entraînement de la société des Archers, puis des Arquebusiers. On y pratiquait le tir à l’oiseau : La cible (un petit oiseau de bois) était sur une perche placée sur la tour ; l’archer devait l’atteindre avec une flèche à la pointe garnie d’une boule de cuir. A l’issue d’une fête, le vainqueur était proclamé roi pour une année, pendant laquelle il avait droit de porter l’épée, et était exempté d’impôt. Légende Gengoul était, sous le règne de Pépin le Bref [~750], un des puissants seigneurs de Bourgogne. Il découvrit un jour que sa femme Ganéa le trompait. Comme celle-ci ne voulait pas l'admettre, il lui demanda d'aller chercher quelques cailloux au fond d'une fontaine (la fontaine de Jouvence?) en la prévenant que Dieu la punirait si elle avait menti. N'y croyant pas, elle plongea sa main dans l'eau. Immédiatement, sa peau se retrouva brûlée comme si elle avait été trempée dans l'huile bouillante. Elle demanda alors à son amant de tuer son mari, ce qu'il fit, mais il mourut aussitôt après dans d'atroces souffrances. Ganéa vécut encore longtemps avec son infirmité. Gengoux est devenu depuis le saint patron des cocus. Le vignoble St Gengoux est situé à la limite sud de la côte chalonnaise. Les nombreux vignerons sont regroupés en coopérative avec Buxy (caveaux à St Gengoux et à Buxy distribuant bourgogne et macon). De nombreuses cadoles dont certaines sont aujourd’hui dans des prés attestent d’une activité viticole de longue date. Culles les Roches Le village Situé dans un site remarquable, le village de Culles-les-Roches tire son nom de son emplacement puisqu'il surplombe une reculée de la côte calcaire. SA090214-StGengoux 13/07/2019 Page 1 Voies Celtes en Bourgogne Sud Les escapades de l’ AMUR Le village d'en haut s'accroche aux pentes. L'église qui dépendait du prieuré de Chalon y a été érigée au XIIème siècle. Dans le village du bas se situe une tour-colombier de la même époque dans la cour d'une grosse demeure bâtie à l'emplacement d'un château. De belles maisons vigneronnes à galerie rappellent l'importance de la vigne au début du XXème siècle. L'activité économique était importante avec l'exploitation d'une mine de gypse et d'une carrière de pierres. La voie de chemin de fer Nous rejoignons l’ancienne gare de Culles les Roches de la ligne venant de Monchanin et s’embranchant à St Gengoux à la ligne Chalon – Roanne par Cluny. Cette ligne de 27 km, ouverte en1889, coupée en1941, maintenue entre Genouilly et St Gengoux jusqu’en 1969 a été démontée en 1980. Elle comprenait 3 grands viaducs et deux tunnels Le tunnel de Culles, long de près de 1000 mètres et creusé à même la roche, après avoir accueilli une champignonnière a été transformé en cave de vieillissement pour les vins des vignerons de Buxy et Saint- Gengoux. Le viaduc de Crainseny (1882) D'une longueur de 228 m, le viaduc est composé de 16 arches de 12 m d'ouverture et de 23 mètres de hauteur au point le plus haut. Pour plus de détails, voir : http://plm1950.msts.free.fr/rail/ClunyEtiveauMontchanin.html Le Mont Goubot Le château Le site de Saint Gengoux s'inscrit dans une Bourgogne méridionale qui a toujours été très fréquentée. Au carrefour des voies antiques Loire – Jura et Autun – Macon, dont le parcours rectiligne est bien visible dans la vallée à l’ouest du mont. Des études sur le terrain tendent à conclure que le Mont Goubot a pu être éperon barré au néolithique, oppidum gaulois puis fortin romain avant d’accueillir le château du moyen-âge dont il subsiste quelques restes visibles derrière la cadole. L’écologie Captée très tôt dans un vallon du Mont Goubot, probablement dès le grand chantier des remparts, la source de Manon était assez abondante pour alimenter la cité, dont le fossé haut et un moulin le long de la muraille Sud. Mais en 1952, les élus décidèrent de déplacer la décharge brute municipale et ils l’installèrent sur le Mont Goubot, en haut du vallon de Manon, exactement dans le bassin versant de la source ! Bientôt, la collecte des fosses septiques y fut déversée, et chacun peut deviner ce qui ne tarda pas à arriver aux robinets et dans les baignoires. Qu’on se rassure, la décharge est aujourd’hui recouverte (en l’état !) et une eau, dument agrémentée de produits chimiques agréés est désormais délivrée à bon prix par une multinationale. Et, fort de l’expérience, un fond de vallée va bénéficier de la construction d’un centre commercial sur le cours du Nolange dans une zone inondable… « Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas de certitude absolue » (Albert Einstein) Le Bourg Le village mérite une visite à lui seul. L’office du tourisme distribue un dépliant qui permet une flânerie éclairée dans le bourg médiéval. Le clocher roman « revisité » par Viollet le Duc Les informations contenues dans ce document proviennent essentiellement d’Internet, et, à ce titre, doivent être prises avec discernement. Tout renseignement complémentaire serait le bienvenu. SA090214-StGengoux 13/07/2019 Page 2 Voies Celtes en Bourgogne Sud Les escapades de l’ AMUR LECTURES Le Tir à l’Oiseau L’archerie et son concours de tir à l’arc droit sont le thème majeur des Fêtes du Roi de l’Oiseau. Tirer l’oiseau était une coutume autrefois répandue un peu partout en France. Elle avait été instaurée par Charles V après la fermeture des tripots ou maisons de jeux qu’il avait ordonnée. Tirer l’oiseau consistait à abattre le Papegai ou Papagaï (nom donné au perroquet en occitan). Au Puy-en-Velay, le jeu de l’oiseau date de 1524. Cette année là, les archers et arquebusiers qui s’étaient organisés en confrérie, furent autorisés par les consuls à tirer l’oiseau afin de créer une certaine émulation parmi les jeunes membres de leur confrérie, et les détourner ainsi de « suivre lubricité et tavernes ni s’occuper à mille autres passions et dissolutions en quoi jeunesse est sujette ». Le tir de l’oiseau avait lieu chaque année le lundi de pentecôte. Le vainqueur était proclamé roi pour une année, pendant laquelle il avait droit de porter l’épée, d’assister aux processions au rang des consuls et de commander « une compagnie de fusilhers et arquebuziers avec sergeans et tambours ». On lui confiait en outre les clefs de la ville et il était exempté d’impôt. Les Consuls allouèrent au Roi de l’Oiseau dix livres/tournois, puis au siècle suivant, cent Louis. Après quelques interruptions, semble-t-il pendant la période trouble des guerres de religion, le tir de l’Oiseau se pratiqua régulièrement jusqu’à la Révolution. Après celle-ci, une tentative de restauration de la coutume du tir de l’Oiseau eut lieu le 3 septembre 1814; elle fut apparemment sans suite et il fallu attendre l’entre-deux-guerres pour voir, de 1920 à 1940 environ, la tradition reprendre vigueur au Breuil de Mercoeur à l’initiative de l’historien vellave Albert Boudon-Lashermes. http://www.roideloiseau.com/consulter-le-programme/tir-de-loiseau/ Un jeune résistant très actif A son retour des chantiers de jeunesse, en février 1943, Paul Pisseloup entre dans la clandestinité car il refuse d'incorporer le STO. Il trouve refuge chez Jean Pierson à Germangy. Ce fils d'enseignant, imprégnié des idées républicaines intègre le groupe "Le vainqueur" qui s'active alors sur les secteurs de Germagny et de Bissey sur Fley. Il devient responsable du maquis FTPF du clunisois aux côtés de Germain Nosjean. Le groupe devient itinérant à partir de juillet 1943 et se réfugie dans les cadoles et aussi sous le viaduc de Culles les Roches. Les résistants participent à de nombreuses actions à Saint Vallerin, Jully les Buxy et dans le sud du département. Parmi les nombreuses actions du groupe, l'attaque du santorium de la Guiche permettant la libération de plusieurs internés en Mars 1943 a constitué un évènement important ..En 1944, après les exécutions du bois de Collonges, il réorganise les groupes FTPF à Bissy sur Fley.