C'était La Guerre!
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C’était la guerre! Une élecon e omans dultes sur a uerre e 4-18 Médiathèque Eenne Caux 6 rue Lechat - 44600 Saint-Nazaire hp://mediatheque.mairie-saintnazaire.fr/ LES ÉCRIVAINS TÉMOINS Louis ARAGON Les voyageurs de l’Impériale (1941) Gallimard, 1993 Pierre Mercadier, professeur d'histoire, abandonne sa famille après de mauvaises spéculations et un adultère qui se termine brutalement. Incapable de maîtriser les règles sociales, il s'abandonne au hasard des voyages, des rencontres et des déceptions amoureuses. Ce roman évoque dans sa dernière partie, la montée vers la guerre à l’été 1914. Il constitue une partie du cycle Le monde réel. Henri BARBUSSE Le feu : journal d’une escouade (1916) Gallimard, 2006 Engagé volontaire en 1914, alors qu'il est âgé de 41 ans, H. Barbusse tient un carnet de guerre dans lequel il note des expériences vécues, les expressions des poilus. Cocon, Volpatte ou Lamuse sont les personnages du roman qui accompagnent l'auteur. Prix Goncourt 1916. Jean BERNIER La percée (1920) Agone, 2000 Mobilisé en septembre 1914, l’auteur est affecté au 117e régiment d’infanterie. Il combat dans la Somme, puis en Champagne. Blessé en 1915, il est détaché au ministère des Affaires étrangères. Comme les jeunes hommes de sa génération, notamment ses amis Pierre Drieu La Rochelle et Jean Galtier-Boissière, il est marqué par son expérience du front. Un roman autobiographique antimilitariste. Louis-Ferdinand CÉLINE Voyage au bout de la nuit (1932) Gallimard, 1972 Ecrit à la première personne, le roman de Céline fait défiler une kyrielle de situations et de personnages sous le regard semi-naïf de Bardamu. Ses commentaires dénoncent les horreurs dont il est le témoin, voire la victime : celles de la Grande Guerre et celles des rapports sociaux. Prix Renaudot 1932. Louis-Ferdinand CÉLINE illustré par Jacques TARDI Casse-pipe (1949) Gallimard/Futuropolis, 1989. Ce roman, largement autobiographique, évoque les récits des soldats ivrognes entendus par Ferdinand lors de sa 1 ère nuit au 17 ème régiment des cuirassiers de Rambouillet en 1914. Blaise CENDRARS La main coupée (1946) Gallimard, 1975 D'origine suisse, Blaise Cendrars s'engage dans l'armée française. Il y laissera sa main droite. Ces portraits rendent hommage à tous les hommes qui ont traversé la Première Guerre mondiale, transformant le conflit, en une aventure humaine et une leçon d'amitié. 1 Blaise CENDRARS J’ai saigné (1938) Hatier, 2009 Récit autobiographique sur la guerre en Champagne en 1915 au moment où l’auteur vient de se faire amputer du bras droit Gabriel CHEVALLIER La peur (1930) Le Livre de poche (Le Livre de poche), 2010 Le narrateur raconte la Première Guerre mondiale telle que G. Chevallier lui-même l’a vécue, comme simple soldat, sur le front puis, blessé, à l’hôpital. Paru pour la première fois en 1930, ce roman témoigne de la terrible expérience des combattants face à la férocité et l’inutilité de cette guerre. Joseph Delteil Les poilus (1926) Grasset, 2014 Portraits des soldats de la Grande Guerre, ces héros anonymes de la Marne, des tranchées et de Verdun et de leurs chefs Gallieni, Clémenceau et Foch. Le romancier rend au poilu, incarnant la France terrienne et paysanne, sa dimension épique Roland DORGELES Les Croix de bois (1919) Magnard, 2014 A travers le quotidien de Gilbert Demachy, un jeune soldat, ce roman décrit avec réalisme ce que fut la Grande Guerre, son âpreté quotidienne dans la boue et les tranchées, sa tragédie parfois misérable, parfois grandiose, le combat de tous les jours non seulement avec l'ennemi mais aussi avec la misère et la peur, le face-à-face avec la mort. Prix Femina 1919. John DOS PASSOS L’initiation d’un homme : 1917 (1920) Gallimard, 1996 Premier grand roman d’un jeune homme qui considérait la guerre comme la dernière des barbaries humaines et qui s’engagea comme brancardier dans l’armée française. William FAULKNER Monnaie de singe (1926) Flammarion, 1998 L'histoire tourne autour d'un aviateur blessé qui rentre dans son petit village de Géorgie (USA) après la Première Guerre mondiale. Il est escorté par un vétéran et la veuve d'un soldat mort dans le conflit. Gravement blessé au visage, il est quasiment sourd et aveugle. Les conflits tourneront autour de l'engagement auprès de sa fiancée particulièrement infidèle en son absence et du désir de la veuve à son égard… 2 William FAULKNER Parabole (1954) Gallimard, 1997 En octobre 1948, Faulkner notait à propos de Parabole : « C’est l’histoire du Christ dans l’armée française, un caporal et une escouade de douze hommes, un général qui est l’Antéchrist, et qui l’attire au sommet d’une colline pour lui offrir le monde. Symbolique et irréel... Le corps du caporal est choisi pour celui du soldat inconnu. Le Christ revit dans la foule. » Maurice GENEVOIX La mort de près : essai (1972) La Table ronde, 2011 Lors de la Grande Guerre, qui lui inspirera Ceux de 14, M. Genevoix fait l’expérience de la mort : il voit agoniser des centaines d’hommes et lui-même, blessé grièvement, la frôle. Il exprime ici ce qu’il a senti dans ce moment où la vie se détache de l’homme, décrit des agonies, chacune particulière, et montre comment montent aux lèvres des soldats mourants leurs dernières paroles. Maurice GENEVOIX Ceux de 14 (série) Sous Verdun : août-octobre 1914 (1916) Nuits de guerre (Hauts de Meuse) (1917) La boue (1948) Les Eparges (1948) Flammarion, 2013 Réunion des quatre volets de la fresque romanesque de M. Genevoix, inspirée de son expérience de combattant durant la Première Guerre mondiale. Jean GIONO. Le grand troupeau (1931) Gallimard, 1977 Dans un village de Provence, à la veille de la Première Guerre mondiale. Les hommes se préparent au départ. Joseph, l'époux de Julia et Olivier, amoureux de Madeleine, la sœur de Joseph, découvrent l'horreur des tranchées, la boue, les rats, les bombardements, etc. Pendant ce temps, au village, la vie suit son cours. Jaroslav HASEK Le brave soldat Chvéïk (1923) Gallimard, 1975 "J'aime beaucoup ce brave soldat Chveïk et, en vous contant ses aventures pendant la Grande Guerre, je suis persuadé que toutes vos sympathies iront à ce héros inconnu et modeste. Il n'a pas, à l'instar de ce sot d'Erostrate, mis le feu au temple de Diane pour avoir son nom dans les journaux et dans les livres de lecture du premier âge." 3 Jaroslav HASEK Dernières aventures du brave soldat Chvéïk (1923) Gallimard, 2009 Dans ce dernier tome des aventures du soldat Chvéïk, le héros se dirige vers la Galicie, où l’armée de l’empereur François-Joseph combat celle du tsar. Au gré de multiples aventures et après avoir revêtu par hasard un uniforme russe, il est fait prisonnier par les siens et manque d’être pendu. Ernest HEMINGWAY L’Adieu aux armes (1929) Gallimard, 1972 Frédéric Henry s'engage dans les ambulances sur le front d'Italie durant la Grande Guerre. Blessé, il s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley, qui tombe enceinte. Ils tentent de fuir la guerre et de passer en Suisse. Gilles HEURE (textes choisis et présentés) Le dégoût de la guerre de 1914 Mercure de France, 2014 A l'occasion du centenaire de la guerre de 1914-1918, cet ouvrage rassemble les témoignages d'écrivains qui l'ont vécue. Textes de Blaise Cendrars, Maurice Genevoix, Léon Werth, Georges Duhamel, Roland Dorgelès, Henri Barbusse Ernst JÜNGER Orages d’acier (1920) Le Livre de poche, 2007 Journal de tranchée d’un combattant du front, en première ligne durant la Première Guerre mondiale. Joseph KESSEL L’Equipage (1923) Gallimard, 1983 Pendant la Première Guerre mondiale le jeune Jean Herbillon rejoint l’aviation. Il se lie d’amitié avec le lieutenant Maury. Les deux hommes sont inséparables, volent au sein du même équipage, mais leur amour pour la même femme remet en cause leur amitié. Karl KRAUS Les derniers jours de l’humanité (1918) Agone, 2003 L’auteur dresse le tableau, éclaté en une mosaïque de scènes dialoguées, des absurdités, hypocrisies, mensonges et horreurs de la Première Guerre mondiale, s’achevant à l’échelle cosmique en Apocalypse de l’humanité. 4 Emilio LUSSU Les Hommes contre (1938) Austral, 1995 Dans cette chronique d'une année de guerre, publiée en 1938, Lussu, écrivain antifasciste a mis en lumière la violence du désaccord manifesté par l'homme de troupe à travers la désertion, l'automutilation, le suicide ou la mutinerie. Frédéric MANNING Nous étions des hommes (1930) Phébus, 2002 Un simple soldat anglais dans la Première Guerre mondiale reste un homme, refuse de commander et se fait tuer. Grand livre, salué d’abord en 1929 par T.E. Lawrence, T.S. Eliot, E. Pound, E. Hemingway... Et redécouvert en 1999, à l’occasion d’une nouvelle édition rigoureusement complète de l’humoriste anglais William Boyd, autre admirateur inconditionnel. William MARCH Compagnie K (1933) Gallmeister, 2013 Décembre 1917. La compagnie K, formée de marines, débarque en France et se retrouve sur le front. Les 113 soldats racontent tour à tour leur guerre. Ils décrivent l’horreur des combats. Les survivants rentrent au pays blessés et traumatisés par ce qu’ils ont vécu. Inspiré par l’expérience de l’auteur, engagé volontaire dans L’US Marine Corps, qui a combattu en France en 1917. Roger MARTIN DU GARD Les Thibault (série) L’Eté 1914 (1936) Gallimard, 2002 « Enfin, les deux jeunes gens purent approcher à leur tour. Sur la petite feuille rectangulaire, fixée au carreau par quatre pains à cacheter rosâtres, une écriture impersonnelle, appliquée, une écriture de femme, avait tracé ces trois lignes, sagement soulignées à la règle : mobilisation générale - le premier jour de la mobilisation est le dimanche 2 août.