OPERA V^ÍWIGNON ET DES PÄVS DE VAUCLUSE

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l^Sliüiii L'effort coordonné des villes de Lausanne, Nantes, , Rouen, Caen et Avignon a incité

"Alliance-Opéras" à s'associer à la production de

"UN BALLO IN MASCHERA" de Giuseppe Verdi

De telles initiatives permettent à un plus large public l'accès à un spectacle de qualité et favorisent le rayonnement de l'art lyrique dans les régions. Décidés à mettre en œuvre tous les moyens en son pouvoir pour la diffusion du patrimoine lyrique, "Alliance Opéras", réunissant trois partenaires :

Le Crédit Local de France Air Inter France 3

contribue à faire vivre la décentralisation pour leur soutien aux villes qui s'engagent à promouvoir les spectacles lyriques chaque fois que quatre théâtres ou plus s'accordent sur une coproduction. Direction musicale Cyril DIEDERICH Mise en scène lean-Claude AUVRAY Chorégraphie Jacqueline CANAL Eclairages Philippe GROSPERRIN Décors Alain CHAMBON Costumes Louis DESIRE Direction des Chœurs Michel CAPPERON Etudes musicales Marie-Charlotte LE ROUX

Amelia Elena FILIPOVA Ulrica Arvidsson Sylvie BRUNET Oscar Inva MULA

Gustave III, Roi de Suède (Riccardo) Sergueï KUNAEV Comte Anckarstrôm (Renato) Gaétan LAPERRIERE Comte Ribbing (Samuel) Reda EL WAKIL Comte Horn (Tom) Eric MARTIN-BONNET Christian, un marino (Silvano) Marc MAZUIR Un Giudice Alain CHARLES Un Servitore - Luc SEIGNETTE

ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Direction artistique : Erançois-Xavier BILGER

CHŒURS DE L'OPERA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Michel CAPPERON

Directeur de la scène et des Services Techniques Patrick RICHALET Directeur de Production Philippe TURCHI Régisseur Général Patrice BLANCKE Régisseur de scène Jean-Claude SIDOT Régisseur Général d'Orchestre Philippe DEGRENIER Coiffeuse-Perruquière Christiane BRUNO Maquilleuse Laurence LABROUSSE

Avec la participation des élèves du Lycée d'Enseignement Professionnel Roumanille

Les décors ont été réalisés par le TML-Opéra de Lausanne. Les costumes ont été réalisés dans les ateliers de l'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse. Les Perruques sont fournies par la Maison Buteux (Rouen) Les chaussures sont fournies par la Maison Pompeï (Paris) VERDI ET SON BAL MASQUE our honorer une commande passée par le Théâtre San Carlo de Naples pour la saison 1857-1858, Giuseppe Verdi songe un moment au Roi Lear, d'après Shakespeare, puis fixe son choix sur un p sujet dramatique à souhait : l'assassinat du Roi de Suède Cusiave///à Stockholm en 1792. Ce sujet avait déjà été traité par Scribe et Auber en 1833 à Paris avec Gustave ili, Roi de Suède, el par Cammarano et Mercadante à Turin en 1843 avec II Reggente. Le livret destiné à Verdi est confié à Antonio Somma. Bien qu'ayant choisi prudemment un titre moins provocateur, La Vendetta in domino, au lieu de Gustave Tre, Verdi se heurte à la rigueur de la censure des Bourbons de Naples qui ne peuvent admettre la représentation d'un régicide sur scène dans une conjoncture politique trouble, marquée par des revendications nationales et libérales. La censure propose un certain nombre de changements pour donner son accord. Devenu un homme ordinaire, et non un souverain, Riccardo sera épris de la sœur de son meilleur ami à la place de sa femme, ce qui élail plus conforme à la morale. La scène du tirage au sort du nom de l'assassin sera supprimée et le meurtre aura lieu hors de la vue des spectateurs, en coulisse. Enfin le lieu et l'époque changeront. Verdi et Somma acceptent ces conditions pour sauver l'ouvrage. Ils situent l'action au XVII™' siècle, à Stettin, Ville balte de la Poméranie prussienne. Rendue particulièrement vigilante après la tentative d'assassinat de Napoléon III par le patriote Orsini, à Paris, le 14 janvier 1858, la censure napolitaine émascule profondément l'action de l'ojjéra de Verdi, terminé depuis décembre 1857 et dont le titre devient Adelia degli Ademad. Verdi refuse alors de monter son opéra au San Carlo qui doit se contenter de Simone Boccanegra. FinalemenL le Théâtre Apollo de Rome accepte de créer l'ouvrage rejeté, moyennant quelques modifications. Le lieu est transféré hors d'Europe. Le Roi de Suède devient Riccardo, Comte de Warwick, gouverneur de Boston. Le titre définitif sera Un Ballo in Maschera.

La création a lieu le 17 février 1859 au Théâtre Apollo de Rome avec Lucienne Dejean (Amelia), le ténor Fraschini (Riccardo) et le baryton Giraldoni (Renato). Le succès populaire est immédiat. La version suédoise de l'ouvrage sera montée à partir des années 50. Dans cette optique, la version de référence reste celle de l'opéra de Stockholm, en 1958.

André SEGOND

UN BALLO IN MASCHERA

OPERA DE LA PASSION lean-Claude Auvray ragédie et solitude d'un roi ou suicide déguisé d'un homme amoureux Ce qui domine tout dans le Bal masqué, c'est l'énergie féroce et désespérée qui se dégage de cette T partition. Elle ronge tous les personnages de ce drame, les habite, les motive et les mène à un train d'enfer vers l'échéance fatale. C'est une véritable course à l'abîme, à la mort : la mort d'un roi, d'un amant, d'un homme. Le catalyseur de cette énergie dévorante est la mélancolie, une mélancolie qui ne sombre jamais dans la langueur, le douceâtre ou le sentimentalisme mièvre. C'est une mélancolie positive (comme celle de Verdi lui-même). Verdi a traduit en musique un "drame humain", un récit organisé autour du "refus de vivre" du roi. Peu lui importe, en vérité, le fail historique. La transposition de ce fait suédois, à la création, fut la conséquence de la censure des Bourbons de Naples puis de celle du Pape, à Rome. Qu'importe après tout que Riccardo soit le substitut américain de Gustave III ou d'un souverain d'un autre royaume, "même du Caucase", mais, ce doit être un personnage brillant, éclatant "qui aurait senti l'odeur de la cour de Louis XIV" (Verdi à Antonio Somma le 26 novembre 1857). Verdi avait dû renoncer, à contrecœur, au faste et à l'élégance française, si chers à ses goûts, de la cour de Gustave III, mais refusa de faire du roi un simple "duca" de province. Au-delà de la vérité historique, "la vérité historique ne doit servir que de foile de fond pas d'élément moteur" écrit Verdi à son librettiste. Ce qui compte dans Le Bal Masqué, c'est l'atmosphère et le "parfum" d'une époque, c'est cela qu'il est important de chercher à valoriser, sans vouloir reconstituer, à tout prix, le décor de la cour de Gustave III de Suède. Et, dans ce contexte pseudo-historique, ce n'est pas l'aspect politique, mais romantique et romanesque que Verdi a privilégié. Le problème du changement de lieu et d'époque a peut-être eu pour cause de priver le drame et la musique de Verdi de caractère : transposé dans l'Amérique du Nord, au temps de la domination anglaise, à Boston, dans une atmosphère très puritaine, il est très difficile d'y insérer la frivolité d'une cour européenne du Xyill™' siècle. Seule, la cour d'origine de Gustave III et l'époque de son règne (1771 -1792) peuvent fournir un cadre idéal et conforme au climat de ce drame, où la tragédie des individus passe encore plus inaperçue. Le retour à la version suédoise n'affecte, en aucun cas, la musique, mais l'action s'en trouve renforcée, plus vraisemblable et plus conforme à l'esprit de l'ouvrage que Verdi avait choisi de mettre en musique. Ainsi restitué dans son contexte historique, ¿e Sa/Masqué peut commencer. II retrouve sa place dans Le iVlonde de l'Illusion où chacun porte un masque avant d'être confronté à celui de la Mort. Le bal masqué se transforme soudain en "cérémonial de mort annoncée". Masqué, Gustave III redevient un homme, un homme seul, face au pouvoir politique, dans une cour frivole, prisonnier et victime de sa passion, dans un monde superficiel et sans pitié qui masque la tragédie des individus trop faibles ou trop honnêtes.

LA VERITA STORICA ? CHE HA CHE FARE COL DRAMMA MUSICALE ? CHE Tl RESTA, PERDUTO L'AMOR... CHE Tl RESTA, MIO POVERO COR" AMELIA Un Ballo in Maschera ACTE II

Grand couvert au Palais Royal de Stockholm, 1779, Hillestrôm (1732-1816). Musée National, Stockholm. PORTRAIT DES PROTAGONISTES

johan Anckarstrôm Graf Adolf-Ludwig Ribbing

Graf Claes Frédéric Horn LUrlca Arvidsson

Ulrica Arvidsson a réellement existé La nature inquiète de Gustave 111 le portait toujours à consulter Ulrica Arvidsson, nécromancienne en renom, très visitée par les dames de la Cour et protégée par la police. "Mam'selle Arvidsson", fille d'un huissier, nommé Lindberg, attirait dans sa maison de Norrmalmslorg une nombreuse pratique, et demandait fort cher pour réserver ses talents de tireuse de cartes, de nécromancienne et de sybille aux catégories supérieures de la société. Gustave vint la visiter avant la venue de sa dernière Diète de Gâvie, en 1792. Mademoiselle Arvidsson prodiguait à son royal visiteur de sinistres menaces, l'invitait à se défier de la rencontre avec un homme armé d'une épée nue, qui porterait l'habit rouge. Silfverhielm, pendant la séance du 24 novembre 1790, sous couvert de vagues promesses de régénération, prédit une grande catastrophe destinée à châtier quelque illustre coupable au nom de la Providence.

SOBRIETE DE MISE A LA COUR

Dans la seconde moitié du XVill' siècle, Gustave II! impose une changement radical dans l'habillement aristocratique : les coupes et les coloris se doivent d'être plus sobres et plus stricts et plus proches du peuple. Des décrets sont édités contre le luxe dans le costume. Il entreprend une véritable révolution esthétique, intellectuelle ef sociale dès son arrivée au pouvoir. Certes, il s'intéresse plus aux arts qu'à la guerre, protège les artistes, écrit des pièces de théâtre, s'intéresse à la théologie, s'occupe même de sciences occultes : il consulte fréquemment la célèbre "madame Ulrica Arvidsson", célèbre "maga" très en vue à Stockholm, aussi réputée pour ses intrigues à la cour que pour ses dons divinatoires. En vingt ans de règne : 1772-1792, Gustave III acquiert sa réputation de premier "roi-décorateur" de l'histoire européenne signant de sa main chaque projet d'ornement, chaque plan d'urbanisme allant même jusqu'à décider et dessiner le costume porté par les gentilshommes et les laquais de sa cour. ACTE I Premier tableau Amis (et ennemis) du souverain sont présents à l'audience matinale chez le roi Gustave. Le page Oscar remet à Gustave une liste sur laquelle figurent les noms des invités conviés à un bal masqué. Parmi eux, Gustave découvre le nom d'Amélia, celle qu'il aime en secret, mais qui est l'épouse de son fidèle ami, le Gomte Anckarstrôm. Au moment où ce cernier arrive, le roi se croit découvert. Mais Anckarstrôm ne se doute pas des sentiments de Gustave. II est venu le mettre en garde : une conspiration se trame contre lui ; Gustave refuse de connaître le nom des rebelles. Le juge propose de condamner à l'exil la voyante Ulrica Arvidsson, mais Oscar prend sa défense. Gustave et sa suite décident alors de rendre visite à Ulrica, mais sous un déguisement.

Deuxième tableau Entourée de femmes, LJlrica recherche l'inspiration et invoque Lucifer Gustave, habillé en marin, reste anonyme. Un matelot, Christian, s'est avancé pour se faire prédire l'avenir. Après quinze ans de sen/ice, ses compétences n'ont toujours pas été appréciées à leur juste valeur. Ulrica lui prédit un enrichisse- ment prochain ainsi que de l'avancement. Pour donner raison à la magicienne, Gustave lui glisse discrètement une pièce d'or et un document signé de sa main. Sa promotion au grade d'officier y figure. Les prédictions d'Ulrica se sont réalisées sur le champ... Un serviteur d'Amélia sollicite un entretien particulier pour sa maîtresse. Prétextant vouloir consulter Lucifer seule, Ulrica renvoie tout le monde, et reçoit Amélia désespérée. Gustave observe la scène en cachette. Amélia espère que les pouvoirs magiques de la voyante la délivreront de l'amour impossible qu'elle éprouve pour Gustave. Ulrica lui indique une herbe qu'elle doit cueillir à minuit au gibet, hors ce la ville. Après le départ d'Amélia, Gustave veut à son tour, connaître son avenir Ulrica lui prédit une mort prochaine : celui de ses amis, qui lui serrera la main le premier, sera celui qui le tuera. Survenant ci ce moment, Anckarstrôm salue Gustave en lui donnant, en toute innocence, une poignée de main ; plus )ersonne ne veut croire les prédictions d'Ulrica. Gustave est alors reconnu de tous et Christian exhorte 'assemblée présente à lui rendre hommage.

Entracte

ACTE II Amélia surmonte sa peur et se décide à cueillir l'herbe magique à l'endroit mystérieux désigné par Ulrica. Secrètement, Gustave l'a suivie et ils finissent par s'avouer leur amour. Anckarstrôm paraît à l'improviste et prévient son ami d'un attentat imminent. II conjure Gustave de se mettre ci 'abri et échange avec lui son manteau. Gustave lui fait alors jurer de conduire à la ville la dame voilée, sans chercher à connaître son identité. Tous deux sont alors agressés par les conspirateurs et Anckarstrôm les menace de son arme. Alors, Amélia retire son voile. Les rebelles s'esclaffent. Bien décidé à se venger de l'affront subi, Anckarstrôm les invite à se rendre dans sa demeure en début de matinée.

Enlracte

ACTE III Premier tableau Anckarstrôm se sent trahi, et par son ami Gustave, et par son épouse Amélia. II veut la tuer et refuse d'écouter ses cris d'innocence. Elle se résigne cà mourir, mais demande à voir son fils une dernière Ibis. Anckarstrôm lui accorde cette ultime faveur Mais il se rend compte alors que sa vengeance doit en fait s'appliquer à Gustave ; lui seul est coupable, lui seul doit mourir. Les conspirateurs - les comtes Eiorn et Ribbing - ont répondu à l'invitation d'Anckarstrôm. Ils ont pris connaissance de ses intentions : Anckarstrôm veut participer à la conspiration contre le roi. Chacun persiste dans son droit de tuer le roi. Le retour d'Amélia fournit à Anckarstrôm la main du destin, elle doit choisir l'un des trois billets qui lui sont présentés. Le billet choisi désignera le futur assassin du roi. Le sort désigne Anckarstrôm lui-même. L'invitation au bal masqué, apportée par Oscar, tombe à point. Elle offre aux conspirateurs la possibilité de mettre leur projet à exécution. La vengeance d'Anckarstrôm est en route, inexorablement.

Deuxième tableau Gustave a décidé de renoncer à Amélia. Avec son mari, elle devra retourner dans son pays natal. Oscar remet à Gustave un billet anonyme lui annonçant que quelqu'un attentera à sa vie durant la fête. Gustave décide de se rendre au bal : il ne veut pas passer pour un lâche...

Troisième tableau Au bal masqué, Anckarstrôm cherche à persuader Oscar de lui dévoiler le déguisement de Gustave afin de pouvoir lui porter secours en cas de danger D'abord hésitant, Oscar finit par se laisser convaincre. Amélia et Gustave se rencontrent au milieu des invités. Ils se reconnaissent aussitôt, échangent quelques mots d'amour et se disent adieu... Anckarstrôm se précipite sur le roi et le blesse mortellement. Avant de mourir, Gustave affirme qu'Amélia est innocente. II pardonne à ses ennemis et meurt.

jean-Claude AUVRAY CYRIL DIEDERICH - Direction musicale Après avoir été successivement Chef assistant à l'Orchestre National de Lyon, Chef Adjoint à l'Orchestre National de Lille, Directeur de l'Orchestre Philharmonique de Montpellier, Chef Musical de l'Opéra de cette rnême ville durant sept ans, Cyril Diederich fait actuellement une carrière française et européenne essentiellement en tant que Chef d'Opéra. Il est l'invité de grandes scènes lyriques comme l'Opéra National de Paris et l'Opéra-Comique, les Opéras de Genève, Zurich, Lausanne, l'Opéra de Rome, l'Opéra des Flandres, l'Opéra National de Ftollanae. Son répertoire se compose de soixante-dix opéras dont l'ensemble des opéras français du XIX™' siècle et de nombreux opéras de Verdi, Puccini, Wagner. Sa grande passion pour les voix et son indéniable réussite dans ce domaine, le font se consacrer particulièrement au style "Bel Canto" avec Bellini, Donizetti, et au vérisme avec Mascagni, Leoncavallo, Ponchielli. De nombreux prix ont couronné sa carrière, que ce soit pour des enregistrements discographiques (Les Huguenots de Meyerbeer, de Gounod, Harold en Italie de Berlioz) ou pour des productions scéniques (i Vespri Siciliani, de Verdi, La Gioconda, de Ponchielli.). En 1986, il lui fut décerné le litre de "Révélation Musicale de l'Année" par l'ensemble de la critique musicale française. Ses prochains engagements, outre la France, seront à nouveau l'Opéra de Genève avec Roméo et luliette de Gounod, précédant Cavalleria Rusticana de Mascagni et / Pagliacci de Leoncavallo. De même, il sera invité à diriger La Damnation de Faust de Berlioz, en version concertante avec l'Orchestre National de Lithuanie. L'Opéra d'Avignon l'a accueilli ces deux dernières saisons dans les nouvelles productions de Cavalleria Rusticana (Mascagni) et La Forza del Destino (Verdi).

JEAN-CLAUDE AUVRAY - Mise en scène lean-Claude Auvray poursuit à la fois des études de décoration, de scénographie et de comédie. Il devient ensuite comédien au TNP II est diplômé de l'Université du Théâlre des Nations. De 1969 à 1972, il est l'assistant de metteurs en scène célèbres lels que Jean Vilar, Margarita Wallmann, lean-Pierre Ponnelle et Giorgio Strehler, avec lesquels il participe, durant celte période, à la réalisation de nombreuses productions : Don Carlo (Arènes de Verone - 1969), Turandot (Festival de Macerata - 1969), Boris Godounov (Cologne - 1970), Otello (Monte-Cado - 1970), Maria Stuarda (Scala de Milan -1971), La Cenerentola (Mai Musical Florentin - 1972). En 19/3, Rolf Liebermann l'engage comme metteur en scène-résident à l'Opéra de Paris où il restera jusqu'en 1977. Il participe alors aux grandes productions de cette époque signées Strehler, Lavelli, Chéreau. Il reviendra en 1982 pour La Tosca et Cosi Fan Tutte De 1981 à 1988, il signe notamment treize mises en scène pour l'Opéra de Bâle où il se distingue particulièrement pour ses réactualisations d'ouvrages tels que Rigoletto (transposé dans la Grèce des Colonels). Au cours de la même période, il monte avec succès Les Contes d'Hoffmann, Manon et un cycle des principaux opéras de Mozart. Au cours de la saison 1988-1989, il met en scène La Gioconda aux Arènes de Verone, puis La Traviata au Théâtre du Capitole à et à l'Opéra de Montpellier, à Nantes et à Nancy en 1992. En 1989, il a effectué sa première approche d'un opéra baroque avec la mise en scène de II Ritorno di Ulisse in Patria à Lausanne et Avignon, Tristan und Isolde à Nantes, Nancy et Avignon. Il est aussi invité aux Chorégies d'Orange en 1984 pour Don Carlo, en 1985 pour Boris Godounov, en 1990 pour une nouvelle production de Don Carlo et, en juillet 1991, pour Elektra ; en 1992, il réalise Pelléas et Mélisande et Die Entfiihrung aus dem Serail à Lausanne et Avignon, une nouvelle production de Don Carlo à l'Opéra de Nice et Macbeth au Corum de Montpellier ; en 199X La Forza del Destino au Corum de Montpe lier, La Boheme et Madama Buttedly à Lucerne. En 1994 et 1995, il réal ise Madama Buttedly à Avignon, à Lucerne, Die Entführung aus dem Serail à Nantes, Toulouse el Copenhague, Attila à Nice, Un Ballo in Maschera à Lausanne, Nantes el Rennes, Fidelio pour le Stadttheater de Lucerne. A ce jour, Jean-Claude Auvray a réalisé 90 mises en scène pour les plus grandes scènes internationales : Paris, Londres, Munich, Anvers, Francfort, New-York, Houston, Sofia, Dublin, Liège, Bonn, Karlsruhe, Lausanne, Genève, Lyon, Nice, Toulouse, Montpellier, Copenhague... il participe par ailleurs régulièrement aux plus grands festivals (Aix-en-Provence, Orange, Wexford et Verone). Tout de suite après Avignon on le retrouvera à Rouen et Caen pour Un Ballo in Maschera puis Entführung à Copenhague, Il Ritorno di Ulisse in Patria pour le Grand Théâtre de Genève, Werther pour le New Israeli Opera de Tel aviv. La Forza del Destino pour les Chorégies d'Orange 96 et en 97 Der Prinz von Homburg à Toulouse et Otello en Allemagne.

JACQUELINE CANAL - Chorégraphie Premier Prix de Conservatoire à 12 ans, Jacqueline Canal entre en tant que soliste au Grand Ballet Classique de France en 1965. Sa carrière, à qui elle donne une ouverture totale, l'amène de la danse classique à la comédie musicale, au Music Hall et au Cancan, avec une nomination aux Amy Awards pour le Perry Como Show 1980. C'esl en 1983 que lacqueline Canal rencontre lérôme Savary Désormais, elle travaille avec lui comme assistante à la mise en scène. Cette fructueuse collaboration la conduit au Grand Théâtre de Genève pour La Veuve Joyeuse, Le Voyage dans la Lune, à Montpellier pour La Vie Parisienne, au Théâtre des Champs- Elysées pour La Perichole, au Grand Théâtre de Bordeaux el l'Opéra de Lausanne pour La Belle Hélène, au Festival de Bregenz pour Die Zaubediöte. lacc ueline Canal signe les chorégraphies du Chapeau de Paille d'Italie à Montpellier et celle de Colorado à Li le, de La Grande Duchesse de Gerolstein et La Veuve joyeuse à l'Opéra Royal de Wallonie ; de La Chauve-Souris à l'Opéra de Lausanne, des Cloches de Corneville à l'Opéra Royal de Wallonie, de La Belle Hélène à Bordeaux et Lausanne, de Croquefer au Festival de la Cité de Lausanne, de Mireille à l'Opéra de Lausanne, de Un Ballo In Maschera à Nantes, Lausanne. Depuis 1986, Jacqueline Canal réalise les reprises de spectacles de jérôme Savary telles que La Vie Pansienne (Lille 1986), Le Voyage dans la Lune (Nantes 1987), Il Barbiere di Siviglia (Opéra du Rhin 1988, Atelier Lyrique de Tourcoing 1989), La Belle Hélène (Bordeaux 1992, Opéra de Lausanne 1993). En 1989, jacqueline Canal signe sa première mise en scène avec La Chauve-Souris à l'Opéra de Lausanne, ouvrage pour lequel elle écrit une nouvelle adaptation en irançais et réalise également la chorégraphie. Suivront Les Cloches de Corneville ci l'Opéra Royal de Wallonie pour la mise en scène et la chorégraphie, La Damnation de Faust au Théâtre du Palais de Beaulieu de Lausanne où elle dirigera josé Van Dam et Sofie von Otter. Et, pour le théâtre. Le Journal d'une Femme de Chambre d'après le roman d'Octave Mirbeau, donné au Théâtre du Lucernaire en octobre 1995 et joué depuis en tournée. Après les repré- sentations de Un Ballo in Maschera à l'Opéra d'Avignon, jacqueline Canal se rendra également à Rouen pour la reprise de cet ouvrage. En préparation, une autre pièce pour le théâtre intitulée : Femme entre Hommes de Fabienne Thibault. L'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse l'accueille pour la première fois.

PHILIPPE GROSPERRIN - Eclairages Depuis quelques années, Philippe Grosperrin s'est spécialisé dans la mise en lumière de spectacles. Il a débuté sa carrière dans différents théâtres, en particulier avec Philippe Avron. Il a également abordé la mise en lumière de ballets, avec la Compagnie Anne Dreyfus qui a fait diverses fois appel à ses services. Concernant l'opéra, il a fait ses débuts avec Robert Fortune pour Hansel und Gretel d'Humperdinck et Cendrillon de Massenel. Avec jean-Claude Auvray, il a éclairé La Traviala et La Dame Blanche a l'Opéra de Nantes. ' L'Opéra d'Avignon l'a déjà accueilli pour Tristan und Isolde, en mai-juin 1991, Die ZaubertJôle, en octobre 1991, Mireille, en octobre 1992, el Madama Buttertly en janvier 1994. Il prépare actuellemenl avec jean-Claude Auvray, les éclairages de La Forza del Destino pour les Chorégies d'Orangé 96.

ALAIN CHAMBON - Décors Après une formation en Lettres, Alain Chambon suit les cours de l'Institut d'Etudes Théâtrales de Censier où il a pour professeurs Jacques Guimet et Jacques Lassalle. Depuis 1974, il a signé les décors d'une soixantaine de speclacJes ainsi que de deux films et d'un opéra contemporain. Il a collaboré à ce jour, avec de nombreux metteurs en scène dont Jacques Guimet pour Les Comptoirs de la Baie d'Hudson, lacques Lassalle au StudioThéâtre de Vitry pour Un Couple pour l'hiver, Le Soleil entre les arbres, Les Valises (spectacle de rue), Histoire de dires de Jean-Pierre Thibaudat, Travail à domicile de Kroetz, et au TNS pour La Clé de Labiche, Le Mariage des morts de Jean-Pierre Sarrazac, Elle est là et Le Silence de Nathalie Sarraute au Théâtre du Vieux-Colombier ; Jean-Louis Benoit pour Un Conseil de Classe très ordinaire de Patrick Boumard, Les Incurables et Louis de Jean-Louis Benoit, Monsieur Bob'Iede Schéhadé, Les Ratés de Lenormand et La Parisienne d'Henri Becque ; Philippe Adrien pour Amphitryon de Molière à la Comédie Française, Jean Dautremay pour L'Assassinat d'une renoncule d'Alfred Dobli, Alain Ollivier pour La Métaphysique d'un veau à deux têtes de Witkiewicz, Jacques Nichel pour La Savetière prodi- gieuse de Garcia Lorca, Le Rêve de d'Alembert de Diderot, Le Triomphe de l'Amour de Marivaux, Le Baladin du monde occidental de Synge, Le Magicien prodigieux de Calderon, Sik-Sik et Le Haut-de-forme d'Edouardo de Filippo ; Didier Bezace pour Le Piège d'Emmanuel Bove ; Dominique Pitoiset pour Le Misanthrope de Molière et Timon d'Athènes de Shakespeare ; lean-Claude Auvray pour La Forza del Destino de Verdi à l'Opéra de Montpellier.

LOUIS DESIRE - Costumes Louis Désiré est né à Marseille. Après plusieurs années d'assistanat, il débute en créant les costumes d'Obéron à Catania dans une mise en scène de Petrika Ionesco qu'il retrouvera d'ailleurs en uin prochain à Montpellier pour Goya, création mondiale de Prodromidès. Il a travaillé auprès de Jean-C aude Auvray pour Don Carlo el Eleldra à Orange et La Forza del Destino au Corum de Montpellier Après Faust, Les Contes d'Hoffmann, les décors et costumes des Pêcheurs de Perles il dessine les costumes dans II Trionfo dell'Onore pour le metteur en scène belge |oël Lauwers à Liège, spectacle repris à Paris, Trento el la Monnaie de Bruxelles. Après Un Ballo In Maschera à Lausanne, il dessine les costumes d'Idomeneo à la Monnaie de Bruxelles dans une mise en scène de Joël Lauwers et les décors de Gilles Aillaud. Parmi ses projets : Goya à Montpellier, La Forza del Destino à Orange en 96, Cenerentola à Lille et República, República, Opéra de Vladimir Kojoukarov à Montpellier, en début de saison prochaine. Michel CAPPERON - Chef des Chœurs Michel Capperon naît à Rouen où il effectue ses études secondaires et musicales. Titulaire de plusieurs prix, il a été l'élève de Marcel Ciampi, Dominique Merlet et de Ginette Doyen, en piano, de lacques Feuillie, en écriture musicale, et de Jean-Sébastien Béreau, en direction d'orchestre. Il se perfectionne également auprès de Pierre Dervaux. Deuxième chef d'orchestre et chef assistant de Paul Ethuin au Théâtre des Arts de Rouen, après avoir été pianiste et chef de chant, il y dirige plus de trente ouvrages (opéras, opérettes, spectacles chorégra- phiques- dont The Rape ofLucretia (Britten), La Dame Blanche (Boïeldieu), The Burning Fiery Furnace (Britten). Il a été également invité à se diriger à Saint-Etienne, Bataclan de Jacques Offenbach ; à Rouen, avec l'Ensemble Instrumental de Basse-Normandie, Die Fledermaus de Johann Strauss ; au Grand Théâtre de Tours, La Mascotte d'Audran et Princesse Czardas. En 1991, il assure la direction des chœurs, à Orange, pour Aida ; en 1992, pour Carmen ; en 1993, pour La Traviata et Otello ; en 1994, pour Nabucco et Tosca ; en 95 pour Aida et Rigoletto et on l'y retrouvera en 96 pour La Forza del Destino et pour Carmina Burana. Depuis 1990, il est chef des chœurs de l'Opéra d'Avignon ef des Pays de Vaucluse où il assure la direction musicale de nombreux ouvrages lyriques et des concerts.

Marie-Charlotte LE ROUX - Etudes Musicales Marie-Chadotte Le Roux a étudié le piano avec Yvonne Lefébure. Elle entre ensuite dans la classe de piano de Janine Landowski au Conservatoire National de Boulogne-Billancourt où elle obtient un Premier Prix. Elle complète sa formation avec Alain Louvier : analyse musicale, harmonie et musique de chambre. Elle obtient un Premier Prix dans toutes ces disciplines. Puis Marie-Charlotte Le Roux poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d'accompagnement de Henriette Puig-Roget et jean Koerner où elle obtient le Premier Prix "Première Nommée", En 1981, elle entre à l'Opéra de Paris en qualité de chef de chant-professeur de rôles à l'Ecole d'Art Lyrique où, jusqu'en 1984, elle travaille avec Michel Sénéchal, Rosetta Noli, Marcel Ferro, Hans Hotter. Para lèlement, elle donne des récitals avec des artistes lyriques et prépare des spectacles d'opéras contemporains de Marcel Landowski, Alain Weber, Nikiprowetsky et Henri Barraud. Elle est, depuis plus de dix ans, responsable des études musicales à l'Opéra d'Avignon. ELENA FILIPOVA-Amelia D'origine bulgare, Elena Eilipova débute sa carrière professionnelle au Karlsruhe Opera où on la découvre dans des ouvrages tels La Traviata et Simorie Boccanegra mis en scène par Gian Garlo Del Monaco. Elle se produit sur de grandes scènes allemandes dans les rôles de Nedda de I Pagliacci au Stadtoper de Munich et dans Aïda et le rôle de Violetta de La Traviata à Hambourg. Durant ces dernières saisons, Elena Eilipova a été unanimement acclamée dans différents théâtres d'Europe ainsi qu'aux Etats-Unis oij on lui a proposé ses premiers engagements. Elle s'est produite à Vienne, Zurich, Hambourg, Bedin, Rome ainsi qu'au Eestivai de Bregenz dans les rôles de Leonora dans ll Trovatore, Gio-Gio San dans Madama Butterfly, Aïda, Manon Lescaut, Elisabetta dans Don Carlo et le rôle-titre dans Francesca da Rimini. Durant la saison 93/94, Elena Eilipova a été invitée à l'Opéra de Vienne puis à Zurich pour le rôle d'Elisabetta dans Don Carlo, à Munich dans le rôle de Leonora dans II Trovatore rôle repris à Berlin. Durant l'été 94, elle interprète pour la première fois le rôle de Tatiana dans Eugène Onéguine à l'Opéra de Philadelphie et est invitée dans une nouvelle production de Manon Lescaut à l'Opéra de Rome après avoir été entendue dans Aïda. En 94/95, Elena Eilipova retourne à l'Opéra de Berlin pour y interpréter Madama Butterfly et à l'Opéra de Hambourg pour le rôle-titre de Aïda. E le se produira également à Francfort dans le rôle de Donna Anna dans Don Giovanni. Dernièrement, elle a chanté à l'Opéra de Vienne dans Manon Lescaut et Madama Butterfly, rôles Qu'elle reprendra à l'Opéra de Berlin prochainement. On pourra également l'entendre à Toulouse dans ll Trovalore, à l'Opéra de Vienne dans Don Carlo et à Munich dans Madama Butterfly Parmi ses rôles en préparation, on retiendra Lucrezia Borgia, Anna Bolena, Odabella dans Attila et le rôle- titre d'Adnana Lecouvreur. Elle est souvent invitée, en qualité de soliste, par les plus grands orchestres d'Europe, ainsi récemment par le grand chef d'orchestre Sergiù Gelibidache, pour le Requiem de Verdi à l'Opéra de Munich. L'Opéra d'Avignon l'accueil e pour la première fois dans cette prise de rôle d'Amelia de Un Ballo in Maschera. SYLVIE BRUNET - Ulrica Arvidsson Sylvie Brunei débute ses études de chant avec Jeanine Devost. Après avoir obtenu en deux ans tous ses premiers prix de conservatoire à l'unanimité du Jury, elle travaille sous la direction d'Eric Tappy à l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Lyon. En 1985, elle est admise à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris dans la c asse de Michel Sénéchal et suit également les cours de Hans Hotter et Ghrista Ludwig. Lauréate de la Fondation de la Vocation en 1988, Sylvie Brunet remporte également la même année le premier grand prix de l'association pour le rayonnement de l'Opéra de Paris. Alors qu'elle est encore étudiante, Sylvie Brunet aborde ses premiers grands rôles dans les personnages de la Comtesse des Nozze di Figaro (Mozart) au Festival de Saint-Céré et de celui de la Seconde Prieure de Dialogues des Carmélites (Poulenc) avec l'Orchestre de l'Opéra de Paris. Son grand succès lui vaut d'être engagée très vite sur de grandes scènes internationales dans L'Africaine (Meyerbeer), à l'Opéra de Francfort sous la baguette de Gary Bertini, dans Iphigénie en Tauride (Glück), à l'Opéra de Philadelphie, où elle fait l'ouverture de la saison 1991 dans Le Nozze di Figaro aux côtés de James Morris, à la Scala de Milan, où elle chante également Iphigénie en Tauride, dirigée par Ricardo Muti. Elle reprend ce rôle sur de nombreuses scènes : Strasbourg (en ouverture du cycle Glück), Maastricht, Anvers, Francfort. Sylvie Brunet est l'interprète d'Armide de Lully au Théâtre des Champs- Elysées (mise en scène Gaurier/Leiser, direction Herreweghe) : ce rôle la révèle comme l'une des grandes tragédiennes de ces dernières années. Elle chante également à Bercy le rôle d'Aïda. Récemment, nous avons pu l'écouter à l'Opéra National de Paris dans Madame de Croissy de Dialogues des Carmélites et dans Susuki de Madama Butterfly. Les grandes villes européennes, Radio-France, la RAI (Rome), la RTB (Bruxelles), l'invitent pour de nombreux récitals et concerts : le Requiem de Verdi, Les Nuits d'été et La Damnation de Faust de Berlioz, les Wesendonk Lieder de Wagner, Das Klagende Lied de Mahler, Le Poème de l'amour et de la mer de Chausson, Shéhérazade de Ravel, et les Mélodies de Debussy, Duparc et Fauré. En 1990, elle crée à Bruxelles Sonette an Orphéus de Raphaël D'Haene. Sa voix révélant maintenant son étendue et sa profondeur dans le grave, tout en gardant son intensité dramatique, Sylvie Brunet s'oriente aujourd'hui vers des rôles qui l'attirent particulièrement tels qu'Eboli, Amnéris, Azucena, Dalila, Charlotte, Carmen. Sylvie Brunet vient de faire son retour en France avec Armide (Lully) au Théâtre des Champs-Elysées. L'Opéra d'Avignon l'avait accueillie en avril 91, encore en qualité de soprano, dans la Comtesse des Nozze di Figaro. Elle a été une remarquable Carmen, à Metz, en juin 95, une superbe Dalila à Tours en novembre 95 et sera invitée à chanter Carmen à Turin, en Italie prochainement. Elle interprétera le rôle de Charlotte de Wert/ierdans une mise en scène de Jean-Claude Auvray, à l'Opéra de Tel aviv, en juin 96.

INVA MULA-Oscar Inva Mula est née à Tirana en Albanie, au sein d'une famille musicienne. C'est dans sa ville natale qu'elle fait ses débuts sur scène. Elle remporte le Concours de Chant "La Cantatrice d'Albanie" de Tirana, puis le Concours Georges Enesco de Bucarest, en J 987 et J 988. En 1992, elle est lauréate du Grand Prix du Concours "Buttertly" de Barcelone puis se rend à Paris pour perfectionner sa technique vocale. A ce jour, elle a inlerprété les rôles de Violetta dans La Traviala, Mimi dans La Boheme, Gilda dans Rigoletto. Nedda dans / Pagliacci, Rosina dans II Barbiere di Siviglia, Leila dans Les Pêcheurs de Perles tant à Tirana qu'en Italie, Turquie, Roumanie, Espagne, Corée. Son répertoire inclut tous les rôles de soprano lyrique, belcantistes et mozartiens. Partout, la presse et le public, unanimes, saluent son talent de cantatrice, la perfection de sa ligne de chant et sa profonde musicalité. En 1993, elle remporte à l'Obéra Garnier de Paris le Concours Placido Domingo. Elle se produira à ses côtés à l'Opéra National de Paris dans un magnifique concert enregistré par Sony Elle chantera à nou- veau auprès de lui dans des airs et des duos d'opéra clans le cadre d'Europa ia ivlexico à Bruxelles, Munich et Oslo. inva Mula a chanté Frasquita et Micaëla dans Carmen à l'Opéra National de Paris en 1994. Au cours de la saison 94/95, elle fut une merveilleuse Antonia des Contes d'Hoffmann à Bonn, et Elvira dans L'Italiana in Algeri à Marseille en mai 95. Elle a remporté un triomphe avec le rôle de Norina dans Don Pasqua/e à Los Angeles en mars 95. Durant la saison 96/97, elle sera Lisette dans La Rondine à Bonn, Adina dans L'Elisir d'Amore à Hambourg et Oscar dans Un Ballo in Maschera. En 1997, elle sera de nouveau à Los Angeles pour Susanna dans Le Nozze di Figaro. L'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse l'a accueillie une première fois, pour un récital dans le cadre de la Fête de Ta Musique 94, puis pour une inoubliable Traviata en octobre 94, et la retrouvera, le mois prochain pour la prise de rôle de luliette dans Roméo etjuliette. SERGUEÏ KUNAEV - Gustave Ili, Roi de Suède (Riccardo) Né en 1968 à Safonovo (Russie), Sergueï Kunaev termine ses études au Conservatoire de Musique Ipolitov-lvanov à Moscou. Très vite, il est remarqué par le Théâtre Stanislavski à Moscou qui l'engage en tant que premier ténor. Il y interprète à deux reprises le rôle de Faust dans Faust de Gounod, Riccardo dans Un Ballo in Maschera et, plus de trente fois, le rôle de Hermann dans La Dame de Pique, où il révèle un réel tempérament dramatique. Ses nombreuses prises de rôle le confirment comme l'un des plus brillants ténors de sa génération. Sergeï Kunaev chante Don José, de Carmen en français, dans la Grande Salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou ; Faust dans La Damnation de Faust, à Utrecht, avec le Théâtre du Kirov ; Emani, au Théâtre Stanislavski ; Riccardo de Un Ballo in Maschera ; au Théâtre du Bolchoï. En 1996, il sera Paolo dans lolanta, au Théâtre des Champs-Elysées, avec l'Orchestre National de Radio France, en attendant la concrétisation d'autres engagements en France et en Italie. Son répertoire comporte le rôle-titre d'Emani, Le Duc de Mantoue dans Rigoletto, Manrico dans II Trovatore, Alfredo dans La Traviata, Riccardo dans Un Ballo in Maschera, Don Alvaro dans La Forza del Destino, Don Carlo, Turiddu dans Cavalleria Rusticana, Cavaradossi dans La Tosca, Faust dans La Damnation de Faust, le rôle-titre de Faust, Don José dans Carmen, Hermann dans La Dame de Pique, Le Comte Vaudemont dans lolanta. Dimitri dans Boris Godounov, Andreï Khovanski dans La Khovanchtchina, Lenski dans Eugène Onéguine. Sergueï Kunaev a été déjà accueilli à Avignon pour un récital dans le cadre de la Fêle de la Musique 95, en l'Eglise de Montfavet. GAETAN LAPERRIERE - Comte Anckarstrom (Renato) Acclamé par la "Presse" de Montréal comme une "révélation", une grande voix de baryton et un acteur d'un naturel parfait, Gaétan Laperriere continue d'attirer l'attention des compagnies d'opéras à travers l'Amérique du Nord et l'Europe dans sa carrière qui grandit rapidement. Cette saison, Gaétan Laperriere a chanté De Siriex dans une nouvelle production de Fedora à l'Opéra de Montréal, Mercutio de Roméo et Juliette à l'Opéra de Dallas, et Renato de Un Ballo in Maschera, très remarqué à l'Opéra National de Paris. Au xintemps prochain, il sera Zurga des Pêcheurs de Perles pour l'Opéra de Baltimore et Germont dans La Traviata à l'Opéra de Metz. En février dernier, Gaétan Laperriere a inlerprété le rôle de Renato de Un Ballo in Maschera au Festival de Hong Kong. Il a chanlé Krusina de La Fiancée Vendue de Smetana pour le Grand Théâtre de Genève, Escamillo de Carmen à l'Opéra de Metz, Marcello de La Boheme pour la Canadian Opera Company. En 91/92, il a chanté le rôle d'Athanaël dans Thaïs avec l'Orchestre de Washington, le rôle de Germont dans La Traviala avec le San Francisco Opera et l'Opéra City de New York. Sa carrière l'a mené aussi au Houston Grand Opera et Washington Opera pour y interpréter Marcello dans La Boheme et à Toronto pour le rôle de Ford dans Falstaff. On a pu l'entendre en 92/93 dans Marcello de La Boheme à l'Opéra d'Amsterdam, le rôle d'Ottone de L'Incoronazione di Poppea à l'Opéra de Marseille, le rôle d'Enrico de Lucia di Lammermoor à l'Opéra de Montréal, et Germont de La Traviala à l'Opéra de Miami et l'Opéra Lyrique de Quebec. Il a fait ses débuts au Carnegie Hall de New York en 93 dans le rôle de Valdeburgo de La Straniera de Bellini. En 93/94, il a chanté Marcello de La Boheme à Edmonton, Raimbaud du Comte Ory de Rossini, puis Enrico de Lucia di Lammermoor à Calgary, le rôle d'Escamillo de Carmen à l'Opéra de Montréal, Le Directeur dans Les Mamelles de Tirésias pour le Festival de Spoletto en Italie. Il a chanté avec l'Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction de Charles Dutoit dans Carmina Burana, avec l'Orchestre du sous la direction d'Agnès Grossman, le Requiem de Brahms avec l'Orchestre de Calgary sous la direction de Mario Bernardi ; le Requiem de Fauré et Aus jederman de Frank Martin, la Messe de Sainte Cécile de Charles Gounod au Festival de Lanaudiere, Les Saisons de Haydn avec l'Orchestre Symphonique de Quebec. L'Opéra d'Avignon l'accueille pour la première fois. REDA EL WAKIL - Comte Ribbing (Samuel) Né au Caire le 23 septembre" 1960, Réda El Wakil étudie le chant au Conservatoire du Caire, auprès de Celiane Rathie et de Violette Makar II y obtient une Maîtrise avec la mention "Excellent". Il est actuellement artiste permanent de l'Opéra du Caire. Il obtient le Premier Prix du Concours de Chanl du Ministère de la Culture Egyptien en 1980. Après avoir étudié le chant à Lille en 1980, il étudie en 83 à la Guildhall School of Music and Drama à Londres (bour- se spéciale) avec Noël Barkar. Il est demi-finaliste de plusieurs Concours Intemationaux passés en France : Toulouse en 1981, Paris en 1982, Marseille en 1987. Entre 1987 et 1989, il a enregistré avec l'Orchestre de la Radio de Pologne le rôle du Comte Almaviva, de Nozze di Figaro dans une version en langue arabe. Le Gouvernement Français a octroyé à Réda El Wakil une bourse d'étude pour les années 1992/1993 et 1993/1994, afin de se perfectionner auprès de Caroline Dumas et Michel Roux (avec qui il étudie la mise en scène), à l'Ecole Normale de Musique de Paris. En juin 1993, il obtient le Diplôme Supérieur d'Exécution Musicale à l'unanimité avec les félicitations du Jury à l'Ecole Normale de Musique de Paris. En Mars 1994, il obtient le Diplôme Supérieur de Concertiste à l'unanimité, avec les félicitations du Jury à l'Ecole Normale de Musique de Paris. En 1994, il est premier du Concours National Placido Domingo à l'Opéra National de Paris, et Finaliste du Concours International de Chant de Paris. Il obtient également le Premier Grand Prix du Concours International de Chant de Toulouse et le Prix du Public. Il fut choisi par Cario Franci lors de la production d'Aïda aux Pyramides du Caire en 1987 pour chanter respectivement les rôles de Ramfis et eu Roi d'Egypte et pour l'inauguration du nouvel Opéra du Caire. En plus de ses nombreuses représentations en Egypte, Réda El Wakil se produit comme solisle en France, Angleterre, Espagne, Italie, Yougoslavie, Bulgarie, Pologne et Tunisie. Il a reçu en 1995, du Président Moubarak et de son gouvernement, le Prix d'Encouragement. Figurent à son répertoire, outre celui d'Opéra, la Symphonie de Beethoven, qu'il a chantée à la Salle Pleyel à Paris sous la. direction de Yutaka Sado en 1994, les Requiem de Mozart et Verdi, les Stabat Mater de Rossini et Dvorak et d'autres œuvres d'Oratorio. Réda El-Wakil a fait ses débuts sur la scène de l'Opéra National de Paris dans Un Ballo in Maschera en mars 1995 et au Théâtre du Capitole à Toulouse dans Fedora en mai 1995. En mars prochain, il sera Don Basilio de II Barbiere di Siviglia à l'Opéra-Comique, et au Capitole de Toulouse dans Gianni Schicchi et Rigoletio durant la saison 96/97.

L'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse l'accueille pour la première fois.

ERIC MARTIN-BONNET - Comte Horn (Tom) Eric Martin-Bonnet est né en 1966. Il travaille le chant avec Denise Aignerelle, et obtient, à partir de 1988, de nombreux prix : Prix Voix Grave (1988), Prix d'interprétation voix grave (1989), Voix d'Or pour Mélodie et Opéra (1990), Médaille d'Or au Conservatoire National de Paris et plusieurs Prix à Marmande lui soni attribués pour mélodies, opéra el opérette à voix ainsi que le Prix du Public (1993). C'est en 1990 qu'il fail ses débuts sur scène dans La Vie Parisienne d'Offenbach, à l'Opéra-Comique, où il tient le rôle d'Urbain. Dès lors, il se produit dans Parsifal (rôle du second chevalier), à l'Opéra du Rhin ; Die Zauberflôte (rôle du Récitant), à l'Abbaye de Vaux, de Cernay (1991 ) ; Rigoletio (rôle de Ceprano) au Grand Théâtre de Bordeaux ; Lucia dl Lammermoor (rôle de Raimondo), à l'Opéra de Nantes (1992) ; Le Nozze dl Figaro (rôle de Bartolo), au Théâtre Musical d'Angers (1993) ; Norma (rôle d'Oroveso), à Dijon (1994) ; Tosca (rôle du Geôlier), aux Chorégies d'Orange (1994) ; L'Italiana in Algeri (rôle de Taddeo), en 1995. Hérod/ac/e (Phanuel), L'Elisir d'Aniore (Dulcamara) à Dijon en 95. Wozzeck (\e médecin). Festival de Gordes 95 ; le Requiem de Duruflé avec le Philharmonique de Bonn dirigé par Marc Soustrot, L'Opéra d'Aran (le curé) à Toulon (1995). En 1993, il entre dans la Troupe du Théâtre Musical d'Angers. Au cours de la saison 94/95, l'Opéra d'Avignon l'a accueilli dans La Forza del Deslino (rôle de l'Alcade). Au nombre de ses projets signalons Les Martyrs de Donizetti (Calistène), création en France à Nancy ; Il Trovatore (Ferrando) à Dijon ; La Damnation de Faust (Brander) avec le Philharmonique de Bonn ; Simone Boccanegra (Pietro) ; Die Zauberflôte (Sarastro) à Angers ; La Forza del Destino (le chirurgien) aux prochaines Chorégies d'Orange. Nous le retrouverons en 97 dans Le Prince Igor'a l'Opéra de Marseille et dans Die Zauberflôte ; Lucia di Lammermoor (Raimondo) à Toulon.

MARC MAZUIR - Christian, un marino (Silvano) Marc Mazuir commence ses études musicales à Rouen, sa ville natale. Il les poursuit au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis au Conservatoire de Genève où il obtient un Premier Prix de Chanl en 1991. Il étudie avec , Graziella Sciulli el Nicolaï Gedda. Depuis 2 ans, il travaille avec lan BlinkhoL II est finaliste au Concours International d'Exécution Musicale de Genève en 1991 et lauréat du Tournoi des Voix d'Or en 1992. Depuis 1989, Marc Mazuir est régulièrement engagé au Grand Théâtre de Genève, notamment dans Katia Kabanova, L'Incoronazione di Poppea, Les Contes d'Hoffmann, Il Barbiere di Siviglia. Il se pro- duit dans Rendez-vous à Vienne au Théâlre Fémina de Bordeaux en 1992, Erminio dans II Trionfo dell'Onore de Scariatti à l'Opéra de Chambre de Genève en juillet 1993, Silvano dans Un Ballo in Maschera à l'Opéra de Lausanne, et se produit dans un récital Verdi en 1994 dans cette même ville. Au Théâtre des Arts de Rouen et à Caen, il interprète le rôle d'Ottokar dans Der Freischütz en février et mai 1994, Horatio dans Hamleten avril 1994 et le deuxième chevalier dans Parsifal en janvier 1995. Il a été la doublure de Riccardo dans / Puritani au Grand Théâtre de Genève en avril-mai 95, et a chanté Wozzeck de Berg à Genève en septembre de la même année. Il a interprété le rôle de Schaunard de La Boheme à Bordeaux en décembre dernier. Il chantera dans II Barbiere di Siviglia à Tours en mai 96, donnera prochainement un concert au Capitole de Toulouse sous la direction de , sera invité également à la Scala de Milan en mars prochain pour un récital. LOpéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse l'accueille pour la première fois.

ALAIN CHARLES - Un Giudice Alain Chades nait à Paris, oij il effectue ses études musicales au Conservatoire. Parallèlement, il étudie le chant avec René Bianco, le solfège avec Madame Cilles et la mise en scène avec losé Beckmans qui fut Directeur de Scène à l'Opéra de Paris. En 1969, il obtient le Premier Prix de Chant du , et, en 1970, il est lauréat des Voix d'Or. La même année, il est lauréat de la Bourse de la Vocation et finaliste au concours de la Scala de Milan. Il débute comme baryton dans Roméo et Juliette, puis se produit, à Bologne, dans Les Pêcheurs de Perles avec Beniamino Prior et leannette Pilou ; puis dans Manon avec Aragall, à Rouen ; Lakmé, sur les scènes belges. Pendant la saison 91/92 de l'Opéra d'Avignon, il chante dans La Boheme, Vienne Chante et Danse, La Fille de Madame Angot, La Fille du Tambour Major et Simone Boccanegra. Il a également interprété les rôles d'Ambroise et du Passeur, dans Mireille de Charles Gounod, rôles qu'il a repris avec succès au Grand Théâtre de Tours. Durant la saison 93/94, il chante dans La Vie Pansienne, Madama Butterfly, Princesse Czardas et Faust, et en 95 dans Le Pays du Sounre et Le Chanteur de Mexico. Alain Chades appartient à la troupe permanente de l'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse.

LUC SEIGNETTE - Un Servitore C'est à Avignon dont il est originaire que Luc Seignette effectue ses études secondaires et musicales, avant d'obtenir une bourse qui lui permettra d'étudier au CNIPAL de Marseille. Après avoir obtenu divers diplômes, il sera engagé à partir de 1989 dans le Chœur de l'Opéra d'Avignon et des Pays de Vaucluse. Il a participé à divers concerts dont La Cantate du Café de Bach, en septembre 94 dans le cadre des lournées du Patrimoine et dans le Te Deum de Purcell, à l'Auditorium de Vaucluse, en novembre de la même année. Il participe également, en qualité de soliste, aux ouvrages lyriques de la saison de l'Opéra d'Avignon. ORCHESTRE Violon Super Soliste : Cordelia Palm Premier Violon Solo : Sylvie Negrel LYRIQUE Premiers Violons : Sylvie Bonnay - Marc Aidinian - Jean-Luc Amiel DE REGION Cécile de Rocca-Serra - Jeanne Maizoué Seconds Violons : Gabriella Kovacs -Anne-Marie Bernard - Nathalie Caulier AVIGNON- Pascale Watelle - Marie-Anne Palayer PROVENCE Altos : Fabrice Durand - Marie-Claude Conrad - Patrick Aubert Anne-Marie Aulus - Annie Baldacchino - Michel Tiertant Direction : violoncelles : Alain Avcioglu - Lucienne Nottellet - Victor Bahuaud François-Xavier Jean-Christophe Bassou - Chantai Cartigny BILGER Contrebasses : Frédéric Béthune - Farshad Soltani - jean-Pierre Bigonnet Jean-Claude Galigne Flûtes : Odile Bruckert - Nicole Libraire Hautbois : Frédérique Costantini- Thierry Guelfucci Clarinettes : François Sluznis - Christophe Flocquet - Didier Breuque Basson : Pascal Chabaud Cors : Eric Sombret - jean-Pierre jouannie Trompettes : hiervé Cunty - Thierry Aubier - Alain Longearet Trombones : Didier Comte - Guy Barthalay Timbales - Marie-Françoise Antonini Percussions : Hervé Catil Harpe : Maryvonne Dupire

Musiciens supplémentaires Violons : Véronique Bourgue-Rabu - Jacques Nottelet - Corinne Puel Chantai Rodier - Monique Seignardie Alto : Georges Ciontu Petite clarinette : Daniel Paloyan Basson : Jean-Pierre Borne Cors : Olivier Brisville - Bruno Caulier - Sandro Faita Trombone : Claude Dorel Tuba : Patrick Maurin Percussion : Jean Couturieux Harpe : Marie-Pierre Daboval

Régisseur général Philippe Degrenier Bibliothécaire Catherine Degrenier Garçons d'Orchestre Bruno Wellecam Pascal Blanc Directeur Administratif Michel Gontard Adjoint au Directeur Administratif Daniel Loustaunau Comptable Jany Audigier Secretaire de Direction Régine Roux-Mortelec Secrétaire Patricia Lopez LE CHŒUR CHŒUR Soprani : Marie-Claude Burger - Rolande Garcia - Vanina Mérinis Farida Mulheisen - Nicole Pierboni - Michèle Thibaud. DE L'OPERA Alti : Catherine Bentejac - Patricia Bernard - Magali Cunty - Victoria Ferment D'AVIGNON Tania Krestinsky- Bernadette Laurie Ténors : Yves Blanc - Francis Choukroune - Michel Féron - Serge Mione ET DES PAYS Roland Salmon - hienri Subrin - Michel Vincent DE VAUCLUSE Barytons basses : Claude Chêne - hiervé Pyot - Luc Seignette Pianiste répétitrice : Florence Goyon Direction : Régisseur : Jean-Claude Sidot Michel CAPPERON Artistes des Chœurs complémentaires Soprani : Magali Guelfucci - Sandrine Martin - Béatrice Mezrich Alti : Isabelle Guillaume - Wiebke Noiting Ténors : Gabriel Brassard - Gilbert Coquard - Georges Georgakakis Barytons basses : Bruno Chapoutot - Vincent Dufour - Jean-Pierre Giraudou FHervé Jandard - Bernard Manille - Stéphane Marianetti SAISON D'OPERA 95/96

Dimanche 21 janvier -14 li 30 Un Ballo in Maschera (Giuseppe Verdi) Mardi 23 janvier-20 h 30

Mercredi 24 janvier • 20 h 30 Récital Barbara Hendricks / Soprano - Staffan Scheja / Piano

Vendredi 23 février - 20 h 30 Roméo et Juliette (Charles Gounod) Dimanche 25 février -14 h 30

Dimanche 17 niars-14 h 30 Candide (Léonard Bernstein), création à Avignon Mardi 19 mars-20 h 30

Vendredi 22 mars • 20 h 30 Récital Jane Rhodes - David Célie / Piano

Vendredi 19 avril-20 h 30 Concert Lyrique : Kathleen Cassello / Soprano Direction musicale ; François-Xavier Biiger

Dimanche 16 juin -14 h 30 Lakmé (Léo Delibes) Mardi 18 juin-20 h 30

PROCHAINE MANIFESTATION

NOUVELLE PRODUCTION

Samedi 10 février-14 h 30/20 h 30 dimanche l1 février -14 h 30 LA VEUVE JOYEUSE Opérette de Franz LEFtAR Direction musicale : Emmanuel PLASSON Mise en scène : Jacques DUPARC Chorégraphie : Jacques FABRE Décors : Christophe VALLAUX Costumes : Marc BOHAN Eclairages : Noël LEMAITRE

Alexise YERNA - Anne CONSTANTIN Opéra d'Avignon Didier HENRY - André JOBIN - Jean-Pierre FURLAN et des Pays de Vaucluse Directeur de la publication : Jacques DUPARC - Frank T'HEZAN - Philippe ERMELIER Ravmond Duffaut Nathalie BRUNO - Suzy BONET - Magali CUNTY - Tania KRESTINSKY BPlll 84007 Avignon Cedex 1 Jean-Paul jOURNOT - Henri AUTEUIL - Alain CHARLES Tét 90 82 42 42 (direction) 90 82 23 44 (location) Avec le partenariat d'Alliance Opéras ^ Brochure réalisée par Chariyne Biaise Conception graphique et En coproduction avec le Théâtre des Arts de Rouen, le Théâtre de la Ville de régie publicitaire : , Alioth Communication Rennes, l'Opéra de Nancy et de Lorraine et l'Opéra de Marseille. 27, rue Grignan - BP 15 13251 Marseille Cedex 06 Tél. 91 55 60 55 Télécopie 91 33 01 90 tS I i

Compogravure Impression : I Laffont Imprimeur, Avignon Conseil générai de Vaucluse 0O\ OPERA VAD2WIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE