diversLe journal du district de Maizières-lès-Metzcités • n°2 • Novembre 2000

Tour d’horizon Le fond Rencontre avec la médiatrice du livre et avec Claude Heiser, des choses l’un des pionniers du District. L’assainissement : Pages 3 à 5 une compétence complexe qui vous touche Entreprises tous les jours. Pages Lever de rideau sur la logistique, 6 à 9 un secteur phare de nos zones d’activités. Pages 10 à 13

Carte blanche à... La commune de Plesnois vous ouvre ses portes. Pages 14 et 15 sommaire Tour d’horizon Profession : médiatrice du livre...... p. 3 édito Salle polyvalente d’Ennery-

Flévy : une union réussie...... p. 4 e District de Maizières-lès- a 25 ans. Si le cap du quart de Zoom sur le budget 2000...... p. 4

Jeter moins, trier plus ...... p. 4 siècle apparaît comme symbolique dans la vie d’une femme ou Rencontre avec Claude Heiser, d’un homme, il en est de même pour une institution comme la un homme de mémoire...... p. 5 nôtre. Aujourd’hui, fort de cet âge qui incarne à la fois la jeu- nesse et le début de la maturité, le District porte en lui les Lbienfaits de l’intercommunalité. Le fond des choses L’assainissement : En effet, la coopération intercommunale n’est pas seulement le fait de mettre en commun des ressources financières. C’est aussi, et de plus une compétence complexe ...... p. 6 Dernière tranche des travaux en plus, une source d’expériences humaines, et d’échanges à même de à Norroy-le-Veneur et Plesnois ...... p. 6 concrétiser les idées. Au-delà du partage des investissements, les Un réseau tout neuf pour exemples ne manquent pas de projets rendus possibles, grâce au Chailly-lès-Ennery ...... p. 8 regroupement d’énergies et de volontés issues des onze communes Une nouvelle station d’épuration qui forment le District. pour la rive gauche ...... p. 8 Réhabilitation de la station L’efficace collaboration entre Ennery et Flévy pour la construction

d’épuration d’Ay-sur- ...... p. 9 d’une salle polyvalente est un exemple de coopération intercommunale, Le raccordement au réseau qui atteste du bien-fondé de l’intercommunalité. Et que dire de l’inter- d’assainissement : vention de la médiatrice du livre, qui exerce aujourd’hui dans cinq com- coût et formalités ...... p. 9 munes du District, alors qu’un tel projet ne pourrait se concrétiser isolé- ment parune commune; ou de la mise en commun d’infrastructures Entreprises existantes, comme c’est aujourd’hui le cas pour le Conservatoire de Logistique : gros plan Musique de Maizières-lès-Metz, qui ouvre ses portes à l’ensemble des sur le secteur phare habitants du District, mais aussi pour l’École de Musique d’Ennery, dont d’Eurotransit...... pp. 10-11 bénéficient les communes de la rive droite du District. Des projets ani- Danzas ...... p. 12 més d’un esprit intercommunautaire sont abordés pour préparer un GE Lighting ...... p. 13 proche avenir, telle l’idée d’une bibliothèque ou médiathèque intercom- Botanic...... p. 13 munale avec un certain nombre d’antennes, telle la mise en réseau des installations sportives pour satisfaire au maximum les usagers… Carte blanche à… Parallèlement, le développement économique de notre territoire se Plesnois poursuit à un rythme soutenu. L’implantation de la jardinerie Botanic Entretien du maire, agenda sur la ZAC Euromoselle à Fèves ainsi que celles, prochaines, du logisti- des projets, associations, entretien cien Calberson (SNCF) et de la CERP Lorraine (un distributeur de pro- avec la directrice de l’école, duits pharmaceutiques) sur la ZAC de la Fontaine des Saints à Trémery, rencontres avec les employés témoignent du dynamisme de nos zones d’activités et de leur capacité à municipaux : Plesnois telle que vous attirer des entreprises créatrices d’emplois. Une croissance enviable, ne l’avez jamais connue...... pp. 14-15 rendue possible grâce à ce regroupement stratégique qu’est la coopéra- tion intercommunale, mais aussi grâce à l’esprit qui anime l’ensemble des délégués districaux. Après des années difficiles liées au démarrage, après vingt-cinq années LE JOURNAL DU DISTRICT DE MAIZIÈRES-LÈS-METZ de fonctionnement, le District entame une période plus sereine qui doit N° 2 - NOVEMBRE 2000 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JEAN-MARIE BASSO - COMITÉ DE RÉDACTION : voir s’intensifier l’esprit intercommunautaire. C’est pour réussir cet JEAN-MARIE BASSO, CHRISTINE MIRGUET, ROBERT TOCCO, TEMA - RÉDACTION : GAËL CALVEZ, CHRISTELLE FÉNÉON, FANNY MAZZONE, LAURENCE MOLLÉ-TERVER - avenir que le Conseil districal a décidé d’élaborer un schéma de cohé- SECRÉTARIAT DE RÉDACTION, MAQUETTE : AT COMMUNICATION - CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : TEMA. 0387691801 - PHOTOGRAPHIE : GAËL CALVEZ, rence et de développement concernant notre territoire qui guidera nos © IMATEC - PHOTO DE COUVERTURE : DR - FABRICATION : PIXEL. 0387691808 - IMPRIMERIE : SOCOSPRINT - DÉPÔT LÉGAL : À PARUTION - ISSN : EN COURS - TIRAGE : 7000 EXEMPLAIRES. choix de demain. Le président du District de Maizières-lès-Metz Tour d’horizon Une femme à la Une

Claire Simon Profession : médiatrice du livre

Employée du District uand Claire Simon se dé- pour l’heure du conte. En 1999, elle de Maizières-lès-Metz place à , à Ay, à les a promenés dans les forêts des er Chailly-lès-Ennery, à Enne- contes populaires français, alle- depuis le 1 décembre 1998, ry ou à Flévy, elle emporte mands et finlandais. En 2000, elle les Claire Simon est une personne Q toujours avec elle des piles a fait voyager dans l’univers des us et peu ordinaire. D’une commune de livres. Son métier ? Médiatrice du coutumes indiennes. « Au fur et à me- à l’autre, elle fait découvrir livre. « Je fais découvrir la lecture aux sure de l’histoire, les petits réalisent aux enfants les plaisirs enfants et j’essaie de leur transmettre une maquette qui reconstitue le villa- la notion de plaisir », affirme-t-elle. ge indien et les grands se confection- de la lecture et les partage Une tâche qu’elle accomplit avec nent des masques qu’ils exposeront à avec les adultes. beaucoup de sensibilité, avec des mé- la fin de l’année dans chaque vil- Claire Simon thodes très variées selon le public au- lage », explique-t-elle. En 2001, elle met sa passion quel elle s’adresse. Pour les enfants les initiera aux contes de la mytholo- de la lecture de 6 mois à 4 ans, Claire Simon pro- gie grecque. en pratique pose l’heure du conte musical. Instal- Claire Simon s’intéresse également au contact lée dans l’école de musique d’Ennery, aux adolescents en froid avec la lectu- de la population du District. elle leur raconte une histoire qui par- re. Avec elle, les jeunes d’Argancy ont le de musique et, chaque fois, leur choisi de créer le journal de leur com- présente un instrument de musique mune, le Caméléon. Les adultes peu- différent. Les 4-12 ans ont rendez- vent aussi la retrouver au club lecture, vous avec elle deux fois par mois à Flévy. « On échange nos lectures, on donne envie de lire aux autres et on pro- pose nos coups de cœur littéraires », ré- DEMANDEZ LE PROGRAMME ! sume-t-elle. Chaque année donne lieu ➜ au choix d’un thème : les grands per- L’heure du conte musical : (petits) et de 11 h à 12 h (grands). sonnages de ce siècle, la fête, le brico- École de musique d’Ennery : dernier vendredi de chaque • Chailly-lès-Ennery : 2e et 4e mer. de 9 h à 10 h mois de 15 h à 16 h 10 (3 groupes). (grands) et de 10 h à 11 h (petits). lage… Chaque thème induit des lec- ➜ L’heure du conte : • Flévy : 1er et 3e ven. de 16 h 30 à 17 h 30 (petits) tures, des visites d’expositions, des • Argancy : 1er et 3e mer. de 13 h à 14 h (petits) et de 17 h 30 à 18 h 30 (grands) découvertes picturales et même des et de 14 h à 15 h (grands). ➜ Club lecture ado : bricolages ! « Ce qui me plaît, c’est • Ay : 1er et 3e mer. de 16 h à 17 h (petits) Argancy : 1er et 3e ven. de 19 h 30 à 20 h 30. d’être en contact avec les gens, d’exploi- et de 17 h à 18 h (grands). ➜ Club lecture adulte : ter tout ce dont j’ai envie, ce qui n’existe • Ennery : 1er et 3e mer. de 10 h à 11 h Flévy : 1er et 3e ven. de 20 h à 23 h. pas, à mon avis, dans les autres emplois jeunes. Et surtout, je ne suis pas toute seule ; les gens me soutiennent. Un comité de pilotage, créé à l’ini- 3 tiative du maire d’Argancy, réunit deux à trois fois par an des représentants de chaque commune et du dis- trict. Grâce à la variété des sensibilités, de nouvelles idées germent et tous m’apportent des élé- ments positifs pour la réalisation de mes projets », tient à souli- gner Claire Simon, ouverte à toute nou- velle inscription. ■

Un village indien qui prend forme à mesure que l’histoire est contée : l’imaginaire des enfants a besoin d’être stimulé. Tour d’horizon Actualités

Exposition SALLE POLYVALENTE D’ENNERY/FLÉVY Une union réussie À la fin du printemps 2001, Jeter moins, trier plus les habitants d’Ennery et Flévy disposeront d’une salle polyvalente Économiques et flambant neuve. Une création écologiques, le tri et le placée sous le signe recyclage des déchets sont de l’intercommunalité. des pratiques à encourager. Convaincu, le District our fêter la Saint-Nicolas des enfants, les com- vient de se doter d’un kit P munes d’Ennery et de Flévy n’ont plus de souci à se faire. Une salle polyvalente, en construction sur d’exposition destiné à la commune de Flévy depuis mai dernier, sera bientôt sensibiliser sa population. mise à la disposition des deux communes. « Flévy avait ce projet, Ennery aussi. On a, par conséquent, décidé de financer et de partager cette salle à deux », rappelle Xavier Le Coq, adjoint au maire de Flévy. u’ils soient à recycler, à « On avait le souhait de faire les choses de façon composter ou simple- intercommunale », ajoute Jean-Marie Bauer, le maire ment à jeter, nos dé- d’Ennery. Installée sur 1 200 m2, la salle polyvalente chets réclament de l’at- se composera de deux salles avec cuisine, l’une pou- Q tention et, surtout, des vant accueillir 350 personnes et l’autre, cent per- comportements différents. En les sonnes. Si le repas des anciens, les soirées des asso- triant correctement, chacun de ciations et la fête patronale y trouveront désormais une place de choix, il est possible que la salle nous facilite leur recyclage. accueille également des colloques d’entreprises et Les collectivités doivent, quant à elles, des spectacles. Des gradins escamotables sont, en mettre en place tous les moyens néces- lages, les dé- effet, également prévus. De quoi réjouir également saires pour favoriser la collecte et le tri chets ménagers ordi- les nombreuses entreprises implantées à proximité. sélectif. Reste ensuite à inciter la popula- naires, les déchets biodégra- tion à adopter les bons gestes… Ainsi, le dables, les chiffres clés, l’histoire des district met à la disposition des écoles, déchets et autres adresses utiles. À noter des mairies, des associations, une expo- qu’Éco-Emballages, le concepteur de sition pédagogique itinérante sur la ges- l’exposition, est un organisme qui collec- tion et le tri des déchets. Le kit d’expo- te et redistribue des fonds pour subven- sition, facile à monter et à démonter, tionner et encourager le tri au niveau des Budget 2000 rassemble des informations attrayantes, collectivités locales. Ainsi, chacun à son Ce qu’il faut savoir ludiques et claires concernant les embal- échelle peut y mettre du sien. ■ SECTION DE FONCTIONNEMENT : 119 183 785,25 FF Chaque année, les élus du District de Dépenses Recettes Maizières-lès-Metz votent leur budget dans les conditions prévues par les règles de la Virement à la section d'investissement Impôts et taxes comptabilité publique. Les données présen- Achats et variations de stocks tées ci-après ressortent du budget primitif Services extérieurs Autres services adopté en mars 2000. Parmi les éléments 4 extérieurs Excédents antérieurs autour desquels s’articule l’adoption du bud- Impôts, taxes et get districal, trois sont révélateurs de la versements assimilés santé financière du District : Charges financières Charges de personnel Les taxes Autres produits Le produit de la fiscalité directe locale s’élève à Autre charge de la gestion courante de la gestion courante plus de 78,5 millions de francs pour l’année 2000. Charges financières Dotations, subventions et participations Avec des taux restés constants comme les années Dotation aux amortissements passées, le produit fiscal a augmenté de plus de 8 millions par rapport à 1999. Une progression SECTION D’INVESTISSEMENT : 123 734 044,29 FF principalement due à l’augmentation des bases

Immobilisations en cours Virement de la section d’imposition de la taxe professionnelle de fonctionnement (+ 12,6 %). (cf. tableau ci-dessous) Déficit antérieur Dotations, fonds et réserves Emprunts et dettes Produit des quatre taxes en 2000 assimilées Taxes Taxe Taxe Autres d’habitation sur le foncier immobilisations Subventions financières d'investissement bâti

Immobilisations Emprunts et dettes assimilées Taux 2,95 % 2,95 % incorporelles Immobilisations en cours Produit 2 393 630 F 4 603 770 F

Immobilisations corporelles Amortissement des immobilisations soit 3,05 % 5,86 % Interview Claude Heiser, maire de Semécourt Un homme de mémoire

À 72 ans, Claude Heiser est l’un des derniers témoins d’une époque : Pourquoi a-t-on créé à la même celle qui aura vu la création du District du nord de l’agglomération époque un syndicat mixte ? « Pour développer le nord de Metz, le dé- messine et du syndicat mixte du Nord Métropole Lorraine. partement de la Moselle voulait créer Rencontre avec un « anti-District » devenu premier vice-président ! un centre-relais avec d’un côté Ennery, lieu de travail, et de l’autre côté Norroy, Semécourt, Plesnois et Fèves, pour l’ha- Dans quelles circonstances est né le esprits et fait revenir sur sa décision : une bitat. Le schéma d’aménagement de la District de Maizières-lès-Metz ? décision plus généreuse de deux délé- Lorraine du 5 août 1970 prévoyait qu’on « La loi du 16 juillet 1971 prévoyait que les gués par commune. La création du Dis- serait 35 000 personnes en 1985 ! Outre communes se regroupent et le préfet de trict a été acceptée à 11 voix contre 10 le les logements, le centre-relais compren- Région de l’époque, M. Gaston Pontal, 31 janvier 1975. » drait aussi un centre commercial, une avait exigé qu’on fasse quelque chose. La jeune université, un centre hospitalier ville de Metz voulait nous prendre dans Et vous, quelle était votre position ? universitaire et des bureaux. Or, il fal- son giron ; je m’y suis opposé. Il y a eu en- « Moi ! J’étais contre la création d’un Dis- lait une structure pour gérer cela, d’où suite l’idée de faire un groupement avec trict ! Le meneur des anti-District ! On l’idée d’un syndicat mixte du Nord Mé- Maizières-lès-Metz : un District hors la était une commune pauvre : vous mariez tropole Lorraine. Il fut créé le 29 no- ville, plus petit et plus humain que celui deux pauvres, ça ne fait pas des riches, vembre 1975 et administré par 23 qui nous était proposé. Pour trouver une pensais-je. Aujourd’hui, je ne regrette pas membres répartis de la façon suivante : solution, le maire de Maizières, Maurice sa création : il faut savoir reconnaître ses conseil général 5, district de l’agglomé- Demange, a réuni douze communes : erreurs. Le District a été un plus pour les ration messine 9, district du nord de Norroy-le-Veneur, Plesnois, Fèves, Semé- communes. Ce qui a fait du bien, c’est un l’agglomération messine 5, district de court, Maizières, Argancy, Ay, Ennery, budget confortable qui nous a permis de Sainte-Agathe 2, chambre de Trémery, Chailly, Flévy et . développer toutes les activités écono- commerce et d’industrie de la Moselle Cette dernière s’est tout de suite retirée. miques. C’est grâce à ça qu’on a pu faire 2. C’était un peu grandiose. L’année sui- À onze, on a cherché une solution mais venir Auchan en 1986, créer la ZAC Eu- vante, Citroën s’est installé à Trémery les lois disaient que les communes les romoselle en 1991… Aujourd’hui, il y a un et ça a été un bon bol d’air. Mais la cri- plus importantes auraient plus de délé- esprit d’équipe entre les délégués du Dis- se pétrolière a fait échouer ce projet. » gués. On a refusé à 15 voix contre 7 ! Le trict ; on travaille bien. On se réunit une préfet n’a pas accepté ce refus. Il est venu fois par mois en réunion Malgré l’échec du centre-relais, à quoi en mairie de Maizières, a fait capoter les bureau et une fois par a servi et sert encore le syndicat mois en conseil distri- mixte ? cal. Le District décide « C’est le syndicat mixte qui a permis le La dette tout en respectant le développement d’Ennery en direction Le District n’a plus emprunté depuis 1995. La dette choix des maires d’Argancy et la réalisation de toutes les s’élevait à 37,3 millions de francs au 1er janvier concernés. » installations. Aujourd’hui, le District a 2000, soit une dette par habitant de 1 970 F, chiffre pris le relais sur le syndicat mixte tout nettement inférieur au seuil national. Pour pour- en gardant l’esprit du syndicat. Il réa- suivre dans cette voie, le District a mené en 1999 lise des routes, aménage des une politique active de renégociation de sa dette. terrains, développe des zones 5 d’activités artisanales. En- Les investissements core aujourd’hui, je me Les dépenses d’investissement sont budgétisées à dis que c’est dommage près de 99 millions de francs. Parmi les grands pro- qu’un CHU ne se soit jets de cette année peuvent être cités : la construc- pas fait… mais c’est tion de la salle polyvalente de Ennery-Flévy, la l’histoire ! » ■ construction de deux bâtiments relais, la poursuite de l’aménagement des différentes zones d’activi- tés districales ainsi que divers travaux relatifs au cadre de vie quotidien de la population.

Taxe Taxe TOTAL sur le foncier profes- non bâti sionnelle 17,72 % 3,94 % « Un District hors la ville, 362 020 F 71 199 346 F 78 558 766 F plus petit 0,46 % 90,63 % 100 % et plus humain… » Le fond des choses Compétence L’assainissemeL’assainisseme desdes eauxeaux LeLe nouveaunouveau chantierchantier dudu DistDist Parmi les compétences du District de Maizières-lès-Metz, l’assainissement est un dossier important et un chantier de grande envergure. La collecte, Plesnois – Norroy-le-Veneur lesles raccordementsraccordements puispuis lele traitementtraitement desdes eauxeaux uséesusées desdes onzeonze communescommunes adhérentes supposent l’installation de nombreux équipements. La dernière tra Depuis 1990, certains ont déjà été réalisés dans le cadre du contrat pluriannuel d’assainissement entre l’Agence de l’Eau, le département À partir de 2001, les deux villages de la Moselle et le District de Maizières-lès-Metz. Pour les prochains mois, feront cause commune en matière d’assainissement. d’autres chantiers sont planifiés. Propriétaire du réseau, le District est aussi responsable de sa réalisation. Ainsi, à l’horizon 2001, a proximité de Plesnois et Nor- les communes de Chailly-lès-Ennery, de Norroy-le-Veneur et de Plesnois roy-le-Veneur sur la rive les communes de Chailly-lès-Ennery, de Norroy-le-Veneur et de Plesnois gauche de la Moselle a permis seront toutes concernées par des travaux de raccordement. La mise de coupler les travaux d’assai- aux normes de la station d’épuration d’Ay-sur-Moselle est également nissement prévus dans le Lcontrat pluriannuel. Malgré des au programme, ainsi que la construction d’une nouvelle station configurations techniques et admi- d’épuration à Maizières-lès-Metz. Enfin, pour clore ce tour d’horizon, nistratives propres à chacune, les nous examinerons les procédures à suivre par les particuliers deux communes abordent aujour- nous examinerons les procédures à suivre par les particuliers d’hui la dernière tranche de travaux. qui souhaitent se raccorder au réseau d’assainissement. Celle-ci concerne les collecteurs de transport qui permettront aux eaux usées de s’évacuer vers la sortie des 6 deux villages pour rejoindre ensuite la future station d’épuration de Mai- zières-lès-Metz. La nouvelle pro- grammation prévoit le démarrage des travaux au prin- temps 2001. Le tron- çon concernant Ples- nois est d’environ 1 km et le budget à la charge du District es- timé à 1,4 million. Quant à Norroy-le- Veneur, sa situation topologique plus compliquée en fait un cas un peu à part. Mi- chel Adam, son mai- re, s’en explique (voir encadré ci-contre). Le réseau d’assainissement se cache sous la voirie des deux principales rues de Plesnois. NORROY-LE-VENEUR Une situation géographique particulière

La réalisation d’un réseau d’assainissement Michel Adam, maire paraît plus compliquée à Norroy-le-Veneur. nt de Norroy-le-Veneur. Comment l’expliquez-vous ? nt « Il y a trois raisons à cela. La première vient de sa topologie ou, si vous préférez, de sa situation géographique. Le village, qui est très étendu, est situé dans une sorte de cirque niché sur les côtes de Moselle. Il est au point de rencontres de plusieurs pentes. Or, à chaque pente correspond une canalisation différente. Nous nous retrouvons donc avec six canalisations qu’il faut toutes raccorder entre elles. »

La présence d’un réseau de type unitaire ne vous a pas non plus facilité les choses ? « Non, ce réseau transporte aussi bien les eaux tt rict rict pluviales que les eaux usées. Or, une station d’épuration ne peut absorber trop d’eau de ruissellement sous peine de mauvais fonctionnement. Il a donc fallu prévoir la construction de sept déversoirs d’orages ainsi qu’un bassin de rétention et de pollution d’une capacité de 400 m3. C’est notre deuxième différence nche par rapport à Plesnois. Et enfin, la troisième cause de nos soucis tient à l’emplacement de ce bassin. PLESNOIS Trouver une surface de douze ares sur le ban de la commune n’est pas chose aisée. Le premier projet n’a pas abouti et la seconde Plusieurs étapes hypothèse, que nous venons finalement d’adopter, Démarrée en 1985, la collecte des eaux est plus coûteuse car plus éloignée. D’où le budget usées du village de Plesnois a connu plu- de 9 millions de francs du réseau d’assainissement sieurs étapes. La première concernait la

TEMA pris en charge par le district. » partie la plus ancienne du village, en hauteur, et portait sur la construction d’un réseau de type unitaire. En contre- bas et au fur et à mesure de l’extension du village, un deuxième collecteur a été installé sous la voirie. Chargé d’assurer un meilleur débit, il est aussi destiné à séparer à l’avenir les eaux usées des eaux claires ; les nouveaux lotissements étant déjà équipés de ce genre de systè- me. Grâce à cette troisième et dernière tranche de travaux, le collecteur récupé- 7 rera toutes les eaux à la limite du village pour les amener, à travers la ZAC du centre relais, à la station d’épuration. TEMA Le fond des choses Assainissement

Maizières-lès-Metz Une nouvelle station d’épuration : pour quoi faire ?

À Maizières-lès-Metz, une station d’épuration flambant neuf tourée de nombreuses enseignes com- sortira de terre au printemps prochain. Dotée des équipements merciales. Le district a donc décidé de la déplacer pour l’installer quelques les plus performants, elle sera invisible et inodore. centaines de mètres plus loin, tou- jours sur la zone de -Haucon- epuis 1993, la loi sur la pro- La station de Maizières-lès-Metz traite court, mais un peu plus en retrait, et tection de l’eau impose aux actuellement les eaux usées des com- surtout à l’abri des regards indiscrets, communes une série de munes de Fèves, Semécourt et Mai- derrière un bosquet. nouvelles normes. Elle exige zières-lès-Metz, ainsi que celles de la La nécessité d’équiper la station de notamment que les stations zone d’activités d’Hauconcourt, soit nouveaux équipements fit également Dd’épuration, dont la capacité dépasse 15 200 habitants. Avec le prochain rac- pencher la balance dans ce sens. plus de 10 000 équivalents habitants, cordement des communes de Plesnois L’azote et le phosphore contenus en s’équipent d’installations permettant et de Norroy-le-Veneur, la station re- assez grosses quantités dans les eaux de traiter le phosphore et l’azote. Ces cueillera les eaux de 19 000 personnes. domestiques se transforment en véri- modifications ont engendré deux types L’actuelle station n’a donc plus la ca- tables engrais, dès lors qu’ils sont dé- de conséquences sur lesquelles les ser- pacité d’absorber ces volumes. Il fal- versés dans les cours d’eau. Or, ce qui vices du district ont dû se pencher. Se lait décider soit de l’agrandir, soit de est bon pour la flore ne l’est pas forcé- posaient d’une part le problème de la la déménager. L’agrandir paraissait ment pour les poissons. En effet, trop taille de la station, d’autre part celui difficile, dans la mesure où elle est si- de végétation entraîne la formation des équipements nécessaires au trai- tuée à l’entrée de la zone commercia- de nitrate et par conséquent nuit à tement de l’azote et du phosphore. le de Talange-Hauconcourt, et est en- l’équilibre piscicole.

Chailly-lès-Ennery zones à faible densité de population. Les nuisances occasionnées par l’évaporation des matières en dé- Un réseau tout neuf composition risquant d’incommoder le voisinage. De plus, le coût des ter- Après de nombreuses hésitations, Chailly-lès-Ennery rains situés en bordure de Moselle, comme la présence dans les sous- disposera d’un réseau d’assainissement de type classique. sols de vestiges archéologiques, ont Situé sur un bassin versant différent de celui de Maizières, incité les élus à abandonner cette il sera raccordé à la station d’Argancy. idée pour choisir finalement un schéma plus classique. u sein du district de Mai- La première phase de ce schéma gé- zières-lès-Metz, la situa- néral consiste à créer un réseau de tion de Chailly-lès-Ennery collecte desservant la totalité de la 8 est un peu à part. Un sol commune. La seconde verra la particulièrement argileux construction d’un réseau de transport Aet des différents projets ont fait que séparatif ainsi nommé, parce qu’il la commune, à ce jour, n’est pas en- collecte d’une part les eaux usées, et core dotée d’un réseau d’assainisse- d’autre part les eaux de ruisselle- ment général. Les travaux envisagés ment. Posé le long du ruis- par le District vont permettre d’y re- seau de Rugy puis de celui médier. Cette opération, d’un mon- de la Bévotte, il rejoindra le tant supérieur à 10 millions de réseau existant pour fina- francs, se fera par tranches et sera lement se déverser, non aidée par l’Agence de bassin et le TEMA pas à la station d’épura- Conseil général de la Moselle. de la lagune avait été envisa- tion d’Ay-sur-Moselle, Jusqu’à présent, seul le réseau gée. Ce système consiste à dé- mais à celle d’Argancy. d’eau pluviale sert de collecteur et verser les eaux usées dans une Enfin, dernière étape, les permet de déverser dans le ruisseau série de petits lacs, à l’intérieur fosses scep- de Rugy les eaux claires comme les desquels l’activité biologique na- Une ancienne tiques, qui eaux domestiques. L’ensemble de la turelle permet le traitement des pompe à eau ne remplis- dans le village population était, et est toujours à ce eaux. Non seulement cette hypo- de Chailly-lès-Ennery. saient plus jour, équipé de fosses sceptiques. thèse nécessite une certaine leur fonc- Or, aucune de ces eaux ne passe ac- étendue d’eau, mais, tion, seront tuellement par une station d’épura- surtout, elle n’est envi- toutes dé- tion. Pendant un temps, la solution sageable que dans des connectées. TEMA AY-SUR-MOSELLE A l’entrée d’une station d’épuration, les eaux usagées sont pompées depuis un poste de re- foulement jusqu’au niveau des ouvrages de Une station d’épuration réhabilitée traitement. Les eaux usées transitent ensuite par un dé- a station d’épuration rive droite d’Ay-sur-Moselle reils. Dans le bassin d’aération, un agitateur permettra grilleur pour en soustraire les plus gros élé- traite les effluents provenant des communes de garder les boues en suspension et une unité spé- ments (feuilles mortes, sacs en plastique…) puis L par un déssableur–dégraisseur : d’Ay-sur-Moselle, Ennery, Trémery et Flévy, de la zone ciale de déphosphatation s’occupera du phosphore. ➜ les graisses et les huiles, qui risqueraient industrielle du Pôle d’Ennery, de la Fontaine des Saints Enfin, la surface de l’épaississeur actuel étant trop d’être entraînées avec les eaux épurées, flot- et de l’usine Peugeot Citroën de Trémery. Comme sa faible par rapport à l’augmentation du volume des tent en surface du dégraisseur et sont éva- « collègue » de Maizières-lès-Metz, elle a besoin de se boues induites par le traitement du phosphore, il est cuées dans un bac à graisses , ➜ les sables, qui risqueraient d’endommager mettre aux normes, mais elle, uniquement en ce qui également prévu d’installer une table d’égouttage. du matériel par abrasion ou de se déposer concerne le traitement du phosphore. Les travaux, d’un L’appel d’offres concernant ces travaux a été lancé dans les bassins, sont aspirés depuis le fond montant de près de 3, 23 millions de francs, consistent et deux entreprises ont répondu. La commission du dessableur dans un bac à sables . en la mise en place d’une pompe de secours pour l’ali- d’appel d’offres du District a décidé de retenir Les eaux usées transitent ensuite dans un bas- sin d’aération où des bactéries, naturelle- mentation du bassin de stockage et sa vidange. De Assainissement sur la base du prix forfaitai- ment présentes dans les eaux usées, vont dé- l’installation d’un dégrilleur automatique et d’un com- re de 3,575 millions de francs TTC. Le délai d’exé- composer la matière organique dissoute. Il y a pacteur de déchets destinés à améliorer, en aval, les cution des travaux est de six mois et le démarrage donc transfert des molécules organiques des eaux usées dans les bactéries. L’air nécessaire conditions de fonctionnement de l’ensemble des appa- prévu à la mi-novembre 2000. aux bactéries est apporté sous forme d’air com- primé par un surpresseur . Le liquide ainsi obtenu, débarrassé d’une gran- de partie de ses matières organiques dissoutes, mais contenant des bactéries, est alors transfé- ré dans un décanteur : ➜ les bactéries vont se déposer au fond, ➜ les eaux épurées vont être rejetées dans le milieu naturel : la Moselle dans le cas présent. Les bactéries, qui constituent les boues d’épu- ration, sont pompées au fond du décanteur et sont acheminées vers des appareils de déshydratation : ➜ les boues sont d’abord égouttées, puis pres- sées ou centrifugées pour en extraire le maximum d’eau, puis rejetées dans une ben- ne et évacuées : ➜ soit en épandage agricole, ➜ soit en compostage, mélangées avec des dé- chets verts, ➜ soit par incinération. Le traitement prévu dans la future station d’épuration permettra d’éliminer les matières organiques, les matières azotées (amonium et nitrates) et les phosphates.

Assainissement 9 Comment se raccorder au réseau ? Prenons le cas le plus simple : vous envisagez de faire construire une maison individuelle sur un terrain à bâtir de la commune de votre choix. ➜ Première chose à faire : déposez un permis de cons- truire à votre mairie qui, en retour, vous délivrera un for- mulaire correspondant à une demande de branchement. ➜ Deuxièmement : sur ce document, une place est prévue pour que vous puissiez y dessiner un schéma décrivant la configuration de votre maison ainsi que la nature des rejets (eaux pluviales ou eaux usées) et l’endroit où ils aboutiront. Vous pouvez d’ailleurs demander un croquis à votre architecte. Cette information fera ensuite la navette entre la Direction départementale de l’équipement (DDE) et le District qui seront chargés d’en vérifier l’exactitude. Cette procédure est la même pour les entreprises. Un guide devrait bientôt être édité par le District pour aider les habitants dans leurs démarches. Entreprises Logistique Gros plan sur le secteur phare d’Eurotransit

Depuis 1992, dix entreprises de logistique se sont implantées sur la zone d’Eurotransit. Mono ou multiclients, américaines, françaises, britanniques ou allemandes, ces entreprises ont toutes trouvé les atouts nécessaires pour exercer leur métier.

ituée au cœur du marché euro- les atouts pour répondre à cette problé- péen, la zone d’activités Euro- matique. Pour preuve, « l’arrivée de EUROTRANSIT transit est le premier pôle logis- l’Américain CAT Logistics (1) sur Euro- ET LA PLATE-FORME LOGISTIQUE tique de Lorraine. Aujourd’hui, transit, en 1992, a eu un effet catalyseur. elle permet de desservir en une Après lui, GE Lighting, Agco et ITT Flygt Sdemi-journée de camion 60 millions de ont souhaité s’installer », constate ZOOM consommateurs installés dans un rayon Thierry Petry, chargé de mission au CA- La logistique en chiffres de 250 km : des Français, des Belges, PEM (Comité d’expansion, d’aménage- des Néerlandais et des Allemands. « Le ment et de promotion de la Moselle), positionnement d’Eurotransit a été senti l’outil de développement économique 93 entreprises dès le début. Dès 1988, des études ont du Conseil général de la Moselle pour sur le site dont commencé pour créer une zone qui dure la prospection, l’accompagnement et longtemps. Elles ont été testées auprès l’aide à l’implantation d’entreprises 27 en logistique. de logisticiens, à l’étranger. Vision- françaises et étrangères en Moselle. naires, les élus ont su faire confiance », Convaincante auprès des logisticiens se souvient Fabrice Genter, directeur américains, Eurotransit a séduit aussi de Dumur Immobilier, commercialisa- les Français (Gefco en 1990, Solotra en 6 400 salariés teur du site. Le secteur de la logistique 1992, Michelin en 1997 et Pomona en sur le site dont explose vraiment en 1992, du fait de 1999) et séduit aujourd’hui les Alle- l’émergence des marchés européens. mands (Aldi), les Suisses (Danzas en 1 340 pour Avec la création d’un marché européen 1999), les Suédois (CITT FLYGT) et les la logistique. et l’effacement des frontières, les États- Britanniques (Multipart en 1999). Unis changent de stratégie. Au lieu d’avoir une vision nationale de chaque De la main-d’œuvre qualifiée Un site de 460 ha pays européen (être présents dans dou- et des infrastructures ze pays) ils décident de rationaliser dont 70 spéciali- leurs positionnements géographiques Plusieurs raisons expliquent cela. Eu- sés en logistique. (rester présents dans trois ou quatre rotransit dispose, en effet, d’infra- pays). Leur objectif : assurer la distribu- structures qui offrent un accès rapide tion à leurs clients d’Europe continenta- et fluide aux principales villes euro- CAMIONS – POPULATION : le sous 48 heures (France, Allemagne, péennes. Outre ses deux axes auto- Benelux). Eurotransit bé- routiers nord-sud (A31-E25) et est- Quelle cohabitation ? 10 néficie de tous ouest (A4-E50), la zone est située à Rares sont les camions qui pourraient aujourd’hui proximité immédiate de la plus gran- se perdre dans les villages autour d’Eurotransit de gare de triage de France (Ay-sur-Moselle, Ennery, Flévy, Trémery ou Argancy). (), de trois Depuis la création de la zone, la signalétique s’est nettement renforcée. De la 2X2 voies, les camions ont des entrées spécifiques sur le site et des ronds- points ont été aménagés. aéroports (Metz-Nancy Lorraine, cesse de se renforcer par rapport à la Copenhague 650 km Luxembourg-Finsel et Sarrebruck- concurrence et cherche à proposer les Hambourg 650 km Ensheim) et d’une liaison fluviale meilleurs outils aux entreprises. (la Moselle). De plus, Eurotransit s’ouvre sur un bassin d’emplois Amsterdam Une offre de bâtiments 420 km de 550 000 habitants et bénéfi- et diversifiée Londres Berlin 730 km cie de filières de formations 570 km Bruxelles 260 km Francfort spécifiques en logistique. À Il s’agit notamment de « permis de 240 km l’Actipôle de Borny, l’AFT-IF- construire en gris » pour lesquels toutes Stuttgart 270 km TIM forme les caristes et les les autorisations de construire sont là, Paris 330 km Munich magasiniers. Au Technopôle sans que le preneur soit identifié. Pour Maizières 480 km de Metz, l’Esilof (École supé- l’entreprise, c’est un réel gain de rieure internationale de logis- temps : cinq mois de formalités admi- Lyon tique) et le Cerelog (Centre nistratives au lieu de douze. Il existe 430 km Venise Milan 830 km d’étude et de recherche en lo- aussi les « bâtiments en blanc », des bâ- 590 km Bordeaux Marseilles gistique) assurent des formations timents déjà construits. D’ici juillet 920 km Turin 740 km 610 km à la gestion de marchandises et 2001, 22 360 m2 de bâtiments (entrepôts, des flux d’informations. « En 1992, locaux techniques, bureaux-locaux so- Rome Barcelone 1150 km on ne jurait que par les projets indus- ciaux) seront ainsi disponibles. Enfin, 1060 km triels. La logistique était vue comme un preuve de son dynamisme, Eurotransit secteur très demandeur en surface, accueillera bientôt deux nouvelles im- mais faiblement créateur d’emplois. plantations (les travaux ont démarré en Aujourd’hui, les logisticiens sont des octobre) : le logisticien Calberson (SNCF) ET AILLEURS ? industriels : ils ne font plus seulement ainsi que la Cerp Lorraine (distributeur du stockage, de la préparation de com- de produits pharmaceutiques) regrou- Principaux sites Principaux sites logistiques français : logistiques étrangers : mandes et de l’expédition, mais aussi pée avec le CAC Est, une coopérative de Paris-Garonor Pays-Bas, de l’assemblage final », argumente coiffeurs, soit une plate-forme de à Marne-la-Vallée (1er) surtout Amsterdam, Thierry Petry. 10 000 m2, un investissement de 40 MF et Lyon (2e) Belgique, Devenue une activité à forte valeur la création de 90 emplois. ■ Tours, Orléans. Luxembourg. ajoutée, la logistique est plus que ja- Sites émergents : mais au cœur des développements ac- Valenciennes, Lille. (1) distributeur de pièces détachées pour Rover et Land Rover et tuels. C’est pourquoi Eurotransit ne d’articles de jardinage pour la marque Électrolux.

11 Entreprises Logistique

Danzas Un logisticien à vocation internationale

Pour se positionner au cœur de cation internationale d’ouverture sur l’Europe, le leader mondial en l’Allemagne », argumente Jacques Braun. Une vocation d’autant plus mar- messagerie européenne et inter- quée que l’agence d’Ennery a en char- continentale Danzas a récemment ge le transport terrestre européen de quitté Metz pour venir s’installer Danzas, Eurocargo. Ce secteur regrou- sur la zone d’activités d’Ennery. pe la messagerie nationale et interna- tionale, l’affrètement en France et en Europe ainsi que le dédouanement, anzas a voulu affirmer une activité aujourd’hui quasiment dis- sa présence dans le parue. À Ennery, Danzas reçoit tous les secteur mosellan et être envois du département et se charge de le mieux situé pour ser- les répercuter sous 24 ou 48 heures sur « vir de plate-forme sur le tout le réseau Danzas. Ce sont ainsi BeneluxD et une bonne partie de l’Alle- plus de 25 000 envois de messagerie qui magne », argumente Jacques Braun, sont traités par mois et 1 400 charges chef d’agence à Ennery. « Cette plate-for- par mois d’opérations de traitement de me sert à l’export mais aussi à l’import : camions complets. « On sous-traite un ici, sur cet axe autoroutier nord/sud, bon nombre de lignes journalières sur nous sommes plus accessibles », ajoute- les différents centres de transit, mais t-il. Installée sur l’ancienne gare de généralement on fonctionne en propre marchandises de Metz, l’agence a dé- sur le réseau de distribution locale. Sur Ouverture ménagé à la mi-août 1999 sur le site une quinzaine de tournées, nous en as- d’Ennery. Avec une cinquantaine de sa- surons dix », rappelle Jacques Braun. lariés, elle s’est installée sur un terrain Une efficacité qu’elle doit, en particu- d’un hectare et demi, dont 2 500 m2 de lier, à son personnel, des spécialistes quai de transit. « Metz-gare avait une vo- issus de l’école de logistique mosellane ■ Botanic : cation régionale. Ici, nous avons une vo- AFT-ISTIM à Metz-Borny.

12 Danzas paradis (Allemagne) CA :~ 80MF Superficie : 15 000 m2 Le 11 octobre dernier, Salariés :50 le groupe savoyard de jardinerie Botanic ouvrait ses portes sur la zone d’activités Euromoselle. Rien que du végétal, d’intérieur et d’extérieur.

n a retenu le site de Fèves parce que nous avions deux impéra- tifs : une zone de cha- « landise intéressante sur leO nord de Metz où il n’y a rien, hor- mis Thionville, et le souhait d’être sur des zones commerciales assez fortes et GE Lighting Un éclaireur américain Depuis six ans, l’Américain GE triotes logisticiens. « J’ai fait un travail de le reste est assuré par ses usines en An- Lighting gère sa production hon- terrain ! J’ai présenté la zone à ITT Flight gleterre, en Italie, aux États-Unis et en groise d’ampoules et ses expédi- (1), je leur ai fait visiter mon entreprise et Chine. Quant à la distribution, elle s’ef- je leur ai expliqué pourquoi les Américains fectue partout en Europe en moins de tions européennes depuis un seul choisissaient de venir ici ! », aime-t-il rap- 48 heures, en France, en Allemagne, au endroit : la plate-forme logistique peler. Locataire sur le site depuis mars Benelux, en Autriche et en Suisse. Ce d’Ennery. Une initiative qui séduit 1994, GE Lighting réussit à faire construi- sont, chaque jour, entre six et huit camions d’autres entreprises américaines. re ses bâtiments dans un délai de sept qui quittent le site pour expédier des co- mois. Dès novembre 1994, l’entreprise lis et des palettes. « D’environ 20/30 000 s’installe sur un terrain de 18 000 m2 avec lignes de commandes en 1994-1995, nous epuis son arrivée sur la une capacité de stockage de 20 000 pa- sommes passés à 50/70 000 en 1999-2000 », zone d’activités d’En- lettes. Elle recrute alors trente salariés confie Mark Howes. Pour ses livraisons nery en mars 1994, (elle en compte aujourd’hui le double) françaises de palettes, l’entreprise par- Mark Howes, respon- dont douze anciens sidérurgistes. Son ac- tage avec d’autres logisticiens les services sable du Centre euro- tivité ? Stocker et distribuer pas moins de du transporteur français Mory, installé Dpéen de distribution du groupe 4 000 références d’ampoules pour la mai- dans la zone des Jonquières. « Nous dé- américain GE Lighting, est son, l’industrie, la voiture et l’éclairage tenons seulement 14 % du marché fran- un porte-parole efficace des villes. « Nous souhaitions réorganiser çais, dans la mesure où nos concurrents pour promouvoir le site nos activités en Europe et n’avoir plus sont ici depuis très longtemps : l’Hollan- auprès de ses compa- qu’un seul lieu de stockage et de distri- dais Philips et l’Allemand Osram. C’est bution. En fonction de nos lieux de pro- pourquoi nous essayons d’être plus duction et de livraison, nous avons dé- flexibles, plus rapides, de proposer de GE Lighting terminé l’endroit idéal pour s’implanter. bonnes lampes. Notre but : une comman- Cela a donné un triangle Luxembourg- de parfaite », analyse Mark Howes. Si l’ins- (États-Unis) Metz-Sarrebruck avec, au centre, la Mo- tallation de GE Lighting en Moselle son- selle et le site d’Ennery », affirme-t-il. Au- ne comme un succès, une extension est Site : Eurotransit ■ Superficie : 18 000 m2 jourd’hui, 70 % de la production d’am- peut-être possible en 2001. À suivre ! Salariés :60 poules de GE Lighting proviennent de ses (1) Distributeur de pompes d’assainissement installé à Ennery depuis sept usines basées en Hongrie, tandis que le 21 mai 1999 (54 MF d’investissements, création de 54 emplois). un nouveau

13

ravant », poursuit Xavier Baudry. Pour cela, le magasin a recruté entre trente- cinq et quarante personnes dont la plu- part sont issues de l’école vosgienne d’horticulture de Roville-aux-Chênes. en plein développement », confie boutique décoration et une partie ani- La vocation de Botanic est clairement Xavier Baudry, le directeur d’un maga- malerie dédiée à l’aquariophilie, aux affichée : proposer aux jardiniers et sin au naturel, construit tout en bois et oiseaux d’élevage et aux rongeurs. « On aux mains vertes rien que du végétal, en verre. Installé sur 5 950 m2 de plain- travaille sur la notion de plaisir : une qu’il soit d’intérieur (cyclamen, bégo- pied, Botanic propose une très grande architecture et une structure jolies et nia, ficus benjamina…) ou d’extérieur variété d’activités : la jardinerie, la po- chaleureuses, des vendeurs proches des (les plantes à massif comme les pen- terie, l’entretien du jardin (arrosage, clients et prêts à les renseigner sur une sées, les géraniums ou les roses d’Inde engrais, produits phytosanitaires), une plante qu’ils ont achetée un mois aupa- et les arbres d’ornement). ■ Carte blanche à… Plesnois

L’ENTRETIEN DU MAIRE COOPÉRATIVE AGRICOLE La chance de l’intercommunalité Dessine-moi un taureau Le Centre d’insémination artificielle (CIA) « Les éleveurs mosellans » s’est installé à Plesnois en 1968. À sa tête, il y a Claude Charles, un passionné de la génétique bovine.

a fierté de Claude Charles s’appelle De ces inséminations naissent environ cent Fatal : un taureau devenu numéro 1 femelles qui sont comparées avec d’autres au Royaume-Uni, en Allemagne, femelles non issues d’un taureau de testage. en Italie et aux États-Unis pour On mesure leur production de lait, sa riches- la saison 1999-2000 ! « J’étais pas- se, leur comportement morphologique, leur Conseiller municipal depuis 1989, Lsionné par tous les animaux, les équins, résistance… Cinq ans après ces résultats, Marcel Jacques vit sa première expé- les bovins… et je me suis spécialisé seuls les meilleurs taureaux sont gardés. rience de maire dans son village natal, dans la génétique bovine », explique-t-il. « C’est comme à un concours hippique : Arrivé en 1973 au CIA de Plesnois, Claude pour présenter une très belle jument, on lui Plesnois, avec 707 habitants. « D’après en est aujourd’hui le directeur (depuis 1990) choisira tel ou tel étalon », simplifie Claude. ce qu’on me rapporte, notre village vit avec une équipe de 23 techniciens Pourquoi autant de choix ? Tout simplement en harmonie avec l’environnement. et une taurellerie de 60 taureaux de race parce que les éleveurs ont des objectifs diffé- Il y fait, dit-on, bon vivre. Il faut dire Prim’Holstein. Quand il en a encore le rents. Pour certains, c’est le potentiel laitier temps, Claude va sur le terrain (ce qu’il pré- qui prime. Pour d’autres, c’est le taux d’azo- que Plesnois a su traverser toutes fère !) visiter les élevages bovins du départe- te, garant d’un bon fromage. « Aujourd’hui, les périodes historiques et évoluer ment avec un petit catalogue sous le bras on sélectionne les taureaux en fonction de avec son temps au niveau des écoles, qui recense tous les produits du CIA : leur longévité, de leur fécondité, de leur des infrastructures et de la communi- 80 taureaux toutes races confondues, dont tempérament… et non plus seulement en cation. Nous sommes un village câblé 25 Prim'holsteins, la race de Fatal, Heldostar fonction de la production. Ce qu’on souhaite ou Jojoba. Tous les ans, le centre achète désormais, c’est qu’une vache donne du lait depuis 1987 et on va pouvoir bientôt 12 jeunes taureaux par l’intermédiaire dans de bonnes conditions ; la qualité et non accéder à Internet ! » s’enthousiasme de sa centrale d’achats Uneco (Union nord- plus la quantité », affirme-t-il. Ce choix Marcel Jacques. est centre-Ouest). Ils viennent de France séduit d’ailleurs les éleveurs anglais, hollan- Les raisons de ce succès ? « On a pu (60 %), de Hollande, d’Allemagne et dais, espagnols, suisses et, plus récemment, réussir grâce à l’intercommunalité, d’Amérique du Nord. Avec chacun, le CIA australiens et néo-zélandais et les Japonais. réalise 400 inséminations sur des femelles « La génétique française travaille avec beau- au travers du groupement qu’est prises au hasard (avant d’être inséminée, coup de sérieux. Notre fiabilité est reconnue 14 le District. Il nous a permis de réaliser la semence est conservée dans l’azote dans le monde entier. Prochainement, des projets, des équipements pour les liquide à – 190° et identifiée : nom de l’ani- nous allons même accueillir à Plesnois des fêtes, l’entretien des terrains de sport… mal, numéro, jour et endroit de la récolte). Ukrainiens ! », s’enthousiasme Claude. ■ et d’avoir des services complets. C’est par exemple l’École de musique Qui sont les Castors ? à Maizières où l’on peut envoyer nos Créée le 24 octobre 1987 par Henri Duchaine, directeur d’école, l’association des Castors jeunes. Ce sont aussi sa maison de re- devait permettre, à l’origine, le développement traite et son unité de vie… Aujourd’hui, du sport. Treize ans après, sous l’impulsion des parents, elle propose bien d’autres services. il y a une assistance de la part de la • Une cantine scolaire (inscription possible le DDE qui devient de plus en plus faible jour même à 8 h 30). et qui va nous obliger à recourir • Un accueil le matin avant la classe et le soir jusqu’à 18 h (aide aux devoirs). à un service technique pour la voirie • Des mercredis récréatifs de 14 h à 17 h : et les bâtiments. Ce n’est pas possible activités manuelles (marionnettes de cheval, hydravion, pantin chinois…), jeux, randonnées pour nous, mais pourquoi pas l’envi- en forêt… Tél. 03 87 51 31 70 (inscription sager au niveau districal ? De même, chaque semaine). • Centre aéré au printemps et pendant les grandes vacances. après consultation des habitants, • Le Carnaval avec les associations et les écoles de Norroy-le-Veneur. pourquoi ne pas réaliser dans l’avenir • Mais aussi des fêtes (journée skate et roller, fête du village, Halloween), des soirées familiales, des repas, des soirées contes, des sorties VTT… un complexe sportif intercommunal ? » Le saviez-vous ? Au XIX e siècle, la vigne était la principale culture de Plesnois. S’y ajoutaient les cultures maraîchères RENCONTRE AVEC… et les arbres fruitiers (mirabelles, cerises, pommes, poires et les noix). Mais au début des années 1900, Maryline Pêtre, le phylloxera détruisit les vignes. Cette culture fut alors remplacée directrice de l’école maternelle par la fraise. À son apogée, L’école maternelle existe à Plesnois depuis 1987. on en récoltait 60 tonnes chaque année Elle signe, cette année, sa troisième rentrée dans un bâtiment et on en exportait en Allemagne. tout neuf et mieux adapté aux vingt-deux enfants. Elle accueille aussi pour la neuvième année, Maryline Pêtre, une directrice aux idées grandes comme des goûters d’écoliers !

Quels étaient les projets tout seuls les décors et les costumes. En vrac marquants de l’année 1999 Notre lien avec le village, c’est aussi et y a-t-il une suite ? Le Petit Canard de Plesnois, un journal Les associations de Plesnois Derrière l’école, il y avait un morceau qu’on vend 10 F aux parents et aux L’APSL (association Plesnois Sports Loisirs) : football ; de terrain en friche. Notre projet a été familles, qui permet à l’école de s’ou- l’Association du temps libre : gymnastique d’entre- d’en faire un jardin-verger scolaire, de vrir et de communiquer. Les enfants tien ; yoga ; le Club de l’amitié et des anciens : planter pour décorer l’école et de de la maternelle me dictent ce qu’ils café, tricot, cartes ; pétanque, tennis. nous inscrire au Concours départe- veulent mettre et on prend des photos. mental des écoles fleuries (*). Les Enfin, c’est aussi saint Nicolas (Daniel enfants ont repiqué des plants de Lang) qui rend visite à l’école avec le fraises, semé des tournesols, désher- père Fouettard (Marcel Matheis). bé… et les oiseaux sont venus ! C’est pourquoi cette année, en partenariat Quels sont les projets avec la Ligue pour la protection des du premier trimestre de l’année oiseaux (LPO), je monte un projet de scolaire 2000-2001 ? sensibilisation aux oiseaux : apprendre Fin octobre, il y aura la semaine du à construire un nichoir et une man- goût. Avec les enfants, on établira un geoire, apporter des baies pour que menu pour le déjeuner, on fera la liste les oiseaux fassent leur nid (grâce à des ingrédients et on ira ensuite au une haie qui sera plantée par la mairie marché de Maizières le jeudi. Cet ate- à la limite d’une propriété et de l’éco- lier cuisine se fait avec les parents : on le), découvrir le monde des oiseaux. fait à manger ensemble, on met la table et on fait la vaisselle ! Le 8 décembre, Quels sont les liens entre l’école nous participerons une nouvelle fois au et le village de Plesnois ? Téléthon avec l’association des Amis Fauthon. Des adultes, en fauteuils rou- La fête de l’école, c’est la fête du Rénovée en 1991, cette cloche en bronze village ! Elle a lieu chaque année le lants, rallient dix-huit communes dont a été achetée par la commune de Plesnois 4 juin. L’année dernière, à cette occa- celles du District. L’année dernière, les le 28 décembre 1848. Elle pèse 41,4 kg et a 15 sion, les enfants avaient inventé une enfants de la maternelle avaient confec- coûté 169,60 F (plus 327,90 F pour la pose !). danse des robots. Après les avoir initiés tionné un arbre et l’avaient décoré avec Elle était autrefois fixée sur le toit de l’ancienne école, devenue la mairie. à la danse contemporaine, ils avaient les empreintes de leurs mains. ■ Les documents qui attestent cet achat viennent d’être retrouvés à choisi eux-mêmes ce thème et réalisé (*) Les résultats seront connus en novembre prochain. la mairie.

Agenda des projets Un trio pour des savoir-faire • Réfection de la rue de la Fontaine à Daniel Lang, Thierry Janecky et Marcel Matheis savent vrai- la rue du Pigeonnier (fin octobre 2000). ment tout faire : la maçonnerie, la couverture, la zinguerie, la serrurerie, l’électricité, la pose du carrelage et le fleuris- • Rénovation de la fontaine Richard, sement de la commune ! Pour s’en convaincre, il suffit d’al- rue de la Fontaine. ler au boulodrome (on leur doit la couverture et la maçon- • Dernière tranche des travaux nerie), de se promener dans les rues (ils fleurissent, ils cou- d’assainissement (fin printemps 2001). pent, ils tondent) ou de prendre le bus (ils viennent de déplacer l’abribus de la rue Jeanne-d’Arc 25 mètres plus • Rénovation de l’église de Norroy- haut !). Et, si vous vous rendez à la mairie, demandez à le-Veneur (propriété commune voir l’écusson de Plesnois (deux bars adossés d’or qui sym- de Plesnois et Norroy - 2001). bolisent les armes du duché de Bar dont relevait Plesnois, accompagnés de quatre roses qui rappellent l’abbaye de • Extension du Très-au-Pré, prévue Saint-Pierremont, que possédait la seigneurie) : c’est l’œuvre de Daniel Lang, un vrai passionné du cuivre. pour la construction d’une quinzaine de maisons (2001). Événement Nouvel Hôtel du District

District de Maizières-lès-Metz Agenda des manifestations dans les communes du District ➜ 11 novembre Maizières-lès-Metz : vente de jouets d’occasion au centre de sports de combat, complexe sportif Camille-Mathieu. ➜ 25 novembre Argancy : dîner dansant, soirée africaine au profit du Burkina Fasso (Familles Rurales). Maizières-lès-Metz : exposition/vente de livres pour la jeunesse à la Maison du Parc Dany-Mathieu. ➜ 26 novembre Argancy : concert Sainte-Cécile par l’harmonie intercommunale. Pose de la première pierre Maizières-lès-Metz : exposition/vente de livres pour la jeunesse à la Maison du Parc Dany-Mathieu. ➜ 2 décembre du nouvel Hôtel du District, Argancy : Saint-Nicolas. Les enfants de l’école primaire et maternelle vont voir le dernier Walt Disney (Dinausor). Ay-sur-Moselle : Saint-Nicolas. Chailly-lès-Ennery : Saint-Nicolas au Club culturel construit place de la Gare Maizières-lès-Metz : marché de Noël au parc Dany-Mathieu. ➜ 3 décembre Maizières-lès-Metz : marché de Noël au parc Dany-Mathieu. à Maizières-lès-Metz. Maizières-lès-Metz : phase départementale de la coupe de la Fédération française d’échecs au collège. ➜ 6 décembre Plesnois : Saint-Nicolas des écoles. ➜ 8 décembre Maizières-lès-Metz : Téléthon. Norroy-le-Veneur : Téléthon, repas sur invitation salle Albert-Bourson. Plesnois : Téléthon, place de l’École. ➜ 9 décembre Ay-sur-Moselle : participation au Téléthon. Chailly-lès-Ennery : participation au Téléthon par le Club culturel. Maizières-lès-Metz : Téléthon + marché de Noël à la rési- dence pour personnes âgées Le Pré Vert + marché de Noël des commerçants cour de l’école Victor-Hugo. Plesnois : repas des anciens, salle polyvalente (11h). ➜ 10 décembre Argancy : repas des anciens. Maizières-lès-Metz : Téléthon. Maizières-lès-Metz : marché de Noël des commerçants cour de l’école Victor-Hugo. Maizières-lès-Metz : défilé de la Saint-Nicolas. ➜ 13 décembre Argancy :arbre de Noël (US Argancy). ➜ 2 janvier Plesnois : les anciens fêtent l’Épiphanie. ➜ 10 janvier Maizières-lès-Metz : atelier conte pour adulte à la biblio- thèque municipale. ➜ 13 janvier Norroy-le-Veneur : spectacle de théâtre donné par le Théâtre amateur delmois (à partir de 20 h). ➜ 28 février Plesnois : les écoles organisent le Carnaval. ➜ Du 2 au 21 mars Maizières-lès-Metz : tournoi homologué du Tennis-Club de Maizières (non classé à 15/1) au complexe Camille-Mathieu. ➜ Le 4 mars Argancy : carnaval Familles Rurales