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Rapport de présentation

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Partie 1 : Préambule ...... 7 III. Dynamiques économiques ...... 61

I. Qu’est-ce qu’un PLU ? ...... 9 IV. Les prévisions démographiques et les besoins en logements 68 II. La démarche d’évaluation environnementale ...... 11 Chapitre 3 : Diagnostic territorial ...... 71 III. Contexte communal ...... 13 I. Fonctionnement urbain ...... 72 IV. Contexte administratif et regroupement intercommunal .... 16 II. Bilan du POS en vigueur ...... 85 Partie 2 : Diagnostic ...... 19 III. Etude de capacité de densification et de mutation des espaces bâtis ...... 90 Chapitre 1 : Articulation du PLU avec les documents d’urbanisme supra-communaux et les plans et programmes mentionnés Chapitre 4 : État Initial de l’Environnement ...... 96 à l’article L.122-4 du code de l’environnement ...... 21 I. Milieux et biodiversité...... 100 I. Les documents avec lesquels le PLU doit être compatible ... 25 II. Paysages ...... 131 II. Les documents de planification que le PLU doit prendre en compte ...... 36 III. Le patrimoine bâti et paysager ...... 139

III. Les plans et programmes que le PLU doit prendre en IV. Santé et cadre de vie ...... 143 considération ...... 39 V. Les risques ...... 156 Chapitre 2 : Diagnostic humain ...... 47 VI. Perspectives d’évolution en l’absence de PLU : scénario de I. Dynamiques sociodémographiques ...... 48 référence ...... 160

II. Dynamiques de l’habitat ...... 55 VII. Synthèse des enjeux environnementaux ...... 162

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Partie 3 : Choix retenus pour établir le PADD et motifs de Partie 4 : Incidences notables prévisibles de la mise en la délimitation des zones ...... 165 œuvre du PLU sur l’environnement mesures retenues pour éviter, réduire ou compenser les effets Chapitre 1 : Choix retenus pour établir le PADD ...... 167 dommageables ...... 235 I. Justification des choix du PADD ...... 169 Chapitre 1 : Incidences prévisibles sur l’environnement et mesures II. Analyse environnementale du PADD ...... 179 ...... 237

III. Compatibilité du PLU avec les plans, programmes et objectifs I. Introduction : rappels règlementaires ...... 239 de référence ...... 181 II. Incidences sur la ressource en eau et la qualité des milieux Chapitre 2 : Motifs de la délimitation des zones et des dispositions aquatiques et mesure ...... 239 réglementaires ...... 189 III. Incidences sur les milieux naturels et les espaces agricoles 240 I. Dispositions générales ...... 191 IV. Incidences sur le paysage et le patrimoine ...... 247 II. Les choix en matière de zones urbaines ...... 193 V. Incidences sur la consommation d’espace ...... 248 III. Les choix en matière de zones agricoles ...... 212 VI. Incidences sur les risques majeurs ...... 252 IV. Les choix en matière de zones naturelles ...... 221 VII. Incidences sur les pollutions et nuisances ...... 252 V. Bilan des évolutions POS/PLU ...... 226 Chapitre 2 : Incidences sur les sites susceptibles d’être touchés .. 254 Chapitre 3 : Capacités d’accueil du PLU ...... 229 Chapitre 3 : Evaluation des effets notables sur le réseau Natura 2000 ...... 257

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I. Le contexte règlementaire, Natura 2000 et les documents d’urbanisme ...... 259

II. Présentation de la commune et de son projet d’urbanisme 260

III. Présentation des sites Natura 2000 ...... 261

IV. Analyse des incidences du PLU sur le réseau Natura 2000 . 274

Partie 5 : Evaluation des résultats et suivi ...... 278

I. Méthode et objectifs d’évaluation ...... 279

II. Indicateurs urbains ...... 280

III. Indicateurs environnementaux ...... 281

Partie 6 : Résumé non technique ...... 283

I. Résumé du diagnostic territorial ...... 284

II. Résumé de l’état initial de l’environnement ...... 286

III. Résumé des choix du PLU ...... 288

IV. Résumé de l’évaluation des incidences ...... 290

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Partie 1 : Préambule

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emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de I. Qu’est-ce qu’un PLU ? développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ; Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est un document d’urbanisme 4° La sécurité et la salubrité publiques ; réglementaire, qui, à l’échelle communale ou intercommunale, établit un 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséquence les risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; règles générales d’utilisation du sol. 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, Dans le cadre de l’article L 101.2 du Code de l’Urbanisme, le PLU de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la détermine les conditions permettant d’assurer, dans le respect des création, la préservation et la remise en bon état des continuités objectifs du développement durable : écologiques ; « 1° L'équilibre entre : 7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains production énergétique à partir de sources renouvelables. » et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des En application de l’article L 151-2, le PLU se compose : espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des - d’un rapport de présentation (le présent document) ; sites, des milieux et paysages naturels ; Il contient un diagnostic du territoire, explique les choix d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti d’aménagements retenus et analyse les incidences du PLU sur remarquables ; l’environnement. e) Les besoins en matière de mobilité ; - du projet d’aménagement et de développement durable 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées (PADD) ; de ville ; Le PADD définit les orientations générales d’aménagement et 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans d’urbanisme. l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation - les Orientations d’Aménagement et de Programmation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents précisant le projet de la commune sur certains secteurs ; et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, - d’un règlement, et ses documents graphiques. touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que Le zonage délimite les différentes zones : urbaines (U), à d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en urbaniser (AU), agricoles (A), naturelles et forestières (N). particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre

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Le règlement définit, pour chaque type de zone, les règles Le dossier est ensuite « arrêté » par délibération du conseil municipal. applicables en matière d’implantation et de construction. Le Celui-ci est transmis aux Personnes Publiques Associées PPA (EPCI, règlement et les documents graphiques sont opposables à toute Préfecture, CG, Chambres Consulaires…) qui rendent un avis sous trois personne publique ou privée pour l'exécution de tous travaux ou mois. Le dossier arrêté, auquel sont joints les avis émis par les PPA (on constructions. parle de dossier d’enquête publique), fait l’objet d’une enquête publique auprès de la population suivie par un commissaire enquêteur. Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) a été institué par la Loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000 et Une fois l’enquête publique terminée, le commissaire enquêteur remet est entré en vigueur le 1er janvier 2001. Il remplace le Plan d'Occupation un rapport faisant la synthèse des avis des PPA et de la population. des Sols (POS). L’analyse de ce rapport permet à la commune de modifier le PLU arrêté sous couvert de justifier les modifications apportées et de ne pas L’élaboration d’un PLU se déroulera en cinq grandes étapes : remettre en cause l’économie générale du document. Le PLU est alors approuvé par délibération du conseil municipal. Une fois approuvé, le PLU La phase de diagnostic permet d’évaluer l’état actuel du développement entre en vigueur et toute décision d’aménagement doit alors être de la commune et les tendances d’évolution. Il concerne la démographie, compatible avec les orientations du PLU. l’économie, l’environnement, le paysage, l’habitat, les transports et les équipements. Le diagnostic doit déboucher sur l’expression des enjeux Au titre de l’article L103-2 du Code de l’urbanisme, une concertation est prioritaires pour le développement de la commune. Le diagnostic mise en œuvre jusqu’à l’arrêt du PLU. L’objectif est d’informer et comprend également un Etat Initial de l’Environnement. d’associer tout au long de la procédure les habitants et personnes morales à l’élaboration du document d’urbanisme. L’élaboration du PADD permet de définir les orientations générales d’aménagement, au regard notamment des conclusions du diagnostic et des arbitrages politiques. Ce document fait l’objet d’une délibération du conseil municipal. Des orientations d’aménagements et de programmations complète le PADD et définissent des orientations plus précises en termes d’habitat, d’aménagement, de transport…

Une phase de traduction réglementaire permet de traduire règlementairement les orientations générales d’aménagement sur un plan à l’échelle cadastrale. Une fois le zonage validé, l’écriture du rapport de présentation débute afin de justifier les choix effectués ainsi que pour mesurer les incidences du PLU sur l’environnement et définir des mesures de réduction, de compensation et de suivi.

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II. La démarche d’évaluation « Au titre de l'évaluation environnementale lorsqu'elle est requise, le rapport de présentation : environnementale 1° Décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et Une évaluation environnementale vise à évaluer les effets potentiels ou les plans ou programmes mentionnés à l'article L. 122-4 du code de avérés du PLU sur l’environnement, et ce à tous les stades de son l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre élaboration. en compte ;

Cette démarche impose un principe d’auto-évaluation, de prise de 2° Analyse les perspectives d'évolution de l'état initial de l'environnement conscience et de responsabilisation face aux grands projets de en exposant, notamment, les caractéristiques des zones susceptibles planification urbaine. Le processus d’évaluation environnementale du PLU d'être touchées de manière notable par la mise en œuvre du plan ; se fonde sur une méthode itérative qui doit s’articuler autour de 3 principes généraux : 3° Expose les conséquences éventuelles de l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour  Connaître les enjeux environnementaux du territoire et les l'environnement, en particulier l'évaluation des incidences Natura 2000 hiérarchiser. Certains points de vigilance peuvent alors faire mentionnée à l'article L. 414-4 du code de l'environnement ; l’objet d’une attention plus particulière.  Identifier les incidences des dispositions envisagées et favoriser 4° Explique les choix retenus mentionnés au premier alinéa de l'article L. des choix ayant le souci de la qualité environnementale. C’est une 151-4 au regard notamment des objectifs de protection de démarche prospective qui doit aider à la formalisation du projet. l'environnement établis au niveau international, communautaire ou  Mener une concertation tout au long du projet avec le public et national, ainsi que les raisons qui justifient le choix opéré au regard des les autorités. C’est l’assurance d’une approche transparente et solutions de substitution raisonnables tenant compte des objectifs et du transversale. champ d'application géographique du plan ;

L’article R 414-23 de Code de l’Environnement précise le contenu attendu 5° Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, de l’étude d’incidences et indique que l’évaluation reste proportionnée à compenser, s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en l’importance du document et aux enjeux de conservation des habitats et œuvre du plan sur l'environnement ; des espèces en présence ainsi qu’à l’état des connaissances à la date d’élaboration de cette étude. 6° Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée. Le rapport de présentation d'un PLU soumis à évaluation environnementale est régi par l'article R.151-3 du Code de l'Urbanisme :

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En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés.

Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l'environnement figurant dans d'autres études, plans et documents. »

L’évaluation environnementale est issue de la Directive européenne du 27 juin 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement, a été transposée dans le droit français par l’Ordonnance du 3 juin 2004 puis le Décret du 27 mai 2005.

Elle fait l’objet d’un avis spécifique du Préfet qui porte sur la qualité de l’évaluation et aussi sur la prise en compte effective de l’environnement dans le document arrêté.

En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés. Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l'environnement figurant dans d'autres études, plans et documents.

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III. Contexte communal

1. Contexte géographique communal

Commune frontalière du département du Var, Escragnolles se situe dans l’arrière-pays grassois. En effet, elle est localisée à 31 km de Grasse, 48 km de Cannes et 66 km de l’aéroport de Nice. Elle compte 618 habitants en 2013 et s’étend sur une superficie de 25,48km², ce qui représente une densité de l’ordre de 24,3 habitants/ km².

Elle possède une situation stratégique, à proximité des grands pôles d’emploi que représentent Grasse, Cannes et Nice mais à l’écart des flux dans un environnement naturel et montagnard préservé.

Escragnolles a rejoint début 2014 la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse suite à la dissolution de la Communauté de Communes des Monts d’Azur. La commune est limitrophe de Seranon, Caille, Andon, Saint Vallier de Thiey et Mons.

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La commune dispose d’un Plan d’Occupation des Sols qui a été approuvé le 23 février 1996 et dont la dernière modification date du 5 octobre 2. Les problématiques communales 2007. La révision générale du PLU a pour objectifs d'améliorer le document en vigueur, de le compléter et de conforter certaines de ses Au cours des dernières décennies, Escragnolles a connu une forte dispositions au regard du contexte actuel. pression démographique issue d’un phénomène de périurbanisation de Dès lors, l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme doit permettre à la l’agglomération grassoise, engendrant ainsi une mutation de ses espaces commune d’établir un nouveau projet de développement qui s’attachera naturels et de ses paysages. à répondre à diverses problématiques : Cependant, cette périurbanisation a fortement été limitée par le relief - Comment concilier protection de l’environnement et du paysage accidenté de la commune qui a conduit à une raréfaction du foncier et du cadre de vie et développement urbain ? Quelle place pour disponible et de l’offre en logements. l’agriculture ? Cette raréfaction du foncier et des logements s’explique également par la - Comment répondre aux besoins de la population en termes de configuration spatiale d’Escragnolles en deux secteurs distincts : le village, logements ? comment diversifier le parc de logements ? spatialement limité, et les nombreux hameaux, dispersés sur le territoire. - Quel schéma de développement pour inscrire Escragnolles dans le Escragnolles est donc une vaste commune qui présente une configuration bassin de vie et d’emploi qui s’étend de Saint Vallier de Thiey à contrastée. En effet, son territoire, étendu sur plus de 2500 ha, est Séranon ? constitué de 3 parties : - Comment dynamiser l’offre de services et singulariser l’offre - au Nord, une partie très montagneuse, d’altitude allant jusqu’à 1600 m, touristique de la commune ? peu accessible et dominée par des espaces naturels et ponctuellement agricoles ; - Comment mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel de la commune ? - au centre, un plateau desservi par la RD 6085- dite Route Napoléon – accueille la majeure partie de l’implantation humaine ; c’est ici que se La révision du PLU permettra ainsi d’aboutir à un nouveau document, en sont développés le village et les principaux hameaux de la commune ; phase avec les réalités et les besoins de la commune ainsi qu’avec les prescriptions règlementaires supra-communales. - au Sud, un relief qui atteint une altitude de 1150 m, dont les versants rejoignent la Siagne, peu accessible. Cet espace est dominé par une Sur la base du POS en vigueur et à partir des objectifs qu’il a défini, le couverture naturelle, principalement forestière. Conseil Municipal a délibéré le 17 décembre 2010 pour la prescription de la révision du PLU.

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IV. Contexte administratif et regroupement intercommunal

La commune s’inscrit dans le périmètre du canton de GRASSE 1. Ce canton est composé des communes de Peymeinade, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Le Tignet, Saint-Vallier-de-Thiey, Cabris, Spéracèdes et Escragnolles.

Escragnolles appartient à la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse (CAPG), née le 1er janvier 2014 de la fusion entre la communauté d’agglomération Pôle Azur Provence, la communauté de communes des Terres de Siagne et la communauté de communes des Monts d’Azur.

Située à l’ouest des Alpes Maritimes, à l’interface de la mer et de la montagne, la CAPG regroupe 23 communes du moyes pays et du haut pays, représentant plus de 100 000 habitants : Amirat, Andon, Auribeau- sur-Siagne, Brianconnet, Cabris, Caille, Collongues, Escragnolles, Gars, Grasse, La Roquette-sur-Siagne, Le Mas, Le Tignet, Les Mujouls, Mouans- Sartoux, Pegomas, Peymeinade, Saint-Auban, Saint-Cezaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-Thiey, Seranon, Spéracèdes, Valderoure.

Outre ses compétences obligatoires que sont le développement économique, l’aménagement du territoire, l’équilibre social de l’habitat et la politique de la ville, la CAPG exerce une série de compétences optionnelles et facultatives en matière d’environnement et de collecte des déchets, de culture et de sport, de voirie et de stationnement, de transport ainsi qu’en matière d’action sociale.

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Partie 2 : Diagnostic

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Chapitre 1 : Articulation du PLU avec les documents d’urbanisme supra-communaux et les plans et programmes mentionnés à l’article L.122-4 du code de l’environnement

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ces dispositions particulières lorsqu'elles ont été précisées pour le territoire concerné par une directive territoriale d'aménagement prévue L’aménagement du territoire communal d’Escragnolles est soumis au par l'article L. 172-1 ; respect du cadre réglementaire en termes de planification. Ce cadre réglementaire impose l’articulation et la compatibilité des documents 2° Les règles générales du fascicule du schéma régional d'aménagement, d’urbanisme les uns avec les autres. de développement durable et d'égalité des territoires prévu à l'article L. 4251-3 du code général des collectivités territoriales pour celles de leurs En application de l’article L131-4 du Code de l’Urbanisme : dispositions auxquelles ces règles sont opposables ;

« les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu ainsi que 3° Le schéma directeur de la région d'Ile-de-France prévu à l'article L. 123- les cartes communales sont compatibles avec : 1 ;

1° Les schémas de cohérence territoriale prévus à l'article L. 141-1 ; 4° Les schémas d'aménagement régional de la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et La Réunion prévus à l'article L. 4433-7 du code 2° Les schémas de mise en valeur de la mer prévus à l'article 57 de la loi n° général des collectivités territoriales ; 83-8 du 7 janvier 1983 ; 5° Le plan d'aménagement et de développement durable de Corse prévu 3° Les plans de déplacements urbains prévus à l'article L. 1214-1 du code à l'article L. 4424-9 du code général des collectivités territoriales ; des transports ; 6° Les chartes des parcs naturels régionaux prévues à l'article L. 333-1 du 4° Les programmes locaux de l'habitat prévus à l'article L. 302-1 du code code de l'environnement ; de la construction et de l'habitation ; 7° Les chartes des parcs nationaux prévues à l'article L. 331-3 du code de 5° Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes l'environnement ; conformément à l'article L. 112-4. » 8° Les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la Et, en application de l’article L131-1 du Code de l’Urbanisme : ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux prévus « les schémas de cohérence territoriale sont compatibles avec : à l'article L. 212-1 du code de l'environnement ;

1° Les dispositions particulières au littoral et aux zones de montagne prévues aux chapitres I et II du titre II ou les modalités d'application de

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9° Les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et DTA de gestion des eaux prévus à l'article L. 212-3 du code de l'environnement ;

10° Les objectifs de gestion des risques d'inondation définis par les plans de gestion des risques d'inondation pris en application de l'article L. 566-7 du code de l'environnement, ainsi qu'avec les orientations fondamentales et les dispositions de ces plans définies en application des 1° et 3° du même article L. 566-7 ;

11° Les directives de protection et de mise en valeur des paysages prévues à l'article L. 350-1 du code de l'environnement ;

12° Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes prévues à l'article L. 112-4. »

Il existe ainsi une hiérarchie entre les différents documents de planification et des exigences de compatibilité entre ces différents documents.

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Alpes-Maritimes. Elle a été approuvée par le Conseil d’Etat le 2 décembre 2003.

I. Les documents avec lesquels le PLU doit Trois objectifs majeurs sont déclinés dans ce document : être compatible - le renforcement du positionnement des Alpes-Maritimes par l’amélioration de la qualité des relations en matière de transport 1. La Directive territoriale d’Aménagement (DTA) et par la consolidation de pôles d’excellence, tels que le tourisme, les hautes technologies, l’enseignement et la recherche, Les Directives Territoriales d’Aménagement ont été instituées par la Loi - la préservation et la valorisation de l’environnement comme n°95-115 du 4 Février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le élément majeur de l’attractivité et du rayonnement du développement du territoire, modifiée par les lois n°99-553 du 25 Juin département, 1999 d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du - la maîtrise du développement afin de gérer l’espace de façon territoire, puis n°2000-1208 du 13 Décembre 2000 relative à la solidarité économe, de satisfaire aux besoins présents et futurs des et au renouvellement urbain. populations, de prévenir et de remédier aux déséquilibres sociaux et spatiaux. Elles ont pour ambition de fixer les objectifs et les orientations de l’Etat en termes d’aménagement et de développement durable, dans le respect En plus des objectifs généraux, la DTA définit également des objectifs de la libre administration des collectivités locales. spécifiques s’appliquant à certains groupes de communes présentant des caractéristiques et des enjeux communs. À ce titre, la commune Le PLU doit être compatible avec ses orientations qui conditionnent d’Escragnolles est concernée par les orientations d’aménagement directement les réflexions de l’aménagement communal. Toutefois, la spécifiques au Haut-Pays. compatibilité n’est pas la conformité et elle s’applique dans les conditions déterminées par le code de l’urbanisme et la jurisprudence. La prise en Bien qu'il soit divisé en plusieurs unités géographiques différenciées et compte de la DTA impose l’approche la plus détaillée, car elle doit faire relativement isolées les unes des autres, le Haut-Pays des Alpes- l’objet d’une interprétation cartographique et rédactionnelle avant d’être Maritimes est marqué par de nombreux facteurs communs qui fondent appliquée au territoire. La compatibilité avec ses orientations conditionne ses particularités géographiques. Il regroupe des territoires soumis à des directement la conception du PLU. Elle prédétermine les impératifs de risques et des contraintes naturelles importantes marqués par des protection et les critères d’identification de l’urbanisation existante qui densités humaines relativement faibles et une économie fragile. Ils définissent les possibilités de son extension. possèdent une grande richesse patrimoniale.

La DTA des Alpes-Maritimes a été initiée par une décision ministérielle en date du 6 novembre 1995 et à la demande du Conseil Général des

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Les orientations pour l’aménagement du Haut Pays visent à assurer le - un village groupé. maintien de la présence humaine, condition indispensable de la préservation de la qualité patrimoniale du Haut-Pays. Source : DTA des Alpes-Maritimes

Plusieurs orientations doivent permettre d’assurer ce maintien :

- diversifier les produits touristiques ;

- maintenir et développer les activités traditionnelles au premier rang desquelles figurent l’agriculture, le pastoralisme - qui jouent un rôle majeur dans l’entretien de l’espace et des paysages - et les activités forestières ;

- favoriser la diversification d’activités s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication et le développement du télétravail ;

- assurer un niveau d’équipement et de services à une échelle de territoire adaptée aux besoins de la population, notamment en confortant les bourgs centres. A noter, en particulier, la nécessité de disposer d’infrastructures de qualité entre le Littoral et le Haut Pays répondant aux besoins multiples des résidents du Haut-Pays, des citadins habitant la Bande Côtière et des touristes ;

- définir des conditions d’extension de l’urbanisation compatibles avec le développement envisagé et la protection de l’environnement.

Le document graphique de la DTA met en évidence plusieurs éléments à protéger sur le territoire communal :

- des espaces naturels et paysagers ;

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d'installations ou d'équipements publics incompatibles avec le voisinage des zones habitées. » (article L.122-5) - Deuxième principe : « Les documents et décisions relatifs à l'occupation des sols comportent les dispositions propres à préserver les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard. » (article L.122-9) - Troisième principe : « Les terres nécessaires au maintien et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières sont préservées. La nécessité de préserver ces terres s'apprécie au regard de leur rôle et de leur place dans les systèmes d'exploitation locaux. Sont également pris en compte leur situation par rapport au siège de l'exploitation, leur relief, leur pente et leur exposition. » (article L.122-10) - Quatrième principe « Les parties naturelles des rives des plans d'eau naturels ou artificiels d'une superficie inférieure à mille hectares sont protégées sur une distance de trois cents mètres à compter de la rive. Toutes constructions, installations et routes 2. La loi Montagne nouvelles ainsi que toutes extractions et tous affouillements y sont interdits ». (article L.122-12) Le territoire d’Escragnolles est soumis à la loi n°85-30 du 9 janvier 1985 Cinquième principe : « Le développement touristique et, en relative au développement et à la protection de la montagne. Son objectif particulier, la création d'une unité touristique nouvelle doivent premier est de promouvoir une politique de développement, prendre en compte les communautés d'intérêt des collectivités d'aménagement et de protection des zones de montagne. territoriales concernées et contribuer à l'équilibre des activités économiques et de loisirs, notamment en favorisant l'utilisation L’article L.122 et suivants du code de l’urbanisme pose cinq principes rationnelle du patrimoine bâti existant et des formules de gestion d’aménagement et de protection en zone de montagne : locative pour les constructions nouvelles. La localisation, la conception et la réalisation d'une unité touristique nouvelle - Premier principe : « L'urbanisation est réalisée en continuité avec doivent respecter la qualité des sites et les grands équilibres les bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions naturels. » (article L.122-15) traditionnelles ou d'habitations existants, sous réserve de l'adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de

l'extension limitée des constructions existantes et de la réalisation

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Le SCOT de l’Ouest des Alpes-Maritimes est en cours d’élaboration. En phase d’étude, les premiers éléments du document d’orientation et 3. Le SCoT’Ouest Alpes Maritimes d’objectifs ont été rédigés.

Le SCoT est un document stratégique d’aménagement du territoire et de Notamment, le PADD définit des orientations générales pour le territoire : planification à l’échelle intercommunale. L’ambition de ce document,  Conforter un territoire ouvert sur le monde et en mouvement défini par les élus, est d’être l’outil principal d’organisation du territoire et de mise en cohérence des politiques publiques.  Consolider « l’écosystème de l’innovation »  Conforter l’enseignement supérieur et la recherche publique sur Il intègre les problématiques tant sociales, économiques, les thématiques locales qu’environnementales, en traitant des thématiques de l’habitat et des  Renouveler l’attractivité touristique formes urbaines, des transports et déplacement, des lieux dédiés à  Innover dans les services et les équipements en accompagnant les l’économie, de l’environnement, des paysages et du commerce. mutations de la société  Soutenir le développement d’une agriculture innovante et Le SCoT assure l’articulation avec les autres documents d’urbanisme, avec performante lesquels ils doivent être compatibles, ou qu’il doit prendre en compte.  Anticiper l’accueil de près de 50000 habitants permanents Une fois élaboré, il est destiné à servir de cadre de référence pour les supplémentaires différentes politiques sectorielles.  Ajuster les prévisions démographiques aux évolutions différenciées des territoires Escragnolles est comprise dans le périmètre du SCOT de l’Ouest des Alpes-  Ajuster les prévisions d’accueil aux évolutions différenciées des Maritimes dont l’élaboration a été prescrite en novembre 2008. Il s’étend sur territoires 60 310 hectares pour plus de 250 000 habitants et regroupe 29 communes. Les communes membres sont : Aiglun, Amirat, Auribeau-sur-Siagne,  Rééquilibrer les valeurs d’un espace rare et contraint Briançonnet, Cabris, Cannes, Collongues, Escragnolles, Gars, Grasse, La Roquette-sur-Siagne, Le Cannet, Le Mas, Le Tignet, Les Mujouls,  Qualifier la ville diffuse en ville jardin et la ville dense avec des Mandelieu La Napoule, Mouans-Sartoux, Mougins, Pégomas, espaces de nature Peymeinade, Saint-Auban, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-  Rééquilibrer dans l’espace urbanisé les parts respectives de la Thiey, Séranon, Spéracédes, Théoule-sur-Mer, Valderoure. résidence, de l’activité économique et de l’espace public  Freiner la minéralisation des terres naturelles et agricoles

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 Maîtriser l’énergie dans les transports, les équipements, le bâti  Reconstituer des limites d’urbanisation et engager une évolution  Produire localement de l’énergie renouvelable et surtout de maîtrisée des zones d’habitat diffus des documents d’urbanisme l’électricité  Préserver, gérer et valoriser les éléments naturels, les sites et  Réduire l’exposition des biens et des personnes aux risques paysages patrimoniaux naturels et technologiques  Constituer la trame verte et bleue du territoire  Un territoire qui assume ses déchets et les gère localement  Pérenniser la ressource en eau et sa qualité  Tisser les solidarités économiques, sociales et territoriales  Préserver les terres agricoles  Soutenir l’accès au foncier des agriculteurs  Définir la politique du logement à l’échelle des bassins de vie  Favoriser la qualité, la diversité et la rentabilité des activités et  Adapter l’offre de logements à la demande sociale productions agricoles  Une ville et un territoire accessibles à tous  Un soutien au développement économique pour fournir une  Articuler « ville des proximités » et « territoires en réseau » activité sur place à la moitié de la population active  Consolider les centres-villes et centres-bourgs, lieux d’animation,  Un réseau équilibré des services à la population qui assure la d’échange et de cohésion sociale cohésion interne  Réinvestir en priorité la ville dense bien desservie dès à présent  Un soutien aux initiatives et aux projets d’économie sociale et par les transports collectifs solidaire  Favoriser une intensification de l’urbanisation à proximité des pôles d’emplois et des transports collectifs structurants Le Syndicat mixte du SCOT de l’Ouest des Alpes-Maritimes participe à la  Aménager une « ville passante » propice aux déplacements démarche « SCOT exemplaire du Grenelle ». Il a obtenu des financements par l’État pour deux études sur la consommation d’espace et piétons et vélo l’aménagement commercial.  Organiser des pôles d’échanges comme pivot des déplacements  Structurer des axes forts de transports collectifs  Faire de la gare de Canne-centre, en capacité d’accueillir la future gare TGV, le centre du système de transports collectifs  Une stratégie volontariste d’aménagement public et concerté

 Développer les capacités d’anticipation et d’adaptation aux risques et aux changements

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Périmètre du SCOT’Ouest

Source : SCOT’Ouest

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4. Le Plan de Déplacements Urbains

Un premier PDU a été réalisé en 2001. L’évolution des communes rattachées au syndicat mixtes des transports Sillages a entraîné la caducité du document. Ce document a donc été révisé pour donner lieu à un nouveau document pour la période 2009-2016. Il se compose d’un diagnostic, d’enjeux et d’un programme d’action territorialisées.

Le PDU définit six grands objectifs :

 offrir un avenir au transport en commun,  favoriser les modes doux et la modération des vitesses,  maitriser l’espace public par une politique cohérente du stationnement et de livraison des marchandises,  faciliter l’accessibilité aux pôles générateurs de trafic voiture et favoriser l’écomobilité,  agir sur les politiques d’aménagement du territoire et des infrastructures routières,  évaluer et suivre le PDU par la création d’un observatoire des transports et des déplacements Sillages. Pour se donner les moyens d’atteindre ces objectifs, Sillage a formulé 23 actions à mettre en œuvre.

Périmètre du PDU du syndicat mixte des transports Sillages

Source : PDU du syndicat mixte des transports Sillage

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- Partage de la ressource : atteindre et pérenniser l'équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en 5. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des anticipant l'avenir ; eaux du bassin Rhône-Méditerranée - Gestion des inondations : gérer les risques d'inondation en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d'eau. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhône Méditerranée 2016-2021, a été approuvé en décembre - En termes de gestion des inondations, le SDAGE édicte notamment plusieurs principes à respecter : 2015 et est opérationnel sur la période 2016-2021. Il fixe pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales. - Réduire les aléas à l’origine des risques, dans le respect du bon fonctionnement des milieux aquatiques Il se décline en neuf orientations fondamentales : - Réduire la vulnérabilité : Eviter d’aggraver la vulnérabilité en orientant l’urbanisation en dehors des zones de risques, réduire la - Adaptation : s’adapter aux effets du changement climatique, vulnérabilité des activités existantes - Prévention : privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d'efficacité ; « Dans l’établissement des SCoT et des PLU, le SDAGE préconise de - Non dégradation : concrétiser la mise en œuvre du principe de privilégier la recherche de zones de développement urbain hors non dégradation des milieux aquatiques ; zone inondable à une échelle intercommunale. » - Vision sociale et économique : intégrer les dimensions sociale et Ce projet rappelle que les documents d’urbanisme, notamment les économique dans la mise en œuvre des objectifs environnementaux ; PLU, doivent : - Gestion locale et aménagement du territoire : organiser la - Limiter ou conditionner le développement de l'urbanisation dans synergie des acteurs pour la mise en œuvre de véritables projets les secteurs où l’atteinte du bon état des eaux est remise en territoriaux de développement durable cause, notamment du fait de rejets polluants (milieu sensible aux - Lutte contre les pollutions : Mettre la priorité sur les pollutions pollutions, capacités d’épuration des systèmes d’assainissements toxiques et la protection de la santé ; des eaux résiduaires urbaines saturées ou sous équipées) ou du - Maintien des milieux fonctionnels : préserver et développer les fait de prélèvements dans les secteurs en déficit chronique de fonctionnalités naturelles des bassins et des milieux aquatiques ; ressource en eau ;

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- Limiter l’imperméabilisation des sols et encourager les projets Le SAGE a également défini des enjeux à atteindre tels que l’amélioration permettant de restaurer des capacités d’infiltration, à la fois pour de la qualité de l’eau, la restauration d’une continuité écologique, la limiter la pollution des eaux en temps de pluie et pour réduire les préservation du patrimoine, la gestion de la ressource et du risque d’inondation. risques d’inondations dus au ruissellement ;

- Protéger les milieux aquatiques (zones humides et espaces de bon Le SAGE Siagne concerne 30 communes, dont Escragnolles, sur les fonctionnement des milieux aquatiques, les zones de sauvegarde départements du Var et des Alpes-Maritimes. Le périmètre du SAGE pour l’alimentation en eau potable et les zones d’expansion des Siagne a été approuvé lors de la séance 24 juin 2011 (délibérationN°2011- crues par l’application de zonages adaptés ; 20) par le Comité d’Agrément du bassin Rhône Méditerranée puis arrêté le 6 décembre 2011. - S'appuyer sur des schémas "eau potable", "assainissement" et "pluvial"

à jour.

Le SDAGE se décline sous la forme d’un SAGE pour la Siagne actuellement en cours d’élaboration. Suite aux conclusions rédigées par le SDAGE, l’élaboration d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) a été confiée au Syndicat Interdépartemental Intercommunal à Vocation Unique (SIVU) de la Haute- Siagne le 31 mars 2010 par les sous-préfectures de Grasse et Draguignan. Le SIVU en partenariat avec le Syndicat de la Siagne et de ses affluents (SISA) œuvrent pour l’élaboration d’un développement durable du bassin versant de la Siagne et de ses affluents.

Lancé officiellement le 7 juillet 2010, le SAGE Siagne (SAGE06037) est porteur de nouvelles orientations pour des réponses efficaces face : - à une forte sollicitation des ressources en eaux (production d’énergie, agriculture, eau potable, base de loisir) ; - aux pressions exercées sur réseau hydrographique du bassin versant de la Siagne : pollution et rejets, espèces invasives, altération de la qualité de l’eau, forts prélèvements, débits réservés, pression foncière et forte fréquentation.

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6. La charte du PNR des Préalpes d’Azur Le PNR a pour rôle de veiller à la compatibilité des documents d’urbanisme avec la Charte et il remplit également des missions Créé le 30 mars 2012 par décret, le Parc Naturel Régional des Préalpes d’accompagnement des communes dans le domaine de l’urbanisme et du d’Azur représente le chainon manquant d’un continuum d’espaces paysage : protégés de la Camargue à l’Italie. Ainsi, le PNR des Préalpes d’Azur est - dans l’élaboration des documents d’urbanisme (conseils, limité au nord et à l’Est par le fleuve et la plaine du Var, et au sud par la approche paysagère complémentaire, concertation, visite de ligne des Baous. La limite ouest suit la limite du département des Alpes- terrain, groupe de travail sont autant de moyens pour le PNR Maritimes, comme le montre la figure ci-dessous. d’apporter son soutien aux communes complémentairement au bureau d’étude) ; - dans la valorisation de leurs espaces publics, entrées de villages, etc ; - dans l’harmonisation de la signalétique et la mise en place de signalétique règlementaire (routière ou patrimoniale) ; - dans l’intégration paysagère et urbanistique d’équipements.

Périmètre du PNR des Préalpes d’Azur (PNR)

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et dynamique

Le territoire du PNR des Préalpes d’Azur se caractérise par : Orientation stratégique 4 – Ancrer le territoire dans une économie rurale viable et équilibrée - Un espace rural montagnard préservé surplombant le littoral ; - Une biodiversité exceptionnelle ; Orientation stratégique 5 – Relever le défi d’une gestion exemplaire des ressources énergétiques et des déchets en milieu rural - Des paysages et un patrimoine culturel très typés ; - Des réserves d’eau stratégiques pour l’alimentation des villes du Orientation stratégique 6 – Répondre au besoin de développement sans littoral ; hypothéquer les atouts environnementaux et la dimension sociale - Des patrimoines menacés par un déclin au nord et des pressions Axe 3 : Consolider l’identité du territoire par la valorisation des grandissantes au sud et à l’Est ; patrimoines - L’opportunité de la proximité des pôles d’innovation. Orientation stratégique 7 – Préserver et anticiper les paysages de demain

La charte du Parc Naturel Régional a été approuvée par décret le 28 mars Orientation stratégique 8 – Développer une stratégie ambitieuse en faveur des 2012. La commune d’Escragnolles est membre du Syndicat Mixte porteur patrimoines culturels et de l’expression culturelle des habitants du PNR, et est donc soumise à la charte et à ses orientations stratégiques Orientation stratégique 9 – Structurer une offre touristique de valorisation des édictées ci-dessous. patrimoines intégrée à la politique de préservation

Orientation stratégique 10 – Coordonner la diffusion des savoirs et promouvoir Axe 1 : Fédérer les acteurs du territoire autour de la protection et de la les savoir-être dans une relation nouvelle entre les Préalpes d’Azur et littoral urbain gestion de l’exceptionnelle biodiversité et du paysage des Préalpes d’Azur Axe 4 : Positionner l’homme comme acteur du projet de territoire

Orientation stratégique 1 – Définir et mettre en œuvre une stratégie de Orientation stratégique 11 : Stimuler la formation et l’insertion dans un préservation, de gestion et de valorisation de l’exceptionnelle biodiversité des contexte économique local fragile Préalpes d’Azur Orientation stratégique 12 : Construire un PNR exemplaire au niveau Orientation stratégique 2 – Exprimer le potentiel agricole, pastoral et forestier environnemental et social, démocratique et fédérateur des énergies pour l’intérêt des Préalpes d’Azur, au service de la biodiversité, du cadre de vie et d’une général alimentation saine

Orientation stratégique 3 – Protéger le château d’eau ouest azuréen

Axe 2 : Permettre le développement d’un territoire exemplaire, solidaire

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o ACTION 1 : Co-construire la trame verte et bleue à l'échelle des documents d’urbanisme SCoT, PLU, PLUi, cartes II. Les documents de planification que le PLU communales ; o ACTION 2 : Maitriser une urbanisation pour des modes de vie doit prendre en compte plus durables ; o ACTION 3 : Transcrire dans les documents d’urbanisme les objectifs de préservation et de remise en état des continuités 1. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique grâce aux sous-trames identifiées dans le SRCE ; o ACTION 4 : Développer de nouvelles formes urbaines et gérer Le SRCE identifie, à l’échelle régionale, les réservoirs de biodiversité et les les espaces de respiration. corridors qui les relient entre eux, constituant la Trame Verte et Bleue - Orientation stratégique 2 : maintenir du foncier naturel, agricole (TVB) du territoire. et forestier et développer des usages durables au regard des Le SRCE PACA, approuvé en octobre 2014, définit des objectifs de remise continuités écologiques. en état ou de préservation : o ACTION 13 : Valoriser les fonctionnalités écologiques - les éléments de la TVB subissant une pression importante doivent potentielles de l’agriculture. faire l’objet d’une « recherche » de remise en état optimale, - Orientation stratégique 4 : restaurer, protéger et développer une - les éléments de la TVB pour lesquels l’état de conservation des trame d'interface terre-mer dont le fonctionnement semble fonctionnalités écologiques est jugé meilleur (au regard des directement lié à la création ou à la conservation de réservoirs de pressions) doivent faire plutôt l’objet d’une « recherche de biodiversité littoraux ou marins. préservation optimale », afin de ne pas dégrader les bénéfices

présents. Le PLU doit prendre en compte le SRCE. La prise en compte reste néanmoins l’obligation de compatibilité sous réserve de dérogations motivées. Le plan d’action stratégique du SRCE présente les différentes actions pouvant être mises en œuvre pour atteindre ces objectifs. Certaines actions sont applicables directement par le PLU : - Orientation stratégique 1 : agir en priorité sur la consommation d'espace par l'urbanisme et les modes d'aménagement du territoire pour la préservation des réservoirs de biodiversité et le maintien de corridors écologiques.

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Le SRCE sur le territoire d’Escragnolles

Source : SRCE PACA

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 Transports et déplacements 2. Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) - Amélioration de la desserte ferroviaire régionale, - Développement de l’offre de transports collectifs interurbains et Le PCET doit être compatible avec le Schéma Régional Climat Air Énergie urbains. (SRCAE), et indirectement, avec le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA), document de portée régionale qui donne les grandes orientations à suivre pour les territoires. De plus, le Schéma Régional de Cohérence  Énergie Écologique (SRCE, échelle régionale) doit être pensé en cohérence du - Diagnostic et sensibilisation pour la promotion de solutions ENR ; PCET (ou inversement), dans la mesure où il permet d’établir ou de - Structuration de la filière bois-énergie (pôle d’excellence rurale). maintenir des corridors qui, dans le contexte du changement climatique, peuvent servir de voies de migration pour les espèces.  Adaptation Le Plan Climat des Alpes-Maritimes "2009-2013" s’inscrit dans une action - Généralisation de bonnes pratiques sur l’eau, globale de maîtrise des énergies et d’adaptation au changement - Étude d’opportunité sur les alternatives à la climatisation. climatique impulsée depuis le début des années 2000. Ce PCET permet de couvrir le champ d’action de la collectivité et d’anticiper les impacts du  Développement économique changement climatique sur le territoire. - Soutien au développement des circuits courts de commercialisation de produits agricoles locaux ; Le cœur de l’action réside dans cinq axes stratégiques structurés autour - Déployer des bonnes pratiques dans le tourisme via l’éco- de la consommation énergétique au sens large (maîtrise de la conditionnalité des aides ; consommation, implication dans la production et distribution locale) qui - Accompagnement des PME-PMI sur les questions énergie-climat, représente selon l’ADEME 80 % des émissions de gaz à effet de serre, et en lien avec les démarches globales environnementales. qui ne cesse d’augmenter.

Les thèmes d’actions du PCET des Alpes-Maritimes sont les suivants :

 Bâtiments et aménagements - Diffusion de normes de haute performance énergétique via l’éco- conditionnalité des aides, - Réalisation de guides sectoriels pour la construction/rénovation.

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émissions de gaz à effet de serre et de polluants, et d’adaptation au changement climatique, pour contribuer à l’atteinte des objectifs III. Les plans et programmes que le PLU doit nationaux et internationaux :

prendre en considération - Une baisse de 50% de la consommation d’énergie régionale entre 2007 et 2050 ; 1. Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie - Un développement important des énergies renouvelables couvrant en 2050 les 2/3 de la consommation énergétique régionale ; L’article 68 de la Loi Grenelle 2 prévoit l’élaboration d’un schéma régional - Une réduction des émissions de gaz à effet de serre de -20% à du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) par le Préfet de Région et le l’horizon 2020 et -35% à l’horizon 2030 (en incluant une estimation de Président de Région qui constituera un document d’orientation réduction des GES non énergétiques issus notamment de stratégique. l’agriculture) ; - Une baisse de 30% des émissions de particules polluantes PM2, 5 d’ici Le SRCAE doit définir, à partir d’états des lieux, des objectifs et des 2015 et de 40% des émissions de NOx d’ici 2020 par rapport à l’année orientations aux horizons 2020 et 2050 en termes : de référence 2007 ; - de développement des énergies renouvelables, - Une diminution des consommations d’énergie des transports de 10% à l’horizon 2020 et 20% à l’horizon 2030 par rapport à 2007, soit 25% - de maîtrise des consommations énergétiques, et 2,5 millions de tonnes de CO2 économisées en 2030 ; - de réduction des émissions de gaz à effet de serre, - Une diminution de la consommation d’énergie finale des bâtiments - de qualité de l’air et de réduction des émissions de polluants de 30% et les émissions de GES de 40% à l’horizon 2030 par rapport à atmosphériques, 2007, soit 2,9 millions de tonnes de CO2 économisées ; - d’adaptation au changement climatique. - Une diminution des émissions de GES de l’industrie de 25% à l’horizon Le SRCEA PACA a été arrêté par le préfet de région le 17 juillet 2013. Il 2030 par rapport à 2007, soit 3,6 millions de tonnes de CO2 constitue une feuille de route régionale pour réaliser la transition économisées ; énergétique, lutter contre le changement climatique et s’y adapter et - Le taux de couverture des énergies renouvelables, qui est aujourd’hui améliorer la qualité de l’air. Il définit les objectifs et les orientations de 10% de la consommation énergétique régionale, est porté à 20% régionales aux horizons 2020 - 2030 – 2050 en matière de maîtrise de en 2020 et 30% en 2030. l’énergie, de développement des énergies renouvelables, de baisses des

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ont été considérés dans ce plan qui définit 38 orientations. Les principales émissions de substances polluantes mises en évidence ont une origine 2. Directive Habitats et Directive Oiseaux : le réseau Natura industrielle et la « contribution majoritaire » due au trafic routier a été 2000 souligné.

Protéger la diversité biologique est un objectif majeur des politiques PPA 06 environnementales mondiale, européenne ou française. Afin de répondre Afin de réduire de façon chronique les pollutions atmosphériques, à ce défi, l'Union Européenne a mis en place le réseau Natura 2000. notamment celles susceptibles d’entraîner un dépassement des objectifs de qualité de l’air retenus par le PQRA, la Loi a prévu l’élaboration de Plan  À ce titre la commune est concernée par 1 Site d’Importance de Protection de l’Atmosphère. (PPA) Le PPA des Alpes-Maritimes a été Communautaire (SIC, Directive Habitat), 1 Zone Spéciale de approuvé par arrêté préfectoral le 23 mai 2007. Afin de prendre en Conservations (ZSC, Directive Habitat) et 1 Zone de Protection compte l’important enjeu qu’est la pollution atmosphérique, les pouvoirs Spéciale (ZPS, Directive Oiseaux) publics européens et français ont mis en place des politiques de planification pour l’amélioration de la qualité de l’air, à l’horizon 2010. 3. Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA) et Plan de Protection de l’Atmosphère des Alpes-Maritimes (PPA 06) Les plans de protection de l’atmosphère définissent les objectifs permettant de ramener, à l’intérieur des agglomérations de plus de 250 PRQA 000 habitants ou des zones où les valeurs limites sont dépassées ou La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE) du 30 risquent de l’être, les niveaux de concentrations en polluants dans décembre 1996 a reconnu à chacun le droit à respirer un air qui ne nuise l’atmosphère à un niveau inférieur aux valeurs limites. pas à sa santé. Outre des dispositions sur la surveillance de la qualité de Le dispositif des plans de protection de l’atmosphère est régi par le Code l’air, rendues obligatoires sur l’ensemble du territoire, cette loi a aussi de l’environnement (articles R.222-13 à R.222-36). Les plans de protection prévu un certain nombre de mesures pour garantir un air de qualité. Le de l’atmosphère rassemblent les informations nécessaires à l’inventaire et Code de l’environnement a prévu la planification des principales actions à à l’évaluation de la qualité de l’air de la zone considérée. engager pour une amélioration de la qualité de l’air. Les plans de protection de l’atmosphère ont pour objet d’énumérer les Dans ce cadre, un Plan Régional pour la Qualité de l’Air a été élaboré par principales mesures préventives et correctives d’application temporaire une Commission Régionale (la COREP) présidée par le préfet de région. Le ou permanente, qui peuvent être prises pour réduire de façon chronique P.Q.R.A. a été approuvé le 10 mai 2000 par le Préfet de Région. Seuls les les pollutions atmosphériques et ramener la concentration des polluants à polluants liés aux activités humaines (industrie, transports, chauffage, ...) un niveau inférieur aux valeurs limites. Ils rassemblent également les

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informations nécessaires à l’établissement du plan : diagnostic, éléments - Les IOM (Résidus d’Épuration des Fumées des Incinérateurs d’Ordures cartographiques, inventaire des émissions, etc., ainsi que les modalités Ménagères), en ce qui concerne les installations de stockage, des procédures d’urgence en cas de dépassement des seuils d’alerte. - Les DTQD (Déchets Toxiques en Quantités Dispersées) provenant des entreprises, des établissements d’enseignement et de recherche, des 4. Plan Régional d’Élimination des Déchets Industriels (PREDI) services, de l’utilisation de produits phytosanitaires..., de la région PACA - Les DMS (Déchets Ménagers Spéciaux).

La loi du 15 juillet 1975 modifiée par la loi du 13 juillet 1992 pose les bases juridiques et les principes fondamentaux destinés à limiter et à Les principaux objectifs de ce Plan sont : maîtriser la production de déchets. Dans ce contexte, la mise en décharge - Assurer l’adéquation entre les besoins et les capacités de ne doit plus être utilisée que pour les « déchets ultimes ». Cette politique traitement, après évaluation des flux de production actuels et nécessite donc un contrôle mieux adapté des différentes filières de prévisibles, traitement des déchets industriels, y compris des unités de valorisation et - d’élimination (autorisées au titre de la loi du 19 juillet 1976 sur les Promouvoir la création d’au moins un centre de stockage, anciennement appelé décharge de classe 1, pouvant accueillir installations classées pour la protection de l’environnement). les DIS et les déchets ultimes pour toute la région PACA, Le cadre principal de cette politique doit se concrétiser dans chaque - Mettre en œuvre le principe de proximité pour la localisation région par l’élaboration d’un Plan Régional d’Élimination des Déchets et l’utilisation des centres de traitement qui apparaîtront Industriels appelé PREDI. En région PACA, un premier plan régional a été nécessaires (incidence sur les déchets importés), élaboré sous l’autorité du Préfet de Région et applicable depuis le 1er - Veiller à une bonne information des partenaires concernés et août 1996. des populations locales, tout en assurant les concertations Les catégories de déchets qui relèvent de ce Plan Régional sont : souhaitables. - La mise en place de 2 Centre de Valorisation Organique (CVO), - Les DIS (Déchets Industriels Spéciaux) : déchets de l’industrie et de permettant la valorisation la fraction organique des ordures l’artisanat autres que les déchets urbains et assimilés tels que ménagères mentionnés à l’article L.373-3 du Code des communes (et qui peuvent être traités dans les mêmes installations que les déchets ménagers) ; cette deuxième catégorie de déchets fait, par ailleurs, l’objet de plans départementaux. Les DIS incluent les IDI (Résidus d’Épuration des Fumées d’Incinérateurs de Déchets Industriels),

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Forêts, Comités Communaux Feux de Forêt, ...) afin d’améliorer la prévention et la lutte contre les incendies pour une période de 7 ans. Les 5. Plan Départemental d’Élimination des Déchets et Assimilés actions de coordination de la politique de la prévention des incendies des Alpes-Maritimes (PEDMA) ainsi que les Plans de Prévention des Risques Incendies de Forêt, sont menées par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer Le Plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PEDMA) a été (DDTM). approuvé le 20 décembre 2010. Il s’agit d’un document de planification qui a pour vocation d’orienter et de coordonner l’ensemble des actions à Les axes de prévention et de lutte sont les suivants : mener, tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés, dans le - La surveillance estivale, domaine de la valorisation et du traitement des déchets. - Les équipements de Défense de la Forêt Contre les Incendies (DFCI) et travaux de prévention, Les grands objectifs du Plan sont de : - La connaissance de l’équipement de DFCI, - Produire le moins de déchets possible ; - La régularisation des ouvrages (mise en place de servitudes pour pérenniser les ouvrages). - Recycler le plus possible dans des conditions économiquement acceptables avant toute autre modalité de traitement ; Il s’agit donc de : - Poursuivre l’activité d’écobuage – brûlage de végétaux sur - Traiter localement et dans les meilleurs délais les déchets résiduels dans pieds et des feux d’hiver, les installations de traitement existantes et dans les installations - Renforcer l’application du débroussaillement obligatoire, nouvelles, en utilisant des procédés techniques fiables et éprouvés, en - Informer et sensibiliser à l’emploi du feu, cohérence avec les meilleures techniques disponibles. - Élaborer le Plan de Prévention des Risques Incendies de Forêt (PPRIF). Il est important de mentionner l’arrêté préfectoral n°2012-1123 du 9 6. Plan Départemental de Protection des Forêts contre novembre 2012 portant sur la réglementation en vue de prévenir les l’Incendie des Alpes-Maritimes (PDPFI) incendies de forêt dans les Alpes-Maritimes. Cet arrêté précise les Approuvé par arrêté préfectoral du 27 avril 2009, il donne les axes périodes durant lesquelles l’incinération des déchets verts est autorisées, prioritaires de l’État et de ses principaux partenaires (Conseil général, et sous quelles conditions. Service Départemental d’Incendie et de Secours, Office National des

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- Engagement n°8 : Préciser la reconnaissance de rôle des pratiques agricoles sur la qualité des paysages et la biodiversité. 7. Charte de Développement Durable de l’agriculture et de la Valorisation des productions forêt des Alpes-Maritimes - Engagement n°9 : Diversifier l’offre de produits agricoles du Afin de proposer et de mettre en place une stratégie de développement département, durable de l’agriculture et de la forêt, une charte en ce sens a été - Engagement n°10 : Organiser la production autour d’une produite. Elle comporte de nombreux engagements et orientations à démarche de garantie de provenance des produits locaux, respecter au niveau départemental. Ces engagements portent sur - Engagement n°11 : Promouvoir les produits agricoles du différents thèmes. département, Foncier - Engagement n°12 : Développer des lieux de concentration de l’offre des produits agricoles locaux. - Engagement n°1 : Mieux connaître et suivre l’évolution des

territoires, - Engagement n°2 : Préserver le potentiel des terres agricoles, Innovation, recherche, formation, développement - Engagement n°3 : Mobiliser et mettre en valeur les espaces - Engagement n°13 : Créer une plate-forme collaborative de fonciers agricoles, formation, recherche et développement durable sur les cultures - Engagement n°4 : Favoriser la transmission et l’installation végétales méditerranéennes, - Engagement n°14 : Consolider l’assistance technique sur les productions animales, - Engagement n°15 : Proposer des programmes de formation Environnement – Agriculture durable adaptés aux besoins des agriculteurs. - Engagement n°5 : Améliorer les pratiques agricoles au regard de l’environnement, Emploi et logement - Engagement n° 6 : Développer la certification environnementale des exploitations, - Engagement n°16 : Mettre en adéquation l’offre d’emploi et la - Engagement n°7 : Améliorer la prise en compte des contraintes demande, environnementales dans le soutien la production agricole, - Engagement n°17 : Améliorer les capacités et conditions de logement des actifs agricoles.

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- Engagement n°28 : Développer les thèmes de recherche Forêt intéressant l’agriculture biologique ainsi que les travaux visant à une application directe des avancées chez les producteurs. - Engagement n°18 : Augmenter les débouchés pour le bois local, - Engagement n°19 : Proposer une offre de bois répondant à la 8. Le schéma départemental des carrières demande locale, - Engagement n°20 : Améliorer et optimiser les conditions de Les Alpes-Maritimes sont dotées d’un Schéma Directeur des Carrières mobilisation de la ressource forestière, approuvé le 4 mai 2001. Ce schéma a pour but de recenser les gisements, les activités existantes ainsi que d’encadrer le développement des - Engagement n°21 : Développer l’animation, la formation et le activités d’extraction de minéraux autant que la reconversion des sites. Il transfert de connaissance dans le domaine forestier, prend en compte les contraintes environnementales, urbaines et les - Engagement n°22 : Assurer une gestion durable de la forêt en vue infrastructures routières. de prévenir les risques naturels et de développer ses différentes fonctions. La commune d’Escragnolles ne dispose pas de carrières exploitées sur son territoire.

Élevage - Engagement n°23 : Consolider l’élevage sur le territoire des Alpes- Maritimes, - Engagement n°24 : Accroître les capacités de transformation de la filière élevage ; - Engagement n°25 : Développer des activités de diversification.

Agriculture biologique - Engagement n°26 : Valoriser et promouvoir les productions biologiques locales, - Engagement n°27 : Proposer des formations spécifiques à l’agriculture biologique,

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9. Les documents d’Objectifs (DocOb) des sites Natura 2000

Les Documents d’Objectifs des sites Natura 2000 ont pour objet :

- d’inventorier les habitats et les espèces à protéger ainsi que leur état de conservation, - d’identifier les pratiques et besoins d’ordre socio- économique, - de hiérarchiser les enjeux, - de définir de façon concertée et cohérente des objectifs de gestion.

Ils sont accompagnés d’un plan de gestion détaillé par habitat et par espèce d’intérêt communautaire et comprennent un volet opérationnel où sont détaillées les mesures de nature contractuelles à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs énoncés.

Sur la commune d’Escragnolles, l’ensemble des sites du réseau Natura font l’objet d’un DOCOB approuvé.

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Chapitre 2 : Diagnostic humain

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Toutefois, deux périodes majeures se distinguent en matière de croissance démographique :

I. Dynamiques sociodémographiques - entre 1975 et 1990, la croissance est massive : le gain net de population atteint plus de 200 habitants soit près d’un tiers de la 1. Une croissance continue de la population population actuelle ; - entre 1999 et 2012, après un léger ralentissement de la En 2012, la population d’Escragnolles, recensée par l’INSEE, était de 620 croissance, durant les années 1990, on assiste à un redémarrage habitants, soit 24,3 habitants au kilomètre carré. Ce chiffre est le fruit important. Le taux de croissance annuel moyen entre les deux d’une croissance passée soutenue. dates atteint 4% et induit un apport de population supérieur à 160 personnes. Evolution de la population entre 1968 et 2012 En comparaison, il est à souligner que la croissance démographique 700 d’Escragnolles a été significativement supérieure (près de 4 fois plus 600 importante) à celle du département des Alpes-Maritimes sur les dernières périodes intercensitaires 1999-2008 et 2007-2012. 500

400

300

200

100

0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012

Source : INSEE RP 1968 à 2012

En effet, entre 1968 et 2012, la population communale a connu une croissance importante de plus de 500 habitants.

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La commune est donc, sans aucun doute, un territoire attractif à l’instar Les origines de la croissance démographique de la totalité du secteur littoral élargi. 10.0% 8.0% Plusieurs phénomènes expliquent toutefois cette forte attractivité : 6.0%  l’héliotropisme qui pousse les français et plus généralement les 4.0% européens à déménager vers le Sud ; 2.0%  mais aussi la tension sur le marché immobilier des agglomérations 0.0% de Cannes et de Grasse, qui incite les populations à s’éloigner des -2.0% 1968 1975 1982 1990 1999 2007 centres urbains au profit des périphéries, créant des phénomènes ------de périurbanisation, auquel n’échappe pas la commune 1975 1982 1990 1999 2007 2012 d’Escragnolles. part due au solde -0.1% 0.0% 0.4% 0.4% 0.6% 0.6% naturel part due au solde -1.0% 8.3% 6.4% 1.5% 3.3% 3.0% migratoire

Source : INSEE RP 1968 à 2012

Cette croissance démographique s'explique presque exclusivement par un solde migratoire (rapport arrivées/départs) très élevé. Le solde naturel (rapport naissances/décès) étant quasi-nul depuis 1968.

Le solde migratoire représente ainsi quasiment 100% de la croissance observée entre 1975 et 2012. Toutefois, la période 1999-2012 voit un retour du taux de natalité dans la commune (solde naturel de +0,6%), preuve qu’une part des nouveaux arrivants est composée de familles et de jeunes ménages avec enfants.

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2. Une forte mobilité résidentielle des ménages

Ainsi, la commune d’Escragnolles présente un taux de migration 3. Une population relativement jeune résidentielle important : 68 % seulement des habitants de la commune en 2008 y résident depuis plus de 5 ans Le graphique suivant montre, sur la période 2007-2012, un regain démographique perceptible de la population la plus jeune (tranche des 0- Ancienneté d'emménagement dans la commune en 14 ans), preuve de l’arrivée de ménages avec enfants. En effet, la 2012 commune a connu un apport net de 37 enfants. En conséquence, la part des 30-44 ans a également augmenté.

La part des personnes âgées de 45 à 59 ans a, quant à elle baissé, en 13.2% proportion de la population totale, passant de 24 à 20% Moins de 2 ans

47.5% 17.8% De 2 à 4 ans Répartition de la population par tranche d'êge entre De 5 à 9 ans 2007 et 2012 10 ans ou plus 21.5% 75 ans ou plus 60-74 ans 45-59 ans

30-44 ans Source : INSEE RP 2012 15-29 ans A contrario, un tiers des habitants d’Escragnolles sont installés dans leur 0-14 ans résidence principale depuis moins de 5 ans, ce qui atteste d’un « turn over » résidentiel important. 0 20 40 60 80 100 120 140 2012 2007 Parmi les nouveaux habitants, on peut supposer qu’une part non négligeable des nouveaux arrivants est originaire des communes de Cannes, de Grasse, etc. Source : INSEE RP 2007 et 2012

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La population d’Escragnolles est donc une population rajeunie par rapport aux dernières périodes intercensitaires et elle est également globalement plus jeune que la population des Alpes-Maritimes. Cette répartition indique une importante représentation des familles : principalement des familles jeunes, qui vivent encore avec leurs enfants. Ce phénomène est mis en lumière par le nombre, très Répartition de la population par classes d'âge important de personnes par ménage. comparée avec le département en 2012 25%

20%

15%

10% Escragnolles

5% Alpes maritimes

0% 0-14 15-29 30-44 45-59 60-74 75 ans ans ans ans ans ans ou plus

Source : INSEE RP 2012

Cependant, la commune connaît un déficit de jeunes en âge d’étudier ou de travailler (15-29 ans), preuve de son caractère périurbain marqué (absence de structures scolaires et d’économie productive, notamment).

Toutefois, à l’échelle du département, Escragnolles présente une population d’âge jeune : - les tranches d’âges 0-14 ans et 30-44 ans sont davantage représentées dans la commune que dans le département ; - Les tranches d’âges des plus de 75 ans sont largement inférieures à celles du département.

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4. Des ménages nombreux et de grande taille

En France, la taille des ménages connaît, de manière générale, une lente Cependant, on peut noter une évolution de la composition des ménages. décroissance depuis 1968. Ce phénomène de décohabitation n’a pas Le nombre de familles(couples avec enfants et familles monoparentales) a cours à Escragnolles, qui a su garder, historiquement, un nombre diminué de plus de dix points entre 2008 et 2012 tandis que le nombre de relativement important de personnes par ménage. En effet, sur la période ménages d’une personne et de couples sans enfants est en augmentation. 1982-1999, on constate le maintien de la taille des ménages aux alentours de 2,2-2,3 personnes. Evolution de la composition des ménages La période intercensitaire (1999-2008) voit ce chiffre augmenter, dû à entre 1999 et 2012 l’arrivée de jeunes couples et de familles dans la commune ; en effet, la Ménages d'une personne Couples sans enfants Familles taille des ménages atteint en 2008, 2,46 et cela est toujours le cas en 2012. 40% 46.2% 52.8% Ce chiffre est important, et très supérieur à la moyenne départementale qui est de 2,14 personnes. 19.2% 33.2% 26.9%

26.9% 20.3% 25.8% Augmentation de la taille des ménages entre 1982 et 2012 1999 2008 2012

2.50 Source : INSEE RP 1999 – 2008 2.40

2.30

2.20

2.10 1982 1990 1999 2008 2012

Source : INSEE RP 1982 à 2012

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5. Des revenus inférieurs à ceux du département

Sur la commune d’Escragnolles, le nombre de ménages fiscaux s’élevait à 202 en 2012, pour un revenu médian de 18 456 €, ce qui est inférieur à celui du département (20 162 €). La part des ménages fiscaux de la commune est de 80,2%.

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Synthèse :

- Une croissance démographique qui ne faiblit pas et qui n’est pas maitrisée - Une croissance liée à un solde migratoire fortement excédentaire - Une forte mobilité résidentielle - Une population jeune à l’échelle du département - Des ménages de taille importante

Enjeux :

- Maîtriser la croissance démographique - Maintenir une population jeune et active - Stabiliser les actifs au sein d’un parc de logements plus diversifié

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Depuis 1990, la croissance reste soutenue (entre +1,8% et +1,6%) mais le rythme est plus raisonnable. En effet, environ 40 logements, en moyenne, II. Dynamiques de l’habitat ont été créés entre chaque période inter censitaire. 2. Une proportion de résidences principales en augmentation

1. Un parc de logements dont la croissance est en depuis 1990 augmentation L’étude de l’évolution de la typologie des logements à Escragnolles révèle Le parc de logements a logiquement connu une croissance parallèle à la une mutation profonde, accélérée depuis 1990. progression démographique. En effet, la commune a connu une augmentation d’environ 4 logements/an en moyenne depuis 1968, En effet, le nombre de résidences principales était historiquement portant en 2012 le nombre de logements recensés à 322 unités. inférieur au nombre de résidences secondaires ; le phénomène s’est poursuivi jusqu’au milieu des années 1980. De 63% environ dans les années 1960 et 1970, le nombre de résidences secondaires a largement Évolution du nombre de logements diminué au profit des résidences principales. Il ne représente plus que sur la pérode 1968 - 2012 17,4% du parc lors du recensement de 2012. 400 298 322 254 300 217 La commune d’Escragnolles était donc, jusqu’au tournant des années 155 200 142 140 1990, un espace de villégiature ; elle est désormais un espace vécu, où la 100 population s’installe à l’année. 0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 En 2012, la proportion entre les différentes typologies de logements s’exprime de la façon suivante :

Source : INSEE RP 1968 - 2012 - 78,3% du parc de logements est occupé par les résidences principales Le taux d’accroissement annuel moyen augmente depuis 1968 mais selon - 17,4% par les résidences secondaires un rythme de croissance marqué par un pic significatif entre 1982 et - 4,3% par les logements vacants. 1990 : alors qu’il était inférieur à 2% dans la décennie 1970, il explose à 4,3% entre 1982 et 1990 (+62 logements).

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La part des résidences secondaires dans le parc de logements, malgré la baisse important qu’elle a connue, reste tout de même relativement élevée. Cette donnée est le signe que la pression foncière que connaît le littoral n’a pas encore gagné l’arrière-pays. Certes la majorité des habitations a été transformée en résidences principales mais le nombre Evolution du nombre et de la typologie de logements de résidences secondaires est toutefois de 56 en 2012 (contre 89 en 300 1968). Cette mutation traduit, de fait, l’attractivité résidentielle du territoire pour les ménages actifs, à l’origine d’une forte demande en 250 Résidences principales logement.

200 La part des logements vacants s’est stabilisée sur la dernière période Résidences secondaires 150 intercensitaire suite à une forte augmentation depuis les 40 dernières et logements années. Ils représentaient 1,4% du parc en 1968 et 4,3% en 2012, ce qui 100 occasionnels assure la fluidité des parcours résidentiels. Logements vacants 50 La vacance est donc un phénomène récent, apparu également dans les années 1990, qui impacte le parc de façon marginale. En effet, d’après 0 une étude réalisée par la commune en juin 2012, 8 logements seraient 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 vacants. Ils sont localisés comme suit :

Source : INSEE RP 1968 - 2012 - 2 au village - 3 au Château - 1 à Clars - 1 aux Gras - 1 aux Galants.

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Le parc de logements est marqué par la prédominance des grands logements. Les logements de grande taille (4 pièces et plus) constituent 3. Une prédominance de logements individuels et de grande plus de 60% du parc, ce qui représente une très forte proportion taille comparativement à la moyenne des Alpes-Maritimes où les logements de cette catégorie constituent un tiers du parc départemental. Moins de 9 % Le parc de logements d’Escragnolles est relativement peu diversifié et est des logements possèdent 2 pièces ou moins en 2012. majoritairement composé de logements individuels (87% des biens sont des maisons) et seulement 13% sont des immeubles collectifs. Cette tendance s’est accentuée entre 2007 et 2012 puisque le nombre de logements de 4 pièces et plus a fortement augmenté tandis que le Toutefois, la diversification de l’offre progresse et cette situation est pourcentage des logements de taille inférieure a baissé. accentuée par une augmentation des appartements : leur nombre est passé de 19 en 1999, à 43 en 2012, et leur proportion, a augmenté Evolution de la taille des résidences principales significativement : de 8% en 1999 à 13% en 2012. entre 2007 et 2012

40.0% 36.0% Répartition des logements par type en 2012 30.1% 29.6% 30.0% 27.7% 26.5%

13% 21.7% 20.0% 2007 Maisons 13.7% 2012 Appartements 8.3% 87% 10.0% 4.9% 1.6% 0.0% 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces et plus

Source : INSEE RP 2012 Source : INSEE RP 2007 et 2012

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4. Une majorité stable de propriétaires

La commune compte 74% de propriétaires contre 22% de locataires La tendance est donc à l’augmentation de la taille des logements : entre privés. Cette part de propriétaires est restée relativement stable depuis 1999 et 2012, le nombre de pièces est ainsi passé de 3,6 à 4 en moyenne. 1999. Cela traduit une facilité d’accession à la propriété pour les ménages, confirmée par l’augmentation du nombre de propriétaires entre les deux recensements. Taille des résidences principales en 2012

2% Evolution du parc de logement

8% Logé gratuitement 26% 1 pièce 2 pièces dont locataire logement HLM loué vide 28% 3 pièces 4 pièces Locataire du parc privé 5 pièces et plus 36% Propriétaire

0 50 100 150 200

2007 2012 Source : INSEE RP 2012

Toutefois, il faut souligner que la commune compte, malgré une baisse Source : INSEE RP 2007 et 2012 significative, un nombre important de 3 pièces (27,7% soit 70 unités) ; ce type de logements est à même de répondre aux besoins des jeunes ménages et des populations vieillissantes.

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6. Le parc de logements sociaux

5. Un parc de logements relativement récent D’après les données de l’INSEE, issue du dernier recensement de 2008, la commune compte 9 logements sociaux au sein de son parc. L’offre L’augmentation rapide de la population et la croissance du parc de locative sociale de la commune représente donc une part de près de 4%. logements enregistrée depuis 1990 trouvent logiquement leur traduction dans l’âge des logements : 24 % des résidences principales ont été Avec moins de 3500 habitants, la commune n’est pas concernée par la loi construites après 1990 (soit 60 logements). SRU et par les objectifs des 20 % de logements sociaux.

Le parc de logements d’Escragnolles est donc relativement jeune.

Période de construction des résidences principales en 2012

avant 1946 24% 34% 1946 à 1990

1991 à 2009 42%

Source : INSEE RP 2009

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Synthèse :

7. Un prix du marché immobilier et foncier qui demeure - un parc de logements en augmentation constante sans attractif signe d’essoufflement ; - un parc composé majoritairement de résidences Les prix de vente moyen constatés à Escragnolles sont largement principales qui s’est développé au détriment des inférieurs aux tarifs pratiqués dans le reste du département. résidences secondaires « historiques » ; - un parc monotypé : 86 % de maisons individuelles, 63 % Ce facteur permet d’expliquer l’attractivité nouvelle qu’exerce le de logements de plus de 4 pièces, 74 % de propriétaires ; territoire, et donc sa croissance sans précédent. - une faible proportion de logements sociaux mais une diversification récente de l’offre en logements collectifs. Prix de vente moyen au m² Enjeux : Escragnolles 2818 €

Alpes-Maritimes 3531 € - le développement et organisation de la construction 2651 € Provence-Alpes-Côte d’Azur neuve en rapport avec les objectifs démographiques et les sources : Efficity – 07-2015 besoins de la population ; - identification du foncier nécessaire à la poursuite du développement démographique de la commune.

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III. Dynamiques économiques Population en âge de travailler par type d'activités 70.0% 1. Une progression importante du nombre d’emplois entre 60.0% 1999 et 2012. 50.0% 40.0% 30.0% Depuis 1999, la commune a vu augmenter le nombre d’emplois 20.0% disponibles sur son territoire : en effet, ce chiffre est passé de 48 en 1999 10.0% à 60 en 2008 et 68 en 2012. 0.0% Actifs ayant un Chômeurs Toutefois, l’indicateur de concentration d’emploi, c’est à dire le ratio emploi entre le nombre d’emplois proposés et le nombre de travailleurs est Actifs Elèves- Retraités Autres faible : on dénombre 252 actifs ayant un emploi à Escragnolles pour Etudiants seulement 68 emplois existants dans la commune. 2007 2012

La commune présente un taux d’activité inférieur à celui du département et de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse : 72,8% de la Source : INSEE RP 2007 et 2012 population des 15-64 ans est active à l’échelle communale, contre 73.3 % à l’échelle du département et 75,4% pour la Communauté Concernant la répartition de la population par catégories socio- d’Agglomération. Le taux d’activité de la commune a augmenté de professionnelles ; on note la présence importante d’ouvriers et la presque deux points entre 2007 et 2012. répartition relativement équilibrée entre les différentes CSP à l’exception des agriculteurs et des cadres et professions intellectuelles supérieures Le taux de chômage était de 9,4% en 2012. Il a baissé par rapport à 2007 qui sont faiblement représentées dans la commune. où il s’élevait à 10,3%.

La part des inactifs est importante et supérieure à celle de la Communauté d’agglomération : elle est de 27,2% pour la commune et de 24,6% pour la Communauté d’agglomération. Elle est marquée par la part importante de retraités, et en augmentation depuis 2007, qui représente 11,3%. La part d’élèves, étudiants et stagiaires est relativement faible et s’élève à 6,3%.

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2. Un faible niveau de diplôme Population en âge de travailler par type d'activités en 2012 En 2012, 36,2% des habitants d’Escragnolles étaient titulaires du Agriculteurs baccalauréat ou d’un diplôme supérieur, soit 10% que moins qu’à exploitants 2% l’échelle de la Communauté d’agglomération qui en comptait 46,2%. Le nombre de personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement Ouvriers Artisans, supérieur long est particulièrement faible (6,3% contre 15,7% à l’échelle 30% commerçants, chefs de la Communauté d’agglomération). d'entreprise 21% Le nombre de personnes possédant un diplôme inférieur au baccalauréat Employés Cadres et est important (47,7%) et supérieur à celui de la Communauté 23% professions intellectuelles d’agglomération (37,5%) tandis que le pourcentage de non diplômés est Professions supérieures identique (environ 16%). intermédiaires 9% 15%

Niveau de formation des habitants en 2012 Source : INSEE RP 2012 Aucun Diplôme / CEP / BEPC 6% CAP/BEP 13% 35% BAC

17% BAC + 2

Études supérieures 29%

Source : INSEE RP 2012

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Les communes telles que Grasse, Cannes et Antibes, captent vraisemblablement la grande majorité des salariés de l’arrière-pays. 3. Des migrations pendulaires importantes et une forte dépendance à la voiture Ces déplacements inscrivent donc bien Escragnolles dans le bassin d’emploi de l’agglomération de grasse et de Cannes, par le biais d’une La commune d’Escragnolles est concernée par d’importantes migrations relation de dépendance, faute d’activités productives sur la commune. pendulaires (domicile-travail). En effet, seulement 22,4 % des actifs travaillent au sein de leur commune, en 2012. Cela s’explique Pour effectuer ces déplacements, la majorité des habitants d’Escragnolles principalement par le nombre relativement restreint d’emplois localisés utilisent leur véhicule. 95,5 % des ménages disposaient en 2012 d’au sur la commune : une soixantaine selon l’INSEE. Selon la commune, ce moins un véhicule personnel et 46,7 % des ménages possèdent deux sont environ 80 véhicules qui quittent la commune chaque matin. véhicules ou plus.

Une majorité des actifs travaille donc à l’extérieur de la commune, pour la Cela traduit une importante dépendance des ménages à la voiture plupart au sein du département des Alpes-Maritimes, ce qui génère de individuelle qui est particulièrement marquée dans toute la région PACA. nombreux déplacements quotidiens.

1.2% Lieu de travail des actifs en 2012 1.6% 0.0% dans la commune de résidence

dans une autre commune du 22.4% département dans un autre département de la région 74.7% dans une autre région de France métropolitaine hors France métropolitaine

Source : INSEE RP 2012

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aussi une légère mais constante évolution des métiers de production et des activités de services. 4. Un tissu économique dominé par le secteur secondaire 2005 2010 2015 La commune compte 39 entreprises au 1er janvier 2013. Ils s’inscrivent Alimentation 0 0 2 pour 46% dans le secteur du commerce, du transport et des services Bâtiment 5 10 20 divers et pour 39% dans le domaine de la construction. Production 2 3 5 Services 2 3 5 Total 9 16 33 Entreprises par secteurs d'activités en 2012 La commune d’Escragnolles offre un nombre réduit d’emplois sur son Industrie 10%5% territoire. La plupart de ses actifs sont salariés des administrations Construction publiques de la région et l’artisanat ne représente qu’une faible part de l’activité économique. 39% Comm, transports, services divers 46% Adm pub,enseignement,santé et action soc.

Source : INSEE RP 2012

Concernant les emplois occupés par les salariés, l’administration publique, l’enseignement et la santé regroupent 42% des salariés de la commune.

Une étude réalisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Alpes Maritimes permet de constater l’évolution de l’activité artisanale entre 2005 et 2015 à Escragnolles. On observe une apparition d’entreprises alimentaires, qui étaient au nombre de 2 en 2015. On constate un développement important du secteur du bâtiment qui était représenté par 5 entreprises en 2005 et par 20 entreprises en 2015. On constate

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5. Une prépondérance de petites structures 6. Un ancrage des entreprises existantes

Les entreprises installées à Escragnolles sont de très petites entreprises : En 2013, 6 entreprises individuelles ont été créées dans la commune dont 84 % d’entre elles n’ont aucun salarié et 14 % ont entre 1 et 9 salariés. 2 dans la construction et 4 dans le commerce, les transports et services. Beaucoup d’entreprises appartiennent de ce fait au monde de l’artisanat. Selon l’étude réalisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, on Escragnolles offre à ses habitants des commerces et services de première note une augmentation de 3 entreprises depuis le 1er janvier 2015. nécessité. Ces derniers sont essentiellement situés dans le centre village : 1 bar-restaurant, 1 magasin d’alimentation, 1 fleuriste. Alimentation Bâtiment Production Services TOTAUX Entreprises de moins Répartition des entreprises par nombre de de 3 ans 2 5 2 2 11 salariés Entreprises 2% 0% entre 3 à 5 0 salariés ans 0 6 2 2 10 14% Entreprises 1 à 9 salariés entre 5 à 10 ans 0 5 0 2 7 Entreprises 10 à 19 salariés 84% de plus de 10 ans 0 5 0 0 5

Au regard de ces données, on constate une certaine pérennité des Source : INSEE RP 2012 entreprises du bâtiment sur la commune. On compte sur la commune 11 jeunes entreprises et 17 ont entre 3 et 10 ans.

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8. Un secteur agricole tourné vers l’élevage

7. Une offre touristique très limitée L’agriculture, à la base de l’économie locale jusque dans les années 50, a connu une lente régression jusqu’au début des années 2000. Le Situé dans l’arrière-pays grassois, Escragnolles présente un patrimoine recensement général agricole réalisé en 2000 compte 9 exploitations, et naturel et paysager important, parmi lesquels le Dolmen des Claps, classé celui de 2010 en comptabilise 8. Monument Historique et situé à 500 mètres au Sud-Est de la chapelle Saint Pons. Ces exploitations employaient en 2000, l’équivalent de 10 temps plein salarié.

1988 2000 2010 Nb d’exploitations agricoles 4 3 nc professionnelles Surface agricole utile 557 692 266 Cheptel 448 228 291 Chefs d’exploit. et co-exploitants temps 11 5 complet Source AGRESTE, recensements agricoles 1988, 2000 et 2010

L’agriculture de la commune est tournée vers l’élevage d’ovins. Escragnolles ne possède pourtant sur son territoire, aucun hôtel, ni hébergement touristique. L’absence d’hébergement touristique La commune est intégrée dans le territoire Indication Géographique d’importance, limite les possibilités de développement du tourisme dans Protégée (IGP) de huit produits d’après l’INAO : la commune. Le cadre de vie bénéficie surtout aux habitants et dans une moindre mesure aux touristes de passage. - agneau de Sisteron - miel de Provence - cépages blancs, rouges et rosés Méditerranée et Alpes Maritimes.

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résidente à environ 716 habitants en 2027. Il s’agit du scénario de croissance retenu par la commune.  le scénario de croissance relativement faible (+0,6 % par an). Cette IV. Les prévisions démographiques et les croissance implique, sur les dix prochaines années, une besoins en logements augmentation équivalente à 54 résidents permanents portant la population résidente à environ 677 habitants en 2027. Le Plan Local d’Urbanisme doit permettre de planifier le développement et l’aménagement de la commune d’Escragnolles à l’horizon 2027. Les besoins en logements sont calculés sur la base des points suivants :

L’établissement de projections démographiques à l’échelle d’une - l’accueil supplémentaire de population (dû au solde naturel ou au commune, sur une période de 10-15 ans, reste un exercice purement solde migratoire) théorique. Il a pour seul objet d’envisager différents scénarii permettant à - la prise en compte de la vacance et les besoins en résidences la commune de réfléchir à son Projet d’Aménagement et de secondaires. Y compris dans les programmes neufs, il faut tenir Développement Durable à partir d’hypothèses viables. En 2012, la compte d’une vacance dite frictionnelle qui existe dès lors qu’un commune comptait 620 habitants. Ainsi, sur la base des données logement change de mains, que ce soit à l’occasion d’une transaction statistiques enregistrées lors des derniers recensements (1999, 2007 et ou d’une relocation. On estime en général à 4% le taux minimum de 2012), quatre perspectives d’évolution démographique sont établies : vacance frictionnelle pour un parc de logements équilibré.

 le scénario de reprise tendancielle de la croissance : maintien de la - le besoin de renouvellement et la reconstitution du parc de reprise observée lors de la décennie précédente. Le taux de variation logements. Il s’agit notamment, d’appréhender les phénomènes de annuel retenu sera de 3,8 % par an. Cette évolution implique, pour transformation, de mutations spontanées du parc comme la fusion les dix années à venir, une augmentation d'environ 432 habitants de petits logements ou « découpage » de grands appartements, les permanents portant la population résidente à près de 1055 habitants démolitions de logements, le changement de destination. en 2027. - le desserrement des ménages. À l’image du phénomène qui s’exerce  le scénario tendanciel basé sur le taux de croissance annuel moyen à l’échelle nationale, la taille des ménages sur la commune observé entre 1990 et 1999 (+1,8 % par an). Cette croissance d’Escragnolles diminue progressivement. L’INSEE, dans ses implique, sur les dix prochaines années, une augmentation projections de croissance de la population française à l’horizon 2020, équivalente à 177 résidents permanents portant la population table sur la poursuite de cette diminution de la taille des ménages. résidente à environ 800 habitants en 2027. Ainsi, les besoins projetés pour la commune à l’horizon 2027 sont  le scénario de croissance modérée basée sur un taux de croissance établis à partir d’une hypothèse de diminution de la taille des annuel moyen de 1%. Ce scénario conduit à une augmentation ménages de - 0,10 % par an (tendance nationale), soit 2,41 équivalente à 93 résidents permanents portant la population personnes par ménage à l’horizon 2027.

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Evolution de la taille BESOINS TOTAUX en Population Population Population Taille des Taille des des ménages si Besoins en Nombre de Population sans doubles sans doubles Population ménages ménages réduction par an de résidences résidences BESOINS logements à l'horizon Taux projetée à Horizon Accroissement estimé entre Besoins en résidences Besoins en résidences comptes comptes constatée en constatée en principales pour secondaires TOTAUX en 2027 majorés pour Escragnolles variation 2012-2026 (en nombre principales pour la diminution de principales à l'horizon -0,10% l'accueil de la associées à l'horizon annuel d'habitants) la taille des ménages 2027 logements à tenir compte de la croissance 2027 l'horizon 2027 rétention foncière démographique (estimations de 10 %) 1990 1999 2007 2013 2027 2009 2012 2027 (30%)

scénario 1 - Tendanciel 1999- 326 384 519 623 3,8 1 055 432 2,46 2,46 2,41 179 5 184 18 202 263 2009 scénario 2 - Tendanciel 1990- 326 384 519 623 1,8 800 177 2,46 2,46 2,41 73 5 78 8 86 111 1999 scénario 3- 326 384 519 623 1,0 716 93 2,46 2,46 2,41 39 5 43 4 48 62 Intermédiaire scénario 4 - 326 384 519 623 0,6 677 54 2,46 2,46 2,41 23 5 27 3 30 39 Modérée

projections calculées à le point mort net partir de 2009 La commune s’appuie sur un scénario intermédiaire, soit avec un taux annuel de 1% par an. En 2027, l’accroissement de la population est estimé à 93 habitants supplémentaires soit un besoin de 62 logements. Ce calcul prend en compte le desserrement des ménages constatés. Cette perspective est la plus cohérente, après le fort taux de variation annuel observé entre 1999 et 2009 du à une forte migration. En effet, sur le dernière période intercensitaire, un ralentissement de la croissance démographique est observé.

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Synthèse : Enjeux :

- Une forte augmentation entre 1968 et 2013, avec un taux - Encourager l’implantation de nouvelles entreprises sur la annuel 4 fois supérieur à celui de département. commune, source de création d’emplois et qui limitent les - Une croissance démographique principalement exogène. déplacements domicile/ travail - Une augmentation du nombre d’emplois sur la commune - Développer les modes de déplacements alternatifs à la - Une activité économique dominée par les très petites voiture entreprises - Conforter l’offre de services et de commerce de proximité - Un faible développement du secteur du tourisme - Pérenniser et permettre le développement des activités - Un taux d’activité raisonnable agricoles - Un faible niveau de diplôme - Des migrations pendulaires très importantes

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Chapitre 3 : Diagnostic territorial

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I. Fonctionnement urbain

1. Analyse urbaine

Le relief et l’histoire agro-pastorale de la commune sont deux éléments qui ont contraint et induit l’urbanisation de la commune d’Escragnolles. En effet, l’implantation des populations au sein de différents hameaux, spatialement limités et plutôt éloignés entre eux est le fruit de l’histoire collective des habitants.

Cette situation a conduit au développement bicéphale de la commune : le Logis (aussi appelé le Village), le hameau de la Colette et Saint-Pons représentent les espaces de centralité d’Escragnolles tandis que les autres hameaux en sont les satellites.

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Carte de localisation des différents hameaux

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La Colette est située sur le plateau central. Ce hameau se composait de 2 Le Logis (le Village) maisons au 16ème siècle. Il abrite aussi un lotissement communal qui fut construit en 1970. Le Logis constitue le centre administratif d’Escragnolles et concentre la plupart des équipements, notamment la mairie et l’agence postale, l’église du 19ème siècle et un ensemble de maisons, pour la plupart anciennes, en R+1- R+2 ;

Il se situe à flanc de montagne entre la RD6085 et le hameau de Saint- Pons. Il possède un cœur de village plutôt dense mais aussi un habitat plus diffus aux extrémités.

(Source : site internet d’Escragnolles) (Source : géoportail)

(Source : site internet d’Escragnolles) (Source : géoportail)

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Le hameau de Saint Pons, situé au pied du village, à environ 500 mètres, Le hameau de Bail également assez excentré est l’un des premiers constitue une extension du village puisqu’il comprend plusieurs structures hameaux construit au 16eme siècle. C’est le hameau patrimonial de la symboliques, notamment la chapelle Saint Pons qui date de 1562, commune, qui concentre un habitat groupé en flanc de colline. Il est transformée depuis en salle de réunion et la nouvelle école construite en visible depuis la route de Napoléon en venant de Saint Vallier. 2001.

(Source : site internet d’Escragnolles) (Source : géoportail) (Source : site internet d’Escragnolles) Source : géoportail

Le hameau des Amphons est situé à 6km du village sous le sommet du Thiey, en pied d‘un versant exposé à l'ouest.

(Source : site internet d’Escragnolles) Source : géoportail

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La Bastide, située à 4km du village, accueille encore un des derniers Le Cabanon se situe à 4,5 km du village, sur le plateau où se trouvent les bergers de la commune. traces d’un ancien camp celto-ligure.

(Source : site internet d’Escragnolles) Source : site internet d’Escragnolles

Source : géoportail

Source : géoportail

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Le Château est distant du village de 5km, composé de l’ancien château du Les Gallants, à 4km du village, dont le nom pourrait venir d’un nom de la 16eme siècle de la famille des comtes d’Escragnolles et transformé en famille : bastide des Gallans en 1733.A 1 km environ à pied se trouve la appartements avec, autour, quelques maisons récentes et les ruines de la cascade, dite des Galants ou du Ray (lou pissaïré). chapelle Saint Clair.

Source : site internet d’Escragnolles Source : site internet d’Escragnolles Source : géoportail Source : géoportail Les Gras, à plus de 5 km du village, du nom des premières familles Clars, hameau le plus éloigné du village (8km) s’étend près de la source fondatrices du hameau. Ce hameau habité est situé le plus au Sud du du Ray. village tout contre une barre rocheuse.

Source : site internet d’Escragnolles Source : site internet d’Escragnolles Source : géoportail Source : géoportail

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Les Mourlans situé à 4,5 km par la route du village porte le nom des 2 familles fondatrices du hameau.

Source : site internet d’Escragnolles

Source : géoportail

Les hameaux de Rouyères et du Gabre ont été abandonnés et sont aujourd’hui en ruine.

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L’école accueille à la rentrée 2012 63 enfants, répartis dans les classes précédemment énoncées. 2. Equipements Pour l’enseignement secondaire, les élèves se rendent au collège de Saint Équipements de services publics Vallier de Thiey.

Hormis l’agence postale et sa mairie, la commune ne dispose pas d’autres Équipements de santé équipements de services publics. La commune ne possède pas de structure médicale ni de réseau de Équipements scolaires personnel de santé sur son territoire. La commune souhaiterait voir s’installer une pharmacie et une infirmière libérale sur le territoire. Pour l’instant, ces services sont rendus par les dispositifs des communes La commune possède une école d’enseignement primaire (École François voisines (notamment Saint Vallier et Séranon). Mireur) regroupant à la fois la maternelle et le primaire et fonctionnant sur 3 classes. Équipements sportifs, de loisirs et de culture

La taille des équipements est en adéquation avec celle de la commune.

La commune dispose d’un espace sportif, localisé au contact de l’école et de boulodromes au centre du village et à la Colette. Ces espaces à la Colette permettent d’accueillir chaque année la fête de l’âne.

Enfin, la médiathèque est composée d'une bibliothèque, d’une discothèque et d'une ludothèque. Le renouvellement des livres et des disques compacts se fait tous les trimestres. Un espace multimédia comprenant un ordinateur avec accès Internet sera prochainement ouvert.

- Classe maternelle - Classe de Cours Préparatoire et de Cours Élémentaire 1; - Classe de Cours Élémentaire 2, Cours Moyen 1et 2.

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le flux jour de la Route Napoléon est estimé à 4700 véhicules. À l’année, ce serait environ 1 million d’usagers qui emprunteraient ce tracé (source : 3. Mobilités potentiel touristique durable- PNR Préalpes d’Azur).

La commune d’Escragnolles est parcourue par plusieurs routes Des voies communales assurent la desserte interne de la commune et de d’importances diverses qui la placent à : ses hameaux. Elles sont sinueuses, d’un gabarit inférieur au réseau structurant et jouent un rôle déterminant dans l’organisation interne des - 22 km de Saint Vallier ; quartiers. Cependant, en l’état actuel, toutes ne sont pas de nature à - 34 km de Grasse ; permettre une structuration optimale de la commune en vue de - 60 km de Nice Aéroport ; l’évolution des quartiers. A noter que seuls les espaces bâtis sont desservis ; les deux tiers du territoire n’étant pas accessibles. Dans le Cependant, la topographie de la commune étant accidentée, cela en rend cadre de confortements éventuels de l'urbanisation dans certains les accès difficiles et les temps d’accès longs. Des problématiques quartiers, la mise en conformité et le recalibrage de ces voies est à récurrentes de visibilité, de sécurité et d’emprises de voiries existent envisager. également sur la commune.

Système viaire

Le principal axe routier est:

- la RD 6085, ancienne route nationale 85, dite route Napoléon, qui traverse la partie Nord de la commune d’Escragnolles.

Permettant de rejoindre Grenoble à Cannes son tracé atteint les 400 km environ. Escragnolles est située au km 341 de la RD6085. Il s’agit de l’unique axe de transit de la commune mais son tracé est parfois sinueux, et induit des temps de parcours augmentés.

Seule voirie structurante de la commune, elle supporte également un important trafic de transit qui crée parfois des conflits d’usage. En effet,

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Transports en commun

La commune d’Escragnolles est desservie par la ligne 40 du réseau interurbain Sillages. La ligne 40 est une ligne pour les transports scolaires. Elle dessert : Saint Auban – le logis du Pin - Séranon – Caille – Andon – Caille – Escragnolles – Saint-Vallier-de-Thiey – Avenue Thiers – Grasse SNCF – Moulin de Brun.

La ligne 40 dessert le centre d’Escragnolles, La Colette et la Source Parfumée.

Le réseau Sillages propose également un service de transport à la demande (SAD). Il s’agit de la ligne 400, elle dessert : Valderoure – Thorenc – Andon – Caille – Seranon – Escragnolles – La Villaute.

Le covoiturage est également un mode de déplacements de plus en plus prisé sur la commune d’Escragnolles.

SOURCE : LIGNE 40 // SOURCE: SILLAGES

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Les modes doux

Compte-tenu du relief, de la configuration et de son fonctionnement en hameaux, la mise en œuvre de modes doux n’est pas aisée à Escragnolles.

En effet l’absence de trottoirs et l’étroitesse des voies de circulation ne favorisent pas le recours à d’autres modes de déplacements que la voiture individuelle. De plus, la circulation entre les hameaux se réalise souvent en longeant la route Napoléon, dont le tracé et la circulation automobile peuvent s’avérer très dangereux pour un piéton ou un cycliste.

Aussi, les circulations piétonnes d’Escragnolles sont des circulations touristiques ou des supports de promenades pour les habitants mais ne constituent pas d’alternative crédible à la voiture individuelle.

En application de la législation, le Département a compétence pour l'établissement du plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) en liaison avec les communes, l'État, les établissements publics gestionnaires de l'espace naturel et les associations représentant les utilisateurs.

Ce plan vise à garantir la validité et la pérennité d'un réseau départemental des viabilités piétonnières (sentiers, chemins ou pistes) ouvertes au public pour la pratique de la promenade et de la randonnée. Le réseau formant le PDIPR comprend quelque 6500 km d'itinéraires balisés référencé sur les cartes TOP25 coéditées par le Conseil général et l'Institut Géographie National. Parallèlement aux parcours pédestres, d'autres disciplines (randonnée équestre, à VTT, en raquettes ou encore descente de canyons) font également l'objet d'une promotion au niveau du territoire des Alpes-Maritimes à travers l'édition de 8 guides thématiques (série Randoxygène).

Source : randoxygène

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4. Les communications numériques

La commune d’Escragnolles n’est quasiment pas éligible au haut débit sur son territoire. Compte tenu des coûts et de la difficulté pour raccorder l’ensemble de la commune, il s’agira donc de privilégier les zones à développer.

Source : http://www.orange.com/fr_FR/collectivites/amenagement/cartes/

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II. Bilan du POS en vigueur jusqu’en mars 2017

1. Bilan de la consommation foncière entre 2006 et 2016

La consommation foncière fait état de l’étendue brute de l’urbanisation sur les espaces naturels, agricoles ou en friche sur les 10 dernières années. Le bilan dressé permet d’envisager, en prenant comme référence la tendance établie, la consommation foncière à l’horizon 2026.

Le cadastre de 2016 et la photographie aérienne de 2006 ont été comparés pour localiser les espaces ayant été artificialisés entre ces deux dates (cf. Carte ci-après).

La consommation foncière a représenté 4,3 ha entre 2006 et 2016. Elle a essentiellement progressé sur des espaces naturels, qui totalisent 2,5 ha. Si l’on projette ces résultats pour les dix prochaines années, en supposant que la tendance actuelle se poursuive, ce sont environ 4 hectares qui seront consommés avec une répartition semblable à celle observée sur les dix dernières années.

Surface Part de la Part de la consommée surface totale surface entre 2006 et consommée (%) communale (%) 2016 (ha) Parcelles d’origine 2,5 58,1 0,1 naturelle Parcelles d’origine 1,7 39,5 0,07 agricole Parcelles d’origine 0,1 2,3 0,01 urbaine

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2. Analyse des capacités résiduelles du POS

L’estimation des capacités résiduelles est effectuée par l’identification des parcelles ou tènements fonciers situés dans les zones constructibles du POS (U, NA et NB) et non bâtis.

Au regard de cette méthode, les capacités résiduelles foncières du POS peuvent être estimées à 41,6 ha.

L’estimation des capacités résiduelles est effectuée à travers :

. L’identification des parcelles ou tènements fonciers non bâtis situés dans les zones constructibles du POS en vigueur ; . L’observation de la densité des différents tissus urbains existants et des droits à construire résidentiels du POS actuel au regard du zonage (zones U), qui permet d’appliquer des ratios a minima ; . L’analyse du règlement du POS en vigueur afin de déterminer les densités envisageables dans la zone à urbaniser à vocation résidentielle (NA au POS)

La commune d’Escragnolles possède une densité de logements actuelle très faible. Elle est de 2 logements par hectare dans la zone UB et ses sous-secteurs et dans la zone UC et son sous-secteur. Elle est supérieure dans la zone UA et ses sous-secteurs, d’une moyenne d’environ 15 logements à l’hectare bien que les densités soient très différentes selon les zones UA. L’estimation du nombre de logements est faite en tenant compte de cette faible densité.

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Foncier constructible Estimation du nombre de résiduel (ha) logements

NA 3,64 7 UA 0,27 6 UAa 1,93 19 UAb 0,00 0 UAr 0,07 1 UB 21,99 43 UBa 2,03 4 UBa1 1,40 3 UBb 0,03 0 UC 6,42 10 UCa 3,81 5 TOTAL 41,60 98

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III. Etude de capacité de densification et de mutation des espaces bâtis

L’appréhension du potentiel de densification et de mutation d’un territoire représente donc un enjeu crucial dans le cadre du développement durable car il invite à engager une réflexion sur le renouvellement des villes, le renforcement de la mixité des fonctions urbaines et sur l’amélioration du cadre de vie. Afin de mieux intégrer cette problématique dans l’aménagement des territoires, la loi ALUR impose de tenir cette réflexion lors de chaque révision générale d’un Plan Local d’Urbanisme. Pour cela, une méthodologie a été mise en œuvre afin de permettre à la commune de choisir des coefficients en fonction de la réalité du terrain et de leur politique de densification.

Méthode d’analyse

Préalablement à toute analyse qualitative, il convient de définir le potentiel (capacité théorique) des espaces communaux à l’urbanisation, à la densification et à la mutation. Pour cela, plusieurs critères techniques permettent de les caractériser :

- Les critères bloquants - Les critères limitants - Les critères favorisants

Ainsi, la superposition des périmètres de facteurs favorisants, limitants et bloquants à l’urbanisation et au renouvellement urbain permet d’obtenir un gradient de potentiel de renouvellement urbain et d’urbanisation qui distingue clairement de grandes entités.

Si les critères bloquants interdisent, de fait, toute urbanisation, densification ou mutation des espaces, la combinaison des critères limitants et favorisants permet d’identifier les espaces qui se prêtent à ces évolutions.

Cette analyse, basée sur une méthode de scoring positif et négatif en fonction des critères (+ 1 pour critères favorisants et -1 pour critères limitants), permet ainsi de cartographier, d’identifier, et de catégoriser les espaces en fonction de leur capacité à évoluer.

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La densification et la mutabilité d’un quartier doivent également s’appréhender au regard de critères qualitatifs qui orientent les choix d’aménagement du cadre urbain. Dans le souci d’une approche contextualisée, plusieurs leviers peuvent être pris en considération :

- La recherche de qualité urbaine (Intégration paysagère, urbaine et architecturale) ; - La mixité sociale (Proximité et soutien des pôles de vie existants) ; - La diversité fonctionnelle (Amélioration des déplacements doux et TC, gestion du stationnement).

Par ailleurs, la viabilité de mutation et/ou de densification des espaces bâtis repose sur l’articulation de plusieurs éléments :

- Un des critères incontournables est bien évidemment le prix du foncier ;

- L’intérêt d’une densification et/ou d’une mutation du tissu existant repose également sur le mode d’intervention ;

- Le type de tissu a un impact considérable ;

- Les caractéristiques du parc d’habitation et du foncier sont essentielles (Densité du tissu, le type de propriétaires fonciers ou encore l’ancienneté du parc bâti)

Tous ces aspects sont autant d’éléments à intégrer en vue d’un repérage des zones de mutabilité et/ou de densification. L’ensemble de ces critères permet de faire ressortir des zones d’enjeux forts pour la mutabilité et/ou la densification communale.

Il n’existe pas d’élément bloquant sur la commune d’Escragnolles.

1. Les critères favorisants

Les critères identifiés comme favorisants dans la réalisation de cette étude sont :

- l’attractivité de la centralité villageoise historique (présence d’équipements et de commerces ; - la proximité des transports en commun ; - l’accessibilité viaire.

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2. Les critères limitants

Les critères identifiés comme limitants dans la réalisation de cette étude sont :

- l’existence de protections règlementaires environnementale (4 ZNIEFF) ; - 3 sites Natura 2000.

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3. Synthèse de l’étude de densification

La synthèse de l’étude de densification met en évidence l’opportunité de la densification du centre-ville et des quartiers desservis par des axes routiers importants. Par leurs richesses écologiques et paysagères, les extrémités Nord, Sud et Est du territoire communal ne sont pas propices à l’urbanisation.

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Synthèse :

- Un accès à internet limité - Des équipements récents et concentrés dans le centre-village

- Une commune divisée par son implantation historique en hameaux - Des axes de transport parfois dangereux et sous-dimensionnés

- Une offre en transports en commun peu diversifiée

Enjeux :

- Conforter la centralité villageoise

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Chapitre 4 : État Initial de l’Environnement

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- Identifier les incidences des dispositions envisagées et favoriser des choix ayant le souci de la qualité environnementale. C’est une Introduction : La procédure d’évaluation démarche prospective qui doit aider à la formalisation du projet. environnementale - Mener une concertation tout au long du projet avec le public et les autorités. C’est l’assurance d’une approche transparente et L’évaluation environnementale issue de la Directive européenne du 27 transversale. juin 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement a été transposée dans le droit français L’évaluation environnementale est une démarche intégrée tout au long par l’Ordonnance du 3 juin 2004 puis le Décret du 27 mai 2005. du projet de PLU. Elle vise à évaluer les incidences du projet de PLU sur l’environnement, et notamment les zones susceptibles d’être touchées Ainsi, une procédure d’évaluation environnementale est imposée pour (zones sensibles du point de vue environnemental et/ou zones de projets certains plans et programmes, dont les SCoT et les PLU (Articles L 121-10 d’extension urbaine). et suivants du Code de l’Urbanisme qui précisent les plans et programmes soumis à évaluation environnementale : DTA, SCoT, PLU, …). Son contenu est précisé à l’article R122-20 du Code de l’Environnement, ainsi qu’à l’article R.123-2-1 du Code de l’Urbanisme. Il s’agit de mener une évaluation des effets potentiels ou avérés sur l’environnement des PLU et ce à tous les stades de leur élaboration. Cette démarche impose un principe d’auto-évaluation, de prise de conscience et de responsabilisation face aux grands projets de planification urbaine. Enfin, le récent Décret du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000 impose aux SCoT, PLU et autres documents de planification L’évaluation fait l’objet d’un avis spécifique du Préfet qui porte sur la soumis à évaluation environnementale, non approuvés avant mai 2011, et qualité de l’évaluation et aussi sur la prise en compte effective de étant susceptibles d’affecter les sites Natura 2000 sur le territoire l’environnement dans le document arrêté. concerné, de réaliser une étude d’incidences sur les sites Natura 2000 risquant d’être impacté par le projet. Le processus d’évaluation environnementale du PLU est surtout fondé sur une méthode itérative qui doit s’articuler autour de 3 principes : L’article R 414-23 de Code de l’Environnement précise le contenu attendu de l’étude d’incidences et indique que l’évaluation reste proportionnée à - Connaître les enjeux environnementaux du territoire et les l’importance du document et aux enjeux de conservation des habitats et hiérarchiser. Certains points de vigilance peuvent alors faire des espèces en présence ainsi qu’à l’état des connaissances à la date l’objet d’une attention plus particulière. d’élaboration de cette étude.

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Le rapport de présentation d'un PLU soumis à évaluation plans ou programmes mentionnés à l'article L. 122-4 du code de environnementale est régi par l'article R.123-2-1 du Code de l'Urbanisme: l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en considération ;

2° Analyse l'état initial de l'environnement et les perspectives de son évolution en exposant, notamment, les caractéristiques des zones Elaboration du PLU Evaluation environnementale susceptibles d'être touchées de manière notable par la mise en œuvre du plan ; Diagnostic Etat initial de l’environnement, identification et hiérarchisation des enjeux 3° Analyse les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur l'environnement et expose les conséquences éventuelles de l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement telles que celles désignées conformément aux Analyse des compatibilités entre objectifs / articles R. 214-18 à R. 214-22 (1) du code de l'environnement ainsi qu'à l'article 2 du décret n° 2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif à la Scénarios enjeux environnementaux et orientations du procédure de désignation des sites Natura 2000 ; & PADD PADD (travail itératif) 4° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de

développement durable, au regard notamment des objectifs de protection de l'environnement établis au niveau international, communautaire ou Traduction Analyse des incidences sur l’environnement des national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré par réglementaire et orientations du PLU et définition de mesures rapport aux autres solutions envisagées. Il expose les motifs de la zonage compensatoires ou de réduction des incidences délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des négatives orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 ; « Lorsque le Plan Local d'Urbanisme doit faire l'objet d'une évaluation environnementale conformément aux articles L. 121-10 et suivants, le 5° Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, rapport de présentation : compenser s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du plan sur l'environnement et rappelle que le plan fera l'objet 1° Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'article L. 123-1 et d'une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les

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concerne l'environnement, au plus tard à l'expiration d'un délai de dix ans à compter de son approbation ;

6° Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée.

En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés.

Le rapport de présentation peut se référer aux renseignements relatifs à l'environnement figurant dans d'autres études, plans et documents.

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- Le Sud de la commune est marqué par un important relief en forme de dôme, d’une altitude de 1157 m, dont le versant Sud descend de manière abrupte dans la rivière Siagne et en pente I. Milieux et biodiversité plus douce sur le versant convexe au Nord, en direction des hameaux. Cet espace est à caractère naturel et forestier et est 1. Le milieu physique recouvert par la forêt communale de Briasq. La Siagne marque la limite Sud-Sud-est de la commune. La topographie

Escragnolles est une commune qui présente une organisation topographique diversifiée en trois entités distinctes :

- La partie Nord de la commune est montagneuse et présente une altitude relativement élevée (jusqu’à 1642 m), au niveau des crêtes du massif de l’Audibergue. Cette partie du territoire communal est peu accessible, et présente un caractère à dominante naturelle, avec ponctuellement quelques espaces agricoles. Les crêtes forment la limite Nord de la commune avec la commune d’Andon, dans laquelle les versants du massif de l’Audibergue sont exploités pour les sports d’hiver.

- Le centre de la commune constitue un replat des reliefs environnants et provient de l’élargissement du vallon de St Martin, situé à l’est. Il est d’une altitude moyenne de 900-1000 m et d’orientation est-Ouest. Cet espace est entrecoupé de plusieurs petits valons (vallons de la Combe Carlette, vallon de la Combe d’Andon, vallon des Mourians…), d’orientation Nord-Sud, dont les ruisseaux (permanents ou temporaires) coulent en direction de la Siagne au Sud. Cet espace est de longue date le siège de l’occupation humaine, en termes d’habitat comme d’agriculture.

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Ces eaux vers quelques directions principales, réapparaissant généralement en bordure des cours d'eau à la faveur d'émergences L’hydrogéologie et le réseau hydrographique localisées au toit des soubassements triasiques, au pied des falaises.

Les eaux souterraines L'exploitation relativement intense de nombreuses sources de ce système aquifère depuis de nombreuses années et ne fait pas apparaître de signe La masse d’eau souterraine qui s’étend sous la commune d’Escragnolles de déséquilibre. Ceci laisse supposer un bon état quantitatif global de la concerne les massifs calcaires de l’Audibergue, de St Vallier, de St ressource. En outre, seules les eaux de la partie superficielle du karst sont Cézaire, de Calern, de Caussols et de Cheiron. Ces massifs présentent de exploitées. Néanmoins, il est possible de distinguer deux sous-secteurs : de nombreuses formes karstiques très évoluées. En de nombreux points, les calcaires sont dénudés et intensément sculptés de lapiés. Ainsi les - un sous-secteur amont (Cheiron, Audibergue), où le karst est eaux météoriques s'infiltrent de manière directe et rapide. Il existe exploité gravitairement et où la ressource est équilibrée, plusieurs poljiés (plaine de Caille, plaine de Caussols, plan du Peyron etc.) - un sous-secteur aval (karsts côtiers de la Brague à la Siagne) qui se développant dans des niveaux marneux du Crétacé, à proximité du exploité par forages se trouvant donc en situation de contact avec les calcaires jurassiques. dysfonctionnement. Cette surexploitation s'illustre d'ailleurs par des assèchements fréquents de petits cours d'eau vulnérables (la Le ruissellement de surface dans ces massifs karstiques peut être Brague notamment). considéré comme négligeable au regard des vitesses d'infiltration. Si une partie des eaux infiltrées en période de crue est restituée rapidement par les conduits karstiques, la masse d’eau constitue un réservoir important (stockage).

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Le vallon de Beiral qui descend de la partie centrale du versant de l’Audibergue, longe les Galants et la Bastide et se poursuit au-delà Les eaux superficielles sous le nom de vallon des Mourlans ; - Le vallon de Raïs qui traverse la plaine de Clars. Le territoire est irrigué par un ensemble de vallons qui alimente la Siagne : La Siagne de la Pare forme la frontière Sud-Ouest forme la frontière Sud- - A l’Ouest, ils rejoignent la Siagne de la Pare ou Siagnole Ouest, la Siagne l’essentiel de celle de l’est. Les deux cours d’eau se - A l’est, ils se déversent vers les sources de la Siagne rejoignent au droit du bois des Malines avant de poursuivre leurs cours Trois grands vallons alimentent les sources de Siagne à l’est : vers le moyen-pays et le littoral. - Le vallon de la Colle qui prend naissance sur un plateau d’altitude situé sous l’adret de l’Audibergue, à une altitude voisine de 1400 m ;

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chevauchants qui créent des conditions de barrière. Les couches écrans (Trias, Crétacé) retiennent l'eau dans les niveaux calcaires et les 2. La géologie émergences se répartissent en périphérie des massifs calcaires.

La commune d’Escragnolles se situe dans la partie méridionale de la zone L’ensemble des formations crétacées est plutôt imperméable, à des grandes barres calcaires de la région d’Andon. l’exception du turonien. Il peut présenter parfois une perméabilité locale de type fissural dans les niveaux marno-calcaires. Les Massifs qui s’y trouvent sont formés à partir de structures anticlinales rendues complexes du fait de la présence d’un un système de failles Le jurassique comporte une perméabilité en grand et constitue un d’orientation Nord-Sud qui découpent des blocs séparés par des fossés réservoir aquifère important d’effondrement. Ces structures anticlinales (la couche la plus ancienne affleurant est encadrée par des couches plus jeunes) s’inscrivent dans les formations du jurassique, allant du portlandien au bathonien. Elles sont constituées de calcaires épais plus ou moins dolomitisés et dépourvus de leur couverture néocomienne (crétacé inférieur). Géomorphologiquement, ces structures se traduisent par des plis formant des écailles de calcaire jurassique dominant, par une barre rocheuse et un adret abrupt, un vallon creusé dans les marnes et les argiles.

Ces massifs sont profondément entaillés par les vallées qui constituent les axes de drainages principaux et où affleurent des terrains marneux du crétacé et du tertiaire.

Cet ensemble géologique forme un ensemble karstique qui atteint 500 à 600 m de profondeur. L'ensemble du massif n'est pas homogène puisqu’on rencontre des séries d'âges variés: seule la série carbonatée du Jurassique est karstifié. Ce karst s'accompagne d'un réseau de fissures et de gouffres dont le plus important est l'"embut" de Caussols. Les marnes du Rhétien, du Keuper et du Miocène ou le Trias et le Crétacé forment un mur imperméable. La tectonique régionale est responsable du fractionnement du système karstique et du soulèvement de certains compartiments les uns par rapport aux autres. Ainsi, le réservoir karstique est étroitement conditionné par la disposition structurale des plis

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3. La biodiversité

Les périmètres de protection et d’inventaires

La commune bénéficie d’un milieu naturel varié de grand intérêt. Différents types d’inventaires et de protections réglementaires sont recensés.

ZNIEFF

L'inventaire ZNIEFF identifie, localise et décrit les sites d'intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. On distingue les ZNIEFF de type I qui correspondent à des sites d'intérêt biologique remarquables (présence d'espèces ou d'habitats de grande valeur écologique), les ZNIEFF de type II, grands ensembles naturels riches et les ZNIEFF géologiques.

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La commune d’Escragnolles est concernée par 4 ZNIEFF terrestres :

- 3 ZNIEFF de type I - 1 ZNIEFF de type II

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. Intérêt de la zone pour la faune : Ces gorges calcaires recèlent un patrimoine faunistique de grand intérêt. ZNIEFF 930012574 (type II) - GORGES DE LA SIAGNE Elles hébergent en effet 30 espèces animales patrimoniales.

Cette ZNIEFF est limitrophe à la partie Sud de la commune. Parmi celles-ci, 4 correspondent à des espèces déterminantes. L’intérêt chiroptérologique de la zone est marqué avec la présence d’au moins 7 Superficie : 725 ha chauves-souris d’intérêt patrimonial telles que :

La Siagne a creusé profondément la zone de plateaux et de collines - le Rhinolophe euryale, boisées du moyen pays en créant des falaises vertigineuses, - le Grand Rhinolophe, le Vespertilion de Capaccini, particulièrement au Pont de Saint-Féréol. - le Petit Murin, - le Minioptère de Schreibers, . Intérêt de la zone pour la flore : Les parois des gorges et des escarpements sont colonisées par le chêne vert. Les gorges présentent une hêtraie à Androsace de Chaix en position abyssale. Quelques espèces rupicoles d’intérêt patrimonial sont présentes comme l’Andropogon à deux épis (Andropogon distachyos), la Molinie tardive (Cleistogenes serotina subsp. serotina) ou encore la Julienne à feuilles laciniées (Hesperis laciniata).

Minioptère de Schreibers Grand Murin

L’avifaune nicheuse comprend plusieurs espèces tout à fait intéressantes:

- Faucon pèlerin, (1 couple nicheur possible), - Aigle royal, - Autour des palombes, - Grand-duc d’Europe, - Martin-pêcheur d’Europe, - Pic épeichette, - Cincle plongeur. Julienne à Feuilles Lacinées

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Grand-Duc d’Europe

Les Amphibiens sont quant à eux représentés par le Pélodyte ponctué, Zonite Oxychilus espèce remarquable franco-ibérique et Ouest-méditerranéenne, aujourd’hui en régression et vulnérable, liée aux milieux ouverts humides Les Insectes sont représentés par le Carabique Duvalius voraginis, espèce proches de points d’eau riches en végétation aquatique jusqu’à 1 200 m. cavernicole déterminante de Coléoptères Carabidés, très rare et d’altitude, et les Poissons d’eau douce par deux espèces d’intérêt endémique des départements du Var et des Alpes-Maritimes, ainsi que communautaire, protégées au niveau européen par la directive C.E.E. « par le Sphinx de l’Epilobe (Proserpinus proserpina), Lépidoptère Sphingidé Habitats » : le Blageon, espèce remarquable, grégaire, des cours d’eau à remarquable assez thermophile des bois clairs, des coupes forestières, fonds graveleux et le Barbeau méridional, espèce remarquable d’affinité des prairies, des talus herbeux humides et des pentes ensoleillées, méridionale, liée aux cours d’eau clairs et bien oxygénés à débit rapide sur souvent à proximité de l’eau, protégé au niveau européen, relativement substrat de graviers. fréquent et répandu mais jamais abondant et semblant aujourd’hui en régression. Les Invertébrés patrimoniaux comprennent une dizaine de Mollusques, Crustacés, Insectes et Arachnides. Chez les Mollusques Gastéropodes, Les Arachnides locaux comprennent notamment le Scorpion jaune citons : languedocien (Buthus occitanus), espèce méditerranéenne remarquable de Buthidés, relativement localisée, liée aux endroits rocailleux, ouverts, - Moitessieria (Moitessieria) locardi, , secs, chauds et ensoleillés (espèce dite « xérothermophile ») et le - Fissuria boui, Scorpion noir des Carpathes (Euscorpius carpathicus), espèce - Cochlostoma (Turritus) macei, remarquable de Chactidés. - Renea moutonii moutonii, - Argna biplicata biplicata, Enfin, en ce qui concerne les Crustacés, on peut mettre en évidence la - le Zonite Oxychilus (Oxychilus) maceanus, présence du Cloporte Armadillidium simoni, espèce remarquable - l’Escargot Macularia niciensis dupuyi, d’Isopodes Armadillidiidés, calcicole et fréquentant les pinèdes, chênaies et garrigues jusqu’à 650 m. d’altitude, liée aux substrats datant de l’ère

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secondaire, principalement les calcaires jurassiques, Dauphinelle fendue endémique des départements du Var et des Alpes-Maritimes mais localement abondante. . Intérêt de la zone pour la faune : Cette zone abrite un patrimoine faunistique d’un très grand intérêt sur le ZNIEFF 930020137 (type I)- HAUTES GORGES DE LA SIAGNE ET DE LA plan biologique. Elle est fréquentée par au moins 52 espèces animales SIAGNOLE - FORÊT DE BRIASQ ET PAS DE LA FAYE patrimoniales dont 16 sont déterminantes. Le peuplement mammalogique s’illustre localement par la présence de Superficie : 2016 ha diverses chauves-souris telles que - le Rhinolophe euryale, Les gorges de la Siagne se situent en plein cœur d’un territoire de - le Petit Rhinolophe, formation karstique présentant une multitude de cavités, avens ou - le Grand Rhinolophe, grottes comme la grotte de Pâques située dans les gorges elles-mêmes. - le Vespère de Savi, le Vespertilion de Capaccini, Elles tranchent profondément une zone de plateaux ou de collines - le Petit Murin, boisées d’altitude moyenne comme le plateau de Briasq. - le Minioptère de Schreibers,

. Intérêt de la zone pour la flore : Les principaux éléments floristiques d'intérêt patrimonial appartiennent aux formations rupestres. On y observe en particulier quelques endémiques françaises comme le bec de grue de Rodié (Erodium rodiei) endémique stricte des Préalpes de Grasse et la Marguerite de Gérard (Anthemis gerardiana) ainsi que d’autres espèces rares mais à répartition plus large comme la Dauphinelle fendue (Delphinium fissum). Dans les zones forestières se trouve la Pivoine officinale (Paeonia officinalis subsp. villosa). Ce secteur difficile d'accès reste néanmoins méconnu des botanistes.

Vespertilion de Capaccini

L’avifaune nicheuse locale est particulièrement digne d’intérêt avec la présence des espèces suivantes remarquables: - Bondrée apivore, - Aigle royal,

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- Circaète Jean-le-blanc, Chez les Poissons, mentionnons la présence de 2 espèces qui sont - Faucon hobereau, protégées au niveau européen (directive C.E.E. Habitats), le Blageon, et le - Faucon pèlerin, Barbeau méridional. - Tétras lyre, - Grand-duc d’Europe, - Cincle plongeur, - Monticole bleu, - Monticole de roche, - Pie-grièche écorcheur.

Blageon

Le peuplement entomologique de cette zone est très intéressant avec des espèces comme - le Criquet provençal - l’Ephippigère - l’Azuré du Serpolet

Bondrée Apivore Tétras Lyre

L‘herpétofaune locale renferme notamment le superbe Lézard ocellé, espèce remarquable d’affinité méditerranéenne des milieux ouverts, rocailleux et ensoleillés. Azuré du Serpolet Les Batraciens sont quant à eux représentés par la Grenouille agile, espèce remarquable forestière, d’affinité médioeuropéenne, plutôt - le Semi-Apollon (Parnassius mnemosyne), localisée en région P.A.C.A. et assez rare dans le département des Alpes- - le Damier de la Succise (Euphydryas aurinia), Maritimes, présente jusqu’à 1 000 m. d’altitude. - le Sablé de la Luzerne (Polyommatus dolus dolus),

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- l’Hespérie de l’Epiaire ou Hespérie de la Lavatère (Carcharodus - le Sphinx de l’Epilobe (Proserpinus proserpina), lavatherae), - la Noctuelle Copiphana olivina, - la Diane (Zerynthia polyxena), - l’Eupithécie - la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina), - Cérambycidé Cérambyciné - le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo),

Diane

Grand Capricorne

- l’Alexanor (Papilio alexanor), - le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus), - la Zygène cendrée (Zygaena rhadamanthus), - le Carabique Pristonychus (Actenipus) obtusus, - le Staphylin Amaurops varensis, - le Staphylin - les Hémiptères, la Punaise Nabis mediterraneus,

Les Crustacés comprennent quant à eux l’Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes), Crustacé Décapode Astacidé remarquable, en régression et devenu assez rare et localisé en région P.A.C.A. aujourd’hui, lié aux petits cours d’eau clairs et bien oxygénés, et le Cloporte Armadillidium simoni, espèce remarquable d’Isopodes Armadillidiidés, calcicole et fréquentant les pinèdes, chênaies et garrigues jusqu’à 650 m. d’altitude, liée aux substrats datant de l’ère secondaire, principalement les calcaires jurassiques, endémique des départements du Var et des Alpes-Maritimes mais localement abondante. Zygène cendrée - la Zygène Z. nevadensis gallica,

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Vaste massif méridional des Préalpes, la montagne de l’Audibergue qui culmine à 1642 m se présente sous la forme d’un épaulement Est-Ouest d'environ 10 km et d'une altitude moyenne de 1300m. Elle domine la vallée du Loup au Nord et la région grassoise au Sud. Un important contraste oppose le flanc méridional, abrupt et désertique, à l’ubac couvert d’une superbe forêt de conifères. Constitué de calcaires jurassiques, ce massif est perforé de nombreux gouffres et de puits qui en ont fait un haut lieu de la spéléologie. Ecrevisse à pieds blancs . Intérêt de la zone pour la flore : Enfin, chez les Mollusques Gastéropodes, mentionnons Moitessieria L’opposition entre les versants Nord et Sud est fortement marquée. Ainsi (Moitessieria) locardi, espèce endémique de Moitessieriidés de la région se rapprochent géographiquement des formations de l’étage collinéen, du méditerranéenne française dont les Gorges de la Siagne constituent la supraméditerranéen et de l’étage montagnard. La hêtraie-sapinière et la seule localité connue à ce jour, Cochlostoma (Turritus) macei, espèce rare forêt de pin sylvestre occupent les versants Nords. De belles populations et localisée de Cochlomastidés, d’affinité méditerranéenne, endémique de Pivoine officinale (Paeonia officinalis subsp. villosa) s'y observent. A des départements du Var, des Alpes-Maritimes et des Alpes de Haute- l'adret, les pelouses et les garrigues à Genêt cendré, Buis et Lavande se Provence, vivant à la surface des rochers calcaires, Argna biplicata mêlent à des taillis de Chêne pubescent. C'est là que se trouve le Cytise biplicata, sous-espèce remarquable d’Argniidés, de répartition Sud- d'Ardoino (Cytisus ardoinii), espèce endémique rare, qui se trouve ici en alpine, très rare en France, présente seulement en région P.AC.A. dans les limite Ouest de son aire de répartition. Les pelouses rases sont l'habitat départements du Var et des Alpes-Maritimes, aimant les endroits frais et préférentiel de nombreuses petites espèces dont certaines endémiques abrités des bois rocailleux avec éboulis (litières de feuilles, mousses, comme la Minuartie de Burnat (Minuartia glomerata subsp. burnatii), fissures des rochers), de 500 à 1 500 m. d’altitude, ainsi que l’Escargot l'Holostée hérisée (Holosteum umbellatum subsp. hirsutum). Macularia niciensis dupuyi, sous-espèce d’Hélicidés, protégée en France, correspondant à un endémique provençal localisé aux départements des Alpes-Maritimes, du Var et des Alpes de Haute-Provence, habitant les rochers, vieux murs et oliveraies, surtout sur substrat calcaire, jusqu’à 2 500 m. d’altitude.

ZNIEFF 930012601 (type I)- MONTAGNE DE L'AUDIBERGUE

Superficie : 4853 ha

Cytise d'Ardoino

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- l’Azuré du Serpolet (Maculinea arion), Lycénidé Polyommatiné . Intérêt de la zone pour la faune : - le Sablé du Sainfoin (Agrodiaetus damon La Montagne de l’Audibergue possède un patrimoine faunistique - l’Apollon (Parnassius apollo provincialis), relativement intéressant avec la présence de 13 espèces animales - le Damier de la Succise (Euphydryas aurinia). d’intérêt patrimonial dont 5 sont déterminantes. En expansion géographique et numérique en Provence, le Cerf élaphe, Quant aux Coléoptères, ils comprennent en particulier les Carabiques grand ruminant remarquable, aujourd’hui plutôt forestier, présent jusqu’à Pristonychus (Actenipus) obtusus, espèce déterminante de Carabidés, 2 500 m. d’altitude, est l’un des Mammifères qui fréquentent ce site. endémique franco-italien, en limite d’aire et strictement localisée en Chez les Oiseaux nicheurs, on peut noter la présence des espèces France aux départements des Alpes de Haute-Provence et des Alpes- suivantes: Maritimes, où on la trouve entre 350 et 1 700 m. d’altitude dans les grottes et les cavités (espèce cavernicole et troglophile), et Duvalius - Circaète Jean-le-blanc, voraginis, espèce cavernicole déterminante de Carabidés, très rare et - Autour des palombes, endémique du Var et des Alpes-Maritimes, ainsi que les Silphes - Tétras lyre, Bathysciola aubeiorta, espèce déterminante de Silphidés, cavernicole, - Perdrix bartavelle, troglobie, endémique du département des Alpes-Maritimes, et Troglodromus bucheti, espèce déterminante de Silphidés, endémique du département des Alpes-Maritimes.

ZNIEFF 930012611 (type I)- MONTAGNES DE LACHENS ET DE MALAY - BOIS DE SÉRANON - BOIS DE CORNAY

Superficie : 878 ha

Ces massifs calcaires, avec celui de Brouis, constituent la digitation la plus méridionale des Préalpes de Grasse-Castellane. Ils permettent l’apparition d’un étage montagnard typique (pinèdes à Pin sylvestre, hêtraies et sapinières) et même d’une zone somitale asylvatique.

. Intérêt de la zone pour la flore : Autour des Palombes Circaète Jean-le-blanc La végétation forestière est constituée de chênaies pubescentes à buis, avec les rares Cotoneaster de l’Atlas et du Dauphiné ; de pinèdes de Pin Les Insectes Lépidoptères sont représentés par : sylvestre, sèches en adret mais plus mésophiles et riches en piroles et

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- Grand-duc d’Europe, Polygala chamaebuxus à l’ubac. Enfin, la hêtraie ainsi que la sapinière se - Petit-duc scops, rencontrent aux altitudes plus élevées. Les falaises sont occupées par la - Gobemouche gris, formation classique du Saxifragetum lingulatae avec Hormatophylla - Monticole de roche, halimifolia, Hesperis laciniata et même le Brassica montana dans une de - Pie-grièche écorcheur, ses très rares localités des préalpes de Grasse. Dans les grottes pousse - Venturon montagnard, l’endémique Sedum fragrans. Les pelouses d’altitude hébergent une autre endémique Minuartia glomerata subsp. burnatii et se rencontrent L’entomofaune patrimoniale est localement représentée par divers souvent en mosaïque avec les landes à Genévriers nains. Les combes à Lépidoptères, des Papilionidés tels que : neige longtemps enneigées sont occupées par un groupement où dominent les espèces à bulbes (36-41). Les blocs rocheux montrent - le Semi-Apollon (Parnassius mnemosyne), quelques peuplements de la fougère Dryopteris submontana. - l’Apollon (Parnassius apollo provincialis), - des Piéridés comme l’Aurore de Provence (Anthocharis belia euphenoides), . Intérêt de la zone pour la faune : - les Biscutelles (Biscutella sp.) Ce secteur présente un intérêt faunistique élevé au niveau patrimonial. - les Sisymbres (Sisymbrium sp.), Les inventaires ont permis de mettre en évidence la présence de 28 - l’Echiquier d’Occitanie (Melanargia occitanica), espèces animales patrimoniales dont 7 espèces déterminantes. Le Loup a - le Nacré de la Filipendule ou Agavé (Brenthis hecate), été signalé dans ce secteur. - l’Azuré du Serpolet (Maculinea arion), - l’Azuré des mouillères ou Protée (Maculinea alcon), Les Oiseaux nicheurs et estivants comptent nombre d’espèces - le Sablé du Sainfoin (Agrodiaetus damon), intéressantes, principalement des oiseaux forestiers d’affinité - le Sablé provençal (Agrodiaetus ripartii), médioeuropéenne ou montagnarde : - l’Azuré des Orpins (Scolitantides orion lariana), - la Zygène occitane (Zygaena occitanica), - Autour des palombes, - le Criquet des Ajoncs (Chorthippus binotatus daimei), - Aigle royal - Circaète Jean-le-blanc, - Bondrée apivore, - Faucon hobereau, - Tétras lyre, - Caille des blés, - Bécasse des bois, - Chouette de Tegmalm,

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Les ZPS traduisent l’application de la directive du Conseil des Communautés Européennes concernant la conservation des oiseaux sauvages (79/4009/ C.E.E., dite « Directive Oiseaux »). Elles permettent d’assurer la protection réglementaire, totale ou partielle, des zones à enjeux ornithologiques majeurs.

L’intégration des ZPS dans le Réseau Natura 2000, au même titre que les ZSC (voir ci-après), va donner une valeur réglementaire à ces secteurs naturels sensibles. Tout projet d’aménagement qui se situerait dans le périmètre devra alors faire l’objet d’une évaluation appropriée des incidences de l’aménagement prévu. Ce dossier d’incidences doit Aurore de Provence permettre d’évaluer les impacts de l’aménagement sur le site, d’estimer Sites Natura 2000 s’il peut être autorisé et sous quelles conditions.

Le cadre réglementaire La Directive Habitats faune - flore établit un cadre pour les actions communautaires de conservation d’espèces de faune et de flore sauvages Avec la constitution du Réseau Natura 2000, l’Europe s’est lancée dans la ainsi que de leur habitat. Cette directive répertorie plus de 200 types réalisation d’un ambitieux réseau de sites écologiques dont les deux d’habitats naturels, 200 espèces animales et 500 espèces végétales objectifs sont : préserver la diversité biologique et valoriser le patrimoine présentant un intérêt communautaire et nécessitant une protection. Les naturel de nos territoires. Zones Spéciales de Conservation (ZSC), actuellement plus de 20 000 pour 12% du territoire européen, permettent une protection de ces habitats et En la matière, les deux textes les plus importants sont les Directives « espèces menacées. Oiseaux » (1979) et « Habitats faune - flore » (1992). Elles établissent la base réglementaire du grand réseau écologique européen. Les sites La directive du Conseil de l’Europe n° 92/43/CEE concernant la désignés au titre de ces deux directives forment le Réseau Natura 2000 conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dite « Directive Habitats », a été adoptée le 21 mai 1993. Elle a La Directive Oiseaux propose la conservation à long terme des espèces pour objectif de « contribuer à assurer la biodiversité par la conservation d’oiseaux sauvages de l’Union Européenne en ciblant 181 espèces et sous- des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages sur le espèces menacées qui nécessitent une attention particulière. Plus de 3 000 territoire européen », en tenant compte « des exigences économiques, sites ont été classés par les Etats de l’Union en tant que Zones de sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales ». Protection Spéciale (ZPS). Ces sites doivent être considérés comme espaces sensibles et pris en compte dans tout projet d’aménagement. Une section

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particulière aux sites Natura 2000 dans le Code de l’Environnement précise le cadre général de la désignation et de la gestion des sites Natura 2000 en France (art L. 414-1 à L. 414- 7 du Code de l’Environnement).

La commune d’Escragnolles est concernée par 3 sites Natura 2000 :

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Après avoir reçu les eaux de la Siagnole, la Siagne se fraie un chemin au  2 Sites de la directive habitat (1 Site d’Importance travers de magnifiques gorges, creusées très profondément dans la zone Communautaire et 1 Zone Spéciale de Conservation) des plateaux et des collines boisées.

Habitats naturels présents LA ZSC : GORGES DE LA SIAGNE (FR9301574) - Forêts à Quercus ilex et Quercus rotundifolia - Matorrals arborescents à Juniperus spp. Superficie : 4936 ha - Parcours substeppiques de graminées et annuelles du Thero- Brachypodietea Ce site abrite des milieux naturels remarquables : la rivière aux eaux - Éboulis Ouest-méditerranéens et thermophiles calcaires induit la formation de tufs, les forêts et fourrés alluviaux - Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique hébergent des espèces rares en Provence (Charme, certaines fougères). - Mares temporaires méditerranéennes Une espèce végétale endémique et très localisée s'y trouve : Erodium - Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du rodiei. Les falaises accueillent des chênaies matures et sont percées Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion d'importantes grottes à chauve-souris. - Formation stables xérothermophiles à Buxus sempervirens des pentes rocheuses (Berberidion p.p.) Concernant la faune, le site présente un intérêt particulier pour la - Formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses conservation des chauves-souris. Au moins 13 espèces fréquentent le site, calcaires dont certaines en effectifs d'importance nationale : Minioptère de - Taillis de Laurus nobilis Scheibers (1000 à 3000 individus), Vespertilion de Capaccini (500 à 1000 - Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles du Alysso-Sedion albi individus). La rivière héberge de belles populations d'Ecrevisse à pattes - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement blanches, ainsi que de Barbeau méridional. En outre, les inventaires sur calcaires (Festuco Brometalia)(*sites d'orchidées réalisés dans le cadre du document d'objectifs ont mis en évidence la remarquables) présence d'espèces de fort intérêt patrimonial mais à répartition très - Sources pétrifiantes avec formation de travertins (Cratoneurion) ponctuelle : Tortue d'Hermann (2 stations), Spélerpès de Strinati (1 - Grottes non exploitées par le tourisme station) et Vipère d'Orsini (1 station). - Hêtraies calcicoles médio-européennes à Cephalanthero-Fagion - Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion Espèces d'intérêt communautaire potentiellement présentes sur le site, à - Forêts de Castanea sativa rechercher lors de futurs inventaires : plantes (Mannia triandra), - Forêts à Quercus suber mammifères (Loutre d'Europe). - Forêts à Ilex aquifolium - Pinèdes méditerranéennes de pins mésogéens endémiques - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno- Padion, Alnion incanae, Salicion albae)

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- Forêts-galeries à Salix alba et Populus alba - Blageon (Leuciscus souffia) Les habitats en gras sont ceux considérés comme prioritaires, car en Les espèces en gras sont celles considérées comme prioritaires, car en danger de disparition sur le territoire européen des Etats membres et danger de disparition sur le territoire européen des Etats membres et pour la conservation desquels l'Union européenne porte une pour la conservation desquels l'Union européenne porte une responsabilité particulière. responsabilité particulière.

Espèces végétales et animales présentes

Amphibiens et reptiles Le Document d’objectifs (DocOb) a été approuvé sur ce site. La structure - Cistude d'Europe (Emys orbicularis) opératrice chargée de l’animation est le SIIVU de la Haute Siagne. - Hydromantes strinatii (Hydromantes strinatii) - Tortue d'Hermann (Testudo hermanni) - Vipère d'Orsonie (Vipera ursinii) Invertébrés - Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) - Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) - Damier de la Succise (Euphydryas aurinia) - Ecaille chinée (Callimorpha quadripunctaria) - Ecrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) - Grand capricorne (Cerambyx cerdo) - Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) - Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) Mammifères - Grand Murin (Myotis myotis) - Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) - Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) - Myotis capaccinii (Myotis capaccinii) - Petit Murin (Myotis blythii) - Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) - Rhinolophe Euryale (Rhinolophus euryale) - Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteinii) Poissons - Barbeau méridional (Barbus meridionalis)

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- Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus SIC PREALPES DE GRASSE (FR9301570) pratensis, Sanguisorba officinalis) - Sources pétrifiantes avec formation de travertins (Cratoneurion) Superficie : 18 232 ha - Éboulis Ouest-méditerranéens et thermophiles - Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique Ce site accueille de nombreuses espèces rares, voire endémiques, - Pavements calcaires notamment sur le plan floristique. Il est également important pour la - Grottes non exploitées par le tourisme vipère d'Orsini. - Hêtraies calcicoles médio-européennes à Cephalanthero-Fagion - Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion Site exceptionnel de par son ensemble complexe de systèmes steppiques - Pinèdes méditerranéennes de pins mésogéens endémiques et karstiques. - Bois méditerranéens à Taxus baccata

L'évaluation globale de la qualité du site pour les chiroptères est difficile Les habitats en gras sont ceux considérés comme prioritaires, car en car il manque des informations de terrain. Pour l'ensemble des danger de disparition sur le territoire européen des Etats membres et chiroptères cités, la présence pour la reproduction et l'hivernage est pour la conservation desquels l'Union européenne porte une probable à très probable. responsabilité particulière. L'état de conservation est très lié à la fréquentation des sites (dérangements...) Espèces végétales et animales présentes Habitats naturels présents : Amphibiens et reptiles - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement - Vipère d'Orsonie (Vipera ursinii) sur calcaires (Festuco Brometalia) Invertébrés - Forêts à Quercus ilex et Quercus rotundifolia - Barbot (Osmoderma eremita) - Landes oro-méditerranéennes endémiques à genêts épineux - Ecaille chinée (Callimorpha quadripunctaria) - Matorrals arborescents à Juniperus spp. - Ecrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) - Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles du Alysso-Sedion albi - Grand capricorne (Cerambyx cerdo) - Pelouses calcaires alpines et subalpines - Laineuse du prunellier (Eriogaster catax) - Parcours substeppiques de graminées et annuelles du Thero- - Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) Brachypodietea - Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux Mammifères (Molinion caeruleae) - Barbastelle (Barbastella barbastellus) - Prairies humides méditerranéennes à grandes herbes du Molinio- - Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) Holoschoenion - Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)

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- Petit Murin (Myotis blythii) - Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) - Vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) - Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteinii) Plantes - Ancolie de Bertoloni (Aquilegia bertolonii) - Buxbaumie verte (Buxbaumia viridis) - Mannie à trois andrécies (Mannia triandra) - Nivéole de Nice (Leucojum nicaeense) - Serratule à feuilles de chanvre d'eau (Serratula lycopifolia) Poissons - Barbeau méridional (Barbus meridionalis)

Les espèces en gras sont celles considérées comme prioritaires, car en danger de disparition sur le territoire européen des États membres et pour la conservation desquels l'Union européenne porte une responsabilité particulière.

Le Document d’objectifs (DocOb) a été approuvé sur ce site. La structure opératrice chargée de l’animation est la Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (CASA).

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Oiseaux présents sur le site  1 Zone de Protection Spéciale (ZPS, Directive Oiseaux) - Aigle royal (Aquila chrysaetos) - Aigrette garzette (Egretta garzetta) PREALPES DE GRASSE (FR9312002) - Alouette lulu (Lullula arborea) - Autour des palombes (Accipiter gentilis) Superficie : 23263 ha - Bécasse des bois (Scolopax rusticola) - Bondrée apivore (Pernis apivorus) Grande variété de milieux, faciès rupicoles des falaises, zones karstiques, - Bruant ortolan (Emberiza hortulana) présentant une grande richesse écologique. L'hétérogénéité de la - Busard cendré (Circus pygargus) couverture végétale est importante. Les pelouses à caractère steppique - Busard des roseaux (Circus aeruginosus) alternent avec les milieux forestiers et quelques ripisylves. Ces conditions - Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) sont favorables à la présence d'une avifaune riche et variée inféodée aux - Buse variable (Buteo buteo) zones ouvertes ou fermées ou utilisant les deux. - Caille des blés (Coturnix coturnix) - Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) Les falaises des bordures du site présentent des sites de nidification - Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) favorables à diverses espèces patrimoniales : Aigle royal, Faucon pèlerin, - Cigogne blanche (Ciconia ciconia) Circaète Jean-le-Blanc, Bondrée apivore, Grand-duc d'Europe, Crave à bec - Cigogne noire (Ciconia nigra) rouge. Les plateaux constituent leurs territoires de chasse. - Circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus) - Coucou geai (Clamator glandarius) Les pelouses à caractère steppique des plateaux, alternant avec des zones - Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax) boisées, sont favorables à l'Engoulevent d'Europe, l'Alouette lulu, la - Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus) Fauvette pitchou, la Pie-grièche écorcheur, le Bruant ortolan, le Pipit - Epervier d'Europe (Accipiter nisus) rousseline. - Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) - Faucon d'Eléonore (Falco eleonorae) Certaines espèces d'affinité montagnarde, telles que le Tétras lyre ou la - Faucon hobereau (Falco subbuteo) Chouette de Tengmalm, sont en limite méridionale de leur aire de - Faucon kobez (Falco vespertinus) répartition naturelle, ce qui leur confère une certaine originalité. - Faucon pèlerin (Falco peregrinus) - Fauvette orphée (Sylvia hortensis) Les vallées sont utilisées comme couloirs de migration. - Fauvette passerinette (Sylvia cantillans) - Fauvette pitchou (Sylvia undata) Espèces nichant à proximité et utilisant le site comme zone d'alimentation - Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) : Vautour fauve (population du Verdon). - Grive litorne (Turdus pilaris) - Grive mauvis (Turdus iliacus)

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- Guêpier d'Europe (Merops apiaster) - Hirondelle rousseline (Hirundo daurica) - Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) - Martinet à ventre blanc (Apus melba) - Merle à plastron (Turdus torquatus) - Milan noir (Milvus migrans) - Milan royal (Milvus milvus) - Monticole de roche (Monticola saxatilis) - Petit-duc scops (Otus scops) - Pic noir (Dryocopus martius) - Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator) - Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) - Pipit rousseline (Anthus campestris) - Pluvier guignard (Charadrius morinellus) - Rollier d'Europe (Coracias garrulus) - Tétras lyre continental (Tetrao tetrix tetrix) - Torcol fourmilier (Jynx torquilla) - Traquet oreillard (Oenanthe hispanica) - Vautour fauve (Gyps fulvus) - Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) Les espèces en gras sont celles faisant l'objet de mesures de conservation spéciale concernant leur habitat, afin d'assurer leur survie et leur reproduction dans leur aire de distribution.

Le Document d’objectifs (DocOb) a été approuvé sur ce site. La structure opératrice chargée de l’animation est la Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (CASA).

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Rappels réglementaires

4. La trame verte et bleue La mise en place d’un réseau écologique national, nommé « Trame verte et bleue », est une mesure phare proposée par le Grenelle de l’environnement La France est confrontée à une disparition exponentielle de certaines afin de préserver la biodiversité et les ressources naturelles. La vocation de espèces : les abeilles, les oiseaux communs, le petit gibier… Le rythme de cette trame est de permettre le maintien et le développement, sur l’ensemble disparition actuel est mille fois supérieur au rythme naturel. Si les habitats du territoire national, de « continuités écologiques ». et espèces remarquables sont menacés, la biodiversité ordinaire l'est tout autant. L'urbanisation, l'artificialisation des sols ont mené à une L’article 24 de la loi Grenelle 1 précise que « L’Etat se fixe comme objectif la fragmentation des espaces et à un problème de mobilité des espèces. création, d’ici à 2012, d’une trame verte constituée, sur la base de données scientifiques, des espaces protégés en application du droit de l’environnement et des territoires assurant leur connexion et le fonctionnement global de la

biodiversité, et d’une trame bleue, son équivalent pour les eaux de surfaces continentales et leurs écosystèmes associés".

Le SRCE est en vigueur en PACA.

Les principes d’un réseau écologique

Un réseau écologique constitue un maillage d’espaces ou de milieux nécessaires au fonctionnement des habitats et de leur diversité ainsi qu’aux cycles de vie des diverses espèces de faune et de flore sauvages et cela, afin de garantir leurs capacités de libre évolution.

Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors écologiques) qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales. La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient. Territoire fragmenté, peu favorable à la Restauration et valorisation de continuités biodiversité écologiques

Source : Ministère de l’Ecologie Source : Ministère de l’Ecologie

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La Trame verte et bleue est considérée comme étant constituée de trois des corridors écologiques d’influences extérieures éléments principaux : potentiellement dommageables.

 Les zones nodales ou réservoirs de biodiversité : C'est dans ces espaces que la biodiversité est la plus riche et la mieux représentée. Les conditions indispensables à son maintien et à En complément de ces zones principales, il existe des espaces naturels relais. son fonctionnement sont réunies. Ainsi une espèce peut y exercer Ce sont des espaces avec une potentialité d’accueil des espèces plus faible l'ensemble de son cycle de vie : alimentation, reproduction, mais qui peuvent jouer un rôle pour la survie des espèces qui les utilisent repos. De manière plus globale, les milieux naturels peuvent y pour leur déplacement. assurer leur fonctionnement. Il s’agit donc soit d’espaces à partir desquels des individus d’espèces peuvent se disperser, soit d’espaces rassemblant des milieux de grand intérêt.

 Corridor écologique : Voie de déplacement empruntée par la faune et la flore, qui relie les réservoirs de biodiversité. Cette liaison fonctionnelle entre écosystèmes ou habitats d’une espèce permet sa dispersion et sa migration. On les classe généralement en trois types principaux :

- Les structures linéaires : haies, chemins et bords de chemins, ripisylves, … ; - Les structures en « pas japonais » : ponctuation d’espaces-relais ou d’îlots-refuges (mares, bosquets, …) ; - Les matrices paysagères : type de milieu paysager dominant sur le territoire d’étude.

 Zone de transition ou d’extension : Elles sont à l’interface des réservoirs de biodiversité et de la matrice dominante du territoire.

Elles ont plusieurs rôles à jouer. Ce sont les zones à privilégier pour le développement des réservoirs de biodiversité à travers la restauration ou le renforcement de leurs qualités, capacités et fonctions écologiques. Dans certains réseaux écologiques cette zone joue un rôle de protection des réservoirs de biodiversité et

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Les éléments de fragmentation des milieux

La fragmentation des milieux représente diverses formes de ruptures dans les continuités écologiques identifiées sur un territoire. Elle peut être de natures différentes :

 Naturelle liée à : - la structure géomorphologique : les reliefs et les structure en canyon peuvent constituer un élément de limitation des déplacements de la faune. - l’axe des cours d’eau : il peut être considéré d’une part comme un corridor biologique mais peut, d’autre part, constituer une barrière pour certaines espèces terrestres.

 - Artificielle, liée à : - les obstacles au sol : Les poches urbaines, de par la forte minéralisation des espaces qui perturbe les espèces, les routes, les voies ferrées, … - les obstacles aériens : les lignes électriques peuvent entraver le déplacement des oiseaux - les obstacles lumineux : les zones éclairées ne permettent pas à la faune de se déplacer en toute quiétude et perturbent les migrateurs nocturnes. L’éclairage est essentiellement lié aux poches urbaines et aux axes de circulation.

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corridor écologique ouvert grâce à ses hauteurs qui se poursuivent vers les territoires des Préalpes. Les massifs boisés et les vallons : grandes composantes du territoire Toutefois les reliefs escarpés, à proximité des gorges des ruisseaux créent des trames paysagères fermées. Ces dernières sont principalement Le classement des modes d’occupation du sol en sous-trames permet de marquées par des falaises vertigineuses ponctuées d’une végétation de faire ressortir les grandes composantes structurelles du territoire, en chênes verts, ancrée dans les failles et qui s’étage sur les terrasses fonction du degré d’ouverture des milieux. naturelles. Ces gorges, difficiles d’accès, offrent aux espèces animales un grand nombre d’habitats. La végétation de la forêt communale du Briasq se compose d’une végétation de feuillus et de formations rupestres La trame boisée : un réseau d’espaces naturels structurants remarquables. Cette végétation forme un milieu fermé sur lui-même limité au Nord par l’Audibergue, à l’Ouest et à l’Est par les rivières de la Sur la partie centrale de la commune s’étend la forêt communale de Siagnole d’Escragnolles et la Siagne Cette trame close se prolonge en un Briasq, qui prend place sur le vallon du Briasq. Plus au Nord, la commune ensemble forestier avec les forêts de Mons et de Saint- Vallier de Thiey. est bordée par la montagne de l’Audibergue qui alterne ses flancs et lignes de crêtes aux roches affleurantes avec les surfaces boisées et plateau steppique du vallon de Biron. Les limites Sud-est et Ouest de la commune sont définies par des dénivelés boisés qui plongent dans les gorges des ruisseaux de Siagnole d’Escargnolles à l’Ouest et de la Siagne à l’Est. Le territoire se caractérise par une alternance de talwegs et de reliefs montagneux, constituant de véritables corridors écologiques entre le vallon et « les Hauts » d’Escragnolles. La grande hétérogénéité des formations végétales (forêt de feuillus, forêt de conifères, plateau steppique, garrigue) assure une diversité florale et faunistique faisant du territoire de véritables réservoirs de biodiversité.

La trame ouverte et fermée

Sur la commune d’Escragnolles, les points de vue depuis les reliefs et de la route départementale RD6085 mettent en avant des paysages ouverts: le vallon de Briasq et les quelques parcelles de prairies situées en contrebas. Le paysage agreste reste limité aux abords des hameaux en contrebas de la route D 6085, aux terres proches de la Bastide et à celles du vallon de Beiral et de la Colle. La montagne de l’Audibergue constitue un véritable

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centre pour la construction d’un bâti plus récent. Ces traces d’urbanisation se sont étalées à proximité de la route Napoléon et sur le La trame humide plateau Ouest de la commune entouré par les deux bras de la rivière, au milieu des prairies. Plus au Nord les vallons de La Colle, du Beiral et du Cette trame verte est complétée par une trame bleue dense. Ces Biron restent indemnes de toute urbanisation. différents cours d’eaux ont modelé le territoire de ses vallons et monts. Les rivières de la Siagnole d’Escragnolles et de la Siagne prennent source Les infrastructures routières et l’urbanisation n’engendrent donc pas en bordure de la commune. Ces dernières confluent au niveau de d’importantes ruptures dans les trames vertes et bleues de la commune. l’extrémité Sud de la limite communale, au pied de l’Eouvière et poursuivent leur écoulements jusqu’au littoral. Plus au Nord, un ruisseau traverse la Montagne de l’Audibergue façonnant ainsi le vallon de la Combe Carlette. Ces axes bleus représentent aussi des corridors pour la La commune d’Escragnolles dispose d’une trame verte et bleue faune et la flore. structurante, composant l’essentiel du territoire et caractérisée par une riche biodiversité. La prégnance des massifs boisés et des vallons offre Des éléments fragmentant : routes départementales, ainsi un cadre de vie remarquable. urbanisation… Indemne d’infrastructure routière et d’urbanisation menaçante, les L’urbanisation et les infrastructures routières représentent des éléments trames vertes et bleues ne souffrent pas d’obstacles aux continuités de rupture dans les continuités écologiques. Toutefois, Escragnolles reste écologiques et le problème de perméabilité entre la Montagne peu exposée à ces coupures paysagères et écologiques. Seule la route départementale D6085 traverse la commune d’Ouest en Est sur le flanc d’Audibergue et les forêts communales environnantes demeure Sud de la montagne de l’Audibergue. Malgré cela, cette dernière offre une aujourd’hui inexistant. vue remarquable sur le vallon du Briasq, et reste une route mythique des Alpes. En effet, elle fut autrefois empruntée par Napoléon Bonaparte qui avançait vers la reconquête de son trône après son exil sur l’Ile d’Elbe.

Concernant l’urbanisation, Escragnolles reste préservée. La commune se constitue en effet de hameaux anciens diffus qui confèrent toujours au site une image pastorale ancestrale. Le hameau de La Collette fut le seul qui connut la construction d’un lotissement composé d’une vingtaine de maisons dans les années 1970. Des logements récents se sont également construits en bordure du Logis (le centre village) et à proximité du Château et du Cabanon. Les maisons d’origines des hameaux ont servi de

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La commune d’Escragnolles appartient plus particulièrement à l’unité paysagère des « barres calcaires des montagnes provençales ». Cette unité paysagère regroupe les communes d’Andon, de Cabris, de II. Paysages Caussols, d’Escragnolles, de Saint-Cézaire-sur-Siagne, de Saint-Vallier-de- Thiey, de Séranon et de Spéracèdes. 1. Le grand paysage

L’Atlas des Paysages

L’Atlas des paysages des Alpes-Maritimes distingue 15 entités paysagères TENDANCES D’ÉVOLUTION à l’échelle du département, qui présentent chacune des caractéristiques  Tendance à la fermeture des vallons. géomorphologiques, paysagères et visuelles propres.  Dégradation des abords de la route (signalétique, délaissés, bâtiments). Escragnolles appartient aux premiers contreforts des Préalpes grassoises  Mitage des versants par des maisons individuelles près de la route (Montagnes Provençales) qui se caractérisent par : et autour des villages.  L’habitat se développe sur le plateau de Saint-Vallier-de-Thiey. - de grands plis calcaires chevauchants d’axe Est-Ouest se  Les versants nus (végétation dégradée, notamment due à des succédant en écailles successives, chacune dominant, par une incendies) sont peu à peu colonisés. Des plantations de résineux barre rocheuse et un adret abrupt, un plateau karstique ; modifient l’aspect de versants autrefois gagnés par des feuillus. - un paysage très ouvert, offert au regard le long de la route Napoléon, qui constitue un axe majeur de découverte de ses paysages et offre les premières perceptions vers la bande côtière, alors que les plateaux sont boisés de taillis de chênes ; - un relief creusé par les cours d’eau : sources et gorges de la Siagnole, vallon de Nans ; - un habitat dispersé ; des fermes entourées de terres cultivées occupent des replats sur les adrets ; les villages présentent un tissu urbain lâche, étalé.

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- dresser une typologie des espaces paysages et milieux « caractéristiques» La Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes-Maritimes Ainsi, la DTA, repère comme « patrimoine naturel et paysager », les gorges de la Haute Siagne. Divers critères, parmi lesquels on peut citer la diversité et la richesse des écosystèmes ou des paysages, la variété d’espèces, flore ou faune, le caractère typique et la notoriété de certains sites ou espaces, ont permis de désigner cet espace remarquable.

Le Haut-Pays présente une richesse patrimoniale exceptionnelle qu’il La délimitation des gorges de la haute Siagne pourra être précisée dans le convient de préserver et de valoriser. Ainsi, au titre des modalités cadre de la révision du PLU, en prenant en compte la topographie et d’application de la loi Montagne, le patrimoine naturel et culturel l'occupation des sols. montagnard a été étudié afin de : - désigner les espaces paysages et milieux «les plus remarquables» et définir les modalités de leur préservation ;

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2. Le Paysage communal

Le territoire présente trois grands types d’unités :

- Le paysage de montagne. - Le paysage de versant. - Le paysage de plateau.

Le paysage de montagne regroupe des espaces à dominante naturelle, très faiblement marqués par l’occupation humaine; il se développe dans deux grandes entités :

- Au nord de la RD6085, sur les versants sud de l’Audibergue. - Au sud de la commune, autour de la forêt de Briasq. de façon plus Paysage de montagne au nord marginale, on rencontre de part et d’autre du territoire des prolongements issus de massifs qui se situent hors de la commune.

Paysage de montagne au sud

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Le versant sud de l’Audibergue constitue un vaste versant d’orientation Des échappées visuelles plus profondes se dégagent dans l’axe des cours est-ouest très homogène. d'eau.

- Situé au-delà de l’adret proprement dit, il en est séparé par une - Le caractère naturel dominant est peu affecté par l’occupation étroite vallée d’altitude (environ 1 400 m) humaine, y compris dans les secteurs des sources de Siagne, de - C'est un élément dominant du grand paysage qui constitue la toile Léchen et de Rouyère, où elle occupe des espaces limités. de fond du territoire. - Il s’étage de l’altitude 1.000 au droit de la RD6085 jusqu’à 1.642 Les paysages de versant et de plateau occupent principalement la partie au sommet de la crête principale. centrale du territoire et des sites plus exiguës aux extrémités. Ils sont - Une crête secondaire autour de la cote 1.400 délimite le premier marqués par une occupation humaine importante et ancienne. Ils plan visible du versant, entaillé dans sa partie centrale par les occupent des reliefs de pente modérée et d'altitude voisine ou inférieure vallons de Beïral, de la Combe Carlette et de la Colle. à 1.000 mètres. - De pente très marquée, 40 à 50%, ce versant a conservé un caractère naturel dominant très peu affecté par l’occupation Le plateau central occupe la partie médiane du territoire, entre la RD6085 humaine. et la forêt de Briasq.

- Ce vaste ensemble présente un caractère paysager très homogène, fortement marqué à l’origine par l’utilisation agricole Toutefois, l'exploitation ancienne de carrières à ciel ouvert a ouvert des des sols et aujourd’hui par une urbanisation de moyenne densité. brèches dans la qualité des perceptions du pied de versant, en plusieurs Il regroupe l’essentiel des implantations humaines traditionnelles. sites au-dessus de la RD6085. L'exploitation forestière et les activités - La déclivité y est modérée, les pentes restant comprises entre 10 agropastorales s'y développent et sont parfaitement intégrées dans le et 20% : c’était un secteur particulièrement propice à la culture et paysage. désormais à la construction.

La forêt de Briasq occupe un mamelon délimité par les vallées encaissées des deux Siagne : Siagne de la Pare à l’ouest, Siagne à l’est :

- Elle forme un dôme qui couvre toute la partie sud du territoire dont le sommet culmine à 1.141 mètres. - Ses versants sud et est présentent des pentes importantes, supérieures à 60%. qui plongent vers injonction des deux Siagne en amont des bois de Malînes.

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Cette entité centrale peut être subdivisée en trois sous-unités visuelles : Des versants occupent les extrémités du territoire, - Au centre, le site du village descend de la RD6085 vers le hameau - A l'est, le site des Amphons marque l'entrée de la commune de Saint-Pons et s'étire parallèlement aux courbes de niveau, vers depuis le pays grassois. On découvre en premier le hameau de l’ouest en direction du quartier du Sanbuc et des Condamines, Bail qui occupe, sous la RD608S, un versant exposé plein sud à mi vers l’est en direction de celui de la Colette. pente et surplombe des falaises plissées et abruptes. En second - A l'est, le site de la Colette est visuellement séparé du village par lieu, on traverse le secteur des Amphons proprement dit, niché un légère inflexion du relief autour d’une ligne de crête qui sous le sommet du Thiey, en pied d‘un versant exposé à l'ouest. précède la naissance du vallon de Saint-Martin. - A l'ouest, le site de Clars constitue un écart par rapport aux autres - A l’ouest, le site descend depuis le hameau des Galants jusqu‘à secteurs. il ne leur est pas relié visuellement et forme un micro- celui du Château, perpendiculairement aux courbes de niveau. Il site fermé face à l’ubac de Bliauge. Il occupe une petite vallée ouvre au sud, dans l’axe de la percée visuelle de la Siagne de la étroite dont le fond est propice à l’agriculture. Pare.

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un panorama remarquable sur les espaces en contrebas. Ces dernières accueillent des sentiers de randonnées pour donner à voir ses vallons boisés, ses cascades, et ses pelouses steppiques.

D’autre part, la route D6085 constitue un axe de passage incontournable qui, à flanc de montagne, ouvre sur le paysage du village, du vallon du Briasq et du vallon de Saint-Martin.

Depuis le centre, la vue est ouverte vers le sud sur la forêt de Briasq. Vers l’ouest, les points de vue donnent sur l’ubac du massif de Bliauge et la commune de Mons dans le Var. Les perspectives vers l’est et les versants du Thiey sont occultés par des mamelons en premier plan. 3. La visibilité et la perception du site

Les points de vue majeurs

La commune d’Escragnolles se situe au pied de reliefs prononcés. Les hauteurs de la Montagne d’ Audibergue et des gorges de la Siagne offrent

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Le site de la Colette ouvre à l’est vers le quartier du Bail et le vallon de Saint-Martin qui rejoint ceux de la Colle et de Thiey pour plonger vers les sources de Siagne.

4. Les points noirs paysagers à travailler

Escragnolles reste pour le moment épargnée par des éléments déstructurant le paysage. Toutefois, il est important de ne pas porter atteinte à ce paysage naturel qui fait l’identité de la commune.

Les projets d’aménagements futurs (constructions de logements, zone d’activités) doivent tenir compte de l’impact paysager de ces constructions qui pourraient porter atteinte aux paysages pittoresques d’Escragnolles.

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Depuis l’époque de fondation d’Escragnolles les hameaux de Rouyères et du Gabre ont été abandonné et sont aujourd’hui en ruine.

III. Le patrimoine bâti et paysager La grande majorité des habitations de la commune sont donc des bâtisses anciennes, les plus vieilles datant de 1562. Les maisons les plus récentes 1. Les hameaux et le village ont été construites lors de la création du lotissement du hameau de la Colette en 1970 et au niveau du plateau du Château. Le territoire d’Escragnolles est habité depuis l’époque préhistorique comme en témoignent les nombreux abris sous roches, grottes, oppidum, 2. Les monuments protégés castellaras et autres camps Celto-ligures qui parsèment le terrain, sans oublier les dolmens. La commune d’Escragnolles recense un monument historique, classé par arrêté du 8 août 1921 : le Dolmen des Claps. Au milieu du Moyen-âge, la population fut décimée par la peste et par les attaques de troupes armées. Le lieu fut déclaré inhabité.

Il faut attendre la fin du XVIème siècle, pour que plusieurs familles s’installent pour faire fructifier les terres du Seigneur de Grasse. Les premiers hameaux furent donc construits.

Aujourd’hui, le village compte douze hameaux dont les plus anciens, le Bail, le Château, la Collette, les Gras, les Mourlans, Saint Pons datent de cette époque. La plupart des hameaux portent toujours le nom de leur Le Dolmen des Claps a pour particularité de disposer d'un tumulus fondateur. ovalaire de 10,50 m en relatif bon état, que l'on distingue facilement ce qui n'est pas le cas de nombreux autres mégalithes du secteur dont les Ces hameaux se sont bâtis et développés le long de la route Napoléon tumulus sont très souvent occultés par la végétation. Malheureusement, ainsi que sur le plateau Ouest qui surplombe le vallon des Mourlans. Le la structure du dolmen est dégradée, par les actions anthropiques et le hameau le plus isolé est celui des Clars près de la source du Ray. développement de la végétation (un chêne pubescent en particulier se développe sur le tumulus). Le hameau qui tient lieu de centre du village est Le Logis qui abrite le centre administratif avec la Mairie, la poste et l’église du début du XIXème siècle. L’école du village a elle été bâtie dans le hameau Saint-Pons en 2001.

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3. Autres éléments du patrimoine communal

- Les grottes de Saint-Martin (occupation à l’âge du bronze) - Le Castellaras du Conrouan (âge du fer)

- Le castellaras de Cogolinou /castellaras du château (âge du fer) - Le castellaras de Saint- Martin (âge du fer) - La route royale du chemin Napoléon (XVe, XVIIe, XIXe)

- La chapelle Saint-Martin (XVIe) - Les restanques (XVIIe, XVIIIe) - Les vestiges de la chapelle Saint Clair (XVIIe)

- L’apier (XVIIe, XVIIIe) - Bastide Joséphin (XVIIIe, XIXe) - Eglise Notre-Dame (XIXe) - Fontaine lavoir (XIXe, XXe) - Abreuvoir à Saint-Pons (XIXe, XXe) - Oratoire des Amphons (XXe)

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Liste des sites archéologiques recensés, DRAC PACA

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A l’Ouest de la commune - La source de Sanbuc (65 m³/j) alimente l’Ouest du village Elle alimente un réservoir de 100 m3 situé à une altitude de 1.000 IV. Santé et cadre de vie m. Le réseau de distribution dessert uniquement les quartiers des Ribes, de Saint-Pans, du Sanbuc et des Condamines. Il n’est pas 1. La ressource en eau maillé avec celui du village. - Les sources des Galants (65 m³/j) alimentent le haut des L’alimentation en eau potable hameaux de l’Ouest du plateau Elle alimente un réservoir de 100 m3 situé à une altitude de 900 La ressource en eau m. Le réseau de distribution dessert uniquement les quartiers des Galants, de la Bastide et du haut du Clos Mouron. Il n’est pas La commune d’Escragnolles est alimentée par huit sources alimentant les maillé avec les réseaux du bas du plateau. différents quartiers et hameaux de la commune : - La source des Mourlans (1,5 l/s) alimente les quartiers du Château et des Gras 3 Au centre de la commune: Elle alimente un réservoir de 150 m situé à une altitude de 850 - La source de Beiral (65 m³/j) alimente la Colette m. Le réseau de distribution dessert tous les quartiers des Elle alimente deux réservoirs de 150 et 100 m3 situés à une Mourlans, du Cabanon, du centre et du bas du Clos Mouron, du altitude de 1.050 m. Le réseau de distribution dessert uniquement Château et des Gras. les secteurs de Grangasse et de la Collette. - Les sources de Chiris et Carlette (86 m³/j) alimentent le village. A l’est de la commune : Elles alimentent deux réservoirs de 150 et 100 mᶟ, situés respectivement à l’altitude de 1.000 m. et 1.010 m. Le réseau de A l’est de territoire, 2 sources distinctes desservent les quartiers des distribution dessert uniquement les secteurs du centre village et Amphons et de Bail. Leur débit courant est respectivement de l’ordre de du Logis. 1 l/s (entre 80 et 100 mi/j) et 0,75 l/s (entre 60 et 75 ml/j), alimentant Les différents captages alimentent plus de 80 % de l'urbanisation de la deux réservoirs de 150 m3, tous deux situés à l’altitude de 950 m. commune. Cela représente de l’ordre de 135 logements et de 400 habitants permanents. - La source des Amphons (1 l/s) dessert l’Est du territoire (quartier des Amphons). Elle alimente un réservoir de 150 m3 situé à une altitude de 950 m. Le réseau de distribution des Amphons dessert un ensemble d’habitations composé de 10 logements occupés par une population résidente de 27 habitants permanents. Les ressources sont suffisantes pour les besoins à satisfaire, y compris à l’étiage.

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du développement de l’urbanisation dans l’ensemble des quartiers - Source du Baïl (ou de la Fontaine du Bois): concernés. Le réseau de distribution du Bail dessert un ensemble d’habitations composé de 18 logements occupés par une Le réseau de distribution fonctionne de façon très satisfaisante, des population résidente de 34 habitants permanents. Il dessert travaux d’amélioration ayant permis de réduire considérablement les également une partie des habitations du plateau. pertes d’exploitation. Les ressources sont suffisantes pour les besoins à satisfaire, y compris à l’étiage. Un maillage des réseaux du Baïl et de la Colette La consommation en eau potable peut être envisagé dans la futur. Il permettrait de desservir l’ensemble de l’urbanisation existante qui s’étire sur le plateau En 2009, la commune recense 369 abonnés soit 945 habitants raccordés. entre les deux hameaux. En outre, il pourrait intervenir un parallèle de la déviation projetée de la route du Baïl et desservir un éventuel secteur d’extension de l’urbanisation.

- La source Font Michel (3 l/s) alimente le hameau de Clars. Elle alimente un réservoir de 30 m3 situé à une altitude de 1.150 m. Le réseau de distribution dessert dans l’Ouest du secteur un ensemble d’habitations composé de 13 logements occupés par une population résidente de 17 habitants permanents. Les ressources sont suffisantes pour les besoins à satisfaire, y compris à l’étiage.

Il ressort de la situation exposée certaines contraintes localisées, du fait de la dispersion des ressources. Le fonctionnement de certaines sources est capricieux et leur situation à l’étiage peut devenir pénalisante. Il s’agit des captages de Carlette et Chiris, de Beiral, du Sanbuc et des Galants.

Ainsi, les ressources apparaissent partout suffisantes pour desservir l’urbanisation, avec des restrictions à l’étiage dans la partie centrale. Les secteurs du village et les hameaux de la partie supérieure ouest du plateau peuvent avoir des problèmes d’alimentation en période de grande sécheresse. Cette situation, fluctuante et difficile à apprécier compte tenu de sa variabilité dans le temps, constitue un facteur limitatif

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ETAT QUALITATIF

La qualité de l’eau et des milieux aquatiques Les résultats des analyses d'eau au niveau des sources (suivi du réseau de bassin RMC) mettent en évidence une eau peu minéralisée : « Massifs calcaires Audibergue, St Vallier, St Cézaire, Calern, Caussols, Cheiron»  Sous-secteur amont : bonne qualité en moyenne, avec dans le détail une légère contamination bactériologique (lié à Cette masse d’eau souterraine affleurante parcourt la totalité du l’assainissement autonome?), et un léger impact des zones territoire communal. d'activités situées sur le bassin versant et des stations d'épuration. Les zones de poljiés (plaine de Caussols, plan du ETAT QUANTITATIF Peyron?) constituent des zones sensibles (infiltrations rapides).  Sous-secteur aval : la qualité de l'eau est significativement L'exploitation relativement intense de nombreuses sources de ce système dégradée notamment par des hydrocarbures, des solvants en aquifère depuis de nombreuses années et ne fait pas apparaître de signe relation avec les activités du bassin et l'urbanisation ou encore à de déséquilibre. Ceci laisse supposer un bon état quantitatif global de la l'usage de pesticides (particuliers). ressource. En outre, seules les eaux de la partie superficielle du karst sont exploitées. Néanmoins, il est possible de distinguer deux sous-secteurs : Cette masse d’eau subit toutefois des pollutions ponctuelles :

 un sous-secteur amont (Cheiron, Audibergue), où le karst est - pollution industrielle: parfumeries (extracteurs d'arômes) (St- exploité gravitairement et où la ressource est équilibrée, Cézaire). Des problèmes de réseaux ont été mis à jour et il existe  un sous-secteur aval (karsts côtiers de la Brague à la Siagne) qui aussi des incidents de manutention (rejet direct dans les vallons); exploité par forages se trouvant donc en situation de - défaillance du réseau d'assainissement, STEP des petites dysfonctionnement. Cette surexploitation s'illustre d'ailleurs par communes environnantes rejetant dans les vallons sec des assèchements fréquents de petits cours d'eau vulnérables (la (infiltration directe); Brague notamment). - boues des STEP; - dans le Loup, rejet des STEP industrielles; Ces massifs renferment vraisemblablement une ressource plus profonde - assainissement autonome (hameaux, résidences secondaires considérable : la ressource au droit du synclinal de Villeneuve-Loubet influe sur les ressources profondes. A terme, le secteur des fleuves côtiers de la RG du Var et le Loup amont devront être rattachés à cette MESO.

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Les usages des eaux de la Siagne et de la Siagnole sont multiples. Elles sont sources d’eau potable, le canal Belletrud est utilisé pour l’eau des Fiche d’état des eaux superficielles à Escragnolles villes et une partie de l’eau de la Siagne est également utilisée pour la production d’électricité de l’usine de la Siagne. Pour finir il faut noter la La Siagne prend sa source au pied du massif de l’Audibergue à environ présence des deux stations d’épuration d’Escragnolles qui ont pour 630 mètres d’altitude et parcourt approximativement 44 km jusqu'à son milieu récepteur la Siagnole d’Escragnolles. embouchure. Dans sa partie supérieure, son cours est essentiellement celui d’un torrent, d’une pente moyenne de 3,5% qui traverse des gorges encaissées. C’est un fleuve permanent karstique dont son bassin versant recouvre 520 Km². Le bassin amont de la Siagne reste encore naturel et préservé.

La Siagnole d’Escragnolles (ou Siagne de la Pare) s’écoule sur une distance d’environ 4 km de long, cet affluent prend naissance à la source de la Pare qui alimente le canal Belletrud. La partie terminale de la rivière traverse des gorges encaissées puis se jette en cascade dans la Siagne.

Les sources de la Siagne et de la Pare qui sont indissociables du point de vue hydrogéologique bénéficient d’un impluvium partiellement commun. A sa source, le cours de la Siagne est celui d’un torrent avec une forte pente (3.5% en moyenne) traversant des gorges encaissées pouvant atteindre 400 m de profondeur. Le bassin versant présente à cet endroit une morphologie très abrupte.

Cette eau est riche en éléments minéraux notamment des bicarbonates et le calcium dû à la géologie du sol qu’elle traverse. Cette forte concentration en calcium provoque sur certaine portion des encroûtements au fond du lit de la Siagne. Source : maisonregionaledeleau.com Le régime fluvial du cours d’eau est de type méditerranéen soutenu par Tous ces usages et caractéristiques hydro géomorphologique supposent des résurgences karstiques. Le débit naturel n’existe que sur ses 100 un contrôle de l’état des eaux. premiers mètres Le régime des eaux est très contrasté ; alternant périodes d’étiage et des crues parfois brusques et violentes.

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Source : maisonregionaledeleau.com

IBGN= Indice Biologique Global Normalisé Ces dernières se révèlent être de bonnes qualités malgré les inaptitudes des surfaces karstiques à assimiler les pollutions.

L'état est déterminé conformément à l'arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d'évaluation de l'état écologique, de l'état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code de l'environnement.

2. La qualité de l’air

Les Alpes-Maritimes présentent deux territoires contrastés ne présentant des caractéristiques différentes concernant la qualité de l’air:

- la bande côtière : de quelques kilomètres de large avec une zone urbaine compacte concentrant une forte densité d’axes routiers

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et automobiles, des activités industrielles (parfumeurs, carrières) et aussi la majeure partie de la population - le haut-pays, majoritairement constitué d’espaces naturels dont le Parc du Mercantour par exemple, c’est un secteur qui émet peu de polluants atmosphériques mais qui de par les vents venus de la mer est tout de même touché, surtout en été, par les masses d’air pollué en ozone venus de la côte.

Escragnolles se situe dans le Haut Pays. Il n’existe pas de station spécifiant la qualité de l’air de la commune, la station la plus proche d’Escragnolles est la station périurbaine de Grasse Clavecin mise en service en 2000.

Néanmoins, les différentes sources de pollutions ont été identifiées dans chaque commune de la région PACA, par l’inventaire Emiprox en 2007. Les principales sources de pollution sur la commune d’Escragnolles sont : - les secteurs résidentiels et tertiaires (50% des émissions de CO2, 70 à 80 % des émissions de particules) ; - les transports routiers (40% des émissions de CO2 et 40 % des émissions d’oxydes d’azote) ; - et enfin l’agriculture (52 % des émissions d’oxydes d’azote).

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Source : Atmo PACA, Bilan 2009

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4. Les déchets

Organisation de la collecte des déchets et moyens

La collecte et le traitement des déchets ménagers sur la commune d’Escragnolles sont pris en charge par la Communauté d’agglomération du pays grassois et assurés par le SMED Syndicat mixte d’élimination des déchets.

Le SYMAEC regroupe les communes suivantes : Aiglun, Amirat, Andon, Bouyon, Briançonnet, Bézaudun-les-Alpes, Caille, Cipières, Collongues,

Conségudes, Coursegoules, Escragnolles, Gars, Gréolières, Le-Mas, Les- Ferres, Les-Mujouls, Saint-Auban, Sallagriffon, Séranon, Valderoure

Le SMED est l’outil de gestion de l’environnement et de la problématique des déchets. Il a été créé pour agir selon les principes de proximité et de solidarité. Il regroupe actuellement 4 communautés de communes et 1 syndicat mixte : le SYMAEC et les communautés de communes des Coteaux d’Azur, des Vallées de l’Estéron, des vallées d’Azur et de Cians Var. Cela représente 58 communes pour 22.206 habitants. Source : Atmo PACA, Bilan 2009 Le SMED a pour missions : 3. Le bruit - de créer et gérer des déchetteries ; - de créer et gérer les quais de transfert des déchets ; La RD6085, ex RN85, est une infrastructure routière classée bruyante par - d’assurer le transport des déchets ; l’arrêté préfectoral du 27 décembre 1999. Une bande de part et d’autre - d’assurer le tri et le traitement des déchets ; est concernée par des prescriptions d’isolements acoustiques dans toute - de réaliser des sites de traitement. la traversée de la commune. Sur Escragnolles, les jours de ramassages des ordures ménagères sont le lundi et le vendredi. Le ramassage des encombrants s’effectue le dernier Elle de 30 m. comptés depuis le bord extérieur de la chaussée. Dans cette jeudi de chaque mois. Le tri sélectif est effectué au niveau de points bande, les bâtiments à édifier devront présenter un isolement acoustique d’apports volontaires. minimum contre les bruits extérieurs.

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Traitement et valorisation des déchets

Une déchetterie est mise à disposition des habitants à Valderoure Le 27 décembre 2006, le Syndicat Mixte des Massifs Audibergue-Estéron- (Déchetterie de Malamaire). Cheiron a rejoint le SMED qui représente à ce jour 70 communes situées dans le Moyen et Haut Pays. Quantités collectées en 2010 Le SMED possède depuis 2010 un centre de valorisation des déchets sur a Déchets collectés à l’échelle du SYMAEC : commune du Broc. Une unité de Stockage est également prévue pour recevoir les déchets non valorisés par cette installation. Il a permis de Les ordures ménagères proposer une alternative aux deux seules filières existantes auparavant sur le département : l’enfouissement et l’incinération. OM incinérées OM valorisées OM enfouies Total 1387.48 273.68 682.18 2343.34 Le bilan financier des collectivités est positif grâce à la valorisation matière des déchets recyclables. L’intérêt pour l’environnement est

important. Ce geste éco-citoyen est un moyen simple, accessible à tous, Les autres déchets pour participer à la préservation de notre environnement. Encombrants Verre Journaux Emballages 453.58 122.36 38.66 63.20 En 2010, les habitants des communes du SMED ont trié :

Métaux Autres déchets DEEE Total - 32.50 tonnes d’acier, soit 0.76 kg par personne pour l’année 120.37 23.93 58.27 880.37 - 3.10 tonnes d’aluminium, soit 0.07 kg par personne - 261.10 tonnes de carton, soit 6.12 kg par personne - 85.70 tonnes de plastique, soit 2.01 kg par personne Les déchets recyclés par le SYMAEC pour 2010 sont de 41,67 kg par - 1108.90 tonnes de verre, soit 26.01 kg par personne habitant.

En 2010 ce recyclage a permis d’économiser :

- Grâce à l’acier recyclé : 62.30 tonnes de minerai de fer et 376.03 m3 d’eau et à l’aluminium recyclé : 7.55 tonnes de bauxite et 3.31 m3 d’eau. Quelle que soit leur origine, les métaux sont recyclés par l'industrie de la sidérurgie.

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Le papier et les journaux récupérés permettent principalement la - Grâce au carton recyclé : 373.42 tonnes de bois et 12 140.92 m3 production de carton ondulé et de papier recyclé. d’eau. Les cartons d'emballage (principalement) sont utilisés pour la production de carton brun. Revipac se consacre au Les gravats sont réutilisés comme remblai. recyclage de ces emballages. Le bois est réutilisé dans la fabrication d’agglomérés après divers - Grâce au verre recyclé : 728.55 tonnes de sable, 110.78 tonnes de traitements (tri, déferraillage, récupération des peintures, laques,...). calcaire et 1 294.09 m3 d’eau. Le recyclage du verre permet, d’un point de vue environnemental, une double économie d'énergie : Les déchets organiques sont valorisés dans la production de compost qui o en évitant de créer à nouveau de la matière première servira ensuite pour ses qualités et ses propriétés agronomiques grâce au calcin (limitation des prélèvements) et donc

d’économiser l’énergie liée à sa fabrication ; o en chauffant le calcin à une température moins élevée que la silice. Malgré tout, les résultats de la collecte sélective sont encore en dessous Après usage, le verre d'emballage est donc transformé pour être des moyennes nationales. recyclé et sert à produire de nouveaux emballages en tous points identiques. O-I manufacturing est spécialisée dans la fabrication et le Actions en faveur de la collecte et de la gestion des déchets recyclage d'emballages en verre. Durant l’été 2010, le SMED a organisé des manifestations de - Grâce au plastique recyclé : 48.95 tonnes de pétrole brut et 20.64 communication de proximité sur le tri des déchets. Des animateurs du tri tonnes de gaz. Les emballages plastiques peuvent être recyclés, se sont déplacés sur les territoires des 70 communes pour accomplir une et servir à la fabrication d’une matière première pour la campagne de sensibilisation et d’information de la population au tri. pétrochimie ou être valorisés par dépolymérisation. Valorplast organise ce recyclage auprès des collectivités territoriales en France Des interventions dans les écoles des territoires de la SYMAEC se sont déroulées durant l’année scolaire 2008. Les enfants de l’école d’Escragnolles ont pu, le 14 mars 2008, être instruits, sous forme de jeux et d’ateliers, aux principes et aux finalités du tri sélectif et de la gestion des déchets. Ces animations dans les écoles ont été reconduites en 2010, l’école d’Escragnolles y participant en juin 2010.

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sources captées pour la distribution d’eau potable dont les périmètres de protections sont en cours d’établissement. 5. L’assainissement Réalisée en 1975, lors de la réalisation des logements sociaux, il s’agit d’un système « décanteur – digesteur » fonctionnant par Assainissement collectif traitement biologique avec séparation physique préalable. Elle pose certains problèmes de fonctionnement qui devront être Le réseau d’assainissement s’organise autour de deux bassins de collecte résolus à court terme. Le milieu récepteur des rejets épurés est et deux stations d’épuration : le Château (partie Ouest de la commune) celui de la rivière de la-Siagnole. Les analyses récentes (avril 2005) et le Village. mettent en évidence un entretien et une qualité des eaux traitées moyens. Les dysfonctionnements signalés sont limités et . La station d’épuration du village à une capacité de 500 nécessitent là encore un entretien fréquent pour garantir équivalents habitants (500 EH). l’efficacité du fonctionnement de l’ouvrage. Cette station permet de raccorder l’ensemble de l’urbanisation du village, des Condamines à l’Ouest à la Collette à l’Est (tous les Évolution envisagée autres secteurs sont en assainissement non collectif). Réalisée en 1966, il s’agit d’un système « décanteur – digesteur » Des interventions destinées à améliorer le fonctionnement de ces deux fonctionnant par minéralisation totale. Bien que d'ancienne stations d’épuration apparaissent nécessaires à terme. Une réfection génération, elle ne pose pas de problèmes particuliers de complète de la station du Château pourrait être nécessaire à moyen fonctionnement. Le milieu récepteur des rejets épurés est celui de terme. la rivière de la Siagnole. Cela pourra affecter les possibilités d’extension de l’urbanisation dans les Les analyses récentes (avril 2005) mettent en évidence un secteurs desservis. entretien satisfaisant et une qualité des eaux traitées moyenne. Toutefois, certains dysfonctionnements sont signalés et Le réseau collecteur est de type séparatif fonctionnant intégralement en nécessitent un entretien fréquent pour garantir l’efficacité du gravitaire. Il se développe sur environ 8 km : 5 correspondant au village et fonctionnement de l’ouvrage. à la Collette, 3 aux secteurs des hameaux de l’Ouest du plateau. Les canalisations les plus anciennes sont en éternit, les plus récentes en PVC. . La station d’épuration du château à une capacité de 250 EH. Cette station permet de raccorder l’ensemble de l’urbanisation du Évolution envisagée secteur des hameaux de l’Ouest du plateau (Galants, Clos- Mouron, Cabanon, Mourlans, Château) à l’exception de celui du Des extensions et renforcements de réseau sont prévus à court terme Gras. Le contexte environnemental est particulièrement sensible, (dossiers en cours d’étude ou de montage).

du fait de terrains calcaires fortement karstifiés, situés en amont - Une antenne prévue aux Ormes permettra le raccordement des du bassin versant de la Siagne et comportant un grand nombre de Condamines jusqu’au Sanbuc de l’urbanisation sur le réseau de la

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station du Château. Le site envisagé pour un projet de maison de A terme, seuls les quartiers situés le plus à l’écart de l’urbanisation du retraite (60 lits) sera raccordable à ce réseau. village et du plateau central devraient être maintenus en assainissement - Plus ponctuellement, différents renforcements viendront non collectif. Le secteur des Condamines sera intégralement desservi à compléter le réseau du village : court terme, basculant majoritairement pour toute sa partie ouest sur la o Deux antennes permettront de raccorder l’intégralité des station du Château et de façon très ponctuelle, quelques habitations de la secteurs des Ribes et des Condamines, à l’ouest du partie située à l’extrême est vers la station du Village. village. Le secteur de Bail ne pourra être desservi qu’à plus long terme ; les o Une autre le long de la voie communale remontant de études préciseront dans quelles conditions l’extension de l’urbanisation l’ouest de la Collette à la RD6085 les parties les plus jusqu’aux Amphons pourrait aussi y être raccordée. Les quartiers de Clars hautes du village, vers l’épicerie. et des Rouguières ne seront pas desservis avant longtemps, compte tenu o Une antenne traversant la RD6085 à la Collette permettra du caractère très limité de l’enjeu en termes de population et de de raccorder le secteur de Grangasse. logements.

A terme, un réseau collectif et une nouvelle station d’épuration sont Le nombre d’abonnés desservis est de l’ordre de 200 représentant 370 à envisagés pour desservir le hameau existant du Baïl. Les études 380 habitants. Cela représente 70 à 75% des logements occupés et 75% préciseront dans quelles conditions l’extension de l’urbanisation de la population résidente. Le reliquat est desservi par des dispositifs jusqu’aux Amphons pourra ou non y être raccordée, notamment en cas autonomes d’assainissement individuels (fosse septiques). de déviation du débouché sur la RD6085 de la voie de desserte du secteur si cette option est retenue. Pourra également y être raccordé le cas Assainissement non-collectif échéant le site des anciennes carrières, situé au droit du hameau du Bail au-dessus de la RD6085, au cas où le principe d’une occupation y serait Les secteurs situés aux extrémités de la commune ne sont pas desservis adopté. par l’assainissement collectif :

A l’horizon du PLU, l’hypothèse est de prévoir les raccordements de - A l'Ouest, le hameau des Amphons l’ensemble de l’urbanisation du village et du plateau central à - A l’est, celui de Clars. l’assainissement collectif. Les quartiers de l’est (Bail et Amphons) et de - Au Sud, le quartier des sources de Siagnes. l’ouest (Clars) resteraient à ce stade desservis par des dispositifs - Le long de la RD6085, le petit groupement des Rouguières. Sur le individuels d’assainissement. plateau, seule la partie centrale du secteur des Condamines n’est Les secteurs ouest du territoire resteraient dans cette situation à longue pas raccordée au réseau collectif mais devrait l’être sous peu. De échéance, ceux de l’est offrant plus d’aptitude au développement d’un même, le hameau agricole (bergerie) de la Bastide n’est pas assainissement collectif à moyen terme. desservi.

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Les secteurs d’assainissement non collectif concernent actuellement environ 70 à 80 logements représentant une population d’environ 120 habitants. Cela représente 20 à 25% des logements occupés et 25% de la population résidente.

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V. Les risques 2. Le risque mouvements de terrains et éboulements Les risques de mouvements de terrain ont fait l'objet d'une étude La commune d’Escragnolles est concernée par différents risques : géologique et géotechnique (aptitude à la construction) du CETE Méditerranée établi le 21 janvier 1992, lors des études pour l’élaboration

du POS. Cette étude a permis d’affiner la connaissance des risques - Risques naturels : Feu de forêt, Inondation, Mouvement de (première étude en 1985) et d’en apprécier la nature et l’ampleur pour terrain et séisme ; l’ensemble des sites les plus sensibles. - Risques technologiques : Transport de marchandises dangereuses. L'ensemble du territoire communal est soumis aux risques de Le dossier communal synthétique (DCS) relatif aux informations sur les mouvements de terrain, liés à la présence de réseaux karstiques en sous- risques majeurs a été notifié le 22 mai 2003 à la commune. sol, avec un aléa plus ou moins grand. Certains secteurs de la commune sont particulièrement exposés comme les hameaux du Bail ou des Gras, 1. Le risque incendie / feux de forêt des établissements recevant du public, comme l’hôtel, ou des habitations occupées. Les forêts de la commune sont exposées au risque d'incendie (cf. arrêtés préfectoraux n° 94-076 du 9 mars 1994 et n" 94-316 du 22 novembre De plus, le service départemental de restauration des terrains en 1994). montagne signale la nécessité de porter une attention sur les terrains qui sont situés à l'aplomb des falaises rocheuses et exposés aux risques de Afin de permettre de combattre d'éventuels sinistres, des équipements chutes de pierres. de défense des forêts contre l'incendie y ont été réalisés, notamment des pistes. Aucun PPRN n’est à opposable sur la commune et aucun n’est à l’étude.

Dans le porté à connaissance, l’'attention de la commune est appelée sur l'intérêt qu'il y aurait à conforter l'existence de ces ouvrages soit par acquisition de leur emprise, soit par instauration d'une servitude de passage et d'aménagement prise en application de l'article L.321-5-1 du code forestier.

Aucun PPRif n’est à opposable sur la commune et aucun n’est à l’étude

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3. Le risque inondation 4. Le risque sismique

L'étude relative au programme de prévention contre les inondations liées La commune s’inscrit en zone de sismicité 3 (modéré). Une nouvelle aux ruissellements urbains et aux crues torrentielles, qui a été transmise à classification est entrée en vigueur au 1er mai 2011. la commune par lettre en date du 31 juillet 1996, a répertorié la commune d’Escragnolles comme étant soumise à des risques forts de Les nouveaux textes sont : crues torrentielles. - Deux décrets du 22/10/2010 (N°2010-1254 relatif à la prévention Les zones d’information des risques d’inondations ne concernent que du risque sismique, N°2010-1255 portant délimitation des zones deux vallons : de sismicité du territoire français) - Le vallon de Beiral qui se poursuit au Sud sous le nom de vallon des Mourlans et traverse dans sa partie avale une zone urbanisée. - Un arrêté du 22/10/2010 relatif à la classification et aux règles de Ce vallon avait été responsable de débordements lors des crues construction parasismique applicables aux bâtiments du 26 juin 1994 et du 31 octobre 2010. - Le vallon du Ray, affluent du précédent qui longe la limite Les bâtiments en zone de sismicité 3 doivent répondre à des nouvelles communale Ouest. Il ne traverse aucun secteur habitable. normes : Le caractère rapide de la montée des eaux de la Siagnole, la Siagne et ses principaux affluents et les risques d'érosion des berges susceptibles de se produire nécessitent de maintenir une certaine vigilance sur la fréquentation du lit et des berges des cours d’eau.

Aucun PPRi n’est à opposable sur la commune et aucun n’est à l’étude.

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5. Risque Transport de Matières Dangereuses

La commune d’Escragnolles est concernée par le risque de transport de matières dangereuses et technologiques par voies routières et bien que le trafic de transport de matières dangereuses soit faible sur la commune, aucun endroit n’est totalement exempt de ce risque : livraison d’hydrocarbures, de chlore…

Sur la commune, la Route de Napoléon qui relie Grenoble à la Côte d’Azur est relativement fréquentée et peu présenter un risque.

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VI. Perspectives d’évolution en l’absence de Les besoins en logements et les modes d’urbanisation PLU : scénario de référence A partir de l’évolution tendancielle du nombre et de la taille de ménages principalement sous l’effet de l’accueil de nouveaux actifs pour Comme toute projection, ces chiffres sont à prendre avec précaution, ils Escragnolles il est possible de déterminer un besoin théorique en donnent un ordre de grandeur et une tendance et non une « réalité » logements. future. Ils prennent en compte des hypothèses réalistes d'évolution probable des comportements démographiques en fonction des tendances L’augmentation de la population d’Escragnolles s’accompagnerait d‘ une observées dans les périodes 1990-1999 et 1999-2008. élévation du besoin en résidences principales. En suivant le même scénario qu’entre 1999 et 2009 sur les dix prochaines années, toutes 1. Les perspectives démographiques « au fil de l’eau » choses égales par ailleurs, la commune d’Escragnolles verrait la construction de 202 logements dont 18 en résidences secondaires. Le scénario « au fil de l’eau » correspond à une hypothèse de développement qui s’inscrirait dans la continuité des tendances à l’œuvre L’urbanisation jusqu’alors limitée par le relief accidenté de la commune observées sur les dernières périodes intercensitaires. La mise en œuvre verrait la construction de zones résidentielles et d’activités sur les du PLU de la commune d’Escragnolles revêt une importance majeure pour quelques terrains constructibles plats ou relativement peu pentus. Datant la maîtrise et l’organisation du développement urbain ainsi que pour la des années 1970, la construction du lotissement de la Colette pourrait préservation des espaces naturels. servir d’exemple d’aménagement du territoire. En parallèle, la construction de maisons individuelles en périphérie des anciens hameaux, Le recensement de1999-2009 pour la commune d’Escragnolles montre comme par exemple les constructions proches du Château et du Cabanon, une forte tendance à l’augmentation démographique (+4%). Cette et du centre-bourg formerait un réseau urbain continu et dense le long de dernière est en très grande partie due à une augmentation du solde la route Napoléon et sur les prairies alentours. migratoire (+3.3%).En l’absence de PLU, Escragnolles serait soumise à un phénomène de périurbanisation de la région Grassoise. Ce phénomène 2. L’environnement, les paysages et le cadre de vie d’installation des nouveaux « rurbains » se poursuivant à un même rythme présagerait, pour les horizons 2027, d’une démographie du village Aujourd’hui la construction de logements se définit principalement par un s’élevant à 1055 habitants environ. Ceci correspondrait à une habitat individuel bâti sur de grandes parcelles, consommateur d’espace. augmentation de 432habitants. Cette augmentation de la population Avec le maintien d’un prix relativement bas du mètre carré de terrain, en pourrait se traduire par un rajeunissement de la population. comparaison avec celui des terrains du littoral, la construction de tant de logements entrainerait un mitage du paysage naturel et agricole de la commune. Le risque entraîné par une telle augmentation de la construction résidentielle serait de nuire à l’identité naturelle et pastorale

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de la commune. Il serait également possible que les bâtisses anciennes - des coûts d’équipements importants (réseaux, voirie, collecte des remarquables soient absorbées par les constructions récentes. ordures ménagères) rapportés au nombre d’habitants accueillis, à supporter par la collectivité, Outre l’impact paysager de ces constructions, elles risqueraient de - un accroissement des déplacements motorisés, des émissions de devenir des obstacles au maintien de la richesse écologique du site. La gaz à effet de serre, de la dégradation de la qualité de l’air en création récente du PNR des Préalpes d’Azur et la présence sur le raison des conditions d’accessibilité de ces quartiers et des territoire des zones ZNIEFF et du réseau Natura 2000 supposent une comportements d’utilisation des véhicules personnels associés au protection et une prise en considération des impacts écologiques de cet mode d’habitat individuel pavillonnaire. hypothétique développement urbain. Les réservoirs et les corridors écologiques seraient mis à mal par la destruction des habitats de la faune et de la flore ainsi que par les nuisances physiques découlant des activités humaines (bruits, lumière, coupure des voies terrestres et aquatique de déplacements des populations par les routes et les bâtiments, rejets de polluants dans les cours d’eau…).

D’autre part la commune devrait agir pour répondre aux nuisances causées par l’emprunt important de la route Napoléon, axe de traversée de la ville, et par la densification du réseau viaire de la commune en général (bruit, …). Un équilibre entre développement des activités économiques et développement du parc de logements devrait être trouvé afin d’éviter qu’Escragnolles ne deviennent un village dortoir et ainsi assurer le dynamisme du village.

En l’absence de PLU, la poursuite de l’urbanisation sur les versants induirait :

- un ratio de logements à l’hectare peu satisfaisant au regard du principe d’économie et de bonne gestion de l’espace, - un mitage des espaces naturels, - une altération des paysages, - une augmentation des populations exposées aux aléas.

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VII. Synthèse des enjeux environnementaux

CONSTAT ENJEUX

. Une richesse écologique reconnue à travers divers périmètres . Préserver la trame verte qui constitue un élément de protection environnementale (ZNIEFF, Natura 2000) identitaire de la commune . Une trame verte et bleue constituée par les vastes massifs . Préserver les corridors écologiques et aquatiques boisés, les vallons, les gorges des rivières, les reliefs marqués entre les parties haute et basse de la commune ainsi MILIEU NATUREL ET et la diversité de couvertures végétales. que vers les communes voisines BIODIVERSITE . Reconnaissance du patrimoine naturel en tant que territoire . Préserver les massifs de l’installation appartenant au PNR des Préalpes d’Azur d’infrastructures de loisirs pouvant endommager le . Relativement peu d’éléments de rupture des corridors patrimoine naturel. écologiques

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. Un patrimoine paysager riche et un site exceptionnel . Maintenir le cadre paysager garant d’une qualité de

. Un territoire encore préservé d’une urbanisation décousue vie et de l’attractivité de la commune . Une topographie contraignante pour l’urbanisation . Identifier et préserver les zones de sensibilité paysagère et environnementale d’ouvertures à . Un village à forte valeur identitaire l’urbanisation . De nombreux points de vue sur les espaces naturels de la . Limiter le mitage des prairies commune . Anticiper l’urbanisation des espaces à urbaniser . Un riche patrimoine bâti, archéologique et historique sensibles par la définition d’un corps de règles adapté . Une image pittoresque à préserver . Limiter l’urbanisation diffuse et consommatrice d’espace susceptible d’altérer les paysages

. Préserver les éléments de la trame paysagère, les perspectives et les cônes de vues sur les vallons, les

gorges et la forêt communale PAYSAGE . Préserver le caractère du village et des hameaux en limitant l’impact paysager de l’urbanisation future

. Veiller à ce que la route Napoléon perdure en tant que point de vue majeur

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. Une bonne qualité de l’eau potable et des eaux souterraines . Assurer la protection des ressources en eau et de leur . Une gestion des eaux usées par 2 bassins de collecte et 2 qualité stations d’épurations . Préserver une bonne qualité du réseau . Une prise d’eau de la Siagne pour approvisionner la station de hydrographique communal production d’électricité de la Siagne . Favoriser les démarches d’économie d’énergie dans les opérations futures SANTE ET CADRE DE . La RD 6085 classé bruyante par l’arrêté préfectoral du 27 VIE décembre 1999 . Développer des moyens de gestion durable des eaux . Des collectes selectives des déchets par le SYMAEC et un . Poursuivre les efforts engagés dans le tri des déchets traitement assuré par le SMED qui restent insuffisantes. et la sensibilisation de la population . Limiter l’exposition aux risques naturels (mouvements de terrain, incendies et inondations) . Garantir un territoire calme aux habitants

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Partie 3 : Choix retenus pour établir le PADD et motifs de la délimitation des zones

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Chapitre 1 : Choix retenus pour établir le PADD

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capacités d’évolutions. Les différents documents cadres supra- communaux (SDAGE, SCoT, loi Montagne et Directive Territoriale I. Justification des choix du PADD d’Aménagement, périmètre Natura 2000, …) définissent à ce titre les limites du possible pour la commune dans lesquelles a été Le Projet d’Aménagement et de développement Durables (PADD) du PLU développé le PLU ; d’Escragnolles respecte les dispositions de l’article L151-5 du Code de l’urbanisme puisqu’à travers ses quatre orientations, il définit : - une forte pression démographique issue du phénomène de périurbanisation de l’agglomération grassoise qui doit être - les orientations générales concernant l’habitat (orientation n°1) ; maîtrisée.

- les orientations générales concernant les transports, les Pour ce faire, le projet d’urbanisme de la commune d’Escragnolles, déplacements et le développement des communications exprimé dans le cadre du PADD, vise à répondre à quatre ambitions, numériques (orientation n°2) ; déclinée en quatre orientations : - L’orientation n°1 : promouvoir un développement urbain maîtrisé, - les orientations générales concernant l’équipement commercial, diversifié et équilibré ; le développement économique et les loisirs (orientation n°3) ; - L’orientation n°2 : améliorer l’accessibilité du territoire pour les orientations générales des politiques en matière d’espaces - l’ensemble des usagers ; naturels, agricoles et forestiers et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques ainsi que des orientations - L’orientation n°3 : encourager le développement d’une économie concernant les réseaux d’énergie (orientation n°4). ancrée sur le territoire et de services à la population diversifiés ;

Il fixe également des objectifs de modérations de la consommation - L’orientation n°4 : préserver la richesse paysagère et écologique d’espace. du territoire et encourager les pratiques agricoles.

Le diagnostic réalisé dans le cadre du PLU a permis de rappeler et d’identifier un certain nombre d’enjeux communaux :

- un cadre environnemental qui confère à la commune une remarquable qualité de vie mais contraint également ses

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été réduites et font l’objet de règles qui visent à limiter leur urbanisation. Ainsi, la création d’Espaces Verts Protégés permet de réduire la 1. Orientation n°1 : promouvoir un développement urbain constructibilité tout comme la mise en place de Coefficients d’Emprise au maîtrisé, diversifié et équilibré Sol et de Coefficient d’Espaces Verts.

Objectif 1 : Asseoir un développement urbain limitant la consommation - Développer principalement les secteurs desservis par les réseaux d’espace et prenant en compte la capacité des réseaux d’eau et primaires et ne pas favoriser l’extension des secteurs présentant d’assainissement des dysfonctionnements de la desserte en eau potable.

- Maîtriser les extensions urbaines en resserrant les zones Si Escragnolles est située en tête du bassin versant de la Siagne, certaines urbanisables du POS autour du cœur de chaque secteur. sources présentent des dysfonctionnements. Le règlement du PLU distingue clairement les zones desservies par l’assainissement collectif, Au cours de la dernière décennie, Escragnolles a connu une croissance classées en zone UA et UB, des zones non desservies, classées en zone UC. démographique très importante et quatre fois supérieure à celle du Le PLU règlemente de manière stricte la constructibilité au sein des zones département des Alpes-Maritimes, signe de l’attractivité de la commune. UC afin de ne pas favoriser l’extension des secteurs présentant des Cette tendance démographique s’est traduite par une urbanisation dysfonctionnements de la desserte en eau potable. Ainsi, il est fixé un diffuse, consommatrice d’espaces naturels et agricoles et nécessitant Coefficient d’Espaces Verts de 80% en zone UC. l’extension des réseaux d’eau et d’assainissement. Cependant, la périurbanisation a été limitée par le relief de la commune. L’urbanisation - Éviter un développement architectural et urbain anarchique et s’est principalement effectuée autour de hameaux anciens diffus. Un garantir une cohérence des tissus et des typologies par des enjeu majeur du PLU consiste donc à répondre aux besoins de la articles du règlement réfléchis et adaptés à Escragnolles population en termes de logements tout en optimisant la consommation La commune d’Escragnolles s’est organisée autour de hameaux d’espace afin de préserver les paysages et la diversité de la biodiversité du historiques qui constituent un patrimoine bâti riche et qui structurent le territoire. Le périmètre des zones urbaines a été réduit par rapport au payage. Le PLU prévoit des règles qui garantissent l’intégration des précédent POS afin de respecter le caractère singulier de la commune, nouvelles constructions dans le tissu existant. Les règles de la zone UA organisée en plusieurs hameaux. Le PLU distingue le cœur des hameaux correspondant aux centres anciens sont les plus contraignantes. historiques, classés en zone UA, et les zones d’extension de l’urbanisation L’implantation des constructions et leur hauteur doivent correspondre à classées en zones UB et UC. Le périmètre des zones UA a été resserré celles des constructions voisines. L’article 6 concernant l’aspect extérieur autour du cœur de chaque secteur. Les zones UB et UC ont, elles aussi, des constructions est règlementé pour l’ensemble des zones de manière à

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garantir l’utilisation de matériaux traditionnels notamment pour les 62 logements neufs. Ainsi, les zones UB font l’objet de règles qui façades et l’unité des constructions. encouragent la construction raisonnée de logements tout en maîtrisant leur intégration paysagère. - Permettre aux Escragnollais de réinvestir les hameaux historiques en les réhabilitant. - Conserver urbanisables des parcelles en continuité de l’existant dont la commune a la maîtrise foncière (au Château et à Saint La commune ne souhaite pas seulement conserver ce patrimoine mais Pons) afin de gérer un futur parc locatif social (logements à aussi le mettre en valeur. Certains hameaux sont abandonnés et en ruine, loyers modérés) ou de proposer des biens en accession à un prix comme les hameaux de Rouyères et du Gabre. L’objectif du PLU est de raisonnable (vente de terrains viabilisés). permettre aux Escragnollais de réinvestir les hameaux historiques en les réhabilitant. La commune souhaite notamment utiliser le foncier communal afin de créer des logements adaptés aux besoins de la population, dont certains logements sociaux. Objectif 2 : Permettre à chacun de se loger à Escragnolles et offrir un parcours résidentiel complet - Prévoir ponctuellement des densités supérieures à l’existant sans porter atteinte aux paysages communaux, Le Château. - Mettre en œuvre les dispositifs règlementaires afin de créer des logements adaptés aux besoins de la population actuelle et future. Objectif 3 : Assurer la mise à niveau des réseaux collectifs La commune possède un parc de logement assez peu diversifié marqué - Programmer techniquement et financièrement la réalisation des par une forte proportion d’habitat individuel même si le nombre réseaux et équipements (desserte en réseau d’assainissement, d’appartements est en progression, une prédominance de grands STEP, eau potable et électricité). logements et une faible proportion de logements sociaux. Un des enjeux majeurs du PLU consiste à diversifier l’offre en logements. Le PLU met en La poursuite de l’urbanisation et la construction de nouveaux logements œuvre des règles qui permettent de répondre aux besoins en logements entraînent des besoins supplémentaires en matière d’alimentation en eau et notamment aux projections choisies par la commune dans le cadre du et de desserte par l’assainissement et de fourniture en électricité. diagnostic. Le scénario défini par la commune prévoit d’atteindre une population de 716 habitants en 2027, ce qui correspond à la production e

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La commune d’Escragnolles est située à la tête du bassin versant de la Siagne et elle est alimentée en eau potable par huit sources. Le 2. Orientation 2 : Améliorer l’accessibilité du territoire pour diagnostic a permis de repérer les dysfonctionnements de plusieurs l’ensemble des usagers sources. En matière d’assainissement, la commune possède deux stations d’épuration, localisées dans le village et dans le quartier du Château. Ces Objectif 1 : Rationaliser les déplacements et réduire les impacts des flux deux stations d’épuration présentent des dysfonctionnements. de transit Concernant l’électricité, la commune possède une usine qui utilise une - Recentrer les zones urbanisables autour des voies de desserte partie de l’eau de la Siagne pour la production d’électricité. existantes afin de ne pas étendre le réseau de voiries. Des extensions et renforcements de réseau sont prévus à court terme. Une antenne prévue aux Ormes permettra le raccordement des La route Napoléon constitue la seule voirie structurante de la commune Condamines jusqu’au Sanbuc de l’urbanisation sur le réseau de la station et elle supporte un important trafic de transit car c’est un axe majeur du Château. Plus ponctuellement, différents renforcements viendront reliant notamment Grenoble à Cannes. Les différents hameaux sont compléter le réseau du village : deux antennes permettront de raccorder desservis par des voies secondaires communales d’un gabarit plus réduit. l’intégralité des secteurs des Ribes et des Condamines, à l’ouest du village, Le PLU vise tout d’abord à conforter l’urbanisation autour des axes les une autre le long de la voie communale remontant de l’ouest de la plus structurants afin de ne pas étendre le réseau de voirie. Ainsi, Collette à la RD6085 les parties les plus hautes du village, vers l’épicerie et l’urbanisation est privilégiée autour de la route Napoléon et de X (axes). une antenne traversant la RD6085 à la Collette permettra de raccorder le Cependant, des reculs sont prévues pour les constructions situées à secteur de Grangasse. proximité directe de la route Napoléon (RD 6085) et des autres voies ouvertes à la circulation automobile. A terme, un réseau collectif et une nouvelle station d’épuration sont envisagés pour desservir le hameau existant du Baïl. L’article 3 des secteurs appartenant à la zone UC non desservis par l’assainissement collectif interdit les accès directs sur la route RD 6085.

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- Identifier et programmer l’élargissement des voies ne répondant pas aux besoins de leur usage effectif.

Une partie des voies existantes ne sont pas adaptées et nécessitent d’être élargies, notamment dans le cadre du confortement de l’urbanisation de certains secteurs.

Objectif 2 : Gérer le stationnement

- Etoffer l’offre en termes de stationnement public par la création de parking autour des hameaux présentant des difficultés.

Certains hameaux ne disposent pas d’une offre de stationnement suffisante. Plusieurs emplacements ont été identifiés pour accueillir des aires de stationnement publiques.

Objectif 3 : Encourager le déploiement des communications numériques

- Participer activement aux politiques supra-communales de déploiement des réseaux haut-débit sur le territoire

Le développement des infrastructures numériques est un enjeu majeur pour l’attractivité des territoires. La commune d’Escragnolles n’est quasiment pas éligible au haut débit sur son territoire. Compte tenu des coûts et de la difficulté pour raccorder l’ensemble de la commune, il s’agira donc de privilégier les zones à développer.

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remarquable et des espaces naturels et agricoles riches et variés. La commune a identifié plusieurs actions qui visent à pérenniser l’attractivité 3. Orientation 3 : Encourager le développement d’une résidentielle et touristique dans le temps. économie ancrée sur le territoire et de services à la population diversifiés - Intégrer au tissu économique local la vente des produits agricoles en circuit court.

D’une part, la commune souhaite mettre en valeur la production des Objectif 1 : Développer le potentiel d’emplois de la commune qui agriculteurs locaux en favorisant la mise en œuvre de circuits courts. Le fixera la population et permettra de restreindre les déplacements développement des circuits courts permet, d’une part, de créer de domicile/travail l’emploi et de valoriser la production locale mais aussi de proposer une - Renforcer le pôle d’activités existantes à l’entrée de la offre qualitative à même de dynamiser les commerces locaux. commune. - Entretenir et valoriser les chemins de randonnée. La commune possède un nombre d’emplois en augmentation. Cependant, D’autre part, la commune souhaite exploiter le potentiel touristique de le ratio d’actifs vivant et travaillant à Escragnolles est faible : on l’environnement montagnard du territoire en mettant en valeur les dénombre 252 actifs ayant un emploi pour seulement 68 emplois chemins de randonnée existants. existants dans la commune. - Prévoir une micro-crèche et une maison d’accueil / de retraite. La ville souhaite donc renforcer l’offre en emplois de la commune, et notamment le pôle d’activités existantes à l’entrée de la commune. Afin de conforter l’attractivité résidentielle de la commune, le PLU vise à prévoir la mise à niveau des équipements de manière à accompagner la

croissance démographique. Deux projets ont été identifiés par la Objectif 2 : Renforcer l’offre en services à la population et soutenir la commune : une micro-crèche et une maison d’accueil/ de retraite. filière hôtelière et d’accueil touristique

Escragnolles possède d’ores et déjà une attractivité importante, résidentielle mais aussi touristique. Elle possède de nombreux atouts que le PLU a vocation à valoriser, notamment un environnement montagnard -

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- Réserver les terrains nécessaires au développement des équipements structurants et de service (cimetière, salle polyvalente, plaines et espaces de jeux par exemple).

Par ailleurs, la commune souhaite réserver une partie du foncier communal pour la réalisation d’équipements structurants et de service (cimetière, salle polyvalente, plaines et espaces de jeux par exemple).

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les rivières de la Siagnole et de la Siagne. Escragnolles possède peu de coupures paysagères et écologiques. 4. Orientation 4 : Préserver la richesse paysagère et écologique du territoire et encourager les pratiques La préservation durable des espaces naturels et des corridors écologiques agricoles apparaît donc d’autant plus nécessaire. Pour ce faire, le PLU a pris en compte les périmètres de protection de protection (au titre de la DTA) ou d’inventaire (au titre des 4 ZNIEFF et des 3 sites Natura 2000). L’ensemble des zones couvertes par ces périmètres fait l’objet d’un classement en Objectif 1 : Préserver et valoriser la biodiversité zone N majoritairement et en zone A. Ce zonage est doublé d’un - Protéger les espaces naturels, notamment boisés de la classement en Espaces Boisés Classés pour une grande partie du territoire commune, recensés ou non comme périmètres de protection (au et en Espaces verts à maintenir. Des reculs vis-à-vis des cours d’eaux ont titre de la DTA) ou d’inventaire (au titre des ZNIEFF et été systématiquement intégrés pour la délimitation des zones urbaines. Natura2000). Ainsi, le périmètre des zones urbaines a été réduit par rapport au - Assurer le maintien ou la restauration des continuités précédent POS et celles-ci sont devenues des zones urbaines ou agricoles. écologiques d’échelle régionale ou communale afin de préserver les connexions entre les grands massifs via la trame verte du territoire. Objectif 2 : Affirmer l’identité de la commune en valorisant son paysage - Protéger la trame bleue du territoire en veillant notamment à et son patrimoine soustraire les cours d’eau principaux de toute urbanisation et/ou sources de pollution. - Préserver les perspectives visuelles sur les massifs - Reclasser en zones naturelles des portions de zones - Tenir compte des éléments de covisibilité lors de l’élaboration actuellement urbanisables afin de préserver les paysages des zones constructible pour minimiser les impacts visuels des naturels ou agricoles. futures constructions. - La commune possède des espaces naturels variés qui abritent une En application de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme, repérer et protéger les éléments de patrimoine comme les clos, biodiversité riche qu’il apparait essentiel de préserver. La trame verte du territoire se compose principalement des massifs boisés et des vallons. les abreuvoirs à moutons, les fontaines ou encore certaines Cette trame verte est complétée par une trame bleue dense, marquée par restanques. -

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De la même manière, l’urbanisation est limitée au sein des vallons et des - Maintenir en zones naturelles des espaces végétalisés reculs vis-à-vis des cours d’eaux ont été systématiquement intégrés pour emblématiques à proximité des zones bâties, comme les prés la délimitation des zones urbaines. sous le village.

La préservation des paysages et des perspectives visuelles est aussi Objectif 4 : Protéger la ressource en eau communale et intercommunale garantie dans le PLU par l’impératif d’intégration paysagère des constructions. Ainsi, la hauteur des constructions est limitée dans le cadre - Empêcher le développement de l’urbanisation aux abords des de l’article 10 du règlement de toutes les zones urbaines de manière à périmètres de captage et des cours d’eau par un classement en limiter les impacts visuels des futures constructions. zone naturelle protégée. Le patrimoine végétal emblématique, tel que les prés sous le village, font - Imposer un taux d’espaces verts conséquent sur les parcelles l’objet d’un classement en zone naturelle. bâties afin de ne pas perturber les mécanismes d’infiltration des eaux de pluie dès la tête du bassin versant.

Les périmètres de captage font l’objet d’un classement en zone naturelle Objectif 3 : Réduire la vulnérabilité de la commune face aux risques et protégée afin d’empêcher le développement de l’urbanisation à leurs aux nuisances abords.

- Interdire l’urbanisation dans les secteurs impactés par les Plusieurs dispositifs ont été mis en œuvre dans le cadre du PLU afin de ne risques naturels. Classés en aléa fort par les études de risques pas perturber les mécanismes d’infiltration des eaux de pluie dès la tête - Conserver ou reclasser en zone Naturelle ou Agricole les terrains du bassin versant. Tout d’abord, un coefficient d’espaces verts a été concernés par des risques forts. imposé dans l’ensemble des zones urbaines à l’exception de la zone UA. - Limiter l’urbanisation au sein des vallons pour ne pas induire un De plus, l’article 15 relatif à la performance énergétique des constructions risque en cas de fortes précipitations, principalement en est règlementé pour l’ensemble des zones, à l’exception des zones UA, UE secteurs urbanisés. et N, et prévoit la mise en œuvre d’un dispositif de récupération et de valorisation des eaux pluviales précipitées sur les toitures des Le PLU a aussi pris en compte les différents risques auxquels est soumis le constructions principales implantées sur l'unité foncière, qu'il soit pour un territoire. Ainsi, les terrains concernés par des risques forts ont été usage interne ou externe au réseau d'eau domestique des constructions identifiés et classés en zone naturelle ou agricole. (jardins, irrigation….).

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à l’exception des zones UA, UE et N, et prévoit la mise en œuvre d’un dispositif de récupération et de valorisation des eaux pluviales précipitées Objectif 5 : Soutenir et organiser une reconquête agricole sur les toitures des constructions principales implantées sur l'unité - Délimiter les zones Agricoles, dédiées à l’installation des foncière, qu'il soit pour un usage interne ou externe au réseau d'eau agriculteurs et leurs activités. Cette délimitation ne doit pas se domestique des constructions (jardins, irrigation….). baser uniquement sur les exploitations actuelles, mais De plus, le PLU autorise la création et l’utilisation des capteurs solaires, y également sur le potentiel agronomique et la pratique compris sur les toitures (article sauf zone UA). historique des cultures sur la commune. - Favoriser l’exploitation des terres et les circuits courts. - Poursuivre et valoriser l’exploitation des grands secteurs forestiers. Les zones agricoles ont été identifiées et font l’objet d’un règlement spécifique dans le cadre du PLU. La surface des zones agricoles a augmenté entre le POS et le PLU. Par rapport au POS, un certain nombre de zones urbaines sont devenues des zones agricoles.

Le PLU favorise aussi l’exploitation des terres et les circuits courts.

Objectif 6 : Permettre le développement durable en valorisant les énergies renouvelables et la mise en valeur des ressources énergétiques locales.

- Encourager au sein du règlement d’urbanisme le recours aux dispositifs économiques et écologiques

Le développement durable est au cœur de l’élaboration du PLU. Le PLU met en œuvre plusieurs dispositifs qui permettent d’encourager les pratiques écologiques. Ainsi, l’article 15 relatif à la performance énergétique des constructions est règlementé pour l’ensemble des zones,

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Le PLU vise donc à limiter la consommation d’espace et donc par cette action préserver ses ressources et son paysage.

II. Analyse environnementale du PADD Ainsi, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable s’articule autour de 4 orientations générales déclinées en objectifs. L’élaboration du PLU à Escragnolles a pour objectif principal de raisonner la croissance et l’urbanisation de la commune aux caractéristiques rurales.

Pa rapport au scénario au fil de l’eau (scénario tendanciel) le PLU souhaite maitriser la croissance démographique et l’amener à un taux plus raisonnable de 1% de croissance annuelles (contre 3,8 aujourd’hui). Cette objectif de maitrise se traduit donc directement par la limitation espace urbanisable entre le POS et le PLU et dons un reclassement des zones U ou NB du POS en zone A ou N au PLU. En ce sens le PLU marque une amélioration par rapport au scénario au fil de l’eau.

Orientations du PADD Prise en compte des enjeux environnementaux Orientation concernant l’habitat : Objectif 1 : Asseoir un développement urbain limitant la consommation - Limitation des impacts qualitatif et quantitatif sur la ressource en eau d’espace et prenant en compte la capacité des réseaux d’eau et et les milieux naturels, d’assainissement. - Maîtrise de la consommation foncière sur des terres aujourd’hui Objectif 2 : Permettre à chacun de se loger à Escragnolles et offrir un agricoles ou naturelles, parcours résidentiel complet. Objectif 3 : Assurer la mise à niveau des réseaux collectifs. Orientation concernant les transports, les déplacements et le - Limitation des rejets de Gaz à effet de Serre et des nuisances dus aux développement des communications numériques : transports, Objectif 1 : Rationaliser les déplacements et réduire les impacts des flux - Limitation de l’impact paysager du stationnement, de transit. - Offrir des possibilités de télétravail pour réduire les déplacements Objectif 2 : Gérer le stationnement. domicile/travail Objectif 3 : Encourager le déploiement des communications numériques.

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Orientation concernant l’équipement commercial, le développement - Promotion d’une zone économique sur un secteur peu contraint par économique et les loisirs : l’environnement, Objectif 1 : Développer le potentiel d’emplois de la commune qui fixera - Développement d’un tourisme « vert » avec la promotion des produits la population et permettra de restreindre les déplacements locaux, domicile/travail. - Permettre aux habitants d’Escragnolles de travailler à Escragnolles. Objectif 2 : Accueillir de nouveaux services et soutenir la filière hôtelière et d’accueil touristique Orientation en matière d’espaces naturels, agricoles et forestiers et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques : Objectif 1 : Préserver et valoriser la biodiversité. - Protection des espaces naturels à valeur écologique, Objectif 2 : affirmer l’identité de la commune en valorisant son paysage - Préservation du patrimoine communal, et son patrimoine. - Limitation de l’exposition des biens et des personnes face aux risques, Objectif 3 : Réduire la vulnérabilité de la commune face aux risques et - Entretient des milieux ouverts et des paysages par l’agriculture, aux nuisances. - Limitation du recours aux énergies fossiles et des émissions de GES Objectif 4 : Protéger la ressource en eau communale et intercommunale. dues au secteur résidentiel/tertiaire. Objectif 5 : Soutenir et organiser une reconquête agricole. Objectif 6 : Permettre le développement durable en valorisant les énergies renouvelables et la mise en valeur des ressources énergétiques locales.

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- Développer le potentiel d’emplois de la commune pour restreindre les déplacements domicile/travail, - Valoriser les énergies renouvelables et des ressources III. Compatibilité du PLU avec les plans, énergétiques. programmes et objectifs de référence  Directive Habitats et Directive Oiseaux : le réseau Natura 2000 Ce chapitre, conformément aux dispositions régissant le contenu du rapport de présentation, expose les motifs pour lesquels le projet a été Protéger la diversité biologique est un objectif majeur des politiques retenu au regard des objectifs de protection de l'environnement établis environnementales mondiales, européennes ou françaises. Afin de au niveau international, communautaire ou national. Ces objectifs de répondre à ce défi, l'Union Européenne a mis en place le réseau Natura protection de l’environnement sont mentionnés dans la partie II chapitre 2000. 1. La commune d’Escragnolles présente 3 sites Natura 2000 sur son 1. Objectifs environnementaux au niveau international, territoire (2 de la directive habitat et 1 de la directive oiseaux). Le PADD communautaire et national affirme la volonté de préserver les sites Natura 2000 mais aussi l’ensemble des espaces naturels de la commune par : Le respect des engagements internationaux est ainsi obtenu par celui des politiques nationales et des outils de déclinaisons territoriales. - Le reclassement de zones urbanisables au POS en zones naturelles au PLU,  Protocole de Kyoto du 11 décembre 1997 et la Conférence de - La protection des espaces naturels recensés ou non comme Durban de décembre 2011 périmètre de protection, - Le maintien ou la restauration des continuités écologiques La mise en œuvre de ce protocole se traduit notamment par l’élaboration d’échelle régionale ou communale d’un Plan Climat, actuellement en vigueur, sur le département des Alpes- Maritimes.

En ce qui concerne la réduction des émissions de Gaz à Effets de Serre, la  Directive Cadre sur l'Eau du 23 octobre 2000 transposée en droit commune d’Escragnolles s’est fixée comme objectif de : interne par la loi du 21 avril 2004

- Rationaliser les déplacements et réduire les impacts des flux de Le PADD, concernant la problématique de l’eau, souhaite protéger la transit, ressource en :

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Le PADD fixe différents objectifs : - développant uniquement les secteurs ayant une desserte suffisante qualitativement et quantitativement en eau potable. - Maitriser les extensions urbaines, - Empêchant l’urbanisation aux abords des périmètres de captage - Eviter un développement architectural et urbain anarchique et et des cours d’eau. garantir une cohérence des tissus et des typologies, - Affirmer l’identité de la commune en valorisant son paysage et  Loi Grenelle 2 n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement son patrimoine. national pour l’environnement  Loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l'utilisation rationnelle de Le PADD souhaite : l'énergie (LAURE)

- Préserver et valoriser la biodiversité Le projet respecte ces objectifs du fait des dispositions prévues en - Permettre le développement durable en valorisant les énergies matière de rationalisation des déplacements, de promotion des renouvelables et la mise en valeur des ressources énergétiques communications numériques et de valorisation des énergies locales renouvelables. - Rationaliser les déplacements et réduire les impacts des flux de transit  Stratégie nationale pour la biodiversité - Asseoir un développement urbain limitant la consommation d’espace et prenant en compte la capacité des réseaux L’identification d’une trame verte et bleue et les mesures de - Assurer la mise à niveau des réseaux collectifs protections associées s'inscrivent pleinement dans les objectifs de la stratégie nationale pour la biodiversité.

 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux  Article L.411-5 du Code de l'Environnement, relatif à la Rhône-Méditerranée 2016-2021 préservation du patrimoine biologique Orientations du SDAGE Compatibilité La commune d’Escragnolles compte 3 ZNIEFF de type 1 et 1 ZNIEFF de S’adapter aux effets du Le PLU prévoit une urbanisation limitée, res type II. Ces espaces naturels sont protégés à travers une réglementation changement climatique pectant les espaces de bon fonctionnement stricte et font l’objet d’objectifs dans le PADD. des milieux avec la préservation des espaces naturels et agricoles par un classement en zone N et A.  Loi paysage du 8 janvier 1993 relative à la protection et la mise en valeur des paysages

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 Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux Privilégier la prévention et les Le PLU prévoit la protection des cours d’eau interventions à la source pour et de périmètre de Captage Le SAGE n’est pas encore arrêté ni approuvé, néanmoins le commune plus d’efficacité prend en compte la problématique de la gestion de l’eau et de la Concrétiser la mise en œuvre du Le PLU protège le réseau hydrographique en préservation de la ressource dans son document d’urbanisme. principe de non-dégradation des tant que trame bleue milieux aquatiques  La charte du PNR Préalpes d’Azur Prendre en compte les enjeux Un schéma directeur d’assainissement est en économiques et sociaux des cours et permet de prévoir les équipements politiques de l’eau et assurer une nécessaires à l’urbanisation des zones gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement Renforcer la gestion de l’eau par Le Sage des gorges de la Siagne est en cours bassin versant et assurer la de rédaction. Le PLU permet déjà de cohérence entre aménagement préserver le ressource. du territoire et gestion de l’eau Lutter contre les pollutions, en Le PLU limite l’extension des secteurs mettant la priorité sur les présentant des dysfonctionnements de la pollutions toxiques et la desserte en eau potable. protection de la santé Préserver et restaurer le Le PLU protège les abords des cours d’eau et fonctionnement naturel des des talwegs. milieux aquatiques et des zones humides Atteindre l’équilibre quantitatif Le PLU permet de limiter les besoins en eau en améliorant le partage de la par la limitation des zones constructibles. ressource en eau et en anticipant Escragnolles est concernée spécifiquement par 4 articles de la charte. Le l’avenir PADD répond à ces articles en : Augmenter la sécurité des La commune n’est concernée par aucun PPR populations exposées aux mais un aléa de crues torrentielles est - Protégeant la ressource en eau, inondations en tenant compte du identifié. Le PLU limite l’urbanisation su rc - Soutenant et organisant la reconquête agricole, fonctionnement naturel des es secteurs. - Valorisant le paysage et le patrimoine communal, milieux aquatiques - -

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Un élément de patrimoine naturel Cet espace est classé en zone N et - Développant le potentiel d’emplois de la commune qui fixera la et paysager en Espaces Boisés Classés population et permettra de restreindre les déplacements domicile/travail,

- Accueillant de nouveaux services notamment par la promotion

des circuits courts de vente de produits agricoles.

 Le SCOT’Ouest Alpes Maritimes  La DTA Alpes Maritimes La démarche d’élaboration du SCOT a été suspendue mais les premiers La commune d’Escragnolles est soumise à la DTA. éléments du Documents d’Orientations et d’Objectifs (DOO) ont été rédigés et sont les suivants. Les trois grands objectifs généraux de celle-ci sont :

ORIENTATIONS COMPATIBILITE - Renforcer le positionnement des Alpes Maritimes par les transports et le développement pôle d’excellence (tourisme, hautes technologie, Conforter un territoire ouvert sur Le PADD déploie plusieurs axes qui enseignement, …) le monde et en mouvement visent à pérenniser et renforcer l’attractivité de la commune de - Préserver et valoriser l’environnement Consolider « l’écosystème de Saint-Auban. - Maitriser le développement urbain l’innovation » La DTA définit également des objectifs spécifiques s’appliquant à certains Une des orientations consiste à groupes de communes. La commune d’Escragnolles est donc concernée Conforter l’enseignement renforcer l’offre en services à la par les orientations d’aménagement spécifiques au Haut-Pays. supérieur et la recherche publique population et soutenir la filière sur les thématiques locales hôtelière et d’accueil touristique. D’autres enjeux plus spécifiques sont identifiés pour le territoire : Renouveler l’attractivité Le PLU est basé sur un scénario de Territoire à protéger Dispositions compatibles du projet touristique croissance maîtrisée. Les OAP de PLU encadrent la construction de Le village groupé Des prescriptions particulières de Innover dans les services et les logements dans les secteurs qui le préservation de l’architecture équipements en accompagnant les permettent. traditionnelle sont introduites dans le règlement.

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mutations de la société Freiner la minéralisation des terres remarquables. Le cœur des naturelles et agricoles hameaux fait l’objet d’un Soutenir le développement d’une classement en zone UA qui garantit agriculture innovante et Reconstituer des limites leur préservation. performante d’urbanisation et engager une évolution maîtrisée des zones La trame verte et bleue est Anticiper l’accueil de près de d’habitat diffus des documents identifiée et fait l’objet d’un 50000 habitants permanents d’urbanisme classement en zones naturelles et supplémentaires agricoles ainsi qu’en Espaces Préserver, gérer et valoriser les Boisés Classés. Ajuster les prévisions éléments naturels, les sites et démographiques aux évolutions paysages patrimoniaux La commune s’engage également différenciées des territoires en faveur de la redynamisation de Constituer la trame verte et bleue l’activité agricole dans certains Ajuster les prévisions d’accueil aux du territoire secteurs. évolutions différenciées des territoires Pérenniser la ressource en eau et Rééquilibrer les valeurs d’un Le PLU permet de fixer des limites sa qualité espace rare et contraint claires à l’urbanisation et de mettre un frein à l’urbanisation Préserver les terres agricoles Qualifier la ville diffuse en ville diffuse. Il reclasse des parcelles jardin et la ville dense avec des classées en zones urbaines sous le Soutenir l’accès au foncier des espaces de nature POS en zones naturelles et agriculteurs agricoles dans le PLU. Rééquilibrer dans l’espace urbanisé Favoriser la qualité, la diversité et les parts respectives de la Le PADD s’engage en faveur de la la rentabilité des activités et résidence, de l’activité économique protection des hameaux, des productions agricoles et de l’espace public éléments de patrimoine bâti, des Articuler « ville des proximités » Le PLU priorise le renouvellement visibilités et des paysages urbain et le confortement des

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et « territoires en réseau » hameaux existants ainsi que des transports collectifs zones desservies par des axes de Consolider les centres-villes et transport suffisants. Une stratégie volontariste centres-bourgs, lieux d’animation, d’aménagement public et concerté d’échange et de cohésion sociale Le zonage et le règlement Développer les capacités Le PLU encourage au sein du établissent également une d’anticipation et d’adaptation aux règlement d’urbanisme le recours Réinvestir en priorité la ville dense hiérarchie entre les zones plus ou risques et aux changements aux dispositifs économiques et bien desservie dès à présent par moins denses et favorisent écologiques. les transports collectifs l’urbanisation des zones les plus Maîtriser l’énergie dans les denses. transports, les équipements, le bâti Favoriser une intensification de l’urbanisation à proximité des Produire localement de l’énergie Le PLU prend en compte les risques pôles d’emplois et des transports renouvelable et surtout de naturels en classant en zone N ou A collectifs structurants l’électricité les secteurs soumis aux risques mouvement de terrain, incendie ou Aménager une « ville passante » Réduire l’exposition des biens et inondation. propice aux déplacements piétons des personnes aux risques naturels et vélo et technologiques

Organiser des pôles d’échanges Un territoire qui assume ses comme pivot des déplacements déchets et les gère localement Tisser les solidarités économiques, L’un des axes majeurs du PADD Structurer des axes forts de sociales et territoriales consiste à diversifier l’économie transports collectifs tout en l’ancrant sur le territoire Définir la politique du logement à communal. La construction d’une Faire de la gare de Canne-centre, l’échelle des bassins de vie centrale solaire photovoltaïque en capacité d’accueillir la future ainsi que la redynamisation de gare TGV, le centre du système de Adapter l’offre de logements à la l’agriculture sont vecteurs de

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demande sociale création d’emplois.

Une ville et un territoire accessibles à tous

Un soutien au développement économique pour fournir une activité sur place à la moitié de la population active

Un réseau équilibré des services à la population qui assure la cohésion interne

Un soutien aux initiatives et aux projets d’économie sociale et solidaire

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Chapitre 2 : Motifs de la délimitation des zones et des dispositions réglementaires

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Le périmètre des secteurs faisant l’objet d’Orientations d’Aménagement et de Programmation ;

I. Dispositions générales - Les terrains classés espaces boisés à conserver, à protéger ou à créer conformément aux articles L130-1 et suivants du Code de l’Urbanisme ; Les dispositions générales du règlement sont composées d’articles - Les Espaces Verts Protégés au titre de l'article L151-23 du Code de applicables à toutes les zones du territoire communal (sauf dispositions l'Urbanisme ; contraires). Ces articles précisent les modalités d’application du - Un périmètre de 500m autour du Monument Historique ; règlement et des règles propres à chaque zone ou chaque élément - Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux graphique. Certains articles ont une portée de rappel (dispositions liées au installations d’intérêt général et aux espaces verts. PLU) ou pédagogique. L’article 6 présente les règles relatives aux Espaces Verts Protégés. Ces L’article 1 rappelle que le présent PLU est applicable sur l’intégralité du espaces, créés au titre de l’article L151-23, permettent de préserver les territoire de la commune. espaces verts urbains et les espaces verts des lotissements ou de grandes propriétés afin de limiter leur constructibilité et préserver des espaces de L’article 2 énonce que la Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes- respiration (« poumons verts ») au milieu des espaces urbanisés. Maritimes est applicable sur le territoire. L’article 7 évoque les règles dérogatoires possibles aux règles édictées L’article 3 rappelle que la loi Montagne est applicable sur le territoire. dans le règlement pour les adaptations mineures prévues et encadrées par le code de l’urbanisme. L’article 4 précise les dispositions relatives à la prise en compte des risques et des nuisances dans le cadre du PLU. Il liste les risques et L’article 8 précise les dispositions générales concernant la reconstruction nuisances du territoire : risques d’inondation, risque incendie/ feux de ou la restauration des bâtiments existants. forêts, risques de mouvements de terrains et risque sismique. L’article 9 évoque les prescriptions particulières aux bâtiments existants L’article 5 quant à lui énonce les différentes zones divisant le territoire : en matière de travaux. - Les zones urbaines : UA, UB, UC et UE - Les zones agricoles : A L’article 10 présente les dispositions particulières aux ouvrages - Les zones naturelles : N (dont Npr). techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou répondant à un intérêt collectif. Les documents graphiques comportent également : - Les bâtiments existants non cadastrés ; L’article 11 précise les modalités d’application des règles de l’article 12 relatif aux normes de stationnement.

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L’article 12 explique que les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif (CINASPIC) peuvent faire l’objet de règles particulières.

L’article 13 évoque les modalités d’application des articles 6 des zones urbaines, à urbaniser, agricoles et naturelles.

L’article 14 précise que la création et l'utilisation des capteurs solaires, y compris sur les toitures, est encouragée dans toutes les zones du PLU à l’exception de la zone UA au moyen de l’article 11.

L’article 15 précise qu’un dispositif de récupération et de valorisation des eaux pluviales précipitées sur les toitures des constructions principales doit être implanté sur l'unité foncière des zones U.

L’article 16 évoque les modalités d’implantation des constructions sur terrain plat, penté et les conditions de réalisation des murs de soutènement.

L’article 17 est le lexique du règlement permettant une meilleure compréhension des termes spécifiques évoqués dans le règlement.

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1. La zone UA

II. Les choix en matière de zones urbaines La zone UA correspond au village d’Escragnolles et aux centres des hameaux de Clars, des Gras, de Bail, des Amphons, de la Bastide – les Rappel de l’article R151-18 du code de l’urbanisme : Mourlans, du Château, du Cabanon et de la Colette. Il s’agit des centres « Les zones urbaines sont dites "zones U". Peuvent être classés en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements anciens, au bâti caractéristique. publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter ».  Justification et évolution du zonage

Les zones urbaines dites zones U sont : Le périmètre des zones UA évolue peu par rapport au POS. Sous le POS, le - la zone UA village était classé en zone UA tandis que le centre des autres hameaux - la zone UB étaient classés en zone UAa, UAb et UAr. Le PLU classe l’ensemble des - la zone UC hameaux en zone UA tout en resserrant le périmètre des zones. - la zone UE La zone UA du village (aussi appelé le hameau du Logis) était classée en UA sous le POS pour la partie la plus dense située à l’Est. Les deux constructions situées à l’Ouest faisaient partie d’une zone UAr plus large sous le POS. Elle est occupée par plusieurs Espaces Verts Protégés.

Extrait du PLU Source : géoportail

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Ce secteur fait l’objet d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation :

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La zone UA du hameau de Saint-Pons était classée en zone UAa sous le La zone UA du hameau du Cabanon était classée en UAa sous le POS qui possédait un périmètre légèrement plus large. Elle est en partie POS et son périmètre a légèrement évolué. située dans le périmètre de protection du Monument Historique.

Extrait du PLU Extrait du PLU Source : géoportail Source : géoportail

La zone UA du hameau de la Colette était classée en zone UAa La zone UA du hameau des Mourlans était classée en zone UAa sous le POS Elle est en partie située dans le périmètre de protection du sous le POS. Son périmètre a été resserré. Monument Historique.

Source : géoportail Extrait du PLU Extrait du PLU Source : géoportail

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La zone UA du hameau du Château était classée en zone UAa sous le POS. La zone précédente était légèrement plus large. La présente zone UA possède un Espace Vert Protégé.

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Ce secteur fait l’objet d’une OAP :

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La zone UA Les Gras était classée en zone UAr sous le POS. La zone UA du hameau du Bail était classée en UAr sous le POS. Elle est traversée par l’Emplacement Réservé (ER) n°1

Extrait du PLU Source : géoportail Extrait du PLU Source : géoportail La zone UA du hameau des Galants était classée en zone UAa sous le POS et possédait un périmètre beaucoup plus large. La zone UA La zone UA du hameau des Amphons était classée en zone UAb est traversée par un Espace Vert Protégé. sous le POS et possédait un périmètre similaire.

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La zone UA du hameau de Clars était classée en UAb sous le POS.

Extrait du PLU Source : géoportail

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Les articles 8 et 9 ne sont pas réglementés. Caractéristiques du règlement  L’article 10 relatif à la hauteur des constructions continue d’être conditionné par la hauteur des bâtiments voisins. Cette règle favorise le D’une manière générale, la zone UA présente une vocation de mixité respect de l’épannelage des bâtiments du village. La hauteur maximale fonctionnelle (habitat, activités, commerces, équipements publics et des bâtiments est fixée à la hauteur mesurée à l’égout du toit du bâtiment hôteliers). Sont exclues toutes constructions non compatibles avec le voisin le plus haut avec une tolérance de plus ou moins 0,50 mètre. La caractère de la zone comme celles destinées à l’industrie, les entrepôts, hauteur des constructions annexes ne pourra excéder 2,50 mètre à les dépôts ou les terrains de camping caravaning. l’égout du toit et 3 mètres au faîtage L’article 11 est précis et détaillé. Il impose de rester fidèle à l’architecture L’article 3 relatif aux conditions de desserte des terrains par la voirie n’est villageoise. pas réglementé. Les articles 12 à 16 ne sont pas règlementés.

L’article 4 relatif aux conditions de desserte des terrains par les divers réseaux impose aux constructions d’être desservies par les réseaux d’eau potable et d’assainissement collectif.

L’article 5 n’est pas réglementé.

L’article 6 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques favorise le maintien des volumétries existantes, à savoir l’obligation d’alignement sur rue des bâtiments, à l’exception de certains cas.

L’article 7 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives favorise là encore le maintien des volumétries existantes en déterminant des règles de mitoyenneté de principe : en ordre continu, d’une limite latérale à une autre soit en ordre semi-continu sur l’une des limites latérales et à une distance de l’autre d’au moins 5 mètres. Des exceptions sont admises et précisées au sein de l’article 7.

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 Justification et évolution du zonage

2. La zone UB La zone UB en contrebas du village était située en partie en zone UB sous le POS et en zone UAa pour l’autre partie. Elle est en partie située La zone UB est une zone urbaine de moyenne à faible densité bénéficiant dans le périmètre de protection du Monument Historique. de l’assainissement collectif.

Il s’agit de quartiers mixtes, regroupant à la fois les fonctions d’habitation, d’activités, et d’équipements collectifs. Les zones UB correspondent globalement aux zones d’habitat qui se sont développées autour des hameaux historiques.

Le zonage a relativement peu évolué par rapport au POS. Ces zones faisaient globalement l’objet d’un classement en zones UB et UBa. Leur périmètre a toutefois été resserré autour des enveloppes urbaines existantes.

Extrait du PLU

Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 201

La zone UB en contrebas du hameau de Saint-Pons était située en zone UB sous le POS et possédait un périmètre à peu près similaire. Elle est en La zone UB la Colette était située pour partie en zone UB et, pour partie, partie située dans le périmètre de protection du Monument Historique. en zone UBb. Elle correspond au lotissement de la Colette.

Extrait du PLU Source : géoportail

Extrait du PLU

Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 202

La zone UB la Bastide était classée en zone UB sous le précédent POS. La zone UB du hameau des Mourlans était classée en UB pour une petite Cependant, le périmètre de la zone a été largement resserré autour de partie et en NDr pour la plus grande partie. l’enveloppe urbaine existante. Un certain nombre de parcelles ont été reclassées en zone naturelle. Plusieurs parcelles sont couvertes par des Espaces Verts Protégés.

Source : géoportail Extrait du PLU

Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 203

La zone UB située à proximité du hameau du Château était classée dans une zone UBa plus large sous le POS. Elle est occupée par plusieurs Espaces Verts Protégés.

Extrait du PLU Source : géoportail

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piscines, bassins, plans d’eau, bâtiments annexes ainsi que l’extension des  Caractéristiques du règlement constructions existantes sont également énoncées dans l’article 7.

D’une manière générale, la zone UB présente une vocation de mixité L’article 8 relatif à l’implantation des constructions les unes par rapport fonctionnelle. Sont exclues toutes constructions non compatibles avec le aux autres sur une même propriété préconise le respect d’une distance de caractère de la zone comme celles destinées à l’industrie, les entrepôts, 10 mètres entre deux constructions. les dépôts ou les terrains de camping caravaning. L’article 9 fixe le coefficient d’emprise au sol à 20 % en zone UB. L’article 3 relatif aux conditions de desserte des terrains par la voirie favorise la sécurité des accès tout mettant l’accent sur la nécessaire L’article 10 relatif à la hauteur des constructions n’est pas conditionnée adaptation des accès aux caractéristiques des voies concernées et à la par la hauteur des bâtiments voisins. La hauteur absolue du bâti ne peut limitation de la gêne occasionnée. excéder 7 m de hauteur absolue et 8,50 m de hauteur frontale correspondant à la différence de hauteur entre le point le plus haut de L’article 4 relatif aux conditions de desserte des terrains par les divers l'égout du toit et le point le plus bas de l'ensemble de la construction (mesurée à partir du sol existant), et 10 m au sommet de la construction réseaux impose aux constructions d’être desservies par les réseaux d’eau (faîtage). Les serres agricoles auront une hauteur maximale de 3 mètres potable et d’assainissement collectif s’ils existent. au faîtage de leur construction. La hauteur des constructions annexes (garages, appentis, …) ne pourra excéder 2,50 m à l’égout du toit et 3 m L’article 5 n’est pas réglementé. au faîtage. Des exceptions sont explicitées au sein de l’article 10.

L’article 6 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux voies L’article 11 impose des règles qualitatives précises et détaillées afin de et emprises publiques impose un recul de 6 m minimum vis-à-vis de conserver le caractère architectural de la zone. l’alignement des voies, ce recul étant fixé à 8 m vis-à-vis de la RD 6085. Les modalités d’implantation des clôtures sont également précisées dans L’article 12 relatif au stationnement (véhicules automobiles et deux l’article 6. roues) est règlementé et se décline suivant les types de bâti et d’activités accueillies. L’article 7 impose une implantation discontinue des divers bâtiments, à L’article 13 relatif aux obligations des constructeurs en matière de une distance au moins égale à la moitié de la hauteur du bâtiment sans réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations être inférieure à 5 mètres. Les conditions d’implantation des serres, des impose leur traitement en espaces verts, encourage la limitation de l’imperméabilisation des sols et règlemente la plantation des arbres dans

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 205

les espaces de stationnement. Cet article fixe un Coefficient d’Espaces Verts de 60%.

L’article 14 relatif au coefficient d’occupation des Sols n’est pas réglementé.

L’article 15 concernant les recommandations en matière de performance énergétique préconise la mise en place d’un dispositif de récupération et de valorisation des eaux pluviales précipitées sur les toitures des constructions principales implantées sur l'unité foncière.

L’article 16 concernant les obligations des aménageurs en matière d’infrastructures et réseaux de communication électroniques n’est pas réglementé.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 206

La zone UC le Sanbuc était classée en zone UC sous le POS mais son périmètre a été resserrée. Une partie de l’ancienne zone a été 3. La zone UC reclassée en UE, une autre en zone agricole et une partie en naturelle. La zone UC est une zone urbaine de moyenne à faible densité non desservie par un réseau d’assainissement collectif. Il s’agit de quartiers résidentiels.

Le périmètre des zones UC a été resserré par rapport au POS (UC et UCa sous le POS).

 Justification et évolution du zonage

La zone UC du hameau des Amphons était classée en zone UCa sous le précédent POS. Le périmètre de cette zone a été resserrée. Extrait du PLU Source : géoportail

La zone UC du hameau de Clars était classée en zone UC sous le POS mais cette zone a été resserrée.

Extrait du PLU Source : géoportail

Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 207

être inférieure à 5 mètres. Les conditions d’implantation des serres, des  Caractéristiques du règlement piscines, bassins, plans d’eau, bâtiments annexes ainsi que l’extension des constructions existantes sont également énoncées dans l’article 7. D’une manière générale, la zone UC présente une vocation résidentielle. Sont exclues toutes constructions non compatibles avec le caractère de la L’article 8 relatif à l’implantation des constructions les unes par zone comme celles destinées à l’industrie, les entrepôts, les dépôts ou les rapport aux autres sur une même propriété préconise le respect d’une terrains de camping caravaning. distance au moins égale à la demi hauteur du bâtiment le plus élevé sans être inférieure à 5 mètres. Cette disposition ne s’applique pas aux L’article 3 relatif aux conditions de desserte des terrains par la voirie bâtiments annexes d'une hauteur inférieure à 3 mètres et aux serres favorise la sécurité des accès tout mettant l’accent sur la nécessaire agricoles adaptation des accès aux caractéristiques des voies concernées et à la limitation de la gêne occasionnée. L’article 9 relatif à l’emprise au sol des constructions n’est pas règlementé. L’article 4 relatif aux conditions de desserte des terrains par les divers réseaux impose aux constructions d’être être raccordées à un dispositif L’article 10 relatif à la hauteur des constructions n’est pas conditionnée d’assainissement autonome individuel. Ce dispositif doit prévoir une par la hauteur des bâtiments voisins. La hauteur absolue du bâti ne peut dérivation permettant de connecter le bâtiment à un futur réseau excéder 7 m de hauteur absolue et 8,50 m de hauteur frontale d’assainissement collectif. correspondant à la différence de hauteur entre le point le plus haut de l'égout du toit et le point le plus bas de l'ensemble de la construction (mesurée à partir du sol existant), et 10 m au sommet de la construction L’article 5 n’est pas réglementé. (faîtage). Les serres agricoles auront une hauteur maximale de 7 mètres au faîtage de leur construction. La hauteur des constructions annexes L’article 6 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux voies (garages, appentis, …) ne pourra excéder 2,50 m à l’égout du toit et 3 m et emprises publiques impose un recul de 10 m minimum vis-à-vis de au faîtage. Des exceptions sont explicitées au sein de l’article 10. l’alignement des voies, ce recul étant fixé à 25 m vis-à-vis de la RD 6085. Les modalités d’implantation des clôtures sont également précisées dans L’article 11 impose des règles qualitatives précises et détaillées afin de l’article 6. conserver le caractère architectural de la zone.

L’article 7 impose une implantation discontinue des divers bâtiments, à L’article 12 relatif au stationnement (véhicules automobiles et deux une distance au moins égale à la moitié de la hauteur du bâtiment sans roues) est règlementé et se décline suivant les types de bâti et d’activités accueillies.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 208

L’article 13 relatif aux obligations des constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations impose leur traitement en espaces verts, encourage la limitation de l’imperméabilisation des sols et règlemente la plantation des arbres dans les espaces de stationnement. Cet article fixe un Coefficient d’Espaces Verts de 80%.

L’article 14 relatif au coefficient d’occupation des Sols n’est pas réglementé.

L’article 15 concernant les recommandations en matière de performance énergétique préconise la mise en place d’un dispositif de récupération et de valorisation des eaux pluviales précipitées sur les toitures des constructions principales implantées sur l'unité foncière.

L’article 16 concernant les obligations des aménageurs en matière d’infrastructures et réseaux de communication électroniques n’est pas réglementé.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 209

4. La zone UE  Caractéristiques du règlement

La zone UE correspond aux aires de jeux, sports et loisirs, et plus D’une manière générale, la zone UE présente une vocation d’aires de jeux, particulièrement à un terrain de football. sports et loisirs. Seuls sont autorisés les aménagements publics et les aires de jeux et de sport dédiés à la pratique des loisirs, du sport et de la  Justification et évolution du zonage jeunesse sans création de construction, aires de stationnement, ni clôture ainsi que les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des La zone UE était classée en zone UC sous le précédent POS. services publics ou répondant à un intérêt collectif et des ouvrages nécessaires à la mise en sécurité de ces risques face aux risques naturels.

L’article 3 relatif aux conditions de desserte des terrains par la voirie favorise la sécurité des accès tout mettant l’accent sur la nécessaire adaptation des accès aux caractéristiques des voies concernées et à la limitation de la gêne occasionnée.

L’article 4 relatif aux conditions de desserte des terrains par les divers réseaux impose aux constructions d’être desservies par les réseaux d’eau potable et d’assainissement collectif ou à défaut à un dispositif d’assainissement individuel. Extrait du PLU Source : géoportail L’article 5 n’est pas réglementé.

L’article 6 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques impose un recul de 8 m minimum vis-à-vis de l’alignement des voies, ce recul étant fixé à 25 m vis-à-vis de la RD 6085.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 210

L’article 14 relatif au coefficient d’occupation des Sols n’est pas réglementé. L’article 7 impose une implantation discontinue des divers bâtiments, à une distance au moins égale à 5 mètres. L’article 15 concernant les recommandations en matière de performance énergétique n’est pas règlementé. Les articles 8 et 9 ne sont pas règlementés. L’article 16 concernant les obligations des aménageurs en matière L’article 10 relatif à la hauteur des constructions n’est pas conditionnée d’infrastructures et réseaux de communication électroniques n’est pas par la hauteur des bâtiments voisins. La hauteur absolue du bâti ne peut réglementé. excéder 7 m de hauteur absolue et 8,50 m de hauteur frontale correspondant à la différence de hauteur entre le point le plus haut de l'égout du toit et le point le plus bas de l'ensemble de la construction (mesurée à partir du sol existant), et 10 m au sommet de la construction (faîtage). La hauteur des constructions annexes (garages, appentis, …) ne pourra excéder 2,50 m à l’égout du toit et 3 m au faîtage. Des exceptions sont explicitées au sein de l’article 10.

L’article 11 qui définit des règles qualitatives afin de limiter l’impact des constructions sur leur environnement est peu détaillé, mais il met l’accent sur la notion de cohérence et d’harmonie du bâti vis-à-vis de son environnement.

L’article 12 relatif au stationnement (véhicules automobiles et deux roues) n’est pas règlementé.

L’article 13 relatif aux obligations des constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations rappelle le principe de préservation des Espaces Verts Protégés.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 211

III. Les choix en matière de zones agricoles augmentation par rapport au POS. En effet, la commune souhaite revaloriser son patrimoine agricole et encourager la pratique agricole, Rappel des articles R151-22 et 23 du Code de l’Urbanisme : éléments importants de l’histoire et de l’identité communale.

« Les zones agricoles sont dites " zones A ". Peuvent être classés en zone  Justification et évolution du zonage agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres Le périmètre des zones A a évolué par rapport au POS et leur superficie a agricoles. augmenté. En effet, un certain nombre anciennement classées en zone ND ont été reclassées en zone agricole. Peuvent être autorisées, en zone A : La zone A à l’extrémité Nord-Ouest de la commune était en 1° Les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ou partie déjà classée en zone NC et pour la plus grande partie en zone ND. au stockage et à l'entretien de matériel agricole par les coopératives d'utilisation de matériel agricole agréées au titre de l'article L. 525-1 du code rural et de la pêche maritime ;

2° Les constructions, installations, extensions ou annexes aux bâtiments d'habitation, changements de destination et aménagements prévus par les articles L. 151-11, L. 151-12 et L. 151-13, dans les conditions fixées par ceux-ci. » Extrait du PLU Source : géoportail La zone A comprend les terrains qui font l’objet d’une protection particulière en raison de la valeur et du potentiel agronomique, biologique et économique des terres agricoles. Elle est destinée à l’activité agricole et aux constructions liées et nécessaires aux besoins de l’exploitation agricole.

Un certain nombre de parcelles ont été reclassées de zones ND (naturelles) en zones A et le pourcentage des terres agricoles est en

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 212

La zone A au Sud du hameau de Clars était classée en zone NC sous le La zone A au Nord du hameau de Clars était classée en zone ND sous le POS et possédait un périmètre à peu près similaire. POS.

Extrait du PLU

Extrait du PLU Source : géoportail

Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 213

La zone A les Rouguières était classée en zone NCa sous le POS. La zone A à proximité du hameau du Château était classée en Elle possède plusieurs exploitations agricoles existantes. zone NC sous le POS et possédait un périmètre à peu près similaire.

Extrait du PLU Source : géoportail

La zone A le Rin était classée en zone NC sous le POS et possédait un périmètre similaire.

Extrait du PLU Source : géoportail

Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 214

La zone A le Sanbuc était classée en zone NC sous le POS. Le La zone A à proximité du hameau les Gras était classée périmètre a légèrement évolué pour intégrer notamment des parcelles en zone NCa sous le POS et possédait un périmètre à peu près similaire. auparavant classées en zone UC.

Extrait du PLU Source : géoportail

Extrait du PLU

La zone A « Conrouan » était classée en zone NC sous le POS.

Source : géoportail Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 215

La zone A située au Nord-Ouest du village était classée en grande La zone A située au Nord-Est du village était classée en grande partie en partie en zone NDr et en petite partie en zone ND. zone NDr et en petite partie en zone ND.

Extrait du PLU Source : géoportail Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 216

La zone A située à proximité du hameau de la Colette était La zone A située au Nord du hameau de la Colette était classée classée en zone NC pour la partie Est, en zone NA pour la partie centrale en grande partie en zone ND et en petite partie en zone NDr. et en zone UB pour la partie Ouest.

Extrait du PLU Source : géoportail

La zone A à l’Est du hameau du Bail était classée en grande partie en zone ND et en petite partie en zone NDr. Extrait du PLU

Extrait du PLU Source : géoportail

Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 217

La zone A située au Nord du hameau du Bail était classée en zone NCc et possédait un périmètre à peu près similaire.

Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 218

 Caractéristiques du règlement L’article 7 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives impose une implantation discontinue des divers bâtiments à une distance au moins égale à 4 m des limites séparatives et 2 m pour les D’une manière générale, la zone A comprend les terrains qui font l’objet serres. d’une protection particulière en raison de la valeur et du potentiel agronomique, biologique et économique des terres agricoles. Elle est L’article 8 précisant la distance séparant les différents bâtiments d’une destinée à l’activité agricole et aux constructions liées et nécessaires aux même parcelle n’est pas règlementé. besoins de l’exploitation agricole. L’article 9 relatif au coefficient d’emprise au sol (CES) n’est pas L’article 3 relatif aux conditions de desserte et d’accès des terrains règlementé. impose une adéquation entre le fonctionnement de l’activité et les accès, en intégrant la question de la sécurité et de la limitation de la gêne L’article 10 relatif à la hauteur des constructions n’est pas occasionnée. conditionnée par la hauteur des bâtiments voisins. La hauteur absolue du bâti ne peut excéder 7 m à l’égout, et 9 m à l’égout pour les L’article 4 relatif aux conditions de desserte des terrains par les divers constructions à usage d’entreposage. réseaux impose aux constructions d’être desservies si leur usage le requiert par les réseaux d’eau potable. D’autres ouvrages conformes à la L’article 11 qui définit des règles qualitatives afin de limiter l’impact des réglementation en vigueur pourront être mobilisés si les besoins agricoles constructions sur leur environnement met l’accent sur la notion de et l’absence de possibilité réelle de raccordement sur le réseau public de cohérence et d’harmonie du bâti vis-à-vis de son environnement naturel distribution d’eau potable le justifie. Les contraintes vis-à-vis de et de l’architecture vernaculaire. l’évacuation des eaux usées sont déclinées en fonction de la disponibilité du réseau d’assainissement collectif de la zone. L’article 12 relatif au stationnement (véhicules automobiles et deux- roues) n’est pas règlementé. L’article 5 n’est pas réglementé. L’article 13 relatif aux obligations des constructeurs en matière de L’article 6 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux voies réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations et emprises publiques impose un recul de 6 m minimum par rapport aux n’est pas réglementé. voies ouvertes à la circulation automobile et de 25 m par rapport à la RD 6085.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 219

L’article 14 relatif au coefficient d’occupation des Sols n’est pas réglementé.

L’article 15 concernant les recommandations en matière de performance énergétique préconise la mise en place d’un dispositif de récupération et de valorisation des eaux pluviales précipitées sur les toitures des constructions principales implantées sur l'unité foncière.

L’article 16 concernant les obligations des aménageurs en matière d’infrastructures et réseaux de communication électroniques n’est pas règlementé.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 220

IV. Les choix en matière de zones La zone N du Nord-Ouest de la commune :

naturelles

Rappel de l’article R151-24 du Code de l’Urbanisme :

« Les zones naturelles et forestières sont dites " zones N ". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison :

- 1° Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; - 2° Soit de l'existence d'une exploitation forestière ; - 3° Soit de leur caractère d'espaces naturels ; Extrait du PLU - 4° Soit de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles ; 5° Soit de la nécessité de prévenir les risques notamment d'expansion des crues.»

La zone N recouvre les espaces naturels remarquables qui font l'objet d'une protection particulière en raison notamment de la qualité des sites et paysages ou de la valeur des boisements. Elle comprend un secteur NPr relatif à la protection des espaces naturels remarquables.

 Justification et évolution du zonage

Le périmètre des zones N a relativement évolué par rapport au POS. On Source : géoportail observe une augmentation de la superficie des zones. En effet, un certain nombre de zones urbaines ont vu leur périmètre resserré au profit de l’élargissement du périmètre des zones naturelles.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 221

La zone N du Nord-Est de la commune : La zone N du Sud de la commune :

Extrait du PLU

Extrait du PLU

Source : géoportail Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 222

La zone Npr a vocation à garantir la protection des espaces naturels remarquables. Cette zone était classée en zone ND sous le POS.

Extrait du PLU Source : géoportail

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 223

 Caractéristiques du règlement L’article 7 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives impose une distance minimum de 5 m. D’une manière générale, la zone N recouvre les espaces naturels remarquables qui font l'objet d'une protection particulière en raison L’article 8 précisant la distance séparant les différents bâtiments d’une notamment de la qualité des sites et paysages ou de la valeur des même parcelle n’est pas règlementé. boisements. La zone N distingue un secteur Npr relatif à la protection des espaces naturels remarquables. L’article 9 relatif au coefficient d’emprise au sol (CES) n’est pas règlementé. L’article 3 relatif aux conditions de desserte des terrains par la voirie favorise la sécurité des accès tout mettant l’accent sur la nécessaire L’article 10 relatif à la hauteur des constructions n’est pas conditionnée adaptation des accès aux caractéristiques des voies concernées, au relief, par la hauteur des bâtiments voisins. La hauteur absolue du bâti ne peut et à la limitation de la gêne occasionnée. excéder 7 m de hauteur absolue et 8,50 m de hauteur frontale correspondant à la différence de hauteur entre le point le plus haut de l'égout du toit et le point le plus bas de l'ensemble de la construction L’article 4 relatif aux conditions de desserte des terrains par les divers (mesurée à partir du sol existant), et 10 m au sommet de la construction réseaux impose aux constructions d’être desservies si leur usage le (faîtage). La hauteur des constructions annexes (garages, appentis, …) ne requiert par les réseaux d’eau potable. D’autres ouvrages conforment à la pourra excéder 2,50 m à l’égout du toit et 3 m au faîtage. Des exceptions réglementation en vigueur pourront être mobilisés si les besoins agricoles sont explicitées au sein de l’article 10. et l’absence de possibilité réelle de raccordement sur le réseau public de distribution d’eau potable le justifie. Les contraintes vis-à-vis de L’article 11 qui définit des règles qualitatives afin de limiter l’impact des l’évacuation des eaux usées sont déclinées en fonction de la disponibilité constructions sur leur environnement met l’accent sur la notion de du réseau d’assainissement collectif de la zone. cohérence et d’harmonie du bâti vis-à-vis de son environnement naturel et de l’architecture vernaculaire. L’article 5 n’est pas réglementé. L’article 12 relatif au stationnement (véhicules automobiles et deux L’article 6 relatif à l’implantation des constructions par rapport aux voies roues) n’est pas règlementé. et emprises publiques impose un recul de 8 m minimum vis-à-vis des voies ouvertes à la circulation automobile et 25 m vis-à-vis de la RD 6085. L’article 13 relatif aux obligations des constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations rappelle le principe de préservation des Espaces Verts Protégés.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 224

L’article 14 relatif au coefficient d’occupation des Sols n’est pas réglementé.

L’article 15 concernant les recommandations en matière de performance énergétique n’est pas réglementé.

L’article 16 concernant les obligations des aménageurs en matière d’infrastructures et réseaux de communication électroniques n’est pas réglementé.

PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 225

V. Bilan des évolutions POS/PLU

ZONE ha % COMMUNE ZONE ha % COMMUNE UA 2.07 0.08% UA 4.08 0.2% UAa 2.55 0.10% UB 22.14 0.8% UAb 3.96 0.15% UC 5.85 0.2% UAr 1.4 0.05% UE 0.66 0.0% UB 41.82 1.58% TOTAL URBAIN 32.7 1.2% UBa 4.02 0.15% UBa1 1.72 0.06% UBb 1.4 0.05% UC 12.86 0.49% UCa 6.42 0.24% TOTAL URBAIN 78.2 3.0%

NA 5.3 0.2% TOTAL ZONE NA 5.3 0.2% TOTAL ZONE 1AU 0.0 0.0%

NB 0.0% TOTAL ZONE NB 0.0 0.0%

TOTAL ZONE CONSTRUCTIBLE 83.5 3.2% TOTAL ZONE CONSTRUCTIBLE 32.7 1.2%

NC 118.24 4.5% NCa 3.29 0.1% NCc 6.03 0.2% A 170.02 6.4% TOTAL NC 127.6 4.8% TOTAL AGRICOLE 170.0 6.4%

ND 2364.62 89.2% NDr 72.81 2.7% N 2398.16 90.5% NDs 1.98 0.1% Npr 49.58 1.9% TOTAL ND 2439.4 92.0% TOTAL NATURELLE 2447.7 92.4%

TOTAL COMMUNE 2650.49 100.0% TOTAL COMMUNE 2650.49 100.0%

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Le PLU présente un bilan positif : Du POS au PLU m2 ha % - Il permet une réduction de 51,8% des zones constructibles (zones Gain de zones constructibles (U, AU) 5753 0,58 0 U et AU du PLU) comparées aux zones U, NA et NB du POS ; Perte de zones constructibles (U, AU) 439128 43,91 1,7 - Il permet une augmentation de la superficie des zones naturelles, Gain de zones agricoles 382186 38,22 1,4 de l’ordre de 6,9 ha, et des zones agricoles, de l’ordre de 40,2 ha. Perte de zones agricoles 19705 1,97 0,1 Gain de zones naturelles 379750 37,98 1,4 Perte de zones naturelles 308856 30,89 1,2 Le PLU permet donc le maintien des équilibres entre un développement urbain maîtrisé et la préservation des espaces agricoles et naturels, garant d’une gestion économe du territoire d’Escragnolles.

PLU APPRO 2018 (ha) U AU A N TOTAUX U 32.67 0.00 10.34 35.33 78.34 NA 0.00 0.00 0.78 4.51 5.29 NB 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

POS (ha)POS NC 0.05 0.00 125.27 1.93 127.25 ND 0.09 0.00 33.01 2406.50 2439.60 TOTAUX 32.82 0.00 169.40 2448.27

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Chapitre 3 : Capacités d’accueil du PLU

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Les capacités foncières théoriques du projet de PLU sont calculées par Le Plan Local d’Urbanisme doit permettre de planifier le développement photo interprétation. Le projet de PLU est superposé à la photographie et l’aménagement de la commune d’Escragnolles à l’horizon d’au moins aérienne la plus récente afin d’extraire les zones non bâties et ainsi la 10 ans (2027). Afin d’anticiper les besoins en termes de logements, capacité foncière de ces zones. Les EBC, les ER ou les zones protégées d’équipements et de foncier, le Projet d’Aménagement et de sont à prendre en compte dans l’analyse des capacités résiduelles. Ils ne Développement Durable a défini des objectifs de croissance résultant à peuvent être pris en compte comme secteur à densifier. La zone UE n’est l’obtention d’une population communale de 716 habitants. pas une capacité résiduelle à destination d’habitat (0.63ha), il s’agit d’une zone vouée à l’équipement. Les besoins en logements estimés à partir de cette variation, tenant compte à la fois de l’augmentation de la population mais également de la Les capacités foncières résiduelles représentent 8,57 ha, comme illustré décohabitation des ménages, sont de 62 logements. sur les pages suivantes. En réponse à ces besoins, le présent PLU détermine les conditions permettant d’assurer les besoins en logements induits pour répondre au scénario de croissance démographique choisi.

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Le nombre maximal théorique de logements est calculé sur la base de Densité envisageable Estimation du chaque zone U du PLU à vocation d’accueil de l’habitat, soit les zones UA, Zones Capacités (en logements par nombre de UB, UC. résiduelles (ha) hectare) logements UA 0,39 25 10 L’estimation des capacités foncières et résidentielles théoriques du PLU UB 7.08 7 50 est réalisée au regard de plusieurs critères : 1.1 5 5 - L’identification des parcelles ou tènements fonciers non bâtis UC 6.25 65 situés dans les zones constructibles du POS en vigueur ; TOTAL 8.57

- Le foncier divisible et le foncier libre de toute construction, auxquels sont appliquées les règles de constructibilité maximales offertes par le PLU.

L’estimation des capacités théoriques du PLU prend également en compte les phénomènes de rétention foncière.

Ainsi, la capacité théorique du PLU est estimée à environ 65 logements, ce qui permet de répondre aux objectifs du scénario choisi par la commune et d’accueillir la croissance démographique souhaitée.

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Partie 4 : Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement mesures retenues pour éviter, réduire ou compenser les effets dommageables

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Chapitre 1 : Incidences prévisibles sur l’environnement et mesures

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I. Introduction : rappels règlementaires II. Incidences sur la ressource en eau et la qualité des milieux aquatiques et mesure L’application du PLU aura des impacts sur le territoire d’Escragnolles. Ceux-ci peuvent être positifs grâce à une meilleure gestion des besoins, Augmentation possible mais modérée des besoins en eau due à des ressources et une prise en compte environnementale forte. Ils l’installation de nouveaux habitants peuvent également s’avérer négatifs sur certains aspects, lorsqu’il s’agit par exemple de la consommation foncière, avec un impact réduit par des La commune est alimentée par différentes sources qui sont globalement dispositions prévues dans le PLU, ou nuls sur d’autres aspects. suffisantes tant qualitativement que quantitativement. Afin de mieux cerner ces impacts, quels qu’ils soient, les pages suivantes Le PLU d’Escragnolles prévoit la réduction des zones urbanisables afin de recensent les impacts de la production urbaine, qu’elle soit en zone limiter les besoins futurs en eau. En effet, bien que la ressource en eau urbanisée, en zone de renouvellement urbain ou en zone de soit aujourd’hui suffisante, des périodes de sécheresses pourront être développement. Il s’agit d’analyser les incidences, par une approche source de disfonctionnement, ainsi le PLU vise à réduire les possibilités thématique, des orientations du PADD, du zonage et du règlement d’urbanisation pour ne pas la fragiliser. Le PADD affirme cette volonté à d’urbanisme. plusieurs reprises et a pour objectif de maitriser la croissance démographique à un taux de 1% (soit 93 habitants en plus entre 2016 et Les orientations du document d’urbanisme respectent les dispositions 2026). énoncées par l’article L 1.101-2 du Code de l'Urbanisme, à savoir assurer une « gestion économe et équilibrée de l’espace » (3° alinéa) : Néanmoins, les activités et habitations qui s’installeront à Escragnolles seront reliés aux réseaux d’eau potable afin d’éviter les prélèvements « Les (…) plans locaux d’urbanisme (…) déterminent les conditions directs. permettant d’assurer : (…) une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins Des écoulements pluviaux à maitriser de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des Les constructions (toitures, piscines, terrasses…) et les aménagements espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la urbains (parcs de stationnement, voiries, trottoirs…) contribuent à réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains l’imperméabilisation des sols et à l’augmentation du phénomène de remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels ruissellement urbain, dont les conséquences lors d’épisodes pluvio- prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de orageux intenses peuvent être importantes en aval. toute nature. » L’infiltration des eaux pluviales est diminuée et induit une augmentation et une accélération des eaux de ruissellement pouvant provoquer une

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existant sans donner de possibilité de densification (80% de l’unité foncière doit être traitée en espace vert de pleine terre). saturation du réseau pluvial, l’érosion du sol, ainsi que des pollutions des milieux naturels (ruisseaux, mer). Par conséquent, les déversements vers III. Incidences sur les milieux naturels et les le milieu naturel peuvent être plus fréquents et plus importants. espaces agricoles Le PLU d’Escragnolles marque la volonté de limiter l’urbanisation et donc l’imperméabilisation des sols en reclassant des zones urbanisables au POS Préservation de la trame verte et bleue en zones naturelles ou agricoles au PLU. Le PLU définit des zones N et Npr le règlement limite la constructibilité De plus, dans certaines zones (UC, UB) l’article 15 est réglementé et (seules les annexes sont autorisées en zone N et aucune construction impose la réalisation d’un dispositif de récupération et de valorisation des n’est autorisée en zone Npr). Les zones Naturelles du PLU s’élèvent à plus eaux pluviales. de 2 406 ha (contre 2 399 au POS). Par rapport à l’ancien document d’urbanisme, le PLU préserve globalement les grands massifs de le Des rejets à maitriser commune au nord et au sud. Ces massifs, classés en zone ND au POS sont L’accueil de populations et d’activités nouvelles a pour incidence aujourd’hui classés en zone N et Npr. Plus localement, et à proximité des d’augmenter les besoins en prélèvements d’eau, mais également poches urbanisées, le PLU limite les possibilités d’extension en reclassant d’augmenter le volume des effluents d’eaux usées à traiter. La commune des zones U ou NA non bâties du POS en zone N du PLU. Ces bénéficie d’une desserte en réseau d’assainissement de type séparatif qui reclassements sont relativement nombreux et montrent la démarche achemine les eaux usées dans 2 deux stations d’Epuration. vertueuses dans laquelle s’inscrit le PLU.

Le PLU souhaite favoriser l’urbanisation dans les zones desservies par l’assainissement collectif afin de garantir la qualité des milieux aquatiques.

Ainsi, malgré une augmentation possible des eaux usées à traiter le PLU prévoit la mise à niveau des systèmes d’assainissement collectifs et l’urbanisation uniquement dans les secteurs reliés aux STEP.

La zone UC, seule zone dans laquelle est autorisé l’assainissement autonome n’a pas vocation à être densifié. Le PLU reconnait le tissu

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Exemple de reclassement de zone urbanisable du POS en N au PLU

Ainsi, par le classement en N des grand espaces naturels, le PLU préserve le espaces d’intérêts écologiques ainsi que le réseau hydrologique. Le reclassement permette de garantir la perméabilité des espaces et limite les incidences de l’urbanisation sur le milieu naturel.

La quasi-totalité des zones ND du POS ont été reclassées en N ou A au PLU. Les changement en faveur des zones urbaines ne concernent que quelques m² et correspondent à « l’accrochage » des zones aux limites de parcelles.

Les ZNIEFF et les sites Natura 2000 sont intégralement classés en zone N ou A du PLU pour permettre leur intégrité.

Les incidences du PLU sur les sites Natura 2000 sont explicités dans la chapitre « Incidences notables sur le réseau Natura 2000 ».

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Préservation des zones agricoles

Le territoire de Escragnolles compte plus de 167 ha de zone A au PLU.

Dans les zones A, seules sont autorisées les constructions nécessaires à l’activité agricole ce qui garantit la limitation de la constructibilité.

Le PLU maintient l’ensemble des zones agricoles du POS. Par ailleurs, ponctuellement, au regard de certaines occupations du sol le PLU a reclassé des zones ND ou U du POS en A.

Exemples de zone ND devenues A

Ainsi le PLU a une incidence positive sur les zones Agricoles de la commune.

Concernant les incidences éventuelles sur le milieu naturel des changements entre zones Naturelles et agricoles, ils sont à relativiser au regard :

- De la superficie actuelle des zones Naturelles ; - Des espaces déjà cultivés et classé en ND ; - De l’incidence positive de l’ouverture des milieux pour de nombreuses espèces.

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IV. Incidences sur le paysage et le Concernant la qualité des espace urbains, les hameaux sont classés en zone UA qui fixe des règles pour permettre de pérenniser les formes patrimoine traditionnelles des hameaux.

Le grand paysage d’Escragnolles n’est pas menacé, en effet les vastes Le PLU met aussi en place des espaces verts protéger pour garantir la espaces naturels et boisés sont classés en zone N du PLU. Ce qui garantit qualité des espaces urbains par maintien de zones vertes. leur intégrité au long terme.

De plus, le PLU favorise l’urbanisation resserrée autour des hameaux afin de conserver l’identité du village (zones UA et UB). Les espaces d’urbanisation les moins denses ont été redessinés au profit du maintien des espaces naturels et agricoles.

D’autre part, le PLU conserve le socle du centre-village par le reclassement en N des espaces ouverts au sud.

Préservation du socle agricole des zones UA

En outre, les espaces agricoles du PLU permettent de maintenir la qualité paysagère de la commune en entretenant un paysage ouvert et des perspectives visuelles notamment sur le plateau.

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V. Incidences sur la consommation d’espace

Ce chapitre a pour objectif d’identifier les zones affectées par la mise en œuvre du PLU. Il s’agit soit d’un reclassement de secteurs non urbanisés en zones U, NA, NB au POS en zones naturelles N ou agricoles A au PLU, ou au contraire, de secteurs plus ou moins bâtis en zones NA, NB, NC et ND au POS, reclassés en zones urbaines U du PLU.

Les analyses suivantes mettent en évidence les changements de zonage entre le POS et le PLU. Sont ainsi identifiées une partie des zones impactées par le projet communal d’Escragnolles.

Cette comparaison fait notamment ressortir trois types de mouvements :

- Des extensions de l’urbanisation, - Des limitations de l’urbanisation, - Des transferts entre zones naturelles et agricoles

Globalement, la répartition entre chaque grand type de zones du POS et du PLU est modifiée en faveur des espaces naturels et agricoles.

PLU APPRO 2018 (ha) U AU A N TOTAUX U 32.67 0.00 10.34 35.33 78.34 NA 0.00 0.00 0.78 4.51 5.29 NB 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

POS (ha)POS NC 0.05 0.00 125.27 1.93 127.25 ND 0.09 0.00 33.01 2406.50 2439.60 TOTAUX 32.82 0.00 169.40 2448.27

Bilan Origine et devenir des zones

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ZONES D'EXTENSION PRINCIPALES PLU Escragnolles–CITADIA CONSEIL/EVEN CONSEIL 249

Les limitations de l’urbanisation

Les limitations de l’urbanisation sont très nombreuses et concernent différents secteurs urbanisables au POS et qui seront reclassés en zone Naturelles ou Agricoles au PLU. Au total ce sont environ 47,9 ha de zones urbanisables du POS reclassés en A et N au PLU :

- la totalité de la zone NA (5,3 ha) a été reclassée en N et A - Sur les 78 ha de zone U du POS, le PLU en reclasse plus de 42 ha en zone A et N.

Ces reclassements se sont fait dans un souci de préservation du paysage et de la biodiversité ainsi que dans une logique de reclassement des espaces non urbanisés et non raccordables aux réseaux d’assainissement.

Les limitations ont une incidence positive marquée sur le territoire et ont le triple avantage de préserver le paysage, de protéger les espaces naturels et de limiter la pression sur les ressources.

Exemple de secteurs U au POS ayant fait l’objet d’un reclassement en N au PLU (en orange) et en A (en vert)

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VI. Incidences sur les risques majeurs Augmentation des besoins énergétiques et de la pollution de l’air La hausse des déplacements motorisés engendrés par l’augmentation de La commune ne fait l’objet d’aucun Plan de Prévention des Risques, la population communale aura des incidences négatives sur la qualité de néanmoins, le PLU prend en compte les aléas présents. l’air et sur le besoins en énergie. La zone d’aléa fort pour le retrait et le gonflement des argiles reste en Ces incidences sont à mettre en perspective avec les effets atténuants des dehors de toute possibilité d’urbanisation. progrès technologiques dans le domaine de l’automobile et les évolutions de réglementation. Cependant, le trafic routier génère des oxydes d’azote Concernant les inondations, le PLU protège les cours d’eau en zone N. (NOx), du monoxyde de carbone (CO), du benzène et des hydrocarbures Ainsi le PLU préserve le lit et les berges des cours d’eau et limite aromatiques polycycliques (HAP) et des particules. Ces polluants ont des l’exposition des biens et des personnes face aux risques. impacts négatifs :

VII. Incidences sur les pollutions et nuisances - Sur la santé humaine : migraines, irritations, altération des fonctions pulmonaires, toux, anoxie, troubles cardiovasculaires, Les déchets vertiges, cancers… - Sur l’environnement : pluies acides, effet de serre, contamination La gestion des ressources couvre également le champ de la gestion des des sols et des végétaux puis des animaux (par l’intermédiaire des déchets. Il s’agit pour le PLU de participer à la maîtrise des déchets chaînes alimentaires), altération des bâtiments, … conformément aux dispositions de Plan Départemental d’Elimination des déchets ménagers. En outre, l’augmentation de la population résidente va engendrer une hausse des besoins en énergie, tout d’abord pour le transport (comme vu Malgré les actions de sensibilisation visant à faire prendre conscience aux précédemment) mais aussi pour le résidentiel (chauffage des bâtiments, citoyens de l’impact de leur comportement (choix des produits en eau chaude sanitaire, fonctionnement des appareils électroménagers…), fonction de leur emballage, application du tri sélectif…), une croissance ce qui aura pour conséquence une hausse des rejets de gaz à effet de démographique, même limitée, s’accompagne nécessairement d’une serre dans l’atmosphère. hausse du volume de déchets produits. Pour limiter les incidences négatives, le PLU prévoit de recentrer l’urbanisation sur certains secteurs et donc de limiter les déplacements motorisés.

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Chapitre 2 : Incidences sur les sites susceptibles d’être touchés

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L’Etat Initial de l’Environnement a permis d’identifier des secteurs susceptibles d’être impactés par la mise en œuvre du PLU. L’analyse suivante s’attache à étudier ces secteurs au regard du projet de PLU, et d’en évaluer les incidences sur l’environnement.

Sur la commune d’Escragnolles, 1 site a été défini comme sensible en phase état initial de l’environnement : Colette.

Le classement en zone N du secteur de la Colette a une incidence Colette positive sur l’environnement, sur la consommation d’espace et en particulier sur la préservation des sites Natura 2000 et des habitats d’intérêt communautaires mentionnés dans le DOCOB.

Le secteur de La Colette est classé en zone N du PLU, au regard des contraintes environnementales et paysagères, la commune a préféré ne pas inscrire le projet de développement de la zone d’activités dans le PLU.

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Chapitre 3 : Evaluation des effets notables sur le réseau Natura 2000

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Plusieurs textes sont venus compléter cet article pour en faciliter sa mise en oeuvre, que ce soit au niveau européen ou en droit français. De façon simplifiée, on citera la Directive européenne n°2001/42/CE du 27 juin I. Le contexte règlementaire, Natura 2000 et 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et les documents d’urbanisme programmes sur l’environnement. Elle a été transposée en droit français par l’ordonnance n° 2004-489 du 3 juin 2004 qui a introduit dans le Code Une prise en compte accrue de l’environnement dans le domaine de de l’Urbanisme, et le Code général des collectivités territoriales, les l’urbanisme dispositions relatives à la procédure d’évaluation environnementale applicable aux documents d’urbanisme susceptibles d’avoir des Les documents d’urbanisme ont une obligation générale de préservation incidences notables sur l’environnement, et le décret n° 2005-608 du 27 des écosystèmes. Cela est souligné, tant dans le Code de l’Urbanisme (art. mai 2005 qui en précise les dispositions. En complément, le décret n° L 101-2), que dans le Code de l’Environnement (Art. L 122-1). La loi du 13 2010-365 du 9 avril 2010 est venu préciser le contexte réglementaire lié décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) aux études d’incidences au titre de Natura 2000. a profondément modifié le contenu de ces documents dans ce sens, en obligeant à réaliser un Etat Initial de l’Environnement, à évaluer les L’évaluation des incidences des documents d’urbanisme sur les sites incidences et orientations du PLU sur l’environnement et à exposer la Natura 2000 manière dont le document prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. L’article L414-4 du Code de l’Environnement précise que « Lorsqu'ils sont susceptibles d'affecter de manière significative un site Natura 2000, La loi de Grenelle II, loi portant Engagement National pour individuellement ou en raison de leurs effets cumulés, les documents l'Environnement n° 2010-788 du 12 juillet 2010, a élargi le champ des d’urbanisme doivent faire l'objet d'une évaluation de leurs incidences au documents d’urbanisme en intégrant une prise en compte accrue de regard des objectifs de conservation du site, dénommée ci-après " l’environnement pour l’ensemble des documents d’urbanisme. Evaluation des incidences Natura 2000 " :

La prise en compte et le respect des objectifs de conservation assignés 1° Les documents de planification qui, sans autoriser par eux-mêmes la par le réseau européen Natura 2000 réalisation d'activités, de travaux, d'aménagements, d'ouvrages ou d'installations, sont applicables à leur réalisation ; » L’article R414-23 du L’article 6.3 de la directive Habitats (92/43/CE du 21 mai 1992) prévoit Code de l’Environnement en précise le contenu. que « tout plan (…) susceptible d’affecter (un site Natura 2000) de manière significative, individuellement ou en conjugaison avec d’autres « (…) Cette évaluation est proportionnée à l'importance du document ou plans et projets, fait l’objet d’une évaluation appropriée de ses incidences de l'opération et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces sur le site eu égard aux objectifs de conservation de ce site ». en présence.

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I.-Le dossier comprend dans tous les cas : 1° La description des solutions alternatives envisageables, les raisons pour lesquelles il n'existe pas d'autre solution que celle retenue (…) ; 1° Une présentation simplifiée du document de planification, ou une 2° La description des mesures envisagées pour compenser les effets description du programme, du projet, de la manifestation ou de dommageables (…) l'intervention, accompagnée d'une carte permettant de localiser l'espace 3° L'estimation des dépenses correspondantes et les modalités de prise terrestre ou marin sur lequel il peut avoir des effets et les sites Natura en charge des mesures compensatoires, (…). » 2000 susceptibles d'être concernés par ces effets ; (…); 2° Un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le document de Cette évaluation des incidences Natura 2000 accompagne le dossier planification, le programme, le projet, la manifestation ou l'intervention d’arrêt et d’approbation du document de planification. Par ailleurs, cette est ou non susceptible d'avoir une incidence sur un ou plusieurs sites évaluation est jointe au dossier soumis à enquête publique. Natura 2000 ; dans l'affirmative, cet exposé précise la liste des sites Natura 2000 susceptibles d'être affectés, (…) Le présent rapport constitue l’étape préliminaire correspondant au I) 1° et 2° de l’article R414-23 du Code de l’Environnement (cité ci-dessus). II.- Dans l'hypothèse où un ou plusieurs sites Natura 2000 sont Les étapes suivantes de l’évaluation des incidences sont engagées, susceptibles d'être affectés, le dossier comprend également une analyse seulement si le projet de PLU est susceptible d’affecter les sites du des effets temporaires ou permanents, directs ou indirects, que le réseau Natura 2000. document de planification, le programme ou le projet, la manifestation ou l'intervention peut avoir, (…). II. Présentation de la commune et de son III.- S'il résulte de l'analyse mentionnée au II que le document de projet d’urbanisme planification, ou le programme, projet, manifestation ou intervention peut avoir des effets significatifs dommageables, pendant ou après sa Commune de Montagne, concernée par de nombreux périmètres de réalisation ou pendant la durée de la validité du document de protections supra-communaux (ZNIEFF, Natura 2000, etc.), Escragnolles planification, sur l'état de conservation des habitats naturels et des bénéficie d’une nature préservée et d’un cadre de vie protégé. espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier comprend un exposé des mesures qui seront prises pour supprimer ou Pourtant, au cours de la dernière décennie, elle a connu une forte réduire ces effets dommageables. pression démographique issue du phénomène de périurbanisation de IV.- Lorsque, malgré les mesures prévues au III, des effets significatifs l’agglomération grassoise. En effet, durant les périodes intercensitaires dommageables subsistent sur l'état de conservation des habitats naturels 1999-2007 et 2007-2012, Escragnolles a connu une croissance et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier démographique 4 fois supérieure à celle du département des Alpes- d'évaluation expose, en outre :

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III. Présentation des sites Natura 2000

Maritimes. Cette croissance s’explique exclusivement par un solde migratoire très élevé.

Néanmoins, pour l’accueil de la nouvelle population (90 habitants supplémentaires), le commune souhaite rationaliser les espaces urbanisables du POS et privilégier le développement sur le foncier communal afin de favoriser la création de logements adaptés à la demande (locatif/accession).

Le projet permet donc de « fermer » plus de 43ha de zones urbanisables au POS (zone U et NA devenues A et N). La commune divise donc par 2 ses surfaces urbanisables.

PLU 2018 (ha)

A N U TOTAL

NA 0,78 4,51 0,00 5,30 POS NC 125,28 1,94 0,06 127,27 (ha) ND 33,02 2365,58 0,09 2398,68 U 8,09 34,54 35,60 78,22 TOTAL 167,16 2406,56 35,75 La commune est concernée sur sa frange Ouest par le site Natura 2000

des Préalpes de Grasse (ZPS et ZSC) et par la ZSC des Gorges de la Siagne.

5. La ZPS FR9312002 et le SIC FR9301570 Préalpes de grasse Bilan Origine et devenir des zones Le site des Préalpes de Grasse a été proposé pour l’intérêt qu’il offre au titre de la Directives Habitats et de la Directives Oiseaux. Si les limites des 2 zonages ne se superposent pas, le site a été étudié, par souci de

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cohérence à travers le même document d’objectifs. La ZPS intègre Les habitats naturels d’intérêt communautaire du site présents sur en totalité le SIC. la commune

Caractéristiques du site Sur la base de la cartographie du DOCOB, les habitats ont été recensés à l’échelle de la commune. Le site Natura 2000 FR 9301570 (PSIC) et FR 9312002 (ZPS) appartient aux Préalpes de Grasse (Alpes-Maritimes). Situé au nord de Grasse et de Vence, il constitue le premier relief important dominant le littoral de la Côte d’Azur. Le site, d’une surface totale de mission de 19 000 ha, regroupe trois ensembles disjoints :

- à l’ouest, les plateaux de Caussols, Calern, la montagne de Thiey et leurs abords, - à l’est, délimitée par les gorges du Loup qui séparent les deux entités, la zone de plateaux constituée par le col de Vence et ses abords, - au nord, la forêt domaniale du Cheiron, située dans l’ubac de cette montagne, en contrebas de la station de Gréolières-les- Neiges.

La communauté scientifique s’est intéressée depuis de nombreuses décennies à cette région très riche sur les plans botaniques et faunistiques. Haut lieu de tradition pastorale, le site est l’objet d’une nette déprise agricole.

Il est aussi le carrefour d’activités traditionnelles et de pratiques sociales nouvelles liées au tourisme. Son inscription au réseau Natura 2000 est Extrait cartographique du DOCOB dans le secteur d’Escragnolles donc une suite logique et s’inscrit bien dans le souci de concilier préservation des richesses naturelles et activités humaines.

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En raison des caractéristiques climatiques et édaphiques des habitats la dynamique des pelouses à Genêt de Lobel est très lente. Eboulis calcaire supraméditerranénens des Alpes-Maritimes Plusieurs menaces potentielles en relation avec l’occupation nouvelle de Cet habitat regroupe les communautés se développant en Corse et en l’espace par l’homme : région méditerranéenne jusqu’à la bordure méridionale du Massif central, dans les Pyrénées, les Alpes du Sud, le Jura et la Bourgogne, de l’étage - sur les collines littorales varoises, risque d’extension des mésoméditerranéen et collinéen à l’étage alpin sur des éboulis siliceux structures touristiques ; (granitiques, schisteux, volcaniques) et carbonatés à granulométrie - dans les zones plus internes, interdiction ou limitation du variable (éléments fins à grossiers), le plus souvent en situations assez pâturage après appropriation de l’espace par des non-éleveurs ; chaudes mais parfois froides. - pour les stations proches des voies de communication, risque d’élimination lors des travaux routiers. Les principales menaces qui pèsent sur cet habitat sont des aménagements qui peuvent le détruire directement ou en perturber la Pelouses mésophiles de fauche de basse altitude dynamique en empêchant l’apport de matériaux nouveaux. L’existence de cet habitat est conditionnée par la fauche accompagnée Du fait des fortes contraintes s’exerçant sur cet habitat et rendant très d’une gestion pastorale extensive (légère augmentation du niveau lente (voire nulle) la dynamique de la végétation et des faibles relations trophique). L’habitat est donc sensible au changement des pratiques qui lient les activités humaines à cet habitat, la gestion consiste dans la agricoles. majorité des cas en une non-intervention. L’arrêt des pratiques de fauche fait évoluer l’habitat vers une prairie Pelouse à fabacées des crêtes ventées et des plateaux karstiques des haute, dominée dans un premier temps par l’Avoine élevée qui entraîne Préalpes méridionales un appauvrissement de l’habitat en espèces végétales. On observe dans un deuxième temps une colonisation par les arbres et les arbustes. Les communautés à genêts épineux et plus généralement à chaméphytes épineux en coussinets rappellent les formations équivalentes des L’intensification du pâturage et/ou fertilisation entraîne une évolution de montagnes d’Afrique du Nord et d’Espagne ; elles en constituent l’habitat vers un milieu floristiquement appauvri, de moindre valeur l’expression la plus nord-orientale. L’ensemble des types est riche en patrimoniale et à caractère plus eutrophe. espèces endémiques ou rares, souvent protégées.

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Les espèces d’intérêt communautaire présentes sur le site Natura 2000

Bien que le DOCOB ne recense pas d’espèce d’intérêt communautaire sur la commune d’Escragnolles , les tableaux suivants décrivent les espèces d’intérêt communautaire ayant justifié la désignation du site. Les espèces de l’annexe II de la directive habitat

Nom de l’espèce Classification dans les Statut global du Menaces pour l’espèce directives site pour l’espèce Mammifères GRAND RHINOLOPHE Annexes II et IV directive B Dérangement, intoxication des chaines alimentaires par les habitat pesticides, modification du paysage par l’agriculture intensive. PETIT RHINOLOPHE Annexes II et IV directive B Réfection des bâtiments, déprédation du petit patrimoine, habitat grillage, dérangement par la fréquentation humaine, modification du paysage par le retournement des prairies, illumination des bâtiments publics MINIOPTERE DE SCHREIBERS Annexes II et IV directive B Aménagement touristique des cavités, fréquentation habitat importante de certains sites souterrains, mise en sécurité des sites souterrains, conversion rapide et à grande échelle des peuplements forestiers autochtones vers des monocultures

intensives de résineux ou d’essences importées.

Destruction des peuplements arborés linéaires, bordant les

chemins, routes, fossés, rivières et ruisseaux, parcelles

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agricoles, circulation routière et ferroviaire, éclairages publics VESPERTILION DE BECHSTEIN Annexes II et IV directive B Conversion des peuplements forestiers autochtones vers de habitat la monoculture intensive d’essences importées, traitement phytosanitaire, circulation routière, éclairage public, comblement des entrées d’anciennes mines PETIT MURIN Annexes II et IV directive C Dérangement ou destruction des gîtes d’été, sur habitat fréquentation humaine, destruction de milieu propice à la chasse, mise en culture des pelouse sèche, abandon du pâturage, développement de l’éclairage public, pose de grillage, mise en sécurité d’ancienne mine VESPERTILION A OREILLES Annexes II et IV directive C Fermeture des sites souterrains, disparition des milieux de ECHANCREES habitat chasse par l’extension de la monoculture et la disparition de l’élevage extensif, choc avec les voitures LOUTRE D’EUROPE Annexes II et IV directive Cause anthropique (pigeage, chasse), destruction de habitat l’habitat aquatique

Reptiles VIPERE D’ORSINI Annexes II et IV directive B Fermeture du milieu végétal et envahissement des zones habitat herbacées ou des landes claires par la forêt en rapport avec la régression des activités humaines traditionnelles et en particulier de la diminution du pastoralisme extensif dans les

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Préalpes. l’urbanisation diffuse, la création de nouvelles voies de circulation, la création de pistes de ski, le tourisme motorisé, sur et hors des pistes existantes, la mise en culture à des fins cynégétiques ou pastorales des fonds de dolines, le surpâturage à proximité des bergeries et enclos, la collecte par les collectionneurs et/ou les marchands de reptiles, la destruction de l’espèce lorsqu’elle est rencontrée sur un sentier. Amphibiens SPELERPES BRUN Annexes II et IV directive habitat Poissons BARBEAU MERIDIONAL Annexes II et V directive habitat B Pollutions des cours d’eau, extractions de granulats en lit mineur, dégradation générale des habitats, multiplication des barrages, impact des aménagements hydroélectriques.

Les captages constituent une réelle menace pour l’espèce au

niveau des petits cours d’eau intermittents méditerranéens,

transformant l’assèchement partiel en assèchement total. Invertébrés ECREVISSE A PIEDS BLANCS Annexes II et V directive habitat Altération physique du biotope, menaces écotoxicologiques (pollution), menaces biologiques (introduction d’espèces exogènes) GRAND CAPRICORNE Annexes II et IV directive B La régression des populations dans le nord de l’Europe habitat semble liée à la disparition progressive des milieux forestiers

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sub-naturels. (population non menacée dans le sud de la France) LUCANE CERF-VOLANT Annexes II directive habitat B En zone agricole peu forestière, l’élimination des haies arborées pourrait favoriser le déclin local de populations OSMODERME ERMITE (espèce Annexes II et IV directive B prioritaire) habitat ROSALIE DES ALPES (espèce Annexes II et IV directive B La majeure partie des populations de montagne ne semblent prioritaire) habitat pas menacées en France. ECAILLE CHINEE (espèce prioritaire) Annexes II directive habitat C Pas de menace sur l’espèce en France LAINEUSE DU PRUNELLIER Annexes II et IV directive B L’élimination des haies visant l’augmentation de la surface habitat des parcelles agricoles.

Les traitements insecticides en milieux forestiers et en bordure de routes. L’élagage des haies. DAMIER DE LA SUCCISE Annexes II directive habitat L’assèchement des zones humides dans le cadre d’une urbanisation non maîtrisée et de certaines pratiques agricoles est un des

facteurs de menace les plus importants.

L’amendement des prairies en nitrates est néfaste aux populations de cette espèce par la raréfaction de sa plante hôte.

La gestion des milieux par un pâturage ovin est déconseillée,

car celui-ci exerce une pression très importante sur Succisa

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pratensis.

La fauche pendant la période de développement larvaire. Plantes BUXBAUMIA VIRIDIS Annexes II directive habitat A l’espèce est très sensible aux trop fortes éclaircies du couvert forestier et a beaucoup de difficultés à s’implanter sous peuplements trop jeunes. Le changement de la nature des

essences productrices de bois mort peut aussi influencer la dynamique de maintien ou d’extension de l’espèce MANNIE RUPESTRE Annexes II directive habitat A ANCOLIE DE BERTOLONI Annexes II directive habitat A opérations de reboisement, les travaux de restauration des terrains en montagne et les pistes forestières, la fermeture du milieu liée à la dynamique végétale, la surcharge pastorale et l’érosion NIVEOLE DE NICE Annexes II directive habitat B Urbanisation et aménagement touristique, désherbage chimique, débroussaillement précoce, fermeture du milieu.

A=site remarquable pour cette espèce (15 à 100%); B=site très important pour cette espèce (2 à 15%); C=site important pour cette espèce (inférieur à 2%); D=espèce présente mais non significative

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Les autres espèces citées dans les annexes de la directive habitat Les espèces à l’origine de la désignation de la ZPS (directive oiseaux) et présente sur le site Natura 2000

SEROTINE COMMUNE Annexe IV directive habitat VESPERE DE SAVI Annexe IV directive habitat NOCTULE DE LEISLER Annexe IV directive habitat VESPERTILION DE NATTERER Annexe IV directive habitat PIPISTRELLE DE KUHL Annexe IV directive habitat PIPISTRELLE DE NATHUSIUS Annexe IV directive habitat PIPISTRELLE COMMUNE Annexe IV directive habitat OREILLARD ROUX Annexe IV directive habitat OREILLARD GRIS Annexe IV directive habitat MOLOSSE DE CESTONI Annexe IV directive habitat VESPERTILION DE DAUBENTON Annexe IV directive habitat MARTRE DES PINS Annexe V directive habitat GENETTE D’EUROPE Annexe V directive habitat CHAMOIS Annexe V directive habitat Reptile LEZARD VERT Annexe IV directive habitat LEZARD DES MURAILLES Annexe IV directive habitat COULEUVRE D’ESCULAPE Annexe IV directive habitat COULEUVRE VERTE ET JAUNE Annexe IV directive habitat CORONELLE LISSE Annexe IV directive habitat Amphibiens GRENOUILLE AGILE Annexe IV directive habitat GRENOUILLE ROUSSE Annexe V directive habitat RAINETTE MERIDIONALE Annexe IV directive habitat Invertébrés De façon globale, l’avifaune nicheuse locale dispose de quelques espèces AZURE DU SERPOLET Annexe IV directive habitat ALEXANOR Annexe IV directive habitat intéressantes. On citera en particulier le Grand-duc d’Europe, espèce APOLLON Annexe IV directive habitat remarquable rupicole, qui se nourrit préférentiellement dans les terrains SEMI-APOLLON Annexe IV directive habitat SPHYNX DE L’EPILOBE Annexe IV directive habitat dégagés proches des falaises et autres escarpements rocheux où il niche DIANE Annexe IV directive habitat généralement, jusqu’à 2 600 m. d’altitude. L’intérêt du site pour les MAGICIENNE DENTELEE Annexe IV directive habitat Plantes oiseaux réside les plateaux de « Caussols, Calern, la montagne de Thiey et GENTIANE JAUNE Annexe V directive habitat leurs abords », les gorges du Loup qui séparent les deux entités, la zone FRAGON PETIT-HOUX Annexe V directive habitat LIS TURBAN Annexe V directive habitat de plateaux constituée par « le col de Vence et ses abords », et enfin au nord, la forêt domaniale du Cheiron, située dans l’ubac de cette montagne, en contrebas de la station de Gréolières-les-Neiges.

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Au titre de la directive européenne 92/43/C.E.E. dite « Habitats », ce site a été retenu notamment en raison de son complexe de gorges parfois très Les objectifs de préservation du site profondes constituant une zone d’accueil pour de nombreuses espèces.

Les objectifs de gestion du site sont au nombre de sept. Six concernent la La combinaison de facteurs climatiques et géologiques a permis à la Haute préservation des habitats et des espèces d'intérêt communautaire, se Siagne de conserver son caractère sauvage. Située à un carrefour réfèrent à un type de milieu, et traitent également des espèces qui y sont associant climats montagnard et méditerranéen, elle se caractérise par inféodées. une grande diversité biologique pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le dernier est un objectif transversal visant à favoriser l’appropriation du site par la population locale et traitant de l’animation et la gestion. On distingue six grands types de milieux naturels sur le territoire de la Haute Siagne : - La préservation des espaces ouverts - La préservation des milieux forestiers - Les milieux souterrains (grottes et cavités) - La préservation du milieu souterrain et de la faune associée - Les milieux saxicoles (falaises et éboulis) - La préservation des milieux rocheux et de la faune associé - Les milieux aquatiques (Siagne, Siagnole, Siagne de la Pare, et - La préservation du milieu aquatique leurs sources) - La protection de l’avifaune vis à vis des infrastructures aériennes - Les milieux humides (fonds de vallées et les gorges) - Les autres mesures s’appliquant à tout le site - Les milieux forestiers fermés (chênaie pubescente, chênaie verte, châtaigneraie, 6. LA ZSC FR9301574 Gorges de la Siagne - hêtraie, charmaie, mimosa, landes, maquis et garrigues) - Les milieux ouverts (oliveraies, zones de cultures, pelouses, La Siagne est un fleuve côtier méditerranéen qui prend sa source au pied formations arbustives) des massifs de l'Audibergue et du Thiey, sur la commune d'Escragnolles à 631 m d’altitude. Elle se jette dans la Méditerranée (golfe de la Napoule à Les habitats naturels d’intérêt communautaire du site présents sur Mandelieu) 44 km en aval de sa source après avoir creusé des gorges la commune atteignant 400 m de profondeur. Cette description se base sur la cartographie des habitats et les descriptions présentes dans le DOCOB.

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Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles

Cette formation est constituée par les communautés pionnières se développant sur les dalles rocheuses calcaires horizontales ou les sols superficiels riches en bases. Ces communautés s’expriment d’autant mieux que les conditions stationnaires sont sèches et ensoleillées.

L’évolution naturelle de cet habitat pionnier tend vers la création et l’épaississement d’un sol favorable à l’installation d’espèces pérennes. Ce changement de flore induit l’évolution de la végétation et le passage progressif de cet habitat à un stade de pelouse.

Les menaces sont liées au piétinement et à l’abandon des pratiques pastorales.

Eboulis ouest-méditerranéens et thermophiles

Cet habitat concerne les éboulis calcaires grossiers, non stabilisés et ensoleillés, fréquents aux étages montagnards et subalpins des Alpes, mais plus rares sur les plateaux et dans les régions basses d’Europe moyenne occidentale et centrale.

Les éboulis sont des amas pierreux lentement accumulés, au fur et à mesure de l’éboulement d’une structure rocheuse.

Malgré des conditions stationnaires marquées par l’exposition, la pente, la granulométrie et la mobilité des éboulis, la composition floristique

dépend directement de la nature du substrat (calcaire ou siliceux). Extrait cartographique du DOCOB

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La principale menace réside dans l’évolution naturelle de Les conditions climatiques stationnaires sont marquées par la constance l’éboulis, mais une modification du niveau de base de de l’humidité de l’air et par les températures estivales modérées et l’éboulis peut lui être également dommageable. clémentes. La production de tufs calcaires ou de travertins conduit aussi à l’édification de vasques ou de coulées concrétionnées de taille imposante Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique pouvant dépasser 5 à 10m de hauteur.

Cet habitat caractérisé par une végétation qui s’installe dans les Leur fragilité est souvent liée à la petitesse des biotopes d’accueil et à la anfractuosités de la roche se positionne sur les parois rocheuses vulnérabilité des conditions écologiques requises pour leur naturelles (falaises) ou artificielles (remparts, murs de briques….) et sur développement. des substrats riches en bases (calcaires naturels, murs). Les espèces d’intérêt communautaire présentes sur la commune Cet habitat est surtout héliophile et sensible à l’eutrophisation et au piétinement par les randonneurs qui provoquent aussi un dérangement Le recensement des espèces présentes sur la commune a été faite dans le de la faune : chiroptère et avifaune principalement. Ce type d’habitat est DOCOB, cette partie reprend les principales caractéristiques des espèces susceptible d’être affecté par l’ouverture de carrières. et les menaces.

Sources pétrifiantes avec formation de travertins (Cratoneurion) Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)

Ces formations végétales des sources et des suintements se développent Avant les mesures de protection nationale, les effectifs de la Pipistrelle sur matériaux carbonatés mouillés issus de dépôts actifs de calcaire commune avaient considérablement diminué en France et même en donnant souvent des tufs (dépôts non consistants) ou des travertins Provence. Sa fréquence sur le site est un atout pour le renforcement des (roche calcaire déposée en lits irréguliers mais denses et à fort pouvoir de populations de cette espèce très sensible. cimentage dans l’axe de la rivière). Objectifs de gestion proposés pour l’espèce sur le site. Le milieu fontis générateur peut être lié à une source ou des résurgences d’eau souterraine, et aux conditions géochimiques des eaux. Son - Conservation d'un réseau de gîtes favorables à l'espèce et sa développement peut prendre des aspects assez divers depuis le reproduction. suintement sur roche avec un mode diffus par taches jusqu’au réseau de - Programme de sensibilisation à cette espèce sur les communes de petits cours d’eau en passant par des cascades. la haute Siagne.

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sur une distance n’excédant pas trois cents mètres lors d’une chasse nocturne sur la commune de Saint-Vallier-de-Thiey limitrophe Grand capricorne (Carambyx cerdo) d’Escragnolles.

Espèce citée en annexes II et IV de la directive et sous protection Les menaces potentielles sont : nationale bien présente en Haute Siagne dans les secteurs peu anthropisés. La pression foncière actuellement en limite des gorges - Les méthodes de culture intensive, pourrait lui être défavorable. Disparition des milieux foretiers sub- - la forte urbanisation, naturels : coupe des vieux arbres, enrésinement des forêts, incendies est - l’aménagement des zones humides et des cours d’eau ainsi que la la principale menace. destruction des milieux rudéraux

Azuré du serpolet (Maculinea arion) Alexanor (Papilio alexanor)

Cette espèce est citée à l’annexe IV de la directive Habitats, à l’annexe II Cette espèce, citée à l’annexe IV de la directive Habitats, à l’annexe II de de la convention de Berne, et est protégée au plan national. Elle est la convention de Berne, et protégée au plan national, semble présente sur présente sur le site mais difficile à observer. Objectifs de gestion le site mais difficile à observer. proposés pour l’espèce sur le site Elle semble très rare sur le site, et ses populations comptent parmi celles - Préservation des milieux favorables à l’espèce notamment des qui délimitent l’aire de l’espèce en France. pâturages non intensifs sur sols non fertilisés - Contrôler la fréquentation des zones hébergeant l’espèce Les principes de gestion consistent à augmenter la connaissance de - Faire un suivi annuel de l’espèce et des zones de ponte l’espèce sur le site et maintenir les milieux ouverts.

Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria) Barbeau méridional (Barbus meridionalisRuscus aculaatus)

Bien que très commune, cette espèce est présente à l’annexe II de la Le barbeau méridional est un poisson au corps allongé, à dos gris-brun Directive Habitats en tant qu’espèce d’intérêt communautaire et légèrement bombé. Le barbeau méridional est présent uniquement dans prioritaire. Elle est très présente car le milieu lui est très favorable. Plus le sud de la France. Sur le bassin, il se concentre essentiellement sur trois de quatre-vingts individus, mâles et femelles confondus, ont été comptés grandes zones : les Pyrénées Orientales, le sud du Massif Central et le sud-

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- Veiller à ce que les milieux arbustifs ne se referment pas totalement. ouest des Alpes. Les principales menaces sont : la pêche, la fréquentation des cours d’eau. Le principe de gestion est de limiter la fréquentation du Fragon petit houx (Ruscus aculeatus) site et sensibiliser le public. Arbrisseau de 30 cm à 90 cm, à tige verte, dressée, glabre, rameuse, Ecrevisse à pieds blancs (Autropotamobius pallipes) densément fournie au sommet de rameaux aplatis en forme de fausses feuilles. Il est protégé pour ses vertus médicinales. L’écrevisse à pieds blancs, de par sa grande sensibilité aux agressions du milieu, est un précieux bio indicateur de la santé de l’écosystème Aucune menace n’est à déplorer pour le Ruscus aculeatus car il n’est aquatique. C’est une espèce plus polluo-sensible que le barbeau pratiquement plus ramassé. méridional ou le blageon et la truite.

Les principales menaces viennent particulièrement par la fréquentation humaine et la concurrence de l’écrevisse américaine. IV. Analyse des incidences du PLU sur le réseau

Lis turban (Lilium pomponium) Natura 2000

Les effectifs de la population semblent très faibles et pourraient Incidences directes disparaître par une cueillette importante due à la surfréquentation de certaines zones du site sur Saint- Vallier-de-Thiey et Escragnolles. Espèce Le PLU préserve intégralement les espaces concernés par les sites Natura à forte valeur patrimoniale. La cueillette est la principale menace due à la 2000 par un zonage en Npr, et N. Des EBC sont aussi placés sur les très forte attractivité de l’espèce. boisements les plus significatifs et ont pour but de conserver les habitats naturels. Objectifs de gestion proposés pour l’espèce sur le site Le PLU ne permet pas d’extension de l’urbanisation dans les zones Natura - Favoriser le maintien de la population au sein du site Natura 2000 2000 et donc limite la fréquentation et le piétinement préjudiciables à de en prenant un Arrêté de Protection de Biotope (APB). nombreuses espèces floristiques et faunistiques protégées. L’incidence - Interdire la cueillette en faisant respecter la réglementation. directe du PLU sur les sites Natura 2000 est évaluée comme neutre.

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Incidences indirectes

Le PLU a incidence positive sur les sites Natura 2000 car il permet le reclassement massif de zones urbanisables du POS en zone N et A au PLU.

L’incidence positive est donc de plusieurs ordres : 3Km

- Préserver les massifs et les espaces ouverts ; - Limiter la pression sur les ressources eau et l’imperméabilisation facteur de pollutions diffuses par les ruissellements; - La préservation des espaces agricoles et la reconquête agricole sur des Naturelles au POS favorables à la diversité des milieux et à certaines espèces faunistiques

Le PLU ne permet qu’une extension de l’urbanisation en continuité d’un Conclusion espace urbain constitué et sur des espaces déjà perturbés. L’éloignement aux sites Natura 2000( plus de 3Km) et au réseau hydrographique, sa L’incidence globale du PLU sur le site Natura 2000 est évaluée non significative. En effet le zonage du PLU préserve les espaces naturels et proximité à l’urbanisation et son raccordement aux réseaux permettent l’intégrité des milieux naturels situés en site Natura 2000. De plus, les de négliger les incidences potentielles indirectes sur le réseau Natura zones agricoles, importantes pour la conservation des espaces ouverts, 2000. sont agrandies et sont désormais en adéquation avec l’occupation réelle du sol.

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Partie 5 : Evaluation des résultats et suivi

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document d’urbanisme tout au long de sa durée au cours de sa mise en œuvre et si nécessaire de le faire évoluer. I. Méthode et objectifs d’évaluation Un indicateur se définit comme « un facteur ou une variable, de nature quantitative ou qualitative, qui constitue un moyen simple et fiable de L’évaluation se fonde sur un état des lieux et une vision prospective qui mesurer et d’informer des changements liés à une intervention, ou repose sur les effets attendus de l’application du plan. L’évaluation repose d’aider à apprécier la performance d’un acteur de développement » sur des critères quantitatifs, factuels, comme sur des critères qualitatifs (définition de l’OCDE, glossaire des principaux termes relatifs à pour lesquels peut intervenir une plus grande subjectivité. Le paysage est, l’évaluation et à la gestion axée sur les résultats, 2002). par exemple, une de ces notions qu’il est difficile de mettre en équation. L’état initial de l’environnement constitue une base de référence solide Les indicateurs choisis pour le territoire du PLU ont été déterminés selon pour l’évaluation de l’application du plan dans le temps. Il est construit leur pertinence, leur fiabilité et la facilité d’accès des données et de leur par rapport aux thématiques habituellement utilisées pour produire un calcul. Pour chaque indicateur, la source de la donnée est indiquée pour bilan environnemental et par rapport aux problématiques territoriales faciliter sa collecte et sa mise à jour ultérieure. locales. Il est basé sur des données factuelles ou quantifiables qui possèdent parfois déjà un historique. Enfin l’évaluation aborde les incidences d’un point de vue spatial : selon les différents espaces du territoire et les zones du PLU.

Tout projet de territoire durable doit apporter une amélioration de la situation initiale au regard des finalités du développement durable, et ce pour chaque domaine d’action (la gestion de la consommation de l’espace, de l’eau, des déchets et des pollutions, la préservation des espaces naturels et des paysages, …).

Au titre de l’article R151-4 du Code de l’Urbanisme, le PLU identifie les indicateurs suivants qui permettront notamment de réaliser l’analyse du PLU prévue au titre de l’article L153-27, dans les 9 ans à compter de l’approbation de celui-ci.

La mise en place d’un dispositif de suivi est une étape clé dans la démarche évaluative : c’est ce suivi qui permettra de conduire le bilan du

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 Evolution des revenus des foyers fiscaux

 Evolution de la population active II. Indicateurs urbains  Evolution du nombre d’emplois INSEE/ Office Thèmes Indicateurs Sources Economie  Evolution du nombre d’entreprises et de tourisme  Evolution de la population communale d’établissements par secteurs d’activités

 Evolution de la part des familles dans les  Nombre d’établissements hôteliers et nombre ménages communaux de lits associés

Démographie  Evolution de la part des plus de 65 ans et des INSEE Recensement moins de 30 ans dans la population communale  Evolution de la superficie agricole utilisée (SAU) Général Agricole/  Evolution de la taille et composition des Agriculture  Evolution des surfaces agricoles (A) dans les PLU Chambre ménages d’Agriculture/ CARF  Evolution du nombre de logements (dont  Superficies des espaces consommés (en libre et résidences principales, résidences secondaires renouvellement urbain) et logements vacants) Consommation  Superficies des espaces fonciers résiduels Commune  Evolution du parc total de logements foncière (individuel/collectif) INSEE/  Coefficient d’emprise au sol Habitat FILOCOM/  Evolution du nombre et de la part de logements Etat/ Sit@del  Nombre de commerces, activités et locatifs sociaux Commerces et équipements Commune équipements  Capacité d’accueil en termes de logements

 Evolution du marché immobilier

 Evolution de la part des actifs travaillant dans la commune INSEE/ Conseil Mobilités départemental/  Evolution de l’offre en stationnement commune

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d’assainissement station hab collectif d’épuration Risques naturels et technologiques III. Indicateurs environnementaux Nombre d’incidents Recensement inondations 2 (1994 et 2 ans Primnet des incidents (Arrêtés 2010) Type de Valeur de Fréquence Indicateurs Sources catastrophe données référence d’actualisation naturelle) Biodiversité et milieux naturels 0 (un PAPI 1 ZNIEFF Avancement des Nombre de d’intention 2 ans Primnet terrestres de Plans de PPR prescrits Zones naturelles Siagne-Béal) ZNIEFF de type type II Prévention des à forte valeur 5 ans DREAL PACA Nombre de II Risques (PPR) 0 2 ans Primnet écologique PPR approuvés 3 ZNIEFF de Consommation d’espace Type II Après 2 ZSC (Gorges Evolution des A partir de T+1 modification Commune de la Siagne et zones U ou révision pré-alpes de Sites Natura Site Natura Après grasse) 5 ans DREAL PACA Evolution des Evolution des 2000 2000 A partir de T+1 modification Commune zones du PLU zones N ou révision 1 ZPS Préalpes Après de Grasse Evolution des A partir de T+1 modification Commune Paysage zones A ou révision Espaces non Superficie des 247,7 ha 5 ans Commune bâtis faisant zones N l'objet d'une Superficie des protection 160,1 Ha 5 ans Commune zones A paysagère Ressource en eau Raccordement au réseau Population 380 habitants 2 ans Commune d’assainissement raccordée en 2009 collectif Equipements Capacité de la 250 et 500 equ 2 ans Commune

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Partie 6 : Résumé non technique

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I. Résumé du diagnostic territorial

Thème Elément du diagnostic Enjeux - Une croissance démographique en constante - Maîtriser la croissance démographique augmentation et qui n’est pas maitrisée - Maintenir une population jeune et active - Une croissance liée à un solde migratoire fortement - Stabiliser les actifs au sein d’un parc de logements plus excédentaire diversifié Démographie - Une forte mobilité résidentielle - Une population jeune à l’échelle du département - Des ménages de taille importante

Dynamiques socio- - Un taux d’activité raisonnable, malgré le déficit - Création d’emploi sur la commune économiques d’emplois localisés sur la commune - Diminution/limitation des déplacements domicile/travail - Population peu voire pas diplômée - Développement de nouveaux modes de déplacements - Des déplacements pendulaires très importants

Habitat - un parc de logement en augmentation constante sans - développement et organisation de la construction neuve signe d’essoufflement en rapport avec les objectifs démographiques et les - un parc composé majoritairement de résidences besoins de la population principales qui s’est développé au détriment des - identification du foncier nécessaire à la poursuite du résidences secondaires « historiques » développement démographique de la commune - un parc monotypé : 86 % de maisons individuelles, 63 % de logements de plus de 4 pièces, 74 % de propriétaires - peu de logements sociaux sur la commune, mais une diversification récente de l’offre en logements

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collectifs

Développement - augmentation du nombre d’emplois sur la commune - installation/création de nouvelles entreprises économique - activité économique dominée par les très petites - confortement de l’offre de services et de commerce de entreprises proximité - tourisme faible - pérennisation et développement des activités agricoles

Equipement - Accès à l’Internet limité - Conforter de la centralité villageoise - Équipements récents et concentrés dans le centre- village - Commune divisée par son implantation historique en hameaux - Axes de transport parfois dangereux et sous- dimensionnés - Offre en transports en commun peu diversifiée

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II. Résumé de l’état initial de l’environnement

Thème Elément du diagnostic Enjeux - Une richesse écologique reconnue à travers - Préserver la trame verte qui constitue un élément identitaire de la divers périmètres de protection commune environnementale (ZNIEFF, Natura 2000) - Préserver les corridors écologiques et aquatiques entre les parties - Une trame verte et bleue constituée par les haute et basse de la commune ainsi que vers les communes voisines vastes massifs boisés, les vallons, les gorges - Préserver les massifs de l’installation d’infrastructures de loisirs Milieu naturel et des rivières, les reliefs marqués et la diversité pouvant endommager le patrimoine naturel. biodiversité de couvertures végétales. - Reconnaissance du patrimoine naturel en tant que territoire appartenant au PNR des Préalpes d’Azur - Relativement peu d’éléments de rupture des corridors écologiques

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- Un patrimoine paysager riche et un site - Maintenir le cadre paysager garant d’une qualité de vie et de exceptionnel l’attractivité de la commune - Un territoire encore préservé d’une - Identifier et préserver les zones de sensibilité paysagère et urbanisation décousue environnementale d’ouvertures à l’urbanisation - Une topographie contraignante pour - Limiter le mitage des prairies l’urbanisation - Anticiper l’urbanisation des espaces à urbaniser sensibles par la - Un village à forte valeur identitaire définition d’un corps de règles adapté - De nombreux points de vue sur les espaces - Limiter l’urbanisation diffuse et consommatrice d’espace susceptible Paysage naturels de la commune d’altérer les paysages - Un riche patrimoine bâti, archéologique et - Préserver les éléments de la trame paysagère, les perspectives et les historique cônes de vues sur les vallons, les gorges et la forêt communale - Une image pittoresque à préserver - Préserver le caractère du village et des hameaux en limitant l’impact paysager de l’urbanisation future - Veiller à ce que la route Napoléon perdure en tant que point de vue majeur

- Une bonne qualité de l’eau potable et des - Assurer la protection des ressources en eau et de leur qualité eaux souterraines - Préserver une bonne qualité du réseau hydrographique communal - Une gestion des eaux usées par 2 bassins de - Favoriser les démarches d’économie d’énergie dans les opérations collecte et 2 stations d’épurations futures - Une prise d’eau de la Siagne pour - Développer des moyens de gestion durable des eaux Sante et cadre approvisionner la station de production - Poursuivre les efforts engagés dans le tri des déchets et la de vie d’électricité de la Siagne sensibilisation de la population - La RD 6085 classé bruyante par l’arrêté - Limiter l’exposition aux risques naturels (mouvements de terrain, préfectoral du 27 décembre 1999 incendies et inondations) - Des collectes selectives des déchets par le - Garantir un territoire calme aux habitants SYMAEC et un traitement assuré par le SMED qui restent insuffisantes.

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- Préserver la richesse paysagère et écologique du territoire et encourager les pratiques agricoles ; III. Résumé des choix du PLU o Préserver et valoriser la biodiversité ; o Affirmer l’identité de la commune en valorisant son Le projet communal d’Escragnolles est guidé par les orientations actées paysage et son patrimoine ; dans le PADD qui sont : o Réduire la vulnérabilité de la commune face aux risques et aux nuisances ; - Promouvoir un développement urbain maîtrisé, diversifié et o Protéger la ressource en eau communale et équilibré : intercommunale ; o Asseoir un développement urbain limitant la o Soutenir et organiser une reconquête agricole ; consommation d’espace et prenant en compte la capacité o Permettre le développement durable en valorisant les des réseaux d’eau et d’assainissement ; énergies renouvelables et la mise en valeur des o Permettre à chacun de se loger à Escragnolles et offrir un ressources énergétiques locales. parcours résidentiel complet ; o Assurer la mise à niveau des réseaux collectifs ; - Améliorer l’accessibilité du territoire pour l’ensemble des usagers ; o rationaliser les déplacements et réduire les impacts des flux de transit ; o Gérer le stationnement ; o Encourager le déploiement des communications numériques ; - Encourager le développement d’une économie ancrée sur le territoire et de services à la population diversifiés ; o Développer le potentiel d’emplois de la commune qui fixera la population et permettra de restreindre les déplacements domicile/travail ; o Renforcer l’offre en services à la population et soutenir la filière hôtelière et d’accueil touristique ;

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Le zonage et le règlement ont POS PLU 20181210 donc traduit réglementairement ZONE HA % COMMUNE ZONE HA % COMMUNE les orientations du PADD. UA 2.07 0.08% UA 4.08 0.2% UAa 2.55 0.10% UB 22.14 0.8% UAb 3.96 0.15% UC 5.85 0.2% Le zonage du PLU par rapport à celui de POS UAr 1.4 0.05% UE 0.66 0.0% a permis de réduire de moitié les surfaces UB 41.82 1.58% TOTAL URBAIN 32.7 1.2% UBa 4.02 0.15% urbanisables afin de limiter la UBa1 1.72 0.06% consommation foncière et d’inscrire la UBb 1.4 0.05% commune dans un développement plus UC 12.86 0.49% UCa 6.42 0.24% vertueux (limitation du besoin en TOTAL URBAIN 78.2 3.0% déplacement, fermeture des zones 1AUa 0 0.0% NA 5.3 0.2% 1AUb 0 0.0% urbanisables en fonction de l’absence des TOTAL ZONE NA 5.3 0.2% TOTAL ZONE 1AU 0.0 0.0% réseaux …). NB 0.0% TOTAL ZONE NB 0.0 0.0%

TOTAL ZONE CONSTRUCTIBLE 83.5 3.2% TOTAL ZONE CONSTRUCTIBLE 32.7 1.2%

NC 118.24 4.5% NCa 3.29 0.1% NCc 6.03 0.2% A 170.02 6.4% TOTAL NC 127.6 4.8% TOTAL AGRICOLE 170.0 6.4%

ND 2364.62 89.2% NDr 72.81 2.7% N 2398.16 90.5% NDs 1.98 0.1% Npr 49.58 1.9% TOTAL ND 2439.4 92.0% TOTAL NATURELLE 2447.7 92.4%

TOTAL COMMUNE 2650.49 100.0% TOTAL COMMUNE 2650.49 100.0%

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N et A Le paysage Pas d’incidence négative, IV. Résumé de l’évaluation des incidences et le classement des hameaux en patrimoine zone UA, préservation des équilibres des espaces Globalement le PLU a une incidence positive sur l’environnement par la agricoles et naturels. réduction des surfaces urbanisables au profit des zones Naturelles et Risques, Incidences neutres sur les - Limitation de la longueur Agricoles. Le Paysage et les milieux naturels sont donc mieux préserver pollution et risques des déplacements par un qu’au POS et une réflexion a été menée pour limiter l’urbanisation en nuisances resserrement des fonction du schéma directeur d’assainissement. Augmentation des déchets surfaces urbanisables avec l’augmentation du Le tableau suivant résume les incidences négatives et les mesures mises nombre d’habitants en place pour éviter ou réduire les incidences négatives. Augmentation du besoin Thématique Incidences négatives Mesures énergétique et de la pollution de l’air avec Eau et Augmentation de - Raccordement l’augmentation de la milieux prélèvement en eau par obligatoire aux réseaux population aquatiques l’accueil de nouveaux eau potable et habitants assainissement (excepté

pour les zones UC); Augmentation du besoin en - Mise en place d’un traitement de l’eau usée schéma directeur d’assainissement ; Augmentation localement - Article 15 réglementé en de l’imperméabilisation faveur de la récupération des eaux pluviales

Milieux Pas d’incidence Négative : Naturels et préservation des zones agricoles naturelles et agricoles ; Augmentation des surfaces

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