SCoT des Communautés A court terme, le projet de DOO tiendra compte des évolutions de périmètre administratif applicables au 1er janvier 2017 :

- Fusion des EPCI du pays de Dol de Bretagne et de la Baie du du pays Saint-Malo Mont-Saint-Michel,

- Intégration de la Commune de Trémereuc à l’EPCI de la Côte d’Emeraude,

Projet de DOO - Création de Beaussais-sur-Mer, commune nouvelle regroupant les communes de Ploubalay, Plessix-Balisson et Document d’Orientation et d’Objectifs Trégon. A ce jour, le projet de DOO intègre seulement une partie de ces modifications.

Version du 02/09/2016 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Maintenir et développer les emplois au cœur des centralités...... 22 Conforter le maillage de zones d’activités structurantes du pays ...... 22 Sommaire Appuyer le développement économique sur les spécificités territoriales : ...... 24 Disposer de zones d’activités de proximité pour les besoins de l’artisanat et la petite industrie ...... 24 RAPPELS PREALABLES ...... 4 Optimiser et veiller à la qualité des parcs d’activités...... 25 Principes généraux des règles de l’urbanisme ...... 4 3) Maintenir l’équilibre de l’armature commerciale du pays de Saint-Malo ...... 27 Règlementation relative au Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) du SCoT ...... 5 Prioriser la pérennisation et le renforcement des centres-bourgs, des centres villes et des sites de centralités...... 30 MODE D’EMPLOI ...... 8 Promouvoir la requalification des sites commerciaux existants, sans création de nouveau site ...... 30 Permettre l’accueil de certaines activités commerciales dans les zones d’activités I - DECLINER LA CAPACITE D’ACCUEIL ...... 9 économiques ...... 32 Proscrire les implantations commerciales isolées, hors sites commerciaux et hors taches 1) Structurer l’armature territoriale du pays autour de 4 niveaux de fonction ...... 9 urbaines ...... 32 2) Anticiper une production annuelle moyenne de 1 840 logements ...... 10 Faciliter l’installation de commerces assurant la promotion des produits locaux...... 32 Produire une offre suffisante de nouvelles résidences principales ...... 10 4) Assurer les conditions de la poursuite du développement des activités primaires ...... 33 Anticiper une évolution du parc de résidences secondaires ...... 10 Décliner les objectifs de production de nouveaux logements à l’EPCI ...... 10 5) Valoriser l’économie touristique ...... 36

3) Assurer par commune un développement de l’habitat économe en espace ...... 11 6) Favoriser l’émergence d’une offre globale de déplacements à l’échelle du pays ...... 39

Fixer les surfaces potentielles nécessaires au développement de l’habitat ...... 11 Faire évoluer les grandes infrastructures routières ...... 39

Malo

Identifier des densités urbaines différenciées, adaptées mais renforcées ...... 11 Optimiser les stationnements ...... 39 - Permettre l’adaptation des projets au regard des dynamiques constatées ...... 13 Favoriser les mobilités alternatives à l’usage individuel de la voiture ...... 39 Assurer une plus grande opérationnalité des projets ...... 16 Mettre en œuvre un véritable projet de valorisation urbaine à proximité des secteurs de

de Saint Définir des densités spécifiques à certains secteurs ...... 16 gare ...... 42 Faciliter la pratique du covoiturage ...... 43

pays Mise en place d’un réseau de bornes électriques ...... 44 II – ACCUEILLIR DANS DE BONNES CONDITIONS...... 17 du Accompagner le développement des mobilités douces ...... 45

1) Mettre en œuvre une politique du logement qui réponde à tous les besoins ...... 17 7) Anticiper les grands projets d’équipement et de services à l’échelle du pays ...... 46 Avoir un parc immobilier diversifié répondant aux besoins de tous ...... 17 Résorber la vacance immobilière pour renforcer les centralités ...... 18 Organiser le développement des extensions urbaines ...... 20 III – PRENDRE APPUI SUR LES « MURS PORTEURS » DU PAYS ...... 48

Assurer un traitement qualitatif des entrées de ville et des silhouettes urbaines ...... 21 des Communautés 1) Associer aménagement du territoire, qualité paysagère et fréquentation touristique . 48

2) Assurer un développement économique ...... 22 Préserver l’identité des 12 unités paysagères principales ...... 48 CoT

S

2 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Intégrer les constructions dans le grand paysage ...... 49 Valoriser le patrimoine local...... 50

2) Traduire les principaux aspects environnementaux liés à la biodiversité ...... 51 Préserver les cours d’eau en tant que réservoirs et corridors aquatiques ...... 53 Diffuser la biodiversité sur l’ensemble du territoire...... 54 Favoriser la Nature en Ville ...... 54

3) Assurer une gestion durable des ressources naturelles ...... 56 Préserver la ressource en eau ...... 56 Associer habitat et sobriété énergétique ...... 57

4) Composer l'aménagement du territoire en prenant en compte risques et nuisances ...59 Assurer une bonne prise en compte des risques naturels et notamment submersion et inondation ...... 59 Assurer une bonne prise en compte des risques technologiques et nuisances ...... 59 Organiser le traitement des déchets ...... 59

IV – TRADUIRE LOCALEMENT LA LOI LITTORAL ...... 60

TABLES ...... 71

1) Table des illustrations ...... 71

Malo

- 2) Table des tableaux ...... 72

3) Table des abréviations ...... 72

de Saint

pays ANNEXES ...... 73

du du

1) Annexe 1 : DAAC – Document d’Aménagement Artisanal et Commercial – ...... 73

2) Annexe 2 : Atlas TVB – Trame Verte et Bleue – ...... 73

3) Annexe 3 : dispositions des SAGE - Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux – 73

des Communautés

CoT

S

3 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement APPELS PREALABLES équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des R performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;

Principes généraux des règles de l’urbanisme 4° La sécurité et la salubrité publiques ;

5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques Article L101-1 du Code de l’Urbanisme technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;

« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des Les collectivités publiques en sont les gestionnaires et les garantes dans le cadre de écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en leurs compétences. […] » bon état des continuités écologiques ;

7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la Article L101-2 du Code de l’Urbanisme réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : Article L101-3 du Code de l’Urbanisme

1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; « La réglementation de l'urbanisme régit l'utilisation qui est faite du sol, en dehors

Malo

- b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces des productions agricoles, notamment la localisation, la desserte, l'implantation et urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; l'architecture des constructions. […] »

de Saint c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;

pays d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;

du du e) Les besoins en matière de mobilité ; 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;

3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des

des Communautés

modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et

CoT d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en S 4 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Règlementation relative au Document Article L141-8 du Code de l’Urbanisme Le document d'orientation et d'objectifs peut, sous réserve d'une justification particulière, d’Orientation et d’Objectifs (DOO) du SCoT définir des secteurs, situés à proximité des transports collectifs existants ou programmés, dans lesquels les plans locaux d'urbanisme doivent imposer une densité minimale de construction. Article L141-5 du Code de l’Urbanisme Article L141-9 du Code de l’Urbanisme Dans le respect des orientations définies par le projet d'aménagement et de développement durables, le document d'orientation et d'objectifs détermine : Pour la réalisation des objectifs définis à l'article L. 141-5, le document d'orientation et 1° Les orientations générales de l'organisation de l'espace et les grands équilibres entre les d'objectifs peut, en fonction des circonstances locales, imposer préalablement à toute espaces urbains et à urbaniser et les espaces ruraux, naturels, agricoles et forestiers ; ouverture à l'urbanisation d'un secteur nouveau : 2° Les conditions d'un développement urbain maîtrisé et les principes de restructuration des 1° L'utilisation de terrains situés en zone urbanisée et desservis par les équipements mentionnés espaces urbanisés, de revitalisation des centres urbains et ruraux, de mise en valeur des entrées à l'article L. 111-11 ; de ville, de valorisation des paysages et de prévention des risques ; 2° La réalisation d'une étude d'impact prévue par l'article L. 122-1 du code de l'environnement ; 3° Les conditions d'un développement équilibré dans l'espace rural entre l'habitat, l'activité 3° La réalisation d'une étude de densification des zones déjà urbanisées. économique et artisanale, et la préservation des sites naturels, agricoles et forestiers. Il assure la cohérence d'ensemble des orientations arrêtées dans ces différents domaines. Article L141-10 du Code de l’Urbanisme

Article L141-6 du Code de l’Urbanisme Le document d'orientation et d'objectifs détermine : 1° Les espaces et sites naturels, agricoles, forestiers ou urbains à protéger dont il peut définir

Le document d'orientation et d'objectifs arrête, par secteur géographique, des objectifs chiffrés la localisation ou la délimitation. Il transpose les dispositions pertinentes des chartes de parcs de consommation économe de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain et décrit, pour naturels régionaux et leurs délimitations cartographiques à une échelle appropriée, afin de

Malo

- chacun d'eux, les enjeux qui lui sont propres. permettre leur mise en œuvre dans les plans locaux d'urbanisme ou les documents en tenant lieu et les cartes communales ;

2° Les modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiversité et à la de Saint

Article L141-7 du Code de l’Urbanisme préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques.

pays Le document d'orientation et d'objectifs peut, dans des secteurs qu'il délimite en prenant en

du du compte leur desserte par les transports collectifs, l'existence d'équipements collectifs et des protections environnementales ou agricoles, déterminer la valeur au-dessous de laquelle ne peut être fixée la densité maximale de construction résultant de l'application de l'ensemble des règles définies par le plan local d'urbanisme ou du document en tenant lieu. Article L141-11 du Code de l’Urbanisme

Le document d'orientation et d'objectifs peut définir des objectifs à atteindre en matière de

des Communautés maintien ou de création d'espaces verts dans les zones faisant l'objet d'une ouverture à

l'urbanisation. CoT

S

5 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Article L141-12 du Code de l’Urbanisme 1° Les obligations minimales ou maximales de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules motorisés que les plans locaux d'urbanisme et les documents d'urbanisme en tenant Le document d'orientation et d'objectifs définit les objectifs et les principes de la politique de lieu doivent imposer ; l'habitat au regard, notamment, de la mixité sociale, en prenant en compte l'évolution 2° Les obligations minimales de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules non démographique et économique et les projets d'équipements et de dessertes en transports motorisés que les plans locaux d'urbanisme et les documents d'urbanisme en tenant lieu collectifs. doivent imposer. Il précise : Les dispositions du présent article ne sont pas applicables dans les territoires couverts par un 1° Les objectifs d'offre de nouveaux logements, répartis, le cas échéant, entre les plan local d'urbanisme tenant lieu de plan de déplacements urbains. établissements publics de coopération intercommunale ou par commune ; 2° Les objectifs de la politique d'amélioration et de la réhabilitation du parc de logements Article L141-16 du Code de l’Urbanisme existant public ou privé.

Le document d'orientation et d'objectifs précise les orientations relatives à l'équipement Article L141-13 du Code de l’Urbanisme commercial et artisanal. Il définit les localisations préférentielles des commerces en prenant en compte les objectifs de Le document d'orientation et d'objectifs définit les grandes orientations de la politique des revitalisation des centres-villes, de maintien d'une offre commerciale diversifiée de proximité transports et de déplacements. Il définit les grands projets d'équipements et de dessertes par permettant de répondre aux besoins courants de la population tout en limitant les obligations les transports collectifs. de déplacement et les émissions de gaz à effet de serre, de cohérence entre la localisation des équipements commerciaux et la maîtrise des flux de personnes et de marchandises, de consommation économe de l'espace et de préservation de l'environnement, des paysages et de Article L141-14 l'architecture.

Le document d'orientation et d'objectifs précise les conditions permettant de favoriser le développement de l'urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports Article L141-17 du Code de l’Urbanisme

Malo

- collectifs ainsi que celles permettant le désenclavement par transport collectif des secteurs urbanisés qui le nécessitent. Il peut déterminer des secteurs dans lesquels l'ouverture de Le document d'orientation et d'objectifs peut comprendre un document d'aménagement artisanal et commercial déterminant les conditions d'implantation des équipements nouvelles zones à l'urbanisation est subordonnée à leur desserte par les transports collectifs. de Saint

commerciaux qui, du fait de leur importance, sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur

l'aménagement du territoire et le développement durable. pays

Ces conditions privilégient la consommation économe de l'espace, notamment en entrée de du ville, par la compacité des formes bâties, l'utilisation prioritaire des surfaces commerciales vacantes et l'optimisation des surfaces dédiées au stationnement. Elles portent également sur Article L141-15 du Code de l’Urbanisme la desserte de ces équipements par les transports collectifs et leur accessibilité aux piétons et aux cyclistes ainsi que sur leur qualité environnementale, architecturale et paysagère, Le document d'orientation et d'objectifs peut préciser, en fonction de la desserte en transports notamment au regard de la performance énergétique et de la gestion des eaux. publics réguliers et, le cas échéant, en tenant compte de la destination des bâtiments : Le document d'aménagement artisanal et commercial localise les secteurs d'implantation

des Communautés

périphérique ainsi que les centralités urbaines, qui peuvent inclure tout secteur, notamment

CoT

centre-ville ou centre de quartier, caractérisé par un bâti dense présentant une diversité des S 6 Projet de DOO – Version du 02/09/2016 fonctions urbaines, dans lesquels se posent des enjeux spécifiques du point de vue des objectifs mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 141-16. Il peut prévoir des conditions d'implantation des équipements commerciaux spécifiques aux secteurs ainsi identifiés. L'annulation du document d'aménagement artisanal et commercial est sans incidence sur les autres documents du schéma de cohérence territoriale.

Article L141-18 du Code de l’Urbanisme

Le document d'orientation et d'objectifs peut préciser les objectifs de qualité paysagère. Il peut, par secteur, définir des normes de qualité urbaine, architecturale et paysagère applicables en l'absence de plan local d'urbanisme ou de document d'urbanisme en tenant lieu.

Article L141-19 du Code de l’Urbanisme

Le document d'orientation et d'objectifs peut étendre l'application de l'article L. 111-6 à d'autres routes que celles mentionnées au premier alinéa dudit article.

Article L141-20 du Code de l’Urbanisme

Le document d'orientation et d'objectifs définit les grands projets d'équipements et de services.

Malo

- Article L141-21 du Code de l’Urbanisme

de Saint

Le document d'orientation et d'objectifs peut définir des secteurs dans lesquels l'ouverture de nouvelles zones à l'urbanisation est subordonnée à l'obligation pour les constructions, travaux, installations et aménagements de respecter des critères de qualité renforcés en matière pays d'infrastructures et réseaux de communications électroniques. du

Article L141-22 du Code de l’Urbanisme

Le document d'orientation et d'objectifs peut définir des secteurs dans lesquels l'ouverture de nouvelles zones à l'urbanisation est subordonnée à l'obligation pour les constructions, travaux,

des Communautés

installations et aménagements de respecter des performances environnementales et

CoT

énergétiques renforcées. S

7 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

MODE D’EMPLOI

Rôle du DOO

Le DOO constitue la troisième partie du Schéma de Cohérence Territoriale après le rapport de présentation et le PADD - Projet d’Aménagement et de Développement Durable -. Le DOO constitue le seul document opposable du SCoT : au travers des objectifs énoncés ci-après, il fixe le cadre d’aménagement nécessaire à la mise en œuvre du projet de développement du pays de Saint-Malo.

Forme du DOO

Le DOO se présente sous la forme d’un document rédigé et illustré. Parmi les éléments rédactionnels, il convient de distinguer :

 Les objectifs, en bleu. Ils peuvent prendre la forme d’éléments textuels et/ou de tableurs. Ils constituent les règles et principes à respecter dans un rapport de compatibilité, Délais de mise en compatibilité

 Les éléments contextuels, en noir. Ils permettent le cas échéant de contextualiser et Article L131-6 du Code de l’Urbanisme

d’expliciter les objectifs. Lorsque le plan local d'urbanisme, le document en tenant lieu ou la carte communale

Malo  Par défaut, les illustrations (cartographies, schémas, tableaux…) ont une valeur a été approuvé avant l'un des documents énumérés aux 1° à 4° de l'article L. 131-4, il - pédagogique afin d’éclairer les éléments rédactionnels. Lorsqu’il s’agit de cartographies est, si nécessaire, rendu compatible avec ce document :

explicitement visées par un objectif (cf. ci-dessus), ces dernières doivent être comprises à de Saint 1° Dans un délai d'un an s'il s'agit d'un schéma de cohérence territoriale ou de trois l’échelle à laquelle elles sont réalisées : elles n’ont pas vocation à être « zoomées » en vue ans si la mise en compatibilité implique une révision du plan local d'urbanisme ou du pays d’en déduire une quelconque délimitation à la parcelle. document en tenant lieu ; du Conséquences du DOO […] Le DOO s’impose aux documents de rang inférieur dans un rapport de compatibilité. La Article L142-2 du Code de l’Urbanisme compatibilité s’entend au sens où les différents documents ne contredisent pas ou ne remettent pas en cause les orientations et objectifs du DOO. Ainsi la mise en compatibilité n’est pas une stricte Lorsqu'un schéma de cohérence territoriale est approuvé après l'approbation d'un

des Communautés

conformité mais permet d’adapter l’objectif au regard du contexte et des enjeux locaux. programme local de l'habitat ou d'un plan de déplacements urbains, ces derniers sont,

CoT le cas échéant, rendus compatibles dans un délai de trois ans. S 8 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

I - DECLINER LA CAPACITE D’ACCUEIL

1) Structurer l’armature territoriale du pays autour de 4 niveaux de fonction

Objectif 1 : l’armature territoriale du pays de Saint-Malo s’organise autour de 4 niveaux de fonction :

- des communes rurales ou périurbaines, qui participent aux fonctions économiques et résidentielles de proximité. Au nombre de 61, elles regroupent l’ensemble des communes qui ne sont pas constitutives d’un des pôles identifiés ci-après.

- Des pôles relais, qui, au-delà de l’ensemble des fonctions de proximité, permettent de proposer sur l’ensemble du territoire, certaines fonctions structurantes. Ils sont au nombre de 4 correspondant aux 4 communes suivantes :  (associé au pôle de Saint-Malo /Saint-Jouan-des-Guérets)

 Beaussais-sur-Mer (associé au pôle de //)  Saint-Pierre de Plesguen (associé au pôle de )

Malo

-  Tinténiac (associé au pôle de Combourg)

- Des pôles structurants, qui assurent l’ensemble des fonctions structurantes. Ils sont de Saint

au nombre de 4 correspondant aux 6 communes suivantes :

pays  Le premier pôle associe 3 communes : Dinard, Pleurtuit et La Richardais

du du  Dol-de-Bretagne  Combourg  Pleine-Fougères

- Un pôle urbain majeur, qui au-delà des fonctions structurantes, assure également des fonctions très structurantes qui dépassent le territoire du pays de Saint-Malo. Illustration 1 : Armature territoriale du pays de Saint-Malo

des Communautés  Le pôle associe 2 communes : Saint-Malo et Saint-Jouan-des-Guérets.

CoT

S

9 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

2) Anticiper une production annuelle moyenne de 1 840 Production sur 14 ans (2017-2030) C.C. Bretagne Romantique 240 logements logements C.C. Baie du Mont Saint-Michel 480 logements C.C. Pays de Dol de Bretagne En matière démographique, le projet d’aménagement et de développement du pays C.C. Côte d’Emeraude 2 210 logements de Saint-Malo est bâti sur une population de plus de 200 000 habitants en 2030. Cet Saint-Malo Agglomération 4 650 logements objectif volontariste s’appuie sur les perspectives de croissance démographique de 7 580 logements la région Bretagne, sur la place du pays de Saint-Malo au sein de l’espace régional, Tableau 1 : Croissance anticipée du parc de résidences secondaires ainsi que sur un fort regain d’attractivité de Saint-Malo, la ville « centre » du pays. Cette hypothèse vise seulement à permettre de s’assurer de la disponibilité réelle de nouvelles résidences principales pour les populations permanentes. Produire une offre suffisante de nouvelles résidences principales Objectif 2 : les Programmes Locaux de l’Habitat suivent les évolutions du marché des Afin de permettre un aménagement et un développement équilibré du territoire, les résidences secondaires, afin d’ajuster les données présentées ci-dessus, et d’adapter objectifs de production de logements permettent à l’ensemble des communes du en proportion les objectifs de production de nouveaux logements de l’objectif 3. pays, de disposer d’un nombre suffisant de résidences principales, pour prendre en compte les besoins liés au vieillissement de leur population et ceux liés aux phénomènes de décohabitation, ainsi qu’à l’accueil de nouveaux ménages. Décliner les objectifs de production de nouveaux logements à l’EPCI

Objectif 4 : au vu des perspectives d’évolution démographique et économique, une

Anticiper les évolutions du marché des résidences secondaires production annuelle moyenne de 1 840 nouveaux logements est anticipée. Cet objectif

se décline par EPCI comme suit :

Au-delà des résidences principales, il convient également de tenir compte de la Malo

- dimension touristique du pays de Saint-Malo. Il ne s’agit pas de favoriser la réalisation Objectif de production moyenne de nouveaux de résidences secondaires, mais de prendre en compte les réalités observées ces logements

de Saint dernières années sur les territoires concernés, notamment la transformation de Production sur 14 ans Production annuelle (2017-2030) résidences principales existantes en résidences secondaires. Ainsi, le SCoT anticipe à pays C.C. Bretagne Romantique 300 logements 4200 logements ce jour une augmentation de 540 résidences secondaires supplémentaires par an, du C.C. Baie du Mont Saint-Michel soit 7 580 nouvelles résidences secondaires en 14 ans comme suit : 230 logements 3220 logements C.C. Pays de Dol de Bretagne C.C. Côte d’Emeraude 370 logements 5180 logements Saint-Malo Agglomération 940 logements 13160 logements 1 840 logements 25760 logements

des Communautés

CoT

S

10 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Pour chaque EPCI, les Programmes Locaux de l’Habitat (PLH) assurent, par périodes de six ans, la déclinaison des objectifs précités à une échelle infracommunautaire, en tenant compte de l’armature territoriale du pays.

3) Assurer par commune un développement de l’habitat économe en espace

Fixer les surfaces potentielles nécessaires au développement de l’habitat CARTE A METTRE A JOUR

Afin de permettre à chaque commune du pays de répondre aux besoins de sa population et d’accueillir de nouveaux habitants, les surfaces potentielles nécessaires au développement de l’habitat sont identifiées pour chaque commune du pays dans le tableau de synthèse en fin de chapitre. Elles se décomposent en des surfaces potentielles d’extension urbaine et des surfaces potentielles de renouvellement urbain.

Identifier des densités urbaines différenciées, adaptées mais renforcées

Malo

- Afin d’assurer un équilibre entre les besoins des populations, la maîtrise de l’urbanisation, la gestion économe des espaces et la protection des paysages, des

de Saint densités moyennes sont identifiées pour chaque commune du pays dans la carte ci- contre et le tableau ci-après. Illustration 2 : Objectifs communaux de densité moyenne du pays de Saint-Malo pays

du du Différentes catégories de densité sont ainsi identifiées en fonction de plusieurs critères - le rôle de la commune au sein de l’armature territoriale, la proximité du littoral, le potentiel agronomique des sols, la densité bâtie existante, le nombre d’habitants et les capacités d’accueil projetées - ; l’un de ces critères étant identifié comme principal.

des Communautés

CoT

S

11 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif de Critère principal Communes densité Dinard et St-Malo +++ Les communes des polarités de l’armature territoriale ont vocation à accueillir la part La Richardais, Pleurtuit et St-Jouan des la plus importante de la production projetée de logements. Elles présentent en outre Guérets un tissu urbain qui autorise les densités les plus élevées, qui permettent par ailleurs Polarités de l’armature territoriale Cancale, Combourg, Dol-de-Bretagne et de faciliter les déplacements vers les équipements et services structurants. Pleine-Fougères Beaussais-sur-Mer, St-Pierre de Plesguen et

Les communes, hors des polarités, caractérisées par une proximité avec le littoral, de Tinténiac la Côte d’Emeraude (de Beaussais-sur-Mer à la pointe du Grouin) et de la Rance, sont La Gouesnière et Saint-Méloir des Ondes celles dont le bourg est situé à moins de 5 kilomètres du littoral. Elles présentent un Lancieux, Le Vivier-sur-Mer, Mont-Dol, St- tissu urbain plus lâche que les polarités mais s’inscrivent dans un environnement Briac-sur-mer, St-Coulomb, St-Guinoux, St- sensible et des paysages de grande qualité, qui appelle à maintenir des densités Lunaire et St-Père Marc en Poulet Proximité du littoral élevées. Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine, , , , La Ville-ès-Nonais, Le Minihic-sur- Les communes de plus de 1 500 habitants, hors polarités et éloignées du littoral, Rance, Roz-sur-Couesnon, St-Benoît-des- concentrent des équipements et services de proximité. Compte-tenu de ces Ondes, St-Broladre, St-Suliac et Tréméreuc fonctions, de leurs caractères urbains, et dans une logique de maîtrise des Hédé-Bazouges, Miniac Morvan, et Communes de plus de déplacements, des densités médianes sont retenues. St-Domineuc

1500 habitants hors polarités et littoral Bien que situées en milieu rural, les communes hors pôles, non littorales, de moins , Baguer-Morvan et Baguer-Pican

Malo de 1 500 habitants, mais proches du littoral et/ou au potentiel agronomique élevé, Communes proches du , St-Georges-de-Gréhaigne et St- - littoral de moins de 500 Marcan travaillent à maintenir des densités suffisantes pour assurer la préservation des habitants

de Saint terres agricoles environnantes et/ou pour limiter la consommation foncière. Dingé, La Chapelle-aux-Filtzméens, et

Potentiel agronomique Québriac Les autres communes, hors pôles, non littorales, de moins de 1 500 habitants, au élevé pays

Lanrigan, St-Léger-des-prés et Trémeheuc du potentiel agronomique élevé, ainsi que celles ayant une densité bâtie modérée , , , , La s’appuie sur ce même type de densité. Baussaine, , Lanhélin, Le Tronchet, Densité bâtie modérée Les communes rurales ayant moins de 500 habitants possèdent des objectifs de , , Roz-Landrieux, Sains, St- Thual, Sougéal, Trans-la-Forêt et Trévérien densité plus faibles, qui constituent un facteur nécessaire à leur attractivité. , , , St-Brieuc-des-Iffs, Communes de moins de +

des Communautés 500 habitants Tressé, Trimer, Vieux-Viel

CoT

S

12 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Permettre l’adaptation des projets au regard des dynamiques constatées  surfaces potentielles d’extension urbaine

Les évolutions démographique et économique prises en compte conservent un Cet objectif de surfaces potentielles d’extension urbaine constitue un maximum. caractère prévisionnel. Les dynamiques constatées pourront ainsi être plus ou moins fortes au cours du temps, selon l’EPCI et/ou la commune concernée. Afin de La maîtrise de la consommation foncière constitue un enjeu primordial de la permettre l’adaptabilité au regard des dynamiques constatées, tout en assurant une révision du SCoT. Le projet de DOO est bâti sur les ratios suivants : consommation économe de l’espace, deux scénarios de développement sont fixés pour chaque commune du pays dans le tableau ci-après. - 5 % de renouvellement urbain et 95 % d’extension urbaine pour les communes rurales et périurbaines, Objectif 5 : au vu des perspectives d’évolution démographique et économique, 2 er - 15 % de renouvellement urbain et 85 % d’extension urbaine pour les scénarios sont fixés à l’horizon de 2030 (soit une période de 14 ans à partir du 1 janvier 2017) pour chaque commune du pays dans le tableau ci-après en termes de : communes des polarités (sauf pour Cancale qui souhaite afficher un ratio de 25% de renouvellement urbain et 75% d’extension urbaine)  densité moyenne à l’échelle communale Il convient toutefois de pouvoir afficher à l’échelle du pays, un taux de Afin d’assurer un équilibre entre les besoins des populations, la maîtrise de renouvellement urbain le plus important possible. C’est pourquoi chaque l’urbanisation, la gestion économe des espaces et la protection des paysages, des commune a été consultée au cours de l’été 2016, en vue de recueillir le taux de densités moyennes sont identifiées pour chaque commune du pays. renouvellement urbain qu’elle pense pouvoir tenir.

Cet objectif de densité moyenne constitue un minimum : chaque commune peut Le tableur ci-après tient compte des retours officiels des communes qui sont

retenir une densité moyenne supérieure, en vue de permettre la production d’un parvenus avant le 1er septembre 2016. Certaines polarités ont d’ores et déjà nombre plus important de nouveaux logements.

Malo

indiqué qu’elles comptaient afficher un taux de renouvellement urbain plus - Ces densités moyennes se rapportent à l’espace à vocation résidentielle et mixte : important.

superficie des espaces dédiés majoritairement à l’habitat, y compris les espaces de Saint

privatifs, les espaces communs, les dessertes et espaces de stationnement, les équipements et services de proximité… pays

du du  surfaces potentielles de renouvellement urbain

Cet objectif de surfaces potentielles de renouvellement urbain constitue un minimum : chaque commune peut retenir des surfaces potentielles plus importantes de renouvellement urbain, en vue de permettre la production d’un nombre plus

des Communautés important de nouveaux logements.

CoT

S

13 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectifs chiffrés relatifs aux 2 scénarios de développement par commune

SCENARIO 1 SCENARIO 2 Commune Densité moyenne Surfaces de renouvellement Surfaces d'extension Densité moyenne Surfaces de renouvellement Surfaces d'extension (en logements/ha) (en ha) (en ha) (en logements/ha) (en ha) (en ha) Baguer-Morvan 20 0,6 10,8 18 0,5 10,0 Baguer-Pican 20 0,5 8,9 18 0,4 8,4 Beaussais sur mer 27 3,4 20,2 25 3,3 19,6 Bonnemain 18 0,5 9,4 16 0,5 8,7 Broualan 15 0,1 2,2 13 0,1 2,1 Cancale 30 12 36 28 11,9 35,8 Cardroc 18 0,1 2,8 16 0,1 2,6 Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine 22 0,1 2,1 20 0,1 2,0 Cherrueix 22 0,4 7,8 20 0,4 7,5 Combourg 30 4,2 24,0 28 3,9 22,0 Cuguen 18 0,2 3,1 16 0,1 2,7 Dinard 42 3,8 21,7 40 3,5 19,9 Dingé 20 0,5 9,3 18 0,4 8,5 Dol-de-Bretagne 30 4,6 26,1 28 4,3 24,5 Epiniac 18 0,6 11,5 16 0,6 11,2 Hédé-Bazouges 22 0,8 15,1 20 0,8 14,4 Hirel 22 0,3 6,3 20 0,3 5,8 18 0,2 3,8 16 0,2 3,5

La Boussac 18 0,4 7,7 16 0,4 7,4 La Chapelle-aux-Filtzméens 20 0,2 4,0 18 0,2 3,8

Malo

La Fresnais 22 0,6 11,4 20 0,5 10,4 - La Gouesnière 27 0,8 14,7 25 0,7 13,7 La Richardais 31 2,8 16,0 29 2,7 15,2 La Ville-ès-Nonais 22 0,4 8,1 20 0,4 7,0 Lancieux 24 0,6 11,3 22 0,5 9,6 Lanhélin 18 0,3 4,8 16 0,2 4,4 18 0,0 0,9 16 0,0 0,9 Le Minihic-sur-Rance 22 0,5 8,9 20 0,4 7,7 Le Tronchet 18 0,5 8,6 16 0,4 8,1 Le Vivier-sur-Mer 24 0,3 5,7 22 0,3 5,1 Les Iffs 15 0,1 2,3 13 0,1 2,2 Lillemer 20 0,1 2,4 18 0,1 2,3 Longaulnay 18 0,2 3,0 16 0,1 2,6 Lourmais 15 0,2 3,3 13 0,2 3,2 Meillac 20 0,5 8,7 18 0,4 7,8

Miniac-Morvan 22 1,6 30,4 20 1,5 28,9 SCoT des Communautés de pays Saint du 14 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

SCENARIO 1 SCENARIO 2 Commune Densité moyenne Surfaces de renouvellement Surfaces d'extension Densité moyenne Surfaces de renouvellement Surfaces d'extension (en logements/ha) (en ha) (en ha) (en logements/ha) (en ha) (en ha) Mont-Dol 24 0,4 6,8 22 0,3 6,3 Pleine-Fougères 30 1,6 9,1 28 1,5 8,5 Plerguer 22 0,8 14,5 20 0,7 13,6 Plesder 18 0,3 5,0 16 0,2 4,4 Pleugueneuc 20 0,7 13,5 18 0,6 11,8 Pleurtuit 31 8,0 45,5 29 7,3 41,6 Québriac 20 0,7 12,7 18 0,6 11,6 Roz-Landrieux 18 0,6 10,6 16 0,5 10,3 Roz-sur-Couesnon 22 0,3 5,4 20 0,2 3,8 Sains 18 0,1 2,2 16 0,1 1,8 Saint-Benoît-des-Ondes 22 0,2 4,2 20 0,2 3,6 Saint-Briac-sur-Mer 24 0,4 8,1 22 0,4 7,5 Saint-Brieuc-des-Iffs 15 0,1 2,3 13 0,1 2,1 Saint-Broladre 22 0,3 4,9 20 0,2 4,4 Saint-Coulomb 24 0,8 15,1 22 0,7 13,3 Saint-Domineuc 22 0,7 13,2 20 0,7 12,4 Saint-Georges-de-Gréhaigne 20 0,1 2,3 18 0,1 2,2 Saint-Guinoux 24 0,4 7,3 22 0,4 6,9 Saint-Jouan-des-Guérets 31 2,4 13,7 29 2,2 12,4 Saint-Léger-des-Prés 18 0,1 2,1 16 0,1 1,8

Saint-Lunaire 24 1,2 22,1 22 1,2 22,0 Saint-Malo 42 25,5 144,3 40 23,5 132,9

Saint-Marcan 20 0,1 2,7 18 0,1 2,4 Malo

- Saint-Méloir-des-Ondes 27 1,4 26,0 25 1,2 23,3 Saint-Père 24 0,5 9,2 22 0,4 8,2 Saint-Pierre-de-Plesguen 27 2,3 12,8 25 2,1 11,8 Saint-Suliac 22 0,4 7,9 20 0,3 6,4 Saint-Thual 18 0,2 4,5 16 0,2 4,3 Sougéal 18 0,2 3,5 16 0,2 3,2 Tinténiac 27 3,3 18,6 25 3,0 17,2 Trans-la-Forêt 18 0,1 2,5 16 0,1 1,9 Trémeheuc 18 0,1 1,8 16 0,1 1,7 Tréméreuc à déterminer à déterminer Tressé 15 0,2 3,6 13 0,2 3,2 Trévérien 18 0,3 5,5 16 0,3 5,2 Trimer 15 0,1 1,1 13 0,1 1,1 Vieux-Viel 15 0,1 1,2 13 0,1 1,1

TOTAL 97,7 839,7 91,1 775,9 SCoT des Communautés de pays Saint du 15 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

A noter, la mise en œuvre de cet objectif impliquera pour chaque commune, lors de  retour sur le marché d’un logement vacant après travaux de réhabilitation, l’élaboration ou la révision de son document d’urbanisme local, de justifier de la prise  création de logement issu d’une opération de démolition/reconstruction, en compte des objectifs chiffrés en matière de densité moyenne, surfaces potentielles  création de logement issu d’une opération de comblement d’une dent de renouvellement urbain et d’extension urbaine. Pour ce faire, il conviendra de : creuse en tissu urbain constitué,  création de logement issu d’une opération de requalification / densification 1) ne pas comptabiliser les surfaces liées aux autorisations d’urbanisme délivrées des tissus pavillonnaires, er avant le 1 janvier 2017,  … 2) comptabiliser les surfaces liées aux autorisations délivrées à partir du 1er janvier 2017 jusqu’à la date d’arrêt du projet de document d’urbanisme local, en distinguant celles qui s’inscrivent dans une approche de renouvellement urbain, de celles qui Définir des densités spécifiques à certains secteurs relèvent d’une extension urbaine, Assurer une densité minimum à l’échelle de l’opération 3) déduire les surfaces précitées, des objectifs chiffrés présentés ci-dessous, pour Afin d’assurer une cohérence des densités bâties, au-delà des seuils minimums de obtenir les surfaces potentielles actualisées de renouvellement urbain et d’extension densité moyenne par commune, un seuil minimum par opération est également urbaine à inscrire dans le projet de document d’urbanisme local. recherché.

Assurer une plus grande opérationnalité des projets Objectif 8 : pour toutes les communes, les surfaces à urbaniser de plus de 5 000 m² présente une densité minimale de 10 logements / hectare.

Objectif 6 : chaque surface d’extension urbaine et surface de renouvellement urbain à vocation résidentielle de plus de 5 000 m² fait l’objet d’Orientations Majorer l’intensité urbaine des secteurs de gare

Malo d’Aménagement et de Programmation (OAP). Ces dernières comportent des objectifs - Objectif 9 : les secteurs urbains situés à proximité des gares des communes des de densité minimale (nombre de logements à l’hectare). polarités font l’objet d’une intensité urbaine majorée, au travers des densités Objectif 7 : le document d’urbanisme local analyse la capacité de densification et de minimales suivantes : mutation de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et 40 logements /ha architecturales. Une part significative de cette capacité est reprise dans les objectifs Saint-Malo de développement urbain et de production de logements. Pour des raisons de Combourg, Dol-de-Bretagne et Pleine-Fougères 35 logements /ha faisabilité technique et foncière, les opérations de renouvellement urbain ne font pas nécessairement l’objet des premiers aménagements dans le temps. Une densité plus faible peut être inscrite si elle est justifiée par une mixité Peuvent être intégrés dans cet objectif, les opérations de renouvellement urbain fonctionnelle élevée avec des commerces, équipements et services occupant une large suivantes : place dans l’opération.

SCoT des Communautés de pays Saint du

16 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

- des jeunes travailleurs, apprentis, saisonniers et étudiants, pour les communes du II – ACCUEILLIR DANS DE pôle urbain majeur et des pôles structurants. La localisation de cette offre s’effectue prioritairement à proximité des lieux et centres de formation et/ou au cœur des centres villes, à proximité des commerces, équipements et services.

BONNES CONDITIONS Objectif 12 : en prolongement des deux objectifs précédents, sur la base des enjeux identifiés dans le diagnostic des documents d’urbanisme locaux, les principales surfaces à urbaniser à vocation résidentielle font l’objet d’Orientations 1) Mettre en œuvre une politique du logement qui d’Aménagement et de Programmation (OAP) en faveur d’une diversité dans l’offre de réponde à tous les besoins logements programmés.

Avoir un parc immobilier diversifié répondant aux besoins de tous

Assurer le renouvellement de la population et la mixité générationnelle à travers une offre diversifiée

L’objectif est de diversifier le parc résidentiel du pays afin de l’adapter aux besoins de ses habitants dans les prochaines années et d’assurer un parcours résidentiel complet.

Objectif 10 : la production de logement répond aux objectifs suivants :

Malo

- - favoriser l’existence d’une offre locative suffisante, pour répondre à la demande des jeunes ménages mais aussi des personnes âgées,

- rechercher une diversité des tailles de logements et de parcelles, afin de disposer Illustration 3 : Besoins successifs en logement d'un ménage d’un parc immobilier varié, Favoriser la diversité sociale et disposer de logements à coût abordable - permettre la production de logements individuels groupés, intermédiaires et collectifs favorisant une mixité urbaine. Objectif 13 : pour les communes des polarités, la production des nouveaux logements assure l’accessibilité à tous, à travers une offre de logements à coût abordable Objectif 11 : la production de logement permet de répondre aux besoins spécifiques : représentant au moins 20 % des nouveaux logements programmés. - des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite, pour toutes les communes,

SCoT des Communautés de pays Saint du

17 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif 14 : pour les communes des polarités, une part de logements à coût Assurer l’accueil des gens du voyage dans de bonnes conditions abordable est prévue au sein de chaque surface à urbaniser de plus de 10 logements. Objectif 17 : les communes des polarités disposent ou prévoient les espaces Objectif 15 : dans les secteurs urbains situés à proximité des gares, la diversité sociale nécessaires à la mise en place d’un nombre adapté de places sur une ou plusieurs aires est assurée par la définition d’une part de logements à coût abordable parmi la d’accueil des gens du voyage. production de nouveaux logements. L’identification de ces secteurs est justifiée au Objectif 18 : en application du Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyage regard de l’organisation du tissu urbain autour des gares. d’Ille et Vilaine de 2011, les collectivités de Saint-Malo agglomération et celles de la Objectif 16 : les communes rurales et périurbaines garantissent également un accueil Côte d’Emeraude prévoient, pour chacune d’entre elles, les mesures nécessaires aux diversifié à travers l’identification des secteurs existants ou de secteurs potentiels besoins identifiés d’aires de grands passages : d’accueil de logements à coût abordable. - 1 aire de 50 places, La bonne localisation du parc de logements à coût abordable est primordiale pour en - et 1 aire de 200 places. assurer l’efficacité et l’occupation. Ainsi, la proximité des équipements, services, commerces et transports collectifs est recherchée. Résorber la vacance immobilière pour renforcer les centralités

A l’échelle communale, la localisation des logements à coût abordable est étudiée de La vacance immobilière désigne l’ensemble des logements inoccupés. Une part de manière à favoriser, lorsque cela est possible, une mixité au sein de chaque quartier vacance est nécessaire au bon fonctionnement du marché immobilier : c’est et dans la mesure du possible à l’échelle de chaque rue ou chaque îlot, voire même notamment le cas des logements qui, pour une courte durée, se trouvent vacants pour les logements collectifs ou intermédiaire à l’intérieur même de la construction.

entre deux occupants. Au-delà de cette part, la vacance a trait à des logements

inoccupés, sur une longue durée, qui peuvent ne plus être en état d’être utilisés. Au titre des objectifs 9 à 12, les logements à coût abordable sont comptabilisés selon

Malo

- les conditions définies à l’article L. 302-5 du Code de la construction et de l’habitation. Nombre de ces logements sont situés dans les centralités, à proximité des Sont notamment pris en compte : équipements et des services. Ils constituent un potentiel de « nouveaux » logements à remettre sur le marché.  Les logements locatifs HLM ;  Les logements locatifs communaux - conventionnement Etat ; Pour favoriser la remise sur le marché de ces logements, plusieurs outils peuvent être  Les logements locatifs privés - conventionnement Etat ; mis en place, soit directement par les collectivités, soit à travers une communication  Les logements locatifs privés - conventionnement ANAH ; en faveur des propriétaires :  Les logements-foyers locatifs (avec la règle d’un logement pour 3 places) ;  Les logements locatifs EHPAD / CLAS (avec la règle d’un logement pour 3 places) ;  Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) ;  Les logements d’urgence (avec la règle d’un logement pour 3 places).  Périmètre de restauration immobilière (PRI) pour précarité énergétique ;  Programme d’Intérêt Général (PIG) ;  Régime des biens en état d’abandon manifeste ;

SCoT des Communautés de pays Saint du

18 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

 Subventions de l’Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat (ANAH) ; Privilégier les formes urbaines limitant l’étalement urbain  Prêt à l’amélioration de l’habitat ;  Mise en place de la taxe sur les logements vacants… L’urbanisation des communes s’organise au travers de trois structures différentes :

Objectif 19 : les caractéristiques de la vacance immobilière sont analysées. La remise - La ville ou le bourg, sur le marché d’au moins la moitié des logements vacants, hors rotation immobilière Pour les communes non littorales, le regroupement de constructions le plus « naturelle » est programmée. important ou le plus structurant constitue une ville ou un bourg. La mairie est généralement située dans ce groupement de constructions. La rotation immobilière « naturelle » est fixée à 6 % du parc immobilier, sauf justification particulière des diagnostics des Programmes Locaux de l’Habitat (PLH). Pour les communes littorales, la ville ou le bourg est dénommé « agglomération » (Cf. Les fichiers FILOCOM publiés régulièrement par la Direction Générale des Finances chapitre spécifique (Traduction locale de la loi Littoral)). Publiques (DGFIP) servent de support pour le calcul des logements vacants. - Le village, Objectif 20 : les Programmes Locaux de l’Habitat (PLH) identifient le potentiel de Pour les communes non littorales, le village désigne un regroupement de logements non décents et/ou inadaptés (qu’ils soient vacants ou occupés) et fixent un constructions conséquent ou structurant. Il se traduit généralement par un ensemble objectif de réhabilitation d’une part de ce potentiel. bâti structuré autour d’une trame viaire. Un logement « non décent » ne répond pas aux caractéristiques d’un logement Pour les communes littorales, le village peut être dénommé « agglomération » ou décent définies par le Décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 : « village » (Cf. chapitre spécifique (Traduction locale de la loi Littoral)).  les logements disposent d’une surface habitable au moins égale à 9m² ou

- Le hameau et l’urbanisation diffuse. d’une hauteur sous plafond au moins égale à 2,20 mètres ;  les logements dont les réseaux et branchements d'électricité et de gaz et les Pour toutes les communes, l’ensemble des constructions (regroupées ou non) ne Malo

- équipements de chauffage et de production d'eau chaude sont conformes pouvant être considérées comme ville, bourg ou village se caractérise comme un aux normes de sécurité définies par les lois et règlements ; hameau ou de l’urbanisation diffuse.  les logements dont les pièces principales bénéficient d’un éclairement naturel suffisant ; Conforter les centres villes et les centres bourgs  les logements bénéficie d’une installation permettant un chauffage normal ; Objectif 21 : les documents d’urbanisme locaux identifient les entités bâties  … agglomérées sur leur territoire afin de les caractériser en ville, bourg, village ou Un logement inadapté est un logement décent mais en fort décalage avec les hameau. demandes actuelles. Objectif 22 : les villes et bourgs regroupent, lorsque le contexte géographique et urbain le permet, la majeure partie de l’accueil démographique, de la constructibilité résidentielle et de la consommation foncière.

SCoT des Communautés de pays Saint du

19 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif 23 : afin de limiter le mitage des espaces ruraux, les surfaces d’extension - de permettre le maintien et le développement d’activités existantes ; urbaine à vocation résidentielle se situent en continuité des centres villes, centres - ou de structurer des hameaux existants ; bourgs et villages, en recherchant la proximité des équipements, des commerces, des services et des transports collectifs ; elles ne conduisent pas à un développement - ou de répondre aux besoins en matière d’hébergement touristique et linéaire de l’urbanisation. d’activités ludiques.

Organiser le développement des extensions urbaines

Inscrire les projets de développement dans le temps long

Objectif 25 : afin de permettre aux agriculteurs de mettre en place des stratégies de développement sur le long terme, des limites durables pour le développement urbain sont identifiées dans les documents d’urbanisme locaux.

Ces limites à long terme dont l’échéance est supérieure à celle du document

d’urbanisme peuvent prendre appui sur des éléments paysagers existants ou à créer (cours d’eau, boisement, haies, canaux, topographie…) mais aussi sur des infrastructures (déviation, voie ferrée…).

Assurer l’intégration des nouvelles extensions

Objectif 26 : les Projets d’Aménagement et de Développement durables (PADD) des

Malo Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) concourent à l’élaboration d’un véritable projet - urbain visant à appréhender de façon opérationnelle :

 l’usage et la pratique des espaces publics existants et futurs, tant à l’échelle du quartier ou de la rue qu’à l’échelle de la centralité communale ;  les relations fonctionnelles et les liaisons entre les différentes entités urbaines ; Illustration 4 : Possibilités de construction en extension et renouvellement des villages  le phasage dans le temps du développement urbain ; Permettre les développements nécessaires dans les secteurs diffus  une approche de l’habitat intégrant de nouvelles typologies urbaines en relation avec la morphologie historique du bourg. Objectif 24 : à condition de ne pas porter atteinte à l’activité agricole, à la biodiversité du milieu, ou à la qualité des paysages, des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées peuvent être autorisés de manière exceptionnelle, afin : SCoT des Communautés de pays Saint du 20 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif 27 : les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) des  l’éclairage public, principales surfaces à urbaniser à vocation résidentielle font l’objet de plans de  la restructuration du stationnement, etc… composition, intégrant les notions et les concepts suivants : Sur le territoire du pays de Saint-Malo, la RN 176 et la RD 137 sont classées voies · l’intégration urbaine : elle permet de relier le secteur de développement, aux tissus express ; Les RD 168, RD 155, RD 301, RD 266 sont classées routes à grande bâtis existants, mais aussi, aux espaces non bâtis (agricoles et environnementaux). circulation.

· la structuration bâtie : elle permet de réfléchir à la dimension du parcellaire, ainsi Traitement des silhouettes urbaines qu’à l’implantation du bâti sur les terrains, qui doit générer une lisibilité du quartier depuis les espaces publics (front bâti, angle de rue, volume bâti…) ; La qualité des silhouettes urbaines des villes ou bourgs participe pleinement à la valorisation des paysages du pays de Saint-Malo. · le maillage viaire : il permet de connecter le projet, au travers d’un réseau de voies de circulation maillé et hiérarchisé, qui s’insère dans le réseau viaire de la commune Objectif 29 : les silhouettes urbaines (vue semi-lointaine des secteurs urbanisés à de manière adaptée et sécurisée. partir des espaces agricoles et naturels adjacents) font l’objet d’une réflexion paysagère visant à éviter des effets marqués de confrontation ou de dilution de - l’aménagement d’espaces publics : l’aménagement de nouveaux quartiers doit l’urbanisation. aboutir à l’émergence de véritables espaces publics adaptés à la taille de l’opération et aux besoins environnants.

Assurer un traitement qualitatif des entrées de ville et des silhouettes

urbaines

Malo

- Assurer un traitement qualitatif des entrées de ville

Objectif 28 : les documents d’urbanisme locaux des communes concernées par des entrées de ville le long des routes express, déviations et routes classées à grande circulation définissent les règles permettant la mise en valeur de ces sites en prenant en compte les nuisances, la sécurité, la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et des paysages. Ces règles portent notamment sur :

 la réglementation de la publicité,  la réhabilitation des façades commerciales qui le justifient,  la circulation automobile (contre-allées, voies réservées aux bus, etc…),  les espace verts et plantations,

SCoT des Communautés de pays Saint du

21 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

2) Assurer un développement économique la mise en place d’offres diversifiées et qualitatives, ce développement pourra répondre aux attentes à la fois endogènes et exogènes.

Maintenir et développer les emplois au cœur des centralités. Objectif 33 : les surfaces potentielles de création et d’extension d’urbanisation, pour l’accueil d’activités économiques structurantes, sont fixées par site. Elles sont en Les centres-bourgs et centres-villes restent des secteurs dynamiques qui accueillent cohérence avec l’armature territoriale et les principaux axes de communication et une diversité de fonctions et d’activités. Les emplois salariés et le secteur tertiaire tiennent compte des principales zones d’activités existantes. Les surfaces projetées continuent de progresser sur le territoire. Afin de répondre aux demandes et par site sont détaillées dans le tableau ci-après : d’encourager la création d’entreprises au cœur du tissu urbain existant, une offre de locaux d’activités, bureaux et services dans les centres-bourgs et centres-villes est recherchée. Foncier Foncier à aménager Nom du site Commune A court A moyen et Objectif 30 : les documents d’urbanisme locaux identifient les secteurs privilégiés pour aménagé terme long terme le développement d’activités au cœur des centralités. pour les sites spécialisés : Site aéronautique Pleurtuit - - 35 ha Les secteurs de gare et les principaux pôles multimodaux sont particulièrement Atalante St-Jouan / St-Malo 10,4 ha 18,5 ha 18 ha concernés, de même que les secteurs stratégiques identifiés pour le renouvellement Les Camins Hirel 8,6 ha - - urbain. Zone mytilicole du port Le Vivier / Cherrueix - 17 ha - Objectif 31 : en cohérence avec les objectifs d’optimisation foncière et de Le Vauhariot Cancale - 7 ha -

Site conchylicole non Indéterminée - - 7 ha revitalisation des centralités, les Orientations d’Aménagement et de Programmation identifié (OAP) permettent l’implantation d’activités au cœur des centralités.

Malo

19 ha 42,5 ha 60 ha - Objectif 32 : pour les communes des polarités, les objectifs de production de locaux et pour les sites à vocation mixte ou non précisée : bureaux sont traduits dans les documents d’urbanisme locaux, notamment au sein Moulin Madame Combourg - 10 ha - des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) des secteurs La Gare Combourg - - - stratégiques de renouvellement urbain. La Coudraie Pleugueneuc - - - Bois du Breuil Saint-Domineuc - - - Au sein des opérations de renouvellement urbain, les rez-de-chaussée, seront La Morandais Tinténiac 1,4 ha 10 ha - privilégiés pour l’implantation de locaux d’activités. Rolin Québriac 2,6 ha - - La Basse Rougeolais St-Pierre de Plesguen 0,2 ha - - La Billiais Tinténiac 1,8 ha - - Conforter le maillage de zones d’activités structurantes du pays Champ Poussin Dingé 1,6 ha - - Les objectifs du SCoT permettent d’anticiper les conditions d’implantation et ZA de Cuguen Cuguen 1,7 ha - - Site à créer sur la D137 Indéterminée - - 30 ha d’évolution nécessaires au développement de chaque secteur économique. A travers SCoT des Communautés de pays Saint du 22 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Foncier Foncier à aménager Nom du site Commune A court A moyen et aménagé terme long terme L’Outre La Gouesnière 0,1 ha 2,3 ha - Actipole Miniac-Morvan 5,2 ha 40 ha - Les Mottais Saint-Malo 1,9 ha - - Le Routhouan Saint-Malo 2,0 ha 8,0 ha - Fougerais Saint-Malo - 8,0 ha - La Houssaye Saint-Malo - 14,0 ha - ZA Général de Gaulle Saint-Malo - - - ZA La Janais Saint-Malo - - - ZA La Prairie Saint-Malo - - - Zone Nord Saint-Malo - - - La Madeleine Saint-Méloir-des-Ondes 2 ha CARTE A METTRE A JOUR ZA de la Dol Châteauneuf-d’Ille-et- - - - Vilaine La Ville es Passants Dinard - - - La Ville Biais La Richardais - - 0,6 ha L’Hermitage La Richardais - - - Le Reverdier Le Minihic sur Rance - - -

La Ville es Meunier Pleurtuit - - - Cap Emeraude Pleurtuit 8,1ha - -

Malo PA de l’Orme Pleurtuit 9,7 ha 2,7 ha - - PA La Ville aux Coqs St-Lunaire / St Briac - - - PA de Coutelouche Beaussais-sur-Mer - 3,6 ha - Les Rolandières Dol /Baguer-Pican 4 ha 5 ha 15 ha La Roche Blanche Baguer Morvan - - 6 ha

Les Crechettes Le Vivier sur Mer - 3 ha - Illustration 5 : Surfaces de création et d’extension de zones d’activités économiques Les Vignes Chasles Roz-Landrieux 1,8 ha 10 ha - structurantes du pays de Saint-Malo Budan Pleine-Fougères 0,2 ha 1,4 ha - Razette Pleine-Fougères - 5,4 ha 2,5 ha La fontaine au Jeune Sains 2,6 ha 3,8 ha 21,5 ha

Bas St-Georges St-Georges Gréhaigne 0,3 ha - - Le Point du Jour St-Georges Gréhaigne 3,2 ha - -

48,4 ha 129,2 ha 75,6 ha SCoT des Communautés de pays Saint du 23 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif 34 : en complément des sites précités, un potentiel de 30 ha est mobilisable Les spécialités de La French Tech Saint-Malo sont la production de contenus sur le territoire pour répondre aux projets d’exception qui ne sont pas identifiés audiovisuels, la cyber-sécurité, l’e-santé et la ville intelligente, ainsi que les objets aujourd’hui. Ce potentiel peut s’inscrire dans un document d’urbanisme local sous connectés. La technopole Atalante répartie entre Rennes et Saint-Malo permet réserve de justifier le besoin en foncier à travers un projet d’intérêt économique et d’associer les atouts des deux territoires : social majeur pour le territoire et donc l’absence de disponibilités adaptées.  la notoriété et l’image technologique et universitaire pour Rennes ; Appuyer le développement économique sur les spécificités territoriales :  la façade maritime et la renommée internationale pour Saint-Malo.

Les activités littorales et maritimes Comme indiqué à l’objectif 31, 36,5 hectares de foncier sont prévus à moyen et long termes pour développer l’emploi lié aux biotechnologies marines, numérique Objectif 35 : le port de commerce de Saint-Malo doit être conforté et modernisé. Une appliqué, au tourisme, aux loisirs, à la culture et au bien-être. zone d’accueil rétro-littorale d’activités liées au port de Saint-Malo permettra d’assurer les besoins en la matière. Les activités aéronautiques

Objectif 36 : l’activité des chantiers navals est confortée et les infrastructures Les enjeux fonciers et écologiques du site de l’aéroport de Dinard-Pleurtuit rendent adaptées, afin de répondre aux besoins du territoire, tant sur la Rance, que sur le complexe une extension des activités sur place. Le SCoT identifie néanmoins un littoral. potentiel de développement économique spécifique à cette activité.

Les activités conchylicoles Comme indiqué à l’objectif 31, 35 hectares de foncier sont prévus à moyen et long termes pour développer les activités associées à l’aéroport de Dinard-Pleurtuit.

31 hectares de foncier sont prévus à moyen et long terme pour développer l’activité conchylicole. Les localisations identifiées dans le tableau de l’objectif 32 peuvent

Disposer de zones d’activités de proximité pour les besoins de l’artisanat et Malo évoluer afin de s’adapter aux exigences du secteur de la baie du Mont-Saint-Michel. - la petite industrie Objectif 37 : les extensions de l’activité conchylicole se situent à proximité immédiate de la mer mais en cas d’incapacité, des espaces en retrait du littoral doivent L’accueil et le maintien des activités artisanales peuvent s’effectuer dans le tissu également être disponibles, pour le renforcement et la valorisation de cette activité. urbain des bourgs et centralités sans que cela n’engendre des nuisances particulières. Il est toutefois également important d’anticiper des secteurs permettant le Les activités technopolitaines développement de leur activité.

L’initiative nationale « French Tech » est destinée à valoriser les grands territoires à Objectif 38 : la localisation des zones d’activités de proximité n’affecte pas l’économie plus-value technologique par l’accélération des « startups » et leur promotion à agricole par l’enclavement d’exploitations ou par le morcellement significatif du l’étranger. Rennes et Saint-Malo sont l’un des 9 territoires à avoir remporté ce label foncier agricole. exigeant. Objectif 39 : au-delà des surfaces et projets de court terme identifiés dans le tableau

ci-après, la consommation foncière associée à la création de zones d’activités de SCoT des Communautés de pays Saint du 24 Projet de DOO – Version du 02/09/2016 proximité est déduite des enveloppes de consommation foncière à vocation l’opportunité de réduire le secteur d’inconstructibilité dans le cadre de la révision du résidentielle et mixte des communes. document d’urbanisme.

Création ou extension des zones Dans les zones d’activités existantes, des réflexions pourront également être portées

d’activités de proximité (en ha) sur l’opportunité d’optimiser les constructions existantes en hauteur et de permettre C.C. Bretagne Romantique 10 ha des extensions « à la verticale ». C.C. Baie du Mont Saint-Michel 16 ha C.C. Pays de Dol de Bretagne Objectif 43 : les extensions et créations de zones d’activités font l’objet d’Orientations C.C. Côte d’Emeraude En attente d’Aménagement et de Programmation (OAP) avec plans de composition, intégrant les Saint-Malo Agglomération 15 ha notions et les concepts suivants : 44 ha Objectif 40 : seuls les logements de gardiennage sont autorisés dans les zones - optimisation foncière : d’activités de proximité. Les logements de gardiennage sont intégrés dans le même Les espaces libres sont limités et les espaces de fonctionnement optimisés. De même bâtiment que l’activité. que pour les zones de développement résidentiel, et malgré la recherche d’un effet « vitrine » le long des axes, les zones d’activités assurent un développement en Optimiser et veiller à la qualité des parcs d’activités profondeur et non pas linéaire.

Dans le cadre de la limitation de la consommation d’espaces, les objectifs du SCoT La mutualisation des aires de stationnements est encouragée, afin de réduire leur tendent à privilégier l’optimisation des zones d’activités existantes, la requalification impact foncier.

des friches et l’utilisation du foncier disponible avant l’extension ou la création de nouvelles zones. - accessibilité adaptée :

Malo

- Objectif 41 : avant de définir de nouvelles surfaces d’activités à vocation économique, Le réseau viaire interne à la zone est hiérarchisé et connecté avec les voiries une étude de densification des zones d’activités existantes et des friches mobilisables existantes. La hiérarchisation du réseau adapte le gabarit des voies aux usages (poids à l’échelle de l’EPCI permet d’évaluer le potentiel de densification urbaine à vocation lourds/véhicules légers, employés/visiteurs…), et assure la sécurité des accès piétons économique. et cycles.

Objectif 42 : les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) et L’aménagement de la zone intègre les emplacements nécessaires à une desserte en règlements des zones d’activités existantes permettent l’optimisation de ces secteurs. transport en commun (place pour arrêt des bus ou car, liaison douce connectée, Dans ce cadre, la limitation des emprises au sol n’est pas autorisée. gabarit de voie…) afin de faciliter la mise en place ultérieure d’une ligne de transports en commun sur le site. Comme indiqué à l’objectif 26, pour les zones situées le long de grands axes routiers faisant l’objet d’une inconstructibilité spécifique, une réflexion est portée sur

SCoT des Communautés de pays Saint du

25 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Lorsqu’une desserte multimodale est envisageable de par la proximité immédiate d’une infrastructure ferrée, les emprises nécessaires sont préservées afin d’assurer la connexion du site.

- intégration paysagère :

La végétation existante est intégrée dans la réflexion, en vue d’être valorisée et préservée. Les espaces publics et les enseignes font l’objet d’une attention particulière.

L’intégration paysagère et la qualité architecturale des bâtiments sont recherchées, en termes de volume bâti, de hauteur, d’orientation des bâtiments, d’aspect extérieur des constructions. A ce titre, les espaces de stockage pourront être directement intégrés dans la volumétrie du bâtiment.

- gestion des eaux pluviales :

L’aménagement des zones d’activités permet, à travers une gestion des eaux de ruissellement, de limiter l’entraînement des polluants et de favoriser leur dégradation par des ouvrages de rétention adaptés.

Malo

-

SCoT des Communautés de pays Saint du

26 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

3) Maintenir l’équilibre de l’armature commerciale du Contribuant au La Fresnais centre - Miniac Morvan centre – Pleurtuit centre – Beaussais- maillage de proximité sur-Mer centre – Saint Briac centre - Saint Broladre centre – Saint Coulomb pays de Saint-Malo (12) centre - Saint Lunaire centre - Saint Malo Gare - Saint Malo Paramé - Saint Pierre de Plesguen centre – Tinténiac centre Objectif 44 : les objectifs en matière d’aménagement commercial de la présente  16 sites de flux / hors centres : partie concernent : A forte attractivité Parcs d’Emeraude (Pleurtuit / La Richardais) – La Madeleine + (Saint Malo - le commerce, à l’exclusion notamment du commerce et de la réparation (densité d’offre) (3) Sud) – Saint Jouan des Guérets Le Moulin automobile, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce de gros [… ] ; c’est- Se raccrochant Combourg Moulin Madame - Dol les Rolandières - Pleine Fougères Ville à-dire les activités relevant du commerce de détail au sens INSEE (division 47 du directement aux flux (6) Chérel – Ploubalay Ouest – Saint Méloir Est - Tinténiac La Morandais code NAF rév. 2 de 2008). Décentrés (5) Cancale Ouest - Dol Monseigneur de Hercé – Miniac Morvan Sud Est – Pleurtuit Terres Neuves - Tinténiac Ouest - les activités soumises à autorisation d’exploitation commerciale, au titre du Identifiés (2) La Gouesnière Ouest – Saint Georges de Gréhaigne Le Point du Jour Code du Commerce, même si elles ne relèvent pas du commerce de détail au sens INSEE (cf. ci-dessus), par exemple, les points permanents de retrait d'achats au détail commandés par voie télématique. - les nouvelles surfaces de plancher à destination commerciale, résultant soit de la construction, de l’extension, de la transformation ou du changement de destination d’un immeuble. Elles seront désignées dans le DOO comme des nouvelles implantations commerciales. - différents seuils de plancher de surface à destination commerciale, qu’ils

résultent d’une création, d’un agrandissement d’une construction ayant déjà atteint ce seuil, ou devant le dépasser par la réalisation du projet.

Malo

CARTE A METTRE A JOUR - Comme indiqué dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable

(PADD), l’armature commerciale du pays de Saint-Malo s’articule autour de :

 21 sites de centralité :

Générant des flux de Saint Malo Intramuros – Dinard centre-ville destination très importants (2) Générant des flux de Cancale centre-ville – Dol de Bretagne centre-ville destination (2) A forte Saint Malo Saint Servan – Saint Malo La Découverte – Saint Malo La multifonctionnalité (5) Houssaye – Combourg centre-ville – Pleine Fougères centre bourg Illustration 6 : Armature commerciale du pays de Saint-Malo

SCoT des Communautés de pays Saint du

27 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Tableau 2 : Répartition des communes selon l’armature commerciale

Typologie de l’armature urbaine Communes concernées Sites de centralité Sites de flux

Baguer-Morvan, Baguer-Pican, Bonnemain, Broualan, Cardroc, Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine, Cherrueix, Cuguen, Dingé, Epiniac, Hédé, Hirel, La Baussaine, La Boussac, La Chapelle-aux-Filtzméens, La Ville-ès-Nonais, Lancieux, Lanhélin, Commune du maillage rural Lanrigan, Le Minihic-sur-Rance, Le Tronchet, Le Vivier-sur-Mer, Les Iffs, Lillemer, identifiée sans site commercial Longaulnay, Lourmais, Meillac, Mont-Dol, Plerguer, Plesder, Pleugueneuc, (52 communes) Québriac, Roz-Landrieux, Roz-sur-Couesnon, Sains, Saint-Benoît-des-Ondes, Saint-Brieuc des Iffs, Saint-Domineuc, Saint-Guinoux, Saint-Léger-des-Prés, Saint- Marcan, Saint-Père, Saint-Suliac, Saint-Thual, Sougéal, Trans-la-Forêt, Trémeheuc, Tréméreuc, Tressé, Trévérien, Trimer, Vieux-Viel

La Fresnais centre-bourg Commune du maillage rural Miniac-Morvan centre-bourg La Gouesnière Ouest La Fresnais, La Gouesnière, Miniac-Morvan, Saint-Briac, Saint-Broladre, Saint- identifiée avec un site commercial Saint-Briac centre-bourg Miniac-Morvan Sud Est Coulomb, Saint-Lunaire, Saint-Georges de Gréhaigne, dans le PADD Saint-Broladre centre-bourg Saint-Georges Le Point du Jour Saint-Méloir (9 communes) Saint-Coulomb centre-bourg Saint-Méloir Est Saint-Lunaire centre-bourg

Cancale centre-ville Cancale Ouest Pôles relais Beaussais-sur-Mer centre-ville Ploubalay Ouest Cancale, Beaussais-sur-Mer, Saint-Pierre de Plesguen, Tinténiac (4 communes) Saint-Pierre centre-ville Tinténiac La Morandais

Tinténiac centre-ville Tinténiac Ouest

Parcs d’Emeraude Malo Dinard centre-ville - Combourg Moulin Madame Pleurtuit centre-ville Pôles structurants Dol Les Rolandières Dinard – Pleurtuit – La Richardais, Combourg, Dol de Bretagne, Pleine-Fougères Combourg centre-ville (6 communes) Dol Monseigneur de Hercé Dol de Bretagne centre-ville Pleine-Fougères Ville Chérel Pleine-Fougères centre-bourg Pleurtuit Terres Neuves

Saint-Malo Intramuros Saint-Malo Saint-Servan Saint-Malo La Madeleine Pôle majeur Saint-Malo – Saint-Jouan des Guérets Saint-Malo La Découverte Saint-Jouan Le Moulin (2 communes) Saint-Malo Gare Saint-Malo La Houssaye Saint-Malo Paramé

SCoT des Communautés de pays Saint du

28 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Synthèse des objectifs développés dans les pages suivantes :

La localisation préférentielle du développement commercial sur le territoire du pays de Saint Malo est définie comme suit :

 Les nouvelles implantations commerciales se font prioritairement dans les centres-bourgs, centres villes et sites de centralités, identifiés dans l’annexe DAAC.

 Les nouvelles implantations commerciales se font secondairement dans les

sites de flux, dits « périphériques », identifiés dans l’annexe DAAC.

 Les nouvelles implantations commerciales sont également possibles au sein des taches urbaines1, qui sont délimitées par les documents locaux d’urbanisme, ou dans les zones d’activités.

 L’implantation hors des sites précités, hors de la tache urbaine ou des

zones d’activités, est proscrite, afin de limiter au maximum la consommation foncière, de préserver les ressources agricoles et le cadre paysager, et de limiter les risques de transferts d’activités des centres-

bourgs, centres villes et sites de centralité, vers le bord des routes de passage.

Malo

-

Illustration 7 : Catégories de localisation préférentielle du commerce

1 Tache urbaine : continuité de bâtis accueillant déjà la multifonctionnalité principale de la

commune (équipements publics, commerces, densité d’habitat). SCoT des Communautés de pays Saint du 29 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Prioriser la pérennisation et le renforcement des centres-bourgs, des En vue de faciliter la localisation des nouvelles implantations commerciales au sein centres villes et des sites de centralités. des sites de centralité, les documents d’urbanisme locaux pourront :

Objectif 45 : les documents d’urbanisme locaux délimitent le périmètre de la tache > s’emparer des outils à leur disposition afin de contrer la déshérence commerciale urbaine2, ainsi que celui de la ou des centralités. dans les centralités afin de :

Pour les communes ayant un site de centralité, cette délimitation prend appui sur la  mettre en place de la taxe sur les locaux commerciaux vacants, localisation préférentielle inscrite dans l’annexe DAAC.  instaurer un linéaire commercial prioritaire au sein de la centralité, de manière très ciblée, avec interdiction du changement de destination (de Ces périmètres de centralité sont destinés à accueillir prioritairement les commerces. commerce vers une autre destination), Ces nouvelles implantations commerciales s’effectuent dans les conditions précisées  fixer une hauteur de rez-de-chaussée sous poutres à 3,5 mètres, dans les paragraphes suivants et dans l’annexe DAAC.  fixer un alignement par rapport aux autres bâtiments. > limiter au maximum les contraintes, en particulier en matière de stationnement, Objectif 46 : sur les communes du maillage rural, la dimension des nouvelles jusqu’à ne pas exiger de places de stationnement pour les nouvelles implantations implantations commerciales localisées dans la tache urbaine, hors centralité, ne peut commerciales de moins de 300 m² de surface de plancher. pas excéder 300 m² de surface de plancher.

Objectif 47 : sur les communes des polarités, les nouvelles implantations Promouvoir la requalification des sites commerciaux existants, sans commerciales localisées dans la tache urbaine, hors du site de centralité, sont création de nouveau site soumises à condition, par l’intégration d’éléments de règlement dans les documents

locaux d’urbanisme sur : Objectif 48 : les documents d’urbanisme locaux délimitent, le cas échéant, les sites de flux identifiés dans l’annexe DAAC.

Malo - les besoins en stationnement (employés, clientèles, livraisons) au sein de l’unité - foncière du projet, La requalification des sites commerciaux de centralité et de flux est privilégiée. La création de nouvelles galeries marchandes3 ou l’extension de galeries marchandes - la dimension des surfaces de plancher ne pourra pas excéder 300 m² pour les existantes sont exclues. communes des pôles relais, 1.000 m² pour celles des pôles structurants et 1.500 m² pour celles du pôle majeur. Objectif 49 : les sites de flux peuvent être étendus, à condition :

2 Tache urbaine : continuité de bâtis accueillant déjà la multifonctionnalité principale de la d’un même espace piétonnier couvert, ou donnant sur une promenade piétonne en façade commune (équipements publics, commerces, densité d’habitat). des magasins. 3 Galerie marchande : une galerie marchande est ici définie comme un regroupement de

commerces, comprenant notamment des locaux commerciaux de moins de 300 m², au sein SCoT des Communautés de pays Saint du 30 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

– d’assurer une continuité avec l’existant en posant une règle d’une distance maximum de 150 mètres entre les immeubles existants et les futurs bâtiments, Liste des communes du Nord-Ouest - et de respecter les règles concernant la consommation foncière en matière de Beaussais-sur-Mer Le Minihic-sur-Rance Saint-Jouan-des-Guérets commerce ci-après : Cancale Le Tronchet Saint-Lunaire Châteauneuf d’Ille-et-Vilaine Lillemer Saint-Malo Dinard Miniac-Morvan Saint-Méloir-des-Ondes Hirel Plerguer Saint-Père La Fresnais Pleurtuit Saint-Suliac La Gouesnière Saint-Benoît-des-Ondes Tréméreuc La Richardais Saint-Briac-sur-Mer La Ville-ès-Nonais Saint-Coulomb Lancieux Saint-Guinoux CARTE A METTRE A JOUR

Liste des communes de l’Est et du Sud Bonnemain Québriac Epiniac Cardroc Saint-Brieuc des Iffs Le Vivier-sur-Mer Illustration 8 : Sectorisation Nord-Ouest / Sud Est du pays de Saint-Malo Combourg Saint-Domineuc Mont-Dol

 pour les communes du Nord-Ouest du territoire, secteurs au sein desquels Cuguen Saint-Léger-des-Prés Roz-Landrieux

Dingé Saint-Pierre-de-Plesguen Broualan Malo

l’offre commerciale est abondante et répond à la fois aux habitants du - territoire et aux touristes, la consommation foncière nouvelle à destination Hédé Saint-Thual La Boussac commerciale ne peut se réaliser que si elle s’inscrit dans un projet urbain La Baussaine Tinténiac Pleine-Fougères multifonctionnel incluant de l’habitat nouveau au sein de l’unité foncière du La Chapelle-aux-Filtzméens Trémeheuc Roz-sur-Couesnon projet. Lanhélin Tressé Sains Lanrigan Trévérien Saint-Broladre  pour les communes de l’Est et du Sud du territoire, secteurs au sein desquels Les Iffs Trimer Saint-Georges-de-Gréhaigne l’offre commerciale est moins diversifiée et moins dense, répondant Longaulnay Baguer-Morvan Saint-Marcan principalement aux besoins courants de la population, la consommation Lourmais Baguer-Pican Sougéal foncière nouvelle à destination commerciale pourra se réaliser, lorsque le Meillac Cherrueix Trans-la-Forêt nombre de ménages de l’ensemble des communes situées à moins de 10 Plesder Dol-de-Bretagne Vieux-Viel minutes de déplacement en voiture du site aura crû de plus de 5% par Pleugueneuc

rapport au constat initial (recensement INSEE 2011 publié en 2014). SCoT des Communautés de pays Saint du

31 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Permettre l’accueil de certaines activités commerciales dans les zones Faciliter l’installation de commerces assurant la promotion des produits d’activités économiques locaux.

Objectif 50 : de nouvelles implantations commerciales de plus de 300 m² de surface Le développement des circuits courts constitue un support d’affirmation des de plancher sont autorisées au sein des zones d’activités économiques, en dehors des spécificités territoriales. Il promeut une limitation des déplacements (au sens large) périmètres des sites commerciaux identifiés dans le DAAC et délimités dans les et contribue au développement de l’économie résidentielle. documents d’urbanisme locaux, dans la mesure où : Objectif 52 : les documents d’urbanisme locaux permettent l’installation de locaux > cette implantation vise à développer le circuit court avec une revente majoritaire de commerciaux assurant la vente directe de produits locaux. Ils précisent les conditions produits fabriqués dans la zone d’activité économique, auxquelles ces installations peuvent déroger à la règle générale de non installation de nouveaux bâtiments commerciaux en dehors des taches urbaines. La proximité > la fréquentation commerciale générée par cette implantation ne perturbera pas directe du lieu de production doit constituer l’un des premiers critères, mais aussi la l’organisation fonctionnelle de la zone d’activité. taille modeste de l’installation commerciale, à plafonner à 300 m² de plancher.

Proscrire les implantations commerciales isolées, hors sites commerciaux et hors taches urbaines

Le commerce de détail tend de plus en plus à s’organiser autour de la logique des flux, au détriment des logiques de centralités, remettant en cause l’organisation

multifonctionnelle du territoire au risque de désertifier les centralités et de démultiplier les déplacements contraints pour la réalisation d’achats.

Malo

- Objectif 51 : toute nouvelle implantation commerciale est proscrite en dehors des sites commerciaux identifiés dans le DAAC et des taches urbaines4 délimitées par les documents d’urbanisme locaux.

La seule exception pour l’implantation de commerces hors des sites commerciaux et des taches urbaines porte sur la promotion des produits locaux, en lien direct avec la production (Cf. paragraphe suivant).

4 Tache urbaine : continuité de bâtis accueillant déjà la multifonctionnalité principale de la

commune (équipements publics, commerces, densité d’habitat). SCoT des Communautés de pays Saint du 32 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

4) Assurer les conditions de la poursuite du  l’identification des déplacements existants et potentiels (circulation des engins et des troupeaux) pouvant être perturbés par le développement développement des activités primaires urbain et à ce titre, la définition des enjeux de maintien de ces liaisons.

S’appuyer sur un diagnostic pour identifier les enjeux locaux pour les activités Mettre en œuvre la préservation des espaces agricoles stratégiques primaires La limitation de l’artificialisation des terres agricoles est une condition nécessaire au Les activités primaires façonnent le pays de Saint-Malo à travers des aspects maintien et au bon développement des activités agricoles. L’ensemble des espaces identitaires, paysagers, économiques et environnementaux. Ce n’est pas une activité agricoles présente un intérêt pour le pays de Saint-Malo. Afin de concilier intérêt mais bien des activités qu’il s’agit de maintenir, valoriser et développer. Elles agricole et développement urbain, il est cependant important d’adapter les objectifs intègrent les pratiques agricoles, mais également les pratiques conchylicoles, de préservation de ces espaces à la diversité des milieux agricoles et aux enjeux qui forestières, les autres activités associées, ainsi que celles d’extraction. s’observent.

Objectif 53 : afin de définir localement les enjeux ayant trait à la pluralité des Objectif 54 : à l’échelle du pays de Saint-Malo, 2 types d’ « espaces agricoles à pratiques, mais aussi des espaces d’activités, les documents d’urbanisme locaux protéger » font l’objet d’une règlementation particulière : intègrent notamment dans leur diagnostic:  Les ensembles de haute qualité des sols (cartographie indicative ci-dessus) ; - l’identification et la caractérisation des bâtiments et sites de production, leurs  Les espaces à forte pression urbaine (notamment les communes littorales et contraintes et leurs perspectives de développement ; les secteurs périphériques des polarités).

- l’identification des productions, ainsi que des surfaces d’exploitation ; Les « espaces agricoles à protéger » sont déclinés dans les documents d’urbanisme locaux. Ils font l’objet d’un zonage adapté (par exemple « Ap », comme « Agricole

Malo

- l’identification des enjeux territoriaux de protection des espaces naturels et du - protégé »), les préservant de toute nouvelle construction, sauf pour deux exceptions : développement des activités primaires en caractérisant la dynamique du secteur primaire ; - les extensions des bâtiments agricoles existants, - les nouveaux bâtiments agricoles qui sont autorisés à proximité des - l’identification des enjeux liés à la ressource en eau, sur les volets qualitatif et bâtiments existants. quantitatif, ainsi que leur interaction avec les activités primaires. En complément des traductions pouvant être appliquées dans les documents - pour les bâtiments ou sites de production, ainsi que les surfaces d’exploitation, situés d’urbanisme locaux, ces secteurs peuvent faire l’objet de programmes de protection à moins de 500 m ou au sein d’un espace, susceptible de faire l’objet de nouvelles ou de gestion spécifiques visant à protéger l’agriculture de toute urbanisation : constructions, des précisions sont apportées sur : - les Zones Agricoles Protégées (ZAP) qui consistent en la création d’une  le mode d’exploitation (propriétaire, fermier…), les projets d’investissement servitude d’utilité publique, garantissant la pérennité du potentiel en terme de bâti, l’âge des exploitants, les possibilités de transmission, les agronomique, biologique ou économique de la zone agricole ciblée ;

réserves d’eau etc. SCoT des Communautés de pays Saint du 33 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

- les Périmètres de protection des espaces Agricoles Et Naturels périurbains (PAEN) qui visent à :

o assurer la vocation des espaces agricoles, naturels et boisés à long terme par un système de veille foncière,

o mettre en place des plans d’actions au travers de cahiers des charges adaptés aux enjeux agricoles, environnementaux et sociaux des territoires concernés.

CARTE A METTRE A JOUR

Malo

-

Ensembles de haute qualité des sols

Illustration 9 : Espaces de haute qualité des sols à protéger du pays de Saint-Malo

(Source : diagnostic agricole réalisé par la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine, 2014)

SCoT des Communautés de pays Saint du

34 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Prendre en compte les enjeux agricoles dans le cadre des projets de développement d’urbanisme local justifie la possibilité pour un engin agricole de relier les deux urbain entités de manière « réaliste ».

Objectif 55 : l’ouverture à l’urbanisation d’espaces agricoles prend en compte les Encadrer la production de logements de fonction pour éviter les conflits d’usage perspectives de maintien et de développement des exploitants agricoles afin de avec les tiers favoriser la pérennité de ces exploitations. Un zonage garantit la destination agricole Objectif 58 : afin de permettre la bonne transmission des exploitations agricoles, des terres en tenant compte du positionnement des sièges et bâtiments des d’éviter les futurs conflits d’usage et d’assurer la préservation des sites exploitations agricoles, de l’intégrité du parcellaire agricole et du maintien d’un accès d’exploitations, un seul logement de fonction est autorisé par site d’exploitation. Les aux terres exploitées. La pérennité de l’exploitation peut le cas échéant être assurée, logements de tiers sont interdits à moins de 100 mètres d’un site d’exploitation. par un échange de terrain, après concertation avec les agriculteurs. Changement de destination des bâtiments conchylicoles C’est, néanmoins, au sein de ces espaces que les documents d’urbanisme locaux, peuvent prévoir les extensions de l’urbanisation, dans le strict respect des Objectif 59 : afin de maintenir les activités primaires nécessitant la proximité de la dispositions du DOO. mer, le changement de destination des bâtiments conchylicoles n’est pas autorisé.

Limiter les conflits d’usage avec les tiers relatifs aux déplacements nécessaires aux Les constructions peuvent néanmoins changer d’usage si elles poursuivent une activités primaires vocation primaire.

Objectif 56 : les conflits d’usage potentiels liés aux déplacements nécessaires aux Valorisation des productions locales activités primaires avec les usagers « classiques » du réseau, nécessitent une

attention particulière à la circulation des engins liés à ces activités, sur les communes Le développement des circuits courts constitue un support d’affirmation des

de Cancale, Dol-de-Bretagne, La Gouesnière et Pleurtuit. Pour les communes spécificités territoriales. Il promeut une limitation des déplacements (au sens large) Malo

- concernées, les documents d’urbanisme locaux inscrivent dans leur diagnostic une et contribue au développement de l’économie résidentielle. analyse des flux correspondants. Les modifications de circulations induites par le Comme indiqué dans l’Objectif 52, l’installation de locaux commerciaux assurant la projet communal sont justifiées en prenant en compte les enjeux agricoles. vente directe de produits locaux peut être envisagée en zone agricole. Objectif 57 : les documents d’urbanisme locaux indiquent les principes de circulations alternatives pour les engins liés aux activités primaires, dans le cadre d’aménagements routiers et de développement urbain résultant d’une consommation significative de terres agricoles.

A titre d’exemple, tout enclavement de terres agricoles ou coupure d’entités agricoles doit être évité. Dans le cas où cela ne pourrait être évité, le document

SCoT des Communautés de pays Saint du

35 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

5) Valoriser l’économie touristique

Le pays de Saint-Malo possède une attractivité touristique de premier plan aux niveaux national et international. Les flux touristiques se concentrent fortement sur les sites d’attrait du littoral : baie du Mont-Saint-Michel, villes de Saint-Malo, Dinard et Cancale, côte d’Emeraude et estuaire de la Rance.

Les secteurs rétro-littoraux disposent également d’un potentiel touristique important qu’il convient de continuer à valoriser et à développer.

Objectif 60 : des liaisons entre le littoral et le rétro-littoral, mais aussi entre les principaux secteurs touristiques et les principales gares, sont développées notamment en termes de réseau de déplacements doux (véloroutes, voies vertes, chemins de randonnée…) et de sites touristiques.

Malo

-

Illustration 10 : Sites touristiques et des liaisons privilégiées du pays de Saint-Malo

SCoT des Communautés de pays Saint du

36 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Liste des principaux sites touristiques hors secteur littoral :

1 Malouinière de la Ville Bague 2 Musée Jacques Cartier 3 Parc de la Malouinière de la Chipaudière 4 L'Atelier du Verre 5 Malouinière du Puits Sauvage 6 Le Mohair de la Côte d'Emeraude 7 Fort Saint-Père 8 Espace d'Interprétation Archéologique de Lillemer 9 Mont-Dol 10 Dol-de-Bretagne 11 Télégraphe Chappe 12 Maison des Polders 13 Parc Aligator bay (site hors territoire SCoT) 14 Musée de la Paysannerie 15 L’allée couverte de Tressé 16 Golf du Tronchet 17 Domaine des Ormes

18 Parc Départemental de la Higourdais et château de Landal 19 Maison du Sabot de Trans la Forêt

Malo 20 Récrénature (site hors territoire SCoT) - 21 Jardin du Granit (Lanhélin) 22 Cobac Parc 23 Parc zoologique de la Bourbansais 24 Combourg 25 Base Canoë-Kayak de la Bretagne Romantique 26 Musée de l'outil et des Métiers 27 Bécherel (site hors territoire SCoT) 28 Château de Montmuran 29 Maison du Canal d'Ille et Rance et site des 11 écluses 30 Rigole du Boulet

SCoT des Communautés de pays Saint du

37 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Développement touristique en secteurs agricole et naturel

Objectif 61 : afin de favoriser le développement des équipements touristiques, en particulier à proximité des liaisons touristiques présentées précédemment, le changement de destination des bâtiments situés en espace agricole et naturel est permis pour la vocation de gîtes ruraux, de fermes-auberges, d’hôtels de capacité petite et moyenne et de résidences de tourisme, sous réserve de ne pas compromettre l’activité agricole.

Il s’agit de promouvoir la valorisation réciproque des activités touristiques et agricoles. Des activités de diversification, en lien avec des potentialités touristiques nouvelles (gîtes ruraux, accueil à la ferme…), sont recherchées, mais également le développement de la relation « ville-campagne » au travers de la vente directe par exemple.

Malo

-

SCoT des Communautés de pays Saint du

38 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

6) Favoriser l’émergence d’une offre globale de d’optimiser les infrastructures existantes et de limiter les conflits d’usage potentiels entre les différents usagers de la route. déplacements à l’échelle du pays

Faisant écho à l’ensemble des orientations et objectifs relatifs à la mise en œuvre de Optimiser les stationnements l’armature territoriale, ainsi qu’à la maîtrise des formes urbaines et de l’étalement Concernant les stationnements en secteurs commerciaux : urbain, cette orientation se traduit par la recherche d’une proximité et d’une accessibilité entre les différentes fonctions présentes sur le territoire. Objectif 64 : pour toutes les communes disposant d’un site commercial de centralité5, en vue de faciliter la localisation des nouvelles implantations commerciales au sein Faire évoluer les grandes infrastructures routières des sites de centralité, les documents locaux d’urbanisme limiteront au maximum les contraintes, en particulier en matière de stationnement, jusqu’à ne pas exiger de Le pays de Saint-Malo dispose déjà sur son territoire de la présence de grands axes places de stationnement pour les nouvelles implantations commerciales de moins de primaires d’intérêt régional voire supra régional. Ainsi la RD 137 et la RN 176 mais 300 m² de surface de plancher. aussi les RD 795, 168, 266 ou 155 assurent une bonne desserte du territoire. Pour les secteurs commerciaux « périphériques »5, le traitement des stationnements Il n’y a pas lieu d’ici à 2030 de faire émerger de nouvel axe structurant pour le sera préférentiellement opéré par des sous-ensembles d’un maximum de 50 places, territoire, ni de passer en 2x2 voies des axes existants, sauf éventuellement sur des séparés les uns des autres par une végétalisation de type arbres de moyenne tige. portions restreintes comme cela pourrait être le cas pour la finalisation du doublement de la RN176 ou du pont Chateaubriand. L’amélioration ou la La question des stationnements sur le secteur littoral

fluidification de certaines routes apparait néanmoins importante afin de faciliter les En secteur littoral, certains sites peuvent nécessiter des aménagements adaptés dans déplacements mais aussi de limiter les nuisances pour les riverains.

la bande des 100 mètres, afin de garantir la préservation des milieux et d’organiser Malo

- Objectif 62 : ainsi, concernant la RD 155 entre Dol-de-Bretagne et Fougères, les les stationnements sauvages observés (Cf. Partie relative à la traduction locale de la documents d’urbanisme locaux relatifs à cet axe prévoient le contournement des loi Littoral). bourgs qu’elle traverse afin d’en améliorer l’accessibilité. Favoriser les mobilités alternatives à l’usage individuel de la voiture Objectif 63 : le franchissement de la Rance est amélioré sous toutes ses formes. L’organisation territoriale du pays et les perspectives de développement associées L’ensemble du réseau routier et plus particulièrement le réseau départemental, vont engendrer à la fois une augmentation des déplacements, mais aussi une pourrait faire l’objet, sur ses bas-côtés d’un nouveau support des mobilités douces optimisation de ceux-ci. En limitant l’étalement urbain et en facilitant la proximité ou pour le déplacement des engins agricoles. Cet usage, permettrait à la fois

5 La cartographie des sites commerciaux est située en page 26

SCoT des Communautés de pays Saint du

39 Projet de DOO – Version du 02/09/2016 des fonctions résidentielles, économiques et d’équipements et services, les  L’axe Cancale/Châteauneuf d’Ille-et-Vilaine (RD76 / RD74) conditions d’un développement des transports collectifs et de leur fréquentation  L’axe Cancale/Saint-Malo sud (RD 76 /RD2) sont améliorées.  L’axe Dol-de-Bretagne/Combourg (RD795)  L’axe Saint-Malo/Dinard (RD168) Développer le réseau des transports collectifs et l’intermodalité  L’axe Dinard/Pleurtuit (RD266/route de Dinard) Il n’y a pas « un » mais « des » réseaux de transports collectifs sur le pays de Saint-  L’axe Dinard/La Richardais Malo. Ces réseaux s’illustrent par une très forte disparité, tant en « densité » des  L’axe Beaussais-sur-Mer/Dinard (RD768/RD168) arrêts, qu’en diversité des destinations et en cadencement des lignes.  L’axe Saint-Malo/Cancale (RD355)  L’axe Saint-Malo/Dol-de-Bretagne (RD4) Afin d’assurer une efficacité des transports en commun, le renforcement des réseaux  L’axe Combourg/Tinténiac et Combourg/Hédé-Bazouges (RD795/RD20) de transports en commun est recherché à travers le déploiement des arrêts et surtout l’amélioration des cadencements associés. Dessertes locales stratégiques :

En complément du maillage global recherché, certains « points d’accroche » d’un  L’axe Dol-de-Bretagne/Pleine-Fougères réseau territorial doivent être valorisés. Ces plateformes multimodales, existantes ou  L’axe Combourg/St-Pierre de Plesguen (RD794/RD637) à créer, permettent d’optimiser les déplacements et de favoriser la pratique de la  L’axe Combourg/Pleine-Fougères (RD796/RD83/RD90) mobilité alternative à la voiture individuelle.  L’axe Combourg /Miniac-Morvan (RD73)  L’axe Combourg/Rennes (RD82) L’aménagement des espaces attenants à ces pôles d’échanges favorise  L’axe Beaussais-sur-mer / Dinan (RD2)

l’intermodalité ainsi qu’une urbanisation propice au développement des fonctions :  L’axe Pleurtuit / Tréméreuc (RD766)

Malo  d’une part, commerciales et de services en optimisant la convivialité, -  d’autre part, résidentielle avec une densité suffisante pour en valoriser Liaisons littorales, de Beaussais-sur-Mer à Saint-Georges de Gréhaigne l’atout majeur que constitue l’accessibilité aux transports collectifs. Objectif 65 : les liaisons identifiées ci-après représentent des axes stratégiques sur Les secteurs stratégiques pour le maintien, la création ou le renforcement des arrêts lesquels un renforcement ou un déploiement des transports collectifs est facilité à existants ou potentiels ayant pour vocation de permettre la mise en œuvre d’un court, moyen ou long terme. maillage cohérent du territoire sont identifiés sur la carte suivante.

Axes structurants (d’importance supra-territoriale) :

 L’axe Saint-Malo/Rennes (RD137 et RD637/RD137))  L’axe Dinan/Dol-de-Bretagne/Avranches (RN176)

Axes secondaires (d’importance territoriale) : SCoT des Communautés de pays Saint du 40 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif 66 : les communes dont le bourg est concerné par les liaisons ci-contre, identifient, dans leurs documents d’urbanisme locaux, les sites privilégiés pour la desserte en transports collectifs et assurent une intensité urbaine renforcée6 dans un secteur de proximité. Chaque secteur de proximité est justifié au cas par cas selon la taille du bourg et son contexte urbain.

Objectif 67 : pour les communes dont le bourg est concerné par les liaisons ci-contre, hormis la liaison littorale, une part de logements à coût abordable est recherchée dans les opérations d’aménagement et notamment de renouvellement urbain, au sein de ces secteurs de proximité.

Les polarités du territoire, support d’intermodalité

Jouant un rôle central dans l’organisation territoriale en matière d’offre en équipements, services et emplois, l’ensemble des polarités de l’armature favorise un usage facilité des transports en commun.

Objectif 68 : au sein des polarités de l’armature territoriale, les principaux secteurs d’extension urbaine constituent des sites privilégiés à desservir : des liaisons douces7 sont définies pour assurer la connexion avec les arrêts existants de transports

collectifs existants ou à créer.

Malo Objectif 69 : au sein des documents d’urbanisme locaux, les nouveaux équipements - publics des communes des polarités sont réalisés en cohérence avec les secteurs potentiels ou effectifs des transports collectifs. Dans le cas d’une impossibilité à assurer cette cohérence, l’emplacement retenu est justifié.

En complément des aménagements favorisant l’usage des transports collectifs, les polarités du territoire devront jouer le rôle de nœud de mobilité.

Illustration 11 : Secteurs privilégiés du développement des transports collectifs

6 7 Pour les secteurs de gare, le niveau de l’intensité urbaine est précisé à l’Objectif 9. A minima une liaison piétonne et de préférence une liaison cyclable complémentaire. SCoT des Communautés de pays Saint du 41 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Objectif 70 : au sein des documents d’urbanisme locaux, à minima, les communes des Mettre en œuvre un véritable projet de valorisation urbaine à proximité des polarités identifient un ou plusieurs secteurs ayant vocation à faciliter le transfert secteurs de gare entre modes de déplacement. Les gares jouent un rôle structurant important sur le territoire, et les communes Ces secteurs, qui constituent des plateformes multimodales, sont accessibles en situées à proximité assurent un accueil de population plus important. Il est essentiel mode doux à partir du bourg et peuvent accueillir une desserte par les transports d’utiliser ces secteurs pour favoriser l’ensemble des modes de déplacement et en collectifs. Un minimum de stationnements de vélos est prévu et le stationnement pour faire de véritables secteurs de développement urbain. les voitures peut être mutualisé avec les activités annexes. Lorsqu’une gare est présente sur la commune, une plateforme multimodale y sera nécessairement Objectif 72 : les sept gares existantes ou potentielles non concernées par une polarité associée dans un périmètre proche. de l’armature territoriale facilitent les pratiques intermodales. Il s’agit des gares de La Gouesnière/Saint-Méloir-des-Ondes, La Fresnais, Miniac-Morvan, Plerguer, Les aires de covoiturage et les bornes de recharge électrique peuvent également être Bonnemain, Dingé et La Boussac. Ces secteurs sont accessibles en mode doux à partir associées à ces plateformes multimodales. du bourg et prévoient la possibilité de desserte par les transports collectifs. Un minimum de stationnements de vélos est prévu et le stationnement pour les voitures Anticiper les transports collectifs au sein de chaque commune peut être mutualisé avec les activités annexes. Le nombre de stationnements est La mise en place d’un réseau de transports en commun nécessite une intensité adapté à l’importance de la gare et de sa fréquentation. urbaine et une efficacité en matière de distance temps. Ainsi, il n’est pas envisageable Les aires de covoiturage et les bornes de recharge électrique peuvent également être aujourd’hui de déployer le réseau sur l’ensemble du territoire. Néanmoins, associées aux secteurs de gare. l’opportunité de mettre en place un ou plusieurs arrêts doit se poser pour chaque

commune en vue d’en anticiper la faisabilité sur le long terme. Ces réflexions peuvent Objectif 73 : les communes dont le bourg est situé à moins de 2500 m d’une gare porter sur un transport collectif « classique » mais aussi sur des transports spécialisés Malo permettent la mise en place d’une liaison douce entre le bourg et la gare concernée. - de type scolaire ou ponctuels ou encore pour la mise en place de transports à la demande. Objectif 74 : les secteurs de gare font l’objet d’une orientation d’aménagement et de programmation (OAP) spécifique, portant sur une réflexion globale du secteur, tant Objectif 71 : au sein de chaque commune, une ou des orientations d’aménagement et sur les activités permises que sur la morphologie urbaine du secteur. Celle-ci assure de programmation (OAP) prévoient des emplacements pouvant faire l’objet d’une une diversité des activités permises avec a minima la possibilité d’y associer des desserte en transports collectifs au sein des principales zones d’habitat. activités tertiaires et règlemente un minimum de stationnement vélos.

Ces emplacements se traduisent soit par l’aménagement d’un stationnement dédié L’organisation territoriale envisagée privilégie la modernisation et le cadencement dans le cas d’une desserte programmée à court terme, soit par l’aménagement de de la voie ferrée Dol-Pontorson ainsi que la desserte des communes de Pleine- stationnements voitures facilement « ré aménageables » ou d’espaces publics non bâtis.

SCoT des Communautés de pays Saint du

42 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Fougères et de La Boussac. En effet, le rééquilibrage territorial vers l’Est assure un intérêt renforcé pour la « réouverture » de ces deux arrêts8.

Faciliter la pratique du covoiturage

Avant de changer les habitudes de déplacements, il apparait nécessaire de les optimiser. Ainsi, limiter l’usage individuel de la voiture apparait comme un objectif essentiel pour un territoire où la majorité des déplacements s’effectue en voiture.

Objectif 75 : l’ensemble des secteurs privilégiés pour le développement des transports collectifs et pour la mise en place des plateformes multimodales prévoit la mise en place d’une aire de covoiturage, dans le cas ou des pratiques occasionnelles seraient constatées (regroupement de voitures stationnées sur les bas-côtés à proximité des nœuds routiers) ou lorsqu’il n’y a pas d’offre déjà existante dans les 5 km aux alentours du bourg ou de l’axe concerné. Dans les autres cas, la pertinence de tel aménagement est étudiée dans les documents d’urbanisme locaux, particulièrement au niveau des principaux échangeurs.

Les aires de covoiturage à aménager peuvent faire l’objet d’un Emplacement

Réservé, le cas échéant, dans les PLU. La liaison par modes doux avec les centralités les plus proches est facilitée.

Malo

- Objectif 76 : dans le cas d’aires situées à proximité de secteurs commerciaux ou d’équipements faisant l’objet de grandes aires de stationnements, une mutualisation avec ces secteurs est recherchée en priorité.

8 Pleine-Fougères dispose déjà d’une gare et La Boussac d’une halte ferroviaire qui ne sont

toutefois actuellement plus desservies. SCoT des Communautés de pays Saint du 43 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Mise en place d’un réseau de bornes électriques

Diversifier les modes de déplacement, participe à limiter l’usage majoritaire de la voiture individuelle émettrice de gaz à effet de serre. S’il est difficile aujourd’hui d’anticiper le développement des voitures électriques, il apparaît important de favoriser cette pratique pour offrir une alternative au « tout pétrole ». Dans une région où la production électrique est inférieure à la consommation, il est néanmoins important d’associer le développement de cette pratique à une optimisation des déplacements.

Nombre de Nombre Nombre Communes concernées par bornes de bornes de EPCI la première phase de Normales/ Accélérée bornes déploiement Accélérées s rapides CARTE A METTRE A JOUR St-Malo ; Cancale ; St-Méloir- des-Ondes ; Miniac-Morvan ; CA de Saint Malo 11 1 1 St-Jouan-des-Guérets ; St- Agglomération Coulomb ; St-Père ; Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine. Combourg ; Tinténiac ; St- CC Bretagne 4 0 0 Pierre-de-Plesguen ; St-

Romantique Domineuc Dinard ; Lancieux ; Pleurtuit ; CC Côte

Malo

8 0 0 Beaussais-sur-Mer ; La - d'Emeraude Richardais St-Lunaire CC du Pays de Dol de Bretagne Dol-de-Bretagne, Pleine- 2 0 0 CC Baie du Mont Fougères Saint Michel Tableau 3 : Plan de déploiement du réseau de bornes électriques prévu par les Syndicats départementaux d’Energie des Côtes d’Armor et d’Ille et Vilaine

Objectif 77 : La localisation des bornes électriques se situe préférentiellement à proximité des équipements et services de la commune.

Illustration 12 : Secteurs privilégiés de l’implantation d’aires de covoiturage du pays de Saint- Malo

SCoT des Communautés de pays Saint du

44 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Accompagner le développement des mobilités douces L’ensemble du réseau routier et plus particulièrement le réseau départemental, pourrait faire l’objet, sur ses bas-côtés d’un nouveau support des mobilités douces. Les déplacements doux de proximité au sein de chaque commune Objectif 82 : les documents d’urbanisme locaux anticipent la mise en place de liaisons Les pratiques douces jouent un rôle important pour limiter l’usage des véhicules cyclables entre les centres bourgs / centres villes, entre ces derniers et les principales motorisés mais aussi pour faciliter les déplacements de ceux qui n’y ont pas accès, zones d’activités, ainsi qu’avec les gares les plus proches. les jeunes notamment. Les liaisons douces touristiques et de loisirs Objectif 78 : les documents d’urbanisme locaux identifient les liaisons douces existantes et favorisent leur maillage à travers l’inscription des axes à relier sous la L’aspect ludique et agréable du vélo est également une facette importante à prendre forme d’emplacements réservés en zone urbaine. en compte afin d’offrir des circuits adaptés à cette pratique et à la découverte des paysages du pays. Objectif 79 : des espaces à vocation piétonne et cyclable sont intégrés dans les surfaces à urbaniser en extension ou en renouvellement. L’aménagement de ces Si les pistes adaptées aux déplacements du quotidien peuvent servir à la promenade, espaces n’est pas forcément séparatif, il peut s’agir d’une voirie partagée. il s’avère en revanche préférable d’offrir des secteurs en « site propre »9 afin d’assurer un cadre agréable. Objectif 80 : la réalisation d’un équipement public s’accompagne de stationnements pour vélos. Objectif 83 : afin de favoriser l’intermodalité « train-vélo » pour les déplacements touristiques, des liaisons entre les secteurs touristiques et les gares sont développées. Objectif 81 : les documents d’urbanisme locaux fixent le seuil en nombre de Ainsi, les rabattements du canal Ille et Rance, du littoral et des principaux sites

logements, à partir duquel les bâtiments à usage principal d’habitation, qui ne touristiques, vers les gares sont notamment privilégiés. comprennent pas de stationnement bâti clos et couvert pour les voitures, réalisent un

Malo stationnement vélo clos. En appui du maillage des liaisons douces, la mise en place de points de réparation - vélos et de sites de rabattement vers les lignes de bus permettant de voyager avec La pratique cyclable pour les déplacements du quotidien son vélo sont privilégiés.

Au-delà des « petits » déplacements, la pratique du vélo peut être recherchée de Afin de faciliter la traversée de la Rance, et d’offrir des alternatives à la découverte manière plus large à travers un maillage intercommunal. La liaison entre les bourgs de l’estuaire, la mise en place de bac vélo pourrait être envisagée. situés à proximité les uns des autres ou situés à proximité de gares et de secteurs d’emplois seront tout particulièrement recherchés.

9 Les voies douces en site propre sont uniquement dédiées à ces pratiques.

SCoT des Communautés de pays Saint du

45 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

7) Anticiper les grands projets d’équipement et de  Agriculture services à l’échelle du pays - Projet de réalisation d’un séchoir à maïs dans le secteur de Dol de Bretagne Objectif 84 : en lien avec l’armature territoriale et les principales orientations du PADD, des projets d’équipement structurants pour le territoire sont identifiés ci-  Sécurité après :

- Projet de gendarmerie à Combourg - Projet de centre de secours à Cancale et à Ploubalay  Santé et social :

- Projet d’un hôpital dans le secteur de Dinard La consommation foncière associée à la réalisation de ces équipements n’est pas - Projet d’un hôpital psychiatrique dans le secteur de Saint-Malo - Projet d’un centre médico psychologique à Combourg déduite des enveloppes de consommation foncière à vocation résidentielle et mixte - Projet d’extension de la clinique Saint-Joseph à Combourg des communes ; elle est toutefois optimisée.

 Tourisme et culture : Ils ne constituent toutefois qu’une part des projets qui verront le jour d’ici 2030.

- Projet d’un musée d’histoire maritime à Saint-Malo - Projet de site pour l’accueil de festivals nécessitant des aménagements en dur Assurer le développement des équipements de proximité

 Enseignement et formation Les équipements et services de proximité (non évoqués ci-dessus), s’implantent préférentiellement dans ou à proximité des centres-bourgs et des centres-villes et

Malo

- Projets de sites de formation de l’enseignement supérieur et notamment la zone - recherchent à la fois l’optimisation foncière et une intégration architecturale, urbaine « campus » à Saint-Malo, à côté de l’IUT, regroupant plusieurs écoles supérieures et paysagère qualitative. (école d’infirmiers, école de la marine marchande…) - Projets de création et d’extension de collèges et de lycées sur le territoire Objectif 85 : la consommation foncière associée aux équipements et services de proximité est déduite des enveloppes de consommation foncière à vocation  Mer et littoral résidentielle et mixte des communes. - Projets d’infrastructures et équipements nécessaires à la sécurité et aux activités liées à la mer et notamment la réalisation de cales Anticiper les grands projets de services liés aux besoins des populations

Le maintien et le développement des services, tant structurants que de proximité,  Sports et loisirs sont recherchés. - Projet de piscine sur le territoire de Saint-Malo Agglomération

SCoT des Communautés de pays Saint du

46 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

A l’échelle locale, la réponse aux besoins associés à l’accueil démographique, est favorisée, notamment en ce qui concerne les services liés à la petite enfance ou à l’accompagnement des personnes.

A l’échelle intercommunale, une organisation mutualisée de l’offre de services permet à la fois de répondre aux besoins de toutes les communes et d’assurer un niveau plus qualitatif des services.

Dans cette organisation, les polarités jouent un rôle essentiel à travers l’offre de services qu’elles assurent ; elles sont appuyées par une offre diversifiée de proximité sur les communes rurales et périurbaines.

Objectif 86 : les Programmes Locaux de l’Habitat (PLH) et les documents d’urbanisme locaux analysent les besoins liés à l’évolution projetée de leurs populations et assurent la capacité à répondre aux besoins pour à minima les équipements et services suivants :

 alimentation en eau potable ;  assainissement des eaux usées ;  accueil de la petite enfance ;

 enseignement scolaire primaire et secondaire ;

 Malo

hébergement des personnes âgées. -

SCoT des Communautés de pays Saint du

47 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

délimitée. Les marais de Dol forment un paysage incomparable qui associe cinq III – PRENDRE APPUI SUR LES structures paysagères : Les marais noirs aux sols tourbeux, Les marais blancs au sol de tangue, Les polders modernes, La digue urbanisée et Les buttes. « MURS PORTEURS » DU PAYS - Massif de Saint-Broladre : sur le plateau lui-même, s’étend une campagne très arborée, peu bâtie et ponctuée de plans d’eau. Le bocage apparait particulièrement dense, du fait de la permanence de l’élevage des bovins, favorisant le maintien de prairies.

1) Associer aménagement du territoire, qualité - Bassin de Pleine-Fougères : les paysages sont assez ouverts vers l’est ou les paysagère et fréquentation touristique parcelles sont plus vastes, à l’exception des bords de vallée. Moins continues que sur le plateau voisin de Saint-Broladre, ces petits ensembles de parcelles resserrées offrent un paysage dense, ferme, intime, alternant avec des groupes de parcelles Préserver l’identité des 12 unités paysagères principales beaucoup plus grandes.

Le Pays de Saint-Malo dispose d’une grande diversité de paysages qui se caractérisent - Massif de Saint Pierre-de-Plesguen : contrastant avec les unités voisines, les forêts, par 12 unités paysagères différentes : bois, haies bocagères et gaines boisées de ruisseaux et de vallons sont des éléments de constitution très forts de l’unité du Massif de Saint-Pierre-de-Plesguen. - Côte d’Emeraude, du Frémur à la Rance : les stations balnéaires marquent les paysages côtiers par les architectures des villas cossues et de leurs jardins. L’arrière- - Bassin de Combourg : entre les massifs granitiques qui le cadrent et l’offrent à la pays voit les franges urbaines se mêler aux espaces agricoles sous pression. vue, ce bassin vallonné, ancré à la ville de Combourg, présente une diversité de

paysages ruraux. - Vallée de la Rance : marquée par la présence de l’eau, la vallée offre un paysage

Malo ouvert et une sensation de vide. La rareté des haies bocagères sur les coteaux - Canal d’Ille et Rance : les vallées, les alignements d’arbres quasi-continus le long du - renforce ce sentiment d’ouverture. canal ainsi que la gaine boisée (ripisylve) des cours d’eau font du canal un repère lointain.

- Saint-Malo et le Clos Poulet : paysages côtiers urbains de Saint-Malo et Cancale - Vallons de Saint-Thual : l’unité des vallons de Saint-Thual propose des paysages cadrant les cultures légumières de la Rance à la Manche. contrastés de plaine, de vallon, et de coteau. La succession de sommets induit des relations fortes de covisibilité, justifiant une attention particulière aux formes - Mer et estran du Mont Saint-Michel : la partie de la baie du Mont-Saint-Michel d’urbanisation des villages de crêtes. située au nord des digues est un vaste espace à la fois terrestre et marin, selon les marées. Unique par ses dimensions et par la mise en scène du Mont dont la présence - Collines de Saint-Aubin-d’Aubigné : entre les forêts, les rivières naissantes et les renforce l’évocation de la nature. plans d’eau, l’unité est constituée de « poches » de paysages ruraux qui se - Marais de Dol : préservée des incursions marines par une digue, la partie Sud de la distinguent par la densité de la maille bocagère. baie du Mont-Saint-Michel est une vaste étendue plate gagnée sur la mer et bien

SCoT des Communautés de pays Saint du

48 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Intégrer les constructions dans le grand paysage

La formalisation d’un plan de gestion relatif à la baie du Mont-Saint-Michel participe à adapter localement les objectifs paysagers associés à ce site emblématique.

Objectif 87 : les nouveaux bâtiments autorisés en zones agricoles et naturelles participent à la qualité des paysages du territoire, notamment en répondant aux principes suivants : CARTE A METTRE A JOUR  adaptation à la pente naturelle du terrain sur lequel ils sont implantés ;  implantation regroupée pour éviter d’avoir des volumes dispersés qui ont un impact plus important sur le paysage.  rattachement aux éléments existants qui structurent le paysage : utilisation de la végétation existante, murets, chemins,….

Ces principes ne remettent toutefois pas en cause la pérennité d’activités en place.

Objectif 88 : les principales lignes de crêtes et de surplomb sont identifiées sur la cartographie page suivante. Les documents d’urbanisme localisent ces lignes de

crêtes et de surplomb, ainsi que celle ayant un intérêt paysager à l’échelle locale, ainsi que les principaux cônes de covisibilité associés. Au sein des secteurs ainsi identifiés :

Malo

-

 les nouvelles constructions sont conditionnées à un principe de proximité avec un espace bâti existant, sauf pour les constructions nécessitant une distance par rapport aux tiers (ICPE notamment)

 les nouvelles constructions sont intégrées au paysage environnant (sens de faîtage dans la courbe de niveau, volumétrie, choix des matériaux, teintes

adaptées, appui sur les éléments boisés environnants…).

Sur ces secteurs, une analyse paysagère et architecturale préalable est souhaitable afin d’anticiper l’impact du projet sur son environnement et de déterminer une Illustration 13 : Unités paysagères du pays de Saint-Malo orientation optimale. (Source : Atlas des paysages d’Ille et Vilaine)

SCoT des Communautés de pays Saint du

49 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Valoriser le patrimoine local

Traduire les protections patrimoniales en valorisation locale

La valorisation du patrimoine architectural passe inévitablement par la rénovation et l’entretien du bâti et de son environnement proche.

Objectif 89 : afin de valoriser le patrimoine local à l’échelle de l’ensemble du pays de Saint-Malo et notamment sur les secteurs non littoraux, le changement de destination des bâtiments patrimoniaux est permis s’il ne compromet pas l’activité agricole.

Valoriser le « petit patrimoine »

Le patrimoine se décline en sites bâtis ou naturels d’envergure, classés ou inscrits, mais aussi, en une multitude de sites plus petits, qui constituent le patrimoine CARTE A METTRE A JOUR identitaire courant du pays. La connaissance et la valorisation du « petit patrimoine » (moulins, puits, fours à pain, calvaire, enclos paroissiaux…) constituent un atout supplémentaire dans la mise en exergue de l’identité du territoire.

Objectif 90 : une analyse paysagère permet d’identifier à minima, les éléments

particuliers du paysage à valoriser, requalifier ou protéger, dont notamment : Malo

-

 les éléments de patrimoine bâti urbain et rural à préserver (ensembles urbains ou bâtis ponctuels ou pittoresques),

 le maillage bocager ainsi que les arbres isolés et ensembles boisés,

 … Principales lignes de crêtes et de surplomb du territoire Objectif 91 : le « petit patrimoine » bâti ou naturel est intégré et valorisé dans les Illustration 14 : Principales lignes de crêtes et de surplomb du pays de Saint-Malo projets d’aménagement urbain.

SCoT des Communautés de pays Saint du

50 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

2) Traduire les principaux aspects environnementaux liés à la biodiversité

La Trame Verte et Bleue (TVB) du territoire a « pour objectif d'enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural. » (Article L.371-1 du Code de l’Environnement).

La Trame Verte et Bleue (TVB) a été réalisée en tenant compte du Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Bretagne (SRCE).

Protéger et renforcer l’armature naturelle du territoire CARTE A METTRE A JOUR

Objectif 92 : sur la base des cartographies de la TVB jointes en annexes au présent document, les documents d’urbanisme locaux délimitent dans leur règlement graphique les différents espaces constitutifs de la TVB, détaillés ci-après. Les documents d’urbanisme locaux définissent également, si nécessaire, de nouveaux

réservoirs de biodiversité identifiés au niveau local (exemple : mare abritant une population d’amphibiens remarquables…) ou des corridors écologiques locaux.

Malo

-

Illustration 15 : Trame Verte et Bleue (TVB) du pays de Saint-Malo

SCoT des Communautés de pays Saint du

51 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques Assurer la valorisation et la préservation des réservoirs de biodiversité

Objectif 93 : sur le pays de Saint-Malo, Objectif 95 : les espaces bâtis implantés dans l’emprise des réservoirs de biodiversité ne sont pas destinés à être développés. Ils peuvent toutefois se densifier de façon  les réservoirs de biodiversité principaux sont constitués des différents limitée si le développement qui en découle ne génère pas de nuisances notables à zonages réglementaires suivants : Natura 2000, ZNIEFF1, Réserve Naturelle l’égard des milieux naturels environnants, particulièrement en ce qui concerne : Régionale, Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB) et Espace l’assainissement, les déplacements, les écoulements des eaux superficielles. Naturel Sensible (ENS). Dans les réservoirs de biodiversité principaux, toute autre forme d’urbanisation que  Les réservoirs de biodiversité complémentaires reposent sur une partie des la densification est interdite à l’exception des équipements permettant le maintien et zonages d’inventaire (Zone RAMSAR autour des Biez Meleuc-Biez Jean et du le développement d’activités favorables à leur entretien et à leur mise en valeur Marais de Sougéal, ZNIEFF 2 associées aux massifs forestiers du Mesnil et de (activité touristique, activité de loisirs, agriculture, conchyliculture, énergie Villecartier) mais aussi sur les boisements naturels de plus de 20 ha et les renouvelable) et toute activité ou service d'intérêt public et collectif à condition qu’ils zones bocagères les plus denses. ne remettent pas en question l’équilibre écologique de ces espaces. Dans le cas spécifique des Zones Natura 2000, des dispositions spécifiques devront être  les corridors écologiques sont de diverses natures : corridors littoraux basés appliquées pour les réservoirs de biodiversité qualifiés en zone Natura 2000 afin de sur la bande des 100 mètres ; corridors verts reposant sur les milieux garantir la compatibilité des aménagements avec les DOCOB (Documents d’Objectifs) bocagers et forestiers ; corridors associés aux cours d'eau et à leurs abords déjà élaborés (ex : protection stricte des habitats d’intérêt communautaire). (zones humides riveraines et bandes enherbées) qui sillonnent l'ensemble du territoire. Dans les réservoirs de biodiversité complémentaires et les corridors écologiques,

l’ouverture à l’urbanisation de nouveaux secteurs fait l’objet d’une étude d’impact Les objectifs qui suivent s’appliquent pour l’ensemble des réservoirs de biodiversité

Malo

préalable afin d’éviter, réduire voire compenser d’éventuelles incidences sur les - principaux, hormis cas spécifique de certains réservoirs principaux ponctuels. En effet milieux naturels. Il s’agit notamment de veiller à ce que la nouvelle zone créée ne ces derniers sont parfois liés à des bâtiments (Ex : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope de l'Eglise de Baguer Pican) ce qui ne permet pas l’application des remette pas en cause le maintien ou la restauration des continuités écologiques. principes qui suivent. Pour ces derniers, d’autres principes de protection des En cas de présence d’un corridor en zone urbaine ou à urbaniser : il est souhaitable bâtiments concernés peuvent être inscrits dans les documents d’urbanisme locaux. de maintenir la perméabilité grâce, par exemple, aux emprises au sol, à la Objectif 94 : les documents d’urbanisme locaux inscrivent les carrières en fin perméabilité des clôtures, ou encore au traitement perméable des espaces non bâti. d’exploitation en tant que réservoir de biodiversité complémentaire ou principal En cas de présence d’un corridor hors zone urbaine : il est souhaitable d’affecter ces lorsqu’elles sont remises à l’état naturel en vue d’une réhabilitation écologique. secteurs en zones naturelles et ou agricoles.

Les documents d’urbanisme assurent la préservation de ces milieux par des dispositions édictées à cette fin. Par ailleurs, les documents d’urbanisme assurent la

SCoT des Communautés de pays Saint du

52 Projet de DOO – Version du 02/09/2016 préservation de leurs éléments constitutifs (surface boisée, haies, mares…) en réservoirs /corridors aquatiques principaux, et les autres cours d’eau classés en tant fonction de leur valeur écologique et par le biais de mode de préservation adaptés. que réservoirs/corridors aquatiques complémentaires.

Pour préserver ces secteurs, les documents d’urbanisme locaux peuvent notamment Les cours d’eau ont été identifiés à la fois comme réservoirs et corridors aquatiques identifier des Espaces Boisés Classés ou des éléments de paysage à protéger pour des dans la TVB. Ces derniers font déjà l’objet d’une réglementation spécifique assurant motifs écologiques. leur protection et qu’il convient de rappeler.

Limiter le développement urbain aux abords des réservoirs de biodiversité Assurer la valorisation et la préservation des cours d’eau

Objectif 96 : les documents d’urbanisme locaux veilleront à mettre en place des Il est rappelé que les cours d’eau doivent faire l’objet d’une inscription et d’une espaces de transition autour des réservoirs de biodiversité en limitant la présence protection par des moyens adaptés dans les documents d’urbanisme locaux d’espaces anthropisés (bâti, infrastructures…). conformément aux attentes des SAGE (Cf. partie Ressources en Eau).

Aux abords des réservoirs de biodiversité, dans une distance proche, le Par ailleurs, il est rappelé que selon l’article R.214-1 du Code de l’environnement, les développement urbain est limité, permettant ainsi de ne pas enclaver les réservoirs activités et travaux sur les cours d’eau peuvent être soumis à dossier de déclaration de biodiversité. ou d’autorisation.

Favoriser la restauration des corridors écologiques Enfin, pour les réservoirs/corridors aquatiques principaux, il est rappelé que la réglementation associée lié à l’article L.214-17 du Code de l’environnement interdit Les documents d’urbanisme locaux peuvent prendre en compte la restauration des tout nouvel ouvrage nuisant à leur continuité écologique.

corridors dégradés via les outils disponibles (ex : emplacements réservés, EBC à créer,

OAP sectorielles…) Limiter le développement urbain aux abords des cours d’eau

Malo

- Les corridors dégradés peuvent constituer des zones privilégiées des compensations La protection des abords des cours d’eau passe par la protection des corridors écologiques au niveau communal (Ex : En cas de destruction d’une haie classée -> écologiques qui les bordent et pour lesquels des prescriptions et recommandations replantation à 200% dans les zones concernées). Ces corridors écologiques font ont été formulées. l’objet par les collectivités sur l’ensemble de son territoire d’actions de restauration Favoriser l’entretien et la restauration des cours d’eau (ex : Breizh Bocage). Il est rappelé que selon l’article R.215-14 du Code de l’environnement, l’entretien des Préserver les cours d’eau en tant que réservoirs et corridors aquatiques cours d’eau est de la responsabilité des propriétaires riverains (ou de l’Etat pour les cours d’eau domaniaux) et qu’il vise à « maintenir le cours d'eau dans son profil Sur le pays de Saint-Malo, les cours d’eau sont à la fois à considérer comme réservoirs d'équilibre, de permettre l'écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon de biodiversité et comme corridors. La distinction est faite entre ceux appartenant état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique ». aux listes 1&2 du L. 214-17 du Code de l’environnement qui correspondent aux

SCoT des Communautés de pays Saint du

53 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

De plus, les actions de restauration de la continuité écologique des cours d’eau sont  intégrer de la notion de perméabilité écologique en amont des projets encouragées. d’aménagement,  valoriser la présence de l’eau et des milieux humides en contexte urbain (par Diffuser la biodiversité sur l’ensemble du territoire exemple : requalification des berges, le développement d’infrastructures de loisirs, ou encore par la gestion alternative des eaux pluviales.), L’espace inter-trame correspond aux secteurs agro-naturels qui ne sont pas classés  encourager les aménagements favorables à la faune (micro-implantations au sein de la TVB précédemment présentée. florales, parkings végétalisés…),  promouvoir la gestion écologique différenciée de leurs espaces verts, En application des dispositions des SAGE du pays de Saint-Malo, la préservation des  réduire la pollution lumineuse de l’espace public. zones humides et des éléments bocagers jouant un rôle hydraulique est assurée sur l’ensemble du territoire (y compris hors TVB) (Cf. partie ressources naturelles). Traitement des espaces interstitiels

Les collectivités prennent si possible mieux en compte la problématique des espèces La perception en profondeur du territoire constitue un objectif stratégique exotiques invasives dans les documents d’urbanisme locaux en listant par exemple permettant à la fois de valoriser les grands paysages et de faciliter la compréhension ces espèces en annexe de leur PLU (Cf. liste du Conservatoire National Botanique de de celui-ci. Brest pour les végétaux). Cette liste permettra de porter à la connaissance les espèces Cette perception est particulièrement nécessaire le long des grands axes végétales interdites par le règlement du PLU (ou par l’intermédiaire les règlements (infrastructures routières, ferroviaires, cyclistes ou pédestres) qui constituent des « des lotissements et les cahiers des charges des ZAC) pour la réalisation des espaces entrées de territoire ». Il convient d’éviter les effets couloir, de donner un rythme au verts et jardins.

paysage et d’en assurer une meilleure lisibilité.

Par ailleurs, une attention particulière pourra être portée sur les bords de route par

L’identification de fenêtres paysagères, de points de vue panoramiques Malo les communes et gestionnaires d’infrastructures routières afin d’éviter la - propagation de foyers d’espèces invasives identifiés lors des opérations d’entretien remarquables et de coupures d’urbanisation participent à assurer ces séquences ou de déblais/remblais. paysagères et à éviter une certaine forme de « banalisation ».

Le détail des coupures d’urbanisation de la façade littorale est présenté dans la partie Favoriser la Nature en Ville relative à la traduction locale de la Loi Littoral.

Objectif 97 : afin de favoriser la nature en ville, les documents d’urbanisme locaux Objectif 98 : pour les communes non littorales, quatre coupures d’urbanisation sont identifient dans le rapport de présentation les secteurs privilégiés pouvant faire l’objet identifiées comme suit : d’un développement de la biodiversité en milieu bâti. sur les communes de Tinténiac et d’Hédé, de part et d’autre du canal d’Ille 1 Par ailleurs, sur l’ensemble du territoire, peuvent être développés les actions et Rance permettant de : 2 entre les centres-bourgs de Saint-Domineuc et Pleugueneuc

SCoT des Communautés de pays Saint du

54 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Le long de la RD 137, entre l’aire de la Rougeolais et le village du Vieux- 3 Bourg, sur les communes de Saint-Pierre de Plesguen et Miniac-Morvan Le long de la RD 676, entre le centre-ville de Dol de Bretagne et centre- 4 bourg de Plerguer

ces coupures d’urbanisation sont traduites dans les documents d’urbanisme locaux afin d’en assurer le maintien.

Objectif 99 : le long des axes de circulation départementaux ou nationaux, le développement urbain s’effectue en profondeur plutôt que de manière linéaire. Une attention particulière est portée à la RN 176 et la RD137 pour lesquelles la perception des motifs paysagers depuis ces infrastructures constitue un enjeu majeur.

Malo

-

SCoT des Communautés de pays Saint du

55 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

3) Assurer une gestion durable des ressources Préserver les zones humides naturelles Objectif 100 : les documents d’urbanisme locaux réalisent, complètent ou intègrent un recensement des zones humides de leur territoire. Les zones humides font l’objet d’un classement adapté dans le règlement graphique afin d’en assurer la Préserver la ressource en eau préservation. Le détail des principales dispositions des SAGE du Couesnon, SAGE de la Vilaine, SAGE Les maîtres d’ouvrage de projets d’aménagement et d’urbanisme vérifient, dès la Rance, Frémur et Baie de Beaussais et le SAGE Bassins côtiers de la région de Dol de conception de leur projet, la présence ou non de zones humides. Bretagne est rappelé en annexe du DOO. Dès lors que la mise en œuvre d’un projet conduit, sans alternative avérée, à faire

disparaître ou à dégrader le fonctionnement de zones humides, des mesures CARTE A METTRE A JOUR compensatoires sont prises. A ce titre, la recréation d’une zone humide à un niveau de fonctionnalité au moins équivalent à la zone humide détruite est privilégiée.

Concernant les boisements de peupliers et d’Epicéas de Sitka situés en zones humides

et en bord de cours d’eau, il est recommandé d’éviter leur classement en espaces boisés à conserver, à protéger ou à créer (EBC) afin de favoriser la restauration de zones humides dégradées par lesdits boisements.

Inventorier et protéger les cours d’eau

Malo Objectif 101 : les documents d’urbanisme locaux réalisent ou intègrent un inventaire - des cours d’eau de leur territoire. Les cours d’eau recensés sont délimités en tant que sites et secteurs à préserver pour des motifs d'ordre écologique. Leur préservation est assurée par une bande de recul inconstructible dont la largeur sera déterminée en

fonction du contexte local.

Par ailleurs, afin de limiter les perturbations du réseau hydrographique, il est rappelé la création de plan d’eau est encadré par les dispositions et règlements des SAGE,

tout comme l’accès libre du bétail aux cours d’eau.

Illustration 16 : Périmètres des Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du pays de Saint-Malo

SCoT des Communautés de pays Saint du

56 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Protéger les haies en tant que dispositif anti-érosif

Objectif 102 : les documents d’urbanisme locaux identifient et protègent les éléments bocagers considérés comme stratégiques pour la protection et/ou la restauration de Gérer les pollutions induites par la plaisance et le tourisme la qualité de l’eau (ex : haies en rupture de pente jouant un rôle antiérosif). Il est rappelé l’interdiction réglementaire de procéder au carénage des bateaux sur Assurer une bonne gestion du cycle de l’eau grève ou sur les cales de mise à l’eau non équipées.10 Objectif 103 : les documents d’urbanisme locaux prévoient leur potentiel de La mise en place d’infrastructures (aire de carénage, pompes de récupération des développement en adéquation avec leur capacité réelle de collecte et traitement des eaux usées) au niveau des principaux sites d’accueil de bateaux est à encourager. eaux usées et des eaux pluviales

La réalisation d’études de sol est recommandée dans les secteurs d’extension de Associer habitat et sobriété énergétique l’urbanisation concernés par l’assainissement non collectif. Il est demandé une vigilance accrue dans les secteurs sensibles ou prioritaires fixés par les SAGE, ainsi L’habitat joue un rôle important dans la consommation énergétique. La sobriété des que sur les secteurs littoraux et estuariens, afin de garantir la bonne performance des logements à la fois à travers la réhabilitation thermique du parc ancien mais aussi systèmes d’assainissement collectifs et non-collectifs. Pour ces derniers, il est rappelé l’efficacité énergétique des nouveaux logements sont favorisés. l’objectif d’éviter voire d’interdire, sur certains secteurs, la possibilité de rejets en Objectif 106 : les documents d’urbanisme locaux veillent à ne pas créer de frein à la milieu superficiel des nouveaux équipements. mise en œuvre dans les bâtiments de solutions énergétiques sobres et efficaces

Objectif 104 : la mise en œuvre de techniques alternatives au réseau de collecte (isolation par l’extérieur, ossature bois, toiture végétalisée, éco matériaux, bio traditionnel, comme la rétention à la parcelle, les noues végétalisées, les bassins climatisme, récupération des eaux de pluie…), afin de permettre la généralisation des

Malo d’infiltrations est étudiée, tant dans le cadre des documents d’urbanisme locaux que bâtiments économes en énergies sur le Pays de Saint-Malo. - dans les opérations de plus de 5000 m². Dans un objectif global de haute qualité énergétique du pays de Saint-Malo, les Objectif 105 : la protection de la ressource en eau potable passe par une occupation documents d’urbanisme locaux peuvent assurer la mise en œuvre d’une du sol adéquate dans les différents périmètres de protection des captages d’eau. « performance énergétique renforcée » sur toute ou partie de la commune.

Cela se traduit aussi par la protection de la Trame Verte et Bleue qui participe au bon Cette haute performance énergétique pourrait se traduire par la mise en place d’un état de la ressource en eau. des dispositifs suivants :

10 Conformément à l’article L216-6 du code de l’environnement

SCoT des Communautés de pays Saint du

57 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

 Identification d’un secteur avec des habitations à énergie passive (pas de consommation énergétique) ou positive (davantage de production que de consommation) ;  Mise en œuvre d’un réseau de chaleur ;  Production d’énergie renouvelable sur les constructions à vocation d’habitation (panneaux solaires ou photovoltaïques, petit éolien…) ou au sein des espaces publics.

Au-delà des normes techniques, les performances énergétiques sont également recherchées à travers une bonne orientation du bâti favorisant, dans la mesure du possible, un ensoleillement optimisé.

Afin d’assurer une meilleure efficacité énergétique de leur parc immobilier, les communes et intercommunalités peuvent analyser leur niveau de consommation énergétique et favoriser le maintien voire la diminution de consommations actuelles.

Extraction de matériaux

Objectif 107 : en amont de tout nouveau projet de création ou d’extension de site

existant d’extraction de matériaux, une étude d’impact est réalisée.

Malo L’étude d’impact permet d’assurer un impact limité et maîtrisé sur le plan paysager, - tout particulièrement en secteur touristique.

De même, tout nouveau projet de création ou d’extension de site existant d’extraction de matériaux assure un impact limité et maîtrisé sur les secteurs urbains susceptibles d’être affectés par le fonctionnement des carrières (poussières atmosphériques, transport de matière, nuisances sonores…).

Afin d’éviter les conflits d’usage avec les carrières existantes ou en cours d’autorisation, il est souhaitable de préserver de toute urbanisation nouvelle les abords de celles-ci en tenant compte des extensions possibles

SCoT des Communautés de pays Saint du

58 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

4) Composer l'aménagement du territoire en prenant Assurer une bonne prise en compte des risques technologiques et nuisances

en compte les risques et nuisances Dans les documents d’urbanisme locaux, la localisation des activités génératrices de risques technologiques est privilégiée à l’écart des zones habitées. L’exposition des biens et des personnes aux risques recensés est limitée par : La constructibilité est limitée à proximité des installations industrielles à risques et - La prise en compte des zones soumises à des aléas et les règlements en des infrastructures de transport de matières dangereuses, par la création de zones vigueur, les enjeux humains, économiques et environnementaux ; tampons.

 La définition, si besoin, des conditions d’aménagement et de construction Sur les sites identifiés comme abritant des sols pollués (source Basias du BRGM), en intégrant ces aléas. cas de changement d’usage, la réalisation d’études de sols et de mesures de gestion de la pollution permet de limiter les risques pour la santé et l’environnement. Assurer une bonne prise en compte des risques naturels et notamment submersion et inondation Organiser le traitement des déchets

Dans le cadre des documents d’urbanisme locaux et des projets d’aménagement, Les collectivités locales compétentes en matière de collecte et de traitement des l’exposition aux risques naturels (submersion marine, inondation, mouvement de déchets prennent appui dans leur démarche sur la politique du Plan Départemental terrain, sismique…), est limitée par : d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) d’Ille-et-Vilaine et du Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux et des déchets du BTP - l’application des dispositions des Plans de Prévention aux Risques Naturels (PPRN)

dans les Côtes d’Armor. approuvés et notamment le Plan de Prévention du Risque de Submersion Marine (PPRSM),

Malo

-

- la prise en compte de la diversité des enjeux du territoire afin de permettre une urbanisation, sous conditions, dans les zones où les risques sont acceptables.

Des réflexions sur les conditions d’occupation des sols dans les zones inondables peuvent être engagées afin de permettre sous conditions, diverses fonctions récréatives, sportives, agricoles ou écologiques.

SCoT des Communautés de pays Saint du

59 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Il est important de préciser que les dispositions de la loi « Littoral » s'appliquent aux IV – TRADUIRE LOCALEMENT LA dispositions des SCoT, aux zonages des PLU, ainsi que, directement, aux autorisations d'urbanisme (permis de construire, permis d'aménager, certificat d'urbanisme, déclaration préalable portant division d'une parcelle…).

LOI LITTORAL Ce chapitre traduit les grandes notions de la loi Littoral :

A l'échelle du pays de Saint-Malo, 23 communes sont « littorales », au sens de la loi - Extension de l'urbanisation en continuité des agglomérations et villages ; Littoral : - Préservation de coupures d’urbanisation ; - Extensions limitées de l’urbanisation dans les espaces proches du rivage ; Beaussais-sur-Mer, Lancieux, Saint-Briac-Sur-Mer, Pleurtuit, Saint-Lunaire, Dinard, La - Inconstructibilité en dehors des espaces urbanisés de la bande des Richardais, Le Minihic/Rance, Saint-Malo, Saint-Jouan-Les Guérets, Saint-Père, Saint- 100 mètres ; Suliac, La Ville-Es-Nonais, Saint-Coulomb, Cancale, Saint-Méloir-Des-Ondes, Saint- - Préservation des espaces littoraux remarquables. Benoît-Des-Ondes, Hirel, Le Vivier/Mer, Mont-Dol, Cherrueix, Saint-Broladre, Roz/Couesnon. Extension de l’urbanisation en continuité des agglomérations et villages

« L’extension de l’urbanisation se réalise soit en continuité avec les agglomérations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l’environnement ».

Les zones d’urbanisation diffuse et les secteurs non urbanisés ne peuvent accueillir aucune construction, même en « dent creuse ».

Malo

- Cette règle connaît quelques exceptions (extraits de la loi Littoral) :

- « Les installations, constructions, aménagements de nouvelles routes et ouvrages nécessaires à la sécurité maritime et aérienne, à la défense nationale, à la sécurité civile et ceux nécessaires au fonctionnement des aérodromes et des services publics portuaires autres que les ports de plaisance […] lorsque leur localisation

Illustration 17 : 23 communes littorales du pays de Saint-Malo répond à une nécessité technique impérative. » - « A titre exceptionnel, les stations d'épuration d'eaux usées, non liées à une La loi « Littoral » s’applique à l’ensemble du territoire communal des communes opération d'urbanisation nouvelle […]. » concernées à l’exception de la commune de Beaussais-sur-Mer dont le bourg de - « les constructions ou installations liées aux activités agricoles ou forestières qui Plessix-Balisson, en tant qu’ancienne commune non littorale n’est pas concernée par sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées peuvent être autorisées, les dispositions de la loi Littoral. en dehors des espaces proches du rivage, avec l’accord de l’autorité administrative

SCoT des Communautés de pays Saint du

60 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

compétente de l’État après avis de la commission départementale de la nature, L’agglomération se distingue du village en étant généralement le bourg historique de des paysages et des sites. Cet accord est refusé si les constructions ou installations la commune. Il comporte une plus grande densité d’équipements, de services et de sont de nature à porter atteinte à l’environnement ou aux paysages ». commerces. - « la réalisation de travaux de mise aux normes des exploitations agricoles, à condition que les effluents d’origine animale ne soient pas accrus ». Objectif 108 : les agglomérations sont les lieux privilégiés des communes pour - « Les [éoliennes], lorsqu'elles sont incompatibles avec le voisinage des zones répondre aux objectifs de développement fixés par le SCoT en matière d’accueil habitées ». démographique, de développement économique, de diversité des logements… Dans les zones d’urbanisation diffuse, l’adaptation et l’évolution du bâti existant est toutefois possible (extension notamment), sauf dans la bande des 100 mètres. Les 23 bourgs principaux des 23 communes littorales sont des agglomérations. La notion de continuité s’apprécie par rapport aux constructions existantes et non par rapport au parcellaire. Une distance de moins de 30 mètres est considérée Beaussais-sur-Mer La Richardais La Ville-Es-Nonais Le Vivier comme continuité avec l’existant. Lancieux Le Minihic Saint-Coulomb Mont-Dol Saint-Briac Saint-Malo Cancale Cherrueix Pleurtuit Saint-Jouan Saint-Méloir Saint-Broladre Saint-Lunaire Saint-Père Saint-Benoît Roz/Couesnon Dinard Saint-Suliac Hirel

Les 7 bourgs secondaires ou secteurs suffisamment denses et importants sont également des agglomérations :

Ville- Château- Rothéneuf Port- La Ville-au- Grignon/

Vildé la Trégon Malo

Malo (Saint- Mer/Port- Coq La gare - Marine Ville-Agan (Beaussais- (Saint- Malo) Picain (St-Lunaire (St-Méloir) (Hirel) sur-Mer) Malo) (Cancale) / St-Briac) (St- Lunaire)

Illustration 18 : Exemple de projet séparé de l’agglomération ou du village existant par un espace non bâti

(Source : Guide de bonnes pratiques sur la mise en œuvre de la loi Littoral, Préfecture de Charente Maritime/DREAL Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente, 2016)

Identification des agglomérations :

SCoT des Communautés de pays Saint du

61 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Malo

-

CARTE A METTRE A JOUR

Illustration 19 : Agglomérations du pays de Saint-Malo au titre de la Loi Littoral

SCoT des Communautés de pays Saint du

62 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

En complément des agglomérations identifiées sur le territoire des communes Les villages sont caractérisés par une composition urbaine de plus de 50 constructions littorales, plusieurs agglomérations se situent sur des communes limitrophes et ayant une densité significative organisée avec un réseau de voiries autour d’un noyau jouxtent ou occupent une partie du territoire des communes littorales. Une extension traditionnel. Les villages s’illustrent par une vie sociale existante ou ayant existé. de ces agglomérations et villages peut être réalisée sur des terrains de communes Les extensions urbaines des villages sont permises en cohérence avec la composition littorales. urbaine existante. Les agglomérations de Châteauneuf d’Ille-et-Vilaine, Dol-de-Bretagne et La

Gouesnière sont notamment concernées. Précision concernant les hameaux nouveaux intégrés à l’environnement A noter que certains secteurs diffus des communes non littorales pourraient à l’avenir faire l’objet d’une densification/extension leurs permettant d’être qualifiés Objectif 110 : Pour répondre à des besoins d’aménagements spécifiques ne pouvant d’agglomération ou village au titre de la loi Littoral. Le cas échéant, une extension de être réalisés en continuité des agglomérations et villages, les documents d’urbanisme ces agglomérations et villages pourra être réalisée sur des terrains de communes locaux peuvent, à titre exceptionnel, délimiter des secteurs de hameau nouveau littorales. intégré à l’environnement.

Identification des villages : Ces secteurs de faible ampleur sont intégrés à l’environnement par la réalisation d’un petit nombre de constructions, de faible importance, proche les unes des autres et Objectif 109 : le pays de Saint-Malo compte 19 villages11 sur les communes littorales : formant un ensemble dont les caractéristiques s’inscrivent dans les traditions locales. Cancale Saint-Coulomb La Guimorais

A l’échelle du pays de Saint-Malo, des secteurs susceptibles d’accueillir de tels

Cherrueix La Larronnière Saint-Coulomb Tannée La Ville-Es-Nonais Port Saint-Jean Saint-Lunaire La Ville-ès-Quelmées aménagements sont d’ores et déjà identifiés :

Lancieux La Mettrie Saint-Malo Quelmer Malo  Beaussais-sur-Mer : La Ravillais, La Coudraie et le secteur du Château d’eau - Le Minihic sur Rance La Rabinais Saint-Méloir des Ondes La Coudre (Est vallée du Floubalay) Pleurtuit Bourgneuf Saint-Méloir des Ondes La Beuglais Pleurtuit Caminais Peyronnais Saint-Père Les Gastines  Roz-sur-Couesnon : Les Quatre Salines et le Pré-au-moine ; Pleurtuit Jouvente/Saint-Antoine Saint-Père Les Chênes  Saint-Broladre : La Croix Guillery Roz sur Couesnon La Poultière Saint-Père Saint-Georges  St-Jouan-des-Guérêts : Launay Guinard et la Ville es Brets. Saint-Coulomb Saint-Vincent  St-Père : Fort Saint-Père

11 Pour le juge administratif, un village au sens de l'article L. 121-8 du code de densément regroupées autour d'un réseau de voies publiques (voir notamment CAA l'urbanisme est un ensemble de plus de cinquante à soixante constructions de Nantes, 28 février 2014, Commune de Crozon, n°12NT01411).

SCoT des Communautés de pays Saint du

63 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Les coupures d’urbanisation sont traduites au niveau parcellaire dans les documents Préservation de coupures d’urbanisation d’urbanisme locaux, et disposent d’un zonage garantissant l’inconstructibilité de ces milieux. L’évolution des constructions existantes est néanmoins possible. Objectif 111 : les coupures d’urbanisation aux abords des agglomérations et villages sont identifiées afin d’éviter les phénomènes de conurbation entre deux entités bâties mais aussi de préserver les éléments de la trame verte et bleue.

Malo

-

Illustration 20 : Carte des coupures d’urbanisation définies au titre de la loi Littoral

SCoT des Communautés de pays Saint du

64 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Liste des coupures d’urbanisation : entre la limite du lieu-dit Drouette et la limite Ouest du bourg de 15 Châteauneuf d'Ile-et Vilaine 1 de la limite du SCOT à la limite Nord-Ouest du bourg de Trégon entre la limite Sud-Ouest du bourg de Saint-Père et la limite Est du lieu-dit 16 2 de la D 26 à l'entrée du bourg de Ploubalay Drouette entre la limite Nord du bourg de Ploubalay et la limite Sud des entre la limite Sud-est de Rothéneuf et la limite Nord-Ouest du village 3 17 constructions de La Mettrie Saint-Vincent 4 entre les lieux dits de Bodard et de la Lande Saulnier entre la limite Est du bourg de Saint-Coulomb et du lieu-dit la Mare et la 18 5 l'estuaire du Frémur classé en espace remarquable limite Sud-Ouest du village de Tannée entre la limite Ouest de l'agglomération de Cancale (incluant la Ville 6 entre la limite du bourg de Saint-Briac et la limite du bourg de Saint-Lunaire 19 Gueurie) et les villages du Verger et de Tannée entre la limite Sud du secteur La Ville Agan/La Ville Grignon et la ZA de la 7 Entre la limite Sud de l’agglomération de Port-mer et la limite Nord du Ville-au-Coq 20 bourg de Cancale le vallon de Crévelin entre les limites Est du bourg de Saint-Lunaire et de la entre le Sud de l’agglomération de Cancale (Terrelabouet) et l’axe du 8 ville Bily d’une part et les limites Ouest du Nick des Hayes, du Marais et de 21 Château Richeux au croisement de la D155 avec la D 74 la Ville ès Quelmés d’autre part. entre le Sud du bourg de Saint-Méloir jusqu'à la baie et du Nord du secteur Entre l’axe des routes le Moulin Neuf, La Vallée Rondeau, la Gallais, le Clos 22 dit de la Gare jusqu'au Nord-Ouest du bourg de Saint-Benoît de la Porte jusqu’à la Papillonnais d’une part et la limite Ouest des lieux 9 dits Cancalval et Créhen et l’axe des lieux dits La Mabonnais, La Biottière, 23 le secteur situé entre les ruisseaux Jean et Briand entre la limite Est du lieu-dit Le Bout de la Ville et la limite Ouest du bourg

la Perrine d’autre part. 24 Entre la limite Sud des lieux dits Créhen, les forges et la limite Nord de la de Hirel

10 Malo

entre la limite Est du bourg de Hirel et la limite Ouest du bourg du Vivier- - Jouvente, la Moisiais, Saint-Antoine 25 Entre la limite Sud de la Ville ès Chèvres et la limite Nord du bourg du sur-Mer 11 Minihic-sur-Rance 26 du ruisseau la Banche à l'entrée du lieu-dit Le Bec à l'Ane 200 mètres de part et d’autre de l’axe entre les lieux dits la Rouaudais et l'espace remarquable (partie naturelle du site classé) situé entre la 12 27 Beauvais Larronnière et Cherrueix de la D 168 (limite sud de Saint-Malo) au Nord à l’axe rejoignant la rue de l’espace remarquable situé entre la limite Est du bourg de Saint-Broladre 13 28 la Rairie / au lieu dit de la Chaise au Sud et à la D 137 à l'Est et le lieu dit Montfort entre l’axe longeant la limite Sud du bourg de Saint-Jouan, la D137, la L’espace remarquable situé entre le village de la Poultière et le camping 29 Briantais et l’Ouest de la Landelle d’une part et la limite Nord du village des Couesnons 14 des Gastines, les lieux dits Les Landes Grêles, la Haute Chapelle et la petite Bellevue, jusqu’à l’Est de la route de la Landelle d’autre part.

SCoT des Communautés de pays Saint du

65 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Extensions limitées de l’urbanisation dans les espaces proches du rivage Objectif 112 : les documents d’urbanisme locaux délimitent à la parcelle, les espaces proches du rivage, à partir de la cartographie présentée page suivante.

Dans les espaces proches du rivage, l'extension de l'urbanisation est limitée et doit être justifiée et motivée dans les documents d’urbanisme locaux.

Les espaces proches du rivage sont identifiés à partir de la prise en compte combinée de trois données : la distance séparant le secteur en cause du rivage, la covisibilité entre ce secteur et la mer et le caractère urbanisé ou non de la zone séparant le secteur en cause du rivage. Un document d'urbanisme peut également prendre en compte la topographie, le relief et la présence d’infrastructures majeures en plus des trois critères précédents.

De fait, la bande de terre que constituent les espaces proches du rivage est moins large dans les zones urbaines et plus larges dans les zones à dominante naturelle et agricole.

Le caractère limité de l'extension de l'urbanisation dans les espaces proches du rivage s'apprécie eu égard à l'importance, à la densité et à la topographie des lieux ; la

destination des constructions envisagées et leur implantation pouvant également

être pris en compte. Malo

-

Cependant, une opération qu’il est projeté de réaliser en agglomération ou, de manière générale, dans des espaces déjà urbanisés, ne peut être regardée comme une extension de l’urbanisation dans les espaces proches du rivage, que si elle conduit à étendre ou à renforcer de manière significative l’urbanisation de quartiers Illustration 21 : Modalités de délimitation des Espaces Proches du Rivage (EPR) périphériques ou si elle modifie de manière importante les caractéristiques d’un quartier, notamment en augmentant sensiblement la densité des constructions. (Source : «Planifier l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral»,Ministère de l'Equipement et Ministère de l'Ecologie, 2006) A l'inverse, la seule réalisation dans un quartier urbain situé dans les espaces proches du rivage, d’un ou plusieurs bâtiments, est une simple opération de construction, qui ne peut être regardée comme constituant une extension de l'urbanisation dont le caractère limité n'a pas à être vérifié.

SCoT des Communautés de pays Saint du

66 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Malo

-

Illustration 22 : Espaces Proches du Rivage (EPR) du pays de Saint-Malo

SCoT des Communautés de pays Saint du

67 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Inconstructibilité en dehors des espaces urbanisés de la bande des 100 mètres Au sein des espaces urbanisés, la constructibilité est permise12 dans la bande des 100 mètres, à compter de la limite haute du rivage.

En dehors des espaces urbanisés, la constructibilité dans la bande des 100 mètres, à compter de la limite haute du rivage, peut être autorisée pour les constructions ou installations nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau.

Objectif 113 : plusieurs secteurs situés dans la bande des 100 mètres constituent des secteurs privilégiés pour l’implantation de constructions et d’installation nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau :

 Projet de cale en eaux profondes à Port-Picain, notamment pour assurer un accès à marée basse.

 Projets d’extension des activités conchylicoles au sein de la baie du Mont-Saint- Michel

 Projets de stationnements organisés sur le littoral afin d’éviter les

Malo stationnements sauvages et les problèmes de sécurité, notamment de traversée - des piétons, liés.

12 Sous réserve des autres règles en vigueur.

SCoT des Communautés de pays Saint du

68 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Préservation des espaces littoraux remarquables n’autorise que les aménagements listés exhaustivement à l’article R121-5 du code de En vertu des dispositions des articles L121-23 et 24 du code de l'urbanisme, les SCoT l’urbanisme. doivent préserver les espaces terrestres et marins, sites et paysages remarquables Les espaces déjà altérés par l’activité humaine ne sont pas considérés comme ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral, et les milieux espaces remarquables (espaces bâtis, carrière, parking…). nécessaires au maintien des équilibres biologiques. L’article R121-5 du code de l’urbanisme précise que peuvent être implantés les aménagements légers suivants, à condition que leur localisation et leur aspect ne dénaturent pas le caractère L'article R121-4 du code de l'urbanisme précise que sont classés en espace remarquable du des sites, ne compromettent pas leur qualité architecturale et paysagère et ne portent pas littoral, dès lors qu'ils constituent un site ou un paysage remarquable ou caractéristique du atteinte à la préservation des milieux : patrimoine naturel et culturel du littoral et sont nécessaires au maintien des équilibres 1° Lorsqu'ils sont nécessaires à la gestion ou à l'ouverture au public de ces espaces ou milieux, biologiques ou présentent un intérêt écologique, les milieux suivants : les cheminements piétonniers et cyclables et les sentes équestres ni cimentés, ni bitumés, les 1° Les dunes, les landes côtières, les plages et les lidos, les estrans, les falaises et les abords de objets mobiliers destinés à l'accueil ou à l'information du public, les postes d'observation de la celles-ci ; faune ainsi que les équipements démontables liés à l'hygiène et à la sécurité tels que les 2° Les forêts et zones boisées proches du rivage de la mer […] ; sanitaires et les postes de secours lorsque leur localisation dans ces espaces est rendue indispensable par l'importance de la fréquentation du public ; 3° Les îlots inhabités ; 2° Les aires de stationnement indispensables à la maîtrise de la fréquentation automobile et à 4° Les parties naturelles des estuaires, des rias ou abers et des caps ; la prévention de la dégradation de ces espaces par la résorption du stationnement irrégulier, 5° Les marais, les vasières, les tourbières, les plans d'eau, les zones humides et milieux sans qu'il en résulte un accroissement des capacités effectives de stationnement, à condition temporairement immergés ; que ces aires ne soient ni cimentées ni bitumées et qu'aucune autre implantation ne soit 6° Les milieux abritant des concentrations naturelles d'espèces animales ou végétales telles que possible ; les herbiers, les frayères, les nourriceries et les gisements naturels de coquillages vivants, ainsi 3° La réfection des bâtiments existants et l'extension limitée des bâtiments et installations

que les espaces délimités pour conserver les espèces en application de l'article L. 411-2 du code nécessaires à l'exercice d'activités économiques ; de l'environnement et les zones de repos, de nidification et de gagnage de l'avifaune désignée 4° A l'exclusion de toute forme d'hébergement et à condition qu'ils soient en harmonie avec le

Malo par la directive 2009/147/ CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 - site et les constructions existantes : concernant la conservation des oiseaux sauvages ; Les aménagements nécessaires à l'exercice des activités agricoles, pastorales et forestières 7° Les parties naturelles des sites inscrits ou classés en application des articles L. 341-1 et L. dont à la fois la surface de plancher et l'emprise au sol au sens de l'article R. 420-1 n'excèdent 341-2 du code de l'environnement, des parcs nationaux créés en application de l'article L. 331- pas cinquante mètres carrés ; 1 du code de l'environnement et des réserves naturelles instituées en application de l'article L. 332-1 du code de l'environnement ; Dans les zones de pêche, de cultures marines ou lacustres, de conchyliculture, de saliculture et d'élevage d'ovins de prés salés, les constructions et aménagements exigeant la proximité 8° Les formations géologiques telles que les gisements de minéraux ou de fossiles, les immédiate de l'eau liés aux activités traditionnellement implantées dans ces zones, à la stratotypes, les grottes ou les accidents géologiques remarquables. Lorsqu'ils identifient des condition que leur localisation soit rendue indispensable par des nécessités techniques ; espaces ou milieux relevant du présent article, les documents d'urbanisme précisent, le cas échéant, la nature des activités et catégories d'équipements nécessaires à leur gestion ou à leur 5° Les aménagements nécessaires à la gestion et à la remise en état d'éléments de patrimoine mise en valeur notamment économique. bâti reconnus par un classement au titre de la loi du 31 décembre 1913 ou localisés dans un site inscrit ou classé au titre des articles L. 341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement. Objectif 114 : les documents d’urbanisme locaux délimitent les espaces littoraux Les aménagements mentionnés aux 1°, 2° et 4° du présent objectif doivent être conçus de remarquables, qui bénéficient d’un zonage spécifique, dont le règlement associé manière à permettre un retour du site à l'état naturel.

SCoT des Communautés de pays Saint du

69 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

Les installations de camping et caravanning La création, le réaménagement ou l’agrandissement d’un terrain de camping ou de

stationnement de caravanes, qui lui-même n’est pas situé au sein d’un village ou

d’une agglomération n’est pas possible.

L’extension d’un terrain de camping ou de stationnement de caravanes n’est possible que lorsque l’extension concernée est contiguë aux limites d’une agglomération ou d’un village.

Malo -

Illustration 23 : Modalités de développement des campings et caravanings

(Source : Guide de bonnes pratiques sur la mise en œuvre de la loi Littoral, Préfecture de Charente

Maritime/DREAL Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente, 2016)

SCoT des Communautés de pays Saint du

70 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

TABLES

1) Table des illustrations

Illustration 1 : Armature territoriale du pays de Saint-Malo ...... 9 Illustration 2 : Objectifs communaux de densité moyenne du pays de Saint-Malo ...... 11 Illustration 3 : Besoins successifs en logement d'un ménage ...... 17 Illustration 4 : Possibilités de construction en extension et renouvellement des villages ...... 20 Illustration 5 : Surfaces de création et d’extension de zones d’activités économiques structurantes du pays de Saint-Malo ...... 23 Illustration 6 : Armature commerciale du pays de Saint-Malo ...... 27 Illustration 7 : Catégories de localisation préférentielle du commerce ...... 29 Illustration 8 : Sectorisation Nord-Ouest / Sud Est du pays de Saint-Malo ...... 31 Illustration 9 : Espaces de haute qualité des sols à protéger du pays de Saint-Malo ...... 34 Illustration 10 : Sites touristiques et des liaisons privilégiées du pays de Saint-Malo ...... 36 Illustration 11 : Secteurs privilégiés du développement des transports collectifs ...... 41 Illustration 12 : Secteurs privilégiés de l’implantation d’aires de covoiturage du pays de Saint-Malo ...... 44

Illustration 13 : Unités paysagères du pays de Saint-Malo ...... 49 Illustration 14 : Principales lignes de crêtes et de surplomb du pays de Saint-Malo ...... 50

Malo

- Illustration 15 : Trame Verte et Bleue (TVB) du pays de Saint-Malo ...... 51 Illustration 16 : Périmètres des Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du pays de Saint-Malo ...... 56 Illustration 17 : 23 communes littorales du pays de Saint-Malo ...... 60 Illustration 18 : Exemple de projet séparé de l’agglomération ou du village existant par un espace non bâti ...... 61 Illustration 19 : Agglomérations du pays de Saint-Malo au titre de la Loi Littoral ...... 62 Illustration 20 : Carte des coupures d’urbanisation définies au titre de la loi Littoral ...... 64 Illustration 21 : Modalités de délimitation des Espaces Proches du Rivage (EPR) ...... 66 Illustration 22 : Espaces Proches du Rivage (EPR) du pays de Saint-Malo ...... 67 Illustration 23 : Modalités de développement des campings et caravanings ...... 70

SCoT des Communautés de pays Saint du

71 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

2) Table des tableaux

Tableau 1 : Croissance anticipée du parc de résidences secondaires ...... 10 Tableau 2 : Répartition des communes selon l’armature commerciale ...... 28 Tableau 3 : Plan de déploiement du réseau de bornes électriques prévu par les Syndicats départementaux d’Energie des Côtes d’Armor et d’Ille et Vilaine ...... 44

3) Table des abréviations

EPCI - Etablissement Public de Coopération Intercommunale

OAP - Orientation d'Aménagement et de Programmation

PADD - Projet d'Aménagement et de Développement Durable

PLH - Programme Local de l'Habitat

PLU - Plan Local d'Urbanisme

TVB - Trame Verte et Bleue

Malo

-

SCoT des Communautés de pays Saint du

72 Projet de DOO – Version du 02/09/2016

ANNEXES

1) Annexe 1 : DAAC – Document d’Aménagement Artisanal et Commercial –

2) Annexe 2 : Atlas TVB – Trame Verte et Bleue –

3) Annexe 3 : Dispositions des SAGE – Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux –

Malo

-

SCoT des Communautés de pays Saint du

73