Glossaire Des Protocoles Réseau
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Glossaire des protocoles réseau - EDITION LIVRES POUR TOUS - http://www.livrespourtous.com/ Mai 2009 A ALOHAnet ALOHAnet, également connu sous le nom ALOHA, est le premier réseau de transmission de données faisant appel à un média unique. Il a été développé par l'université d'Hawaii. Il a été mis en service en 1970 pour permettre les transmissions de données par radio entre les îles. Bien que ce réseau ne soit plus utilisé, ses concepts ont été repris par l'Ethernet. Histoire C'est Norman Abramson qui est à l'origine du projet. L'un des buts était de créer un réseau à faible coût d'exploitation pour permettre la réservation des chambres d'hôtels dispersés dans l'archipel d'Hawaï. Pour pallier l'absence de lignes de transmissions, l'idée fut d'utiliser les ondes radiofréquences. Au lieu d'attribuer une fréquence à chaque transmission comme on le faisait avec les technologies de l'époque, tout le monde utiliserait la même fréquence. Un seul support (l'éther) et une seule fréquence allaient donner des collisions entre paquets de données. Le but était de mettre au point des protocoles permettant de résoudre les collisions qui se comportent comme des perturbations analogues à des parasites. Les techniques de réémission permettent ainsi d'obtenir un réseau fiable sur un support qui ne l'est pas. APIPA APIPA (Automatic Private Internet Protocol Addressing) ou IPv4LL est un processus qui permet à un système d'exploitation de s'attribuer automatiquement une adresse IP, lorsque le serveur DHCP est hors service. APIPA utilise la plage d'adresses IP 169.254.0.0/16 (qu'on peut également noter 169.254.0.0/255.255.0.0), c'est-à-dire la plage dont les adresses vont de 169.254.0.0 à 169.254.255.255. Cette plage est réservée à cet usage auprès de l'IANA. Dans certaines situations, il est préférable de désactiver APIPA afin d'empêcher l'attribution automatique d'une adresse IP par le système (en fait pour éviter de laisser penser qu'un serveur DHCP a répondu lorsque ce dernier est en fait arrêté et que plusieurs machines se sont placées dans la même plage d'adresses). APIPA sous Windows Il suffit de modifier le Registre ainsi (Cette procédure ne fonctionne que sous Windows !) : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\Tcpip\Parameters\Inter faces\{000000ID-00DE-VOTRE-0000-000CARTE0RZO} IPAutoconfigurationEnabled = 0 (Type REG_DWORD) APIPA sous Unix-like Le daemon Avahi implémente Zeroconf/APIPA. Il suffit de le retirer des run-levels sous Linux pour désactiver cette possibilité. ARCnet ARCnet est un acronyme anglais (Attached Resource Computer NETwork). C'est un protocole de réseau local (LAN) similaire à Ethernet ou Token Ring. Il a été developpé par Datapoint Corp. en 1976 pour mettre en cluster des terminaux... Ces machines, censées être au départ de simples terminaux de saisie programmables, se révélèrent vite capables de devenir de véritables micro-ordinateurs dès lors que leur langage DATABUS, un COBOL propriétaire, fut complété du langage BASIC et d'un système d'exploitation sur ses disquettes 8 pouces de 160 ko (un ou deux lecteurs ; des modèles à cassette existaient également). ARCnet fut inventé afin de permettre à ces machines de communiquer. Il fut annoncé dès 1975 (disponibilité début 1977), soit 6 ans avant la sortie aux États-Unis du premier IBM PC et 8 ans avant sa sortie en France. Une première version d'Ethernet existait alors, mais ARCnet utilisait des adaptateurs moins onéreux. On compta jusqu'à 11 millions de nœuds ARCnet dans le monde. ASAP ASAP en termes informatiques est l'acronyme de Asynchronous Services Access Protocol. C'est le protocole utilisé pour les services Web asynchrones. C'est un service ou un ensemble de services Web réalisés sur la base d'un mode opératoire où l'appel au service est détaché de la réception du résultat. Un certain nombre de contrôles ou suivis peuvent être effectués entre l'appel initial et le résultat final pour un service asynchrône donné. Exemples ASAP EasyASAP (C++) and AxisASAP (Java). Le protocole WfXML 2.0 de la WfMC qui étend les services SOAP pour inclure des fonctionnalités asynchrônes de gestion d'un workflow. ARP (Address Resolution Protocol) L'Address resolution protocol (ARP, protocole de résolution d'adresse) est un protocole effectuant la traduction d'une adresse de protocole de couche réseau (typiquement une adresse IPv4) en une adresse MAC (typiquement une adresse ethernet), ou même de tout matériel de couche de liaison. Il opère au-dessous de la couche réseau et se situe à l'interface entre la couche réseau (couche 3 du modèle OSI) et la couche de liaison (couche 2 du modèle OSI). Il a été défini dans la RFC 826 : An Ethernet Address Resolution Protocol. Le protocole ARP est nécessaire au fonctionnement d'IPv4 utilisé au-dessus d'un réseau de type ethernet. Il a été supplanté par de nouveaux dispositifs dans IPv6. En IPv6, les fonctions de ARP sont reprises par Internet Control Message Protocol V6. Scénario typique de l'utilisation d'ARP Un ordinateur connecté à un réseau informatique souhaite émettre une trame ethernet à destination d'un autre ordinateur dont il connaît l'adresse IP et placé dans le même sous réseau. Il interroge son cache ARP à la recherche d'une entrée correspondante à l'adresse IP de la machine cible. Deux cas peuvent se présenter : L'adresse IP est présente dans le cache de l'émetteur, il suffit de lire l'adresse MAC correspondante pour envoyer la trame ethernet. L'utilisation d'ARP s'arrête ici dans ce cas ; L'adresse IP est absente du cache de l'émetteur. Dans ce cas, cet ordinateur va placer son émission en attente et effectuer une requête ARP en broadcast. Cette requête est de type « quelle est l'adresse MAC correspondant à l'adresse IP adresse IP ? Répondez à adresse MAC ». Puisqu'il s'agit d'un broadcast, tous les ordinateurs connectés au support physique vont recevoir la requête. En observant son contenu, ils pourront déterminer quelle est l'adresse IP sur laquelle porte la recherche. La machine qui possède cette adresse IP, sera la seule (du moins si elle est la seule, ce qui est censé être le cas dans tout réseau) à répondre en envoyant à la machine émettrice une réponse ARP du type « je suis adresseIP, mon adresse MAC est adresseMAC ». Pour émettre cette réponse au bon ordinateur, il crée une entrée dans son cache ARP à partir des données contenues dans la requête ARP qu'il vient de recevoir. La machine à l'origine de la requête ARP reçoit la réponse, met à jour son cache ARP et peut donc envoyer le message qu'elle avait mis en attente jusqu'à l'ordinateur concerné. Il suffit donc d'un broadcast et d'un unicast pour créer une entrée dans le cache ARP de deux ordinateurs. Adresse MAC En réseau informatique une adresse MAC (Media Access Control address) est un identifiant physique stocké dans une carte réseau ou une interface réseau similaire et utilisé pour attribuer mondialement une adresse unique au niveau de la couche de liaison (couche 2 du modèle OSI). C'est la partie inférieure de celle-ci (sous-couche d'accès au média – Media Access Control) qui s'occupe d'insérer et de traiter ces adresses au sein des trames transmises. Utilisation Les adresses MAC, attribuées par l'IEEE, sont utilisées dans beaucoup de technologies réseau, dont les suivantes : - ATM ; - Ethernet et AFDX ; - Réseaux sans fil Bluetooth ; - Réseaux sans fil Wi-Fi ; - Token Ring ; - ZigBee Structure Une adresse MAC est constituée de 6 octets et est généralement représentée sous la forme hexadécimale, en séparant les octets par un double point ou un tiret. Par exemple 5E:FF:56:A2:AF:15 (elle est également appelée adresse physique). L'adresse FF:FF:FF:FF:FF:FF est particulière, les données sont envoyées à l'ensemble du réseau local (adresse de broadcast). Dont : - 1 bit I/G : indique si l'adresse est individuelle ou de groupe (0 ou 1), - 1 bit U/L : indique si l'adresse est universelle ou locale, - 22 bits réservés : tous les bits sont à zéro pour une adresse locale, sinon ils contiennent l'adresse du constructeur, - 24 bits : adresse. Les concepteurs d'Ethernet ayant eu la présence d'esprit d'utiliser un adressage de 48 bits, il existe potentiellement 248 (environ 281 000 milliards) d'adresses MAC possibles. L'IEEE donne des préfixes de 24 bits aux fabricants (appelé Organizationally Unique Identifier - OUI), ce qui offre 224 (environ 16 millions) d'adresses MAC disponibles par constructeur. AgentX AgentX (ou Agent Extensibility Protocol) est un protocole réseau défini dans la RFC2741. Il est utilisé afin d'étendre les possibilités d'un agent SNMP (Simple Network Management Protocol). Le principe est de permettre à un agent central (le maitre) de réunir, de façon dynamique, les arbres de différents agents (sous-agents). L'utilisateur s'adresse ensuite uniquement au maitre. La communication entre les éléments se fait grâce à agentX Anneau à jeton (Token Ring) L'Anneau à jeton, plus connu internationalement sous le terme de Token Ring, est un protocole de réseau local qui fonctionne sur les couches Physique et Liaison du modèle OSI. Il utilise une trame spéciale de trois octets, appelée jeton, qui circule dans une seule direction autour d'un anneau. Les trames Token Ring parcourent l'anneau dans un sens qui est toujours le même. Le paradigme est celui du rond-point, qui se montre généralement capable d'écouler un débit plus grand qu'un carrefour, toutes choses égales par ailleurs.