RAPPORT DE PRÉSENTATION SOMMAIRE situation générale 1

1 DIAGNOSTIC COMMUNAL 2

1. Le territoire : définitions paysagères 3 2. Fonctionnement urbain 8

CARTES (en intercalaire) 1. le territoire local 2. carte IGN 1/25000 et repérages vues 1a 3. le territoire communal (photo aérienne) 4. fonds cadastral, cours d ‘eau 5. géomorphologie générale 6. routes, cours d’eau et crêtes 7. routes, cours d’eau, crêtes et toponymie 8. routes, cours d’eau, crêtes, toponymie et quartiers 9-9’. sensibilités paysagères - légende 10. rythmes et séquences 11. grandes définitions structurales du paysage

3. Démographie 15 4. Logement 19 5. Développement économique 21

CARTE (en intercalaire) 12. enjeux agricoles

2 SITUATION ENVIRONNEMENTALE 24

1. Milieu naturel et risques 25 2. Végétation - faune 27

CARTES (en intercalaire) 13. zones de protection naturaliste 13a. risques de mouvements de terrains

14. synthèse contraintes principales 15. le POS

3 LE PROJET 28

1. Le projet communal 30 2. Dispositions réglementaires 35 3. Dispositions quantitatives 40

4 PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT 42 1 SITUATION GENERALE

La commune du MONTEIL est située en bordure de Loire à proximité du PUY-EN-VELAY (environ 4,5 km de centre à centre), au nord de BRIVES-CHARENSAC, et à l’est de CHADRAC de l’autre côté de la Loire.

Elle couvre une surface de 222 ha, pour 538 habitants au dernier recensement de 1999.

- limites communales

La partie nord du territoire communal se trouve également en face de POLIGNAC sur l’autre rive de la Loire. Les communes limitrophes à l’est sont : côté nord, ST GERMAIN LAPRADE côté sud.

Si la Loire constitue sa limite ouest, la commune s’étend un peu de l’autre côté de la RN 88 en limite sud.

De même, le plateau de la Chaud constitue sa limite est uniquement sur une partie : enclave septentrionale de Chaspinhac sur les Varennes jusqu’à la route de pied de versant, et méridionale de St Germain Laprade jusqu’au domaine de Beaurepaire en contre-bas (secteur de Plaisance).

- définitions géographiques générales

La commune occupe un site de plateau intermédiaire entre celui de la Chaud et la Loire, le village central du Monteil venant dominer le bassin du Puy à proximité du fleuve (altitude environ 640 m). Au nord du village du Monteil, ce plateau remonte doucement vers le col des Varennes vers lequel se dirigent de récentes urbanisations (jusque vers la cote 665), et retombe de manière très nette sur un méandre du fleuve, où se situe le village « satellite » de Durianne (altitude 596). Mais au sud, aucune discontinuité de relief ne vient rompre l’espace entre le versant sous le plateau de la Chaud et la plaine fluviale, où se situent le domaine de Beaurepaire et de récentes urbanisations (altitudes 600 à 650).

- desserte routière

Le Monteil est desservi au sud par la RN 88, suivant un carrefour en cours de modification (contournement du Puy en cours, débutant côté est au Monteil), qui donne accès à la commune par la D 374. Cette dernière longe la Loire vers le nord jusqu’au pont de Chadrac où elle rejoint la D 103, qui permet de descendre le long du fleuve depuis le Puy vers LAVOUTE/LOIRE, puis les gorges de la Loire. Chadrac et le Monteil se font ainsi face à face entre les deux secteurs de ponts sur la Loire de la D 103 et de la RN 88 (celui de la déviation en cours venant le doubler).

- situation administrative

o Arrondissement du PUY o Canton du PUY-EN-VELAY Nord (communes de Aiguille, Polignac, Chadrac, le Monteil, Chaspinhac, et le faubourg St Jean sur le Puy) o depuis le 1er janvier 2000 : Communauté d’Agglomération du PUY-EN-VELAY (28 communes)

o POS de 1979, révisé en 1985, dernière modification en 2001, dernière mise à jour le 29 01 02 o Commune soumise à la loi Montagne 2

1. diagnostic communal

sources :

INSEE notes municipales Porter à connaissance Document d’étude Natura 2000. CE3E.05 03 Atlas des Paysages 43. CAUE 1995 Inventaire Paysages 43. CAUE 2001 3

1. LE TERRITOIRE : définitions paysagères

voir cartes document 2 et planches photos commentées document 1

• ELEMENTS HISTORIQUES

- autrefois, le Monteil dépendait de la seigneuriale de St Quentin-Chaspinhac

- on a pu noter l’existence des seigneurs de Polignac, de St Quentin, de Charensac, de Durianne et du Monteil (qui, par exemple, payait le cens de la pêche à celui de St Quentin) : o cet aspect explique probablement que le chef-lieu porte le nom du Monteil en tant que lieu-dit o le secteur avait des relations historiques fortes avec Durianne et avec Chaspinhac (VC1 et VC2 aujourd’hui interrompues routièrement) o on notera toutefois que Chaspinhac n’était pas directement relié au Monteil : . après le col des Varennes, la vallée de la Sumène (affluent de la Loire) séparait les deux secteurs . la liaison se faisant plutôt par Peyredeyre sur la route de Durianne à Lavoûte, ou encore par Fay-la-Triouleyre (aujourd’hui chemin avec pont sur la Sumène) : la réunion avec Peyredeyre et Brives (Fay) avait été envisagée en son temps (1830)

- la VC 1 était la liaison normale entre Lavoûte et le Puy par le Monteil et Durianne (« chemin de St Quentin »), avant la création de la D 103

- Beaurepaire : le site indiqué ainsi correspond en fait au domaine de St Sauveur, et il ne s’agit ni d’un château à proprement parler, ni d’une maison bourgeoise particulière

- la Loire a toujours été l’un des arguments de la vie locale : o la seigneuresse de St Quentin et du Monteil, et qui possédait Durianne (1639), décida par exemple de faire passer le bief des eaux de la Loire sous le village du Monteil en le prolongeant jusqu’à Durianne par le tunnel du Roc Percé o le parcellaire rayonnant dans le méandre de Durianne s’explique par les nombreux accès issus des droits d’eau o 1840 : moulin à blé des Baumes à Durianne (aujourd’hui : auberge) avec barrage sur la Loire

- la Chartreuse de Brives acquiert les droits seigneuriaux du vicomte de Polignac sur Durianne : o les relations avec Brives se renforcent o Durianne tend à se séparer du secteur de Polignac

- jusqu’en 1789, le Monteil faisait partie de la paroisse de St Pierre Latour (il n’y eut qu’une chapelle en 1744, bâtie par le chanoine de Notre-Dame près de sa maison) - 1791 : abolition des anciennes paroisses, le Monteil dépend de la paroisse de St Bruno (la Chartreuse), puis de St Laurent - la chapelle devient vicariale en 1821, est suivie de la construction du presbytère, puis de l’aménagement du chœur de l’église (clocher)

- 1832 : le village de Durianne est distrait de la commune de Chadrac, et va ensuite se renforcer : o four en 1846 (restauré) o école libre de filles en 1850 (disparue) o maison d’assemblée en 1852, aujourd’hui habitation o auberge (il en existe toujours une qui a remplacé le moulin) Durianne fut donc vraiment village et non hameau, en raison de la vie urbaine qui le structurait (maison d’assemblée, école privée, moulin, auberge)

- le Monteil se développe en même temps : maison d’assemblée, aménagements église, presbytère en bas de la rue qui monte au sommet du village depuis l’église (côté nord), café, location école (publique) et logement instituteur - le presbytère abrite la première mairie - 1874 : le four du Monteil est déplacé à l’aval de l’église - 1878 : construction mairie et école - 1972 : agrandissement école par un préfabriqué (qui subsiste aujourd’hui) 4 - 1987 : nouvelle école près du cimetière - 1997 : agrandissement mairie

- la vie locale est ponctuée de quelques événements particuliers :

o nombreuses inondations de la Loire o 1972 : éboulement route de Lavoute (travaux 1981) o 1976 : glissement de terrain (versant sous le plateau de la Chaud : sur le chemin des Vignes au- dessus de Lou Garay) o 1979 : construction de la première serre en bord de Loire et contre-bas du chef-lieu 1981 : désenclavement coteau nord (le POS de 85 fait apparaître qu’il n’y a pas de liaison entre la route du Bois de l’Homme qui remonte de la D374 et la VC1) o réservoir : 1983

- quelques autres dates : o la voie ferrée (coteau de Chadrac en face du Monteil) en 1864, qui traverse la Borne (affluent Loire séparant le Puy de Chadrac) suivant le célèbre viaduc dit des « 14 ponts » o pont suspendu RN 88 en 1849 remplacé par l’actuel pont béton en 1955 o contournement du Puy en cours, redistribuant les cartes au niveau des liaisons routières directes du Monteil avec le Puy et Brives

• SENSIBILITES PAYSAGERES : DEFINITION

Les conditions de vision (parcours routiers, relief, occupation du sol) déterminent les sensibilités paysagères qui marquent le territoire.

Les vues de découverte rendent sensibles des secteurs particuliers entiers, les vues d'arrivée sur villages sont importantes pour la perception de la commune ; de même, les parcours à l'intérieur de ces groupements bâtis - révélant des ambiances et des types de "tissus urbains"- sont également à examiner : les choix d'urbanisation qui seront faits prendront en compte leurs conséquences sur ces sensibilités.

Des facteurs d'identité particuliers au Monteil ont été notés au-niveau de ses paysages, qu'il sera nécessaire aussi de prendre en compte dans le cadre du développement futur de la commune.

On notera aussi certains "handicaps paysagers", dans la mesure où ils pourront être corrigés au-travers de la réflexion globale et de leur traduction en PLU.

• SENSIBILITÉS VISUELLES PARTICULIÈRES : STRUCTURES PAYSAGERES NATURELLES ET URBAINES

Les principales vues d’ensemble que l’on peut avoir sur le territoire de la commune sont les suivantes :

- vues du plateau de la Chaud (vue « potentielle » ne correspondant pas aujourd’hui à un chemin) : o paysage de la Loire avec le début de contournement de la RN 88 : grandes « mailles ouvertes » o repérage du plateau du Bois de l’Homme ainsi que des différents sites urbanisés de la commune dans le versant de Lou Garay : devenir des groupements bâtis différents ?

- quartier de Bellevue sur le Puy (vues quotidiennes) et réservoirs de Farnier (vue exceptionnelle, cependant très informatrice) : o le bassin du Puy, le plateau de la Chaud fermant le site vers l’ouest o les villages du Monteil et de Chadrac en face à face o les urbanisations du Monteil en limite des pentes boisées sous le plateau de la Chaud o grandes mailles bocagères à l’ouest de Lou Garay et au-dessus du bourg

- en rebord de plateau de Figeon sur Chadrac : o la ligne des urbanisations du Monteil est perçue juste au-dessus de celles de Chadrac et notamment de son célèbre château o espaces ouverts du côté du col des Varennes, bocagers du côté de Lou Garay 5 - en redescendant sur le bourg de Chadrac, ces vues se précisent et font ressortir quelques autres caractéristiques : o espaces ouverts significatifs entre le Monteil et Jargeat (« crête du bourg » juste au-dessus du château, ce qui rend ces éléments particulièrement perceptibles, la vue y étant « focalisée ») o environnement ouvert autour du Monteil (au nord mais aussi au-dessus et au-dessous du village) o environnement ouvert et ceintures de haies de formes géométriques insolites sur Lou Garay

- du château de Chadrac : o vue sur le site industriel aux confins des pentes de Durianne, de la Loire et du carrefour D103-D136 (fort impact dû essentiellement aux couleurs claires des silos)

- en venant de Polignac, quelques vues ponctuelles seront sensibles pour le cycliste qui circulera le long de la D136 (sur le méandre de Durianne), sinon la vue porte plutôt sur les versants forestiers de la montagne de Durianne

- les vues sont beaucoup plus fréquentes et soutenues de Marnhac à Beaubac (commune de Polignac, versant faisant face à Durianne de l’autre côté de la Loire) :

o le méandre rayonnant de Durianne o le village remontant dans la pente o son environnement ouvert côté sud qui indique sa relation avec le Monteil par le plateau du Bois de l’Homme o ce dernier plateau, qui redescend légèrement avant que les pentes ne soient le siège de la forêt, et est donc aisément identifiable dès Beaubac (en partie basse du versant)

o en haut, sur Marnhac (planche 13) : . ligne urbanisée du Monteil continue entre le bourg/Bois de l’Homme et les dernières maisons du Monteil . cette ligne va s’affinant vers le col des Varennes avec les dernières maisons de Chaspinhac de l’autre côté du chemin . le site du col des Varennes s’étend vers la crête sommitale du plateau de la Chaud, et une différence très nette d’occupation du sol l’arrête au niveau des pentes de Chaud qui se boisent pour redescendre ainsi juqu’à l’aplomb des dernières maisons du Monteil : ligne de « rupture paysagère » entre la pointe nord du plateau de la Chaud et un vallon qui entaille les pentes boisées de la montagne de Durianne. Au sud de cette rupture, s’étend la ligne urbanisée du Monteil entre les pentes boisées sous le plateau de la Chaud et de Durianne, pour converger sur le bassin du Puy . vue sur la Loire, qui passe par le plateau du Bois de l’Homme (lecture plus facile au-dessus d’une surface plane et de définition simple) . la vue la plus excentrée côté nord (planche 14) rend plus sensible l’espace « Varennes », bien différent des espaces qui occupent le site de l’autre côté de la ligne de « rupture paysagère » : - les pentes sommitales du plateau de la Chaud ont un aspect boisé homogène (malgré une occupation du sol qui, si elle est boisée en ceinture aval et en rebord de plateau, fait encore état entre deux de mailles bocagères en photo aérienne verticale) - le pied de pente du plateau de la Chaud entre les Pêchers (+ bâti actuel Chaspinhac) et les pentes « boisées » sont très nettement bocagères suivant un maillage plus régulier que sur Varennes - le plateau du Bois de l’Homme est parfaitement « lisse » - la masse urbanisée du Monteil est de même valeur que tous ces espaces, qui se succèdent au-dessus des pentes boisées régulières de Durianne : structure régulière et équilibrée du paysage au niveau des entités générales

- sur la commune elle-même, il faut noter le site remarquable de « l’éperon du bourg », point de vue de grand qualité qui balaye le paysage depuis le versant de Lou Garay jusqu’au secteur Bois de l’Homme/vallon Chapelle-Pêchers (planche 35), en passant par la Loire : o vue sensible sur l’espace dit « sous le suc »

Des visions de découverte, plus rapprochées, sur le bâti ou des espaces ou éléments de qualité paysagère particulière, sont déterminées par la présence sur routes et chemins :

- de points hauts (points de vue) - de sorties de virages, d’espaces en creux ou bordés de haies, de forêt, ou de villages 6 - passages de haies transversales - etc ...

Ces visions confirment des sensibilités paysagères particulières :

- des unités de paysage, bien identifiables entre crêtes ou haies (chaque fois perçues comme des limites aux vues depuis le bâti par exemple), de différentes échelles (pouvant se recouper, ou se scinder en « micro- unités de paysage »), mais cohérentes lors de leur parcours :

. espaces ouverts, de type « mailles » : le long de la Loire (entre Brives et RN88, entre RN88 et allée de Beaurepaire, entre allée de Beaurepaire et Lou Garay, sous Lou Garay ; les ondulations de la Loire rangent aussi dans cette structure le méandre de Chadrac entre STEP (station d’épuration communautaire) et tanneries . le site de Beaurepaire d’une manière générale : espaces ouverts, allées, boisements et parc . sur Lou Garay aux confins du bourg : mur-enclos, alignements, haies de contour ; espace contigü au village du Monteil, de l’autre côté d’un « chemin-ruisseau », qui « arrête » le bâti traditionnel . Lou Garay est un groupement bâti récent, qualifié de « hameau » - ceinture de mailles bocagères « en écharpe » du côté sud jusqu’au-dessus du bourg - mais aussi ceinture « en étoile » tout autour . plateau ouvert du Bois de l’Homme/Pêchers . site du col des Varennes . l’ensemble formé par l’éperon du Monteil en front sur la D374 + les arbres sous la D374 . méandre rayonnant de Durianne . partie sud de ce méandre : jardins . environnement ouvert des villages ainsi aisément identifiables: Durianne, le Monteil (+ Lou Garay, et même Beaurepaire, déjà notés) . les urbanisations du Bois de l’Homme/Pêchers (+ Chaspinhac) . la Loire …, partagée entre haies riveraines naturelles et espaces plus fréquentés par les promeneurs, quand il ne s’agit pas de secteurs de requalification (site industriel) . les vallons de la Chapelle et des Pêchers, plus ou moins en continuité …

- des éléments structurants, qui limitent les unités de paysage, les articulent, ou les caractérisent :

o un « centre » (urbain), dit le Monteil du point de vue toponymique, que l’on appellera le bourg (ou le chef-lieu) pour le définir par rapport à la commune, qui comporte l’essentiel reconnu culturellement pour un village : église, mairie, école

o la croisée des VC1-VC2, articulation entre les vallons de la Chapelle et des Pêchers, séparation entre les urbanisations du Bois de l’Homme/les Pêchers est et ouest, actuellement déjà caractérisé par un espace sport-loisir et le nouveau cimetière : . un nouveau lieu de centralité ?

o la « rupture paysagère » signalée sous le col des Varennes (micro-crête transversale sous le col des Varennes)

o les crêtes et ruptures de pente : crête « du bourg » (en deux parties : amont sur le chemin de la Chaud, et aval sur le Pradeau entre VC 1 et VC 4), rebord du plateau du Bois de l’Homme sur Durianne, col des Varennes, éperon du bourg

o les haies riveraines de cours d’eau et de chemins

o des haies riveraines de ruisseaux qui renforcent des entités particulières : ruisseau de Fay en limite de Brives, ruisseau du Chamblas entre les sites de Beaurepaire et de Lou Garay

o les grands alignements : allée de Beaurepaire, Lou Garay aux confins du bourg

o l’allée de Beaurepaire sépare deux « mailles », ainsi que l’on a dit plus haut, mais constitue aussi un élément structurant du domaine dans son ensemble, en son milieu

o les lignes arborées du site de Lou Garay aux confins du bourg qui se croisent en son milieu jouent le même rôle que sur Beaurepaire : elles structurent cette entité paysagère 7 o « l’étroiture de Chadrac » : sépare le site du Monteil de celui de Durianne

o le « liseré boisé » de la forêt de Durianne, qui ceinture le plateau ouvert du Bois de l’Homme au- dessus des urbanisations Bois de l’Homme/Pêchers, et qui se prolonge ensuite jusqu’au col des Varennes

o la coupure entre le bourg et Jargeat (ouverte à l’amont de la route du bourg, boisée à l’aval) : . devenir ?

- des situations peu lisibles ou confuses, qui mériteront prise en compte, peut-être clarification, voire mise à niveau dans le cadre du PLU :

o les ondulations de la Loire partagent administrativement des sites qui sont en fait en étroite relations : . les serres du Puy sont situées sur le Monteil dans un méandre sous le chef-lieu, ce qui serait plutôt un argument d’identification d’appartenance à la Communauté d’Agglomération . par contre les tanneries et grandes aires de stationnement de poids lourds, situées dans un « contre-méandre » par rapport au précédent, ne sont pas sur le Monteil, mais font partie de son paysage …

o des continuités paysagères et/ou urbaines existent avec Chaspinhac (VC2) et St Germain Laprade (Plaisance) : prise en compte obligatoire …

o le paysage de la route entre Chaspinhac et les « Pêchers est » peut constituer une entité paysagère o le vallon bordé par les Pêchers ouest et est peut en être une autre o Jargeat : continuité bâtie avec le bourg (habitat traditionnel cependant séparé de la partie agglomérée du bourg par le cimetière), mais séparé du secteur bâti du Pradeau le long de la VC 1 (avec le nouveau cimetière) . continuité entre Jargeat, le Pradeau et Pêchers est (+ Chaspinhac) ?

o des discontinuités existent aussi, qui posent des problèmes relationnels avec le chef-lieu : . Durianne est excentré géographiquement : renforcement des liens au travers notamment du PLU ? . bâti entre Brives et la RN 88 : ?

o des maisons paraissent isolées dans les versants, entre Lou Garay et le bourg : . faut-il les considérer ainsi avec une végétation environnante qui viendra plus tard en atténuer l’impact ? (voir maison isolée peu perçue aux confins d’un carrefour de haies marquant le ruisseau du Vignoble et le chemin de la Ranchette) . ou les « raccrocher » dans une urbanisation future ?

o confusions toponymiques : les lignes de séparation des sections ou des lieux-dits ne correspondent pas toujours à des limites « naturelles » (ruisseaux, chemins), routes et chemins n’ont pas tous des noms, ce qui ne facilite ni le repérage, ni la lisibilité des structures urbaines d’aujourd’hui et donc à venir …

- quelques particularités, qui contribuent à l’identité du Monteil :

o château de Beaurepaire o bâti traditionnel isolé : . ancien moulin de Durianne . ancienne ferme et ancienne habitation en bord de D103 entre site industriel et village de Durianne . deux ruines au-dessus de Lou Garay o des arbres remarquables, isolés ou mettant en valeur certains lieux : chêne de Beaurepaire, grand sujet finissant l’allée de Beaurepaire juste contre le futur giratoire de la bretelle RN898, grands arbres sur l’ancienne D374 à Lou Garay o quelques édicules particuliers : fours et puits (Durianne, bourg), nombreux calvaires o « chemins-ruisseaux » o la Loire … 8 2. FONCTIONNEMENT URBAIN

• TRAME DE L'URBANISATION

- le réseau routier et les « quartiers »

Le réseau routier suit la morphologie du site et tient compte des franchissements des rivières et des reliefs. Les urbanisations sont directement liées à ce réseau ainsi qu’à l’histoire des lieux (anciens fiefs).

o répartition de la population estimée à partir d’une lecture du nombre de maisons : . le bourg : entre 45 et 50 . Lou Garay : 33 . Bois de l’Homme/Pêchers : 48 + 36, soit 84 . Durianne : entre 20 et 25 - le Bourg et Lou Garay « pèsent » autant que le Bois de l’Homme/Pêchers - Durianne ressort plus du hameau que du village dans la nomenclature des groupements bâtis

o route d’accès principale : la D 374, en rive droite de la Loire (travaux contournement du Puy en cours, le Monteil : demi-diffuseur)

. accès futur direct depuis la RN88 en venant de l’est . liaison avec le Puy et Brives rive gauche : modification de l’accès, plus compliqué (5 giratoires remplaçant une sortie directe RN88 sur le carrefour de la Chartreuse), qui se réalisera à partir du du nouveau pont sur la Loire, la D103 (Chadrac : bd de la Petite Mer), le secteur des 14 ponts et le giratoire de la Chartreuse reconfigurant l’actuel carrefour . une déviation de Lou Garay a été récemment réalisée, le recalibrage de la route devant ensuite se prolonger jusqu’au carrefour du vallon de la Chapelle (Roc Percé) - dispositions à prendre pour la D 374 en-dehors des projets en cours : reculs (aujourd’hui 35 m/axe), profils voirie, emplacements réservés ? . il existe aussi une déviation de Polignac qui s’appuie sur la D 136 rejoignant Chadrac : projet de voirie en cours de réflexion pour une liaison RN88-rocade nord1 - carrefour à améliorer avec la D 103, à l’endroit du site industriel - aménagement de détail à voir au carrefour des serres côté bourg (mur soutènement gênant)

o route d’accès à Durianne : la D 103 . elle dessert le « village » . on note tout le long, d’un côté ou de l’autre, quelques maisons situées à des écarts réguliers de l’ordre de 150 m : - après le site industriel : ancienne maison devenue discothèque - ancienne ferme - puis le village - habitation - ancien moulin devenu bar-auberge

o route d’accès au chef-lieu : la VC 1 . elle dessert rapidement le bourg . elle rejoint ensuite … Durianne : sur le cadastre mais non dans la réalité, s’arrêtant en fait à la fin des urbanisations des Pêchers-ouest (qu’elle dessert en limite ouest uniquement) ; on notera toutefois que la partie située entre le Bois de l’Homme et Durianne est circulable par les petits engins agricoles

o la VC 2 . elle se branche sur la VC 1 pour desservir les Pêchers est – en limite est, assurant également la desserte des urbanisations de Chaspinhac de l’autre côté du chemin . elle se dirige vers le col des Varennes, mais s’arrête aux dernières urbanisations de Chaspinhac

1 Carte des projets et réflexions en cours, dossier contournement est – DDE, le projet de PDU note cet itinéraire par le carrefour de la Chartreuse puis la D 103 sur Chadrac et la D 136 9

o la VC 3 . un peu en marge : elle concerne les urbanisations côté Brives et Plaisance (+ une habitation au-dessus de Beaurepaire) - devenir ?

o la VC 4 . débutant juste après le bourg, elle dessert à présent côté nord la nouvelle école et une maison au-dessus . c’est ensuite un chemin qui contourne le plateau de la Chaud jusque Fay

- éléments urbains structurants

o les équipements et aménagements publics

. le bourg : mairie, église, ancien cimetière à 100 m de l’église, espace public récemment aménagé sous mairie-église-cimetière, avec stationnement devant mairie et entre four et cimetière - malgré le récent agrandissement de la mairie, le besoin subsiste de salle(s) de réunion, l’école ne pouvant pas toujours mettre à disposition ses locaux - projet de salle polyvalente en remplacement du préfabriqué vers la mairie qui en tient déjà lieu - projet d’auberge dans le cadre de l’opération de réhabilitation entre église et mairie, nécessitant cependant vérification de faisabilité (il pose en outre le problème de la proximité de l’église à moins de 40 m) - parking suffisant

. le nouveau cimetière : + 300 m par rapport à l’ancien, au-dessus du vallon de la Chapelle, à la croisée des routes principales desservant les urbanisations nord du Monteil - distance un peu importante pour un cheminement piétonnier ? quoique le parcours est inférieur à 15’ et fait état d’une grande diversification des séquences, agréables pour le piéton (en majorité de l’ordre de 50 m, sauf celle du « chemin creux » - talus amont bordé d’une haie, qui fait 100 m)

. la nouvelle école, à 200 m de la mairie, construite en 1987 suite à l’augmentation de population due au lotissement du Bois de l’Homme (38 lots en 1983), puis, le risque de fermeture d’une classe a conduit à 7 lots supplémentaires - parking suffisant

. petit espace public au Bois de l’Homme et petite place de village à Durianne, avec jeux de boules et four banal (communal) à proximité

. la maison d’assemblée n’existe plus à Durianne - comment assurer le relais avec le bourg ?

. nouvel espace sport-loisir (aire multisport, jeux d’enfants, bi-cross pour les 8-15 ans) à la croisée des routes principales desservant les urbanisations nord du Monteil - développement ? - nouvelle centralité ?

o les activités

Circulations essentiellement routières : . site industriel au carrefour D103/D374 . commerces : néant . bars-restaurant : Durianne (très éloignée, en extrémité de commune), néant au bourg . dancing-discothèque D 103

Trafics ayant un impact sur la vie locale : . site industriel au carrefour D103/D374 . serres du Puy et ateliers municipaux « sous le suc »

o vie sociale - vie associative 10

. Fêtes traditionnelles : - fête de la châtaigne le 22 novembre - fête du village (vogue) le 1er dimanche après la St François-Régis (juin) - feux dela St Jean (scolaires) - circuits VTT sur le Pradeau, de 5 km pour les jeunes entre le bourg et le Bois de l’Homme, ou vers Perdeyre/Fay/Brives - 1fois par trimestre : pain au four - téléthon début décembre avec Chaspinhac - participation à la fête « du roi de l’oiseau » début septembre au Puy - manifestations ponctuelles des diverses associations

 marchés à Brives, Chadrac et au Puy (navette du samedi)

. Associations : - pétanque - comité des fêtes - club des aînés - amicale laïque

. des jardins familiaux seraient intéressants à organiser sur le méandre de Durianne, l’opération restant difficile à monter pour la commune seule (plan Loire ?)

- les échelles : rythmes et séquences

o une distance de 300 m caractérise généralement les élément suivants : . domaine de Beaurepaire (et site diffuseur RN88) . secteur situé entre le domaine de Beaurepaire et l’éperon du bourg . site du bourg . le site de Lou Garay aux confins du bourg . entre le bourg et le site de la croisée des chemins-vallons et urbanisations (espace sport- loisir), secteur de « rotule » . longueur des urbanisations du Bois de l’Homme . distance entre les urbanisations du Bois de l’Homme et la ceinture boisée du plateau éponyme . village de Durianne sur la D103, ainsi que les séquences routières entre le carrefour D103/D374 et la crête principale de Durianne, et entre le village et les « gorges » en extrémité de commune

o les Pêchers s’allongent sur une distance qui sort déjà des schémas de la commune : 400 m

• TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS

Voies classées à grande circulation sur le territoire communal (soumises aux dispositions de l’article L111-1-4 du code de l’urbanisme, dit « amendement Dupont », au niveau des reculs du bâti) : - la RN 88 (+ le contournement) : recul de 100 m par rapport à) l’axe - la D 103 : recul de 75 m par rapport à l’axe

La situation générale favorise une large utilisation de la voiture : près de 93 % des ménages ont au moins une voiture (département : 82%). - le PDU du Puy envisage de renforcer la possibilité de desserte en commun

- déplacements domicile-travail

Les chiffres indiquent qu’en 1999, sur les 282 actifs, 22 seulement restent sur la commune (environ 9 %), alors que 91 % travaillent à l’extérieur, une majorité restant dans le département (88,7 %).

Le trafic majeur est celui vers le Puy, qui se complique avec le contournement : circuit non direct mais empruntant 5 carrefours giratoires jusqu’à la Chartreuse, où se séparent les gens qui vont au Puy ou à Brives.

Carrefour également difficile au niveau des D103/D374 : configuration à modifier (projet mis à la réflexion).

- la problématique est du ressort de la Communauté d’Agglomération du Puy (PDU en cours) : prise en compte dans le PLU des données connues 11 - mais on note déjà des difficultés d’organisation pour les transports scolaires qui passeront par le nouveau circuit compliqué « des 5 giratoires » …

Le dossier PDU (synthèse) ne fait pas apparaître la réalité des circuits actuels de transport en commun qui relient Durianne au Puy par le Monteil (école utilisée par Durianne). En effet, des cars sur horaires scolaires assurent la liaison Durianne/le bourg/carrefour des serres/Chartreuse (les demi-tours à Durianne et au bourg fonctionnent correctement) - le projet de PDU indique une liaison urbaine avec le Monteil et avec Durianne de manière séparée : évolution ? possibilités de perpétuer l’actuel circuit? - la Communauté d’Agglomération a expérimenté une mise en place de navettes et la commune s’était montrée très preneuse : les objectifs d’urbanisation seront liés à la structure des transports en commun futurs …

Quelques remarques : - 4 personnes travaillent chez elles - 7 personnes vont à pied à leur travail au Monteil et 1 à proximité - le vélo intéresse 1 personne sur le Monteil et 6 autres à proximité - plusieurs modes de transport ( ?) : 2 au Monteil, 8 dans la même zone d’emploi dont 7 dans la même unité urbaine - 215 personnes sur les 247 actifs ayant un emploi (87%) utilisent la voiture particulière.

- cheminements piétons/deux roues

Un cheminement est projeté en rive droite de la Loire à l’occasion des travaux du contournement, mais seulement sur Brives où, en partie nord, il doit rejoindre la rive gauche. - situation entre le pont RN88 actuelle et le parcours plus ou moins présent sur le Monteil à partir de « sous le suc » jusqu’au vallon de la Chapelle ? piéton ? deux roues ? - raccordement pont RN 88 avec passage sous le pont du contournement ? o projet de PDU en cours.

La D 374 fait l’objet d’un programme de réaménagement, notamment au niveau des accotements : fréquentation piétonne possible, - ce qui sera nécessaire au moins dans sa partie urbaine : section très courte entre le nord de Lou Garay (fin déviation récente) et le chemin qui monte au bourg - passage piéton existant depuis le carrefour VC1/D374 (le bourg : accès Loire par le « chemin des lavandières ») - passage piéton au droit du vallon de la Chapelle ? (accès Loire) - des bandes cyclables sont portées au projet de PDU : réservations PLU ?

La D 103 sur Durianne est accompagnée d’accotements (il s’agit aussi du GR3, également itinéraire européen E3), et des chemins particuliers donnent accès au méandre de Durianne et à la Loire (en face du village, ils sont nommés : vio de la Loire, chemin des Lavandières, + accès partie « jardins »)

Par contre l’espace du carrefour D 103 / D 374 ne prend pas en compte aujourd’hui la problématique et constitue même un danger : - carrefour à améliorer, redessiner, traitant aussi des accès à la Loire (pêcheurs)

Les « rues » intérieures du Monteil seront peut-être à hiérachiser :

- circuits piétons majeurs sur la VC1 dans le bourg et entre le bourg et le secteur sport-loisir (on notera par ailleurs que l’aménagement de la D 374 en vue d’améliorer la circulation véhicules est cohérent avec l’objectif de faire de la VC1 un axe urbain favorable au piéton)

- donc également sur les accès des différents quartiers urbanisés à ce dernier point : on note plus particulièrement un cumul de dysfonctionnements dans cet espace-carrefour VC1/VC2/accès Bois de l’Homme + cheminements piétonniers + accès équipements sport-loisir : o face à ces dysfonctionnements, et pour éventuellement compléter la restructuration des lieux (restant à dénommer), subsiste le problème de la concertation avec la commune de Chaspinhac concernée de l’autre côté de la VC2, avec des biens sectionnaux (nécessité d’accords de toutes les parties pour tout aménagement)

- le vallon de la Chapelle peut gérer un cheminement en dehors de la route 12 - la rue de la nouvelle école pourrait faire l’objet d’un aménagement plus urbain sécurisant les élèves

- pour les autres « rues », l’absence d’équipements publics peut-elle conduire à un partage de la route entre les divers usagers ? objectifs du PLU ?

• STATIONNEMENT

- centre bourg

o parkings récemment aménagés à côté de la mairie et sous l’ancien cimetière, satisfaisant la demande, y compris pour la « voltige » concernant la nouvelle école, les besoins dus à la salle polyvalente (actuelle ou future : même emplacement) et à la bibliothèque (école) o le stationnement privé dans le bourg se satisfait a priori de ces parkings et des places disponibles en interne

- centre Durianne

o petit parking aménagé sur l’espace public de la petite place en bordure de la D103 o le stationnement privé dans le bourg se satisfait aussi a priori de ce parking et des places disponibles en interne

- espace sport-loisir, nouveau cimetière

o il permet le stationnement mais dans un cadre peu sécuritaire car en plein carrefour(s) - lieu à améliorer, redessiner, dans le cadre de l’ensemble des carrefours concernés

- forains

o il n’y a pas de marché au Monteil o rassemblements particuliers : sur la place, ne provoquant pas de stationnement sur la D374 o gens du voyage : problème géré par la Communauté d’Agglomération, ne concernant pas le Monteil

- la Loire

o des projets sont difficiles à envisager en raison du PERI et de la domanialité du cours (depuis les inondations du 21 09 80, de Brives à la D103) o il est en outre constaté une modification des dépôts d’alluvions depuis les travaux de Brives qui peuvent parfois s’accumuler brutalement localement en créant des zones d’insécurité o la baignade est en fait impossible à envisager : la qualité des eaux ne paraît pas améliorable à terme compte tenu des rejets effectués, et le programme nautique de Brives devrait pouvoir répondre au besoin o en outre, il est indiqué que la Loire était identifiée comme « zone morte » entre Brives et Peyredeyre avant la crue de 80 qui a fortement nettoyé … o il existe toutefois des « coins pêche » : pont de Chadrac, sous le suc

• EQUIPEMENTS TECHNIQUES

- alimentation en eau potable

o gestion : Syndicat des Eaux de l’Emblavez

o réservoir de 500 m3 sur le chemin de la Chaud, au-dessus du bourg, desservant par gravité les autres secteurs urbanisés, ainsi que Durianne et la D103 ; il a été situé à une cote (vers 690) permettant d’assurer les niveaux de pression optimum en bas de commune par rapport à la nécessité de relevage sur le Vignoble  la cote 660 constitue la limite supérieure des urbanisations possibles pour une desserte confortable (sachant que jusque vers 675-680 des dispositifs de réserve et de surpression seraient à prévoir), sinon il faut passer éventuellement à un nouveau réservoir  en-dessous de 660, il faut passer par des réducteurs, le cas du Vignoble restant à part où l’on ne peut dans les conditions présentes aller au-delà de la situation actuelle 13 o quelques maisons en haut de commune vers Plaisance sont desservies exceptionnellement par l’adduction du réservoir du Monteil,  mais une extension de ce procédé n’est pas envisageable : une autre solution devra être trouvée si l’on envisage des urbanisations entre les deux parties haute et basse du site o pas de grosses difficultés aujourd’hui, toutefois un renforcement est prévu pour desservir le secteur du Bois de l’Homme (réseau faible derrière l’école et en domaine privé)  la révision prévue du réseau, qui traverse aujourd’hui les terres au-dessus de l’école, pourrait libérer ces dernières si l’on utilise la voirie en remplacement o nota : l’AEP qui dessert le Monteil dessert aussi les habitations de Chaspinhac sur VC2, puis Peyredeyre

o le réservoir et le réseau assurent le secours incendie jusqu’à l’école et au bourg ; après et sur le Bois de l’Homme, le réseau nécessite renforcement (prévu), d’autres ressources étant toujours possibles (piscines, Loire) o le plan Loire prévoit 3 stations de pompage pour le secours, encore non concrétisées, mais on ne note aucune remarque des services de secours incendie

- assainissement eaux usées

o gestion : Syndicat des Eaux de l’Emblavez

- assainissement eaux pluviales

o gestion communale

o le réseau qui concentrait auparavant tout sur le bourg a été divisé en deux au-dessus de ce dernier o on ne constate pas de difficultés particulières compte tenu des nombreuses possibilités naturelles d’évacuation, vers les ruisseaux et anciens canaux existants (par exemple –sur le bourg et Lou Garay), particularité des « chemins-ruisseaux »

- électricité

o pas de problèmes particuliers de distribution o servitude HT vers le ruisseau du Chamblas, entre les chemins de la Ranchette et des Vignes, au- dessus du bourg, pour redescendre sur Chadrac au nord du bourg

- gaz

o desserte : Lou Garay (sauf en partie haute, le secteur des serres, le chef-lieu, le Bois de l’Homme  projet d’extension sur Varennes  sur Durianne, un poste de détente supplémentaire serait nécessaire, toutefois trop coûteux par rapport au nombre d’habitants à desservir o servitude de tansport (voir plan des servitudes) :  secteurs Pêchers/Bois de l’Homme concernés  ainsi que les espaces ouverts notés au sud de Durianne

- ordures ménagères

o déchetteries communautaires : Polignac, et bientôt Taulhac o les dépôts « sauvages » restent innoportuns, ne serait-ce qu’en raison de la question de l’inondabilité de la Loire, les obstacles au sens d’écoulement des eaux étant interdits 14

3. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES

1968 1975 1982 1990 1999 2002 évaluation communale arrondissement 97 328 96 254, soit - 1074 du PUY Canton 7 762 8 522 8 937, soit + 415 (+ 0,53 % / an) Le Monteil 237 329 446 535 538 sans double-compte 560 (+ 3 (+ 92) (+ 117) (+ 89) (+ 3) /1962) 554 avec double-compte * population « double compte » : étudiants …

La région Auvergne a perdu de la population entre 90 et 99, celle du Puy également au profit de nombre des communes environnantes (au sud, et plus à l’est et au nord en première couronne).

• DENSITÉ DE POPULATION nbre habitants au km2 : 242

Ce taux est élevé, ce qui ne correspond plus à une commune dite « rurale », situé en principe entre 40 et 100. Une récente étude de la DRE2 place en outre la commune en « péri-urbain de la première vague – statut aisé », compte tenu de sa position en première couronne de l’agglomération du Puy et probablement aussi de cette densité.

A titre de comparaison, le canton se situe déjà au-dessus de la moyenne (129 habitants au km2), la moyenne départementale étant de 42, régionale de 50 et nationale de 100.

• VARIATION DE POPULATION

calculée sur une population 82-90 82-90 90-99 90-99 sans double compte le Monteil péri-urbain 1° le Monteil péri-urbain vague 1° vague Taux variation annuel (%) + 2,30 + 1,55 + 0,06 + 0,34 dont naturel + 0,18 + 0,64 + 0,25 dont migratoire + 2,12 - 0,58 + 0,09 Solde naturel + 7 + 0,26 + 31 Solde migratoire + 82 - 0,25 - 28

Le solde naturel montre une forte croissance après 90 (lotissements et maisons récentes : près de 60 naissances), alors que les périodes précédentes ne faisaient état que d’un peu plus de la moitié. Les décès ne varient pas autant (entre 23 et 31).

Le solde migratoire montre la même croissance un peu avant le solde naturel, avec l’arrivée de nouveaux habitants identifiés dès le recensement 68-75 (+ 85), les recensements suivants faisant apparaître 106 puis 82 personnes supplémentaires. Par contre, ce solde est négatif sur la dernière période : moins de personnes viennent s’installer sur la commune par rapport à celles qui la quittent :  moins d’attractivité au niveau des activités (emploi ou vie locale) ? moins d’offres en constructibilité ? plus de vacance ? (17 logements vacants, soit 7 de plus que précédemment)

La variation de population au final montre que c’est l’apport de population extérieure qui a compensé le solde naturel, avec – en moyenne annuelle, un pic sur 68-75 de 4,45 %, en baisse constante depuis (4 %, 2,12 %, puis enfin –0,58 %) :  aujourd’hui : situation d’équilibre, nécessitant à présent le renouvellement (apport de population, « turn-over » sur les logements existants) - moyens : réhabilitations ? ouvertures à l’urbanisation ?

2 Définition des aires du marché du logement en Auvergne. DRE et Guy Taieb Conseil, juillet 2001 15 - quantités et rythmes à suivre pour les ouvertures à l’urbanisation ? Croissance annuelle

75-82 : 7 ans 82-90 : 8 ans 90-99 : 9 ans Canton + 3,25 % + 1,17 % + 0,53 % Le Monteil + 4,42 % + 2,30 % + 0,06 %

Ces chiffres indiquent des croissances élevées sur des périodes courtes, qui peuvent traduire des « pics » d’aménagement, mais ne reflètent cependant pas exactement la réalité : si les nouvelles constructions ont débuté en masse en 79 avec l’ouverture à l’urbanisation du Bois de l’Homme, elles se sont ensuite prolongées jusqu’en 90, seul le dernier lotissement de la Rousse sur Lou Garay étant récent (2001). Réalisée il y a environ vingt ans (79 et 83), l’opération du Bois de l’Homme, de 38 lots, a représenté une très forte augmentation de population par rapport au Monteil. On peut penser qu’elle est aujourd’hui « assimilée ». Les opérations qui ont suivi étaient plus petites, de l’ordre de 7 lots (1 à côté du Bois de l’Homme, et 1 sur Lou Garay : Rousse Haute et Basse). Mais il faut aussi noter les constructions ponctuelles venues sur les Pêchers, qui représentent 36 maisons, soit quasi autant qu’au Bois de l’Homme. Enfin, on rappellera que la croissance 68-75 (sur 7 ans) était du même ordre que celle de 82-90 (sur 8 ans).

Il reste ainsi que la forte augmentation de la population sur le Monteil s’est étalée sur une vingtaine d’années, représentant 300 habitants supplémentaires (la commune a vu sa population plus que doubler …), pour une augmentation annuelle qui est de l’ordre de 2,2 % (augmentation sur 10 ans : 22 %)

CONCLUSION : les étapes d’urbanisation ne correspondent pas à celles des recensements, et le dernier de 99 est bien souvent déjà obsolète …  les chiffres constituent nénmoins des indications qui permettent de situer la problématique, mais l’essentiel résidera ensuite dans les choix de PADD sur la population future souhaitée  nous sommes en situation d’équilibre (en fait : seuil 0), à partir de laquelle la trame urbaine paraît à présent à reconsidérer significativement  cela implique que la réflexion devrait sans doute aller au-delà des 10 ans d’objectif généralement envisageables pour un PLU, dans le cadre d’un PADD qui examinerait des hypothèses d’évolution à plus long terme

Nota : hypothèses de croissance de population pour le Monteil sur les dix prochaines années ?  + 6 % (le minimum observé sur le canton) : + une trentaine personnes, soit une population de l’ordre de 570 habitants  seuil de 600 personnes : croissance de 11,5 % (+ 60 personnes)  plus ?  urbanisations nouvelles : tailles, rythmes ?

• STRUCTURE DE LA POPULATION

200 0-14 ans 150 15-29 30-44 100 45-59 50 60-75 75 et + 0 90 99

Au delà de ces diverses tranches qui sont utiles à l’évaluation des populations scolaires et actives, on note une population aujourd’hui généralement jeune : 28,3 % ont moins de 20 ans (23 % dans le département), et les plus de 75 ans ne sont que 3,5 % (9,7 % dans le département). La « tranche active » des 30-60 ans reste stable dans son ensemble et représente 46 % du total. La stabilité sur les 0-15 ans peut s’expliquer par le fait que les urbanisations sur les Pêchers ont suivi celles sur le Bois de l’Homme de manière équivalente, si l’on admet que les maisons correspondent à de sinstallations de jeunes couples. 16 Par contre, ce type de logement étant maintenant en nette régression, on peut s’attendre à une évolution de la pyramide des âges où la population jeune diminuera significativement. La tenue de la population active dépendra plus de facteurs liés à la qualité de la vie et des transports, ou externes (emploi).

Développer un habitat favorable au « turn-over » permettant de pérenniser la population jeune ? Compléter le dispositif par des mesures de qualité de vie et de facilités de transport ?

• LES MÉNAGES

. nombre des ménages en 1999 : 196

. le nombre moyen de personnes par ménage est de 2,7 en 99, conforme au pays (2,6). On notera que le chiffre attendu ces prochains temps serait plus de l’ordre de 2,2

Nous disposons de nouvelles données qui précisent les choses : - sur les 172 familles ayant des enfants, 8 sont monoparentales - la composition des ménages est différente selon les catégories socio-professionnelles :

Nombre de ménages Nombre de personnes par ménage Agriculteurs 4 4 Artisans, commerçants 16 3 Cadres, prof. Intell. 8 3 Professions inter 28 2,9 Employés 16 3,5 Ouvriers 60 3,1 Retraités 56 1,9 Autres inactifs 8 2

Les familles d’ouvriers et de retraités sont les plus nombreuses. La moyenne des personnes par ménage est en fait au-dessus de 3 sauf pour les professions intermédiaires, les retraités (qui font largement « tomber » la moyenne) et les inactifs. Le chiffre global d’aujourd’hui correspond en fait à un début de phénomène de desserrement, qui peut être considéré comme une forme de renouvellement urbain (sur le territoire de la commune), mais avec en parallèle une diminution de densité (par famille) que l’on retrouvera dans l’extension de l’urbanisation.

nouveaux espaces occupés par l’habitat moins occupés par les habitants.

• POPULATION SCOLARISABLE

En 1999 scolarisés sur la commune Même unité urbaine incluant l’enseignement par correspondance 3-6 ans 24 22 15 4 7-15 ans 80 80 29 (jusqu’à 12 ans) +1 48 16-18 ans 31 29 3 23 19-24 ans 27 10 9 total 162

Les élèves des classes supérieures (collège, lycées, enseignement professionnel) sont accueillis à Brives et au Puy (carte scolaire : Brives)

Scolarisés élèves du élèves d’ailleurs en 2004 : 2002-2003 Monteil Chaspinhac, Brives, Chadrac, sur la commune en 2004 Malrevers maternelle 1 classe primaire 2 classes Total 44 36 25

Moyenne d’environ 15 élèves par classe : ces chiffres montrent qu’il reste une marge pour un accueil supplémentaire.

A noter que le nombre maximal admissible en classe maternelle est de 30, celui en classe primaire de 27 : 17 capacité théorique maximale de 84 élèves, sans tenir compte des nécessités pédagogiques qui peuvent amener à restructurer des locaux.

Le taux de scolarisation de la commune dans ce domaine en 1999 se calcule de la manière suivante : 44 élèves pour 196 logements en résidence principale, soit 0,22. Cependant, les 44 élèves ne sont pas tous du Monteil, et le calcul nécessite de revoir les données d’après les chiffres actuels : o un taux de 0,40 en situation d’équilibre a été constaté lors de récentes analyses de programmation urbaine, et pour un tissu urbain semblable, ce taux pouvant monter à 0,46 dans les pics de population scolarisable en cas d’habitat pavillonnaire neuf par exemple. Ce taux est réparti entre 0,15 pour la maternelle et 0,25 pour le primaire. o en 99, le taux de 0,4 pour 196 résidences principales donnerait un chiffre de 78 élèves possibles, mais on sait aussi que 7 enfants du Monteil sont scolarisés ailleurs o en 2004, l’école compte 36 élèves du Monteil (et 25 d’ailleurs, ce chiffre pouvant évoluer compte tenu des besoins de la commune) : total de 61 élèves par rapport à une école qui, en théorie, pourrait en accepter 84 o mais nous retiendrons une base de calcul maximal théorique de 78, qui paraît plus réaliste au regard des nécessités pédagogiques o la marge d’effectifs pour l’école peut donc osciller entre : . 35 élèves supplémentaires (78-61+25-7) si les locaux sont entièrement réservés à la commune et qu’aucun élève ne va ailleurs . et 17 élèves supplémentaires (78-61) si l’on garde un nombre constant d’élèves extérieurs de 25 et celui de 7 qui va ailleurs (ce qui peut correspondre à une réalité urbaine de fonctionnement dans le secteur) o la marge correspondante de logements supplémentaires pourrait donc aussi se situer entre (taux de 0,4) : . 17 / 0,4 = 42 . 35 / 0,4 = 87

L’école actuelle pourrait répondre à une extension urbaine de 40 à 90 logements, à moduler selon la répartition entre élèves de la commune et élèves extérieurs, et selon les capacités des nouveaux locaux à s’adapter aux situations différentes au fil des ans.

• POPULATION ACTIVE

1999 Evolution Péri-urbain Arrondis Hte Loire 90-99 1ère vague 99 s99 99 99 population active totale 282 6,4 % population active ayant un emploi 247 : 87,6 % 2,1 % et travaillant sur la commune 22 : 8,9 % - 37,1 % chômeurs 11,7 % 43,5 % 8,8 % 11,1 10,5 % 12,9 % autres communes même unité 181 urbaine population extérieure ayant un évaluation à emploi sur la commune 25

La bonne qualité des déplacements reste une des conditions locales majeures. Le taux de chômage est au-dessus de la moyenne locale (fermeture d’entreprises ?)

Augmenter les possibilités d’emplois peut répondre à une diminution des déplacements des habitants vers l’extérieur, mais il n’y a pas forcément correspondance entre les qualifications des personnes et les emplois proposés, la mobilité restant en outre aujourd’hui plus facile, plus admise et plus fréquente ...

4. LE LOGEMENT

• NOMBRE DE LOGEMENTS SUIVANT LE STATUT D’OCCUPATION

1999 Région France 99 99 18 nbre % % % rés. principales 196 89,1 80 82 rés.secondaires 5 2,3 12,7 10,1 occasionnels 2 0,9 vacants 17 7,7 8,9 6,9 TOTAL 220

On enregistre un très faible taux de résidences secondaires (par ailleurs souvent occupées par des descendants des familles anciennement résidentes), et un taux de vacance très moyen, malgré une population permanente importante.

o une OPAH serait souhaitable sur le chef-lieu, dans le cadre de l’Agglomération

o la commune envisage de réhabiliter deux immeubles à côté de l’église : projet OPAC pour 8 logements

Par rapport aux résidences principales : 1999 Evolution 90-99 propriétaires 159 (81,1 %) 11,2 % locataires 32 (16,3 %) - 3 % dont privé 100% dont parc HLM 0 dont meublé 0 gratuits 5 (2,6 %)

Locatif en baisse, absence de bailleurs sociaux.

• ÂGE DES LOGEMENTS

Par rapport aux résidences principales : nbre % avant 49 47 24 49-74 34 17,3 75-89 85 43,4 90 et + 30 15,3

Le patrimoine « d’avant 48 » n'est plus très important (Auvergne : 45,3 %, France : 34,90 %).

On notera le "rajeunissement" du patrimoine dû aux constructions nouvelles où l’on constate une forte progression :

- 149 logements nouveaux depuis un demi-siècle, soit 67,7 % (Hte Loire : 51,5 %)

- le patrimoine augmente de 42 % les 25 premières années (total : 81) - on en rajoute autant (en chiffre absolu : 85) les 15 années suivantes (« pic » des années 80) - les 30 de la dernière décennie représentent 18 % d’augmentation du patrimoine

Ces chiffres sont à rapprocher de l’analyse de la population (§2 aspects démographiques).

• TYPES

1999 Rural Péri-urbain France 99 Auvergne 99 1ère vague 99 nbre % % % % maison individuelle 205 93,2 en collectif 15 6,8 9,2 10,9 44,1

La maison individuelle constitue une très forte proportion du patrimoine bâti local, le logement collectif étant resté très faible. Aujourd’hui, on note : o 9 logements collectifs sur le site industriel à l’ouest du tunnel o 5 sur Durianne o 3 vers le cimetière

Les grands logements sont majoritaires : - 4 pièces et + : 84,7 % (166) 19 - 3 pièces : 7,7 % (15) - 2 pièces : 5,6 % (11) - 1 pièce : 2 % (4)

Les chiffres suivants – concernant les lotissements - donnent des indications sur l'évolution de la construction et du tissu urbain :

NOM LIEU DATE NOMBRE LOTS Arsac Lou Garay 1969 4 Beaurepaire 1976 4 Bois de l’Homme Bois de l’Homme 1979-1983 39 La Rousse Haute Lou Garay 2001 3 La Rousse Basse Lou Garay 2001 4

La « tache urbaine » en matière de lotissements se constate en bas du plateau du Bois de l’Homme, mais les urbanisations des Pêchers produisent le même effet, en moins dense.

Les demandes en terrains à bâtir et en location de logements sont importantes : le PADD devra réfléchir sur l’adéquation ente les perspectives d’évolution démographique et de la typologie de l’habitat, en prenant en compte la réhabilitation.

Si l’on croise les données logement/population/école, on peut obtenir les hypothèses suivantes : o l’école permet 40 constructions supplémentaires en hypothèse basse : . nombre de personnes par foyer de 2,6 (moyenne française) : + 104 habitants, objectif population : environ 665 . nombre de personnes par foyer de 2,2 (hypothèse probable) : + 88 habitants, objectif population : environ 650 o l’école permet 90 constructions supplémentaires en hypothèse haute : . nombre de personnes par foyer de 2,6 (moyenne française) : + 234 habitants, objectif population : environ 795 . nombre de personnes par foyer de 2,2 (hypothèse probable) : + 198 habitants, objectif population : environ 760 o rythme : 10 ans, 20 ans, autre ?

Si l’on regarde les surfaces constructibles nécessaires selon une typologie de l’habitat évaluée entre 400 et 1000 m2 de consommation foncière (« moyenne » de 800), on peut obtenir les hypothèses suivantes : o 40 logements : . 40 x 800m2 = 3,2 ha réels . +10% résidences secondaires : soit 3,5 ha . d’où une offre de l’ordre de 7 ha compte tenu de la rétention foncière o 90 logements : . 90 x 800m2 = 7,2 ha réels . +10% résidences secondaires : soit 8 ha . d’où une offre de l’ordre de 16 ha compte tenu de la rétention foncière o sur 20 ans ?

• LOGEMENT SOCIAL

Seul est envisagé le projet de l’OPAC du bourg, cité ci-dessus (8 logements : (1 T5, 4 T3 et 3 T4)

L’aide sociale départementale est d’une manière générale du ressort de la Communauté d’Agglomération du Puy.

5. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

• ENTREPRISES ET EMPLOIS

Nous avons vu ci-dessus l’importance des migrations alternantes dues à l’emploi, le Monteil offrant très peu de structures sur place. 20

A noter toutefois :

o Loxam et Béton Velay sur le site industriel du carrefour D103/D374 o une entreprises TP-dépôt matériaux, installée « sous le suc » a fermé, et sera réutilisée en vue d’ateliers municipaux o serres de la ville du Puy « sous le suc » o quelques artisans : 3 artisans-peintres, 1 électricien

• LES COMMERCES

o 1 entreprise de véhicules d’occasion (sans dépôts : travail par correspondance) o 1 bar- restaurant à Durianne o le bourg : néant (il existait un café)

- projet d’auberge dans le cadre de la réalisation du prgramme OPAC (vérification de faisabilité, en cours) - autres commerces de base ? (réflexion à propos du développement envisagé) : l’expérience de l’installation d’une boulangerie à Arsac apparaît comme peu concluante

• L'AGRICULTURE

nombre dont SAU (surface Taille (tous exploitations professionnelles agricole utilisée) agriculteurs par les agriculteurs ) 20 - 50ha 50 ha et + de la commune <20ha canton* 118 66 3 557 59 34 25 Le 5 3 154 Monteil** (8 en 1988)

* DDAF 43 * *RGA 2000

Le RGA précise les éléments suivants : - terres labourables : 20 ha (13 %) - surface toujours en herbe : 134 ha (87 %) - nombre de vaches : 97

L’agriculture locale est concernée par l’AOC « lentille verte du Puy ».

Age chefs Nbre chefs exploitation exploitation < 35 ans 35-44 ans 45-59 ans 60 ans et + canton* 20 34 53 23 130 Le 5 Monteil

o types exploitations : . élevage (vaches allaitantes) en priorité . lentille verte du Puy : 5 % (en rotation avec les céréales, AOC)

o localisation des établissements principaux: . aux confins de l’urbanisation :  Durianne  Le Pradeau  Lou Garay en bas du ruisseau du Chamblas . à noter un établissement sur Chaspinhac au-dessus de la VC 2

. problèmes de voisinage avec l’habitat : reculs sanitaires pour certains bâtiments (50 ou 100 m - actuellement sur le Monteil : 50 m), limites à l’extension, bruit (installations frigorifiques, chargements, …), odeurs, conflits de gestion possibles sur les franges habitat-espace rural, … . accessibilité des engins à prendre en compte sur les voies de circulation concernées par les bâtiments d’exploitation 21

o entités d’exploitation (voir carte) : . exploitants du Monteil : 3 exploitent chacun des surfaces de l’ordre de 15 ha sur la commune, qui représentent 20%, 35% et 50% de leurs exploitations respectives . agriculteurs extérieurs (Marnhac, Chadrac) : 2 pour respectivement 20 et 10 ha  tous les exploitants sont présents sur le plateau du Bois de l’Homme  les pentes de la Chaud sont partagées entre celui de Beaurepaire et celui de Marnhac  méandre de Durianne : terres inondables partagées entre celui de Durianne et celui de Marnhac  quelques parcelles en fermage entre le bourg et Beaurepaire (exploitation de Beaurepaire)  quelques parcelles en fermage sur le Pradeau en bord de VC1 (exploitation de Chadrac)

o terres favorables  plateau du Bois de l’Homme, accessible par les gros engins agricoles permettant le labour  les bords de Loire sont favorables à la prairie permanente (cependant parfois renouvelée, ce qui ne devrait pas avoir d’incidences significatives sur les contraintes d’inondabilité)

o problématiques  fermage (plusieurs propriétaires concernés par exploitant) : rétention foncière rendant plus difficiles toutes négociations de transferts  les exploitations sont à un seuil de rentabilité qui rendrait toute distraction problématique sauf à pouvoir organiser des négociations de transfert dans le cadre des évolutions ultérieures

o les 3 exploitants de la commune ont moins de 50 ans (32, 36 et 48 ans), ainsi que ceux de l’extérieur (Marnhac : 45 ans, Chadrac : 49 ans) ce qui est l’un des critères favorables au maintien de l’activité

. préservation du potentiel agricole et d’entités foncières et/ou d’exploitation afin de ne pas obérer l’avenir . problème de promiscuité habitat soulevé sur les secteurs à forte évolution récente . recherche de cohérence entre zones agricoles protégées, « coupures urbaines » et paysages « de campagne » (sentiers) . gestion des limites entre zones urbaines et zones agricoles ? . transformation de granges ?

- Le problème des inondations dues à la Loire implique des actions concernant la préservation de secteurs d’épandage de crues, les ouvrages hydrauliques et l‘entretien (difficultés en terme d’arbitrage et de mise en œuvre compte tenu de la multiplicité de la maîtrise d’ouvrage), mais on note : . maintenir les grandes zones prairiales d’enjeu majeur par rapport à l’inondabilité

- boues : il n’y a pas d’épandage des boues de STEP sur la commune

• LA FORÊT

- surface boisée totale peu importante sr la commune : on note essentiellement le versant boisé de Durianne. - forêt privée : o aucun propriétaire n’a de forêt de plus de 25 ha d’un seul tenant : pas de plans simples de gestion - pas de forêt soumise au régime forestier

• LE TOURISME

Le tourisme n'est pas représenté au niveau de l’accueil : pas d’hôtel, pas de gîtes, ni de camping-caravaning.

l’accueil touristique est-il à développer ? en complément de ce que peut proposer l’agglomération du Puy dans les communes environnantes ?

Le Monteil a quelques raisons de valoriser son potentiel touristique, tant pour les habitants que pour des visiteurs :

- La Loire : . devenir à examiner en fonction des possibilités de traitement des crues de la Loire, et dans le cadre de la Communauté d’Agglomération : cheminement de rive à compléter ? . développement de micro-sites de baignade ? 22 - « coins pêche » : sous le suc et pont de Chadrac (existants)

- sentiers de randonnée : o chemins d’accès à Durianne, au col des Varennes, au plateau de la Chaud par le nord ou depuis le bourg . continuité vallon Chapelle et bords de Loire : ? . entre le bourg et la Loire : ?

- manifestations particulières o pas de marché : Brives, Chadrac et le Puy 23 2. situation environnementale

voir aussi chapitre Paysage (1. Le territoire : définitions paysagères) données PAC dossier Natura 2000 – document d’objectif site AE09 Gorges de la Loire, mai 2003, CE3E. L’Auvergne, exploration géologique, botanique et faunistique. Delachaux et Niestlé. 1997 24

1. Milieu naturel et risques

- géomorphologie

o bassin du Puy o rive droite de la Loire o versant limitant le bassin côté côté est : pentes sous le plateau de la Chaud o bourg implanté sur un replat intermédiaire entre le plateau de la Chaud et la Loire o rocher du bourg o village de Durianne en bord de Loire dans un méandre o vallon de la Chapelle venant du col de Varennes, entre bourg et méandre o falaise retombant sur Durianne depuis le col de Varennes jusqu’au pied du vallon de la Chapelle (Roc Percé : tunnel pour la D374) o au nord : gorges de Peyredeyre et de la Sumène

- donnés climatiques

- secteur tempéré, semi-continental avec influences océaniques et méditerranéennes - précipitations inférieures à 700mm/an, essentiellement d’avril à juin et de septembre à novembre - brouillards et nuages bas fréquents en hiver - orages d’été - température moyenne annuelle de 10,1° - moyenne faible de novembre à mars (de l’ordre de 6°) avec risques importants de gelées - phénomène d’inversion (printemps, automne) - vents dominants : vents du sud amenant les grosses précipitations responsables des crues importantes

Ces éléments expliquent la sensibilité aux crues, et interviennent également dans les capacités d’épandage local

- contexte géologique

o plateau basaltique de la Chaud (basaltes du Devès)

o falaises rocheuses sous le bourg et le méandre de Durianne  les faces sud de l’éperon rocheux du bourg et depuis le vallon de la Chapelle jusqu’au Roc Percé ont fait l’objet d’emprunts au titre de la déviation de la RN 88 en cours, posant à présent un problème de cicatrisation végétale naturelle difficile  le BRGM a répertorié un glissement aux abords de la D103 au nord de Durianne, ayant fait l’objet de travaux de confortement

o les pentes sous la Chaud sont fragiles, avec de nombreuses circulations d’eau superficielles pouvant entrainer des risques particuliers (risque « contemporain », il s’agissait bien souvent d’anciennes terrasses agricoles entretenues aujourd’hui enfrichées) :  glissement répertorié par la commune au-dessus du Vignoble  sensibilité aux terrassements

- qualités pédologiques : o terres favorables  plateau du Bois de l’Homme (accessible par les gros engins agricoles permettant le labour)  les bords de Loire sont favorables à la prairie permanente (cependant parfois renouvelée, ce qui ne devrait pas avoir d’incidences significatives sur les contraintes d’inondabilité) o AOC lentille : le Pradeau

- la Loire 25 o qualité piscicole très moyenne compte tenu des rejets que l’on qualifiera de peu fiables aujourd’hui, dus à la zone industrielle de Bombe sur Blavozy et aux tanneries de Chadrac o crues : en mai (1988), septembre (1980), octobre (1878, 1907, 1973, 2001), novembre (1970, 1976, 1996) o catastrophe naturelle et coulées de boues (depuis la loi du 13 07 82) : novembre 1996, octobre 2001 (crue), juin 1998 (orage)

o PERI (plan d’exposition aux risques d’inondation) : 20 11 1989 . zone « rouge » inconstructible . zone « bleue » constructible sous réserves plus sou moins fortes entre des sous-secteurs :  Bo : installations sport-loisir ou aménagements publics peu vulnérables  B1 : urbanisés mais sans constructions nouvelles, avec conditions de gestion de l’existant  B2 et B3 : conditions particulières de constructibilité . zone « blanche » : risque jugé acceptable jusqu’au niveau de la crue centenale (sous-sols sensibles)

- autres cours d’eau :

. les principaux : les ruisseaux qui descendent les pentes de la Chaud (le Fay vers Brives, le Chamblas et le Vignoble au sud et au nord de Lou Garay, le ruisseau du bourg, et plus loin, le ruisseau de la Chapelle, vers Chaspinhac)  pas de risque particulier d’inondabilité

. cas particulier des « chemins-ruisseaux » : le bourg, …

. cours d’eau intemittent : entre le Bois de l’Homme et les Pêchers

. bief sur la montagne de la Chaud alimentant le « château » de Beaurepaire

• LE SDAGE LOIRE-BRETAGNE

Approuvé le 1 12 1996

- interdiction d’extractions de matériaux dans le lit mineur

- limitation des extractions en lit majeur : o le schéma départemental des carrières du 18 12 1998 ne permet plus l’ouverture ni l’extension des carrières d’alluvions en lit majeur.

- respect des zones de divagation des cours d’eau, protection des berges et levées de protection contre les crues . tout en évitant au maximum l’artificialisation de la rivière

- quelques objectifs :

. mettre un terme à l’urbanisation des zones inondables . améliorer la protection de zones inondables déjà urbanisées

. d’une manière générale : gestion des ouvrages (barrages, seuils, …)

. préserver et restaurer les fonctions naturelles du milieu . préserver les zones humides et les champs d’expansion des crues

. gestion assainissement

• LE SAGE LOIRE-AMONT

Projet de périmètre : 06 2002 Des sources à Bas-en-Basset, 150 km

- première catégorie piscicole des affluents de la Loire (salmonidés dominants, truites, ombres) - à partir de Solignac vers l’aval : deuxième catégorie piscicole (cyprinidés, carnassiers)

- objectifs : déclinaison du SDAGE (en cours) 26

2. Végétation-faune

- vallée alluviale Loire : système diversifié selon les phénomènes de crues, érosion et dépôts, et selon le caractère anthropique des lieux : évolution vers frêne (à terme : chêne pédonculé) et orme champêtre (zones de crues : lande à genêt à balais) o entre la déviation RN88 et sous le suc : rive peu végétalisée o de sous le suc au site industriel du carrefour D374/D103 : rive naturelle plus présente o partie sud du méandre de Durianne : rive naturelle mais plus ouverte ponctuellement (accessibilités chemins) o partie est du méandre : plus boisée, avec deux chemins côté nord ayant cependant réduit le cordon . ZICO (zone d’intérêt communautaire ornithologique), future ZPS (zone de protection spéciale) dans le cadre de Natura 2000, limite ouest d’une zone s’étendant jusqu’au pré de la Chapelle et le plateau de la Chaud vers l’est, et dessus la D 374 jusqu’à la RN 88 vers le sud  27 espèces d’oiseaux dont 14 nicheuses (bondrée apivore, milans, circaête, busards, faucon pèlerin, Grand Duc d’Europe, …) o partie nord : ourlet de ripisylve . ZNIEFF de type I des gorges de Peyredeyre et de la Sumène : limite sud  versnants chênes et pin sylvestre, pelouses et landes à genêt  83 espèces avifaune (circaëte, milan, bondrée, …) - ZNIEFF de type II de la Haute-Vallée de la Loire : limite sud sur les environs du col de Varennes

. les pentes sous le plateau de la Chaud et la partie nord du territoire communal doivent maintenir l’intérêt écologique du site : des zones naturelles, boisées et cultivées doivent être conservées

- autres cours d’eau : o le Fay : ripisylve deux rives . uniquement sur moitié est o le Chamblas : ripisylve deux rives o le Vignoble : ripisylve deux rives à l’amont de Lou Garay . sensibilité : risque disparitoin dans Lou Garay o le bourg : . seule la partie centrale est végétalisée, canalisation : sensibilité paysagère o la Chapelle : . ripisylve peu marquée en limite de Chaspinhac . pas de végétation sur la moitié amont du vallon sur le Monteil (terrains sport-loisir) . ripisylve en partie aval

- pentes sous le plateau de la Chaud : o anciennes terrasses cultivées (vigne, petits fruits) aujourd’hui largement enfrichées (prunier, prunellier, érable de Montpellier, amélanchier, buis, installation de la chênaie pubescente) o bois et forêts : chêne pédonculé et hêtre (+ sorbier des oiseleurs, aliser, houx …) en pied de pente, chêne sessile en sol maigre et filtrant (+ châtaignier, chèvrefeuille …), chêne pubescent (+ érable de Montpellier, cerisier de Ste Lucie, amélanchier, …) dans les parties plus chaudes, charme et tilleul (+ houx, noisetier, …) sur éboulis o haies : frêne, chêne sessile, orme, érable champêtre, prunus, parfois tilleul, chèvrefeuille, viorne lantane, …. o haies riveraines : frêne, chêne rouvre, orme, érable champêtre, peuplier noir, viorne obier, sureau noir, noisetier, fusain, … 27 3. le projet 28

1. LE PROJET COMMUNAL

LES ENJEUX SUR LE MONTEIL (SYNTHÈSE DIAGNOSTIC)

1. d’une manière générale : o objectifs population o objectifs logement (typologie habitat, localisations préférentielles)

2. les emplois : o répartition dans le tissu urbain o extension des activités artisanales

3. objectifs communautaires particuliers : o transport scolaire o la Loire

4. trame urbaine : o le centre ancien : qualité architecturale et urbaine o place de Durianne ? o second pôle urbain en haut du vallon de la Chapelle ? o sites d’activités de Vignaval et de Sous le Suc : évolution ? o coupures urbaines ? o extension : « dents creuses », réunion des 2 pôles, nouveaux sites ? o « entrée de ville » D 374 sud en terme qualitatif o gestion du recul « amendement Dupont » sur RN88 et D103 o évolution de certains carrefours : D374/entrée village, D374/rte du vallon de la Chapelle, D374/D103, VC1/VC2

5. préservation espace rural : o meilleures terres : plateau Bois de l’Homme et bords de Loire o sensibilité des exploitations dont la pérennité peut dépendre des marges de transfert face au développement de l’urbanisation

6. contraintes fondamentales : o AEP o gestion eaux pluviales et assainissement o risques : inondabilité en bord de Loire, glissement en pied de coteau sous le plateau de la Chaud 29 LE PROJET COMMUNAL

- OBJECTIFS DE POPULATION PADD

o objectif d’ici 10 ans : entre 700 et 800 habitants  soit + 140 à + 240 habitants (560 en 2002)

o objectif de progressivité régulière : ouvertures à l’urbanisation réparties dans l’espace et dans le temps : zonages AU 1-2-3

- OBJECTIFS DE LOGEMENT ET BESOINS FONCIERS

o la moyenne des ménages est de 2,7 au Monteil, de 2,6 au niveau national avec possibilité de descendre de 0,1 à 0,2 tous les 10 ans : nous appliquerons la moyenne de 2,6 dans les calculs qui suivent . le nombre de logements permanents à prévoir serait ainsi de 54 à 92

o le recensement de 99 donne les proportions entre principal et secondaire ou vacant : . avec les mêmes structures qu’aujourd’hui, une évaluation sur 560 habitants donne 204 logements permanents et 18 vacants, + 7 secondaires et occasionnels . l’hypothèse 700 habitants donne 255 logements permanents (+ 51) et 22 vacants, et 9 secondaires et occasionnels . celle de 800 habitants donne 292 logements permanents (+ 88) et 25 vacants, et 10 secondaires et occasionnels  le nombre de logements permanents à prévoir serait ainsi de 51 à 88, pour une moyenne des ménages de 2,7  pour une moyenne de 2,6, ce nombre passe de 53 à 91, ce qui est cohérent avec l’approche précédente

o la réhabilitation n’est pas neutre par rapport aux logements nouveaux à prévoir, et les « secondaires » deviennent souvent à terme du « principal » : . on pourra estimer qu’un taux de l’ordre de 10% pourra toujours représenter la partie non permamente du patrimoine, en comptant sur une diminution de la vacance et peut-être une augmentation du secondaire . la demande en logements neufs pourrait osciller entre 48 et 82

o si l’on admet une urbanisation située entre 600 et 1000 m2 par logement (pour une typologie admettant l’individuel groupé et l’habitat intermédiaire) o et que l’on considère la rétention foncière de l’ordre de 50% . les besoins en terme foncier pourraient osciller entre :  6 ha au strict minimum (48 logts x 600 m2)  16,5 ha au maximum (82 logts x 1000 m2)

- POLITIQUE DE L’HABITAT ET VIE SOCIALE PADD

o offrir des conditions d’habitat suffisamment diversifiées pour répondre à une demande diversifiée

. nouvelles formes urbaines : habitat de type « intermédiaire » ? cette formule pourrait être utilisée dans un souci de diversification urbaine, en U comme en AU – ce que les règles d’application s’efforceront de ne pas interdire

. offrir un cadre intéressant de vie sociale : mixité des fonctions des lieux susceptibles d’être fréquentés par des populations variées comme le vallon de la Chapelle ou le centre (côté mairie et côté école), d’où une vie urbaine réelle ponctuée par des lieux d’intérêt public qui ne sont pas trop éloignés les uns des autres  future salle polyvalente (en remplacement de l’actuel préabriqué) renforçant le « sous-pôle » mairie dans le centre ancien

. renforcer l’attractivité territoriale favorable à la vie culturelle et sportive ainsi qu’à la déambulation (varier les types de promenade) : 30  les divers pôles : vallon de la Chapelle, centre, Durianne, reliés par des chemins offrant des parcours diversifiés  cheminement piétons-cycles en bord de Loire

. circuler en toute sécurité dans le village et lieux de fréquentation privilégiés (école, services publics, espaces récréatifs)  trottoirs : gestion par rapport au stationnement, prévu clairement aux abords des équipements et services à usage du public  cheminements piétonniers spécifiques (la Loire, le Bois de l’Homme, chemins vers la Chaud)  desserte par les transports scolaires

o nouvelles possibilités de développement urbain, qui redistribueront les cartes de manière nouvelle :

. renforcement du secteur de Jargeat sur le Pradeau jusqu’à la « cote maximale AEP » . urbanisation de Lou Garay aux confins du bourg . extension du quartier du Vignoble côté sud jusqu’au ruisseau . extension vers le nord des Pêchers tout en préservant le site du col de Varennes . et, dans le futur : urbanisation des « hauts de Beaurepaire »

- LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE PADD

o emploi correspondant à une diversité de propositions :

. développement d’activités de type service : dans le tissu urbain, on n’interdira pas l’installation de professions dites non nuisantes (mixité urbaine), permettant notamment l’éventuelle première installation moins onéreuse ainsi que le renouvellement urbain . l’extension des actuelles ZA n’est pas significative compte tenu des contraintes d’inondabilité et de reculs routiers

o protection de l’activité agricole face au besoin d’urbanisation :

. protection de l’activité par le zonage (zone A)

. extension urbaine en continuité du village uniquement

. nota : l’existence d’une loi couramment dite « de réciprocité » implique que toute construction agricole pouvant générer des problèmes de nuisances pour des tiers (certains bâtiments d’élevage dans le cadre d’un seuil géré par la réglementation sanitaire départementale) doit se situer à une certaine distance du bâti (habitation), et réciproquement :  les bâtiments d’exploitation actuels sont repérés sur le plan de zonage à titre d’information afin de renseigner les pétitionnaires sur l’éventualité de la proximité d’une telle installation dont les caractéristiques resteront à vérifier  il n’y a pas aujourd’hui de projets de bâtiments agricoles nouveaux, toutefois la possibilité en est réservée sur le Barry en cas de besoin, dans un secteur où un hangar agricole existe déjà : zone A  en-dehors de cette zone A : la zone An de protection paysagère pourra être utilisée

- PARTI URBAIN

o trame urbaine PADD

. pas d’extension sur le village de Durianne compte tenu des protections à suivre par rapport à la D103 à grande circulation et par rapport aux zones inondables

. les sites d’activités ne peuvent pas s’étendre non plus, en raison des reculs sur D 103 et des zones inondables

. pas de nouveaux espaces d’urbanisation sur les deux extrémités territoriales du Monteil entre la RN88 et la falaise de Durianne (site de Beaurepaire partie aval, plateau du Bois de l’Homme) ni sur l’entité proprement dite du col de Varennes zones An et N

. la VC 1 garde son statut de chemin, assurant la liaison piétonne entre le Monteil et Durianne, ainsi que la circulation des petits engins agricoles 31 . les établissements agricoles peuvent être maintenus en limite des trois secteurs majeurs de l’espace rural communal (Durianne, Pradeau, Beaurepaire), sous réserve toutefois de l’application ultérieure des réciprocités de recul vis-à-vis des tiers dans le bâti

. le Monteil reste articulé sur son centre ancien (le bourg) . le secteur de Bois de l’Homme / les Pêchers représente une tache urbaine semblable à celle de Lou Garay / Beaurepaire (à terme)

. le bourg complète sa trame urbaine entre l’école et la maison récente sous le chemin de la Chaud (dans le cadre d’une zone AU1)

. opération de logements locatifs prévue en interface entre le bourg et les espaces publics du bourg, entre mairie et église

. le centre-village du Monteil possède à présent un deuxième pôle en-dehors du centre ancien, à renforcer : possibilité de restructurer le site du vallon de la Chapelle sous forme de « parc paysager » (amorcé par le nouveau cimetière et les récentes installations sport-jeux) R123-11-h espaces publics

. le secteur de Jargeat se renforce de part et d’autre de la route (amont de la route : le Pradeau), offrant une emprise dans l’espace à peu près équivalente à celle du bourg zone AU1

. afin de renforcer le lien de continuité entre les deux pôles principaux du Monteil, on s’attachera à une continuité de traitement de la route entre ces deux pôles dans le quartier de Jargeat (dont l’un des bords est aujourd’hui marqué par une haie) dans le cadre notamment de la zone AU1 du Pradeau

. le vallon de la Chapelle est valorisé par un cheminement piétonnier remontant sur le Bois de l’Homme vers Durianne (chemin des Combes), ou par la VC 1

. des boisements sont importants à préserver dans la structuration de l’espace : R123-11-h paysage  entre Beaurepaire et la RN88 (et Plaisance sur St Germain-Laprade)  entre le pied du bourg côté sud et le bourg o identité du village à préserver

. aspect résidentiel à valoriser :  des « voiries » deviennent des rues : o aménagement de trottoirs o soin à apporter à la liaison bourg/vallon de la Chapelle PADD o cheminements piétonniers transversaux destinés à compléter les continuités de parcours orientations particulières sur les zones AU  la prise en compte des piétons et deux-roues se concrétisera petit à petit : piste en bord de Loire PADD, R123-11-h et emplacement réservé  reconnaissance du caractère végétal de l’habitat en dehors des groupements bâtis traditionnels : seuil maximal d’emprise au sol permettant l’aménagement paysager des abords règles

. maintien des espaces verts disséminés dans le tissu urbain  espaces boisés au sud du bourg et sur Beaurepaire R123-11-h paysage  aménagements paysagers des divers espaces publics R123-11-h espaces publics

. protection de certains éléments de patrimoine urbain ou architectural :  habitat traditionnel et château de Beaurepaire zonage Uv  espaces ouverts de part et d’autre de Durianne zonage An  espace ouvert devant Beaurepaire zonage An  mur enclos de Lou Garay et mur de terrasse de Beaurepaire R123-11-h murs o le stationnement

. parkings aux endroits des pôles urbains majeurs : R123-11-h espaces publics . gestion de la problématique dans le cadre de chaque opération : règles (spécificité zone Uv) 32 o équipements publics

. nouvelle salle polyvalente à côté de la mairie . extension des aménagements sport-loisir sur le vallon de la Chapelle R123-11-h espaces publics . les dispositions de zonage entre le U-UV et les AU1-2 (ou 3) sont aussi le résultat de la concertation avec le Syndicat des Eaux de l’Emblavez qui gère avec la commune les possibilités financières d’équipement en eau potable et assainissement : ces zonages prennent en compte la progressivité de l’aménagement également de ce point de vue.

- RESPECT DU PAYSAGE

o entités paysagères préservées : . Durianne zonage An et Uv . Beaurepaire zonage An, Uv et N

o plus particulièrement : espaces ouverts préservés . sur le Bois de l’Homme zonage An . vers Beaurepaire aux environs du futur rond-point de la déviation zonage An

o espaces particuliers utilisés de manière récréative avec un souci paysager d’aménagement : . espace public en bordure du centre R123-11-h espaces publics . vallon de la Chapelle, assurant la coupure urbaine entre le village et ses extensions directes et le secteur urbanisé Bois de l’Homme/Pêchers R123-11-h espaces publics

o détails particuliers : . espaces boisés au sud du bourg et sur Beaurepaire R123-11-h paysage . d’une manière générale la protection au titre du R123-11-h est largement utilisée :  pour certains éléments de paysage qui ont un intérêt pour la commune : murs, ruisseaux, arbres isolés, haies ou alignements  en cas de nécessité de requalification paysagère de certains secteurs : valorisation de l’entrée de village sur la D374 devant les serres, zone artisanale de Vignaval

- RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

o pas de nouvelles urbanisations dans les zones d’inondabilité décennale à trentennale, mesures de protection au-delà (crues centennales) : prise en compte du PERI aujourd’hui en vigueur par report au plan de zonage de l’ensemble du fuseau concerné par l’inondabilité de la Loire zone N (les travaux de contournement pourraient en modifier les contraintes d’inondabilité ?)

o gestion des eaux usées : schéma d’assainissement joint en annexe, règles o gestion des eaux pluviales : règles

o protection de la Loire et de son environnement zonage An et N o protection de la montagne de la Chaud zonage An et N - non constructibilité des terrains au-dessus du Vignoble susceptibles d’être concernés par des glissements de sol

LES EVOLUTIONS PAR RAPPORT AU POS

En-dehors des différences réglementaires dues aux évolutions des lois (SRU puis UH, dispositions émanant d’autres réglementations ayant une incidence sur les documents d’urbanisme), on notera l’essentiel des caractéristiques en terme de projet urbain :

- dispositions maintenues

o continuité du village de part et d’autre du bourg

- dispositions modifiées pour des raisons d’inondabilité, de reculs par rapport aux voies, d’absence d’équipements de desserte et d’objectifs au titre du présent PLU 33 o zones urbaines . suppression des secteurs UB non construits sur Beaurepaire, Durianne et vers Brives . suppression des zones NB : celle de Lou Garay pour faute de desserte en équipements, celle des Pêchers pouvant aujourd’hui devenir U . ajustements dus à l’inondabilité

o zones d’urbanisation future : . zones U passées en AU : sur le Pradeau, au-dessus de Beaurepaire . abandon des parties amont du Pradeau non desservies par l’AEP . abandon de la partie supérieure du Vignoble et de Beaurepaire . abandon de la partie sud de la RN 88

o voie nouvelle : . mise à jour du contournement du Puy

o zone agricole : . réductions au nord des Pêchers : deux zones AU d’emprise relativement peu importante (1 ha et 1,5 ha) . montagne de la Chaud : An et N à la place de NC au total

Voir aussi le tableau des surfaces comparées entre POS et PLU ci-après § « Dispositions quantitatives » 34

2. DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

• DEFINITION DES ZONAGES • LES PRINCIPES DE LEURS REGLES D’APPLICATION

- zone d’inondabilité

Le plan de zonage fait état du fuseau global auquel tous aménagements et constructions sont soumis : ce fuseau est défini de manière très précise au niveau réglementaire, document joint au PLU à consulter (Nota : servitude qui s’impose à toutes les zones qu’elle concerne)

Le plan de zonage prend en compte cet aspect en sortant de la zone urbaine les secteurs inondables. Les règles d’application y font référence en tant que contrainte d’exception ne permettant pas d’appliquer la règle générale.

- les reculs sur D103 et le contournement du Puy (sauf bâtiments d’exploitation agricole et installations d’intérêt général)

o D 103 en zones non urbanisées : 75 m de part et d’autre de l’axe o contournement : 100 m de part et d’autre de l’axe principal et de ceux des bretelles

Il n’est pas prévu aujourd’hui de s’affranchir de ces marges de recul avec application des études dues à ce titre (« amendement Dupont » article L111-1-4 du code de l’urbanisme).

- les zonages U – Uv

Ils correspondent à ce qui fait l’essentiel du territoire urbanisé de la commune :

o caractère résidentiel : habitat collectif ou pavillonnaire mono-familial mais aussi groupé ou « intermédaire », dense ou non . règles autorisant la construction sur limite et une architecture différente de celle de la maison mono- familiale traditionnelle sous réserve de justification au titre du volet paysager

o cette zone comprend aussi les éléments urbains structurants du village : centre-bourg, espace sport- loisir du vallon de la Chapelle : protection particulière R123-11-h espaces publics

o les établissements d’activité économique y sont également autorisés à condition qu’ils ne présentent pas de nuisances pour l’habitat (exemple : les serres du Puy)

o le caractère du village est maintenu au travers de protections paysagères particulières (voir ci- dessous) et de quelques règles de morphologie urbaine et architecturale . zonage Uv pour les groupements bâtis traditionnels . R123-11-h paysage . règles U sauf Uv : - article 6 : reculs par rapport aux voies - article 9 : emprise au sol réservant une part aux espaces plantés - article 11 : aspect extérieur des constructions et traitement des abords - article 13 : définition des affectations R123-11-h et des espaces publics et/ou paysagers selon les opérations . règles Uv : exceptions de non application de la règle générale - article 6-9 - l’article 11 insiste sur la cohérence avec le bâti traditionnel - l’article 13 fait état d’affectations R123-11-h en Uv

o une intention de requalification paysagère de la D 374 en « entrée de village » est portée au plan au droit des serres (R123-11-h paysage), à créer en coordination avec le projet de piste cyclable (R123- 11-h espace public) 35 - le zonage Ui

Il correspond au site d’activités de Vignaval au carrefour D374/D103.

o une intention de requalification paysagère de ces deux routes est portée au plan au droit du site : R123-11-h paysage

- le zonage AU 1

Il correspond aux zones d’urbanisation future, aujourd’hui insuffisamment équipées : - dont les conditions de réalisation figurent au cahier des orientations particulières - pouvant être ouvertes à l’urbanisation au fur et à mesure de la réalisation des équipements sans nécessité de modifier le PLU

. AU1 du Vignoble - accès principal depuis l’ancienne route départementale à l’aval du site - préservation du ruisseau du Chamblas R123-11-h paysage - se garder la possibilité ultérieure de se connecter à la future zone d’urbanisation AU2 de Beaurepaire (accès véhicules et cheminement piétonnier)

. AU1 de Lou Garay - accès principal depuis la rue du bourg en partie basse vers le débouché du ruisseau du bourg - préservation des alignements de marronniers et des sources captées sur le terrain R123-11-h paysage - accès de la parcelle enclosée de part et d’autre des alignements de marronniers - préservation du mur enclos R123-11-h murs - préservation du ruisseau du bourg et de celui des Vignes qui descend du chemin des Vignes R123-11-h paysage

. AU1 du Pradeau - accès principaux sur la VC1 et la VC4 audessus de l’école - la continuité entre ces deux accès permettra d’optimiser l’urbanisation du site - la VC 1 pourra faire l’objet d’un projet urbain intéressant en tant que maillon important dans le lien entre le bourg et le vallon de la Chapelle

. AU1 du Bois de l’Homme - accès principal depuis la rue existante du lotissement

. AU1 des Varennes - accès principaux sur la VC2 et la route des Pêchers - la continuité entre ces deux accès permettrait un bouclage fonctionnel intéressant les services publics - la liaison piétonne est à assurer entre les deux routes - on rappellera la sensibilité paysagère du front urbain futur qui sera placé en vue de découverte du village en descendant du col et qu’il faudra traiter dans le cadre du volet paysager de l’opération

- le zonage AU 2

Ce sont les zones d’aménagement futur correspondant à l’extension de la zone U, mais insuffisamment équipées et dont les modalités futures d’urbanisation sont les suivantes : - organisation générale décrite dans les orientations particulières lorsque cela est possible - précisions attendues au niveau de la réalisation concrète d’aménagements structurants : leur ouverture sera sujette à modification

Le chiffre « 2 » indique que l’aménagement se réalise a priori en seconde phase par rapport au « 1 », et par voie de modification.

On notera que les perspectives du PLU portées au PADD sont de 700 à 800 habitants : - la commune ne désire pas ouvrir à l’urbanisation les zones AU2 avant les zones AU1 - toutefois cela pourra s’avérer utile selon l’état d’avancement de l’urbanisation dans les années qui viennent, sans pour autant supprimer la procédure de « modification » auxquelles elles sont assujetties

. AU2 de Beaurepaire 36 - aujourd’hui l’accès ne peut s’envisager qu’à partir de la zone AU1 du Vignoble (voir ci-dessus) - des intentions de cheminements piétonniers sont portées au plan des orientations particulières d’une part en rebord de rupture de pente nord-sud à l’aval du site, d’autre part en liaison transversale aval-amont vers la zone AU3 au-dessus, en direction de la montagne de la Chaud - sont protégés au titre du R123-11-h : o le ruisseau du Chamblas o le talus aval (zone An en-dessous) o le mur de terrasse amont (zone AU3 au-dessus) qui seront des éléments à prendre en compte lors de l’aménagement du site

. AU2 des Pêchers - l’accès ne peut être aujourd’hui déterminé et sera le résultat de la procédure de modification à laquelle la zone est soumise

- le zonage AU 3 (Beaurepaire)

Zones d’aménagement futur nécessitant révision du PLU :

o site devant participer à la structuration territoriale ultérieure . correspondant à l’extension urbaine sud-est portée au PADD . avec une indication de cheminement piétonnier à assurer entre la zone AU2 en dessous et la montagne de la Chaud, portée aux orientations particulières

o son urbanisation (habitat) n’est toutefois pas souhaitable dans l’immédiat dans le cadre du seuil de population fixé par le PADD

o mais le PLU prépare cependant une réponse en cas de demande particulière spécifique telle qu’une maison de retraite ou autre projet d’intérêt public, susceptible de faire l’objet d’une révision simplifiée

- la protection au titre du « R 123-11 h »

La loi offre la possibilité de les repérer au plan : ce sont des éléments de l’identité du territoire, et ils intéressent aussi bien le privé que le public. Le PLU les consacre en tant qu’éléments porteurs de projets ayant un impact territorial général.

La gestion de tout aménagement y est soumise à autorisation, soit de la commune (par voie de délibération), soit de l’Etat le cas échéant (exemple : cours d’eau soumis à législation particulière)

o les espaces publics : « R 123-11 h » espaces publics

En zones urbaines, il s’agit des espaces suivants :  partie ouest et nord-ouest du bourg (Uv)  vallon de la Chapelle (U)  place de Durianne (Uv)  partie nord de la piste cyclable le long de la D 374 (U)

En zone N et An, on trouve :  partie sud de la piste cyclable le long de la D 374 (N)  VC1 entre les Pêchers et Durianne (N et An)

o les éléments d’intérêt paysager : « R 123-11 h » paysage

Il s’agit d’éléments « paysagers » (dans le sens végétal du terme) soit en zone U (ponctuations dans les quartiers, parcs de qualité), soit en zone A ou N pour leur conférer une notion de protection plus appuyée (cours d’eau), participant à la structuration territoriale des lieux :

 en zone Uv : - front sud et ouest du suc du bourg - cours d’eau du bourg - cours d’eau des Vignes vers le confluent avec celui du bourg  en zone U : - cours d’eau des Vignes au-dessus du confluent avec celui du bourg 37 - cours d’eau du Vignoble et du Chamblas à l’amont des parties urbanisées de Lou Garay et du Vignoble - square du Bois de l’Homme + chêne isolé  en zone Ui : - dépendances routières D374 et D103 zone artisanale de Vignaval - dépendance routière D374 secteur des serres  en zone An : - cours d’eau du Pradeau sur la montagne de la Chaud - cours d’eau du Chamblas vers Beaurepaire - rupture de pente végétalisée au-dessus de Beaurepaire - cordon boisé rivulaire de la Loire sur Durianne  en zone N : - cours d’eau du Vignoble et du Chamblas - parc de Beaurepaire et chêne isolé - ruines et puits

o les éléments d’intérêt paysager : « R 123-11 h » murs

Ils sont distingués des précédents pour leur rôle particulier dans la commune, correspondant à des éléments d’intérêt patrimonial :

 mur enclos de Lou Garay jouxtant le bourg (Uv, AU1) - nota : il sera souhaitable que les aménagements en zones U limitrophes puissent prendre en compte cet élément particulier de paysage de manière à ne pas obérer l’avenir  mur de soutènement de la terrasse au-dessus de Beaurepaire (AU3) - même recommandation que dans l’alinea précédent pour ce qui esr de la zone AU2 en- dessous

- Les emplacements réservés (ER)

Ils correspondent à des besoins fonciers en matière d’aménagement public :

o complément pour le projet de piste cyclable le long de la D 374, au profit du Département, et incluant les aménagements paysagers de requalification de la dépendance routière à cet endroit (entrée de village au droit des serres) : . largeur de 4 m pour la section de piste seule . largeur de 7 m pour la section avec aménagement paysager complémentaire

- Le zonage A

Zone de valorisation agricole acceptant : o tous aménagements et constructions liés à l’activité agricole o l’habitation principale de l’agriculteur en cas de nécessité o la réhabilitation de l’existant si celle-ci contribue au maintien de l’activité agricole

Il n’y a pas de bâtiments repérés au plan d’intérêt architectural pouvant justifier d’un changement de destination (habitat)

Nota : les bâtiments d’élevage existant en toutes zones (U, Uv et A) sont identifiés au plan pour information (ils génèrent des reculs par rapport au bâti résidentiel qu’il sera nécessaire de vérifier en cas de besoin)

Seule une petite zone concernée par ce type de zonage a été définie sur le Barry.

- Le zonage An (non constructible)

Zone de préservation de l’agriculture, mais de non constructibilité même agricole pour des raisons d’inondabilité, de paysage et parce que la concertation avec les agriculteurs a conclu sur sa non nécessité. o plateau du Bois de l’Homme o partie de la montagne de la Chaud utilisée pour le parcours des bêtes o secteur de Beaurepaire

- le zonage N 38

Les zones N sont « naturelles » , par définition non constructibles (en-dehors des équipements d’intérêt collectif) :

o elles concernent les parties boisées o l’activité agricole reste possible même si elle ne constitue pas ici l’enjeu majeur o elles caractérisent les secteurs inondables . nota : elles acceptent la réhabilitation de l’existant 39

3. DISPOSITIONS QUANTITATIVES

- tableau des surfaces de zonage (en hectares)

habitat U Uv Ui AU 1 AU 2 ss-total inconstructible An est D374 6,5 6,5 1,8 ouest D374 3,7 3,7 0,1 est bourg 0,4 0,4 5,6 bois Homme et Pêchers 22,2 0,5 1 23,7 14,6 bourg 4 4,0 1 Beaurepaire 0,3 2 2,3 2,7 Durianne 2 2,0 3,3 méandre 0,0 14,9 Vignaval 1,6 1,6 Varennes 1,5 1,5 2,9 2,5 Pradeau 4 4,0 0,2 Lou Garay 2,4 2,4 0,2 Vignoble 0,7 0,7 la Chaud 0,0 33,2 sous-total 32,8 6,3 1,6 9,1 3,0 52,8 11,8 71,2

total U-Uv 39,1 total AU1-AU2 12,1 PLU zonage habitat 51,2 Ui (Vignaval) 1,6 constructible 39,4

AU3 2,0 PADD zonage habitat 53,2 S/T (U et AU) 54,8 constructible 41,4

surface commune 222,0

N 95,4

S/T (zones naturelles) 95,4

An 71,2 A 0,6

S/T (zones agricoles) 71,8

A+N 167,2

Par rapport aux besoins exprimés situés entre 6 et 16,5 ha de constructibilité nouvelle, les données du projet sont les suivantes :

o surfaces encore non urbanisées en zone U : 4,7 ha o surfaces complémentaires à urbaniser en zones AU1-2 : 12,1 ha o soit un total disponible de 16,8 ha, ce qui est cohérent avec les objectifs du PADD. 40 - comparaison POS/PLU

POS % PLU % UA 2,5 UB (dont Vignaval) 43,0 NB 9,0 S/T 54,5 24,55 39,1 17,61

NA 19,0 12,1 s/t U-NA 73,5 33,11 51,2 23,06

0,0 000 2,0 0,90 (AU3)

total U et NA habitat 73,5 33,11 53,2 23,96

Ui 1,6 total bati actuel et futur 73,5 33,11 54,8 24,68 (PADD)

NC 60,5 71,8 ND 89,5 95,0 41 4. prise en compte de l’environnement 42 Nous reprenons ici les dispositions que nous avons considéré comme devant figurer dans les raisons du projet (chapitre précédent décrivant le projet) :

- RESPECT DU PAYSAGE

o entités paysagères préservées :

. Durianne zonage An et Uv . Beaurepaire zonage An, Uv et N

o plus particulièrement : espaces ouverts préservés

. sur le Bois de l’Homme zonage An . vers Beaurepaire aux environs du futur rond-point de la déviation zonage An

o espaces particuliers utilisés de manière récréative avec un souci paysager d’aménagement :

. espace public en bordure du centre R123-11-h espaces publics . vallon de la Chapelle, assurant la coupure urbaine entre le village et ses extensions directes et le secteur urbanisé Bois de l’Homme/Pêchers R123-11-h espaces publics

o détails particuliers :

. espaces boisés au sud du bourg et sur Beaurepaire R123-11-h paysage

. d’une manière générale la protection au titre du R123-11-h est largement utilisée :  pour certains éléments de paysage qui ont un intérêt pour la commune : murs, ruisseaux, arbres isolés, haies ou alignements  en cas de nécessité de requalilfication paysagère de certains secteurs : valorisation de l’entrée de village sur la D374 devant les serres, zone artisanale de Vignaval

- RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

o pas de nouvelles urbanisations dans les zones d’inondabilité décennale à trentennale, mesures de protection au-delà (crues centennales) : prise en compte du PERI aujourd’hui en vigueur par report au plan de zonage de l’ensemble du fuseau concerné par l’inondabilité de la Loire zone N (les travaux de contournement pourraient en modifier les contraintes d’inondabilité ?)

o gestion des eaux usées : schéma d’assainissement joint en annexe, règles

o gestion des eaux pluviales : règles

o protection de la Loire et de son environnement zonage An et N

o protection de la montagne de la Chaud zonage An et N - non constructibilité des terrains au-dessus du Vignoble susceptibles d’être concernés par des glissements de sol