RAPPORT DE PRÉSENTATION SOMMAIRE situation générale 1 1 DIAGNOSTIC COMMUNAL 2 1. Le territoire : définitions paysagères 3 2. Fonctionnement urbain 8 CARTES (en intercalaire) 1. le territoire local 2. carte IGN 1/25000 et repérages vues 1a 3. le territoire communal (photo aérienne) 4. fonds cadastral, cours d ‘eau 5. géomorphologie générale 6. routes, cours d’eau et crêtes 7. routes, cours d’eau, crêtes et toponymie 8. routes, cours d’eau, crêtes, toponymie et quartiers 9-9’. sensibilités paysagères - légende 10. rythmes et séquences 11. grandes définitions structurales du paysage 3. Démographie 15 4. Logement 19 5. Développement économique 21 CARTE (en intercalaire) 12. enjeux agricoles 2 SITUATION ENVIRONNEMENTALE 24 1. Milieu naturel et risques 25 2. Végétation - faune 27 CARTES (en intercalaire) 13. zones de protection naturaliste 13a. risques de mouvements de terrains 14. synthèse contraintes principales 15. le POS 3 LE PROJET 28 1. Le projet communal 30 2. Dispositions réglementaires 35 3. Dispositions quantitatives 40 4 PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT 42 1 SITUATION GENERALE La commune du MONTEIL est située en bordure de Loire à proximité du PUY-EN-VELAY (environ 4,5 km de centre à centre), au nord de BRIVES-CHARENSAC, et à l’est de CHADRAC de l’autre côté de la Loire. Elle couvre une surface de 222 ha, pour 538 habitants au dernier recensement de 1999. - limites communales La partie nord du territoire communal se trouve également en face de POLIGNAC sur l’autre rive de la Loire. Les communes limitrophes à l’est sont : CHASPINHAC côté nord, ST GERMAIN LAPRADE côté sud. Si la Loire constitue sa limite ouest, la commune s’étend un peu de l’autre côté de la RN 88 en limite sud. De même, le plateau de la Chaud constitue sa limite est uniquement sur une partie : enclave septentrionale de Chaspinhac sur les Varennes jusqu’à la route de pied de versant, et méridionale de St Germain Laprade jusqu’au domaine de Beaurepaire en contre-bas (secteur de Plaisance). - définitions géographiques générales La commune occupe un site de plateau intermédiaire entre celui de la Chaud et la Loire, le village central du Monteil venant dominer le bassin du Puy à proximité du fleuve (altitude environ 640 m). Au nord du village du Monteil, ce plateau remonte doucement vers le col des Varennes vers lequel se dirigent de récentes urbanisations (jusque vers la cote 665), et retombe de manière très nette sur un méandre du fleuve, où se situe le village « satellite » de Durianne (altitude 596). Mais au sud, aucune discontinuité de relief ne vient rompre l’espace entre le versant sous le plateau de la Chaud et la plaine fluviale, où se situent le domaine de Beaurepaire et de récentes urbanisations (altitudes 600 à 650). - desserte routière Le Monteil est desservi au sud par la RN 88, suivant un carrefour en cours de modification (contournement du Puy en cours, débutant côté est au Monteil), qui donne accès à la commune par la D 374. Cette dernière longe la Loire vers le nord jusqu’au pont de Chadrac où elle rejoint la D 103, qui permet de descendre le long du fleuve depuis le Puy vers LAVOUTE/LOIRE, puis les gorges de la Loire. Chadrac et le Monteil se font ainsi face à face entre les deux secteurs de ponts sur la Loire de la D 103 et de la RN 88 (celui de la déviation en cours venant le doubler). - situation administrative o Arrondissement du PUY o Canton du PUY-EN-VELAY Nord (communes de Aiguille, Polignac, Chadrac, le Monteil, Chaspinhac, Malrevers et le faubourg St Jean sur le Puy) o depuis le 1er janvier 2000 : Communauté d’Agglomération du PUY-EN-VELAY (28 communes) o POS de 1979, révisé en 1985, dernière modification en 2001, dernière mise à jour le 29 01 02 o Commune soumise à la loi Montagne 2 1. diagnostic communal sources : INSEE notes municipales Porter à connaissance Document d’étude Natura 2000. CE3E.05 03 Atlas des Paysages 43. CAUE 1995 Inventaire Paysages 43. CAUE 2001 3 1. LE TERRITOIRE : définitions paysagères voir cartes document 2 et planches photos commentées document 1 • ELEMENTS HISTORIQUES - autrefois, le Monteil dépendait de la seigneuriale de St Quentin-Chaspinhac - on a pu noter l’existence des seigneurs de Polignac, de St Quentin, de Charensac, de Durianne et du Monteil (qui, par exemple, payait le cens de la pêche à celui de St Quentin) : o cet aspect explique probablement que le chef-lieu porte le nom du Monteil en tant que lieu-dit o le secteur avait des relations historiques fortes avec Durianne et avec Chaspinhac (VC1 et VC2 aujourd’hui interrompues routièrement) o on notera toutefois que Chaspinhac n’était pas directement relié au Monteil : . après le col des Varennes, la vallée de la Sumène (affluent de la Loire) séparait les deux secteurs . la liaison se faisant plutôt par Peyredeyre sur la route de Durianne à Lavoûte, ou encore par Fay-la-Triouleyre (aujourd’hui chemin avec pont sur la Sumène) : la réunion avec Peyredeyre et Brives (Fay) avait été envisagée en son temps (1830) - la VC 1 était la liaison normale entre Lavoûte et le Puy par le Monteil et Durianne (« chemin de St Quentin »), avant la création de la D 103 - Beaurepaire : le site indiqué ainsi correspond en fait au domaine de St Sauveur, et il ne s’agit ni d’un château à proprement parler, ni d’une maison bourgeoise particulière - la Loire a toujours été l’un des arguments de la vie locale : o la seigneuresse de St Quentin et du Monteil, et qui possédait Durianne (1639), décida par exemple de faire passer le bief des eaux de la Loire sous le village du Monteil en le prolongeant jusqu’à Durianne par le tunnel du Roc Percé o le parcellaire rayonnant dans le méandre de Durianne s’explique par les nombreux accès issus des droits d’eau o 1840 : moulin à blé des Baumes à Durianne (aujourd’hui : auberge) avec barrage sur la Loire - la Chartreuse de Brives acquiert les droits seigneuriaux du vicomte de Polignac sur Durianne : o les relations avec Brives se renforcent o Durianne tend à se séparer du secteur de Polignac - jusqu’en 1789, le Monteil faisait partie de la paroisse de St Pierre Latour (il n’y eut qu’une chapelle en 1744, bâtie par le chanoine de Notre-Dame près de sa maison) - 1791 : abolition des anciennes paroisses, le Monteil dépend de la paroisse de St Bruno (la Chartreuse), puis de St Laurent - la chapelle devient vicariale en 1821, est suivie de la construction du presbytère, puis de l’aménagement du chœur de l’église (clocher) - 1832 : le village de Durianne est distrait de la commune de Chadrac, et va ensuite se renforcer : o four en 1846 (restauré) o école libre de filles en 1850 (disparue) o maison d’assemblée en 1852, aujourd’hui habitation o auberge (il en existe toujours une qui a remplacé le moulin) Durianne fut donc vraiment village et non hameau, en raison de la vie urbaine qui le structurait (maison d’assemblée, école privée, moulin, auberge) - le Monteil se développe en même temps : maison d’assemblée, aménagements église, presbytère en bas de la rue qui monte au sommet du village depuis l’église (côté nord), café, location école (publique) et logement instituteur - le presbytère abrite la première mairie - 1874 : le four du Monteil est déplacé à l’aval de l’église - 1878 : construction mairie et école - 1972 : agrandissement école par un préfabriqué (qui subsiste aujourd’hui) 4 - 1987 : nouvelle école près du cimetière - 1997 : agrandissement mairie - la vie locale est ponctuée de quelques événements particuliers : o nombreuses inondations de la Loire o 1972 : éboulement route de Lavoute (travaux 1981) o 1976 : glissement de terrain (versant sous le plateau de la Chaud : sur le chemin des Vignes au- dessus de Lou Garay) o 1979 : construction de la première serre en bord de Loire et contre-bas du chef-lieu 1981 : désenclavement coteau nord (le POS de 85 fait apparaître qu’il n’y a pas de liaison entre la route du Bois de l’Homme qui remonte de la D374 et la VC1) o réservoir : 1983 - quelques autres dates : o la voie ferrée (coteau de Chadrac en face du Monteil) en 1864, qui traverse la Borne (affluent Loire séparant le Puy de Chadrac) suivant le célèbre viaduc dit des « 14 ponts » o pont suspendu RN 88 en 1849 remplacé par l’actuel pont béton en 1955 o contournement du Puy en cours, redistribuant les cartes au niveau des liaisons routières directes du Monteil avec le Puy et Brives • SENSIBILITES PAYSAGERES : DEFINITION Les conditions de vision (parcours routiers, relief, occupation du sol) déterminent les sensibilités paysagères qui marquent le territoire. Les vues de découverte rendent sensibles des secteurs particuliers entiers, les vues d'arrivée sur villages sont importantes pour la perception de la commune ; de même, les parcours à l'intérieur de ces groupements bâtis - révélant des ambiances et des types de "tissus urbains"- sont également à examiner : les choix d'urbanisation qui seront faits prendront en compte leurs conséquences sur ces sensibilités. Des facteurs d'identité particuliers au Monteil ont été notés au-niveau de ses paysages, qu'il sera nécessaire aussi de prendre en compte dans le cadre du développement futur de la commune. On notera aussi certains "handicaps paysagers", dans la mesure où ils pourront être corrigés au-travers de la réflexion globale et de leur traduction en PLU. • SENSIBILITÉS VISUELLES PARTICULIÈRES : STRUCTURES PAYSAGERES NATURELLES ET URBAINES Les principales vues d’ensemble que l’on peut avoir sur le territoire de la commune sont les suivantes : - vues du plateau de la Chaud (vue « potentielle » ne correspondant pas aujourd’hui à un chemin) : o paysage de la Loire avec le début de
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