Compte-rendu de la réunion du Cluster Sécurité alimentaire Mercredi 11 février 2015

Ordre du jour

1. Situation humanitaire en cours ° Alertes/ gaps en sécurité alimentaire ° Situation des marchés et prix au Tchad ° Présentation du profil HEA du Ouaddaï (SISAAP)

2. Coordination humanitaire en sécurité alimentaire ° Activités du PAM et de ses partenaires en janvier 2015 (PAM) ° Suivi du SRP et des projets postés sous OPS ° Intégration SA volet élevage/ Nutrition

3. Divers ° Technique des jardins en « trou de serrure » (keyhole garden) ( CRS ) ° Gestion de l’information dans le cluster SA

Faits saillants :

‹ Alerte humanitaire dans la région du Lac. D’importants mouvements de populations en direction du Tchad sont enregistrés (réfugiés, retournés et déplacés). L’essentiel de ces mouvements se concentre dans la région du Lac. ‹ Outre les problèmes sécuritaires qui affectent les populations de la région du Lac, la situation alimentaire est globalement préoccupante dans la bande Sahélienne Ouest : céréales insuffisamment disponibles et prix en forte hausse. Le PAM prépare une mission d’évaluation ad-hoc. ‹ Prochain cycle du Cadre Harmonisé : du 16 au 21 mars 2015 à Ndjamena. ‹ Assistance alimentaire du PAM et de ses partenaires Distributions en nature pour 406.000 bénéficiaires réfugiés (janvier 2015) Cantine scolaire pour 161.000 enfants (période de novembre à février)

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1- Situation humanitaire en cours

i) Alertes/ gap en sécurité alimentaire

Région du Lac . Situation humanitaire de plus en plus préoccupante. Le rythme des incidents causés par Boko Haram s’est acceleré ce dernier mois. En quelques chiffres, la situation est actuellement la suivante : V 14.000 réfugiés (estimation) V Plus de 1.100 retournés tchadiens V Population hôte : 37.000 tchadiens. Hétérogénéité des pluies : la dernière saison des pluies (2014) est marquée par une forte hétérogénéité des pluies. A titre d’exemple dans la région du lac, un canton du département du Mamdi n’a reçu que 3 grosses pluies, tandis que le département voisin enregistrait une bonne pluviométrie (318 mm), supérieure aux normales enregistrées dans cette zone. Epuisement des stocks céréaliers : Dans les régions du Lac, du et du BEG, il est relevé un épuisement précoce des stocks de mil. Les populations les plus vulnérables sont contraintes de migrer plus au Sud, à la recherche d’emplois saisonniers. Les récoltes à venir du sorgho de décrue risquent d’être pénalisées par un manque de main d’œuvre disponible localement. Récolte du sorgho de décrue/ Fitri . D’après des premières estimations, la récolte du sorgho de décrue s’annonce satisfaisante dans les zones où elle a été cultivée. En revanche, la surface totale emblavée pour cette culture s’annonce nettement inférieure Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 2

à celle de l’année passée du fait d’une crue insuffisante de la rivière Batha. Les surfaces inondées ciblées par ce sorgho seraient globalement inférieures de 50% par rapport à l’année passée. ii) Situation des marchés et des prix

La situation détaillée des marchés et des prix a été envoyé aux membres du cluster par email le 3 février 2015, avec le « Bulletin conjoint marché et prix n°5 - Al as wak ». En quelques mots la situation peut se résumer ainsi :

L’approvisionnement des marchés : actuellement il est bas, comparé à la moyenne des 5 dernières années, notamment au Sahel (Kanem: -75%, BEG -25%). Les problèmes sécuritaires liés à Boko Harem compliquent cette situation. Non seulement, l’approvisionnement par le Nigéria n’est quasiment plus possible, mais aussi, les afflux de réfugiés nigérians accentuent la pression sur une offre tchadienne déjà insuffisamment disponible. Evolution des prix des denrées de base sur marchés locaux: Mil: hausse faible à Abeché (+1,9%), préoccupant ailleurs, Mongo+43%, Mao +12%, Ndjamena +22%. Sorgho: réamorçage de la hausse à Moundou +9%, Sahr +17%, sauf Bongor -5,8% Etat du cheptel Les surfaces de pâturage sont basses pour la saison, tarissement des points d’eau (soudure précoce) : la période de soudure 2015 sera précoce pour les éleveurs Terme de l’échange bétail/ céréales sont mauvais pour les éleveurs: Mao et Moundou -30% p/r 2014 iii) Présentation du profil HEA du Ouaddaï

La présentation complète de Naiban Mingueyambaye est jointe en annexe de ce document

En résumé, la situation des ménages du profil HEA TD06 « zone Est/ céréales pluviales et maraîchage » se présente ainsi :

Importance des revenus tirés du maraîchage, cette source de revenus représente près de 20% pour les ménages Très Pauvres à plus de 50% pour les ménages Nantis. Dans ce contexte, le potentiel d’une meilleure intégration de la nutrition à la sécurité alimentaire est très élevé. Malgré la précarité observée dans le domaine des productions agricoles, les ménages Très Pauvres et Pauvres arrivent à satisfaire leurs besoins énergétiques minimal (2100 Kcal / jrs/per) L’écrasante majorité (65%) de la population est constituée de ménages Très Pauvres à Pauvres. Une part importante de la nourriture consommée (+ 30%) provient des achats réalisés sur le marché surtout chez les très pauvres

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Forte inégalité sociale entre les différents groupes de richesse: Les Nantis génèrent 10 fois plus de revenu que les TP et 6 fois plus que les P. l’essentiel du revenu des TP et P proviennent des sources très aléatoires et peu diversifiées Concurrence de mains d’œuvre entre les ménages pauvres et les réfugiés, notamment dans les villages des retournés où la proportion des ménages pauvres est très élevée. Les ménages des villages situent sur les grands axes et autour des villes écoulent facilement leurs produits maraichers, les ménages des zones reculées nettement moins.

2- Coordination humanitaire en sécurité alimentaire

i) Activités du PAM et de ses partenaires en janvier 2015

Etude des marchés des céréales au Tchad Une étude des marchés d’envergure nationale est en cours au Tchad. Une étude nationale des marchés de céréales a démarré le 4 février, avec le déploiement sur le terrain des experts techniques du Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire et l’Alerte Précoce (SISAAP), de la Direction des Statistiques Agricoles, de la Direction de l'Elevage, de la FAO, du PAM, de Fewsnet, et du CILSS. L’étude vise à évaluer les marchés, ainsi qu' à analyser les tendances des prix, concernant au moins 80 marchés des 12 régions du pays, y compris plusieurs marchés transfrontaliers. Elle permettra notamment de mettre à jour les résultats provisoires de l’ENSA d’octobre 2014, qui avaient révélé que 20% de la population du Tchad est en insécurité alimentaire.

Les données recueillies serviront également à alimenter le prochain cycle du Cadre Harmonisé, durant l’atelier prévu du 16 au 21 mars 2015 à Ndjamena.

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EMOP régional Distribution de biscuits et rations alimentaires pour 10 jours à Dar es Salaam pour les réfugiés nigérians. Assistance prévue pour 10.000 nouveaux réfugiés et 2.000 populations vulnérables locales selon les critères HEA et les données des « outcome analysis ». Révision budgétaire en cours de finalisation afin d’augmenter les chiffres de bénéficiaires comme prévu par le HCR. Le PAM a prévu d’alterner les distributions de vivres et de coupons en fonction de la disponibilité des vivres afin de ne pas perturber les marchés. Prévisions globales pour 2015 : des distributions mensuelles de coupons de février à avril, suivi des distributions de vivres entre mai et juillet (période de soudure) et enfin des distributions de coupons d’août à décembre 2015.

Distributions générales de vivres dans les camps de réfugiés (mois de janvier 2015)

Cantines scolaires Les livraisons aux écoles ont été faites au cours du mois de novembre pour couvrir la période de novembre 2014 à février 2015 ; Les distributions aux élèves ont pu être effectives dans la plupart des régions hors mis le Kanem et Bahr et Gazal plus précisément la zone de Mao et de Moussoro où un déficit de vivres n’a pas permis de couvrir les besoins enregistrés ; Environ 161.000 enfants ont bénéficié de cette assistance dans 640 écoles sur les 901 planifiés ; Ceci correspond à environ 644 MT de vivres distribuées durant ce mois de Janvier ;

Autres activités réalisées en janvier 2015 Distributions ciblées de vivres à Goz Amir et Belom avec un mécanisme de plaintes mis en place par le comité de gestion de vivres. Ciblage des bénéficiaires à Goré (Dosseye ) et à Djabal.

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Proposition pour activité pour résilience / food for asset attendue dans la zone de Goz Amir et Belom. Discussion avec GIZ et Intersos

Fonds CERF 2015 Le financement sera utilisé pour la distribution inconditionnelle de coupons alimentaires du mois de février pour les retournés RCA. Le CERF couvrira environ 55,289 bénéficiaires. Il faut noter qu’une partie des fonds du CERF va servir à financer les activités de coupons pour actifs au profit des retournés et des populations locales. Actuellement à lieu la phase d’identification des projets et des partenaires pour les activités de vouchers for assets. Trois propositions de partenaires potentiels (IHDL, FLM et Oxfam) sont actuellement à l’étude par le PAM. Les activités devront commencer début mars 2015. ii) SRP 2015 - Projets postés sous OPS

Le calendrier du processus SRP entre dans sa phase de finalisation. Son lancement pour 2015 est prévu autour de la mi-février. Une présentation plus détaillée sera faite prochainement, mais nous pouvons déjà préciser que pour le cluster SA, une vingtaine de projets ont été postés sous OPS, pour un montant total de 215 mUSD. iii) Intégration du volet Elevage dans la Nutrition

Nous rappelons qu’un atelier régional s’est tenu à Dakar du 5 au 7 novembre 2015 avec pour objet de renforcer les capacités pour mieux intégrer la nutrition dans les programmes d’élevage ; ceci afin de maximiser les impacts nutritionnels des interventions et de contribuer davantage à la réduction de la malnutrition et à l’amélioration de la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Trois messages clefs sont à retenir :

Les aliments d’origine animale apportent des micronutriments clés (peu fréquent et hautement disponibles: Fer (anémie), Zinc (immunité), Vitamine B12… L’élevage à cycle court (volaille) représente une activité clef de redressement des moyens d’existence, tout en intégrant les aspects de la nutrition. De nombreux tabous alimentaires restent à lever pour améliorer l’impact de l’élevage dans la nutrition.

Suite à cet atelier, les étapes à suivre par les partenaires impliqués dans cette intégration Elevage/ nutrition sont les suivantes : Restitution interne au sein de chaque structure et des groupes sectoriels, Amélioration de l’intégration d’objectifs, de résultats et indicateurs nutritionnels dans les interventions d’élevage Réalisation d’évaluations/analyse conjointes « Elevage-Nutrition » Vulgarisation de la méthodologie des chemins d’impacts et/ou des arbres à problèmes et à solution ; Améliorer le suivi –évaluation des effets et impacts nutritionnels des interventions d’élevage (besoin d’évidences)

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Poursuivre le partage de fiches d’expérience Plaidoyer auprès des bailleurs des ONG et de l’état (2*) pour davantage de financements coordonnés de programmes intégrés

3- Divers

i) Technique des jardins en « trou de serrure »

L’exposé complet, présenté par Katherine Overcamp de CRS, a été envoyé par email aux membres du cluster, le 11 février dernier. Cette technique de maraîchage sur une « plante bande » réduite, circulaire et surélevée rencontre un certain succès dans plusieurs pays d’Afrique (Burundi, Lesotho…) et aussi au Tchad auprès des populations bénéficiaires dans les régions du Ouaddaï et du .

ii) Gestion de l’information dans le cluster

Comme annoncé précédemment, l’équipe du cluster s’est renforcé par un gestionnaire de l’information, Elie Djimbarnodji. Il travaille actuellement sur une restructuration de la matrice 4W déjà existante, pour faciliter son accès aux informations clés. Les projets soumis sous OPS en 2015 seront également inclus dans cette matrice. De la même manière, les informations des projets notés en annexe de ce compte-rendu, rubriques 3 et 4 (nouveaux projets/ projets terminés), seront également reportés dans cette matrice. Cela permet d’éviter aux partenaires de transmettre plusieurs fois les mêmes informations.

La prochaine étape de la mise à jour de cette matrice serait faite individuellement, partenaire par partenaire, afin de confirmer les données saisies, les corriger et/ou les compléter, le cas échéant.

Nous remercions encore les partenaires du cluster pour leur disponibilité dans cette collaboration. La gestion d’une matrice 4W – actualisée – est essentielle pour un cluster.

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ANNEXE 1 : SYNTHESE DES CONTRIBUTIONS AU CLUSTER SECURITE ALIMENTAIRE – DECEMBRE 2014

1. Evaluation(s) et analyse(s) des gaps (fait ou à faire) Inclure les alertes en sécurité alimentaires, les défis

[ACTED]

Evaluations multisectorielles (ménage, autorités locales, focus group) dans le Lac en décembre :

a. Etat de la pluviométrie Les trois départements à savoir, le , le Mamdi et le Kanem sud n’ont pas enregistré la même pluviométrie durant la campagne 2014 -2015. Le cas de la sous-préfecture de Bol rural (canton Ngarangou) dans le département de Mamdi est le plus déplorable, on ne compte que trois grosses pluies pendant toute l’année 2014. La sous-préfecture du Kanem avec 273 mm de pluies tombées en 2014, affiche une pluviométrie moins bonne qu’en 2013 et les rendements agricoles devraient être moins bon en 2014 ce qui pourrait avancer la période de soudure 2015 d’au moins un mois.

Dans le département du Wayi la pluviométrie a été moyenne dans les cantons de Dibinitchi et d’Ndjigdada. D’une manière générale, le département a enregistré 318,4 mm soit 18 jours de pluies en 2014 et 283, 33 mm soit 17 jours de pluies en 2013. On constate un écart positif de 35,58 mm et 1 jour entre 2013 et 2014. Toutefois, il également important de prendre en compte la répartition spatio-temporelle des pluies pour connaitre leur impact sur les cultures.

La sous-préfecture de Doum Doum dans le Wayi a reçu un taux de pluies légèrement supérieur à celui de 2013 (370,4 mm en 2013 et 384,6mm en 2014) mais mal reparti dans le temps et dans l’espace.

La sous-préfecture de Kouloudia n’a été arrosé que tardivement (surtout en aout) et d’une manière irrégulière.

b. Emblavures et analyse de la récolte de 2014 La situation des emblavures est critique dans toutes les sous-préfectures évaluées. Dans la sous-préfecture d’Ngouri, les emblavures sont menacées d’ensablement, de salinisation et de lessivage. La pluviométrie moyenne a toutefois permis une récolte acceptable dans les cantons de Dibinitchi et Ndjigdada dans la sous- préfecture de Ngouri. A Doum Doum et Kouloudia, les récoltes ont connu beaucoup des problèmes dus aux inondations (montée des eaux des bras du Lac). A Bol rural et Kekedina, l’ensablement est le principal problème, ainsi que l’inondation d’une partie du canton Ngarangou. les polders sont envahis par le débordement du Lac à la période de la levée des cultures, occasionnant une mauvaise récolte et une flambée des prix des denrées sur les marchés locaux. Enfin à Kekedina tout particulièrement, les variétés des cultures les plus cultivées dans la zone n’ont pas atteints leur cycle reproductif engendrant un mauvais rendement.

Tableau 3 : raisons évoquées par les ménages ne pratiquant pas l’agriculture

Découragé par les rendements 6% antérieurs 11% Mauvaise pluie 6% Pas de personnes actives pour le faire 8% 69% Pas de semences

Pas de terre

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La mauvaise pluviométrie en 2014 a engendré une plus mauvaise récolte qu’en 2013. De plus la taille moyenne des parcelles cultivées est très réduite et ne permet pas de subvenir aux besoins du ménage pendant plus d’un trimestre de l’année.

Au niveau des ménages on observe que 76% d’entre eux ont pratiqué l’agriculture en 2014. Les 24% restant ne cultivent pas la terre pour différentes raisons mentionnées dans le tableau ci-dessous. Parmi les ménages n’ayant pas cultivé cette année, 69% expliquent qu’ils ont été découragé les rendements antérieurs. 11% évoquent le fait qu’ils n’ont pas de terre et qu’ils ne sont pas spécialisés dans les travaux champêtres bien qu’ils puissent les exercer en tant que journalier sur les terrains des populations aisées et nantis.

La principale denrée cultivée dans la zone est le mil suivi du maïs. Seuls 34% des ménages cultivent 2 denrées différentes. Les autres ne cultivent généralement que le mil. En 2014, les agriculteurs ont cultivé en moyenne 1 hectare et ce, toutes catégories socio-économiques confondues. Les écarts en termes de superficies cultivées sont très faibles, aucun ménage ne cultive plus de 2 hectares et ceux qui cultivent 2 hectares ne sont que 5%. Pour 95% des agriculteurs (ou agropastoraux) la superficie de terres cultivées en 2014 est moindre que durant une « année normale » 1. Les rendements de la saison 2014 s’annonce assez faible puisque la quantité moyenne de mil récolté est de 8.86 kilos pour l’ensemble des agriculteurs, soit un rendement de 10 kilos de mil par hectares cultivés. 16% des agriculteurs ayant cultivé la terre en 2014 annoncent n’avoir rien récolté du tout cette année. Pour le maïs, la quantité moyenne récoltée cette année est de 23 kilos pour les 33% de ménages cultivant cette spéculation. Le rendement pour le maïs est de 25 kilos par hectare cultivé. Pour 84% des cultivateur- éleveurs, la récolte de 2014 ne pourra couvrir qu’entre 0 et 2 mois de besoins alimentaires. Pour les 17% restant la récolte de cette année ne couvrira qu’entre 3 et 4 mois d’autosuffisance alimentaire. Pour 97% des ménages la récolte 2014 est jugée « mauvaise ». Quand on questionne ces ménages et qu’on leur demande d’étayer leur propos on constate que le facteur explicatif principal est (dans 76% des cas) la mauvaise répartition des pluies.

[ACF]

Il est important de rappeler que la période de soudure risque de commencer tôt cette année comme souligné par des agriculteurs et les chefs traditionnels de notre zone d’intervention (Kanem et BEG). « la plupart des ménages a presque épuisé leurs stocks de mil et certains ménages ont entamé des migrations saisonnières afin de supplémenter leurs revenus » Ces migrations pourraient impacter sur la pratique des activités de contre saison car non disponibilité de la main d’œuvre.

La situation pastorale est aussi alarmante à cause de la rareté (précoce) du fourrage

[Solidarités International] Evaluation de la situation du sorgho de décrue (berbéré) au sud du département de Fitri, région de Batha. Conclusions : - Cultures pluviales : le sorgho pluvial a connu une bonne production (rendement estimé autour de 900 kg/ha), mais le mil pénicillaire a été victime des ravageurs avec un mauvais rendement comme conséquence (estimé à 200 à 300 kg/ha) - Culture de décrue (berbéré) : o Forte réduction des superficies emblavées (allant d’une réduction de 1/3 dans la zone de Yao, vers 1/2 dans la zone de Yao, jusqu’au une réduction de 100% dans la zone d’Abourdah). o La réduction est due à une faible crue du lac Fitri pendant la saison de pluie, malgré la bonne pluviométrie dans le Fitri. Parmi les hypothèses figure la mauvaise pluviométrie dans la région du Guéra qui a eu une répercussion sur la crue du lac Fitri. o Au Fitri la culture de décrue est souvent plus importante que les cultures pluviales, donc la réduction des surfaces emblavées de berbéré aura sans doute une forte répercussion sur la sécurité alimentaire de la population de la zone concernée

1 Les années normales ont été définis subjectivement par les enquêtés eux-mêmes comme des années de référence (année ni bonne, ni mauvaise) Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 9

[Concern Worldwide] La collecte de l’indice réduite des stratégies d’adaptation (SAP) montre une baisse dans les stratégies négatives suivie par une augmentation en Janvier.

2. Activités réalisées et/ou assistance fournie durant le mois passé Inclure les analyses des marchés et des prix

[ACTED] ‹ Récolte hebdomadaire des prix ‹ Activité principale de la période : soutien au maraîchage

‹ Analyse des marchés dans le département du Wayi (région du Lac) La distance entre les villages et les marchés d’approvisionnement varie de 2 km (le plus proche) à 40 km (le plus éloigné) soit 18km en moyenne, ce qui équivaut à 3h30 heures de marche. Ces marchés sont généralement de type hebdomadaire. Selon les personnes interrogées, les conditions d’approvisionnement sont meilleures en saison sèche qu’en saison des pluies. Cela est dû aux mauvais états des routes et aux déplacements des éleveurs à cette période. Selon 64% des focus groups tenus dans les villages les marchés sont bien fournis, 32% disent que le niveau est moyen et seulement 4% déclarent qu’ils sont mal fournis en vivre. On trouve dans les marchés de la zone des céréales, des légumes, des condiments et des articles de base (savon, allumettes…), des petits ruminants (caprins) et de la volaille. Ces informations laissent penser que des distributions en vouchers sont plus appropriées que des distributions en vivres et permettraient, en plus d’une aide pour les plus vulnérables, de supporter les marchés et les commerçants locaux. Cependant la distance entre les marchés et certains villages reste une source de problème dans certains cas et des moyens de transports locatif ou des petits marchés itinérants pourraient renforcer l’accès aux vivres de base.

‹ Suivi des prix Un suivi des prix sur les marchés tout au long de l’année 2014 a été réalisé dans la sous-préfecture d’Ngouri de façon hebdomadaire dans trois marchés différents : Dibinitchi, Ndjigdada et Ngouri. Une compilation des prix par denrées de base permet d’évaluer la volatilité des prix. Dans les graphiques ci-dessous on remarque une forte augmentation des prix du mil et du maïs à partir du mois de juin et ce jusqu’en aout, soit pendant la période de soudure ou les denrées se font rares, la demande augmente et l’offre diminue. Entre les mois de mai et le mois d’octobre, où les prix sont au plus bas (280 FCFA le kilo de mil), et le mois d’aout où les prix sont au plus haut, on observe une importante variation de 15% témoignant de la forte volatilité des prix. Toutefois, on peut dire que les marchés ont été approvisionnés en mil et en maïs toute l’année sans connaitre de pénurie. Tableau 11 : suivi des prix (en FCFA/kilos) du mil en 2014

350

300 304 289 287 277 250 271 267 269 258 261 265 260 246 241 200 Jan Fevr Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec Moy Ann

Tableau 12 : suivi des prix (en FCFA/kilos) du maïs en 2014

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340 326 331 329 320 303 300 299 299 299 285 284 286 280 281 280 280 260 240 Jan Fevr Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec Moy Ann

[CRS] Pendant les mois passés CRS avec son partenaire SECADEV ont mené les activités suivantes : ‹ Distributions : Identification de 700 bénéficiaires victimes d’une violente tempête dans le mois de septembre à Baibor dans le canton Wadi Bouboula et préparatifs des distributions de vouchers de 24,000 FCFA aux 700 bénéficiaires pour trois mois ‹ Agriculture : Poursuite de la formation des bénéficiaires sur les techniques du jardin en forme de serrure (« keyhole garden ») et techniques de récolte ‹ Marché : CRS continue de suivre les prix dans les marchés principaux de la zone du projet (Abeche, , Amzoer, Arada, Mata).

[ACF] Projet CIAA : Assistance alimentaire aux retournés Tchadiens du RCA du Camp de N’Gaoui (Ndjamena) : ‹ Distribution de coupons alimentaires chaque 2semaines à 1358 ménages soit 4893 personnes ‹ Distribution de bouillie enrichie (6jrs/7) à 680 enfants (de 6 à 59 mois) et à 81 femmes enceintes et allaitantes. Projet PADL : ‹ Préparation de la campagne de contre saison (Maraîchage) au niveau de 23 Ouaddi du BEG concernant environ 350 bénéficiaires dont 87% de femmes. ‹ Renforcement des capacités + voyage d’étude des comités de gestion de 3BC et 2BAB ‹ Approvisionnement de 3BC en céréales et 2BAB en aliments bétail Projets : Action Bétail 1&2 et Réponses à l’urgence PAM : ‹ Activités de clôture de ces 3 projets : évaluations finales, rapports finaux, capitalisations.

[Care International]

Zone de Biltine (Wadi Fira) : ‹ Evaluation final externe projet OFDA « Restoring Livelihoods and Strengthening Capacity of Vulnerable Households to Resist Future Shocks in the Biltine Department of Eastern Chad » ‹ Etude élargie de la vulnérabilité au changement climatique et de réduction des risques face aux chocs futurs, Canton Mimi Hadjer, Département de Biltine, Région de Wadi Fira. ‹ Equipement des groupements en moyens de transport et conservation des productions maraichères (Construction 2 magasins, 40 séchoirs, 8 charrettes équines (Projet REMED) ; ‹ Equipement des groupements en intrants et outils maraichers, construction de deux seuls d’épandage en plus de 3 autres construits en année Une (Projet FET) ;

Zone de Haraze : ‹ Evaluation de la production semencière : 21,2 tonnes (arachide, riz, maïs, le pénicilaire et le sorgho K3R). la production de sorgho et de pénicilaire est faible à médiocre à cause des oiseaux granivores. ‹ Production globale de la zone de Haraze :43 tonnes pour toutes les cultures pluviales ‹ Solutions pour les ravageurs oiseaux ( quélia quélia) , utilisation des variétés de pénicilaire poilu et de sorgho rouge non attaqués de ces oiseaux. ‹ Production des plantes à racine et tubercule : patate récoltée et manioc en cours ; ‹ La culture de berbéré est aussi en cours de maturation.

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NB : les gaps de la production agricole de la zone de Haraze seront comblés par la production de berbéré si les oiseaux granivores n’interviennent pas.

‹ Distribution générale des vivres et savons

Produits Période Observations Décembre 14 Janvier 15 Nbre ménages Quantité (t) Nbre ménages Quantité Vivres 9048 59,759 9105 82,049 Moins d’absence Savons 9048 9048 9105 9105 en janvier 15 Total 18196 18110

‹ Activités de maraichage dans les sites d’Aboungaye, Conoco (pour les refugiés) et Dim (pour la population de Haraze) : Production de légumes : Tomate, concombre, pastèque, laitue et gombo fruit. Le chou et le poivron sont en cours de maturation. ‹ Autour des points d’eau (les forages du camp) les cultures maraichères sont installées afin de valoriser ces points d’eau dans le camp des refugiés de Moyo. Défis : moyens d’exhaure dérisoires (manque de puits aménagés pour certains sites potentiels et faible débit d’eau des forages existants) donc reste à améliorer et aménager les puits maraichers pour de résultats escomptés.

Zone de Goré et Maro : ‹ Trois transferts de distributions cash à 900 bénéficiaires de 30.000 FCFA (dont 2 distributions couplées en décembre)

Mercuriale des marchés durant les deux mois – marché de Haraze - décembre 14 et janvier 15

Produits Prix en FCFA par sac et par période Observations Décembre 14 Janvier 15 Sorgho 20 000 20 000 stationnaire Mil Pénicilaire 24 000 24 000 Stationnaire Riz 44 000 44 000 Stationnaire Maïs 24 000 24 000 stationnaire Arachide 10 000 14 000 En hausse Niébé 16 000 20 000 En hausse Sésame 40 000 40 000 Stationnaire mais rare sur le marché

Observations : A part le sésame qui est déjà rare sur le marché, les autres produits agricoles sont abondants mais les prix sont restés élevés à cause de l’afflux massif des éleveurs dans la zone

[COOPI]

Projet PADL-GRN : appui à la filière de l’arachide et du sésame dans le Sila]

- Conseils commerciaux aux producteurs - Appui-conseil sur les méthodes de stockage - Fédération des OP par canton pour créer un réseau d’OP et le partage d’informations avec l’organisation de réunions hebdomadaires entre les bénéficiaires et les différents acteurs des filières - Début de la construction de deux pôles multiservices (un par canton) avec un magasin de stockage, un bureau et une salle pour l’installation d’une presse

Tendances du marché dans le Sila :

- Arachide : les prix sont stables pour le moment dans la région mais risquent d’augmenter dans les Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 12

semaines qui suivent donc il est recommandé aux producteurs de stocker leur production. Prix entre 350 et 450 FCFA/coro (arachide non décortiquée) - Sésame : les prix ont un peu augmenté pendant ces deux mois et ont atteint 900 FCFA/coro. Les producteurs pensent que le prix va continuer de grimper et refusent de vendre en dessous de 1250 FCFA/coro mais d’après les commerçants, il y a une mévente du sésame au Soudan donc le prix va chuter à Goz Beida

Projet Massakory

- Enquête post récolte auprès de 30 appuyés en grandes cultures (Mais, mil pénicillaire et sorgho) dans le département de Dagana. - Evaluation du stock de ménages appuyés dans le cadre d’appui des ménages vulnérables en semence - Identification des 450 ménages à appuyer en semences pluviale (campagne à venir) - Appui de 43 organisations de base en maraichage : o Formation en maraichage o Donation d’intrant : outils (Pelles, Râteaux, houe, pioche, fourche, bèche, arrosoir, pulvérisateur, pousse tout + charrette pour 10 OB, et Pelles, Râteau, houe, pioche, fourche, bèche, arrosoir pour 33 OB) et semences maraichères (tomate, choux, oignon, ail, poivron, gombo, piment, ..)

[Solidarités International/ région de Batha] - Des subventions ont été octroyées aux 10 organisations paysannes pour réaliser des investissements durables - Encadrement de 5 associations villageoises d’épargne et de crédit - Elaboration de 5 plans communautaires de réduction de risques des catastrophes (RRC) en appliquant l’approche Analyse des Vulnérabilités et des Capacités d’Adaptation (AVCA) - 8 diagnostics d’AVCA en cours - 15 microprojets conçus dans le cadre des plans communautaires RRC - Mise en place de 11 comités de gestion des banques céréalières/banque d’aliments bétail - Activités préparatoires pour la construction de 11 banques de céréales/banques d’aliments bétail (appel d’offre, octroi des terrains, etc.)

[Concern Worldwide]

Agriculture de conservation Suivi des paysans pilotes : Evaluation finale pour mesurer le niveau d’assimilation des connaissances et de mise en pratiques des techniques d’agriculture de conservation des 70 participants pilotes.

Évaluation d’impact des distributions de semences: Cette évaluation cherche à mesurer le niveau de production conséquente à la distribution d’intrants agricoles dans le cadre de l’AC. 13 sur l’échantillon de 105 ont déjà été fait dans ce période. Une autre évaluation d’impact a aussi été entamée pour évaluer l’impact d’une distribution d’urgence de semences locale sur la sécurité alimentaire des ménages vulnérables qui ont été ciblées. 46 sur un échantillon de 156 ont déjà été interviewés.

Maraichage 2014-2015 Distribution des outils et des semences de contre saison . Les 550 bénéficiaires ont été formés sur les techniques de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. La distribution des intrants a aussi été terminée au mois de décembre et l’équipe de Concern a commencé le suivi et l’accompagnement des petits producteurs dans la mise en place de 21 champs maraîchers. Élaboration d’un outil de suivi.

Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 13

Appui à la santé animale : Un suivi technique a été fait à 3 Auxiliaires d’élevage sur 10 pour évaluer leur performance. 2,335 têtes animales (toutes espèces confondues) avaient été traitées par les 3 auxiliaires d’élevage.

Gestion des ressources naturelles 31 comités environnementaux ont élaboré leur plan communautaire d’environnement avec l’appui de l’équipe de Concern. L’ensemble des plans seront remis à l’inspection forestière de Goz Beida qui formera chaque comité en fonction de ses problèmes de gestion des ressources naturelles.

3. Nouveau(x) projet(s) démarré(s) le mois passé (dupliquer le tableau pour chaque projet)

[Care International] « Projet Tog Dian »- Projet d’appui à la sécurité des conditions de vie et des Nom du projet : moyens d’existence des femmes des groupements ruraux le long l’axe bitumé de la route Sarh-Kyabé 22 Villages et 5 ferriques traversés par la route bitumée Sarh – Kyabé dans les Zone d’intervention : Départements de Bahr Koh et de Lac Iro, Région du Moyen - Chari ‹ Réalisation des études de base (analyse situation et environnement socio-économique, socio-environnemental, structuration, capacité de production etc.) ; ‹ Appui à la structuration des organisations féminines autour des filières ; ‹ Aaccompagnement des organisations féminines en matière de Type d’activité : transformation, commercialisation, planification et gestion ; ‹ Appui aux organisations féminines en intrants et en petits matériels de production ; ‹ Mise en place des observatoires genre ; ‹ Organisation des sessions de formations des bénéficiaires ; ‹ Etc. Les populations des 22 villages et 5 ferriques traversés par la route bitumée Nombre de bénéficiaires : Sarh-Kyabé, soit environ 15 000 personnes. Durée : 2 ans Bailleur UE, 10ème FED

[Care International] Initiative FACER « Femmes, Adaptation au Changement Climatique, Eau et Nom du projet : Résilience » dans la région sahélienne du Wadi Fira Zone d’intervention : Région du Wadi Fira. Département de Biltine ‹ Accroissement de la production agricole et animale ‹ Cash for work (CFW) ‹ Cash for learning (CFL) ‹ Création de groupes AVEC (Association Villageoise d’Epargne et de Crédit) Type d’activité : ‹ Promotion des bonnes pratiques concernant l’alimentation et la nutrition ‹ Mutuelle de sante animale pilote ‹ Constitution de stock communautaire des céréales et fourrage /Stratégie de minimisation des pertes post-récoltes. Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 14

‹ Reconstitution sociale du cheptel pour les ménages très vulnérables ‹ Etc. Les populations des 22 villages et 5 ferriques traversés par la route bitumée Nombre de bénéficiaires : Sarh-Kyabé, soit environ 15 000 personnes. Durée : 3 ans Bailleur UE 4. Projet(s) terminé(s) le mois passé

[ACTED] - EuropeAid PADL-GRN : Programme d'appui au développement local du Canton de Kadjaské à travers la mise en œuvre du PDL (Région du Sila, terminé le 23 janvier).

[Care International]

Projet HCR : Protection, solutions mixtes et réponses d’urgence en faveur de refugiés centrafricains. Projet fini le 31 décembre 2014.

Projet ECHO : Projet d’appui au renforcement de la résilience des ménages affectés par la crise alimentaire (cash transferts et prévention de la malnutrition). Fini le 30 Nov 2014

Projet PAM : Soutien alimentaire additionnel aux enfants à risque ou affectés par la malnutrition dans le WADI-FIRA (cash transferts et prévention de la malnutrition). Fini le 30 Déc 2014

5. En préparation (évaluations, analyses, interventions…)

[ACTED] - Evaluation des possibilités d’intervention en Food For Asset dans le Batha. - Evaluation conjointe avec le PAM pour une intervention en vouchers avec les réfugiés - Evaluations des marchés et interventions en cash&vouchers conditionnels et inconditionnels pour les populations en insécurité alimentaire sévère dans le Lac et dans le Batha - Distribution de 360 petits ruminants dans le Wayi auprès de bénéficiaires vulnérables

[ACF] • Projet intégré de réponses à la sécurité nutritionnelle (ECHO) • Emergency Food security and nutritional response in Kanem et BEG (FFP) • Building nutritional security resilience of agro pastoral and pastoral vulnerable community in BEG (RAF- Quatar) • Urgence sécheresse dans le BEG (OFDA) • Projet Assainissement via CFW à Moussoro (PAM) • Projet Assainissement via CFW à Mao (PAM)

[Care International] - Analyses de lancement Projet Tog Dian (Moyen Chari – Route Sarh/Kyabé) : 1. analyse exploratoire socio- économique, 2. analyse socio-environnementale, 3. analyse de la structuration des groupements, 4. Analyse des relations de genre - Analyses de lancement Initiative FACER (Wadi Fira) : Analyse CVCA, Analyse Genre, Ligne de base

[COOPI]

Aménagement de 10 sites maraichers :

Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 15

- Réalisation d’un forage équipé d’une pompe immergée + générateur (5Kva) - Installation de d’un réseau d’irrigation californien - Installation d’une cuve réservoir de 2000 litres

Formation de 40 OB en transformation et conservation des produits maraichers/fruits

[Solidarités International]

- Préparation d’une étude sur la problématique de l’ensablement du lac Fitri et des inondations le long du fleuve Batha à travers la construction d’une protection biomécanique - Préparation d’une proposition de projet sur la problématique spécifique de berbéré au sud du département de Fitri - Soumission d’une proposition de projet sur la sécurité alimentaire, la malnutrition et l’EHA au Batha et à Sido (ECHO)

[Concern Worldwide]

Formation des comités environnementaux : Formation, en partenariat avec l’inspection forestière , de tous les groupes sur les basiques des comités environnementaux (structuration, règles, messages clés), ainsi que les conséquences et façons de lutter contre les différents risques qui peuvent influencer les communautés.

Appui à la santé animale : Enquête épidémiologique pour connaître tous les pathologies qui ravagent les animaux actuellement. Un suivi technique des 10 auxiliaires d’élevage existants. suivi des structurations des groupements d’intérêt pastorales.

Réunion mensuelle du cluster SA – Février 2015 16