BUSTARRET Famille De Notables Gamardais, Originaires De Brassempouy. En 1781, Les Bustarret S'allient Aux Clavier, Propriéta
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BUSTARRET Famille de notables gamardais, originaires de Brassempouy. En 1781, les Bustarret s’allient aux Clavier, propriétaires de la maison Laharie, depuis le troisième quart du XVIIIe siècle. Plan cadastral de Gamarde en 1833 Première génération Etienne Clavier, greffier (1732-1805) Né à Saint-Pierre de Lier (à Clavier) le 10 octobre 1732, fils de Louis Clavier et de Marie de Marincamp. Louis de Clavier, habitant de Saint-Pierre, et Marie de Marincamp, habitante de Saint-Jean, se sont mariés à Saint-Pierre de Lier le 9 octobre 1725. Marie Marincamp, âgée de 60 ans, meurt à Saint-Pierre de Lier (à Clavier) le 5 novembre 1760. Le 8 juin 1755, la fabrique de l’église de Saint-Pierre de Lier est affermée par Louis Dulau, marguillier, au profit d’Estienne Clavier, marchand.1 Le 25 septembre 1756, il est jurat de Saint-Pierre-de-Lier.2 1 A. D. Landes, 3 E 63-133 (Minutes de Jean Despouys, notaire à Saint-Jean-de-Lier). Le 24 janvier 1758, à Doazit, Etienne Clavier, habitant de Lier, épouse Marie Dezest, habitante de Doazit. Le 9 août 1761, Etienne Clavier, bourgeois de Saint-Pierre-de-Lier, baille à colonage la maison du Houn dou Cazau, à Préchacq, en faveur de Bertrand Lagrace, laboureur, habitant de Cassen, pour une durée de 3 années. 3 Etienne Clavier devient fermier du greffe de Gamarde, sans doute au mois de février 1764. Il acquiert Laharie qui, probablement reconstruite ou rénovée à cette époque, prend les allures d’une « maison capcazalière ». Laharie, à Gamarde, maison des Bustarret Le 28 juin 1766, Etienne Clavier, bourgeois, habitant de Gamarde, vend à la marquise de Poyanne, une rente annuelle de 55 livres, moyennant la somme capitale de 1100 livres, devant Destouesse, notaire royal.4 Le même jour, en qualité de fermier du greffe de Gamarde, il verse à la marquise la somme de 48 livres, pour deux années des fermes échus au mois de février 1766. D’autres quittances et reconnaissances datées du 26 juillet 1777, du 20 mai 1778 et du 27 avril 1784, indiquent les sommes dues au marquis de Poyanne par Etienne Clavier, à raison de l’afferme du greffe ainsi que des arrérages de la rente. Le 29 janvier 1784, à la requête des héritiers du marquis, Charles-François Geoffroy, leur procureur constitué, somme Etienne Clavier, bourgeois, de payer 556 livres 14 sols d’arrérages de la rente dont il est débiteur. « A défaut de paiement, a été déclaré au sieur Clavier qu’il y sera contraint par les voies du droit. »5 2 Contrôle, Bureau de Dax, selon A. D. Landes, II F 513 [Vincent Foix, Dictionnaire des seigneuries, article Morganx (suite)]. 3 A. D. Landes, 3 E 63-134 (Minutes de François Despouys, notaire à Saint-Jean-de-Lier). 4 A. D. Gers, 9 J 43, Papiers Poyanne. 5 A. D. Gers, 9 J 43, Papiers Poyanne. Marie Dezest, cultivatrice, âgée de 66 ans, épouse d’Etienne Clavier, meurt à Gamarde (à Laharie) le 3 mars 1794. Le 19 janvier 1795, Etienne Clavier, secrétaire-greffier de Gamarde, est remplacé dans ses fonctions par son gendre Pierre Bustarret. Etienne Clavier, cultivateur, âgé de 73 ans, natif de Lier, meurt à Gamarde (à Laharie) le 16 février 1805. D’où : - Marie Clavier (1759-1839) Née à Saint-Pierre de Lier le 14 janvier 1759, fille d’Etienne Clavier et de Marie Dezest. Le parrain est Sieur Jean […], notaire, habitant de Doazit. La marraine est Marie de Marincam. En 1781, elle épouse Pierre Bustarret, qui suit. - Louis Clavier (1761-1761) Né à Saint-Pierre de Lier (à Caubin) le 28 juillet 1761, fils d’Etienne Clavier et de Marie Dezest. Le parrain est Louis Clavier, la marraine est Catherine Cla[…], représentée par Marie Clavier. Louis Clavier, âgé de 2 mois, fils d’Etienne Clavier, bourgeois, et de Marie Dezest, meurt à Saint-Pierre de Lier (à Clavier) le 28 septembre 1761. - Jean-Baptiste Clavier (1766-1767) Né à Gamarde (à Laharie) le 3 juillet 1766, fils de Sieur Etienne Clavier et de Demoiselle Marie Dezest. Le parrain est Jean-Baptiste Cardenau, la marraine, Marie- Anne Clavier, habitants de Hinx. Baptiste Clavié, fils de Mr Etienne Clavié et de Demoiselle Dessés, âgé de 15 mois, meurt à Gamarde le 12 septembre 1767. - Marie Clavier (1768-1841) Née à Gamarde (à Laharie) le 21 avril 1768, fille d’Etienne Clavier et de Marie Dezest. Le parrain est Antoine Ducasse, de Saint-Pierre de Lier, la marraine, Marie Lestage, de Vicq. Le 25 février 1794, à Lourquen, maison Tauzia, elle épouse Pierre Bastiat, né à Laurède le 3 février 1761, habitant de Lourquen, fils de Jean Bastiat et de Jeanne Fartouat. Marie Clavier, veuve de Pierre Bastiat, âgée de 74 ans, meurt à Gamarde (à Toquelaze) le 7 février 1841. Deuxième génération Pierre Bustarret, notaire (1752-1829) Né à Brassempouy (à Peysale) le 1er juin 1752, fils de Bernard Bustarret et de Catherine Hontans. Le 13 février 1781, à Gamarde (à Lahary), Pierre Bustarret, greffier de la baronnie de Brassempouy, épouse Marie Clavier (Ninette), fille d’Etienne Clavier, praticien. Bernard Bustarret, procureur d’office de la baronnie de Brassempouy, est témoin. Il signe "Bustarret père". Pierre Bustarret, habitant de Saint-Sever, autre témoin, signe "Bustarret Jeune". Il s’agit du père et du frère aîné de l’époux. Pierre Bustarret est syndic de Gamarde en 1789. Il rédige le cahier de doléances de la paroisse, avec le notaire et procureur juridictionnel Jean Cardenau, et le maître d’école Jean-Baptiste Laban. De 1794 à 1802, Bustarret achète diverses propriétés situées dans l’actuel canton de Montfort-en-Chalosse. Le 16 août 1794, il acquiert pour la somme de 3700 livres, conjointement avec les sieurs Dupont et Saint-Germain, de Gamarde, la seconde division de la prairie du Heignar, à Préchacq, bien vendu nationalement au préjudice de Maximilienne de Béthune-Sully. 6 Le 11 mai 1803, devant Ducos, notaire à Poyartin, il revend la portion de prairie qu’il a acquise à Jean Maisonnave, de Préchacq, pour la somme de 1160 francs.7 Le 11 septembre 1794, les terres de Monet, à Onard, autre propriété des Poyanne, sont adjugées pour 460 livres à Pierre Bustarret.8 Le 10 octobre 1797, devant Camy, notaire à Poyanne, Bustarret revend la pièce de terre de Monet, à Arnaud Tauzin, d’Onard, pour la somme de 800 francs.9 Le 5 juillet 1797, devant Nougaro, notaire à Poyartin, Pierre Bustarret achète à Jean- Pierre Guillemané, des fonds situés à Goos pour la somme de 700 francs.10 Le 12 octobre 1808, Bustarret vend à François Laborde, l’échalassière de Magnes, située à Goos, pour la somme de 800 francs, devant Ducos, notaire à Poyartin. Il s’agit sans doute du bien acquis en 1797. Le 25 septembre 1798, devant Camy, notaire à Poyanne, Etienne Clavier et Pierre Bustarret achètent à Charles-François Geoffroy, procureur de Maximilienne de Béthuny-Sully, pour le prix de 8600 francs, le bien et métairie de Coubé et autres pièces de terre, consistant en maison, eyrial, jardin, fournière, vignes, terres, prairies, piquepout, taillis, landes. Geoffroy avait acquis cette propriété de feu Martiacq, le 28 mai 1784, devant le même notaire. Le même jour, Clavier et son gendre vendent en faveur de Pierre et Jean Lamolie, d’Onard, le bien de Chanchon situé à Onard, pour la somme de 4000 francs. Le même jour, ils vendent également un fonds situé à Gamarde, à Pierre Gardilanne, pour la somme de 200 francs.11 Deux ans après l’achat de Coubé, Bustarret doit encore la somme de 2500 francs à Maximilienne de Béthune-Sully qui intente une action en justice. Le 5 mai 1813, un procès-verbal dressé par le juge de paix de Montfort rend compte d’une procédure engagée par Pierre Bustarret contre Jean-Luc Cardenau et Jean Darroze, aubergiste à Tartas. Ce dernier, propriétaire de la métairie de Coume, voisine de Coubé, a fait couper une quantité considérable d’échalas sur un taillis dépendant de la propriété de Bustarret. Par la suite, le sieur Cardenau s’est emparé de cet échalas.12 Le 23 juin 1800, devant Ducos, notaire à Poyartin, Pierre Bustarret achète à Raymond Darroze et Rose Mages, un lopin de terre, dépendant du bien du Checq, situé à Gamarde, pour la somme de 260 francs. Le 20 juillet 1802, devant le même notaire, il achète aux mêmes époux Darroze, l’ensemble de la propriété du Checq, « maison, grange, bâtiments de toutes espèces, eyrial, lande, jardin, terres 6 A. D. Gers, 9 J 79. 7 A. D. Landes, 3 Q 540 (Bureau de Montfort, Table des Vendeurs). 8 Archives de Cassen, selon A. D. Landes, II F 445 (Vincent Foix, Dictionnaire des seigneuries, article Monet). 9 A. D. Landes, 3 Q 540 (Bureau de Montfort, Table des Vendeurs). 10 A. D. Landes, 3 Q 540 (Bureau de Montfort, Table des Vendeurs). 11 A. D. Gers, 9 J 43 ; A. D. Landes, 3 Q 540 (Bureau de Montfort, Table des Vendeurs). 12 A. D. Landes, 4 U 13-16 (Justice de paix de Montfort). labourables, vaccants, droit communal, padovensage » pour la somme de 3600 francs. Bustarret promet de retirer un bien vendu par les époux Darroze au citoyen Chevrier, de Mugron, le 19 juin 1800, devant Peymau, notaire à Clermont. Le contrat prévoit que durant cinq ans, Raymond Darroze et son épouse pourront retirer les différents biens vendus à Bustarret et à Chevrier.13 Vers 1860, le Checq appartient à la veuve de Jean-Luc Cardenau. Une partie de Coubé appartient alors au vétérinaire Jean-Baptiste Defos du Rau, l’autre à Jacques Gardilanne.