CENTRE D'ETUDE DES PEINTURES MURALES ROMAINS C.N.R.S. PARIS-SCISCCMS ARCHÉOLOGIES D'ORIENT ET D'OCCIDENT AOROC-UMR 126 CNRS-ENS 71

Chapelle Ste Agathe à LANGON (Ile et Vilaine)

par Alix BARBET avec la collaboration de Jean-François LEFEVRE

Novembre-décembre 1995

A la demande de M. Cyrille Chaigneau qui a consacré une étude de bâti à ce monument, nous avons fourni les photos faites en 1981 et, après discussion, proposé de réexaminer le décor antique. Nous avons effectué une courte mission avec Jean-François Lefèvre, le 24 octobre 1995.

Suite à cette visite destinée à contrôler les relevés effectués en 1981 pour en faire un dessin en couleur, nous avons fait les constatations suivantes, dans la lecture des peintures et sur leur état de conservation. Nous n'envisagerons ici que les peintures gallo- romaines, laissant aux autres spécialistes l'examen des peintures médiévales.

I L'iconographie

La voûte en cul-de-four Vénus marine occupe la première place et elle est une interprétation originale de deux modèles. Du premier modèle, celui de Vénus à la Fig.5,6 toilette, elle a gardé le geste de se recoiffer, cheveux roux tout raides d'humidité. Du deuxième modèle, celui de Vénus voguant sur la brise marine, elle a l'attitude, mi-couchée, sans doute en train de nager. En effet, si elle avait été représentée debout, le bas de son corps serait Fig.4 visible là où justement des restes de décor montrent une pieuvre et un poisson (ou un oursin) juste au-dessus de la fenêtre moderne.

École Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm 75230 Paris Cedex 05 - Tél : (1) 44 32 30 00 poste .. .. - Fax (1) 44 32 30 60 2 Pour la publication prochaine de cet ensemble complexe, je me propose de restituer l'attitude de Vénus, celle du petit Amour qui l'accompagne, par rapport aux autres décors connus du même type, tant en peinture murale qu'en mosaïque. Deux comparaisons déjà viennent à l'esprit. Pour Vénus à la toilette rappelons celle qui orne le mur du frigidarium des thermes des Sept Sages à Ostie, juste au-dessus de la baignoire ; elle est entourée d'une faune marine semblable à celle de Langon ; un petit Amour lui tend , un miroir. Pour Vénus nageant, l'exemple du mur de jardin de la maison de Vénus à la Coquille de Pompéi (II, 3, 3) constitue un des modèles d'origine possibles. Un petit Amour monté sur un dauphin l'escorte. La faune marine qui évolue autour des personnages, comme par exemple le thiase marin dans la piscine des thermes du Phare à Ostie, est à grande échelle et non proportionnelle à celle des humains. Le décor est couvrant, c'est-à-dire qu'il envahit tout le champ, de la voûte au bas des parois, dont la plinthe ou la baignoire est plaquée de marbre. Il faut imaginer une telle restitution pour Langon où nous n'avons qu'une portion de la voûte en cul-de-four. Le petit Eros de Langon, bien qu'effacé, est assez facile à restituer. A califourchon sur un dauphin, il a le bras droit haut levé sans doute pour brandir un fouet, tandis que de la main gauche baissée et fermée il devait tenir les rênes. Un voile s'enroule sur son avant-bras et flotte derrière, sous l'effet de la brise marine. L'attitude, sinon le style, est comparable au petit Amour conduisant un attelage de deux dauphins retrouvé à Plassac (Gironde). Il n'est pas interdit d'imaginer la présence d'un autre Amour à gauche pour équilibrer la scène et nous tâcherons d'étudier cette possibilité dans la restitution d'ensemble. Quant à la faune marine, nous essaierons au mieux de l'identifier et de la comparer avec les autres exemples connus. La tradition des paysages aquatiques avec une sorte d'énumération encyclopédique des espèces connues remonte à l'époque hellénistique. Il y a traditionnellement des coquillages au milieu des poissons avec l'inévitable murène sinueuse. Il s'agit toujours d'une faune de mer et • 27, non de rivière et, en général, un seul spécimen est représenté par espèce comme sur les emblemata à cubes de mosaïques très fins (opus vermiculatum) du Musée de Naples, d'époque hellénistique, nous le montre.

Nous tâcherons aussi de voir en quoi la faune de Langon est plus spécifiquement locale et à quel moment certaines espèces ont été introduites, ainsi des coquillages comme les couteaux. Pour cette enquête, un spécialiste de la faune sera indispensable. 3 Le style, un fond noir brossé énergiquement, recouvert d'un fond bleu, où les poissons sont ourlés de marron, rappelle celui d'une série de peintures d'époque sévérienne de Normandie et de Grande- Bretagne qui sont apparues en fouille ces vingt dernières années. L'étude de cette école provinciale va encore faire des progrès grâce à la découverte cette année d'un décor marin dans un frigidarium de thermes privés à Rouen (cf. rapport interne du CEPMR sur la station de Métrobus, 1995).-

L'arc d'entrée

Sur l'intrados, à la base, on remarque, de chaque côté, un tracé préparatoire à la sinopia rouge sur un enduit rugueux qui est caché en Fig.lZ zone supérieure. On y distingue parfaitement un losange sur pointe et deux filets de séparation. Logiquement on s'attendrait à des compartiments identiques plus haut ; or, sous la couche qui porte un autre décor (cf. ci-dessous), aucun tracé n'a subsisté. Si l'on reporte les pseudo-caissons sur le déroulé de l'arc, il y a la place pour sept encadrements, soit un central en guise de clef de voûte. Là où la couche picturale est conservée au- dessus, Cyrille Chaigneau a vu une grande palmette. J'y verrais volontiers une guirlande rigide à grandes feuilles bleues. Sur l'extrados, côté cul-de-four, des traces de marron inorganisées ne permettent pas d'y voir clair ; à la base du côté droit un tracé brun se remarque.

Pour déterminer l'âge et la composition du décor de cet arc, il conviendrait de procéder à l'analyse du bleu et de le comparer à celui de la scène marine et de pratiquer des clichés en UV fluorescence pour tenter de mieux lire la composition.

II l'état de conservation

J'ai été frappée par le pâlissement très sensible des couleurs entre 1981 et 1995 et les clichés comparés montrent bien cette évolution. Toutefois, rappelons-nous que l'été 1995 a été particulièrement sec et qu'il faudrait voir la peinture au moment des pluies de printemps pour mieux comparer les situations.

La chapelle paraît très saine, il n'y a ni champignon, ni algue, mais certainement un assèchement qui n'est peut-être que saisonnier. En Fig.ll effet, on note un triangle plus clair, juste au-dessus de la fenêtre de l'abside. Ponctuellement, la peinture est à cet endroit plus sèche du fait de l'ouverture de la fenêtre par les visiteurs. 4 Une bouffée d'air chaud pénètre et se répercute sur la voûte où elle cristallise les sels qui ont migré à travers l'enduit pendant la saison humide. Le blanchiment de la peinture est sans doute dû à ce phénomène de cristallisation des sels.

L'état de la pellicule picturale semble stable, bien fixé par un produit (qui brille à certains endroits). En revanche, il y a de nombreuses fissures, dont certaines semblent récentes. A l'examen de près, on aperçoit des fissures nouvelles là où les anciennes avaient été colmatées. A l'auscultation, il y a des poches de vide.

Solution préconisée

- Interdire l'ouverture de la fenêtre du cul-de-four lors des visites et la condamner définitivement. - Ne pas laisser non plus la porte ouverte pour éviter les chocs thermiques et hygrométriques. - Si l'on souhaite organiser des visites, qu'elles soient limitées et utiliser un éclairage de loin en lumière froide. - Installer un thermohygromètre à enregistrement automatique, dont les feuilles seront relevées régulièrement afin de mieux connaître le cycle annuel d'assèchement et d'humidité du local, de refroidissement et de réchauffement.

Après connaissance de ces données et interview des derniers restaurateurs qui sont intervenus dans la chapelle (dont Mme de Christen), certaines interventions de protection seront sans doute à prendre.

III Destination du local et datation

Sans fouilles complémentaires qui permettraient peut-être de rattacher cette pièce à abside à tout un complexe, il est difficile de proposer une identification certaine et une date.

Néanmoins, l'étude de stratigraphie des élévations, menée par Cyrille Chaigneau, a déjà démontré qu'une porte existait sur chacun des longs côtés de la salle dès l'origine et qu'on passait d'une pièce à une autre. Il ne s'agit donc pas d'un bâtiment isolé et l'hypothèse, jadis proposée, d'un mausolée est définitivement éliminée. 5 Je rappellerai qu'il existe en Gaule des tombeaux et des mausolées dont les peintures n'ont rien à voir avec Vénus marine (cf. C. Allag l, à propos de la découverte récente de Boult-sur-Suippe et A. Barbet 2).

L'étude approfondie du thème de Vénus marine, que je me propose de mener, permettra de montrer sur un tableau chronologique et géographique la fréquence de ce thème en milieu thermal. Notons dès à présent la fréquence des paysages marins dans les pièces froides. Nous avons déjà cité les thermes du Phare et des Sept Sages à Ostie, Fig.15 ajoutons le ûigidarium circulaire à voûte conique des thermes de Stabies à Ilerculanum et la natatio de la grande salle froide des thermes suburbains à Pompéi. Avec l'exemple inédit de Rouen, nous constatons que le programme décoratif de prédilection des salles froides thermales est le paysage marin animé par un thiase, et par Vénus marine. Enfin, l'école stylistique à laquelle la peinture pourrait se rattacher nous orienterait peut-être plutôt vers l'époque sévérienne. Toutes ces considérations sont évidemment à confronter avec les résultats des prochains sondages et des analyses affinées du monument, tel qu'il est exceptionnellement parvenu jusqu'à nous. Il mérite d'autant plus nos soins et nos efforts pour le conserver et le mettre en valeur.

1 C. ALLAG, B. BARDOUX, D. CHOSSENOT, La mort d'Adonis : une peinture murale gallo-romaine à Boult-sur-Suippe (Marne), dans Bulletin de la Société Archéologique Champenoise, 81, 1988, n°2, p. 93-110. 2 A. BARBET, Peintures murales en relation avec la fonction des pièces en Gaule. Bâtiments religieux, publics ou commerciaux, habitat privé, dans Functional and Spatial Analysis of Wall Painting (Proceedings of the Fifth International Congress on Ancient Wall Painting, Amsterdam, 8-12 September 1992), BABESCH, Annual Papers on Classical Archaeology, suppl. 3-1993, Leiden, 1993, p. 9-17, et particulièrement p. 10-12. 3 Cf. A. BARBET, La peinture murale romaine, les styles décoratifs pompéiens, Paris, 1985, p. 263 et notes 81-82. J'y donne une première liste de peintures à paysages marins des le et Ile s. ap. J.-C., à savoir, outre Ostie et Herculanum, Fig.16 Pietra Papa à Rome, les salles thermales de Mùnsingen et d'Holsteïn, de Bregenz, Southwell et Mérida. LANGON

Fig.10

(ibid., fig.9) CHAPELLE SAINTE AGATHE. plan et coupes de la voûte. FIG. 2 Dessin : J-F. LEFEVRE. CEPMR-CNRS. 1995.

0 40 200 cm LANGON - chapelle Sainte Agathe

Fig.3 Vue générale de la peinture en 1981. (cl. A. Barbet 81/41/3)

Fig.4 Détail de la pieuvre ou du poulpe, au bas du cul-de-four, (cl. J.-F. Lefèvre,1995f LANGON - Chapel.e Sainte Agathe

Fig.5 Vénus marine tordant ses cheveux. (cl. A. Barbet 81/41/2)

Fig.6 Détail de Vénus marine en 1995. Les pigments pour les cheveux ont nettement pâli, (cl. J.-F. Lefèvre) LANGON - Chapelle Sainte Agathe

Fig.7 Petit Amour sur un dauphin ; en bas à gauche} une palourde, (cl. A. Barbet 81/41/5)

Fig.8 Détail du même petit Amour en 1995. Le bras levé est moins distinct qu'en 1981. (cl. J.-F. Lefèvre) LANGON - Chapelle Sainte Agathe

Fig.9 Plaque résiduelle au bas du Fig.10 Détail de la partie droite, cul-de-four ; coquillage ? et queue murène n°2 et poissons nageant de d'un poisson, (cl. J.-F. Lefèvre) conserve.(cl. J.-F. Lefèvre)

Fig.11 Vue au voisi- ■ nage de la fenêtre. On distingue nettement un triangle plus clair provoqué par l'air chaud et sec lors de l'ouverture de cette dernière. (cl. J.-F. Lefèvre) LANGON - Chapelle Sainte Agathe

Fig.12 Détail des poissons n° 8 et 9 Fig.13 Retombée de l'arc d'entrée, à et des deux couteaux n°10 et 11. gauche, avec caisson en losange, (cl. J.-F. Lefèvre) (cl. J.-F. Lefèvre)

Fig.14 Détail des poissons n°16 et 17. On reconnaît un espa- (n°16) à son long rostre. (cl. J.-F. Lefèvre) LANGON - chapelle Sainte Agathe

Fig.15 Pour comparaison, voûte des thermes du Forum à Herculanum, peuplée de poissons (d'après Maiuri, Ercolano, 1958, fig.75).

Fig.16 Munsingen. Restitution de l'abside de la salle thermale (d'après B. Kapos^y, Acta Bernensia IV, p. 25). L'utilisation de l'espace pourrait avoir été le même à Langon, avec figu- res nageant au milieu des poissons. Animait di ambiente marino in due mosalci pompeiani 54 Lello Capaldo, Ugo Moncharmont

Cl

I b. Emblema a mosaico con pesci. Napoli, Museo Archeologico Nazionale (foto Foglia).

Tiré de Rivista di Studi Pompeiani III, 1989 L. CAPALDO, U. Moncharmont, Animali di ambiente marino in due mosaici pompeiani, p. 53-68. •xi (B) Resu,u Lt,!^ T 7 j ff' - l'°™ fï^ca. » Liza aura.a; 2) Serranus cabrilla; 3) Diplodus vulgaris- 4) Muraena Mena; 5) Torpédo orpedo; t6) Sparus aurata; 7) Sparus pagrus; 8) Scorpaena scrofa; 9) Murex brandaT 10)1Den ex dentex 1 î) Pahnurus «jlgam; 12) Octopus vulgam; 13) Scyliorhinus siellaris: 14) Merops apias.er; 15) TriA .TlM PaZÎtoL m7pJ2 3 Dicen,rarchus iabrax; 20 2 i>. Emblcma a mosaico con pesa. Napoli, Museo Archeologico Nazionale (foto Foglia). T^T !a Luceta?) > 2 ' > DipWuf .nM; 22) ùanderlpf 23) P

Tivé de Eivista di Studi Pompeiani III s 1989 L. CAPALDO, U. MONCHARMONT, Animali di ambiente mavino in due mosaici pompeiani, p. 5S-68. Os LANGON - Chapelle Savnte Agathe

Fig.19 Petit Amour de Plassac conduisant un attelage de dauphins (40 ap. J.-C). L'attitude et le style sont différents de ceux de Langon, mais le thème est bien le même. (cl. A. Barbet)

Fig.20 Vénus marine à Pompéi, maison de Vénus à la Coquille. Exemple d'un schéma où la déesse est accompagnée de petits Amours. e Sainte Agathe

Fig.21 Partie gauche du cul-de-four où subsistent trois états superposés de décor, dont une inscription peinte, en cours d'analyse, (cl. A. Barbet 81/41/1)

Fig.22 Détail de l'inscription, en 1995. D'après la paléographie, elle serait plus ancienne qu'on ne l'avait supposé, (cl. J.-F. Lefèvre).

LANGON. CHAPELLE SAINTE AGATHE. FIG. 26 Intrados côté sud de l'arc doubleau.

Sinopia

25 CM (Tiré de l'étude de bâti de C. Chaigneau et K. Chuniaudy 1994, fig.27).

* mortier de chaux, beige, peu friable, altéré, * bétor. gris clair, 1res dur, non friable, non inclusions Je ttiileau et de graviers calcaires (chaux ?) poreux; inclusion de graviers fins (2 à S mm.)- Restauration, rebouchiigcs 1ère phase gallo-romaine. ponctuels, rcjointoicmenl.

* mortier de chaux, idem précédent mais plus * béton gris, lisse grossier (pas d'inclusion de tuileau mais Restau ration; consolidation, comprend 2 graviers calcaire plus gros) ciments différents. 2ème phase gallo-romaine.

* mortier jaune, dur, solide, lissé inclusion de sahle importante largement appliqué (joints beurrés). Restauration, rejoiiitoiement. FIG. 27 Chapelle Sainte-Agathe. Zone 1 , Localisation des différents types de mortiers. ♦ mortier jaune, idem précédent; non lissé. Restauration, rebouchages ponctuels. s». REPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA FRANCOPHONIE PREFECTURE DE LA REGION BRETAGNE

DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES SERVICE REGIONAL DE L'ARCHEOLOGIE

OPERATION DE PROSPECTION THEMATIQUE RAPPORT D'ACTIVITE 1995

ILLE ET VILAINE LANGON CHAPELLE SAINTE-AGATHE

PROGRAMME Hl6 Edifices et établissements religieux depuis la fin de l'antiquité : origine, évolution.

CATALOGUE DES FONDS D'ARCHIVES RELATIFS A LA CHAPELLE SAINTE-AGATHE

Responsable scientifique : Cyrille Chaigneau AVANT-PROPOS

L'objectif de l'opération de prospection thématique mise en place cette année, était de réaliser le dépouillement le plus complet possible des principaux fonds d'archives concernant la chapelle Sainte-Agathe, et son environnement proche. Le but a été atteint. Seules les archives ecclésiastiques n'ont pu être étudiées avec le soin que nous aurions souhaité, tant cause des difficultés d'accès aux fonds d'archives eux-même, que pour des problèmes de faisabilité (en particulier, les difficultés de déchiffrement de la paléographie moderne rendent le travail de dépouillement particulièrement long pour des non spécialistes). Nous nous emploierons terminer ce travail dans le courant de l'année venir.

Ainsi, nous avons complété un dossier documentaire et iconographique déj particulièrement riche par des documents le plus souvent inédits (ex : rapports, plans et relevés des fouilles de Léon Maître et Joseph Douillard en 1918, dessins d'architecte de Charles Langlois ou de l'Abbé Brune, projets de restaurations, reproductions des peintures détruites au cul-de-four de l'abside, etc. D'autre part nous avons complété le dossier administratif, ce qui nous permet de parfaire notre connaissance des différentes campagnes de restauration (tout particulièrement pour ce qui concerne les interventions sur la peinture antique), ainsi que des étapes de la protection patrimoniale de la chapelle.

Le catalogue des divers fonds d'archives concernant la chapelle Sainte-Agathe de Langon, présenté dans ce volume, représente environ deux mois et demi de travail sur le terrain et un mois de travail pour la de mise en forme.

Je pense que le présent volume illustre bien l'importance des études documentaites préalable toute opération archéologique, en particulier pour ce qui concerne l'archéologie du bâti.

2 TABLES DES MATIERES

1. ARCHIVES DE L' ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES LETTRES

1.1. Le bourg de Domagné et la Chapelle Saint-André, de construction romaine

1.2. Derniers restes de l'ancien Temple romain, situé en Saint-Just, au pied de la Butte de Cojou, du côté de Nord.

1.3. Langon et ses divers monuments.

2. ARCHIVES DÉPARTEMENTALES D'-ET-VDLAINE

2.1. Série E : Archives des communes, dossiers administratifs déposés aux Archives Départementales 2.1.1. Détail du contenu de la Série E

2.2. Série F : Fonds divers et documentation régionale 2.2.1. Série 1 F 216 - Labigne Villeneuve (1813-1899) 2.2.2. Série 1 F 990 - fond Arthur Regnault 2.2.3. Série 7 FA 145 et 7 FF 145 2.2.4. Série 10 Fb 27, 41 (non dépouillée)

2.3. Série G : Glergé séculier avant 1790 Tome I

2.4. Série L 2.4.1. Sous-série L 784 : Poudres - lois, instructions, comptabilité, atemiers de salpêtre ; par district (1792 - an VIII) 2.4.2. Sous-série L 785 : Poudres - procès-verbaux de fabrication, comptabilité (1792 an VIII) 2.4.3. Sous-série L 786 : Poudres - ateliers de salpêtres ; arsenaux, aprovisionnement des forges et fourneaux (1792 - an VIII) 2.4.4. Sous-série L1014 : Culte, déclarations des revenus et charges ecclésiastiques, 1789 - 1791 2.4.5. Sous-série L1016 : Erection et suppression de paroisses, chapelles, oratoires dans tous les districts sauf celui de , 1789 - 1793.

2.5. Série O : commune de Langon : projet de translation du cimetière 2.5.1. Pièces au dossier 2.5.2. Document n 1 : Conseil municipal de Langon, séance du 20 novembre 1839 2.5.3. Document n 2 : Rapport de la Commission désigné par le Conseil municipal de Langon, daté du 29 novembre 1839 2.5.4. Document n 3 : Conseil municipal de Langon, séance extraordinaire du 11 janvier 1840 ( compléter) 2.5.5. Document n 4 : Projet de translation du cimetière par le maire de Langon, daté du 25 janvier 1840 2.5.6. Document n 5 : Certificat du maire de Langon, en date du 10 février 1840 2.5.7. Document n 6 : Procès-verbal de commodo et d'incommodo du 11 février 1840 2.5 .8. Document n 7 : Document fiscal certifié le 15 avril 1840 2.5.9. Document n 8 : Cimetière de Langon : arrêté préfectoral d'interdiction, daté du 21 avril 1840

2.6. Série P 2.6.1. Sous-série 3P

3 2.7. Série T 2.7.1. Sous-série 4T : fonds "des Bouillons" 2.7.2. Sous-série 4T 145 : Langon. (ancien dossier 4 J 145) : documentation écrite 2.7.3. Sous-série 4T 145 : Langon. (ancien dossier 4 J 145) : documentation iconographique 2.7.4. Sous-série 8T : beaux-arts, Monuments Historiques d'Ille-et-Vilaine, 1839 - 1841; chapelle Sainte-Agathe de Langon (maintenant série 4 T Monarchie de juillet) 2.7.4.1. Correspondance du 6 septembre 1837 2.7.4.2. Correspondance du 23 septembre 1837 2.7.4.3. Correspondance du 2 septembre 1839 2.7.4.4. Correspondance du 12 décembre 1839 2.7.4.5. Correspondance du 26 décembre 1839 2.7.4.6. Correspondance du 23 mars 1840 2.7.4.7. Correspondance du du 30 mars 1840 2.7.4.8. Correspondance du du 30 mars 1840 2.7.4.9. Correspondance du du 30 mars 1840 2.7.4. lO.Correspondance du 25 juin 1841 (réponse lettre du 28 septembre 1840) 2.7.4.11. Correspondance du 26 juillet 1841 2.7.4.12. Correspondance du 17 août 1841 2.7.4.14. Correspondance du 24 août 1841 2.7.4.15. Correspondance du 25 septembre 1841 2.7.4.16. Correspondance du 31 août 1878 2.7.4.17. Délibération du Conseil municipal de Langon, séance du 12 juillet 1898 2.7.4.^.Correspondance du 25 juillet 1898 2.7.4. ^.Correspondance du 26 juillet 1898 2.7.4.20. Délibération du Conseil municipal de Langon, séance du 2 mars 1900 2.7.4.21. Correspondance du 9 avril 1900 2.7.4.22. Correspondance du 31 août 1900 2.7.4.23. Correspondance du 3 septembre 1900 2.7.4.24. Correspondance du 4 septembre 1900 2.7.4.25. Correspondance du 31 janvier 1903 2.7.4.26. Correspondance du 31 janvier 1903 2.7.4.27. Correspondance du 4 février 1903 2.7.4.28. Correspondance du 11 février 1903 2.7.4.29. Correspondance du 23 février 1903 2.7.4.30. Correspondance du 25 février 1903 2.7.4.31. Travaux de conservation et de restauration des M.H.. Devis descriptof et estimatif, daté du 4 avril 1903 2.7.4.32. Correspondance du 9 avril 1903 2.7.4.33. Délibération du Conseil municipal de Langon, séance extraordinaire du 19 avril 1903 2.7.4.34. Correspondance du 14 mai 1903 2.7.4.35. Correspondance du 23 mai 1903 2.7.4.36. Correspondance du 30 mai 1903 2.7.4.37. Correspondance du 3 juin 1903 2.7.4.38. Correspondance du 17 juin 1903 2.7.4.39. Minute d'une note du 19 juin 1903 (répondant un courrier du 18 juin 1903) 2.7.4.40. Actes d'engagement réaliser des travaux, daté du 17 août 1903 2.7.4.41. Correspondance du 1er octobre 1903 2.7.4.42. Correspondance du 1er octobre 1903 2.7.4.43. Correspondance du 8 octobre 1903 2.7.4.44. Correspondance du 17 octobre 1903 2.7.4.45Délibération du Conseil municipal de Langon, séance du 29 novembre 1883, correspondance du 3 décembre 1903 2.7.4.46. Correspondance du 11 décembre 1903 2.7.4.47. Correspondance du 14 décembre 1903 2.7.4.48. Correspondance du 21 décembre 1903 2.7.4.49. Correspondance du 31 décembre 1903

4 2.7.4.50. Correspondance du 13 janvier 1904 2.7.4.51. Devis approuvé le 5 mars 1904 2.7.4.52. Correspondance du 8 juillet 1904 2.7.4.53. Correspondance du 8 juillet 1904 2.7.4.54. Correspondance du 12 juillet 1904 2.7.4.55. Correspondance du 11 avril 1904 2.7.4.56. Correspondance du 18 juillet 1909 2.7.4.57. Correspondance du 18 septembre 1909 2.7.4.58. Confirmation du marché de consolidation de la peinture romaine, daté du 16 juillet 1909 2.7.4.59. Correspondance du 25 mars 1910 2.7.4.60. Correspondance du 31 mars 1910 2.7.4.61. Devis descriptif et estimatif, daté du 1er août 1910 2.7.4.62. Correspondance du 7 novembre 1910 2.7.4.63. Correspondance du 28 décembre 1910 2.7.4.64. Correspondance du 28 décembre 1910 2.7.4.65. Règlement pour travaux, approuvé le 22 mars 1912 2.7.4.66. Bordereau de mandat en date du 18 avril 1912 2.7.4.67. Correspondance du 19 avril 1912 2.7.4.68. Correspondance du 19 avril 1912 2.7.5. Sous-série 9T : Fonds "Alfred Ramé" 2.7.6. Sous-série 17T

2.8. Notice de Langlois (réf. 1.119) 2.8.1. Trois lithographies de Charles Langlois (signées), gravées par Landais et Leroy, Rennes, 1839

2.9. Dossier Langon : 7Fal45 (ancien dossier 4J145) 2.9.1. Documents divers 2.9.2. Bulletin de la Sociétés des antiquaires de 1914-1921 p. 250 et suivante (code théodorien) 2.9.3. Note manuscrite non datée, non signée 2.9.4. Article découpé et note manuscrite d'un archiviste : Fond des Bouillons. 2.9.5. Note bibliographique par Alfred Ramé (manuscrite) 2.9.6. Note manuscrite d'Alphred Ramé, non datée 2.9.7. Extrait d'article découpé, non daté, non référencé

2.10 Divers

3. ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DU

3.1. Bibliographie d'orientaion

3.2. Géographie ecclésiastique

3.3. Etat des sources (liste des procès-verbaux de visite de l'ancien diocèse de Vannes)

4. ARCHIVES DU MUSÉE DE BRETAGNE

4.1. Iconothèque

5 5. ARCHIVES DU SERVICE DE L'INVENTAIRE GENERAL DE BRETAGNE

6. ARCHIVES DU SERVICE DES BÂTIMENTS DE FRANCE

6.1. Répertoire chronologique des opérations effectées sur la chapelle Sainte-Agathe

7. ARCHIVES DU SERVICE DES MONUMENTS HISTORIQUES

7.1. Dle-et-Vilaine - Langon - chapelle Sainte-Agathe. 2ème dossier de 1919 à ... 7.1.1. Rapport de l'Architecte Ordinaire Monsieur Paul Gout, Architecte en Chef des Monuments Historiques du département d'Ille-et-Vilaine 7.1.2. Correspondance du 26 février 1903 7.1.3. Correspondance du 31 janvier 1903 7.1.4. Correspondance du 4 juin 1904 7.1.5. Correspondance du 17 octobre 1953. Question introduite en 1953 7.1.6. 1968 7.1.7. 1970 7.1.8. Rapport du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques, 5 septembre 1977

8. ARCHIVES DU SERVICE RÉGIONAL DE L' ARCHÉOLOGIE

9. ARCHIVES ECCLÉSIASTIQUES

9.1. Archives de la paroisse de Langon (Presbytère) 9.1.1. Registre de paroisse ordonné par Monseigneur Claude Louis de Lesquen, evêque de Rennes dans ses statuts. 9.1.2. Registre paroissial de Langon pour 1841-42-43. 9.1.3. Quasimodo 1880 9.1.4. Quasimodo 1903 9.1.5. Registre de la fabrique de la commune de Langon (5 janvier 1840) 9.1.6. Registre de la fabrique (2 janvier 1842) 9.1.7. Registre de la fabrique (30 mars 1845) 9.1.8. Note sur la chapelle Sainte-Agathe de Langon (monument historique) adressée par les beaux- arts la mairie de Langon en 1945

10. ARCHIVES DE LA BIBLIOTHÈQUE DU PATRIMOINE

10.1. Carton 1009, Dossier n° 1 : Dle-et-Vilaine - Chapelle Sainte-Agathe de Langon, restaurations Diverses 10.1.1 Correspondance de 1839 ? 10.1.2. Correspondance du 26 septembre 1839 et du 14 octobre 1839 10.1.3. Correspondance du 13 décembre 1839 10.1.4. Correspondance du 23 mars 1840 10.1.5. Correspondance du 26 juillet 1841 10.1.6. Correspondance du 17 août 1841 10.1.7. Correspondance du 20 août 1841 10.1.8. Correspondance du 21 mai 1853

6 10.1.9. Correspondance du 21 mai 1853 10.1.10. Correspondance du 16 janvier 1854 10.1.11. Correspondance du 16 janvier 1854 10.1.12. Correspondance du du 30 novembre 1859 10.1.13. Minute de lettre du 31 mai 1860 10.1.14. Rapport de la Commission des monuments historique sur la peinture murale de la chapelle Sainte-Agathe, le 26 mars 1895 10.1.15. Minute de lettre du 18 juin 1895 10.1.16. Minute de lettre, date indéterminée (sans doute 18 juin 1895) 10.1.17. Rapport de la Commission des monuments historiques sur la chapelle Sainte-Agathe, date indéterminée (séance du (...), 184(...) ?)

10.2. Carton 1009, Dossier n° 2 : Dle-et-Vilaine - chapelle Sainte-Agathe de Langon : Question introduite le 23 avril 1900 10.2.1. Correspondance du 10 avril 1900 10.2.2. Correspondance du 21 avril 1900 10.2.3. Minute de lettre du 23 avril 1900 10.2.4. Rapport de la Commission des monuments historiques sur l'agrandissement de la place publique de Langon, en date du 31 juillet 1900 10.2.5. Minute de lettre du 31 août 1900

10.3. Carton 1009, Dossier n° 3 : Dle-et-Vilaine - Chapelle Sainte-Agathe. Consolidation de la fresque existant dans la chapelle Sainte-Agathe. 10.3.1. Correspondance du 12 décembre 1908 10.3.2. Correspondance du 15 décembre 1908 10.3.3. Minute de lettre du 7 janvier 1909 10.3.4. Correspondance du 14 janvier 1909 10.3.5. Minute de lettre du 25 janvier 1909 10.3.6. Correspondance du 1er février 1909 10.3.7. Arrêté ministériel d'engagement de frais pour travaux en date du 2 avril 1909 10.3.8. Minute de lettre du 6 avril 1909

10.4. Carton 1009, Dossier n° 4 : département : Dle-et-Vilaine ; localité : Langon, édifice : chapelle Sainte-Agathe : asainissement de la chapelle en vue de la protection de la peinture romaine 10.4.1. Devis du 24 janvier 1910 10.4.2. Rapport de la Commission des monuments historiques, présenté en janvier 1910 l'appui d'un projet de restauration 10.4.3. Correspondance du 25 janvier 1910 10.4.4. Correspondance du 3 mars 1910 10.4.5. Correspondance du 4 mars 1910 10.4.6. Rapport de la Commission des monuments historiques en date du 8 mars 1910 10.4.7. Correspondance du 31 août 1910 10.4.8. Minute de lettre du 7 novembre 1910 10.4.9. Correspondance du 8 novembre 1910 10.4.10. Minute de lettre, date indéterminée

10.5. Carton 1009, Dossier n° 5 : Dle-et-Vilaine - Chapelle Sainte-Agathe à Langon. Recherches archéologiques 1918 10.5.1. Correspondance du 28 juillet 1918 10.5.2. Minute de lettre du 7 août 1918 10.5.3. Rapport de fouille par Joseph Douillard, en date de décembre 1918

10.6. Planothèque et photothèque : chapelle Sainte-Agathe de Langon : Inventaire des documents graphiques 10.6.1 Réf. 40 798FII 10.6.2. Réf. 60 772 FII 10.6.3. Réf. 1270 FII 10.6.4. Réf. 1271 FII

7 10.6.5. Réf. 60 774 FII 10.6.6. Réf. 1273 FI 10.6.7. Réf. 15 042 FII

11. BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE/MÉDIATHÈQUE DE NANTES

11.1. Manuscrit 2601 (Fr 2435) Léon Maître : Notes bibliographiques et d'archéologie prises aux archives 11.1.1. Langon (Ille-et-Vilaine)

11.2. Manuscrit 2601 (Fr 2434) 1ère liasse - 570/6 11.2.1. Trois dessins l'encre signés Joseph Douillard del., Paris, Août 1918

11.3. Manuscrit 2600 (Fr 2434) 1ère liasse : Léon Maître : Cryptes, Eglises, Cimetières, Tombeaux 11.3.1. Bulletin Monumental n 80 - 1921 - Temple de Langon : Interprétation d'Adrien Blanchet

11.4. Manuscrit 2600 (Fr 2434), 1ère Liasse (page 25) : Léon Maître : Cryptes, Eglises, Cimetières, Tombeaux 11.4.1. Note manuscrite 11.4.2. Bulletin de la Société Archéologique de Loire-Inférieure. Séance du 9 avril 1918 11.4.3. Bulletin de la Société Archéologique de Loire-Inférieure. Séance du 3 décembre 1918 1. ARCHIVES DE L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Les "mémoires du baron de la Pilaie", sont conservée" l'Académie des Inscription et Belles Lettres Paris. Elle sont parvenue (14 mémoires) Monsieur le baron Walchennaer, secrétaire perpétuel de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles Lettres pour participer au concours de l'Académie en 1839-ou 1840. Ce fond d'archives contenait sans doute de nombreux croquis de la chapelle la mine de plomb ; ceux-ci ont semble-t-il disparu. En raison du dispersement extrême des archives de l'Institut de France pendant la deuxième guerre mondiale, il existe peut-être encore une chance de les retrouver.

1.1. LE BOURG DE DOMAGNE ET LA CHAPELLE SAINT-ANDRE, DE CONSTRUCTION ROMAINE

(note manuscrite : "je viens d'en retrouvé une description plus détaillée")

Lorsque je me trouvais Vitré en 1830, M. Cadiaux, notaire, m'indiqua le Bourg de Domagné comme méritant ma visite par la quantité d'anciens tombeaux dont le cimetière et même ses environs se trouvent remplis. En réfléchissant sur le nom de Domagné, Dominium Magnum, grand domaine, endroit important, je sentis sur le champ, que ce bourg, ne pouvait être pour lui- même sans intérêt pour un antiquaire. Il est situé trois lieu de Vitré, du côté de l'occident, peu de distance de la route de Rennes : c'est un bourg assez considérable, en pays plat, dont les environs se trouvent pour la majorité, en prairie d'un bon rapport. Son église paroissiale actuelle m'a paru bâtie en 14 ou 1500, est simple mais assez grande : elle ne m'a présenté du reste aucun intérêt particulier.

Lorsque j'entrai dans le cimetière, ce ne fut point celle-ci qui fixa mes regards, mai l'ancienne chapelle Saint-André, en partie en ruines, toute de construction romaine. Les murs ont leur parement en minuto lapide en pierres de petit appareil, séparé de distance en distance par des cordons de briques : les ouvertures sont également surmontés du plein cintre romain le mieux caractérisé. Ce modique édifice, jadis le premier temple des chrétiens pour toute la contrée, est un simple parallélogramme ou carré longs dirigé d'orient en occident, long de 42 pieds sur 24 de largeur, murs sans contreforts extérieurs sans pilier en dedans parce que tous ces accessoires destinés consolider les constructions étaient jugés inutiles, vu leurs chétives dimensions. La hauteur de ces muraille latérale est d'environ 18 pieds et le pignon oriental au lieu de se terminer par un rond-point voûté en forme de four, se coupe carrément. Une fenêtre plein cintre avec petits claveaux, s'ouvre au milieux de ce pignon : sa grandeur me surprit ainsi que l'absence du rond- point parce que j'avais considéré celui-ci comme inhérent essentiellement au caractère de nos anciennes églises. Ce pignon est resté bien intact jusqu' la hauteur des murs latéraux : quant la partie supérieure qui s'élève en point, elle est certainement plus moderne car, outre qu'elle est séparée de la portion inférieure de la muraille par un cordon de brique établis au dessus de la fenêtre, les pierres de petit appareil n'y sont plus aussi symétriques.

Le pignon occidental n'existe plus, ayant été détruit, il y a 50 ans : il offrait une porte en plein cintre ainsi que les autres ouvertures. Lorsqu'on le reconstruisit, cette porte fut supprimée, celle qui se trouve dans la façade au midi ayant été jugée suffisante. Il ne reste plus que le bas de la muraille de ce pignon, puisqu'elle eut 3 pied d'épaisseur.

Il parait que dans les temps reculés, on ne formait pas encore une voûte en pierre au dessus de la nef du sanctuaire, car je n'en ait rencontré ni dans l'église de Sainte-Agathe Langon, sur la Vilaine, ni celle de Prise ou Périls près de Laval ni même celle de Savenières sur la Loire au dessous d'Angers quoique celle-ci fut beaucoup plus considérable.

9 Peut-être que l'église de Saint-André de Domagné était quelque sacellum païen, au temps du Bas- Empire : en l'attachant au culte chrétien, on en resserra les fenêtres, l'exception de celle du sanctuaire, du côté du Midi, qu'on agrandit pour que l'intérieur fut suffisamment éclairé. Il est regretter qu'on ait pas fait de fouille dans cet édifice, ni aux environs, nous aurions peut-être appris, par celles-ci, au moyen de quelques médailles, l'époque de sa fondation et par les objets relatifs au culte, la divinité en l'honneur de laquelle il avait été érigé.

Consacré par les chrétiens Saint-André, il devint l'objet d'une si haute vénération qu'on y apportait les morts de fort loin, même jusque des environs de Saint-Malo. On attribue dans le pays la prodigieuse quantité de tombeaux dont le cimetière, les jardins et même les champs du voisinage sont rempli, de grandes batailles qui eurent lieu anciennement, dont l'une aux environs de Saint-Malo, et dont les cadavres des guerriers furent transportés jusqu'ici.

Il est peu concevable qu'on ait tellement oublié et négligé une des plus précieuses antiquités de Bretagne, surtout lorsque 'origine de cet édifice remontait, selon la tradition "aux temps des fées". Comme celles-ci lui portaient le plus vif intérêt, elles en voulurent faire un bâtiment plus durable que s'il ait été l'oeuvre des hommes et tout ce que les maçons avaient fait le jour, elles le défaisaient pour le rétablir chaux et sable pendant la nuit. Un reste de toiture ne pouvant plus protéger suffisamment l'autel, celui-ci s'est écroulé depuis quelques années et les saints, les colonnes qui l'ornaient, enfin tous ses débris restes entassés pêle-mêle. Saint-André avec la Vierge Marie et deux autres statues plus petites, qui n'ont environ que trois pieds de hauteur. Saint-André est représenté avec une mitre sur la tête, il est haut de cinq pieds et d'un bon genre de sculpture. La statue de la Vierge, de même hauteur est debout également avec une couronne sur la tête et porte l'enfant Jésus. Elle est assez remarquable par son corsage qui rappelle les côtes anciennes. Une simple balustrade en bois, dont la courbure empiétait sur la nef, séparait le sanctuaire de cette dernière : tout le reste de l'église était nud, sans statue, ni ornements, d'aucune espèce. On célébrait le 30 septembre la fête patronale.

La chapelle est bâtie sur les terre d'une propriété indépendante du bourg, qu'on appelle le Domaine Saint-André. Elle forme du côté du nord, une partie de la limite du cimetière qui entoure la nouvelle église paroissiale.

Depuis que l'antique chapelle a cessé d'être en usage pour le culte elle devint la maison commune, c'est dire la mairie de la paroisse : elle servît même de corps de garde pendant la révolution.

Le sol du cimetière de Domagné est maintenant d'une demi pied environ, plus haut que l'intérieur de l'église quoique celle-ci soit remplie de décombres et pour mors plus élevé que sont état primitif. Cet exhaussement résulte sans doute des inhumations puisque le terrain en jardin, qui entoure la chapelle au Nord et au Levant, se trouve plus bas au moins de trois pieds.

On a cessé de célébrer l'office divin dans cette chapelle environ vers 1780, se bornant y aller en procession la Fête-Dieu. Son autel offrait la singularité, d'avoir de chaque côté, un passage par lequel on arrivait un réduit pratiqué dans la masse de l'autel même, où deux personnes pouvait s'y tenir cachées.

Tombeaux

Ces tombeaux, dont nous avons parlé ci-dessus, rayonnent de tous côtés autour de l'église paroissiale, sur une longueur de 6 700 pieds et plus : ils remplissent le domaine Saint-André, tout le bourg, les jardins et les champs contigus, où ils se trouvent seulement 2 ou 3 pieds de profondeur. La majorité sont de la même pierre qui est un calcaire coquiller tertiaire d'une consistance plus ou moins friable. Ils consiste en un cercueil monolithe que recouvre une pierre unique de même nature et de même dimensions. Ils sont en général, long de six sept pieds et larges de deux deux pieds et demi la tête puis graduellement resserrés vers les pieds. Leur profondeur est d'un pied environ. En creusant la cave d'une maison qu'on voulait bâtir dans le bourg, on rencontra des cercueils en plomb et vu même sur ceux-ci m'a t'on assuré des caractères qu'on n'avait pu lire et même quelques figures. On me dit que ces tombeaux avait 16 pieds de

10 longueur ou davantage et renfermait des fémurs et des tibias, dont les proportions dépassaient des beaucoup celle de la race humaine actuelle.

Je n'ai pas pu voir un seul de ces cercueils de pierre dans son entier , mais on m'en présenta plusieurs morceaux. Comme ils sont d'une nature graveleuse et friable les habitants du bourg disent qu'ils sont en ciment. Ces cercueils sont variables dans leur dimensions selon l'âge ou la taille des individus car celui que je fis déterrer d'une étable de l'auberge où je logeais, n'était long que de quatre pieds, sue 20 pouces de largeur la tête, qui était placée au couchant : au bout opposé il avait seulement quinze pouces et se trouvait fortement enclavé dans un sol argileux très compact. En enlevant successivement la litière, on avait fini par détruire les bords, de sorte que je n'en pu voir que le fond du coffre, lequel ne conservait déj plus toute son épaisseur primitive. Jai lieu de croire que c'était par accident que l'angle sud de l'extrémité orientale se trouvait détruit sur une longueur assez considérable. La pierre dont ces cercueils sont composés est la même qu' ceux que j'ai rencontré Craon, Saulges, Thorigné dans le département de la ; ensuite Langon sur la Vilaine, Vieux-Vy (Vetus-Burgum) Louvigné-du-Désert, et Vandel dans l'arrondissement de Fougères : dans ce dernier endroit on abouti au chemin Charles, ancienne voie romaine, il y a une rue qu'on appelle la rue des tombeaux et les habitant s'imaginent qu'ils sont fait avec un ciment composé de sable, de chaux et de coquilles d'oeufs pillées. Cette pierre doit provenir des carrières de Saint-Grégoire auprès de Rennes et de celle que j'ai fait connaître près de Mézières, l'extrémité nord de la forêt de Haute-Sève. Tous ces cercueils remontent alors au commencement de l'importation du christianisme dans la Gaule.

En réfléchissant sur ces anciennes et grandes batailles dont les guerriers furent inhumés autour de cette chapelle, l'histoire nous en offre deux, l'une commandée par Childebert en personne, contre Canau, roi de Bretagne, et la seconde en novembre l'an 560 entre Dol et Saint-Malo selon les historiens ; j'ai reconnu la place ignorée de celle-ci aux environs de Dol, dans la plaine qui se trouvait au lieu où nous voyons aujourd'hui la célèbre pierre du Champ Dolent. Cette position doit avoir été ce célèbre champ de bataille d'autant plus qu'elle se trouve sur la direction que l'armée française devait suivre pour se rendre au château du Guildo, où s'était retiré l'infortuné Chramme, révolté contre son père.

La première eut lieu sur les hauteurs de Chevré, petit bourg nommé aussi la Ville de Garnies, dans la commune de Bouessière, auprès de Vittré. Une chapelle bâtie sur le lieu, en commémoration de cette bataille, fut convertie ensuite en prieuré : on l'avait nommée la Chapelle de Raillon. Abandonnée depuis longtemps elle ne renferme plus aujourd'hui qu'un pressoir. Je la visitai en 1830, et ce ne fut pas sans danger, car mes questions sur le lieu de la bataille, sur les fossés et les retranchements faits par les deux armées, donnèrent tant d'inquiétudes aux paysans du village voisin, que ceux-ci me menacèrent d'un mauvais parti, si je ne quittais pas sur le champ leur pays.

1.2. DERNIERS RESTES DE L'ANCIEN TEMPLE ROMAIN, SITUE EN SAINT-JUST, AU PIED DE LA BUTTE DE COJOU, DU COTE DE NORD.

Un terrain abandonné qui nous offre ç et 1 des monceaux de petites pierres, mêlées de quantité de morceaux de briques, plus ou moins cachés sous les broussailles... voil les seules restes de cet édifice bâti par les romains ! Tout nous confirme qu'il était leur ouvrage car la nature du ciment, les pierres du parement taillées en petit appareil, enfin les briques appartenant l'espèce de lateres de Vitruve, qui formaient de distances en distances les cordons horizontaux, ne peuvent nous laisser ce sujet la moindre incertitude.

Joubliais encore les briques crochet, tegulae hamatae, si nombreuses parmi ces débris. Rasé de fond en comble, il ne reste aujourd'hui debout pas même une seule portion de muraille, ainsi qu'au XVI et XVIIe siècles le vainqueur laissait subsister quelques lambeaux ces forteresses féodales dont il s'était rendu maître. Et le christianisme triomphant d'autant moins épargné celle-ci que par la direction du Nord au Midi, elle ne pouvait plus être employée au cérémonies

11 du nouveau culte selon lequel toutes les églises devaient être construites d'Orient en Occident. Quelques grands châtaigniers dans le voisinage de ces ruines peuvent seuls nous en indiquer la position, lorsqu'on descend la butte de Cojou, nous parcourons la vaste étendue de pays que se déploie au nord devant nous.

Pour se rendre l'endroit où sont ces ruines, et que l'on appelle le Busson-Doucet, il faut marcher directement au nord des moulins vent qui se trouvent sur le monticule et dès que vous êtes descendu au pied de celui-ci, le sentier qui entre dans les champs vous conduit directement aux ruines de l'église. En continuant de m'avancer vers celle-ci, je me trouvait bientôt vis vis des grosses pierres un peu distantes les unes des autres et que je regardais comme étant un alignement druidique dirige sans doute vers un grand dolmen. Ces pierres sont main gauche, c'est dire du côté de l'Ouest et placées dans la haie qui fait la clôture du champs. Le dolmen a disparu, et peu de distance du point où s'arrêtent ces pierres on arrive sur le lieu même où se trouvait le temple ou l'église romaine. Le nom Busson-Doucet que porte cette portion de Terrain, même été donné au champs dans lequel elle est enclavée.

Jai compté cent pas pour la longueur de l'espace occupé par ces ruines, sur une largeur de trente. La nature de ces pierres me prouve, qu'elles ont été torée du monticule de Cojou, l'exception de quelques-unes qu'on regarderait au premier abord comme de la pierre meulière, mais que reconnu n'être que du grès par leur cassure. Ces pierres avaient en outre, un aspect tufacé par la couleur blanchâtre de leur superficie : celle-ci était remplies de nombreux trou de forme arrondie.

Ces fragments de briques que j'ai rencontrés parmi les décombres appartenaient divers espèces. Parmi celle crochet, tantôt celui-ci formait un bord simplement arrondi, et tantôt il offrait une cannelure en dessus un peu postérieurement. J'ai même rencontré un grand morceau de ces sortes de briques qui présentait la singularité d'être un peu courbées, ce que je n'avait encore jamais observé : il avait dix pouces de longueur et se trouvait même assez mince. D'autres morceaux appartenaient aux espèces qui ont un pouce quinze lignes d'épaisseur : mais les tuiles et les briques ordinaires étaient bien moins épaisses. Toutes étaient rouges l'exception de quelques unes et chez les épaisses surtout, où la partie centrale était noirâtre. Chez quelques unes la couleur rouge était très vives leurs superficie : aucunes de ces briques, ni tuiles n'offraient de lettres, d'ornement, ni de figures.

Voil tout ce qu1 pu m'offrir une localité, où les moindres fouilles parmi ces ruines ferait faire bien certainement quelques découvertes importantes pour l'archéologie !

Sur le sol du temple, ne rencontrerait-on pas, brisés, mutilés, les statues qui ornaient le temple, celle peut-être du dieu auquel il était consacré... et ce Dieu ne pouvait être autre que Jupiter, comme nous l'indique le nom de la butte voisine, dérivant de cuz : vieux et de joujovis, : Jupiter.

Quant la direction de l'édifice du midi au nord, peut-être serait-elle provenue d'une condescendance politico-religieuse des romains pour le culte des druides, dont les grands dolmens, ou métropoles, sont ordinairement alignés avec plus ou moins d'exactitude, du nord au midi : la série de bêlions ou de pierres enclavées dans la haie, nous indique manifestement qu'elle était 1 pour signaler le monument, pour lui former une espèce d'avenue, peut-être complète jadis, c'est dire deux rangs, ainsi que celle des Roches Podioures qui est sur la lande de l'autre côté du monticule ? Cet état si caché du temple et son érection dans un lieu si sauvage et si désert se joignent encore pour confirmer qu'il remplaçait ici un dolmen d'une grande importance.

Une tradition, que ces remarques ne laisseront pas non plus sans intérêt, et que les vieillards de Saint-Just m'ont répété, veut que soit ce temple romain qui ait été la paroisse primitive de la contrée, de même qu'on en dit autant du bourg de Renac au sujet de l'endroit où se trouvent les trois grosses pierres du Clos-de-Folie. Certes ce ne serait pas dans un désert et plus d'une demie-lieue du bourg, que les premiers chrétiens eussent été fonder leur église paroissiales ? En outre au moment ou la religion était encore au berceau, ils ne se fussent construit qu'une modeste chapelle, un oratoire, comme les églises de Sainte-Agathe, de Saint-André près de Vitré et qui ont été les premières du pays. En joignant celle-ci l'autre chapelle de Saint-André, construite

12 aussi par les romains vers la fin du Bas-Empire, mes recherches dans l'Ouest de la France m'en auront fait découvrir quatre qui étaient restées inconnus au monde savant.

1.3. LANGON ET SES DIVERS MONUMENTS.

Ce bourg est neuf lieues au nord de Vannes et dix de Rennes au SSO : il nous offrait la particularité de dépendre de l'évêché de vannes pour le spirituel et de Rennes pour la juridiction civile. Je présume que ce cas exceptionnel provenait de la donation faites en 836 l'Abbaye de Redon (+) par un nommé Agun, de son manoir, de son vignoble et de quatre métairies qu'il possédait dans le pays, e croirais même volontiers que le nom d'Agun, qu'il faut prononcer Agoun deviendrait le radical du mot Langon, celui-ci se composant de Lan (Land : terre, contrée) et d'Agon dont Fa" supprimé ne laisse que "gon", qui n'est autre chose que le "goun" primitif. Cette explication me parait au reste justifiée par le nom de Landegon alors ainsi nommé, dont l'église de Saint-Vénus, in ecclésia Sancti-Veneris, et c'est ainsi que pour faire oublier la divinité païenne, elle fut changée en un Saint par Convoyon, premier Abbé et fondateur du monastère de Redon auquel le susdit Agun faisait cadeau de ses biens, pour le salut de son âme et parce que la fin du monde approchait (la copie de cette donation est la fin de cet article).

Lorsque je parti de Rennes le 27 novembre 1830, pour connaître le cours de la Vilaine jusqu' Redon, j'étais loin de m'attendre la riche moisson archéologique que je fis dans cette contrée inconnue au monde savant : l'hyver m'y surprit... mais mes découvertes me firent oublier les commodités de la vie et les agréments de la Capitale. Mon hôtes, un nommés Futelais, ex-sous- officier de la Garde Impériale, devenu simple cabaretier Langon, me parla en soupant de cette vielle chapelle, depuis longtemps abandonnées, et dont la nouvelle patronne Sainte-Agathe donnait du lait aux mères et nourrices que en manquaient ! Dès le lendemain matin, j'allai la visiter et j'eus la surprise de trouver en elle un petit édifice romain des mieux caractérisés par la structure de ses murailles. Futelais me conduisit ensuite sur la lande de Langon, peu éloignée du Bourg, pour voir les pierres ou bêlions selon l'expression du pays, qu'on nomme "les Commères de Langon"... et je vis 1 une petite Fohalange de Peulvans ou roches piquées ainsi qu' Carnac, mais différentes, de ces autres parce qu'elles ne ce point disposées par alignement. Le reste de ce long plateau uniforme, totalement nud et dirigé d'Orient en Occident, m'offrit encore divers autres systèmes druidiques que nous décrirons successivement.

Un chemin par endroit fort large encore et qui parait fort ancien, gravit la pente du coteau qui borde la rive droite de la Vilaine et arrive au bourg de Langon. Celui-ci se trouve un peu au milieu de la partie supérieure de cette hauteur en face d'un bassin spacieux formé par l'embouchure de la petite rivière de la Chère dans la Vilaine. Tout ce bas-fond, couvert d'eau en hyver ne se présente que comme un lac, où arrivent une multitude d'oiseaux aquatiques ; mais au retour de la belle saison, toutes ses eaux disparaissent et sont remplacées par de superbes prairies, au milieu desquelles serpente le petit fleuve départemental. Il parait que cette vallée n'était qu'une forêt dans les temps reculés, ainsi que la tourbière de la vallée de Montoire, vis vis Painboeufs, car quant on creuse le sol, on le trouve pareillement jonché de troncs d'arbres, souvent très volumineux. La submersion de tous ces terrains inférieurs peut avoir eut lieu au 5e siècle, lorsque l'océan envahit et fit disparaître la ville d'Is, ou bien pendant le courant du 8e ou du 9e siècle.

Le bourg de Langon, vu de loin n'a rien de remarquable et n'offre en même temps rien de pittoresque aux crayons du dessinateur. Son église qui est grande pour une paroisse médiocre, élève seule le haut de la flèche de son clocher, au dessus du niveau de la colline, tandis que tous le reste de l'agglomération ne forme qu'une réunion de bâtisses, plus ou moins masquées par tous les arbres voisins. Un terrain qui se trouve la sortie du bourg, sur la route de Redon, renferme quantité de ces tombeaux ou cercueils en calcaire coquiller, qui étaient en usage dans les premiers temps du christianisme : j'en ouvris un et j'eus la surprise de ne trouver aucune dents parmi les ossements de la tête. Ceux-ci tombaient en poussière au moindre toucher, comme le reste du squelette. C'est ainsi qu'au bourg de Domagné près de Vitré, où j'ai découvert une autre chapelle romaine, tout le sol est rempli de cercueils analogues, (etc.. à compléter)

13 2. ARCHIVES DEPARTEMENTALES D'ILLE-ET- VILAINE

2.1. SÉRIE E : ARCHIVES DES COMMUNES, DOSSIERS ADMINISTRATIFS DEPOSES AUX ARCHIVES DEPARTEMENTALES

Cette série a été entièrement dépouillée dans le répertoire des archives communales déposées aux archives départementales, 1975. Cette série est composéede 49 cotes traitant : - des délibérations municipales, - biens et travaux communaux, - matrices des propriétés bâtie (1886 - 1965) et non bâties (1826 - 1966), - plan cadastraux de 1818 et 1842.

2.1.1. DETAIL DU CONTENU DE LA SERIE £

El Délibérations municipales 14 février 1790 - 4 ventôse An IV (26 septembre 1795) - 75 feuillets E2 Délibérations municipales 17 mars 1809 - 11 mai 1825 - 18 feuillets E3 Délibérations municipales 19 février 1826 - 11 décembre 1859 - 246 feuillets E4 Délibérations municipales 11 décembre 1859 - 14 juillet 1867 - non paginé E5 enregistrement des actes de ventes, cessions, (...), adjudication, en conformité la loi du 22 frimaire An VII: An VII- 1827 E6 surveillance des prix boulangerie (...) arrété/maire 1856 E7 foires et marchés, 1814, 1837, 1871 - 1878 E8 établissements insalubres : fours briques, autorisation préfectorale 1864 E9 biens communaux : reconnaissance et estimation des communes usurpés en Langon - procès-verbal (2 exemplaires) E10 biens communaux : titres de propriété de la commune 1840 - 1877 Eli biens communaux : plan du relais de chemins et terrains vagues vendu (expert Joseph Breton de Brain), 15 novembre 1866, et rapport de l'arpenteur expert 1866 - 1872 + 1880 - 12 feuilles et plans, liasses E12 travaux communaux : (expropriation, devis) école des garçons 1863 - 1890 bureau de poste et télégraphe 1892 - 1897 E13 chemin viscinaux de grande communication : et chemin vicinaux ordinaires - instruction et travaux divers 1832 - 1876. alignements : cessions de terrains la commune (chemin de Redon Chateaubriand) 1861 - 1865 E14 chemin viscinaux de grande communication : n 27 (Guéméné - Dinan) : redressement (actes de cession,...) police du pont de Beslé 1875 E15 Chemin de fer travaux de construction, expropriation, police, 1858-1882 E16 travaux de curage des ruisseaux et canaux : assèchement des marais de la Vilaine et de l', règlement d'administration publique 1863 E17 inventaire des archives et des objets mobiliers : transfert des archives Redon, An VIII - 1847, 1858 (3), 1861, 1873, 1881. E18 Justice : sommation avant saisie, copie d'exploits d'huissiers 1892 - 1909

14 E19 Bureau de bienfaisance organisation et délibérations 1843 - 1857 legs Chevallier de Villepie, litige Gailtier 1843 - 1860 vente M; Lebreton 1859 E20 Etats de sections : section A -H 1825 E21 Etat de Sections : section A - N 1842 E22 Livres des mutations de propriété 1835 - 1839 (contenant la suite des chiffres et des statistiques agricoles communales, 1859 - 1861)

Matrice des propriétés non bâties : 1826 et suiv. Augmentation et diminution : 1836 - 1842 E23 Folio : 1 - 654 E24 Folio : 655 - 1290 E25 Folio: 1291-1926

Matrice des propriété non bâtie : 1844 et suiv.. Augmentation et diminution : 1844-1914 E26 Folio : 1-600 E27 Folio: 595-1222 E28 Folio : 1223-1800 E29 Folio : 1801-2460 E30 Folio: 2461-3130

Matrice de propriétés non bâtie : 1914 et s.v. E31 augmentations et diminutions : 1914-1966, et table alphabétique des propriétaires E32 Folio : 1-600 E33 Folio : 601-1200 E34 Folio : 1201-1800 E35 Folio : 1801-2400 E36 Folio : 2401-3000 E37 Folio : 3001-3500 E38 Folio : 3501-3797 E39 Matrice des propriétés bâties : 1883-1910. Augmentations et diminutions - cases 1-536 E40 Matrice (cadastral) du partage des communes, terminés Redon le 14 mars 1865, par Guilloys, arpenteur expert E41 Plan de partage des communes : 1852-1865, après décision de justice de 1852 E42 plan cadastral et parcellaire : 1818 (tableau d'assemblage et sections A-H par feuilles) E43 plan cadastral et parcellaire : 1842 (restauré en 1924) tableau d'assemblage et sections B,C,D. E44 sections E, F, G E45 sections A, H, J, K E46 sections L, M, N E47 matrice des propriétés bâties 1911-1965 - cases 1-904 E48 matrice des propriétés bâties 1911-1965 - cases 905-1141 E49 plan de remembrement - Ministère de l'Agriculture - génie rural - remembrement (loi du 9 mars 1941), plan d'ensemble dressé par M; Jacques Azan, géomètre agrée en 1966 - 6 feuille d'assemblage (au l/5000e) - 28 feuilles section ZA (au l/2000e), ZB, ZC, etc, ( ), YA - 1 album

2.2. SÉRIE F : FONDS DIVERS ET DOCUMENTATION RÉGIONALE

2.2.1. SERIE 1 F 216 - LABIGNE VILLENEUVE (1813-1899)

Notes archéologiques sur les localité d'Ille-et-Vilaine dont Langon

15 Sainte Agathe, au XVIIe : Saint-Vénier

Chapelle de Langon : de construction romaine

Elle conserve des restes encore importants d'une fresque antique : il n'y a pas lieu de douter qu'après avoir été un petit temple païen, elle ne soit devenue, dès l'époque de la première prédication de l'évangile dans nos contrée, un de nos premiers sanctuaires chrétiens. Elle reste aussi ajourd'hui, dans toutes la Bretagne, le seul témoin subsistant de la lutte du christiannisme contre le polythéisme gréco-romain.

Dimension 10 mètre sur 3 4

Voie romaine, elle traverse la rivière et se dirige vers Trénon.

2.2.2. SERIE 1 F 990 - FOND ARTHUR REGNAULT

Notes archéologiques très sommaires, sur diverses églises dont celle de Langon

Arthur Régnault Architecte Rue de Corbin, 8 Rennes

Note sur l'état dans lequel se trouvait la chapelle Sainthe-Agathe de Langon le 21 janvier 1877

La porte étant tombée l'intérieur de la chapelle vers le mois de juin précédent par suite du décellement du collier qui embrassait le montant de la porte sa partie supérieure, depuis cette époque l'édifice n'était point clos.

Une partie du sol était l'état de bourbier, l'autre était recouvert de débris de statues de plâtres, de pierres, d'ardoises et qui encombraient complètement la moitié occidentale de la nef, et même une partie de l'abside.

L'enduit intérieur de la nef était presque tombé, ce qui est peu important, mais des fragments d'enduit de la fresque gallo-romaine de l'abside menaçaient aussi de se détacher.

- la petite fenêtre située dans l'axe de l'abside de 0,33 * 0,83 n'était point vitré. La vitrerie des deux autres petites fenêtres de la nef était en grande partie brisée.

- l'eau de pluie s'introduisait dans les murs par plusieurs trous et lézardes qui serait reboucher. La principale lézarde était vers le milieu de la nef du côté sud.

Enfin la couverture était un mauvais état. Celle de l'abside était presque entièrement refaire ; elle a 3 m 50 de hauteur sur environ 7 m 20 de tour la base.

Vers le milieu du côté sud de la nef se trouvait un autre partie de couverture particulièrement mauvaise.

Rennes, le 19 mars 1877 Arthur Regnault Membre de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine

16 2.2.3. SERIE 7 FA 145 ET 7 FF 145 (MAINTENANT 4 J)

2.2.4. SERIE 10 FB 27, 41 (NON DEPOUILLEE)

2.3. SÉRIE G : GLERGE SÉCULIER AVANT 1790 TOME I : LANGON

1 : délibération 1752 - 1770 2 : comptes de la paroisse 1737, 1769 3 : inventaire des Titres et du Trésor 1631 dépouiller absoluement mais gros problèmes de paléographie 4 : titre de propriété et procédures XVIIe XVIIIe siècle 5 : Impositions rôles de la taille 1633 quittances desfouages 1716 rôles des rations dûes pour passage des troupes 1717 - 1718 rôles des fouages 1738 mandement de la capitation 1743 rôles des corvées et tailles pour la construction du presbytère 1747

2.4. SERIE L

Cette série a été entièrement dépouillée par les agents des archives départementales. Nous n'avons pu que la survoler, faute de temps. Sa consultation attentive permettra, terme, de connaître le statut de la chapelle avant le Révolution et ce qu'il en advient après. Les côtes L 784, L 785, L 786 sont relatives aux Poudres et salpêtres. Elles nous sont donc très utiles pour avoir des précisions sur l'installation d'un four salpêtre dans l'abside de la chapelle Sainte-Agathe de Langon

2.4.1. SOUS-SERIE L 784 : POUDRES - LOIS, INSTRUCTIONS, COMPTABILITE, ATEMIERS DE SALPETRE ; PAR DISTRICT (1792 - AN Y III)

2.4.2. SOUS-SERIE L 785 : POUDRES - PROCES-VERBAUX DE FABRICATION, COMPTABILITE (1792 AN V III)

2.4.3. SOUS-SERIE L 786 : POUDRES - ATELIERS DE SALPETRES ; ARSENAUX, APROVISIONNEMENT DES FORGES ET FOURNEAUX (1792 - AN VIII)

2.4.4. SOUS-SERIE L1014 : CULTE, DECLARATIONS DES REVENUS ET CHARGES ECCLESIASTIQUES,1789 - 1791.

2.4.5. SOUS-SERIE L1016 : ERECTION ET SUPPRESSION DE PAROISSES, CHAPELLES, ORATOIRES DANS TOUS LES DISTRICTS SAUF CELUI DE RENNES, 1789 - 1793.

17 2.5. SÉRIE O : COMMUNE DE LANGON : PROJET DE TRANSLATION DU CIMETIERE

Dossier du projet de translation du cimetière, dans l'enceinte duquel est inclue la chapelle jusqu'en 1842 (date de la translation) : délibérations du conseil municipal approuvant le rapport de la commission chargée de choisir le nouveau terrain et d'en faire l'acquisition, projet, devis, procès verbal de commodo et d'incommodo, etc.

2.5.1. PIECES AU DOSSIER doc. n 1 délibération du conseil municipal du 20 novembre 1839, portant 1 - vote de l'acquisition d'un emplacement 2 - désignation d'une commission pour choisir le terrain et en faire l'expertise contradictoire 3 - qu'il sera employé au paiement de la dépense de translation le capital d'une rente de 69 francs que la commune possède sur l'état. doc. n 2 rapport de la commission qui s'est adjoint un médecin, doc. n 3 délibération approuvant le rapport de la commission, doc. n 4 plan des lieux. doc. n 5 devis des dépenses que doit entrainer le projet. doc. n 6 promesse de vente par Jean Guérin et Marguerite Siloret. doc. n 7 procès verbal d'enquête. doc. n 8 exposé du projet. doc. n 9 certificat des publications de l'enquête. doc. n 10 certificat d'inscription d'une rente de 69 francs 5 % sur l'Etat.

2.5.2. DOCUMENT N°1 : CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, SÉANCE DU 20 NOVEMBRE 1839

département d'Ille-et- Vilaine arrondissement de Redon commune de Langon

translation du cimetière.

Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la commune de Langon,

où il est écrit ce qui suit :

Session de novembre 1839

L'an mil huit cent trente neuf, le vingt novembre, le conseil municipal de la commune de Langon, réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence du maire, pour la session ordinaire de novembre.

Présents : MM. Gaultier, maire, Percevaut, adjoint; De la Hardrouyère, Julien Guérin, Pierre Guérin, Coignard, Gefflot, Hervé, François Gaudichon, Baudu et Louis Gaudichon, membres. Absents : Joseph Provost, Julien Provost, Grivel, Bouvier et Gauvin, qui n'ont fait valoir aucun moyen d'excuse.

Le conseil s'est ensuite occupé de nommer un secrétaire pris dans le sein de ses membres, M. De la Hardrouyère ayant réuni la majorité des suffrages, a été élu cette fonction qu'il a acceptée. Le maire a préalablement donné lecture d'une lettre de Monseigneur le sous-préfet, en date du 15 courant, par laquelle il invite de rechef la commune transférer son cimetière, qui existe au centre du bourg contrairement la loi et met un obstacle l'amélioration de la viabilité, cette

18 translation aurait du avoir lieu depuis longtemps, vu l'agglomération des maisons autour dudit cimetière, plusieurs n'en étant placées qu' 4 ou 5 mètres, et attendu que chaque jour de fête ce lieu de repos est transformé en place publique et qu'il est urgent que cet état de chose finisse, Invite le conseil faire l'acquisition d'un terrain convenable et propose de faire l'acquisition de 25 ares de terre soit dans un des clos de M. Lecocq, soit dans celui des Crochetais appartenant Pierre Leblet, étant les seuls endroits qui lui paraissent convenables et surtout le dernier par sa position. Le conseil, après avoir délibéré sur l'exposé ci-dessus, reconnaissant l'urgence de transférer le cimetière et d'améliorer en même temps la viabilité du bourg, impraticable une partie de l'année, est d'avis 1 Qu'une commission prise dans le sein du conseil explore un desdits terrains susdésignés, pour s'assurer s'il est convenable, et nomme cet effet M. De la Hardrouyère, Gauvin, Coignard et Julien Guérin, de concert avec M. le maire, pour traiter et acheter la portion trouvée convenable 2 et pour faire face ces dépenses, est d'avis d'employer le capital de la rente de 69 francs placé au trésor, jusqu' concurrence de la somme nécessaire, et autorise le retirer. Fait et délibéré en mairie Langon les dits jours, mois et an que dessus et [ont] les membres présens sachant le faire signé après lecture, et non les dits Gefflot, Julien Guérin, Piere Guérin, et Hervé ayant déclaré ne savoir le faire,

Signé au registre : I. De la Hardrouyère, Gaudichon, Percevaut, Coignard, Gaudichon, Baudu et Gaultier Délivré conforme au registre, Le maire, Langon le 20 novembre 1839, Le maire, Gaultier

2.5.3. DOCUMENT N°2 : RAPPORT DE LA COMMISSION DÉSIGNE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, DATE DU 29 NOVEMBRE 1839

Rapport de la commission.

Nous, Isidore De la Hardrouyère, Denis Gauvin, Philippe Coignard et Julien Guérin, membres du conseil municipal de la commune de Langon composant la commission nommée par délibération du conseil le 20 novembre courant, l'effet de choisir et estimer un terrain pour servir de cimetière, rapportons qu'assistés de M. Provost médecin, nous nous sommes transportés sur les clos de L. Lecocq et celui de Pierre Leblet, désignés comme pouvant convenir cet emplacement, et après avoir observé la difficulté d'entrer du chemin dans le clos de M. Lecocq, étant très élevés au dessus et le peu de profondeur dans la partie occidentale de celui de Leblet, nous avons fixé aussitôt la partie du clos de la Crochetais, appartenant Marguerite Siloret, veuve de Guillaume Delance, cultivatrice, demeurant en ce bourg, et Jean Guérin, laboureur, demeurant la Moissonnais, commune de Langon, placée au nord du bourg de 150 200 mètres des maisons, sur le chemin vicinal du Port de Roche, n'offrant aucune difficulté pour son entrée, et après nous être assurés de la profondeur qui est de plus de 2 mètres, reconnaissant que c'était le seul terrain qu'on pouvait trouver, étant d'ailleurs très convenable, nous avons en conséquence procédé contradictoirement avec les propriétaires, la contenance et l'estimation du dit terrain, la parcelle appartenant ladite Siloret contenant 18 ares 44 centiares, nous en avons fixé la valeur 13 francs l'are, donnant deux cent cinquante deux francs vingt centimes et la parcelle du dit Guérin contenant 9 ares 22 centiares 14 francs l'are, donnant cent trente six francs huit centimes. Proposons en conséquence que l'acquisition de ces parcelles de terre soient faites par la commune, notre avis étant que c'est le seul emplacement qu'on puisse trouver et qui soit convenable.

fait Langon le 29 novembre 1839

19 2.5.4. DOCUMENT N° 3 : CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 11 JANVIER 1840 (A COMPLETER) département d'Ille et Vilaine arrondissement de Redon commune de Langon.

Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la commune de Langon, séance extraordinaire du 11 janvier 1840

Le conseil municipal de la commune de Langon, réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de M. le maire, en suite de la convocation faite par lui, le sept du courant, en vertu de l'autorisation de monsieur le sous-préfet, en date du 23 octobre dernier.

Présents : MM Gaultier, Percevaut, de la Hardrouyère, Pierre Guérin, Jean Gefflot, Coignard, Julien Guérin, Antoine Hervé, Grivel, François Gaudichon, Bouvier, Louis Gaudichon et Baudu. Absents : Gauvin, joseph Provost (à compléter)

2.5.5. DOCUMENT N°4 : PROJET DE TRANSLATION DU CIMETIÈRE PAR LE MAIRE DE LANGON, DATE DU 25 JANVIER 1840

Projet de translation du cimetière de Langon et d'acquisition d'un terrain pour servir d'emplacement au nouveau.

La loi qui a prescrit la translation des cimetières qui se trouvent placés au centre des bourgs, n'a point reçu son exécution dans la majeure partie des communes et cela par le défaut de terrain convenable et de moyens d'en acquérir ; la commune de Langon se trouve de ce nombre et cepandant, par deux motifs louables, elle est dans la nécessité de transférer son cimetière, 1 en raison qu'il existe au centre du bourg et n'est séparé des maisons que par les chemins et que son étendue est insuffisante pour la population croissante ; 2 et en raison qu'il est impossible d'ouvrir le chemin vicinal qui traverse le bourg et qui n'a que trois mètres par endroits, et d'assainir cette localité qui est un cloâtre les deux tiers de l'année par les cours d'eau qui existent en toutes saisons et qui ne peuvent être détournés tant que le cimetière existera. C'est pour remplir ce double but que la commune reconnaissant l'urgence de transférer le cimetière et d'assainir le bourg, a, par délibération du 20 novembre 1839, nommé une commission pour chercher et choisir un terrain convenable et qu'il résulte de son opération qu'elle a désigné les deux parcelles de terre du clos de la croix des Crochetais, situé au nord et la distance de 200 mètres du bourg et sur le chemin vicinal du Port-de Roche, et que suivant la délibération du conseil municipal du 11 janvier dernier, il a été reconnu que le terrain désigné par la commission était le seul convenable et celui qu'on a pu se procurer, les propriétaires consentant le céder, et a été d'avis d'en faire l'acquisition. Ce terrain consiste dans le polygone A, B, C, D, du plan ci-joint et appartient, savoir : La première parcelle Jean Guérin, laboureur, demeurant la Moissonnais, commune de Langon, et contient 9 ares 22 centiares et dont le prix a été fixé cent trente six francs 08 centimes (136,08 F). La seconde Marguerite Siloret, cultivatrice, demeurant en ce bourg de Langon, et contient dix huit ares 44 centiares et a été estimée deux cent cinquante deux francs vingt centimes (252,20 F) faisant les deux avec 25F90 de frais d'actes (988,28 F). Ce terrain sera clos d'un mur de 2 mètres de haut dont les frais d'après le devis qui en a été dressé s'élèveront mille vingt huit francs cinquante centimes (1028,50 F) Donnant pour appréciation un total de (1444,68 F) fait Langon le 25 janvier 1840 le maire, Gaultier

20 2.5.6. DOCUMENT N 5 : CERTIFICAT DU MAIRE DE LANGON, EN DATE DU 10 FÉVRIER 1840

Le maire de Langon certifie 1 que le projet de translation du cimetière et d'acquisition d'un emplacement a été déposé la mairie depuis le 26 janvier jusqu'au 9 février inclus 2 que des avis annonçant que les habitants pourront prendre connaissance dudit projet avec les pièces qui y sont jointes pendant quinze jours, depuis le 26 janvier jusqu'au 9 février, et qu'il y serait procédé par le sieur Leturnier nommé commissaire cet effet les mardi, mercredi et jeudi 11, 12 et 13 février courant depuis neuf heures du matin jusqu' quatre heures du soir une enquête sur laquelle il inscrira les déclarations des habitants qui désireront en faire, ont été publiés et affichés aux lieux ordinaires, les dimanches 26 janvier, 2 et 9 février présent mois

fait en mairie Langon le 10 février 1840 le maire, Gaultier

2.5.7. DOCUMENT N 6 : PROCES-VERBAL DE COMMODO ET D'INCOMMODO DU 11 FÉVRIER 1840

Procès verbal de commodo et d'incommodo

L'an mil huit cent quarante le onze février

Nous, Pierre Leturnier (?), propriétaire cultivateur, demeurant la Miolais, commune de Langon, canton de Redon, département d'Ille et Vilaine, Nommé commissaire par lettre de M. le sous-préfet de Redon, en date du vingt trois décembre 1839 nous sommes transporté la salle de la mairie de Langon, où nous sommes arrivés sur les neuf heures du matin et où nous avons trouvé M. le maire qui nous a donné connaissance 1 du projet de transférer le cimetière et d'acheter un terrain pour servir, en date du vingt quatre janvier dernier motivé d'après les délibérations du conseil municipal du vingt novembre et onze janvier dernier. 2 du rapport de la commission nommée pour choisir ce terrain, et qu'elle a désigné dans la portion sud du clos de la croix des Crochetais, [ ]au nord du bourg et sur le chemin vicinal du Port-de-Roche et en exécution des dispositions des articles deux et trois de la loi du sept juillet mil huit cent trente-trois, de celle de l'ordonnance royale du vingt-trois août mil huit cent trente-cinq et après publication et affiche faites les dimanches vingt-six janvier, deux et neuf février dernier Nous avons ouvert ce registre contenant quatre feuillets côtés et paraphés par nous, pour recevoir les déclarations qui nous seraient faites dans le cours de l'enquête ouverte pendant trois jours au sujet du projet de transférer le cimetière et d'acheter le terrain susdésigné pour servir d'emplacement au nouveau Les pièces ci-jointes consistent dans 1 le projet dressé, par M. le maire, en date du vingt-quatre janvier dernier 2 une délibération du conseil municipal en date du vingt novembre dernier 3 le rapport de la commission chargée de choisir le terrain, en date du vingt-trois novembre 1839 4 une autre délibération du conseil municipal en date du onze janvier dernier 5 un plan du bourg et du terrain acquérir 6 un certificat de M. le maire en date du dix février dernier constatant les publications et affiches 7 l'acte déclaratif contenant la promesse de vente par les propriétaires Lesquelles pièces resteront annexées au présent pour servir de base l'enquête

Langon, les dit jour, mois et an que devant Pierre Leturnier

21 Etant resté depuis neuf heures du matin jusqu' quatre heures du soir et personne ne sétant présenté nous avons renvoyé la continuation demain. Leturnier

Nous commissaire sus dénommé nous sommes transporté la salle de la mairie pour continuer l'enquête sus mentionnée et nous sommes arrivé neuf heures du matin et y sommes resté jusqu' quatre heures du soir sans que personne ne se soit présenté. Leturnier

Le jeudi treize février nous, commissaire sus délégué nous sommes transporté la salle de la mairie de Langon pour la continuation de l'enquête dont est cas, et nous sommes arrivé neuf heures du matin. Leturnier

Le même jour vers les onze heures du matin s'est présenté le sieur Emile Thierry, propriétaire, demeurant en ce bourg de Langon. Lequel après avoir pris connaissance des pièces qui composent l'avant projet de translation du cimetière et d'acquisition d'un terrain pour servir d'emplacement, nous a invité d'inscrire la déclaration suivante qu'il a signé avec nous La translation du cimetière aurait du avoir lieu il y a longtemps pour l'assainissement du bourg et que le terrain choisi pour servir d'emplacement convient parfaitement. Thierry, Leturnier

Le même jour vers les onze heures et demi du matin s'est ainsi présenté le sieur Joseph Boucher, propriétaire, demeurant en ce bourg de Langon, lequel après avoir pris connaissance des pièces déposées sur le bureau, nous a déclaré qu'il a approuvé la translation du cimetière et le terrain choisi pour le remplacer, seul moyen pour ouvrir les chemins trop étroits et de détourner les eaux qui les rendent impraticables la majeure partie de l'année et a signé avec nous

Boucher, Leturnier

Le même jour vers les deux heures du soir s'est aussi présenté le sieur François Lebreton, propriétaire, demeurant en ce bourg de Langon, lequel nous a demandé l'explication des pièces concernant la demande de translation du cimetière, du terrain désigné pour le remplacer, et a déclaré que le cimetière était bon changer, attendu qu'il était trop petit et qu'on ne pouvait pas faire un meilleur choix que le terrain choisi pour le remplacer, et a déclaré ne savoir signer avec nous. Leturnier

Personne ne se présentant plus, nous commissaire, avant de clore et arrêter notre procès verbal, nous sommes transporté sur le lieu choisi pour servir d'emplacement au nouveau cimetière et après l'avoir examiné notre avis est : 1 qu'on ne pouvait faire un meilleur choix, ce terrain étant au nord et une distance convenable des maisons et sur le chemin vicinal, aura une belle entrée et un grandeur plus que suffisante, 2 qu'il est désirer que l'autorisation nécessaire pour acquérir ce terrain soit donnée le plus tôt possible, afin de mettre la commune même de faire la clôture et d'inhumer, et de donner une meilleure direction aux chemins du bourg, seul moyen d'assainir cette localité qui est inabordable en hiver, 3 et que ce sera une grande amélioration pour le bourg et d'un grand avantage pour les maisons qui avoisinnent le cimetière actuel. Fait et clos la salle de la mairie le treize février mil huit cent quarante sur les cinq heures du soir. Leturnier

22 2.5.8. DOCUMENT N 7 : DOCUMENT FISCAL CERTIFIE LE 15 AVRIL 1840 département d'Ille et Vilaine arrondissement de Redon commune de Langon

Je soussigné Receveur particulier des finances de l'arrondissement de Redon, certifie que la commune de Langon est propriétaire d'une inscription de rentes 5 p%, inscrite au grand livre sous le n 109, pour une somme annuelle de rente de soixante neuf francs, représentant un capital de treize cent quatre vingt farncs, Redon, le quinze avril 1840 Dausions

2.5.9. DOCUMENT N 8 : CIMETIÈRE DE LANGON : ARRÊTE PRÉFECTORAL D'INTERDICTION, DATE DU 21 AVRIL 1840

Cimetière de Langon. Arrêté préfectoral d'interdiction.

Le préfet.

Vu son arrêté en date du 17 avril 1840, par lequel il autorise la commune de Langon acquérir, moyennand la somme de 988 francs 28 centimes, une portion de terrain destinée servir d'emplacement pour un nouveau cimetière ; Vu les divers actes municipaux relatés dans cet arrêté ; Vu le décret du 23 prairial an 12 (12 juin 1804), articles 8 et 9, la loi des 6-15 mai 1761, article 9

Considérant qu'il y a urgence d'interdire les inhumations dans le cimetière actuel de la commune de Langon, attendu que ce lieu de sépultures existe au centre du bourg et qu'il est d'une étendue insuffisante pour la mortalité de la population ; Considérant que par suite de la suppression de ce cimetière, il sera possible [ajout : dans un temps plus éloigné] d'augmenter en largeur le chemin vicinal qui traverse le bourg, et par ce moyen d'améliorer et d'assainir la viabilité publique.

Arrêté :

Article 1 : La commune de Langon est autorisée établir un nouveau cimetière sur le terrain dont l'acquisition est approuvée ; Article 2 : Aussitôt que le nouvel emplacement sera disposé convenablement pour y recevoir les inhumations, le cimetière actuel cessra d'être employé cet usage, et demeurera dans l'état où il se trouve sans qu'aucun changement puisse y être fait avant un espace de temps de cinq années ; Article 3 : Après ce délai, le terrain pourra être ensemencé ou planté, mais il n'y sera fait aucunes fouilles ni fondations pour construction de bâtiments, sans en avoir obtenu une autorisation spéciale ; Article 4 : La commune pourvoira aux frais de translation, d'appropriation et de clôture du nouveau lieu de sépultures, au moyen de ses revenus disponibles ; Article 5 : Il sera permis aux concessionnaires de terrains dans l'ancien cimetière de faire rétablir sur l'emplacement servant de nouveau cimetière [ajout : et pour la durée de leur concession] les tombeaux et monuments funèbres qu'ils auraient fait élever la mémoire de leurs parents ou de leurs amis, dans la condition qu'ils se chargeront des frais de translation. Il ne leur sera accordé qu'un emplacement de même grandeur, moins qu'ils consentent en acquérir un plus vaste.

Rennes, le 21 avril 1840, le préfet. (signature illisible)

23 2.6. SÉRIE P

2.6.1. SOUS-SERIE 3 P

Etat des sections et matrices des cadastres napoléonien et rénovés (cotes 3P1322 3P1345 : Langon), matrices cadastrales "manuelles" (cotes 3P3853 3P3860 : Langon), plans communaux des cadastres napoléoniens (cote 3P5374 : Langon 1842), atlas cantonaux napoléoniens (cote 3P5611 : canton de Redon 1817 - 1818). (voir le détail dans la description de la série E, en raison de la réorganisation récente des archives)

2.7. SERIE T

2.7.1. SOUS-SERIE 4T : FONDS "DES BOUILLONS"

2.7.2. SOUS-SERIE 4T 145 : LANGON. (ANCIEN DOSSIER 4 J 145) : DOCUMENTATION ECRITE

Document n 1: Divers Lettres d'Arthur Regnault, architecte rennes, au président de la "Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine. Document n 2 : Document daté du 31 août 1878, concernant le projet d'enclore la chapelle Sainte-Agathe d'un mur (comprend un devis estimatif du projet, avec croquis). Document n 3 : Plusieurs délibérations de la "Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine concernant la Chapelle : déploration des actes de "vandalisme" des habitants, considération sur la fresque gallo- romaine.

2.7.3. SOUS-SERIE 4T 145 : LANGON. (ANCIEN DOSSIER 4 J 145) : DOCUMENTATION ICONOGRAPHIQUE

Document n 1 : 1 photographie noir et blanc, 12/17 cm., "chapelle Sainte-Agathe de Langon, ancienne tombe gallo-romaine". Document n 2 : 1 photographie noir et blanc de la chapelle Sainte-Agathe, 8/11 cm., sans titre. Document n 3 : 1 photographie noir et blanc, 16/21 cm., "l'intérieur de la chapelle Sainte-Agathe, Langon". Document n 4 : 1 dessin encre et crayon rouge; représente le père éternel; pas d'indication de l'auteur.

2.7.4. SOUS-SERIE 8T : BEAUX-ARTS, MONUMENTS HISTORIQUES D'ILLE-ET-VILAINE, 1839 - 1841; CHAPELLE SAINTE-AGATHE DE LANGON (MAINTENANT SÉRIE 4 T MONARCHIE DE JUILLET)

Diverses lettres se référant l'autorité du préfet d'Ille-et-Vilaine par l'intermédiaire du sous-préfet et ayant trait la prétendue volonté du maire de Langon de détruire la chapelle; dénonçant l'inconvenance du pèlerinage Sainte-Agathe; enfin, concernant les étapes du projet de restauration (financement, devis, chois de l'architecte Langlois).

2.7.4.1. CORRESPONDANCE DU 6 SEPTEMBRE 1837

lettre plume et encre ... qui invite Monsieur le Préfet de Redon vérifier ou faire vérifier si les ruines dont il est question ont quelques importance sous le rapport de l'art ou des traditions historiques... dans ce cas il est demandé M. le maire d'arrêter la destruction.

24 Archéologie

Note remise Monsieur le Préfet de F Ille-et-Vilaine par Monsieur Penhouet Maréchal de camps la retraite et membre de la Société des Antiquaires de France, ainsi que celle des Sciences et Art de Rennes.

Il existe dans la commune de Langon, arrondissement de Redon, les ruines d'un édifice qui porte le caractère de l'époque gallo-romaine, sa conservation serait importante, mais on vient d'apprendre qu'il entre dans les vues de Monsieur le Maire de cette commune de démolir cette ruine.

L'époque actuelle semble s'opposer la destruction de ses antiquités nationales, et c'est par suite de l'émulation générale donnée de telle recherches par le gouvernement que le soussigné s'est permis d'invoquer l'autorité de Monsieur le préfet, s'il y a lieu

Rennes, le 6 septembre 1837 De Penhouet.

2.7.4.2. CORRESPONDANCE DU 23 SEPTEMBRE 1837

Réponse la lettre de Monsieur le préfet n 2138 reçue Redon le 25 septembre 1837

Langon, le 23 septembre 1837

Le Maire de la commune de Langon

Monsieur.

Je ne sais qui a pu inventer et surtout aller dire Monsieur le Préfet, que j'avais l'intention de faire démolir la chapelle Sainte-Agathe, qui existe dans notre cimetière.

Je puis vous assurer que jamais je n'en est eu la pensée, et au contraire je ferais tout mon possible pour conserver cet édifice druidique, que les étranger curieux ne cessent d'admirer en raison de sa construction.

Cette chapelle quoique peu utile la commune, sert cependant (...) bien des choses nécessaire aux réparations de l'église, telles que (...) ardoises, planches, on y même éteint plusieurs barriques de chaux.

Plusieurs antiquaires l'on exploré et on assuré que c'était un temple païen, on y a vu le fourneau qui été détruit, il y a déj plusieurs année, afin d'y établir la fosse pour éteindre la chaux.

Je vous prie de transmettre ma réponse Monsieur le Préfet, afin qu'il soit informé du contraire de tout ce qu'on bien voulu lui dire.

Agréez, Monsieur le sous-préfet, l'assurance de ma parfaite considération.

Le maire, Gauthier.

2.7.4.3. CORRESPONDANCE DU 2 SEPTEMBRE 1839

vérifier Ministère de l'Intérieur : 3ème Division Beaux arts Secrétariat de la Commission des Monuments Historiques

25 Ille-et- Vilaine Langon Arrondissement de Redon

Demande des plans de restauration de la chapelle Sainte-Agathe.

le 2 septembre 1839

Le 12 octobre 1839, écrite Monsieur le Ministre de l'Intérieur dès la réception de sa lettre nous avons confié la mission de rédiger le devis et les plans qu'il demandait Monsieur Charles Langlois, jeunes architecte de Rennes.

Nous venons de recevoir un travail et nous le lui transmettrons.

Je reconnaîtrai facilement en le lisant avec quels soins Monsieur Langlois s'est acquitté de sa tâche, avec quelle remarquable sagacité il a observé l'édifice qu'il avait étudier et a rapproché tous les faits qui pouvaient éclairer sur son origine et les modifications successives qu'il a éprouvés.

L'état de ce petit monument curieux au moins par son ancienneté et par les traditions qui s'y rattachent est plus rassurant qu'on ne l'a dépeint Monsieur le Ministre.

Il n'a besoin que de très peu de réparations pour être mis l'abri de dépravations un peu graves. Nous allons les faire immédiatement exécuter, en attendant que Monsieur le Ministre, après avoir consulté au besoin, des antiquaires ou le comité historique, ait décidé dans quels style on fera la restauration de cette chapelle.

Nous n'avons pas appris que Monsieur le Curé de Langon ait jamais eu l'intention d'abattre cet édifice. Ce qui a pu donner (...) ce bruit, c'est la défense, qu'il parait avoir faite de fréquenter la chapelle, défense fondée sur ce que le pouvoir supposé de la Sainte de faire venir du lait aux nourrices, était une croyance superstitieuse et donnait naissance un culte contraire la dignité de la religion. Cet esprit de progrès, dans un prêtre de campagne, fort peu éclairé par ailleurs, est assez extraordinaire et nous avons peine croire qu'il ne cache pas quelques motif qu'on ne peut pas avouer. Il a du reste déj eu un effet nuisible la conservation du monument. L'autel été dépouillé, la nef remplie de vielles boiseries et autres débris de l'église, l'abside creusée et convertie en bassin chaux.

Les pèlerinages n'ont pas cessés cependant dans le pays, on vient encore la chapelle, mais la porte étant toujours fermée, on s'agenouille l'extérieur et c'est par les fentes de la porte ou par les croisées dépourvues de fenêtre que l'on y introduit des offrandes. Le séjour de Monsieur Langlois et le bruit qui s'est répandu qu'il était envoyé pour rendre l'édifice au culte ont fait naître une joie générale. Nous ne doutons pas que cette mesure ne fut très populaire.

Comme nous ne croyons pas le réouverture de cette chapelle, les inconvénients que Monsieur le Curé de Langon paru craindre, nous allons écrire monsieur l'évêque pour lui faire part de la demande faite par Monsieur le Ministre, du travail en a été la (faute), et du projet de restauration qui va être rédigé. Nous allons lui faire connaître ce que les scrupules de Monsieur le Curé ont déj eut de fâcheux effets et le prier, s'il ne les partage pas de lui donner des instructions pour que la chapelle soit prochainement rouverte au culte.

Notes (sur la lettre en date du 2 septembre) : le même jour écrit monsieur l'évêque de Rennes dans ce sens. le 18 septembre, communiqué cette lettre monsieur Langlois, architecte Rennes, au moment de cette communication, Monsieur Langlois allait partir pour visiter ce monument. Il vous adressera son rapport dans la semaine prochaine.

lettre elle même ( monsieur le sous-préfet d'Ille et Vilaine)

26 Monsieur le sous-préfet, un rapport de Monsieur l'Inspecteur des Monuments Historiques m'apprend qu' Langon, dans votre arrondissement, la chapelle Sainte-Agathe, petit édifice très curieux, est dans un état déplorable de dégradation, et que le Curé l'intention de l'abattre.

Veuillez faire exécuter un projet de restauration dont vous m'enverrez le calque, accompagné d'un devis, afin de prendre des mesures pour le mettre en état d'être rendue au culte, ou au moins conservée.

Agréez, Monsieur le Sous-préfet, l'assurance ...

Le ministre, secrétaire d'Etat au département de l'intérieur.

2.7.4.4. CORRESPONDANCE DU 12 DÉCEMBRE 1839

Préfecture d'Ille et Vilaine Bureau des Travaux Publics Monuments Historiques

Restauration de la Chapelle Sainte-Agathe Envoi d'un projet dressés par monsieur Langlois, architecte Rennes.

Rennes, le 12 décembre 1839

Monsieur le Ministre

J'ai reçu la lettre, en date du 2 septembre dernier, que vous n'avez fait l'honneur de m'adresser pour me demander un projet de restauration de la Chapelle Sainte-Agathe, petit édifice situé dans la commune de Langon, en ce Département, et que l'on vous dit être très curieux.

Dès le réception de votre lettre, j'ai confié la mission de rédiger le devis et les plans que vous me demandiez Monsieur Charles Langlois, jeune architecte de Rennes. Je viens de recevoir son travail et j'ai l'honneur de vous le transmettre. Vous reconnaîtrez facilement en l'examinant, avec quelle foi, Monsieur Langlois s'est acquitté de sa tâche, avec quelle sagacité il observé l'édifice qu'il avait étudier et rapporté tous les faits qui pouvaient éclairer sur son origine et les modifications successives qu'il a éprouvé.

L'état du petit monument (évidement forts aussi ... (pas la même écriture, raturé et rayé)) est moins inquiétant qu'on ne vous l'a dépeint. Il n'a ce jour que de très peu de réparation pour être mis l'abri de dégradation (...) graves. Et je les ferai représenter immédiatement si vous le désirez en attendant que, après avoir consulté au Ce jour des antiquaires ou le Comité Historique vous ayez décidé s'il y a lieu de le restaurer complètement, et dans quel style cette restauration sera faite.

Je n'ai pas appris que Monsieur Elvire de Langon ai eut jamais l'intention d'abattre cet édifice. Ce qui a pu donner lieu ce bruit, c'est la défense qu'il parait avoir été faite de fréquenter la chapelle, défense (que je ne peux qu'approuver (quel qu'en est été le motif) -remplacé-

Fondée sur ce que (...) supposée a la faculté de faire venir du lait aux nourrices. (rayé) (...) était une croyance superstitieuse et donnait naissance un culte contraire la dignité de la religion. Cet esprit de progrès dans un prêtre de campagne, fort peu éclairé d'ailleurs, est assez extraordinaire et j'ai (. . .) croire qu'il ne cache pas quelques motifs qu'on avait pas avouer.

27 Il y a du reste, déj eut un effet nuisible la conservation du monument : l'autel été dépouillé, la nef remplie de vielles boiseries et autres débris de l'église, le nef creusée et convertie en bassin chaux.

Les pèlerinages n'ont pas cessé cependant dans le pays, on vient encore la chapelle; mais la porte en étant toujours fermée on s'agenouille l'extérieur et c'est par les fentes de la portes ou par les croisées dépourvues de fenêtres que l'on y introduit les offrandes. Le séjour de Monsieur Langlois et le bruit qui s'est répandu qu'il était envoyé pour rendre l'édifice au culte a fait naître une joie générale.

Je ne doute pas que cette mesure ne fut très populaire.

Comme je ne crois pas la réouverture de cette chapelle les inconvénients que Monsieur le Curé de Langon, a paru craindre de la nécessité faite par vous, du travail qui m'a été la suite du projet de restauration qui va être rédigé.

Je vais lui faire connaître quels scrupules de Monsieur le Curé - déj eu de fâcheux pour le monument et le prier, s'il ne es partage pas, de lui donner des instructions pour que la chapelle soit prochainement rouverte et rendue au culte, (fin de la partie rayée).

Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.

Le préfet d'Ille-et-Vilaine note : Je ne sais quels avantages on trouverait provoquer de nouveaux les pèlerinages cette chapelle et j'avoue que comme objet d'art, je ne pense pas qu'il soit d'un haut intérêt de la conserver. Je l'ai vu et elle m'a semblé un de ces édifices de petites dimensions, d'une exécution très grossières, construite bien après la période de la domination romaine avec des matériaux de démolitions. D'autres édifices plus anciens, et suivant des procédés que la tradition et une imitation imparfaite conservait encore mais qui ne pouvait plus rien produire de remarquable. Monsieur Langlois lui même ne pense pas se rendre compte de la longue durée qu'il croit devoir attribuer cette chapelle de (...) de solidité da la construction. Quant son importance historique elle est toute conjecturale. Je (vous) confirmerai du reste et en tous points ce que vous me (...).

2.7.4.5. CORRESPONDANCE DU 26 DÉCEMBRE 1839

Ministère de l'intérieur Division des Beaux-Arts Monuments Historiques Langon Chapelle Sainte-Agathe

Accusé de réception de la demande de secours accompagnée de plans et devis Renvoi 1840

Paris, le 26 décembre 1839

Monsieur le Préfet, j'ai reçu votre lettre du 13 décembre, accompagné d'un devis de restauration de la Chapelle de Sainte-Agathe Langon, et les dessins remarquable de Monsieur Langlois, qui expliques ce devis.

Je les soumettrais l'examen de la Commission des Monuments Historiques et me la ferait représenter.

Lors de la répartition prochaine des crédits de 1840.

28 Le ministre, secrétaire d'Etat de l'Intérieur.

( monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine)

2.7.4.6. CORRESPONDANCE DU 23 MARS 1840

Ministère de l'intérieur Direction des Beaux-Arts Monument Historique Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe Langon

Avis d'une allocation de 200 francs sur l'exercice de 1840

Paris, le 23 mars 1840

Monsieur le Préfet, une somme de 200 francs vient d'être allouée la Chapelle Sainte Agathe de Langon, sur le crédit des Monuments Historiques. Veuillez donner Monsieur Langlois, architecte Rennes, le soin d'appliquer cette subvention aux travaux les plus utiles la conservation de ce monument.

La commission e me proposant d'allouer cet édifice une subvention supérieure au total du devis présenté, a eut pour but de donner l'architecte les moyens de faire quelques essais, pour retrouver sur une surface plus étendue les trace de la peinture ancienne.

Cette somme sera mise votre disposition aussitôt que vous m'aurez justifier de son emploi.

Agréez monsieur le Préfet...

Le ministre, secrétaire d'Etat à l'Intérieur.

( monsieur le préfet d'Ille et Vilaine) note : le 28 mars 1840, donné avis monsieur Langlois et monsieur le Préfet de Redon. Inviter ce dernier en donner avis au curé et au maire de Langon en les engageant favoriser les travaux.

2.7.4.7. CORRESPONDANCE DU 30 MARS 1840

Préfecture d'IUe et Vilaine : 4ème Bureau Monuments Historiques Chapelle Sainte-Agathe de Langon

Avis d'un allocation de 200 fr.

30 mars 1840

Monsieur le Préfet de Redon, l'attention de Monsieur le Ministre de l'intérieur été appelée récemment sur l'état de dégradation de la chapelle Sainte-Agathe située dans le cimetière de l'église de Langon. Il m'a invité lui adresser un rapport sur les moyens de la rendre au culte ou au moins d'en assurer la conservation.

J'ai charger Monsieur Langlois, architecte Rennes, de visiter ce petit monument curieux par son ancienneté et les souvenirs qui s'y rattachent.

29 Monsieur Langlois ne s'est pas borné rédiger le devis que je lui avais demandé : donc un travail extrêmement développé tant pour les dessins que pour le mémoire écrit qui les accompagne, il a exécuté une restitution ou restauration véritable de la chapelle, telle quelle a du exister dans le principe de sa construction. Il ne pouvait s'agir de la rétablir aujourd'hui devant cette vue : on ne pouvait songer ce moment qu' la mettre l'abri de nouvelles dégradation.

Dans ce but et aussi pour mettre l'architecte même de retrouver sur une surface plus étendue les traces de peinture ancienne qu'il découverts sur le mur de l'abside, Monsieur le Ministre de l'Intérieur vient par décision du 29 mars 1840 d'allouer une somme de 200 francs cet édifice sur les fonds des Monuments Historiques.

Monsieur Langlois va s'occuper d'employer cette somme de la manière la plus utile la conservation du monument. Il se concerta cet effet avec Monsieur le Maire et Monsieur le (...) de Langon auxquels je vous prie de transmettre un avis ce sujet en les invitant seconder par tout leurs moyens Monsieur Langlois dans l'accomplissement de sa mission.

Agréez,... note : le même jour écrit dans le même sens l'évêque de Rennes

2.4.7.8. CORRESPONDANCE DU 30 MARS 1840

Monuments historiques Langon

Restauration de la chapelle

Monsieur le Préfet

J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire pour m'annoncer que vous voulez bien me charger d'employer les fonds que Monsieur le Ministre vient d'accorder pour rechercher les traces de la peinture de l'abside de la chapelle de Langon.

L'estimation de la dépense que nécessitera ce travail, que vous désirez connaître est difficile déterminer, cependant elle ne dépassera certainement pas la somme allouée cet effet.

Le seul moyen pour enlever la chaux qui recouvre cette peinture sera de la gratter, le lavage pourrait détériorer les couleurs si elles ne sont qu' la colle.

J'ai le projet d'emmener avec moi un ouvrier peintre, de faire avec lui des essais, puis lorsque j'aurais déterminé le meilleur moyen employer, et le temps peu près nécessaire pour son exécution, de lui promettre s'il réussit convenablement, de lui payer le triple de sa journée ordinaire, qui dans le cas contraire ne dépasserait pas le prix dont nous serions convenus. La principale dépense devra donc consister, dans les frais de voyage et le prix d'environ 4 journées.

Ci-jointe l'évaluation approximative de cette dépense.

Soyez persuadé, Monsieur le Préfet, que je ferai mon possible pour obtenir un bon résultat.

Aussitôt que ce travail sera exécuté, je m'empresserai de vous faire connaître ce que j'aurais pu découvrir.

Charles Langlois. Rennes, le 30 mars 1840.

30 2.4.7.9. CORRESPONDANCE DU 30 MARS 1840

Chapelle de Langon Charles Langlois

30 mars 1840

Estimation de la dépense faire pour mettre découvert une peinture de l'abside de la chapelle de Langon.

- frais de voyage du peintre 9,00 - frais d'auberge du peintre 6,00 - quatre journée d'ouvrier 5 fr. 20,00 - frais imprévu 10,00 Total 45,00

2.4.7.10. CORRESPONDANCE DU 25 JUIN 1841 (RÉPONSE A LETTRE DU 28 SEPTEMBRE 1840)

Ministère de l'intérieur Monuments Historiques Ille-et-Vilaine Chapelle de Langon

Rappel d'allocation sur 1840

Paris, le 25 juin 1841

Monsieur le préfet, j'avais alloué pour travaux exécuter la chapelle Sainte-Agathe de Langon une somme de 200 francs, sur le crédit des Monuments historiques, exercice 1840.

Veuillez me faire savoir, dans le plus courant délai, où en sont les travaux et si je puis ordonnance de cette somme.

Je vous préviens que si, d'ici au premier août, vous ne m'avez pas justifié de l'achèvement des travaux, selon les indications qui vous ont été données, j'annulerai le crédit alloué sur l'exercice 1840.

Agréez ...

Le ministre, secrétaire d'Etat l'Intérieur.

( Monsieur le préfet d'llle et Vilaine) note : Le 24 juillet, transmis Paris le rapport de Monsieur Langlois, et le mémoire détaillé de la dépense s'élevant 106 francs 90 centimes.

Mémoire de ce qui est dû Décan, maçon Langon pour réparation faite la chapelle Sainte- Agathe de Langon

1 fourniture de chaux et briques 3 F 9 F 2 8 journées et demi passées faire les fouilles pour s'assurer des fondements de la maçonnerie, de rétablir les cordons de briques et pierres manquante. 10,75 F 10,75 F Total 19,75 F

fait Langon, le 28 septembre 1840

31 Decan vu et certifié sincère, le mémoire ci-dessus, la mairie de Langon le 28 décembre 1840 le maire : Gauthier sous acquit de la somme ci-dessus, Decan

2.4.7.11. CORRESPONDANCE DU 26 JUDLLET 1841

compléter Préfecture d'Ille et Vilaine : 4e Bureau Monuments Historiques Chapelle de Langon

Travaux exécutes conformément la décision ministérielle du 29 mars 1840

Rennes, le 26 juillet 1841

Monsieur le Ministre

Vous m'avez rappelé par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, le 15 juin dernier, l'allocution de 200 francs accordée sur les crédit des Monuments Historiques pour les travaux exécuter dans la chapelle de Langon. Vous m'invitiez même faire connaître...

J'ai invité Monsieur Langlois, architecte Rennes, auteur d'une notice (...), faire exécuter dans les limites des crédits, les travaux les plus utiles la conservation de la chapelle, et a...

a retrouvé sur une surface de la voûte de l'abside...

Monsieur Langlois s'est occupé de ce travail intéressant dans le cours du mois de décembre 1840 et il n...

un (...) verbal dès cette époque, mais le résultat qu'il avait obtenu était tellement inattendu...

a aussi au point les idées qu'il (...) sur l'origine de la chapelle, (...) tellement toutes les explications promises qu'il eut devoir ajourner son rapport jusqu' ce qu'il eut étudié de nouveau les questions qui étaient soulevées par la découverte qu'il avait faite et pris l'avis d'archéologue instruits que cette découverte ne pouvait manquer d'intéresser.

(...) encore dans ces lettres lorsque je lui est rapporté, d'après votre lettre du 15 juin, la nécessité de rendre compte au (...) Je m'empresse de vous transmettre le rapport que cet architecte vient de m'adresser sur le résultat des recherches et des travaux dont il avait été chargé.

Je joins ce rapport le mémoire montant la somme de 106 francs 90 centimes de la dépense laquelle ce travail donné lieu.

Je vous prie, Monsieur le Ministre, de vouloir bien approuver ce mémoire et de m'autoriser en payer le montant.

Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obligeant serviteur.

Le préfet.

2.4.7.12. CORRESPONDANCE DU 17 AOÛT 1841

Ministre de l'intérieur

32 Direction des Beaux-Arts Monuments Historiques Ille-et- Vilaine église Sainte-Agathe de Langon avis d'ordonnance de 106 francs 90 centimes ajournement d'une réponse définitive

Renvoi du mémoire des travaux exécutés

Paris, le 17 août 1841

Monsieur le Préfet, j'ai reçu votre lettre du 21 (7) juillet avec un rapport et un dessin de Monsieur Langlois, architecte sur les travaux exécutés la chapelle Sainte-Agathe de Langon

Je vous renvoie le mémoire des travaux exécutés et vient de donner les ordres nécessaires pour qu'une somme de 106 francs 90 centimes fut immédiatement mise votre disposition pour solder ce compte.

Quant la question intéressante que soulève le rapport, je la soumettrai la Commission des Monuments Historiques, aussitôt qu'elle aura repris ces séances vers le mois d'octobre., et je vous transmettrai le résultat de sa délibération.

Je prendrais alors une décision motivée sur un avis pour la suite des travaux entreprendre et je vous recommande de nouveau de prendre toutes les mesures nécessaires, pour que ce monument soit conservé, l'abri de toutes dégradations.

Agréer Monsieur le Préfet... le ministre, secrétaire d'Etat de l'intérieur. ( Monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine).

2.4.7.14. CORRESPONDANCE DU 24 AOÛT 1841

Ministère de l'intérieur Direction des remparts et des monuments historiques Chapelle Sainte-Agathe de Langon

renvoi lu, mémoire de travaux une pièce jointe Paris le 24 août 1841

Monsieur le préfet, je vous transmet une pièce que vous réclamiez par votre note du 20 août, ce qui avait été oublié par le commis d'ordre de mon bureau.

Veuillez

Le chef de bureau de la Commission des monuments historique J. Ville de (...)

1.7.4.15. CORRESPONDANCE DU 25 SEPTEMBRE 1841

Le 26 août réunit (?)... Le 11 août 1841 remis le mandat de 106.90 M. Langlois.

Langon, le 25 septembre 1841

33 Monsieur le préfet vient de m'envoyer un mandat de 106 francs 90 centimes allouer pour travaux de restauration de notre chapelle, et il faut que nous fournissions un mémoire timbré pour en toucher le montant, comme cette pièce est destinée Monsieur Louis Grenier, que je ne connais pas, je prends le parti de vous adresser ce mandat afin que vous puissiez en recevoir le montant.

Je pense que je serait obligé de viser et d'approuver le mémoire, vous auriez la complaisance de me l'adresser par la voie de Monsieur le Préfet

Cette somme de 106 francs 90 centimes est celle qui reste dépenser des 200 fr. outre celle qui été dépensée.

Agréez l'assurance de toute ma considération note : Il faut que cette pièce soit payée le 20 octobre sans faute

2.7.4.16 CORRESPONDANCE DU 31 AOÛT 1878

Arthur Regnault, architecte Quai Saint-Yves, 28 Rennes

Rennes, le 31 août 1878

Monsieur le Président de la Société Archéologique d'Ille et Vilaine

Ce n'est qu'avant hier, 29 courant que , par suite de retards imprévus, j'ai eu occasion d'aller Langon, et de voir comment on pouvait enclore la chapelle Sainte-Agathe.

Il ne serait pas possible de laisser autant d'espace que vous le désiriez entre le mur de clôture et l'édifice. Du côté de la route, il n'y a que 2 mètre de disponible en tout, soit 1.5 mètre de passage. Du côté nord, il en est de même par suite de l'existence d'un ruisseau et de la nécessité de laisser un passage de charrette entre le mur de clôture et les maisons voisines.

Il m'a semblé aussi que la hauteur de 3 m. pour la clôture serait exagérée eu égard au peu de hauteur des murs du petit édifice qui semblera! enterré dans cette enceinte. Une hauteur de 2 mètres environ (...) davantage suffirait encore, puisqu'une escalade que rien ne motiverait serait peu craindre.

Voici quels chiffres pourrait s'élever la dépense d'un mur et celle d'une grille. J'y joint l'estimation d'un projet mixte conforme au croquis ci-joint et qui serait peut-être le préférable

Estimation :

- 1 mur de clôture en moellon et mortier de chaux de sable (..) dorte pleine 50m* 3m* 0.50 = 75m 13.50 francs 1012.50 dorte 2m * 10 20.00 les ferrures 15.00 la peinture 4.00 total 1051.50

- 2 Grille en fer sur bahut en maçonnerie surmonté d'une tablette de grès piqué bahut 50m* 1.50 * 0.50 = 35.5m 19.50 506.28 tablette en grès de la Morissais piquée 50 m. lin. 5 francs 250.00 Grille etc.

34 Voir photocopie jointe.

2.7.4.17. DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, SEANCE DU 12 JUILLET 1898

République Française

Département d'Ille-et-Vilaine Arrondissement de Redon Commune de Langon

Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Langon

Objet de la délibération : demande de démolition d'une partie du mur entourant la chapelle Sainte-Agathe et son remplacement par un petit mur surmonté d'une grille.

L'an 1898, le 28 juin, le conseil municipal de Langon, s'est assemblé au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de M. Delalande Jean-Marie en session ordinaire du moi de mai.

Présent : MM Delalande Jean-Marie, Roudard, Du Halgouet, Dandé, Vallière, Dehuy, Siloret, Macé, Guérin, Massicot, Provost, Massiot, Meilleray Absent : MM Delalade Pierre François, Gaudichon, Delanoë Secrétaire : Du Halgouet

Monsieur le président a ouvert la séance et exposé ce qui suit. Il expose au conseil que les habitants du bourg réclament la démolition d'une partie du mur qui entoure la chapelle Sainte- Agathe et qui détruit la place de la mairie. Il prie le conseil de vouloir bien en délibérer.

Le conseil après délibération reconnaît fondée la demande des habitants vu que la clôture de la chapelle (cette dernière classé au nombre des Monument Historique) est trop étendue et qu'en supprimant la partie du mur joignant le chemin de (...) de communication et faisant un mur moins élevé surmonté d'une grille la chapelle serait aussi bien préservée, et le bourg y gagnerait au point de vue de la beauté et de l'étendue de la place. En conséquence, le conseil vote l'unanimité la démolition du mur joignant le chemin et la confection d'un petit mur remplaçant celui qui a existé.

Ainsi délibéré Langon, les dits jour, mois et an que devant

Le registre est signé Pour copie conforme

En mairie de Langon, le 12 juillet 1898 Le maire, Delalande

2.4.7.18. CORRESPONDANCE DU 25 JUILLET 1898

République Française

Cabinet du Sous-Préfet de Redon (Ille-et-Vilaine) 1ère division Monument Historique

Redon le 25 juillet 1898 Monsieur le Préfet

35 Jai l'honneur de vous faire parvenir sous ce pli une délibération prise par le conseil municipal de Langon relativement la démolition d'un mur qui entoure la chapelle Sainte-Agathe classée comme Monument Historique. Avant de donner les instructions nécessaires la municipalité je vous serais reconnaissant, Monsieur le Préfet, de vouloir bien, me faire connaître si le service des Monuments Historiques ne voit aucun inconvénient la démolition proposée.

Veuillez agréez, Monsieur le Préfet, l'expression de mon respectueux dévouement.

Le sous-préfet (signature illisible)

2.7.4.19. CORRESPONDANCE DU 26 JUILLET 1898

2ème Division Monument Historique Eglise Sainte-Agathe de Langon

Rennes, le 26 juillet 1898 Le préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Sous Préfet de Redon

Vous m'avez transmis, le 25 courant, une délibération pour laquelle le conseil municipal de Langon a demandé d'être autorisé démolir une partie du mur de clôture de la chapelle Sainte- Agathe classée au nombre des Monument Historique.

Le mur démoli aurait pour résultat de dégager l'édifice et d'agrandir la place publique.

Pour permettre la commission des Monument Historique d'apprécier l'opportunité de la demande de la municipalité de Langon, je vous prie d'inviter monsieur le maire de cette commune faire établir un plan indiquant d'une part l'aspect actuel de la chapelle Sainte-Agathe et de ses abords et d'autre part les modifications qu'entraînerait l'exécution des travaux projetés.

Vous voudrez bien me retourner le dossier ainsi complété dans les plus bref délais possibles.

(signature illisible)

2.7.4.20. DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, SEANCE DU 2 MARS 1900

République Française

Département d'Ille-et-Vilaine Arrondissement de Redon Commune de Langon

Extrait de registre des délibérations du Conseil Municipal

Objet de la délibération : demande d'agrandissement d'une place en face de la mairie

L'an 1900, le 11 du mois de février le conseil municipal de Langon s'est assemblé au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de M. Delalande Jean-Marie, en session ordinaire du mois de février.

Présents : MM Delalande Jean-Marie, Delanoë, Massicot, Gaudichon, Provost, Meilleray, Dehy, Siloret, Guerin, Massiot, Du Halgouet, Boudard, Vallière, Macé Absent : Dande, Delalande François décédé Secrétaire : Delanoë

36 M. le Président a ouvert la séance et exposé se qui suit. Les habitant du bourg, ainsi que ceux des villages demandent l'agrandissement de la place située en face de la mairie, agrandissement qui peut se faire en supprimant une partie du mur inutile, entourant la chapelle Sainte-Agathe, classée Monument Historique. La partie entourée a été beaucoup trop développée, comme l'indique M. l'Agent Voyer Cantonal du Grand Fougeray et dont la modification projetée est clairement indiquée. Il prie le conseil de délibérer.

Le conseil reconnaissant le bien fondé de l'agrandissement de la place, lequel ne nuirait en rien au monument classé, déclare l'approuver l'unanimité, et prie l'autorité supérieure compétente de permettre cet aggrandissement et d'approuver le plan.

Le conseil décide en outre que la somme de 80 F nécessaire pour solder les travaux projetés sera prise sur le crédit de 100 F, budget 1900 art. 30 - libellé : dépenses imprévues.

Ainsi délibéré Langon les dits jour, mois et an que devant.

Le registre est signé Pour copie conforme approuvé les mots mis en marge En mairie de Langon, le 2 mars 1900 Le maire, Delalande note : vu (...) d'approuver, Redon le 21 mars 1900, le sous-préfet

2.7.4.21. CORRESPONDANCE DU 9 AVRIL 1900

2ème division Monuments Historiques Beaux-Arts

Rennes, le 9 avril 1900

Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts

Pour délibération en date du 11 février 1900, le conseil municipal de Langon a demandé l'autorisation d'agrandir la place publique en supprimant une partie du mur d'enceinte de la chapelle Sainte-Agathe classée au nombre des Monuments Historiques

L'éxecution des travaux entreprendre ne nuira en rien l'aspect de l'édifice dont il s'agit et permettra de réaliser une amélioration d'une utilité incontestable.

Je ne puis donc que vous prier, Monsieur le Ministre de vouloirbien réserver un accueil favorable la demande dont vous êtes saisi.

Monsieur le Sous-Préfet de Redon

Vous m'avez transmis en me priant de l'approuver, une délibération prise par le Conseil Municipal de Langon en vue d'établir une place publique sur les dépendances de la chapelle Sainte-Agathe.

Il résulte des renseignements puisés au dossier qui se trouve dans mes bureaux que la chapelle Sainte-Agathe est propriété de la fabrique de Langon.

Dans ces conditions, il est indispensable qu'un accord intervienne entre la commune et la fabrique pour que le terrain dont il s'agit puisse recevoir la nouvelle affectation qui lui réserve le conseil municipal.

37 Cet accord ne sera définitif qu'après avoir été homologué par décret. La commission des Monuments Historiques ayant seulement se prononcer sur l'opportunité des travaux entreprendre, je lui transmet dès maintenant le plan et le devis établis par l'Agent Voyeur Cantonal de Fougeray.

2.7.4.22. CORRESPONDANCE DU 31 AOÛT 1900

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Monuments historiques Ille-et- Vilaine chapelle Sainte-Agathe de Langon

Palais-Royal, le 31 août 1900

Monsieur le préfet, vous m'avez transmis avec un avis favorable, la délibération par laquelle le conseil municipal de Langon sollicite l'autorisation d'aggrandir la place publique de cette commune en supprimant une partie du mur d'enceinte de la chapelle Sainte-Agathe

Je ne vois pas d'inconvénients ce qu'il soit donné satisfaction au désir de la commune, toutefois je n'accorde l'autorisation dont il s'agit qu' la condition que la distance entre le monument classé et le mur projeté qui est indiquée de lm50 sur le plan soit portée au moins 2m afin de ne pas concentré l'humidité au pied de l'édifice et de faciliter la circulation nécessaire son entretien

Recevez Monsieur le préfet, l'assurance de ma considération très distinguée

Pour le ministre, le directeur des beaux-arts ( monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine)

2.7.4.23. CORRESPONDANCE DU 3 SEPTEMBRE 1900

République Française

Cabinet du sous-préfet de Redon Ille-et-Vilaine 2ème division Beaux-Arts Monuments-Historiques

Redon, le 3 septembre 1900

Le maire de Langon; demande en communication le dossier relatif la place publique qui doit être établie sur les dépendances de la chapelle Sainte-Agathe (monument historique)

Ce dossier fait l'objet d'une communication Monsieur le Préfet en date du 10 avril dernier.

Le sous préfet de Redon serait reconnaissant Monsieur le préfet de vouloir bien le mettre même de donner satisfaction Monsieur le Maire de Langon.

Le sous-préfêt ( monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine)

38 2.7.4.24 CORRESPONDANCE DU 4 SEPTEMBRE 1900

2ème division

Rennes, le 4 septembre 1900

Monsieur le sous-préfet de Redon

Pour faire suite votre note d'hier, j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint copie d'une dépêche de Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts relative aux travaux que se propose d'exécuter la municipalité de Langon, en vue de l'agrandissement de la place publique, agrandissement qui ne pourra être obtenu qu'en supprimant une partie du mur d'enceinte de la chapelle Sainte-Agathe, classé au nombre des Monuments Historiques. Le plan et devis que vous m'avez adressé ont été conservés l'administration des Beaux-Arts : ils devrons être rétablis en tenant compte de l'observation formulée pour Monsieur le Ministre.

Enfin, ainsi que j'ai eu l'honneur de vous le faire observer dans une lettre du 10 avril, il sera nécessaire avant d'entreprendre les travaux qu'un accord intervienne entre la fabrique, propriétaire de la chapelle Sainte-Agathe et la commune de Langon, que le terrain dont-il s'agit puisse recevoir la nouvelle destination que lui réserve le Conseil Municipal.

2.7.4.25. CORRESPONDANCE DU 31 JANVTER 1903

République Française

2ème division Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments historiques chapelle Sainte-Agathe de Langon

Demande de renseignement sur la domanialité de l'édifice

Palais-Royal, le 31 janvier 1903 Monsieur le Préfet

Parmi les édifices classés de l'Ille-et-Vilaine, figure la chapelle Sainte-Agathe Langon qui présente un grand intérêt au point du vue de l'Art et de l'Archéologie.

M. Pariset, architecte ordinaire des Monuments Historique vient de soumettre mon approbation un devis des travaux qu'il a reconnu nécessaires pour assurer la conservation de ce petit monument.

Avant de donner suite ce projet, il importe que mon administration soit éclairée sur la situation domaniale de la chapelle Sainte-Agathe.

Je vous prie, Mr le préfet, de vouloir bien me transmettre les informations que M. le Directeur des Domaines de votre département pourra vous donner ce sujet.

Recevez, Monsieur le préfet,...

Pour le ministre et par autorisation Le directeur des beaux-arts note : pour copie conforme, le secrétaire général

39 2.7.4.26. CORRESPONDANCE DU 31 JANVIER 1903

République Française

Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Monuments historiques Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe de Langon

Demande de renseignement sur la domanialité de l'édifice

Palais-Royal, le 31 janvier 1903

Monsieur le préfet, parmi les édifices classés de l'Ille-et-Vilaine figure la chapelle Sainte-Agathe Langon, qui présente un grand intérêt au point de vue de l'Art et de l'Archéologie.

M; Pariset, architecte ordinaire des Monuments Historiques vient de soumettre mon approbation un devis des travaux qu'il a reconnus nécessaires pour assurer la conservation de ce petit monument.

Avant de donner suite ce projet, il importe que mon administration soit éclairée sur la situation domaniale de la chapelle Sainte-Agathe. Je vous prie, Monsieur le Préfet, de vouloir bien me transmettre les informations que Monsieur le Directeur des Domaines de votre département pourra vous donner ce sujet.

Recevez, M. le préfet, l'assurance de ma considération très distinguée.

Pour le ministre, et par autorisation Le directeur des beaux-arts

2.7.4.27 CORRESPONDANCE DU 4 FÉVRIER 1903

2ème division

note : minute, expédié le 5 février 1903

Rennes, le 4 février 1903

Monsieur le directeur de l'Enregistrement des Domaines et du Timbre Rennes

J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint copie d'une dépêche par laquelle M. le ministre de 14Instruction Publique et des Beaux-Arts demande être renseigné sur la situation domaniale de la chapelle SAinte-Agathe de Langon, classé au nombre des Monuments Historiques.

Je vous serait très obligé de vouloir bien me mettre même de satisfaire cette demande.

Des indications recueillies au dossier de cette affaire il semble résulter que la chapelle dont il s'agit est propriété de la fabrique de Langon.

40 2.7.4.28. CORRESPONDANCE DU 11 FÉVRIER 1903

Direction Générale de l'enregistrement, des domaines et du timbre Direction de Rennes Bureau de Redon note renvoyer Demande

Redon, le 11 février 1903 Monsieur le maire

La chapelle Sainte-Agathe, située dans votre commune est classée au nombre des Monuments Historique. Des travaux peuvent être nécessaires pour assurer sa conservation. Il importe donc que l'administration soit éclairée sur la situation domaniale de ce petit monument.

Jai l'honneur de vous prier, Monsieur le maire, de vouloir bien me faire savoir quel en est actuellement le propriétaire.

Je vous serait reconnaissant de m'adresser votre réponse par un prochain courrier.

Veuillez agréer Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments dévoués.

( Monsieur le Maire de Langon)

Réponse

La chapelle Sainte-Agathe, classée Monument Historique appartient d'après les renseignements que l'administration m'a transmis la fabrique de Langon

Le maire de Langon Delalande

2.7.4.29. CORRESPONDANCE DU 23 FÉVRIER 1903

Département d'Ille-et-Vilaine Direction de Rennes 2ème division

note : réponse la lettre du 5 février 1903

Direction Générale de l'enregistrement des domaines et du timbre

Rennes, le 23 février 1903

Jai l'honneur de vous faire savoir connaître que la chapelle Sainte-Agathe située Langon ne parait pas appartenir l'Etat.

Monsieur le maire de Langon dans une note ci-jointe en attribue la propriété la fabrique de l'église de cette commune.

Veuillez agréez, Monsieur le préfet, l'assurence de mes respectueux dévouements.

Le directeur ( monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine)

41 2.7.4.30 CORRESPONDANCE DU 25 FÉVRIER 1903

2ème division Beaux-arts Monuments historiques chapelle Sainte-Agathe de Langon

note : minute ; expédié le 26 février 1903

Rennes, le 25 février 1903

Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts, Paris

Des travaux de restauration ayant été reconnus nécéssaires pour assurer la conservation de la chapelle Sainte-Agathe Langon, classée au nombre des Monuments Historiques, vous m'avez demandé par dépêche du 30 janvier dernier de vous renseigner sur la situation domanial de cet édifice.

Jai l'honneur de vous faire connaître qu'il résulte des indications recueillies par Mr le Directeur des Domaines de mon département que la chapelle Sainte-Agathe est propriété de la Fabrique de l'Eglise de Langon.

2.7.4.31. TRAVAUX DE CONSERVATION ET DE RESTAURATION DES M.H.. DEVIS DESCRIPTOF ET ESTIMATIF, DATE DU 4 AVRIL 1903

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Beaux-Arts

Travaux de conservation et de restauration des Monuments-Historiques

département : Ille-et-Vilaine commune : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe Auteur du devis : M. Pariset Montant du devis (frais du voyage compris) 1179,60 F

Devis descriptif et estimatif Travaux exécuter en vue de refaire la majeur partie de la couverture et de réparer différentes partie lézardées.

quantité prix somme Il dépose avec soins pour être réemployées des ardoises épaisses couvrant le versant sud de la toiture, enlèvement des vieux voligeages et rangement des matériaux. - versant Sud : 9,15 *380 34,77 - bas du versant Nord : 9,15 *1,20 10,98 - différentes parties en recherches évaluées 8,00 ensemble 53,75 35,75 0,50 26,87 21 dépose de vieux coyaux et chevrons et état de vétusté - versant Sud 28 fois 3,80 106,40 - en recherche 10 fois 3,80 38,00 -les coyaux 56 fois 1,20 67,20 ensemble 211,60 211,60 0,08 16,98 3/ restauration de la charpente, enture du pied des fermes, remplacement du faîtage, d'une panne et de deux sablières en chêne du pays

42 ensemble 0,800 130,0 104,0 4/ chevrons & coyaux en chêne ou châtaignier de 0,06 * 0.08 en moyenne, en remplacement des vieux chevrons vermoulus même longueur qu'au n 2 soit 211,60 0,60 126,96 5/ couverture en vieille ardoise nettoyées, retaillées en partie et complétées par des ardoises de même nature compris fournitures d'un voligeage en sapin de 0,015 m/m même surface qu'au n 1 soit 53,75 3,50 188,12 6/Ardoise en recherche 200,00 0,12 24,00 11 Restauration de la couverture de l'abside remplacement d'une partie de la sablière, noquets, voligeage et ardoises en recherche estimé 40,00 8/ Reprise des crevasses en maillant les maçonneries adjacentes avec des moelons de roches hourdées en mortier de chaux hydraulique et sable de rivière, compris démolition préalable des parties en ruines 6 crevasses de 3m50 de longueur moyenne 21,00 7,50 157,50 9/ reprise de différentes petites parties de maçonnerie en matériaux comme ci-dessus évalués 40,00 10/ dégarnissage des joints de maçonnerie des parties basses de la chapelle et fort rejointoiement en mortier de ciment 25,80 * 1,50 en moyenne 38,70 2,00 77,44 11/ restauration des grillages garnissent les petites baies évaluée 15,65 12/ nettoyage des parements intérieurs de la chapelle, enlèvement des débris et rejointoiement partiel évalué 35,00 13/ Enlèvement des végétations et des débris de toutes sortes au pourtour de la chapelle, dressement et nivellement du sol en pente de façon permettre l'écoulement des eaux pluviales au del des murs. évalué 25,00 montant des ouvrages 877,43 somme prévoir pour imprévus 94,00 total des travaux 971,43 honoraire de l'architecte 5% 48,57 total de la dépense 1020,00

Récapitulation par chapitre du devis des travaux de restauration de l'ancienne chapelle Sainte-Agathe Langon

chapitre unique travaux imprévus honoraire 877,49 94,00 48,57 total 1020

Frais de voyages (circulaire du 15 février 1902) de Saint-Servan au bourg de Langon soit 133 km / retour 133 km - ensemble : 266 0,20 = 53,20 Trois voyages sont nécessaires, 1 voyage pour commander travaux aux entrepreneurs, 1 voyage en cours d'exécution, 1 voyage pour recevoir les travaux et vérifier les mémoires total des trois voyages 159,60 total 1179,60

Saint-Servan le 4 avril 1903 approuvé le 8 avril 1903 le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts pour le ministre et par autorisation le directeur des beaux-arts

43 2.7.4.32 CORRESPONDANCE DU 9 AVRIL 1903

2ème division Monuments Historiques Chapelle Sainte-Agathe note : expédié le 10 avril 1903

Rennes, le 9 avril 1903 Le préfet d Ille-et- Vilaine Mme le Sous-Préfet de Redon

Monsieur le Ministre de Instruction Public et des Beaux-Arts vient de m'adresser, revêtu de son approbation, le devis ci-joint s'élevant la somme de 1179 F 60 établi en vue de la restauration de la chapelle Sainte-Agathe de Langon, édifice classé au nombre des monuments historiques.

Il est disposé a affecté cette entreprise une subvention de 600 francs et a prescrire les mesures que comportera l'exécution des travaux dès que les administrations locales auront voté les ressources complémentaires.

Veuillez en conséquence, inviter le conseil municipal de Langon et le conseil de Fabrique de l'église de cette commune délibérer sans retard sur cette commune délibérer sans retard sur cette affaire dont l'intérêt ne saurait leur échapper.

note du 8 avril 1903 Allocation conditionnelle de 600 frs Le directeur des beaux-arts approuve le devis de 1179 F 60 pour travaux de restauration sur la chapelle Sainte- Agathe de Langon et dispose 600 F de l'Etat ce poste, le reste doit être compléter par financement local.

2.7.4.33. DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 19 AVRIL 1903

Département d'Ille-et-Vilaine Arrondissement de Redon Commune de Langon

Extrait de Registre de délibération du conseil municipal

Objet : Vote par le conseil d'une somme de 300 francs destinée la restauration de la chapelle Sainte-Agathe (Monument Historique classé) (budget additionnel 1903)

Séance extraordinaire du 19 avril 1903 nombre de conseillers : 16

L'an mil neuf cent trois, le 19 du mois d'avril 9 heure du matin le conseil municipal de la commune de Langon assemblé au lieu ordinaire de ses séances, au nombre de 14 conseillers en session extraordinaire sous la présidence de Monsieur Delalande Jean-Marie, d'après une lettre de Monsieur le sous-préfet, en suite de la convocation fait par Monsieur le Maire de ladite commune le (...) de ce mois.

Présents : Mr Delalande, Dandé, Dehy, Du Halgouet, Coignard, Massicot, Massiot, Delanoë, Sidoret, Vallière, Provost, Guérin, Macé, Gaudichon. Lesquels forment la majorité des membres en exercices et peuvent délibérer d'après les termes de l'article 50 de la loi du 5 avril 1884. Absents : M. Boudard, Meilleray Secrétaire : M. Dandé

44 M. le président ouvert la séance et a exposé que (...), il donne au conseil d'une lettre de M. le sous-préfet de Redon, en date du 11 avril courant et du devis s'élevant la somme de 1179 F 60 établi en vu de la restauration de la chapelle Sainte-Agathe de Langon, édifice classé au nombre des Monuments Historiques. Il prie le conseil de vouloir bien en délibérer.

Le conseil après avoir pris connaissance du devis des travaux exécuter et du montant de la dépense, regrette que l'administration fasse appel aux ressources de la commune au moment où elle consentait faire de grandes dépenses pour ses bâtiments scolaires, cependant, pour faire preuve de sa bonne volonté, le conseil l'unanimité vote une somme de trois cent francs qui sera inscrite au budget additionnel de 1903.

Ainsi délibéré Langon, les dits jours, mois et ans que devant. Le registre est signé. Pour copie conforme

En Mairie de Langon, le 26 avril 1903 Le maire, Delalande.

2.7.4.34 CORRESPONDANCE DU 14 MAI 1903

Republique Française

Département d Ille-et-Vilaine Sous-préfecture de Redon 2ème division

Redon, le 14 mai 1903 Le sous-préfet de Redon Monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine

Conformément votre instruction du 10 avril dernier, j'ai invité le conseil municipal et le conseil de fabrique de Langon délibérer sur la part contributive qui leur est demandée dans les travaux de restauration de la chapelle Sainte-Agathe (classée comme Monument-Historique).

J'ai l'honneur de vous faire parvenir sous ce pli

1 une délibération du conseil municipal de Langon votant une somme de 300 francs pour les dits travaux 2 une lettres des membres de la fabrique Monsieur le maire faisant connaître leur refus de participer la dépense. Le sous-préfet

note : retournée Monsieur le sous-préfet avec prière d'inviter Monsieur le Maire de Langon revêtir de signature les extraits ci-joints de la délibération du 19 avril (Rennes le 18 mai 1903)

2.7.4.35. CORRESPONDANCE DU 23 MAI 1903

2ème division Beaux-arts Monuments historiques chapelle Sainte-Agathe de Langon

note : fait le 26 mai 1903

Rennes, le 23 mai 1903

45 Le préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts

Jai l'honneur de vous transmettre comme suite votre courrier du 8 avril dernier les délibérations prises par le conseil municipal et le conseil de fabrique relativement la restauration de la chapelle Sainte-Agathe, édifice classé au nombre des Monuments Historiques.

La fabrique s'est désintéressée de cette question. La commune au contraire, dont les charges sont considérable (elle supporte 56 centimes extraordinaires) a consenti un sacrifice élevé.

Je vous serais reconnaissant, Monsieur le Minsistre de vouloir bien porter 879 F 60 la subvention de l'Etat pour parfaire les ressources nécessaires la réalisation de l'entreprise.

2.7.4.36. CORRESPONDANCE DU 30 MAI 1903

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Monuments historiques Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe de Langon

Palais-Royal, le 30 mai 1903

Le ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Monsieur le préfet d Ille-et-Vilaine

Par dépèche du 26 février dernier, vous m'avez fait connaître qu'il résultait des indications recueillis par M. le directeur des Domaines de votre département que la chapelle Sainte-Agathe Langon était propriété de la fabrique.

D'autre part, vous m'avez transmis la date du 26 mai une lettre aux termes dans laquelle les membres de l'assemblée fabricienne déclaraient qu'il n'y avait pas lieu pour la "fabrique de contribuer la restauration de la chapelle Sainte-Agathe parce qu'elle n'a, sa connaissace aucune propriété revendiquer ni sur la chapelle ni sur les fonds de cette propriété".

Je vous prie de vouloir bien, dans cette situation, transmettre au conseil de fabrique de Langon les informations que vous a fournies Monsieur le directeur des Domaines, afin que les intéressés soient fixés de manière précise sur la domanialité de l'édifice, et que l'établissement public soit mis même d'assumer les charges qui lui incombent en cette qualité.

Pour le ministre et par autorisation Le directeur des beaux-arts

2.7.4.37 CORRESPONDANCE DU 3 JUIN 1903

2ème division Beaux-Arts Monuments Historiques Chapelle Sainte-Agathe de Langon

note : minute ; fait le 04 juin 1903

46 Rennes, le 3 juin 1903

Le préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts

Jai l'honneur de vous faire connaître comme suit votre dépèche du 30 mai que la chapelle Sainte-Agathe de Langon est propriété de la commune et non de la fabrique. Jai fait procéder une nouvelle information auprès de l'administration des contributions directes et il résulte des renseignements recueillis que l'édifice dont il s'agit, figure dès l'époque de l'établissement du cadastre au folio de la commune sous le n 924.

La chapelle Sainte-Agathe avait été édifiée dans le cimetière alors contigu l'église. Au moment de la transformation de l'ancien cimetière en place publique, la chapelle s'est trouvée isolée et dans la situation qu'elle occupe aujourd'hui.

Les indications s'explique pour ce fait que lors du classement, la fabrique ayant reçu notification de la loi du 30 mars 1887 ainsi que des documents annexes et avaient été considérée comme propriétaire.

Dans ces conditions, vous apprécierez, Monsieur le ministre, qu'il n'y a pas lieu d'intervenir de nouveaux auprès de la fabrique de Langon en vue d'obtenir sa participation aux dépenses de restauration de la chapelle Sainte-Agathe.

Le préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Sous Préfet de Redon

La situation domaniale de la chapelle Sainte-Agathe de Langon ne se trouvant pas nettement définie, j'ai fait procéder une nouvelle information auprès de l'administration des contributions directes.

Il résulte de ces renseignements qui m'ont été fournis que cet édifice construit dans l'ancien cimetière est propriété de la commune et figure son folio de la matrice cadastrale sous le n 924.

Veuillez je vous prie en informer Monsieur le Maire de Langon.

Département d Ille-et-Vilaine Arrondissement de Redon Propriétés non bâties

Extrait de la matrice cadastrale de la commune de Langon, folio 1725 Sect. n du plan Carton, triage ou lieu-dit nature de la propriété D 924 chapelle Sainte-Agathe bâtiment année de la mutation : 1852 folio de la matrice cadastrale 808

2.7.4.38 CORRESPONDANCE DU 17 JUIN 1903

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Monuments historiques Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe Langon

allocation définitive de 879,60 (allocation conditionnelle portée de 600 879,60

47 Palais Royale, le 17 juin 1903

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts monsieur le préfet d Ille-et-Vilaine

J'ai pris acte de la rectification dont vous m'avez donné avis, par dépèche du 4 de ce mois, au sujet de la propriété de la chapelle Sainte-Agathe Langon.

Il n'y a pas lieu de faire en nouvelle appel au concours pécuniaire de la fabrique pour le travail de réparation projetée, puisqu'il est reconnu que cet établissement n'a aucun droit sur l'édifice dont il s'agit.

Dans cette situation, j'ai l'honneur de vous informer que je porte de 600 francs 879,60 F, l'allocation inscrite au budget des Beaux-Arts en vue de ce travail.

Cette somme, jointe la subvention de 300 francs votée par la commune assure la datation complète de l'entreprise.

J'invite l'architecte préparer les pièces nécessaire pour la mise en train des travaux.

Vous voudrez bien donner avis de cette décision la municipalité de Langon en lui faisant connaître que les ressources affectées la réalisation du devis de M. Pariset, ainsi que les dépenses correspondante seront rattachée au budget municipal suivant l'indication de l'état des ressources que je vous ai transmis. Les sommes seront donc mandatées par Monsieur le Maire au profit des ayant droits, sur les propositions de l'architecte.

Pour le ministre et par autorisation Le directeur des beaux-arts

2.7.4.39. MINUTE D'UNE NOTE DU 19 JUIN 1903 (REPONDANT A UN COURRIER DU 18 JUIN 1903) minute note : fait le 19 juin 1903

Le préfet d'Ille-et-Vilaine monsieur le sous-préfet de Redon

Par décision du 17 courant, monsieur le ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts portée de 600 F 879,60. La solution allouée en vue de la restauration de la chapelle Sainte- Agathe Langon.

Cette somme jointe au crédit de 3000 Frs voté par la commune assure la dotation de l'entreprise.

Veuillez, je vous prie, informer de cette décision la municipalité de Langon en lui faisant connaître que les ressources affectées la réalisation du devis ainsi que les dépenses correspondantes seront rattachées au budget municipal et ordonnancées par le Maire au profit des ayants droits sur les propositions de l'architecte

somme affectée l'exécution du devis 1179,60 F aprouvée le 8 avril 1903 (MH 879,60 F et commune 300,00 F)

Rennes le 18 juin 1903

48 2.7.4.40. ACTES D'ENGAGEMENT A RÉALISER DES TRAVAUX, DATE DU 17 AOÛT 1903 note : porté au répertoire de la préfecture n 5428

Marché

Je soussigné, Jules Paressant, entrepreneur de travaux publics demeurant Grand-Fougeray (Ille- et-Vilaine), après avoir pris connaissance du devis descriptif et estimatif des travaux qui doivent être exécuté pour la restauration de la chapelle Sainte-Agathe Langon (Ille-et-Vilaine).

Lequel devis dressé par Monsieur Pariset, architecte SAint-Servan, s'élève la somme de 971 F43 compris imprévus, approuvé le 8 avril 1908.

Moblige et m'engage exécuter les travaux dont il s'agit, moyennant le prix du devis, sur lequel je souscris un rabais général et uniforme de deux pour cent.

Je serais dispensé de fournir un cautionnement Langon le 17 août 1903 signé : Paressant note : approuvé par délégation du Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Rennes, le 1er octobre 1903 Le préfet

Révisé au contrat le 25 septembre 1903, dépense payable sur les fonds de l'Etat jusqu' concurrence des 2/3, évaluation de la dépense 971 F 43.

2.7.4.41 CORRESPONDANCE DU 1ER OCTOBRE 1903

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-Arts Monuments Historique Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe

envoi d'un marché approuvé

note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 2 octobre 1903

Palais-Royal, le 1er octobre 1903

Le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine

Pour faire suite ma lettre du 17 juin, j'ai l'honneur de vous adresser sous ce pli, aux fins d'approbation et d'enregistrement, en marche de gré gré destiné permettre l'exécution des travaux d'entretien qui doivent être entrepris la chapelle Sainte-Agathe Langon, sous direction de Monsieur Pariset, architecte ordinaire des Monuments Historiques.

Pour le ministère et par autorisation Le directeur des beaux-arts Membre de l'institut. note : le 17 octobre, adressé Mr Paressant

49 double copie dont une sur timbre du devis et du marché monsieur le maire de Langon copie de la décision ministérielle d'autre part

2.7.4.42 CORRESPONDANCE DU 1ER OCTOBRE 1903

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monument Historique Beaux-Arts département : Ille-et-Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe Langon

Architecte : Pariset approbation du marché : devis de 1179,60 approuvé le 8 avril 1903, dépense autorisée 1179,60

Travaux communaux Paris 1er octobre 1903

En vue de la réalisation du devis ci-dessus, Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, autorise l'exécution du marché suivant et prie M. le Préfet de l'approuver -Arrêté et Circulaire du 21 décembre 1902).

Titulaire Objet des marchés forme évaluation rabais Paressant Couverture, etc.. gré gré 971,43 2%

le préfet d'Ille-et-Vilaine

Ressource Dépenses Monuments-Historiques 879,60 idem commune 300,00 total 1179,60 Le directeur des beaux-arts

2.7.4.43 CORRESPONDANCE DU 8 OCTOBRE 1903

Bois du nord et de pays Matériaux de construction Jules Paressant Le Grand-Fougeray Ille-et-Vilaine

note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 9 octobre Fougeray, le 8 octobre 1903

Monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine

En réponse votre demande du 6 courant, j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint un mandat de 14 F 20 représentant les frais de timbre et d'enregistrement du marché souscrit pour la restauration de la chapelle Sainte-Agathe Langon. Je trouve que la note payer est élevée pour un travail qui ne s'élèvera guère au dessus de 800 francs, n'auriez vous pas fait une erreur Monsieur le Préfet. Dans l'espoir d'une réponse favorable, veuillez agréer, Mr le préfet, mes très respectueuses salutations. Paressant note : répondu le 17 octobre

50 2.7.4.44. CORRESPONDANCE DU 17 OCTOBRE 1903

République Française Préfecture d'Ille-et-Vilaine 2ème division Rennes, le 17 octobre 1903 note :

Les pièces ci-jointes sont adressé M. Paressant pour être jointes. Celle sur papier libre au 1er mandat d'acceptater et celle timbrés au mandat de solde et renvoie Mr le receveur municipal de Langon.

Les frais du marché ont été régulièrement établis. Les frais de timbre et d'expédition sont aussi élevés de peu d'importance que quand il s'agit de travaux occasionnant de grosse dépense.

2.7.4.45. DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL DE LANGON, SEANCE DU 29 NOVEMBRE 188

CORRESPONDANCE DU 3 DECEMBRE 1903

République Française (36888) Département d'Ille-et-Vilaine Arrondissement de Redon Commune de Langon

Extrait du registre des délibération du conseil municipal Objet de la délibération : demande de démolir les murs de la chapelle Sainte-Agathe et ériger un petit mur surmonté d'une grille.

L'an mil huit cet quatre vingt trois, le 29 du mois de novembre le conseil municipal de Langon s'est assemblé, au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de M. Delalande, maire, en session ordinaire du mois de novembre (2ème partie) ou extraodinaire, en vertu de l'autorisation de Monsieur le Préfet en date du : (...)

Présents : M. Delalande, Boudard, Dandé, Provost, Sileret, Dehuy, Coignard, Vallière, Massicat, Delanoë, du Halgouet Absent : MM Macé, Guérin, Meilleray, Massiot, Gaudichon.

M. Dandé a été nommé secrétaire. M. le président a ouvert la séance et exposé ce qui suit : les habitants du bourg et en général ceux de la commune demande que la clôture entourant la chapelle SAint-Agathe, monument historique classé, soit démolie dans la partie sud, pour agrandir la place devant la mairie. Il prie le conseil d'en délibérer.

Le conseil après en avoir délibérer reconnait le bien fondé de la proposition du président et décide l'unanimité que la partie de clôture et remplacé par un mur devant porté une grille.

Ce mur serait 2m50 de la porte de la chapelle. Il prie M. le Préfet de bien vouloir transmettre M. le Ministre des Beaux-Arts, la présente délibération avec avis favorable.

Ainsi délibéré Langon, les dits jour mois et an que devant.

Le registre est signé La copie conforme En mairie Langon, le 3 décembre 1903 Le maire, Delalande. note : transmis.

51 Monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine vous prie de vouloir bien saisir l'administration des beaux-arts de la demande du conseil municipal de Langon - la chapelle Sainte-Agathe étant classée comme monument historique

2.7.4.46. CORRESPONDANCE DU 11 DÉCEMBRE 1903

République Française Préfecture d'Ille-et-Vilaine 2ème division

Bordereau des pièces adressées par le préfet d'Ille-et-Vilaine le 17 octobre 1903 monsieur le maire de Langon. Nombre de pièces : 1

Redon le 11 décembre 1903 le Sous Préfet Désignation : Décision ministérielle approuvant la soummission de Mr Paressant en vue de la restauration de la chapelle SAint-Agathe et déterminant les conditions du règlement des dépenses qui doivent être acquitées par le receveur municipal. La subvention de l'Etat devra cet effet être rattachée au bugget de la commune.

Deux expéditions dont une sur timbre du marché et du devis ont été adressézes M. Patressant pour être jointe au 1er mandat de solde. Prière Monsieur le Maire d'en informer, Mr le Receveur municipal.

Le préfet

note : reçu les pièces énoncée ci dessus Langon le 18 octobre 1903

Le maire, Delalande

2.7.4.47. CORRESPONDANCE DU 14 DÉCEMBRE 1903

2ème division Beaux-arts Monuments historiques commune de Langon chapelle Sainte-Agathe

Rennes, le 14 décembre 1903

Le Préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Paris

Jai l'honneur de vous transmettre avec avis favorable une délibération du conseil minicipal de Langon -(?) correspondant la démolition d'une partie du mur de clôture de la chapelle Sainte- Agathe qui, en vue de l'agrandissement de la place publique serait remplcée par une grille établie 2m50 de la porte de cette chapelle.

Monsieur Pariset, architecte Saint-Servan, chargé par vos soins de la restauration de cet édifice pourrait indiquer dans quelles conditions pourra être réalisée la modification projetée.

52 2.7.4.48 CORRESPONDANCE DU 21 DÉCEMBRE 1903

Langon, le 21 décembre 1903

Monsieur le maire de Langon Monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine

J'ai l'honneur de vous faire connaître que les travaux de réparation de la chapelle Sainte-Agathe de Langon classé comme Monument Historique sont en partie effectués?

Je vous prie en conséquence, Monsieur le Préfet de bien vouloir faire le nécessaire pour faire rentrer dans la caisse de Monsieur le percepteur de Redon banlieue les 830 F alloués pour réparataion de ce monument historique.

Veuillez agréer, Monsieur le préfet, l'assurance de mon profond respect.

Le maire.

note : transmis Monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine avec prière de vouloir bien faire donner satisfaction la présente demande Redon, le 28 décembre 1903 Le sous-préfet Le maire de Redon délégué.

2.7.4.49. CORRESPONDANCE DU 31 DÉCEMBRE 1903

2ème division Monuments Historiques Beaux-Arts

Rennes, le 31 décembre 1903

Le préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts

Les travaux de restauration de la chapelle Sainte-Agathe étant sur le point d'être achevés, je vous serais reconnaissant, Monsieur le Ministre, de vouloir bien mettre aussitôt que possible ma disposition la subvention de 830 F allouée par décision du 17 juin dernier.

2.7.4.50. CORRESPONDANCE DU 13 JANVIER 1904

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-Arts Monuments Historique Ille-et-Vilaine Langon chapelle Sainte-Agathe

note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 14 janvier 1904

Palais-Royal, le 13 janvier 1904

Le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts

53 Monsier le préfet d'Ille-et-Vilaine

En réponse votre dépèche du 2 janvier, j'ai l(honneur de vous informer que je mettrai votre disposition la somme de 879 F 60 affectée par mn département la restauration de la chapelle de Langon, aissitôt que Monsieur pariset, architecte ordinaire des Monuments Historiques, chargé de la dirction de ce travail m'en auras soumis le compte, que je lui réclame aujourd'hui même.

pour le ministre et par autorisation le directeur des beaux-arts

2.7.4.51. DEVIS APPROUVE LE 5 MARS 1904

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments historiques Beaux-arts département : Ille-et-Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe langon objet des dépenses : réparations de maçonnerie et de couvertures ( approuvé) note : le 8 mars copie Redon, pour décompte honoraire architecte

devis : 1179 F 60, approuvée le 8 avril 1903 dépense autorisée 1179 F 60, payer par la commune

créanciers objet des créances somes dues Parissant travaux de diverses natures 971,33 F travaux 971,33 F Pariset honoraires d'architecte 5 % 48,57 F ) frais de voyage 106,40 F) 154,97 F totaux 1126,30 F

( monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine)

Ressources Récapitulation Beaux-arts : 879,60 F montant des Ressources 1179,60 F commune : 300,00 F montant des dépenses 1126,30 F total : 1179,60 F économie de 53,30 F

le montant de cette économie est partager entre les deux budgets qui participent la dépense. La répartition attribue Beaux-arts : 41,41 F commune : 11,84 F

Les ressources ci-dessus sont rattachée au budget de la commune.

Ordonnacement sur le budget des Beaux-Arts Allocation affertée l'entreprise : 874,60 F déduire par dans l'économie ci-dessus : 41,41F Reste net 838,19 F

Cette somme fera l'objet d'une ordonnance de délégation établie au nom de Monsieur le préfet, qui est prié de transmettre le présent compte Monsieur le Maire de d'inviter ce magistrat faire désintéresser les ayants droits. approuvé le 5 mars 1904 Le Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts pour le ministre et par autorisation Le directeur des beaux-arts

54 2.7.4.52. CORRESPONDANCE DU 8 JUILLET 1904

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-Arts Monuments Historiques Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe Langon

Envoi d'un devis approuvé Allocation définitive de 976 F 23 note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 9 juillet 1909, copie Redon le 12 juillet pour devis

Palais-Royal, le 8 juillet 1904

Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine

Jai l'honneur de vous informer que je viens d'approuvé la date de ce jour un devis de 976 F 23 dressé par M. Pariset, architecte, en vue de compléter la clôture du Terrain où se trouve la chapelle Sainte-Agathe Langon.

En raison de l'Urgence de ce travail et du peu de ressources de la commune je prend la charge du budget des Beaux-Arts le montant total de cette dépense et j'invite l'architecte mettre en train les travaux.

Je vous adresse sous ce pli le devis approuvé Pour le ministre et par autorisation le directeur des beaux-arts

2.7.4.53. CORRESPONDANCE DU 8 JUILLET 1904

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments Historiques chapelle Saint-Agathe langon

Préfecture d'Ille-et-Vilaine : allocation définitive de 976, 23

Palais-Royal le 8 juillet 1904

Le Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine

J'ai l'honneur de vous informer que je vien d'approuver la date de ce jour un devis de 976,23 F dressé par Monsieur Pariset, architecte, en vue de compléter la clôture du terrain où se trouve la chapelle SAinte-Agathe Langon.

En raison de l'urgence de ce travail et du peu de ressource de la commune je prends la charge du budget des Beaux-Arts le montant total de cette dépense et j'invite l'architecte mettre en train les travaux

Je vous adresse sous ce pli le devis approuvé

55 Pour le ministre et par autorisation, le directeur des beaux-arts Signé : Marcel note : pour copie conforme, le secrétaire général.

2.7.4.54. CORRESPONDANCE DU 12 JUILLET 1909

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Division des services d'architecture Bureau des liquidation des dépenses et des contentieux département d'Ille-et-Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe Langon Architecte : (...) note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 15 juillet 1909

Travaux de l'Etat approbation du marché, autorisation du 6 avril 1909

Paris, le 12 juillet 1909

En vue de la réalisation du devis ci-dessus, Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts autorise l'exécution du marché suivant et prie Monsieur le Préfet de l'approuver (arrêté et circulaire du 21 décembre 1902)

Titulaire Objet des marchés Forme Evaluations Ypermann Peintures murales gré gré 2000 F

( monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine)

2.7.4.55. CORRESPONDANCE DU 11 AVRIL 1909

Porté au répertoire de la préfecture sous le n°

République Française Préfecture d'Ille-et-Vilaine Soumission

Je soussigné Ypermann Louis, peintre attaché la comission des Monuments Historique, demeurant Gif (Seine-et-Oise) m'engage vis vis de Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts consolider les peintures murales décorant la chapelle sainte-Agathe Langon (Ille-et-Vilaine).

Epoussetage, nettoyage la mie de pein ou l'eau ou l'un ou l'autre au besoin, consolidation et refixage au silicate de l'enduit bousouflé ainsi que le bord des cassures du même enduit, raccords, refixage la parafine, y compris les travaux d'échaffadage, voyage et déplacements le tout au prix de deux mille francs (2000 F 00) Gif, le 11 avril 1909 signé Louis Ypermann (au dos) revisé au contrôle des travaux d'architecture le 3 juillet 1909 signé : Parnajeon

Dépenses la charge de l'Etat Dispense de cautionnement

56 Approuvé par délégation du Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts

Rennes le 16 juillet 1909 le préfet : Lucien Saint note : préfecture d'Ille-et-Vilaine pour copie conforme, le secrétaire général

2.7.4.56. CORRESPONDANCE DU 18 JUILLET 1909 lettre d'Ypermann note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 20 juillet 1909

Monsieur le Préfet

J'ai l'honneur de vous faire parvenir un mandat de 11 F 70 pour frais relatifs au marché souscrit pour la restauration des peintures murale de la chapelle Sainte-Agathe Langon et vous prie Monsieur le Préfet, d'agréer l'assurance de mes sentiments respectueusements dévoués.

Ypermann Peintre Gif (Seine-et-Oise) Gif, le 18 juillet 1909.

2.7.4.57. CORRESPONDANCE DU 18 SEPTEMBRE 1909 note : préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 18 septembre 1909

Gif / Seine-et-Oise / le 18 Septembre 1909

Monsieur le Préfet

J'ai l'honeur de vous prier de bien vouloir faire parvenir le mandat de paiement pour mes travaux de restauration de la fresque de la chapelle Sainte-Agathe Langon au percepteur d'Orsey (Seine-et-Oise) afin que je puisse toucher en temps voulu cette année.

Avec mes remerciements anticipés, veuillez agréez, Monsieur le Préfet, l'hommage de mes sentiments respectueusement dévoués. Ypermann

2.7.4.58. CONFIRMATION DU MARCHE DE CONSOLIDATION DE LA PEINTURE ROMAINE, DATE DU 16 JUILLET 1909

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Sous-Secrétariat d'Etat des Beaux-Arts Division des Services d'Architecture département : Ille-et-Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe Langon

Bureau de la Liquidation des dépenses et des contentieux Règlement de compte général

Objet des dépenses : consolidation de la fresque Marché approuvé le 16 juillet 1909 Dépense autorisée : 2000 F payer par l'Etat

57 créanciers objets des créances sommes dues M. Ypermann Travaux de peinture 2000 F travaux 2000 F M. Guet honoraires d'architecte : 5 % 100 F honoraires d'inspecteurs : 2,5 % 50 F Total 2150F

Le préfet d'Ille-et-Vilaine

Ressources Récapitulation Beaux-Arts : 2000 F Montant des ressources : 2000 F Total : 2000 F Montant des dépenses : 2150 F Excédent : 150 F charge du Budget des Beaux-Arts reste ordonnacer sur le Budget 1909 : 2150 F approuvé le 18 mars 1910

2.7.4.59. CORRESPONDANCE DU 25 MARS 1910

Beaux-Arts Monuments Historiques

le 25 mars 1910 Le préfet d'Ille-et-Vilaine Monsieur le Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts

le 26 février et 18 mars vous m'avez adressé les décomptes approuvés pour la restauration de l'église des Iffs et de la chapelle Sainte-Agathe Langon.

Ces dépenses qui s'élèvent en totalité 9274 F 85 devant être prélevée sur les ressources du Budget de 1909 je vous serais reconnaissant, Monsieur le Sous-Secrétaire d'Etat de vouloir bien me faire parvenir une ordonnance de pareil somme afin de me permettre de délivré les mandats de paiment avant la clôture de l'exercice.

2.7.4.60. CORRESPONDANCE DU 31 MARS 1910

République Française

Ministère de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes Sous-secrétariat des beaux-arts Division des services d'architecture

note : Préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 5 avril 1910

Liquidation des dépenses et contentieux

Palais-Royal, le 31 mars 1910

Le sous secrétaire d'Etat des beaux-arts monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine

En réponse votre lettre du 25 de ce mois j'ai l'honneur de vous informer que, par deuxordonnances de délégation n 3003 et 3099 en dates du 24 et 25 mars courant une somme total de 9274 F 85 a été mise votre disposition sur les fonds du chapitre 44 du budget des Beaux-Arts de l'exercice de 1909 afin de vous permettre de délivrer les mandats de paiements

58 relatifs aux travaux éxécutés l'église des Iffs et la chapelle Saint-Agathe de Langon (Ille-et- Vilaine).

2.7.4.61. DEVIS DESCRIPTIF ET ESTIMATIF, DATE DU 1ER AOÛT 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts commune : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe

Travaux de conservation et de restauration des Monuments Historique Devis descriptif et estimatif travaux a exécuter en vue du dégagement de la chapelle

Montant du devis : 3223,06 F ; auteur du devis : M. Guët

Art. n Désignation des travaux Chapitre unique 1/ démolition du mur de clôture en moellons jusqu' 0,60 cm du sol compris rangement matériaux 13,00 +18,50 +6,00+1,00+5,00 = 49 ml * 1,50 m de haut. déd. 74m2 25 3,50 259,87 21 arasement et reprise partielle, estimation 80,00 3/ chaperon en pierre dure avec pentes, saillies 3m3 96 90,00 356,40 carmiers 4/ taille sur pierre dure 43m2 56 13,00 566,82 5/ établissement d'une grille en fer, barreaux ronds de 16 mm, traverses, hautes et basses, de 1 m 40 de haut compris peinture au minium et pose 49ml50 21,00 1039,50 6/ arc boutant en fer, d'angle, compris peinture au minium 5 8,00 40,00 11 arc boutant en fer, courants, compris peinture au minium et plus value pour décrochement suivant la pente du mur 20 7,00 140,00 8/ scellement des arcs-boutant d'angle, au ciment compris trous et raccords 5 5,00 25,00 91 scellement des arcs-boutants xcourant, au ciment compris trous et raccords 20 4,00 80,00 10/ peinture l'huile 2 couche sur grille et arcs boutants 138m2 60 1,00 138,60 Total 2725,65 Somme valoir pour imprévus l/10e 272,56 Total travaux 2988,21 hon. archi 5% 149,90 hon. inspect 2,5 % 74,95 Total de la dépense 3223,06

Paris, le premier août 1910 Guët note : approuvé le 22 décembre 1910, le sous secrétaire d'Etat des beaux-arts

59 2.7.4.62. CORRESPONDANCE DU 7 NOVEMBRE 1910

République Française

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux Arts Sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts Divisions des services d'architectures Ille-et-Vilaine Langon Chapelle Sainte-Agathe note : Préfecture d'Ille-et-Vilaine, arrivé le 8 nov. 1910 ; a été fait le 8 novembre

Palais-Royal, 7 novembre 1910

Le Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts M. le Préfet d'Ille-et-Vilaine

A la date du 31 août 1910, je vous ai addressé, un devis approuvé de 2565 F relatif la restauration de la chapelle Sainte-Agathe Langon et l'autorisation d'entreprendre les travaux prévus ce devis.

Une erreur de chiffre s'étant glissé lors de la copie de ce devis, dont le montant doit, de ce fait, être porté une somme supérieure, je vous serait obligé de vouloir bien me retourner, en vue de cette rectification, le devis de l'autorisation précitée.

Par délégation le chef de la division des services d'architectures (signature illisible)

2.7.4.63. CORRESPONDANCE DU 28 DÉCEMBRE 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Division des services d'architecture département : Ille et Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe de Langon

Bureau de la liquidation des dépenses et du contentieux

Travaux de l'Etat Architecte : M. Guët approbation du marché devis de 3223,06 F approuvé le 22 décembre 1910 dépense autorisée 3223,06

Paris, le 28 décembre 1910 Titulaire objet des marché forme M; Quelin maçonnerie divers gré gré évaluation rabais % cautionnement 2725,65 F 1,00 néant

2.7.4.64. CORRESPONDANCE DU 28 DÉCEMBRE 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Division des services d'architecture Monument historique département : Ille-et-Vilaine ; commune : Langon ; édifice : chapelle Sainte-Agathe

60 architecte : Guët ; devis 3223,06 F approuve le 22 déc 1910

Travaux de l'Etat - Autorisation d'entreprendre les travaux

Palais Royal le 28 décembre 1910

2.7.4.65. REGLEMENT POUR TRAVAUX, APPROUVE LE 22 MARS 1912

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Division des services d'architecture Sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts département d'Ille-et-Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe de Langon

Bureau de la liquidation des dépenses et du contentieux

Règlement du compte général objets des dépenses : murs et grilles de clôture

devis de 3223,06 F : approuvé le 22 décembre 1910 dépense autorisée 3223,06 F

créanciers objets des dépenses sommes dues M. Quélin travaux de maçonnerie 2926,21 F divers M. Guet hon. archi 5 % 146,34 M Pariset hon. inspect. 2,5 % 73,17 3146,42

approuvé le 22 mars 1912

( monsieur le préfet d'Ille-et-Vilaine)

2.7.4.66. BORDEREAU DE MANDAT EN DATE DU 18 AVRIL 1912

République Française Préfecture d'Ille-et-Vilaine 2ème division

Bordereau des mandat adressés par le préfet d'Ille-et-Vilaine le 18 avril 1912 monsieur le préfet de la Seine

désignation des services chapitres montant des mandats n des mandats Instruction publique 99 2926,91 n 7 M. Quelin des Beaux-Arts 181,18 n 5 M. Guet 146,34 n 8 M. Guet

2.7.4.67. CORRESPONDANCE DU 19 AVRIL 1912

Entreprise de travaux publics Restauration des édifices diocésains et monuments historique Ancne Mon Lemoine et Quelin H. Quélin, Suer 4, passage Dechambre, 4

61 35, rue Falguière Paris Téléphone 730-58 note : 22 avril, répondu mandat de 2926 F 91 ; adressé le 18 par indétermédiaire du préfet de la Seine

Paris, le 19 avril 1912 Monsieur le Préfet 2ème division Rennes

J'ai été avisé par le Ministère des Beaux Arts de la liquidation de compte des travaux exécutés la chapelle Sainte-Agathe de Langon. Au cas où il manquerait quelque chose pour le mandatement je vous serais reconnaissant de bien vouloir me le dire afin de pouvoir toucher le mandat.

Ci joint 1 timbre 0,10 pour l'envoi du Mandat si vous le voulez bien.

Veuillez agréer, Monsieur le préfet, l'assurance de ma considération distinguée

Quélin

2.7.4.68. CORRESPONDANCE DU 19 AVRIL 1912

Entreprise de travaux publics Restaurations des édifices diocésains et monuments historiques Anciennement Mon. Lemoine et Quelin H. Quelin Successeur 4, passage Dechambre, 4 Paris Tel 730-58.

note : arrivé au cabinet du Préfet d'Ille et Vilaine le 22 avril 1912 22 avril, répondu mandat de 2926.91 adressé le 18 par intermédiaire du Préfet de la Seine

Paris, le 19 avril 1912 Monsieur le préfet, 2ème division Rennes

J'ai été avisé par le Ministre des beaux-arts, de la liquidation du compte des travaux exécuté la Chapelle Sainte-Agathe de Langon au cas ou il vous manquerait quelque chose pour le mandatement.

Je vous serait reconnaissant de bien vouloir me dire afin de pouvoir toucher le mandat.

Ci-joint 2 timbres pour l'envoi du mandat si vous le voulez bien.

Veuillez agréez...

2.7.5. SOUS-SERIE 9T : FONDS "ALFRED RAME"

Seuls les textes sont conservés aux archives départementales (les dessins sont conservés au Musée de Bretagne Rennes)

62 2.7.6. Sous-SERIE 17T

Cote 17Tc, liasse 1 : notice sur les monuments du département (Ille-et-Vilaine), présentée au préfet par F. Mainguy en 1817.

2.8. NOTICE DE LANGLOIS (RÉF. 1.119)

2.8.1. TROIS LITHOGRAPHIES DE CHARLES LANGLOIS (SIGNÉES), GRAVÉES PAR LANDAIS ET LEROY, RENNES, 1839 :

- 1 - "Dessin au trait rouge existant la voûte de l'abside de la chapelle de Langon (dépt. d'Ille et Vilaine) - 2 - Elévation géométrale de la façade ouest de la chapelle de Langon (dépt. d'Ille et Vilaine) - 3 - Elévation géométrale de la façade ouest de la chapelle de Langon (dépt. d'Ille et Vilaine).

2.9. DOSSIER LANGON : 7FA145 (ANCIEN DOSSIER 4J145)

2.9.1. DOCUMENTS DIVERS

Document n 1: Une lithographie signée Langlois, gravée par Landais Rennes, 1841. "Peinture et fresque présumée antique (fresque byzantine et Vénus anadyomène), découverte sous la voûte de l'abside de la chapelle Sainte-Agathe de Langon (dépt. d'Ille et Vilaine), et notes d'accompagnement.

Document n 2 : deux petits dessins l'encre rouge reprenant la lithographie (sans mention d'auteur).

2.9.2. BULLETIN DE LA SOCIETES DES ANTIQUAIRES DE FRANCE 1914-1921 P. 250 ET SUIVANTE (CODE THEODORIEN)

extrait d'article découpé

Les premières peintures païennes ont dû être recouverte au Vème ou Vième en vertu des constitutions ou des décrets (des décisions interprétant les loi en vigueur) de ce temps, qui ordonnaient la déposition des idoles dans des endroits désignés. Les peintures devaient être effacées ou chargées de nouveaux sujet (trouvaille d'Arles et Vaison pour les statues des divinités ou des empereurs.

2.9.3. NOTE MANUSCRITE NON DATEE, NON SIGNEE

A Ramé, sur les dessins de lui, conservés au Musée archéologique de Rennes, a fait figurer un amour ailé cheval sur le dauphin. Charles Langlois ne l'indique pas. En 1926 on ne le voit pas (l'oiseau, dont la présence ne s'explique pas, est bien frustre). Le dessin de Langlois semble plus exact.

2.9.4. ARTICLE DECOUPE ET NOTE MANUSCRITE D'UN ARCHIVISTE : FOND DES BOUILLONS.

Notre société ne reçoit pas le Bulletin Monumental ; cependant il parait utile de signaler une note de monsieur Blanchet. Un édifice ancien de Langon (vol. de 1921 pp. 154 158).

63 Dans cette réplique au mémoire publié par messieurs Maître et Douillard dans la mesure (année 1920, pp. 5 26), l'auteur démontre que l'édifice est de construction gallo-romaine et qu'il n'y a aucune raison de croire que le monument ai été construit par des chrétiens, puis converti en temple de Vénus lors d'un prétendu 'retour offensif du paganisme qui se serait produit entre le Vème et le VII siècle.

2.9.5. NOTE BIBLIOGRAPHIQUE PAR ALFRED RAME (MANUSCRITE)

Semaine religieuse de Rennes - 8 juin 1878

Guillotin de Corson.- Origine paroissiale de Langon

2.9.6. NOTE MANUSCRITE D'ALPHRED RAME, NON DATÉE

Dans l'antique chapelle Sainte-Agathe : - statue polychome de cette sainte - reste d'un cercueil - deux chapitaux renaissance - un débris de stèle personnage.

2.9.7. EXTRAIT D'ARTICLE DÉCOUPE, NON DATE, NON RÉFÉRENCE

Monsieur le Comte de Laigue, lit un travail sur les curiosités archéologiques de la commune de Langon et déplore les actes de vandalisme auquels se livrent ses habitants. La chapelle Sainte-Agathe, ancien temple romain dédié Vénus, fut consacré Saint Véner, lors de la christianisation du pays, puis Saint-Vénier le remplaça, et on a substitué récemment celui de Sainte-Agathe.

2.10. DIVERS

Le dossier des affaires générales contient la réponse succincte du préfet d'Ille-et-Vilaine la circulaire de 1837 et un tableau des monuments d'Ille-et-Vilaine la date de 1839. La chapelle Sainte-Agathe y figure, sans autre renseignement

64 3. ARCHIVES DEPARTEMENTALES DU MORBIHAN

3.1. BIBLIOGRAPHIE D'ORIENTATION

Gréco 1985 GRECO- Répertoire des visites pastorales de la France : première série, anciens diocèses (jusqu'en 1790) - Tome 4 : La Rochelle - Ypres, Bâles.- édition du C.N.R.S.. carte du diocèse par N. Sanson, 1/300 OOOème, Paris, Bibliothèque nationale, cartes et plans Ge CC 1293 25 carte du diocèse par Cassini, l/86400ème : 1783-1789

Lémenée 1889 LEMENEE (chanoine J.M.).- Histoire du diocèse de Vannes, Vannes (2 volumes).

Lémenée 1891-1894 LEMENEE (chanoine J.M.) - Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes. (2 volumes)

Luco1908 LUCO (abbé).- Pouillé historique de l'ancien diocèse de Vannes.- Vannes

3.2. GEOGRAPHIE ECCLESIASTIQUE

Le diocèse de Vannes a été crée au Ve siècle et correspond l'ancienne civitas des Vénètes. Il est limité au sud par l'océan Atlantique, l'Ouest par l'Ellé, au nord par le cours supérieur du Blavet et de l'Oust jusqu' Malestroit et l'Est par le Vilaine. Il contenait 172 paroisses réparties en 6 doyennés (Pont-Belz, Guéméné-des- Bois, Guéméné, Porhoët, Carentoir et Péaule) et quatre territoires (Vannes, Redon, Rieux et Belle-Ile qui est l'ancienne officialité relevant directement de Rome jusqu'en 1666).

3.3. ETATS DES SOURCES

Les procès-verbaux de visite de l'ancien diocèse de Vannes ont quasi totalement disparu. Un seul registre est conservé aux Archives départementales du Morbihan. Le reclassement récent des fonds anciens des archives départementales du Morbihan a permis de retrouver deux procès-verbaux et plusieurs mandements qui attestent le zèle visiteur de l'évèque Charles Jean de Bertin 1746-1774.

Sébastien de Rosmadec (1622-1646 - Armelle Sentilhes

du 2 au 25 juillet 1635 évèque 99 paroisses visitées Procès verbaux : archives départementales du Morbihan 41 G 308 publié dans ESTIENNE 1901 Estienne (C.).-p. 147-153 utilisé par A. Croix - L'histoire d'un trait de mentalité : les Caquins de Bretagne MSHAB t. 86, 1979 p. 553- 564.

Charles Jean de Bertin 1746-1774

du 11 juillet au 16 octobre 1748 évèque une partie du Porhoët

65 liste de visite Archives diocésaines de Vannes, fond ancien, liasse n 5 microfilm aux archives départementale du Morbihan 1 Mi 211 du 27 juillet au mois de septembre 1750 évèque l'ensemble du diocèse : procès verbal Archives diocésaine de Vannes, fond ancien, liasse n 5 microfilm aux archives départementales du Morbihan 1 Mi 211 du 5 août au 5 octobre 1763 évèque ensemble du diocèse : procès verbal Archives diocésaines de Vannes, fond ancien, liasse n 5 (1 p. imprimée) microfilm au archives départementales du Morbihan 1 Mi 211

1768 L'évèque ou ses vicaires généraux (dont l'abbé de Villogonan, l'abbé de Coëtcanton et l'abbé du Plessis) ensemble du diocèse (liste de visite - mandatement du 19 mai 1768 annoçant les dates et l'itinéraire suivit) Archives diocésaines de Vannes, fond ancien, liasse n 5, affiche imprimée microfilm aux archives départementales du Morbihan 1 Mi 211 du 22 juillet 1771 au 27 octobre 1772 L'évèque ou ses vicaires généraux ensemble du diocèse (liste de visite - mandatement en date du 4 juillet 1771 anonçant les dates et l'itinéraire suivit) Archives diocésaines de Vannes, fond ancien, liasse n 5, affiche imprimée microfilm aux archives départementales du Morbihan 1 Mi 211

5 juillet au 12 août 1773 évèque 18 paroisse (liste de visite) Archives diocésaines de Vannes, fond ancien, liasse n 5 microfilm aux archives départementales du Morbihan 1 Mi 211

66 4. ARCHIVES DU MUSEE DE BRETAGNE

Musée de Bretagne 20, quai Emile Zola 35000 RENNES

4.1. ICONOTHEQUE

Cliché 84-2889-N-l Chapelle Sainte-Agathe Relevé original de la peinture romaine en cours de dégagement par Charles Langlois, 1840 (dessin la mine de plomb)

Cliché 84-2890-N-l Chapelle Sainte-Agathe Relevé original de la peinture romaine après dégagement par Charles Langlois, 1840 (dessin mine de plomb). C'est ce dessin qui sera reproduit lithographier.

Cliché 95-7115-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Relevé original de la peinture du haut-Moyen-Age par Charles Langlois (sans doute 1839) (dessin l'encre ou la craie grasse), détail de la scène principale.

Cliché 84-2960-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : façade sud. Ce dessin sera lithographié. (élévation géométrale de la façade sud de la chapelle de Langon (Ille-et-Vilaine)

Cliché 83-1268-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Lithographie signée Charles Langlois (1839) "Elévation géométrale de la façade sud de la chapelle de Langon (dépt. d'Ille-et-Vilaine)"

Cliché 84-2899-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : mur pignon ouest. Ce dessin sera lithographié. (élévation géométrale de la façade ouest de la chapelle de Langon (Ille-et-Vilaine))

Cliché 84-2897-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : mur pignon est et abside (intérieur)

67 Cliché 84-2896-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : détail de la maçonnrie antique, et esquisse de la stèle.

Cliché 84-2895-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : coupe longitudinale

Cliché 84-2898-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis perspectif par Charles Langlois (sans doute 1839) : façade sud et abside

Cliché 85-7114-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Esquisse l'encre (façade sud et encre). Signature non identifiée

Chiché 84-2894-N-l Chapelle Sainte-Agathe Lithographie, réalisée sans doute partir d'un relevé de l'Abbé Brune (1846) "Façade méridionale de la chapelle de Langon"

Cliché 95-7118-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Photographie de la façade sud et de l'abside, avant la restauration de 1903. On peut encore voir le mur du cimetière paroissial derrière la chapelle.

Cliché 95-7117-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Photographie de l'abside et du mur pignon est avant la restauration de 1903. On peut voir le calvaire qui accompagnait la chapelle l'intérieur du cimetière paroissial

Cliché 95-7116-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Photographie de la stèle avant sa mise en place au dessus de l'entrée de la façade sud par Pariset, en 1903

68 Musée de Bretagne. Cliché 84-2889-N-l Chapelle Sainte-Agathe Relevé original de la peinture romaine en cours de dégagement par Charles Lang>ois, 1840 (dessin à la mine de Musée de Bretagne. Cliché 84-2890-N-l Chapelle Sainte-Agathe Relevé original de la peinture romaine après dégagement par Charles Langlois, 1840 (dessin à mine de plomb). C'est ce dessin qui sera reproduit lithographie . Musée de Bretagne. Cliché 95-7115-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Relevé original de la peinture du haut-Moyen-Age par Charles Langlois (sans doute 1839) (dessin à l'encre ou à la craie grasse), détail de la scène principale. ! U

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Musée de Bretagne. Cliché 84-2960-N-l S^^SX- CaHes U^ois (sans dou.e >S„) : façade sud Ce d.ss.n sera u.^aplué. SSâL geomé.ral. de la façade sud de la chapelle de La« on (llle-et-V,la,ne) E Musée de Bretagne. Cliché 83-1268-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Lithographie signée Charles Langlois (1839) "Elévation géométrale de la façade sud de la chapelle de Langon (dépt. d'Ille-et-Vilaine) —1>_- ROooa ci a 3CI COQÛo rjiJ <"> ''UOjoQCnSi1 ~ Ci c no t> o ai»r> C, fOCooc'aci); - T^ÎSEF1- ■*> o o ci o- o 000 o OL-n t>oBr^ y<—n—» OÛÛPD 0 On p(- DODSooocio'onéôî î^cscri aaap a o Ooo

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Musée de Bretagne. Cliché 84-2899-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : mur pignon ouest. Ce dessin sera lithographié (élévation géométrale de la façade ouest de la chapelle de Langon (IIle-et-Vilaine)) Musée de Bretagne. Cliché 84-2898-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis perspectif par Charles Langlois (sans doute 1839) : façade sud et abside Musée de Bretagne. Cliché 84-2897-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : mur pignon est et abside (inteneur) Musée de Bretagne. Cliché 84-2896-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : détail de la maçonnrie antique, et esquisse de stèle. Musée de Bretagne. Cliché 84-2895-N-l Chapelle Sainte-Agathe Croquis d'architecture par Charles Langlois (sans doute 1839) : coupe longitudinale Musée de Bretagne. Chiché 84-2894-N-l Chapelle Sainte-Agathe Lithographie, réalisée sans doute à partir d'un relevé de l'Abbé Brune (1846) "Façade méridionale de la chapelle de Langon" Musée de Bretagne. Cliché 95-7U8-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Photographie de la façade sud et de l'abside, avant la restauration de 1903. On peut encore voir le mur du cimetière paroissial derrière la chapelle. A

Musée de Bretagne. Cliché 95-7117-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Photographie de l'abside et du mur pignon est avant la restauration de 1903. On peut voir le calvaire qui accompagnait la chapelle à l'intérieur du cimetière paroissial Musée de Bretagne. Cliché 95-7116-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Photographie de la stèle avant sa mise en place au dessus de l'entrée de la façade sud par Pariset, en 1903 Musée de Bretagne. Cliché 85-7114-N-2 Chapelle Sainte-Agathe Esquisse à l'encre (façade sud et encre). Signature non identifiée 5. ARCHIVES DU SERVICE DE L'INVENTAIRE GENERAL DE BRETAGNE

Fichier des plans de la Bibliothèque du Patrimoine (Direction du Patrimoine, Hôtel de Croisille, 8 - 10 rue du Parc Royal, Paris : liste par commune.

Langon :

"Sirène, dauphin et poissons, 1897". "Sirène, dauphin et poissons, Langlois". plan échelle 0.01. plan : élévations des faces principale, postérieure, latérales sud et nord, coupes transversale et longitudinale, détail. Langlois 1839. "vue intérieure de l'abside de la chapelle Sainte-Agathe, indiquant une peinture antique autrefois recouverte par un dessin de style byzantin". Langlois 1841. croquis perspectif : plan de situation l'échelle 1.01. Pariset 1904. "élévation géométrale de la façade sud l'échelle 0.02" (lithographie). Langlois. "projet de modification de l'entourage de la chapelle en vue de la création d'une place publique", plan l'échelle 0.01 sur calque.

69 6. ARCHIVES DU SERVICE DES BATIMENTS DE FRANCE

Sont conservés au service de Rennes, tous les documents relatifs aux travaux d'entretien et de restauration de la chapelle entre 1945 et 1983. On trouve des notes de service aux entreprises concernées, des décisions d'engagement de financement, etc..

6.1. REPERTOIRE CHRONOLOGIQUE DES OPERATIONS EFFECTEES SUR LA CHAPELLE SAINTE-AGATHE

30 octobre 1945

Entreprise de couverture François Hériau (Langon) : facture

Monument de France, chapelle Sainte-Agathe langon (Ille-et-Vilaine) doit (...) pour réparation de toiture fourniture et pose d'ardoise : nombre 38

le 30 octobre 1945

mai 1947 demande et projet : - mise en place d'un paratonnerre. - exécution de réparation de la porte, de préférence en châtaignier, de lui donner le même profil que celui qui s'y trouvait. - réparation de la couverture de l'abside, en utilisant les vielles ardoises qui se trouvent dans la chapelle,

juin 1947 la commune demande un financement pour l'entretien de la chapelle, qu'elle a assuré pendant toute la guerre,

juillet 1947 - lettre : travaux de réparation effectués depuis mai 1947

janvier 1948 règlement des travaux de couverture

octobre 1949 demande l'entreprise Riaud d'effectuer les travaux de couverture, plus particulièrement sur l'abside.

30 octobre 1949 facture des monuments historiques F. Riaud (couverture) pour la réparation de la toiture (réparation faite depuis le 20 courant).

juillet 1958 le conseil municipal attire l'attention sur le mauvaise état de la chapelle, souhaite des travaux, en charge les Beaux-Arts et le Département car propriété de la commune. Commune ne verse pas de contribution annuelle au titre du strict entretien.

70 octobre 1960 demande de devis pour assurer la sauvegarde de Sainte-Agathe et restaurer la fresque, émanant du Directeur Régional de l'Architecture. Des spécialistes donnent des avis alarmant sur l'état de la fresque. Si l'on ne fait pas de travaux sérieux rapidement, la fameuse fresque de la chapelle Sainte-Agathe se détachera et se détériorera rapidement. août 1962 Ingénieur TPE, mairie. projet de modification du mur de clôture de la chapelle

septembre 1962 Architecte en chef des M. H. avis défavorable au projet de modification de la clôture, établissement éventuel d'un projet de fouilles de dégagement des abords de la chapelle

octobre 1962 demande d'ajournement du projet de modification de la clôture de la chapelle Sainte-Agathe, des fouilles seront effectuée l'occasion de ces travaux.

novembre 1963 Commune projet : aménagement autour de la chapelle

février 1966 enlèvement du calvaire côté de la chapelle

avril 1968 Conservateur M.H. ??? engagement concernant les 3 crédits d'urgence pour exécution de travaux l'occasion du Congrès de la Société National d'Archéologie réfection de la couverture de la Chapelle (entreprise Hériaud)

4 mai 1968 réfection de la couverture de la chapelle engagement d'une somme de 18740 F par la Conservation Régionale des Bâtiment de France.

6 mai 1968

Ministre des affaires culturelles Direction de l'architecture Conservation régionale des bâtiments de France

Ille-et-Vilaine - Langon - Chapelle Sainte-Agathe

nature de l'opération : réfection de la couverture de la chapelle Sainte-Agathe en ardoises des lacs de 6 8 mm une somme de 18740 F est engagée pour la réalisation des travaux Rennes, le 6 mai 1968

entreprise : Hériau - nature des travaux : couverture Hériau Roger, entreprise de couverture, Les lacs, Saint-Aubin-des-Landes (35) s'engage exécuter la chapelle Sainte-Agathe de langon tous les travaux de sa profession (...), (...) les travaux seront exécutés dans un délai global de 4 mois compter de la date de l'ordre de service initial Saint-Aubin-des-Landes, le 5 avril 1968

avis de mandatement : travaux de couverture exécuté en avril 1968

71 3 juillet 1968

Monuments historiques Ille-et- Vilaine - Langon - Chapelle Sainte-Agathe référence n : 1672

3 juillet 1968 ? Henri Coùasnon, architecte des bâtiments de France Monsieur le Maire de Langon

Monsieur le Maire,

Jai constaté que la chapelle Sainte-Agathe restait ouverte tout venant. Aussi ai-je cru bon de fermer la porte clé et de déposer cette dernière votre domicile.

Cette chapelle a besoin de réparation sur ses toitures, sur ses grilles rouillées et tordues, pour combattre l'humidité qui ne cesse de faire des dégâts un rejointoiement et l'aménagement d'un caniveau en pierre au pied des murs sont nécessaires.

Les abords ont besoins d'être dégagés notamment du socle d'un énorme calvaire démoli et d'un amoncellement de fagots et d'ordures situé entre ce socle et la grille de l'enclos de la chapelle.

Il s'agit ici d'un édifice appartenant uniquement la commune, c'est donc bien a elle de financer ces travaux. Cependant, étant donné qu'elle est classée parmi les Monuments Historiques depuis 1840, les travaux ont toujours été effectués frais commun entre l'Etat et la Commune.

Depuis quelques années, le Conseil Municipal s'obstine refuser toute participation financière sousprétexte que le cantonnier rémunéré par la Commune se charge de veiller l'entretien des abords. Cette participation dérisoire ne permet pas de maintenir en bon état ce petit monument qui attire Langon beaucoup de Touristes.

En conséquence, je vous demande une fois encore, de bien vouloir faire inscrire au budget communal ou de prélever sur le chapitre des crédits réservés chaque année l'entretien des bâtiments communaux une somme de 50000 F qui permettra peu peu de remettre l'édifice en état grâce aux subventions de l'Etat qui viendront s'ajouter au fonds de concours que je vous demande de faire voter par le Conseil Municipal.

Pour augmenter cette participation vous pouvez étudier la possibilité de faire payer un droit d'entrée qui, j'en suis sûr, permettrait de plus de rémunérer la personne qui se chargerait d'accompagner les visiteurs.

E conclusion, je vous demande de bien vouloir faire inscrire votre budget additionnel une somme de 50000 F et de m'adresser l'extrait de la délibération par laquelle cette somme aura été votée.

Aux termes de la loi du 31 décembre 1913 concernant les Mnuments Historiques, aucun travail ne doit être fait sur les édifices classés ou inscrit sans l'autorisation préalable de l'Administration des Beaux-Arts. Or, j'ai constaté que vous aviez fait rejointoyer les murs de l'abside et des absidioles de l'église Saint-Pierre et que vous aviez fait construire tout autour des caniveaux en cimant.

Ce travail, bien quexécuté correctement, n'est pas en harmonie avec le caractère ancien de l'église de Langon. Il eu fallut apporter plus de soin aux travaux de rejointoiement et effectuant ce travail avec du mortier de chaux sans ciment. Quant aux canivaux, il fallait prévoir un pavage ou des dalles en pierre.

72 Il était nécessaire, en effet de préserver les fondations de l'église mais le procédé employé est d'un effet regrettable, je suis obligé de faite toute réserve sur le maintien de ces aménagement.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments distingués. septembre 1968 Conservateur B.F. Inspecteur des M.H. Auzas proposition de restauration intérieure retenue après restauration de la couverture entreprise l'occasion de la visite du Congrès de la Société National d'Archéologie, restaurer la fresque (devis du 10 septembre) est le plus urgent (si cette opération retenu, au programme 'objet mobilier' de 1969. juin 1969 projet : mettre profit la restauration de la fresque pour exécuter des travaux de maçonnerie, vitrail, pour la présentation de l'édifice, demande de devis.

novembre 1969 Commune délibération du conseil municipal qui ajourne le vote de son fonds de concours (3750), une participation de la commune de 2000 F. est inscrite au budget additionnel de 1969. demande de vote de la mairie pour ajouter la restauration de la fresque quelques petits travaux (impossible de restaurer la fresque sans refaire les fenêtres).

janvier 1970 devis de 16503.38 pour l'aménagement de l'extérieur de la Chapelle approuvé par lettre du 6 octobre. demande, par lettre du 6 octobre, du Conservateur des B.F. au préfet d'Ille et Vilaine de négociation d'un fond de concours de 7500 F. avec la commune da Langon, pour travaux de restauration (fenêtre du fond, volet, porte d'entrée).

octobre 1970 Conservation Régionale des Bâtiment de France augmentation de 2220.33 F de la dépense n 13 de 1969 (de 40000frs.)consacrée aux objets mobiliers de Bretagne 4000 F seront consacrés la remise en état de la fresque de Vénus Langon. aménagement extérieur de la chapelle engagement d'une somme de 16650 F. (maçonnerie, rejointoiement, menuiserie, vitraux, peinture). + lettre d'engagement des entreprises concernées.

7 octobre 1970

Ministère d'Etat des affaires culturelles Direction de l'architecture Conservation régionale des bâtiments de France de Rennes

Ille-et-Vilaine - langon - chapelle Sainte-Agathe - peinture murale

Augmentation de la dépense n 13 de 1969 une somme de 2220,33 F est engagée en augmentation de la dépense n 13 de 1969 d'un montant de 40000 F et la porte 42220,33 F en vue des travaux exécuter sur les objets mobiliers classés de la région Bretagne : sur cet engagement un montant de 4000 F est consacré la remise en état d'une peinture murale représentant "Vénus au Bain" située dans le ul de four de l'abside de la chapelle Sainte-Agathe Langon.

Rennes, le 7 octobre 1970 restaurateur : M. Robert Baudouin, 6 rue Ballu, paris 9ème

73 29 octobre 1970

Ministère des affaires culturelles Direction de l'architecture Conservation régionale des bâtiments de France département : 35 localité : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe

nature de l'opération : aménagements extérieur de la chapelle une somme de 16650 F est engagée pour la réalisation de l'opération

fait Rennes, le 29 octobre 1970

entreprise : Nature des Travaux montant Ricordel terr., maç., rejoint. 10260 Gendron-Lecoublet menuiserie, quincaillerie 4000 Briand vitraux 1000 peinture 440

3 lettres d'engagement des dits entrepreneurs :

* entreprise Ricordel - 16, rue de Vannes, Redon s'engage exécuter la chapelle Sainte-Agathe de langon tous les travaux de sa profession (...), (...) les travaux seront exécutés dans un délai global de 4 mois compter de la date de l'ordre de service initial Redon, le 26 octobre 1970 nature de l'opération : aménagement extérieur travaux de : terrassement, maçonnerie, rejointoiement, pavage

* Briand Robert : entreprise de Vitraux d'art; 8 rue Hoche; Rennes s'engage exécuter la chapelle Sainte-Agathe de langon tous les travaux de sa profession (...), (...) les travaux seront exécutés dans un délai global de 4 mois compter de la date de l'ordre de service initial Rennes, le 26 octobre 1970 nature de l'opération, aménagement extérieur travaux de : vitraux

* Lecoublet Yvonne, entreprise Gendron et Lecoublet ; 10, rue Armand Barbès, Rennes s'engage exécuter la chapelle Sainte-Agathe de langon tous les travaux de sa profession (...), (...) les travaux seront exécutés dans un délai global de 4 mois compter de la date de l'ordre de service initial Rennes, le 26 octobre 1970 nature de l'opération : aménagements extérieur travaux de : menuiserie, quincaillerie

mai 1971 l'Inspecteur Auzas souhaite une amélioration des travaux effectués dernièrement (clôture, vitraux, joints) et estime que le manque d'aération met la fresque en danger., fresque qui parait d'ailleurs avoir souffert des récents travaux. La présentation des sarcophages n'est pas encore faîte. Il reste un reliquat de 5000 francs pour la présentation de l'intérieur de l'édifice,

octobre 1972 engagement d'une somme de 2200 F. par la Conservation Régional des Bâtiment de France de Rennes pour 'l'arrangement de l'intérieur' de la Chapelle Sainte-Agathe.

74 31 octobre 1972

Ministère des affaires culturelles Direction de l'architecture Conservation régionale des bâtiments de fiance de Rennes

décision d'engagement (fonctionnement, d'une somme de 2200 F département : 35 localité : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe

arrangement de l'intérieur : objets mobiliers architecte des Bâtiments de France : Couasnon Inspecteur des Monuments Historiques : Auzas - restauration : 2000 F - imprévus et hausses : 200 F

nota : l'ordre de service sera délivré par M. Auzas, Inspecteur Principal des Monuments Historiques, qui voudra bien en adresser copie la Conservation Régionale de Renés

Rennes, le 31 oct 1972

février 1973 projet d'installation d'un cordon derrière la porte d'entrée, d'un éclairage de la fresque (spot) et si possible d'une bande sonore explicative.

24 février 1981

Conservation régionale des monuments historiques

résumé : Lettre du conservateur Françoise Hamon au directeur de l'équipement d'Ille-et-Vilaine, pour attirer l'attention sur les dégradations survenues la Fresque, l'apparition de fissures importantes, et souhaiter que des mesures de préservation soient envisagées rapidement (interdiction des Poids Lourds).

Rennes, le 24 février 1981 (copie à M. le Maire de Langon entre autres)

février 1981 souhait que des mesures soit prises pour pallier aux dégradations survenue la fresque,

septembre 1982 engagement d'une somme de 6241.44 pour le rebouchage des fouilles archéologiques.

29 novembre 1982

Ministère de la culture Direction régionale des affaires culturelles

décision d'engagement d'une somme de 6241,44 F F département : 35 localité : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe

nature des travaux : rebouchage du chantier de fouilles : objets mobiliers -rebouchage des fouilles archéologiques : 6241,44 F travaux confiés entreprise Marcel le Huit, le Moulin, 35660 Langon

75 architecte des Bâtiments de France : M. Germaine Inspecteur des Monuments Historiques : M. Mace de Lepinay Rennes, le 29 novembre 1982

25 juillet 1983

Ministère de la culture Direction régionale des affaires culturelles Conservation régionale des monuments historiques

Ordre de service l'entreprise Hurt, "Le Moulin", 35660 Langon, la priant d'exécuter les travaux suivant : nature de l'opération : stricte entretien nature des travaux : remblaiemen du sol extérieur prescriptions particulières : procéder dès réception du présent ordre de service aux travaux prévu dans votre devis du 22 novembre 1982 d'un montant de 62411,44 F. Nota : le drainage initialement prévu devra être suprimé.

facture adressée auS.D.A. Rennes / Conservateur régional des monuments historiques / Maire de Langon Rennes, le 25 juillet 1983

août 1983 engagement d'une somme de 7467.60 F. pour la restauration, consolidation de la fresque, septembre 1983 ordre de service au restaurateur

29 août 1983

Ministère de la culture Direction régionale des affaires culturelles

décision d'engagement (fonctionnement) d'une somme de 7467,60 F département : 35 localité : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe

nature des travaux : consolidation de la fresque : objets mobiliers -restauration 7467,60 F travaux confiés Mme M.F. de Christen; 7, rue Chariot; 75003 Paris architecte des Bâtiments de France : M. Germaine Inspecteur des Monuments Historiques : M. Mace de Lepinay

Rennes, le 29 août 1983

date indéterminée

Monuments historiques Langon - Chapelle Sainte-Agathe

référence n 4362

17 mars 19 1

L'Architecte des bâtiments de France, diplômé par le gouvernement Monsieur François Riaud, couvreur Langon

Monsieur

76 Monsieur le Maire de Langon me signale que la dernière tempête fait des dégâts l'église.

La croix s'incline dangeureseument et menace de tomber sur la chapelle classée.

Je vous serais très obligé de bien vouloir vous rendre d'urgence sur place et faire le nécessaire pour éviter tout accident.

Vous voudrez bien m'adresser votre facture dès que le travail sera exécuté.

Croyez, je vous prie, Monsieur mes sentiments les meilleurs. date indéterminée

Monuments historiques Langon - Chapelle Sainte-Agathe réfn 3495

24 mars 19 1

L'architecte des bâtimentsde France, diplômé par le gouvernement Monsieur le maire de Langon

Monsieur le Maire

Jai l'honneur de vous confirmer l'entretien que j'ai eu avec votre Adjoint au sujet des édifices communaux protégés par les Beaux-Arts

1 ) La chapelle Sainte-Agathe classée parmi les Monuments Historiques par arrêté de 1840 est en assez bon état, part quelques ardoises enlevées au clocheton par la tempête de la semaine dernière. Monsieur Riaud reçu l'ordre de le réparer.

La grille est repeindre, veuillez faire faire un devis comprenant : redressage des barreaux tordus, brossage la brosse métallique fine + 1 couche de minium de plomb + 2 couche de peinture l'huile de lin, la couleur sera échantillonnée en présence de l'architecte.

Veuillez faire prendre une délibération par le Conseil pour participer la moitié de cette dépense, l'Etat prendra l'autre moitié sa charge puisqu'il s'agit d'un édifice classé.

2 ) L'église paroissiale n'est pas classée, mais seulement inscrite, dans ces conditions, l'Etat ne peut pas participer financièrement au travaux, les Beaux-Arts n'ont qu'un droit de contrôle sur l'édifice. Les devis doivent lui être soumis.

Non seulement la croix menace ruine, mais l'ensemble de la flèche également. Jai alerté deux charpentier qui étudieront l'affaire de près et me fourniront les éléments d'un devis.

A défaut d'une subvention de l'Etat, nous essaierons d'obtenir celle du département.

Veuillez agréer Monsieur le maire, L'expression de mes sentiments distingués.

77 7. ARCHIVES DU SERVICE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Palais-Royal 75000 PARIS

7.1. ILLE-ET- VIL AINE - LANGON - CHAPELLE SAINTE-AGATHE. 2EME DOSSIER DE 1919 A ... Versement au service des archives : juin 1993

7.1.1. RAPPORT DE L'ARCHITECTE ORDINAIRE A MONSIEUR PAUL GOUT, ARCHITECTE EN CHEF DES MONUMENTS HISTORIQUES DU DÉPARTEMENT D'ILLE-ET-VILAINE

objet : Chapelle Sainte-Agathe Langon (Ille-et-Vilaine)

La chapelle Sainte-Agathe est un petit édifice qui se trouve situé dans le bourd de Langon en face de la Mairie.

Cette chapelle dont le plan est figuré ci-dessous se compose d'une nef terminée par une abside.

Cet édifice paraît dater de l'époque romaine, en juger par sa construction composée de petits moellons de granit alternés de briques longue et minces formant des zones horizontales.

Ces matériaux sont réunis par un mortier rougeâtre fort résistant.

La porte d'entrée se trouvait autrefois en A, cette baie été bouchée en pierre et mortiers de terre afin de permettre l'emplacement de l'autel actuel.

La porte d'entrée été placée en B et il est remarquer que les parties de mur CD et EF qui sont beaucoup moins anciennes que le reste de l'édifce sont construites en moellons et mortier de terre.

Les artie de l'Epoque romaine qui ont subsiisté présentent encore de la solidité, tandis que les parties plus récentes construites en mortier de terre sont en état complet de vétusté et fortement crevassées.

Il existe cependant quelques crevasses dans le mur de l'abside qui est ancien ; cette partie est en moins bob état que l'autre extrémité de la chapelle.

La couverture de cet édifice est faite avec des vielles ardoises très épaisses. Cette couverture est percée en plusieurs endroits et laisse passer la pluie l'intérieur de la nef.

Le versant au-dessus de l'entrée est abaissé et beaucoup plus mauvais que l'autre côté.

- A l'intérieur de la chapelle, les enduits en mortiers de chaux qui existaient dans la nef sont presque entièrement tombés ce qui donne un aspect très délabré ; les murs sont crevassé, - l'autel n'est composé que d'un bloc de moellons et mortier de terre sans aucun revêtement. Le sol est en terre battue

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La voûte de l'abside sur laquelle on remarque des restes de peinture est fortement crevassée, - il existe encore sur cette voûte une partie d'enduit très résistant, sur lequel on distingue une peinture représentant le buste d'une femme nue entourée de poissons de formes diverses.

La femme est de couleur chair et fort peu visible, les poissons sont rouges et bleus, le fond est gris.

On trouve encore quelque trace d'un badigeon qui devait recevoir autrefois cette peinture.

- Les deus fermes qui composent la charpente sont sans intérêt archéologique et en médiocre état, - les chevrons sont très affaissés et en vétusté.

Les petites croisées qui ont été percées dans la maçonnerie romaine sont munies de grillages en Mauvaise état.

- En résumé, ce petit édifice est fort délabré, surtout en ce qui concerne les parties qui n'ont aucun caractère archéologique.

(note : elle est la propriété de la commune)

- Le sacristain de l'église paroissiale qui possède la clef de la chapelle Sainte-Agathe m'a déclaré que cet édifice était la propriété de l'Etat et que ni le conseil Municipal ni les membre de la fabrique n'y faisait faire de réparation.

Saint-Servan, le 6 février 1903 Pariset

7.1.2. CORRESPONDANCE DU 26 FÉVRIER 1903

Préfecture d'Ille-et-Vilaine Beaux-arts Monuments historiques Chapelle Sainte-Agathe Langon réparation de l'église Rennes, le 26 février 1903 Monsieur le Ministre

Des travaux de restauration ayant été reconnus nécessaires pour assurer la conservation de la chapelle Sainte-Agathe Langon, classé monument historique, vous m'avez demandé par dépèche du 30 janvier dernier, de vous renseigner sur la situation domanial de l'édifice.

Resuites des indications recueillies par PM. le Directeur des Domaines de mon département que la chapelle Sainte-Agathe est propriété de la fabrique de Langon

7.1.3. CORRESPONDANCE DU 31 JANVIER 1903

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments historiques chapelle Sainte-Agathe Langon. le 31 janvier 1903 Ministre au préfet

Monsieur, parmi les édifices classés de l'Ille-et-Vilaine, figure la chapelle Sainte-Agathe de Langon qui présente un intérêt au point de vue de l'art et de l'archéologie.

79 M. Pariset, Architecte ordinaire des Monuments Historiques vient de me soumettre mon approbation un devis des travaux qu'il a reconnu nécessaires pour assurer la conservation de ce petit monument note : demande de renseignement de la domanialité de l'édifice.

7.1.4. CORRESPONDANCE DU 4 JUIN 1904

Rennes, le 4 juin 1904 le Préfet au Ministre

La chapelle Sainte-Agathe est propriété de la commune et non de la fabrique.

L'édifice figure dès l'époque de l'établissement du cadastre au folio de la commune sous le n 924

La chapelle auait été édifiée dans le cimetière alors contigu l'église L'indication du 23 février est fausse.

L'erreur s'explique par le fait que lors du classement, la fabrique avait reçu notification de a loi du 30 mars 1883, ainsi que les documents annexes et avait été considérée comme propriétaire.

Il n'y a pas lieu d'intervenir pour avoir la participation de la fabrique aux dépenses de restauration de la chapelle.

7.1.5. CORRESPONDANCE DU 17 OCTOBRE 1953. QUESTION INTRODUITE EN 1953

Travaux de réparation Palais royal le 17 octobre 1958

Ille-et-Vilaine - Langon - chapelle Sainte-Agathe

Jai pu m'arrété Langon le 0 octobre et visiter la chapelle Sainte-Agathe, classé depuis 1840

Le petit édifice, d'origine gallo-romaine possède une curieuse peinture murale de mAme époque, qui représente Vénus entourés de poissons du moins sa chauce, car l'autre partie disparue. L'ensemble été étudié dans le congrès archéologique de 1856 et dans le Bulletin Monumental de 1839, 1920 et 1921 notamment par A. Blanchet qui pense que l'on est en présence, non pas d'un temple païen, mais d'une ancienne salle de villa romaine et peut-être d'une sale de bains.

Il faut se préoccuper de la peinture qui n'est pas en arfait état et se présente assez mal. Je le signale M. Malesset pour examen et devis.

De plus, l'édifice lui-mêmze a besoin d'une meilleur présentation intérieur et de quelques soins l'extérieur, notamment la couverture du petit campanile. Il faudrait en aviser M. l'architecte en Chef Cornon. Rapport de Auzas Inspecteur des Monuments Historiques concernant divers travaux entreprendre la chapelle Sainte-Agathe de Langon pour assurer meilleur présentation de l'édifice et en particulier de laz peinture mural de la voûte de l'abside représentant Vénus, le 17 octobre 1958.

80 7.1.6.1968

Rapport de l'Inspecteur Principal Auzat sur les travaux de couverture et de conservation de la fresque gallo-romaine.

7.1.7.1970

Devis 3770 R Aménagement extérieur de la chapelle Rapport de l'Architecte en Chef Cornon Devis

7.1.8. RAPPORT DU LABORATOIRE DE RECHERCHE DES MONUMENTS HISTORIQUES, 5 SEPTEMBRE 1977

Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques Château de Champs-sur-Marne 77420 Champs-sur-Marne

5 septembre 1977 Rapport 404 Langon (Dle-et-Vilaine) chapelle Sainte-Agathe peinture gallo-romaine

Conservation des peintures gallo-romaine

Lors de la visite du 01 juin 1977, j'ai examiné l'état de conservation des peintures gallo-romaines de la chapelle Sainte-Agathe. Il avait été signalé au L.R.M.H. que certains phénomène de dégradation était apparus sur ces peintures. Les observations sur place, complétées par des analyses de prélèvements en labo, sont les suivant :

1°) état de conservation De petites fissures sont apparues sur les peintures depuis un an environ. Elles forment un réseau de craquelures qui semble résulter d'une rétraction générale du mortier.

Les peintures ont été restaurées en 1971 après que la chapelle ait été préalablement assainie en 1968 (drainage, toiture, etc.).

On peut donc imputer la cause de cette perturbation à des phénomènes de remontées d'eau ou d'infiitration. Les mesures d'humidité effectuées sur place confirment dailleurs ce diagnostic. Il semble donc, qu'à la suite de la sécheresse de l'été 1976, le mortier de chaux qui contient toujours normalement une certaine quantité d'eau ait atteid un degré hygrométrique exceptionnellement bas qui aurait provoqué cette légère rétraction. Au demeurant, ce phénomène n'est pas alarmant car l'adhérence, la solidité et l'homogénéité du mortier ne sont pas en cause. Une simple remise à jour des restaurations serait suffisante à l'occasion. Il faut toutefois signaler qu'il n'y a apparemment aucun problème urgent quant à la conservation de ces peintures, cependant il sera prudent d'assurer une surveillance annuelle de leur état.

2°) analyse en laboratoire On a pu constater qu'il s'agit vraisemblablement -comme on s'y attendait, compte-tenu de l'époque) d'une technique de fresque, pour autant qu'on puisse en juger par la stratigraphie (les analyses de liant étant impossible après les opérations de restauration).

81 Le principal intérêt réside dans la présence d'un pigment bleu composé de cristaux de smalt (voir les fiches stratigraphiques jointet). La persistance de la couleur bleue, héritées des traditions antique de la période gallo-romaine (puisque ces peintures sont datées du 4ème ou 5ème siècle), permet de penser que son emploi, bien que limité, s'est perpétué à travers le haut Moyen-Age et le Moyen-Age (on a également trouvé du bleu dans les peintures du 12ème siècle) ; l'usage de cette couleur ne serait donc pas apparu brusquement au 13ème siècle comme on l'a souvent supposé.

Marcel Stefanggi Chef du Laboratoire Paulette Hugon Chimiste

82 8. ARCHIVES DU SERVICE REGIONAL DE L'ARCHEOLOGIE

Rapport de sauvetage n° 765. Auteur Jean-Pierre Bardel. Sondages effectués en mai 1982 à l'intérieur de la chapelle Sainte-Agathe de Langon (abside et partie ouest de la nef). Motif d'intervention : futurs travaux de drainage par le Service des Monuments Historique. Contenu du rapport : plan et coupe des sondages (3), clichés (6).

Voir la base de donnée du Service de la Carte Archéologique de Bretagne : entre autre :

- source fouille 1982, chapelle Sainte-Agathe : réf. 31237. - répertoire des sites de la commune de Langon - documents d'archives (sondages de 1952 : nécropole mérovingienne autour de la chapelle). - documents iconographiques. - 2 rapports 1956 et 1957, par Pierre Rolland Giot, sur les obdervations faites à propos de la nécropole du haut Moyen-Age

83 9. ARCHIVES ECCLESIASTIQUES

9.1. ARCHIVES DE LA PAROISSE DE LANGON (PRESBYTÈRE)

On trouve au presbytère de Langon quelques registres paroissiaux non datés, dont un "registre de paroisse ordonné par Monseigneur Claude Louis de Lesquen, évêque de Rennes dans ses statuts" et des Quasimodos (comptes-rendus des réunions du conseil de fabrique). Il serait maintenant nécessaire d'aller consulté les archives diocésaines de Rennes et de Vannes, la paroisse de Langon ayant fait partie, autrefois, du diocèse de Vannes et par suite du concordat de 1801, est entrée dans la nouvelle circonscription du diocèse de Rennes

9.1.1. REGISTRE DE PAROISSE ORDONNE PAR MONSEIGNEUR CLAUDE LOUIS DE LESQUEN, EVEQUE DE RENNES DANS SES STATUTS.

(texte non daté ; sans doute entre 1820 et 1840)

Langon, en langue celtique temple rouge, faisait autrefois partie du diocèse de Vannes, mais par suite du concordat de 1801, il est entré dans la nouvelle circonscription du diocèse de Rennes et fait partie de l'arrondissement et du canton de Redon. (...) Il est difficile de fixer l'époque où la foi a été pour la première fois prêchée en Langon, encore plus de dire le temps de l'établissement de la paroisse. L'on ne peut douter que la religion chrétienne n'y ait pénétré de bonne heure puisque nous voyons sur la fin du cinquième siècle saint Melaine, evêque de Rennes, se retirer à Brain son pays natal, dans un couvent qu'il avait bâti sur les limites mêmes de Langon. Langon possède encore aujourd'hui plusieurs monuments druidiques, entre autres des ceintres formés de grosses pierres, et si l'on en croit le dictionnaire d'Ogée, cette paroisse jouit du monument romain le plus ancien de Bretagne. C'est un vieux temple dédié à Vénus, situé dans l'enceinte du cimetière ; de temps immémorial, il a été converti en chapelle chrétienne sous l'invocation de Sainte Agathe martyre. Cette antiquité a piqué la curiosité de plusieurs amateurs entre autres MM. De la Pylaie et de Penhouet qui sont venus la visiter et y faire des fouilles. (...) [église Saint Pierre]. Par un registre ecclésiastique de 1662, l'on sait que peu de sépultures avaient lieu dans le cimetière, la plupart se faisait dans l'église et celles des enfants dans la chapelle Sainte Agathe, c'est encore autour de de cette chapelle qu'ont lieu les inhumations des petits enfants. L'on comptait avant la Révolution, plusieurs chapelles en Langon. D'abord celle de Saint Michel, située tout près du bourg sur la lande et qui dans un temps du moins , en 1662 était desservie par le vicaire de la paroisse, celle de Sainte Agathe dont on a parlé plus haut et qui est dans l'enceinte du cimetière. Celle du Chêne mort sous l'invocation de la sainte vierge. Il y en avait encore deux autres, l'une au Bot, l'autre à Roche ; ces deux dernières n'existent plus ainsi que celles de saint-Michel, les deux autres sont dans un tel état de dévastation qu'on n'y saurait célébrer les saints mystères. (...) [succession des recteurs] Le presbytère de Langon a été bâti, du moins la maison principale, en 1744. (...) [état et réparations] Tous les biens ecclésiastiques de Langon, tous ceux qui appartenaient directement à l'Eglise, ceux qui étaient attachés aux diverses chapelles, ont été vendus dans la révolution. (...) [possessions de la fabrique] Cette même année 1828, à l'occasion du jubilé universel, dont les exercices durent quinze jours, on planta dans le cimetière un calvaire qui fut béni par M. Hattais, grand vicaire de Redon. (...) [chemins de croix, catéchisme, offices, etc.] Le nouveau cimetière, situé juste à un demi-quart de lieue de l'église, a été établi en 1842, contrairement au non de toute la paroisse et malgré l'opposition formée par le curé et le conseil

84 de fabrique. En vertu d'une permission spéciale, ce cimetière a été béni dans le mois d'avril 1842 à l'exception de la partie basse et à gauche, réservée aux enfants mort-nés. (...)

9.1.2. REGISTRE PAROISSIAL DE LANGON POUR 1841-42-43.

Inhumations pour l'année 1842 : -Sépultures n°l à 12 : pas de mention de lieu. -Sépulture n°13 : Anne Blanchard, fille de Jean et Marie Provost, épouse de Joseph Guérin, âgée de quarante et cinq ans, demeurant à la Chapronnaie, est décédée dans le bourg, le vingt-cinq avril 1842 et inhumée le lendemain dans le nouveau cimetière, en présence de plusieurs qui ne signent. -Sépultures n°14 à 20 : pas de mention de lieu. -Sépulture n°21 : Vénérable et [?] prêtre, messire François, Alexis, Guillaume Lesné, recteur de cette paroisse, (...), décédé à la cure le douze septembre 1842, à l'âge de cinquante et un ans et six mois, inhumé dans le nouveau cimetière le 14 septembre en présence d'un grand [nombre] de prêtres et de fidèles.

9.1.3. QUASIMODO 1880

Séance ordinaire de réunion des membres du conseil de la fabrique, au presbytère, le 4 avril 1880. Le conseil municipal ayant entrepris de faire un escalier pour descendre de la route dans le cimetière en face de la maison du sieur Hautbois, les membres réunis de la fabrique ont cru devoir protester sur la forme suivante : le conseil considérant (...) 1° Que le terrain qui entoure l'église appartient exclusivement à la fabrique, vu que ce terrain qui constituait l'ancien cimetière n'a jamais été aliéné pendant la révolution de 1789.

9.1.4. QUASIMODO 1903

Séance au presbytère, lieu ordinaire de la séance, le 19 avril 1903. lettre. Monsieur le maire D'après la communication que vous avez eu l'honneur de faire à Monsieur le recteur de la paroisse de Langon, nous avons l'honneur de vous faire savoir que le conseil de fabrique après en avoir délibéré, est d'avis qu'il n'y a pas lieu pour la fabrique de contribuer à la restauration de la chapelle Sainte-Agathe, parce qu'elle n'a, à la connaissance, aucune propriété à revendiquer, ni sur la chapelle Sainte-Agathe, ni sur le fonds de cette propriété, ainsi que les membres de ladite fabrique l'ont déclaré déjà en 1902, à l'occasion de la demande d'emprise sur la partie midi du terrain entourant cette chapelle, formulée cette année-là par le conseil municipal de la commune de Langon. Ainsi délibéré ce jour de la quasimodol903, Les membres du conseil de la fabrique de Langon.

9.1.5. REGISTRE DE LA FABRIQUE DE LA COMMUNE DE LANGON (5 JANVIER 1840)

L'an mil huit cent quarante le cinq janvier, en vertu de notre délibération du neuf décembre dernier concernant les travaux à entreprendre à l'église et à la sacristie, et d'apprest convocation fait dimanche dernier, nous soussignés membres du conseil de la fabrique de l'église de Langon, réunis à la sacristie pour procéder à l'adjudication desdits travaux ci-apprest ; (...)

85 4 Le mur et la voûte de l'autelle Saint-Jean seront reconstruit et la voûte élevée la hauteur voulu, la terre de massonerie ne paraitra point en dedans ni en dehors des dits murs. Les croisées seronts massonée chaux et sable, les murs seront crépie en dehors en chaux et sable, en dedans ils seront crépi en terre et foin recouver en blanc en boure et deux blancs sur le tout, (...). L'ouvrage commensera le deux mars et sera continué sans interruption.

9.1.6. REGISTRE DE LA FABRIQUE (2 JANVIER 1842)

L'an mil huit cent quarante deux, deux janvier,...... Le même jour et an que devant. Les membres du conseil ont jugé nécessaire de réclamer contre la mutation du cimetière de la paroisse ; considérant que pour opérer cette mutation il y a des formalités indispensables remplir qui exigent, premièrement, une information de commodo et incommodo, 2 considérant que l'avis de la fabrique n'a pas été demandé, 3 que l'emplacement pour le nouveau cimetière est une distance de cinq cent mètres de l'église, vu la difficulté très grande pour y aller cause de chemins impraticables, avons résolu de faire connaître notre opposition formelle l'autorité supérieure.

9.1.7. REGISTRE DE LA FABRIQUE (30 MARS 1845)

L'an mil huit cent quarante cinq, trente mars, nous membres soussignés du conseil de fabrique voulant procéder diverses réparations l'église de Langon, en particulier : faire percer une porte et établir un tambour du côté nord de l'église et par suite fermer les deux portes qui existent parce qu'elles sont trop froides et qu'elles donnent entrée beaucoup de poussière dans l'église, C).

9.1.8. NOTE SUR LA CHAPELLE SAINTE-AGATHE DE LANGON (MONUMENT HISTORIQUE) ADRESSEE PAR LES BEAUX-ARTS A LA MAIRIE DE LANGON EN 1945

La chapelle Sainte Agayhe de Langon, remonte en partie la fin de l'époque gallo-Romaine, c'est dire IVème et Vème siècle, mais elle a subie plusieurs reprises des réparations importante.

Les partie les plus anciennes sont reconnaisable ce qu'elle sont construite suivant les procédés en usage chez les gallo-romain; elle sont faite de petit moellon cubiques séparés par des lits de mortier très épais, des cordons de briques plates de couleur rouge foncés donne de la cohésion la maçonnerie. La construction est moins bonne que dans la plupart des édifices romains, soit parce qu'elle date d'une époque de décadence, soit parce qu'elle a été édifiée par des ouvriers médiocres.

Les partie les plus ancienne sont bien visible dans la petite abside de l'est et dans le mur latéral sud (vers la place) gauche de la route.

La porte et les fenêtres les plus étroites peuvent dater du Xllème siècle, la façade ouest et de large pan de mur sont plus récent.

La chapelle est mentionnée sous le nom de ecclésia Sancti Vénéris, dans une charte de l'année 838 provenant de l'abbaye de Redon, elle fut appeler chapelle Saint-Vénier jusqu' la fin du XVIIème et ensuite chapelle Sainte-Agathe.

1839 Langlois, architecte Rennes examinant les débris d'une peinture fresque qui recouvrait le mur intérieur de l'abside constata que cette dernière en couvrait une autre. Il enleva la peinture supérieure et découvrit celle que l'on voit actuellement.

86 On distingue une femme nue accompagnée d'un amour chevauchant un dauphin et envirronée de poisson. Il est certain que le peintre voulu représenté la naissance de Vénus, ou Vénus sortant des Eaux.

L'édifice fut donc l'origine un petit sanctuaire païen. Après conversion des habitants du pays au christiannisme (conversion terminée au Vème siècle), il fut transformé en chapelle chrétienne. Le nom de ecclésia Sancti Vénéris qu'il portait en 838, celui de chapelle Saint-Vénier, qu'il conserva longtemps et certaine pratique superstitieuse rappelaient les origines de sa destination primitive.

Malheureusement, la fresque été en partit détruite lors de réparations éxécutés avant 1839, sa valeur artistique est faible mais l'édifice est un des rares temples païens qui est survécu la conversion de la gaule la religion chrétienne.

La fresque est probablement la plus ancienne peinture de France demeurée sa place primitive.

La chapelle Sainte-Agathe présente donc un grand intérêt historique qui justifie le classement au nombre des Monuments Historique prononcée par Monsieur le Ministre, de l'Instruction Publique.

Le petit relief encastré au dessus de la porte du sud a été trouvé dans le sol de la chapelle. On ignore ce qu'il représente.

Eglise présente une déclivité marquée vers le choeur.

87 10. ARCHIVES DE LA BIBLIOTHEQUE DU PATRIMOINE

10, rue du Parc Royal 75003 PARIS (1)40.15.73.00

10.1. CARTON 1009, DOSSIER N°1 : ILLE-ET-VILAINE - CHAPELLE SAINTE-AGATHE DE LANGON, RESTAURATIONS DIVERSES

10.1.1. CORRESPONDANCE DE 1839 ?

Ministère de l'intérieur Ille-et-Vilaine arrondissement de Redon chapelle de Langon

Correspendance de l'Inspecteur Général

Paris, le (...) 1839 ?

On pourrait donner une somme de 200 ou 300 f. pour faire racommoder la très petite chapelle de Langon. C'est un monument très étrange, presque romain, à petit appareil, ciment rouge entremêlé de brique. Il n'est pas romain, il remonte au moins à Charlemagne. Il s'agit de le couvrir et d'engagé le curé à le rendre au culte. Le projet était de l'abattre pour agrandir le cimetière. Cette chapelle est consacrée à Sainte Agathe.

(collé à) Arrondissement de Redon Langon

Monsieur le Sous-Préfet

Un rapport de Monsieur l'Inspecteur des Monument Historiques m'apprend qu'à Langon, dans votre arrondissement, la Chapelle Sainte-Agathe petit édifice très curieux est dans un état déplorable de dégradation et qe le curé à l'intention de l'abattre. Veuilez faire exécuter un projet de restauration dont vous m'envérez le calque accompagné d'un devis afin de prendre les mesures pour la mettre en état d'être rendu au culte ou au moins conservée.

10.1.2. CORRESPONDANCE DU 26 SEPTEMBRE 1839 ET DU 14 OCTOBRE 1839

Ministère de l'intérieur Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe à Langon

Accusé de réception de la demande de secours accompagnés de plans et devis note : j'accomplis son examen lors de la répartition du crédit 1841

88 Paris, le 26 septembre 1839

à monsieur le Sous-Préfet

Monsieur Cyrille

Monsieur le préfet, j'ai reçu votre lettre du 13 décembre accompagnant un devis de restauration de mla chapelle de Sainte-Agathe à Langon et des dessins remarquable de Monsieur Langlois qui expliquent ce devis. Je les soumettrai à l'examen de la Commission des Monumens Historiques et me les ferai représenter lors de la répartition programme du crédit 1840.

14 octobre 1839 ?

Monsieur le Préfet

Jai eu l'hnneur de vous comuniquer dernièrement un rapport sur le petit édifice gallo-romain existant dans le cimetière de langon, afin de vous mettre à même de juger de l'intérêt que présente cette antiquité. J'ai l'honneur de vous remetre ci-joint les lettre de Monsieur le Maire de Redon et de Monsieur le Sous-Préfet de cet arrondissement consernant aussi cet construction. Ces messieurs réclament surtout un secours pour réparations à la couverture, et le peu d'étendue de la totalité du comble de cette chapelle rend vraisemblablemebnt l'évaluation assez minime de cette réparation.

Il serait à souhaiter que dans le cas même ou cette chapelle ne serait pas classée au rang des Monuments Historiques, Monsieur le Ministre voulut bien accorder une aussi faible somme pour l'entretient d'une des plus anciennes constructions qui nous restent.

Je me joins à Monsieur le Maire et à Monsieur le Sous-Préfet, de sollisciter à cet égard l'attention de son excellence.

Jai l'honneur de vous prier, Monsieur le Préfet, lorsque la brochure qui contient mon rapport sur cette chapelle ne vous sea plus utile, de vouloir bien me la renvoyer, car elle ne m'appartient pas.

Je suis avec respect, monsieur le préfet, votre très humble serviteur.

Charles Langlois.

10.1.3. CORRESPONDANCE DU 13 DÉCEMBRE 1839

Préfecture d'Ille-et-Vilaine Bureau des travaux publics Monuments historiques Restauration de la chapelle Sainte-Agathe envois d'un projet dressé par M. Langlois, architecte à Rennes (plans joints)

Rennes, le 13 décembre 1839

Monsieur le Ministre

Jai reçu la lettre en date du 2 septembre dernier que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser pour me demander un projet de restauration de la chapelle Sainte-Agathe, petit édifice situé sur le commune de Langon, en ce département et que l'on vous à dis être très curieux.

89 Dès la réception de votre lettre, j'ai confié la mission de rédiger le devis et les plans que vous me demandiez à Mr Charles Langlois, jeunes architectes à Rennes. Je viens de recevoir son travail et j'ai l'honneur de vous le transmettre. Vous reconnaîtrez facilement en l'examinant avec quels soins M. langlois s'est acquité de sa tâche, avec quelle sagacité il a observé l'édifice qu'il avait à étudier et a rapproché tous les faits qui pouvait éclairer sur son origine et les modifications succesives qu'il a epprouvées.

L'état de ce petit monument évidemment fort ancien est moins inquiétant qu'on vous l'a dépeint. Il n'a besoin que de très peu de réparation pour être mis à l'abri de dégradations un peu graves, et je les ferai exécuter immédiatement, si vous le désirez, en attendant que, après avoir consulté au besoin les antiquaires ou le comité histoirique, vous ayez décidé s'il y a lieu de le restaurer complètement et dans quel style cette restauration sera faite.

Je n'ai pas appris que Mr le curé de Langon ait eu jamis l'intention d'abattre cet édifice. Ce qui a pu donner lieu à ce bruit, c'est la défense qu'il parait avoir faite de fréquenter la chapelle, défense que je ne peux qu'approuver, quel qu'en est été le motif. Je ne sais quel avantage on trouverait à provoquer de nouveaux les pèlerinages à cette chapelle, et j'avoue que comme objet d'art, je ne pense pas qu'il soit d'un haut intérêt de la conserver. Je l'ai vu et elle m'a semblé un de ces édifices de petites dimensions, d'une exécution très grossière, construite bien après l'époque de la domination romaine, ave des matériaux de démolition d'autres édifice plus anciens et suivant des procédés que la tradition et une imitation imparfaite conservaient encore mais qui ne pouvait plus rien produire de remarquable.

Mr Langloislui même ne peut pas se rendre comptes de la longue durée qu'il croit devoir attribuer à cette chapelle et du peu de solidité de sa construction.

Quant à son importance historique elle est toute conjecturale.

Je suis avec respect, monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur

le Préfet d'Ille et Vilaine

10.1.4. CORRESPONDANCE DU 23 MARS 1840

Ministère de l'intérieur Bureau Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe à langon avis d'une allocation de 200 f. sur le crédit des Monuments Historiques en 1840

Paris, le 23 mars 1840

Monsieur le Sous-Préfet

Monsieur (...) une somme de 200 f. vient d'être allouée à la chapelle Sainte-Agathe de Langon sur le crédit Monuments Historiques. Veuillez donner à Monsieur Langlois, architectecte à Rennes, le soins d'appliquer cette subvention aux travaux les plus utiles à la conservation de ce monument.

La Commission en proposant d'allouer à cet édifice une subvantion supérieur au total du devis présenté à eu pour but de donner à l'architecte les moyens de faire quelques essais pour retrouver sur une surface plus étendue, les traces de la peinture ancienne, cette somme sera mise à votre disposition aussitôt que vous m'aurez justifier de son emploi.

90 10.1.5. CORRESPONDANCE DU 26 JUILLET 1841

Préfecture d'Ille-et-Vilaine : 4e bureau Monuments historiques Chapelle de Langon

Travaux exécutés conforméments la décision du 23 mars 1840

Domaine des Beaux-Arts Rennes, le 26 juillet 1841 Monsieur le Ministre

Vous m'avez rapelé par la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 15 juin dernier, l'allocation de 200 f. accordés sur les crédits des monuments historiques pour travaux exécuter dans la chapelle de Langon. Vous m'invitez vous faire connaître dans les plus brefs délais où en sont les travaux et si vous pouvez ordonné cette somme.

Dès la réception de cette lettre du 29 mars 1840 par laquelle vous m'informiez du crédit que vous avez bien voulu m'allouer, j'avais invité M; Langlois, architecte Rennes, auteur d'une notice sur cette chapelle, faire exécuter dans la limite de ce crédit, les travaux les plus utiles sa conservation et de les diriger de manière retrouver sur une surface plus étendue les traces de peintures anciennes qu'il avait découvertes dans la voûte de l'abside. M. Langlois s'est occupé de ce travail intéressant dans le cours du mois de décembre 1840 et il m'en rendit un compte verbal dès cette époque, mais le résultat qu'il avait obtenu était tellement innatendu, et contrariait un si haut point les idées qu'il s'était formées sur l'origine de la chapelle, défiait tellement toutes les explications possibles qu'il crut devoir ajourner son rapport, jusqu' ce qu'il est nouveau étudié les questions qui étaient soulevée par la découverte qu'il avait faite et pris l'avs d'archéologues instruits, que cette découverte ne pouvait manquer d'intérresser. Il en était encore dans ces termes lorsque je lui ai rappelé, d'après votre lettre du 15 juin, la nécessité de rendre comptes au moins de la dépense et de donner ce sujet quelques détails qui vous missent même d'apprécier la question. Il vient de le faire dans le rapprt que j'ai l'honneur de vous adresser et auquel est joint un dessin des peintures antiques que l'enlèvement de l'enduit et des peintures byzantines et gothiques qui les avaient succéssivement recouverte permis d'apercevoir.

Je vous pris, Monsieur le Ministre, de me faire connaître l'opinion du Comité sur l'originede cette peinture et de me mettre même d'indiquer M. Langlois les dispositions ultérieures qu'il aurait prendre soit pour la continuation de ces recherches soit pour en fixer définitivement le résultat.

Je joins cette lettre le mémoire montant 106 f. 90 des dépenses faites par M; langlois. Il n'aurait pu trouver dépenser entièrement le crédit de 200 f. que vous aviez accordé sans entreprendre des travaux qui l'aurait conduit beaucoup au del de cette somme. Je n'ai pas cru devoir l'autoriser les commencer.

D'après le dernier paragraphe du rapport, j'écris de nouveau Monsieur le Sous-Préfet et Monsieur le maire de Langon, pour leur commander la plus grande attention la conservation des peintures découvertes par M. Langlois jusqu' ce qu'elles aient pu être l'objet d'une étude définitive.

Je suis avec respect, monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.

Le Préfet

91 10.1.6. CORRESPONDANCE DU 17 AOÛT 1841

Ministère de l'intérieur Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe de Langon avis de travaux de 106,90 F ajournemant d'une réponse cette (. . .) jusqu' la reprise des séances de la Commission renvoi du pouvoir

Paris le 17 août 1841

Monsieur et cher collègue, une somme de 200 f. avait été allouée sur le crédit des Monuments Historiques en 1840 par décision en date du (...) pour travaux de restauration une chapelle de Langon (Ille-et-Vilaine)

Monsieur le Préfet vient d'envoyer M. le Ministre que lezs travaux ordonnés ont été exécutés pour une somme de 106 f 90. Je vous prie de vouloir faire ordonnancer une somme égale sur l'allocation précitée.

(signature 0)

Monsieur le préfet, j'ai reçu votre lettre du 26 juillet avec un rapport et un dessin de M; Langlois, architecte, sur les travaux la chapelle Sainte-Agathe de Langon. Je vous renvoie le mémoire des travaux exécutés et vient de donner les ordres nécessaires pour qu'une somme de 106 f. 90 soit immédiatement mise votre disposition pour solder ce compte. Quant la question intéressante que soulève le rapport, je la soumettrai la Commission des Monuments Historiques aussitôt qu'elle aura repris ces séances vers le mois d'octobre.

Je vous transmettrai le résultat de la délibération. Je prendrai alors une décisionmotivée sur son avis pour la suite des travaux entreprendre et je vous recommande de nouveau de prendre toutes les mesures nécessaires pour que le monument soit conservé l'abri de toute dégradation.

(Signature)

10.1.7. CORRESPONDANCE DU 20 AOÛT 1841

Préfecture d'Ille-et-Vilaine : 4ème bureau

Ministère de l'intérieur Direction des beaux-arts Monuments historiques

objet : église Sainte-Agathe de Langon

Rennes, le 20 août 1841

Le mémoire des travaux execurés n'est pas joints l'avis, en date du 17 août de l'ordonnancement de 106,90 F montant de ce mémoire. On demande le renvoi de cette pièce.

note : arrivé le 23 août 1841

92 10.1.8. CORRESPONDANCE DU 21 MAI 1853

Département d'Ille-et-Vilaine Ville de Redon N.

Objet : chapelle romaine Langon, antiquité conserver

Redon, le 21 mai 1853

Le Maire de la ville de Redon monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine

Il existe sur le commune de Langon, canton de Redon, une petite chapelle très antique d'origine romaine, ayant servit dabord de temple de Vénus et aujourd'hui dédiée Sazinte-Agathe. Elle est aussi désignée dans le pays, sous le nom de chapelle Saint-Vénier.

Ce petit monument n'est actuellement d'aucune utilité pour le culte, il est négligé et s'en va en ruine. Il sert de lieur de dépôt tous les voisins. A l'intérieur on remarque encore les restes de fresques qui rappellent son premier usage et dont la détérioration augmente journellement. On jeté en désordre l'intérieur des sarcophages romains trouvés auprès, lors de la transaction du cimetière, il y a quelques années ; ces objets mériteraient d'être conservés.

Dans un intérêt archéologique, il serait désirer que l'administration prit des mesures pour prévenir la destruction imminente de cette chapelle.

Monsieur Langlois, architecte Rennes, eut occasion de la visiter, il pourrait, M. le Préfet, vous donner tous les renseignement que vous pourrez désirer ce sujet.

Jai l'honneur de vous écrire pour vous prier de proposer au Conseil général de faire la dépense nécessaire pour restaurer la toiture et l'entourer d'une clôture qui empêchât la détérioration incessante.

La somme dépenser sans calcul serait presque insignifiante ; le toit en tout, n'a pas plus de 15 m. superficiels.

La commune n'est nullement en état de faire une dépense qui, du reste, faite par elle ne remplirait pas le but archéologique auquel on doit tenir.

Agréez M; le Préfet, l'assurance de la considération la plus distinguée.

Le maire de Redon L. Velehoy

10.1.9. CORRESPONDANCE DU 21 MAI 1853

Département d'Ille-et-Vilaine Sous-préfecture de Redon 2ème bureau, 2ème section

objet : monuments historiques

Redon, le 21 mai 1853

Monsieur le Préfet

93 La chapelle romaine dont Monsieur le Maire de Redon vous entretien dans sa lettre, est un petit monument qui compte parmi les plus intéressant que possède cette partie de la Bretagne. Tous les archéologues du pays l'ont tour tour visité et tous ont gémit de l'état d'abandon dans lequel elle setrouve depuis longtemps. Chaque jour elle est détériorée par les habitants, qui ne se doutent pas des souvenirs qui s'y rattachent ; et bientôt, si le département n'y met obstacle, elle ne présentera plus qu'un véritable amas de uine.

Je suis allé moi-même l'examiner et j'ai été frappé du mauvais état dans lequel on laisse un reste précieux du séjour des Romains Langon.

Cette commune n'ayant aucune ressource, j'appuie bien volontiers la demande que vous adresse M. le Maire de Redon, et j'ai la conviction que le Conseil Général d'Ille-et-Vilaine, ne laissera pas dans l'oubli une antiquité de nature fixer l'attention des hommes qui s'occupent sérieusement d'archéologie ainsi que l'observe Monsieur le Maire dans la lettre, la dépense serait entière et minime.

Agréez, monsieur le préfet, l'assurance de mes sentiments respectueux.

Le Sous-Préfet

10.1.10. CORRESPONDANCE DU 16 JANVIER 1854

Ministère d'Etat Secrétariat général Monuments Historiques Ille-et-Vilaine Chapelle Saint-Vénier ou Sainte-Agathe

minute de lettre du 16 janvier 1854

Monsieur le Sécrétaire Général Monsieur Lambert, architercte

demande d'un rapport et d'un devis

Monsieur, par l'avis de la Commission des Monuments Historiques, le Ministre d'Etat vous charge, lors de votre premier voyage en Bretagne de visiter la chapelle Sainte-Agathe ou Saint- Vénier Langon (Ille-et-Vilaine) et de lui adresser un rapport sur sa sitauation actuelle. Vous devrez y joindre un devis des travaux que la restauration de cette ancien édifice vous semblera réclamer.

10.1.11. CORRESPONDANCE DU 16 JANVIER 1854

Ministère d'Etat Secrétariat général Monuments historiques Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe Langon

minute de lettre du 16 janvier 1854

Monsieur le Secrétaire Général Monsieur le Préfet d'Ille-et-Vilaine

Avis qu'un rapport sur la situation de cet édifice a été demandé Monsieur Lambert

94 Monsieur le Préfet, j'ai communiqué la Commission des Monuments Historiques, les pièces que vous m'avez adressées, le 30 novembre dernier (9bre donc peut-être septembre), l'appui d'une demande de secours pour éviter la ruine d'une ancienne chapelle, situé Langon et dédiée Sainte-Agathe.

D'après le désir que m'en a manifesté la Commission, j'ai demandé Monsieur lambert, architecte attaché mon administration un rapport sur la situation de cet édifice dans l'intérêt duquel l'administration de l'intérieur déj fait quelques sacrifices. A la réception de ce travail, il sera pris sur cette affaire une décision que je m'empresserai de vous faire connaître.

10.1.12. CORRESPONDANCE DU 30 NOVEMBRE 1859

Empire Français Domaine des bâtiments civils et des théâtres

Préfecture d'Ille-et-Vilaine 2ème division, 2ème bureau Monuments historiques commune de Langon chapelle Saint- Vénier pièces jointes : 6

Rennes, le 30 novembre 1859

A son excellence, le Ministre de l'intérieur

Monseigneur

Monsieur le Sous-Préfet de Redon a appelé mon attention sur la situation d'une ancienne chapelle qui existe dans la commune de Langon et qui présenterai sous le rapport archéologique un certain intéreêt.

Le bâtiment sert aujourd'hui de lieu de dépôt quelques riverains et se trouve dans un étât d'abandon et de dégradation, qui s'accroit chaque jour et fait craidre de plus en plus pour sa conservation.

Cependant, s'il méritait l'intérêt qui pourrait s'y attacher, il serait important que l'administration prit immédiatement les mesures nécessaires pour cette conservation.

Avant de prendre ces mesures, je désirerais être éclairé par un raport d'hommes compétens sur l'importance du petit monument d'antiquité qui m'a été révélé par la solliscitude de M; le maire de Redon. J'ai fais visiter les lieux par M. Langlois qui a adressé le plan de la construction et des fresques intérieures.

J'ai l'honneur de vous soumettre les plans et les rapports qui m'on été adressé ce sujet. J'y joint la notce détaillée, qui a été rédigée par M. l'architecte Langlois et lue en 1839 la Société des Sciences et Arts. Cette notice me dispensera d'entrer dans de plus ample développements sur le nature du monument, dont il s'agit. Je vous prie de vouloir bien mettre ces documents sous les yeux des hommes compétents, attachés votre ministère et de réclamer leur avis.

Jai l'onneur d'être avec respect, Monseigneur, de votre excellence, le très humble et très obéissant serviteur Le Préfet d'Ille-et-Vilaine

95 10.1.13. MINUTE DE LETTRE DU 31 MAI 1860

Ministère d'Etat Secrétariat général Monuments historiques Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe Langon

note : détails des pièces joindre

minute de lettre du 31 mai 1860

le Ministre Monsieur Lambert, architecte

rappel de la lettre du 16 janvier 1854

Monsieur, j'ai l'honneur de vous rappeler que, le 16 janvier 1854, je vous chargeai, sur la proposition de la Commission des Monuments Historiques, de visiter la Chapelle Sainte-Agathe ou Saint-Vénier Langon (Ile-et-Vilaine) et de m'adresser un rapport sur la situation de cet édifice ainsi qu'un devis de la dépense qu'occasionnerait la restauration pour laquelle le préfet sollocitait un secour sur le crédit dont je dispose.

Aucune suite n'ayant, depeuis cette époque, été donnée cette affaire, veuillez Monsieur, me faire connaître, si vous avez visité ce monument et m'adresser, si vous avez les documents nécessaires, les rapports et devis que je vous avais réclamé et qui me sont indispensables pour statuer sur la réclamation qui m'a été faite.

10.1.14. RAPPORT DE LA COMMISSION DES MONUMENTS HISTORIQUE SUR LA PEINTURE MURALE DE LA CHAPELLE SAINTE-AGATHE, LE 26 MARS 1895

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Commission des monuments historiques

Rapport de la Commission par M. P. Frantz Marcon Inspecteur général de l'Architecture sur la fresque antique de la Chapelle Sainte Agathe Langon - Ille-et-Vilaine

note : 29 mars 1895 {date d'enregistrement)

Dans une première séance de la Sous-Commisison de classement des objets mobiliers, M; de Lartagne signala l'existence d'un reste important de fresque antique, représentant Amphitrite au milieu de poisson, sur la voûte de l'abside de la chapelle Sainte-Agathe Langon (Ille-et- Vilaine). La Sous-Comission fut d'avis d'en faire exécuter un relevé pour les archives.

Cette décision n'a pas encore reçu son effet, et nous pensons qu'il conviendrait d'y donner suite sans trop tarder, car les renseignements, qui sont fornit nous apprennenet que cette fresque, qui fut découverte vers 1840 sous une fresque du Xlle siècle, se détériore sensiblement sous l'action de de l(air et de l'humidité. Plus tôt le relevé sera fait, mailleur sera le résultat. Il nous semble en conséquence que M; Yperman, pourrait être invité exécuter ce travail.

P. Frankz Marconi 26 mars 1895.

96 10.1.15. MINUTE DE LETTRE DU 18 JUIN 1895

Ministère de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes Beaux-Arts Ille-et-Vilaine chapelle-Sainte-Agathe Langon

minute de lettre du 18 juin 1895

Monsieur le (...) monsieur le Maire de Langon

M. le Maire, j'ai chargé M. Ypermann, peintre décorateur attaché au service des Monuments Historiques de faire un relevé des fresques antiques qui m'ont été signalées dans la chapelle Sainte-Agathe Langon. Je vous serai reconnaissant de vouloir bien faciliter cet artiste l'exécution de son travail.

10.1.16. MINUTE DE LETTRE, DATE INDETERMINEE (SANS DOUTE 18 JUIN 1895)

Ministère de l'instruction publique, des beaux arts et des cultes Beaux-Arts Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe Langon

note : analyse de la lettre minute de lettre

M. le (...)? M. Ypermann

Je vous prie de vous rendre Langon (Ille-et-Vilaine) pour y faire le relevé des peintures murales qui m'ont été signalées dans la chapelle Sainte-Agathe.

Ces relevé prendront place dans les archives de la commission des Monuments Historiques.

10.1.17. RAPPORT DE LA COMMISSION DES MONUMENTS HISTORIQUES SUR LA CHAPELLE SAINTE-AGATHE, DATE INDÉTERMINÉE (SÉANCE DU (...), 184(...) ?)

Ministère de l'intérieur Direction des beaux-arts Commission des monuments-historiques

Rapport la Commission par M. Lenormand sur la chapelle Saint- Vénier ou Sainte-Agathe de Langon (Ille-et-Vilaine) Séance du (...) 184 (...)

La préfecture d'Ille-et-Vilaine croit ne nous avoir jamais parlé de cette affaire, et n'a conservé aucune trace de l'allocation de 106 f. 90 qui a été accordée - comme elle n'a pris aucune mesure pour assurer la conservation du monument après notre intervention, elle croit qu'elle n'a qu'a frapper nouveau notre porte.

( la mine de plomb) : chargé M. Lambert de voir le monument et de préparer un rapport sur son état et un devis avis au Préfet

97 10.2. CARTON 1009, DOSSIER N° 2 : ILLE-ET-VILAINE - CHAPELLE SAINTE-AGATHE DE LANGON : QUESTION INTRODUITE LE 23 AVRIL 1900

Architecte : M. Fiont (?) Inspecteur Général : M. Magnet

Projet d'agradissement de la place publique Décision du Conseil Municipal

10.2.1. CORRESPONDANCE DU 10 AVRIL 1900

République française

Préfecture d'Ille-et-Vilaine : 2ème division Beaux-Arts Monuments Historiques

Rennes, le 10 avril 1900

Monsieur le Ministre

Par délibération en date du 11 février 1900, le Conseil Municipal de Langon a demandé l'autorisation d'agrandir la place publiqueen supprimant une partie du mur d'enceinte de la chapelle Sainte-Agathe, classée au nombre des Monuments Historiques.

L'exécution des travaux entreprendre ne nuira en rien l'aspect de l'édifice dont il s'agit et permettra de réaliser une amélioration d'une utilité incontestable.

Je ne puis donc que vous prier, Monsieur le Ministre, de vouloir bien réserver un acueil favorable la demande dont vous êtes saisi.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de mon profond respect et de mon entier dévouement.

Le Préfet

( Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts)

10.2.2. CORRESPONDANCE DU 21 AVRIL 1900

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Administration des beaux-arts Monuments historiques département d'Ille-et-Vilaine commune de Langon

Bureau de l'Architecte en Chef

Paris, le 21 avril 1900

Monsieur le Ministre

Jai l'honneur de vous retourner, ci-joint, avec un avis favorable, le projet d'agradissement de la place publique de Langon proposée par la municipalité de cette commune. Jestime cependant que

98 la distance entre le monument classé et le bahut de la grille projetée pourrait être portée de 1 m 50 2 mètres afin de laisser l'air mieux pénétrer entre cette clôture et le monument classé. Tout le soubassement deviendrait la proie de l'humidité si cette clôture se trouvait par trop rapprochée de la chapelle.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de mes sentiments les plus distingués et les plus dévoués.

(Signature illisible)

10.2.3. MINUTE DE LETTRE DU 23 AVRIL 1900

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments Historiques Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe Langon relative un projet d'agrandissement de la place publique de Langon devant avoir pour résultat de supprimer une partie du mur d'enceintede la chapelle Sainte-Agathe note : expédié le 19 avril 1900

Minute de lettre du 23 avril 1900

Monsieur le ministre Monsieur Grux (?), architecte

Monsieur, j'ai l'honneur de vous communiquer les pièces ci-jointes en vous priant de me donner votre avis sur le projet dont il s'agit.

10.2.4. RAPPORT DE LA COMMISSION DES MONUMENTS HISTORIQUES SUR L'AGRANDISSEMENT DE LA PLACE PUBLIQUE DE LANGON, EN DATE DU 31 JUILLET 1900

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Commission des monuments historiques

29 (ou 25) août 1900

Rapport de la Commission par monsieur Juste Lisely, inspecteur général, sur l'agrandissement de la place publique de Langon (département d'Ille-et-Vilaine)

Le Conseil Municipal de Langon, par une délibération en date du 11 février 1900 demande l'autorisation d'grandir la place publique de cette commune, en supprimant une partie du mur denceinte de la chapelle Sainte-Agathe, classée comme monument historique et de remplacer ce mur par un bahut surmonté d'une grille.

Nous ne voyons aucun inconvénient a ce que cette autorisation soit accordée, seulement le plan annexé la demande indiquant un isolement de 1 m 50 entre le mur et la chapelle et le bahut projeté, nous pensons que cette largeur est insuffisante et qu'elle devrait être portée 2 m afin de ne pas concentrer l'humidité au pied de l'édifice et de faciliter la circulation nécessaire l'éxécution des constructions.

Paris, 31 juillet (?) 1900 Juste Lisely

99 10.2.5. MINUTE DE LETTRE DU 31 AOÛT 1900

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Monuments historique Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe Langon note : expédié le 29 août 1900

minute de lettre du 31 août 1900

Monsieur le directeur monsieur le préfet

Monsieur le Préfet, vous m'avez transmis avec un avis favorable la délibération pour laquelle le conseil municipal de Langon sollicite l'autorisation d'agrandir la place publique de cette commune en supprimant la partie du mur d'enceinte de la chapelle Sainte-Agathe.

Je ne vois pas d'inconvénient ce qu'il soit donné satisfaction au désir de la commune. Toutefois je n'accorde l'autorisation dont il s'agit qu' la condition que la distance entre le monument classé et le mur projeté, qui est indiqué de 1 m 50 sur le plan soit portée au moins 2 m afin de ne pas concentrer l'humidité au pied de l'édifice et de faciliter la circulation nécessaire son entretient.

10.3. CARTON 1009, DOSSIER N°3 : ILLE-ET-VILAINE - CHAPELLE SAINTE-AGATHE

Architecte : M. Guët Inspecteur Général ; Magne

Devis présenté le 18 janvier 1909 par M. Ypermann, artiste peintre : 2000 f. Engagement sur l'exercice 1909, proposition n° 25-2 : 2000 f.

Objet : consolidation de la fresque existant dans la chapelle Sainte-Agathe.

10.3.1. CORRESPONDANCE DU 12 DÉCEMBRE 1908

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Sous-secrétariat des beaux-arts cabinet de l'Architecte en Chef département d'Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe Langon

Paris, le 12 décembre 1908

l'architecte en chef, M. Guët monsieur le sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts

Lors de sa dernière tournée en Ille-et-Vilaine, l'Architecte en Chef a inspectéla chapelle Sainte- Agathe, monument antique, classé par erreur dans le Moyen-Age. Il y a constaté que la peinture connue : "Vénus sortant de l'Onde" s'efface de plus en plus et que si l'on étudie pas les moyens de

100 la conserver, la moitié subsistant disparaîtra d'ici peu, comme la première moitié et comme les peintures de kl'Eglise du Mont-Dol.

La disparition de cette peinture produirait une grande émotion dans le monde archéologique régional.

D'autre part l'architecte a constaté qu'un ravissant petit chapiteau corinthien gallo-romain, retrouvé dans les fouilles, gît sur le sol, sous la surveillance illusoire du garde champêtre, il sera sûrement emporté un jour par un visiteur trop amateur. Il faudrait qu'il fut déposé dans un musée régional, ou mieux qu'il fut fixé au mur par des scellements, (croquis)

Enfin une stèle postérieure, roman primitif qui surmontait probablement la porte, court les même danger, un peu moindre vu sa dimension.

L'architecte, en conséquence, serait désireux de savoir si radministration des Monuments Historiques seraient disposé à engager des dépenses pour ce monument qui en dehors de son ancienneté et de sa peinture ne présente pas de caractère artistique mais qui à une grande importance archéologique - auquel cas il présenterait un devis.

Guët

10.3.2. CORRESPONDANCE DU 15 DÉCEMBRE 1908

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments historiques département : Ille-et-Vilaine commune : Langon édifice : Chapelle Sainte-Agathe architecte : M. Guët

comité du 21 octobre 1908 demander à M. Ypermann un rapport sur l'état des peintures

Demande Palais-Royal, le 15 décembre 1908

M. l'Inspecteur Général Magne est prié de vouloir bien faire connaître son avis sur l'affaire traitée dans la pièce ci-jointe. On lui serait obligé de la retourner à l'administration, avec sa réponse, dans le plus cours délai, pièces communiquées : lettre de M. Guët objets des pièces : Restauration des peintures de la chapelle Sainte-Agathe à Langon

le chef du bureau des monuments historiques

Réponse Paris le 19 décembre 1908

Je ne crois pas qu'il y ait lieu de procéder à une restauration de la peinture de la chapelle Sainte- Agathe à Langon, peinture dont le sujet serait Vénus sortant de l'onde.

Il y aurait (...) au lieu d'en charger un artiste (...) (tel que M; Ypermann) de la (...) ou de se rendre comptes de moyens de conservation qui porrait être employé.

En ce qui concerne la conservation d'un chapiteau gallo-romain, retrouvé dans les fouilles, et d'une stèle d'époque (...), l'rchitecte pourrait (...) à fixer par un crampon la stèle contre le mur au

101 dessus du chapiteau en le fixant aussi par un crampon au mur ou par un tenon et la stèle pour éviter leur enlèvement.

Mais la chapelle Sainte-Agathe est peu surveillée : le moyen de protection proposé risque de ne pas être efficace.

Existe-il (autel ?) ou un musée lapidaire ou ces objets pourrait être mieux en sécurité.

L'architecte pourraient être (...) de se renseigner à cet égard.

10.3.3. MINUTE DE LETTRE DU 7 JANVIER 1909

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Beaux-arts Monuments historiques Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe à Langon

Par délégation, le chef de la division des travaux d'architecture

minute de la lettre du 7 janvier 1909

Le Sous-Secrétaire à M. Ypermann, artiste peintre attaché à la Commission des Monuments Hiostoriques

(...) ? Le Comité Consultatif des Inspecteurs Généraux des Monuments Historiques vient d'appeler mon attention sur le mauvais état de conservation des peintures décorant la chapelle Sainte-Agathe à Langon (Ille-et-Vilaine)

Je vous prie de vouloir bien m'adresser un rapport sur l'état de conservation de ces peintures et de me faire connaître les mesures qui pourraient être prises pour remédier à la situation actuelle.

copie pour avis à M. Guët

10.3.4. CORRESPONDANCE DU 14 JANVIER 1909

à Monsieur le Ministre de l'Instruction Public, des Beaux-Arts et des Cultes

Monsieur le Ministre

Conformément audésir exprimé dans votre honnorée en date du 7 janvier 1909, j'ai l'honneur de vous soumettre mon devis estimatif pour les travaux de consolidation de la fresque existant dans la chapelle Sainte-Agathe à Langon (Ille-et-Vilaine)

1°) époussetage, nettoyage à la mie de pain ou à l'eau, ou l'un et l'autre au besoin. 2°) consolidation et refixage de l'enduit sur les bords et les endroits borsouflés au silicate de potasse 3°) raccords 4°) fixage à la parafine y compris les travaux d'échaffaudage, voyage et déplacements ; le tout au prix de 2000 fr.

Ypermann Gif, le 14 janvier 1909.

102 10.3.5. MINUTE DE LETTRE DU 25 JANVIER 1909

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Monuments historiques Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe à Langon

minute de lettre du 25 janvier 1909

A la suite de l'avis émis par le Comité Consultatof des Inspecteurs Généraux des Monuments Historiques, dans sa séance du 21 octobre 1908, j'ai prié M; Ypermann, artiste peintre de bien vouloir m'adresser un rapport sur l'Etat des peintures de la chapelle Sainte-Agathe à Langon et de me faire connaître les mezsures qui lui paraissent devoir être prisent pour remédier à la situation actuelle.

En réponse à cette demande, M. Ypermann vient de me faire parvenir le devis estimatif que j'ai l'honneur de vous communiquer ci-joint, e vous prie de vouloir bien, en me renvoyant ce document, me faire connaître votre avis sur la suite à donner aux propositions de M. Ypermann.

10.3.6. CORRESPONDANCE DU 1ER FÉVRIER 1909

Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts Monuments Historiques Inspecteur Général

Paris, le 1er février 1909

L'Inspecteur Général à Monsieur le Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts

Vous avez bien voulu me demander mon avis sur la proposition de M; Ypermenn qui a relevé la peinture antique de la chapelle Sainte-Agathe de Langon (Ille-et-Vilaine), a estimé à 2000 f compris tout pour (...).

Je crois leur intérêt artistique et historique suffisant pour justifier cette dépense.

à finir

10.3.7. ARRETE MINISTERIEL D'ENGAGEMENT DE FRAIS POUR TRAVAUX EN DATE DU 2 AVRIL 1909

République Française

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts Division des services architecture Monuments historiques

Engagement des dépenses

Arrêté

103 Le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts sur la proposition du Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts

arrête :

Art. Premier Une somme de 2000 francs et engagée pour le paiement des travaux à entreprendre à la chapelle SAinte-Agathe à Langon (Ille-et-Vilaine), édifice classé n'apartenant pas à l'Etat.

Art. 2 Cette somme (2000 fr.) serait imputée sur le chapitre 4 du budget des Beaux-Arts (Monuments Historiques), exercice 1909. Paris, le 2 avril 1909 Gaston Doumergue

10.3.8. MINUTE DE LETTRE DU 6 AVRIL 1909

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Ille-et-Vilaine Chapelle Sainte-Agathe à Langon arrêté d'engagement 2000 francs note : expédié le 5 avril minute de lettre du 6 avril 1909

Le Sous-Secrétaire d'Etat à M. Ypermann, artiste peintre attaché à la commission des Monuments Historiques

Jai l'honneur de vous informer que conformément à l'avis émis par le comité consultatif des Inspecteurs Généraux des Monuments Historiques, je viens d'approuver les propositions que vous m'avez adressé en vue de la consolidation de la fresque existant dans la chapelle Sainte-Agathe à Langon. En conséquence, une somme de 2000 francs, nécessaire pour l'exécution de ce travail à été engagé sur les crédits des Monuments Historiques de l'exercice en cours.

Dans ces conditions je vous prie de m'adresser le plus tôt possible en vue de me permettre de prescrire la mise en train des travaux, une (...) conforme aux propositions contenues dans votre lettre du 14 janvier 1909.

Paul Léon 6 avril 1909 copie pour avis à M. Guët et au bureau des liquidations

10.4. CARTON 1009, DOSSIER N°4 : DÉPARTEMENT : ILLE-ET VILAINE ; LOCALITÉ : LANGON, EDIFICE : CHAPELLE SAINTE AGATHE

architecte ; M. Guët inspecteur général ; M. Magne

Devis approuvés le 22 décembre 1910 Exécution prescrit le 28 décembre 1910 Objet des Travaux : projet assainissement

104 10.4.1. DEVIS DU 24 JANVIER 1910 devis présenté le 24 janvier 1910 Raport demandé le 25 janvier 1910 total : 3223 fr 06 ressources Beaux-Arts : devis du 23 août 1910 : 2565,41 F idem du 30 décembre 1910 : 657,65 F = 3223,06 F

Engagements rabais par % somme 1910 23 août 1910 28/8 2565,41 1910 10 décembre 1910 44/8 657,65 Devis de 3224,06 F approuvé le 22 décembre 1910

Autorisation d'entreprendre des travaux Paul Léon par délégation : le chef de la division des services d'architecture

254,65 F engagés le 30 décembre 1910

10.4.2. RAPPORT DE LA COMMISSION DES MONUMENTS HISTORIQUES, PRESENTE EN JANVIER 1910 A L'APPUI D'UN PROJET DE RESTAURATION

Ministère de l'instruction publique des beaux-arts et des cultes Beaux-arts Monuments historiques département : Ille-et-Vilaine édifice : Sainte-Agathe de Langon

Rapport présenté par M. l'Architecte en Chef Guët le (...) janvier 1910 à l'appui d'un projet de restauration

objet des travaux : assainissement de la chapelle pour la conservation de la peinture ancienne

résumé du devis : 1°) démolition du mur de clôture et établissement d'une grille travaux Imprévu Honoraire Total 1638,87 163,88 135,21 1937,96

époque du monument : gallo-romain quelle est sa destination actuelle : néant à qui appartient-il : commune par qui sont demandés ou proposés les travaux : par la commune et M. Ypermann (le peintre qui a restauré la peinture), proposé par l'Architecte en chef

10.4.3. CORRESPONDANCE DU 25 JANVIER 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Monuments historiques département : Ille-et-Vilaine édifice : chapelle Sainte-Agathe commune : Langon architecte : M. Guët

demande

105 Palais-Royal, le 25 janvier 1910

M. l'inspecteur général Magne est prié de vouloir faire connaître on avis sur : pièces communiquées 1°) 1 rapport de M. Guët 2°) 1 devis de 1937,96 F objets des pièces : assainissement de la chapelle pour la conservation de la peinture ancienne. réponse Paris, le 26 janvier 1910

Le devis de 1937,96 a pour objet l'établissement d'une grille de 1 mètre de hauteur en barreau rond de 0,016 et 2 (...) pour remplacer le mure de clôture d'un développement de 39,5 qui ensère la chapelle Sainte-Agathe de Langon, renfermant une peinture d'époque gallo-romaine, récemment consolifée par M. Ypermann, et dont les détériorations sont attribuées à l'humidité entretenue par le mur trop rapproché de la chapelle.

Cette clôture serait faite aux frais de l'Etat, la commune n'ayant pas de ressource.

M; Guët (...) un chaperon en ciment qui serait peu solide, comme arrasement du mur actuel. Il serait préférable de couronner ce mur par une tablette de granit sur laquelle on poserait la grille. Je crois que cette (...) devrait être communiqué à l'architecte, avec la prière d'envoyer à l'administration un tracé de la chapelle (...) de la porte.

10.4.4. CORRESPONDANCE DU 3 MARS 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Sous-secrétaire des beaux-arts cabinet de l'architecte en chef département : Ille-et-Vilaine Langon

Paris, le 3 mars 1910 l'architecte en chef, G. Guët à monsieur le sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts

L'architecte a (...) de revoyer ci-inclus les devis relatifs à l'assainissement de la chapelle Sainte- Agathe à Langon, modifié suivant les instructions de M. l'Inspecteur Général Magne, transmises par votre dernière lettre.

Il a fait également le croquis de la grille prévue au devis. C'est on ne peut plus simple, étant donné le caractère du monument et les dépenses qu'a déjà fait l'architecte

ne serait pas utile d'y faire une grille ayant plus de caractère mais coûteuse... Guët

10.4.5. CORRESPONDANCE DU 4 MARS 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Division des services d'architecture Monuments historiques département : Ille-et-Vilaine commune : Langon édifice : chapelle Sainte-Agathe

106 Palais-Royal, le 4 mars 1910

le chef du bureau des monuments historiques à monsieur Magne : inspecteur général, membre de la commission des monuments historiques

J'ai l'honneur de vous communiquer, ci-joint, pour que vous en fassiez l'objet d'un rapport, un dossier relatif à l'assainissement de la chapelle de Langon.

Le dossier comprend 5 pièces : - 1 devis de 2565,41 F, dressé par M. Guët - 1 rapport de M. Guët - 1 lettre de M. Guët - 1 plan - 1 rapport de M. l'inspecteur général Magne

10.4.6. RAPPORT DE LA COMMISSION DES MONUMENTS HISTORIQUES EN DATE DU 8 MARS 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Commission des monuments historiques

Rapport à la Commission par monsieur Lucien Magne, inspecteur général, sur l'assainissement de la chapelle de Langon (Ille-et-Vilaine)

Comité du 14 mars 1910 Conclusions adoptées

M Guët à modifié suivant les observations qui ont été faites le couronnement du Mur d'appui destiné à porter une grille protégeant la chapelle Sainte-Agathe à Langon, dans laquelle est conservée une peinture d'époque gallo-romaine récemment consolidée par M. Ypermann et dont la détérioration était attribuée à l'humidité entretenue par un mur de clôture trop rapproché de la chapelle

Le travail projeté s'élèverait à 2565,41 F et peut-être approuvé le 8 mars 1910

10.4.7. CORRESPONDANCE DU 31 AOÛT 1910

Devis 2565,41 F approuvé le 25 juillet 1910 Autorisation d'entreprendre les travaux

Palais-Royal, le 31 août 1910

décision du 23 août 1910

Le Ministre de l'instruction publique, des postes et des télégraphes, chargé par intérim du Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts sur proposition du sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts

arrête :

Une somme de 2565,41 F est engagée au chapitre 44 du Budget des Beaux-Arts (Monuments Historiques), execice 1910 pour travaux à la chapelle Sainte-Agathe à langon, édifice classé n'appartenant pas à l'Etat.

23 août 1910 Millerand

107 10.4.8. MINUTE DE LETTRE DU 7 NOVEMBRE 1910

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe à Langon

minute de lettre du 7 novembre 1910

le secrétaire d'Etat à monsieur le préfet

A la date du 31 août 1910, je vous ai adressé un devis approuvé de 2565,41 relatif à la restauration de la chapelle Sainte-Agathe à Langonet l'autorisation d'entreprendre les travaux relatifs à ce devis.

Une erreur de chiffre s'étant glissé lors de la copie de ce devis, dont le montant doit, de ce fait, être porté à une somme supérieure, je vous serait obligé de vouloir bien me retourner, en vue de cette rectification, le devis et l'autorisation précités.

Chef de la division des services d'architecture.

note Sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts Paris, le 3 novembre 1910

En relisant les mesures de détail pour préparer l'exécution du travail de remplacement du mur paer une grille à Sainte-Agathe de Langon, l'architecte s'est aperçu d'un "lapsus calomni". On doit lire au lieu de 39,50 F portés au devis, c'est 49,50 F qu'i faut compter, comme tous les calculs sont basés sur ce chiffre, démolition, recreusement, etc, le devis doit être rectifié.

10.4.9. CORRESPONDANCE DU 8 NOVEMBRE 1910

Préfecture d'Ille-et-Vilaine : 2ème division Beaux-arts Monuments historiques chapelle Sainte-Agathe

Rennes, le 8 novembre 1910

Le préfet à monsieur le sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts

Jai l'honneur de vous renvoyer comme suite à votre demande, le devis s'élevant à 2565 fr 41 préparé par M. Guët en vue du dégagement de la chapelle Sainte-Agathe de Langon.

note : donné à monsieur Guët un exemplaire du devis (il faut retourné d'urgence deux exemplaire rectifiés)

22 novembre 1910

Travaux de l'Etat Autorisation d'entreprendre les travaux : 31 août 1910 Devis : 2565,41 approuvé le 25 juillet 1910 Le chef des bureau des monuments historiques

108 10.4.10. MINUTE DE LETTRE, DATE INDÉTERMINÉE

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Ille-et- Vilaine chapelle Sainte-Agathe à Langon

minute de lettre

le Sous-Secrétaire d'Etat à M. Guët

A la date du 22 novembre 1910, mon administration vous à prié de rectifier le devis que vous avez dressé pour la restauration de la chapelle Sainte-Agathe à Langon.

La dépense complémentaire qui doit résulter de cette rectification devrait être mise à la charge du Budget des Beaux-Arts de l'exercice 1910, je vous invite à ne pas différer davantage l'envoi de deux exemplaires modifiés du devis précité et à me faire parvenir par retour du courrier.

10.5. CARTON 1009, DOSSIER N°5 : ILLE-ET-VILAINE - CHAPELLE SAINTE-AGATHE A LANGON

28 juillet 1918

Architecte : M. Malençon Inspecteur Général ; M. Parquet

Recherches archéologique : lettres, rem., maire.

10.5.1. CORRESPONDANCE DU 28 JUILLET 1918

Nantes, le 28 juillet 1918 2, place Saint-Donatien et Pornic, Boulevard Thiers

Monsieur le Président

Il existe à Langon (Ille-et-Vilaine) un édifice gallo-romain nommé vulgairemant chapelle Sainte- Agathe, il est bâtit en petit appareil relié par des chaînes de briques qui ont éveillé l'attention des archéologues ; son chevet en cul de four orné de fresques à été aussi signalé comme une curiosité. Pour ces divers motifs il a été classé au nombre des monuments historiques.

algré les études spéciales qui ont paru dans divers recueils, plusieurs questions relatives à son origine, à sa date et à sa destination n'ont pas été éclaircies. On se demande notamment si comme le soutient A. ramée, l'édifice primitif consacré à Vénus, était coupés en trois partie, et si la réparation d'apparence romane, coïncide avec un vide entre la nef et le chevet.

Il m'a semblé que ce dernier problèe pouvait être résolu en creusant une petite tranchée de 0,50 m de profondeur le long de la paroi extérieure. On trouvera sans doute la preuve négative ou positive de la continuité de l'enceinte appareillée.

Mon intention est de faire cette fouille à mes frais avec l'assistance de M; Joseph Douillard, architecte diplômé, en résidence à Langon en ce moment.

109 Je demande que l'autorisation nécessaire soit accordée afin que je puisse entrer en pourparler avec M; le Miare de Langon.

Veuillez agréer, M. le Président, l'hommage de mon profond respect.

Léon Maître Archiviste honoraire, membre du comité des travaux historiques

(plus un croquis à la mine de plomb)

10.5.2. MINUTE DE LETTRE DU 7 AOÛT 1918

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts Beaux-arts Ille-et-Vilaine chapelle Sainte-Agathe à Langon note : 1 copie de la lettre à monsieur Maître et à monsieur Malençon, architecte

minute de lettre du 7 août 1918

M. le Chef de la Division des Services Architecture à M. Maître, archiviste honoraire ; 2, place Saint-Donatien, Nantes (Loire-Inférieure)

Monsieur

Par lettre du 28 juillet dernier, vous avez demandé, en vue de recherches archéologiques, la permission de faire pratiquer une tranchée de 0,50 m de profondeur le long des parois extérieures - désignés en B et C de votre croquis - de la chapelle Sainte-Agathe à Langon (Ille-et-Vilaine).

Jai l'honneur de vous informer que je vous accorde cette autorisation, en ce qui me concerne.

Par autorisation du chef du bureau des monuments historiques Charles Perdreau

10.5.3. RAPPORT DE FOUILLE PAR JOSEPH DOUILLARD, EN DATE DE DECEMBRE 1918

Joseph Douillard architecte diplômé par le gouvernement 6, rue Saulnier

Chapelle Sainte-Agathe dite de Vénus sise à Langon (Ille-et-Vilaine)

RAPPORT

à Mr. Léon Maître, archiviste honoraire du département de Loire Inférieure

A la simple inspection de ce monument l'attention est de suite attiré par la différence très nette qui existe entres les maçonneries romaines de ses deux extrémités et celle de la partie contrale d'époque carolingienne ou même romane.

Une autre particularité est l'inclinaison très accentuée et régulière des assises de moellons et de briques dans les maçonneries romaines alors qu'aucune inclinaison n'apparait dans les

110 maçonneries de la partie romane. Les dits briques disposées par doubles ou simples rangs formant chaînage font ressortir cette inclinaison des maçonneries romaines.

La communauté de plan qui exsiste entre les chaînage des murs romains de la partie occidentale et ceux visibles dans le bas du parement extérieur de l'abside, (malgré le nombre variables des assises de moellons, chaînage l(autre), montre que les deux extrémités de l'édifice existaient avant que se produise l'inclinaison de tout l'ensemble.

Il existe aussi une différence sensible entre le bas et le haut des murs romains, dans le soin apporté leur construction. Jusqu'au niveau du dernier chaînage de briques, les lits de mortier sont peu épais, et les moellons serrés, tandis qu'au dessus les lits sont beaucoup plus épais et les moellons sont relâchés. Il est évident que le haut de ces murs n'est pas du même constructeur que le bas.

Les moellons romains de ces murs sont de forme très régulière. Ils présentent un parement de 0,08 x 0,11 et szont en pierre granitique ferruguneuse de Montenaque (carrière situé trois kilomètres de distance). Les moellons employés dans la restauration sont moins épais et plus larges et sont enschistes gris clair. On les distingue donc aisément. Cette différence permet de reconnaitre que les parements de l'abside ont été presque totalement refaits.

En examinant les chaînage de briques, on remarque que sauf dans l'abside, ces briques ont une forme particulière. Presque toutes présentent leur face de parement une sorte de bec chaque extrémité, celui d'un bout étant dans le prolongement de l'arête supérieure et l'autre dans le prolongement de l'arête inférieure. On pourrait croire priori que ces becs sont le profil de feuillures perpendiculaires au parement et qui semblerait destinées se correspondre d'une brique l'autre comme pour se mieux liaisonner. Mais ces briques sont posées de façon que leurs becs ne se recouvrement pas mutuellement.

Un examen plus attentif m'a fat voir que les becs qui terminent ces briques ne sont la profil d'une feuillure perpendiculaire au parement. Ces becs présentent un plan oblique. Jai alors examiné les briques des angles des murs.

L'angle sud-ouest ne peut rien révéler, ayant été entièrement refait avec des matériaux nouveaux, (peut-être les anciens matériaux n'existaient-ils plus avant même cette restauration ?).

L'angle nord-ouest a été moins restauré ou refait avec les matériaux anciens conservés. On y voit nettement la forme de ces briques étranges. Sur leur seconde face on voit que ce ne pas des briques mais des tuiles, car elles présentent de ce côté la forme d'une palette mince dont les bords latéraux sont relevés 45 .

Les chaînages de briques de l'abside (les deux du bas qui seuls n'ont pas été refaits) sont au contraire de vraies briques comme celles dont est fait l'arc qui précède cette abside.

Les écoinçons de cet arc sont leur tour construit avec ces matériaux que nous devons appeler de leur vrai nom "tegule" et le haut des angles de ce même pignon est également construit en téguli. Mais ces dernières maçonneries sont faites avec assez peu de soin.

Au contraire, l'arc qui précède l'abside est fait en vraies briques en non en téguli. La maçonnerie en est soignée et les joints peu épais.

Les chaînes de liaison des maçonneries romaines sont presque exclusivement faite en teguli alors que l'arc qui précède l'abside est en vraies briques. Il semble que cet arc provienne de la construction première, tandis que les téguli sont des matériaux re remploi qui décèlent une restauration ou une addition.

Les téguli comme les briques ont les mêmes dimensions de 0,04 x 0;27 x 0,39. Les murs ont touts également 0,39 d'épaisseur. Mais dans les murs de la partie occidentale, les teguli présentent leur grand côté de 0,39 en parement, il faudrait donc que ces murs n'aient que 0,27 d'épaisseur pour

111 que les teguli puissent paraître aux deux parements la fois. En effet ceux du parement extérieur ne correspondent aucunement ceux du parement intérieur.

L'épaisseur des murs n'atteignant pas le double de la largeur d'un tégulum, il est certain que ces tégulis sont brisés et 1er deux moitiés posées en parement aux deux faces du mur laissant entre elles un espaces de 0,12.

Il est évident que ces teguli n'ont pas été moulés et cuits pour être ainsi brisés et employés comme des briques. On doit donc croire que, provenant d'une couverture détruite, il ont été remployés 1 par des constructeurs cours de vraies briques et peu habiles les fabriquer.

Les timpans de l'arc qui précède l'abside sont les seuls endoits où ces teguli soient posés dans l'autre sens traversant toute l'épaisseur du mur. Cette disposition faits de vilains parements. Il est vrai que ces murs devaient êtres enduits, mais ces teguli n'ont certainement pas été fais pour cette usage, il est donc évident qu'ils ont été réemployés 1 après la destruction de la couverture qu'ils constituaient tout d'abord.

D'ailleurs les angles du pignon de ce même mur ne sont pas reliés aux remplissages des timpans non plus qu' tout ce mur. Ces angles sont montés comme des piles isolées construites en téguli.

Cet emploi de teguli en guise de briques et le manque de cohésion des diverses partie de maçonnerie sont signes de remaniements.

Ces teguli ont une forme assez particulière. Ils ont les deux faces semblables, en sorte qu'ils n'ont pas de sens et ont la même épaisseur (très réduite) dans toute leur surface. Si une couverture faite avec ces teguli pouvait être visible du dessous, elle présenterait de ce côté exactement le même aspect que sur le dessous. Ces teguli se posaient côte côte comme des dalles et chaque rang recouvrait le précèdent d'un peu plus de moitié. Les joints se trouvaient en saillie partout et dans le prolongement les uns des autres. L'eau cascadait alors entres eux dans le fond des téguli, tombant d'un rang sur le suivant.

On voit dans le cimetière de Saint-Donatien Nantes une chapelle sde construction romaine où des chaînes de briques liaisonnent une maçonnerie de petits moellons. Parmi ces briques (presques toutes remplacées maintenant par des briques faites de nos jours) on peut voir deux teguli en tout point semblable ceux de Langon.

Dans cette chapelle de Langon, le plus étrange est peut-être l'inclinaison très régulière de l'Ouest vers l'Est des assises de moellons des murs romains.

Cette inclinaison est très grande puisqu'elle est de 0,076 par mètre.

Cependant les murs latéraux sont bien d'aplomb, mais le mur circulaire de l'abside a conservé, malgré une restauration excessive, une inclinaison marquée vers l'Est. Le pignon Ouest est peu près d'aplomb, mais il est très restauré, comme en témoignent les nombreux moellons modernes de forme allongée qui jurent dans son parement côté des petits moellons romains. On peut croire qu'il a été entièrement reconstruit. Cette thèse serait favorisée par le remaniement important et nettement visible qu'ont subi les deux murs latéraux proximité de leur jonction avec ce pignon Ouest. Il n'est pas croyable que les constructeurs du monument primitif aient posée les assises de moellons des murs latéraux dans la position inclinée qu'ils ont aujourd'hui. Malgré leur pente excessive de 0,076 par mètre, il semble plus croyable que le sous-sol sur lequel repose le monument ait subi un mouvement général lent ou spontané, soit par le fait d'une secousse sismique, soit plus probablement par le glissement d'un banc de glaise profond. La situation du moment, construit sur un sol en pente au pied même et l'Est d'un coteau schisteux, et la présence d'un petit ruisseau, simple filet d'eau, qui descent du coteau et longe l'abside, peuvent ensemble permettre de croire la thèse d'un glissement d'un banc de glaise. Actuellement jusqu' 1,10 mètre de profondeur en dessous du sol intérieur du monument on trouve une terre très peu conpacte et très détrempée partie de 1 m 05. Pour éviter tout accident je n'ai pas été au del, d'autant plus que la fondation romaine ne descent pas plus bas. On peut

112 croire que le glissement d'un banc de glaise profond produit ici les même effet qu'aux tours de Pise ou de Bologne.

Fouilles

On ne peut s'empêcher de se demander ce qui pouvait exister primitivement l'emplacement des murs de l'époque romane. La largeur hors d'oeuvre de l'abside étant égale celle de la partie occidentale, et les deux parties de l'édifice ayant sensiblement le même axe, on peut croire que les murs romains avaient existé sur l'emplacement des murs romans actuels.

Jai fouillé droite et gauche du monument pour voir les fondations des murs de l'époque romane. Du côté nord, j'ai trouvé seulement quelques pierres informes et revêtues de mortier, complètement en dehors du soubassement du mur actuel. Ces pierres semblent être le reste d'une fondation indépendante du mur roman actuel. La présence du mur de clôture moderne, qui passe malheuresement de ce côté moins de 0,80 du monument, est assez fâcheuse et on peut croire que les maçons qui firent cette clôture n'ont pas complètement respecté les pierres qu'ils ont pu trouver en fondant aussi près de ce mur protecteur.

De l'atre côté, les fouilles ont mis jour un lit de gros moellons informes noyés dans du mortiers. Ce lit de blocage longe le pied du mur roman avec un parallélisme parfait, le débordant de 0,58 ou 0,60. Le soubassement du mur roman est fait en moellons très variables, informes et généralement assez pztits, hourdés seulement en terre. Les soubassements du petit avant-corps de la porte sont spécialement négligés comme choix de matériaux et comme mise en oeuvre. Lers moellons en sont particulièrement petits et jetés en désordre.

Le lit de gros moellons hourdis en mortier est certainement une fondation romaine. Cette fondation s'étend sous le mur roman.

Les rares restes de fondations romaines qui apparaissent aujourd'hui au pied du mur Nord, avaient ils la même importances que ceux du côtés Sud avant le passage des maçons qui ont fait le mur de clôture ? On peut le penser.

On peut donc croire que le monument primitif se composait de l'abside actuelle, précédée d'un espace peu près carré, voûté en berceau sur des murs de 0,90 d'épaisseur minimum, et couvert en téguli. Les murs romains actuels de la partie occidentale ne devaient pas faire partie de la construction primitive faite exclusivement en moellons et en vraies briques et non en téguli, comme en témoignent les deux rangs inférieurs de vraies briques encore conservés dans le parement extérieur de l'abside.

Un peu plus tard on dût élever les murs actuels de la partie occidentale (en moellons et téguli) jusqu' hauteur du dernier rang de teguli, puis couvrir cette partie en bardeaux de bois et non en teguli ; ici les murs n'ayant que 0,39 d'épaisseur ne pouvait supporter la poussée d'une voûte, aussi avait-on probablement renoncé l'emploi des téguli comme matériaux de couverture, car les fuites devaient être inévitables et leurs poids un peu excessif leur fait préférer les bardeaux en bois. Il n'y a donc rien d'étonnant ce que les téguli aient dès lors été employés comme des briques puisqu'ils étaient supplantés par des bardeaux de bois dans leur précédente fonction.

C'est alors que put se produire le glissement du banc de glaise qui fit s'incliner si fortement tout l'édifice vers l'Est, provoquant peut-être la chute de la voûte qui précédait l'abside et des murs qui la portaient.

Les timpans de l'arc qui précède l'abside et les angles de ce même mur formant pignon ont pu être reconstruit alors avec les teguli de l'ancienne couverture. Ces parties de maçonnerie particulièrement les angles, sont d'une exécution très maladroite, surtout dans le haut.

Le changement probable du mode de couverture est-il le motif de l(exhaussement de ce mur pignon oriental dont les angles sont d'une exécution beaucoup plus médiocre partir du 7ème ou du 8ème rand de teguli correspondant au niveau du dernier rang de teguli des murs romains de la

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sise à Langon (Ille et' Vilaine) e ph HOVILLAi cte Dipll:n£ JET Î8 Gouis?*22:i -,.£*J RAPPORT

à Mr. Léon Maître archiviste honoraire du département

de Loire Inférieure

k la sinmle inspection de ce monument l'attention est de suite attirée par la différence très nette qui existe entre les maçonneries romaines de ses deux extrémités et celle de la partie centrale d'époque carlovingienne ou même romaine.

Une autre particularité est l'inclinaison très accen- tuée et régulière des assises de moellons et âe "briques dans les maçonneries romaines alors qu'aucune inclinaison n'apparaît dans les maçonneries de la partie romane. Les lits de "briques disposées par doubles ou simnle rangs for- mant chaînagea font ressortir cette inclinaison des maçon- neries romaines.

La communauté de plan qui existe entre les chainages des murs romains de la partie occident**ët ceux visibles dans le "bas du parement èxtérieur de l'ahside, (malgré le nombre variahles des assises de moellons, d'un chaînage à l'autre), montre que les deux extrémités de l'édifice exis- taient avant que se nroduise l'inclinaison de tout l'ensem hle.

Il existe aussi une différence sensible entre le "bas et le haut des murs romains, dans le soin apporté à leur construction. Jusqu'au niveau du dernier chainage de "briques, les lits de mortier sont peu épais, et les moellons serrés, tandis qu'au dessus les lits sont "beaucoup plus épais et les moellons sont relâchés. Il est évident que le haut de C6s murs n'est pas du même constructeur que le "bas.

Les moellons romains de ces murs sont de forme très ré- gulière; Ils présentent un parement de 0,08 x 0,11 et sont en pierre granitique ferrugineuse de Montenaque (carrière située à 3 kilomètres de distance). Les moellons employés ôans la restauration sont moins épais et plus larges et sont en schiste gris clair. On les distingue donc aisément. Cette différence permet de reconnaître que les parements de l'abside ont été presque totalement refaits.

En examinant les chaînage de briques, on remarque que sauf ôans l'abside, ces briques ont une forme particulière. Presque toutes présentent à leur face de parement une sorte âe hec à chaque extrémité celni v «e, celui d'un bout étant dans le prolongement âe l'arête supérieure et l'autre âans le pro- longement âe 1'arête inférieure. On pourrait croire a priori que ces "becs sont le profi£ âe feuillures perpenâiculaires au parement et qui sembleraient âestinées à se correspon- dre â'une brique k l'autre comme pour se mieux liaisonner. Mais ces "briques sont posées âe façon que leurs becs ne se recouvrent pas mutuellement.

Un examen plus attentif m'a fait voir que les becs qui terminent ces briques ne sont pas le profit â'une feuillure perpenâucilaire au parement. Ces becs présentent un plan oblique. J'ai alors examiné les briques âes angles âes murs. L'angle suâ ouest ne peut rien révéler, ayant été en- tièrement refait avec âes matériaux nouveaux. (Peut-être les anciens matériaux n'existaient-ils plus avant même cette restauration? )

L'angle norâ-ouest a été moins restauré ou refait avec les matériaux anciens conservés. On y voit nettement la forme âe ces briques étranges. Sur leur seconâe face on voit que ce ne sont pas âes briques mais âes tuiles, car elles présen- tent âe ce côté, la forme â'une palette mince âont les bords latéraux sont relevés à 45°

Les chaînages âe briques âe l'absiâe (les âeux âu bas qui seuls n'ont pas été refaits) sont au contraire âe vraies briques comme celles âont est fait l'arc qui précèâe dette absiâe.

Les écoinçons âe cet arc sont à leur tour construit avec ces matériaux que nous âevons appeler âe Inur vrai nom "teguli" et le haut des angles de ce même pignon est égale ment construit en teguli. Mais ces dernières maçonneries sont faites avec assez peu de soin.

Au contraire, l'arc qui précède l'abside est fait en vraies briques et non en teguli. La maçonnerie 6n est soignée et les joints peu épais.

Les chaînes de liaison des maçonneries romaines sont presqu'exclusivement faites en teguli alors que l'arc qui précèâe l'abside est en vraies briques. Il semble que cet arc provienne âe la construction première, tanâis que les teguli sont des matériaux de remploi qui décèlent une restau- ration ou une addition.

Les teguli comme les briques ont les mêmes dimensions de 0,04 x 0,27 x 0,39. Les murs ont tous également 0,39 d'épaisseur. Mais âans les murs âe la partie occidentale, les teguli présentent leur granâ cÊté âe 0,39 en parement, il faudrait âonc que ces murs n'aient que 0,27 â'épaisseur pour que les teguli puissent paraître aux âeux parements à la fois. En effet ceux au parement extérieur ne corresponâent aucunement à ceux âu parement intérieur. L'épaisseur des murs n'atteignant pas le double de la largeur d'un tegulum, il est certain que ces teguli sont brisés et leurs deux moitiés posées en rarement aux deux faces du mur laissant entre elles un espace de 0,12

Il est évident que ces teguli n'ont pas été moulés et cuits pour être ainsi brisés et employés comme des briques. On doit donc croire que; provenant d'une couver- ture détruite, ils ont été remployés là par des construc- teurs à court de vraies briques et peu habiles à les fa- briquer.

les timpans de l'arc qui précède l'abside sont les seuls endroits ou ces teguli soient posés dans l'autre sens traversant toute l'épaisseur du mur. Cette disposi- tion fait de vilains parements. Il est vrai que ces murs devaient être enduits, mais ces teguli n'ont certainement pas été faits pour cet usage, il est donc évident qu'ils ont été remployés là anrès la destruction de la couverture qu'ils constituaient tout d'abord.

D'ailleurs, les angles du pignon de ce même mur ne sont pas reliés aux remplissages des timpans non plus qu'à tout ce mur. Ces angles sont montés comme

Cet emploi' de teguli en guise de briques et le manque de cohésion des diverses parties de maçonnerie sont signes de remaniements.

Ces teguli ont une forme assez particulière. Ils ont les deux faces semblables, en sorte qu'ils n'ont pas de sens et ont la me me épaisseur (très réduite) dans toute leur surface. Si une couverture faite avec ces teguli pouvait être visible du dessous, elle présenterait de ce côté exactement le même aspect que sur le dessous. Ces teguli se posaient côte à c6te comme des iail es et ^ chaque rang recouvrait le précédent d'un peu plus de moitié, les joints 36 trouvaient en saillie partout et dans le prolongement les uns des autres. I'eau^ascadait . alors entre eux dans le fond des teguli, tombant d'un rang sur le suivant. v On voit dans le cimetière de St- Donatien à Nantes un-e chapelle de construction romaine ou des chaines de briques liaisonnent une maçonnerie de petits moellons. .Parmi ces briques (presque toutes rempîaçées maintenant par des/6riques faites de nos jours) on peut voir deux ■^cguli en tout point semblables à ceux de langon.

Dans cette chapelle de langon, le plus étrange est peut-être l'inclinaison très régulière de l'Ouest vers 'Est des assises^moellons des murs romains.

Cette inclinaison est très grande puisqu'elle est 0,076 par mètre. Cependant, 163 mura latéraux sont bien d'aplomb, mais le mur circulaire de l'abside a conservé, malgré une res- tauration excessive, une inclinaison marquée vers l'Est - le pignon Ouest est à peu près d'aplomb, mais il est très restauré, comme en témoignent les nombreux moellons modernes de forme allongée qui jurent dans son parement a côté des petits moellons romains. On peut donc croire qu'il a été entièrement reconstruit. Cette thèse serait favorisée par le remaniement important et nettement visible qu'ont subi les deux murs latéraux a proximité de leur jonction avec ce pignon Ouest. Il n'est pas croyable que les construc- teurs du monument primitif aient posé les assises de moel- lons âes murs latéraux dans 3a position inclinée qu'ils ont aujourd'hui. Malgré leur pente excessive âe 0,076 par mètre, il semble plus croyable que le sous sol sur lequel repose le monument ait subi un mouvement général lent ou spontané / soit par le fait â'une secousse sismique, soit plus proba- blement par le glissement â'un banc âe glaise profonâ. la situation âu monument, construit sur.un sol en pente au pieâ même et à l'Est â'un coteausch^isteux, et la présence â'un petit ruisseau, simple filet â'eau, qui descend âu coteau et longe l'abside, Peuvent ensemble permettre âe croi- re à la thèse âu glissement â'un banc âe glaise^Actuelle- ment jusqu'à 1,10 âe profonâeur en âessous âu sol intérieur âu monument on trouve une terre très peu compacte et très âétrempée à partir da 1 m 05. Pour éviter tout accident je n'ai pas été au delà, â'autant plus que la fonâation romaine ne descend pas plus bas. On .peut croire que le glis- sement d'un banc de glaise profonâ à produit ici les mêmes effets qu'aux tours âe Pr*e ou âe Bologne.

FOUILLES On ne peut s'empêcher âe se âemanâer ce qui pouvait exister primitivement à l'emplacement des murs de l'époque Eomane. La largeur hors d'oeuvre de l'abside étant égale à celle de la partie occidentale, et les deux parties âe l'édifice ayant sensiblement le même axe, on peut croire que des murs romains avaient existé sur l'emplasament des murs romans actuels.

J'ai fouillé a droite et à gauche du monument pour voir les fondations des murs de l'époque romane. Du côté nord, j'ai trouvé seulement quelques pierres informes et revêtues de mortier, complètement en dehors du soubassement du mur actuel. Ces pierres semblent être le reste d'une fondation indépendante du mur roman actuel. La présence du mur de clôture moderne, qui passe malheureusement de C6 côté à moins de 0,80 du monument, est assez fâcheuse et on peut croire que les maçons qui firent cette clôture n'ont pas complètement respecté les pierres qu'ils ont pu trou- ver en fondant aussi près ce mur protecteur.

De l'autre côté, les fouilles ont mis à jour un lit de gros moellons ^informes nos^és dans du mortier. Ce lit de blocage longe le pied du mur roman avec un parallé- lisme parfait, le débordant de 0,58 ou 0,60. Le soubas- sement du mur roman est fait en mo'ôllons très variables, informes et généralement assez petits, hourdés seule- ment en terre. Les soubassements âu petit avant-corps de la porte sont spécialement négligés comme choix âe matériaux et comme mise en oeuvre. Les moellons en sont particulièrement petits et jetés en âésorâre.

Le lit âe gros moellons hourâis en mortier est cer- tainement une fondation romaine. Cette fondation s'étend sous le mur roman.

Les rares restes de fondations romaines qui appa- raissent aujourd'hui au pieâ âu mur ïïorâ avaient-ils la même importance que ceux âu coté suâ avant le passage âes maçons Qui ont fait le mur âe clôture? On peut le penser.

~ Tn«nvt,-ment . ., „ On peut âonc croire que le moamoeoent primitif se com-oosait âe l'absiâe actuelle, précédée d'un espace à peu nrès carré^. voûté en berceau sur des murs ce 0,90 d'épaisseur minimum, et couvert en teguli. Les murs ro- mains actuels de la partie occidentale ne devaient pas faire partie de la construction primitite faite exclusi- vement en moellons et en vraies briques et non en teguli, comme en témoignent les deux rangs inférieurs de vraies briques encore conservés dans le parement extérieur âe l'absiâe.

Un peu plus tarâ on dûfélever les murs actuels âe la partie oeciâentale (en moellons et teguli) jusqu' à hauteur âu âernier rang âe teguli, puis couvrir cette partie en bardeaux de bois et non en teguli; ici les murs n'ayant que 0,39 d'épaisseur ne pouvaient suppor- ter la poussée d'une voûte, aussi avait-on probablement renoncé à l'emploi des teguli comme matériaux de couver- ture, car les fuites devaient y être inévitables et leur poids un peu excessif leur à fait préférer les bardeaux en bois. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les tegul aient dès lors été employés comme des br«qu6S puisqu'ils étaient supplantés par les bardeaux de 'bois dans leur précédente fonction.

C'est alors que put se produire le glissement du banc de glaise qui fit s'Incliner si fortement tout l'éci fice vers l'Est, provoquant peut-être la chute de la voûte qui précédait l'abside et des murs qui la portaient

Les timpans de l'arc qui précède l'abside et les angles de ce même mur formant pignon ont pu être recons- truit alors avec les teguli de l'ancienne" couverture. Ces parties de maçonnerie, particulièrement les angles haut.sont d'une exécution très maladroite, surtout dans le '

Le changement probable du mode de couverture est-il le motif de 1'exhaussement de ce mur pignon oriental dont les angles sont d'une exécution beaucoup plus mé- diocre à partir du 7* ou 8^ rang de teguli correspondant au niveau du dernier rang de teguli des murs romains de la partie occidentale?... Ces derniers aussi ont été exhaus- sés comme en témoignent la suppression des chaînages de teguli et l'épaisseur beaucoup Plus forte des lits de mortier entre les rangs de moellons de leur partie supé- rieure. n Vers le commencement de l'époque romane on recons- II truisit alors les murs de la partie centrale et on bou- cha la porte occidentale par où devait entrer l'eau de C-'j £i ' ravinement qui descendait du coteau.

la porte romane est percée dans un petit avant-corps et offre cette particularité de n'avoir aucune liaison entre ses deux parements, au point qu'aucun lit de ma- çonnerie ne soit commun aux deux parements. Il n'y a d'ailleurs pas plus de rapport entre les hauteurs d'as- 9 ^ sises des deux jambages du parement extérieur. les hauteurs d'assises des deux jambages du parement intérieur sont les seules à, se correspondre, ce qui peut faire penser que ce côté fut fait par un meilleur cons- tructeur que l'autre. Du reste, la fondation du parement extérieur est faite d'un amas de moellons absolument in- formes et désordonnés, et cet avant corps ne tient que grâce à son peu de saillie (0,19) et à 1'engagement d'une moitié environ de ses pierres dans l'épaisseur du mur auquel il s'adosse.

La fresque du cul-de-four a déjà fait le motif de nombreuses discussions d'archéologues. N'ayant naturel- lement pas découvert à ce sujet d'élément nouveau, je n'ai rien à ajouter aux versions contradictoires qui ont été données sur ses origines, Toutes sont encore discu- tables et le manque d'élément précis ne permet de fixer aucune date. Je crois que cette fresque représente une ^mphitrite et qu'elle doit par conséquent être une oeuvre payenne. Je la ferais remonter à l'époque âe la première construction du monument, soit probablement au 4° siècles^

décembre 1918 partie occidentale ?... Ces derniers aussi ont été exhaussés comme en témoignent le suppression des chaînages de teguli et l'épaisseur beaucoup plus forte des lits de mortier entre les rangs de moellons de leur partie supérieures.

Vers le commencement de l'époque romane on reconstruisit alors les murs de la partie centrale et on boucha la porte occidentale par où devait entrer l'eau de ravinement qui desendait du coteau.

La porte romane est percée dans un petit avant corps et offre cette particularité de n'avoir aucune liaison entre ses deux parements, au point qu'aucun lit de maçonnerie ne soit commun au deux parements. Il n'y a d'ailleurs pas plus de rapport entre les hauteurs d'assises des deux jambages du parement extérieur.

Les hauteurs d'assises des deux jambages du parement intérieur sont les seules correspondre, qe qui faire penser que ce côté fut fait par un meilleur constructeur que l'autre. Du reste, la fondation du parement extérieur est faite d'un amas de moellons absoluement informe et désordonnés, et cet avant-corps, ne tient que grâce son peu de saillie (0,19) et l'engagement d'une moitié environ de ses pierres dans l'épaisseur du mur auquel il s'adosse.

La fresque du cul-de-four a déj fait le motif de nombreuses discussions d'archéologues. N'ayant naturellement pas découvert ce sujet d'élément nouveau, je n'ai rien a ajouter aux versions contradistoires qui ont été données sur ces origines. Toutes sont encore discutables et le manque d'élément précis ne permet de fixer aucune date. Je crois que cette fresque représente une Amphitrite et qu'elle doit par conséquent être une oeuvre payenne. Je la ferais remonter l'époque de la première construction du monument, soit probablement au 4 siècle.

décembre 1918 Joseph Douillard.

10.6. PLANOTHEQUE ET PHOTOTHÈQUE : CHAPELLE SAINTE- AGATHE DE LANGON : INVENTAIRE DES DOCUMENTS GRAPHIQUES

Pour photographie destinée publications demander la caisse nationale des monuments historiques Sinon demander l'autorisation Françoise Bercé pour les photographies.

10.6.1. REF. 40 798 FH "Donation Grand" plan "Langon (35), sans échelle, chapelle Sainte-Agathe"

10.6.2. REF. 60 772 FH Monuments Historiques (Ille-et-Vilaine) - chapelle Sainte-Agathe - langon, sans date Projet de grille de clôture, coupe et élévation (calque) ech. : 0,05 dressé par l'architecte en chef Paris le :

10.6.3. REF. 1270 FD cliché M.H. 61 Z 627 Croquis perspctif : chapelle Sainte-Agathe de Langon sans date (sans doute un projet de restauration de Charles Langlois datant de 1839/1840)

114 10.6.4. REF. 1271 FH cliché M.H. 61 Z 628 Projet de restauration (correspondant au précèdent) intérieur sans date, en couleur (sans doute de Charles langlois 1839/1840)

10.6.5. REF. 60 774 FH croquis (perspectif) de la chapelle Sainte-Agathe Langon (Ille-et-Vilaine) dressé l'échelle 0,001 cm par m par l'architecte ordinaire au département d'Ille-et-Vilaine Saint-Servan, le 8 janvier 1904. signé : Pariset + croquis "type du mur bahut avec grille construire"

10.6.6. REF. 1273 FI cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble l'échelle) cliché 76 N 285 (peinture n 2) signé Charles Langlois, architecte 1839 Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et-Vilaine) dessins d'architecture, planche de 12 dessins : - élévation nord - peinture de l'abside n 2 (coupe suivant J-K) : 2ème peinture plus poisson - élévation sud - peinture de l'abside n 1 (dessein ayant actuellement disaru = 3ème peinture) - bas relief trouvé dans une fouille - plan de la chapelle - coupe sur la ligne A-B - coupe sur la ligne E-F - élévation Est - élévation Ouest - coupe sur le ligne A-B (regarde vers le sud) - élévation sud

10.6.7. REF. 15042 FH cliché M.H. 61 Z 629

département d'Ille-et-Vilaine - arrondissement de Redon - commune de Langon Projet de modification de l'entourage de la chapelle Sainte-Agathe en vue de la création d'une place publique échelle 1/100 Dressé par le soussigné : Fougeray, le 20 mars 1900 - A. L(...)bre + note descriptive et devis sur plan

estimation des travaux : maçonnerie comme si dessus : 7 m3 56 8 F = 60,48 F démolition des anciens murs dont imprévision : 18,52 F 80 F

10.6.8. REF. 5011 FH élévation géométrale de la façade Sud de la Chapelle de Langon (département d'Ille-et-Vilaine) Signé Charles Langlois : lithographie (1839)

115 Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins (noir et blanc)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, plan (noir et blanc) ANCIENNE CHAPELLE

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Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, peinture abside n° 2 (haut MA.) (couleur)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'IUe-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, p«nture abside n° 1 (moderne ?) (couleur) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins (couleur)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, élévation nord (couleur) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, élévation est (couleur)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, coupe sur la ligne C-D (est) (couleur) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, coupe selon la ligne A-B : sud (couleur)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'Ille-et- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, coupe selon la ligne A-B - nord (couleur) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M H 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois. architecte 1839 : " Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'iile-et- Vilaine)" dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, élévation ouest (couleur) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1273 Fl cliché M.H. 203 230 (photo de l'ensemble à l'échelle) signé Charles Langlois, architecte 1839 : "Anciene chapelle au Bourg de Langon (département d'IUe- Vilaine)" : dessins d'architecture, planche de 12 dessins : détail, élévation sud (noir et blanc)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 5011 Fil élévation géométrale de la façade Sud de la Chapelle de Langon (département d'llle-et-Vilaine) Signé Charles Langlois : lithographie (1839) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1270 FII cliché M.H. 61 Z 627 Croquis persp*ctif chapelle Sainte-Agathe de Langon, sans date (sans doute un projet de restauration de Charles Langlois datant de 1839/1840)

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 1271 FII cliché M.H. 61 Z 628 Projet de restauration (correspondant au précèdent) intérieur, sans date, en couleur (sans doute de Charles langlois 1839/1840) Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 40 798 FII "Donation Grand" : plan "Langon (35), sans échelle, chapelle Sainte-Agathe"

Bibliothèque du Patrimoine : planothèque - Réf. 15042 FII : cliché M.H. 61 Z 629 département d'Ille-et-Vilaine - arrondissement de Redon - commune de Langon Projet de modification de l'entourage de la chapelle Sainte-Agathe en vue de la création d'une place publique échelle 1/100. Dressé par le soussigné : Fougeray, le 20 mars 1900 - A. L(...)bre + note descriptive et devis si plan 11. BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE/MEDIATHEQUE DE NANTES

Bibliothèque municipale/médiathèque de la ville de Nantes 15, rue de l'Héronnière 44041 NANTES Cedex 01 40.41.95.95

Sont conservés la Bibliothèque municipale de Nantes (côtes 2599 Fr 2433, 2600 Fr 2434, 2601 Fr 2435), les notes d'érudits de M; Léon Maitre, qui engagea des fouilles sur la chapelle Sainte-Agathe en 1918, l'âge de 79 ans. Il est noter, que le volume conservé des notes de l'érudit est très faible. Parmi ces documents sont 3 dessins et plans de la fouille de 1918.

Né le 29 novembre 1840 Troyes, il fait de solides études au petit séminaire de Notre-Dame-des-Champs, et entre l'Ecole des Chartes. Au thermes de ses études il réalise une thèse sur "Les écoles épiscopales et monastiques en France". Il prend bientôt (1865) le poste d'archiviste de la Mayenne, puis en 1870, celui d'archivste adjoint de Loire-Inférieure. En 1872 il prend la direction des Archives départementales de Loire- Inférieure, et ce jusqu' sa retraite en 1910.

C'est lui qui organise les archives du département de Loire-Inférieure dont il accroit considérablement les fonds. Il publie de nombreux inventaires dant ceux des séries B, C, E, G, H, L et Q. Ce travail énorme s'accompagne d'une importante ouevre érudite (110 articles et volumes)

Il meurt le 14 août 1926, dans le souffrance et la précarité.

11.1. MANUSCRIT 2601 (FR 2435) LÉON MAÎTRE : NOTES BIBLIOGRAPHIQUES ET D'ARCHEOLOGIE PRISES AUX ARCHIVES

11.1.1. LANGON (ILLE-ET-VILAINE)

Eglise carolingienne remaniée, consolidée au Xle et XII siècles. Deux voies romaines au Port-de-Roche et Beslé Pas de nom latin si ce n'est Chaumont et Chatelon Bourg mal placé : on a peut-être cherché le voisinnage de la Vilaine et d'un étier qui reçoit la marée. Partie marécageuse aujourd'hui, tuiles romaines et inhumations dans des petits pots : bijoux dans ces sépultures Territoire étendu bordé par Saint-Ganton, Guiry, Messac, Pierric, Guéméné, Brains, Fougeray, Masserac, Renac, Saint-Just. Matériaux de construction, marbre, glaise, ardoises épaisses. L'étier qui borde Langon l'Est l'air d'être creusé de main d'homme pour faire un port (voir Langon en Vendée) L'appareil de la chapelle Sainte-Agathe revu de près de me parait plus romain. Les moelons sont minuscules. C'est une imitation. Il faut renoncer au culte de Vénus et parler d'Amphitrite ou ... Comparer l'apareil du chevet avec l'appareil des monuments romains de Rennes et de Rieux Voix antique parralèle l'étier examiner Langon un cimetière mérovingien (calcaire coquillier) au dessus de l'église par le ... Le tout est sur un versant qui regarde l'est L'église et la chapelle sont orientées de la même façon

116 Attention : les routes ont changé l'aspect du centre parroissial que dans le principe, était sur un versant rapide au dessous du plateau aride où sont les mégalithes Position assez singulière (pour dater ces notes, il cite le Bulletin de la Société Archéologique de Touraine n° XLVI (1914 ???)

11.2. MANUSCRIT 2601 (FR 2434) 1ÈRE LIASSE - 570/6

11.2.1. TROIS DESSINS A L'ENCRE SIGNES JOSEPH DOUILLARD DEL., PARIS, AOÛT 1918

- Chapelle Sainte-Agathe Langon, Ille-et-Vilaine fouille faites en août 1918 (plan 0,02 par mètre)

- Chapelle Sainte-Agathe Langon, Ille-et-Vilaine Façade latérale ( 0,02 par mètre)

- Chapelle Sainte-Agathe Langon - Ille-et-Vilaine Coupe Longitudinale ( 0,02 par mètre)

11.3. MANUSCRIT 2600 (FR 2434) 1ÈRE LIASSE : LÉON MAÎTRE : CRYPTES, EGLISES, CIMETIÈRES, TOMBEAUX

11.3.1. BULLETIN MONUMENTAL N° 80 - 1921 - TEMPLE DE LANGON : INTERPRÉTATION D'ADRIEN BLANCHET

Cet édifice est un morceau d'un établissement de bains. L'abside avec ses fresques représentant Vénus Anadyomène parait être un vestige non pas d'un temple pour honorer Vénus mais d'un édifice ou il y avait au moins une salle de bains.

Mais on objecte que M. Blanchet n'a pas vu les figures, il en parle d'après une restitution inecxacte.

Pas d'Eros ni de monstre marin, ni de dauphin. La déesse tient les guides du dauphin qui la porte (dessin ? Douillard) Je réponds qu'il n'y a pas de trace d'édifices romain dans le bourg de Langon.

Les légendes des dessins Douillard ne sont pas complètes et claires. Au lieu de romain j'aurais mis appareil antique ou romain

Invitation : Saint-Mélaine a peut-être occupé un édifice bâti avant lui ét caché Vénus.

11.4. MANUSCRIT 2600 (FR 2434), 1ÈRE LIASSE (PAGE 25) : LÉON MAÎTRE : CRYPTES, EGLISES, CIMETIÈRES, TOMBEAUX

11.4.1. NOTE MANUSCRITE

Les reliques de Saint-Convoion, le fondateur de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon, qui aurait du être traité avec les plus grands égards ont été si bien cachés qu'ils n'est plus possibles de les retrouver aujourd'hui. On sait seulement qu'elles furent pendant quelques temps transportées

117 H CHAPF.LhE, ôUAG ATHE, à LANGON ILLÎL et Vli AIN h

A Fouilles fjait_ÇL.à__ en Août 191% Plan à 0.02 pr)>u~>tre CHAPELLE, au AGATHE LANGON TI EE a VILAINE Façade l ci t é r a. I e à 0,02 p' mètre

C o u. TT e r t

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l'écart dans l'humble église de Langon et quand elles revinrent dans leur église de Redon on se contenta, dit son biographe, de mettre son corps l'orient, derrière le Maître Autel.

11.4.2. BULLETIN DE LA SOCIETE ARCHEOLOGIQUE DE LOIRE-INFERIEURE. SEANCE DU 9 AVRIL 1918

Présidence du Baron de Wismes Vénus, Saint-Vénier, Saint-Agathe et la chapelle de Langon (p. XCI et XCII)

La chapelle de Sainte-Agathe de Langon, dit M. Léon Maître, a été un but d'excursion souvent choisi par beaucoup d'archéologue, plusieurs articles ont été publié sur ce curieux monument dans diverses revue, et tous les visiteurs ont répétés le même refrain : "c'est un édifice païen" adapté au culte chétiens par les apôtres de l'évangile. La fresque de vénus, qui décore l'absidioles paru tous les arguments péremptoires. Une seule variante se présente dans les observations de l'érudit Ramé. Celui-ci raisonne autrement : la survivance de ce monument qui aurait dû disparaître comme tous les autres, sous les foudres de l'Eglise, est un fait explicable si on refuse d'admettre qu'il refermait un tombeau, car la loi romaine protégeait les sépultures.

M. maître répond toutes ces théories par une explication nouvelle. Il fait remarquer que les temples païens était trop petit en général pour être convertis en églises, les exemples de cette transformation sont rarrissimes, celui de langon n'a que 10 m. de longueur, c'est une capacité trop modique pour loger avec Ramé, un autel, un tombeau et une statue.

Il semble plus rationnel de considérer que le temple en question est orienté comme l'étaient les édifices chrétiens et que ses dimensions sont celles de la plupart de nos chapelles rurales. Elles est situées dans la contrée de la famile des Mélaines, évèque de Rennes, apôtre zélé auxquel on peut attribuer sa construction.

Le paganisme après sa mort, relevé la tête et s'est établit dans la chapelle jusqu'au jour où les religieux de Redon sont venus recommencer l'évangélisation du pays. Cette résistance païenne était si forte qu'il fallut compter avec elle et inventer un fils de Vénus pour Vaincre l'obstination des habitants, Saint-Vénier fut choisit pout Patron et amena peu peu la population aux saines croyance de l'évangiles.

Dans un acte du Xième siècle, le temple de Langon est désigné par l'expression d'ecclesia Sancti Veneris.

M. Maître renforce sa thèse en notant que les temples païens découverts en Bretagne sont accompagnés de dépendances et exhaussés au dessus de la terre, or le emple de Langon est au ras de Terre et fut toujours isolé.

M. Dortel fait remarquer que les murailles latérales de la chapelle présentent dans leur ensemble, vers le milieu, une solution de continuité, remplie l'aide d'une maçonnerie grossière d'environ 1 m., se prolongeant verticalement sur toute la hauteur de l'édifice et demande quoi attribuer cette particularité.

M. Maître répond qu'il ne s'agit certainement que d'une modification postérieures l'ensemble de la construction, dans le but d'ouvrir une porte sur chacun des côtés de la chapelle, modification ayant amené les ouvriers trancher la muraille sur toute sa hauteur pour rétablir ensuite au dessus du linteu de ces portes par une maçonnerie qui forcément, était différente de la maçonnerie gallo-romaine primitive.

118 11.4.3. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE LOIRE-INFERIEURE. SÉANCE DU 3 DECEMBRE 1918

Président : Baron G. de Wismes, Président (p. CXIV et CXV)

M. Léon Maître, avant d'aborder le sujet de sa communication revient en arrière sur les remarques que lui suggéré le temple de Langon, édifice bizarre dont il dépeint la structure dans une séance précédente ; il informe l'assistance qu'il a poursuivit la solution du problème en pratiquant des fouilles l'extérieur. Le résultat est satisfaisant. Il trouvé la preuve que dans ses fondations l'enceinte est continue 1 où elle semblent manquer. ; elles sont au contraire doublée comme si on avait voulu butter une voûte intérieure. Le système d'A Ramé, qui avait paru prévaloir, est donc réduit néant.

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