DEVIATION DE BOURG-DES-COMPTES ( et-VILAINE)

3e tranche

D.F.S. de diagnostic Août 1998

sous la direction de Gilles LEROUX avec la collaboration de Frédérick BEGUIN

A.F.A.N. Grand Ouest

Ministère de la Culture Service Régional de l'Archéologie de Bretagne

1998

Autorisation de fouille n° 1998 / 084

/539- DEVIATION DE BOURG-DES-COMPTES (ILLE-et-VILAINE)

3e tranche

D.F.S. de diagnostic Août 1998

sous la direction de Gilles LEROUX avec la collaboration de Frédérick BEGUIN

A.F.A.N. Grand Ouest

Ministère de la Culture Service Régional de VArchéologie de Bretagne

1998

Autorisation de fouille n° 1998 / 084 FICHE SIGNALETIQUE

LOCALISATION DE L'OPERATION

SITE N° 35 033 045 Département: llle-et-Vilaine COMMUNE: Bourg des Comptes Lieu-dit ou adresse : RD38etRD48

Année cadastre : Sectlon(s) et parcelle(s) : Coordonnées Lambert Zone : Altitude :

X1 : X2: X3:

y1 : y2: y3:

IDENTITE DE L'OPERATION

Autorisation n° : 1998 / 084 Valable du 03î/08 au ¿ttlO^m Nature :(^EV) SP SU

TITULAIRE (nom et prénom) : LEROUX Gilles Organisme de rattachement : A.F.A.N. Propriétaire du terrain : CG llle et Vilaine Protection juridique : Motif de l'opération : Déviation routière

Maître d'ouvrage : CG 35 Coût global de l'opération :

Contraintes techniques particulières : aucune

Surface fouillée : m2 Surface estimée du site : m2 (dans la ou les parcelles concernéespar l'opération)

Emprise menacée entièrement fouillée : OUI (^NON^

Fouille menée jusqu'au substrat : CoUI^ NON Sinon, altitude du fond de fouille :

RESULTATS SCIENTIFIQUES IVIOTS CLES : (3 A 5 par rubrique) Chronologie: antique Vestiges immobiliers : Voie romaine de à Nantes

Vestiges mobiliers :

COMMENTAIRES:

LIEU DE DEPOT : du mobilier : Base Rennes des fonds documentaires : SRA Bretagne No des 10 à 20 diapo. les plus représentatives (fouille et mobilier) :

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES DU DFS

ANNÉE: 1998 AUTEUR (nom, prénom) : LEROUX Gilles COLLABORATEUR(s) : Béguin Frédérick TITRE : Déviation de Bourg des Comptes (ILLE-ET-VILAINE) Sous-titre : Sème tranche de diagnostic Nombre de volumes: 1 Nombre de pages : Nbfig: Nb planches : SOMMAIRE

Introduction

Organisation de l'opération

Remerciements

Le cadre géographique

Le mode opératoire des sondages

Les résultats

La voie antique Rennes-Nantes

Conclusion

Bibliographie Annexes photographiques INTRODUCTION

La déviation de Bourg-des-Comptes est destinée à remplacer l'actuelle route départementale n° 48, dont le trafic a sensiblement augmenté entre les agglomérations de Guichen et Janzé, consécutivement à l'accroissement de la population tout au long de la R.N. 137, devenue un maillon essentiel de la Route des Estuaires. En fait, elle s'inscrit dans l'aménagement global et à long terme de la troisième ceinture de Rennes (Fig. 1). Notre intervention constitue la troisième tranche archéologique après la partie de la déviation qui portait sur la commune de Guichen et qui avait occasionné la fouille d'un petit établissement de l'Age du Bronze par Stéphane Hinguant (A.F.A.N.), et à la suite également du diagnostic réalisé par Frédérick Béguin (A.F.A.N.) à l'emplacement du pont qui permettra le franchissement de la Vilaine. Il s'agissait donc de mener à bien la convention établie entre la Direction des Routes et Infrastructures du département d'Ille-et-Vilaine et le Service Régional de l'Archéologie, c'est-à-dire de procéder au diagnostic des 2,5 km restant de la section courante de la déviation, afin de libérer éventuellement l'emprise routière de toute contrainte archéologique avant le démarrage des terrassements prévus pour le mois de septembre 1998. ORGANISATION DE L'OPERATION

Gilles LEROUX, chargé d'études à l'A.F.A.N., responsable de l'opération et titulaire de r autorisation de fouille

- préparation de l'opération - suivi des sondages - photographies - rédaction du rapport

Frédérick BEGUIN, assistant d'études à l'A.F.A.N.

- suivi des sondages - topographie - mise au net des plans (D.A.O.)

Laure SIMON, assistante d'études à rA.F.A.N.

- suivi des sondages - topographie

REMERCIEMENTS

Les auteurs du présents rapports tierment à remercier :

- la Direction des Routes et Infrastructures du département d'Ille-et-Vilaine, et plus particulièrement MM. Jean BEREL et Jean-Maurice BLIN, ingénieurs, pour leur disponibilité et leur apport logistique aux travaux archéologiques ;

-Mme Anne VILLARD, conservateur au Service Régional de l'Archéologie de Bretagne, pour le suivi du dossier de l'opération. LE MILIEU NATUREL ET PHYSIQUE

Relief et hydrographie

La future déviation de Bourg-des-Comptes s'insère dans un secteur géographique caractérisé par un relief globalement accidenté, avec des hauteurs culminant à 85 m à proximité de son raccordement oriental avec l'actuelle R.D. 48. La région est structurée par les ruisseaux de Hodeillé, au nord, et celui de La Chalouzais, au sud (FiG. 2). Dans sa partie occidentale, à l'ouest de l'ouvrage d'art qui permet le passage de la R.D. 77, le tracé de la déviation longe tout d'abord un thalweg qui s'accentue en direction du heu-dit La Gouverdière, avant d'entamer la remontée vers le plateau qui surplombe la vallée de la Vilaine à une altitude de 50 m. La partie orientale de la déviation consiste en une montée régulière vers le sommet du plateau de la Pierre Blanche, avec des pentes pouvant atteindre 10% de dénivelé.

Le contexte géologique

La région de Bourg-des-Comptes s'inscrit au centre des formations dites « appalachiennes » limitant le bassin rennais vers le sud. Celles-ci se caractérisent par une succession de plateaux et vallées orientées selon un axe nord-ouest/sud-est, et qui trouve son origine dans l'érosion différentielle qui a affecté les roches dures (grès armoricain) et les roches tendres (formations schisteuses). Les roches dures correspondent dans notre secteur d'étude à des grès formés à l'Ordovicien supérieur, dits de Poligné et de Redon ; ils sont présents dans la partie orientale de la déviation. Les schistes ardoisiers, de couleur bleu sombre, occupent le versant orienté au sud qui rejoint la Vilaine à la hauteur du lieu-dit La Gouverdière (Fig. 3) Kf^^T^SaAS i- H«ï0.SiiHi6l™^ SfauviuW

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Alluvions modernes :2c Ordovicien inférieur Sctiistes de Riadan Grès armoricain Alluvions anciennes :2b Grès du Châtellier S3 Ordovicien supérieur Limite de la zone d'étude Grès de Poligné et de Redon Scliistes d'Angers «Ulti

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m + O LE MODE OPERATOIRE DES SONDAGES

Nous avons opté pour la réalisation de tranchées linéaires interrompues avec une pelle mécanique munie d'un godet lisse, d'une dizaine de mètres de longueur, et creusées jusqu'au substrat géologique, en priorité sur l'axe du tracé à un intervalle régulier d'une trentaine de mètres, ceci restant valable lorsque l'emprise était proche de 20 m de large. Dès que celle-ci atteignait 40 m de large, nous procédions alors en deux lignes de tranchées interrompues, mais disposées en quinconce et décalées toutes deux vers l'extérieur de l'emprise. Ces travaux ont été grandement facilité par le fait que les limites d'emprise et l'axe central de la route avaient été préalablement matérialisés au sol par un piquetage (Fig. 4). Lorsqu'un indice de site archéologique s'est présenté à environ 200 m à l'ouest de l'ouvrage d'art qui permet le passage de la R.D. 77, nous avons procédé au creusement d'une vignette de 30 m^ et à la multiplication des tranchées. L'exception à cette règle provient de la rencontre avec la voie gallo-romaine Rennes/Nantes, à l'endroit de laquelle nous avons procédé à une coupe transversale de 30 m de long (Photo 1). La totalité des 85 tranchées a ensuite été levée au théodolite.

Cette méthode s'est révélée d'autant plus efficace et rapide que les niveaux de terre Il végétale, d'une épaisseur quasi constante de 0,20 m, reposaient directement sur un substrat homogène dont la surface était à la fois peu altérée et à peine effleurée par les labours. Autant d'éléments qui ont offert un niveau de lecture remarquable au fond des tranchées. 31 Cû"

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A l'exception de la confirmation de la présence de la voie antique Rennes-Nantes sur un axe nord-sud, et dont nous reparlerons plus loin, les sondages linéaires réalisés au sein de l'emprise de la déviation se sont avérés négatifs. Nous entendons par là qu'aucun site archéologique n'a pu être reconnu. Tout au plus, pouvons nous signaler les indices d'une occupation antique, matérialisée par quelques fragments de tegulae et briques fortement errodés, accompagnés de moellons de grès éventuellement contemporains. Ces vestiges ont été découverts contre la rive droite d'un petit ruisseau intermittent qui coule dans le sens est-ouest, en contrebas du hameau des Noës, à un point relativement proche de la limite sud d'emprise de la déviation. Bien évidemment^ les tranchées ont été multipliées aux alentours, et notamment vers le nord, côté où se développe la majeure partie de l'emprise (Fig. 4). Ces investigations n'ont pu apporter le moindre élément complémentaire. Pour conclure, si ce mobilier trahit bien la présence relativement proche d'une installation antique, nous pensons qu'elle peut se développer vers le sud, hors emprise routière.

LA VOIE ANTIQUE RENNES (CONDATE) - NANTES (CONDEVICNUM)

L'étude de cet axe antique est quelque peu marginale dans le cadre de notre diagnostic puisque de fortes présomptions laissaient présager son passage à l'est du centre de Bourg-des- Comptes. Sa fossilisation par un chemin rural, aujourd'hui parcouru par les seuls randonneurs, semblait également acquise.

Même si le tracé de cette voie Rennes-Nantes n'apparaît sur aucun itinéraire antique, que ce soit la Table de Peutinger ou l'Itinéraire d'Antonin, une étude de son cheminement a été proposée dès 1847 par André Toulmouche dans sa monumentale « Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes» (TOULMOUCHE, 1847) qui comprend d'ailleurs une étude spécifique consacrée aux voies partant de la cité riedone. Il signale des tronçons de la voie sur les communes de , Laillé et Bourg-des- Comptes. Ensuite, le tracé de la voie est reconnu sur la commune de Pléchâtel, et notamment dans sa traversée des Landes de Bagaron, lieu qu'il choisit pour y effectuer une coupe transversale afin d'étudier sa structure. Nous donnons ici, dans son intégralité, la description que Toulmouche en donne à la page 243 de sa publication :

« Sa largeur totale, dans ce point, était de 20 mètres, chaque contre-fossé en avait 2 de largeur, les banquettes 5, la chaussée (agger) 6, avec une pente latérale encore sensible dans quelques parties. L'empierrement avait I mètre de profondeur pour la chaussée, et 60 centimètres pour les banquettes. Il était composé d'un macadamisage grossier formé de cailloux plongeant dans une terre argileuse et mêlés à un certain nombre de grosses pierres dont quelques unes atteignaient le poids de 50 kilogrammes ». Rétrospectivement, en comparaison avec notre propre coupe de la voie, nous pouvons affirmer que l'observation de Toulmouche est juste et précise. Nous avons limité notre intervention à une tranchée transversale longue d'une trentaine de mètres, destinée non seulement à retrouver les différents niveaux de construction et de recharges de la voie, mais aussi reconnaître les limites latérales de son emprise.

DESCRIPTION DE LA VOIE (Fig. 5)

Si l'on considère les deux petits fossés antiques (us. 20-21 et us. 24) comme faisant office de limites latérales de la voie, son emprise totale atteint 22 m de large. Dans ce cadre, la lecture de la coupe permet de distinguer 3 parties : - l'une forme un léger dôme et se matérialise par une série de niveaux de recharges prenant appui sur un radier empierré. Elle occupe une position centrale au sein de l'ouvrage et correspond à la bande de roulement de la voie. Sa largeur atteint 10 m (Photos 2 à 6). - les deux autres correspondent à des bermes latérales, de 6 m de large pour le côté ouest et seulement 4 m pour le côté est. La nature exacte de ces bas-côtés est difficile à saisir, mais certains remblais ou niveaux sableux ont pu permettre leur utilisation par des piétons (Photos 7 et 8).

L'ouvrage routier antique est construit sur un niveau argileux de couleur jaune (us. 12) directement issu de la décomposition du substrat schisteux. La longueur de notre coupe, dépassant elle-même la largeur de la voie, nous a permis de constater que les ingénieurs n'avaient pas opéré de creusement dans ce niveau, se contentant sans doute seulement de l'enlèvement de la terre végétale. Une série de niveaux argileux (us. 9, 10, 11) et sableux (us. 8) marquent probablement les différentes étapes préparatoires du chantier. Elles peuvent aussi bien résulter d'apports de matériaux assainisssants (us. 8), que de phénomènes naturels, tels que les colluvionnements ou la percolation des sédiments les plus fins. L'assise de la chaussée (us. 7) est constituée d'un hérisson de blocs de grès dont le module atteint les 0,15 m x 0,15 m et dont le positionnement ne semble pas répondre à une organisation particulière. Son épaisseur maximale atteint 0,30 m dans la partie centrale de la chaussée et ce sur une longueur de 4 m environ ; le radier s'amincit ensuite régulièrement sur les côtés. Cet aménagement correspond, selon la dénomination architecturale antique, au statumen (Photo 5). Une première recharge schisteuse oxydée et placée directement au dessus et dans la partie centrale du statumen (us. 6), fait office de rudus. Elle vient combler les interstices du radier, en même temps qu'elle prépare un niveau de circulation. Une couche plus importante de plaquettes de schiste de couleur grise (us. 5), d'une dizaine de cm d'épaisseur recouvre quasi intégralement l'emprise du statumen. Elle semble correspondre à une nouvelle recharge destinée à supporter le passage de véhicules, et fait donc office de rudus. • o CD 03 O) CJ» ro ss??:

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Pour ce qui concerne la stratigraphie des bermes latérales, elle ne désigne pas d'aménagements particuliers à proprement parler. Les niveaux argilo-limoneux, avec présence éventuelle de dépôts de plaquettes de schiste ou de graviers, que ce soient les us. 15, 16, 17, pour le côté ouest, ou l'us. 23, pour le côté est, semblent résulter plutôt de la simple érosion des niveaux de recharge et de circulation de la chaussée. Elles n'ont pu, par conséquent, supporter de véritables charges, telles que des véhicules.

Les deux petits fossés latéraux qui limitent l'emprise de la voie possèdent des profils relativement comparables. Ils sont taillés en V dans les niveaux argileux du substrat et montrent une largeur et une profondeur inférieures à 1 m. Seul le fait occidental possède encore un niveau de fonctionnement ouvert sous la forme d'un sédiment argilo-sableux de couleur grise (us. 21) (Photos 9 et 10). CONCLUSION

Au terme de cette opération, nous retiendrons surtout le fait que la présence de la voie gallo-romaine Rermes-Nantes, sur la commune de Bourg-des-Comptes, selon un axe nord- sud, a été confirmée. La lecture de la coupe réalisée sur celle-ci permet, en outre, de recormaître un mode de construction typiquement romain que nous résumerons ainsi :

- une bande de roulement centrale de 8 m de large maximum, légèrement surélevée du fait de nombreuses recharges déposées sur une fondation empierrée ; - deux bermes latérales de près de 6 m de large chacune, auxquelles il est difficile d'attribuer, dans le cas présent, une fonction précise, sinon celle de mieux démarquer la chaussée de son envirormement ; - deux petits fossés latéraux marquant en fait la limite d'emprise de la voie. Cette dernière présente une largeur totale de 22 m.

L'absence de tout vestige archéologique, notamment dans la partie occidentale du tracé, sur des terrains schisteux pourtant sains et en position topographique favorable, est également à noter. Toutefois, cette observation ne vaut que sur les 2,5 km de la déviation et dans le cadre strict de son emprise d'une trentaine de mètres de large en moyerme!

BIBLIOGRAPHIE

BANEAT Paul, Etude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. 27, 82 pages, Rermes, 1927.

LEROUX Gilles, PROVOST Alain, Carte Archéologique de la Gaule : l'IUe-et-Vilaine, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 304 pages, 1991.

TOULMOUCHE André, Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes, 326 pages. Rennes, 1847. ANNEXES PHOTOGRAPHIQUES Photo 1 : Vue générale de la tranchée réalisée en travers de la voie gallo-romaine Rennes-Nantes (prise de l'est). Photo 2 : Vue d'ensemble de la chaussée (prise du sud).

Photo 3 : vue d'ensemble de la chaussée (prise du sud-est) Photo 4 : Vue d'ensemble de la chaussée (prise du sud-ouest).

Photo 5 : vue de détail de blocs de grès formant le statumen de la chaussée. ^ ' . - ^

Photo 6 : Vue du côté ouest de la chaussée, montrant le plan horizontal de construction de la voie et l'amincissement latéral des recharges. Photo 7 : Vue des niveaux formant la berme latérale occidentale.

Photo 8 : vue des niveaux formant la berme latérale orientale. Photo 9 : Vue du petit fossé latéral limitant l'emprise de la voie vers l'ouest.

Photo 10 : vue du petit fossé latéral limitant l'emprise de la voie vers l'est.