Lambillionea, CVI, 3, Septembre 2006, Tome I 487 GENITALIA MALES

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Lambillionea, CVI, 3, Septembre 2006, Tome I 487 GENITALIA MALES Lambillionea, CVI, 3, Septembre 2006, Tome I 487 GENITALIA MALES DES EURYPHURA, EURIPHENE ET GENRES ALLIES (Lepidoptera, Nymphalidae, Limenitinae) par Michel Libert* et Jean-Louis Amiet** * 8 rue Henry Barbet – 76000, Rouen ; [email protected] ** 48 rue des Souchères – 26110, Nyons Summary – Male genitalia of Harmilla and Euryphaedra are studied for the first time. They belong to a group of several genera of euthalian Limenitines, which can be characterized by a double uncus. A detailed study of their genitalia allows the authors to distinguish three groups : 1 – Euryphura, Crenidomimas and Euryphaedra, 2 – Euriphene, Cynandra, Harmilla, Aterica, Pseudargynnis and Hammanumida, and 3 – Euryphurana, which is somehow intermediate with the bebearian, catunian and eupterian lineages. Résumé – Les genitalia mâles des genres Harmilla et Euryphaedra sont étudiés pour la première fois. Ils appartiennent à un groupe de plusieurs genres de Limenitines euthaliens caractérisés par un uncus double. L’étude approfondie de leurs genitalia permet aux auteurs de distinguer trois groupes : 1 – Euryphura, Crenidomimas and Euryphaedra, 2 – Euriphene, Cynandra, Harmilla, Aterica, Pseudargynnis and Hammanumida, and 3 – Euryphurana, plus ou moins intermédiaire avec les lignées bébéarienne, catunienne et euptérienne. Mots clés – Lepidoptera, Nymphalidae, Limenitinae, Afrique, Euryphura, Euryphaedra, Euriphene. Parmi les Nymphalides Liménitines, un ensemble de genres a été reconnu assez tôt en raison de la forme et de la disposition horizontale des scoli larvaires : ce sont les Liménitines « euthaliens », très diversifiés en Asie tropicale et même subtropicale et encore plus en Afrique forestière, où ils sont représentés par environ 410 espèces réparties dans une quinzaine de genres. Dans une étude synthétique sur les Liménitines du monde, CHERMOCK (1950) a montré que sept genres africains1 se rapportant à cet ensemble partagent un caractère qui leur est propre : les genitalia des mâles présentent un uncus bifurqué (« bifurcate »). Il a réuni tous ces genres en un seul, sous le nom d’Hammanumida, en soulignant que « The one character which is diagnostic for the genus, and is present in all of the species, is the bifurcata (sic) uncus ». Le regroupement effectué par Chermock, comme d’autres de ses décisions, a été contesté par VAN SON (1979), et aucun des auteurs spécialistes de la faune africaine ne l’a accepté. Il reste que cette forme de l’uncus représente une particularité tout à fait remarquable, sans équivalent chez les autres Liménitines et même, apparemment, chez les autres Nymphalides. Elle a été illustrée par CHERMOCK (1950) pour “ Hammanumida “ atossa, H. daedalus et “ H. “ opis, et surtout par les excellentes figures de VAN SON (1979) pour Aterica galene, Crenidomimas concordia, Euryphura achlys, Hammanumida daedalus et Pseudargynnis hegemone. D’autres représentations, plus schématiques, en ont aussi été données dans les révisions consacrées par HECQ aux genres Euryphura (1992) et Euriphene (1994). Dans la première de ces révisions, Hecq a été conduit à créer un genre propre, Euryphurana, pour Euryphura nobilis, dont « les deux processus de l’uncus sont croisés », 1 Hammanumida Hübner, 1819, Aterica Boisduval, 1833, Diestogyna Karsch, 1893 (actuels Euriphene Boisduval, 1847), Cynandra Schatz, 1887, Euryphura Staudinger, 1891, Pseudargynnis Karsch, 1892 et Crenidomimas Karsch, 1894. 488 Lambillionea, CVI, 3, Septembre 2006, Tome I contrairement à ce qui s’observe chez les Euryphura. Dans la seconde, il s’est aussi appuyé sur l’aspect de l’uncus pour séparer les Euriphene des Euryphura : chez les premiers, l’uncus « est bifide à son extrémité et non depuis sa base » comme chez les seconds. Dans une note de 1996, il est revenu sur cette différence, en insistant sur le fait qu’elle s’oppose à la réunion des Euriphene et des Euryphura en un genre unique, comme l’avaient fait ACKERY et al. (1995). HANCOCK (2002) est parvenu à la même conclusion (« Until the relationships between Euriphene, Euryphura and similar taxa (including Crenidomimas Karsch) are better understood, Euryphura should be maintained as a distinct genus. ») Une étude des premiers états des Euriphene et genres voisins (AMIET, 1999) a confirmé le bien-fondé de la séparation générique des Euriphene et des Euryphura défendue par Hecq. Toutefois, de façon assez paradoxale, les arguments tirés de la forme de l’uncus ne sont peut-être pas aussi convaincants que Hecq l’a soutenu. En effet, en comparant les figures deH ECQ (1992, 1994) et VAN SON (1979), il est apparu à l’un de nous (J.-L. A.) qu’une interprétation un peu différente de celle de Hecq pouvait être proposée pour les Euriphene. Pour les genres évoqués plus haut, les parties des genitalia mâles autres que l’uncus n’ont été que superficiellement traitées par les auteurs. CHERMOCK (1950) mentionne ainsi, dans le point 4 de sa clé de détermination des genres de Liménitines : « gnathos weakly developped or lost », sans plus, alors que HECQ, dans ses révisions de 1992 et 1994, fait seulement une brève allusion aux valves. On constate aussi que toutes les figures de genitalia mâles données jusqu’ici pour ces genres sont des vues de profil, alors que des vues en plan dorsal peuvent mieux rendre compte de l’aspect de l’uncus. Enfin, les genitalia de deux genres de Liménitines euthaliens, Euryphaedra et Harmilla, restaient jusqu’à présent inconnus, et c’est seulement de façon hypothétique qu’ils avaient été rapprochés respectivement d’Euryphura et d’Euriphene par AMIET (1999). Il résulte de ce qui précède qu’une étude détaillée des genitalia mâles de tous les genres de Liménitines euthaliens à uncus de ce type, ou présumés tels, était souhaitable. Elle a été réalisée par l’un de nous (M. L.), et les résultats en sont présentés ci-dessous. Matériel et méthodes Pour mieux préciser les caractères propres aux genres concernés, les genitalia mâles de Liménitines euthaliens appartenant aux trois autres lignées ont été examinés : quatre espèces des deux sous-genres de Bebearia et onze espèces des différents sous- genres d’Euphaedra (lignée bébéarienne), ainsi que trois espèces de Catuna (lignée catunienne). Pour les Euptera et Pseudathyma (lignée euptérienne), ce travail avait déjà été fait auparavant pour toutes les espèces (cf. G.R.E.P., 2002). On trouvera dans le tableau I la liste de ces espèces, ainsi que celle des espèces d’Euryphura, Euriphene et genres apparentés dont les genitalia ont été examinés, avec l’origine de chaque spécimen disséqué. Les figures sont toutes à la même échelle. Elles montrent les genitalia de profil et en vue dorsale. Des dessins de trois-quarts ont été faits quand cela permettait de mieux comprendre l’agencement des différentes pièces. Les figures sont simplifiées, de Lambillionea, CVI, 3, Septembre 2006, Tome I 489 façon à mettre l’accent sur les caractères généraux (par exemple, les soies ne sont pas représentées). Des figurés conventionnels ont été adoptés pour des éléments dont nous souhaitions montrer l’homologie : noir uniforme pour les deux pièces de l’uncus, pointillés denses pour le gnathos, plus légers pour la partie du vinculum visible en vue dorsale. Les genitalia chez les Limenitines euthaliens à uncus simple Nous prendrons comme exemple-type les genitalia d’Euphaedra hewitsoni, illustrés par la figure 1. On y observe les traits d’organisation suivants, qui se retrouvent chez tous les genres des lignées catunienne, bébéarienne et euptérienne, avec quelques variations qui sont indiquées. La partie dorsale des genitalia est constituée de deux éléments, le tegumen et l’uncus. Celui-ci est fin et articulé au tegumen, c’est-à-dire qu’il se plie facilement (le plus souvent, il apparaît d’ailleurs plié à environ 90° à l’issue de la préparation, fig. 1 a) ; cette faculté qu’a l’uncus de se plier est en général la seule façon de le distinguer du tegumen. Ils possèdent un également un gnathos, moins développé chez les Bebearia et les Euphaedra ; il est lié à la partie dorsale au niveau de l’articulation tegumen – uncus. La fultura a la forme d’un berceau ; elle comprend une partie ventrale (fultura inférieure), plaquée à la base des valves, et une partie verticale (fultura supérieure) en forme de « U », sauf chez les Euptera et Pseudathyma, chez lesquels on ne distingue pas la partie verticale. La forme des valves est variable, mais les soies qu’elles portent ne sont jamais très denses. Le pénis des Catuna est très long et fin ; il est beaucoup plus trapu dans les autres genres. Le saccus est long (et même très long chez les Catuna), à l’exception d’une Bebearia catunoïde, B. absolon ; il est étroit dans les lignées euptérienne et catunienne, plus large dans la lignée bébéarienne. b c uncus gnathos a 0,6 mm d fult. supérieure f. inférieure Fig. 1 – Genitalia mâles d’Euphaedra hewitsoni a : vue latérale gauche de l’ensemble des genitalia, uncus plié ; b = a, uncus relevé ; c : vue dorsale du tegumen et de l’uncus ; d : vue latérale du pénis et de la fultura. 490 Lambillionea, CVI, 3, Septembre 2006, Tome I Les genitalia mâles des Euriphene CHERMOCK (1950) a donné un dessin des genitalia d’E. atossa, qu’il place dans le genre Hammanumida. HECQ (1994) a illustré plus sommairement ceux de huit espèces : E. aridatha, atossa, butleri, canui, gambiae, goniogramma, melanops et doriclea. On peut supposer que cette dernière est l’espèce type du sous-genre Doricleana créé par Hecq dans ce travail ; les autres espèces appartiennent au sous-genre nominatif, qui est Euriphene (et non Euriphenaria comme indiqué par l’auteur). Les genitalia des mâles de seize espèces, appartenant aux deux sous-genres et aux différents groupes d’espèces du sous-genre nominatif, ont été examinés, et ils sont très homogènes. La plupart sont proches de ceux d’E. (E.) aridatha, qui a été choisi pour les illustrer (fig. 2 a à d) ; ceux qui s’écartent le plus de ce modèle de base sont illustrés par les figures 2 f à h.
Recommended publications
  • 577-580 Portada Y Org. Rector
    SHILAP Revta. lepid., 47 (188) diciembre 2019: 581-591 eISSN: 2340-4078 ISSN: 0300-5267 Description of previously unknown females of three Euriphene Boisduval, 1847 species and the unknown male of Bebearia inepta Hecq, 2001 from Western Africa, with notes on their taxonomy, bionomy and distribution (Lepidoptera: Nymphalidae, Limenitidinae) Sz. Sáfián, S. C. Collins, C. Belcastro, O. Brattström & R. Tropek Abstract During extensive field research of fruit-feeding Lepidoptera in various West African forests, we have collected a rich material of several rare or poorly known species. Among them we identified four species, where only one of the sexes was described. Here, we describe unknown females of Euriphene lomaensis Belcastro, 1986, E. taigola Sáfián & Warren-Gash, 2009 and E. bernaudi Hecq, 1994 with reference to the latter species’ taxonomic position (stat. rev.). We also describe the male of Bebearia inepta Hecq, 2001. We report observations on their habitats and behaviour and review their known distribution. KEY WORDS: Lepidoptera, Nymphalidae, Limenitidinae, tropical rainforest, Cameroon, Liberia, Nigeria, West Africa. Descripción de las hembras de tres especies, antes desconocidas, de Euriphene Boisduval, 1847 y del macho desconocido de Bebearia inepta Hecq, 2001 de África Occidental, con notas sobre su bionomía y distribución (Lepidoptera: Nymphalidae, Limenitidinae) Resumen Durante una extensa investigación de campo sobre los Lepidoptera que se alimentan de fruta en varios bosques húmedos tropicales de África occidental, hemos recogido un rico material de especies raras o escasamente conocidas. Entre otras, identificamos cuatro especies, donde solamente uno de los sexos estaba descrito. Aquí, describimos las desconocidas hembras de Euriphene lomaensis Belcastro, 1986, E.
    [Show full text]
  • Butterfly Species Abundances by Site
    Main Bait Line Trap Captures ‐ Species Abundances by Site TOTAL Bobiri Owabi Kajease Bonwire Asantemanso Gyakye Kona Total Specimens 8453 1292 2684 596 746 1059 752 1324 Total Species 116 67 82 37 50 60 47 62 Species List Amauris niavius 20100 0 01 Amauris tartarea 10100 0 00 Andronymus hero 11000 0 00 Anthene locuples 10000 1 00 Anthene rubricinctus 10000 0 10 Ariadne enotrea 42100 0 01 Aterica galene 213 25 96 14 17 35 9 17 Bebearia absolon 66 36 15 2 3 7 0 3 Bebearia barce 40000 4 00 Bebearia cocalia 140540 0 05 Bebearia demetra 11000 0 00 Bebearia lucayensis 52000 0 21 Bebearia mandinga 132512 2 01 Bebearia mardania 47 1 22 0 3 10 0 11 Bebearia oxione 101601 2 00 Bebearia paludicola 80220 3 01 Bebearia phantasina 77000 0 00 Bebearia sophus 270 16 143 9 6 60 11 25 Bebearia tentyris 182 127 19 0 1 1 11 23 Bebearia zonara 44 31 3 0 1 0 1 8 Bicyclus abnormis 667 237 287 0 28 4 0 111 Bicyclus dorothea 68 0 15 21 0 10 7 15 Bicyclus funebris 593 149 147 21 80 48 21 127 Bicyclus madetes 440 25 134 7 71 63 53 87 Bicyclus martius 448 33 70 3 87 47 42 166 Bicyclus procora 67 8 57 0 1 0 1 0 Bicyclus safitza 35 2 12 12 1 3 3 2 Bicyclus sandace 229 2 38 50 4 69 39 27 Bicyclus sangmelinae 40 5 34 0 0 1 0 0 Bicyclus taenias 166 17 47 1 10 30 39 22 Bicyclus vulgaris 504 62 75 87 24 106 84 66 Bicyclus xeneas 41 19 8 0 2 0 0 12 Bicyclus zinebi 154 4 43 6 47 3 3 48 Catuna crithea 20200 0 00 Celaenorrhinus galenus 20 0 1 0 16 1 2 0 Celaenorrhinus meditrina 20000 2 00 Charaxes ameliae 10000 0 01 Charaxes anticlea 41200 1 00 Charaxes bipunctatus 110011
    [Show full text]
  • Mt Mabu, Mozambique: Biodiversity and Conservation
    Darwin Initiative Award 15/036: Monitoring and Managing Biodiversity Loss in South-East Africa's Montane Ecosystems MT MABU, MOZAMBIQUE: BIODIVERSITY AND CONSERVATION November 2012 Jonathan Timberlake, Julian Bayliss, Françoise Dowsett-Lemaire, Colin Congdon, Bill Branch, Steve Collins, Michael Curran, Robert J. Dowsett, Lincoln Fishpool, Jorge Francisco, Tim Harris, Mirjam Kopp & Camila de Sousa ABRI african butterfly research in Forestry Research Institute of Malawi Biodiversity of Mt Mabu, Mozambique, page 2 Front cover: Main camp in lower forest area on Mt Mabu (JB). Frontispiece: View over Mabu forest to north (TT, top); Hermenegildo Matimele plant collecting (TT, middle L); view of Mt Mabu from abandoned tea estate (JT, middle R); butterflies (Lachnoptera ayresii) mating (JB, bottom L); Atheris mabuensis (JB, bottom R). Photo credits: JB – Julian Bayliss CS ‒ Camila de Sousa JT – Jonathan Timberlake TT – Tom Timberlake TH – Tim Harris Suggested citation: Timberlake, J.R., Bayliss, J., Dowsett-Lemaire, F., Congdon, C., Branch, W.R., Collins, S., Curran, M., Dowsett, R.J., Fishpool, L., Francisco, J., Harris, T., Kopp, M. & de Sousa, C. (2012). Mt Mabu, Mozambique: Biodiversity and Conservation. Report produced under the Darwin Initiative Award 15/036. Royal Botanic Gardens, Kew, London. 94 pp. Biodiversity of Mt Mabu, Mozambique, page 3 LIST OF CONTENTS List of Contents .......................................................................................................................... 3 List of Tables .............................................................................................................................
    [Show full text]
  • Lepidoptera: Nymphalidae)
    View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by Crossref Molecular systematics of the subfamily Limenitidinae (Lepidoptera: Nymphalidae) Bidur Dhungel1 and Niklas Wahlberg2 1 Southwestern Centre for Research and PhD Studies, Kathmandu, Nepal 2 Department of Biology, Lund University, Lund, Sweden ABSTRACT We studied the systematics of the subfamily Limenitidinae (Lepidoptera: Nymphal- idae) using molecular methods to reconstruct a robust phylogenetic hypothesis. The molecular data matrix comprised 205 Limenitidinae species, four outgroups, and 11,327 aligned nucleotide sites using up to 18 genes per species of which seven genes (CycY, Exp1, Nex9, PolII, ProSup, PSb and UDPG6DH) have not previously been used in phylogenetic studies. We recovered the monophyly of the subfamily Limenitidinae and seven higher clades corresponding to four traditional tribes Parthenini, Adoliadini, Neptini, Limenitidini as well as three additional independent lineages. One contains the genera Harma C Cymothoe and likely a third, Bhagadatta, and the other two indepen- dent lineages lead to Pseudoneptis and to Pseudacraea. These independent lineages are circumscribed as new tribes. Parthenini was recovered as sister to rest of Limenitidinae, but the relationships of the remaining six lineages were ambiguous. A number of genera were found to be non-monophyletic, with Pantoporia, Euthalia, Athyma, and Parasarpa being polyphyletic, whereas Limenitis, Neptis, Bebearia, Euryphura, and Adelpha were paraphyletic. Subjects Biodiversity, Entomology, Taxonomy Keywords Lepidoptera, Nymphalidae, Systematics, New tribe, Classification, Limenitidinae Submitted 22 November 2017 Accepted 11 January 2018 Published 2 February 2018 INTRODUCTION Corresponding author Niklas Wahlberg, The butterfly family Nymphalidae has been the subject of intensive research in many fields [email protected] of biology over the decades.
    [Show full text]
  • Butterflies As an Indicator Group for the Conservation Value of the Gola Forests in Sierra Leone
    BUTTERFLIES AS AN INDICATOR GROUP FOR THE CONSERVATION VALUE OF THE GOLA FORESTS IN SIERRA LEONE Claudio Belcastro* & Torben B. Larsen** * Lungotevere di Pietro Papa 21 00146 Roma, Italia [email protected] ** 358 Coldharbour Lane London SW9 8PL, UK [email protected] EXECUTIVE SUMMARY Less than 5% of Sierra Leone’s original forest cover still exists, though some of that hardly merits the term forest. Besides the remaining forest on the Freetown Peninsula, and the important Loma and Tingi Mountains, with their submontane elements, Gola Forest is the most significant forest in the country. During late April, 2006, a one week field-trip was made to study the butterflies of the Gola Forests by two separate teams, headed by one of the authors of this report. Belcastro also returned to Gola North for three days in early May. In all, 370 species were positively recorded. The estimated total for the area is about 600, accounting for about 80% of the 750 or so known Sierra Leone butterflies. Many rare and interesting butterflies occur and, in general, the Gola Forests are now the westernmost outpost of the West African forest fauna. Many species endemic to Africa west of the Dahomey Gap and to its Liberia subregion were found in Gola. The fact that so many rare and interesting species were collected in, sometimes quite heavily, logged areas of Gola is a strong indicator that the forests have the capacity to return to a state that resembles the original over the next 25 years. In Gola (South), and especially in Gola (North), there appear to be areas of undisturbed forest that act as reservoirs of biodiversity that help to re-populate the regenerating parts of the forest.
    [Show full text]
  • Revisional Notes on the Genera Corderopedaliodes
    Genus Vol. 24(1): 1-28 Wrocław, 30 III 2013 Revisional notes on the genera Corderopedaliodes FORSTER and Physcopedaliodes FORSTER based on adult morphology with the descriptions of new taxa (Nymphalidae: Satyrinae) TOMASZ W. PYRCZ1, HAYDON WARREN-GASH2 & ANNA ZUBEK1 1Zoological Museum of the Jagiellonian University, Ingardena 6, 30-060 Kraków, Poland, 298 Over Strand Mansions, Prince of Wales Drive, LondonSW11 4EU, corresponding author: T. PYRCZ, [email protected] ABSTRACT. Two genera of Andean satyrine butterflies,Corderopedaliodes FORSTER and Physcopedaliodes FORSTER, are reassessed based on a study of adult morphology. Their female genitalia are examined and compared for the first time and their role in providing phylogenetically valuable characters is evaluated. The male genitalia of P. physcoa (HEWITSON), the type species of Physcopedaliodes, is re-examined and shown to possess two synapomorphic characters that are unique within the diverse Pedaliodes sensu lato complex, in the form of greatly transformed pedunculus and transtilla. All the species of Corderopedaliodes and Physcopedaliodes are listed and discussed. Pedaliodes symmachus GODMAN & SALVIN, previously associated with Corderopedaliodes and Physcopedaliodes, is transferred back to Pedaliodes. Two new species of Corderopedaliodes are described from Colombia and Peru. Pedaliodes pamphos THIEME n. syn. is considered a subjective junior synonym of Pedaliodes pandates (HEWITSON), and the new subspecies C. pandates olivieri n. ssp. is described from the valley of Cosñipata in Cuzco, Peru. Key words: entomology, taxonomy, Andes, Colombia, Corderopedaliodes buda n. sp., C. lu- zangelae n. sp., C. pandates olivieri n. ssp., ductus bursae, female genitalia, pedunculus, Peru, Physcopedaliodes physcoa, Pronophilina, taxonomy, transtilla. INTRODUCTION Genital morphology has played an important role in insect and Lepidoptera tax- onomy in general, and in the Satyrinae subfamily alpha taxonomy in particular for 2 TOMASZ W.
    [Show full text]
  • 324 Genus Euryphurana Hecq
    AFROTROPICAL BUTTERFLIES. MARK C. WILLIAMS. http://www.lepsocafrica.org/?p=publications&s=atb Updated 27 December 2020 Genus Euryphurana Hecq, 1992 Noble Commander Revue d'Entomologique Generale 6: 23 (1-26). Type-species: Euryphura nobilis Staudinger, by original designation. The genus Euryphurana belongs to the Family Nymphalidae Rafinesque, 1815; Subfamily Limenitidinae Behr, 1864; Tribe Adoliadini Doubleday, 1845; Subtribe Bebearina Hemming, 1960. The other genera in the Subtribe Bebearina in the Afrotropical Region are Evena, Aterica, Pseudargynnis, Cynandra, Euryphura, Euryphaedra, Euphaedra, Euriphene, Bebearia, Euptera and Pseudathyma. Euryphurana (Noble Commander) is an Afrotropical genus containing a single species. Hancock (2002: 32) includes this taxon in the genus Euryphura but Larsen (2005a) treats it as a valid genus. *Euryphurana nobilis (Staudinger, 1891) Noble Commander Euryphura (Euryphene) nobilis Staudinger, 1891. Deutsche Entomologische Zeitschrift, Iris 4: 107 (61-157). Euryphurana nobilis (Staudinger, 1891). Hecq, 1992. Euriphene (Euryphura) nobilis (Staudinger, 1891). Ackery, et al., 1995: 398. Euryphura nobilis Staudinger, 1891. Hancock, 2002: 32. Euryphurana nobilis (Staudinger, 1891). Larsen, 2005a. Type locality: Sierra Leone. Distribution: Sierra Leone, Liberia, Ivory Coast, Nigeria, Cameroon, Gabon, Congo, Central African Republic, Democratic Republic of Congo, Zambia. Habitat: Wetter forest (Larsen, 2005a). Habits: A scarce butterfly that flies high up (Larsen, 2005a). Adults have been observed attending arboreal Crematogaster ant nests (Heath et al., 2002). Early stages: Nothing published. Larval food: Nothing published. Euryphurana nobilis nobilis (Staudinger, 1891) Noble Commander Euryphura (Euryphene) nobilis Staudinger, 1891. Deutsche Entomologische Zeitschrift, Iris 4: 107 (61-157). Euryphurana nobilis (Staudinger, 1891). Hecq, 1992. Euriphene (Euryphura) nobilis (Staudinger, 1891). Ackery, et al., 1995: 398. Euryphura nobilis Staudinger, 1891.
    [Show full text]
  • Running Head 1 the AGE of BUTTERFLIES REVISITED
    bioRxiv preprint doi: https://doi.org/10.1101/259184; this version posted February 2, 2018. The copyright holder for this preprint (which was not certified by peer review) is the author/funder, who has granted bioRxiv a license to display the preprint in perpetuity. It is made available under aCC-BY-NC-ND 4.0 International license. 1 Running head 2 THE AGE OF BUTTERFLIES REVISITED (AND TESTED) 3 Title 4 The Trials and Tribulations of Priors and Posteriors in Bayesian Timing of 5 Divergence Analyses: the Age of Butterflies Revisited. 6 7 Authors 8 NICOLAS CHAZOT1*, NIKLAS WAHLBERG1, ANDRÉ VICTOR LUCCI FREITAS2, 9 CHARLES MITTER3, CONRAD LABANDEIRA3,4, JAE-CHEON SOHN5, RANJIT KUMAR 10 SAHOO6, NOEMY SERAPHIM7, RIENK DE JONG8, MARIA HEIKKILÄ9 11 Affiliations 12 1Department of Biology, Lunds Universitet, Sölvegatan 37, 223 62, Lund, Sweden. 13 2Departamento de Biologia Animal, Instituto de Biologia, Universidade Estadual de 14 Campinas (UNICAMP), Cidade Universitária Zeferino Vaz, Caixa postal 6109, 15 Barão Geraldo 13083-970, Campinas, SP, Brazil. 16 3Department of Entomology, University of Maryland, College Park, MD 20742, U.S.A. 17 4Department of Paleobiology, National Museum of Natural History, Smithsonian 18 Institution, Washington, DC 20013, USA; Department of Entomology and BEES 19 Program, University of Maryland, College Park, MD 20741; and Key Lab of Insect 20 Evolution and Environmental Change, School of Life Sciences, Capital Normal 21 University, Beijing 100048, bioRxiv preprint doi: https://doi.org/10.1101/259184; this version posted February 2, 2018. The copyright holder for this preprint (which was not certified by peer review) is the author/funder, who has granted bioRxiv a license to display the preprint in perpetuity.
    [Show full text]
  • Nationally Threatened Species for Uganda
    Nationally Threatened Species for Uganda National Red List for Uganda for the following Taxa: Mammals, Birds, Reptiles, Amphibians, Butterflies, Dragonflies and Vascular Plants JANUARY 2016 1 ACKNOWLEDGEMENTS The research team and authors of the Uganda Redlist comprised of Sarah Prinsloo, Dr AJ Plumptre and Sam Ayebare of the Wildlife Conservation Society, together with the taxonomic specialists Dr Robert Kityo, Dr Mathias Behangana, Dr Perpetra Akite, Hamlet Mugabe, and Ben Kirunda and Dr Viola Clausnitzer. The Uganda Redlist has been a collaboration beween many individuals and institutions and these have been detailed in the relevant sections, or within the three workshop reports attached in the annexes. We would like to thank all these contributors, especially the Government of Uganda through its officers from Ugandan Wildlife Authority and National Environment Management Authority who have assisted the process. The Wildlife Conservation Society would like to make a special acknowledgement of Tullow Uganda Oil Pty, who in the face of limited biodiversity knowledge in the country, and specifically in their area of operation in the Albertine Graben, agreed to fund the research and production of the Uganda Redlist and this report on the Nationally Threatened Species of Uganda. 2 TABLE OF CONTENTS PREAMBLE .......................................................................................................................................... 4 BACKGROUND ....................................................................................................................................
    [Show full text]
  • Évolution Temporelle Des Po Pula Ti Ons De
    ÉVOLUTION TEMPORELLE DES POPULA TI ONS DE RHOPALOCÈRES DE DEUX COLLINES BOISÉES DES ENVIRONS DE YAOUNDÉ (CAMEROUN) Michel LIBERT* Le caractère cyclique de l'activité des imagos de Rhopalocères de la zone holarctique est un fait bien connu et abondamment documenté : de nombreux ouvrages, y compris ceux destinés au grand public, indiquent la ou les périodes de vol de la plupart des espèces. En ce qui concerne celles de la zone tropicale humide, l'existence d'un caractère cyclique de l'activité imaginale est également largement répandue chez les lépidoptéristes. En réalité, on ne dispose que de très peu de données sur ce sujet qui n'a guère fait l'objet d'études scientifiques. Quelques auteurs (Darge, 1983) l'ont effleuré, mais leurs données, très limitées, n'autorisent aucune conclusion de portée générale. Seul Owen (1971) s'est réellement penché sur la question : au terme d'une étude sur laquelle je reviendrai, il conclut au caractère saisonnier de l'activité des adultes de presque toutes les espèces. La variation saisonnière de la richesse spécifique a été un peu plus étudiée (Owen, 1969 ; Emmel & Leck, 1970 ; Owen & Chanter, 1972 ; Shapiro, 1975), mais ces études sont également limitées, aussi bien dans le temps que par le nombre d'espèces concernées et une seule (Owen et Chanter, 1972) concerne des Rhopalocères africains (les Charaxes, de la famille des Nymphalidae). Les résultats en sont quelque peu contradictoires, puisque Emmel & Leck concluent à une augmentation significative de la richesse spécifique au moment de ce qu 'ils appellent l'écotone saisonnier, alors que, selon Owen, celle des Charaxes de Sierra Leone ne varie pas selon la saison.
    [Show full text]
  • Butterflies in Ologbo Forest
    BUTTERFLIES IN OLOGBO FOREST Dr. Oskar Brattström [email protected] Survey efforts and methodology This survey combines data from tree visits to Ologbo. Initially Robert Warren made a two day survey 8-9 June 2006 and this brief visit produced a number of interesting records. I made a preliminary visit 27-31 October 2008 to asses if the area had potential for future butterfly studies. The result from these two shorter was promising and I therefore returned 22 March – 2 April 2009 to make a more detailed study. The main survey efforts have been concentrated two the South and North-west parts of the Ologbo Forest. Butterflies were captured using hand netting (most days between 09:30-14:00) and banana/pineapple baited traps, in most cases traps were left in the field over nights and re-baited at regular intervals. Captured specimens were either identified immediately in the field or brought back for later identification. There are still a large number of specimens waiting identification. Some species were also indentified on the wings when capture was not possible. One day was spent in the plantation itself (South of the Dura Club) to get an idea of what species of butterflies are present in an area with fully matured oil palms some distance away from a semi-natural forest. In this area only hand netting and visual observation was used, as the typical canopy species which can often only be recorded using traps hardly occur in this type habitat. In general it was very easy to detect and identify butterflies in this more open type of habitat and most of the species were well known savannah butterflies.
    [Show full text]
  • Butterfly Diversity and Silvicultural Practice in Lowland Rainforests Of
    Biodiversity and Conservation 12: 387–410, 2003. 2003 Kluwer Academic Publishers. Printed in the Netherlands. Butterfly diversity and silvicultural practice in lowland rainforests of Cameroon N.E. STORK1,* , D.S. SRIVASTAVA 2,3 , A.D. WATT 4 and T.B. LARSEN 5 1Cooperative Research Centre for Tropical Rainforest Ecology and Management, James Cook University, Cairns, Qld 4870, Australia; 2Centre for Population Biology, Imperial College at Silwood Park, Ascot SL57PY, UK; 3Current address: Department of Zoology, University of British Columbia, 6270 University Blvd, Vancouver, BC, Canada V6T 1Z4; 4Institute of Terrestrial Ecology, Banchory Research Station, UK;5 358 Coldharbour Lane, London SW98PL, UK; *Author for correspondence (e-mail: [email protected]; fax: 161-740-421247) Received 30 May 2001; accepted in revised form 14 December 2001 Key words: Butterflies, Cameroon, Silvicultural practice, Tropical forests Abstract. Butterfly diversity and abundance were sampled across eight 1-ha silvicultural treatment plots in southern Cameroon. The plots included a cleared and unplanted farm fallow, cleared and replanted forest plots, and uncleared forest plots. The replanted plots were line-planted with Terminalia ivorensis, but differed in the degree and method of clearance. A total of 205 species of butterflies were collected over two different seasons. Several sampling methods were used, including hand collecting and baited canopy traps. Sites with the greatest degree of disturbance and lowest level of tree cover had the lowest number of individuals and species of butterflies. The farm fallow had substantially fewer individuals and species of butterflies than the other plots. The replanted plots were intermediate between the farm fallow and uncleared forest in terms of abundance, richness and composition.
    [Show full text]