Commune De BIARS Sur CERE Note D'enjeux En Vue De Révision Du POS Et Sa Transformation En PLU Enjeux Transversaux
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Commune de BIARS sur CERE Note d'enjeux en vue de révision du POS et sa transformation en PLU Enjeux transversaux Pôle industriel de niveau inter-régional Cette plaine agricole aux terres fertiles supporte l'un des rares noyaux industriel du Lot implanté sur la commune de Biars. Le secteur doit d'abord son développement économique à la voie ferrée Souillac-Aurillac puis à l'implantation des confituriers dans les années 40...D'autres types d'industries se sont ensuite regroupées autour des pionniers pour donner lieu aujourd'hui à un pôle de 1200 emplois sur plus de 50ha. Historiquement plus peuplée que la moyenne départementale, Biars figure tout juste parmi les 10 communes lotoises de plus de 2000 habitants. Avec sa voisine Bretenoux, elle totalise 3400 habitants soit 40% de la population cantonale sur 7,5% du territoire. Le territoire est au centre de hauts lieux patrimoniaux tels que Castelnau, Saint Laurent les Tours, St Céré , Carennac et Loubressac, Beaulieu sur Dordogne... Territoire à césures Vue aérienne de Biars Paradoxalement, si la confluence Cère Dordogne induit un paysage ouvert, le territoire est fortement contraint : il est partiellement inondable du fait du passage de la Cère qui borde la commune en limite sud. Il est également recoupé par des axes de circulation qui forment une véritable barrière physique − la voie ferrée Paris Aurillac via Brive qui sépare grosso modo la zone industrielle de la ville, Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Lot – Philippe GISCLARD, ABF- Christine GLAISE, ITPE – mai 2010 − la liaison interdépartementale entre Tulle en Corrèze, Aurillac dans le Cantal et le nord du Lot traverse l C'est une route à gros trafic qui opère une véritable coupure dans le tissu urbain du secteur et draine la circulation aux portes de Biars et Bretenoux. − L'imbrication étroite de Biars et Bretenoux Il y a continuité urbaine entre Biars et Bretenoux et leurs quartiers communs se structurent de part et d'autre de la route départementale 940. Ce secteur se caractérise par une concentration d'équipements et services publics d'intérêt communautaire : collège, gendarmerie, gymnase, piscine d'été, centre culturel, terrain de foot. Quelques commerces profitent également du trafic et de l'effet vitrine induit par la route. La place de l'habitat devient plus discrète dans ce secteur traité comme une sortie de ville. En tant que chef-lieu de canton de 16 communes , Bretenoux joue un rôle de centre administratif et politique aux portes de Biars qui reste le pôle d'emplois n°1 et la commune la plus peuplée du secteur. Le poids démographique et économique des deux communes est comparable aux plus gros chef-lieux de canton du Lot, en articulier celui de Saint Céré. Les problématiques ou les potentialités • Les communes environnantes sont dotées d'un document d'urbanisme, certains sont en cours de révision notamment le PLU de Bretenoux. Compte tenu de l'exiguïté du territoire cantonal (12500ha), l'analyse des besoins en logement, services, équipements et infrastructures et l'offre en terrains constructible doit être conduite à l'échelle du canton, les conclusions devraient être prises en compte dans les objectifs de développement de la commune de Biars. Les enjeux ou les questionnements • Le développement et l'aménagement de Biars ne peut être réfléchi indépendamment des communes environnantes (Gagnac/Cère, Girac), en particulier celui de Bretenoux. Il serait judicieux de mener de front les démarches de planification des deux communes en confiant leur maitrise d'œuvre à un même prestataire avec un pilotage communautaire. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Lot – Philippe GISCLARD, ABF- Christine GLAISE, ITPE – mai 2010 Enjeux localisés La plaine alluvionnaire de la Cère occupe l'intégralité de la commune. A Biars, les deux tiers du territoire communal sont occupés par la ville, seule subsiste une grande unité agricole conduite en noiseraies à l'est de la commune. La plaine de la Cère forme un paysage ouvert avec pour fond de scène, les coteaux de Glanes au sud-est et le lointain versant corrèzien de la vallée de la Dordogne au nord-ouest. Le complexe industriel des confituriers a pris place sur un relief ténu entre les deux rivières, en continuité du coteau de la Bénéchie. Diversité architecturale et urbaine à Biars L'essor économique de la ville au 20ème siècle laisse en héritage une grande diversité de formes architecturales et urbaines. En particulier, la ville comporte une variété importante de pavillons anciens qui mériteraient un inventaire spécifique. L'habitat vernaculaire est encore bien représenté au bourg de Biars et présente les caractéristiques suivantes : volumes • Emprise au sol variant du rectangle large au carrré • bâti en rez-de-chaussée+un niveau+combles • toitures à 4 pans, matériaux • Murs en moellons de pierre enduits au mortier de chaux et sables locaux • couverture de tuiles plates en terre cuite Eléments • Petites lucarnes rampantes en toiture particuliers • escalier d'accès extérieur prolongé d'une petite galerie bois d'architecture • Certains murs de clôture réalisés en galets Implantation • Toujours à l'alignement de l'espace public en centre ancien abords • Espaces extérieurs limités au strict minimum. Présence systématique du potager Bourg de Biars Bourg de Biars Bourg de Biars Prédominance des problématiques urbaines auxquelles doit répondre le PLU Le centre ville officiel (mairie et gare) est isolé par la route départementale du reste de la commune et de la ville. La traverse d'agglomération reste difficile en raison de l'importance du trafic routier, ici la route ne semble pas jouer son rôle de boulevard urbain malgré des efforts manifestes d'aménagement. L'analyse du fonctionnement de ce secteur et de la traverse est une étape incontournable du PLU. Biars possède un tissu urbain composite d'une grande richesse issu de plusieurs générations de lotissements et des extensions successives de la ville. Dans la ville, la mixité des fonctions est une réalité : équipements publics, logements pavillonnaires, petits collectifs, commerces, …. il importe désormais de limiter l'immense secteur urbain qui s'étend au sud de la voie ferrée et à l'est de la RD et de travailler sur sa structuration : recherche et mise en valeur de centralités (quartier de l'école, supermarché...), hiérarchisation de la voirie, création d'espace verts, réflexion sur les circulations douces, densification à opérer. Par ailleurs, de nombreux espaces non construits existent au sein même de la ville. Le PLU doit s'interroger sur leur devenir (urbanisation ?densification ?espace vert ?) et proposer un projet pour ces espaces à enjeux qui sont autant d'alternatives à l'étalement urbain. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Lot – Philippe GISCLARD, ABF- Christine GLAISE, ITPE – mai 2010 Exemple de terrains non construits L'étalement de la ville sur l'espace agricole compris entre le bourg ancien et les derniers lotissements construits est donc au centre du débat sur le PLU. Faut-il conserver une zone non aedificandi entre le vieux Biars et la ville pour des questions de paysage et d'enjeux patrimoniaux ? L'absorption du vieux Biars par les extensions urbaines récentes est-elle inéluctable ? La réponse doit être apportée par le PLU à la lumière de l'analyse fine de la consommation foncière de la dernière décennie, que ce soit sur le territoire de Biars ou sur les communes limitrophes de Gagnac/Cère, Bretenoux, Girac. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Lot – Philippe GISCLARD, ABF- Christine GLAISE, ITPE – mai 2010 Quelques éléments remarquables Collection de séchoirs Pavillons Qualité d'espaces Vieux Biars Espace public soigné d'un lotissement Motif de la noyeraie dans la plaine Bibliographie indicative - Maisons et dépendances, le patrimoine bâti au pays de la vallée de la dordogne lotoise ; pays d'art et d'histoire de la vallée de la Dordogne lotoise – juillet 2009 - Etude du nord du Lot DDT du Lot juin 2010 – DDT du Lot Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Lot – Philippe GISCLARD, ABF- Christine GLAISE, ITPE – mai 2010.