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MOZART / BRAHMS STRING QUINTETS QUATUOR VOCE LISE BERTHAUD MENU › TRACKLIST › TEXTE FRANÇAIS

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MOZART BRAHMS

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791) NO.3 IN C MAJOR, K515 1 I. ALLEGRO 9’11 2 II. MENUETTO: ALLEGRETTO 5’43 3 III. ANDANTE 8’49 4 IV. ALLEGRO 7’22

JOHANNES BRAHMS (1833-1897) STRING QUINTET NO.2 IN G MAJOR, OP.111 5 I. ALLEGRO NON TROPPO, MA CON BRIO 12’48 6 II. ADAGIO 6’10 7 III. UN POCO ALLEGRETTO 5’11 8 IV. VIVACE MA NON TROPPO PRESTO 4’54

TOTAL TIME : 60’11

› MENU QUATUOR VOCE CÉCILE ROUBIN I (MOZART) / VIOLIN II (BRAHMS) SARAH DAYAN VIOLIN I (BRAHMS) / VIOLIN II (MOZART) GUILLAUME BECKER I LYDIA SHELLEY

LISE BERTHAUD VIOLA II › MENU « V » Depuis nos débuts, il y a dix ans, nous avons toujours cultivé rencontres et collaborations avec des artistes de milieux et d’horizons différents. La formation en quintette à cordes nous semble la plus naturelle et la plus intime de ces collaborations, car elle fond dans le quatuor un instrument qui y a déjà un frère et rebat les cartes de la conversation à quatre sans en changer beaucoup le cadre. De la plus tendre jeunesse du quatuor à aujourd’hui, les quintettes à deux altos nous ont accompagnés, que ce soit avec des maîtres (Miguel da Silva, Yuri Bashmet) ou de brillants altistes de notre génération comme Lise Berthaud - dont la générosité du son et l’instinct musical nous inspirent.

Nous n’avons cessé, que ce soit chez Mozart ou chez Brahms, d’admirer et de profiter de l’aisance, de la liberté et de la jubilation auxquelles cette cinquième voix leur permet d’accéder. Comme si ce deuxième alto résolvait tous les problèmes qui se posent à quatre, Brahms et Mozart nous offrent dans cette formation des chefs-d’œuvre de dimension orchestrale, où se retrouvent à la fois la plus grande intimité et la plus grande universalité. Ces quatre cordes supplémentaires semblent élargir encore un peu le spectre sonore, déjà vaste, que propose le quatuor. Il est vrai aussi que ces deux immenses compositeurs ont parfois éprouvé de sérieuses difficultés à écrire pour le quatuor, ce que nous savons grâce à la correspondance de Mozart et par le fait que Brahms ait notamment déchiré de nombreux quatuors avant de composer les trois, sublimes, que nous lui connaissons. Il est un peu surréaliste de nous représenter Mozart et Brahms écrire dans la douleur et parfois avec difficulté mais nous le ressentons en jouant toutes ces œuvres !

En réalité, leur force créatrice nous semble, pour ainsi dire, s’épanouir dans cette écriture à cinq voix. Les deux compositeurs ont tout le loisir de jongler avec des combinaisons tantôt plus denses, tantôt plus aérées qu’avec un quatuor. En témoignent ces premières

6 mesures du quintette de Mozart en do majeur : le thème est énoncé sous forme de FRANÇAIS questions-réponses au violoncelle et au premier violon pendant que l’accompagnement est égrené par les croches répétées des trois voix médianes. Sur les trente-quatre premières mesures, seules cinq réunissent les cinq instruments, pour une figure de cadence, et ce dialogue entre violoncelle et violon n’en est que plus aérien.

Peut-être aussi que la présence d’un second alto a donné envie à ces deux génies de mettre en lumière le timbre particulier de l’alto. Ainsi dans l’Andante de Mozart, la voix de l’alto émerge et dialogue avec celle du violon tout au long de cette magnifique page, dans un duo empreint d’une méditative sérénité. Ce sommet mozartien n’est pas sans nous rappeler la Symphonie Concertante pour violon, alto et orchestre. Dans l’opus 111 de Brahms, cette position originale de l’alto semble aller plus loin encore avec notamment cette poétique cadence dans l’Adagio. Joseph Joachim, immense violoniste et aussi grand ami du compositeur, trouvait même trop présente cette partie de premier alto, à laquelle étaient confiées tant de responsabilités.

Nous avons donc choisi de réunir ces deux quintettes, le K. 515 de Mozart et l’op. 111 de Brahms, car, bien que séparés de cent ans et d’esthétiques évidemment bien différentes, ils nous paraissent en de nombreux points presque jumeaux, traversés tous deux par un enthousiasme profond, par la vitalité souveraine de compositeurs au faîte de leur art.

Dans leurs premiers mouvements, chacun de proportions considérables, chacun s’ouvrant avec un violoncelle soliste et solaire, les riches développements nous emportent loin de cet enthousiasme vigoureux, dans des abîmes de réflexion et de beauté par la subtilité du contrepoint à cinq et des cheminements harmoniques aventureux. Chacun se termine par une coda merveilleusement belle et inventive pleine de promesses.

7 Les sublimes mouvements lents, chez Mozart comme chez Brahms, sont au cœur d’une expression intime et chantée, presque spontanée... L’écriture est plus simple, plus narrative, plus instrumentale aussi, avec des jaillissements cadentiels presque improvisés. Dans le jeu, on se sent moins pris dans un processus et plus acteur d’un discours personnel.

Les mouvements intermédiaires (Menuetto et Un poco Allegretto) partagent aussi d’une certaine façon des caractères communs, dans leurs demi-teintes mélancoliques, dans l’errance, entre les questions qui se posent sans cesse chez Mozart et les syncopes qui cherchent quelque chose sans jamais le trouver chez Brahms. Leurs deux finals sont une débauche de fête et de virtuosité, et de joie reconquise après ces éprouvantes et émouvantes traversées.

Que ce soit chez Mozart, où l’on se sent au cœur d’un opéra miniature où les enjeux dramatiques sont terribles, ou chez Brahms, où derrière des couleurs automnales c’est plutôt l’idée de grandeur symphonique qui s’impose, ces œuvres de musique de chambre sont porteuses d’un message philosophique universel et puissamment optimiste dont la force et la conviction nous inspirent et éclairent nos routes.

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8 difficulty andsometimes realpain, butwedofeelitwhen playingthosequartets! andadmire.we know Mozartand Brahmswritingwith odd forustoimagine Itisrather quartets (amongothercompositions)beforecomposingthethree sublimeworks many this bothfromMozart’sknow Brahmsdestroyed correspondenceandfrom thefactthat Mozart and Brahms encountered serious difficulties when writing for . We fluidityofcompositioncharacteristictheir quintets,In contrasttotheapparent both even furtherthequartet’s vastspectrumofsound. already and the most universal of worlds.most intimate Those four extra strings seem to expand Brahms andMozartofferusmasterworksoforchestraldimensions, themeetingof addition ofasecondviolaresolvedalltheproblemswhicharise withfour instruments, thisfifthvoiceconfersontheirmusic.liberty ofexpressionandthesheerjoy Asifthe Whether inMozartorBrahms, theease, constantlyadmiredandenjoyed wehave the musicalinstinct. inspires uswithhergeneroussoundandinnate Yuri suchasLiseBerthaud, Bashmet)or with brilliantartistsofourgeneration who quartet rightuptothepresentday, beitwithdistinguishedteachers(MigueldaSilva, framework. usfromourfirststepsasastring The violaquintetrepertoirehasfollowed withoutsignificantlychangingthe brother inthequartetandredistributingmaterial hasa seamlessly mergingwiththeestablishedensembleaninstrumentwhichalready of formations, and the most intimate string quintet seems to us to be the most natural withartistsfromdifferent horizonsanddiversebackgrounds.collaborations The beginningofourquartet,Since thevery tenyearsago, cultivated always wehave ‘V’ 9

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ENGLISH In fact, their creative powers seem to us to blossom in this five-voice texture. The two composers have the freedom to juxtapose denser or lighter instrumental combinations than are possible with a quartet. An example of this can be found in the first bars of Mozart’s Quintet in C major: the theme is stated in the form of question and answer between the cello and the first violin whilst the middle voices offer a bouncing accompaniment of repeated quavers. Of the first thirty-four bars, only five combine all five instruments, for a cadential figure, thus making the opening dialogue between the first violin and cello seem even lighter.

Perhaps the presence of a second viola gave these two geniuses a desire to showcase the unusual timbre of the instrument. For example, in Mozart’s Andante, the voice of the viola emerges and dialogues with that of the violin throughout this magnificent movement, in a duo steeped in meditative serenity. This peak of Mozartian style is not without its parallels in the for violin, viola and . In Brahms’s op.111, the unusual emphasis on the viola seems to go even further, notably in the soulful and poetic cadenza of the Adagio. The eminent violinist Joseph Joachim, who was also a close friend of the composer, found the first viola part perhaps even too prominent, with too many responsibilities to assume.

We have therefore chosen to bring together these two quintets, Mozart’s K515 and Brahms’s op.111, for even though they were written a century apart and obviously belong to very different aesthetics, they seem to us to be almost twinned, both of them characterised by profound enthusiasm and by the majestic vitality of two composers at the height of their art.

Each of the generously proportioned opening movements begins with a glorious cello solo, while the rich development sections transport us far from this vigorous enthusiasm,

10 our way. universal philosophical message, the strength of which inspires us and lightsus on prevails,grandeur that theseworksofchamber musicconveyastronglyoptimisticand stakes, orwithBrahms, where behindtheautumnalcoloursitisanideaofsymphonic Whether withMozart, operawithhighdramatic theheartofaminiature wherewefeelat come toanend, andvitalityconqueringall. withjoy Both quintetsarebroughttoaclose byavirtuosofinale, theemotionalchallengeshaving syncopations, whichneverseemtofindpeace. of wandering, withMozart’s ever-questioning melodiclinesandBrahms’s searching extent alsosharecommoncharacteristics, intheirshadesofmelancholy, theirsense The thirdmovements(MenuettoandUnpoco Allegretto respectively)toacertain inapersonaldiscourse. protagonist outpourings. When weplaythismusic, wefeelless caughtupinaprocessandmore simpler, morenarrative, yetalsomoreinstrumental, cadential withalmostimprovisatory expressing anintimate, almostspontaneousemotionincantabilelines. The writingis In bothMozartandBrahms, theheartofquintet, movementliesat thesublimeslow full ofpromise. adventurous harmonicpaths. Eachendswithastunninglybeautifulandinventivecoda, to abyssaldepthsofreflectionandbeauty, bywayofsubtlefive-partcounterpointand

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Seit unseren Anfängen vor zehn Jahren haben wir stets die Begegnung und die Zusammenarbeit mit Künstlern verschiedenster Herkunft und Milieus gepflegt. Das Streichquintett scheint uns dabei die natürlichste und die persönlichste Formation von allen, weil es ein Instrument, das bereits über ein „Geschwisterinstrument“ im Quartett verfügt, mit einbezieht und die Karten dieser Unterhaltung zu viert neu mischt, ohne dass sich der Rahmen dabei allzu sehr ändert. Von den Anfängen unseres Streichquartettes bis zum heutigen Tage haben uns die Streichquintette mit zwei Violen begleitet, sei es in Gestalt von Meistern ihrer Zunft wie Miguel da Silva und Yuri Bashmet oder mit brillanten Bratscherinnen unserer Generation wie etwa Lise Berthaud - ihr runder, voller Spielklang und ihr musikalischer Instinkt inspirieren uns.

Wir haben immer wieder, sei es nun bei Mozart oder Brahms, die durch diese fünfte Stimme ermöglichte Leichtigkeit, Freizügigkeit sowie das Jubilierende in ihrer Kammermusik bewundert und genossen. Als ob die zweite Viola alle Probleme der Vierer-Formation löste, offerieren uns Brahms und Mozart in dieser Besetzung Meisterwerke orchestralen Ausmaßes, in denen sowohl zutiefst Persönliches als auch zugleich größtmögliche Universalität zu finden sind. Diese vier zusätzlichen Saiten scheinen das bereits umfangreiche, vom Quartett vorgegebene Klangspektrum noch ein wenig zu erweitern. Es stimmt auch, dass diese beiden großen Komponisten manchmal ernsthaft Schwierigkeiten bei ihren Kompositionen für das Quartett hatten, dies ist bekannt aus Mozarts Briefen; man weiß auch, dass Brahms vor dem Verfassen der drei absolut wunderbaren, heute bekannten Streichquartette insbesondere etliche seiner Kompositionen in dieser Gattung vernichtet hat. Es kommt einem etwas surreal vor, dass Mozart und Brahms sozusagen unter Schmerzen und manchmal nur mit Mühe ihre Werke geschaffen haben sollen, aber bei der Interpretation ist dies schon zu bemerken!

12 In Wirklichkeit scheint ihre kreative Kraft jedoch in diesen fünfstimmigen Werken erst richtig zu erstarken. Beide Komponisten haben hier genügend Gestaltungsfreiheit, um mit dichteren, dann auch wieder mit luftig-lockereren Klangkombinationen zu jonglieren, als dies bei einem Streichquartett möglich ist. Die ersten Takte von Mozarts Streichquintett C-Dur KV 515 können als Beleg dafür gelten: Das Thema ist in der Form eines Frage- und Antwortspiels zwischen Cello und erster Geige angelegt, während die drei Mittelstimmen in pochenden Achteln begleiten. In den ersten fünfunddreißig Takten kommen die fünf Instrumente in nur fünf Takten in einer Kadenzfloskel komplett zusammen, dieser Dialog zwischen Cello und DEUTSCH Violine gerät dadurch umso schwebender.

Vielleicht brachte die Mitwirkung einer zweiten Viola diese beiden Genies dazu, das besondere Timbre des Instrumentes herauszustellen. So in Mozarts Andante, in dem die Bratsche die ganze Zeit über einen Dialog mit der Geige führt, in einem Duo voll meditativer Gelassenheit. Dieser Höhepunkt in Mozarts Schaffen erinnert durchaus an die „Sinfonia concertante“ für Violine, Viola und Orchester KV 364. In Brahms Opus 111 scheint diese originelle Position der Viola noch weiter zu gehen, insbesondere mit ihrer poetischen Kadenz im Adagio. Der berühmte Geiger Joseph Joachim, zudem ein großer Freund des Komponisten, fand die Viola I, welcher solch große musikalische Verantwortung übertragen ist, hier noch zu sehr präsent.

Wir haben beschlossen, diese beiden Streichquintette, also das von Mozart KV 515 sowie das op. 111 von Brahms hier einzuspielen, denn wenn auch hundert Jahre zwischen ihnen liegen wie zudem natürlich unterschiedliche ästhetische Ansätze, scheinen sie uns in etlichen Punkten doch fast „zwillingshaft“: So sind beide durchzogen von heller Begeisterung

13 sowie von der meisterlichen Vitalität des jeweiligen Komponisten auf der Höhe seiner Kunst. In ihren recht umfangreichen Kopfsätzen, die jeweils mit einem brillanten Cellosolo beginnen, entfernen die reichhaltigen Durchführungen einen weit von dieser unbändigen Begeisterung, und geleiten hin zu meditativen Abgründen voller Schönheit durch die Feinheit des fünfstimmigen Kontrapunktes und abenteuerliche harmonische Wendungen. Jeder Satz endet mit einer wunderschönen, erfindungsreichen und verheißungsvollen Coda.

Die überwältigenden langsamen Sätze, bei Mozart und auch Brahms, stehen im Mittelpunkt einer sehr persönlichen, sanglichen ja, fast spontanen Ausdrucksgestaltung... Der Tonsatz ist einfacher, narrativer, auch instrumentaler, mit fast improvisierten Kadenzausbrüchen. Beim Spielen fühlt man sich weniger als in einen Prozess Eingebundener, sondern eher als in einem persönlichen Diskurs Agierender.

Die Binnensätze (Menuett und Allegretto) teilen auch gewissermaßen einen gemeinsamen Charakter miteinander, in ihren melancholischen Zwischentönen und ihrem „Umherirren“, mit den ständig bei Mozart auftauchenden Fragen und den nie das Richtige findenden Synkopen bei Brahms. Die Finalsätze sind überaus überschwänglich und virtuos, in ihnen zeigt sich die wiedererlangte Freude nach diesen schwierigen und bewegten „Durchquerungen“.

Ob nun bei Mozart, bei welchem man vermeint, sich inmitten in einer Miniatur-Oper zu befinden, in der es um Fürchterliches geht, oder auch bei Brahms, bei dem sich hinter herbstlichen Farbtönen eher die Vorstellung symphonischer Größe aufdrängt: Diese Kammermusikwerke sind Träger einer universellen philosophischen, höchst optimistischen Botschaft, deren Kraft und Überzeugung den Musiker inspirieren und seinen musikalischen Weg erleuchten.

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LA FERME DE VILLEFAVARD EN LIMOUSIN : un lieu d’enregistrement hors du commun, une acoustique exceptionnelle. La Ferme de Villefavard se situe au milieu de la magnifique campagne limousine, loin de la ville et de ses tourmentes. Les conditions privilégiées de quiétude et de sérénité qu’offre la Ferme de Villefavard permettent aux artistes de mener au mieux leurs projets artistiques et discographiques. Un cadre idéal pour la concentration, l’immersion dans le travail et la créativité… L’architecte Gilles Ebersolt a conçu la rénovation de l’ancienne grange à blé ; son acoustique exceptionnelle est due à l’acousticien de renommée internationale Albert Yaying Xu, auquel on doit notamment la Cité de la musique à Paris, l’Opéra de Pékin, la Grange au lac à Évian ou la Philharmonie du Luxembourg. La Ferme de Villefavard en Limousin est aidée par le ministère de la Culture/DRAC du Limousin et le conseil régional du Limousin.

LA FERME DE VILLEFAVARD IN FRANCE’S LIMOUSIN REGION is a superb recording venue endowed with outstanding acoustics. It is located in the magnificent Limousin countryside, far from the hustle and bustle of the city. This unique, serene environment offers musicians the peace of mind necessary for their artistic and recording projects in the best environment imaginable, which provides an ideal setting for deep concentration, total immersion in work and creative activity. The building, a converted granary originally built at beginning of the last century, was renovated by the architect Gilles Ebersolt, and owes its exceptional acoustics to Albert Yaying Xu, an acoustician of international renown whose most noteworthy projects include the Cité de la Musique in Paris, the Beijing Opera, La Grange au Lac in Evian and the Philharmonic Hall in Luxembourg. La Ferme de Villefavard is supported by the Ministry of Culture/DRAC of Limousin as well as the Regional Council of Limousin.

DIE FERME DE VILLEFAVARD IM LIMOUSIN: ein ungewöhnlicher Aufnahmeort mit einer einzigartigen Akustik. Der frühere Bauernhof liegt inmitten der herrlichen Landschaft des französischen Limousin, weitab vom Lärm und Getriebe der Stadt. Diese Oase der Ruhe bietet den Künstlerinnen und Künstlern eine ideale Umgebung für ihre Aufnahmeprojekte sowie den perfekten Rahmen, um sich konzentriert ihrer kreativen Arbeit zu widmen… Der ehemalige Getreidespeicher wurde nach den Plänen des Architekten Gilles Ebersolt instand gesetzt und verfügt nun über eine hervorragende Akustik, die dem international renommierten Akustiker Albert Yaying Xu zu verdanken ist, der bereits für die Akustik der Cité de la Musique in Paris, der Pekinger Oper, der Grange au Lac in Evian sowie der Philharmonie in Luxemburg zuständig war. Die Ferme de Villefavard im Limousin wird durch das französische Kulturministerium/die Region Limousin sowie den Regionalrat des Limousin gefördert.

RECORDED FROM 19 TO 23 JANUARY 2015 AT LA FERME DE VILLEFAVARD EN LIMOUSIN (FRANCE)

LAURE CASENAVE recording producer, editing & mastering

LYDIA SHELLEY english translation HILLA MARIA HEINTZ übersetzungen ins deutsche VALÉRIE LAGARDE & GAËLLE LOCHNER art direction & graphic design

ALPHA CLASSICS DIDIER MARTIN director PAULINE PUJOL production AMÉLIE BOCCON-GIBOD editorial coordinator

COVER & INSIDE PHOTOS © SOPHIE PAWLAK

ALPHA 214 ALPHA PRODUCTIONS 2015 © ALPHA CLASSICS / OUTHERE MUSIC FRANCE 2015 ALSO AVAILABLE ALPHA 204 ALPHA 214