La Règle “JOMINI”

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La Règle “JOMINI” La Règle “JOMINI” - Tome 2 – Listes d'Armées Ces listes calculées selon le budget consistent toutes en un certain nombre d'unités obligatoires et des unités complémentaires soumises à des conditions. Pour constituer son armée, après s'être mis d'accord sur le total en points de chacun, chaque joueur utilisera la liste correspondante, en respectant ces conditions. Cependant, pour une armée donnée sur laquelle on connaît les compositions ou pour un scénario, on peut s'affranchir de certaines contraintes, avec l'accord de chacun. Note : Si des troupes de même type ont des conditions semblables (comme « 1 pour 4 unités de ligne ») elles ne sont pas cumulables sur les mêmes unités. Ainsi, si l'on a 6 unités de ligne on peut prendre : une unité de grenadiers (1 par 6 unités de ligne) ET une unité d'artillerie (1 par 4 unités de ligne) MAIS une unité de grenadiers (1 par 6 unités de ligne) OU une unité d'infanterie de la Garde (1 par 5 unités de ligne) N – Autres états européens Outre les grands pays et les états allemands, d'autres pays ont joué leur rôle dans cette période. Certains sont apparus, d'autres ont disparu. Mais tous méritent qu'on s'y intéresse. N1 - Pologne Fondée au Xe siècle par les Polanes, la Pologne est devenue une puissance majeure en Europe centrale sous la dynastie Piast de 966 à 1370. L'invasion de la Horde d'or mongole de 1248 à 1275 ruine le pays. En 1386, la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou et le grand-duc de Lituanie, Ladislas II Jagellon signent l'union de Pologne-Lituanie, sous la dynastie lituanienne des Jagellon, qui y ajouta brièvement la Bohême (1471-1526) et la Hongrie (1490-1526). On appelle ce système la république des Deux Nations (Rzeczpospolita Obojga Narodów), concrétisée par la signature, en 1569, du traité de l'Union de Lublin qui unit le royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie en un seul État dont le territoire va de la mer Baltique à la mer Noire et jusqu'aux portes de Moscou, avec Cracovie pour capitale. La Rzeczpospolita est un système politique inédit depuis la Rome antique, où l'aristocratie exerce une sorte de démocratie parlementaire, avec une monarchie élective. Une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita est la tolérance religieuse d'une majorité catholique pour de nombreux nobles convertis au protestantisme et une très importante population juive, tolérance qui se réduit progressivement au XVIe siècle, en particulier après 1655, quand la Suède protestante envahit la Pologne et est arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Jasna Góra, dont le prieur, Augustyn Kordecki, est à la tête de troupes numériquement très inférieures. En 1683, Jean III Sobieski (1674-1696) remporte la victoire sur les turcs sous les murs de Vienne, ce qui sauve les Habsbourg, traditionnels rivaux des Polonais qui partagent plus tard le pays avec la Russie et la Prusse. La République des Deux Nations, union de la Pologne et de la Lituanie entre 1569 et 1795, était aussi officiellement désignée dans les textes diplomatiques comme « Sérénissime République de Pologne » (en latin : Serenissima Res Publica Poloniae ; en polonais : Najjaśniejsza Rzeczpospolita Polska) ou parfois « Sérénissimes États confédérés de Grodno » ou « Sérénissime République des Palatinats confédérés de Pologne ». Elle aborde le XVIIIe siècle épuisée. Les invasions russes et surtout l'invasion suédoise passée dans les mémoires comme Déluge Suédois ont détruit l'économie du pays qui n'a plus les moyens de résister face à l'ingérence des monarchies absolues qui se sont constituées à ses frontières. La fin du siècle oscillera entre déclin de la noblesse corrompue, qui se © Vincent Herelle mardi 27 avril 2021 Page 1 La Règle “JOMINI” - Tome 2 – Listes d'Armées réfugiera dans un mysticisme des origines de la nation polonaise (sarmatisme), et une ouverture au siècle des Lumières, avec l'aide du dernier roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski. En 1764, les troupes russes entrent en Pologne et imposent le couronnement de Stanislas Auguste Poniatovski, un ancien amant et favori de Catherine II, impératrice de Russie. Le 29 février 1768, un groupe d'aristocrates réformateurs polonais noue la Confédération de Bar pour s'opposer au roi Stanislas, qu'ils considèrent comme un dirigeant faible, sans volonté d'indépendance et de lutte contre l'influence russe en Pologne. Mais d'autres aristocrates polonais demandent le soutien financier et militaire de la Russie et de la Prusse, tandis que les Confédérés demandent l'aide de l'Autriche. Cela donne à tous ces pays voisins un prétexte « légitime » pour une intervention militaire. La guerre civile durera jusqu'à 1772. Le 5 août 1772, un traité de partage est conclu à Saint-Pétersbourg entre la Russie, l'Autriche et la Prusse, ratifié le 30 septembre par la Diète. La Pologne passe alors de 733 000 à 522 000 km2, perdant 4 500 000 habitants sur 11 400 000. La Russie annexe les territoires biélorusses à l'est de la Dvina et du Dniepr avec les villes de Połock, de Vitebsk, d'Orcha, de Moguilev et de Gomel ; la Prusse annexe la riche région de la Prusse royale (Prusy Królewskie) et la partie nord de la Grande-Pologne (Wielkopolska) ; l'Autriche s'empare de la Petite-Pologne (Małopolska), du Sud du bassin de la Vistule et l'Ouest de la Podolie. La Pologne a alors un sursaut intellectuel, créant le premier ministère de l'Éducation au monde et la Constitution du 3 mai adoptée en 1791, alliant la démocratie nobiliaire à un fort pouvoir central et à une monarchie héréditaire avec des droits à la bourgeoisie et la protection de l'État à la paysannerie. Mais la grande aristocratie, soucieuse de protéger ses privilèges, signe une alliance le 4 mai 1792 et réclament une nouvelle intervention de la Russie et de la Prusse, qui procèdent en 1793 à un deuxième partage de la Pologne, réduite à 200 000 km² et 3 millions d'habitants. L'Autriche, étant à ce moment-là en guerre avec la France, n'y participe pas. La Russie annexe la Biélorussie et l'Ouest de l'Ukraine, la Prusse prend Gdansk et Toruń, le reste de la Grande-Pologne et une partie de la Mazovie. En 1794, une insurrection nationale sous le commandement de Tadeusz Kościuszko, héros de la guerre d'indépendance des États-Unis, échoue et conduit au dépeçage final de la Pologne, scellé le 3 janvier 1795. Les Polonais n'abandonnent pas pour autant l'idée d'un retour à l'indépendance, avec espèrent-ils l'aide de la France Révolutionnaire. En 1797, des Légions polonaises, dirigées par le général Jan Henryk Dąbrowski, sont créées en Italie. Leur chant, La Marche de Dąbrowski est devenu l'hymne national polonais. En 1807, dans le cadre de la dislocation de la Prusse, Napoléon crée le Duché de Varsovie mais ne touche pas aux possessions de son allié russe. Le partage de la Pologne-Lituanie est confirmé après la chute de l'empereur par le Congrès de Vienne (1814-1815). La Russie possède tout l'est et le centre, devenu le Royaume de Pologne (ou « Royaume du Congrès »). La Prusse reçoit le Grand-duché de Posen, devenu une simple province prussienne en 1849 et l'Autriche annexe en 1846 la ville libre de Cracovie. Malgré des soulèvements successifs en 1830, 1848, 1863 et 1905, la Pologne et la Lituanie ne retrouveront leur indépendance qu'à l'issue de la Première Guerre mondiale, et deviendront alors deux états séparés. Les trois grands soulèvement sont l'insurrection de novembre 1830-1831, l'insurrection de Grande-Pologne (1848) et l'insurrection de Janvier en 1863. N1.1 – L'armée du 18ème et la guerre civile de 1768-1772 Au début du 18ème siècle, le Roi de Pologne est l'électeur de Saxe. L'armée a donc été organisée sur le modèle de l'armée de Saxe, un état avec lequel il faut compter à l'époque. Ces deux armées seront fort influencées par la Prusse de Frédéric II. L'armée polonaise offre en plus la particularité d'être séparée en deux, l'armée de la Couronne (Pologne) et l'armée du Duché (Lituanie), chacune © Vincent Herelle mardi 27 avril 2021 Page 2 La Règle “JOMINI” - Tome 2 – Listes d'Armées séparée et commandée par un Hetman de Campagne. En outre, comme la Pologne dominait alors une partie de l'Ukraine, des troupes ukrainiennes, dont des cosaques, opéraient avec ses armées, surtout au Duché. Cette armée a été fortement réduite sous la pression des russes et des prussiens et a perdu des zones entières de recrutement mais pouvait encore en disposer lors de la guerre de 1768. En 1718, l'armée a été réduite à 18 000 soldats de la Couronne et 6 000 du Duché, encore réduite à 12 000 hommes en 1767 sur l'ordre des russes. Cependant, de nombreux volontaires entraînés demeurent et rejoignent les rangs des insurgés. Quand, le 29 février 1768, profitant du fait que les Ottomans déclarent la guerre à la Russie, un groupe d'aristocrates réformateurs polonais noue la Confédération de Bar, la plupart de l'armée, ulcérée de ses réductions successives, les rejoint. Les Confédérés s'emparent de plusieurs forteresses et villes mais leur cause ne fait pas l'unanimité et cette guerre est autant une guerre civile qu'une guerre contre les pays voisins. La guerre se déroule d'abord en Ukraine où les confédérés profitent d'une révolte des cosaques en mai 1868 et du début de la guerre russo-turque en septembre mais ils sont battus à Cracovie le 22 août et à Nesvizh en Biélorussie en octobre.
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