Service de presse

REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Jeudi 13 septembre 2018

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A LA UNE

 CATASTROPHE NATURELLE; Pages, 9 à 11, 27 à 29, 36 à 37, 74.

Antilles, la tempête tropicale Isaac s'approche de la Guadeloupe et de la Martinique.

 JUSTICE ; Pages, 16 à 19. Guyane, dans l’enfer des mules de la drogue. Pages, 15, 31 à 32. Guyane, la cour de cassation confirme la peine de prison ferme de Léon Bertrand.

 ASSEMBLEE NATIONALE; Pages, 62 à 66.

Paris, Ericka Bareigts obtient 31 voix et n’accède pas à la présidence de l’Assemblée Nationale.

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Vu sur les réseaux sociaux Jeudi 13 septembre 2018

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L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE MÉTROPOLITAINE

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Le Nouvel Observateur

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La tempête tropicale Isaac s'approche de la Guadeloupe et de la Martinique

Paris, | AFP | mercredi 13/09/2018 - 00:23 UTC+3 | 427 mots

La tempête tropicale Isaac poursuit son approche vers les Antilles et se trouvait mercredi à 17h00 (heure de Paris) à quelque 700 km de la Martinique et de la Guadeloupe, qu'il devrait toucher jeudi matin (heures locales), a annoncé Météo-France.

En prévision, les préfectures de Guadeloupe et Martinique ont déclenché mardi l'alerte orange cyclonique et décidé de la fermeture à partir de mercredi à la mi-journée des établissements scolaires, crèches et centres de loisirs.

Alors que plus au nord, l'ouragan Florence, classé en catégorie 4, menace la côte est des États-Unis, Isaac se déplace vers l'ouest à 28 km/h avec des vents maximum soutenus de 95 km/h, selon Météo-France. "Le scénario le plus probable est un passage du centre d'Isaac entre la Guadeloupe et la Martinique", précise Météo-France.

"Isaac est prévu s'affaiblir progressivement mais conservera les caractéristiques de tempête tropicale lors de son passage jeudi sur les Petites Antilles (Martinique, Dominique et Guadeloupe seront concernées)", ajoute l'Institut.

Près d'un an après le passage dévastateur de l'ouragan Irma de catégorie 5, qui a notamment fait 11 morts à Saint-Martin, les Antilles ont pris leur précautions ces dernières heures.

"Météo France nous indique que la tempête perd en intensité et que les îles de Saint-Martin et de Saint- Barthélemy sont en marge du phénomène. Cependant, l'île reste encore très fragilisée suite au passage du cyclone Irma l'an dernier", souligne dans un communiqué la préfecture de Saint-Martin, où les écoles seront fermées à partir de 17H00 et toute la journée de jeudi, ainsi qu'à Saint-Barth.

Dans ces deux îles, certains vivent encore sous des bâches ou dans maisons encore non réparées après Irma. Selon Météo-France, les vents moyens devraient se situer entre 40 et 50km/heure jeudi en journée avec des rafales de l'ordre de 80 à 100 km/heure sous averses.

En Martinique comme en Guadeloupe, le trafic des transports en commun a été arrêté mercredi.

En Martinique, les collectivités (Collectivité territoriale de Martinique, Communauté d'agglomération du centre de la Martinique) ont fermé, tout comme les équipements sportifs et le marché de gros. Le portage de repas pour les personnes âgées ou en situation précaire n'aura pas lieu jeudi.

Tous les événements prévus en plein air ont été annulés dans les deux îles.

Les rotations maritimes entre la Martinique et les îles voisines ont été arrêtées. Le service départemental d'incendie et de secours a renforcé ses centres et des équipes seront prépositionnées à Grand Rivière et au Prêcheur, deux communes qui ne sont liées au reste de la Martinique que par des ponts et qui peuvent être facilement coupées du monde. fam-krz-val-caz/bw

© Agence France-Presse

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Guadeloupe et Martinique passent en alerte rouge à l'approche de la tempête Isaac

Pointe-à-Pitre, France | AFP | mercredi 13/09/2018 - 02:21 UTC+3 | 412 mots

La Martinique vient de passer en alerte rouge pour fortes pluies, et la Guadeloupe suivra à partir de 20H00 (02H00 à Paris) à l'approche de la tempête tropicale Isaac, ont annoncé les deux préfectures mercredi.

Alors que plus au nord, l'ouragan Florence, classé en catégorie 3, menace la côte est des États-Unis, Isaac, reste "une tempête tropicale forte" qui se trouvait à 23H00 (17H00 locales) à environ 500 km des deux îles, et se déplace vers l'ouest à 28 km/h avec des vents maximum soutenus de 95 km/h, selon Météo-France. "Le scénario le plus probable est un passage du centre d'Isaac entre la Guadeloupe et la Martinique", selon Météo-France.

"En Guadeloupe les vents seront très forts, avec des rafales de 110 à 130 km/h et des pluies abondantes", indique le préfet de Guadeloupe Philippe Gustin, dans un communiqué.

La houle devrait soulever des vagues de 6 m et former des creux de 3,5 m. "Le littoral de l'archipel subira des déferlements puissants. Il est donc fortement déconseillé d'approcher du rivage, durant cet événement", recommande la préfecture.

Les autorités envisagent des précipitations qui "pourraient atteindre 150 à 200 mm, avec de très fortes intensités par moment de l'ordre de 100 mm en 3 heures". Conséquences, des inondations sont possibles "par débordements des cours d'eau et des ruissellements, sur l'ensemble de la Guadeloupe", indique encore la préfecture.

Les habitations situées sur des falaises en bord de mer "doivent être absolument évacuées et leurs habitants mis en sécurité avant la houle", exige le préfet. En effet, les houles de tempêtes et précipitations "aggravent le risque de mouvement de terrain auquel sont soumises les habitations situées sur les falaises du bord de mer".

"Isaac touchera la Martinique dès cette nuit et le centre du phénomène passera sur la Martinique demain matin. Des vents modérés avec des rafales pouvant atteindre 60 à 80km/h sont attendus, ainsi qu’une houle de 3 à 4 mètres en Atlantique, plus modérée et inhabituelle en Caraïbes", prévient dans un autre communiqué le préfet de Martinique, Franck Robine, qui a placé à 18H00 (heure locale) le territoire en niveau de vigilance rouge "pour fortes pluies".

"Isaac s’est affaibli mais demeure un phénomène préoccupant surtout pour les précipitations attendues", ajoute- t-il. "Les premières averses affecteront la Martinique en deuxième partie de nuit, et devraient s’intensifier dans la matinée de jeudi et durer toute la journée".

Les deux préfectures ont décidé de la fermeture depuis la mi-journée des établissements scolaires, crèches et centres de loisirs. aso-fam-jmp-caz/sma

© Agence France-Presse

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13/09/2018

Tempête Isaac : Guadeloupe et Martinique en vigilance rouge Ch.G.

Le confinement n’est pas imposé, mais il est recommandé de ne pas se déplacer.

La tempête tropicale Isaac touche la Guadeloupe et la Martinique ce jeudi. Le niveau de vigilance a été relevé.

Un vent moyen de 80 km/h. Isaac, qui a atteint le stade d’ouragan ces derniers jours, continue de faiblir. Mais c’est encore une tempête tropicale avec des vents qui se maintiennent à 80 km/h en moyenne sur une minute avec des rafales dépassant les 100 km/h.

Vigilance rouge. La vigilance rouge a été déclenchée en Martinique et en Guadeloupe. Il s’agit du cran juste en dessous de celui imposant le confinement. Les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ne sont placées qu’en vigilance orange, un cran plus bas que la vigilance rouge.

Météo France

Activité à l’arrêt en Martinique. En Martinique, la préfecture met en garde contre les « fortes pluies ». L’activité économique a cessé depuis 22 heures mercredi, 4 heures ce jeudi à Paris. Les écoles sont fermées, les transports à l’arrêt. Il est conseillé de ne pas se déplacer. « Il faut attendre vendredi soir pour bénéficier d’une accalmie significative des précipitations », explique Météo France. « Sur la durée de l’épisode, les cumuls pourraient atteindre entre 150 mm et 200 mm », soit jusqu’à 200 litres par mètre carré en quelques heures. « La Martinique reste à l’écart des vents les plus forts », précise l’organisme météorologique.

Jusqu’à 120 km/h en Guadeloupe. En Guadeloupe, les cumuls de pluie attendus sont similaires. Météo France précise qu’ils pourraient atteindre les 250 mm (250 litres par mètre carré) sur les reliefs de Basse-Terre, là aussi en quelques heures. Des rafales à 120 km/h peuvent se produire. La préfecture recommande d’éviter les déplacements. Les transports en commun sont arrêtés et les établissements scolaires fermés. « Tous les établissements publics et privés doivent être fermés avec mise en œuvre de toutes les mesures de protection en libérant les personnels ». La chaîne Guadeloupe 1re précise que l’eau des robinets est coupée depuis mercredi 20 heures (2 heures ce jeudi à Paris).

Des vagues de 6 m avec des creux de 3,5 m devraient se former. « Il est donc fortement déconseillé d’approcher du rivage », recommande la préfecture. Les habitations sur des falaises en bord de mer « doivent être absolument évacuées et leurs habitants mis en sécurité », ajoute-t-elle. Les houles de tempêtes et précipitations « aggravent le risque de mouvement de terrain auquel sont soumises les habitations situées sur les falaises du bord de mer ».

A Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, jusqu’à 90 litres d’eau par mètre carré. A Saint-Martin et à Saint- Barthélemy, en vigilance orange, « des averses significatives parfois fortes, se produiront, accompagnées par moments de fortes rafales », explique Météo France. Les précipitations devraient être de 60 mm à 90 mm, soit jusqu’à 90 litres par mètre carré. Le vent moyen sur une minute devrait être de 40 km/h à 50 km/h avec des rafales proches des 100 km/h.

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La collectivité de Saint-Martin dénonce un reportage "à charge" d'une émission de M6

Marigot, France | AFP | mercredi 12/09/2018 - 20:32 UTC+3 | 400 mots

Pillages, immigration, pauvreté, insécurité à Saint-Martin: le reportage "à charge" diffusé début septembre dans l'émission "Enquête exclusive" de M6 "porte atteinte à l'intégrité" de l'île, a estimé le président de la Collectivité, Daniel Gibbs, dans un courrier adressé mardi à la chaîne.

Le reportage intitulé "Saint-Martin, un paradis aux deux visages" se concentrait uniquement sur les aspects négatifs de l'île, irritant les habitants, a estimé M. Gibbs dans son courrier aux président et vice-président du Directoire du groupe M6. Plusieurs professionnels du tourisme s'en sont fait écho auprès de l'AFP.

Regrettant "le traitement de l'information partial (et en de nombreux points erronés) de l'émission", M. Gibbs estime que le reportage est "construit sur des clichés et des contre-vérités flagrantes qui portent atteinte à l'intégrité de notre île et l'honneur des Saint-Martinois". Il souligne par ailleurs que ces images "nuisent très fortement à l'image de notre territoire dont l'économie est basée à 90% sur le tourisme".

"Si j'ai bien compris la recette et le fonds de commerce de cette émission à sensation élaborée pour des impératifs d'audimat sur la triptyque habituelle (sexe, drogue, insécurité), je ne peux accepter de la part d'une chaîne nationale de l'envergure de M6 qu'elle puisse laisser véhiculer (...) de fausses informations sur un territoire d’outre-mer français", accuse M. Gibbs.

Il indique avoir pourtant pris le temps de répondre au présentateur de l’émission lors du tournage pour "lui expliquer la réalité du territoire et les difficultés".

"A aucun moment il n'y a eu volonté de ternir l'image de Saint-Martin, mais de s'intéresser à cette île, le contexte n'étant pas malheureusement le plus joyeux quand on évoque un ouragan d'une telle puissance et ses conséquences", a assuré la production du reportage dans un message répondant point par point aux critiques qui lui étaient adressées.

"C'est précisément à cause de ce type de documentaire dévalorisant et tronqué (...) que nous perdons confiance dans l'objectivité et la capacité de la presse à produire un travail pertinent et juste", a regretté Daniel Gibbs.

Il demande à M6 d'envoyer "une équipe de journalistes professionnels" pour "tourner un format de même durée sur la résilience de Saint-Martin" et "contrebalancer ce reportage à charge sans intérêt aucun, sinon celui de nuire". krz-sr/caz/bat/cbn

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Pots de vin en Guyane: l'ex-ministre Léon Bertrand bientôt incarcéré

Paris, France | AFP | mercredi 12/09/2018 - 19:09 UTC+3 | 536 mots

Léon Bertrand, ex-ministre délégué au tourisme de Jacques Chirac et maire de Saint-Laurent du Maroni depuis 1983 va être prochainement incarcéré, après la validation mercredi par la Cour de cassation de sa condamnation à trois ans de prison ferme dans une affaire de pots de vin en Guyane.

La haute juridiction a rejeté le pourvoi de l'ancien ministre, validant ainsi définitivement la peine infligée par la cour d'appel de Basse-Terre en Guadeloupe le 7 mars 2017 : trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt, trois ans d'inéligibilité et 80.000 euros d'amende pour favoritisme et corruption passive.

M. Bertrand, qui n'était pas présent lors du prononcé de la décision de la cour d'appel de Basse-Terre en mars 2017, était resté libre faute de mandat d'arrêt. Le procureur général de Cayenne Jean-Frédéric Lamouroux avait expliqué quelques jours plus tard que la cour d'appel de Basse-terre aurait dû décerner un mandat d’arrêt, et non un mandat de dépôt, qui ne peut être décerné que "contre un condamné présent à l’audience lors du délibéré".

"C'est une condamnation exécutoire, définitive, qui signifie son incarcération prochaine, mais vraisemblablement pas avant plusieurs semaines", a précisé son avocat, Me Alexandre Varaut à l'AFP.

Dans un communiqué mercredi, M. Lamouroux ajoute que "le procureur de la République de Cayenne sera chargé de la mise sous écrou de la personne condamnée définitivement".

Avec cette condamnation définitive, Léon Bertrand devrait non seulement aller en prison, mais aussi perdre son mandat de maire, ainsi que la présidence de la Communauté de Communes de l'Ouest Guyanais (CCOG), qu'il dirige depuis 2001.

Dans cette affaire de pots de vin et de marchés publics truqués en Guyane, la culpabilité de Léon Bertrand était déjà définitive.

Mais dans une première décision rendue en 2016, la Cour de cassation avait demandé à une nouvelle cour d'appel de se pencher sur le quantum de la peine, au motif que celle de Fort-de-France (Martinique), où ce dossier avait été instruit, ne les avait pas convenablement motivées.

Les peines de prison et d'inéligibilité prononcées en 2017 par la cour d'appel de Basse-Terre sont plus sévères que son homologue de Martinique et M. Bertrand s'était de nouveau pourvu en cassation.

Il a été condamné pour des faits commis en 2003 et 2004, à l'époque où il était au gouvernement.

M. Bertrand "a failli à son devoir de probité lié à ses fonctions. Compte tenu de la gravité des faits commis par le prévenu qui a successivement exercé des fonctions électives et ministérielles (...), il est justifié de prononcer à son encontre une peine d'emprisonnement sans sursis d'une durée de trois ans, toute mesure d'aménagement étant exclue au regard du quantum de la peine. Toute autre peine que l'emprisonnement étant manifestement inadéquate", avait notamment jugé la cour guadeloupéenne en 2017.

En mai dernier, Léon Bertrand était invité à l'Elysée avec 500 autres personnes dans le cadre du lancement de la mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern. Le 3 septembre, il assistait, avec la ministre des Outre-mer et la garde des Sceaux Nicole Belloubet, à la rentrée des classes à Saint-Laurent du Maroni. bur-jmo-ff-caz/spe/bw

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12/09/2018

Ce que l'on sait du "plan pauvreté" que va présenter Emmanuel Macron Emmanuel Macron, qui peine à se départir de l'étiquette de "président des riches" qui lui est accolée depuis son accession au pouvoir, présente ce jeudi sa stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, un plan qui suscite de fortes attentes Outre-mer. CB avec Reuters Emmanuel Macron a choisi le musée de l'homme à Paris pour présenter les mesures et l'enveloppe budgétaire de ce "plan pauvreté" qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2019. Ce plan est très attendu Outre-mer où les inégalités par rapport à l'Hexagone restent criantes. Des mesures en faveur de la petite enfance, des familles monoparentales et des jeunes sont envisagées. Tour d'horizon. La petite enfance Concernant la petite enfance, une convention instituant un système de financement "bonus" pour les crèches qui accueilleraient davantage d'enfants de familles défavorisées ou en situation de handicap a été signée en juillet. Un "bonus territoire" de 1 000 euros par place et par an pour les nouvelles places en crèche créées dans les quartiers prioritaires, un "bonus mixité" allant jusqu'à 2 100 euros par an pour les structures qui font davantage de place à la mixité sociale et un "bonus handicap" de 1 300 euros pour l'accueil des enfants en situation de handicap sont notamment prévus. Le plan devrait également acter la distribution de petits-déjeuners aux élèves d'écoles maternelles et primaires situées en zone prioritaire, comme le préconisait un rapport de la Délégation à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes remis en mars. Familles monoparentales Autre mesure déjà annoncée, l'instauration d'un tiers payant pour les femmes seules cherchant à faire garder leur enfant afin de leur permettre de retrouver un emploi. Lutter contre le décrochage scolaire S'agissant des adolescents, la période de formation obligatoire pourrait être allongée jusqu'à 18 ans contre 16 actuellement afin de lutter contre le décrochage scolaire. Une inconnue demeure, celle de l'éventuelle généralisation de la "Garantie Jeunes", un dispositif d'accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vers l'insertion. Versement social unique Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, le "versement social unique" regroupant toutes les allocations sociales, qui seraient versées "le même jour du mois", devrait lui être confirmé pour une mise en oeuvre en 2019-2020. Cette mesure doit notamment permettre de lutter contre le non-recours aux droits à l'heure où près de 30% des bénéficiaires ne demandent pas les aides auxquelles ils peuvent prétendre. RSA réformé et prime d'activité revalorisée Conformément au programme d'Emmanuel Macron, le montant de la prime d'activité sera revalorisé. Le RSA va être réformé afin d'être plus "efficace" et pour que les bénéficiaires "en sortent un jour" et "sortent de la précarité", a expliqué le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux la semaine dernière. Cayenne, ville pilote Lors de sa visite en Guyane début août (reportage ci-dessous), le délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, Olivier Noblecourt avait déclaré que Cayenne ferait l’objet d’une mise en oeuvre accélérée et intensive de la stratégie nationale pour lutter contre la pauvreté. Le Président de la République l’avait d’ailleurs évoqué lors de la présentation du Livre Bleu fin juin 2018.

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13/09/2018

Mutation des policiers Outre-mer : une plainte pour dénoncer des passe-droits

C'est une première en France ! Une plainte a été déposée, sous la forme d'une action de groupe, pour le respect des règles de mutation des policiers dans les Outre-mer. Le syndicat Alternative police veut dénoncer "le clientélisme" qu'entretiennent les trois syndicats représentatifs de la police.

© MARC CHARUEL / PHOTO12

 Par Pierre Lacombe

Une plainte, sous la forme d’une action de groupe, a été déposée contre l'Etat au tribunal administratif de Paris pour que soient respectées les règles en matière de mutation des policiers vers les Outre-mer. Le syndicat Alternative police qui est est à l’origine de cette action judiciaire dénonce les abus et le manque de transparence des trois syndicats représentatifs de la police nationale.

Ces syndicats promettent aux policiers qui sont adhérents chez eux de leur obtenir plus rapidement une mutation ou un avancement (... ) L'Outre-mer est particulièrement touché par ce favoritisme syndical où l'on voit de jeunes policiers partir plus tôt et ceux qui étaient en droit de partir, restent à Paris (...) C'est du clientélisme, du copinage, de la magouille.

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L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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13/09/2018

URGENT - La Guadeloupe en vigilance rouge ce mercredi à partir de 20 h Boris Colombet et vidéo : Laurence Baptiste-Salomon Mercredi 12 Septembre 2018 - 18h49

La Guadeloupe passera en alerte rouge à 20 heures (Photo LBS)

Le préfet de Région Philippe Gustin vient de confirmer, à l'occasion d'un point presse en cours, que la Guadeloupe passera en vigilance rouge, ce mercredi, à partir de 20 heures.

Le préfet de Région Philippe Gustin vient de confirmer, à l'occasion d'un point presse en cours, que la Guadeloupe passera en vigilance rouge, ce mercredi, à partir de 20 heures.

Pour rappel, ce niveau d'alerte exhorte la population à « se protéger. » Cela signifie que l'activité économique est stoppée et les manifestations sportives interdites. Quant aux institutions, leur fonctionnement est fortement réduit. Du côté des mesures individuelles, il est demandé de tout mettre en œuvre pour assurer l'intégrité physique des personnes et la protection des biens ainsi que de son environnement immédiat.

Le préfet de Région s'est également exprimé sur les conditions de distribution de l'eau qui pourrait être perturbée voire interrompue.

Notez que la version papier de France-Antilles ne sera pas disponible demain jeudi. Toutes les informations et développements sur le passage d'Isaac seront à retrouver en direct sur notre site internet ainsi que notre page Facebook.

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13/09/2018

La Guadeloupe se prépare à accueillir Isaac Laurence Baptiste-Salomon, Valérie Duru, Marc Armor. Mercredi 12 Septembre 2018 - 17h56

Une saison plutôt animée... - Amandine ASCENSIO

Isaac s’approche de nos côtes et va désormais, nous abreuver de trombes d’eaux et déclencher une houle importante. Alors, tout se prépare. Voici un petit panel des situations, qui nous concernent tous, qu'on soit entrepreneur, éleveur, citoyen, voyageur.

Avez-vous assez d'eau ?

Isaac, en terme de vents, n'est pas un phénomène trop inquiétant. En revanche, il va déverser sur la Guadeloupe des trombes d'eau. Il y a, outre de forts risques de submersion dans les zones inondables, une probabilité très importante de dysfonctionnement des réseaux d'eau potable. Les captages en rivière vont être obstrués, l'eau sera turbide, il faudra compter un bon moment avant que la distribution ne revienne à la normale. On a déjà vécu des situations de ce type lors d'événements pluvieux majeurs. D'où cette question : avez-vous fait des réserves pour plusieurs jours ? La préfecture le rappelle dans son dernier communiqué, « le préfet demande à chacun de finaliser ses préparatifs, notamment de constituer une réserve suffisante en eau pour être autonome pendant plusieurs jours ».

Le monde économique rappelle les consignes

L'Union des entreprises rappelle les consignes aux entrepreneurs

Dans un communiqué, Bruno Blandin, président de l'Union des entreprises (MEDEF Guadeloupe) invite les entrepreneurs à « prendre les mesures et précautions applicables au niveau de vigilance en vigueur ».

« Il s’agit à ce stade pour les chefs d’entreprises et leurs salariés de se préparer à l’arrivée du phénomène ». L’Union des Entreprises demande à chacun de se tenir informé des bulletins météorologiques et d’être à l’écoute de l’éventuelle annonce d’un passage en vigilance rouge. « Si un tel niveau de vigilance vient à être déclenché par la Préfecture, il conviendra de libérer immédiatement le personnel en vue de se mettre à l’abri. » L'Union rappelle que « les activités, notamment professionnelles, ne pourront reprendre qu’une fois la vigilance grise terminée, afin de laisser les secours éventuels et actions de déblaiements se faire dans de bonnes conditions et ce conformément aux instructions préfectorales ».

Les chantiers doivent être sécurisés

Dans le cadre de l'alerte cyclonique, les consignes données par la préfecture sont claires : elles prévoient la mise en sécurité des chantiers pour les entreprises, notamment démontage des grues, des installations aériennes et échafaudages… «Nous n'avons pas le choix, indique José Gaddarkhan, président de la Fédération du BTP. Nous sommes obligés de suivre, et, sur nos chantiers, nous nous y sommes attelés dès ce matin. La fédération du BTP invite ses adhérents à se plier à ses consignes. » La tentation, pourtant, pourrait être grande de passer outre. « Pour les grues, l'élément crucial, c'est la vitesse du vent, explique un grutier. La plupart des grues modernes résistent à des vents de 150 km/h, pourvu qu'elles soient haubanées et fixées au sol. Par ailleurs, dans des circonstances de ce type, tout bon grutier sait que la flèche de l'engin doit être mise en girouette : ainsi, elle pivote librement et se place dans le lit du vent, ce qui diminue considérablement la prise au vent. »

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13/09/2018

Évidemment, le démontage, suivi d'un nouveau montage d'engins de ce type prend du temps et de l'argent. « Il faut compter deux jours pour remonter une grue », reconnaît José Gaddarkhan. Mais ne pas respecter les consignes engage la responsabilité de l'entreprise. En cas d'accident…

Les transports s’organisent

Le trafic aérien stoppé

L'aéroport sera fermé jeudi 13 septembre. - L’aéroport a annoncé sa fermeture dans l’après midi. Demain, tous les vols sont annulés, mais aussi les activités de fret.

Suspension des rotations maritimes

À l'approche de la tempête Isaac, les compagnies maritimes ont suspendu leurs rotations. Compte tenu des conditions de mer attendues demain jeudi, les navettes resteront à quai. Toutes les compagnies (Deher, Jeans, l'Express des îles, Val'Ferry...) espèrent pouvoir reprendre leurs rotations dès vendredi matin, si les conditions météo et de mer le permettent.

Les animaux aussi doivent être mis en sécurité

Les éleveurs sur le pont

« Au niveau de l'élevage, ce n'est pas très difficile », explique Charly Singarin, président du syndicat régional des éleveurs. « Il faut déplacer les animaux et les mettre à l'abri loin des arbres et des tôles ». C'est donc ce qu'il a fait ce mercredi matin. « Là où mes bêtes étaient en pâturage à Petit-Canal, c'était en zone inondable », précise l'éleveur propriétaire d'une trentaine de bovins. Grâce à sa bétaillère, il a effectué trois voyages pour les emmener vers une zone plus en hauteur. Cependant, il ne cache pas son inquiétude. « Je suis inquiets pour les petits, j'en ai 15 car là où j'ai mis mes bêtes à cause de la tempête, il n'y a pas d'enclos contrairement à là où elles sont habituellement. Et, je ne peux pas attacher les petits contrairement aux mères. Ce que je crains, ce sont les chiens errants ». Ainsi que le stress qui sera provoqué par le mauvais temps: « Les mères ne viennent plus en chaleur et en cas d'orage, les petits qui sont en liberté peuvent s'écarter d'elles ».

Charly Singarin explique qu'entre éleveurs, la solidarité est bien présente en de telles circonstances: « Ce matin, j'ai été récupéré une vache à Petit-Bourg et l'ai mise dans mon cheptel ». L'homme est aussi propriétaire de chevaux. Ce mercredi soir, il ne va pas les remettre dans leur abri mais les laisser en liberté. Quant à ses cabris, ils resteront dans leur box. Jeudi dès 6 heures, il sera sur le pont: « Je serai obligé d'être sur l'exploitation car nous, on vit de cela et on ne veut pas tout perdre ».

À la Martingale, les chevaux sont confinés

Le centre équestre La Martingale abrite des dizaines de chevaux et poneys. Grosse responsabilité dans cette circonstance. « Nous commençons par sécuriser les abords au maximum, en ramassant tout ce qui pourrait voler, explique Éric Gauthier, directeur du Centre. Mais les chevaux et poneys restent confinés dans leurs boxes. C'est un choix que nous faisons, alors que d'autres clubs les lâchent. » Aucune méthode n'est parfaite. « Lors de Maria, quelques tôles ont bougé. Mais nous n'avons pas eu de vrai problème. À Saint-Barthélémy, lors du passage d'Irma, les chevaux ont été lâchés. Les pertes ont été terribles. Mais on ne sait pas non plus ce qui se serait passé si les chevaux avaient été enfermés dans des écuries dont les toits se sont envolés. » La Martingale n'a pas vraiment le choix. « Nous hébergeons quelque 60 chevaux et poneys. Ils ne sont pas habitués à être lâchés ensemble. Si nous le faisions, il y aurait forcément des blessés. »

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GUYANE

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11/09/2018

Montagne d'or : Alexandre plaide pour un référendum local

Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane plaide à nouveau pour une consultation de tous les guyanais sur le projet de la Montagne d’or.

© guyane 1ère Image archive

 Laurent Marot/CL Publié le 11/09/2018 à 16:10

Rodolphe Alexandre dénonce la façon dont a été mené le débat public sur ce projet de mine industrielle d’or à Saint Laurent. La synthèse de ce débat fait apparaître l’opposition de la majorité des personnes ou associations qui se sont exprimées. Mais pour le président de la CTG, il faut consulter l’ensemble des guyanais.

La réaction de Rodolphe Alexandre interrogé par Laurent Marot

Montagne d'or : le président Alexandre plaide pour une consultation populaire pic.twitter.com/1PgPp4V49e

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MARTINIQUE

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12/09/2018

Arrêt de toutes les activités à partir de 22h en raison des fortes pluies de la tempête Isaac

La Martinique est en alerte rouge pour fortes pluies. Le préfet décide de l'arrêt de toutes les activités à partir de 22h ce mercredi soir pour les entreprises et les administrations. Les établissements scolaires seront fermés.

© MartiniqueLa1ere

 Martinique La 1ère

La Martinique est en alerte ROUGE pour fortes pluies. Le préfet décide de l'arrêt de toutes les activités à partir de 22h ce soir mercredi soir (12 septembre 2018) et demain, pour les entreprises et les administrations. Les établissements scolaires restent fermés.

À l'’issue d’une nouvelle réunion relative à la tempête tropicale Isaac, Franck Robine, le préfet de Martinique, place la Martinique en niveau de vigilance ROUGE pour fortes pluies. La tempête s’est affaiblie mais demeure un phénomène préoccupant surtout pour les précipitations attendues, peut-être 150 à 200 mm dans la journée du jeudi 13 septembre. Isaac touchera la Martinique dès cette nuit.

Mesures collectives

Les crèches, les établissements scolaires et les centres aérés restent fermés. Tous les grands rassemblements (sportifs, festifs, culturels...) restent annulés. En complément, les mesures collectives suivantes seront appliquées à partir de 22 heures : L’activité économique doit être stoppée et les acteurs économiques doivent mettre en œuvre les mesures de protection de leur entreprise ou commerce. Tous les transports en commun doivent être interrompus (bus, liaison inter îles...). Toutes les sorties en mer (professionnelles ou loisirs) sont interdites. Les municipalités activent leurs postes de commandement opérationnels (PCO) et doivent veiller à la mise à l’abri des personnes.

Mesures individuelles

Restez à l’écoute des bulletins météo et appliquez les consignes des autorités diffusées sur internet, à la radio et à la télévision. Limitez vos déplacements, à pied ou en véhicule, aux cas de force majeure Rejoignez vos habitations ou les abris prévus pour votre protection, Informez votre entourage de votre choix d’abri Mettez à l’abri tous vos animaux Retirez ou arrimez tous les objets pouvant se transformer en projectile Protégez toutes les ouvertures de votre habitation et fermez toutes les issues. Mettez hors d’eau les objets susceptibles d’être touchés par une inondation. Répartissez les moyens d’éclairage (bougies, lampes électriques) dans la maison. Préparez la pièce la plus sûre de votre habitation pour vous accueillir durant le passage du phénomène.

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12/09/2018

Fermeture de l’Aéroport Martinique Aimé Césaire à cause d'Isaac

 Martinique la 1ère

Tempête Tropicale Isaac :fermeture de l’Aéroport Martinique Aimé Césaire, indique ce soir la direction.

"Compte tenu des mesures préfectorales prises à l'approche de la tempête tropicale Isaac, l’aéroport Martinique Aimé Césaire est fermé à compter du Mercredi 12 Septembre 22H00 heures locales. Tous les vols du jeudi 13 Septembre 2018 sont annulés et les passagers sont donc invités à se rapprocher des compagnies aériennes. La réouverture des infrastructures est planifiée ce vendredi 14 Septembre 2018 à 06H00 heures locales.

En fonction de l’évolution du phénomène un nouveau point de la situation sera communiqué"

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MAYOTTE

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Lejournaldemayotte

13/09/2018

Chine, Commonwealth, les affirmations discutables d’Azali

Depuis la Chine, le président comorien multiplie les tentatives de rapprochement de son pays avec le géant asiatique. Mais ses affirmations sur un partenariat "gagnant-gagnant" ne sont pas si simples.

Par Y D.

“Nous sommes derrière la Chine dans son combat pour Taiwan et la Chine nous soutient pour la réintégration de dans son ensemble comorien”. En quelques mots, le président Azali Assoumani pose un des enjeux de sa visite en Chine. Plus qu’un partenaire commercial clé, le président, conforté par le référendum constitutionnel, cherche désormais un allié qui l’émancipe de l’influence française, à l’image de nombreux autres pays africains. Sur le plan diplomatique, la recherche d’un allié qui se range du côté d’une annexion de Mayotte par les Comores est précieuse pour Moroni. Même s’il est peu vraisemblable que Pékin agisse concrètement en ce sens, sauf à y trouver un intérêt majeur. La France reste aussi, pour Pékin, un partenaire commercial qui pèse.

Ceci dit, il est difficile de donner tort au président Azali lorsqu’il avance que “les investissements de la Chine sont visibles”. De fait, les entreprises et banques chinoises investissent massivement en Afrique depuis plusieurs années, et la force de frappe commerciale de Pékin en fait un bailleur de fonds privilégié pour des pays en voie de développement. Toutefois ces alliances ont un prix. La dette africaine a doublé en 5 ans, atteignant 57% de son PIB. “Il se trouve que la dette publique africaine est de plus en plus détenue par des créanciers privés qui sont beaucoup plus chers et moins accommodants que ceux publics. En ce qui concerne ces derniers, on note une suprématie de la Chine qui arrive en tête en détenant 14 % du total des dettes du continent africain” écrivait le journal La Tribune en juillet dernier.

“Depuis 2000, le gouvernement chinois, les banques et les entreprises du pays ont prêté 86 milliards de dollars (77 milliards d’euros) à l’Afrique” s’inquiétait Le Monde un mois plus tôt qui analysait ainsi la situation “Dans cette Chinafrique où pleuvent les milliards, Pékin tire les ficelles. Le banquier de l’Afrique a les reins solides et peut à tout moment exiger les remboursements ou, au contraire, faciliter les paiements. Un pays comme l’Afrique du Sud est aujourd’hui à la merci de l’économie chinoise.” Mi-ange, mi-démon, la Chine reste un investisseur précieux pour le continent, qui est de son côté, un client incontournable pour Pékin. Le “donnant-donnant” est bien là, mais avec une nette relation de domination, contrairement à ce qu’avance M. Azali.

Dans ses propos retranscrits dans le journal Al Watwan, le président comorien cite aussi l’exemple de l’ex- colon britannique, affirmant que “les pays anciennement maîtrisés par les britanniques ne subissent jamais d’ingérence de la part de l’ancienne puissance colonisatrice. Une fois que ces pays atteignent la souveraineté internationale, les Anglais s’en vont et n’exercent aucune ingérence. ” C’est faire montre d’une analyse un peu réduite. D’abord parce que, contrairement aux Comores, toutes les anciennes colonies anglaises n’ont pas accédé à l’indépendance par un référendum, mais souvent au prix de nombreux morts. Ensuite, la plupart des pays du Commonwealth, l’organisation commerciale qui maintient des liens privilégiés entre Londres et ses anciennes colonies, ont conservé comme chef d’Etat… La Reine d’Angleterre. Elisabeth II est ainsi reine d’Australie et du Canada entre autres. L’île Maurice ne s’est émancipée de la Couronne qu’en 1992, en proclamant la République. Le président comorien, décidé à draguer la Chine, le fait donc au prix d’un discours assez démagogique qui masque un risque réel pour son pays : celui de devenir tributaire de la dette chinoise, et d’y perdre son indépendance.

Y.D. 46

Lejournaldemayotte

13/09/2018

Victime de difficultés d’approvisionnement, Petite Terre se dote d’une zone de stockage

Ce n’est pas que Petite Terre ait des rumeurs indépendantistes, ce n’est pas à la mode, mais le passage par la barge crée retards et surcoûts. L’intercommunalité a donc décidé de créer une zone de stockage au sein d’une ZAE qui intégrera d’autres projets. Et c’est l’Etablissement public foncier qui s’en charge.

Par Anne PERZO

Signature de la convention entre l’intercommunalité et l'EPFA de Mayotte

Tout est parti d’un problème d’approvisionnement et de dépendance à la Grande Terre, rapporte le président de l’intercommunalité de Petite Terre, Saïd Omar Oili : « Lors de la dernière rumeur de grève de la barge, les habitants de Petite Terre se sont rués sur les réserves de gaz, qui s’est retrouvé en rupture. Nous avons donc décidé de créer une zone de stockage pour toute entreprise intéressée, que ce soit des denrées alimentaires, de matériaux de BTP ou autre. Lorsque nous voulons entretenir nos route, cela relève du parcours du combattant pour faire venir de l’enrobé : nous nous battons pour que le STM nous réserve une place, et quand nous l’obtenons, une fois sur deux, il arrive froid, il n’y a plus qu’à relancer la commande ! » Un problème de rigidité lié aux transports qui a des répercussions sur les coûts : « Non seulement l’enrobé nous revient plus cher, mais lorsque nous lançons un marché public, peu d’entreprises répondent, effrayées par le temps passé à barger chaque jour, à rajouter aux embouteillages de Grande Terre qui grignotent la journée. » La barge Colas pourrait être affrétée au transport des marchandises pour la Petite Terre.

Des sous mais pas de terrain

Quitte à faire une zone de stockage, l’intercommunalité envisage d’élargir le concept pour concevoir une Zone d’Activité Economique (ZAE). « Nous avons également besoin d’une cuisine centrale pour approvisionner les 2 collèges, le lycée et les écoles de Petite Terre, ainsi que le futur hôpital, environ 12.000 repas par jour, un projet créateur d’emplois. Les moyens financiers, nous les avons, il manque le foncier », complète Saïd Omar Oili. Qui s’est donc adressé à l’Etablissement Public Foncier et d’Aménagement de Mayotte (EPFAM). C’est une première en Petite Terre. Ce dernier apporte l’ingénierie, comme l’explique son directeur Yves-Michel Daunar : « Nous devons définir le contenu précis du projet, avec les attentes de la mairie, puis cibler les entreprises intéressées, et enfin dégager le foncier adapté. » L’ensemble des démarches évolue favorablement puisque pour l’instant la zone des Badamiers semble faire l’affaire, et que 15.000m2 ont été ciblés. « Nous avons pu négocier le foncier pour arriver à un prix raisonnable, en descendant de 80 euros à 12 euros en moyenne le m2 », expliquait-il au JDM. Rien n’est encore conclu, mais des promesses de vente sont signées. Du côté de l’aménagement non plus, rien n’est encore figé. Par exemple la mise en place d’une cuisine centrale implique le traitement des effluents, et donc la construction d’une station d’épuration, ce qui fait grimper l’addition. « Nous ne pouvons pas chiffrer le projet, ce sera possible d’ici 8 mois », nous expliquait Yves-Michel Daunar. La ZAE devrait commencer à voir le jour en 2019. C’est une première convention nouée avec l’EPFA, mais sûrement pas la dernière comme le glissait Fadul Ahmed Fadul, membre de l’interco, « le vice-rectorat nous a demandé de trouver le foncier pour un 3ème collège, mais il n’y en a plus ! »

Anne Perzo-Lafond Lejournaldemayotte.com

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Ericka Bareigts, candidate au "perchoir" se livre à un réquisitoire contre la politique du gouvernement

La député de La Réunion et ex-ministre des Outre-mer a dénoncé vigoureusement la politique de gouvernement, "le manque de débat et de diversité" tout en présentant sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale au nom du groupe Socialistes et apparentés.

© DR Edouard Philippe et Ericka Bareigts

 CB

"La France est faite d’hommes et de femmes, la France est faite de métropole et de territoires ruraux, la France est continentale et océanique, la France est une et diverse". C'est par cette introduction lyrique que la députée de La Réunion a débuté son intervention à l'Assemblée nationale.

"L'expression démocratique suffoque" Ericka Bareigts a été choisie à l'unanimité par son groupe Socialistes et apparentés pour défendre ses couleurs à la présidence de l'Assemblée nationale. La députée de La Réunion n'a aucune chance de l'emporter. Richard Ferrand, le président du groupe La République en marche sera très logiquement élu. Mais Ericka Bareigts a décidé d'utiliser cette candidature comme tribune. Et ce mercredi , elle s'est livrée à un véritable réquisitoire contre le gouvernement d'Edouard Philippe.

Les aspirations profondes du peuple de France ont été portées de la rue vers cet hémicycle par la diversité de la représentation nationale". "C’est le débat, parfois la confrontation rugueuse des diversités qui a fondé notre France. Or chacun voit que depuis un an, le débat s’éteint et l’expression démocratique suffoque dans ce lieu qui en était le berceau".

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13/09/2018

Candidature de combat "C’est la diversité de notre pays qui est devenue muette", poursuit la députée de La Réunion. "La France des territoires ruraux, ultramarins ou périphérique est réduite au silence". Avec votre politique, ajoute-t-elle : "l’espoir disparaît et l’extrémisme grandit".

L’Assemblée nationale doit refléter cette France diverse qui avance, qui n’a pas peur. C’est cela que je porterai tout à l’heure par ma candidature à la présidence de l’Assemblée nationale au nom du groupe Socialiste et apparentés, seul groupe présidé par une femme dans notre hémicycle.

Une femme réunionnaise Je suis une femme réunionnaise, je suis de Madagascar, d’Asie, d’Inde, de Corse et même du Béarn, ajoute enfin Ericka Bareigts qui demande au Premier ministre quand comprendra-t-il "les attentes de nos concitoyens pour plus de justice et de fraternité ?"

La réponse du Premier ministre Edouard Philippe, toujours sans ses notes, a noté avec humour que cette question était en fait "une déclaration de candidature" et que "n’étant pas membre du corps électoral désignant le président de l’Assemblée nationale", il ne pouvait avoir d'avis à ce sujet.

Toutefois le Premier ministre a répondu aux vives critiques de la députée de La Réunion sur le manque de débat et diversité. "La France est fondamentalement diverse cela ne l’empêche pas d’avoir une identité très forte qui est celle du débat".

Vous avez fait une présentation quasi-crépusculaire du débat ici en France. Pour être présent ici à chaque question du gouvernement, je n’ai pas l’impression que le débat soit absent". "Je n’ai jamais eu peur du débat mais je ne décris pas une France crépusculaire", insiste le Premier ministre.

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12/09/2018 Présidence de l'Assemblée nationale: Ericka Bareigts obtient 31 voix

Ericka Bareigts au milieu de ses collègues du groupe Socialiste, à l'ouverture de la séance devant désigner le futur président de l'Assemblée Le nouveau président de l'Assemblée Nationale est, sans surprise, Richard Ferrand. Il vient d'être élu par la majorité LREM. Il remplace François de Rugy parti au ministère de la Transition Écologique.

Face à lui, quatre candidats s'étaient déclarés : Annie Genevard (LR), Ericka Bareigts (PS), et Mathilde Panot (LFI), mais aussi Marc Fesneau (MoDem).

Richard Ferrand a recueilli 254 voix et devance la députée LR Annie Genevard (95 voix) et le député Modem Marc Fesneau (86 voix). La candidate du groupe socialiste et Réunionnaise Ericka Bareigts est quatrième de ce scrutin (31 voix) devant la candidate de la France insoumise, Mathilde Panot (17 voix).

L'ancienne ministre des Outre-Mer Ericka Bareigts était désignée par le Parti Socialiste pour le représenter lors de cette élection.

Zinfos974

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ipreunion.com 12/09/2018

Sans surprise

Ericka Bareigts n'accède pas à la présidence de l'Assemblée Nationale

Elle faisait partie des cinq candidats en lice pour le perchoir. Mais l'élection de Richard Ferrand faisait peu de doute. Dans un suspens limité, le candidat de La République En Marche s'est donc imposé au premier tour, avec la majorité absolue avec 254 voix sur 484. La députée réunionnaise, ancienne ministre des Outre-mer présentée par le groupe PS a obtenu 31 voix.

Les députés du groupe socialiste avaient proposé le mardi après-midi 11 septembre 2018 la candidature de la Réunionnaise Éricka Bareigts pour la présidence de l'Assemblée nationale. En fin d'après-midi l'ex ministre des Outre-mer a déclaré qu'elle acceptait cette proposition "avec responsabilité " (et peut-être sans grande illusion). C'est à l'unanimité que les députés PS réunis à Toulouse ont proposé sa candidature.

Les trois autres candidats malheureux Annie Genevard (LR) remporte 95 voix, Mathilde Panot (LFI) 18 et Marc Fesneau (MoDem) 86. fh/www.ipreunion.com

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12/09/2018

Allocation logement accession : Huguette Bello interpelle à nouveau le gouvernement

Dans le cadre de l’ouverture de la session parlementaire, la députée de La Réunion, Huguette Bello, a à nouveau interpellé le gouvernement sur les conséquences de la suppression de l’AL-accession, il y a 9 mois. La question porte essentiellement sur les « suites » que le gouvernement compte donner à la proposition émise par les professionnels du BTP de déplafonner le montant de la LBU qui viendrait se substituer à l’allocation- logement.

Neuf mois après cette suppression, la situation est toujours tendue, a mentionné Huguette Bello dans sa question écrite. Selon les partenaires sociaux du BTP de La Réunion où 800 projets de LES sont bloqués, 500 entreprises du bâtiment risquent de fermer et 1820 emplois de disparaître à très brève échéance.

La députée de La Réunion demande s’il est possible d’envisager l’audition par la mission des différents acteurs du BTP et du logement dans les outre-mer et notamment à La Réunion. Elle souhaite également savoir si le Gouvernement entend prendre des mesures applicables immédiatement en sorte d’éviter un scénario- catastrophe dans les prochaines semaines.

Fermeture de 10 classes à La Réunion : Nadia Ramassamy interpelle le ministre de l’Education

La décision du rectorat de fermer dix classes élémentaire et maternelle dans sept villes de La Réunion ne laisse pas indifférente la députée Nadia Ramassamy.

Elle a interpellé le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer sur cette situation. Elle sollicite même le ministre d' »interagir avec le recteur Vêlayoudom Marimoutou, de façon à reconsidérer la décision de fermer ces classer et ainsi donner aux élèves, aux enseignants et aux personnels scolaires les meilleures conditions de travail et d’apprentissage possibles ».

La présidente de l’Intergroupe parlementaire de l’Outre-Mer explique « les inégalités scolaires et sociales fracturent non seulement la France métropolitaine, mais également les territoires ultramarins. En s’appuyant sur les statistiques de l’INSEE en 2011, cette élue rappelle que La Réunion comptait 116 000 illettrés et qu’aujourd’hui, 27% des jeunes réunionnais restent encore handicapés par des difficultés en lecture.

Fermer ces 10 classes handicaperait davantage l’éducation sur l’île. Toutefois, « en raison de l’éloignement géographique vis-à-vis de la Métropole, c’est le plus souvent l’écoles qui symbolise la République et ses valeurs » à La Réunion.

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Irma : la COM n’a pas encore reçu tout l’argent de l’Etat et de l’Europe

Si l’Etat affirme contribuer à hauteur d'un tiers dans la reconstruction de Saint-Martin estimée à 200 millions d'euros, le président de la Collectivité se veut plus nuancé sur certains points et précise que les fonds de l’Etat et de l’Europe (46 millions) n’ont pas encore été accordés dans leur totalité.

«Au niveau des écoles, le coût est de 35 millions d’euros pour les réparer et reconstruire entre autres un collège de 900 élèves. L’Etat a dit participer à hauteur de 15 millions d’euros. Pour l’instant, nous n’avons encore rien touché. C’est la COM seule qui a, pour l’instant, financé les chantiers dans les écoles», commente Daniel Gibbs, début septembre.

Il souligne par ailleurs que l’Etat a assuré, dans le cadre du protocole signé en novembre 2017, prendre à sa charge les intérêts d’un prêt bonifié de quelque 60 millions d’euros. «Quand nous avons rencontré l’Agence française de développement (AFD), elle nous a indiqué que la capacité de la collectivité ne permettait l’octroi d’un prêt que de 18 voire 20 millions d’euros. On ne peut pas emprunter 60 millions d’euros», déclare le président.

En ce qui concerne les fonds que l’Europe débloque pour la reconstruction de Saint-Martin, soit 46 millions, ils sont attribués en remboursement de factures, c’est-à-dire que que la Collectivité doit d’abord régler les factures pour pouvoir recevoir les fonds. «Pour l’instant, nous avons fait remonter des factures pour un montant total de 14 millions d’euros, pour l’instant l’Europe ne nous a remboursé que 4 millions», confie-t-il.

Estelle Gasnet

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12/09/2018

Tempête tropicale Isaac : Saint-Martin sera en marge du phénomène

Si la Guadeloupe et la Martinique ont été placées en vigilance orange mardi, Saint-Martin et Saint-Barthélemy l'ont été mercredi à midi.

Isaac rétrogradée en tempête tropicale se trouvait mercredi matin à 5 heures à 805 km à l’ouest de la Martinique. Elle se déplace à 24 km/h avec des vents soufflant à 95 km/h.

Le centre du phénomène devrait passer jeudi sur la Dominique et impacter la Martinique et la Guadeloupe où les écoles et crèches seront fermées ce mercredi à partir de 13 heures jusqu’à nouvel ordre suite à une décision du préfet et du rectorat.

A Saint-Martin, les établissements scolaires restent ouverts ce mercredi. Ils seront par contre fermés jeudi des deux côtés de l'île.

Météo France indique dans son bulletin de bulletin de mercredi matin que les îles du Nord seront «en marge du phénomène sans vents cycloniques avec toutefois des averses accompagnées de rafales ».

Une première vague d'averses devrait aborder les îles du Nord dès cette nuit loin à l'avant d'Isaac. D'autres averses sont possibles mercredi en journée. Ces averses pourraient devenir fréquentes durant la journée de jeudi.

Côté précipitations, des valeurs entre 60 et 90 mm sont attendues sur l'épisode et les vents moyens maximums devraient être aux alentours des 80 km/h avec des rafales possibles aux alentours de 90 km/h.

Estelle Gasnet

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