Fressines : Présentation De La Commune
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Poitou-Charentes, Deux-Sèvres Fressines Fressines : présentation de la commune Références du dossier Numéro de dossier : IA79002813 Date de l'enquête initiale : 2004 Date(s) de rédaction : 2003 Cadre de l'étude : inventaire topographique Canton de Celles-sur-Belle Désignation Aires d'études : Celles-sur-Belle Milieu d'implantation : Historique Aux Rompis, des photographies aériennes ont permis de repérer divers angles de fossés rectangulaires ou carrés. Aux lieu-dit les Chaumettes l'existence d'une villa gallo-romaine aurait été signalée. En 1987, à la Fuye, a été découvert un site romain tardif et très arasé, qui fut réoccupé à partir du haut Moyen Âge. La céramique qui y fut recueillie, s'inscrit entre le 4e et le 12e siècle. Il a également été découvert une petite structure en hémicycle, antérieure au Moyen Âge, et interprétée comme étant un four. En 1979, près du pont de Tibus, un pré, situé à droite de la route allant de La Plinière à Bougouin, a livré des tessons bruns métalliques à forte cuisson, attribués au 4e siècle. Ils s'apparentent à une céramique grossière découverte précédemment à Vaumoreau et à la Petite Livrée. En 1972 a été découvert tout près de l'église une salle souterraine voûtée. En 1974, des travaux réalisés sur un terrain proche de l'église, ont mis au jour un ancien cimetière. Une sépulture a livrée une douzaine d'épingles en bronze et d'autres des poteries médiévales. La commune apparaît pour la premier fois en 1259 dans les comptes d'Alphonse du Poitou sous le nom de Frazina ; en 1363, elle est mentionnée sous le nom de Fraisseignes ; de Fracines en 1383 et enfin, Fressines en 1782. Le prieuré- cure, de l'ordre de Saint-Augustin, dont les revenus annuels s'élevaient à 2000 livres, était à la présentation de l'abbé de Saint-Séverin. Le prieur était seigneur du lieu et dépendait du château de Niort. La paroisse était rattachée à l'archiprêtré d'Exoudun, à la sénéchaussée de Saint-Maixent et à la châtellenie et élection de Niort. L'église, dédiée à Saint-Martin, dépendait de l'abbaye augustinienne de Lesterps, près de Confolens en Charente. Au 17e siècle, Jean Migault et son épouse s'installèrent à Moulay ; il y exerça son métier d'instituteur et tint l'office de notaire hérité de son père jusqu'en 1681. La même année 328 habitants furent contraints d'abjurer la religion protestante. En 1716, la commune comptait 100 feux. Pendant la première moitié du 18e siècle, il y avait à Fressines 23 métairies et trois moulins. On y pratiquait beaucoup l'apiculture et l'élevage, principalement de brebis, de juments poulinières et des veaux d'Auvergne pour le travail aux champs. La culture était presque essentiellement tournée vers le blé. L'artisanat fut longtemps représenté par des tisserands qui fabriquaient des serges et un tissu de laine et de fils. Vers le milieu du 18e siècle, plusieurs assemblées secrètes eurent lieu dans le Bois-Martin et au hameau de la Chesnaye. En 1746, Pierre Poirier fut emprisonné pour avoir ouvert clandestinement une école protestante au hameau de Moulay. En 1750, il y avait 143 feux sur la commune. Pierre Cochon du Vivier est né à Fressines en 1731, il fut chirurgien en chef du port de Rochefort, avant d'être nommé en 1788, directeur de l'école de chirurgie ; destitué pendant le Terreur, il ne repris ses fonctions qu'après le 9 Thermidor et fut élu député en 1799. En 1839, l'ancien cimetière est vendu en deux lots : le premier (le cimetière protestant) est adjugé à Jacques Caillon pour 560 francs, le second (le cimetière catholique), à Monnet de Lorbeau pour 306 francs. La construction du temple eut lieu dans les années 1836 et 1842 sur une partie de l'ancien cimetière protestant ; il fut dédicacé vers 1838 et détruit entre 1868 et 1870. Le nouveau cimetière est installé vers 1838. Les plans de construction pour la mairie-école de Fressines ont été établis par l'architecte A. Bergeron le 2 mars 1877. Pierre Moinot est né à Fressines le 29 mars 1920 ; il fut élu membre de l'Académie Française en 1981 et depuis l'an 2000 l'école de la commune porte son nom. Pour l'année scolaire 2001/2002, cette même école a accueilli 144 enfants. 30 septembre 2021 Page 1 Poitou-Charentes, Deux-Sèvres, Fressines Fressines : présentation de la commune IA79002813 Description La commune de Fressines est située au nord-ouest du canton de Celles-sur-Belle et occupe une superficie de 961 ha, soit environ 10 km². Au recensement de 1999 il y avait 1079 habitants soit une densité de 112 hab./km². En 1821, il y avait 736 habitants ; ils étaient 891 en 1876, 781 en 1901, 593 en 1926, 567 en 1962, 513 en 1975 et 993 en 1990. La commune compte 25 écarts ; les plus importants sont la Bastière, la Remondière et Bougouin. En 1962, il y avait à la Bastière 70 habitants et 13 logements ; à la Remondière, il y avait 54 habitants et 20 logements et à Bougouin, il y avait 44 habitants et 16 logements. En 1975, la Bastière comptait 47 habitants et 14 logements ; la Remondière, 52 habitants et 20 logements et Bougouin, 44 habitants et 20 logements. Actuellement la Bastière ne se distingue plus du bourg. La Billaudière, qui en 1962, ne comptabilisait que 35 habitants et 17 logements, compte 13 ans plus tard, 63 habitants et 21 logements ; c'est devenu l'écart le plus peuplé de la commune. Dans le bourg même de Fressines, 107 habitants et 45 logements ont été recensés en 1962 ; et, 101 habitants et 40 logements en 1975. En 1999, il y avait sur la localité 385 logements, dont 367 résidences principales, 9 résidences secondaires et 8 logements vacants. Le nombre de logements n'a cessé d'augmenter, il y en avait 187 en 1962, 190 en 1975 et 308 en 1990. Le recensement agricole de 2000, a dénombré 7 exploitations agricoles, dont 4 sont des exploitations professionnelles. La superficie agricole utilisée pour les exploitations est de 397 ha. Il y a 295 ha de terre labourables et 101 ha de terrain toujours en herbe. En l'an 2000, 123 vaches ont été recensées. La commune est traversée d'est en ouest, et en son milieu, par le Lambon. Il y a un grand nombre de puits, ce qui indique l'existence de nombreuses sources. Les bois sont pratiquement tous implantés dans la vallée du Lambon ; il y en a très peu dans le sud de la commune et au nord, le plus grand est aux Chaumettes. L'altitude la plus importante est de 115 mètres. Références documentaires Documents d'archive • A.D. Deux-Sèvres. Pas de cote, minute Devallée. 11 mai 1864 : vente par Elisabeth Corbin, demeurant à Saint- Maixent, à Pierre-Alexandre Alloneau, demeurant à Niort, du moulin de Thiboeuf, moyennant 9090 francs. (Thiboeuf : moulin à eau sur le Lambon). • A.D. Deux-Sèvres. E 1974. 1517 : vente par Joachim Desfrancs, écuyer, seigneur de Seneuil, paroisse de Cherveux, à Guillaume Naudin, prêtre, demeurant à Saint-Maixent... d'une rente foncière de vingt livres tournois, assise sur la métairie de la Remondière. (Raymondière (la) : ferme dite métairie). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 753, acte 106. 17 juin 1760 : procès-verbal de visite. (Thiboeuf : moulin à eau sur le Lambon). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1447. 8 avril 1744 : procès-verbal de visite de cette métairie appartenant à Marie Françoise Elisabeth Frere, veuve de feu Jean Baptiste Cuvilier, sieur de Champoyault, docteur en médecine. (Billaudière (la) : ferme dite métairie). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1455. 3 mai 1770 : procès-verbal de visite de cette métairie appartenant à Louis Charles Cuvillier, licencié ès lois, demeurant à Melle. (Billaudière (la) : ferme dite métairie). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1628, fol. XXVI. 24 avril1685 : procès-verbal de visite de cette métairie appartenant à Josias Gaultier, marchand sergetier, demeurant au village de la Chaignaie, paroisse de Sainte-Néomaye. (Chesnaye (la) : Ferme dite métairie puis borderie). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1629, fol. XX. 27 mars 1690 : procès-verbal de visite de cette métairie appartenant à dame Fidèle Lorin, veuve de feu Gaspard Neau, marchand demeurant à Niort, fait en présence de Jean Neau, aussi marchand, son fils. • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1629, fol. XXIV. 11 avril 1690 : procès-verbal de visite des bâtiments à la requête des prétendus héritiers de Jean Migault et de ses enfants et de feue Elisabeth Fourestier, sa femme, présentement réfugiés en pays étranger. (Moulay : ferme). 30 septembre 2021 Page 2 Poitou-Charentes, Deux-Sèvres, Fressines Fressines : présentation de la commune IA79002813 • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1629, fol. 85. 30 décembre 1689 : procès-verbal de visite de ce moulin appartenant à René Frère, sieur de Vairé. (Thiboeuf / Vairé : moulin à eau sur le Lambon). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1632, fol. 22. 26 mai 1702 : procès-verbal de visite à la requête de Michel Boudet, sieur de Bellesbat, maître chirurgien, adjudicataire par décret de cette métairie, par Jean Benst, charpentier, demeurant à Ruffigné, paroisse de Chavagné, et Pierre Jolly, couvreur, demeurant à Vaumoreau, paroisse de Vouillé, experts nommés d'office. (ferme dite métairie de la Jonchère). • A.D. Deux-Sèvres. 3 E 1637. 26 mars 1720 : procès-verbal de visite à la requête de Michel Thebault et Pierre Favriou, demeurant en la métairie de Bessé, paroisse de Thorigné, ledit Thebault et ledit Favriou demeurant à la métairie de Verrines, paroisse dudit Thorigné, par moitié indivis entre eux audit favriou à cause de ses enfants et de défunte Marie de Saint-Martin, sa première femme, métairie affermée à Pierre Mussat, charpentier, et Marie Thebault, sa femme.