GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ET DES CADRES SUPÉRIEURS DE L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS

Documents de l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire du 25 mars 2014

1. Procès verbal

1.1. Approbation du procès verbal de l’AGO du 26 mars 2013 (cf. annexe 3) 1.2. Rapport moral du président (cf. annexe 4) 1.3. Communication du trésorier sur la situation financière du GIACRE au 31/12/2013 et sur le budget 2014 1.4. Travaux relatifs à la mémoire de l’aviation Civile 1.5. Point sur le suivi de l’annuaire du GIACRE 1.6. AGE sur la modification des statuts du GIACRE (cf. annexe 6) 1.7. Questions diverses 1.8. Clôture de l’Assemblée Générale au nom du DGAC 2. Annexes

2.1. Liste des 37 Membres présents et des 39 membres représentés 2.2. Convocation et ordre du jour 2.3. Procès verbal de l’AG du 26 mars 2013 2.4. Rapport moral du président 2.5. Rapport financier sur l’exercice 2013 et le budget 2014 2.6. Modification du statut du GIACRE ______

GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ET CADRES SUPÉRIEURS DE L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS

LE PRÉSIDENT , le 25 mars 2014

PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU GIACRE DU 25 MARS 2014

L’Assemblée Générale Ordinaire s’est tenue au siège de la DGAC 50 rue Henry Farman salle de conférence 005 à l’étage -1 obligeamment mise à disposition du GIACRE par le Directeur Général. Elle a été suivie par une Assemblée Générale Extraordinaire au même endroit pour permettre de modifier les statuts du GIACRE. La tenue de la liste des présents et le contrôle des pouvoirs remis ont été effectués avant l’ouverture de la séance. La liste des membres présents (37) et représentés (41) figure en annexe 1. À 09h45, le président souhaite la bienvenue aux participants. Il espère que tous ont pu prendre en arrivant les derniers textes imprimés (rapport moral, projet de statuts et commentaires de Pierre LAUROUA), et propose à l’assemblée d’aborder les points de l’Ordre du Jour de la convocation. Il attire l’attention des participants sur la durée de celui-ci compte-tenu que l’AGE prévue pourra se tenir puisque le quorum de 53 est largement dépassé. En l’absence de question préliminaire, il démarre l’AGO en rappelant le contenu du dossier transmis : Ordre du jour, pouvoir, PV AG précédente, bulletin d’inscription au repas, rapport du trésorier, projet de nouveaux statuts (cf. annexe 2, lettre de convocation).

1- Approbation du procès verbal de l’AGO du 26 mars 2013 (cf. annexe 3):

Le procès-verbal ne fait l’objet d’aucun commentaire, il est approuvé à l’unanimité.

2- Rapport moral du président (cf. annexe 4): Il invite l’assemblée à observer une minute de silence en mémoire de nos collègues disparus : Pierre LAU, Jean Marie DESINDES, Yves TREMPAT et Denis BONNIER. Il remercie au nom du bureau l’assemblée, en particulier les épouses de nos camarades disparus dont le souvenir est bien vivant, d’être venues aussi nombreuses. Il souhaite la bienvenue aux nouveaux membres, i.e. Daniel AZÉMA, Philippe LANGUMIER, Daniel LEVESQUE, Alain PRINTEMPS, Jean Marc de RAFFIN DOURNY, Jean-Yves VALIN, Jean Michel VERNHES, Yves MEUSBERGER, Jean Claude COULARDOT et Jean François GRASSINEAU. Il constate avec satisfaction que nos effectifs augmentent régulièrement, déclare que le bureau s’efforce d’être à l’écoute de chacun, et encourage les membres du GIACRE à prendre des initiatives et des engagements répondant aux objectifs de l’association, dont la contribution à la mémoire de l’aviation civile. Ce dernier point s’est brillamment illustré en 2013 avec l’édition en décembre du deuxième ouvrage de la série « Le temps des INA », initiée par notre Président d’honneur Michel BOUTOURLINSKY, il y a quelques années. Il remercie l’ensemble des acteurs de l’édition de ces « Mémoires Techniques » pour ce travail de plusieurs années: l’équipe de rédaction dirigée par Claude LABBÉ, ceux qui ont collaboré, Pierre LAUROUA pour ses conseils avisés, la DGAC pour son soutien matériel et moral et tout particulièrement son Directeur Général, la mission mémoire et le service documentation. Des exemplaires supplémentaires restent disponibles, ne pas hésiter à les demander à la mission mémoire, et en réponse à la proposition en séance de Yves LAMBERT, des exemplaires seront déposés en fin de réunion pour ceux ou celles qui en auraient besoin, l’objectif étant de contribuer à la diffusion la plus large possible. Un nouvel ouvrage sur la mémoire des ingénieurs des Bases Aériennes est en cours de préparation par un groupe animé par notre collègue René BOSC, merci de les aider. Il faut cependant penser au futur des mémoires et réfléchir à de nouveaux thèmes dont certains ont déjà été évoqués comme la construction, la formation aéronautique. La liste n’est pas limitative, le vœu le plus cher du président est qu’en 2014, une équipe au moins puisse prendre la responsabilité d’un sujet avec le soutien assuré du bureau, et espère-t-il, de nombreux membres du GIACRE.

…/… La participation du GIACRE, représenté par Bernard ADÈS, aux rencontres aéronautiques de Gimont qui se développent régulièrement, est évoquée. Concernant la défense de nos intérêts matériels, le Président déclare rester en contact avec l’Union des Hauts Fonctionnaires Retraités. On peut craindre que la revalorisation des retraites soit nulle ou très faible cette année. S’il est clair que les retraités seront appelés à contribuer pour leur part au redressement financier du pays, il semble essentiel d’une part, de maintenir une règle commune pour l’indexation des retraites des secteurs privé et public, et d’autre part, d’éviter toute réforme introduisant un écart majeur sans préavis suffisant sur les pensions actuellement versées, ou entre les règles appliquées et celles que les futurs retraités pouvaient escompter au cours de leurs dernières années de carrière. Le président regrette qu’un certain nombre de projets prévus n’aient pu être réalisés comme l’information systématique sur les expositions et manifestations ouvertes au public au siège de la DGAC, ou comme la modification des statuts. En effet Michel SOCIE n’a pu réunir le petit groupe prévu. C’est donc une modification a minima qui va être proposée en AGE. L’année 2014 devrait être l’occasion de les faire aboutir. Concernant le fonctionnement interne de l’association, et dans l’attente de la mise à jour des statuts, Kim N’GUYEN a transmis le flambeau de la fonction de secrétaire à Michel CALVET, et Philippe GUFFLET souhaite transmettre ses diverses fonctions sauf celle de trésorier à l’issue de notre AG, elles seront donc réparties de façon adéquate. Concernant les trois délégués territoriaux désignés en 2012, Michel BOUTOURLINSKY pour le territoire de la DSAC/SO, Bernard ADÈS pour celui de la DSAC/S et Jean Robert BAUCHET pour celui de la DSAC/SE, des progrès restent à faire pour les associer plus étroitement aux travaux du bureau, mais le président souhaite également que les collègues du bureau n’hésitent pas à leur transmettre des demandes et des informations. Il rappelle alors la suite du programme de la matinée : - rapport financier au 31/12/13 et montant des cotisations 2014 ; - travaux relatifs à la mémoire de l’aviation civile : Mémoires Techniques de Claude LABBÉ avec l’aide si précieuse de Pierre LAUROUA, l’ouvrage en cours de René BOSC, les projets futurs ; - suivi de l’annuaire du GIACRE ; - l’AGE pour la modification des statuts du GIACRE; - questions diverses avec notamment la présentation par Maxime COFFIN des applications civiles des drones . Il tient à remercier le Directeur Général de l’aviation civile Patrick GANDIL pour l’intérêt qu’il porte à notre association et pour le soutien matériel et moral de ses services, il veut notamment remercier la directrice de son cabinet Odile CHÉREL qui le représentera aujourd’hui, ainsi que les membres de la mission mémoire Yves MEUSBERGER et Joël VERGNE. Le président soumet le rapport moral au vote de l’assemblée. En l’absence de questions, il est adopté à l’unanimité.

3- Communication du trésorier sur la situation financière du GIACRE au 31/12/2013 et sur le budget 2014: Le trésorier, Philippe GUFFLET, propose à l’assemblée d’examiner les comptes 2013 et les prévisions de budget 2014 (cf. annexe 5). Le nombre de cotisants est relativement stable, de nouveaux candidats membres ont été recensés ce matin. Les comptes 2013 font apparaître un excédent de 1 762 € car les dépenses ont été moins fortes que prévues, en particulier les frais de mission. La subvention 2013 a été liquidée en début 2014 et même légèrement dépassée de 75 € environ, il a été rendu compte au DGAC de ces dépenses et nous avons demandé une autre subvention pour 2014 réduite à 800 €. Pour les prévisions 2014, la nouvelle subvention vient d’être signée, le trésorier propose de maintenir le niveau des cotisations actuelles (malgré les remarques de certains collègues qui le trouvent un peu élevé) : en effet, les frais de travaux sur la mémoire peuvent présenter des à-coups, et par ailleurs, si le nombre de cotisants continue à augmenter, on pourra le diminuer à ce moment-là. Le léger déficit prévu est sans

- 2 - conséquence compte-tenu des réserves constituées depuis plusieurs années qui sont stabilisées à environ 8 000 €.. Le rapport financier et le montant de la cotisation sont approuvés à l’unanimité (35 € et 15 € pour les veuves de nos camarades). Quitus est donné au trésorier.

4- Travaux relatifs à la mémoire de l’aviation civile :

Le président donne la parole à Claude LABBÉ pour l’ouvrage « Mémoires Techniques » et sa vision des travaux futurs: L’ouvrage a été publié en décembre 2013 et présenté aux contributeurs au cours d’une réunion présidée par le Directeur des Services de la Navigation Aérienne, M. Maurice GEORGES, le 18 décembre. Cette publication est l’aboutissement de 3 années et demie de travail. Celui-ci a réellement démarré le 23 juin 2010 par une réunion qui a réuni 8 participants. A partir de cette date, les réunions se sont succédées au rythme d’une par trimestre pour un total de 13. Le groupe de départ s’est progressivement élargi pour compter une vingtaine de participants. Entre ces réunions qui ont fait l’objet d’un ordre du jour, de débats et d’un compte-rendu écrit, les participants se sont attachés à : o procéder aux interviews, o rédiger des contributions, o effectuer des recherches dans les archives de la DGAC avec la collaboration de Madame Ariane GILOTTE de la Mission archives (Fontainebleau, Chevannes), o rechercher des illustrations (documentations personnelles, STAC, BNF, SIA, IGN, GIFAS, Musée et archives Air , ADP, STNA), o exploiter les archives numérisées du STNA et de la DGAC. A partir d’avril 2013, le travail de mise en forme de l’ouvrage a commencé avec la graphiste choisie par la Mission mémoire, Madame Caroline RICHARD. Il s’est intensifié à partir de juin avec la relecture des documents par le comité spécifique mis en place et l’aide précieuse de Pierre LAUROUA qui a apporté toute son expérience dans cet exercice délicat de mise au point. Ce travail s’est poursuivi jusqu’au début novembre date à laquelle un PDF de l’ouvrage complet a été livré au SIA pour impression. La promotion de Mémoires techniques au profit des personnels de la DGAC a été faite à Farman le 23 janvier 2014, où les membres du GIACRE ont été invités, et au CRNA/N avec la participation de Jean Claude GOUHOT et Maurice ANTMANN le 17 février. Il est prévu, et le GIACRE a proposé de continuer à apporter son soutien, de présenter l’ouvrage au CRNA/E et à la DTI. Par ailleurs une information a été publiée dans Terre d’envol, la revue de l’ANAFACEM, et des exemplaires ont été adressés à la presse aéronautique. La mission mémoire se charge d’envoyer les exemplaires, gratuitement, aux intéressés qui le demandent. Georges GRALL félicite les auteurs et pense que cela est de nature à donner envie de poursuivre dans des domaines éventuellement moins techniques. Jean François VIVIER a reçu des courriers de veuves ayant apprécié l’ouvrage. On a aujourd’hui une pensée émue pour Pierre LAUROUA dont l’apport a été considérable, qui a eu un très grave accident dont on espère qu’il s’en remette au mieux et puisse continuer à participer aux travaux de mémoire. René GAUDIN fait l’éloge de Claude LABBÉ et Pierre LAUROUA qui ont tant contribué à cet excellent résultat. Henri Georges BAUDRY intervient sur la diffusion de l’ouvrage. Il confirme que Claude LABBÉ et lui sont intervenus pour proposer d’aider la DSNA à organiser le même genre de présentation que celle faite au CRNA/N dans les structures déconcentrées, i.e. à à l’intention des personnels de la DTI et de l’ENAC, à Bordeaux à l’intention de ceux du CRNA/SO, SIA, etc…. La DSNA va être relancée sur le sujet et François RICHARD-BOLE recontacté. Michel DE VRIES, administrateur de l’association « ENAC Alumni », informe l’assemblée sur l’idée qu’il vient d’avoir d’organiser quelque-chose de similaire à ce que font les « ponts » avec les « cafés de la science » où des personnalités reconnues interviennent sur des sujets techniques ou pas. Il compte présenter lors de la prochaine assemblée générale de l’association des anciens élèves de l’ENAC qui se réunit le 29/03/14, une formule similaire: ce seraient donc des « cafés de l’aviation », et il espère bien que la présidente Anne COTEL-BALLOT acceptera cette idée. Il fait remarquer qu’il serait intéressant que - 3 - l’ENAC et l’Ecole des Ponts puissent disposer des ouvrages édités et qu’il existe des opportunités pour que des présentations soient faites. Le président remercie Claude LABBÉ pour cet important travail, il conclut qu’il faut tirer parti de cette expérience pour continuer sur la lancée pour les travaux futurs et activités du GIACRE. Il donne alors la parole à René BOSC pour un point sur les activités de son groupe : René BOSC avoue qu’il envie le travail effectué côté « Mémoires Techniques », car son groupe n’en est pas encore à ce stade. Il pensait pouvoir terminer le travail fin 2014 mais ce sera plutôt fin 2015. Les difficultés viennent du fait qu’il vit en province et ne s’est pas encore adapté à l’informatique. Il remercie d’ailleurs notre collègue Bernard ADÈS qui a pris la peine de numériser ce qu’il a écrit. Le document sur le statut et les attributions des ingénieurs des bases aériennes est à peaufiner. La partie historique sur le retrait des militaires, un corps d’officiers ayant été créé pour travailler sur les bases militaires, est un peu avancée, de même que le travail sur les organismes extérieurs genre Aéroports de Paris, Pierre GRAFF et Dimitri GEORGANDELIS ayant été interrogés. Il regrette de n’avoir pu faire appel aux camarades ingénieurs de la navigation aérienne ayant eu à travailler sur des bases aériennes. Il doit faire appel à l’aide d’Yves LAMBERT et de son successeur Philippe JAQUARD pour avoir accès aux témoignages de commandants d’aérodromes, y compris de petits aérodromes. Il va prendre contact avec Pierre LAUROUA pour l’amélioration de la forme. René BOSC regrette l’absence d’héritiers et exprime le souhait d’être aidé pour la poursuite de ses travaux, il indique que Jacques DUPAIGNE, « branché », peut être joint. Jean François VIVIER encourage René BOSC à poursuivre ses travaux en espérant que son groupe va recevoir une avalanche de témoignages. Il répond à Alain PRINTEMPS en indiquant que la période concernée part de la création du corps des ingénieurs des bases aériennes en 1928 jusqu’à nos jours.

Travaux futurs : pour Jean François VIVIER, il s’agit d’un point essentiel, on peut se référer avec intérêt à la note de Pierre LAUROUA (cf. annexe 4) sur les perspectives d’action du GIACRE en matière de mémoire de l’aviation civile. Le président indique qu’il a discuté avec Philippe JAQUARD sur les travaux de l’ASECNA. Une stagiaire a un contrat pour travailler sur ce thème en 2013-2014, par ailleurs un membre du GIACRE travaille également sur la création de l’ASECNA. Jean François VIVIER liste un certain nombre de sujets qui pourraient faire l’objet de travaux futurs : construction aéronautique, certification des avions, enquêtes accidents, organismes internationaux type OACI, Eurocontrol, JAA, ASECNA, domaine des infrastructures avec la genèse des grands aéroports, ou d’autres sujets comme évoqués dans le rapport moral : l’exploitation des services de la navigation aérienne dont le côté social évoqué en 2013 par Jean Robert BAUCHET est assez sensible. Il aimerait que des gens se manifestent et que de petites équipes se manifestent pour lancer les travaux. Claude LABBÉ intervient sur le papier de Pierre LAUROUA pour confirmer qu’on y trouve beaucoup d’idées intéressantes. Par exemple, Pierre LAUROUA indique que des ouvrages de portée aussi étendue que Mémoires d’Outre-mer ou Mémoires techniques sont difficiles à mener à terme. On pourrait réduire nos ambitions et limiter les sujets dans le temps et/ou traiter de domaines plus restreints. Claude LABBÉ fait part de l’intérêt manifesté par Vital FERRY, malheureusement absent aujourd’hui pour raison de santé, pour les enquêtes accidents et l’action de la DGAC dans le domaine de la construction aéronautique. Vital FERRY a fait une petite note et serait prêt à apporter son concours. Jean François VIVIER avoue qu’il a oublié de retransmettre le message d’Yves LAMBERT sur ce qui pourrait être écrit concernant la formation. Claude LABBÉ rappelle que dans la note de 2008 préalable au démarrage de ses travaux, sur les trois thèmes envisagés, le dernier était la formation mais il a été laissé en suspens compte-tenu de difficultés entrevues et des travaux entrepris sur l’Outre-mer et la technique. Ce sujet mérite d’être traité, mais, il ne faut pas mésestimer les difficultés. Suite à l’intervention de René BOSC sur les constructions aéronautiques, Jean François VIVIER indique que si le GIACRE travaille sur ce sujet, il faudra la coopération des ingénieurs de l’armement. Yves LAMBERT ne voit pas ce qui pourrait être apporté de nouveau par rapport à l’existant. En revanche, concernant le sujet de la formation sur lequel on a buté à deux reprises, il suggère l’idée de réunir à Toulouse un petit cercle d’actifs et d’anciens responsables, i.e. les directeurs de l’ENAC Louis PAILHAS, André SARREMEJEAN, Gérard ROZENKNOP, Marc HOUALLA, un ancien du SFACT) .

- 4 -

Michel DE VRIES intervient à nouveau pour suggérer une autre activité encore tirée des « ponts » : il s’agit d’accueillir les nouvelles promotions avec des « leçons inaugurales » à l’occasion desquelles on invite des personnalités i.e. Philippe HERZOG, etc…). Jean Robert BAUCHET après avoir hésité à prendre la parole pour ne pas se retrouver chef de groupe, pose la question de savoir à quel public s’adresse la publication de nos ouvrages. Le premier fascicule a bénéficié d’un bon succès à l’extérieur parce qu’il retrace une histoire sur un domaine très général, le deuxième fascicule nous intéresse en interne, mais un peu moins les journalistes. Que voulons-nous faire : rédiger des documents d’intérêt général ou raconter simplement nos actions et transmettre à nos générations futures ? Jean François VIVIER indique que le GIACRE se place dans la perspective d’écrire du brut et d’échanger entre ses membres sur des visions différentes du vécu, par ailleurs le GIACRE a pour partenaire la DGAC et que certains aient plus de lecteurs extérieurs que d’autres n’est pas étonnant : il est difficile de fixer une cible adhérents, médias, ou autres…, mais il faudra néanmoins tenir compte des publics susceptibles d’être intéressés. François COLLET fait remarquer que de nos jours, chacun va sur la toile à la pêche aux informations qui l’intéresse, il ne faut donc ne pas forcément se poser la question du public. Georges GRALL intervient pour préciser que dans les thèmes proposés par Pierre LAUROUA sur le contexte international, ce qui pourrait toucher un public est l’évolution de la libéralisation du transport public depuis les arrêts CORSAIR qui ont obligé à l’Europe à bouger jusqu’aux accords transatlantiques qui n’étaient pourtant pas initialement prévus. Il revient sur les « cafés » proposés par Michel DE VRIES pour se demander s’il ne pourrait être organisé quelque chose de ce genre à Paris sur une base trimestrielle ou autre. Claude LABBÉ revient sur l’intervention de Jean Robert BAUCHET pour indiquer que la question de la cible du public s’est posée dès le début, en particulier pour l’ouvrage sur la technique : ensemble des personnels DGAC ou extérieurs intéressés par la technique ? Il a été décidé que Mémoires techniques serait destiné en priorité aux personnels DGAC, actifs et retraités, et à leurs collaborateurs dans l’industrie ou les institutions nationales ou internationales. Pour ce qui est du projet concernant le domaine de la construction aéronautique, Vital Ferry le voit sous l’angle du rôle de la DGAC dans les financements et l’aide apportée aux constructeurs.. Jean François VIVIER conclut les échanges en indiquant qu’une certaine priorité se dessine pour faire quelque-chose sur la formation aéronautique. Il espère donc que des membres du GIACRE vont se manifester après réflexion auprès de lui. Il va prendre contact avec Marc HOULLA et les anciens directeurs de l’ENAC.

5- Point sur le suivi de l’annuaire du GIACRE Philippe GUFFLET rappelle simplement que cet annuaire est réédité tous les deux ans, actuellement il date de fin 2012, il est donc valable jusqu’à fin 2014, mais les suggestions de modifications seront appréciées dès maintenant. En réponse à la proposition de Michel DE VRIES d’introduire un trombinoscope, Jean François VIVIER indique qu’il a noté la proposition d’ajouter les photographies de membres. Philippe GUFFLET pense qu’un trombinoscope informatique serait réalisable, il pense à une diffusion sur « Bravo Victor », mais souhaite garder le format actuel très pratique de l’annuaire. Michel BOUTOURLINSKY rappelle que l’annuaire n’est pas public et ne souffre donc pas de diffusion autre qu’auprès de ses membres.

6- AGE sur la modification des statuts du GIACRE (cf. annexe 6) Jean François VIVIER indique qu’il a intégré dans le texte diffusé ce matin, l’essentiel des modifications proposées par les membres. Georges GRALL remercie Jean François VIVIER d’avoir tenu compte aussi rapidement de certaines des modifications qu’il proposait un peu tardivement en réaction aux remarques de Pierre LAUROUA: concernant l’article 1, il pense que « cadre supérieur » convient mieux que « haut fonctionnaire » car moins restrictif, ou que « cadre » car correspondant plus à la vocation de l’association, concernant l’article 4.2, la rédaction « …exercé une fonction d’encadrement au sein des services de l’administration de l’aviation civile … » serait préférable à « appartenu à un corps de direction de l’administration de l’aviation civile… », en ce qui concerne l’article 6 alinéa 4, seules les ressources propres de l’association lui permettent de faire face à ses engagements. - 5 -

Jean François VIVIER convient que le point le plus important est de maintenir « Groupement », de mentionner « cadre supérieur » plutôt que « haut fonctionnaire » et de garder l’appellation du GIACRE. Michel DE VRIES intervient à son tour pour faire ses premières remarques en séance : sur l’article 1, il préfèrerait « cadre » à « cadre supérieur », sur l’article 4.2, il n’est pas d’accord avec les 5 ans du membre actif, sur l’article 5.2, il souhaiterait une radiation d’office en cas de cotisation impayée. Le président fait remarquer que ces remarques ne posent pas de problème fondamental mais sont faites vraiment trop tard alors qu’un délai important avait été accordé à chacun, il propose donc de garder la rédaction actuelle. Georges GRALL intervient à nouveau pour indiquer que les remarques précédentes relèvent plus du règlement intérieur que des statuts. En réponse à une question de Jean Loup PROVOST, Jean François VIVIER précise qu’il n’y a actuellement pas de personne morale dans l’association mais que cela pourrait être le cas. Les modifications apportées aux statuts sont donc les suivantes : • Nom et sigle : Le deuxième alinéa de l’article 1 est remplacé par les deux alinéas suivants Le nom de l’association devient : « Elle est dénommée - GIACRE – Groupement des ingénieurs et cadres supérieurs de l’aviation civile retraités. Elle succède au Groupement des Ingénieurs de l’Aviation Civile Retraités. » • Dans l’article 2, « Objet », le texte complété par l’alinéa suivant : « - organiser des manifestations, et publier des ouvrages en rapport avec la mémoire de l’aviation civile. » • Siège de l’association : Il figure dans l’article 3 et est établi maintenant au siège de la direction général de l’aviation civile suite à l’accord de son directeur général donné par lettre du 13 février 2013 : « Direction Générale de l’Aviation Civile 50 rue Henry Farman 75720 Paris Cedex 15 » • L’article 4.2, « Membres actifs », est maintenant ainsi rédigé : « Pour être membre actif de l’Association, Il faut : - avoir pendant au moins cinq ans exercé une fonction de direction au sein des services de l’administration de l'Aviation Civile, ou bien après avoir été recruté ou en fonction dans ces services, avoir exercé pour au moins la même durée des fonctions de direction au sein d’administrations, établissements publics, ou entreprises en relation directe avec l’aviation civile ; - être retraité ; - payer une cotisation annuelle ; - prendre part à la vie légale de l’Association. Leur adhésion est soumise à l’avis du Bureau. » • l’article 6, « Ressources » , est maintenant ainsi rédigé : « Les ressources de l'Association comprennent: 1) Le montant des droits d'entrée et de cotisations. Ceux-ci sont fixés par l'Assemblée Générale ordinaire sur proposition du Bureau ; 2) Les subventions de l'Etat et des collectivités locales et de leurs établissements publics ; 3) Les remboursements de frais ; 4) Le produit de l’organisation de manifestations, la publication d’ouvrages, et plus généralement toutes ressources autorisées par la loi. 5) Seules les ressources propres de l'Association lui permettent de faire face à ses engagements. » • Dans l’article 9, « Fonctionnement » : Le nombre minimum des membres du bureau est fixé au premier alinéa à 4, et le nombre maximum à 10. Le quatrième alinéa est maintenant ainsi rédigé : « Le Bureau a la faculté de pourvoir, en cas de vacance, au remplacement par cooptation des membres ayant dû cesser leur activité. Dans ce cas, les membres cooptés le seront pour le temps d'exercice restant à accomplir jusqu’à la prochaine Assemblée Générale ordinaire. Au cours de cette assemblée cette cooptation sera ratifiée, ou un nouveau membre élu pour la durée du mandat restant à couvrir. » Le cinquième alinéa est ainsi rédigé : « Pour être éligible au Bureau, un membre de l'Association doit être adhérent depuis un an au moins. » - 6 -

Le sixième alinéa est supprimé. • l’article 10, « Bureau », est maintenant ainsi rédigé : « Le Bureau est élu au scrutin secret et à la majorité relative, par l'Assemblée Générale ordinaire. Le Bureau est composé au minimum de : - 1 Président - 1 vice-Président - 1 Trésorier - 1 Secrétaire Le Bureau élu attribue ces fonctions à certains de ses membres. Il peut définir d’autres fonctions. Il répartit les tâches entre membres du Bureau, et peut également désigner des correspondants territoriaux membres du Bureau, ou non membres du Bureau. Le Bureau est l'organisme d'exécution de l'Assemblée Générale dont il détient tous les pouvoirs, sauf limitation expresse. Il se réunit sur convocation du Président chaque fois que les circonstances l'exigent. L'Association est représentée en justice et dans tous les actes de la vie civile par son Président ou à défaut par tout membre du Bureau habilité à cet effet par l'Assemblée Générale. Le Président ordonne les dépenses dans le cadre du budget et peut déléguer à cet effet ses pouvoirs à tout membre du Bureau sauf au trésorier. Il ouvre les comptes courants bancaires ou postaux. En cas d'absence ou d'empêchement, il est de plein droit suppléé en tous ses pouvoirs par les vice-présidents. Le Président signe les convocations, les procès-verbaux de toutes les séances du Bureau et des Assemblées. Il est en outre chargé de la conservation des archives. Le Trésorier (ou son adjoint) est chargé de tout ce qui concerne la question du patrimoine de l'Association. Il effectue tous les encaissements et tous paiements, tient la comptabilité des opérations qu'il effectue et en rend compte à l'Assemblée Générale annuelle. » • L’article 11 ancien est dédoublé en deux articles. Le nouvel article 11 dénommé « Assemblée générale » et est ainsi rédigé : « Elle comprend les membres actifs à jour de leur cotisation pour l’année écoulée. Elle est convoquée avec un préavis de 21 jours au moins. Les membres désireux de voir traiter par l'Assemblée Générale des questions complémentaires devront en aviser le Président par écrit dans les trois jours qui suivent la réception de la convocation. Elle est présidée en principe par le Président de l'Association, mais ce dernier peut désigner un président particulier de séance. Toute discussion d'ordre personnel est interdite lors des assemblées » • L’article 12 nouveau est ainsi dénommé : « Assemblée générale ordinaire ». Il est ainsi rédigé : « L'Assemblée Générale Ordinaire a lieu une fois par an, de préférence au cours du premier trimestre de l'année civile. L'Assemblée entend le compte rendu des opérations de l'année et de la situation financière et morale. Elle approuve les comptes de l'exercice clos et vote le budget de l'exercice suivant, délibère sur toutes les questions mises à l'ordre du jour et nomme si nécessaire des commissaires aux comptes. L'Assemblée ne peut valablement délibérer que si elle réunit un quart au moins des membres la composant. Si cette proportion n'est pas atteinte, l'Assemblée Générale est convoquée à nouveau dans un délai d’un mois et peut alors délibérer valablement quel que soit le nombre des membres présents. L’Assemblée Générale ordinaire procède lorsque c’est nécessaire (fin de mandat, ou poste vacant) à l’élection de nouveaux membres du bureau. Des Assemblées Générales ordinaires peuvent être réunies exceptionnellement à l'initiative du Président, à l'effet de prendre des décisions lorsque l'urgence du problème en jeu ne permet pas d'attendre l'Assemblée Générale ordinaire annuelle. » • Les articles numérotés de 12 à 17 sont renumérotés de 13 à 18, suite au découpage de l’ancien article 11 et 2. • L’article 15 ancien, devenu article 16 nouveau est maintenant ainsi rédigé : « Adhésion à d’autres associations : L'Association, peut sur décision du Bureau adhérer à d'autres associations. Cette décision devra être ratifiée par l’Assemblée Générale ordinaire suivante. • L’article 16 ancien, « Surveillance », devenu article 17 nouveau est maintenant ainsi rédigé ::

- 7 -

« Le Président de l'Association est responsable du respect des procédures administratives applicables aux Associations, y compris de celles pouvant résulter des modifications de leurs statuts notifiées par les autorités préfectorales. Les registres de l'Association et les pièces de comptabilité doivent être présentés à toute réquisition des autorités préfectorales.

Le président proposant l’adoption aux voix des nouveaux statuts, ceux-ci sont adoptés à l’unanimité. Il ajoute que ceci n’empêchera pas des modifications ultérieurement si nécessaire.

7- Questions diverses Après une pause bien méritée par l’ensemble des participants, Jean François VIVIER se déclare heureux d’accueillir Michel WACHENHEIM, en poste actuellement à Airbus après l’OACI. Il donne ensuite la parole à Maxime COFFIN pour son exposé attendu sur les applications civiles de drones : Maxime COFFIN salue l’assemblée et explique qu’il fait de la coordination réglementaire sur les drones. Il essaie désespérément de lutter contre l’appellation de « monsieur drone de la DGAC », non pas pour fuir, mais parce qu’il est important que chaque service impliqué puisse s’investir dans son travail sur les drones. L’émergence des drones date de quelques années avec un développement très fort et concerne le monde entier. En France on a créé un régime d’autorisation et du coup, on se retrouve après tout juste deux ans avec quelque quarante constructeurs et dix fois plus d’opérateurs, dont l’existence reste cependant fragile, avec une forte possibilité de marché et des missions assez diversifiées : observation, photos aériennes, cartographie, surveillance des feux de forêts, d’ouvrages d’art, déplacements de foules. Il indique qu’on voit plus facilement qu’en avion, des drones dédiés à une mission unique. Sa tâche consiste à évaluer les risques, les questions de sécurité tournent essentiellement autour de la protection des personnes et des biens au sol et des autres aéronefs en vol, il ne faut toutefois pas oublier le rôle de partage des ressources, d’utilisation de l’espace aérien. D’autres questions se posent également même si l’aviation civile ne s’est pas encore beaucoup positionnée, i.e. la sûreté, or ce qui créée le terrorisme ce n’est pas le régime d’autorisation mais la nouveauté technologique, ou bien la protection de la vie privée pour laquelle aucune démarche spécifique n’existe aujourd’hui. Concernant la sécurité et le partage des ressources, on est dans un contexte de règlementation européenne, l’Europe étant compétente pour les drones de plus de 150kg, la DGAC l’étant pour ceux de masse inférieure à cette valeur. La Commission Européenne a publié des documents pour que la compétence européenne s’étende aux drones de masse très faible compte-tenu de la problématique de l’accès à l’espace aérien. La France n’a pas soutenu cette position et reste relativement isolée : elle est pour l’harmonisation des règles au niveau interopérabilité, mais en tenant compte du fait que marché unique ne signifie pas forcément des règles parfaitement uniformes et que beaucoup de questions peuvent se traiter par reconnaissance mutuelle. La France est pour des règles proportionnées, évolutives et ne fait pas non plus complètement confiance à l’Europe sur le sujet compte-tenu d’une expérience tirée de la règlementation européenne sur l’aviation générale où il est apparu mauvais d’avoir la même chose pour tout le monde, le débat est ouvert. L’OACI a été saisie et fait évoluer ses annexes, Michel WACHENHEIM pourra sans doute nous en dire un peu plus. La France ne part pas de zéro puisqu’elle a une forte expérience en matière d’aéromodélisme et peut en tenir compte. Maxime COFFIN évoque le nom de d’un acteur technique très actif dans le domaine, Philippe BATAILLER, qui nous a malheureusement quitté cette année. Si la France définit des règles techniques trop précises, on va bloquer une technologie très évolutive. Donc on essaie de rester très raisonnables. Le principe adopté consiste à considérer que si un drone est petit, léger, lent, pas très haut, près de son opérateur et ne survole personne, on peut le laisser faire très librement, par contre, et au fur et à mesure que sa taille et/ou sa masse augmente, qu’il va vite, loin et survole éventuellement des personnes, il faut établir des règles techniques d’autant plus contraignantes mais en restant pragmatiques, en faisant dans un premier temps du « cas par cas » pour ensuite et autant que possible et progressivement tenir compte du retour d’expérience. Un autre problème est qu’une règlementation trop évolutive entraîne un problème industriel.

- 8 -

Plus concrètement, ce sont donc des règles de début qui ont été prudemment sorties: deux arrêtés d’avril 2012 vont traiter de sécurité, l’un pour les personnes au sol, les aéronefs et le partage des espaces aériens, l’autre pour la navigabilité, les conditions d’utilisation et les opérateurs. Sur les espaces aériens, c’est là qu’on est reparti de ce qui existait pour les modèles réduits, les drones peuvent être opérés en dérogation aux règles de l’air, et notamment à moins de 150 m au-dessus du sol, sous réserve et sauf autorisation particulière, qu’ils ne soient pas au-dessus d’une zone peuplée, ne volent pas près des aérodromes ou dans des espaces aériens réglementés. Si on souhaite simplement faire voler un drone à plus de 150m sol, avec les conditions restrictives précédentes, il faut en informer la DGAC qui pourra revenir pour restreindre, et faire une demande au ministère de la Défense car on pourrait trouver des aéronefs militaires. A partir du moment où l’activité est pratiquée en structure, c’est-à-dire pratiquée en même temps par plusieurs drones, elle est notifiée sur les cartes aéronautiques comme actuellement pour les modèles réduits. NB : ce n’est pas forcement mauvais de voler près d’un espace réglementé, ou près d’un aérodrome car l’activité est alors bien localisée, dans ce cas un protocole est signé avec l’autorité aérienne gestionnaire pour définir plus précisément les conditions d’utilisation. La règlementation opérationnelle va reprendre les choses, mais un peu plus dans le détail : séparation par la masse sur les aérodromes i.e. suivant que le drone fait 2, 4, 25 ou 100 kg et des scenarii d’utilisation (facile au-dessus de la campagne, plus difficile en agglomération, plus difficile si l’activité se produit hors de la vue du pilote), d’où les scenarii d’utilisation S1-S4, combinant masse et scenario, et un mini-manuel d’exploitation sur les procédures. Il y aura pour les opérations compliquées des exigences sur les compétences du télé-pilote, mais on n’a pas voulu créer de licence de télé-pilote: il devra connaître un minimum de règlementation aérienne, de météorologie, d’aérodynamique et de mécanique du vol pour ne pas faire n’importe quoi avec l’engin, et pour cela posséder au moins un brevet théorique de pilote ULM et plus tard un brevet de pilote privé d’avion. Encore plus tard, il faudra trouver le moyen de moins tenir compte des spécificités de pilote privé d’avion dont certaines n’ont rien à voir avec celles de pilotes de drones et plus tenir compte des spécificités du pilotage de drone. Pour l’anecdote, Dassault Aviation pour son NEURON, a commencé par installer au sol pour le télé-pilote un pupitre équipé d’un mini- manche avant d’en changer complètement l’ergonomie pour y entrer les consignes de pilotage comme l’altitude, sur un écran. La question qui se pose aujourd’hui est la forte demande d’aller plus loin d’opérateurs de réseau comme la SNCF, l’EDF, les sociétés de surveillance des gazoducs ou oléoducs, pour procéder à des inspections sur des centaines de milliers de kilomètres tous les ans, donc par des drones hors de la vue du télé-pilote, sur des vols longs, emmenant des capteurs de masse plus importante (de 10 à 15kg pour la SNCF et sa surveillance de vols de câbles mais aussi l’empiétement de la végétation sur les voies, ou les voies elles- mêmes), voire encore plus importante si on leur impose des normes règlementaires, de l’ordre de 40 à 50 kg: dans ce cas, la problématique est différente, des mesures simples préventives sont insuffisantes et les engins doivent alors être totalement fiables (à 10-6-10-8) et on rejoint les normes de certification d’avion : les opérateurs comme EDF ou SNCF ne sont pas effrayés et se déclarent prêts à travailler ensemble avec la DGAC en ayant conscience que ce genre de démonstration coûtera cher, de l’ordre du M€, et ça prendra du temps, de l’ordre de 1 à 2 ans, par contre tous les petits drones sont produits ou mis en œuvre par des PME très innovantes, qui n’intéressent pas aujourd’hui les gros genre Dassault Aviation, SAFRAN ou SAGEM, dont certaines pourraient grossir et se structurer pour aborder le secteur des grosses machines. Une des inconnues découverte récemment est la masse qui, compte-tenu d’exigences raisonnables, serait d’après ces grosses entreprises facilement 10 fois plus que prévu soit 500 kg plutôt que 50 Kg. On va avoir un vrai questionnement sur le sujet et il va falloir « converger », i.e. avoir des exigences qui n’augmentent pas trop la masse. Actuellement, ces drones se déplacent dans des espaces ségrégués mais il faudra aborder la question de l’insertion dans des espaces aériens partagés avec d’autres, comme les espaces aériens contrôlés, mais aussi comme les espaces aériens de type G et c’est plus compliqué avec des usagers de l’aviation générale, ne disposant pas forcément de système coopératif susceptible de voir et d’éviter, … les réflexions sur le sujet sont lancées, des marchés de recherche en cours et on passe alors au niveau européen. La France va proposer des approches expérimentales et progressives. La vraie question va concerner la fiabilité des équipements. Jean François VIVIER sollicitant les questions éventuelles sur cet exposé absolument passionnant, Claude LABBÉ fait remarquer que pour le drone, le concept classique en vol à vue de « voir et éviter » n’est plus concevable. Maxime COFFIN répond que dans le cas du drone, le concept applicable est plutôt de « détecter et éviter », mais avec des équipements beaucoup plus performants que l’œil humain au niveau de la détection du détail et du mouvement.

- 9 -

En réponse à une question de Jean Robert BAUCHET sur la gestion des fréquences, Maxime COFFIN indique qu’il s’agit là d’un problème majeur lié au fort développement des drones : disposer de suffisamment de fréquences et éviter les brouillages. Une bande de fréquences a été réservée mais il reste à régler le problème de la normalisation de l’utilisation de ces fréquences. En réponse à la sollicitation de Maxime COFFIN sur l’OACI, Michel WACHENHEIM indique que d’après ses souvenirs qui datent maintenant de six mois, l’OACI a adopté des amendements, mais ce n’est qu’une première phase et elle est loin d’avoir établi LA REGLEMENTATION. Il y a deux objectifs au niveau européen : la priorité du développement du marché sous l’œil de la commission entreprise plutôt que transport, et par ailleurs les difficultés pour l’EASA d’établir une règlementation sur les drones sans grever l’activité avion, alors que les américains développent leur propre marché. C’est une question difficile à traiter pour laquelle l’Europe n’est pas vraiment prête aujourd’hui. Maxime COFFIN précise que la Commission pousse mais que l’EASA ne se précipite pas en l’absence de moyens, actuellement les drones de plus de 150 kg sont militaires. Il n’est pas si évident de reprendre la réglementation avion pour les drones, il faudra sans doute inventer. L’OACI vise une publication des règles pour le télé-pilotage en 2018, pour une application en 2019. Henri Georges BAUDRY intervient pour souligner qu’il existe déjà des espaces règlementés pour les drones. Maxime COFFIN reconnaît que c’est le cas pour les essais de ces machines mais pour d’autres opérations nécessitant de monter ou se déplacer, il est nécessaire de disposer d’espaces dédiés. La DGAC a proposé de mettre le processus en route et d’effectuer un bilan sur les besoins en espace (il y a actuellement trois zones d’essais en France), actuellement, les usagers sont surtout gênés par les zones militaires. La DGAC a mis en place un système de retour d’expérience pour les autorisations opérationnelles, le bilan est très pauvre aujourd’hui compte-tenu que les opérateurs sont loin d’avoir la culture incidents. En l’absence d’autres questions, une salve d’applaudissements salue le conférencier qui est chaleureusement remercié par le président.

8- Clôture de l’Assemblée Générale au nom du DGAC: Jean François VIVIER souhaite la bienvenue à Odile CHÉREL. Odile CHÉREL, au nom de Patrick GANDIL souhaite la bienvenue à toutes et à tous et dit combien le DGAC compte sur l’activité mémorielle et combien les drones et leur surveillance sont très importants. En conclusion, Jean François VIVIER remercie la DGAC pour la fourniture des lieux et de l’occasion d’avoir des échanges aussi amicaux dans le cadre du GIACRE. Sur la mémoire, pas d’annonce ferme aujourd’hui, on s’oriente sur la formation dans l’aviation civile depuis les années 1945. Jean François VIVIER convie les membres de l’assemblée à prendre les exemplaires obligeamment disposés dans la salle par Yves MEUSBERGER et à partager le repas prévu à la cafétéria du rez-de-chaussée. ______

Jean François VIVIER Bernard ADES Président du GIACRE Le Secrétaire de séance

- 10 -

GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ANNEXE 1 ET CADRES SUPÉRIEURS DE L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS

Liste des 37 Membres présents à l’AG du GIACRE du 25/3/2014

Bernard ADÈS, Jean-Robert BAUCHET, Henri-Georges BAUDRY, Jean BERGONZI, René BOSC, Michel BOUTOURLINSKY, Michel CALVET, Jean-Pierre CAMELIN, Jean-Pierre CATALAA, Robert CAVANNA, François COLLET, Jean-Claude COULLARDOT, Robert DAVIDSON, Michel DE VRIÈS, Jacques DELOL, Pierre DUBOIS, René GAUDIN, Dimitri GEORGANDELIS, Georges GRALL, Philippe GUFFLET, Claude LABBÉ, Jean-Pierre LALANDE, Yves LAMBERT, Philippe LANGUMIER, Daniel LEVESQUE, Louis LEWDEN, Yves MEUSBURGER, Kim Trung N'GUYEN, Bernard PALAYRET, Rémy PASCAL, Dominique PIERI, Alain PRINTEMPS, Jean-Loup PROVOST, Frédéric RICO, André SOCARD, Jean-Yves VALIN, Jean-François VIVIER. ______

Liste des 41 Membres représentés à l’AG du GIACRE du 25/3/2014

Pierre ALTMEYERHENZIEN, Dominique ALVAREZ, Henri BILLHOUET, Georges CHARVE,Alain CRONIER, Jean-Claude FINOT, Christian FORGUES, Ja cques FRANCK, Daniel GALIBERT, Joël HOUDAILLE, Philippe JAQUARD, Claude KORFAN, Pierre LAUROUA, Paul LEPAROUX, Jacques LEVET, Francis LÉVY, Clément MEUNIER, Gilbert MONTEL, Daniel NICAISE, Edmond OLIVIERO, Jean PEUDECOEUR, Marcel PRADET, Joël RAULT, Daniel RÉNUIT, Philippe RIEUNIER, Raymond ROSSO, Pierre SAJUS, André SARREMÉJEAN, Max VELLUTI, Jean-Michel VERNHES, Gabriel WEISHAUPT, Madame Henri ALLARD, Madame Raymond BALAT, Madame Jean-Pierre BONNY, Madame Gilles DILLARD, Madame Nicolas DURIEUX, Madame Maurice FAUNIÈRES, Madame Georges JANTON, Madame André LANGRAND, Madame Jean-Claude MÉALARÈS, Madame Jean SOUQUET. ______

GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ET CADRES SUPÉRIEURS DE ANNEXE 2 L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS

LE PRÉSIDENT Paris, le 17 février 2014 Jean-François Vivier 95, avenue de Choisy 75013 - PARIS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU GIACRE PJ : 5 Chers Collègues, L’Assemblée Générale de notre association aura lieu au siège de la DGAC 50 rue Henry Farman Paris 15ème salle 005 à l’étage -1 le mardi 25 mars 2014 à 9h30. Elle comprendra une Assemblée Générale ordinaire suivie d’une Assemblée Générale extraordinaire, selon l’ordre du jour suivant : Assemblée Générale ordinaire : 1. Approbation du procès-verbal de l’AG du 26 mars 2013 ; 2. Rapport moral du président ; 3. Rapport financier au 31/12/2013, et montant des cotisations 2014 ; 4. Travaux relatifs à la mémoire de l’aviation Civile - ouvrage : « Mémoires techniques » - travaux du groupe animé par René Bosc - projets futurs ; 5. Suivi de l’annuaire du GIACRE.

Assemblée Générale extraordinaire: Modification des statuts du GIACRE. J’attire votre attention sur le quorum de 50% exigé pour cette AGO. N’oubliez pas d’adresser votre pouvoir si vous ne pouvez être présent.

Questions diverses Exposé de Maxime Coffin sur les applications civiles des drones Clôture de l’Assemblée Générale par le DGAC Patrick GANDIL ou son représentant à 12h30.

Un repas sera pris en commun, en présence de plusieurs directeurs de la DGAC, dans la salle de réception de la DGAC. Ceux qui souhaitent participer à ce repas voudront bien faire parvenir à Philippe GUFFLET (148, boulevard Bineau - 92200 - Neuilly sur Seine), avant le 10 mars 2014, le formulaire d’inscription joint à cette lettre et un chèque de participation aux frais de 35 € à l’ordre du GIACRE. Dans l’espoir d’avoir le plaisir de vous rencontrer à cette occasion recevez, Chers Collègues, l’expression de nos sentiments amicaux.

Pour le Bureau Jean-François Vivier

GROUPEMENT DES INGÉNIEURS DE L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS - GIACRE DAC/SO BP 116 33704 MERIGNAC CEDEX Tél 05 57 92 81 18 GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ET CADRES SUPÉRIEURS DE L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS ANNEXE 3

LE PRÉSIDENT Paris, le 26 mars 2013

PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU GIACRE DU 26 MARS 2013

L’assemblée générale ordinaire s’est tenue au siège de la DGAC 50 rue Henry Farman salle de conférence 7000 obligeamment mise à disposition du GIACRE par le directeur général. La tenue de la liste des présents et le contrôle des pouvoirs remis ont été effectués avant l’ouverture de la séance. La liste des membres présents (43) et représentés (18) figure en annexe 1. À 09h47, le président souhaite la bienvenue aux participants, et présente ses excuses pour le changement de la date initialement prévue pour l’AG afin d’éviter la période de vacances scolaires. Il espère que tous les participants ont pu prendre en arrivant le texte du rapport moral et propose à l’assemblée d’aborder les points de l’OJ proposé dans la convocation (cf. annexe 2).

1- Approbation du procès verbal de l’AGO du 27 mars 2012 (annexe 3):

Le procès-verbal ne fait l’objet d’aucun commentaire, il est approuvé à l’unanimité.

2- Rapport moral du président (cf. annexe 4): Le président invite tout d’abord l’assemblée à observer une minute de silence en mémoire de nos collègues disparus : Maurice FAUNIÈRES, Claude VINCENT, Georges JANTON, Jean Marc FAŸSSE, Yvon GOETZINGER, Jean MAIGRET. Il constate la présence en début de réunion de plus de 40 personnes, ce qui témoigne de l’intérêt des membres du GIACRE pour les actions menées. Il présente ensuite le texte du rapport moral, en soulignant l’importance des réseaux qui doivent permettre de renforcer les liens d’amitié et de soutien entre membres en étant particulièrement à l’écoute des collègues devant faire face à des difficultés personnelles. Il rappelle ensuite la suite du programme de la matinée : - présentation par Raymond ROSSO des développements en cours sur Galileo permettant à l’Europe de préserver une capacité d’action autonome et s’inscrivant dans un domaine stratégique puisqu’il concerne la vie quotidienne de chacun d’entre nous ; - présentation par Pierre LAUROUA de son ouvrage «l’Aviation Civile, une administration dans Paris, 1919-2009». Il les remercie par avance d’avoir accepté de nous faire partager leurs travaux. Il remercie enfin la DGAC pour son accueil, et tout particulièrement son DG qui devait intervenir à la fin de notre réunion, et en est empêché par une obligation auprès du Ministre. Il indique qu’il fera part à Odile CHÉREL qui représentera le DGAC mais ne pourra assister au repas, de notre sincère gratitude à Patrick GANDIL pour le maintien très apprécié des liens avec son administration. Il tient également à remercier Yves MEUSBERGER et Joël VERGNE auprès de qui le GIACRE trouve constamment un soutien efficace et chaleureux. Diverses questions de membres de l’assemblée permettent d’échanger sur d’autres thèmes de mémoire: - le rôle de certains ingénieurs des bases aériennes en matière de construction aéronautique, que ce soit dans le cadre du soutien financier des aéroclubs par Pierre COT, ou bien celui de la construction de Caravelle (et de Concorde) par René LEMAIRE : il serait intéressant de coopérer dans cette action avec des ingénieurs détachés ou non, ayant travaillé au ministère de la défense et à la DPAC ; - l’intérêt de se pencher sur la politique aéroportuaire de métropole ; - la construction d’avions comme le Mercure, et ceux d’Aérospatiale et d’Airbus avec les premières avances remboursables ;

…/… - les travaux engagés en Afrique avec SOFREAVIA, SOFREAVIA SERVICE, l’ASECNA : il serait sans doute intéressant d’approcher Philippe JACQUARD ou bien SOFREAVIA SERVICE. Des pages ont déjà été rédigées sur ce thème, et une stagiaire a été contactée pour la rédaction d’un ouvrage sur l’ASECNA qui devrait sortir dans les deux ans à venir ; - les débats des années 50 et 60 sur la couverture du territoire par de nombreux aéroports, la protection de la compagnie nationale, la réalisation d’aérodromes comme Alès ou Béziers sans l’aide de l’État ; - le prolongement des travaux de Jean MAIGRET . Le président constate un nombre d’idées important, et souligne la nécessité de trouver des volontaires pour contribuer à ces travaux, et les diriger. En plus du sujet proposé en 2012 sur la politique de transport aérien, il retient l’intérêt de retracer l’évolution de la construction aéronautique civile entre la fin de la dernière guerre et les années 80, ainsi que les questions sociales jusqu’aux années 1980. Le président soumet le rapport moral au vote de l’assemblée qui l’adopte à l’unanimité.

3- Communication du trésorier sur la situation financière du GIACRE au 31/12/2012 et sur le budget 2013: Le trésorier, Philippe GUFFLET, propose à l’assemblée d’examiner les comptes 2012 et les prévisions de budget 2013 (cf. annexe 5). Une demande de subvention de 1 500 € a été demandée à la DGAC pour 2013, afin de nous permettre de poursuivre les travaux des groupes LABBÉ et BOSC. Les frais de mission ont augmenté de façon significative, les membres du bureau n’étant pas tous parisiens. La situation devrait s’améliorer à l’avenir par la limitation au maximum des réunions et l’utilisation d’outils genre SKYPE. Il en est de même pour les frais d’édition et de courrier. Il est donc proposé une augmentation de la cotisation des membres à 35€, celle des épouses restant inchangée à 15€. Le rapport financier et le montant de la cotisation sont approuvés à l’unanimité. Quitus est donné au trésorier.

4- Adaptation des statuts : Le président donne la parole à Michel SOCIE dont il souligne la grande expérience en matière de fonctionnement d’associations. Il s’agit d’effectuer des modifications de forme et de fond compte-tenu du besoin de structuration de la l’équipe de direction de l’association, de l’élargissement souhaité aux préretraités, aux personnels administratifs responsables à un niveau adéquat, de la nécessité de se positionner dans un cadre moderne. Appel est fait à quelques volontaires parmi les représentants de corps techniques et administratifs. Georges GRALL s’est proposé pour participer à ce travail, le président l’en remercie.

5- Communications et discussions sur les travaux de la Commission Mémoire Aviation Civile :

Le président donne la parole aux deux leaders de groupes, Claude LABBÉ puis René BOSC :

- travaux du groupe animé par Claude LABBE (cf. annexe 6) : Claude LABBE présente son rapport sous le contrôle des membres du groupe ici présents. Le groupe a poursuivi sa tâche au même rythme d’une réunion par trimestre avec formalisation par ordres du jour, compte-rendu. Il a accueilli deux renforts Michel CALVET et Bernard ADÈS. La réunion du mois de juin a été l’occasion de se faire présenter l’espace de navigation aérienne du Bourget par Philippe RENAULT de l’association AERODOC et ancien contrôleur très actif du CRNA/N, en particulier la position de contrôle “Dominique ALVAREZ” avec le concours de celui-ci, en présence du DSNA Maurice GEORGES et du conservateur en chef du musée, Christian TILATTI. L’interview d’Alain MONNIER réalisé par René GAUDIN et Kim N’GUYEN a permis d’enrichir des chapitres.

- 2 -

Aujourd’hui, on peut considérer qu’une grande partie des contributions est soit terminée, soit en voie d’achèvement, peu reste à rédiger, on disposera de l’ensemble des textes souhaités en mai 2013, reste à les illustrer par des documents issus du STAC, de STNA/DTI, du musée d’Air France, si possible avec des photos de personnages, chacun est invité à « retourner ses poches ». L’ouvrage a été redécoupé en 6 thèmes : introduction à la navigation aérienne, les services techniques au fil du temps (STS, SNA, STNA), les progrès techniques (CNS, radars, automatisation), les projets mobilisateurs (ATT, MLS, Dioscures), la promotion des idées et des équipements (OACI, EUROCONTROL, EUROCAE, SOFREAVIA, SOFREAVIA SERVICE, PROAVIA, ACTIM, bulletins STNA), horizon 1985 (la construction du CRNA/E de Reims). Le comité de relecture a déjà commencé à fonctionner. Il va permet de juger du niveau de compréhension par des non spécialistes du domaine des textes proposés. La DGAC a proposé ses services pour scanner ce qui sera nécessaire. Il y a un mois, contact a été pris avec la graphiste Caroline RICHARD. On se retrouve le 12 juin prochain en espérant une première maquette. En réponse à une première question de Philippe GUFFLET, il est indiqué que ce dossier doit aboutir fin 2013. Pierre LAUROUA fait remarquer qu’une condition nécessaire importante à la réalisation de l’ouvrage est l’interactivité étroite entre un membre du groupe et la graphiste, que l’unité ne vient pas du fond mais de la forme, ainsi en a-t-il été du “morse à la souris”. Claude LABBÉ remercie Pierre LAUROUA de ce conseil, confirme que les textes seront prêts en juin, et qu’ensuite, le travail en binôme démarrera. Le président remercie Claude LABBE pour cet important travail.

- travaux du groupe animé par René BOSC René BOSC présente les résultats des réunions organisées (cf. annexe 7) : Malgré ce que vient de dire Pierre LAUROUA, il envie les collègues qui sont déjà en finale et s’inquiète de l’état d’avancement de ses travaux. Il avait en effet compté sur les témoignages des donneurs d’ordre or dans les 2 premiers interviews (Jacques SÉNÉCA et Pierre GRAFF), relativement peu d’informations ont été récoltées sur le transfert à Toulouse et l’affaire du 3ème aéroport parisien. Pierre LAUROUA a bien su expliquer qu’il leur appartenait de rédiger. Ils procéderont de même pour les métiers. La question relative aux travaux sur honoraires est posée par le groupe ie l’installation à Marignane des Catalina de la protection civile mais un certain nombre de membres du GIACRE font remarquer que ces affaires dépassent largement le corps des Ingénieurs de la Navigation Aérienne et que cela pourrait déboucher sur des critiques, aussi est-il décidé de ne pas insister sur les conditions de rémunération. Par contre, des anecdotes «sur le terrain» pourraient être récupérées de Georges CHAROT. Jean Pierre NÈGRE conseille de contacter Pierre BONTHOUX à Marly le Roi, ITE devenu IPEF qui a été affecté à Faya-Largeau au Tchad. Comme pour le groupe de Claude LABBÉ, toute photographie sera bienvenue. Jean François VIVIER note que les travaux du groupe seront terminés fin 2014.

6- Point sur le suivi de l’annuaire du GIACRE Philippe GUFFLET indique qu’un nouvel annuaire disposant d’informations à la date du 31 décembre 2012 est disponible à cette AG et qu’il sera envoyé aux membres de l’association n’ayant pu participer. Il remercie chacun de signaler toute erreur ou omission malheureusement possible. Jean François VIVIER remercie Philippe GUFFLET pour ce travail lourd et ardu.

7- Questions diverses Yves MEUSBERGER fait remettre à chaque participant une plaquette de 4 pages (cf. annexe 9) sur les actions de la DGAC en matière de valorisation du patrimoine et de la mémoire de l’aviation civile: les actions de conservation, de valorisation du patrimoine et de la mémoire de l’aviation de la DGAC sont conduites par le pôle «Patrimoine et archives» du secrétariat général et par la mission «Mémoire de l’aviation civile». La méthode consiste à s’appuyer sur le travail d’un réseau d’associations de personnels honoraires de l’aviation civile comme «Mémoire de l’hydraviation», AERODOC, «La mémoire de Bordeaux Contrôle», - 3 -

«Anciens aérodromes», «Association nationale anciens fonctionnaires aviation civile et météorologie», le GIACRE bien sûr (cet encart n’est pas exhaustif), à publier une collection d’ouvrages de mémoire de l’aviation civile afin de stimuler l’émergence d’une culture aviation civile, à soutenir l’édition patrimoniale par la multiplication d’éditions de transmission du savoir, à cibler les nouveaux supports publics par l’entretien de l’intérêt des amateurs, à soutenir et animer la culture aéronautique par des actions de valorisation. L’adresse électronique de contact est “[email protected]”. On y trouve le contenu des sous-rubriques sur la DGAC et Météo France : mémoire des hommes et mémoire des lieux, les revues historiques de l’aviation civile (en préparation les statistiques de trafic entre 1946 et 1968, des rapports d’activité des grandes directions, de compagnies aériennes), la formation aéronautique, l’histoire du contrôle de la navigation aérienne (en préparation les cartes aéronautiques entre 1969 et 1998), l’histoire du transport aérien et des aérodromes [à signaler une nouveauté «Mérignac au temps des hélices, 1910-1960, histoire d’un port aérien» (surtout destiné à une diffusion électronique mais des exemplaires papier peuvent être fournis sur demande)], «La belle époque des pionniers de Port- Aviation» (dont une maquette est actuellement exposée dans le hall de la DGAC près de l’accueil), la mémoire des pionniers de l’aviation (à signaler le dossier vidéo sur la traversée de la Méditerranée par ROLAND-GARROS, revue de presse à venir), le patrimoine immobilier aéronautique. La dernière page de la plaquette indique la marche à suivre pour accéder à la rubrique «Patrimoine mémoire de l’aviation civile». En réponse à une question posée, ce site ne permet pas actuellement de connaître en temps réel le nombre de personnes connectées. La DGAC prévoyant de mettre les ouvrages type revue aviation civile en ligne, les auteurs d’articles sont invités à indiquer s’ils ont des réserves à formuler. Il fait circuler un formulaire à cet effet qui sera annexé au C/R de la réunion afin que l’ensemble des membres du GIACRE puisse répondre à cette demande (cf. annexe 10). Joël VERGNE intervient à son tour sur la mémoire Aviation civile pour signaler la commémoration à venir en septembre du centenaire du premier looping réalisé par Adolphe PÉGOUD (suite à l’observation des évolutions de son avion abandonné volontairement pour un essai de saut en parachute), la nouveauté citée ci-dessus de l’histoire de Mérignac au temps des hélices, un ouvrage de la GTA «L’aviation pour passion, la sécurité et la sûreté pour mission». Chacun est à nouveau encouragé à aller sur le site MEDDE à la rubrique «Transport/secteur Aérien/Espace information/Patrimoine, mémoire et archives/Patrimoine et mémoire».

8- Exposé de Raymond ROSSO sur le système GALILEO (cf. annexe 8) Raymond ROSSO fait une présentation sur «Les programmes européens de radionavigation par satellites EGNOS et Galileo», dont il précise qu’elle a été validée par son successeur. L’historique part de 93 avec le système américain GPS, passe par 94 où le Conseil de l’UE reconnaît la nécessité pour l’Europe d’avoir son propre système indépendant et interopérable, les deux étapes GNSS1 avec la mise en service d’EGNOS, GNSS2 avec Galileo, un Partenariat Public Privé abandonné en 2007 pour un financement public depuis 2008 par la Commission européenne qui assure la maîtrise d’ouvrage des programmes (c’est une première) dont le financement est entièrement assuré par le budget communautaire. Les objectifs des programmes : EGNOS pour « augmenter », Galileo pour créer une infrastructure civile de positionnement et de navigation par satellites indépendante, compatible et interopérable avec les autres systèmes existants. EGNOS : l’architecture constituée d’un certain nombre de stations sol, de 2 entités de support dont le PACF à Toulouse, chargée d’évaluer les performances du système, 3 satellites géostationnaires, les 3 services : OS (service ouvert) depuis 2009, SoL (service de sécurité de la vie permettant de respecter les standards aviation) depuis mars 201, la résolution A37-11 de l’OACI qui décide d’un plan de mise en œuvre de la navigation basée sur les performances ou PBN (RNAV/RNP pour les zones en route et terminales, APV pour les procédures d’approche avec guidage vertical d’ici 2016 par baroVNAV ou GNSS renforcé), qui prie instamment les États d’introduire dans leur plan PBN des dispositions pour la mise œuvre de procédures APV sur toutes les extrémités de piste servant à des aéronefs de plus de 5.7 t, la situation française qui est aujourd’hui d’une trentaine d’APV dont la 1ère à Pau, la disponibilité du signal APV-I en février 2013, les évolutions depuis janvier 2014 où apparaissent le transfert de la responsabilité d’exploitation à la GSA et un nouveau fournisseur de service issu de la sélection de 4 candidats, certifié - 4 - par l’EASA, entre 2014 et 2020 où sont développés et déployés la nouvelle génération de système (EGNOS-V3 bi-fréquence et bi-constellation) et après 2020 où le service SBAS (système d’augmentation basé satellites) doit être étendu autour du globe à partir des autres, les enjeux : une situation actuellement favorable à la France (Toulouse) risquant d’être remise en cause à l’occasion des appels d’offre à venir. Galileo : différent car il s’agit d’une constellation complète en cours de déploiement, les segments spatial, utilisateurs et sol, les 5 services fournis OS, CS (service commercial, SoL (en cours de redéfinition par la CE…), PRS (service public régulé), et SAR, la situation du programme : une phase de développement 2005-2012 réputée terminée après le lancement de 2 satellites expérimentaux et de 4 satellites IOV de validation en orbite, une phase de déploiement 2008-2018 en cours pour la commande de 22 satellites opérationnels et le lancement de 10 satellites (1er lancement satellite prévu au 2ème semestre 2013), une phase d’exploitation qui débutera dès que 18 satellites opérationnels auront été déployés (fin 2014) et que la mise en place des premiers services OS, CS, PRS, SAR aura été effectuée, les principaux sites opérationnels en Europe dont la France pas mal pourvue (en métropole, mais aussi en Guyane, à Saint Pierre et Miquelon, Papeete, Wallis, Nouméa et Terre-Adélie), des stations sol un peu partout dans le monde. En conclusion, pour EGNOS : système opérationnel, pérennité assurée, nouvelle version en cours de définition devant permettre à terme de transmettre l’intégrité des signaux GPS et celle de Galileo, pour Galileo : déploiement en cours, un démarrage avec 18 satellites à partir de 2015, à compléter ensuite par 4 satellites pour avoir les 30 prévus, utilisation de Galileo par l’Aviation civile : développement de récepteurs multi-constellations en cours de normalisation, nouveau concept de surveillance de l’intégrité (ARAIM) en cours de définition, utilisation conjointe Galieo+EGNOS. GLONASS (constellation russe) de même que BEIDOU (constellation chinoise), faut-il imposer l’utilisation du GNSS : l’Europe ne s’est actuellement pas mise au diapason sur ce point. Comme suite aux remarques de Kim N’GUYEN, Raymond ROSSO apporte les précisions suivantes : concernant EGNOS, l’entité de support française est située à Toulouse au CNES (PACF), la 2ème, espagnole, est à Madrid (orientée applications), EGNOS a été certifié par la DGAC française car ce n’était pas encore dans les fonctions de l’EASA, le nouveau fournisseur de service sera bien certifié par l’Agence de Francfort. A ce propos, c’est bien le français Patrick KY qui remplace le français Patrick GOUDOU à l’EASA à compter du 1er septembre 2013.

9- Présentation par Pierre LAUROUA de son ouvrage : L’AVIATION CIVILE, UNE ADMINISTRATION DANS PARIS (1919-2009) : Pierre LAUROUA présente l’ouvrage. Cet ouvrage est disponible à la sortie de la salle. L’idée de ce « bouquin » est née en décembre 2009, au moment où l’Inspection Générale de l’Aviation Civile quittait l’immeuble situé au 93 boulevard du Montparnasse, de la monographie d’Edouard GOULON-SIGWALT, chef de bureau du cabinet de Claude ABRAHAM, premier directeur général de l’Aviation civile, rédigée en 1979 sur le «93», dont l’aviation civile avait pris possession en 1946. Il restait donc à parler de la vie dans l’immeuble entre 1946 et 2009. Mais, dès lors que l’on ne souhaitait pas se limiter aux aspects domaniaux et architecturaux, il fallait aussi parler des sites de la rue de la Convention, de celle des Pyrénées, de Bonneuil, de l’ENAC à Orly, de Saint Cyr l’École. Si l’Administration de l’Aviation civile apparaît en 1945, elle ne relève pas pour autant de la génération spontanée, ses structures existaient déjà sous des formes et noms différents dans l’avant-guerre, d’où le parti pris de remonter à 1919. Les traces écrites de l’histoire ne suffisant pas, il a fallu recueillir les témoignages de personnes de la vie professionnelle et d’autres extérieurs, ayant fait l’Aviation civile. Sur une douzaine de milliers de personnes contactées, une trentaine ont répondu qui se sont presque toutes livrées à l’écriture ou prêtées de bonne grâce à l’interview, ie Léonce LANSALOT-BASOU, Claude ABRAHAM, Anicet LE PORS. L’ouvrage est un tableau d’ensemble non exhaustif, c’est une trace du passé des collègues pour les anciens, pour les nouveaux. Pierre LAUROUA en illustration lit un passage de Charles GUÉRARDI : «Un soir, je m’en souviens…».

- 5 -

10- Clôture de l’Assemblée Générale au nom du DGAC: Odile CHÉREL au nom de Patrick GANDIL souhaite la bienvenue à toutes et à tous et précise que le DGAC accompagne le ministre à l’inauguration de la nouvelle filiale commerciale d’Air France pour les vols régionaux :HOP (Airliner, Brit’Air et Air Littoral) à Orly. Il espère pouvoir nous rejoindre avant la fin du repas. Patrick GANDIL se réjouit que le GIACRE soit toujours aussi actif (le nombre de participants à l’AG aujourd’hui en est la preuve) et fournisse un travail aussi acharné et remarqué au sein du ministère. Son fruit sera une richesse pour tout le monde aéronautique, un socle fondamental pour ceux qui suivront. Michel WACHENHEIM avait créé la mission mémoire qui a été largement développée par Patrick GANDIL ; La série d’ouvrages initiée avec le temps des INA continue à vivre. Les ouvrages suivants seront fondamentaux car ils concerneront des composantes de l’Aviation civile française extrêmement vivantes. Que les pilotes de ces productions en soient remerciés. Odile CHÉREL présente son adjointe Nathalie DOMBLIDES, Ingénieur en chef des Ponts des eaux et des forêts, sur laquelle elle va pouvoir s’appuyer, et remercie le GIACRE et tout particulièrement son président pour l’excellence de ses travaux et l’invitation au repas. Le président remercie tous les présents, espère que les travaux prévus auront abouti l’an prochain, et constatant à 12h50 que l’ordre du jour est épuisé et qu’il n’y a plus de questions, convie les membres de l’assemblée à partager le repas prévu. ______

Le Président Le Secrétaire

- 6 -

GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ET CADRES SUPÉRIEURS DE ANNEXE 4 L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS

Paris, le 25 mars 2014

RAPPORT MORAL # # # Mesdames,#Chers#collègues,#chers#amis,# # # Avant#de#commencer#nos#travaux,#je#vous#prie#de#bien#vouloir#observer#une#minute#de#silence#en# hommage#à#nos#camarades#disparus#:#Pierre#Lau,#JeanBMarie#Desindes,#Yves#Trempat,#Denis#Bonnier.#

# *# *# *# # Au#nom#du#bureau#je#vous#remercie#d’être#si#nombreux#aujourd’hui,#témoignant#ainsi#de#votre# intérêt#pour#les#actions#que#nous#menons.#Nous#sommes#aussi#sensibles#à#la#présence#parmi#nous#des# épouses# de# nos# camarades# disparus# dont# nous# gardons# un# souvenir# bien# vivant# !# Et# je# souhaite# tout# particulièrement#bienvenue#à#nos#nouveaux#membres,#qui#nous#feront#bénéficier#de#leur#expérience,#et# de#leur#dynamisme.#C’est#en#effet#avec#grand#plaisir#que#nous#avons#noté#l’adhésion#de#Daniel#Azéma,## Philippe#Langumier,#Daniel#Levesque,#Alain#Printemps,#JeanBMarc#de#Raffin#Dourny,#et#JeanBYves#Valin.#

Le#bureau#s’efforce#d’être#à#l’écoute#des#demandes#et#des#propositions#de#chacun#d’entre#vous,#et# je# vous# encourage# à# prendre# des# initiatives,# et# des# engagements# répondant# aux# objectifs# de# notre# association#:# B la#solidarité#entre#les#membres,# B la#défense#de#nos#intérêts#matériels#et#moraux# B la#contribution#à#la#sauvegarde#et#à#la#valorisation#de#la#mémoire#de#l’Aviation#Civile.#

Ce#dernier#point#a#eu#une#brillante#illustration#en#2013,#puisque#en#décembre#est#sorti#de#presse#le# deuxième# ouvrage# de# la# série# “le# temps# des# INA”# initiée# par# notre# Président# d’honneur,# Michel# Boutourlinsky#il#y#a#quelques#années.#Ces#“Mémoires#techniques”#diffusées#très#largement#à#l’intérieur# de#la#DGAC,#et#à#tous#les#membres#de#notre#association#sont#le#résultat#de#trois#années#de#travail#d’une# équipe# de# rédaction# dirigée# par# Claude# Labbé,# de# la# collaboration# de# beaucoup# d’entre# vous,# des# conseils#avisés#de#notre#collègue#et#ami#Pierre#Lauroua,#et#du#soutien#matériel#et#moral#de#la#DGAC.#Je# veux# remercier# tout# particulièrement# son# Directeur# général,# la# mission# mémoire# et# le# service# documentation.#

Un# nouvel# ouvrage# est# en# cours# de# préparation# sur# la# mémoire# des# ingénieurs# des# Bases# aériennes#par#un#groupe#de#travail#animé#par#notre#collègue#Pierre#Bosc;#n’hésitez#pas#à#les#aider#dans# leur#tâche.#

Mais#il#est#temps#de#démarrer#de#nouveaux#projets#dans#ce#domaine.#Plusieurs#thèmes#ont#été# évoqués# au# cours# des# réunions# passées,# ou# d’une# manière# plus# informelle.# J’ai# en# particulier# noté# les# thèmes#de#l’exploitation#des#services#de#la#navigation#aérienne,#du#Transport#aérien,#de#la#construction# aéronautique# civile,# des# relations# sociales# dans# l’aviation# civile,# de# l’action# des# fonctionnaires# de#

…/…# l’Aviation#civile#dans#les#organisations#internationales#multilatérales.#La#liste#n’est#pas#limitative,#et#mon# vœu#le#plus#cher#est#qu’en#2014#une#équipe#au#moins#puisse#prendre#la#responsabilité#d’un#sujet.#Elle# serait#assurée#du#soutien#sans#faille#de#notre#bureau,#et#j’espère#de#beaucoup#d’entre#vous.#

Une#autre#activité#de#notre#association#se#développe#régulièrement,#il#s’agit#de#notre#participation#aux# rencontres#aéronautiques#de#Gimont#qui#se#tiennent#début#octobre.#Bernard#Adès#nous#y#a#représentés,# et#a#pu#constater#le#dynamisme#de#cette#manifestation#qui#permet#de#nombreuses#rencontres.# # En# ce# qui# concerne# la# défense# de# nos# intérêts# matériels,# je# reste# en# contact# avec# l’Union# des# Hauts# fonctionnaires# retraités.# Il# est# clair# que# les# retraités# seront# appelés# à# contribuer# pour# leur# part# au# redressement# financier# de# notre# pays,# mais# il# me# semble# essentiel# d’une# part# de# maintenir# une# règle# commune# pour# l’indexation# des# retraites# du# secteur# privé# et# des# pensions# de# la# fonction# publique,# d’autre#part#d’éviter#toute#réforme#introduisant#un#écart#majeur#sur#les#pensions#actuellement#versées,# ou#entre#les#règles#appliquées#et#celles#que#les#futurs#retraités#pouvaient#escompter#au#cours#de#leurs# dernières#années#de#carrière.# # Nous#n’avons#pas#pu#réaliser#cette#année#un#certain#nombre#de#nos#projets#:# B déplacement#à#la#DGAC#du#siège#de#notre#association#;# B modification#de#nos#statuts.# B information#systématique#sur#les#expositions,#et#manifestations#ouvertes#au#public#au#siège#de#la# DGAC.# # Je#n’ai#en#effet#pas#pu#consacrer#à#ces#sujets#tout#le#temps#qui#aurait#été#nécessaire.#Je#conserve#l’espoir#de# pouvoir#les#faire#aboutir#en#2014.# # Ceci#me#conduit#à#évoquer#le#fonctionnement#interne#de#notre#association.#Dans#l’attente#de#la#mise#à# jour#des#statuts#nous#maintenons#la#liste#des#membres#du#bureau,#élu#pour#trois#ans#en#2012,#cependant# certains#d’entre#nous#qui#ont#beaucoup#payé#de#leur#personne#ont#souhaité#prendre#un#peu#de#recul.# Kim# Nguyen# a# transmis# ses# fonctions# pour# l’association# à# Michel# Calvet,# et# Philippe# Gufflet# souhaite# transmettre#ses#diverses#fonctions,#sauf#celle#de#trésorier#qu’il#accepte#de#conserver#un#an#de#plus.#Nous# nous#les#répartirons#à#l’intérieur#du#bureau,#et#ferons#peutBêtre#appel#à#des#bonnes#volontés#nouvelles.# # En# ce# qui# concerne# les# trois# délégués# territoriaux# que# j’avais# désignés# en# 2012,# Michel# Boutourlinsky# pour#le#territoire#de#la#DSAC#SO,#Bernard#Adès#pour#celui#de#la#DSAC#Sud,#et#JeanBRobert#Bauchet#pour# la#DSAC#SE,#je#pense#que#des#progrès#restent#à#faire#pour#les#associer#plus#étroitement#aux#travaux#du# bureau,#mais#je#souhaite#également#que#nos#collègues#de#province#n’hésitent#pas#à#leur#transmettre#des# demandes#et#des#informations.## # Nous#avions#l’an#dernier#constitué#une#petite#équipe#dirigée#par#Michel#Socie#pour#proposer#une#mise#à# jour# des# statuts# de# notre# association.# Michel# m’a# informé# qu’il# n’avait# pas# réussi# à# trouver# une# date# convenant# à# tous# les# participants# pour# lancer# ces# travaux,# et# que# son# absence# de# plus# en# plus# systématique# de# Paris# ne# lui# permettait# pas# de# poursuivre# cette# tâche.# J’ai# donc# pris# sur# moi# de# vous# proposer# une# mise# à# jour# aussi# simple# que# possible# des# statuts# pour# refléter# l’ouverture# de# notre# association,#et#la#disparition#du#corps#des#IAC,#ainsi#que#quelques#modifications#visant#essentiellement#à# simplifier#notre#fonctionnement.#Ce#projet#qui#vous#a#été#diffusé#avec#la#convocation#à#notre#AG#a#déjà# suscité# un# certain# nombre# de# commentaires# et# sera# soumis# au# vote# de# l’assemblée# générale# extraordinaire#qui#succèdera#à#l’assemblée#générale#ordinaire.#Cette#assemblée#se#tiendra#conformément# aux# statuts# actuels# si# son# quorum# est# atteint.# Si# ce# n’est# pas# le# cas# nous# déciderons# de# renvoyer# éventuellement#ce#vote#à#une#date#ultérieure.#

B#2#B# # A#la#suite#de#notre,#ou#de#nos#assemblées#générales,#Maxime#Coffin#a#accepté#de#nous#faire#un#exposé#sur# un#sujet#de#grande#actualité,#et#promis#à#un#développement#spectaculaire,#celui#des#utilisations#civiles# des#drones.#Je#tiens#à#le#remercier#tout#particulièrement#de#nous#consacrer#ainsi#un#peu#de#son#temps#que# je#sais#très#précieux.# # Mais#je#tiens#surtout#à#remercier#le#Directeur#Général#de#l’Aviation#Civile#Patrick#Gandil#pour#l’intérêt# qu’il#porte#à#notre#association,#et#pour#le#soutien#matériel#et#moral#de#ses#services.#Je#veux#notamment# remercier# la# directrice# de# # son# Cabinet# Odile# Cherel# qui# le# représentera# aujourd’hui,# ainsi# que# les# membres# de# la# mission# mémoire,# tout# particulièrement# Joël# Vergne,# qui# a# le# don# d’aplanir# tous# les# obstacles.# # # Le#Président# # # # # # JeanBFrançois#Vivier# #

B#3#B#

*,$&5(67$7876Ғ $*GXPDUVDQQH[H Première mise à jour des statuts datant de la création de l'association $57L&/(

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts, personnes physiques ou morales, une Association régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle est dénommée - GIACRE – Groupement des ingénieurs et cadres supérieurs de l’aviation civile retraités. Elle succède au Groupement des Ingénieurs de l’Aviation Civile Retraités

$57,&/(

Objet : l’Association a pour but, de : - renforcer la solidarité et le soutien mutuel de ses membres - veiller aux intérêts moraux et matériels de ses membres - organiser des manifestations, et publier des ouvrages en rapport avec la mémoire de l’aviation civile.

$57,&/(

Siège et durée

Le siège de l'Association est fixé à :

Direction Générale de l’Aviation Civile 50 rue Henry Farman 75720 Paris Cedex 15

Il pourra être transféré dans tout autre endroit par simple décision du Bureau. La durée de l'Association est illimitée.

$57,&/(

Composition :

1- membres fondateurs 2- membres actifs 3- membres bienfaiteurs et sympathisants 4- membres d’honneur

0HPEUHVIRQGDWHXUV

Les membres fondateurs sont ceux qui ont fondé le GIACRE. Ils sont membres de l’Association pour la durée de l'Association et dispensés de cotisation.

0HPEUHVDFWLIV

Pour être membre actif de l’Association, Il faut :

- avoir pendant au moins cinq ans exercé une fonction de direction au sein des services de l’administration de l'Aviation Civile, ou bien après avoir été recruté ou en fonction dans ces services, avoir exercé pour au moins la même durée des fonctions de direction au sein d’administrations, établissements publics, ou entreprises en relation directe avec l’aviation civile ; - être retraité

- payer une cotisation annuelle ; - prendre part à la vie légale de l’Association.

Leur adhésion est soumise à l’avis du Bureau.  0HPEUHVELHQIDLWHXUVHWV\PSDWKLVDQWV

Les membres bienfaiteurs sont les personnes qui versent une cotisation supérieure à celle fixée pour les membres actifs. Les membres sympathisants désirant aider l'Association par un don ne participent pas à la vie légale de l'Association mais aident à sa promotion.

0HPEUHVG KRQQHXU

Le titre de membre d'honneur peut être décerné par l'Assemblée Générale sur proposition du Bureau à des personnalités ayant rendu d'importants services à l'Association ou ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de celle-ci. Ils sont dispensés du droit d'entrée et de cotisation. Le titre de président d’honneur peut être conféré par l’Assemblée Générale à un ancien président de l’Association ;

'LVSRVLWLRQVFRPPXQHV

a) Les membres actifs s'engagent à faciliter et à participer bénévolement au bon fonctionnement de l'Association en fonction de leurs possibilités et de leurs compétences.

b) Aucun membre de l'Association, à quelque titre qu'il en fasse partie - n'est personnellement responsable des engagements contractés par l'Association.

c) Par le fait même de leur adhésion à l'Association, les membres renoncent à tout recours contre l'Association du fait des accidents dont ils seraient victimes.

$57,&/('e0,66,21(75$',$7,21

La qualité de membre se perd par : - la démission - la radiation - le décès

/DGpPLVVLRQ

La démission doit être notifiée par courrier adressé au Président de l’Association.

/DUDGLDWLRQ

La radiation est prononcée sur avis du Bureau pour inobservation des objectifs de l'Association. Le Bureau statue après avoir entendu les explications que le membre visé sera appelé à lui fournir.

$57,&/(5(66285&(6

Les ressources de l'Association comprennent:

1) Le montant des droits d'entrée et de cotisations. Ceux-ci sont fixés par l'Assemblée Générale ordinaire sur proposition du Bureau ;

2) Les subventions de l'Etat et des collectivités locales et de leurs établissements publics ;

3) Les remboursements de frais ;

4) Le produit de l’organisation de manifestations, la publication d’ouvrages, et plus généralement toutes ressources autorisées par la loi.

5) Seules les ressources propres de l'Association lui permettent de faire face à ses engagements.

$57,&/(&2037(6

Il est tenu au jour le jour une comptabilité des deniers par recette et par dépense. Il est également tenu une comptabilité faisant apparaître annuellement le compte d'exploitation, le résultat de l'exercice et le bilan.

$57,&/()21'6'(5e6(59(&2175Ð/(

Il est constitué un fonds de réserve sur lequel est versée chaque année en fin d'exercice la partie des excédents des ressources qui n'est pas nécessaire à l'Association pour son fonctionnement pendant le premier semestre de l'exercice suivant.

Le montant et la composition du fonds de réserve peuvent être modifiés par le Bureau.

$57,&/()21&7,211(0(17

L'Association est administrée par un Bureau composé de 4 membres au moins et 10 au plus choisis parmi les membres actifs. Le Bureau est élu au scrutin secret au cours d’une Assemblée Générale pour une durée de trois ans.

Le Bureau est renouvelable tous les trois ans. Il détermine avant l'Assemblée Générale les conditions dans lesquelles seront reçues les candidatures au Bureau.

Les membres sortants du Bureau sont rééligibles.

Le Bureau a la faculté de pourvoir, en cas de vacance, au remplacement par cooptation des membres ayant dû cesser leur activité. Dans ce cas, les membres cooptés le seront pour le temps d'exercice restant à accomplir jusqu’à la prochaine Assemblée Générale ordinaire. Au cours de cette assemblée cette cooptation sera ratifiée, ou un nouveau membre élu pour la durée du mandat restant à couvrir.

Pour être éligible au Bureau, un membre de l'Association doit être adhérent depuis un an au moins.

$57,&/(%85($8

Le Bureau est élu au scrutin secret et à la majorité relative, par l'Assemblée Générale ordinaire.

Le Bureau est composé au minimum de :

- 1 Président - 1 vice-Président - 1 Trésorier

- 1 Secrétaire

Le Bureau élu attribue ces fonctions à certains de ses membres. Il peut définir d’autres fonctions. Il répartit les tâches entre membres du Bureau, et peut également désigner des correspondants territoriaux membres du Bureau, ou non membres du Bureau.

Le Bureau est l'organisme d'exécution de l'Assemblée Générale dont il détient tous les pouvoirs, sauf limitation expresse. Il se réunit sur convocation du Président chaque fois que les circonstances l'exigent.

L'Association est représentée en justice et dans tous les actes de la vie civile par son Président ou à défaut par tout membre du Bureau habilité à cet effet par l'Assemblée Générale.

Le Président ordonne les dépenses dans le cadre du budget et peut déléguer à cet effet ses pouvoirs à tout membre du Bureau sauf au trésorier. Il ouvre les comptes courants bancaires ou postaux. En cas d'absence ou d'empêchement, il est de plein droit suppléé en tous ses pouvoirs par les vice-présidents.

Le Président signe les convocations, les procès-verbaux de toutes les séances du Bureau et des Assemblées. Il est en outre chargé de la conservation des archives.

Le Trésorier (ou son adjoint) est chargé de tout ce qui concerne la question du patrimoine de l'Association. Il effectue tous les encaissements et tous paiements, tient la comptabilité des opérations qu'il effectue et en rend compte à l'Assemblée Générale annuelle.

$57,&/($66(0%/e(*e1e5$/(

Elle comprend les membres actifs à jour de leur cotisation pour l’année écoulée.

Elle est convoquée avec un préavis de 21 jours au moins. Les membres désireux de voir traiter par l'Assemblée Générale des questions complémentaires devront en aviser le Président par écrit dans les trois jours qui suivent la réception de la convocation.

Elle est présidée en principe par le Président de l'Association, mais ce dernier peut désigner un président particulier de séance.

Toute discussion d'ordre personnel est interdite lors des assemblées.

$57,&/($66(0%/e(*e1e5$/(25',1$,5(

L'Assemblée Générale Ordinaire a lieu une fois par an, de préférence au cours du premier trimestre de l'année civile L'Assemblée entend le compte rendu des opérations de l'année et de la situation financière et morale. Elle approuve les comptes de l'exercice clos et vote le budget de l'exercice suivant, délibère sur toutes les questions mises à l'ordre du jour et nomme si nécessaire des commissaires aux comptes. L'Assemblée ne peut valablement délibérer que si elle réunit un quart au moins des membres la composant. Si cette proportion n'est pas atteinte, l'Assemblée Générale est convoquée à nouveau dans un délai d’un mois et peut alors délibérer valablement quel que soit le nombre des membres présents. L’Assemblée Générale ordinaire procède lorsque c’est nécessaire (fin de mandat, ou poste vacant) à l’élection de nouveaux membres du bureau. Des Assemblées Générales ordinaires peuvent être réunies exceptionnellement à l'initiative du Président, à l'effet de prendre des décisions lorsque l'urgence du problème en jeu ne permet pas d'attendre l'Assemblée Générale ordinaire annuelle.

$57,&/($66(0%/e(*e1e5$/((;75$25',1$,5(

L'Assemblée Générale Extraordinaire peut être convoquée à toute époque de l'année par le Président de l'Association (ou sur proposition de la majorité des membres du Bureau ou sur demande écrite du tiers des membres actifs), sur l'ordre du jour précisé, et dans un délai maximum d'un mois.

Pour délibérer valablement en Assemblée Générale Extraordinaire, les membres présents et représentés disposant du droit de vote devront constituer au moins la moitié de l'ensemble des membres actifs.

Si cette proportion n'est pas atteinte, l'Assemblée Générale Extraordinaire est convoquée à nouveau. Elle peut cette fois délibérer valablement quel que soit le nombre des membres présents.

L'Assemblée Générale Extraordinaire peut apporter toute modification qu'elle souhaite aux statuts de l'Association.

Elle peut en outre ordonner sa dissolution ou sa fusion avec toute autre association poursuivant un objet similaire.

$57,&/(',6326,7,216&20081(6$8;5e81,216

D 3URFqVYHUEDX[

Les délibérations des Assemblées Générales, tant Ordinaires qu'Extraordinaires sont consignées par le Président de séance et le secrétaire de séance, établies sans blancs ni ratures, sur des feuilles numérotés et conservés au siège de l'Association.

E 'pFLVLRQV

Les décisions des Assemblées Générales s’imposent à tous les membres.

$57,&/(',6326,7,216',9(56(6

0RGLILFDWLRQGHVVWDWXWV

Les présents statuts ne peuvent être modifiés qu'au cours d'une Assemblée Générale Extraordinaire convoquée spécialement à cet effet.

Dans les tous les cas, les statuts ne peuvent être modifiés qu'à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés disposant du droit de vote.

'LVVROXWLRQ

L'Assemblée Générale Extraordinaire appelée à se prononcer sur la dissolution de l'Association et convoquée à cet effet par le Président doit comprendre au moins la moitié des membres actifs plus un présents ou représentés.

Si cette proportion n'est pas atteinte, l'Assemblée Générale est convoquée à nouveau, et cette fois, elle peut valablement délibérer quel que soit le nombre des membres présents.

Dans tous les cas, la dissolution ne peut être votée qu'à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés ayant le droit de vote.

En cas de dissolution, l'Assemblée Générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de l'Association. Elle attribue l'actif net à un ou plusieurs établissements analogues.

5qJOHPHQWLQWpULHXU

Le Président est habilité, si cela paraît nécessaire, à établir et diffuser par tout moyen adapté un « règlement intérieur » qui sera applicable dès son approbation par une Assemblée Générale ordinaire. Ce règlement intérieur aura, dès sa diffusion, force obligatoire à l'égard de tous les membres de l'Association.

Ce règlement est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts notamment ceux qui ont trait à l'administration interne à l'Association et à l'utilisation du matériel.

Le règlement intérieur ne peut être en aucun cas opposé aux statuts.

$57,&/(±$'+e6,21$'¶$875(6$662&,$7,216

L'Association, peut sur décision du Bureau adhérer à d'autres associations. Cette décision devra être ratifiée par l’Assemblée Générale ordinaire suivante.

$57,&/(6859(,//$1&(

Le Président de l'Association est responsable du respect des procédures administratives applicables aux Associations, y compris de celles pouvant résulter des modifications de leurs statuts notifiées par les autorités préfectorales.

Les registres de l'Association et les pièces de comptabilité doivent être présentés à toute réquisition des autorités préfectorales.

$57,&/(5(63216$%,/,7e6',9(56(6

En aucun cas, les membres du Bureau et tout autre organisme de l'Association ne seront responsables des accidents qui pourraient survenir aux membres de l'Association.

À Paris, le 25 mars 2014

Jean François VIVIER Claude LABBE

Président du GIACRE Membre du bureau

GROUPEMENT DES INGÉNIEURS ET CADRES SUPÉRIEURS DE L’AVIATION CIVILE RETRAITÉS ANNEXE%5'

Budget'2014' Vue$générale$de$la$réunion$

Présenta1on$du$ rapport$moral$par$ Jean5François$Vivier$

Exposé$de$Maxime$Coffin$ Sur$les$drones$