1961-62-Rapport-Annuel.Pdf
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
LJ3 CONSEIL DES ARTS DU CANADA-CINQUIÈME RAPPORT ANNUEL 1961-1962 L‘ . des @xsi62ités nouvelles commencent à se dessiner” Le Conseil des“Arts du Canada CINQUIÈME RAPPORT ANNUEL 19614962 LE CONSEIL DES ARTS DU CANADA Patron d’honneur Au très honorable premier ministre du Canada, Ottawa, Canada. Monsieur le premier ministre, Conformément à l’article 23 de la Loi sur le Conseil des Arts du Canada (5-6 Elisabeth II, 1957, chapitre 3), j’ai l’honneur de vous soumettre, au nom de mon prédécesseur, le rapport annuel du Conseil des Arts du Canada pour l’année financière qui s’est terminée le 31 mars 1962. Veuillez agréer, monsieur le premier ministre, l’expression de mes sentiments dévoués. Le président, Le 30 juin 1962. TABLE DES MATIÈRES Page Avant-propos 1 PREMIÈRE PARTIE: La Caissededotation Les Arts 3 Introduction 3 Le théâtre L’opéra : Le ballet 12 Stanley House: un foyer d’artistes créateurs 15 Les périodiques 16 Le Conseil des Arts du Québec 21 Orchestres symphoniques 22 Récapitulation 24 Les humanités et les sciences sociales 31 Bourses d’études et bourses de recherches 32 Recherche 34 Aide à la publication de travaux 35 Aide aux universités 35 Service d’information 38 Commission nationale canadienne pour I’Unesco 40 Introduction 4o Comités 4o Le projet majeur Orient-Occident 41 Le programme international et son application 42 Annonce et mise en oeuvre du programme 46 Le Service Universitaire Canadien Outre-mer 47 Relations avec le siège de 1’Unesco (Paris) 48 Finances 49 Le Canada et 1’Unesco 49 Conclusion 5’ Perspectives financières 5’ DEUXIÈME PARTIE: Caisse des subventions de capital aux universités Admissibilité 56 Subventions accordées 57 TROISIÈME PARTIE :Finances Caisse de dotation 58 Les placements depuis cinq ans Caisse des subventions de capital aux universités 52 Rapport de 1’Auditeur général 64 Bilan 65-66 Caisse de dotation - Etat des revenus, des dépenses et des excédents 67 QUATRIÈME PARTIE : orgUT2iSUtiOTZ Réunions 68 Les organismes qui collaborent avec le Conseil 68 Prix du gouverneur général 68 Médaille du Conseil des Arts du Canada 69 CINQUIÈME PARTIE : Section I (a) Programme de bourses 70 Section I (b) Bourses octroyées à des particuliers pour l’année 1962-r 963 7’ Section I (c) Dons de bourses administrées par le Conseil des Arts du Canada 106 Section 2 Subventions accordées à des particuliers pour des travaux spéciaux ‘07 Section 3 Subventions accordées à des institutions II2 Section 4 Liste des conférenciers invités ‘34 Section 5 Représentation du Canada à des conférences, festivals et concours internationaux 138 Section 6(a) Commission nationale canadienne pour I’Unesco - Comités I g6 I-I 962 142 Section 6(b) Commission nationale canadienne pour 1’Unesco - Enquêtes ‘43 Section 6(c) Commission nationale canadienne pour 1’Unesco - Délégations canadiennes aux conférences internationales de I’Unesco, I 961-1962 ‘44 Section 6(d) Commission nationale canadienne pour 1’Unesco - Subventions pour l’annonce et la mise en oeuvre du programme I g6 I - I 962 ‘47 Section 6(e) Commission nationale canadienne pour I’Unesco - Membres de la Commission 148 Section 6(f) Commission nationale canadienne pour I’Unesco - Organismes de coopération ‘55 Section 6(g) Commission nationale canadienne pour 1’Unesco - Comité du programme - Les groupes consultatifs ‘57 Section 7 Dons 160 Section 8(a) Caisse des subventions de capital aux universités - Liste des titres au 31 mars 1962 161 Section 8(b) Caisse de dotation - Liste des titres au 3 I mars 1962 162 Avant-propos DANS CHACUN de nos quatre premiers rapports annuels, nous avons pré- senté au gouvernement et au public un simple compte rendu des événe- ments de l’année, dans lequel nous insérions, quand cela nous paraissait utile, des commentaires et des explications. Le Conseil a cinq années d’existence, et nous croyons que ces années nous ont valu suffisamment d’expérience pour que osions aujourd’hui tourner nos regards vers l’avenir. Nos ambitions sont modestes, et nous ne prétendons pas distinguer avec précision les moindres collines, les moindres flaques d’eau qui bordent la route que nous serons appelés à parcourir d’ici quelques années. Il nous paraît cependant raisonnable de vouloir discerner au moins quelques-uns des traits les plus saillants du paysage. Loin de nous l’idée de nous ériger en prophètes, ou de vouloir sou- mettre l’avenir des arts, des humanités et des sciences sociales au Canada à un plan directeur. Nos visées sont plus simples: saisir le plus exacte- ment possible le sens des événements, jeter un léger supplément de lu- mière sur des problèmes qui ont déjà commencé à se dessiner, et signaler des besoins qui, déjà, commencent à se faire sentir. Nous espérons que ce modeste effort de prévoyance sera utile au public comme au gou- vernement, et donnera une saveur particulière au rapport du Conseil des Arts du Canada pour l’année I g6 I -I 962. Nous ne perdons pas de vue que notre premier devoir est de rendre compte de notre activité depuis le ver avril I 961, Cette année, nous avons en grande partie, mais non entièrement, relégué cet élément in- dispensable du rapport à la cinquième partie, où l’on trouvera la liste détaillée de toutes les subventions et de toutes les bourses versées à des particuliers et à des organismes. Pour ceux qui ne seraient pas encore très au courant de l’organisation du Conseil des Arts, rappelons que l’activité du Conseil procède de deux grands programmes dont chacun est financé par une caisse distincte. Il y a la Caisse de dotation, dont les revenus annuels servent à financer un vaste programme de bourses d’é- tudes et de recherches destinées aux particuliers, ainsi qu’un programme de subventions à divers genres d’institutions - orchestres, théâtres, bal- lets, galeries d’art, conseils ou instituts de recherche et ainsi de suite - et à assurer le fonctionnement de la Commission nationale canadienne 1 pour 1’Unesco; il y a aussi la Caisse des subventions de capital aux univer- sités, dont l’objet est d’aider nos universités à construire des immeubles destinés à l’enseignement des arts, des humanités et des sciences sociales. On trouvera dans la première partie ce que nous avons à dire sur les humanités, les sciences sociales, les arts et la Commission nationale ca- nadienne pour YUnesco, selon l’optique que nous venons de définir. Les titres des autres parties du rapport indiquent sans ambiguïté ce qu’elles renferment. La cinquième partie fournit les autres renseignements né- cessaires pour donner une vue complète de notre activité. CLAUDE BISSELL le 14 avril 1962 Président 2 PREMIÈRE PARTIE: La Caissede dotation LES ARTS Introduction Nous disions dans l’avant-propos que jusqu’ici, nos rapports sur les arts ont considéré surtout le passé. Cette année, nous voulons mettre l’ac- cent sur l’avenir. Du moins essaierons-nous de mesurer le paysage qui nous entoure en conservant la perspective de l’avenir. Car au Canada, les arts sont comme un jardin: leur croissance est saisonnière. Ayant mis tant de soin à cultiver notre jardin et à y semer de la bonne graine, nous n’allons pas nous étonner d’y voir apparaître des fleurs. Bien sûr, elles connaîtront, ici et là, des flétrissures. Mais qui sait si le temps des lilas ne nous réserve pas une floraison inaccoutumée ou si, par la complicité du vent et le miracle d’une semence vagabonde, nous n’allons pas, comme le Petit Prince, voir soudain apparaître devant nous, venue d’une autre planète, la fleur unique au monde? Chose certaine, notre jardin n’est plus, comme l’univers de Hamlet, une terre à l’abandon “où l’ivraie monte en graine, et qu’envahissent la puanteur et la vulgarité.” Bref, nous croyons devoir, cette année, regarder moins aux plates- bandes en culture, et songer davantage à l’aménagement du terrain. Dans certains arts, des possibilités nouvelles commencent à se dessiner, et comme nous sommes bien placés pour les observer, il nous a paru opportun d’en parler. Cela ne suffit pas, malheureusement, pour qu’elles se réalisent, et nos moyens ne nous permettent guère en ce moment d’ac- corder notre plein appui à tous les projets que nos artistes nous parais- sent capables de mener à bien. Nous aurons eu, en tout cas, l’élégance de voir clair. Le théâtre La Conférence canadienne sur les arts, tenue au Centre O’Keefe de Toronto en mai I g6 I , grâce à l’admirable travail d’organisation de M. Alan Jarvis et d’une poignée d’auxiliaires, a fourni au Conseil l’occasion de rencontrer en un même lieu des représentants des milieux artistiques de tout le pays. Pendant les deux jours qui ont précédé la Conférence, des fonctionnaires du Conseil, avec le président et quelques-uns des membres, se sont enfermés loin du brouhaha des préparatifs, avec des personnalités du monde des lettres, des arts plastiques, du théâtre et de la musique, venues assister à la Conférence. Il s’agissait de procéder à 3 un examen critique de notre programme, de recueillir des idées neuves et d’esquisser des plans pour l’avenir. C’est dans le domaine du théâtre que ces échanges ont été le plus fructueux. Depuis assez longtemps déjà, le Conseil se préoccupe du manque de bon théâtre professionnel dans plusieurs villes canadiennes qui devraient pouvoir faire vivre une troupe. Si l’on excepte une ou deux expériences passagères, il n’y a pas eu ces derniers temps de troupes professionnelles bien établies hors de Montréal, Toronto, Stratford et Winnipeg. Les autres villes ne peuvent guère compter que sur la “gloire incertaine” des troupes de tournée.