Nicolas Sarkozy

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Nicolas Sarkozy, au sommet du Parti populaire européen, le 28 octobre 2010. Fonctions Membre du Conseil constitutionnel français En fonction depuis le 15 mai 2012

Président Jean-Louis Debré 23e président de la République française 16 mai 2007 – 15 mai 2012 (4 ans, 11 mois et 29 jours)

Élection 6 mai 2007

Premier ministre François Fillon

Prédécesseur Jacques Chirac

Successeur François Hollande Ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire 2 juin 2005 – 26 mars 2007

Président Jacques Chirac

Gouvernement Dominique de Villepin

Prédécesseur Dominique de Villepin Successeur François Baroin

Président de l’UMP 28 novembre 2004 – 14 mai 2007

Prédécesseur Alain Juppé

Successeur Jean-François Copé

Président du conseil général des Hauts-de-Seine 1er avril 2004 – 14 mai 2007

Prédécesseur Charles Pasqua

Successeur Patrick Devedjian Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie 31 mars 2004 – 29 novembre 2004

Président Jacques Chirac

Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III

Prédécesseur Francis Mer

Successeur Hervé Gaymard

Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales 7 mai 2002 – 30 mars 2004

Président Jacques Chirac Jean-Pierre Raffarin I Gouvernement Jean-Pierre Raffarin II

Prédécesseur Daniel Vaillant

Successeur Dominique de Villepin Président du RPR (par intérim) 16 avril 1999 – 4 décembre 1999

Prédécesseur Philippe Séguin

Successeur Michèle Alliot-Marie

Ministre de la Communication 19 juillet 1994 – 11 mai 1995

Président François Mitterrand

Gouvernement Édouard Balladur

Prédécesseur Alain Carignon

Successeur Catherine Trautmann (indirectement)

Porte-parole du gouvernement 30 mars 1993 – 19 janvier 1995

Président François Mitterrand

Gouvernement Édouard Balladur

Prédécesseur Louis Mermaz

Successeur Philippe Douste-Blazy

Ministre du Budget 30 mars 1993 – 11 mai 1995

Président François Mitterrand

Gouvernement Édouard Balladur

Prédécesseur Martin Malvy

Successeur François d’Aubert

Maire de Neuilly-sur-Seine 29 avril 1983 – 7 mai 2002

Prédécesseur Achille Peretti

Successeur Louis-Charles Bary Biographie Nom de naissance Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa Date de naissance 28 janvier 1955 (58 ans) Lieu de naissance Paris, XVIIe arrondissement ()

Nationalité Française UDR (1974-1976) Parti politique RPR (1976-2002) UMP (depuis 2002) Marie-Dominique Culioli (1982-1996) Conjoint Cécilia Ciganer-Albéniz (1996-2007) Carla Bruni Tedeschi (depuis 2008) Pierre Sarkozy Jean Sarkozy Enfants Louis Sarkozy Giulia Sarkozy

Diplômé de Université Paris-X

Profession Avocat 1

Religion Catholicisme

Président de la République française

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Nicolas Sarközy de Nagy-BocsaN 1, dit Nicolas Sarkozy [ni.kɔ.la saʁ.kɔ.zi] ( Écouter)N 2, né le 28 janvier 1955 à Paris, est un avocat et homme d'État français. Il est président de la République française de 2007 à 2012.

Avocat de profession, il occupe entre les années 1980 et 2010, les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, député des Hauts-de-Seine, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication ou encore de président par intérim du Rassemblement pour la République (RPR). À partir de 2002, il est notamment ministre de l'Intérieur, ministre de l'Économie et des Finances et président du conseil général des Hauts- de-Seine ; il est alors l'un des dirigeants les plus en vue de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), dont il devient le président en 2004.

Il remporte l'élection présidentielle de 2007 avec 53,06 % des suffrages exprimés au second tour, face à la candidate socialiste Ségolène Royal. Son mandat de président de la République française est marqué, entre autres, par une rupture de style par rapport à ses prédécesseurs, par plusieurs réformes comme celle des universités en 2007 ou des retraites en 2010, et par l'impact de grands événements internationaux tels que la « Grande Récession » et la crise de la dette dans la zone euro. Candidat à sa réélection à l'élection présidentielle de 2012, il recueille 48,36 % des votes exprimés au second tour, où il est battu par le candidat socialiste François Hollande.

Depuis son départ de la présidence, il est membre de droit du Conseil constitutionnel.

Sommaire

 1 Famille et vie privée  2 Études  3 Carrière professionnelle  4 Débuts en politique  5 Premières responsabilités gouvernementales et « traversées du désert » o 5.1 Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement o 5.2 Soutien à Édouard Balladur et « disgrâce » o 5.3 Dirigeant du RPR et nouvelle « traversée du désert »  6 Une influence grandissante au niveau national o 6.1 Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales o 6.2 Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie o 6.3 Président de l'Union pour un mouvement populaire o 6.4 Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire o 6.5 Campagne présidentielle de 2007  7 Présidence de la République o 7.1 Politique intérieure o 7.2 Politique internationale o 7.3 Élection présidentielle de 2012 et départ de l'Élysée  8 Après l'Élysée  9 Controverses o 9.1 Relations avec les médias o 9.2 Attitude vis-à-vis des électeurs du Front national  10 Détail des fonctions et mandats o 10.1 Fonctions politiques o 10.2 Fonctions locales o 10.3 Fonctions parlementaires o 10.4 Fonctions ministérielles o 10.5 Présidence de la République o 10.6 Fonctions juridiques  11 Distinctions et décorations o 11.1 Décorations officielles o 11.2 En tant que président de la République o 11.3 Décorations humoristiques  12 Dans les arts et la culture populaire o 12.1 Cinéma o 12.2 Télévision o 12.3 Bandes dessinées et albums de caricatures o 12.4 Autres  13 Publications  14 Annexes o 14.1 Bibliographie o 14.2 Articles connexes o 14.3 Liens externes  15 Notes et références o 15.1 Notes o 15.2 Notes sur la bibliographie o 15.3 Références

Famille et vie privée

Article détaillé : Famille Sarkozy.

Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-BocsaN 1 est le fils de Pal Sarközy de Nagy-BocsaN 3, immigré hongrois, et d'Andrée Mallah qui est d'origine française (Rhône-Alpes) par sa mère et juive séfarade (de Salonique, Empire ottoman) par son père. Le couple a deux autres garçons : Guillaume (1951) et François (1959). Après avoir divorcé de sa femme, Pal Sarkozy se remarie trois fois ; de son troisième mariage avec Christine de Ganay naissent deux autres enfants : Caroline (1967) et Olivier (1969)2.

Nicolas Sarkozy s'est marié trois fois et il est père de quatre enfants : Pierre (1985) et Jean (1986), nés de son mariage avec Marie-Dominique Culioli (mariés en 1982, divorcés en 1996), Louis (1997), né de son mariage avec Cécilia Ciganer-Albéniz (mariés en 1996, divorcés en 2007), et Giulia (2011), née de son mariage avec Carla Bruni-Tedeschi (mariés en 2008). Études

Élève du lycée Chaptal (8e arrondissement de Paris), qu'il quitte pour redoubler3 sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau situé rue de Monceau, dans le même quartier, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973.

Étudiant à l'université Paris X Nanterre, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978. L'année suivante, il obtient un Diplôme d'études approfondies en sciences politiques, lors de la deuxième session, avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969 et il entre à l'Institut d'études politiques de Paris section « Pol.Eco.Soc. » dont il sort, en 1981, non diplômé. Selon Catherine Nay, cet échec est probablement dû à une note éliminatoire en anglais malgré d'excellents résultats dans les autres matières. Cependant, il obtient en 1980 un certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA)4,5,6,7.

Il effectue son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention chargé du nettoyage8. Carrière professionnelle

Après sa prestation de serment en 1981, il entre comme stagiaire et devient collaborateur de l'avocat Guy Danet9.

En 1987, il crée à Paris le cabinet « Leibovici - Claude - Sarkozy » en s'associant avec deux autres avocats : Arnaud Claude spécialisé en immobilier qui a notamment récupéré dans sa clientèle la ville de Levallois-Perret dont il règle tous les contentieux d'expropriation, et Michel Leibovici. Parallèlement à cela, Nicolas Sarkozy conduit sa carrière politique.

Entre avril 2005 et janvier 2007, il est président de l'EPAD. Il figure parmi les administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly-sur-Seine, qui gère des immeubles résidentiels.

Il est aussi membre d'honneur du Rotary Club10 de Neuilly et membre du club Le Siècle11, réunissant des personnalités de la « classe dirigeante » française. Débuts en politique

La mairie de Neuilly-sur-Seine.

Déjà membre de l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) dès son arrivée à la faculté, Nicolas Sarkozy adhère à l'Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974. Il milite dès son entrée pour l'élection de Jacques Chaban-Delmas à la présidence de la République. Devenu délégué départemental des jeunes UDR des Hauts-de-Seine, il participe à ce titre au grand congrès de Nice de juin 1975, destiné à rallier Valéry Giscard d'Estaing aux gaullistes, alors majoritaires au Parlement. Dans son premier discours, prononcé pourtant bien après ceux des ténors du parti, il est longuement ovationné et remarqué entre autres par Charles Pasqua et Jacques Chirac. L'une de ses déclarations marquante est : « Être jeune gaulliste, c'est être révolutionnaire12 ! ».

En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, et devient responsable du parti gaulliste dans la section de Neuilly, puis secrétaire dans la circonscription Neuilly-Puteaux l'année suivante. En 1977 toujours, il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine sur la liste d'Achille Peretti.

Il devient, en 1980, président du comité de soutien des jeunes à la candidature présidentielle de Jacques Chirac en vue de l'élection de 198113.

Le maire de Neuilly-sur-Seine, Achille Peretti, meurt en 1983 d'un arrêt cardiaque lors d'une réception officielle. Nicolas Sarkozy est chargé de préparer la campagne de Charles Pasqua, qui est considéré comme son mentor en politique14 et qui a été le témoin de son premier mariage15. Il prend ce dernier de court en présentant finalement sa propre candidature, expliquant plus tard que « la candidature de Pasqua ne passait pas » et que « ce sont les conseillers municipaux eux-mêmes qui [l]'ont conduit à franchir le pas »16. Après le refus de Jacques Chirac de trancher entre les deux hommes17, Charles Pasqua qui apprend la nouvelle à sa sortie d'hospitalisation15 renonce à se présenter, et Nicolas Sarkozy est élu maire de Neuilly-sur-Seine le 29 avril 1983, face au centriste Louis-Charles Bary. À 28 ans, il devient ainsi l'un des plus jeunes maires de France et signe son premier succès politique majeur.

Il est chargé de mission, de 1987 à mai 1988, pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur18.

Lors de la campagne présidentielle de 1988, il s'engage à nouveau aux côtés de Jacques Chirac et est chargé d'organiser ses grands meetings. Ses relations nouées au niveau local sont mises au service du candidat gaulliste qui lui présente alors sa fille, Claude Chirac, puis Édouard Balladur, avec lesquels il se lie d'amitié. Après la défaite de la droite à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy est élu député de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.

Édouard Balladur au Forum économique mondial de 1987. Premières responsabilités gouvernementales et « traversées du désert »

Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement

Lors de la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, Nicolas Sarkozy est réélu député de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine au premier tour de scrutin, avec 64,9 % des voix. Nommé ministre du Budget dans le gouvernement Édouard Balladur le 30 mars 1993, il cumule cette fonction avec celle de porte-parole de gouvernement19, et commence à se faire connaître du grand public.

À ce poste, il est chargé de préparer le collectif budgétaire pour 1993 puis les lois de finances pour 1994 et 1995. Il y inscrit certaines mesures fiscales comme la suppression définitive de la règle du décalage d’un mois en matière de taxe sur la valeur ajoutée et la réduction de treize à sept du nombre des tranches barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Il hérite également de la mission de réduire le déficit budgétaire afin de mettre la France en conformité avec les critères de convergence prévus par le traité de Maastricht sur l’union économique et monétaire, entré en vigueur le 1er novembre 1993. Il prépare ainsi la loi d’orientation quinquennale des finances publiques publiée le 24 janvier 1994. En matière comptable, il est à l'origine des lois des 2 et 27 décembre 1994 créant le code des juridictions financières qui regroupe l'ensemble des dispositions de droit français relatives au jugement des comptes publics, ainsi qu'à la responsabilité des ordonnateurs, tandis qu'un nouveau plan comptable des communes est mis en place par la loi du 22 juin 1994. Enfin, il participe à la politique de privatisation entreprise par le gouvernement avec celle de la Société d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes (SEITA), dépendant de son ministère, le 6 février 1995. L'Imprimerie nationale pour sa part, partie intégrante de l’administration centrale des finances depuis 1910, est transformée par la loi du 31 décembre 1993 en une société anonyme au capital entièrement détenu par l’État20.

Sa notoriété augmente significativement après son intervention fort médiatisée dans la prise d'otages de la maternelle de Neuilly, un fait divers survenu dans la commune dont il est le maire, quelques jours après son entrée au gouvernement. Le 13 mai 1993, Érick Schmitt, alias « Human Bomb », retient en otage 21 enfants dans une classe d'une école maternelle de Neuilly-sur-Seine. Nicolas Sarkozy négocie directement avec « HB », et obtient la libération d'un enfant sous l'œil des caméras. Le preneur d'otages sera ensuite abattu de trois balles dans la tête.

Soutien à Édouard Balladur et « disgrâce »

Lors de l'élection présidentielle de 1995, il préfère Édouard Balladur21 à Jacques Chirac. Il abandonne ainsi son poste de porte-parole du gouvernement pour devenir porte-parole du candidat Balladur. Celui-ci, longtemps favori dans les sondages, est éliminé dès le premier tour, avec 18,58 % des suffrages. Le 5 mai, lors du dernier meeting de Jacques Chirac avant le second tour, Nicolas Sarkozy est sifflé et hué. À la suite de la victoire du maire de Paris, il n'obtient aucun poste ministériel dans le gouvernement Alain Juppé, bien que ce dernier ait évoqué son nom au président. Au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR, le 15 octobre 1995, il est à nouveau conspué. Débute alors une « traversée du désert » qui dure jusqu'en 1997. Pendant l'été 1995, sous le pseudonyme « Mazarin », il publie dans le journal Les Échos une série de lettres intitulées « Les Lettres de mon château » présentées comme la correspondance fictive de Jacques Chirac avec diverses personnalités du monde politique22. Il a attendu 2004 pour reconnaître publiquement qu'il était l'auteur de ces articles23.

Dirigeant du RPR et nouvelle « traversée du désert »

La victoire législative de la « gauche plurielle », en 1997, lui permet de devenir secrétaire général du RPR, dont Philippe Séguin est le président.

À la suite de la soudaine démission de Philippe Séguin de la présidence du parti gaulliste, Nicolas Sarkozy le remplace par intérim, d'avril à décembre 1999. Il conduit alors, conjointement avec Alain Madelin, la liste RPR-DL aux élections européennes de 1999. Ce scrutin est marqué par une sévère défaite pour la droite pro-européenne : la liste qu'il dirige arrive en troisième position avec 12,82 % des suffrages, derrière la liste souverainiste menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13,05 %) et celle du Parti socialiste (21,95 %).

Il annonce sa démission de sa fonction intérimaire de président du RPR le 14 juin 1999N 4, renonce à toute responsabilité au sein du parti et se retire de la politique nationale. Il assiste tout de même, en 2001, au 25e anniversaire de la création du parti gaulliste. Pendant cette période, il rejoint le cabinet d'avocats où il exerce, et publie, en 2001, un ouvrage : Libre. Une influence grandissante au niveau national

La XIIe législature est une période d'ascension pour Nicolas Sarkozy, tant politique – au sein du gouvernement et du parti présidentiel – que médiatique et populaire.

Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales

En 2002, il soutient la candidature de Jacques Chirac, qui est réélu au second tour face à Jean- Marie Le Pen. Alors que Nicolas Sarkozy est donné favori pour le poste de Premier ministre, Jacques Chirac lui préfère Jean-Pierre Raffarin24. Le 7 mai 2002, il est nommé ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, « numéro deux du gouvernement ». Lors des élections législatives de 2002, il est réélu député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine avec 68,78 % des voix au premier tour, étant le député de droite le mieux élu. Il quitte ses fonctions à l'Assemblée nationale pour rester au gouvernement.

À la tête du ministère de l'Intérieur, il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. En quelques mois, sa cote de popularité connaît une hausse importante, passant, dans le baromètre TNS Sofres, de 43 % en mai 2002 à 59 % en mai 200325, ce qui fait de lui la personnalité politique la plus populaire en France. Par contraste avec la période qui a suivi les défaites de 1995 et de 1999, Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation à partir de 2002. Il réalise notamment, dans l'émission 100 minutes pour convaincre, le plus gros score d'audience à l'époque pour une émission politique en 2003, avec plus de sept millions de téléspectateurs26.

Il organise avec Gilles de Robien, ministre des Transports, une politique plus répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Cette politique, dont l'aspect le plus emblématique est la multiplication des radars automatiques sur les routes, sera mise en œuvre sur une période de baisse notable du nombre d'accidentés, suivant une tendance générale à la baisse des accidents mortels en Europe

Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM), initiée en 1999 par Jean-Pierre Chevènement, et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.

Par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, complétée par la Loi Perben II, le fichage ADN, instauré en 1998 et limité à l'origine aux délinquants sexuels, a été étendu à toute personne soupçonnée d'un quelconque délit (sauf délit d'initié ou financier). Cette loi a notamment permis le fichage génétique de faucheurs d'OGM, d'étudiants anti-CPE27. Les personnes refusant de se laisser ficher risquent jusqu'à 15 000 € d'amende et un an de prison.

Dès 2003, Sarkozy défend aussi le principe des peines plancher, importé des États-Unis28. Mais le garde des Sceaux, Dominique Perben, s'opposait alors à cette mesure, contraire selon lui au « principe d'individuation de la peine », et donc anti-constitutionnelle28. En raison des débats au sein de la majorité UMP, une mission parlementaire, présidée par Pascal Clément, alors président de la commission des lois, était créée en mars 200428. Nommé garde des Sceaux en juin 2005, Clément défendit lui-même le projet de loi soutenu par Sarkozy, mais sans retenir le principe des peines plancher28. Celui-ci n'a donc pas été instauré par la loi du 12 décembre 2005 sur la récidive des infractions pénales, mais seulement après l'accession à la présidence de Sarkozy, par la loi Dati de décembre 200728.

Malgré sa connaissance du tissu social corse grâce à ses liens familiaux29, sa politique dans l'île est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, à l'issue du référendum local en date du 6 juillet 2003 (51 % de « non », 49 % de « oui »). Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum29. Nicolas Sarkozy déclare le soir de l'arrestation que « La police française vient d'arrêter Yvon Colonna (sic), l'assassin du préfet Érignac »30, ce qui lui vaut des reproches pour atteinte à la présomption d'innocence et des poursuites judiciaires d'Yvan Colonna, qui sont reportées en raison de l'immunité de Nicolas Sarkozy, devenu président de la République31. Colonna est finalement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour la troisième fois en juin 2011.

Nicolas Sarkozy fait de la lutte contre la recrudescence d'actes antisémites en France une de ses priorités. Son action contre l'antisémitisme est saluée par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la Tolérance en 2003 et le consistoire central israélite de France, l'institution administrant le culte israélite en France, saluera « l'extrême sévérité » dont a fait preuve Nicolas Sarkozy dans la répression des actes antisémites32.

Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie

Nicolas Sarkozy est nommé ministre d'État, de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, à la suite du remaniement ministériel de mars 2004. Il axe dans un premier temps sa politique sur la réduction du déficit33 et annonce en 2005 le respect par la France du pacte de stabilité, avec un déficit de 2,9 % du PIB.

Au niveau industriel, il fait passer la participation de l'État de 50,4 à 41 % du capital de France Télécom en septembre 2004, conclut le changement de statut d'EDF et GDF, et annonce la privatisation partielle du groupe Areva. Dans le secteur privé, il fait intervenir l'État pour empêcher le dépôt de bilan du groupe Alstom et favorise la fusion Sanofi / Aventis face à Novartis. Ces interventions de l'État français dans le marché aux dépens d'intérêts allemands34 irritent les dirigeants allemands35. Il dénonce également les hausses de prix dans la grande distribution ou les banques, et signe des accords avec les professionnels concernés. Ces accords sont contestés lors de leur signature par les syndicats36, puisque selon eux, ils ont eu pour conséquence la réduction de postes administratifs et d'encadrement avec la suppression éventuelle de nombreux postes entre 2005 et 2007.

Le bilan de son activité de ministre de l'Économie est contrasté. Si d'après lui les prix des articles vendus en grandes surfaces ont été réduit de 2 % en moyenne, selon l'observatoire professionnel ECR-IRI, les prix ont baissé effectivement de 1,76 % de juin à novembre 2004, « reflétant visiblement l'accord de baisse de 2 % des prix des grandes marques conclu en juin »37.

« Pour relancer la croissance », il a lancé l'exonération des donations jusqu'à 20 000 euros à chaque enfant et petit-enfant (mesure du 10 juin 2004 au 31 mai 2005). Cette mesure, à l'origine temporaire, a été finalement prolongée et amplifiée jusqu'au 31 décembre 200538. Son engagement à ne pas privatiser EDF-GDF39 n'a pas été tenu. Un an plus tard, le ministre de l'Économie du gouvernement Dominique de Villepin (dans lequel il est ministre de l'Intérieur), cherche à céder des parts de GDF en vue de sa fusion avec Suez, et Nicolas Sarkozy, en tant que chef de file de l'UMP ne donne pas d'instruction contraire à ses parlementaires. Il a aussi procédé à la vente d'une partie des réserves d'or de la banque de France, ainsi que de possessions immobilières.

Président de l'Union pour un mouvement populaire

Nicolas Sarkozy à un sommet du Parti populaire européen, à Rome.

Le 1er septembre 2004, Nicolas Sarkozy déclare officiellement sa candidature à la présidence de l'UMP40 à la suite de la démission d'Alain Juppé, poursuivi pour « prise illégale d'intérêt ». Jacques Chirac, dans son entretien télévisé du 14 juillet 2004, avait néanmoins mis Nicolas Sarkozy en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. À une question à ce propos, le président de la République avait lancé « Je décide, il exécute », phrase mal perçue par les proches de Nicolas Sarkozy.

Lors du congrès du 28 novembre 2004 au Bourget, après avoir été élu président de l'UMP par les militants avec 85,09 % des voix contre 9,10 % à Nicolas Dupont-Aignan et 5,82 % à Christine Boutin41, il déclare : « Je suis prêt comme jamais sans doute je ne l'ai été. Je suis prêt parce qu'au plus profond de moi-même, je sais que la France ne redoute plus le changement, mais qu'elle l'attend, et ce changement, c'est nous qui allons l'incarner »42. Le lendemain, il présente sa démission et est remplacé par Hervé Gaymard. Dès lors, le nouveau président de l'UMP met en œuvre un programme de rénovation du parti (adhésions gratuites…).

Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire

Le 31 mai 2005, deux jours après le résultat négatif au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le gouvernement Jean-Pierre Raffarin III démissionne. Nicolas Sarkozy est nommé ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, « numéro deux du gouvernement », dans le gouvernement Dominique de Villepin. Il cumule ainsi poste ministériel et présidence de l'UMP, alors que ce cumul avait été jugé impossible par le chef de l'État, lors de son interview du 14 juillet 200443. Il conserve également la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.

La politique de réaction rapide aux faits médiatiques de Nicolas Sarkozy entraîne plusieurs fois des critiques des différents bords. Ainsi, en juin 2005, sa proposition de sanction d'un juge d'application des peines (affaire Nelly Cremel) lui vaut un rappel à l'ordre du Premier ministre et les reproches du Syndicat de la magistrature44. De même, entre septembre 2005 et août 2006, après la mort de plusieurs personnes dans des incendies, il demande que les immeubles insalubres ou dangereux, voués à la destruction, soient évacués ; plusieurs associations, dont Droit au logement, voient dans cette mesure un prétexte à l'expulsion. En août 2006, à Cachan, le plus important squat de France est évacué par la police.

Peu après les attentats du 21 juillet 2005 à Londres, Nicolas Sarkozy fait voter une loi de lutte contre le terrorisme. Le fait que les données, de connexion à Internet, des usagers puissent être transmises aux autorités policières, sans contrôle judiciaire, provoque des critiques de la CNIL et du PS, qui saisit, sans succès, le Conseil constitutionnel45 — cette disposition est prorogée jusqu'en 2012 par une loi du gouvernement François Fillon. En 2006, à la suite de la sortie du livre Les Mosquées de Roissy de Philippe de Villiers, il fait abroger 43 habilitations de bagagistes de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle46 qui auraient des « pratiques radicales » de l'islam, ce qui provoque des protestations et recours soutenus par la CFDT et la CFTC47 (le tribunal administratif annule quatre abrogations48) ; le MRAP, pour sa part, dénonce les « ravages de la stigmatisation »49.

À plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy se rend rapidement sur les lieux de faits divers, employant un vocabulaire vif qui provoque des controverses, y compris au sein du gouvernement50. Ainsi, le 20 juin 2005, à La Courneuve, il déclare : « Les voyous vont disparaître. Je mettrai les effectifs qu'il faut, mais on nettoiera la Cité des 4000 »51. Une dizaine de jours plus tard, au même endroit, il affirme que « le terme ―nettoyer au Kärcher‖ est le terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer cela »52. En septembre 2005, Nicolas Sarkozy prône la fermeté contre tous ceux qui, selon lui, menacent la sécurité des Français, « en premier lieu les gens du voyage, les jeunes des banlieues, les immigrés illégaux »53. Le 26 octobre 2005, à Argenteuil, la situation est assez tendue : le ministre est insulté par des jeunes du quartier et est l'objet de jets de pierres sur son passage. Les journaux télévisés diffusent à plusieurs reprises les images du ministre déclarant à un interlocuteur : « Vous en avez assez, hein, vous avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien on va vous en débarrasser »54. Une partie de la presse y voit une stigmatisation des habitants des quartiers dits sensibles et ainsi une des causes des émeutes à venir55 ; L'Humanité accuse ainsi Nicolas Sarkozy d'avoir utilisé délibérément cette expression pour occuper l'espace médiatique56. Arrêt sur images remet en cause cette intentionnalité, Françoise Laborde y associant la tentation pour la télévision d'aller au sensationnel et un possible parti-pris de certains journalistes contre Nicolas Sarkozy57. Les mots « Kärcher » et « racaille » restent par la suite associés à Nicolas Sarkozy58.

Le 27 octobre 2005, après la mort de deux adolescents59 fuyant la police60, des émeutes éclatent en banlieue parisienne et en province. Nicolas Sarkozy prône lors de cette crise la « tolérance zéro » ; il ordonne d'expulser du territoire tous les étrangers condamnés dans ce cadre61. Selon lui, les émeutes sont le fait de « bandes organisées », de « véritables mafias ». Un rapport des Renseignements généraux rendu public suggère, quant à lui, une « révolte populaire des cités » spontanée, due à la condition sociale des émeutiers et non à leur origine ethnique ou géographique, ajoutant que réduire ces événements « à de simples violences urbaines serait une erreur d'analyse »62. Les émeutes durent 21 jours, pour un coût matériel de 200 millions d'euros (destruction d'écoles, de bibliothèques et d'entreprises, incendie de voitures). Sur les 2 734 personnes placées en garde à vue, 597 personnes sont incarcérées et une est expulsée[réf. nécessaire]. Alors qu'une partie de la gauche réclame la démission du ministre, un sondage de l'institut Ipsos indique que 68 % des personnes interrogées lui sont favorables63.

Manifestation anti-CPE à Paris, le 18 mars 2006.

En janvier 2006, Dominique de Villepin annonce la mise en place d'un Contrat première embauche (CPE) destiné à réduire le chômage des jeunes. Après un mois de protestations lycéennes et étudiantes, Nicolas Sarkozy prend ses distances avec ce projet, Bruno Julliard (président de l'UNEF et opposant au projet) affirmant même avoir reçu un SMS de soutien de sa part64. Le 28 mars 2006, Nicolas Sarkozy propose de ne pas appliquer tout de suite le CPE65 ; Jacques Chirac annonce progressivement son abandon le 31 mars 2006, puis le 10 avril. Les différents sondages montrent que Nicolas Sarkozy est peu affecté en termes de popularité par la crise, contrairement aux deux chefs de l'exécutif66, mais le Parti socialiste cherche à l'impliquer en parlant du trio « Chirac-Villepin-Sarkozy »67, alors que Nicolas Sarkozy joue la solidarité avec le Premier ministre, saluant l'« attitude respectable » de Dominique de Villepin68.

Le 31 janvier 2006, Nicolas Sarkozy se porte partie civile dans le cadre de l'affaire Clearstream. Selon un délateur, surnommé « le corbeau », il aurait disposé de deux comptes dans une banque suisse, la Banca popolare di Sondrio, et pourrait avoir touché des pots-de- vin dans l'affaire des frégates de Taïwan. Nicolas Sarkozy avait exigé, en octobre 2004, des explications auprès de Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, et du directeur de la DST, Pierre Brochand69. La Banca popolare di Sondrio avait reçu une commission rogatoire de la justice française le 5 novembre 2004, et envoyé une réponse négative le 16, affirmant que Clearstream ne détient pas de comptes personnels69. Malgré cette célérité de la banque, ces résultats innocentant Nicolas Sarkozy n'ont été communiqués au juge Renaud Van Ruymbeke qu'un an plus tard69. Selon le journaliste Éric Decouty, Nicolas Sarkozy aurait été mis au courant de la manipulation dont il était l'une des cibles plus tôt qu'il ne le prétend, en 2005, et aurait essayé de tirer profit politiquement de cette situation en laissant faire70,71. Quoiqu'il en soit, après l'épisode du CPE, Dominique de Villepin, accusé d'avoir voulu nuire à son concurrent au sein de la majorité, est une nouvelle fois affaibli et voit sa popularité diminuer fortement. Un procès se tiendra en 2009 et Dominique de Villepin sera finalement relaxé le 28 janvier 2010, après quoi Nicolas Sarkozy se désistera de sa plainte72.

En juillet 2006, Nicolas Sarkozy lance une proposition de loi réformant de façon significative le droit des étrangers, visant à promouvoir une « immigration choisie au lieu d'une immigration subie ». La loi se concentre sur deux points : le durcissement des conditions de régularisation des sans-papiers et du regroupement familial (une circulaire de février ayant déjà donné des instructions sur les conditions d'interpellation) et le retour à une politique officielle d'immigration de travailleurs dans plusieurs secteurs de l'économie. Sur le premier point, la Ligue des droits de l'Homme et RESF parlent de « rafles » et de « régression sécuritaire ». Début juin, le ministre donne des directives ciblées de régularisation ; pour la gauche (RESF ou Jack Lang par exemple), elles sont trop partielles, tandis que Philippe de Villiers les critique, souhaitant l'expulsion de tous les étrangers en situation irrégulière. Sur le second point, plusieurs dirigeants africains s'élèvent contre un « pillage des élites » ; Nicolas Sarkozy se rend au Sénégal et au Mali pour tenter d'expliquer sa loi, mais il est chahuté et accusé de racisme73. Finalement, en septembre, il signe avec Abdoulaye Wade un accord sur une politique d'immigration concertée74.

Nicolas Sarkozy initie, dès 2006, un projet de loi sur la prévention de la délinquance. Parmi les points-clés de ce projet, il insiste pour que soient détectés, dès le plus jeune âge, d'éventuels troubles du comportement. La loi est votée et validée par le Conseil constitutionnel, mis à part deux articles qui prévoyaient la responsabilisation des magistrats instructeurs. Cette loi instaure aussi un contrôle des activités sur Internet, comme la diffusion de scènes de violence (happy slapping), ce qui est critiqué par la Ligue Odebi comme pouvant permettre la censure d'images de violences policières75.

Le 8 juin 2006, lors d'une conférence de presse, Nicolas Sarkozy présente son bilan au ministère, à l'aide de chiffres issus d'études de l'Observatoire national de la délinquance (OND)76. Les chiffres de l'insécurité qu'il présente sont globalement en baisse (en moyenne de 3 %[réf. nécessaire]) sur la période 2002-2005, à l'exception des violences aux personnes, en nette hausse (9 % selon le ministère de la Justice), tendances poursuivies en 200677. En matière de sécurité routière, la politique de répression aurait permis de réduire le nombre de tués de 7 242 en 2002 à 4 703 en 2006 (soit - 35 %)78. En matière d'immigration, le nombre de titres de séjour délivrés est en baisse (- 2,57 %), pour la première fois depuis dix ans, tandis que les expulsions d'immigrés clandestins ont doublé entre 2000 et 2005, passant de 10 000 à 20 00079. En réaction à ce bilan, le Parti socialiste invoque la forte augmentation des violences faites aux personnes80 et établit des liens entre cette augmentation et les décisions du ministre, qu'il avait critiquées81, et que la baisse est obtenue artificiellement par la notation au chiffre des policiers. En réaction à ce même bilan, Alain Bauer, président de l'OND, précise que l'indicateur de la violence continue d'augmenter chaque année quelle que soit la législature au pouvoir.

Après que Nicolas Sarkozy a exprimé son souhait de démissionner du ministère de l'Intérieur pour s'investir à temps plein dans la campagne pour l'élection présidentielle de 200782, Jacques Chirac annonce, le 19 mars 2007, la date de démission du ministre de l'Intérieur : Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions le 26 mars, laissant la place à François Baroin. Campagne présidentielle de 2007

Articles détaillés : Campagne présidentielle française de 2007 et Élection présidentielle française de 2007.

Le siège de campagne de Nicolas Sarkozy, rue d'Enghien (10e arrondissement de Paris).

Nicolas Sarkozy rend publique sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 dans une interview à la presse régionale, réalisée le 29 novembre 200683.

Les mots d'ordre de sa campagne sont la restauration de la confiance dans la politique, « travailler plus pour gagner plus » (slogan emprunté au MEDEF84,85), « la rupture tranquille », et « l'ordre en mouvement » (s'opposant par là au slogan de l'« ordre juste » de sa concurrente Ségolène Royal, qu'il jugeait immobiliste). Les journalistes y voient une référence au slogan de François Mitterrand, la « force tranquille »86,87.

Comme tous les candidats à l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy a déclaré son patrimoine, qui s'élève à 2,04 millions d'euros, principalement en assurance-vie88. En janvier 2007, son équipe de campagne avait précisé qu'il avait payé pour la première fois un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en 2006, pour une base imposable d'environ 1 137 000 euros89.

Le 10 janvier 2007, le Parti socialiste rend public un ouvrage rédigé par Éric Besson et intitulé L'inquiétante « rupture tranquille » de monsieur Sarkozy90 dans lequel ce dernier est accusé de dissimuler une idéologie de « néo-conservateur américain à passeport français » derrière des apparences de pragmatisme91,92.

L'UMP réagit vivement, parlant d'« attaques personnelles aux accents xénophobes douteux » ; Yves Jégo parle d'« une caricature malhonnête »93. Éric Besson déclare par la suite, après avoir rallié la candidature Sarkozy, qu'il s'agissait « d'une entreprise délibérément conçue de diabolisation » organisée par le PS. Le Parti socialiste adopte alors, selon les partisans de Nicolas Sarkozy, une tactique de diabolisation dite « TSS » (tout sauf Sarkozy)94.

Le 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy, seul candidat à la primaire de son parti, est désigné candidat de l'UMP à l'élection présidentielle par 98,09 % des votants et un taux de participation de 69,06 % des adhérents, lors d'un congrès réunissant entre 30 000 et 110 000 personnesN 5.

Nicolas Sarkozy en meeting à Toulouse, le 12 avril 2007.

Le 26 mars 2007, Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, espérant vaincre « la barrière du ministre d'État » et ouvrant une « nouvelle étape de la campagne » ; François Baroin prend sa succession place Beauvau.

Le scrutin se déroule dans un contexte d'engouement politique qui a permis à l'inscription sur les listes électorales de battre tous les records, avec 45 millions d'inscrits, soit 1,8 million de plus en un an. Conformément à ce qu'annonçaient les sondages, Nicolas Sarkozy arrive en tête des douze candidats au premier tour, le 22 avril 2007, avec 31,18 % des suffrages exprimés, soit le record absolu en nombre de voix pour un candidat à une élection présidentielle. Viennent ensuite la candidate socialiste Ségolène Royal (25,87 %) et le centriste François Bayrou (18,57 %)95.

Après le traditionnel débat de l'entre-deux tours, dont d’après un sondage, il sort vainqueur96, il est élu président de la République le 6 mai 2007, avec 53,06 % des suffrages (18 983 138 voix) face à Ségolène Royal (46,94 %, soit 16 790 440 voix).

À l'annonce des résultats, des rassemblements d'opposants de gauche à Nicolas Sarkozy se forment dans une quinzaine de grandes villes de France. Quelques rassemblements dégénèrent en émeutes. Les deux nuits suivantes sont émaillées de violences, mais à moindre échelle. Une enquête TNS Sofres, publiée le 8 mai 2007, indique que 50 % des Français sont satisfaits de la victoire de Nicolas Sarkozy, alors que 41 % des sondés sont d'un avis inverse97.

Avant de rejoindre la place de la Concorde où ses partisans l'attendent pour fêter sa victoire, Nicolas Sarkozy passe une partie de la soirée dans un restaurant chic parisien, le Fouquet's, en compagnie de personnalités politiques, de célébrités et de personnalités liées à de grandes entreprises. Cette réception, organisée selon Catherine Nay par Cécilia Sarkozy98, associée à un séjour sur le yacht de Vincent Bolloré, lui vaudra d'être qualifié de « président bling- bling » et de « président des riches » par ses opposants. Pour les commentateurs, cet épisode a sans conteste écorné son image dans l'opinion99,100. Lors de la campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy affirme regretter ce dîner101,102.

Le 14 mai 2007, il annonce sa démission de la présidence de l'Union pour un mouvement populaire par souci d'impartialité103.

Cet article ou cette section est lié à une affaire judiciaire en cours. Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’oubliez pas que dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.

N’hésitez pas à participer et à citer vos sources.

Des interrogations surgissent sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy durant son mandat.

 En 2010, dans le cadre de l'affaire affaire Woerth-Bettencourt, un éventuel financement illégal est évoqué après les déclarations de deux anciens employés de la milliardaire française Liliane Bettencourt104,105,106,107. En juillet 2012, le domicile et les bureaux de Nicolas Sarkozy, dont l'immunité présidentielle a pris fin, sont perquisitionnés108, puis, en novembre, il est auditionné par le juge Jean-Michel Gentil et placé sous le statut de témoin assisté109,110,111,112.  Le 16 mars 2011, trois jours avant le déclenchement de l'intervention militaire française en Libye, Saïf al-Islam Kadhafi l'accuse, sans fournir de preuves, d'avoir fait financer sa campagne présidentielle par le régime libyen113. Par la suite, pendant la campagne de 2012, le journal en ligne Médiapart, publie deux documents le mettant en cause. Nicolas Sarkozy dépose plainte contre Mediapart pour « faux et usage de faux », « recel de faux » et « publication de fausses nouvelles »114, puis Médiapart dépose plainte à son tour contre Nicolas Sarkozy pour « dénonciation calomnieuse »115. Présidence de la République

Article détaillé : Présidence de Nicolas Sarkozy.

La passation des pouvoirs avec son prédécesseur Jacques Chirac a lieu le 16 mai 2007116 : Nicolas Sarkozy devient ainsi le 23e président de la République française et le 6e président de la Ve République.

Dans l'après-midi, le nouveau président rend hommage, à la cascade du Bois de Boulogne, aux 35 jeunes Français résistants assassinés en août 1944 par les nazis, comme Guy Môquet, communiste de 17 ans, fusillé à Châteaubriant, en octobre 1941. Il se rend ensuite à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande, Angela Merkel117.

Politique intérieure

Articles connexes : Gouvernement François Fillon I, Fillon II et Fillon III.

Le 17 mai 2007, Nicolas Sarkozy nomme François Fillon au poste de Premier ministre. Ce dernier forme le lendemain un gouvernement réduit à 15 ministres (huit hommes et sept femmes), auxquels s'ajoutent quatre secrétaires d'État et un haut-commissaire. Le gouvernement contient des personnalités de gauche, du centre-droit et de la société civile. Le ministère de l'Économie et des Finances est scindé en deux, l'un chargé du budget de l'État, l'autre de la stratégie économique et du développement. Conformément au Pacte écologique signé par Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, Alain Juppé prend la tête d'un grand ministère alliant l'écologie, l'aménagement territorial et le transport. Le ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, sujet à polémiques, est créé.

À l'issue du second tour des élections législatives de juin 2007, l'UMP conserve la majorité absolue à l'Assemblée nationale, avec 313 élus sur 577. Conformément à la tradition, François Fillon remet sa démission au président de la République le 18 juin 2007, et ce dernier le reconduit immédiatement dans sa fonction pour former un nouveau gouvernement, sans Alain Juppé, seul ministre battu dans sa circonscription.

En août 2007, la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), défendue par Valérie Pécresse, est définitivement adoptée par le Parlement. Pendant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait proposé une réforme de l'enseignement supérieur pour donner plus d'autonomie aux universités françaises, afin qu'elles puissent « gérer leurs filières d'enseignement, recruter leurs élèves et leurs enseignants, les payer comme elles l'entendent, utiliser leur patrimoine, signer des partenariats ». Critiquée par les syndicats d'enseignants- chercheurs et d'étudiants, elle est régulièrement présentée par la droite comme l'un des succès du quinquennat de Nicolas Sarkozy, 90 % des universités ayant opté pour la gestion autonome au 1er janvier 2011 et la mise en œuvre de cette loi ayant « renforcé l'attractivité des postes administratifs des universités » et permis de recruter des professeurs étrangers renommés, tel George Fitzgerald Smoot, selon un rapport d'information sénatorial118.

La loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (TEPA), qui prévoit entre autres la défiscalisation des heures supplémentaires, l'allègement des droits de succession, la déduction fiscale sur les intérêts d'emprunt immobilier, l'abaissement du bouclier fiscal, est votée en août 2007. Au premier mois de son entrée en vigueur, en octobre 2007, une enquête de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) indique que 40 % des entreprises de plus de dix salariés ont déclaré une exonération relative à la loi TEPA et que 75 % des entreprises de plus de dix salariés ont l'intention d'utiliser cette mesure119.

Durant les mois suivants, plusieurs lois sont votées pour limiter l'immigration clandestine (loi du 20 novembre 2007, controversée en raison de l'établissement d'un dispositif sur les tests génétiques – l'amendement « Mariani » –, ainsi que de l'autorisation d'effectuer des statistiques ethniques – cette dernière disposition a été censurée par le Conseil constitutionnel) et la récidive (la loi sur la récidive d'août 2007, qui instaure notamment des peines-plancher, et la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté, adoptée par procédure d'urgence (article 49-3) et partiellement censurée par le Conseil constitutionnel).

Nicolas Sarkozy, en 2008.

Le service minimum dans les transports et les écoles est institué durant la première année de son mandat : le but de ce dispositif d'accueil est, pour le gouvernement, de ne pas pénaliser les parents ou salariés qui travaillent lors des grèves. À la fin de l'année 2007, est également votée la réforme des régimes spéciaux de retraite, qui doit harmoniser les « principaux paramètres de ces régimes avec ceux de la fonction publique, afin que l'ensemble des Français soient placés sur un pied d'égalité120 ».

Recevant le titre de chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran le 20 décembre 2007, Nicolas Sarkozy prononce un discours dans lequel il fait référence à l'encyclique Spe Salvi du pape Benoît XVI, rappelle les liens qui unissent la France et le Saint-Siège et appelle à une laïcité moins rigide, qu'il nomme « laïcité positive121 ».

Une franchise médicale sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires entre en vigueur le 1er janvier 2008, dans le but de lutter contre le cancer et la maladie d'Alzheimer et d'améliorer les soins palliatifs122. Le mois suivant, Nicolas Sarkozy annonce les dix principales mesures du plan Alzheimer, doté de 1,6 milliard d'euros sur cinq ans123. Après la défaite de la droite aux élections municipales et cantonales, Nicolas Sarkozy procède, le 18 mars 2008, à un remaniement ministériel, faisant entrer six nouveaux secrétaires d'État dans le gouvernement. Dans le même temps, il appelle à la création d'un « comité de liaison pour renforcer les liens à l'intérieur de la majorité et préparer les futures échéances politiques124 » : le Comité de liaison de la majorité présidentielle voit officiellement le jour en juin de l'année suivante.

En avril 2008, est lancée la première étape de la révision générale des politiques publiques (RGPP), qui a pour objectif la réforme de l'État, la baisse des dépenses publiques et l'amélioration des politiques publiques.

La loi Chatel, qui doit favoriser la libre concurrence et la baisse des prix, et la loi de modernisation de l'économie (LME), qui crée notamment le statut d'auto-entrepreneur, sont adoptées en 2008. Au 31 décembre 2009, l'INSEE comptabilise 320 019 demandes de création en auto-entrepreneur125 et l'objectif d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires est atteint126.

Comme il s'y était engagé durant la campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy fait baisser la TVA dans la restauration, de 19,6 à 5,5 %. Critiquée pour son coût estimé à 2,4 milliards d'euros par an, cette mesure aurait contribué au recrutement de 44 600 salariés supplémentaires dans le secteur des hôtels et restaurants entre juillet 2009 et mars 2011127.

Une réforme de la Constitution est adoptée par le Congrès du Parlement le 21 juillet 2008 à deux voix de majorité128. Critiquée par une grande partie de l'opposition, elle limite notamment le nombre de mandats consécutifs du président de la République à deux, permet à celui-ci de pouvoir s'exprimer devant le Congrès, donne des pouvoirs supplémentaires au Parlement en matière législative et de contrôle, crée le poste de défenseur des droits.

Devant la crise financière mondiale qui commence en 2007 et menace l'économie française, il met en place, en octobre 2008, un plan de sauvetage des banques françaises, dans le but de « ne pas avoir à faire supporter aux Français le coût exorbitant qu’aurait une défaillance de tout le système bancaire ». Ce plan prévoit la garantie par l'État des prêts interbancaires à hauteur de 320 milliards d’euros et dans la limite de cinq ans, ainsi que la recapitalisation des banques en difficulté à hauteur de 40 milliards d’euros, Nicolas Sarkozy indiquant que « l’État ne laissera aucune banque faire faillite ». Dans un discours prononcé à Toulon, le 25 septembre 2008, Nicolas Sarkozy déclare : « Au fond, c'est une certaine idée de la mondialisation qui s'achève avec la fin du capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l'économie et avait contribué à la pervertir. L'idée de la toute-puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, cette idée de la toute-puissance du marché était une idée folle. »129 Décrit par le journaliste Franz-Olivier Giesbert comme un « opportuniste, assez étatiste, vaguement social et plutôt libéral », Nicolas Sarkozy ne pouvait selon lui « être pris de court par la crise financière, comme les idéologues à la Bush » et ne pouvait que retomber « sur un de ses pieds »130.

Cette crise financière, la plus importante depuis 1929, entraîne un recul important de l'activité et une hausse considérable des endettements publics dans les pays industrialisés. Ainsi, en France, le chômage progresse de deux points entre fin 2007 et fin 2009. Pour relancer l'économie française, Nicolas Sarkozy annonce, en décembre 2008, un plan de relance d'un montant de 26 milliards d'euros, notamment pour assurer le financement des PME131. Après avoir atteint 10 % début 2010, le chômage baisse légèrement ou stagne sur les trois semestres suivants, la croissance s'améliorant en 2010.

À la suite des élections européennes de 2009, qui voient les listes de la majorité présidentielle (UMP-NC-LGM) arriver largement devant les autres listes, le gouvernement François Fillon II est remanié le 23 juin : huit membres du gouvernement quittent leurs fonctions, autant font leur entrée (l'« ouverture » est poursuivie, avec l'arrivée de Frédéric Mitterrand et Michel Mercier) et quatorze voient leurs attributions modifiées.

Début 2009, Nicolas Sarkozy annonce la création du Conseil de la création artistique, qu'il préside avec Christine Albanel, Marin Karmitz étant nommé délégué général. Cahiers du cinéma voit en cette organisation la manière d'infliger un camouflet au ministère de la Culture132. La même année, il annonce la création d'une « Maison de l’histoire de France ». Cette décision suscite le scepticisme chez plusieurs historiens, qui y voient une instrumentalisation de l'écriture de Histoire par le Politique133. Le montage administratif, le projet éditorial, les conséquences d'un tel projet sur les autres musées nationaux, font polémique134. Le projet, qui devrait se concrétiser en 2014 ou 2015, a vu son site Internet créé en 2011135.

Le 1er juin 2009, la généralisation du revenu de solidarité active (RSA), qui remplace le RMI et l'API, est saluée par une partie de l'opposition136.

À la suite de la tenue du Grenelle Environnement, ensemble de rencontres politiques, à l'automne 2007, la loi Grenelle I est définitivement adoptée le 23 juillet 2009 et promulguée le 3 août suivant. Il s'agit de mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique, pour la protection de la biodiversité et pour la réduction des pollutions. La loi Grenelle II, qui complète et applique la première, est votée en juillet 2010.

Nicolas Sarkozy en compagnie du président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso, en 2010.

Un grand emprunt, préparé par la commission Juppé-Rocard, est lancé en 2010 sur les marchés financiers. Il doit permettre d'investir dans les secteurs de l'enseignement supérieur et de la formation, de la recherche, de industrie et des PME, du numérique et du développement durable. Sur les 35 milliards d'euros d'investissements, 22 milliards doivent être levés sur les marchés financiers et 13 milliards doivent provenir des aides remboursées à l'État par les banques à la suite du plan de sauvetage de 2008.

Il poursuit sa politique, présentée comme étant d'« ouverture » et de « démocratie exemplaire », en nommant le divers gauche Michel Charasse membre du Conseil constitutionnel et le socialiste Didier Migaud à la présidence de la Cour des comptes en février 2010137. Lors du sommet social du 10 mai 2010, alors que la dette publique de la France dépasse les 80 % du PIB, Nicolas Sarkozy annonce son intention de « redresser [les] finances publiques », un objectif qui était déjà celui de son gouvernement « avant la crise financière »138. Le 26 juin suivant, à l'occasion du G20 de Toronto, il manifeste son opposition à un plan de rigueur sévère en France et en Allemagne, se prononçant pour des ajustements budgétaires « progressifs » à partir de 2011, avec « pas trop d'impôts », afin de ne pas stopper le début de reprise économique139.

Suivant une recommandation du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy annonce le 13 juillet 2010 le dépôt d'un projet de loi permettant aux anciens combattants africains de « bénéficier désormais des mêmes prestations de retraite que leurs frères d'armes français ». Cette mesure est saluée par les dirigeants de 13 anciennes colonies françaises en Afrique invités à l'Élysée140.

Le 15 juillet 2010, la Cour des comptes publie un rapport sur les comptes et la gestion des services de la présidence de la République pour la deuxième année consécutive, conformément à la volonté de Nicolas Sarkozy. Alors que le rapport portant sur l'année 2008 jugeait « exorbitantes » certaines dépenses, celui-ci souligne « un sérieux effort », entre autres sur le coût des sondages réalisés par l'Élysée141,142. L'année suivante, en juillet 2011, la Cour des comptes constate que « la gestion des services de la présidence s'est améliorée de manière ininterrompue » de 2008 à 2010 et salue « des procédures plus rigoureuses et des pratiques mieux maîtrisées », tout en notant que d'autres économies sont encore possibles143.

Le président de la République présente, le 27 juillet 2010, ses grands axes pour réorganiser la filière nucléaire française, qui avait manqué en décembre 2009 un important appel d'offres pour la construction de quatre réacteurs à Abou Dabi. S'inspirant des conclusions du rapport commandé à François Roussely, il annonce ainsi une coopération renforcée entre EDF et Areva. Dans le cadre de cet accord stratégique, l'éventualité d’une prise de participation d'EDF dans le capital d'Areva « sera examinée »144.

Le 30 juillet, en déplacement à Grenoble pour assister à l'installation du nouveau préfet de l'Isère, Éric Le Douaron, à la suite d'une série de violences urbaines, le président Sarkozy annonce un ensemble de mesures visant à lutter contre la grande délinquance et les agressions de membres des forces de l'ordre. Il exprime en particulier sa volonté d'élargir les possibilités de déchéance de la nationalité française à toute personne d'origine étrangère « qui porterait volontairement atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme, d'un militaire », et propose que l'acquisition de la nationalité pour un mineur délinquant ne soit plus automatique au moment de sa majorité civile. Il promet également l'extension des peines plancher « à toutes les formes de violences aggravées », ainsi qu'un débat au Parlement sur la mise en place d'une peine de prison incompressible de trente ans pour les assassins de policiers ou de gendarmes145. Ce « discours de Grenoble » est suivi de nombreux éloignements de Roms en situation irrégulière, et lui attire de nombreuses critiques, dont celle de favoriser la montée du racisme en France146. Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy, qui a par ailleurs refusé d'étendre la possibilité de déchoir de la nationalité française les auteurs d'actes de polygamie ou de fraudes aux prestations sociales comme le souhaitait le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, sont traduites au niveau législatif en septembre 2010, par le dépôt de plusieurs amendements à la loi Loppsi 2, qui fixe les grandes orientations des forces de l'ordre pour cinq ans147.

Nicolas Sarkozy confie la gestion politique de la réforme des retraites, qui prévoit notamment le relèvement de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans, au Premier ministre François Fillon, le ministre du Travail Éric Woerth étant considéré comme affaibli par l'affaire Woerth- Bettencourt148. Le 8 septembre 2010, au lendemain d'une journée de mobilisation contre cette réforme, il annonce quelques aménagements, parmi lesquels la possibilité pour les personnes présentant un taux d'incapacité d'au moins 10 % (et non plus 20) de continuer à partir à la retraite dès 60 ans et l'aménagement des fins de carrière des salariés exposés à des facteurs de pénibilité149.

En août et novembre 2011, il demande au gouvernement de préparer deux plans d'économie, de successivement douze et sept milliards d'euros. Le premier prévoit, entre autres, l'instauration d'une taxe exceptionnelle sur les revenus fiscaux supérieurs à 500 000 euros par an, une modification de la taxation des plus-values immobilières, une hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital150, tandis que le second doit notamment permettre l'accélération du calendrier de transition vers l'âge de départ à la retraite à 62 ans, la mise en place d'un taux intermédiaire de TVA à 7 %, la désindexation partielle des prestations sociales, une réduction des dépenses de la Sécurité sociale et des ministères151. Certains observateurs, y compris dans son propre camp, considèrent qu'au début de sa présidence, les recettes de l'État ont baissé. Le rapport annuel 2010 de la Cour des comptes signale que « la perte potentielle pour l'État au titre de l'impôt sur les sociétés [s'élève] à 50 milliards fin 2009 ». Pour sa part, le rapporteur UMP de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Gilles Carrez, la chiffre à 36 milliards et estime, plus largement, que 70 milliards de réductions d'impôts ont été accordés par les gouvernements entre 2000 et 2010152,153. De son côté, le ministère de Budget indique que, pour 2011, les recettes sont en hausse, la part des dépenses publiques dans le PIB en baisse et que le déficit de l'État a été ramené de 7,1 % du PIB en 2010 à 5,2 %154.

Politique internationale

Nicolas Sarkozy en compagnie de la chancelière allemande, Angela Merkel, le 7 février 2009.

Dirigeants des pays du G8 à L'Aquila, le 9 juillet 2009.

Nicolas Sarkozy et le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, le 7 septembre 2009.

En décembre 2008, le Time Magazine le classe au troisième rang des personnalités de l'année, juste derrière Barack Obama et Henry Paulson155. Il est également classé au troisième rang des personnalités les plus puissantes du monde pour l'année 2009 par le magazine Newsweek, après Barack Obama et Hu Jintao156.

Activisme

Les débuts de la politique internationale de Nicolas Sarkozy sont marqués par un activisme important dans de nombreux domaines.

Nicolas Sarkozy avait émis le souhait, durant sa campagne présidentielle, que la France prenne la défense des femmes, et notamment celle d'Íngrid Betancourt, otage des FARC en Colombie, et des infirmières bulgares prisonnières en Libye157. Il finalise la libération des infirmières bulgares, sur laquelle la Commission européenne a travaillé plusieurs années, envoyant son épouse Cécilia les chercher. En possible contrepartie de cette libération, il signe, au lendemain de cette libération, une série de contrats avec Mouammar Kadhafi, qu'il reçoit par ailleurs au palais de l'Élysée en décembre 2007158.

Article détaillé : Deuxième Guerre d'Ossétie du Sud.

Rencontre entre Nicolas Sarkozy et le président des États-Unis, Barack Obama, dans le bureau ovale, le 30 mars 2010.

Au début du mois d'août 2008, le président géorgien Mikheil Saakachvili lance une offensive militaire pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud, aux mains des séparatistes pro-russes. L'armée russe riposte, puis avance vers la capitale de la Géorgie, Tbilissi. Le 12 août 2008, Nicolas Sarkozy se rend à Moscou pour faire cesser les combats, bien que George W. Bush le lui ait déconseillé. Il va ensuite à Tbilissi, où le président Saakachvili signe l'accord de paix formulé par Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, ce qui empêche selon les commentateurs l'annexion pure et simple de la Géorgie par la Russie. Dans Le Monde, Arnaud Leparmentier estime que le président français a fait preuve d'un « activisme inédit en Europe » et que la médiation aurait sans doute échoué « si les Français avaient travaillé dans les règles de l'art, convoquant d'abord une réunion de leurs ministres des Affaires étrangères, comme cela avait été initialement envisagé »159.

Politique européenne

Article détaillé : Traité de Lisbonne.

Lors du sommet européen du 8 au 10 juin 2007 présidé par l'Allemagne, Nicolas Sarkozy défend l'idée d'un « traité simplifié » entre les partenaires européens, reprenant en grande partie les articles du projet de constitution européenne, notamment la partie institutionnelle. Après de longues négociations, avec en particulier le président polonais Lech Kaczyński, ce projet est adopté le 23 juin 2007160. Le traité de Lisbonne est adopté par le Parlement français en février 2008 et entre en application en décembre 2009.

Article détaillé : Présidence française du Conseil de l'Union européenne en 2008.

De juillet à décembre 2008, la France assure la présidence du Conseil européen.

Le Conseil européen des 15 et 16 octobre 2008 adopte le Pacte européen sur l'immigration et l'asile, proposé par Nicolas Sarkozy, et approuvé par le Conseil justice et affaires intérieures le 25 septembre. Ce texte prévoit « l'harmonisation des politiques d'asile et d'immigration » au sein de l'Union européenne et interdit les régularisations massives de sans-papiers.

Politique africaine et méditerranéenne

Article détaillé : Discours de Dakar.

Quelques semaines après son élection, Nicolas Sarkozy effectue deux voyages en Afrique, l'un en Libye, l'autre en Afrique de l'Ouest. Il prononce notamment, en juillet 2007, un long discours161 à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar. Dans ce discours, rédigé par Henri Guaino, le président français déclare notamment que la colonisation fut une faute tout en estimant que le problème principal de l'Afrique venait du fait que:

« L'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. […] Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance162. »

Ce discours suscite de nombreuses réactions en France163 et dans le monde164,165. Quelques mois après le discours de Dakar, il prononce un autre discours, à Constantine (Algérie), en octobre 2007, où il affirme que:

« [Le] système colonial […] ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d’asservissement et d’exploitation. »

Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, organisent la conférence de Paris, réunissant une vingtaine de pays166, afin de relancer le processus sur le Darfour le 25 juin 2007. Bernard Kouchner lance l'idée d'un corridor humanitaire. À la suite de la réunion, la création d'une force hybride de 20 000 hommes devant être déployée au Darfour, force comportant des membres de l'Union africaine et de l'ONU, est annoncée167. Le 31 juillet 2007, l'ONU approuve à l'unanimité l'envoi de troupes au Darfour168.

L'Union pour la Méditerranée, qui compte 44 membres (dont les 27 membres de l'UE), est officiellement fondée le 13 juillet 2008 et est coprésidée par Nicolas Sarkozy. L'UPM est un projet d'union politique proposé aux pays riverains de la mer Méditerranée par le président français Nicolas Sarkozy qui fait le constat de l'échec du processus de Barcelone. Ce projet avait pour but de renforcer la coopération entre les pays des deux rives, dans les domaines de l'énergie, de l'environnement, de l'immigration, et d'amener Israël et les pays arabes à s'asseoir à la même table. Les promoteurs de l'UPM pensaient que la Turquie verrait ce projet comme une alternative à son adhésion à l'Union européenne. À la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, il apparaît que l'UPM n'a pas atteint tous ses objectifs.

Articles détaillés : Crise ivoirienne de 2010-2011 et Opération Licorne.

Devant la crise politique qui suit l'élection présidentielle ivoirienne de 2010 (le président sortant Laurent Gbagbo et son adversaire Alassane Ouattara revendiquent tous deux la victoire), la France participe aux opérations de l'ONUCI visant à détruire les armes lourdes utilisées contre des civils par les partisans de Laurent Gbagbo. Celui-ci est arrêté le 11 avril 2011 par les forces d'Alassane Ouattara, soutenues par l'ONUCI et la France.

Défense et interventions militaires

Bien qu'il ait suggéré un retrait des troupes françaises présentes dans le cadre de la force internationale d'assistance et de sécurité sous l'égide de l'OTAN et mandaté par le Conseil de sécurité des Nations unies pendant la campagne électorale de 2005, Nicolas Sarkozy annonce en novembre 2007 un renforcement des effectifs militaires français, précisant que « l'échec n'est pas une option »169,170.

Le 12 juillet 2011, en visite à Kaboul, il déclare qu'« il faut savoir finir une guerre » et annonce le retrait d'un quart des effectifs français, soit un millier de soldats, d'ici fin 2012. Il confirme qu'en 2014, tous les soldats français seront partis d'Afghanistan171.

En conformité avec le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale de 2008, il réduit les effectifs de l'armée française et l'engagement militaire permanent en Afrique et ouvre avec l'Implantation militaire française aux Émirats arabes unis la première base militaire française à l'étranger depuis cinquante ans.

Annoncé fin 2008, le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN devient effectif en avril 2009. Cette réintégration est critiquée par une partie de la classe politique française, qui dénonce un rapprochement avec les États-Unis et considère qu'il s'agit-là d'une trahison de l'héritage du général de Gaulle, tandis que la majorité présidentielle souligne les contreparties obtenues et estime que cette décision permet de mettre fin à une hypocrisie172.

Articles détaillés : Guerre civile libyenne de 2011 et Intervention militaire de 2011 en Libye.

En mars 2011, après avoir été critiqué pour sa lenteur à soutenir les révolutions tunisienne et égyptienne, Nicolas Sarkozy est au premier rang des chefs d'États demandant le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui réprime violemment une révolte dans son pays. À la demande notamment de la France, la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies est adoptée, ce qui permet la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, le gel des avoirs de Kadhafi, ainsi que « les mesures nécessaires » à la protection des civils. Nicolas Sarkozy annonce le 19 mars 2011 le début d'une intervention militaire contre la Jamahiriya arabe libyenne, à laquelle la France participe. Les interventions de Nicolas Sarkozy, qui est par ailleurs le premier chef d'État à reconnaître le Conseil national de transition, sont saluées par une grande partie de la classe politique française173. Le 1er septembre 2011, à la suite de la prise de Tripoli par les rebelles, il préside au palais de l'Élysée une conférence qui réunit les délégations de 63 pays et qui prévoit notamment la levée des avoirs libyens gelés174. Deux semaines plus tard, le 15 septembre, il se rend en Libye, en compagnie d'Alain Juppé, du Premier ministre anglais David Cameron et du philosophe Bernard-Henri Lévy175 ; il dit, ce jour-là, sa « grande émotion » de venir dans une Libye « libérée », puis, devant une foule de plusieurs milliers de personnes réunies sur la place de la Liberté à Benghazi, il plaide pour une Libye unie et assure les Libyens du soutien de la France176,177.

Institutions internationales

Nicolas Sarkozy donne son accord à la candidature du socialiste Dominique Strauss-Kahn au poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI), puis le soutient personnellement durant sa campagne. L'appui à cette candidature est présenté comme une poursuite de la politique d'« ouverture ». Dominique Strauss-Kahn devient directeur général du FMI en novembre 2007.

À la suite de la démission de Dominique Strauss-Kahn, inculpé à New York pour agression sexuelle, Nicolas Sarkozy défend pour prendre la tête du FMI la candidature de Christine Lagarde, ministre française de l'Économie, notamment lors du sommet du G8 de Deauville178. La désignation de cette dernière est présentée comme un succès pour Nicolas Sarkozy, les médias considérant qu'il a, pour la deuxième fois, réussi à faire désigner le candidat de la France à la tête d'une des principales institutions mondiales179.

Articles détaillés : Sommet du G20 2011 (France) et Présidence française du G20.

Nicolas Sarkozy au Forum économique mondial de Davos, le 27 janvier 2011.

En 2011, Nicolas Sarkozy préside le G20, qu'il a contribué, avec Gordon Brown, à réunir pour la première fois, en novembre 2008180.

Crises financière et économique

Nicolas Sarkozy tenant une conférence de presse lors du sommet du G8, le 26 mai 2011.

En 2007, éclate une crise financière mondiale, conséquence d'un endettement privé excessif dû aux dérèglements du système financier américain. En octobre 2008, après la faillite de la banque Lehman Brothers, une réunion de l'Eurogroupe se tient au palais de l'Élysée. Les représentants de la zone euro et le Premier ministre britannique Gordon Brown mettent au point un plan qui mobilise près de 1 700 milliards d'euros sous forme de garanties et qui parvient à rassurer les marchés. L'action de Nicolas Sarkozy pendant cette période de crise est jugée déterminante. Martin Schulz, président du groupe socialiste au Parlement européen affirme qu'il a « bien agi et pris les mesures qui s'imposent »181. Pour Franz-Olivier Giesbert, il « a fait preuve, pendant cette période, d'un esprit de décision et d'une aptitude impressionnante à la négociation » et « a pris à cette occasion une dimension historique »182.

Pour faire face à la crise de la dette publique grecque qui menace la stabilité financière de la zone euro, Nicolas Sarkozy contribue, en 2010, à la mise en place d'un plan d'aide UE-FMI à la Grèce de 110 milliards d'euros. Le président français plaide pour plus de gouvernance économique au niveau européen183.

Lors de la réunion de l'Eurogroupe du 21 juillet 2011, il participe à la négociation d'un second plan de sauvetage financier de la Grèce, de 158,6 milliards d'euros, dans le but d'alléger le poids du stock de dettes et de ses intérêts, en prévoyant notamment la contribution du secteur financier privé et le soutien à hauteur de 109 milliards d'euros de l'Union européenne et du FMI184,185. Le 16 août 2011, à la suite de la dégradation de la note des États-Unis par l'agence Standard & Poor's et de la baisse des bourses mondiales, il tient une réunion avec la chancelière allemande Angela Merkel, à l'issue de laquelle tous deux se prononcent pour « un véritable gouvernement de la zone euro », pour l'adoption par les 17 États membres de la zone euro, avant l'été 2012, de la « règle d'or » sur l'équilibre budgétaire et pour une taxe sur les transactions financières186.

Le 27 octobre 2011, Nicolas Sarkozy participe à Bruxelles à un sommet européen qui aboutit à un accord avec les banques créancières de la Grèce. Celles-ci devront effacer la moitié des dettes qu'elles détiennent en Grèce, ce qui permettra de réduire de 100 milliards d'euros (sur 350 milliards) la dette de ce pays. En échange, un accord est trouvé pour recapitaliser les banques qui en auraient besoin187.

Élection présidentielle de 2012 et départ de l'Élysée

Articles connexes : Élection présidentielle française de 2012, Candidats à l'élection présidentielle française de 2012 et Sondages sur l'élection présidentielle française de 2012.

Logo utilisé par Nicolas Sarkozy dans le cadre de sa campagne.

Meeting de Villepinte, le 11 mars 2012.

Nicolas Sarkozy lors d'un meeting à Nancy, le 2 avril 2012.

À partir de 2009, la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012 apparaît probable. Il évoque lui-même cette hypothèse à plusieurs reprises, en off, comme en juillet 2009, lors d'une réunion avec les députés UMP188. Les commentateurs, au vu des résultats défavorables des sondages effectués à partir des élections régionales de 2010 et de la baisse importante de sa cote de popularité, jugent sa réélection très difficile, voire impossible189,190. Il est en effet donné largement battu par Dominique Strauss-Kahn et François Hollande, qui sont tous deux crédités de plus de 60 % des voix dans l'hypothèse d'un second tour face à lui ; entre mars et juin 2011, plusieurs sondages le donnent même éliminé dès le premier tour191. Dans ce contexte, l'éventualité d'une autre candidature que la sienne à droite est évoquée, mais les possibles candidatures d'Alain Juppé et de François Fillon ne recueillent pas de meilleurs scores que celui du président sortant192,193 et ceux-ci ne manifestent pas le désir de se présenter.

À partir de janvier 2012, les médias se font l'écho de déclarations de responsables de l'UMP qui confirment implicitement qu'il sera bel et bien candidat194,195,196. Nicolas Sarkozy officialise sa candidature à un second mandat au journal de 20 heures de TF1, le 15 février 2012. Le slogan de sa campagne est « La France forte ». Un site (lafranceforte.com) et plusieurs profils sociaux (Timeline Facebook, Twitter) sont lancés à cette occasion. Sa candidature reçoit le soutien de l'UMP, du Nouveau Centre, du Parti radical, du Parti chrétien-démocrate, de Chasse, pêche, nature et traditions, de La Gauche moderne, des Progressistes, du Chêne et de la Convention démocrate. La stratégie de la campagne est dirigée par Patrick Buisson, tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet est nommée porte-parole197. Le début de la campagne officielle coïncide avec une série d'assassinats touchant des militaires français, puis des civils, en Midi-Pyrénées. Il décide d'interrompre sa campagne et préside l'enterrement des militaires assassinés, en présence de la majorité des autres candidats à la présidentielle198,199.

Après la tenue d'un grand meeting de campagne à Villepinte, le 11 mars 2012, avec environ 60 000 sympathisants présents200, les intentions de vote en faveur de Nicolas Sarkozy augmentent de manière significative, même s'il reste devancé par le candidat socialiste, François Hollande, au second tour. Le 15 avril 2012, à une semaine du premier tour, alors que les sondages le donnent à nouveau en baisse, Nicolas Sarkozy tient un grand meeting en plein air, place de la Concorde, pour lequel il revendique 120 000 participants.

Nicolas Sarkozy chiffre son programme de campagne à 5,5 milliards d'euros. Pour les financer et respecter son objectif de retour à l'équilibre budgétaire en 2016, il estime qu'un effort de 53,5 milliards d'euros doit être fourni en plus des mesures déjà votées. Il prévoit que cet effort repose aux trois quarts sur des réductions de dépenses et pour un quart sur des hausses d'impôts.

Totalisant 27,18 % des voix (9 753 629 voix) au premier tour201,202, Nicolas Sarkozy se qualifie pour le second tour, deuxième derrière François Hollande (28,63 %). Il se situe à un niveau inférieur à son score de 2007 (31,18 %), et est le premier président de la République, candidat à sa réélection, à ne pas arriver en tête au premier tour de scrutin203. Les deux candidats doivent attirer les reports de voix des électeurs de François Bayrou (9,13 %), de Jean-Luc Mélenchon (11,10 %) et surtout de Marine Le Pen (17,90 %). Nicolas Sarkozy, malgré les critiques, confirme la stratégie du premier tour, parle de « vrai travail » – avant de revenir sur l'expression204 –, et récuse avec indignation les accusations de « pétainisme », tout en attaquant François Hollande sur la maîtrise des déficits205. Le 29 avril 2012, lors d'un discours prononcé à Toulouse, il fait l'éloge des frontières et de la Nation206. Le 1er mai, lors d'un rassemblement place du Trocadéro à Paris, pour lequel il revendique 200 000 participants207 et qu'il présente comme étant « la vraie fête du travail », il critique l'attitude de tous les syndicats de salariés, coupables selon lui de « faire de la politique » et de « défendre une idéologie » (certains appelant explicitement à voter contre lui)208 et affirme notamment vouloir « un nouveau modèle social, où la réussite ne sera pas regardée avec suspicion » et où « le travail et le patrimoine ne sont pas des mots tabous »209.

Nicolas Sarkozy, François Hollande, Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler, à l'issue de la passation de pouvoirs, le 15 mai 2012 au palais de l'Élysée.

Le 6 mai 2012, il est battu par François Hollande, recueillant 16 860 685 voix, soit 48,36 % des suffrages exprimés. Il s'agit de la deuxième élection présidentielle la plus serrée de l'histoire après celle de 1974. C'est également la deuxième fois qu'un président briguant un second mandat est battu lors d'une élection présidentielle sous la Ve République210. Au soir du second tour, dans un discours prononcé à la maison de la Mutualité, à Paris, Nicolas Sarkozy souhaite bonne chance au président élu et déclare : « Cela fait dix ans que chaque seconde, je vis pour les responsabilités gouvernementales au plus haut niveau ; après cinq ans à la tête de l'État, mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent »211. Nicolas Sarkozy avait annoncé avant le scrutin son intention de quitter la vie politique en cas de défaite212,213. Il confirme cette décision à son comité de campagne au lendemain du second tour214.

Le 8 mai 2012, sur l'invitation de Nicolas Sarkozy, François Hollande participe à ses côtés aux commémorations du 8 mai 1945215. Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions le 15 mai suivant, à l'issue de la passation de pouvoirs avec son successeur216. Après l'Élysée

Nicolas Sarkozy est membre de droit du Conseil constitutionnel depuis son départ de la présidence de la République217 et y siège pour la première fois le 19 juin 2012218.

Après trois mois sans avoir fait de déclaration publique, Nicolas Sarkozy intervient, le 7 août 2012, sur un sujet de politique internationale en publiant avec Abdel Basset Sayda, président du Conseil national syrien, un communiqué commun appelant à une action rapide de la communauté internationale dans le conflit syrien219. Controverses

Relations avec les médias

Son couple avec Cécilia et sa famille, mêlés à ses actions publiques, sont présentés dans certains médias à partir de 2002. Mais en mai 2005, des problèmes conjugaux surgissent et sont largement médiatisés, en particulier dans Le Matin, que Nicolas Sarkozy attaque en justice220. Et le 26 août 2005, Paris Match présente même à la une Cécilia avec son ami Richard Attias. À la suite de cette publication, Nicolas Sarkozy aurait usé de son influence auprès d'Arnaud Lagardère, dont le groupe est propriétaire de Paris-Match, pour faire limoger le directeur de l'hebdomadaire, Alain Genestar, selon ce dernier qui quitte son poste une année plus tard221. Après avoir entretenu une relation avec une journaliste, Nicolas Sarkozy reforme son couple avec Cécilia et explique, au début de 2006, qu'il « regrette » d'avoir surexposé sa vie privée222.

Le syndicat de journalistes SAJ-UNSA l'accuse223 par ailleurs d'être intervenu pour que l'accréditation permettant à un journaliste de recevoir des informations directement de l'administration, soit ôtée à Raphaëlle Picard, de l'AFP, auteur d'un reportage sur des perquisitions menées par erreur, lors de la descente massive de police aux Mureaux, à 5 h 30 du matin le 4 octobre 2006. Cette descente a provoqué une enquête sur son déroulement et ses conséquences224. Une source anonyme interne du journal Libération, confirmée par son PDG Laurent Joffrin225, affirme que Nicolas Sarkozy a appelé, le 7 mars 2007, l'actionnaire principal du journal, Édouard de Rothschild, pour se plaindre d'un titre qu'il jugeait outrancier : « Impôt sur la fortune de Sarkozy : le soupçon », en qualifiant Libération de « journal de gauche de merde ». Nicolas Sarkozy intervient le 2 mai 2007 sur France Inter226 concernant les accusations de mainmise sur les médias dont il est l'objet : « On me dit que les médias sont à ma solde. Mais qui peut croire une chose pareille, quand on voit le déchaînement qu'a suscité ma candidature, mon projet », citant deux des soutiens de Ségolène Royal, Libération et Le Nouvel Observateur, dont les actionnaires majoritaires sont respectivement Édouard de Rothschild et Claude Perdriel, parmi les grandes fortunes françaises227.

Au soir de son élection, le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy fête sa victoire au Fouquet's, un restaurant parisien, où sont invités plusieurs actionnaires ou employés de médias français : Bernard Arnault, Martin Bouygues (TF1), Serge Dassault (Le Figaro), Alain Minc (Le Monde), François Pinault (Fnac) ou Albert Frère (M6), le seul journaliste présent étant Nicolas Beytout (Le Figaro)228.

Le 3 novembre 2010, dans un article de son rédacteur en chef, Claude Angeli, Le Canard enchaîné accuse Nicolas Sarkozy de superviser l'espionnage des journalistes lorsqu'ils mènent une enquête « gênante pour lui ou pour les siens » grâce à une équipe d'agents de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI)229. La présidence de la République qualifie l'article de Claude Angeli de « totalement farfelu », tandis que l'opposition réclame une enquête et que le SNJ évoque une « affaire d'État »229. Le Directeur général de la Police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, et celui de la DCRI, Bernard Squarcini, sont auditionnés par la délégation parlementaire au Renseignement le 4 novembre 2010230. Bernard Squarcini est mis en examen en octobre 2011 dans le cadre de l'affaire Woerth- Bettencourt, à la suite d'une plainte du Monde ; il est maintenu à la tête de la DCRI et cette mise en examen est par la suite partiellement annulée.

Pendant la campagne présidentielle de 2012, l'attitude des médias est critiquée par plusieurs dirigeants de droite. Jean-François Copé dénonce une « alliance objective » pour le faire battre, tandis qu'Alain Juppé affirme qu'« en 30 ans de vie politique », il n'a « jamais vu un tel engagement partisan de la classe médiatique contre un candidat honni, en faveur d'un futur Président unanimement considéré comme déjà sacré », à savoir François Hollande231,232. Le sociologue Jean-Marie Charon évoque à propos de François Bayrou, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou Nicolas Sarkozy l'utilisation de l'arme médiatique de victimisation233, Nicolas Sarkozy parlant de « terrorisme du système médiatique » tandis que certains militants UMP prennent à partie des jounalistes234. Un sondage TNS Sofres publié après la présidentielle indique que 40 % des sondés considèrent que « les médias » ont favorisé François Hollande dans leur traitement de la campagne présidentielle, contre 10 % pour Nicolas Sarkozy235, tandis que selon un sondage réalisé par Harris Interactive, 74 % des journalistes ont voté en faveur du candidat socialiste au second tour de l'élection présidentielle236.

Attitude vis-à-vis des électeurs du Front national

Dès 1998, Nicolas Sarkozy affirme que la droite parlementaire doit faire en sorte de convaincre les électeurs du Front nationalN 6, tout en dénonçant les positions de ce parti, comme lors d'un débat avec Jean-Marie Le Pen dans l'émission 100 minutes pour convaincre, diffusée sur France 2, dans laquelle il affirme son opposition avec les « idées d'extrême droite ». Certaines des mesures et positions de Nicolas Sarkozy sont d'ailleurs critiquées par Jean-Marie Le Pen : réforme de la double peine, défense de la discrimination positive, du financement public de mosquées et de quotas d'immigration237.

Des personnalités politiques de l'opposition lui reprochent de vouloir s'attirer l'électorat du Front national238. De la même façon, l'émission satirique Les Guignols de l'info ou l'association Act Up-Paris présentent Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen sur un pied d'égalité : ainsi, en janvier 2006, Act Up-Paris publie des affiches239 comportant la photographie de Nicolas Sarkozy et le slogan « Votez Le Pen », tandis que le collectif Ré-So, qui s'affiche publiquement contre Nicolas Sarkozy, estime dans un article240 que plusieurs points du programme du Front national ont été appliqués ou renforcés par Nicolas Sarkozy lors de ses fonctions ministérielles (coopération étroite entre la police et la justice, facilitation des contrôles d'identité, instauration d'une période probatoire pour tous les mariages mixtes et expulsion effective des immigrés clandestins).

À l'occasion de l'élection présidentielle de 2007, le pourcentage de votes pour l'extrême droite a reculé, pour la première fois dans une élection présidentielle depuis 1988, de 19,20 % (FN+MNR) en 2002 à 10,44 % en 2007. Pour les analystes de la vie politique, on le doit en partie à la stratégie du président de l'UMP241.

Mais la progression du Front national, à partir de 2010 et de l'arrivée à la présidence du FN de Marine Le Pen, inverse cette tendance. Les élections cantonales de mars 2011 provoquent dans 200 circonscriptions des duels au second tour entre le FN et le PS, l'UMP étant éliminée au premier tour. Nicolas Sarkozy indique aux cadres de l'UMP une stratégie du « ni FN, ni PS », sans préciser explicitement l'abstention ou le vote blanc ou nul242. Un débat se crée alors dans la majorité présidentielle243. Une enquête TNS Sofres publiée après le second tour244 indique que 49 % des sympathisants de droite des cantons concernés ont trouvé la consigne claire, avec une prise en compte effective dans 20 % des cas.

Lors du discours de Grenoble puis de la campagne présidentielle de 2012, la presse parle de « droitisation » du discours de Nicolas Sarkozy, conseillé par Patrick Buisson. Le président sortant devance finalement Marine Le Pen, donnée par un temps devant lui dans les enquêtes d'opinion, de 10 points. Une partie des commentateurs considèrent que la « ligne Buisson » lui a permis de réaliser un bon score, tandis que pour une autre partie, ce discours n'a pas été suffisamment rassembleur. Détail des fonctions et mandats

Fonctions politiques

 1977 : membre du comité central du Rassemblement pour la République (RPR)  1978 - 1979 : délégué national des jeunes du RPR  1981 : président du comité national des jeunes en soutien à Jacques Chirac pour l'élection présidentielle  1988 : secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation  1989 : secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation et co-directeur de la liste d'union pour les élections européennes  1992 - 1993 : secrétaire général adjoint du RPR, chargé des fédérations  1995 : porte-parole d'Édouard Balladur pour l'élection présidentielle  10 juillet 1997 - 6 février 1998 : coordinateur et porte-parole de la direction provisoire du RPR  6 février 1998 - 4 octobre 1999 : secrétaire général du RPR  16 avril 1999 - 4 décembre 1999 : président par intérim du RPR ; tête de la liste RPR- DL aux élections européennes  3 mai 2000 : élu président du comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine  28 novembre 2004 - 14 mai 2007 : président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) Fonctions locales

 1977 - 2007 : conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine  1986 - 1988 : vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'Enseignement de la culture  1985 - 1988 : conseiller général des Hauts-de-Seine pour le canton de Neuilly-sur- Seine-Nord  29 avril 1983 - 7 mai 2002 : maire de Neuilly-sur-Seine (puis adjoint « hors rang »)  1983 - 1988 : conseiller régional d'Île-de-France  2004 - 2007 : conseiller général des Hauts-de-Seine pour le canton de Neuilly-sur- Seine-Nord  1er avril 2004 - 14 mai 2007 : président du conseil général des Hauts-de-Seine (démission après son élection à la présidence de la République)

Fonctions parlementaires

 Député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine : o 23 juin 1988 - 1er avril 1993 (élu avec 67,35 % des voix au premier tour) o 2 avril 1993 - 1er mai 1993 (réélu avec 64,90 % des voix au premier tour ; remplacé par son suppléant, Charles Ceccaldi-Raynaud, après sa nomination au gouvernement) o 24 septembre 1995 - 21 avril 1997 (réélu avec 75,96 % des voix au second tour, après la démission de son suppléant) o 1er juin 1997 - 7 juin 2002 (réélu avec 56,23 % des voix au premier tour ; remplacé par sa suppléante, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, après sa nomination au gouvernement) o 19 juin 2002 - 18 juillet 2002 (réélu avec 68,78 % des voix au premier tour ; remplacé par sa suppléante après sa nomination au gouvernement) o 13 mars 2005 - 2 juillet 2005 (réélu avec 70,74 % des voix au premier tour, après la démission de sa suppléante ; remplacé par sa suppléante après sa nomination au gouvernement)  Député français au Parlement européen : o 20 juillet 1999 - 14 septembre 1999 (élu sur le quota réservé à la liste « Union pour l'Europe, l'opposition unie avec le RPR et Démocratie libérale », dont il était à la tête ; en raison de la loi sur le cumul des mandats, mais aussi parce que son rôle était avant tout d'être une « locomotive électorale » — en association initiale avec Philippe Séguin — sans l'objectif de siéger245, il choisit de démissionner de son mandat de député européen, Brice Hortefeux lui succédant)

Fonctions ministérielles

 Ministre : o 30 mars 1993 - 11 mai 1995 : ministre du Budget du gouvernement Balladur o 30 mars 1993 - 19 janvier 1995 : porte-parole du gouvernement du gouvernement Balladur o 19 juillet 1994 - 11 mai 1995 : ministre de la Communication du gouvernement Balladur o 7 mai 2002 - 30 mars 2004 : ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans les premier et deuxième gouvernements Raffarin  Ministre d'État : o 31 mars - 29 novembre 2004 : ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin o 2 juin 2005 - 26 mars 2007, ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement Villepin

Présidence de la République

 6 mai 2007 : élu président de la République au second tour de l'élection présidentielle  16 mai 2007 : succède à Jacques Chirac en prenant officiellement ses fonctions de président de la République et de Coprince d'Andorre  17 mai 2007 : nomme François Fillon, son conseiller politique, au poste de Premier ministre  18 juin 2007 : après les élections législatives, François Fillon lui remet la démission de son gouvernement. Nicolas Sarkozy le charge alors de former un deuxième gouvernement.  1er juillet 2008 - 31 décembre 2008 : président du Conseil européen  12 novembre 2010 - 4 novembre 2011 : président du G20  13 novembre 2010 : François Fillon lui remet la démission de son gouvernement. Nicolas Sarkozy l'accepte, puis le nomme à nouveau Premier ministre le lendemain et le charge de constituer un nouveau gouvernement.

Fonctions juridiques

 depuis le 15 mai 2012 : membre de droit du Conseil constitutionnel (siège à partir du 19 juin 2012) Distinctions et décorations

Décorations officielles

 Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le 31 décembre 2004246, puis grand-croix de droit en 2007247 en tant que grand-maître de l'Ordre le 16 mai 2007.  Grand-croix de l'ordre national du Mérite en 2007 en tant que grand-maître de l'Ordre du 16 mai 2007 au 15 mai 2012.  Commandeur de l'ordre de Léopold (Belgique) en 2004248  Chevalier grand-croix de l'ordre du Bain (Royaume-Uni) le 26 mars 2008249  Grand Croix de l'Ordre de Saint-Charles (Monaco), 25 avril 2008250  Ordre de la Victoire de St Georges (Géorgie)251  Cordon de l'ordre de Stara Planina (Bulgarie)252  Grand Collier de l'Ordre national de la Croix du Sud (Brésil), 5 septembre 2009253  Collier de l'ordre de Charles III (Espagne) en 2009254  Médaille du RAID, pour son rôle lors de la prise d'otages de la maternelle de Neuilly255  Ordre de la Gloire (Arménie), en octobre 2011256  Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Espagne) en novembre 2011257 En tant que président de la République

 Coprince d'Andorre  Grand maître de la Légion d'honneur  Grand maître de l'ordre national du Mérite  Premier chanoine de l'Archibasilique Saint-Jean de Latran, titre décerné aux chefs d'État français depuis Henri IV au Vatican258

Décorations humoristiques

 Prix Orwell 2005 pour l'« ensemble de son œuvre », décerné par Privacy International259  Prix Iznogoud 1999 Dans les arts et la culture populaire

Nicolas Sarkozy est une cible privilégiée de caricaturistes, et ce avant même son élection à la présidence de la République. Ainsi, sa taille et son apparente nervosité, puis son supposé manque de culture et son côté « bling-bling » (autant d'accrocs à la « dignité présidentielle ») sont des thèmes fréquents de caricature anti-sarkoziste260.

Cinéma

 En 2007, les réalisateurs Karl Zéro et Michel Royer sortent un documentaire Ségo et Sarko sont dans un bateau, quelques semaines avant l'élection présidentielle. D'abord disponible en VOD, le film est ensuite distribué en salles. Karl Zéro récidive en 2008 avec Starko !, cette fois coréalisé avec Daisy d'Errata, où un imitateur, Michel Guidoni, double les images de Nicolas Sarkozy pour une narration à la première personne ; le film n'est toutefois pas distribué en salles.  Nicolas Sarkozy est incarné par l'acteur iranien Kourosh Amini (dit Ingo) dans le film japonais Guilala's counter attack sorti en 2008.  Nicolas Sarkozy apparait furtivement à la fin du film Envoyés très spéciaux, réalisé par Frédéric Auburtin en 2009, où il accueille les deux « otages ». La doublure de Nicolas Sarkozy est jouée par Christophe Baillargeau tandis que l'imitateur Didier Gustin lui prête sa voix.  Dans le film La Conquête, tourné en 2010 par Xavier Durringer pour une sortie en date du 18 mai 2011, sur le parcours de Nicolas Sarkozy de 2002 à l'élection présidentielle de 2007, il est joué par Denis Podalydès261.

Télévision

 Nicolas Sarkozy a été incarné pour la première fois par un acteur dans le téléfilm docufiction H.B. Human Bomb - Maternelle en otage, réalisé par Patrick Poubel et diffusé pour la première fois le 25 septembre 2007 sur France 2. Dans ce téléfilm sur la prise d'otages de la maternelle de Neuilly en 1993, son personnage est interprété par Frédéric Quiring.  Dans Les Guignols de l'info, Nicolas Sarkozy possède sa marionnette depuis sa nomination dans le gouvernement Édouard Balladur en mars 1993. C'est l'imitateur Yves Lecoq qui lui prête sa voix.  Dans Le Bébête show, il était représenté par un caniche (celui de Édouard Balladur, lui-même représenté en pélican) nommé « Sarcosette ».  Nicolas Sarkozy apparaît également dans deux séries télévisées d'animation américaines : o Dans l'épisode Canada en grève de South Park (épisode 4, saison 12, diffusé aux États-Unis le 2 avril 2008 et en France le 9 septembre 2008) aux côtés de Gordon Brown, Angela Merkel, Lee Myung-bak, Vladimir Poutine, Yasuo Fukuda ainsi que d'autres dirigeants. Dans la version originale, Hank Azaria double le personnage de Sarkozy. o Dans l'épisode Le Diable s'habille en nada des Simpson (épisode 5, saison 21, diffusé le 15 novembre 2009 aux États-Unis et le 26 septembre 2010 en France), Nicolas Sarkozy est présent avec sa femme Carla Bruni-Sarkozy.  Nicolas Sarkozy est aussi évoqué (mais non présent à l'écran) dans plusieurs épisodes de la série américaine Gossip Girl. Il y est présenté comme un ancien petit ami de Lily van der Woodsen262.

Bandes dessinées et albums de caricatures

Outre les nombreuses caricatures parues dans la presse, certains ouvrages de bande dessinée ou recueils de caricatures ont pris Nicolas Sarkozy comme personnage principal ou majeur.

 En 2006, le journaliste Jean-Luc Porquet et le caricaturiste Cabu sortent aux éditions La Découverte Le Petit Démagogue, ouvrage satirique sous-titré « Nicolas Sarkozy et les neuf règles de base de la démagogie efficace ».  La Face karchée de Sarkozy est une BD-enquête parue le 2 novembre 2006 chez Vents d'Ouest et Fayard Éditions. L'enquête du journaliste Philippe Cohen sur l'ascension de Sarkozy est scénarisée par Richard Malka et dessinée par Riss. L'ouvrage a donné lieu à une suite publiée en 2007, La Face kärchée de Sarkozy, la suite : Sarko 1er, puis le même trio a publié en 2008 Carla et Carlito ou La vie de château.  Plusieurs parodies de la série de jeunesse Le Petit Nicolas (de René Goscinny et Jean- Jacques Sempé) ont été éditées sous les pseudonymes de Gospé (l'illustrateur Mario Alberti) et Sempinny (un journaliste resté anonyme). Le premier album, Le Petit Nicolas, Ségolène et les copains, est sorti en mars 2007, peu de temps avant l'élection présidentielle. Un second album, Le Petit Nicolas à l'Élysée, est sorti en octobre 2007, puis Nicolas a de petits soucis en novembre 2008 et Le petit monde de Nicolas en octobre 2009.  Nico Shark, BD-blog de Frantico commencé le 6 mai 2007 au lendemain des élections présidentielles, a ensuite donné lieu à une publication en album chez Delcourt, toujours en 2007. Il s'agit d'une vision parodique et satirique de la façon dont Sarkozy gouverne la France ; dans l'album, le personnage de Nico Shark est élu directeur du personnel par les employés d'une grande entreprise.  En 2007, Le P’tit Sarko et la p’tite Ségo qui fait rien qu’à l’embêter, dessiné par Nicolas Guénet et scénarisé par Jim et Gaston, fait suite au P’tit Chirac (2006), aux éditions Jungle. Les mêmes auteurs éditent en 2009 une suite, Le P’tit Sarko, moi, moi, moi (et moi).  À l'occasion de la Saint-Nicolas en 2007, huit dessinateurs de Charlie Hebdo ont sorti un ouvrage intitulé Bonne fête Nicolas, dressant un portrait des premiers mois de sa présidence sous formes de caricatures.  Plantu a axé plusieurs de ses recueils de caricatures sur la personne de Nicolas Sarkozy, dont Un boulevard pour Sarko en 2008, Le Best of Sarko en 2009 et Tête de gondole en 2010. L'ouvrage La présidentielle 2007 vue par Plantu publié en 2007 en fait aussi un personnage évidemment majeur. Avec Cabu et Wiaz, Plantu a également publié en 2008 L'agenda (le vrai) du Président : Avril 2007 - Mars 2008. D'autre part, depuis le 14 janvier 2005, Plantu caricature régulièrement Nicolas Sarkozy en Iznogoud (même tunique et burnous) dans le Monde : en effet, en 2005, Sarkozy, alors ministre de l'intérieur et candidat déclaré à l'élection présidentielle française de 2007 (« calife à la place du calife »), s'oppose en 2005 au président de la République, Jacques Chirac, à propos de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, lui valant cette caricature sous le titre « Turquie, immigration, Sarkozy défie Chirac »263.  À partir de 2008, Martin Vidberg tient un blog BD intitulé L'Actu en patates (relayé par le site du Monde) où il fait la satire de la société avec des personnages qui prennent la forme de patates. Nicolas Sarkozy est régulièrement caricaturé, au point d'être le personnage central de la première édition papier issue du blog, Quiquennat nerveux, sorti en 2011.  Le dessinateur satirique Jul a sorti en 2008 un album intitulé Conte de Fées à l'Élysée, qui s'axe sur le mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni.  Le caricaturiste Luz a axé deux de ses albums sur la personne de Nicolas Sarkozy : Les Sarkozy gèrent la France en 2009 et Robokozy en 2010.  En 2010, le journaliste Renaud Dély collabore avec le dessinateur Aurel pour l'album Sarkozy et ses femmes, paru chez Drugstore. En 2011, le même duo sort Sarkozy et les riches.  Les éditions Delcourt éditent une série humoristique et parodique, Les Aventures de Sarkozix, commencée en 2010 avec le tome 1 intitulé Tout pour ma Gaule !, avec Wilfrid Lupano au scénario et Bruno Bazile aux dessins. La même année, sort le tome 2, Et ils coulèrent des jours heureux…, suivi en 2011 du tome 3, N'en jetez plus !, coscénarisé par Guy Delcourt. Cette série parodie la série Astérix264.  Benoît Delépine et Diego Aranega ont co-signé en 2010 l'album Sarko & fils, basé sur Nicolas Sarkozy et son fils Jean.  En 2011, le journaliste Thomas Legrand et le dessinateur Philippe Bercovici publient la bande dessinée J'aurais voulu faire président qui imagine les stratégies de Nicolas Sarkozy pour une réélection en 2012.  En 2011, le caricaturiste Tignous a édité un recueil de ses caricatures intitulé 5 ans sous Sarkozy.  En 2012, le dessinateur Olivier Grojnowski a adapté en bande dessinée les quatre premiers tomes des Chroniques du règne de Nicolas Ier de Patrick Rambaud (qui signe aussi le scénario de la BD et y est mis en scène). Nicolas Sarkozy y est comparé à l'empereur Napoléon Ier.

Autres

 Pal Sarkozy, peintre et père de Nicolas Sarkozy, a représenté son fils sur l'une des toiles qu'il a exposées à Budapest puis à Paris en 2010265.  En 2011, un jeu de société intitulé Casse-toi pov' con, dont le titre reprend une phrase de Sarkozy lui-même, est édité par Cocktailgames. Ludovic Maublanc en est le créateur et Martin Vidberg en réalise les illustrations. Publications Les œuvres de Nicolas Sarkozy sont gérées par l'agent littéraire Andrew Wylie266 :

 Georges Mandel, le moine de la politique, biographie de Georges Mandel, Grasset (9 février 1994) (ISBN 978-2-246-46301-6). Cette biographie a été accusée à plusieurs reprises d'être un plagiat d'un ouvrage de Bertrand Favreau267, et a donné lieu à une adaptation télévisée en 1997, sous le titre Le dernier été.  Au bout de la passion, l'équilibre, entretiens avec Michel Denisot, Albin Michel (7 mars 1995) (ISBN 978-2-226-07616-8)  Sous le pseudonyme « Mazarin » : Les Lettres de mon château, parues dans le journal Les Échos à l'été 1995. Il s'agit de 24 lettres parodiques et auto-parodiques, concernant l'entourage de Jacques Chirac, alors récent vainqueur de la présidentielle. Nicolas Sarkozy reconnaît en 2004 en être l'auteur268.  Libre, Robert Laffont et XO, (24 janvier 2001) (ISBN 978-2-221-08909-5)  Leclerc, un rêve d'Indochine, avec Jean-Michel Gaillard, scénario de téléfilm consacré au général Leclerc, 2003  La République, les religions, l'espérance, Éditions du Cerf, préfacé par Gianfranco Fini, (28 octobre 2004) (ISBN 978-2-266-15708-7)  Témoignage, XO Éditions, 288 pages, préfacé par Gianfranco Fini, (17 juillet 2006) (ISBN 978-2-84563-287-5). Ce livre est publié à 250 000 exemplaires (six retirages), correspondant à environ 500 000 € de droits d'auteur269. Il est traduit en 16 langues270.  Ensemble, XO Éditions, (2 avril 2007) (ISBN 978-2-84563-345-2), 162 pages271 Annexes

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Bibliographie

 Ghislaine Ottenheimer, Les Deux Nicolas, éd. Plon, 22 novembre 1994  Anita Hausser, Sarkozy, l'ascension d'un jeune homme pressé, Belfond (1995, réédition en 2006).  Christophe Barbier, La Comédie des orphelins. Les vrais fossoyeurs du gaullisme, Grasset, 2000  Michaël Darmon, Sarko Star, éd. du Seuil (2004), 400 pages.  Nicolas Domenach, Sarkozy au fond des yeux, éd. Jacob-Duvernet (2004), 267 pages.  Béatrice Gurrey, Le Rebelle et le roi, éd. Albin Michel, 2004, 240 pages, sur les rapports Sarkozy-Chirac.  Richard Monvoisin, Le Sarkozy sans peine Vol. 1 : la république, les religions, l’espérance, Infokiosques, 2005, Infokiosques, 2005.  Paul Ariès, Misère du sarkozysme, cette droite qui n'aime pas la France, éd. Parangon/Vs, 2005, 251 pages  Victor Noir, Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus, Éditions Denoël, 2005, 318 pages (ISBN 978-2-207-25751-7)  Frédéric Charpier, Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir, Presses de la Cité, 2006  Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : La Face Karchée de Nicolas Sarkozy, BD (2 novembre 2006), Vents d'Ouest / Fayard Éditions (ISBN 978-2-7493-0309-3)  Noël Mamère, Sarkozy, mode d'emploi, éd. Ramsay, 2006, 283 pages,  Catherine Nay, Un Pouvoir nommé désir, Grasset, 2006  Serge Portelli, Traité de démagogie appliquée : Sarkozy, la récidive et nous, éd. Michalon, 2006, 136 pages  Marianne, « Ce qu'il y a de Bush en lui », 2006  Éric Dupin, À droite toute, Fayard, 2007  Hedwige Chevrillon, Sarkozy Connexion, Hachette littératures, 17 janvier 2007  Jean-Luc Porquet, Le Petit Démagogue, éd. La Découverte, 18 janvier 2007  Collectif, Sarkozy vu d'ailleurs, numéro spécial de La Vie des Idées, février 2007  Serge Portelli, Ruptures, mars 2007, licence de mise à disposition Creative Commons NC-BY-SA, [lire en ligne] [PDF]  Christophe Barbier, La Saga Sarkozy, éd. L'Express, 8 mars 2007  Azouz Begag, Un mouton dans la baignoire, Fayard, 11 avril 2007 (ISBN 978-2-213- 63375-6)  Alain Badiou, Circonstances, 4. De quoi Sarkozy est-il le nom ?, Nouvelles Éditions Lignes, 2007.  Bruno Jeudy et Ludovic Vigogne, Nicolas Sarkozy : De Neuilly à l'Élysée, L'Archipel, 2007 (ISBN 978-284-187953-3)  Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : Sarko Ier (BD), Vents d'Ouest / Fayard Éditions, 16 mai 2007 (ISBN 978-2-7493-0400-7)  Yasmina Reza, L'Aube le soir ou la nuit, Flammarion, 28 août 2007 (ISBN 978-2-08- 120916-9)  Collectif, La new droite. Une révolution conservatrice à la française ?, no 52 de la revue Mouvements, Paris, La Découverte, novembre 2007 (ISBN 978-2-7071-5354-8)  Patrick Rambaud, Chronique du règne de Nicolas Ier, Grasset, 24 janvier 2008 (ISBN 978-2-246-73571-7)  François Léotard, Ça va mal finir, Grasset, mars 2008, 137 pages272  Jean Véronis, Louis-Jean Calvet, Les mots de Nicolas Sarkozy, Éditions du Seuil, 6 mars 2008 (ISBN 978-2-02-095631-4)  Pierre Lembeye, Sarkozy un président chez le psy, Scali, 12 mars 2008 (ISBN 978-2- 35012-251-9)  Pierre Moscovici, Le Liquidateur, Hachette Littératures, 14 mars 2008 (ISBN 978-2-01- 237399-0)  Laurent Joffrin, Le roi est nu, Robert Laffont, 19 mars 2008 (ISBN 978-2-221-11086-7)  Laurence de Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt et Sophie Wahnich, Comment Nicolas Sarkozy écrit l'histoire de France, Agone, coll. « Passé et Présent », 4 avril 2008 (ISBN 978-2-7489-0093-4)  Pierre Musso, Le Sarkoberlusconisme, éditions de l'Aube, 30 avril 2008 (ISBN 978-2- 7526-0472-9)  Antoine Glaser et Stephen Smith, Sarko en Afrique, Plon, 16 octobre 2008 (ISBN 978-2- 259-20896-3)  Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : Carla et Carlito ou la vie de château (BD), Vents d'Ouest / Fayard Éditions, 6 novembre 2008 (ISBN 978-2-35648-034-7)  Bastien François, La Constitution Sarkozy, Odile Jacob, 19 février 2009 (ISBN 978-2- 7381-2250-6)  Paul-Éric Blanrue, Sarkozy, Israël et les juifs, Oser dire, 20 mai 2009 (ISBN 978-2- 919937-12-7)  Pierre Musso, Télé-politique : le sarkoberlusconisme à l'écran, éditions de l'Aube, 27 novembre 2009 (ISBN 978-2-8159-0007-2)  Thomas Legrand, Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre du temps, Stock, 20 janvier 2010 (ISBN 978-2-234-06413-3)  Marie-Ève Malouines, Nicolas Sarkozy : Le pouvoir et la peur, Stock, 2010 (ISBN 978- 2-234-06483-6)  Alexandre Kara et Philippe Martinat, DSK - Sarkozy : Le duel - Biographie comparative, Max Milo, 2010 (ISBN 978-235-341088-0)  Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Le Président des riches, La Découverte, 2010 (ISBN 978-2-35522-018-0), [lire en ligne]  Franz-Olivier Giesbert, M. le Président : Scènes de la vie politique (2005-2011), Flammarion, avril 2011, 287 p. (ISBN 978-2-08-125953-9)  Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Sarko m'a tuer, Stock, 2011 (ISBN 978-2234069510)  Francis Brochet, Inventaire après rupture : Comment Sarkozy a changé la France, Bourin Éditeur, 2011 (ISBN 978-2849412589)  Pierre Péan, La République des mallettes - Enquête sur la principauté française de non-droit, Fayard, 2011 (ISBN 978-2-21-366606-8)  Maurice Szafran et Nicolas Domenach, Off : ce que Nicolas Sarkozy n'aurait jamais dû nous dire, Fayard, 2011, (ISBN 978-221-366184-1)  Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy, Un quinquennat à 500 milliards, Mille et une nuits, 2012 (ISBN 9782755505870)  Éric Brunet, Pourquoi Sarko va gagner, Albin Michel, 2012 (ISBN 9782226238658)  Catherine Nay, L'Impétueux, Grasset, 2012, (ISBN 9782246790105)  Marie-Célie Guillaume, Le Monarque, son fils, son fief, Éditions du moment, 2012, (ISBN 9782354171605)  Michel Winock, La Droite, hier et aujourd'hui, Perrin, 2012.  , À feu et à sang : Carnets secrets d'une présidentielle de tous les dangers, Flammarion 2012273  Ludovic Vigogne et Eric Mandonnet, Ca m'emmerde, ce truc: 14 jours dans la vie de Nicolas Sarkozy, Grasset, 2012, (ISBN 978-2246803072)  Arnaud Leparmentier, Nicolas Sarkozy. Les coulisses d'une défaite : chronique d'un échec annoncé, Archipel, 2012, (ISBN 978-280-980719-6)  Philip Gourevitch, No exit - Nicolas Sarkozy, Allia, (ISBN 978-284-485570-1)  Bruno Dive, La métamorphose de Nicolas Sarkozy, Jacob Duvernet, 2012 (ISBN 978- 2847243857)  Benjamin Sportouch et Jérôme Chapuis, Le naufragé. L'histoire secrète d'une descente aux enfers, Flammarion, 2012, (ISBN 978-208-128215-5)  Nicolas Barotte et Nathalie Schuck, Coups pour coups, Éditions du Moment, 2012 (ISBN 978-235-417154-4)  Laurent Neumann, Les dessous de la campagne présidentielle, Fayard, 2012 (ISBN 978- 221-366897-0).  Philippe Corbé, La dernière campagne: Les 500 jours du sarkozysme, Grasset, 2012 (ISBN 978-224-678574-3).  (en) John Gaffney, « Leadership and style in the French Fifth Republic: Nicolas Sarkozy's presidency in historical and cultural perspective », French Politics, décembre 2012, p. 345-363 [lien DOI]

Documentaires

 2007 : Ségo et Sarko sont dans un bateau, de Karl Zéro et Michel Royer.  2008 : Starko ! la saison 1, Karl Zéro et Daisy d'Errata. Le film relate, grâce à la voix de l'imitateur Michel Guidoni, la vie du président lors de la première année de son mandat.  2011 : Looking for Nicolas Sarkozy (en Français : Portrait d'un inconnu, Nicolas Sarkozy) de William Karel.

Articles connexes

Il existe une catégorie dédiée à ce sujet : Nicolas Sarkozy.

 Sarkozysme  Neuilly Communication  Actions en justice des présidents de la République française  Présidence française du Conseil de l'Union européenne en 2008  Le cas en suspens des membres de droit du Conseil constitutionnel

Liens externes

 Nicolas Sarkozy sur le site de la présidence de la République (archives)  Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale  [vidéo] Nicolas Sarkozy sur Ina.fr  Les Amis de Nicolas Sarkozy Notes et références

Notes

1. ↑ a et b La forme complète de son nom, avec le tréma, n'est employée que dans les documents officiels, par exemple le décret du 31 décembre 2004 le nommant chevalier de la Légion d'honneur : [PDF] NOR:PREX0407928D (vers le bas de la troisième page). 2. ↑ Chacun des O ouverts ([ɔ]) dans [nikɔla saʁkɔzi] peut tendre vers le son [o] selon les prononciations régionales. 3. ↑ Forme francisée du hongrois : Nagybócsai Sárközy Pál Istvan Ernő. En Hongrie, le prénom se met toujours après le nom de famille. De plus, le nom nagybócsai est un accessoire du nom de famille qui indique l'origine et ne fait donc pas partie du patronyme proprement dit. Selon l'usage, il est écrit avec une minuscule et se place avant le nom de famille ; il est toujours traduit avec une particule dans les autres pays (en français de X, en allemand von X, en néerlandais van X, etc.) 4. ↑ Celle-ci est effective après l'élection de Michèle Alliot-Marie à la tête du RPR. 5. ↑ Le Canard enchaîné du 17 janvier s'était procuré le plan des places assises, et affirme que le chiffre annoncé en fin de soirée par l'UMP de 110 000 militants était impossible à réaliser. De son côté, Roger Karoutchi affirmait dans Le Monde du 17 janvier que deux à trois fois plus de personnes étaient présentes debout dans la salle. 6. ↑ Dans un entretien accordé au Figaro du 11 décembre 1998, Nicolas Sarkozy indique : « Si des électeurs ou des militants du FN souhaitent se détourner de cette formation pour nous rejoindre, nous les accepterons. Je parle des militants et sympathisants. Pour le reste, nous verrons l'évolution des choses. L'opposition doit poursuivre son travail de reconquête, loin de ce qui se passe au FN, qui est une caricature de démocratie. » Le 8 mars 2004, il déclare à Orange : « Les électeurs de droite me font confiance, aussi suis-je peut-être bien placé pour ramener dans le giron de la droite républicaine ceux du FN. » Il ajoute qu'il faut tendre la main « à ceux qui votent ainsi parce qu'ils souffrent ». La droite, selon lui, « a besoin de ces gens qui se sont abusés. Il n'y a qu'une stratégie gagnante : agir pour faire comprendre que la République a entendu la désespérance et y apporte une réponse concrète (propos cités dans Le Monde, 10 mars 2004). » Le 22 avril 2006, à Paris, le président de l'UMP s'adresse explicitement aux électeurs du FN, et déclare qu'il veut « les chercher un par un » (cité dans Le Monde, 25 avril 2006).

Notes sur la bibliographie

Références

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Mis en ligne le 31 mars 2010, consulté le 16 février 2012 190. ↑ Yves Smague, « Le président Sarkozy peut-il encore s'en sortir ? » sur lavoixdunord.fr. Mis en ligne le 23 septembre 2010, consulté le 16 février 2012 191. ↑ « DSK et Le Pen au second tour, Sarkozy éliminé », L'Express, 16 mars 2011. 192. ↑ [PDF] « Le candidat de la droite en 2012 et les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2012 », csa-tmo.fr, février 2011. 193. ↑ [PDF] « Présidentielle 2012 Les intentions de vote des Français Sondage LH2 / Yahoo ! », lh2.fr, octobre 2011. 194. ↑ « L'UMP ratifie son projet en attendant son candidat », Le Monde, 27 janvier 2012. 195. ↑ « Il n'y a "pas de doute" sur la candidature de Sarkozy, selon Baroin », Le Monde, 27 janvier 2012. 196. ↑ « Le chef de l’État tance ses ministres et raille M. Hollande », Le Monde, 2 février 2012 197. ↑ Patrick Buisson, le stratège de Nicolas Sarkozy Le Parisien, 20/04/2012 198. ↑ Toulouse: Sarkozy a bien géré (sondage) Sur le site lefigaro.fr du 23 mars 2012 199. ↑ PARIS - Drames de Toulouse et Montauban : 74 % des Français approuvent l'attitude de Sarkozy Sur le site 20minutes.fr du 23 mars 2012 200. ↑ La démonstration de force de Sarkozy sur elections.lefigaro.fr. Mis en ligne le 11 mars 2012, consulté le 23 mars 2012 201. ↑ Premier tour de la présidentielle : Hollande a devancé Sarkozy de 519 076 voix, Le Point, 25 avril 2012. Consulté le 26 avril 2012 202. ↑ Conseil constitutionnel, « Déclaration du 25 avril 2012 relative aux résultats du premier tour de scrutin de l'élection du Président de la République », 25 avril 2012. Consulté le 9 mai 2012 203. ↑ Anne-Gaëlle Rico, « "Sarkozy est le premier président sortant à ne pas s'imposer" », Le Journal du dimanche, 23 avril 2012. Consulté le 24 avril 2012 204. ↑ "Vrai travail" : retour sur une vraie polémique France TV, 25/04/2012 205. ↑ Sarkozy : «Je sens monter une mobilisation jamais vue» Le Parisien, 28/04/2012 206. ↑ À Toulouse, Nicolas Sarkozy fait l'éloge des frontières et de la nation France 24, 29/04/2012 207. ↑ Article du Parisien : 200 000 personnes au Trocadéro ? La bataille des chiffres est lancée 208. ↑ Sarkozy défie les syndicats Le Figaro, 01/05/2012 209. ↑ « Au Trocadéro, Sarkozy promet un ―nouveau modèle social français‖ » Public Sénat, 01/05/2012. 210. ↑ Laurent Valdiguié, « Le blues des battus » sur Le Journal du dimanche, 20 mai 2012 211. ↑ http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Sarkozy-un-Francais-comme-les-autres- 508930/ 212. ↑ « Le président se met en marche », Paris-Match, 20 janvier 2012. 213. ↑ « "Oui", Nicolas Sarkozy quittera la politique s'il n'est pas réélu », RTBF, 8 mars 2012. 214. ↑ « Nicolas Sarkozy arrête définitivement la politique », Le Figaro, 7 mai 2012. 215. ↑ http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Sarkozy-et-Hollande-commemorent-le-8- mai-ensemble-509496/ 216. ↑ « Nicolas Sarkozy tire sa révérence en silence », Le Point, 15 mai 2012. 217. ↑ Arnaud Leparmentier et Patrick Roger, « Nicolas Sarkozy peut-il siéger au Conseil constitutionnel et rester avocat ? » sur lemonde.fr. Mis en ligne le 11 mai 2012, consulté le 25 mai 2012 218. ↑ Marie-Amélie Lombard, Philippe Goulliaud, « Nicolas Sarkozy a siégé au Conseil constitutionnel » sur lefigaro.fr. Mis en ligne le 19 juin 2012, consulté le 19 juin 2012 219. ↑ « Sarkozy veut coincer Hollande sur le front syrien », L'Express, 8 août 2012. 220. ↑ devant le tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) le 22 juin pour « intrusion et atteinte dans la vie privée » 221. ↑ « Genestar accuse Sarkozy après son licenciement de Paris-Match » - Le Nouvel Observateur. 222. ↑ Anne-Sophie Hojlo, « Vie privée-vie publique : le Sarko-show » sur Le Nouvel Observateur, 21 décembre 2009 223. ↑ Communiqué du syndicat autonome des journalistes (SAJ-UNSA), 27/10/2006 224. ↑ La police va enquêter sur la descente aux Mureaux, paru sur lefigaro.fr, en ligne, consulté le 21 novembre 2006 [4] 225. ↑ Le Nouvel Observateur : ISF : « Nicolas Sarkozy pique une colère contre » Libération 226. ↑ Le Monde, 3 mai 2007 227. ↑ « Nicolas Sarkozy se dit victime d'un déchaînement médiatique » - Le Monde, 2 mai 2007 228. ↑ Exclusif : les invités du président au dîner du Fouquet's - Marianne, 1er novembre 2007 229. ↑ a et b Thomas Vampouille, « Sarkozy accusé d'espionner des journalistes : le PS réclame une enquête » sur lefigaro.fr. Mis en ligne le 3 novembre 2010, consulté le 4 novembre 2010 230. ↑ AFP, « Espionnage: audition à l'assemblée » sur lefigaro.fr. Mis en ligne le 4 novembre 2010, consulté le 4 novembre 2010 231. ↑ Lefigaro.fr 232. ↑ Liberation.fr 233. ↑ Catherine Dubouloz, « Relations tendues entre Nicolas Sarkozy et les médias » sur Le Temps, 15 mai 2012 234. ↑ Ces maudits médias ! sur La Voix du Nord, 5 mai 2012 235. ↑ « Sondage : Hollande chouchou des médias ? », Le Point, 24 mai 2012. 236. ↑ « 74 % des journalistes ont voté François Hollande », Atlantico, 15 juin 2012. 237. ↑ Le Figaro.fr, Les blogueurs frontistes ne voteront pas Sarkozy 238. ↑ Ainsi, Jack Lang affirme que « Nicolas Sarkozy est un républicain, à la différence de Le Pen » mais parle de « dérive paraxénophobe ». 239. ↑ rapidement retirées à cause d'un problème de droit d'auteur d'une photographie 240. ↑ « Le Front national et Sarkozy ? Ré-So relève le défi » 241. ↑ « Il y a du Mitterrand dans Sarkozy », Les Échos, 25 avril 2007 242. ↑ Sarkozy confirme le "ni FN ni PS" au second tour des cantonales - Le Point, 21 mars 2011 243. ↑ Polémique sur le FN : Sarkozy rappelle à l'ordre les ministres - Le Figaro, 23 mars 2011 244. ↑ Cantonales 2011 : enquête auprès des habitants des cantons avec duels FN au 2nd tour - TNS Sofres, 29 mars 2011 245. ↑ Laurent de Boissieu, « Tous les candidats élus au Parlement européen ne siègeront pas », La Croix, 9 juin 2009. Consulté le 14 novembre 2010 246. ↑ décret du 31 décembre 2004 le nommant chevalier de la Légion d'honneur : [PDF] NOR:PREX0407928D (vers le bas de la troisième page). 247. ↑ Paul Desmarais (PowerCorp, GBL) fait grand' croix de la Légion d'honneur par Nicolas Sarkozy, Performance Bourse, 18 février 2008 248. ↑ 15 novembre 2004 - Nicolas Sarkozy - Commandeur de l'Ordre de Léopold 249. ↑ http://www.gala.fr/les_stars/bios_de_stars/nicolas_sarkozy 250. ↑ [5] Ordonnace Souveraine 251. ↑ President Saakashvili Awards French President, YouTube, 2008-08-11. Consulté le 2012-01-20 252. ↑ Article with photo 253. ↑ [6] 254. ↑ [7], dépêche AFP du 24 avril 2009, citée dans Le Figaro. 255. ↑ « Le Sarko style », Marianne, no 538, 18 août 2007. 256. ↑ [8] 257. ↑ «Le Roi d'Espagne honore Sarkozy pour "sa lutte contre l'ETA"» Sur le site eitb.com du 20 novembre 2011 258. ↑ « Nicolas Sarkozy sera fait ―chanoine d'honneur‖ au Vatican », Le Monde, 20 décembre 2007 259. ↑ Big Brother Awards 2005 - Big Brother Awards France (BBA-F) 260. ↑ Michel Maffesoli, Sarkologies : De quoi l'antisarkozisme est-il fait ?, Albin Michel, 3 mai 2011, 208 p. (ISBN 978-2226220929) [présentation en ligne] 261. ↑ "La conquête" : il cause, il flingue et pleure (sa femme), Le Point, 18 mai 2011 262. ↑ Nicolas Sarkozy dans Gossip Girl… malgré lui, TF1.fr, 19 janvier 2009 263. ↑ Jean-Christophe Ogier, « Iznogoud a 50 ans », La Marche de l'Histoire, 26 janvier 2012 264. ↑ Olivier Mimran, « Sarkozix a du pain sur la planche dessinée » sur 20minutes.fr. Mis en ligne le 31 mai 2010, consulté le 2 décembre 2011 265. ↑ Le père de Nicolas Sarkozy expose ses œuvres à Budapest sur france24.com. Mis en ligne le 10 février 2010, consulté le 19 mars 2011 266. ↑ Édouard Launet, L’agent ne fait pas le bonheur, Libération, 16 octobre 2008 267. ↑ Adrien Le Bihan, La Fourberie de Clisthène : procès du biographe élyséen de Georges Mandel, Cherche-bruit, 2008 (ISBN 978-2-9519642-5-9). Voir aussi un entretien avec l'auteur 268. ↑ «Quand Nicolas Sarkozy parodiait Jacques Chirac dans les Échos sous le pseudonyme Mazarin…» Huffington Post, 01 décembre 2009, copie d'un article du Nouvel Observateur, 3 décembre 2007 269. ↑ Sarkozy: Une carrière pleine de ressources Eric Pelletier, Jean-Marie Pontaut L'Express le 24/01/2007 270. ↑ Nicolas Sarkozy Témoignage chez XO Éditions 271. ↑ Nicolas Sarkozy Ensemble chez XO Éditions 272. ↑ François Léotard : Sarkozy « ca va mal finir » Frédéric Martel, L'Express, 26 avril 2012/ 273. ↑ Roselyne Bachelot livre ses carnets secrets de la présidentielle FranceTVInfo, 20 juin 2012 v · d · m

Politique de Nicolas Sarkozy Loi Lopsi I • Loi pour la sécurité intérieure • Loi sur la maîtrise de l'immigration, le Ministre de l'Intérieur séjour des étrangers et la (2002-2004) nationalité • Loi sur la récidive (2005-2007) • Loi de lutte contre le terrorisme • Loi sur l'immigration et l'intégration Loi d'autonomie des universités • Loi TEPA • Loi sur la récidive • Service minimum dans

2007 les établissements scolaires • Réforme des régimes spéciaux

Président de la République de retraite (2007-2012) Franchise médicale • Loi Chatel • Plan campus • Espoir Banlieues • Traité de

2008 Lisbonne • Loi sur la rétention de sûreté • Révision générale des politiques publiques • Loi de modernisation du marché du travail • Union pour la Méditerranée • Réforme constitutionnelle • Loi de modernisation de l'économie • Loi sur la représentativité syndicale • Plan de relance • Réforme de la carte militaire Revenu de solidarité active (RSA) • Loi Hadopi I • Grenelle I • Loi Bachelot • Loi

2009 Hadopi II • Suppression de la taxe professionnelle • Fusion ANPE- Assedic Redécoupage des circonscriptions législatives • Loi sur les violences en bande • Grand Paris • Grenelle

2010 II • Grand emprunt • Réforme des retraites • Réforme des collectivités territoriales Loi Lopsi II • Intervention militaire en Libye •

2011 Présidence française du G20 • Réforme de l'ISF

Discours de Dakar (2007) •

Discours Discours de Constantine (2007) • Discours de Grenoble (2010) Catégorie • Commons v · d · m

Chronologie des présidents de la République française IIe République 1848 Louis-Napoléon Bonaparte 1852 (1848 - 1852) IIIe 1871 Adolphe Thiers • 1873 Patrice de Mac Mahon • 1879 Jules Grévy • 1887 République Sadi Carnot • 1894 Jean Casimir-Perier • 1895 Félix Faure • 1899 Émile Loubet • 1906 Armand Fallières • 1913 Raymond Poincaré • fev. 1920 Paul (1871 - Deschanel • sept. 1920 Alexandre Millerand • 1924 Gaston Doumergue • 1931 1940) Paul Doumer • 1932 Albert Lebrun 1940 IVe République 1947 Vincent Auriol • 1954 René Coty 1959 (1946 - 1958) Ve 1959 Charles de Gaulle • 1969 Georges Pompidou • 1974 Valéry Giscard République d'Estaing • 1981 François Mitterrand • 1995 Jacques Chirac • 2007 Nicolas Sarkozy • 2012 François Hollande (en cours) (1958 - ) Note : Ne sont pas pris en compte, les présidents du Conseil ou ceux du Sénat qui n'assurent cette fonction que par intérim. v · d · m

Gouvernements François Fillon I, II et III (18 mai 2007 - 10 mai 2012) Sous la présidence de Nicolas Sarkozy Bernard Kouchner (2007-2010) •

Michèle Affaires étrangères et européennes Alliot-Marie * (2010-2011) • Alain Juppé * (2011- 2012) Hervé Morin (2007-2010) • Alain Juppé *

Défense (2010-2011) • Gérard François Longuet Fillon (2011-2012) Premier

Écologie Alain Juppé * ministre (2007) • Jean- Louis Borloo * (2007- 2010) • Nathalie Kosciusko- Morizet (2010- 2012) Christine Boutin (2007- 2009) • Jean- Louis Borloo * (2009-

Logement 2010) • Nathalie Kosciusko- Morizet (2010-2012) Rachida Dati (2007-2009) • Michèle Alliot-Marie *

Justice (2009-2010) • Michel Mercier (2010-2012) Michèle Alliot-Marie (2007-2009) • Brice

Intérieur Hortefeux (2009-2011) • Claude Guéant (2011-2012) Jean-Louis Borloo (2007) • Christine

Économie et Finances Lagarde (2007-2011) • François Baroin (2011- 2012) (2007-2009) •

Travail Brice Hortefeux (2009) • (2009-2010) • Éric Woerth (2010) • Xavier Bertrand (2010-2012) Roselyne Bachelot (2007-2010) •

Santé Xavier Bertrand (2010-2012) Xavier Darcos (2007-2009) •

Éducation nationale Luc Chatel (2009-2012) Marc-Philippe Daubresse (2010) •

Jeunesse Jeannette Bougrab (2010-2012) Éric Woerth (2007-2010) • François Budget, Comptes publics, Fonction publique et Réforme de Baroin (2010-

l’État 2011) • Valérie Pécresse (2011-2012) Valérie Pécresse (2007-2011) •

Enseignement supérieur et Recherche (2011-2012) Christine Lagarde (2007) • Michel

Agriculture et Pêche Barnier (2007- 2009) • Bruno Le Maire (2009-2012) Michel Mercier

Espace rural et Aménagement du territoire (2009-2010) • Bruno Le Maire (2010- 2012) Christine Albanel (2007-2009) •

Culture et Communication Frédéric Mitterrand (2009-2012) Roselyne

Solidarités et Cohésion sociale Bachelot (2010-2012) Christine Boutin (2007- 2009) • Brice Hortefeux (2009) •

Ville Xavier Darcos (2009-2010) • Éric Woerth (2010) • Maurice Leroy (2010-2012) Roselyne Bachelot (2007-2010) • Chantal

Sports Jouanno (2010-2011) • David Douillet (2011-2012) Christine Albanel (2007) • Laurent Wauquiez (2007-2008) • Luc Chatel

Porte-parole du gouvernement (2008-2010) • François Baroin (2010- 2011) • Valérie Pécresse (2011-2012) Brice Hortefeux

Immigration, Intégration et Identité nationale (2007-2009) • Éric Besson (2009-2010) • Brice Hortefeux (2010-2011) • Claude Guéant (2011-2012)

Ci-dessous la liste des ministres auprès du Premier ministre ou d’un ministre, les secrétaires d’État et les Hauts- Commissaires

Roger Karoutchi (2007-2009) • Jean-Pierre Jouyet (2007- 2008) • Dominique Bussereau (2007-2010) • Martin Hirsch (2007-2010) • Bernard Laporte (2007-2009) • Patrick Devedjian (2008-2010) • Christian Estrosi (2009- 2010) • Nathalie Kosciusko- Morizet (2007-2010) • Valérie Létard (2007-2010) • (2009-2010) • Jean-Marie Bockel (2007- 2010) • Anne- Marie Idrac (2008-2010) • Hervé Novelli (2007-2010) • Alain Marleix (2007-2010) • Fadela Amara (2007-2010) • Hubert Falco (2008-2010) • Rama Yade (2007-2010) • Christian Blanc (2008- 2010) • Yves Jégo (2008- 2009) • Alain Joyandet (2008-2010) • Luc Chatel (2008-2009) • Bruno Le Maire (2008- 2009) • André Santini (2007- 2009) • Georges Tron (2010-2011) • Laurent Wauquiez (2007-2012) • Nadine Morano (2008-2012) • Henri de Raincourt (2009-2012) • Marie-Luce Penchard (2009-2012) • Benoist Apparu (2009- 2012) • Pierre Lellouche (2009-2012) • Nora Berra (2009-2012) • Éric Besson (2007-2009, 2010-2012) • Patrick Ollier (2010-2012) • Philippe Richert (2010- 2012) • Marie- Anne Montchamp (2010-2012) • Thierry Mariani (2010-2012) • Frédéric Lefebvre (2010-2012) • Jeannette Bougrab (2010-2012) • Jean Leonetti (2011-2012) • François Sauvadet (2011-2012) • Marc Laffineur (2011-2012) • David Douillet (06/2011- 09/2011, ministre en septembre 2011) • Claude Greff (2011-2012) • Édouard Courtial (2011-2012) * = Ministre d’État (DE VILLEPIN ←) • Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant • (AYRAULT I ←) v · d · m

Présidents du Conseil européen 1974 : Valéry Giscard d'Estaing ( ) • 1975 : Liam Cosgrave ( ) - Aldo Moro ( ) • 1976 : Gaston Thorn ( ) - Joop den Uyl ( ) Années • 1977 : James Callaghan ( ) - Leo Tindemans ( ) • 1978 :

1970 Anker Jorgensen ( ) - Helmut Schmidt ( ) • 1979 : Valéry

Giscard d'Estaing ( ) - Jack Lynch/Charles J. Haughey ( ) Années 1980 : Francesco Cossiga ( ) - Pierre Werner ( ) • 1981 : Dries

1980 van Agt ( ) - Margaret Thatcher ( ) • 1982 : Wilfried Martens ( ) - Anker Jorgensen/Poul Schlüter ( ) • 1983 : Helmut Kohl ( ) - Andréas Papandréou ( ) • 1984 : François Mitterrand ( ) - Garret FitzGerald ( ) • 1985 : Bettino Craxi ( ) - Jacques Santer ( ) • 1986 : Ruud Lubbers ( ) - Margaret Thatcher ( ) • 1987 : Wilfried Martens ( ) - Poul Schlüter ( ) • 1988 : Helmut Kohl ( ) - Andréas Papandréou ( ) • 1989 : Felipe González ( ) - François Mitterrand ( ) 1990 : Charles J. Haughey ( ) - Giulio Andreotti ( ) • 1991 : Jacques Santer ( ) - Ruud Lubbers ( • 1992 : Aníbal Cavaco Silva ( ) - John Major ( ) • 1993 : Poul Schlüter/Poul Nyrup Rasmussen ( ) - Jean-Luc Dehaene ( ) • 1994 : Andréas Années Papandréou ( ) - Helmut Kohl ( ) • 1995 : François

1990 Mitterrand/Jacques Chirac ( ) - Felipe González ( ) • 1997 : Wim Kok ( ) - Jean-Claude Juncker ( ) • 1998 : Tony Blair ( ) - Viktor Klima ( ) • 1999 : Gerhard Schröder ( ) - Paavo Lipponen ( ) 2000 : António Guterres ( ) - Jacques Chirac & Lionel Jospin ( ) • 2001 : Göran Persson ( ) - Guy Verhofstadt ( ) • 2002 : José María Aznar ( ) - Anders Fogh Rasmussen ( ) • 2003 : Konstantínos Simítis ( ) - Silvio Berlusconi ( ) • 2004 : Bertie Années Ahern ( ) - Jan Peter Balkenende ( ) • 2005 : Jean-Claude

2000 Juncker ( ) - Tony Blair ( ) • 2006 : Wolfgang Schüssel ( ) - Matti Vanhanen ( ) • 2007 : Angela Merkel ( ) - José Sócrates ( ) • 2008 : Janez Janša ( ) - Nicolas Sarkozy ( ) • 2009 : Mirek Topolánek/Jan Fischer ( ) - Fredrik Reinfeldt ( ) Années 2010 2010 : Herman Van Rompuy ( ) (Président permanent) v · d · m

Présidents du Groupe des huit (G8) Années 1975 Valéry Giscard d’Estaing · 1976 Gerald Ford · 1977 James 1970 Callaghan · 1978 Helmut Schmidt · 1979 Masayoshi Ōhira 1980 Francesco Cossiga · 1981 Pierre Elliott Trudeau · 1982 François Années Mitterrand · 1983 Ronald Reagan · 1984 Margaret Thatcher · 1985 1980 Helmut Kohl · 1986 Yasuhiro Nakasone · 1987 Amintore Fanfani · 1988 Brian Mulroney · 1989 François Mitterrand 1990 George H. W. Bush · 1991 John Major · 1992 Helmut Kohl · 1993 Années Kiichi Miyazawa · 1994 Silvio Berlusconi · 1995 Jean Chrétien · 1996 1990 Sommet spécial sur la sécurité nucléaire · 1996 Jacques Chirac · 1997 Bill Clinton · 1998 Tony Blair · 1999 Gerhard Schröder 2000 Yoshirō Mori · 2001 Giuliano Amato/Silvio Berlusconi · 2002 Jean Années Chrétien · 2003 Jacques Chirac · 2004 George W. Bush · 2005 Tony 2000 Blair · 2006 Vladimir Poutine · 2007 Angela Merkel · 2008 Yasuo Fukuda · 2009 Silvio Berlusconi Années 2010 Stephen Harper · 2011 Nicolas Sarkozy · 2012 Barack Obama · 2010 2013 David Cameron v · d · m

Dirigeants des formations politiques gaullistes puis néo-gaullistes Jacques Soustelle (1947– 1951) · Louis

RPF Terrenoire (1952– 1954) · Jacques Foccart (1954) Jacques Chaban-

URAS Delmas (1954– 1956) Jacques Chaban- Delmas (1956–

RS 1958) · Edmond Michelet (1958) Roger Frey (1958– 1959) · Albin Chalandon (1959) · Jacques Richard

UNR (1959– 1961) · Roger Dusseaulx (1961– 1962) · Louis Terrenoire (1962) René Capitant

UDT (1959– 1962) UNR-UDT Jacques Baumel (1962– 1967) Robert e Poujade

UD-V (janvier– juin 1968) Robert Poujade

UDR (1968– 1971) René Tomasini (1971– 1972) · Alain Peyrefitte (1972– 1973) · Alexandre Sanguinetti

UDR (1973– 1974) · Jacques Chirac (1974– 1975) · André Bord (1975– 1976) · Yves Guéna (1976) Jacques Chirac (1976– 1994) · Alain Juppé (1994– 1997) · Philippe RPR Séguin

(présidents) (1997– 1999) · Nicolas Sarkozy (intérim, 1999) · Michèle Alliot- Marie (1999– 2002) · Serge Lepeltier (intérim, 2002) v · d · m

Union pour un mouvement populaire Alain Juppé (2002–2004) • Nicolas Sarkozy (2004–2007) • Jean-François

Président Copé (depuis 2012) Philippe Douste-Blazy (2002–2004) • Pierre Méhaignerie (2004–2007) • Secrétaires Patrick Devedjian (2007–2008) • Xavier Bertrand (2008–2010) • Jean- généraux François Copé (2010-2012) • Michèle Tabarot (depuis 2012) Michèle Alliot-Marie • Joseph Daul • Éric Woerth • Dominique Dord • Autres Catherine Vautrin • Christian Jacob • Jean-Pierre Raffarin • Valérie personnalités Pécresse • Nathalie Kosciusko-Morizet • Bruno Le Maire (Depuis 2012-2013) Luc Chatel • Laurent Wauquiez • Jean-Claude Gaudin • Christian Estrosi • Brice Hortefeux • Roger Karoutchi • Gérard Longuet • Vice- Henri de Raincourt • Hubert Falco • Rachida Dati • Hervé Gaymard •

présidents Christian Kert • Jean-François Lamour • Jean-Paul Fournier • Jean-Pierre Audy • Guillaume Peltier • Jean Leonetti • Thierry Mariani • Patrick Ollier • Bernard Perrut Élections Congrès de 2002 • Congrès de 2004 • Primaire de 2007 • Congrès de 2012 • internes Congrès de 2013 Idéologies Conservatisme • Démocratie-chrétienne • Gaullisme • Libéral-conservatisme La Droite forte • La Droite sociale • France moderne et humaniste • Le Courants Gaullisme, une voie d'avenir pour la France • La Droite populaire Parti populaire européen • Groupes parlementaires : Groupe UMP à Divers l'Assemblée nationale • Groupe Rassemblement-UMP • Groupe UMP au Sénat v · d · m

Gouvernement Dominique de Villepin (31 mai 2005 – 15 mai 2007) Sous la présidence de Jacques Chirac Michèle Alliot-

Défense Marie (2005-

2007) Philippe Douste- Dominique de

Affaires étrangères Blazy Villepin (2005- Premier 2007) ministre Intérieur et Aménagement du territoire Nicolas Sarkozy (2005- 2007) • François Baroin (2007) Thierry Breton

Économie, Finances et Industrie (2005- 2007) Jean-Louis Borloo

Emploi, Cohésion sociale et Logement (2005- 2007) Gilles de Robien Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche (2005- 2007) Pascal Clément

Justice (2005- 2007) Dominique Perben Équipement, Transports, Tourisme et Mer (2005- 2007) Xavier Bertrand (2005-

Santé et Solidarités 2007) • Philippe Bas (2007) Dominique Bussereau

Agriculture et Pêche (2005- 2007) Christian Jacob

Fonction publique (2005- 2007) Renaud Donnedieu Culture et Communication de Vabres (2005- 2007) Nelly Olin

Écologie et Développement durable (2005- 2007) François Baroin (2005-

Outre-Mer 2007) • Hervé Mariton (2007) Renaud Dutreil

PME, Commerce, Artisanat et Professions libérales (2005- 2007) Jean- François

Jeunesse et Sports Lamour (2005- 2007) Jean- François

Porte-parole du gouvernement Copé (2005- 2007) Ci-dessous la liste des ministres en charge et des ministres délégués

Henri Cuq (2005-2007) • Jean-François Copé (2005-2007) • Gérard Larcher (2005-2007) • Catherine Vautrin (2005-2007) • Brigitte Girardin (2005- 2007) • Brice Hortefeux (2005-2007) Catherine Colonna (2005-2007) • François Goulard (2005-2007) • Léon Bertrand (2005-2007) • François Loos (2005-2007) • Christine Lagarde (2005-2007) Hamlaoui Mekachera (2005-2007) • Christian Estrosi (2005-2007) • Azouz Begag (2005-2007) (RAFFARIN III ←) • Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant • (FILLON I ←) v · d · m

Gouvernements Jean-Pierre Raffarin I, II et III (6 mai 2002 - 31 mai 2005) Sous la présidence de Jacques Chirac Nicolas Sarkozy (2002- 2004) •

Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales Dominique de Villepin (2004- 2005) Jean-Pierre Raffarin François Premier Fillon

Affaires sociales, Travail et Solidarité ministre (2002- 2004) • Jean-Louis Borloo (2004- 2005) Dominique Perben

Justice (2002- 2005) Dominique de Villepin (2002- 2004) • Affaires étrangères, Coopération et Francophonie Michel Barnier (2004- 2005) Michèle Alliot-

Défense et Anciens combattants Marie (2002- 2005) Luc Ferry (2002- 2004) • Jeunesse, Éducation nationale et Recherche François Fillon (2004- 2005) Francis Mer (2002- 2004) • Nicolas Sarkozy (2004) •

Économie, Finances et Industrie Hervé Gaymard (2004- 2005) • Thierry Breton (2005) Gilles de Robien Équipement, Transports, Logement, Tourisme et Mer (2002- 2005) Roselyne

Écologie et Développement durable Bachelot (2002- 2004) • Serge Lepeltier (2004- 2005) Jean- François Mattei (2002- 2004) • Santé, Famille et Personnes handicapées Philippe Douste- Blazy (2004- 2005) Hervé Gaymard (2002- 2004) •

Agriculture, Alimentation, Pêche et Affaires rurales Dominique Bussereau (2004- 2005) Jean- Jacques Aillagon (2002- 2004) • Culture et Communication Renaud Donnedieu de Vabres (2004- 2005) Jean-Paul Delevoye (2002- Fonction publique, Réforme de l’État et Aménagement du 2004) • territoire Renaud Dutreil (2004- 2005) Brigitte Girardin

Outre-mer (2002- 2005) Jean- François

Sports Lamour (2002- 2005) Nicole Ameline Parité et Égalité professionnelle (2004- 2005) Liste des ministres délégués et des secrétaires d’État

Renaud Donnedieu de Vabres (2002) • Alain Lambert (2002-2004) • Nicole Fontaine (2002-2004) • Patrick Devedjian (2002-2004) • Noëlle Lenoir (2002-2004) • Pierre-André Wiltzer (2002-2004) Xavier Darcos (2002-2005) • Claudie Haigneré (2002-2005) • François Loos (2002-2005) • Jean-Louis Borloo (2002-2004) • Christian Jacob (2002-2004) • Nicole Ameline (2002-2004) Jean-François Copé (2002-2005) • Tokia Saïfi (2002-2004) • Dominique Versini (2002-2004) • Marie-Thérèse Boisseau (2002-2004) • Renaud Dutreil (2002-2004) • Dominique Bussereau (2002-2004) Henri Plagnol (2002-2004) • Léon Bertrand (2002-2005) • Hamlaoui Mékachéra (2002-2005) • Hubert Falco (2002-2005) • Pierre Bédier (2002- 2004) • Renaud Muselier (2002-2005) Henri Cuq (2004-2005) • Patrick Devedjian (2004-2005) • Christian Jacob (2004-2005) • François d'Aubert (2004-2005) Gérard Larcher (2004-2005) • Nelly Olin (2004-2005) • Marie-Anne Montchamp (2004-2005) • Laurent Hénart (2004-2005) • Marc-Philippe Daubresse (2004-2005) Catherine Vautrin (2004-2005) • Nicole Guedj (2004-2005) • Xavier Bertrand (2004-2005) • Éric Woerth (2004-2005) • François Goulard (2004-2005) • Frédéric de Saint-Sernin (2004-2005) Nicolas Forissier (2004-2005) • Marie-Josée Roig (2004-2005) (JOSPIN ←) • Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant • (DE VILLEPIN ←) v · d · m

Chronologie des ministres français de l'Intérieur Jean Berthoin (1959) • Pierre Chatenet (1959-1961) • Roger Frey (1961-1967) • Christian Fouchet (1967-1968) • Raymond Marcellin (1968-1974) • Jacques Chirac (1974) • Michel Poniatowski (1974-1977) • Christian Bonnet (1977-1981) • Gaston Defferre (1981-1984) • Pierre Joxe (1984-1986) • Charles Pasqua (1986-1988) • Pierre Joxe (1988-1991) • Philippe Marchand (1991-1992) • Paul Quilès (1992-1993) • Charles Pasqua (1993-1995) • Jean- Louis Debré (1995-1997) • Jean-Pierre Chevènement (1997-1998) • Jean-Jack Queyranne intérim (1998) • Jean-Pierre Chevènement (1998-2000) • Daniel Vaillant (2000-2002) • Nicolas Sarkozy (2002-2004) • Dominique de Villepin (2004-2005) • Nicolas Sarkozy (2005-2007) • François Baroin (2007) • Michèle Alliot-Marie (2007-2009) • Brice Hortefeux (2009-2011) • Claude Guéant (2011-2012) • Manuel Valls (depuis 2012) Ministère de l'Intérieur sous la Ve République v · d · m

Chronologie des porte-parole du gouvernement français Léo Hamon (1969-1972) • Jean-Philippe Lecat (1972-1973) • André Rossi (1974-1976) • Max Gallo (1983-1984) • Roland Dumas (1984) • Georgina Dufoix (1984-1986) • Alain Juppé (1986-1988) • Claude Évin (1988-1989) • Louis Le Pensec (1989-1991) • Jack Lang (1991- 1992) • Martin Malvy (1992) • Louis Mermaz (1992-1993) • Nicolas Sarkozy (1993-1995) • Philippe Douste-Blazy (1995) • François Baroin (1995) • Alain Lamassoure (1995-1997) • Catherine Trautmann (1997-1998) • Jean-François Copé (2002-2007) • Christine Albanel (2007) • Laurent Wauquiez (2007-2008) • Luc Chatel (2008-2010) • François Baroin (2010- 2011) • Valérie Pécresse (2011-2012) • Najat Vallaud-Belkacem (2012-) v · d · m

Gouvernement Édouard Balladur (29 mars 1993 - 11 mai 1995) Sous la Présidence de François Mitterrand Simone Veil Affaires Sociales, Santé et Ville * (1993- 1995) Charles

Intérieur Pasqua * (1993-1995) Pierre Méhaignerie

Justice * (1993- 1995) François

Défense Léotard * (1993-1995) Alain Juppé

Affaires étrangères (1993-1995) François

Éducation nationale Bayrou (1993-1995)

Edmond

Économie Alphandéry Édouard (1993-1995) Balladur Gérard Premier Longuet Industrie, Postes et Télécommunications et Commerce ministre (1993-1994) extérieur • José Rossi (1994-1995) Bernard Équipement, Transports et Tourisme Bosson (1993-1995) Alain Entreprises et Développement économique Madelin

Chargé des Petites et moyennes entreprises, du Commerce et de l'Artisanat (1993-1995) Bernard Travail, Emploi et Formation professionnelle Bosson (1993-1995) Jacques

Culture et Francophonie Toubon (1993-1995) Nicolas

Budget Sarkozy (1993-1995) Jean Puech

Agriculture et Pêche (1993-1995) François Enseignement supérieur et Recherche Fillon (1993-1995) Michel

Environnement Barnier (1993-1995) André

Relations avec le Parlement Rossinot (1993-1995) Hervé de

Logement Charette (1993-1995) Michel Roussin (1993-1994)

Coopération • Bernard Debré (1994-1995) Dominique

Départements et Territoires d'Outre-mer Perben (1993-1995) Michèle Alliot-

Jeunesse et Sports Marie (1993-1995) Alain Carignon (1993-1994)

Communication • Nicolas Sarkozy (1994-1995) Philippe

Anciens Combattants et Victimes de guerre Mestre (1993-1995) Ci-dessous la liste des ministres délégués

Pascal Clément (1993-1995) • Roger Romani (1993-1995) • Philippe Douste-Blazy (1993-1995) • Daniel Hoeffel (1993-1995) • Lucette Michaux-Chevry (1993-1995) • Alain Lamassoure (1993-1995)

* = Ministre d’État (BÉRÉGOVOY ←) • Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant • (JUPPÉ I ←) v · d · m

Membres actuels du Conseil constitutionnel français

(membres historiques, voir ici)

Président 2007 – 2016 : Jean-Louis Debré Membres de droit 1981 – à vie : Valéry Giscard d'Estaing (anciens présidents de la 2007 – à vie : Jacques Chirac République) 2012 – à vie : Nicolas Sarkozy 2004 – 2013 : Pierre Steinmetz • Jacqueline de Guillenchmidt • Claire Bazy-Malaurie1 2007 – 2016 : Renaud Denoix de Saint Marc • Guy Membres Canivet 2010 – 2019 : Michel Charasse • Hubert Haenel • Jacques Barrot 1 Remplace Jean-Louis Pezant, mort en 2010. v · d · m

Élection présidentielle française de 2007 Nicolas Sarkozy (UMP) élu président • Ségolène Royal 2nd tour (PS) François Bayrou (UDF) • Jean-Marie Le Pen (FN) •

Candidats Olivier Besancenot (LCR) • Philippe de Villiers (MPF) • 1er tour Marie-George Buffet (PCF) • Dominique Voynet (Les Verts) • Arlette Laguiller (LO) • José Bové (SE) • Frédéric Nihous (CPNT) • Gérard Schivardi (PT)

Autres Campagne présidentielle française de 2007 • Structure départementale des votes Les candidats sont placés en fonction de leur score (du plus élevé au plus faible). v · d · m

Élection présidentielle française de 2012 François Hollande (PS-PRG), élu président • Nicolas 2nd tour Sarkozy (UMP-NC) Marine Le Pen (FN) • Jean-Luc Mélenchon (FG) •

Candidats François Bayrou (MoDem) • Eva Joly (EELV-MEI) • 1er tour Nicolas Dupont-Aignan (DLR) • Philippe Poutou (NPA) • Nathalie Arthaud (LO) • Jacques Cheminade (S&P)

Autres Résultats détaillés (Départements) • Sondages • « Moi président de la République » NB:Les candidats sont placés en fonction de leur score (du plus élevé au plus faible). v · d · m

Candidats gaullistes ou néo-gaullistes aux élections présidentielles françaises Sous la IVe 1953 : Paul-Jacques Kalb (RPF, 5e au 1er tour, retiré ensuite) République 1958 : Charles de Gaulle (vainqueur) • 1965 : Charles de Gaulle (vainqueur) Sous la Ve • 1969 : Georges Pompidou (UDR, vainqueur) • 1974 : Jacques Chaban- République Delmas (UDR, 3e) • 1981 : Jacques Chirac (RPR, 3e) / Michel Debré (RPR dissident, 8e) / Marie-France Garaud (divers gaulliste, 9e) • 1988 : Jacques Chirac (RPR, 2e tour) • 1995 : Jacques Chirac (RPR, vainqueur) / Édouard Balladur (RPR dissident, investi UDF, 3e) • 2002 : Jacques Chirac (RPR, vainqueur) • 2007 : Nicolas Sarkozy (UMP, vainqueur) • 2012 : Nicolas Sarkozy (UMP, 2e tour), Nicolas Dupont-Aignan (DLR, 7e)

 Notices d’autorité : Bibliothèque nationale de France • WorldCat • Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque du Congrès • Personennamendatei • (PICA)

 Portail de la politique française  Portail des Hauts-de-Seine

Catégories :

 Affaire judiciaire en cours  Nicolas Sarkozy  Naissance dans le département de la Seine  Naissance dans le 17e arrondissement de Paris  Naissance en 1955  Nom de convenance  Élève de l'Institut d'études politiques de Paris  Étudiant de l'université Paris X  Avocat français du XXe siècle  Personnalité de l'Union des démocrates pour la République  Personnalité du Rassemblement pour la République  Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire  Réseaux Pasqua  Ancien maire RPR  Ancien maire des Hauts-de-Seine  Ancien conseiller général des Hauts-de-Seine  Ancien conseiller régional d'Île-de-France  Ancien président de conseil général  Député de la IXe législature de la Ve République  Député de la Xe législature de la Ve République  Ancien député des Hauts-de-Seine  Député européen élu en France 1999-2004  Ministre français du Budget  Porte-parole du gouvernement français  Ministre français de la Communication  Ministre français de l'Intérieur  Ministre français des Finances  Ministre français de l'Aménagement du territoire  Président de la République française  Grand-croix de l'ordre national du Mérite  Grand-croix de la Légion d'honneur  Personnalité liée à Neuilly-sur-Seine  Personnalité de l'Union nationale inter-universitaire  Commandeur de l'ordre de Léopold 