le contenu du disque se compose écoutées sur la toile, le bonheur A vous de vous y immerger sans de deux parties d’une vingtaine est au rendez-vous. La réception préjugé. de minutes chacune, et réussit la de ce premier album confi rme www.hermeliband.d gageure d’offrir un ensemble à tout le bien qu’on peut penser Luc Evrard la fois très dynamique, planant de cette nouvelle formation dans (mais pas le planant répétitif bien le paysage post. La conviction HICKS & MAGNUS chiant à mourir), atmosphérique, qui émane de leur musique est Flat Pack suave et rêveur. Les vaporeuses saisissante. Ils ne sont pas loin de nappes de claviers mènent la l’intensité dégagée par le formi- Beach Hut rec. – 45’05 – UK’09 Pop-rock plupart des sonorités mélodiques. dable groupe irlandais Parhelia, et OD3 Les fameuses lignes de guitares ce, jusque dans la rage contrôlée depuis de nombreuses décennies, vain de vouloir parler d’infl uence ve envolée victorieuse - par le oldfi eldiennes très chantantes se et les recherches abrasives dans tre et avoir été. Car du chan- Hour la trouve tout simplement tant on sent qu’il y a quelque piano de Claudio Lapenna (pianos révèlent contemplatives et s’imprè- l’interprétation. Eteur et du claviériste du Steve dans des fi lms fantastiques comme chose de neuf et de frais avec ce acoustique et électrique, orgue, gnent par moments d’accents gil- On retrouve la fougue et la jouis- Hackett Band sur les cultissimes Le Seigneur des Anneaux de Peter nouvel album. Voilà un nouveau claviers, synthétiseur, chant) tra- mouriens. Les effets électroniques sance du premier jet d’un combo Spectral Mornings et Defector, Jackson ou Pirates des Caraïbes groupe auquel je souhaite beau- vaillé dans une veine classique attestent de la visée plus “new qui ne se pose pas encore de on pouvait s’attendre à mieux. A ou bien encore dans des lieux coup de succès, car il le mérite (Frédéric Chopin), soulevée ensuite age” de l’opus et s’enchaînent questions, la réfl exion n’a pas de beaucoup mieux même. En fait, qu’aucun groupe jusqu’ici nous bien… par l’orgue qui nous transporte au avec une fl uidité qui rappelle celle prise sur leur architecture d’ap- il faut se rendre compte que, loin avait dis y avoir trouvé la sienne http://www.houroftheshipwreck.com Alex Willem Bal des Lazes (Michel Polnareff), des vastes mouvements progres- parence plus complexe qu’il n’y du génie d’Hackett, nos deux aco- comme Disneyland. La musique vers des cieux lugubres et cap- sifs de jadis. Planant est donc le paraît. La production rend grâce lytes se trouvent bien peu inspirés. d’Hour a l’ambition de faire dé- IF tifs, que les guitares éclaircissent maître mot, comme on s’en avise à cette attaque juvénile et indocile La douzaine de compositions qui couvrir, voire même de créer des Morpho Nestira et assombrissent, acoustique et dès les premières mesures, il est dans un spectre sonore urgent et donnent corps à l’album replon- mondes au travers de sa musi- électrique. Entre les morceaux, corrélatif de lyrique mais cela sans concession, accélérant en- gent dans la pop anglaise de la que. Et il faut reconnaître que autoproduction - 57’38 - Italie ‘08 If insère des voix-de-chez-Babel rock progressif n’empêche pas quelques envolées core et encore les défl agrations charnière 70’s/80’s, celles des dès la première écoute, on s’y BV8 (aux accents espagnol, italien, épiques dans le travail minutieux saturées de mélopées vahinés. Alan Parsons faiblard, des 10cc sans laisse bien volontiers emporter. américain, québécois…), comme apporté aux ambiances. Certes, Il serait absurde de distinguer inspiration, etc. L’interprétation, Sans doute est-ce dû à ces in- près une 1ère vie entre ’93 celles qui amorcent You Need, un tout cela paraît très aérien et les neuf titres instrumentaux les elle aussi, propose du «light» en fl uences fantastico-oniriques, la Aet ’00 comme cover band, des 3 hymnes de l’album, avec aéré, mais à défaut d’être ultime, uns des autres pour se soumet- se privant délibérément de basse musique d’Hour of the Shipwreck une respiration de 4 ans, puis son solo de synthé torsadé comme c’est aussi un gage d’accessibilité. tre à l’autorité du track-listing. et de batteries et en les rempla- est sombre et fantastique à la 3 albums (voir PR 52 pour une un rouleau de vagues hawaïennes La présente oeuvre est donc plai- J’en veux, pour preuve, les dif- çant par des ersatz synthétisés fois et comme le dit son leader, critique de l’avant-dernier The et sa guitare rock comme ‘n’roll. sante, agréable mais on ignore férentes parties qui ne sont pas (souvenez-vous du Cured du déjà Richie Kohan, complexe et riche Stairway) en rafale, IF, maintenant Les 2 autres ? Poison, cantique si elle remplira l’auditeur d’un toutes séparées par des blancs, cité Steve Hackett). Il faut en fait tant harmoniquement qu’harmo- rejoint par Luca Di Pardo (batterie) punk que ne renierait pas Offspring fol enthousiasme. On appréciera leurs titres suggèrent simplement voir ces chansons comme autant nieusement. Sept titres (seulement complète sa discographie par un (d’accord, un peu neurasthénique) en suivant son goût prononcé, le l’attention portée aux climats et de déclarations d’amour à son a-t-on envie de dire…) invitent au nouveau CD caractérisé par un - 10 Years Old, avec son riff cadre ambiancé des deux lon- aux sensations qu’ils insuffl ent. Le épouse Loïs mais moi, je dis, ces voyage. Mais quels titres et quel éclectisme proche de la labilité. Grande-Muraille-de-Chine, s’ap- gues plages. Certes, il n’est pas rock pratiqué et parfois rendu de moments-là doivent être intimes et voyage ! Un voyage onirique qui Un assortiment aussi large peut dé- parente à cet esprit, au fi nal éthé- toujours facile de jouer la carte de façon incisive est essentiellement pas dévoilés aux yeux de tous ! pourra peut-être rappeler à cer- router, voire rebuter mais, Lecteur, ré près - et, surtout, Background l’atmosphérique, saupoudré d’un moderne, raffi né, atmosphérique www.camino.co.uk/pete_hicks tains les atmosphères sombres et outre l’injustice qui serait ainsi Noise, à la fois psychédélique, peu de mystère qui en fait un peu et à tendance progressive dans sa LouLou mélancoliques d’un Anekdoten par faite au travail de composition punk et… mod (Who) - une ren- le sel, sans tomber dans le registre puissance, évocatrice d’Anekdoten. la structure musicale artistico-pro- de Dario Lastella (guitares acous- gaine irrésistible. Le traitement de la musique soporifi que. Ici, Mais il ne peut être qualifi é d’ex- HOUR gressive des morceaux, à d’autres tique et électrique, synthétiseur, des voix de Thirsty, belle chanson il y a suffi samment matière pour périmental car les compositions OF THE SHIPWRECK les ambiances mystérieuses et chant), ce serait se priver d’une pleine, doit beaucoup aux Beatles prolonger le trip tressé en ondes prennent garde à ne pas lais- inquiétantes d’un Devil Doll par habile dose de plaisir pétaradant - le saxophone de Yul Fécé en sus spatiales, sans déplaisir. C’est ser l’auditeur se noyer dans des The Hour is Upon Us l’apport de nombreux claviers aux et ingénieux. La ligne directrice -, les nuages bleus de Learning To bien là l’essentiel de l’objectif à méandres labyrinthiques. La sym- Autoprod – 45’18 – USA ‘08 sons gothiques (orgue, clavecin et est dans le contenu : « tout a un Communicate (la basse de Franco atteindre dans l’émotion véhiculée biose entre la «lead» guitare et Art Rock Progressif mellotron), à d’autres encore les prix, tout est produit, tout est Bussoli) doivent beaucoup à Philip DP8-DR7-PR8-MN8-AQ8-OD8-AW8- au départ. On pourra alors parler la rythmique est aussi à souligner LE7-BV9 structures complexes d’un Genesis marchandise », nous sommes les Morris, la langueur de Unknown d’évolution dans la continuité, le dans un souci de parvenir à con- avec ses soli de guitares et de engrenages d’une Machine de Eyes, soyeuse ballade acoustique, tout sera de franchir le pas! juguer le diffi cile exercice d’une ttention, chef-d’œuvre ! claviers et à d’autres enfi n les en- production / consommation qui doit beaucoup à la voix de Loretta www.myspace.com/hphess Luc Evrard musique sans paroles, dénuée de AEt je pèse mes mots. Il est volées épiques d’un Yes ou même se nourrit de notre obsession de Di Pisa et l’intro de Naked doit trame évidente avec le sentiment en effet rare de trouver une œu- d’un . Le chant aigu et la possession. C’est autour de ce beaucoup à John Lennon (Imagine) HERMELIN de toujours garder la tête hors de vre aussi belle et originale que aérien de Richie Kohan survole concept que s’articulent les 12 - mais cette chanson tout à coup Hermelin l’eau. HERMELIN a commis un effort ce premier album d’HOUR OF THE les 7 titres d’une manière magis- titres de Morpho Nestira, dont s’envole sur les traces de Genesis personnel et réussi pour sortir SHIPWRECK. Déjà, la démarche trale et sert de guide au travers le morceau titulaire, étalé en 2 quand il s’emballe, chargeant 12Rec - 53’40 - All’08 du jeu des infl uences notoires, créative du groupe est des plus de ces mondes beaux et étranges parties, avec une 1ère moitié aux la barque jusqu’à ras bord de Post / Prog Rock FE8-OD8-LE8-BV5 il nous offre un véritable bain originales. Plutôt que de puiser à la fois qu’il nous invite à visiter. refl ets jazzy électro hispanisant guitares, pianos, voix (Paolo De de jouvence salvateur dans une son inspiration dans les nombreu- L’originalité et la beauté de la mu- dérivant sur une fusion électrique, Santis) et synthés : impressionnant. ès les premières mesures version instrumentale qui se suffi t ses infl uences musicales qui ont sique d’Hour of the Shipwreck est largement surpassée par sa 2ème Empty, au ton mi-hymne, mi-mi- Dde ce quatuor d’Hannovre d’ailleurs très bien à elle-même. fait l’histoire du Rock et du Prog à nulle autre pareille. Il est en effet moitié, introduite - après une brè- nimalisme (son fi nal au piano

Prog-résiste 57 80 3e trimestre 2009 Prog-résiste 57 81 3e trimestre 2009 qui se perd en sinusoïde infi nie) évoluer le morceau dans un en- laquelle plane l’ombre du David et Oceans Of Time au ton pop chaînement de plans progressifs Bowie de Changes ou de Ziggy clôturent un CD confondant et… à souhait qui laissent une fois de Stardust - épatant, le meilleur titre moderne. plus l’occasion à Westwoth de dé- de l’album, mûr et résistant à la www.ifsounds.com Bernard Vincken montrer l’ampleur de son talent. réécoute. Are We Good, à la Après One Fatal Mistake, un sym- mélodie doucereuse et moite si IQ pathique moment d’accalmie, le simplissime qu’elle en devient pal- Frequency groupe nous embarque pour quel- pable et au son de clavier (Shiri ques autres belles pièces : Ryker Hadar) comment dire… Fruitella. SPV/Inside Out –62’02 – UK ‘09 Skies, qui semble hanté par le Blind passe encore, au refrain Rock progressif / néo DP7-DR8-PR8-FE8-MN8-OD8-AW8- fantôme de Genesis. Tandis que farci d’une basse qui compresse exemple en Suisse où le groupe qui feront tour à tour penser à Who. Pour s’engouffrer dans une LE8 Nichols s’est mué en archange, (Jonathan Levy) et encore plus avait devancé dans les charts son du Meat Loaf ou du Bonnie Tyler, en ambiance festive colorée yéyé les instruments quant à eux, rayon- d’une guitare au-delà de la sa- modèle anglo-saxon. L’histoire de fonction du chanteur homme ou jazz avec The Power of Swankle, Q est donc de retour, soit cinq nent sur cette ascension céleste. turation. Ou Shawarma Hunters Jane est un roman. De nombreux femme qui interprète le titre. Seul dont le traitement sautillant pousse Ians après son précédent opus The province est encore un grand qui sautille sur place comme une line-up animèrent le groupe de la un titre comme Requiem sort du irrémédiablement vers les compa- et après avoir fait face au départ moment épique de pur progressif, puce piquée au vif. Ou Confusion, fi n des années 60s à la fi n des lot avec son chant parlé passé au triotes de Manogurgeil (voir PR 54). du claviériste Martin Orford et de traversé par des éclairs de riffs qui abuse quand même des « na années 80s. Des membres fon- Vocoder, ses orgues et ses soli de Et enchaîner avec une perle (I’d celui du batteur Paul Cock (par tranchants et de soli fl amboyants na na » - mais petit à petit l’idée dateurs partirent, puis revinrent, guitare qui pourront faire penser be your Weakness) qu’auraient ailleurs revenu depuis). lancé par un Holmes fougueux. me vient, Lecteur, qu’on a un peu puis repartirent encore. C’est le à du Pink Floyd sous l’infl uence de adoptée sans complexe Nuit Câline Dés le morceau d’ouverture, la Fin du voyage avec Closer sur fait le tour, non ? Et on commence cas de Werner Nadolny, claviériste Waters, avec un léger soupçon de à la Villa Mon Rêve (pour la langueur plage titulaire, on retrouve les un air mélancolique où là encore à glisser - l’ivraie -, avec Boom du groupe à ses premières heu- Ayreon grâce aux chœurs féminins. du violon et la douceur de la fl ûte) ingrédients qui font le charme chaque musicien frappe en plein Boom Boom, qui lorgne certes du res, qui avait marqué des accents Les fans de Jane apprécieront et Crosby, Stills, Nash & Young (pour les et l’attrait de la musique d’IQ. cœur. côté des Buzzcocks pour l’énergie rauques de ses orgues Hammond sans doute… voix - à celle d’Angelina près) : un S’y développe une intro où les Un retour réussi avec ce Frequency - mais bon. Et Super Light, qui les compositions les plus progres- http//www.wn-jane.de Alex Willem régal ! Daytime Escape/Veijo The claquements de la basse de Jon proposant du IQ pur jus, qui puise certes dans le punk électro- sives du groupe alors qu’il était à Rattlesnake s’articule autour d’une Jowitt prennent les allures d’une devrait satisfaire les fans de ce candide de Vive La Fête - mais bon. son apogée. A la fi n des années JEAVESTONE mélodie, acoustique dans sa 1ère marche bercée par des nappes de groupe emblématique Et que dire de Could Be Wrong et 80s, Jane ne sait pas pourquoi, Spices, Species & Poetry moitié - faisant la part belle au claviers, vient y planer ensuite la www.iq-hq.co.uk l’animal son air fi n de noces villageoises ? le groupe se sépare. Quelques couple aérien voix et fl ûte -, avant voix typique et toujours intacte du De Top Of The Line, accouché années plus tard, Naldony, en Petrol de s’électrifi er dans un emballe- charismatique Peter Nichols. IZABO d’un Gruppo Sportivo hors d’haleine tant que membre fondateur du Presence Records - 43’39 - Fin ‘08 ment qui conduit insensiblement psychédélique - rock progressif Subitement un judicieux break voit Super Light sonorisant un fond de tiroir de groupe recrée Jane sous le nom à Yes époque Fragile. Mélodica la guitare du facétieux Michael Tex Avery ? De Only Only, qui de WERNER NADOLNY’S JANE. On OD8-LE7-BV8 (Mickey Maniac : guitares) et cas- Holmes littéralement décoller pour Roy Music - 44’50 - France ‘08 balance entre Paint It Black et La notera toutefois que les pochettes ans la veine optimiste et tagnettes (Tommy Glorioso : basse) électro-pop psychédélico-glam élever le morceau vers les cieux BV4 Bamba - enfi n, surtout La Bamba ? portent en grand le nom de Jane Dimprévisible cultivée par marquent le retour à l’insouciance d’un progressif de haute voltige. Ou de Star, qui abuse des « piu et en beaucoup plus petits carac- leurs coreligionnaires norvégiens dans Rapist’s Tango - au fi nal Tantôt théâtral, tantôt solennel, vec IZABO, on a sans arrêt piu » comme Dan Lacksman au tères celui de Werner Naldony. de Smell Of Incense (voir PR 52), les délectable. Court interlude instru- le chant de Nichols estampille, Al’impression que la coupe temps de Flamenco Moog - mais Du groupe original, il reste donc tout aussi scandinaves - mais un mental, Erg mène plaisamment comme à l’accoutumée, de son déborde, comme si on voulait en ’72 le synthétiseur de Robert forcément Nadolny, mais aussi peu moins à l’ouest ? - garçons à You Turn To Run, dont l’inno- sceau vocal, l’identité du groupe. faire entrer une mélodie - pourtant Moog était réellement nouveau. Peter Panka, le chanteur et batteur et fi lle de JEAVESTONE commettent cente intro basse / cymbales ne Le deuxième titre Life Support dé- simple - trop ronde dans une boîte La conclusion ? Izabo a le défaut du groupe d’origine. Quatre al- un 2ème album truffé d’impon- laisse pas deviner les variations marre comme une ballade alors trop carrée. C’est le caractère de sa qualité : ça fl amboie mais bums sortiront de 1986 à 2007. dérables et de bonne humeur. d’ambiance ultérieures : chant qu’un solo aux tonalités étranges débridé - autant qu’hétéroclite - ça lasse. Et puis survient le décès de Peter Et aussi très… varié - comme vindicatif, breaks printaniers, riffs de Holmes happe à nouveau lit- qui retient l’attention à l’écoute du www.myspace.com/izaboband Bernard Vincken Panka. Seul aux commandes, le tu vas pouvoir en juger, Lecteur. rancuniers, fi nale en tire-bouchon téralement l’auditeur dans les sa- 2ème album de ce groupe israé- dernier CD sous la houlette de Quela Puente ! débute l’album sur qui glisse vers le triptyque con- veurs auditives ouatées d’un rêve. lien - mais ça fonctionne comme werner nadolny’s Nadolny est un album à la mé- un tempo de midinette pressée cluant l’album dans une atmos- De ses claviers, Mark Westword un piège de 1er abord : ça JANE moire de Panka. Pour ce faire, de retrouver sa trousse de ma- phère plus Genesis (Innocence), y va de ses soli et autres inter- épate, ça emballe et ça ne dure notre ami Werner s’adjoint les quillage (oubliée dans les toilettes plus Yes (Voices of the shadows), ventions synthétiques prouvant au pas. Somme toute, une histoire de Proceed with Memories services de Jutta Weinhold (Zed Jago, de la discothèque) - même si ce plus Gong (The Relief). Avec son di- passage qu’il occupe avec talent plumage et de ramage. Le bon Bertus – 55’56 – Allemagne ‘08 Velvet Viper) et Geff Harrison pour traitement à la John Cooper Clarke gipack psychédélico-pop dû aux et conviction son nouveau poste. grain ? Slow Disco d’abord, chan- Heavy Prog remplacer au chant Peter et ac- amphétaminé se voit mis à mal Caran d’Ache de Tommi Musturi Stronger Than Fiction nous montre son pop déchirée, une guitare AW5 cessoirement écrire quelques tex- par le break champêtre à la fl ûte - mais Tito Topin (La Langouste ne ,dans sa première partie, la face (Ran Shem Tov, guitare et chant) ANE ! Voila des vieux de tes des chansons. Musicalement, (Angelina Galactique : chœurs, cla- passera pas) y aurait reconnu les plus pop du groupe avec ses airs qui a trop écouté Marc Bolan Jla vieille ! Et oui, c’est que le Proceed with Memories est, à viers). D’une humeur new wave siens -, Spices, Species & Poetry entraînants rythmés par la frappe (T.Rex), un batteur (Nir Mantsur) groupe teuton a eu son heure quelques exceptions près, une (versant non dépressif), on passe, Petrol traduit dans l’image comme d’Andy Edwards, qui assure de ma- qui semble n’utiliser qu’une ba- de gloire au beau milieu des suite de titres simples mais effi ca- avec The Plastic Landscaper, aux dans le son une rare audace de nière très convaincante son rôle guette et des chœurs qui auraient années 70s, en plein âge d’or du ces en 4/4 de Rock oscillant entre côtes de Brighton, scooters et l’expérimentation imaginative et de batteur intérimaire. changé le destin des Bee Gees un Rock Progressif, faisant même de ballade amoureuse et chanson rétroviseurs clinquants y compris, de la juxtaposition ordonnée. Fidèle à ses habitudes d’acrobate certain Samedi Soir. Tommorrow l’ombre à la même époque à des nostalgique dégoulinante chan- plongés dans une sonorité guitare www.jeavestone.com musical, le groupe fait à nouveau ensuite, chanson pop inspirée, sur groupes comme Pink Floyd, par tant les louanges d’un ami perdu / voix (Jim Goldworth) digne des Bernard Vincken

Prog-résiste 57 82 3e trimestre 2009 Prog-résiste 57 83 3e trimestre 2009