31e FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE 27 JUIN – 7 JUILLET 2003

PRÉSIDENT Jacques Chavier DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE Prune Engler DIRECTION ARTISTIQUE Prune Engler Sylvie Pras assistées de Sophie Mirouze ADMINISTRATION Philippe Reilhac CHARGÉ DE MISSION Arnaud Dumatin PARTENARIATS ROCHELAIS Arnaud Dumatin Jean-Michel Porcheron DIRECTION TECHNIQUE Pierre-Jean Bouyer COMPTABILITÉ Monique Savinaud PRESSE matilde incerti assistée de Hervé Dupont PROGRAMMATION VIDÉO & TRADUCTIONS Brent Klinkum PUBLICATIONS Anne Berrou assistée de Caroline Maleville MAQUETTE Olivier Dechaud SITE INTERNET Nicolas Le Thierry d’Ennequin AFFICHE DU FESTIVAL Stanislas Bouvier PHOTOGRAPHIES Régis d’Audeville ACCUEIL Floraline Tison STAGIAIRES Thibault Capéran Manon Delauge Clara de Margerie Caroline Maleville Aurélia Mounier Tiphaine Rousse-Lacordaire Sandra Prévost

BUREAU DU FESTIVAL () 16 rue Saint-Sabin 75011 Paris Tél.: 01 48 06 16 66 Fax: 01 48 06 15 40 Email : [email protected] Site internet : www.festival-larochelle.org BUREAU DU FESTIVAL (LA COURSIVE) 4 rue Saint-Jean-du-Pérot 17025 La Rochelle Cedex 1 Tél. : 05 46 51 54 00 Fax : 05 46 52 28 96

Avec la collaboration de toute l’équipe de La Coursive, Scène Nationale La Rochelle Photographies 2 Régis d’Audeville ’né enèeàL Rochelle L’année àLa dernière Nouvelles images Yves Caro Nuit blanchedufilmnoir Patrick Raynal La Chatteàdeux têtes Jacques Nolot 17 foisCécileCassard Christophe Honoré Terra incognita Ghassan Salhab L’année dernière à La Rochelle Mahamat-Saleh Haroun Abouna

Juliette Binoche Hommage Régis d’Audeville

3 Photographies

Valérie Mrejen Nouvelles images

Jérôme Deschamps et sa troupe Rétrospective Jacques Tati Photographies 4 Régis d’Audeville ’né enèeàL Rochelle L’année àLa dernière Retour deflamme Serge Bromberg Nicolas Philibert Être etavoir Luc etJean-Pierre Dardenne Le Fils Hommage Francesco Rosi Charles Aznavour Ararat Régis d’Audeville 5 Photographies L’année dernière à LaL’année Rochelle Djamshed Usmonov L’Ange de l’épaule droite Hommage Thierry Knauff Olivier Gourmet Le Fils Abderrahmane Sissako Abderrahmane Hommage Festival International du Film de La Rochelle 2003

6

En 2002, les 30 ans du Festival Un tour du monde en 150 films

Abderrahmane Sissako, invité à La Rochelle l’année dernière, déclarait dans Libération daté du 15 mai 2003 avoir trouvé son maître, à Moscou, en la personne de Marlen Khoutsiev, dont le portrait est depuis accroché à sa lampe de bureau. Quelle plus belle transition rêver, d’une saison à l’autre, puisque, cette année, le cinéaste russe, parmi d’autres, lui succède. Et des passerelles, on peut en trouver beaucoup, entre les programmes d’hier et d’aujourd’hui. Cela pourrait même être un jeu, une marelle, qui, d’un film à l’autre, nous ferait passer du ciel (un écran suspendu au-dessus de nos corps allongés dans la Chapelle Fromentin) à l’enfer (la Nuit blanche du ). Certaines cases, hélas, se sont effacées, celles d’Arne Skouen, venu de Norvège en 1999, et d’Hélène Lapiower, dont le portrait figure dans notre dernier catalogue. En 2003, l’humanité a fait un pas de plus vers le chaos et, bien sûr, le cinéma s’est fait témoin de ce désordre. Peu de contes de fées dans la tren- taine de films du Monde tel qu’il est, bien que certains cinéastes, poètes courageux, laissent parfois glisser entre les images, un lumineux espoir. Avec Anja Breien, nous poursuivons l’exploration systématique des territoires du cinéma nordique, féminins cette fois-ci, et Goutam Ghose nous entraîne dans le sous-continent indien que nous avions un peu délaissé. Quant à Amos Gitaï, il travaille à redéfinir les contours mou- vants du Moyen-Orient, qu’une actualité dramatique et quotidienne ne contribue pas toujours à éclaircir. Nicolas Philibert nous ramène, lui, vers nos usines, notre Musée du Louvre, notre Jardin des Plantes, notre Pic du Midi et surtout chez de très proches voisins que nous connaissons mal. Guy Gilles, dont la disparition rend la vision de ses films plus mélancolique encore, nous fait, lui, voyager dans les contrées de l’enfance lointaine des lieux et des sentiments. Cette année, l’Allemagne sera très présente à La Rochelle. Retrouvera-t-on, dans les quinze films réalisés au cours de ces dernières années, l’ombre de Nosferatu, ou bien la marque du père, F. W. Murnau dont nous programmons l’intégrale. Il manque à cette vaste déambulation cinéphilique la sérénité souveraine d’une Amérique mythique, celle d’. Nous nous réjouissons de partager avec vous vingt-six de ses films, un trésor. Chacun y trouvera sans mal ses propres pépites…

Prune Engler Déléguée générale du Festival Sommaire

Hommages Anja Breien Norvège 9 Goutam Ghose Inde 19 Amos Gitaï Israël 27 Marlen Khoutsiev Russie 37 Nicolas Philibert 45

Rétrospectives Guy Gilles France 1938-1996 53 7 Anthony Mann États-Unis 1906-1967 61 Friedrich Wilhelm Murnau Allemagne 1888-1931 77

Retour de flamme 87 Dernières nouvelles du cinéma allemand 91 Le monde tel qu’il est 101 Tapis, coussins et vidéo 129 Films pour les enfants 135 Nuit blanche du film noir 139

Répertoire des réalisateurs 1973-2002 143 Index des réalisateurs 150 Index des films 150 COÉDITION CAHIERS DU CINÉMA / SCÉRÉN-CNDP

Les petits Cahiers, une initiation au cinéma

La collection propose aux étudiants, enseignants ou lycéens, aux autodidactes et aux amateurs, d’accompagner leur initiation vers un cinéma éclairé. Ç Les petits Cahiers È font la paire : une étude de synthèse pour former le regard du spectateur ; des documents commentés pour ouvrir des pistes nouvelles au lecteur.

Prix : 8,95 €

Rencontre - signature avec Marie Anne Guérin, auteur du « Récit de cinéma » Dimanche 29 juin à 17 h 30 Salle Saint-Jean du Pérot, La Rochelle, en collaboration avec la Librairie Calligrammes

En vente chez votre Libraire Norvège Anja Breien 9 Hommage Norvège Anja Breien Hommage Hommage L’Héritage 10 Hommage Anja Breien Norvège ’mgs»ducinémanorvégien. d’images productrices est unedesplusgrandes« proches delacinquantaine.AnjaBreien évolution. En1996,ellelesretrouve, personnages etanalyseavechumourleur Dix ansplustard,ellereprendlesmêmes nine aufilmdeJohnCassavetes du féminismeetdonneunerépliquefémi- Wives problèmes contemporains.En1975,avec engagement politiqueetsonintérêtpourles tème pénalnorvégien,affirmantainsison tourné en1971, Carlsen. Danssonpremierlongmétrage, vient, en1966,assistantedeHenning avoir réalisédescourtsmétrages,ellede- études decinémaàl’IDHECParis.Après vient suivredes Vague française,elle tée parlaNouvelle nucléaire, mais,por- nieur enphysique voulait êtreingé- en 1940àOslo.Elle Anja Breienestnée , ellehissehautetfortledrapeau Le Viol dans cettedécennieradicalesouslesigneducollectivismeetclairement inspirépar pendant plusieursjoursconstituait ensoiunsujetàcontroverse,uneactionquineprésenteraitpourtant riendepar- au jeuetauxdialoguesdestroishéroïnes. Quedesfemmespuissentfairelanoceets’éloignerdeleur marietenfants trois actricestientlerôleprincipal. Laspontanéitéetuneréelleinspirationmarquentcesfilms.Tout d’abord,grâce alors profiléquiallaitêtreàlabasedestroisfilms.Ilssonttousliés àunefêteetdanschacund’entreeux,des film etchaqueprésentationavaitfaitl’objetdediscussionsavecle public.Unféminismequotidienetpratiques’est ne fautpascroirequetusoisplusintelligentnous,etc…NdT). Lethèmedelapièceserapprochaitceluidu Ilnefautpascroirequetusoisquelqu’un,2-aussi bienquenous,3-Il :1- cent par (1899 –1965),danssonlivreautobiographique »trèsconnusenScandinavie,formulés1933parl’écrivaindano-norvégien AkselSandemose, commandements « trois actricesavaientjouédansunepiècedethéâtre: trois interprètesprincipales,Anne-MarieOttersen,FrøydisArmand etKatjaMedbøe.Al’époquedupremierfilm,les Breien lesréalisedefaçoninventive,avechumouretdansunstyle nouveau.Lesdialoguessontimprovisésavecles la revendicationdesfemmes,peut-êtreplusfondamentale,pas seulement celledeshommesetdelasociété.Anja même silesinjuresdutempsontunpeuapaisées.Lestroisfilms sontpolitiquesdanslesensoùilssoutiennent à LocarnoetChicago. sa forme,réalisationquesonsujet.Lefilmaététrèsremarquéau planinternational,etareçudesprixentreautres Le milieudesannéessoixante-dixmarquel’arrivéedupremiertroisfilms lisme norvégienaudébutdesannéessoixante-dixetimposerlescadresdecetypefilmdurant. cat futjouéparunavocattrèscélèbreàl’époque,socialementengagé. spectateurs unepartactiveàcetteétuded’uncascriminel.Lefilmbénéficiaitcachetd’authenticitédufaitquel’avo- de HalvorNæss,unepratique,quimêmesien1971revenaitmoinscherquetournercouleur,exigeaussides prend pascequeluiarrive.Lefilmestpresqueundocumentaire,effetencoreaccentuéparlesimagesennoiretblanc moins unfilmsurleviolqu’uneétudecriminologiquecequiarriveàsuspectfortuit,lui,nonplus,necom- nique denarrations’estdéveloppéedavantagedans barde, ontfaitdececourtmétrageunpetitclassiqueetsansdoutelefilmplusintéressantlatrilogie.Cettetech- prendre unepartactiveaurécit.Lestableauxvivantsdanslanaturenorvégienne,accompagnésd’unemusiquedeguim- , elleattaquelesys- Husbands ainsi qu’aveclecourtmétragesuggestif çaise, avecl’émouvantfilmsocial »vaguenorvégienne,dixàdouzeansaprèslafran- nouvelle En 1971,AnjaBreienouvrela« avec desco-scénaristesetaégalementadaptéœuvreslittéraires. vingtansavantlanaissancedececoncept.Elleécritplupartsesfilms », dogme films « nommé deVarietyetrédacteurd’InternationalFilmGuideladécritcommeréalisatrice Vibeke Løkkeberg,BeritNesheim,EvaIsaksenetUnniStraume.PeterCowie,lejournalistere- vent AnjaBreien,oud’abordAnja,enbonnecompagnieavecsesconsœursréalisatrices Si l’oninterrogelesdirecteursdefestivalsàproposducinémanorvégien,ilsévoquenttrèssou- et d’autresréalisateursscandinavesdanslesillaged’IngmarBergman. déjà vuunsigneprémonitoiredanslefilmàépisodes Onenavait ». Vampyrfilm nationale norvégienneetaveclasociétédeproductioncollective« métrage Wives sistante avecHenningCarlsensur Elle aobtenusaformationprofessionnelleàl’IDHEC(1962-64)puisentravaillantcommeas- vastes plansd’ensembleàunetechniquededistanciation,elleinvitelesspectateurs Déjà dans XIV . e siècle. udu uts n18 t1996,aveclesmêmesfemmespleinesdevieetinsolentes, 1985et a eudeuxsuites,en 7mai–unfilmsurdesrites 17 Grandir , AnjaBreiencréesonstylevisueletsatechniquenarrative,quimêlentde niveau queArneSkouen,HenningCarlsen,RistoJarva,VilgotSjöman La littératurecinématographiqueinternationalelaplaceaumême Norvège. autant decourts,fontd’elleunedescinéasteslesplusactivesen ».Dixlongsmétragesetaumoins lacaméra-stylo théorie d’Astruc« le courtmétrage.Elleestunauteurausenspropre,quipratiquela qui osepratiquerdesgenresdifférentsettravailler,àlafois,lelong Anja Breienestl’unedesrarescinéasteseuropéennescontemporaines le principalauteurnorvégien Anja Breien En flyktingkryssersitspor–Unfuyardcroisesatrace Viol. Jenteloven Le Viol Son titreoriginalétait ( 7mi–enfilmomritualer mai– 17 La Faim Grandir ( Voldtekt ( aLidsjue ils–LaloideJante La Loidesjeunesfilles ( Sult, ( Vokse opp – QuinzainedesRéalisateurs1971),lecourt Viol 1966). Jours de1000ans allait decettefaçonintroduirelenéo-réa- Wives Le CasAnders ) surlapestenoireenNorvègeau ( Husbands Hustruer ) surlacélébrationdefête , 1975).Ilaétéengendré ( Tilfellet Anders (1970), aussibiendans ( Dager fra1000år qui commen- d’après dix ), etc’est ), Norvège Anja Breien 11 Hommage Å se Le Le 1997 Wives Ansikter 1971 Un Jeu 1984 1975 L’Héritage 1977 Aubergistes (cm) Un Jeu (doc, cm) 1973 Hustruer III 1979 • Visages Forfølgelsen (doc, cm) Wives, 10 ans après – épisode de : Jours (doc, cm) Le Voleur de bijoux Mes frères et sœurs, Uten tittel (cm) 1985 1974 (doc, cm) 1990 Voir un bateau naviguer Wives III 2003 Des murs autour de la prison Gamle 2000 en film om ritualer (cm) Vokse opp 1996 1972 (doc, cm) La Persécution Dager fra 1000 år Wives, 10 ans (doc, cm) 1981 – Mention spéciale Grandir Papirfuglen Mine søsken, goddag • 17. mai – • Des vieux Mine søsken, god- ( Den alvarsamma leken Solvorn Filmographie 1970 (cm) . C’est aussi cet insti- Voldtekt Murer rundt fengselet en båt med seil bonjour Smykketyven de 1000 ans Hustruer 10 år etter siècle, mais il n’est pas si Herbergister Arven e sérieux Hustruer Cerf-volant Viol XVII Forfølgelsen ( – 1975). Jan Erik Holst siècle qui obtint un prix au Festival Un jeu sérieux e Gamle ( Å se en båt med ( XIX ) – un drame de famille dans l’esprit traditionnel scandi- ) – un drame de famille dans l’esprit traditionnel ) qui nargue le mythe de Don Juan. Ces quatre La Persécution Traduction : Godfried Talboom Mes frères et sœurs, bonjour Des vieux Arven ( Des murs autour de la prison Smykketyven ( – 1973) et L’Héritage – primé au Festival International de Chicago) avant qu’elle ne réa- – primé au Festival International de Chicago) Voir un bateau naviguer ), film historique situé au début du Herbergister est un drame sur la chasse aux sorcières au est un drame sur la chasse aux sorcières au ( (1997) et Papirfuglen ( s’est poursuivi avec Le Voleur de bijoux Solvorn Viol Aubergistes ). La réalisatrice a mis en vente la statuette pour protester contre la réduction de la sub- ). La réalisatrice a mis en vente la statuette pour La Persécution Le Cerf-volant Den allvarsamma leken – 1972), ( ) – un film sur le peintre Edvard Munch et en 1974 nave qui a conduit le film à la Sélection Officielle de Cannes. Deux ans plus tôt, elle co-écrit avec Per Blom. nave qui a conduit le film à la Sélection Officielle sérieux ticulier dans un univers masculin, et qui y est presque héroïque de la part de femmes. Cela semble scandaleux et pro- part de femmes. Cela semble scandaleux et masculin, et qui y est presque héroïque de la ticulier dans un univers car a reçu de nombreux appuis de spectatrices autour des modèles sexuels fixés. Breien voque donc une réflexion pas pour les femmes qui n’étaient peut-être films pour la communauté féministe, mais elle n’avait pas fait ces conscientes de leur situation. En 1979, elle réalise son chef-d’œuvre: Ansikter ( Hustruer – 10 år etter (

– 2000) ont tous deux été présentés en compétition officielle au Festival de . ) – sur le graphiste Arne Bendik Sjur. Le travail cinématographique radical et socialement

Dans les années quatre-vingt suivirent des films aussi différents que Dans les années quatre-vingt suivirent des films International de Chicago. au festival de Venise) et

lise en 1990, l’espiègle et original sent à une autre époque. mais le rôle principal féminin et la condition féminine y prédominent. Ils sont également actuels, même s’ils se pas-mais le rôle principal féminin et la condition films dissèquent tous l’univers bourgeois ou/et masculin, les histoires y sont racontées avec une certaine distance, films dissèquent tous l’univers bourgeois ou/et

Murer rundt fengselet

(

Ses deux derniers courts métrages

années trente pour Arne Skouen.

deux cinéastes: la nouvelle vague française pour Anja Breien, Marcel Carné et le cinéma des

redécouverte dans un pays qui, sur le plan artistique, a eu une grande importance pour ces redécouverte dans un pays qui, sur le plan artistique, a eu une grande importance pour

Breien, comme cela a été le cas pour Arne Skouen (1913 – 2003) en 1999, un honneur d’être

des situations actuelles. Venir à La Rochelle pour un « hommage » est un honneur pour Anja

ment social clair, même dans ses films historiques où des parallèles peuvent être établies avec ment social clair, même dans ses films historiques où des parallèles peuvent être établies

Les films d’Anja Breien explorent un large registre. Mais, ils portent tous en eux un engage-

engagé qu’elle avait initié dans

dag seil

Visages

Entre et après ces dix longs métrages, elle revient souvent au court métrage. Déjà en 1970, elle avait réalisé Entre et après ces dix longs métrages, elle revient souvent au court métrage. Déjà

phique norvégienne.

de production d’état, créée en 1932 et dissoute en 2001 à la suite de la réorganisation de l’industrie cinématogra- de production d’état, créée en 1932 et dissoute en 2001 à la suite de la réorganisation

forme étroitement liée au but et à l’idée du récit. Ils sont tous produits ou coproduits par Norsk Film AS, une maison forme étroitement liée au but et à l’idée du récit. Ils sont tous produits ou coproduits par

végienne dès les années soixante-dix et qui a donné aux films, aussi bien contemporains qu’historiques, une végienne dès les années soixante-dix et qui a donné aux films, aussi bien contemporains

rateur, Erling Thumann-Andersen, un artiste visuel et sobre qui a imprégné la production cinématographique nor-rateur, Erling Thumann-Andersen, un artiste visuel et sobre qui a imprégné la production

condition féminine. Sa mise en scène est efficace. Sur la plupart de ses films, elle a eu un seul et même chef opé- condition féminine. Sa mise en scène est efficace.

L’univers cinématographique d’Anja Breien se compose donc de différents types de films cependant tous liés à la L’univers cinématographique d’Anja Breien

terlocutrice respectée.

les barricades pour défendre l’art cinématographique. Son expérience professionnelle et sa sagesse en font une in- les barricades pour défendre l’art cinématographique.

vention cinématographique par les autorités culturelles norvégiennes en 1989. Anja Breien est toujours montée sur vention cinématographique par les autorités

cien directeur artistique Bengt Forslund, qui était également co-scénariste d’ cien directeur artistique Bengt Forslund, qui

mité des langues. Plusieurs de ses films ont été coproduits avec l’Institut du Film Suédois, surtout grâce à son an- mité des langues. Plusieurs de ses films ont

de créer une équipe de stars, qui puissent tourner en Suède, au Danemark comme en Norvège du fait de la proxi-de créer une équipe de stars, qui puissent tourner

Breien utilise souvent des acteurs suédois. C’est l’expression d’un choix conscient du cinéma nordique de tenter Breien utilise souvent des acteurs suédois.

qui obligent, ici aussi, les spectateurs à participer activement. qui obligent, ici aussi, les spectateurs à participer

réussissent ou échouent, le choix des acteurs et la mise en scène sont de l’art cinématographique inspiré et engagé, réussissent ou échouent, le choix des acteurs

sa mesure. Les rôles évoquent souvent un univers qui rappelle celui d’Ibsen, avec des personnages qui agissent et sa mesure. Les rôles évoquent souvent un univers

loin de la situation faite aux femmes en Iran et dans les pays alentour. Ces quatre films donnent à la réalisatrice toute loin de la situation faite aux femmes en Iran et «tut qui a créé le prix cinématographique norvégien Amanda » qu’Anja Breien a reçu en 1989 pour après 12 Hommage Anja Breien Norvège Elan Film PRODUCTION Jon Jerstad SON Jon Jerstad MONTAGE Halvor Naess IMAGE Anja Breien SCÉNARIO /35mmVOSTF 10mn /noiretblanc 1997 -documentaire SOLVORN Norsk Film PRODUCTION Anja Breien SCÉNARIO /35mmVOSTFSoftitler 30mn /noiretblanc 1970 VOKSE OPP GRANDIR COURTS MÉTRAGES household inanisolatedmountainvillage. story ofayounggirl,thesolesurvivorher having decimatedtherestofEurope.It’s when theBlackDeathhadinvadedNorwayafter This filmrecountsalegenddatingbackto1349 sonnée, dansunvillageisolédemontagne. d’une petitefille,seulesurvivantedesamai- avoir décimélerestedel’Europe.C’estl’histoire que lapestenoireenvahitNorvègeaprès Le filmraconteunelégendenéeen1349alors grandmother inWesternNorway. between 1908and1913byAnja Breien’s A tripintothepast,inspiredbyphotos taken Norvège. grand-mère d’AnjaBreien,dansl’ouestdela tographies prisesentre1908et1913parla Un voyagedanslepassé,inspiréparlespho- Norsk Film PRODUCTION Claes Jill Jan Jarbarec MUSIQUE Anja Breien SCÉNARIO 15mn /couleur35mmVOSTFSoftitler 1970 ANSIKTER VISAGES Sylfest Storlien Skogstad Henrik André INTERPRÉTATION Film Fønix PRODUCTION Trygve Hagen MONTAGE Sten Holmberg IMAGE A. Breien,YrjanSvarva SCÉNARIO /VOSTF 11min /couleur35mm 2000 Å SEENBÅTMEDSEIL VOIR UNBATEAU NAVIGUER poem bytheDanePaulBorum. associates portraitspaintedbyMunchwitha Shot inOslo’sMunchMuseum,thisfilm poème dudanoisPaulBorum. tache auxvisagespeintsparMunch,surun Le film,tournéauMuséeMunchd’Oslo,s’at- heap. fascination foraboatthat’snowonthescrap An elderlymanrecallshischildhoodand remisé. de safascinationpourunjolibateauaujourd’hui Un vieilhommesesouvientdesonenfanceet LE VIOL VOLDTEKT 1971 1h36 / noir et blanc / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Svein Sturla Hungnes Per Blom (Anders) IMAGE Anne-Marie Ottersen Halvor Næss (Wilhelmine Hansen) MONTAGE Liv Thorsen Christian Harrkopp (Rita Thoresen) SON Per Carlson Gunnar Svensrud (Aktor) PRODUCTION Olav Hestenes Norsk Film (Forsvareren) Kjell Stormoen (Lagmannen) Sverre Horge Une banlieue sinistre recouverte de neige. Au A blighted suburb covered with snow. Early (Frank Iversen) petit matin un viol est commis, bientôt suivi one morning a woman is raped, and soon d’une seconde tentative. Anders a été remarqué afterwards a second. Anders has been observed sur le lieu des crimes. La police l’arrête et se at the scene of the crimes. He’s arrested and the livre à une enquête pour savoir quelles pour- police try to discover what possible reasons raient être les raisons qui auraient poussé ce could have motivated this ordinary young man to Norvège jeune homme ordinaire à commettre deux viols. commit two crimes. It’s impossible for Anders to Anders ne peut se reconnaître dans le portrait recognise himself in the portrait that they have Anja Breien que l’on fait de lui. made of him.

13 WIVES

HUSTRUER Hommage 1975 1h24 / couleur / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Anne-Marie Ottersen IMAGE (Mie Jacobsen) Halvor Naess Katja Medbøe Nils Raknerud (Kaja Qvist) MUSIQUE Frøydis Armand Finn Ludt (Heidrun Iverson) MONTAGE Noste Schwab Jan Horne (la mère de Kaja) SON Stein C. Thue Tom Gundersen (le dragueur- PRODUCTION photographe) Norsk Film Helge Jordall (Per, le photographe) Au début des années soixante-dix. Kaja, Mie et In the early 1970’s, three young woman in their Heidrun, trois jeunes femmes, amies de lycée, late twenties, Kaja, Mie and Heidrun get together proches de la trentaine, se retrouvent pour la for the first time since their school days. They première fois depuis qu’elles ont quitté l’école. decide to run off to Stockholm, where they Elles décident de faire une escapade à question each other on their professional and Stockholm, et s’interrogent sur leurs vies, pro- emotional lives: Heidrun who suffers daily sexism fessionnelles et sentimentales : Heidrun subit from her superiors; Kaja is financially dependent au quotidien le sexisme de ses supérieurs ; Kaja on her husband; and Mie who is stuck between dépend financièrement de son mari ; quant à her respect her husband and her desire for Mie, elle est coincée entre son estime pour son independence. mari et son désir de se libérer. UN JEU SÉRIEUX DEN ALVARSAMMA LEKEN 1977 1h45 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Stefan Ekman Per Blom Lil Terselius Bengt Forslund Allan Edwall d’après la nouvelle de Erland Josephson Hjalmar Söderberg IMAGE Erling Thurmann- Andersen SON Håkan Lindberg PRODUCTION Svenska Filminstitutet Norsk Film Été 1897. Un jeune journaliste, Arvid Stjärnblom In the summer of 1897 a young journalist Arvid tombe amoureux de Lydia, âgée de dix-huit Stjärnblom falls in love with Lydia, the eighteen ans et fille du peintre Stille. Il n’ose lui déclarer year-old daughter of the painter Stille. He ses sentiments. Durant quinze ans, mariés et di- doesn’t dare express his feelings. Over fifteen vorcés chacun de leur côté, ils ne cesseront years, both of them have married and divorced, de se rencontrer et deviendront amants jusqu’à they don’t stop meeting and become lovers ce qu’Arvid lui demande de l’épouser. Ne pou- until Arvid asks her to marry him. Not being

Norvège vant supporter les relations de Lydia avec able to bear Lydia’s relationships with other d’autres hommes, il part à l’étranger en 1912, men, he takes a job overseas as a correspondent comme correspondant de son journal. for his newspaper in 1912. Anja Breien

14 L’HÉRITAGE ARVEN 1979 Hommage 1h40 / couleur / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Epsen Skjønberg Oddvar Tuhus (Jon Skaug) Lasse Glomm Anita Bjørk IMAGE (Martha Skaug) Erling Thurmann- Haege Juve Andersen (Hanna Skaug) MUSIQUE Ada Kramm Franz Schubert (Marie) Gioacchino Rossini Jaan Hårstad MONTAGE (Jonas Skaug) Henning Carlsen Eva Opaker Christian Hartkopp (Gerd Skaug) DÉCORS Jannik Bonnevie Dagfinn Kleppan (Eva Skaug) À la mort de l’armateur Kai Skang, la famille dis- With the death of the shipbuilder Kai Skang, Egil Storeide persée se retrouve étroitement liée par son hé- the dispersed family finds itself closely bound SON ritage. En effet, le défunt, dans son testament, a together by the inheritance. In fact the deceased Thomas Samuelsson décrété que seule une famille entière et unie, au- decreed in his will that only a united and intact PRODUCTION rait le droit de lui succéder à la tête de la société family will have the right to succeed him at the Norsk Film qu’il a créée. Cet héritage change la vie de head of the company that he founded. This chacun et fait éclater des conflits longtemps legacy will change everybody’s life and bring enfouis. long held concealed conflicts out into the open. LA PERSÉCUTION FORFØLGELSEN 1981 1h33 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Lil Terselius IMAGE (Eli Laupstad) Erling Thurmann- Bjørn Skagestad Andersen (Aslak Gimra) MUSIQUE Anita Bjørk Arne Nordheim (Ingeborg Jaatun) MONTAGE Erik Mørk Lars Hagstrom (Henrik Ravn) SON Epsen Skjønberg Thomas Samuelsson (Kristoffer Klomber) Peik Borud Ella Hval PRODUCTION (Guri Lappesyls) Norsk Film Mona Jacobsen Au début du XVIIe siècle, une femme, Eli, éprise In the early 1800’s Eli, a farmer and weaver, (Mare Lid) de liberté et d’indépendance, fermière et tisse- with a great need for freedom and independence rande, s’attire la jalousie et les soupçons de incurs the jealousy and suspicion of her ses voisins. De plus, elle ne craint pas d’avouer neighbours. And to make matters worse, she ouvertement son amour pour Aslak, un valet has no fear of openly admitting her love for de ferme. Peu à peu, on commence à lui attri- Aslak, a farmhand. Gradually, supernatural and Norvège buer des pouvoirs surnaturels et maléfiques. evil powers are attributed to her. A series of Une série d’incidents apparemment inexpli- apparently inexplicable incidents confirm the Anja Breien cables semble confirmer ces soupçons. Eli est suspicions. Soon Eli is accused of witchcraft… bientôt accusée de sorcellerie…

15 LE CERF-VOLANT

PAPIRFUGLEN Hommage 1984 1h32 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Elisabeth Mortensen d’après Knut- (Helen Stousland) Faldbakken Per Sunderland IMAGE (Stefan Larre) Erling Thurmann- Bjørn Floberg Andersen (Paul Brenden) MUSIQUE Kjell Stormoen Jan Garbarek (Aasnaes) MONTAGE Bente Börsum Lars Hagstrøm (Aud Saetre) Jeanette Sundby Svein Sturla Hungnes SON (Fred) Thomas Samuelsson Jan Ø. Wiig Le célèbre acteur et antiquaire Stefan Larre The famous actor Stefan Larre dies after falling Peik Borud (Erik Stousland) meurt après être tombé de son balcon. Sa fille from his balcony. His daughter, Helen, a young PRODUCTION Helen, une jeune avocate, et l’inspecteur de lawyer, and the police inspector Paul Brenden Norsk Film police Paul Brenden, cherchent à découvrir les are determined to discover the reasons for his raisons de ce décès en fouillant le passé du dé- death by searching the dead man’s past. Was it funt. S’agit-il d’un suicide ou d’un accident ? a suicide or an accident? WIVES, 10 ANS APRÈS HUSTRUER 10 ÅR ETTER 1985 1h30 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Anne-Marie Ottersen Knut Faldbakken (Mie Jacobsen) IMAGE Katja Medbøe Erling Thurmann- (Kaja Qvist) Andersen Frøydis Armand MONTAGE (Heidrun Iverson) Lars Hagstrom Per Frisch DÉCORS (Mies Kristian) Erik Magnussen Henrik Scheele SON (Jens, le mari de Kaja) Peter Ekvall Jon Heikemo Mats Kruger (Jostein) Kjell Westman Brasse Brännström Martin Kjellberg (Ahlsen) Kaja, Mie et Heidrun se retrouvent lors d’une soi- Ten years after their trip, Kaja, Mie and Heidrun PRODUCTION rée, dix ans après leur escapade. Elles quittent la get together for an evening. They leave the Norsk Film réception complètement saoules. Puis, elles dé- reception completely drunk. Then, they decide cident de passer Noël dans un luxueux hôtel to spend Christmas in a luxury hotel in Malmö, de Malmö, mettant ainsi provisoirement leur vie temporarily leaving their daily routine behind… quotidienne entre parenthèses… Norvège Anja Breien

16 LE VOLEUR DE BIJOUX SMYKKETYVEN 1990 Hommage 1h30 / couleur / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Sven Wollter Carl Martin Borgen (Jan Strøm) IMAGE Kjersti Holmen Philip Øgaard (Lillian Green) MUSIQUE Ghita Nørby Jan Garbarek (Rut) MONTAGE Lene Bragli Einar Egeland (Hilde) DÉCORS Gisken Armand Dagfinn Kleppe (Ida) Billy Johansson SON Ad Stoop PRODUCTION Jan Strøm, directeur artistique, la cinquantaine, Jan Strøm, an artistic director in his fifties has Norsk Film a toujours beaucoup plu aux femmes mais la always been a great success with women, but sienne est fatiguée et demande le divorce. Une his wife is exhausted and asks for a divorce. A série d’évènements professionnels et senti- series of professional and sentimental events mentaux déstabilise Jan. Pour la première fois, destabilise Jan. For the first time he loses il perd la maîtrise des choses et son univers mastery of things and his world topples over. bascule. WIVES III HUSTRUER III 1996 1h16 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Anja Breien Anne-Marie Ottersen Frøydis Armand (Mie Jacobsen) Katja Medbøe Katja Medbøe Anne-Marie Ottersen (Kaja Qvist) IMAGE Frøydis Armand Halvor Naess (Heidrun Iverson) MONTAGE Noste Schwab Trygve Hagen (la mère de Kaja) SON Hedda Sandvig Sturla Einarson (la fille de Kaja) Petter Fladeby Mathias Armand PRODUCTION (le fils de Kaja) Norsk Film Jan Grouli Mie, Heidrun et Kaja se retrouvent pour fêter les For Kaja’s fiftieth birthday she is rejoint by Mie Magdalenafilm (Endre) 50 ans de cette dernière. Elles en profitent pour and Heidrun. One more ocassion to take stock parler de leurs hommes, leurs enfants, leurs of their lives, their men, their children and their parents vieillissants. Elles évoquent aussi les aging parents. They’re also reminded of their rêves qu’elles n’ont pas encore réalisés, et la unfulfilled dreams and their anxiety about not sourde inquiétude qui en découle. being able to succeed. Norvège Anja Breien

17 Hommage 6 CHAINES CINEMA, UN SEUL ABONNEMENT !*

AU CŒUR DU CINEMA LE CINEMA A VIVRE LE CINEMA AU MAXIMUM

LE CINEMA EN LIBERTE LE GRAND CINEMA LE CINEMA DE REFERENCE SATELLITE. CANAL - Photo: S. Cottereau-D3 * Sous réserve d’initialisation au câble ou à

PARTENAIRE OFFICIEL DU 31EME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM LA ROCHELLE 2003

SUR LE CABLE ET CINECINEMA.FR Inde Goutam Ghose 19 Hommage Inde Goutam Ghose Goutam Hommage Hommage Le Batelier de Padma 20 Hommage Goutam Ghose Inde compose lamusiquedetoussesfilms. réalisateur, chefopérateur,caméramanet Notre terre. réalise en1979sonpremierfilmdefiction de nombreuxdocumentairessociaux,puis reporter occasionnel,iltournedès1973 trale. Photographe- à unecarrièrethéâ- d’abord activement se consacretout sité deCalcutta.Il Diplômé del’Univer- né enInde1950. Goutam Ghoseest Goutam Ghoseestscénariste, comme ceuxdeJeanRenoir,ou !Desfilmsmerveilleux, films projetésparl’Alliancefrançaise,leBritishCounciloul’AmericanConsulate.C’étaitgratuit de cetuniversprendformedanslecadre.Jen’aipasfaitd’écolecinéma.Quandj’étaisaulycée,j’allaisvoirles cadre. Toutcequisepasseendehorsducadren’apasdesens.L’intérieurc’estvotreunivers,etl’expression Je supposequec’estcommeçaj’aicommencé.Etd’ailleursjepenseleplusimportantaucinéma même quandiln’yavaitplusdepelliculeàl’intérieur,jecontinuaiscadrer,regardaislemondetraverscadre. néastes débutentainsi. syndicales. Maisici,iln’yaaucunestructurequidiffuselesdocumentaires.C’esttriste,carbeaucoupdejeunesci- documentaires indépendants.C’étaiten1975.Cedocumentaireaétémontrédansdesuniversités,organisations financière dequelquesamis.EtcedocumentaireapermisconstituerunmouvementimportantenIndepourles Hungry Autumn cumentaire. J’aiapprisàtraverscesdifférentsmédias.Lorsquej’airéalisémonpremierdocumentaireindépendant coup defilmspublicitaires.Jenesuispasséàlafictionquebienplustard,etjetoujourspassionnéparledo- dénichais auBritishCouncilouàlaBibliothèqueNationale.Trèstôt,j’airéalisémespremiersdocumentaires,etbeau- jections ontdéveloppémonintérêtpourlecinéma,etm’ontincitéàapprendretraversdeslivresdecinémaqueje familles bengaliesdela“uppermiddleclass”.Plustard,unmesonclesm’afaitcadeaud’unappareilphoto.Alors, sont synchronisés.Ilestessentielquelesbonsacteursaientlachance d’êtrevraimentdirigés”. !’Votreinterprétationgagneraencoresitouslesautreséléments à Bombay,unefoisquelastararrive,toutestterminé !Icivousattendezdeuxheures pouravoirlabonnelumièreet ‘Oh, mondieu,maisàBombay,onfaittoutl’envers Etellem’adit: lorsque touscesélémentssesynchronisentqueleplanestréussi. Toi,tun’esqu’undeceséléments! éléments etjouern’estqu’unélément.Ilyalescénario,lalumière, leson,lesmouvementsdecaméra.Cen’estque “Dansunplan,ilyacinq Tabu.J’aidûluiexpliquer: mon dernierfilm,ilyauneactricedeBollywood,quieststar: Dans Pourêtre,ilfautjouer! Vousjouez,biensûr! très important.Aucinéma,ilnefautpasjouer,être,avanttout! stars quivontlesinterpréter.Or,l’interprétationd’unrôledoitsedéfinir parelle-mêmeetàtraverslepersonnage,c’est jeu restetrèsgestueletthéâtraldansbiendescas.Danslesscénarios, lespersonnagesnesontquelaprojectiondes mais aumoinsavoircetteconnaissance.Àmonavis,danslecinéma indien,ilyadesacteursformidables,maisleur comédiens plustard.Pourêtreréalisateur,ilfautaussisavoirjouer.Ilnepasnécessairementunboncomédien, exemple, estunacteur merveilleux,tellementmodeste, iln’aaucunego.Unacteurdoit êtrecommeunepageblanche devenir vosamis.Lesrelationsdoivent êtreamicales,sinonvousnepouvezpasavancer.Soumitra Chatterjee,par qui estlameilleurepourlejeu.Quand voustournez,ilesttrèsimportantdetravaillerenéquipe,etles acteursdoivent que lorsqu’onfaitune,deux,trois ouquatreprises,pourlalumière,caméra,etc…trèssouvent, c’estlapremière lors d’uneoudeuxséancesdetravail, pasplus.Fairetropd’atelierspeutinhiberlesacteurs.J’aisouvent remarqué cales, lesmarques…Jetravaille un peuaveclui,maisengénéral,jecroisàlaspontanéité.Nous lisons lescénario de luiexpliquercequejouerdans unfilmveutdire,parcequec’esttrèstechnique.Ilfautconnaître les différentesfo- : G ? :Travaillez-vousbeaucoupavecvosacteursavantletournage N T : Goutam Ghose :Vousavezaussifaitduthéâtre. Nadine Tarbouriech Nous nousréunissons,maisjene faisjamaisd’atelier,saufsilecomédienestdébutant.Dansce cas, j’essaie , quiaobtenupasmalderécompensesenEurope,jel’aifaitavecunepetitecaméraBolex,etl’aide Oui, j’aiétéacteuretaussidirigédesthéâtres.Lethéâtrem’aapprisàjouersavoirdiriger familiales. Toutlemondes’yréunissaitpourjouerouregarder.Celafaisaitpartiedelaviedes Ces spectaclesétaientprésentésdanslesthéâtresquisetrouvaientàl’intérieurdesmaisons et ensuite,entrefrères,cousinsamisnousconcoctionsdespetitsspectaclespourlafamille. gie étaittrèsàlamodemonépoque.Ilyavaitdenombreuxlivresmagie.Nousleslisions, fille ougarçon,devaitapprendrelamusique,savoirjouerd’uninstrumentchanter.Lama- tacles demagie,lethéâtreetlamusique.Traditionnellement,aumoinsunenfantfamille, Nousadorionsvoirlesfilmspourenfants,commeTarzan.Ilyavaitaussispec- mie aufrais! Le Voleurdebicyclette elmn orvi nfl!Mi orpuorpse heuresetde- Maispourpouvoirpasser2 seulement pourvoirunfilm! !”,pas :“Allonsdansuncinémaclimatisé de maietjuin,onsedisait temples. Jemerappellequ’enété,pendantlesgrosseschaleurs ces années-là,enInde,lessallesétaientaussiimmensesquedes Lighthouse, leNewEmpire,avecleursbarsetsallesdebal.Dans part àCalcutta,maislessallesdecinémaétaientsuperbes.Le !Quandnousétionsenfants,iln’yavaitpasdetélévision,nulle gique Lecinéma,c’estmagique.cen’estpasréel,ma- « Goutam Ghose , quej’appréciaissansmêmeconnaîtrelalangue.Cespro- Inde Goutam Ghose 21 Hommage (doc, Hungry (doc) Patang Abar Land 1998 1984 Meeting a Notre 1986 Dakhal 1979 , un 2003 Gudia (doc) (doc) 1997 Dekha (doc) Antarjali Jatra / Mahayatra Le Cerf-volant 2001 Ek Ghat Ki Kahani Automne affamé Le Batelier de Padma Parampara L’Occupation In Search of Theatre 1987 1976 1993 (doc) 1992 1985 1981 1990 (doc) Ray (doc) Paar (doc) • Chains of Bondage , Meeting a Milestone (doc) 1999 (doc) (doc) Mohor Sur le chemin de la musique (cm) Beyond the Himalayas New Earth • Le Voyage au-delà La Traversée 1989 1994 Fakir Filmographie 1973 Milestone Maabhoomi Padma Nadir Majhi Autumn terre of Sand Dunes Arannye 1991 cm) , les jeunes gens novembre 2002 , j’ai cessé de raconter les histoires des autres, j’ai essayé, et en cela il y avait un rapport avec Kalahandi Nadine Tarbouriech Dekha Des jours et des nuits dans la forêt La Traversée . Depuis ou Propos recueillis par Dekha Notre terre , de lui-même, il est allé dans une école d’aveugles pour parler avec les gens. dans une école d’aveugles pour parler avec , de lui-même, il est allé Dekha , j’ai employé un jeune acteur qui est réellement aveugle. C’était une expérience incroyable, toute en sensibilité. acteur qui est réellement aveugle. C’était une , j’ai employé un jeune Absolument, toute notre vie est faite de cette quête. Ce questionnement et les réponses que l’on tente d’y ap- Absolument, toute notre vie est faite de cette Oui, mais je n’avais jamais fait l’image du film de quelqu’un d’autre auparavantOui, mais je n’avais jamais fait l’image du film une vieille amie. Elle ! Aparna est Non, pas vraiment. Vous savez la fiction est une voie très différente. Vous racontez une histoire, sous une forme Non, pas vraiment. Vous savez la fiction est une voie très différente. Vous racontez une histoire, N T vos expériences à travers le documentaire? : Les thèmes de vos longs métrages de fiction sont-ils directement liés à G G : N T vous une façon de vous questionner sur votre : Vous passez régulièrement du documentaire à la fiction, est-ce pour propre relation au cinéma ? Pourquoi je filme, etc… ? G G : N T de vos films, et vous venez aussi de faire l’image du dernier film : Vous avez toujours fait vous-même l’image d’Aparna Sen. G G : sur laquelle il vous faut inscrire le personnage. Si un acteur arrive avec cette notion qu’il est une star, non! inscrire le personnage. Si un acteur arrive sur laquelle il vous faut L’acteur ab- sûr, mais restent neutres. Ils peuvent ainsi Les bons acteurs ont leur personnalité bien doit se modeler au rôle. film, et à chaque plan je voyais Al Pacino! Je regardais Al Pacino récemment dans un sorber les personnages. C’est avec pas conscient de vous-même. Mais même devenez très narcissique si vous ne restez une vraie tragédie, vous j’ai dû lui dire:Soumitra, sur le tournage, “Fais attention, tu es en train de surjouer!”, et immédiatement il a compris. lui sur Quand j’ai travaillé avec Les acteurs doivent comprendre le cinéma, pas seulement leur rôle, mais le cinéma, dans toute sa complexité. Pour mais le cinéma, dans toute sa complexité. le cinéma, pas seulement leur rôle, Les acteurs doivent comprendre Dekha ingénieur du son m’a dit:Pour le doublage, mon “Il ne voit rien! se synchroniser?” Comment va-t-il pouvoir et j’ai ré- pondu Calcutta. C’est un bien passé. Il y a un opéra d’aveugles à “En écoutant, il se synchronisera”. Et ça c’est : sont aveugles. Tous les chanteurs et danseurs de ce groupe concept très intéressant. narrative ou non, peu importe… Vous tentez de raconter une histoire et elle est elle-même inspirée de votre vécu. narrative ou non, peu importe… Vous tentez de raconter une histoire et elle est elle-même Dans mes tout premiers films comme fait en 1969. L’histoire est centrée sur les mêmes personnages, mais plus âgés. Ils refont le fait en 1969. L’histoire est centrée sur les mêmes personnages, mais plus âgés. Ils refont même parcours dans la forêt, cette fois accompagnés des jeunes de la génération suivante. Là encore il s’agit de mon milieu. Je l’observe à travers un miroir. En Inde, les gens éduqués à de la classe moyenne, s’isolent de plus en plus du reste de la population. Ils se sentent l’aise et en sécurité dans leur milieu, et ne se soucient que de leur bien-être, de leur pros- périté. Dans la toute première scène de mon dernier documentaire dans le cyber café découvrent qu’ils ne savaient rien de ce qui se passe dans leur région, un alors qu’ils sont totalement “connectés” avec le monde occidental. Et cela amène autre questionnement: comment nous isolons-nous peu à peu de nos propres racines ? Alors ce voyage, de gens de la ville, qui découvrent un paysage magnifique, des gens merveilleux, ma dans la misère et la pauvreté, c’est là encore une prise de conscience, celle de gens de classe, de mon milieu. » le documentaire, j’ai essayé d’explorer mon pays, ses ressources et ses blessures, les gens qui vivent à l’écart, qui le documentaire, j’ai essayé d’explorer mon pays, ses ressources et ses blessures, les à la classe sociale dont se marginalisent. L’Inde est un pays très complexe. Ensuite, peu à peu, je me suis intéressé je suis issu, j’y suis entré pleinement à travers dans une famille de la “up-il ne s’agit plus que de mon expérience personnelle. J’ai grandi dans une grande ville, fallait emprunter les his-per middle class” et je ne connaissais rien de la misère et des autres milieux. Alors il me documentaire, mais toires d’autres auteurs. En cela, mes premiers films étaient en relation directe avec mon parcours pour mon dernier film, qui plus tard mes films se sont inspirés de mon vécu, de mon rapport à la société. De même est en quelque sorte la reprise d’un film de Satyajit Ray est venue chez moi pour que je lui suggère des décors pour son film. Nous avons lu le scénario ensemble et elle m’a est venue chez moi pour que je lui suggère des dit : “C’est toi qui vas filmer !” J’ai dit“Ok, mais ça va être très difficile pour moi. – Pourquoi : ? Tu fais l’image de tes propres films !” Sauf qu’au départ je me suis dit : “Mon dieu, je vais faire un film, et quelqu’un d’autre va me diriger, ça m’est impossible!” C’est comme si on disait à un peintre: mets du vermillon…” C’est comme ça “Mets du rouge, le sentiment que je ne pouvais pas, mais d’un autre côté Aparna que je conçois mes images dès le départ. J’avais comme çaest mon amie, alors j’ai préféré penser les choses beaucoup de liberté. Je lui ai dit “Aparna, ! Elle m’a laissé Laisse-moi les composer et si tu n’aimes pas, tu me le dis.” je connais ton scénario et les plans que tu veux. film sur un grand maître du shehnay, qui vit à Bénarèsfilm sur un grand maître du shehnay, qui vit à Khan. Il est très âgé maintenant. C’est un immense : Bismillah son artartiste, qui a atteint une telle spiritualité dans très religieux, qui prie cinq fois ! Cet homme est un musulman approfondie des autres religions. Dès l’enfance, il a pris l’habitude de par jour, mais qui a aussi une connaissance de se rendre à la mosquée, de prier, et ensuite d’aller dans un temple plonger dans le Gange, d’y prendre un bain, et qu’il observe encore aujourd’hui. Voilà, ce sont les formidables en-hindou. C’est une forme de laïcité naturelle, des grands artistes. Cela m’a énormément inspiré. J’ai appris à faire seignements que vous pouvez acquérir auprès bout. Avec cette rencontre et ce film, ma conception de l’art et de la mon travail consciencieusement et jusqu’au vie ont complètement changé. porter sont essentiels. À le documentaire, vous pouvez aller explorer des univers que vous ne connaissez travers d’un autre monde. En 1989, j’ai réalisé pas. C’est à chaque fois la découverte de l’autre, 22 Hommage Goutam Ghose Inde 1h15 /noiretblanc16mmVOSTFSoftitler de KrishanChander d’après lanouvelle .NarasingaRao B. Chaitanya Chitra Partha Banerjee Jab KhetJaage Goutam Ghose Vinjanuri Seeta 2h32 /noiretblancVOSTFSoftitler PRODUCTION Kamal Naik International SCÉNARIO MUSIQUE AUTOMNE AFFAMÉ IMAGE 1976 -documentaire HUNGRY AUTUMN NOTRE TERRE MAABHOOMI Bhopal Reddy INTERPRÉTATION Goutam Ghose tourné entélugu PRODUCTION Saichand Yadagini Kakarala Cine 74 1979 IMAGE langue. ticipation despaysansTélanganais,dansleur des despotes.Lefilmaétéréaliséaveclapar- dience communistequiaboutiraàladestitution il participeaumouvementarmépaysand’obé- apprentissage politique.Devenusyndicaliste, déjà organisésauprèsdequiilcommenceson travail enville.Ilrencontrealorsdesouvriers sans terre,fuitsonvillageetpartchercherdu par leseigneurlocal,Ramaiah,unjeunepaysan alors dominant.Lorsquesafiancéeestviolée du Telanganasesoulèventcontrel’ordreféodal En Inde,danslesannéesquarante,despaysans iu ? mique ?Pourquoilafamineest-elleendé- le marché Quimanipule mendier. Quistockelanourriture? Des milliersdevillageoisaffluentenvillepour mines répétéesetleurseffetsdévastateurs. lyse lasituationagricoleduBengale,lesfa- Dans cedocumentaire,GoutamGhoseana- peasants. film wasmadewiththeparticipationofTelangana culminates inthedestitutionofdespots.This movement ofcommunistallegiance,which as aunionist,heparticipatesinthearmedpeasant them hebeginshispoliticalapprenticeship.Later workers whoarealreadyorganised.Through searches workinthecity,wherehemeets a younglandlesspeasant,fleeshisvillageand When alocaloverlordrapeshisfiancée,Ramaiah, are risingupagainsttheprevailingfeudalorder. In Indiainthe1940’s,peasantsfromTelangana symbolic? manipulating themarket?Whyisfamine beg. Whoisstockpilingthefood? thousands ofvillagerswhoflockthecitiesto repeated faminesandthedevastatingeffectof the agriculturalsituationinWestBengal; Goutam Ghoseanalysesinthisdocumentary Inde Goutam Ghose 23 Hommage INTERPRÉTATION Naseeruddin Shah (Naurangia) Shabana Azmi (Rama) Om Puri Mohan Aghase Utpal Dutt Anil Chatterjee Ruma Guha-Thakurta INTERPRÉTATION Mamata Shankar (Andi) Robin Sen Gupta Sunil Mukherjee Sajal Roy Choudhury Bimal Deb Orchid Films LA TRAVERSÉE PAAR 1984 1h56 / couleur / 35mm / VOSTF tourné en hindi SCÉNARIO Goutam Ghose Partha Banerjee d’après une nouvelle de Samaresh Bose IMAGE Goutam Ghose MUSIQUE Goutam Ghose MONTAGE Prasanta De DÉCORS Ashoke Bose SON De Selvaraj PRODUCTION 1981 / 35mm / VOSTF Softitler 1h12 / couleur tourné en bengali SCÉNARIO Goutam Ghose Partha Banerjee d’après une histoire de Sushil Jana IMAGE Goutam Ghose MUSIQUE Goutam Ghose MONTAGE Prasanta Dey DÉCORS Ashoke Bose PRODUCTION West Bengal Government (Calcutta) L’OCCUPATION DAKHAL A small village in Bihar, the state next to West Bengal, and one of the poorest in India. A farm worker, Naurangia has dared to question the landowner after he ordered the murder of a teacher. A terrible repression falls on the village. Naurangia and his pregnant wife, Rama, flee to Calcutta, where he can’t find any work. The only proposition that Naurangia receives is dangerous. It involves crossing a river with a herd of pigs, which no boat accepts to take onboard… Andi, a young widow owns a plot of land beside the Ganges. Her husband from a higher caste died from a snakebite. Due to its location, an important landowner, Govinda, covets it. A nomadic tribe, the “chasers of crows” to which Andi belongs, arrives in the village and Govinda uses the chief’s testimony to prove that Andi’s marriage was illegal, for reasons of caste. In this manner he hopes to dispossess her of the land that she inherited. But Andi has no intention of being pushed around… refusent de prendre à leur bord… fleuve à un troupeau de porcs que les bateaux qui lui est faite est dangereuse: faire traverser le retrouve pas de travail. La seule proposition prennent la fuite vers Calcutta. Là, Naurangia ne village. Naurangia et sa femme enceinte Rama, l’instituteur. Une terrible répression s’abat sur le terrien après que celui-ci ait fait assassiner ouvrier agricole, ose s’en prendre au propriétaire et l’un des plus pauvres de l’Inde. Naurangia, Un petit village du Bihar, état voisin du Bengale Mais Andi ne se laisse pas faire… ainsi la déposséder de la terre dont elle a hérité. que le mariage d’Andi était illégal. Il espère sert du témoignage de son chef pour prouver partenait Andi, passe au village et Govinda se les « de corbeaux Chasseurs », à laquelle ap- Govinda, convoite ce terrain. Une tribu nomade, morsure de serpent. Un gros propriétaire, caste supérieure à la sienne, est mort d’une rain sur les bords du Gange. Son mari, d’une Andi, une jeune veuve possède un bout de ter- 24 Hommage Goutam Ghose Inde ANTARJALI JATRA /MAHAYATRA d’après unenouvelle 3h10 /couleur35mmVOSTFSoftitler Corporation Ltd. de KamalKumar Anup Mukherjee Joyti Chatterjee Moloy Banerjee Goutam Ghose Goutam Ghose Goutam Ghose Ashoke Bose Development National Film MEETING AMILESTONE PRODUCTION LE VOYAGE AU-DELÀ Mazumder SCÉNARIO MONTAGE 2h20 /couleur35mmVOSTF MUSIQUE DÉCORS IMAGE 1989 -documentaire SON DE LAMUSIQUE SUR LECHEMIN Sajal RoyChoudhury Basanta Choudhury Ain RasheedKhan Promode Ganguly Katyan Chatterjee Shatrughan Sinha Mohan Aagashe tourné enbengali INTERPRÉTATION Goutam Ghose Goutam Ghose Bismillah Khan Shampa Gosh traditionnelles Rathin Lahiri et musiques Robi Gosh SCÉNARIO indiennes MUSIQUE 1987 IMAGE rencontrer. castes opposéesquin’auraientjamaisdûse Cette étrangesituationrapprochedeuxêtresde la jeunefemmederenonceràcettefolie… reux dansl'au-delà.Baiju,l’intouchable,supplie d'être immoléeàsescôtés,ledéfuntseraheu- Selon latradition,sisajeuneépouseaccepte amené parsesprochespouryattendrelamort. C’est làquelevieuxbrahmane,Sitaram,est Un intouchable,Baiju,estlegardiendeslieux. Hindous ontcoutumedebrûlerleursmorts. un petittempleetbûchersurlequelles sicien n’ajamaisvouluquitter. ville sacréedeBénarèsquecetimmensemu- fondément, etdesamusique,inspiréeparla Bismillah Khan,hommequeGhoseadmirepro- diennes. Lefilmestàlafoisunportraitde trouve danstouteslesfêtespopulairesin- »,instrumentquel’onre- Shehnay vant de« Documentaire dédiéauplusgrandinterprètevi- Au débutdu XIX e siècle, surunebergeduGange, should havenevermet. together twopeoplefromopposedcasteswho this madness…Thisstrangesituationbrings world. Baijubegstheyoungwomantorenounce side, thedeceasedwillbehappyinnext wife acceptstobeimmolatedatherhusband’s if hisdeath.Accordingtotradition,ayoung Sitaram, hasbeenbroughtbyhisfamilytoawait the caretaker.ThisiswhereanelderlyBrahmin, burning theirdead.Baiju,anuntouchable,is pyre onwhichtheHindushavecustomof Ganges, standsasmalltempleandfuneral In theearly19 leave. hugely talentedmusicianhasneverwantedto inspired bythesacredcityofVaranasiwhichthis Ghose admiresprofoundly,andhismusic both aportraitofBismillahKhan,manwhom found ineverytraditionalIndianfeast.Thefilmis performer ofNay,aninstrumentthatcanbe A documentarydedicatedtothegreatestliving th century, onthebanksof Inde Goutam Ghose 25 Hommage INTERPRÉTATION Shabana Azmi (Jitni) Om Puri (Mathura) Sayed Shafique (Somra) Mohan Aagashe Robi Ghosh Ashad Sinha Shatrughan Sinha INTERPRÉTATION Asaad (Kuber) Champa (Mala) Roopa Ganguly (Kapila) Utpal Dutt (Hossain Mian) Robi Ghosh Abdel Khader Hasan Imam Sunil Mukherjee Manik G.N.S Motion Pictures Pvt. Ltd. LE CERF-VOLANT PATANG 1993 1h40 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler SCÉNARIO Goutam Ghose Ain Rasheed Khan D’après une histoire de Sanjay Sahay IMAGE Goutam Ghose MUSIQUE Goutam Ghose MONTAGE Moloy Banerjee DÉCORS Ashoke Bose SON Robin Sengupta Anup Mukherjee PRODUCTION 1992 / 35mm / VOSTF Softitler 2h07 / couleur tourné en bengali SCÉNARIO Goutam Ghose d’après une nouvelle de Bandyo Padhyay IMAGE Goutam Ghose MUSIQUE Goutam Ghose Alauddin Ali MONTAGE Moloy Banerjee DÉCORS Ashoke Bose Mohiuddin Ali SON Anup Mukherjee PRODUCTION West Bengal Development Corporation LE BATELIER DE PADMA DE LE BATELIER MAJHI NADIR PADMA Somra, son of Jitni, lives in Manpur, near a small railway station. Somra is obsessed with kites. Mathura, the leader of a petty criminal gang, has a clandestine relationship with Jitni. Mathura dreams of a grander destiny and teams up with corrupt policemen and politicians. Rabbani, an idealist railway official, makes futile attempts to change local thinking and struggles in vain against the corruption. Shady dealings unfold in the constant heat, against a backdrop of flying kites. In 1947, just before the separation of Bengal. Kuber is a ferryman. His disabled wife Mala, his sister-in-law Kapila, a young sensual woman, his boss Hossain Mian, a dreaming adventurer, as well as his children and neighbours are all swept along by passion, misery, covetousness, love, dreams and despair. The river is omnipresent. It represents life and death. The film recounts man’s struggle for survival, a struggle that appears to have neither a beginning nor an end, like the Batma River. de cerfs-volants… traitent dans une chaleur de fournaise, sur fond contre la corruption. Des affaires louches se de faire évoluer les mentalités et lutte en vain fonctionnaire des chemins de fer idéaliste, tente ciers et politiciens véreux. Face à eux, Rabbani, plus grand destin et s’acoquine avec des poli- Jitni une liaison clandestine. Mathura rêve d’un d’une bande de chapardeurs, entretient avec qu’aux cerfs-volants. Mathura, caïd à la tête d’une petite gare ferroviaire. Somra ne pense Jitni, la mère de Somra, habite à Manpur, près grand fleuve Padma. qui semble n’avoir ni début ni fin comme le lutte des hommes pour leur survie, une lutte présente la vie et la mort. Le film raconte la et du désespoir. Le fleuve est omniprésent. Il re- misère, des convoitises, de l’amour, du rêve tous pris dans les remous de la passion, de la rêveur, ainsi que ses enfants et ses voisins sont suelle, son patron, Hossain Mian, aventurier infirme, sa belle-sœur Kapila, jeune femme sen- Kuber est batelier de son état. Sa femme Mala, En 1947, juste avant le partage du Bengale. 26 Hommage Goutam Ghose Inde Sunil Gangopadhyay Rainbow Production 2h10 /couleur35mmVOSTFSoftitler Moloy Banerjee Goutam Ghose Goutam Ghose Goutam Ghose PRODUCTION SCÉNARIO MONTAGE MUSIQUE IMAGE Limited Soumitra Chatterjee Soma Chakraborty Biplab Chatterjee INTERPRÉTATION Paran Banerjee tourné enbengali (Shashibhusan) Rupa Ganguly Debasree Roy Indrani Hadler DEKHA Anja Dutt 2001 tend toujourschanter. Shashibhusan, ilyaceuxdesafemmequ’ilen- du monde.Parmilessouvenirsquiobsèdent campagne parmilesoiseaux,etneconnaîtrien de Gagan,jeunehommenéaveugle,quivitàla trouvé refugechezlui.Ilsfontlaconnaissance Samara etsonfilsdedixans,Shumon,ont cêtres, aucœurdelaville.Unejeunefemme du passé,danslavieilledemeuredesesan- vit aumilieudesessouvenirs,dessensations en déclin,aperdulavuedepuisdix-septans.Il Shashibhusan, descendantd’unearistocratie one wherehestillhearshiswifesinging. the memoriesthatobsessShashibhusan’sis birds andknowsnothingoftheworld.Amongst man bornblind,wholivesinthecountrywith shelter here.OnedaytheymeetGagan,ayoung and her10-year-oldsonShumonhavetaken the heartoftown.AyoungwomanSamara and touch,inhiscrumblingancestralmansion his memoriesofpastimages,sounds,smells lost hiseyesight17yearsago.Helivesamongst A scionofthefadingaristocracy,Shashibhusan Hommage Amos Gitaï Israël Amos Gitaï

27 Hommage

Israël 28 Hommage Amos Gitaï Israël l’histoire d’Israël. destins croisésdeceuxquicomposent tourne desfilmsdanslesquelsilobserveles son retourenIsraël1993,AmosGitaï thèmes del’exiletl’immigration.Depuis pour Paris.Là,ilcontinued’étudierles guerre duLiban,lecontraintàquitterIsraël par lienne. En1982,lapolémiquedéclenchée documentaires pourlatélévisionisraé- métrages. Àpartirde1977,iltournedes à réaliserdescourts Unis) etcommence à Berkeley(États- ture enIsraëlet il étudiel’architec- Entre 1971et1975, à Haïfaen1950. Amos Gitaïestné Journal decampagne Chaque filmdeGitaïdécritun néalogie etl’histoiresingulière. surtout, unevolontéquasiéthiquedecreuserleterritoire(géographiqueoufictionnel),pourendécouvrirlagé- néma deGitaï.Danspresquetoussesfilms,onnoteunsensinnél’espace,soucipermanentducadre,et premier lieuà le cinémaauraitpourcharged’enfaireadvenirlamémoire.Ainsi,ilrésonnedanslesfilmsdeGitaï(onpenseen House :c’estexplicitementlecasdans tent delafindesannéessoixante-dix,lecinéastequestionneinlassablementl’espace Cette notiondeterritoirerevêtuncaractèresacrédanslecinémaGitaï.Dèssespremierslongsmétrages,quida- session duterritoire. Golem, l’espritdel’exil nous étaitjusque-làcachée. torique ouactuel,réelimaginaire) délivresavérité,ouuneconnaissancedelui-mêmequenous ignorionsouqui pace. ChaquefilmdeGitaïestl’affirmation deceprocessusparlequelunterritoire(géographique ouhumain,his- velling quiseraitcommelafigure destylereliantmanièreintimeledéplacementdanstemps et celuidansl’es- Car lecinémaest,danssanaturemême,liéauprocessusdelamémoire. D’où,chezGitaï,l’usagerécurrentdutra- enfouie, cachéeououbliée,quifaitretour Europe telsque manière inlassable.Desfilmstelsque Ce faisant,lecinémanepeutquelevercertainstabous.Filmer,c’est faireexisterleterritoireenquestionnantde ser leurmémoire. jeunesse deGitaï,c’estl’inscriptionmêmeducinéma,c’est-à-dire de l’actefilmer,décriredeslieuxetcreu- rie d’interrogationsconcernantl’espaceetlapossibilitéd’yinscrire uneimage.Cequisejouedanslesœuvresde territoires occupés,quedesfilmsquimilitentpourunesortede vérité deslieux,etquimettentenbranleunesé- un sensrestrictif.Cesontmoinsdesfilmsdedénonciationd’une situationpolitiquedonnée,celled’Israëletdes On pourraitfacilementqualifiercespremiersfilmsdemilitants,à conditionquecettenotionnesoitpasprisedans ritoire plusvaste. tué d’unensembledepièces,commedansunpuzzle.Etchaquefilmconstitueraitélémentdupuzzle,ter- Chaque filmconstitueunélémentsingulier,oulapièced’unemosaïque.PourGitaï,le (1980), oudans , tournépendantla Kippour asl aled aWupper Dans lavalléede dans lesannéestrente.L’influencedel’architectureestunedesdonnéescentralesduci- fut unélèveduBauhausenAllemagne,avantdes’installercommearchitectePalestine Californie. Sansdoutedésirait-il,dansunpremiertemps,suivrelestracesdesonpère,qui soixante-dix, Gitaïad’abordfaitdesétudesd’architecture,enIsraëlpuisàBerkeley Avant decommenceràréalisersespremierscourtsmétrages,verslafindesannées Car, làplusqu’ailleurs,filmeranécessairementàvoiraveclavérité. cette régiondumondeunevisionsuperficielle,idéologiqueoupartisane,enunmotfactice. noncer oudesedémarquerdesimagespré-fabriquéesparlesmédias,quinousdonnent d’images médiatiques.PourGitaï,filmerconstitueraitdoncunealternative,manièrededé- » gavé mentaire –àl’intérieurd’unterritoire(IsraëlettoutelarégionduMoyen-Orient)déjà« n«ç ule ,o lsecr n«cetiiqeç ule »,quisous-tendcetteob- c’esticiqueçaaeulieu »,ouplusencoreun« çaaeulieu ) un« , Wadi Rushmia Eden topos ou Kedma , unlieuouespaceauseinduquell’histoiresejoueremémore.Celieu, House tourné lamêmeannée,ouencoredans aséaeetàs rlged ’xl: , maiségalementàsaTrilogiedel’exil via situation donnée,àtraverslafictioncommelegestedocu- cinéma –l’actedefilmer,raconterunehistoireoudécrire plexe. Onsentchezluiunevolontéouundésirobsédantd’inscrirele Gitaï qu’ilestuncinéasteboulimique.C’estheureusementpluscom- d’en faire(auminimum,unfilmparan),onseraittentédedired’Amos vu dunombredefilmsdéjàréalisés,etaurythmeoùilcontinue se partagepresqueéquitablemententredocumentairesetfictions.Au Déjà riched’unecinquantainedefilms,lafilmographied’AmosGitaï Le cinémad’AmosGitaï , ou Journal decampagne le cinéma. Au nomduDuce , œuvrentàl’établissementd’unevéritéhistorique ou L’Arène dumeurtre Journal decampagne Esther territoire , oud’autrestournésen , Berlin-Jérusalem serait ainsiconsti- (1982). et Israël Amos Gitaï 29 Hommage • • • Bait 1995 (doc) (doc, • La (doc) Zion, Après (doc) Dimitri • Mots Kadosh (doc) • Golem, 1998 1974 1977 • Cultural (doc, vidéo) Wadi Salib House (doc, vidéo) • Singing in Wadi Journal de Architectura • Under the Ananas • Au nom du 1999 (doc) 1979 (doc) 1980 (doc, vidéo) (doc, vidéo) 1978 1981 • Le Jardin pétrifié 1982 1983 (doc, cm) (doc, cm) (doc, cm) • Tapuz (doc, cm) • Political Myths Brand New Day • Reagan: Image for (doc, cm) Naissance d’un Golem (doc) (doc, vidéo) Une maison à (doc) (doc) (doc, cm) Hagvul Alila • Carter en visite en Israël (doc, cm) (doc) (doc, cm) Shikun (doc, vidéo) 1987 1990 Kippour, souvenirs de guerre (doc, cm) Métamorphose d’une mélodie Charisma (doc, vidéo) Wadi Grand Canyon 2003 1997 1976 Esther Wadi, dix ans après 1992 Dans la vallée de la Wupper L’Arène du meurtre 2001 1991 Kedma (doc, cm, vidéo) 1993 1985 • Guerre et paix à Vesoul • Queen Mary 1996 • Wadi Rushmia • La Frontière Yoman Sade (doc, cm) (doc, vidéo) Talking about Ecology Bangkok-Bahrein 2002 Give Peace a Chance Berlin-Jérusalem Kippour (doc) • In Search of Identity • Public House Betoch Hamaim In the Name of the Duce Meoraot Wadi Salib (doc) (doc, vidéo) (doc, vidéo) (doc, vidéo) 1994 Devarim (doc, vidéo) 2000 Filmographie 1973 (doc, cm) (doc, cm) Shrim Be Afula Bikur Carters Be’ Sale Duce Water campagne Afula Riots Celebrities l’esprit de l’exil Milim Ahare , puis vingt ans plus tard, , puis vingt ans plus tard, auto-émancipation Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres 1984 cm) 1989 Une maison à Jérusalem • Yom Yom Eden American Mythologies , son premier film de fiction, date de 1985. , son premier film de fiction, House Esther Serge Toubiana ? Cette question, chacun sait territoire ), poser la question du territoire sous l’angle historique, revient nécessairement et inévitablement à po- ), poser la question du territoire sous l’angle , réalisé en 2003, qui se déroule entièrement dans un quartier de Tel-Aviv) tourne , réalisé en 2003, qui se déroule entièrement

Alila

CERTAINS FILMS DE CET HOMMAGE SERONT PROGRAMMÉS SUR CINECINEMA que le cinéma se la pose depuis la nuit des temps. que le cinéma se la pose depuis la nuit des Amos Gitaï a donc commencé par faire des films documentaires – par faire des films documentaires – Amos Gitaï a donc commencé ser la question de la co-existence de deux entités historiques, Juive et Arabe, à l’intérieur d’un ser la question de la co-existence de deux entités d’un même espace, d’un même territoire, même lieu. Le cinéma de Gitaï se situe à l’intérieur partagée en deux entités distinctes, qui recouvrirait une vérité duelle, divisée historiquement, en vue d’une co-existence pacifique qu’il s’agirait, sinon de réunir, du moins de rapprocher de son cinéma, moins politique que poé- et harmonieuse. C’est la dimension prophétique Gitaï, c’est moins la vision réconciliatrice d’un tique. Ce qui est à l’œuvre dans les films de duelle, le caractère partagé, au prix d’une monde divisé, qu’une tentative d’en saisir l’essence cinématographiques. Si le cinéma de Gitaï réflexion critique qui se joue à travers des formes travers ses outils propres, qui sont les formes:interroge le monde, alors il ne peut le faire qu’à son direct, ou encore le cadre qui dessine une d’où l’usage du plan-séquence, ou celui du traverse tous les films de Gitaï (jusqu’à son der- fenêtre ouverte sur le monde. Le thème qui nier, Cela supposait un certain courage dans un pays comme Israël. Non que le cinéma n’y soit pas toléré, ni que la dé- que le cinéma n’y soit pas toléré, ni que courage dans un pays comme Israël. Non Cela supposait un certain de-comme celui-là. Mais interroger l’espace, se élément essentiel, constitutif d’un pays mocratie ne soit pas un ( qui appartenait cette maison de Jérusalem mander par exemple à Jérusalem autour du lien les personnages d’une même com- : quel serait le fil secret qui relie entre eux munauté dit lien dit territoire. Qu’est-ce qui fait ? Qui

Arte Éditions / Cahiers du cinéma de Serge Toubiana avec la collaboration de Baptiste Piegay de Serge Toubiana avec la collaboration de Baptiste Exils et territoires, le cinéma d’Amos Gitaï Vient de paraître :

Israël Amos Gitaï 31 Hommage WADI Israël / France / Royaume-Uni 1981-1991-2001 - documentaire 3h / couleur / 16mm & Beta / VOSTF IMAGE Yakov Saporta (1981) Nurith Aviv (1991, 2001) MONTAGE Solveig Nordlund (1981) Anna Ruiz (1991) Ifat Feinberg (2001) SON Yitzhak Cohen (1981) Daniel Ollivier (1991) Alex Claude (2001) Michel Kharat (2001) PRODUCTION Arte Agav Films R&C Produzioni Noga communication New Israeli Fondation for Cinema & TV Israël 1980 - documentaire et blanc / 16mm / VOSTF 50mn / noir IMAGE Emanuel Aldema MONTAGE Rina Ben Melech SON Oded Hornik PRODUCTION Channel 1 TV HOUSE / LA MAISON / LA HOUSE BAIT : Vingt ans après le pre- , Amos Gitaï y retourne une troisième Wadi Wadi Grand Canyon mier fois. Le site est presque complètement détruit par les promoteurs immobiliers. Mais Youssef et sa femme, les gardiens du lieu et de son his- toire, y vivent encore… A valley (wadi), an abandoned quarry in the heart of Haifa, that shelters Jews and Arabs in a fragile coexistence. These three documentaries were shot at ten year intervals, from 1981 to 2001. The story of a house in West . Deserted during the 1948 war by its owner, a Palestinian doctor. Requisitioned by the government in accordance with the law on the “absents”. Rented to a couple of Algerian Jews who immigrated in 1956. Bought by an Israeli university professor. On the work site, former residents, workers, the new owner, long-term neighbours succeed one and another. For each one, their story corresponds to a new stage in the construction of the house, which has become the metaphor of Israeli identity and its contradictions.

Dix ans après, Amos est une vallée située à l’est d’Haïfa.

Russie sont venus à leur tour y habiter.

tériorées et de nouveaux immigrants venus de Wadi, dix ans après : famille arabe et un couple juif/arabe. premier film. Les conditions de vie se sont dé-

cette vallée, de trois familles: une famille juive, une de Wadi. Il retrouve les protagonistes de son Gitaï reprend le récit de l’histoire des habitants

chez eux. En 1981, Amos Gitaï filme la vie, dans

des camps, mais aussi des Arabes expulsés de

des immigrants juifs d’Europe de l’Est, rescapés

d’enclave où vivent, dans une co-existence fragile,

Ancienne carrière de pierres, elle est une sorte

Wadi

et de ses contradictions.

phore de la construction de l’identité israélienne

construction de la maison, qui devient la méta-

leur récit correspond une nouvelle étape de

propriétaire, les voisins de toujours. À chacun de

les anciens habitants, les ouvriers, le nouveau

d’université israélien. Sur le chantier se succèdent

émigrés en 1956. Rachetée par un professeur

sents ». Louée à un couple de juifs algériens

gouvernement en vertu d’une loi sur les « ab-

un médecin palestinien. Réquisitionnée par le

pendant la guerre de 1948 par son propriétaire, Une maison dans Jérusalem-Ouest. Abandonnée 32 Hommage Amos Gitaï Israël United StudiosHerzlia Levine d’aprèsletexte Amos Gitaï,Stephan Sheherazad Saadi JOURNAL DECAMPAGNE Richard Ingersoll Claude Bertrand Israël /FranceRoyaume-Uni Channel Four Henri Alekan PRODUCTION Agav Films Nurith Aviv SCÉNARIO MONTAGE 1h37 /couleur35mmVOSTF 1h13 /couleur16mmVOSTF DÉCORS IMAGE biblique 1982 -documentaire SON Israël /France Simona Benyamini YOMAN SADE Chaim Mekelberg Mohammed Bakri Sheherazad Saadi A.G. Productions INTERPRÉTATION Zare Vartanian Les Filmsd’Ici ESTHER Thierry Delor David Cohen PRODUCTION Juliano Merr Saar Avigur Nurith Aviv MONTAGE IMAGE (Esther) SON CNC 1985 itie »(AmosGitaï). victoire. sion. LaBibleinsistesurlescontradictions dela suis aperçuqu'ilparlaitducyclede larépres- maliste dutexte,m'attirait.Enl'étudiant, jeme ne jouepasunrôleactif.Labeauté pure,mini- intelligence. C'estleseultextebiblique oùDieu moyens dontilsdisposentetsurtout deleur combattre. Ilsusent,poursurvivre,detousles histoire degenspersécutésquichoisissent C'estune à nouveaulecycledelavengeance.« gagne lalibertépoursonpeuplemaisenclenche vant, relatel'histoired'Estherqui,danslaBible, Le film,conçucommeunimmensetableauvi- oruiissn e cuat »(AmosGitaï). pourquoi ilssontdesoccupants canismes quipermettentàdesgensdejustifier comment ellesemanifesteetquelssontlesmé- lité trèscohérente,j’aiessayédecomprendre Comme cesujet,l’occupationn’estpasuneréa- l’occupant àregarderenfacecequ’ilfait… qu’individu. C’estaussil’histoiredel’incapacité existence mêmeentantquepeupleet contreleurterreet »: légitimée tiniens est« façon dontlaviolenceàl’encontredesPales- J’avaisenvied’observerla l’invasion duLiban.« dans lesterritoiresoccupésavantetpendant Un documentaireenformedejournaltourné contradictions ofvictory.”(AmosGitaï) of acyclerepression.TheBibleinsists onthe attracted me.Studyingit,Irealised that itspoke The pureandminimalistbeautyof the textalso only BibletextwhereGodhasno activerole. their intelligence,inordertosurvive. It’salsothe all themeansattheirdisposal,in particular persecuted peoplewhochosetofightbyusing Esther isoneofsurvival,thestoryagroup off anewcycleofvengeance.“Thestory who wonfreedomforherpeople,butalsoset vivant, recountingthebiblicaltaleofEsther, This filmwasconceivedasanimmensetableau themselves whytheyareoccupiers.”(AmosGitaï) stand themechanismbywhichpeopleexplainto how theoccupationmanifestsitselfandtounder- reality, Ilookedatfragments,tryingtoexamine Since thesubject,occupation,isnotaverycohesive who isincapableoflookingatwhathedoing… individuals. It’salsothehistoryofoccupier against theirveryexistenceasapeoplewell violence againsttheirbelongings,landand violence againstthePalestiniansis‘legitimised’: invasion ofLebanon.“Iwantedtoexaminehow territories immediatelybeforeandduringIsrael’s A diary-formatdocumentaryshotintheoccupied Israël Amos Gitaï 33 Hommage INTERPRÉTATION Assi Dayan (Caesar) Amos Gitaï (Goldman) Amos Schub (Israël) Lea Koenig (Stephana) Michal Zoharetz (Eliazara) Samuel Calderon (Besh) Riki Gal (Ruchama) INTERPRÉTATION Liza Kreuzer (Else) Rivka Neuman (Mania) Markus Stockhausen (Ludwig) Benjamin Levy (Paul) Vernon Dobtcheff (l’éditeur) et les danseurs de la compagnie de Pina Bausch Agav Films DEVARIM Israël / France / Italie 1995 1h30 / couleur / 35mm / VOSTF SCÉNARIO Gilad Evron Madi Levy d’après le roman de Yaakov Shabtaï « Pour inventaire » IMAGE Renato Berta MUSIQUE Uri Ofir MONTAGE Zohar M. Sela DÉCORS Thierry François SON Yohai Moshe PRODUCTION Israël / Pays-Bas / France / / France Israël / Pays-Bas Italie / Royaume-Uni 1989 / 35mm / VOSTF 1h30 / couleur SCÉNARIO Amos Gitaï Guddie Lawaetz IMAGE Henri Alekan Nurith Aviv MUSIQUE Simon et Markus Stockhausen MONTAGE Luc Barnier DÉCORS Marc Petit Jean Emmanuel Amrani SON Antoine Bonfanti PRODUCTION Agav Films Channel Four La Sept / Maison de la culture du Havre CNC / Nova Films RAI 2 / Orthel Films NOS / Hubert Bals Fund / Transfax BERLIN - JÉRUSALEM BERLIN , a hamsin is a story of broken tells the story of two women, Berlin-Jerusalem Caesar, Israel and Goldman are all nearing forty and living in , a city founded by Jewish pioneers in 1909. But the time of the pioneers has well and truly gone… What sense have their lives when existences are tangled in the past and the present in a city scoured by the wind that can drive people crazy… The first part of Gitaï’s trilogy about three Israeli cities. Berlin-Jerusalem one an expressionist poet in Berlin, Else Lasker Schüller, the other a Russian revolutionary, Mania Shohat. Their journeys meet in Jerusalem, both a real city and the mythical place of their dreams. They shudder at the reality but remain committed to ‘a better place’. “The film moves back and forth between Berlin and Jerusalem, between these steamy cafes and the pioneers in the hills. utopias, like a lot of my films…” (Amos Gitaï) est fonda- , la ville créée par

, un vent qui rend fou… Tel Aviv

raconte l’histoire de deux hamsin Berlin-Jérusalem

balayée par le

chevêtrent dans le passé et le présent d’une ville

aujourd’hui leur vie, quand les existences s’en-

rantaine et vivent à pionniers est bel et bien passé… Quel sens a liennes.

Caesar, Israël et Goldman approchent la qua- des pionniers juifs en 1909. Mais le temps des Premier volet de la trilogie sur les villes israé- niers des collines. Jérusalem, entre les cafés embués et les pion- « Le film fait l’aller-retour entre Berlin et détruit pas leur utopie d’un monde meilleur. réelle et un mythe. La réalité les heurte mais ne beaucoup de mes films… » (Amos Gitaï) Jérusalem, qui est pour elles à la fois une ville mentalement l’histoire d’utopies brisées, comme ont prises les conduisent toutes les deux à une révolutionnaire russe. Les routes qu’elles Berlin, Else Lasker Schüller, et Mania Shohat, Berlin-Jérusalem femmes, une poétesse expressionniste de 34 Hommage Amos Gitaï Israël Josef Bradanashvily Eliette Abecassis Monica Coleman Cinema Factory MP Productions Ruben Kornfeld Le StudioCanal Thierry François Miguel Markin Michel Kharat Michel Kharat Agav Hafakot Philippe Eidel Philippe Eidel Renato Berta Renato Berta Jacky Cukier Jacky Cukier Kobi Netanel PRODUCTION PRODUCTION Amos Gitaï Amos Gitaï Agav Films Nili Richter SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE 1h50 /couleur35mmVOSTF 1h39 /couleur35mmVOSTF MUSIQUE MUSIQUE DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE SON SON Anne Petit-Lagrange Yussef AbuWarda Yussef AbuWarda Israël /France Israël /France Uri RanKlauzner YOM Yaël Abecassis INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Hanna Maron KADOSH Yoram Hattab Juliano Merr Meital Barda Nataly Atiya Dalit Kahan Moshe Ivgi (le docteur) Lea Koenig Sami Hori (Elisheva) (Moshe) (Yussef) (Yaakov) (Hanna) (Grisha) (Yossef) (Malka) (Rivka) 1998 1999 (Jule) (Didi) (Meïr) (Rav) logie surlesvillesisraéliennes. surer sadescendance…Derniervoletdelatri- il doitrépudierRivkaetépouserHayapouras- sera Yossef,sonfidèleassistant.QuantàMeïr, :Malkaépou- communauté. Lerabbintranche Yaakov. Luiachoisidevivreendehorsla Malka, lasœurdeRivka,estamoureuse juif-orthodoxe de quiète. MeïretRivkaviventaucœurduquartier fants. Lerabbindeleurcommunautés’enin- s’aiment passionnémentmaisn’ontpasd’en- Meïr etRivkasontmariésdepuisdixans.Ils raéliennes. Deuxième voletdelatrilogiesurlesvillesis- l’autre estarabe… son pèrel’appelleMoussa.L’uneestjuive, cela nesuffisaitpas,samèrel’appelleMoshe, couche avecsonmeilleurami.Etcommesi très bien.Safemmeveutdivorcer,samaîtresse que l’onpuissedirec’estcelanevapas Moshe, laquarantaine,vità Jérusalem . Desoncôté, Haïfa et lemoins Israeli cities. helper. ThelastpartofGitaï’strilogyaboutthree decides thatMalkaistomarryYossef,hisfaithful repudiate RivkaandmarryHaya.Healso his decision:toensurelineage,Meïrmust outside ofthecommunity.Therabbiannounces is inlovewithYaakov,whohaschosentolife Orthodox Jewishquarter.Rivka’ssister,Malka, unconsummated. TheyliveinJerusalem’sultra- children therabbiconsiderstheirmarriage They loveeachpassionatelybutastheyhaveno Meïr andRivkahavebeenmarriedfortenyears. Israeli cities. The secondpartofGitaï’strilogyaboutthree father Moussa.SheisJewishandheArab. enough hismothercallshimMoshe,and sleeping withhisbestfriend.Andifthatwasn’t days; hiswifewantsadivorce,mistressis least thatonecansayishehasseenbetter Moshe, whoisinhisforties,livesHaifaandthe Israël Amos Gitaï 35 Hommage INTERPRÉTATION Samantha Morton (Samantha) Thomas Jane (Dov) Danny Huston (Kalman) Luke Holland (Kalkovski) Daphna Kastner (Silvia) Arthur Miller (le père) INTERPRÉTATION Liron Levo (Weinraub) Tomer Ruso (Russo) Uri Ran Klauzner (le docteur) Yoram Hattab (le pilote) Guy Amir (Gadassi) PRODUCTION Adva Films TF1 International RFK International Agav Hafakot EDEN Israël / France / Italie 2001 SCÉNARIO Amos Gitaï Marie-José Sanselme Nick Villiers d’après le roman d’Arthur Miller IMAGE Renato Berta MONTAGE Monica Coleman Kobi Netanel DÉCORS Thierry François SON Michel Kharat Alex Claude John Purcell Cyril Holtz Philippe Amouroux Israël / France / Italie Israël / France 2000 / 35mm / VOSTF 2h / couleur SCÉNARIO Amos Gitaï Marie-José Sanselme IMAGE Renato Berta MUSIQUE Jan Garbarek MONTAGE Monica Coleman Kobi Netanel DÉCORS Miguel Markin SON Eli Yarkoni PRODUCTION Agav Hafakot MP Productions Le Studio Canal R&C Produzioni Arte France Cinéma KIPPOUR 1h30 / couleur / 35mm / VOSTF Between 1940 and 1946. Two Americans, Samantha and Dov have immigrated to Palestine by Zionist convictions. Dov is a communist and architect who devotes himself to constructing the country neglecting his wife Samantha. Her brother, Kalman, has also quit the USA for Palestine where he hopes to make a profit by buying land from the Arabs… In Palestine there also lives Kalkovski, a Viennese bookseller, who dreams of a land of peace where the Jewish and Arab people can bloom. He lives with Silvia, a young woman revolted by the British laws which forbid Jews access to Palestine, despite the war raging in Europe… It is October 6, 1973 and all is quiet in Israel with the Yom Kippur. When the war breaks out. Weinraub and his friend Russo rush up to the Golan Heights. In a vain search for their unit amongst the chaos they decide to join an Air Force first-aid team. They’re immediately sent on a mission to the Golan Heights where their task is to evacuate the dead and the wounded. Revulsion and exhaustion soon replace the excitement of the first moments. After a few days, their helicopter is hit by a missile, and crashes. The war as based on the director’s personal experience. rage en Europe… cès à la Palestine, pendant que la guerre fait litique britannique qui interdit aux Juifs l’ac- avec Silvia, une jeune femme révoltée par la po- viennois, qui rêve d’une terre de paix. Il vit En Palestine vit aussi Kalkovski, un libraire profits en achetant des terres aux Arabes… Unis pour la Palestine où il espère réaliser des Samantha, Kalman, quitte à son tour les Etats- Amos Gitaï. délaissant sa femme Samantha. Le frère de au sol. La guerre, telle qu’elle fut vécue par chitecte, et se consacre à construire le pays, hélicoptère est touché par un missile et s’écrase conviction sioniste. Dov est communiste, ar- et à l’épuisement. Après quelques jours, leur américaine, ont immigré en Palestine par miers instants fait très vite place à l’écœurement Entre 1940 et 1946. Samantha et Dov, d’origine les blessés et les morts. L’excitation des pre- envoyés en mission sur le Golan pour récupérer unité de secouristes de l’armée de l’air et sont Ne la trouvant pas, ils décident d’intégrer une recherche de leur unité. Le chaos règne partout. et son ami Russo se précipitent sur le Golan à la c’est Kippour. Quand la guerre éclate, Weinraub 6 octobre 1973. Tout est calme dans le pays, 36 Hommage Amos Gitaï Israël Marie-José Sanselme BIM Distribuzione Yorgos Arvanitis MP Productions Manfred Eicher Michel Kharat David Darling Agav Hafakot Kobi Netanel PRODUCTION Amos Gitaï Eitan Levi SCÉNARIO MONTAGE 1h40 /couleur35mmVOSTF MUSIQUE DÉCORS IMAGE Israël /FranceItalie SON Yussef AbuWarda Menachem Lang Helena Yaralova Moni Moshonov Veronica Nicole Andrei Kashkar INTERPRÉTATION KEDMA Juliano Merr Tomer Ruso (Menachem) Sandy Bar (Klibanov) (Yardena) (Youssef) (Moussa) (Yanusz) (Hanka) (Rosa) (Milek) 2002 pourtant às’enfuirdanslescollines… petit grouped’hommesetdefemmesréussit britanniques, àlesempêcherdedébarquer.Un juive –sepréparentàlesaccueillir,etdessoldats des soldatsduPalmach–l’arméeclandestine sur lepont.Là-bas,uneplagedePalestine, venus desquatrecoinsdel’Europe,s’entassent Des centainesdesurvivantsl’Holocauste, cargo rouillé,leKedma,faitrouteenpleinemer. fin àleurmandatetquitterontlepays.Unvieux Dans deuxsemaines,lesBritanniquesmettront font rageenPalestineentreJuifsetArabes. Début mai1948.Depuissixmois,lescombats escape intothehills… succeeds inhelpingafewoftheimmigrantsto soldiers oftheHaganah,Jewishsecretarmy, arrest theseillegalimmigrants.Asmallgroupof waiting forthemonthebeach.Theywantto they finallyarriveinPalestine,Britishtroopsare Holocaust survivorsfromalloverEurope.When rusted ship,theKedma,arehundredsof over andtheyreturnhome.Onboardanold and Arabs.IntwoweekstheBritishMandateis fighting hasbeentakingplacebetweenJews Early May1948.Forthepastsixmonthsheavy Russie Marlen Khoutsiev37 Hommage Russie Marlen Khoutsiev Marlen Hommage Hommage C’était le mois de mai mise enscèneauVgik. ».Depuis1978,ildirigeunatelierde teur versiond’au- à Khoutsievderestaurersa« En 1987,laCommissiondesconflitspermet sortira en1964sousletitre Krouchtchev. Ildoitremanierlefilmqui d’une violentecritiquedelapart 1962, sonfilm Printemps danslarueZaretchnaïa 38 Hommage Marlen Khoutsiev Russie une excellentecomédiedemœurs quatre ansplustard en 1952,ilréalise du VGIKdeMoscou la facultédecinéma Géorgie. Diplôméde est néen1925 cinéaste soviétique, Marlen Khoutsiev, La Ported’Ilytch Mosfilm, ettroisansaprèsencore rues sales,decoursdusoir,fêtespourlafête.Dans industriel sinistre,desgensquivontautravail.Laviedanslefaubourg ouvrierestfaitedemaisonssurpeuplées, Au débutdupremier,unejeunefemmeestpriseenstopparuncamionneur.Cequ’ellevoitdéfiler,c’estpaysage tant cequ’ildisentestdevenuévident,etenquelquesannéesàpeineentrédanslelangageducinémasoviétique. Il estdifficilesansdouted’imaginerlanouveautédu ne subissentdecensure,maisleurdiffusionestlimitée. tauré parsonauteurdanssaversionpremièrequ’en1988.Troisansaprèscescandale, sité agacéesurlacaméraquisuit ( marchent dansMoscou( rue Zaretchnaia :unejeunefemmearriveencamiondansl’endroitoùellevatravailler( nages. Voirlesouvertures Du mouvement,c’estcequiapparaîtd’entréedejeudansles filmsdeKhoutsiev,lemouvementdesperson- ignorer celuidel’autre. ils’agissaitdetrouverson rythmepropre,etdenepas Le changement,aucinéma,étaitsansdouteaffairedevitesse: une institutrice,unsoldat–essayerpourlapremièrefoisderéfléchir àleurvie. visme etdedevoir,dansuneviedésormaischangée.Lanouveauté estqu’onyvoitdespersonnages–unouvrier, devoir, seulepèselaforcedespersonnages,quivontaufilfilms deKhoutsievdéfinirunenouvelleformeci- construction aprèslavictoire,portéeparfiguretourmentéedeVsasili Choukchine.Aulieud’unsensproclamédu Serguei Guérassimov,qu’ilréaliseen1961-1962 » réaliste des filmsdestinésàlajeunesse),etsoussupervision(équivalentedurôledeproducteur)cinéaste« Il tournesesdeuxpremiersfilmsauxstudiosd’Odessa.Puisc’estàMoscou,MaximeGorki(produisant tidien certes,maisaussiàlasimplicitéetaunaturel,quinesontpaslescaractéristiquespremièresdenotreauteur. longtemps, ilfautaussiapprécierletontrèsparticulierqu’ilimposeetmaintient.Cecinémavoulaitrevenirauquo- jeune, muparuneréactionviolentecontreceuxquiservilitépolitiqueetacadémismeavaientoccupéleterraintrop la vocationoriginelledel’Étatsocialiste,etd’unepriseconsciencedumondeextérieur.Maisauseincecinéma sentatif des tie retournéetremonté,poursortir–sousletitrede tellectuels progressistes,critiquebrutalementlefilm.DevantlaparoledusecrétaireParti,celui-cidoitêtreenpar- cette causecélèbre.En1963,NikitaKhrouchtchev,quiapeuavantattaquélapeintureabstraiteetcritiquélesin- J’ai vingtans chestidessiatniki ), unsoldatrevientdelaguerredanstrainvictoirebondé( fait l’objet . En Le La Ported’Ilytch été reçusavecdistance,manqued’intérêt,recul,réactionsdécaléesparl’étranger,oùsonfilm, tense, etserontintensémentperçusparsescontemporains.C’estpeut-êtrepourquoiilsont Khoutsiev estavecsonscénaristede apparaissent commevifsettoujoursnovateurs. film d’unegénération.C’estdansl’après-coup,parfoisàdistancedenombreusesannées,qu’ils dans toutlepaysaprès20 thousiasme. LesfilmsduDégelreflètentpresqueaujourlechangementquiseproduit que lecinéma–aurythmedetoutel’URSSprendunnouveaudépartpleind’espoiretd’en- dios decinéma.IlterminesesétudesauVGIKen1952,etsonpremierfilmsort1956,alors . La Ported’Ilytch , lagénérationdesannéessoixante,cellequiacruàpossibilitéfoisd’unretour C’était lemoisdemai Pluie dejuillet , danssaversionintitulée ), uneautrefemmeparcourtlesmêmes rues,seretourneavecunecurio- nouveau enGéorgie,oùiltravaillepourlapremièrefoisdanslesstu- Né en1925àTbilissi,MarlenKhoutsievgranditMoscou,puisde débuts en1956. tous pointsdevue,puisqu’ilatournémoinsdixfilmsdepuisses tives ducinémasoviétique.Ilfautdoncdécouvriruncinéasterare,à France. Ilsnesontconnusqueparlesfestivalsetrétrospec- Aucun desfilmsdeMarlenKhoutsievn’estsorticommercialementen Salut àMarlenKhoutsiev ), dessoldatssefraientunchemin jusqu’àBerlin(lemontaged’ac- Printemps danslarueZaretchnaia La Ported’Ilytch e J’ai vingtans Congrès. CeuxdeKhoutsievleferontlamanièreplusin- par latélévision,sontplusradicauxpeut-être.Nil’unnil’autre Les DeuxFédor La Ported’Ilytch J’ai vingtans – aprèslachutedeKhrouchtchev.Ilneserares- . LanotoriétédeKhoutsievresteattachéeà , c’estunevisionsansoptimismedelare- Les DeuxFédor , GuennadiChpalikov,leplusrepré- ’ a t upu eq’léat:le , n’apasétévupourcequ’ilétait (1956) etdes Pluie dejuillet ), troisjeuneshommes Deux Fédor Printemps dansla , produitpar (1958), Russie Marlen Khoutsiev39 Hommage Byl Vesna Dva Alvj pa- L’Infini Pluie de 1990 Zastava Ilytcha C’était 1967 La Porte Les Deux Fédor Posleslovie C’était le mois de mai 1958 Mne Dvadtsat let La Voile rouge de Paris 1970 Postface La Porte d’Ilytch 1971 1984 1962 Le Printemps dans la rue Zaretchnaïa J’ai vingt ans Filmographie 1956 1964 Ioulski Dojd na Zaretchnoï Oulitse rus Pariza messiats maï ) ou les resituer dans leur ville à l’aube , qu’ils ne sachent pas vraiment où ils , qu’ils ne sachent pas Fiodora juillet Beskonecnost’ , ils ont simplement envie de se trouver. Ils vivent Pluie de juillet La Porte d’Ilytch Bernard Eisenschitz a priori est le toast que porte son héros aux choses qu’il «est le toast que porte son héros aux choses prend ils bougent, ils évoluent. Signe d’une insatisfaction, d’une re- ils bougent, ils évoluent. s’est terminé. Mais la suite montre un cheminement tout intérieur, la dé- . Le cinéma du dégel était aussi (dit Naoum Kleiman) une libération de la . Le cinéma du dégel était aussi (dit Naoum ). Qu’ils reviennent chez eux comme le grand Fédor (de la guerre) ou eux comme le grand Fédor (de la guerre) ). Qu’ils reviennent chez La Porte d’Ilytch , Maïakovski étant à l’occasion relayé par un monologue intérieur. off ), libéré par anticipation avec toute la classe de 1961, qu’ils sachent où ils vont comme avec toute la classe de 1961, qu’ils sachent ), libéré par anticipation C’était le mois de mai, Pluie de juillet , elle suit d’abord les protagonistes, puis prend son autonomie, les précède, prend de , elle suit d’abord les protagonistes, puis prend Pluie de juillet C’était le mois de mai Pluie de juillet La Porte d’Ilytch ). , commence où , film en apparence jumeau, marque un désenchantement que définit son scénariste Anatoli Grebnev:, film en apparence jumeau, marque un désenchantement que définit son scénariste Anatoli et , German Lavrov pour Pluie de juillet comme Serioja ( ou non comme l’héroïne de l’institutrice de la rue Zaretchnaia, tualités initial de le mois de mai Khrouchtchev reprochait au cinéaste de montrer des bons à rien et d’ignorer le passé glorieux de l’URSS, justifiant Khrouchtchev reprochait au cinéaste de montrer Or, c’est bien ce qui obsède Khoutsiev, plus sans doute qu’aucun de à ses yeux toutes les aspirations du présent. et du présent, qui culmine dans la rencontre père-fils, est le fil qui par-ses contemporains. Le contrepoint du passé court le film, dans une progression subtile: filmée en la manifestation du Premier Mai, sorte de partie de campagne de son amie, cynique et revenu de tout, la proposition de délation faite reportage, la rencontre de Serioja avec le père de ces «à son ami Kolia Fokine. La préoccupation première à rien bons ori- » touche à la morale, à la fidélité à leurs des discours, mais à travers la poésie, et pas seulement dans la fa- gines. Mais la morale est proposée non à travers meuse « soirée des poètes motifs d’irritation de Khrouchtchev. La scène fut retournée, » qui fut un des principaux et le couple, et déplacée. C’est tout le film qui joue un beau par- concentrée non sur les poètes mais sur l’assistance cours entre le dialogue et les voix guerre, et les personnages Aux dernières images, des jeunes restent muets devant une retrouvaille de vétérans de la Le film suivant, ont disparu. Les anciens combattants chantent le cheminement de l’Armée rouge vers Berlin. au sérieux Parmi celles-ci, il mentionne « ». le fait que presque aucun d’entre nous n’a de père ». Celui de Serioja est entre le père mort à vingt et un ans et le fils de vingt-trois est un tombé au combat, et un peu plus tard, la rencontre Mais le spectateur des années soixante ne pouvait manquer de penser des grands moments du cinéma soviétique. comme celui de Marlen Khoutsiev, arrêté en 1937. à d’autres circonstances, à d’autres pères disparus, Pluie de juillet « du risque d’indifférence. Des mots encore neufs et vi- Alors que se terminaient les années soixante, nous parlions lesquels certains avaient vants quelques années plus tôt étaient en train de s’effacer, de se dévaloriser. Les idéaux pour voyions s’éliminer de soi- souffert devenaient une monnaie d’échange dans la vie quotidienne des autres. Bref, nous même ce en quoi nous croyions. » Les personnages de Khoutsiev ne détiennent pas de vérité Les personnages de Khoutsiev ne détiennent ( la conviction qu’il est unique, une utopie réalisée, tout en étant mar- dans un pays auquel ils tiennent, ils conservent par celle encore ouverte de la guerre. Parfois ils disent l’un pour qués par la blessure encore ouverte du stalinisme, l’autre. Un des plus beaux moments de la distance, elle s’élève pour les relier à d’autres (au début de la distance, elle s’élève pour les relier à d’autres caméra, longtemps restée figée au niveau des héros. Elle prenait son envol, de manière parfois grandiloquente. Dans caméra, longtemps restée figée au niveau des J’ai vingt ans arrivent, comme les soldats de arrivent, comme les soldats d’Ilytch Ce mouvement se croise avec celui de la caméra. D’un film à l’autre, Khoutsiev change d’opérateur, stimulant la créa- Ce mouvement se croise avec celui de la caméra. pour les deux premiers films, Margarita Pilikhina pour tivité de personnalités fortes comme Piotr Todorovski cherche. Ils sont à l’opposé des personnages du «cherche. Ils sont à l’opposé des personnages cinéma de grands hommes ». couverte par les soldats d’un camp de concentration près de la ferme allemande où ils sont couverte par les soldats d’un camp de concentration près de la ferme allemande où ils stationnés. « avec des vols de corbeaux et des Même un paysage tranquille, même une prairie feux d’herbe… est-ce ce poids de l’histoire qui a détourné Marlen Khoutsiev de » Peut-être Igor sa création vers un travail d’enseignant, dans la tradition soviétique de son maître Savtchenko, cinéaste ukrainien dont le meilleur de l’œuvre s’est transmis à ses successeurs. Mais les films sont là, et chaque vision en confirme la force. 40 Hommage Marlen Khoutsiev Russie VESNA NAZARETCHNOIOULITSE h8/ni tbac/3m VOSTFSoftitler noiretblanc/35mm 1h28 / 1h34 /noiretblanc35mmVOSTFSoftitler Marlen KhoutsievetFelixMironer Radomir Vassilevski Studios d’Odessa Studios d’Odessa Valeri Savtchenko Boris Mokrousov Vasilij Zatchinaev Petr Todorovski Petr Todorovski LA RUEZARETCHNAIA Felix Mironer Oleg Grosse PRODUCTION PRODUCTION Iouli Meitus LE PRINTEMPSDANS SCÉNARIO SCÉNARIO MUSIQUE MUSIQUE DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE LES DEUXFÉDOR Guennadi Ioukhtine Vassili Choukchine Rima Chorokhov Nikolaï Rybnikov DVA FIODORA M. Chamanskaïa Marina Gavrilko Kolya Tchoursin INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Tamara Semina (Krouchenikov) (le grandFedor) Pougatcheva Alexandrovski Nina Ivanova (le petitFedor) Valentina Alexandre I. Politaev Ioura Elin (Natacha) (Tatiana) 1958 (Sacha) (Maria) (Olga) (Zina) 1956 hostile. gagner l’amourdupetit.Maiscelui-cidemeure devenue lafemmedugrandFedor,essaiede Natacha danslaviedugrandFedor.Natacha, Ils s’entendentbienjusqu’àl’apparitionde ment, lepetitvaàl’écoleets’occupedufoyer. vivre ensemble.L’adultetravailledanslebâti- çon sansabri,lepetitFedor.Ilsdécidentde démobilisé, rentrechezluietrencontreungar- À lafindeSecondeguerremondiale,Fedor, examens. TatianarencontreSachaparhasard… tion. Arriventleprintempsetmomentdes qui auraittantbesoind’unenouvellequalifica- gens del’usinemaiss’inquiètedusortSacha peu danscetteville,apprendàconnaîtreles abandonne lecours.Tatianas’installepeuà l’entreprise peuhabituéàcegenred’échec.Il avances deSacha,undesmeilleursfondeurs grande usinemétallurgique.Ellerefuseles adultes oùelleenseigneauxouvriersd’une Tatiana sevoitnommerdansuncourspour Diplômée desoninstitutpédagogique,lajeune he remainshostile. Fedor, Natachatriestowinthechild’slove.But arrives inbigFedor’slife.Aftermarrying house. TheygetonverywelluntilNatacha and theboygoestoschoollooksafter together. Theadultworksinthebuildingtrade a homelessboy,smallFedor.Theydecidetolive demobilized andreturnshomewherehemeets At theendofSecondWorldWar,Fedoris chance TatianameetsSacha… the arrivalofspring,it’salsoexamtime.By new qualificationcontinuestoniggleher.With but thefateofSachawhoisindireneeda the city,gettingtoknowfactoryworkers out oftheclass.Graduallyshesettlesdownin is unaccustomedtosucharejection.Hedrops of theplant’sbestfoundryworkers,Sacha,who steelworks. Sherejectsadvancesmadebyone an adultclasscomposedofworkersfroma young woman,Tatianaisappointedtoteach At theendofherteachingtrainingcourse,a Russie Marlen Khoutsiev41 Hommage INTERPRÉTATION Valentin Popov (Serguei) Stanislav Lioubchine (Slavska) Nikolaï Goubenko (Kolka) Martina Vertinskaïa (Ania) INTERPRÉTATION Valentin Popov (Serguei) Stanislav Lioubchine (Slavska) Nikolaï Goubenko (Kolka) Martina Vertinskaïa (Ania) La Porte J’AI VINGT ANS LET MNE DVADTSAT 1964 2h45 / noir et blanc / 35mm / VOSTF SCÉNARIO Marlen Khoutsiev Guennadi Chpalikov IMAGE Marguerita Pilikhina MUSIQUE Nikolaï Sidelnikov DÉCORS Irina Zakharova PRODUCTION Studio Gorki 1962 Softitler et blanc / 35mm / VOSTF 3h10 / noir SCÉNARIO Marlen Khoutsiev Guennadi Chpalikov IMAGE Marguerita Pilikhina MUSIQUE Nikolaï Sidelnikov DÉCORS Irina Zakharova PRODUCTION Studio Gorki LA PORTE D’ILYTCH LA PORTE ILYTCHA ZASTAVA d’Ilytch Version remaniée du film thaw La Porte J’ai vingt ans . I’m Twenty , he ferociously attacked it… “Society is a reworked version. d’Ilytch cannot rely on such men, who are neither combatants, nor transformers of the world. They are morally disabled men, already aged in their youth, from whom the objectives and the lofty tasks of life have escaped them.” During the screening for Khrushchev of Serguei, Slavska and Kolka are war children living in Moscow. Their parents have died at the front. But their maturity coincides with the and their existential anxiety reflects both the atmosphere of new liberties and the uncertainties of the future. The film was censured by Khrushchev. A reworked version was released in 1964 with the title . est la version J’ai vingt ans

J’ai vingt ans en a été montré à Khrouchtchev, et leur inquiétude existentielle re- dégel avec le sont morts au front. Mais leur maturité coïncide enfants de la guerre, les enfants de ceux qui À Moscou, Serguei, Slavska et Kolka sont des remaniée. élevés de la vie. » nesse, à qui échappent les buts et les tâches ralement infirmes, déjà vieillis dans leur jeu- mateurs du monde. Ce sont des hommes mo- ne sont ni des combattants, ni des transfor- ne peut pas s’appuyer sur de tels hommes, ce La Porte d’Ilytch qui s’y est opposé avec férocité… « La société sortie en 1964 sous le titre par Khrouchtchev. Une version remaniée est l’incertitude devant l’avenir. Le film a été censuré flète à la fois l’atmosphère de liberté nouvelle et 42 Hommage Marlen Khoutsiev Russie h0/ ore ln 5m/VOSTFSoftitler 1h50 /noiretblanc35mm /VOSTFSoftitler 1h50 /noiretblanc35mm Guennadi Kolganov Boulat Okoudjava Marlen Khoutsiev Vladimir Ocherov Guerman Lavrov C’ÉTAIT LEMOISDEMAI Vladimir Korovin Anatoli Grebnev A. Abramova G. Baklanov PRODUCTION PRODUCTION Mostelefilm Iouri Vizbor SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MUSIQUE Mosfilm DÉCORS DÉCORS PLUIE DEJUILLET IMAGE IMAGE BYL MESSIATS MAI Alexandre Beliavski Alexandre Arjilovski Evguenia Kozyrova Serguei Chakourov Evguenia Plechkite Evguenia Ouralova IOULSKI DOJD (la mèredeLena) Alla Pokrovskaïa Petr Todorovski INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Alexandre Mitta Victor Ouralski Iouri Vizbor Igor Klass 1967 1970 (Volodia) (Vladik) (Lena) (Lola) (Alik) breux polonais. sacrifier etestresponsabledelamort denom- ses cochonsaforcéunejeunePolonaise àse cherchent lepaysanRaschkequi pour nourrir d’extermination. Lessoldatssoviétiquesre- couvrent laréalitédunazismeetdescamps jours depaix.AveclelieutenantNikolaev,ilsdé- groupe desoldatssoviétiquesvitsespremiers Reichstag. Dansunpetitvillageallemand, Mai 1945.Ledrapeaurougeflottesurle d’eux, Moscougrouilleetbourdonne. »,dit-elleàsonami…Autour malgré tesqualités Jenet’épouseraipas, :« tresse desondestin jeune qu’elle,maiselleseveutlibreetmaî- toire d’amouravecVolodia,uningénieurplus élections dusovietmunicipal.Ellevitunehis- imprimerie d’art,faitduporteàpourles Lena, militanteetjeunecollaboratriced’une numerous Poles. be fed,andwasresponsibleforthe deathof woman tosacrificeherselfsothathis pigscould Raschke, whohadcompelledayoung Polish camps. Thesoldiersaresearchingforapeasant, the realityofNazismandconcentration of peace.UnderlieutenantNikolaev,theydiscover Russian soldiersareexperiencingtheirfirstdays 1945. InasmallGermanvillage,groupof The redflagisflyingovertheReichstaginMay Moscow isbustlingandhumming. qualities Iwon’tmarryyou”…Aroundthem, of herdestinyshetellsfriend,“Despiteyour herself, butasshewantstobefreeandmaster attracted toVolodia,anengineeryoungerthan municipal elections.Shefeelsparticularly Lena, isgoingfromdoortofortheSoviet A youngcollaboratoratanart-printinghouse, Russie Marlen Khoutsiev43 Hommage INTERPRÉTATION Rostislav Pliatt (le vieil homme) Andreï Miagkov (le gendre) 1984 / 35mm /1h30 / couleur VOSTF SCÉNARIO Marlen Khoutsiev d’après la nouvelle Le beau-père est venu de Iouri Pakhomov IMAGE Leonid Kalachnikov DÉCORS Vladimir Filipov POSTFACE POSLESLOVIE A 75 year-old man arrives from his province to A 75 year-old man arrives visit his daughter living in Moscow. But she is away on an assignment and the old man ends up with his son-in-law who has taken a few days leave to finish his thesis. The two men had never met before and living under the same roof isn’t that simple for people with such differing points of view. points de vue sur la vie diffèrent. leur cohabitation n’est pas simple tant leurs Les deux hommes ne se connaissent pas et quelques jours de congé pour finir sa thèse. homme se retrouve avec son gendre qui a pris Mais celle-ci est partie en mission et le vieil pour rendre visite à sa fille installée à Moscou. Un homme de 75 ans arrive de sa province Un homme de 75 ans L’événement auquel vous participez est parrainé par Télérama.

Télérama, c’est un lieu où chaque semaine se rencontrent toutes les cultures qui font la culture. France Nicolas Philibert45 Hommage France Nicolas Philibert Nicolas Hommage Hommage Un animal des animaux 46 Hommage Nicolas Philibert France La Voixdesonmaître 1978-79, ilréaliseavecGérardMordillat René Allio,AlainTanner,ClaudeGoretta.En ment auprèsde réalisateur, notam- comme assistant- Grenoble, ildébute de philosophieà Après unelicence né àNancyen1951. Nicolas Philibertest film tribués ensallesdecinéma.Sondernier Philibert aréalisésixdocumentaires,dis- censurés àl’époque.Depuis1989,Nicolas groupes industrielsfrançaisetquiseront role d’unequinzainededirigeantsgrands Télévision Être etavoir , filmsquimettentenscènelapa- tue l’humanitéetqu’onpeutnommerculture. »decettefilmographie,onpourraittrouverdesœuvresquicomplètentcevoyagedansconsti- bout À unautre« devenir ouspectateurs. »,en autres quasi-fraternel del’auteur,chacunavecsaproprehistoiretâchant detransmettrequelquechoseaux« peines quinousfaçonnenttouspourlavieet,surunautreversant, unportraitdece« classe uniquedeuxchosesquifrappent.D’uncôté,commeunprécipité detouslesâgesl’enfance,joieset ’er a orsrpu edxsmie epéec utden,qe s ersla ? d’heure parjoursurplusdedixsemainesprésencequotidienne, quelestlerésultat »pourraientformerunetrilogiedenoslimites.L’ enfants »selonnosancêtres,l’enfantétantle pèredel’hommeselonFreudetleréalisateurnefilmantquetroisquarts »etles« pas sourds »,les« fous Les « rigueur quifaitunauteur. au cinéma,quiseulepermetdelaisseradvenirlehasarddanslesprises etdedéfinirunchoixaumontage.C’estcette trer autantqu’uninvestissementtoutentierdanslesmoyensdesonart.Noussommesicifaceàuneécriturespécifique »enpsychanalyse.L’effacementapparentdu cinéaste –peud’interventionoraledanssesfilmssignifielerefusdelaredondanceaveccequ’ilchoisitmon- l’écouteflottante »commeonévoque« flottant témoigne d’unregard« En cesens,NicolasPhilibertestunpasseuretnontémoin.Sacaméran’enregistrepas,sesfilmstransmettent.Il et auxréflexespavloviens. le commundesproductionscommercialeset/outélévisuellesenappelleaurabaissementdel’existence,sensations exige duspectateuruntravailaussidensequeceluidel’auteurpourcapteruneréalité,permetleverlatêtelàoù ceptant lapropositiondeseconfronteràcettealtérité,nouspouvonsenrichir.Voilàuncinémaqui,parcequ’il »etpourtant, enac- eux et désirantàceuxquideviennentlespersonnagesd’unehistoire.Nousnesommespas« imposant undispositiffrontalpourcapterlelangage,parvientàrestituerleurdignitéd’êtreshumains,vivant,souffrant Si main, quiestlangage. musicale corrosiveettoutcetravailpréparatoire.Apparaîtalorspourceluiquiveutvoirl’absencedelimitesàl’hu- la souffrancedecesêtreshumains.Etsil’onpasseàtraverslemiroir,c’estbiengrâcecollisionentreunefarce les répétitionsévitedetomberdansunevisionidylliquecelieu.Deuxmanièresensommenierl’existenceet dans uneconfrontationradicaleavecl’altérité,quiconstituepourchacununmoyend’êtresoi. ses margesqu’enfouillantsonventremou.L’artdeslimitesestsansdoutecequicaractériselaquêteducinéaste la densitéquechacunerecèle.OnsaitavecFoucaultl’onenapprendplussurl’étatd’unesociétéexplorant lectique fécondeetenapparenceparadoxaleentrelasimplicitéapparentedudispositifadoptéd’œuvreœuvre l’art c’estlavie , areçulePrixLouisDelluc. et en1991 , selonlafameusephrased’Aragonàproposde Patrons/ lorées, pournepasoublieroùl’onest.Ladistance,àl’opposédetoutvoyeurisme,crééepar Opérette »C’estde WitoldGombrowiczcettefois,dontonmontelapièce les mots,lelangageéclate. Lorsqueleschoseshumaines sontàl’étroitdans Plus loin,uneautrephraseaccrochel’oreille.« », selon laterminologieenvigueuràLaBorde,danscelieucrééparFélixGuattarietJeanOury. soignant »etquiest« pensionnaire plus viteetl’onestprisdedoute.Allezrepérerqui« plus tard,ungroupeassisendemi-cerclequirépèteunephraseparonomatopées,de ».Onvoitbien,unpeu fous de cequ’ilvoitàl’écranetdésigneraitl’étiquettecommode« Le spectateurassisplusoumoinsconfortablementpourraitsecroire,luidanslasalle,àl’abri fixe, duventdanslesbranches,unechaiseabandonnéeunparc,drôledechâteau. Prenez La Moindredeschoses . Ilsuffitd’autresplans,unemainquiremplitmultitudedeflaconspilulesco- La VilleLouvre pose chaquefoisdedessillerpourpeuqu’onacceptelarencontre. Philibert estavanttoutquestionderegard,lesienetnôtrequ’ilpro- ?Parcequelavieestunroman,lecinémadeNicolas condition films quinousdévoilentchaquefoisdavantagedespansdel’humaine de resterjusqu’aubout.Enest-ilautrementnous,faceàces compte qu’ilneconnaissaitpasbeaucoupd’animaux.Alorsildécida min invitéàécrirecequ’ilavaitpensédufilmdéclaras’êtrerendu À l’issued’uneprojectiond’ Nicolas Philibert . Celacommenceparunefemmequichantedevantcaméra et Un animal,desanimaux Pierrot lefou Un animal,desanimaux de Jean-LucGodard,ilexisteunedia- Être etavoir Monsieur infans forment deuxautrespôles tn eu quiparle étant celui« Le Paysdessourds » Lopezendouble à Marseille,unga- . Ilya,danscette , France Nicolas Philibert47 Hommage • • • ) La Le (cm) (cm) 1988 • La 1991 1992 1985 (cm, vidéo) (cm) ) Qui sait ? • Portraits (cm, vidéo) Nous, sans (cm, vidéo) 1998 », mais G. Mordillat , vidéo) Trilogie pour un (cm, vidéo) • Christophe 1997 (cm, vidéo) 1987 (cm, vidéo) (co-réal. G. Mordillat (cm) La Ville Louvre Pour Catherine (cm) Un animal, des animaux • « Nous, sans-pa- G. Mordillat (collectif, cm) 1990 1995 (co-réal. • Le Come back de Baquet 1994 • La Mesure de l’exploit docu-menteur (cm) (co-réal. (cm) (cm) (cm, vidéo) Être et avoir • L’Invisible Migraine La Moindre des choses La Voix de son maître Y’a pas de malaise Patrons 78/91 2002 Filmographie 1978 Vas-y Lapébie! Dans la peau d’un blaireau homme seul papiers de France… de familles 1996 Métamorphose d’un bâtiment 1986 1989 Pays des sourds Face nord du camembert Patrons / Télévision Emmanuelle Laborit, éclats de signes Ce qui anime le taxidermiste Michel Guilloux » pas de discours ni de dé- : Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma Philibert », il doit convenir avoir fait fausse route, joliment mené en bateau par », il doit convenir avoir fait fausse route, joliment , victime de la censure à la télévision sous deux Présidents faire le film de René Allio. C’est avec Mordillat qu’il co-signe son premier » aragonien, qui réfléchit à chaque fois aux moyens de ses fins et a compris que la réalité » aragonien, qui réfléchit à chaque fois aux C’était en 1995 et c’est encore aujourd’hui. Seul cas sans doute où filmeurs, filmés et C’était en 1995 et c’est encore aujourd’hui. mentir-vrai La Voix de son maître , de ce point de vue, est à découvrir tant ce film n’a pas reçu l’accueil qu’il méritait. Dans le cadre d’une , de ce point de vue, est à découvrir tant ce monstration lourdement appuyée. Il suffit de laisser parler les interviewés, avec leurs mots et monstration lourdement appuyée. Il suffit de laisser parler les interviewés, avec leurs mots avec leur corps pour faire sens. La décennie quatre-vingt verra le cinéaste faire ses gammes, ren-en des films sportifs où pointe déjà son sens du regard. Ils constituent autant de re- contres singulières dont on retiendra tout à fait arbitrairement les figures de Lapébie, et le tour poétique de Maurice Baquet, avec son violoncelle cette fois, en compagnie de Christophe Profit à l’Aiguille du Midi. Du cinéma buissonnier en somme. mère, ma soeur et mon frère… film en 1979, cô-de la République successifs. François Dalle, PDG de l’Oréal, avait ses amitiés des deux film, tés et ne supporta pas une vérité montrée sans fard. Ni artifice non plus. Dès ce premier on trouve des éléments en germe de la méthode « Tout cela n’aurait jamais vu le jour sans cette autre rencontre qui marque une vie, celle du fils d’un passionné de ci- Tout cela n’aurait jamais vu le jour sans cette autre rencontre qui marque une vie, celle du de mai 68 persévérant néma et de théâtre de Grenoble et, sans doute une des plus belles conséquences de l’esprit au cinéma, des frères d’armes qui se nomment Richard Copans, Denis Gheerbrant, Éric Pittard ou Gérard Mordillat, rencontré sur le tournage de piers de France… » la rue. spectateurs se retrouveront ensemble, dans À l’ère des caméras de surveillance, dans la télévision comme dans les centres commerciaux, nous avons à À l’ère des caméras de surveillance, dans à notre vigilance. Citoyen, Nicolas Philibert l’est aussi. On s’en sou-l’écran une caméra de bienveillance qui en appelle élaboré avec Jean-Henri Roger et signé de plus de deux cents ci- viendra avec ce plan séquence de trois minutes, indépendants, dans lequel Madjiguène Cissé dira néastes, producteurs, distributeurs et exploitants série d’Arte, il s’agit de suivre une promotion de l’école du Théâtre National de Strasbourg. En apparence, nous al- série d’Arte, il s’agit de suivre une promotion d’élaborer une pièce sur le thème de leur ville de formation. On croit lons suivre ce Groupe 30 chargé en une nuit la flamme brûle pour les planches, avec ce que comporte de dynamique tout d’abord regarder des jeunes gens dont entre rire, tension et émotion. Au fil de la soirée, et de la fatigue, des collective n’importe quelle réunion de cet âge, moments d’intimité composés d’incertitude et de plénitude. Si le re-plages de calme baignent le film, révélant des gard du spectateur contribue à « Documentaire ou fictionle réalisateur qui a tourné là durant trois semaines. ? Qui sait? nous interpellait le titre. Chacun tant le film croise deux interrogations en acte, celle de jeunes comédiens joue un rôle, le sien ou un autre peu importe, qui nous livre là une leçon de cinéma des plus subtiles en une sur leur art et d’un cinéaste sur sa propre pratique recherche sans filet. Qui sait ? recèle les plus belles des fictions. Du théâtre à la mise en scène, il existe tout un questionnement à l’œuvre dans le travail de Nicolas Philibert. Chacun Du théâtre à la mise en scène, il existe tout un ses protagonistes devient personnage. Faut-il à tout prix le classer, le de ses films raconte une histoire, chacun de de la penséeranger sous une étiquette ou sur une étagère ? Alors on l’évoquera comme un « au sens du « d’une même boussole. Chacun a eu sa dose d’imprévu. Le premier naît d’un projet de quelques jours qui va s’éta- naît d’un projet de quelques jours qui va Chacun a eu sa dose d’imprévu. Le premier d’une même boussole. du de la restauration de la grande galerie que le second dure sur les trois années ler dans le temps, tandis côté à René Allio, dont il fut l’assistant. D’un de Paris et constitue un discret hommage Museum d’Histoire Naturelle l’autre patrimoine artistique au service de tous, de réunie dans la même communion d’un toute une hiérarchie sociale de gestes, de langage d’une part et de l’autre une distribution fas- toute une domestication de la nature. Un théâtre vie et sens en premiers et seconds rôles. cinante d’animaux morts, peints, qui prennent COURTS MÉTRAGES

TRILOGIE POUR UN HOMME SEUL VAS-Y LAPÉBIE ! 1987 1988 53 mn / couleur / 16 mm 27mn / couleur / 16 mm

IMAGE Le plus fabuleux « enchaînement » jamais réalisé IMAGE À 77 ans, Roger Lapébie est le plus ancien vain- Laurent Chevallier par un alpiniste : les 12 et 13 mars 1987, Olivier Guéneau queur du Tour de France cycliste encore en vie. Denis Ducroz Christophe Profit, 26 ans, réussissait en 40 Frédéric Labourasse Depuis sa victoire légendaire en 1937, un demi- MUSIQUE heures l’ascension hivernale des trois plus MONTAGE siècle a passé. Pourtant, Roger parcourt encore André Giroud grandes faces nord des Alpes : Grandes Nelly Quettier chaque semaine plus de 300 kilomètres à vélo . Olivier Guéneau Jorasses, Eiger, Cervin. SON France MONTAGE Freddy Loth At 77, Roger Lapédie is the oldest former winner Marie H. Quinton On March 12th and 13th 1987, 26 year-old Julien Cloquet of the Tour de France still alive. Since his SON Christophe Profit climbed in winter and in 40 PRODUCTION legendary win in 1937, half a century has Olivier Schwob hours, the highest northern walls of the Alps: MC4 passed. Yet, Roger continues to ride more than Bernard Prud’homme Grandes Jorasses, Eiger, Matterhorn. Pathé 300 kilometres every week on the roads of the

Nicolas Philibert PRODUCTION Canal + Landes… Les Films d’Ici Antenne 2 48 Hommage

LE COME BACK DE BAQUET L’INVISIBLE 1988 2002 24mn / couleur / 16 mm 45mn / couleur / vidéo

IMAGE En juillet 1956, l’acteur et violoncelliste Maurice PRODUCTION Entretien avec Jean Oury, directeur de la cli- Laurent Chevallier Baquet réalisait, avec l’alpiniste Gaston Rebuffat, Les Éditions nique psychiatrique de La Borde. Denis Ducroz la première ascension de la face sud de l’Aiguille Montparnasse MONTAGE du Midi (3842 m)… 32 ans plus tard, comme En complément An interview with Jean Oury, director of the La Marie H. Quinton pour saluer la mémoire de son ami Gaston, à l’édition DVD Borde psychiatric clinic. SON Maurice Baquet gravit à nouveau cette paroi. de « La Moindre Olivier Schwob des Choses » Bernard Prud’homme With the climber Gaston Rebuffat, the actor (automne 2002) PRODUCTION and cellist Maurice Baquet made the first ascent Les Films d’Ici of the south face of the Aiguille du Midi (3482m), Antenne 2 in July 1956. 32 years later, in memory of his friend Gaston, Baquet climbed the Aiguille du Midi again. France Nicolas Philibert49 Hommage (Darty) (L’Oréal) (Richier) (Saint- AVEC Michel Barba Jean-Claude Boussac (Boussac) Guy Brana (Thomson-Brandt) François Dalle Bernard Darty Jacques de Fouchier (Paribas) Alain Gomez Gobain Emballages) Francine Gomez (Waterman) Daniel Lebard (Comptoir Lyon Alemand Louyot) Jacques Lemonnier (IBM-France) Raymond Lévy (Elf Aquitaine) Gilbert Trigano (Club Méditerranée). LA VILLE LOUVRE 1990 1h25 / couleur / 35mm IMAGE Daniel Barrau Richard Copans Frédéric Labourasse Éric Millot Éric Pittard MUSIQUE Philippe Hersant MONTAGE Marie H. Quinton SON Jean Umansky PRODUCTION Les Films d’Ici Le Musée du Louvre La Sept Antenne 2 1h40 / noir et blanc / 16 mm 1h40 / noir IMAGE François Catonné, Jean Monsigny Jean-Paul Schwartz MONTAGE Charlotte Boisgeol SON Pierre Befve Pierre Gamet PRODUCTION I.N.A. / Laura Productions LA VOIX DE SON MAÎTRE DE LA VOIX avec Gérard Mordillat co-réalisé 1978

What happens at the Louvre when it is closed to the public? During the Grand Louvre’s extensive renovations, the museum opened its corridors to a film crew for the first time: paintings are hung, rooms are reorganised, works are moved. Little by little, characters are revealed and the thread of a story is spun. From the workshops to the storerooms housing thousands of paintings, sculptures and objects, a veritable city within a city opens out. The managers of twelve major companies talk directly to the camera about power, hierarchy, trade unions, strikes, and self-management. Gradually the outline of a new world appears…

jets, la découverte d’une ville dans la ville.

des milliers de tableaux, de sculptures et d’ob-

récit… Des ateliers aux réserves qui enferment

personnages apparaissent et tissent les fils d’un

salles, les œuvres se déplacent. Peu à peu, des

on accroche des tableaux, on réorganise des

dévoile ses coulisses à une équipe de cinéma:

est pas? Pour la première fois, un grand musée

Á quoi ressemble le Louvre quand le public n’y

peu se dessine l’image d’un monde futur…

syndicats, des grèves, de l’autogestion. Peu à

caméra, parlent du pouvoir, de la hiérarchie, des Douze patrons de grandes entreprises, face à la 50 Hommage Nicolas Philibert France UN ANIMAL,DESANIMAUX LE PAYS DESSOURDS 9n/cuer/35mm 59mn /couleur 1h39 /couleur35mm Interministérielle des Le CentreEuropéen Cinématographique Frédéric Labourasse Frédéric Labourasse d’Histoire Naturelle Museum National Grands Travaux. Philippe Hersant La Sept-cinéma Nicolas Philibert Les Filmsd’Ici Les Filmsd’Ici Henri Maïkoff Henri Maïkoff Guy Lecorne Guy Lecorne Rhône-Alpes PRODUCTION PRODUCTION MONTAGE MONTAGE MUSIQUE France 2 1992 1994 Mission IMAGE IMAGE SON SON urcin»desesétrangespensionnaires. surrection ré- Galerie (de1991à1994),lefilmracontela« Tourné aucoursdestravauxderénovationla batraciens, oiseaux,crustacés… :mammifères,poissons, reptiles,insectes, sés dans l’oublidescentainesd’animauxnaturali- un quartdesiècle,laissantdanslapénombreet d’Histoire Naturelleétaitferméeaupublicdepuis La GaleriedeZoologieduMuseumNational monde àtraversleursyeux. film raconteleurhistoireetnousfaitvoirle regard etletoucheronttantd’importance.Ce tons àladécouvertedecepayslointainoùle communiquent parsignes.Aveceux,nouspar- premiers moisdeleurvie,rêvent,pensentet sourds profondsdepuisleurnaissanceoules Claude, Abou,Claire,Philoettouslesautres, ?Jean- de gensquiviventdanslesilence À quoiressemblelemondepourlesmilliers strange lodgers. metamorphosis andtheresurrectionofits (1991 to1994),thefilmdocumentsits shadows. Shotduringthegallery’srenovations bacteria, birds,shellfish,etc.)forgotteninthe animals (mammals,fish,reptiles,insects, over 25years,leavingthousandsofstuffed Museum inPariswasclosedtothepublicfor The zoologicalgalleryoftheNaturalHistory the worldthroughtheireyes. documentary recountstheirstoryandletsussee and touchhavesuchagreatimportance.This discovery ofthisfarawaycountrywheresight sign language.Wesetoffwiththemonthe their lives,dream,thinkandcommunicateby totally deaffrombirthorthefirstfewmonthsof Claire, Philoandalltheothershavebeen people bornintosilence?Jean-Claude,Abou, What istheworldlikeforthousandsof France Nicolas Philibert51 Hommage INTERPRÉTATION Les élèves du Groupe 30 de l’École Nationale de Théâtre de Strasbourg QUI SAIT ? 1998 1h46 / couleur / 35mm IMAGE Katell Djian MUSIQUE Philippe Hersant MONTAGE Nicolas Philibert Guy Lecorne SON Julien Cloquet PRODUCTION Agat Films et Cie La Sept Arte Théâtre National de Strasbourg 1996 / 35mm 1h45 / couleur IMAGE Katell Djian Nicolas Philibert MUSIQUE André Giroud MONTAGE Nicolas Philibert SON Julien Cloquet PRODUCTION Les Films d’Ici La Sept Cinéma LA MOINDRE DES CHOSES DES LA MOINDRE This particular evening, they have decided to return to their school to try and develop together a project for a play for which the theme, or the pretext, is the city of Strasbourg, where they are studying. During the summer of 1995, true to what has since become a tradition, guests and patients at the La Borde psychiatric clinic are getting together to put on a play that will be performed on August 15th. With the passing rehearsals the film depicts the ups and downs of this adventure. But it is also a film that recounts everyday life at La Borde, the time passing by, emptiness, loneliness, exhaustion, as well as the happy moments, laughter, humour and the care that all people in this place have for one and another. étudiants. prétexte – est la ville de Strasbourg où ils sont un projet de spectacle dont le thème – ou le les locaux de leur école pour imaginer ensemble Ce soir-là, ils ont décidé de se retrouver dans porte à l’autre. sionnaires et l’attention profonde que chacun rires, l’humour dont se parent certains pen- la fatigue, mais aussi les moments de gaieté, les le temps qui passe, les petits riens, la solitude et conte la vie à La Borde, celle de tous les jours, cette aventure. Mais, au-delà du théâtre, il ra- pétitions, le film retrace les hauts et les bas de théâtre qu’ils joueront le 15 août. Au fil des ré- Borde se rassemblent pour préparer la pièce de soignants de la clinique psychiatrique de La sormais devenu une tradition, pensionnaires et Au cours de l’été 1995, fidèles à ce qui est dé- 52 Hommage Nicolas Philibert France ÊTRE ETAVOIR 1h44 /couleur35mm Arte FranceCinéma Philippe Hersant Nicolas Philibert Les Filmsd’Ici Laurent Didier Julien Cloquet PRODUCTION Katell Djian Maïa Films MONTAGE MUSIQUE 2002 IMAGE CNC SON de l’Auvergne,ques’esttournécefilm. C’est dansl’uned’elles,quelquepartaucœur tous lesjours,pourlemeilleuretpire. petites troupeshétéroclitespartagentlaviede Entre replisursoietouvertureaumonde,ces d’un mêmevillage,delamaternelleauCM2. même maîtreoud’uneinstitutricetouslesenfants écoles àclasseunique,quiregroupent,autourdu Il existeencore,unpeupartoutenFrance,des region thatthisfilmwasshot. these, somewhereinthecentreofAuvergne life forthebestandworst.It’sinoneof heterogeneous bandofchildrenshareeveryday and opennesstowardstheworld,this kindergarten tocollege.Betweenwithdrawal same teacherallthevillagechildren,from schools ofoneclass,reassemblingaroundthe There stillexistsinnumerousregionsFrance, Rétrospective Guy Gilles France Guy Gilles

53 Rétrospective

1938-1996 France 54 Rétrospective Guy Gilles France 1996 àl’âgedecinquante-septans. février et latélévision.GuyGillesmeurtle3 et documentaires,tournéspourlecinéma de fictionetnombreuxcourtsmétrages réalisation. Ilaréaliséneuflongsmétrages teur, expérimentanttouslespostesliésàla ment assistant-réalisateur,opérateur,mon- François Reichenbach.Ilestsuccessive- vient l’assistantdeJacquesDemyet Braunberger).Ilde- ges (produitsparP. deux réaliser, dès1956, trices leconduità sion pourlesac- pas- sa Arts, mais s’inscrit 1938, àAlger.Il Guy Gillesestnéen courts métra- oru ep n éi ’msin td rdcer xgat oe tpaee orl lii »( Pour leplaisir : RogerStéphaneet« pour untempsuneséried’émissions etdeproducteursexigeants encore descourtsmétragesenavant-programme ( :côtécinéma,lessallesdiffusent Mais c’estaussil’époquequipermet aucinéastedetravailleravecautantliberté se laissealleràunedérivemuette etrêveuse,àcepointintimequelestatutdelafictionydevient friable,incertain. lui dePatrickJouané),laquêted’un alteregooud’unêtreaimé.C’estuncinémaàlapremièrepersonne: s’écarte desvoiesdureportagetraditionnel etdétournelacommandeinitialepoursefairetraque d’unvisage(ce- permettre àGuyGillesderéaliser, entre1967et1972,sesplusbeauxfilms.Ilfautvoircomment Cette arroganceinsouciante,cetteindépendanced’esprit,associées aubonheurdevivreparetpourlecinéma,vont une fermerevendicationducinéastecommeartiste,n’ayantdecompte àrendrequ’àsapropresensibilité. unecertaineesthétisationdumonde, undivorceconsomméd’avectoutevisionintellectualiste, la positionducinéaste: u eqelo omnedn e rséuie israin u e“ova iéa » sur cequel’oncommentedanslestrèséruditesdissertationsle “nouveaucinéma” À mesrisquesetpérils,jesuispourcecinémasubjectif,oùlasincérité etl’émotionl’emportentsurce“quisefait”, pan coupé onécritdesvers,commesesertpinceaux. n’obéissent àaucunparti-prisformel.Jefaisdesfilmscomme C’estunfilmselonmoncœur,oùlamémoireaffectiveetnostalgies’échappent sansretenue,et « style, sesthèmes,etsurtoutsonacteur,PatrickJouané,quiseraprésentdanspresquetousfilms. a fondéunemaisondeproductionpourlesbesoinslacause.Cettefois,leréalisateurdéfinitivementtrouvéson Deux ansaprès,en1967,Gillesparvientàtourner achevé, lefilmnetrouveaucundistributeur,malgrédesprixauxfestivalsdeLocarnoetPesaro. sur troisans,àpartird’unassemblagedefinancementsdestinésaudépartplusieurscourtsmétrages.Unefois s’en souvenirdèssonpremierlongmétrage, réalisateur, assistantopérateur,monteur,expérimentanttouslespostesliésàlaréalisationd’unfilm.Ilsaura le sketch Gilles faitainsisesarmesdansleParisdumilieudesannéessoixante,entravaillantcommeassistantdeDemy(sur venir, grâceaucinéma. plutôtcelled’unterritoireàrêver,reconstruiredanslesou- dra passeulementlaformed’unenostalgiepied-noir: son pays.Laterred’originevadevenirunvéritableparadisperdu,maiscetimpossibleretourauxsourcesnepren- retourné àAlgerpourtourner ture enproduisantdeuxcourtsmétrages, la NouvelleVague,PierreBraunberger,quiaccepte,etproposedesurcroîtaujeunehommecontinuerl’aven- à l’acte,en1958,avec Ce tempéramentexaltéetcettedébrouillardiseàtouteépreuvecaractériserontl’apprenticinéaste,quipassevite tit Guypassesontempsàcouriraprèslesvedettespourleurarracherdesautographesetphotosdédicacées. trices. EncompagniedesoncousinJean-PierreStora(quisigneralamusiquepresquetoussesfilms),lepe- aux Beaux- La Luxure ne s’adresseàmonavisqu’àlasensibilité.C’estunfilmrêvé,écritet réaliséàreboursdetouteslesmodes. tiré des nesinmn uv ’cl e eu-rs;etlecinéma,àtravers lapassiondesac- un enseignementsuiviàl’écoledesBeaux-Arts :lapeinture,àtravers essentielles L’adolescence algéroise,c’estaussideuxdécouvertes (qu’il perdàvingtans,justeavantdepartirpourParis)resterajamaisinscriteenlui. lanostalgiedesalumière,l’enfance,mèreaimée Guy Gillesestnéen1938,àAlger: qui s’esttoujoursplacéesoussacoupe,chagrinsetjoiesmêlés. qui nepassepasd’êtrepassésivite,letempsvapeut-êtrerendrejustice,enfin,àuneœuvre vous manqués,maisleTemps,obsessionmajeureetsujetdepresquetoussesfilms,temps véritable reconnaissancecritiqueetpublique.L’histoireducinémaesttisséedecesrendez- sensibilité àfleurdepeauetd’uneécriturecinématographiqueunique,ilsn’ontjamaiseu faits etdéfaitsauprixd’âpresluttes.Objetspoétiquesdéroutants,inclassables,témoinsd’une achevés ( Soleil éteint Sept péchéscapitaux Au biseaudesbaisers Néfertiti . Pourparveniràterminersonfilm,GuyGillessolliciteleproducteurattitréde , sondernierfilm,dontilmanquetoujourstrenteminutes),sesfilmssesont Paris unjourd’hiver L’Amour àlamer cours detournage( ) etsurtoutdeFrançoisReichenbach.Ilestsuccessivementassistant Un dimancheàAurillac,Côtécour côtéchamps Au pancoupé ie:maloupasdistribués( mise C’est peudirequelaméconnaissanceetl’oubliontjusqu’iciétéde pour lecinémaetlatélévision. taires, etunequantitétrèsimportantedecourtsmétrages,réalisés comptant neuflongsmétragesdefiction,plusieursfilmsdocumen- terme d’unevieentièrementconsacréeàl’édificationœuvre février1996àcinquante-septans,au Guy Gilless’estéteintle3 u ilsàL Rochelle Guy GillesàLa , sondeuxièmecourtmétrage.Plusjamaisilnetourneradans , réalisédansdesconditionsextrêmementprécaires, et grâce àsoninterprèteprincipale,MachaMéril,qui Chansons degestes La Têteàça L’Amour àlamer ) oupurementetsimplementin- 1 . On nesauraitmieuxrésumer . Entre-temps,GuyGillesest ); etl’ORTFabrite ); ), interrompusen Ciné-bijou, Ciné-bijou Le Partant Au France Guy Gilles 55 Rétrospective ) • • La La Le • La (doc) • Le 1978 1961 • Au (cm) • Les Soleil (doc) 1994 1964 François 1981 (doc) (doc) (cm) (cm) (cm) (doc) 1958 Paris un jour Vie retrouvée • Nuit docile ), et un Le Temps qui (vidéo) (co-réal. (cm) Proust, l’art et la Le Cirque des 1965 Le Clair de terre • 1969 ) 1974 Néfertiti (téléfilm) 1972 (cm) La Tête à ça 1971 1970 François Reichenbach • Le Pop âge Le Pendule Un dimanche à Aurillac L’Amour à la mer La Loterie de la vie (cm) Où sont-elles donc ? (cm) 1980 Chansons de gestes 1993-95 (cm) 1976 1967 (co-réal. 1975 1966 (reportage) 1962-65 (doc) 1983 13 jours en France • Jeanne raconte Jeanne (cm) Claude Lelouch (vidéo) (doc) Au biseau des baisers • Le Jardin des Tuileries et (cm) (cm) 1968 • Genet, saint, poète et martyr (cm) Un garçon de France (doc, cm) , que Guy Gilles a réalisé son 1959 (doc) Chasseurs d'autographes Un garçon de France Dis papa, raconte-moi là-bas en 1987. Mais c’est aussi dans • Le Partant le cinéaste aura • Ciné-bijou • Journal d’un combat 2 Monsieur Ravel 1992 Filmographie 1956 Mélancholia (cm) (cm) Côté cour côté champs Muchachos douleur • Absences répétées passe d’hiver Reichenbach éteint Cafés de Paris pan coupé Jardin qui bascule Poésie est dans la rue 1987 Crime d’amour Lettre de Jean Douceur du village Survage La Vie filmée (cm) Nuit docile Absences répétées Gaël Lépingle et ), un peu plus tard Hélène Martin et «), un peu plus tard Hélène Plain Chant » en 1981 et sur les stars tant aimées des années quarante. un véritable voyage dans l’au-delà, hanté par la mort tragique un véritable voyage dans l’au-delà, hanté par Le Partant Au pan coupé Le Crime d’amour Les Chasseurs d’autographes ont raison de rêver évoquant avec tendresse, drôlerie et émotion leurs Clair de terre ), une fiction en forme de récit d’apprentissage ( ), une fiction en forme de récit d’apprentissage Au pan coupé, en 1974, Où sont-elles donc ?, . Récit du retour à la terre natale et quête romantique de la mère disparue se mê-. Récit du retour à la terre natale et quête romantique ). . – film cher à son cœur, encore une fois très personnel – pourtant produit et distribué par encore une fois très personnel – pourtant – film cher à son cœur, La Loterie de la vie Le Clair de terre Le Jardin qui bascule , Guy Gilles déclarait : « Se suicider serait s’avouer vaincu. Jean, ), Daisy de Galard et « Dim Dam Dom » ( Absences répétées et Absences répétées Genet, saint, poète et martyr Genet, saint, poète et reportage pour Cinémas Cinémas, ( film le plus connu, Le Pop âge Cet aller-retour entre le cinéma et la télévision, Guy Gilles devra le pratiquer jusqu’au bout: cinéma et la télévision, Guy Gilles devra le Cet aller-retour entre le l’échec pu- après 1972 et blic d’ difficultés à financer ses films. C’est contre vents et marées qu’il par-Gaumont, le cinéaste aura de plus en plus de vient à tourner C’est entre la première période, pleine encore des rêves de jeunesse, et la seconde, celle des échecs personnels et C’est entre la première période, pleine encore entre parfois esthétiques, c’est-à-dire précisément ses travaux pour la télévision qu’il continue à creuser un sillon toujours intransigeant, d’où émergent encore un do- ses travaux pour la télévision qu’il continue cumentaire à Mexico ( et le suicide, et en même temps irradié par la possibilité du retour des êtres chers. «et le suicide, et en même temps irradié par la me voir, Pierre Il faudra revenir », dira Edwige Feuillère au moment des adieux: l’absence pèse trop lourd, parce oui, toujours il faudra revenir, parce que Gilles. C’est une constante de l’œuvreque le manque est trop fort aux héros de Guy : toute sa vie lent en un parcours initiatique sur les routes de France et de Tunisie, au terme duquel se fera une rencontre fon- lent en un parcours initiatique sur les routes films qui ont bercé l’enfance de Gilles, y est l’incarnation d’un autre ci-damentale. Edwige Feuillère, droit sortie des inscription dans le film et dans l’univers du cinéaste n’est cependant néma, d’une autre vie, passée, lointaine. Son époques différentes, entre deux temps du cinéma, c’est une véritable pas qu’une réconciliation magique entre deux pris. S’il est des deuils impossibles, le cinéma peut toujours panser les réparation vis-à-vis de ce que l’existence a revenir les disparus. C’est la pierre de touche de tout l’édifice. Au fond, plaies, au moins provisoirement, en faisant Guy Gilles n’a filmé que cela par bribes, : des disparus, une humanité toujours déjà morte, uniquement saisie comme un corps désarticulé, disjoint, dispersé. de plans fixes très courts, très serrés, donnant à chaque scène une Cette caractéristique de l’écriture – prélèvement dimension exclusivement mentale – fait du Au pan coupé Deux petits chasseurs d’autographes en Algérie et ailleurs Le Clair de terre

À paraître, un livre-album de Guy Gilles et Jean-Pierre Stora Pour plus d’informations, un site est consacré à Guy Gilles : www.guygilles.com ou souvenirs de chasseurs d’autographes, entrecoupés d’entretiens avec les vedettes d’alors.

2 En tout cas dans ses trois films les plus importants, En tout cas 2 1 Extrait d’un entretien avec Henri Chapier dans Combat, 7 février 1968.

toujours fragile, et d’autant plus belle.

jusqu’au bout à ses héros. Mais cette fleur privée d’eau, il ne tient qu’à nous de la ranimer,

Fidélité obsessionnelle aux rêves de jeunesse et romantisme pugnace, le cinéaste a ressemblé

À la sortie d’ puisse rien faire ».

sonnier de ses rêves et du passé. jardin, comme une fleur privée d’eau qui se refermerait brusquement sans que personne

peint ce type de personnage, jeune, inadapté, asocial, parfois révolté, aux confins du mutisme et de l’autisme, pri- peint ce type de personnage, jeune, inadapté, d’un au contraire, vit son idéal jusqu’au bout, sans jamais le trahir. Il meurt épuisé, au milieu COURTS MÉTRAGES

SOLEIL ÉTEINT PARIS UN JOUR D’HIVER 1958 1965 - documentaire 12mn / noir et blanc / 35mm 9mn / noir et blanc / 35mm

INTERPRÉTATION Ballade poétique. SCÉNARIO Des images furtives de Paris en hiver, les ré- Karl Heyse Guy Gilles flexions de quelques Parisiens sur leur ville… Le Anne Laurent A poetic ballade. MUSIQUE film est tout entier dans la phrase de Chris Guy Gilles Jean-Pierre Marker placée en exergue : « Rien n’est plus François Vatel StoraMONTAGE beau que Paris, sinon le souvenir de Paris ». Jean Marais Jean-Pierre Desfosse PRODUCTION Fugitive images of Paris in winter accompanied Les Films du Jeudi by thoughts of several Parisians on their city… France The film is captured in a sentence from Chris Marker, “Nothing is more beautiful than Paris, other than the memory of Paris”. Guy Gilles

56 Rétrospective

CINÉ-BIJOU LE PARTANT 1967 - reportage 1969 9mn / noir et blanc / 35mm 9mn / couleur & noir et blanc / 35mm

MUSIQUE Sur les images d’un cinéma désaffecté, la voix SCÉNARIO Dans le métro et la gare St-Lazare, un jeune Jean-Pierre Stora de Guy Gilles évoque l’âme de ces salles de Guy Gilles homme rêve de s’évader de la grisaille de la vie PRODUCTION quartier, lieux magiques qui lui ont donné « une IMAGE quotidienne. Des clichés en couleur de cartes INA certaine idée de la liberté, de l’évasion et du Francisco Espresate postales, évoquant des destinations lointaines, se INTERPRÉTATION rêve ». Un hommage intime et poétique au sep- MUSIQUE mêlent subtilement aux images en noir et blanc de Patrick Jouané tième art et à ses temples menacés ou disparus. Jean-Pierre Stora la réalité dans une sorte d’invitation au voyage. MONTAGE Over the images of a disused cinema, the voice of Christine Lecouvette In the underground and at the St Lazare railway Guy Gilles evokes the soul of these local screens, PRODUCTION station, a young man dreams of escaping the these magical spaces that have given him “a ORTF (Dim Dam Dom) dullness of daily life. Photos of colour postcards, certain idea of freedom, escape and dreams”. A INTERPRÉTATION symbolising faraway destinations, are subtly personal and poetic tribute to the seventh art Patrick Jouané mixed with black and white images of reality in a and its threatened or vanished temples. sort of an invitation to travel. France Guy Gilles 57 Rétrospective INTERPRÉTATION Patrick Jouané (Jean) Macha Méril (Jeanne) Bernard Verley (Pierre) Orane Demazis (la patronne) Elina Labourdette (la femme seule) Frédéric Ditis (le père de Jeanne) INTERPRÉTATION Daniel Moosmann (Daniel) Geneviève Thenier (Geneviève) Guy Gilles (Guy) Josette Krief (Josette) Lili Bontemps (la chanteuse) Bernard Verley (un ami de Geneviève) et la participation de Jean-Claude Brialy, Alain Delon, Jean-Pierre Léaud, Juliette Gréco AU PAN COUPÉ AU PAN 1967 1h07/ couleur & noir et blanc / 35mm SCÉNARIO Guy Gilles IMAGE Jean-Marc Ripert MUSIQUE Jean-Pierre Stora MONTAGE Hélène Gagarine SON Michel Fano PRODUCTION Macha Films 1h14 / couleur / 35mm 1h14 / couleur SCÉNARIO Guy Gilles IMAGE Jean-Marc Ripert MUSIQUE Jean-Pierre Stora MONTAGE Jean-Pierre Desfosse SON Jean-Jacques Campignon PRODUCTION Filmax L’AMOUR À LA MER L’AMOUR 1962 - 65

A young woman recalls and relives her love for a young rebel, a former runaway and delinquent, who right up to his death refused to accept the world as it is. During her holidays in Brest a young Parisian falls in love with a sailor. But with the arrival of autumn the two lovers are forced to part. They write to each other, each of them getting on with their own life, he in Brest with his friends and she in Paris waiting to see him again. Will their love resist the distance? Guy Gilles’ first feature film is both the story of an impossible love and a poetic portrait of two cities, Paris and Brest.

qu’il est.

quant, qui refuse, jusqu’à la mort, le monde tel

pour un jeune révolté, ancien fugueur et délin- Une jeune fille se souvient, et revit son amour villes, Paris et Brest. sible et le portrait, plein de poésie, de deux Gilles est à la fois l’histoire d’un amour impos- distance ? Ce premier long métrage de Guy tente de le revoir. Leur amour résistera-t-il à la à Brest avec les copains, elle à Paris, dans l’at- séparer. Ils s’écrivent, chacun vivant sa vie, lui l’automne arrive et les deux amants doivent se Parisienne tombe amoureuse d’un marin. Mais Lors de ses vacances à Brest, une jeune 58 Rétrospective Guy Gilles France Les FilmsdeLaGuéville Jean-Pierre Desfosse Les FilmsduPrisme Philippe Rousselot Jean-Pierre Stora Jean-Pierre Stora 1h19 /couleur&noiretblanc35mm Albertine Films Hélène Viard ABSENCES RÉPÉTÉES PRODUCTION PRODUCTION Guy Gilles Guy Gilles Guy Gilles SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE LE CLAIRDETERRE MUSIQUE MUSIQUE Gaumont IMAGE IMAGE 1h38 /couleur35mm (la mèredeFrançois) (le pèredeFrançois) Elina Labourdette Marthe Villalonga (le pèredePierre) Danièle Delorme Micheline Presle Edwige Feuillère Lucienne Boyer INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Patrick Jouané Patrick Jouané Nathalie Delon (Mme Larivière) Annie Girardot Patrick Penne (la chanteuse) (Gaby Garcia) Carole lange Roger Hanin Yves Robert (l’antiquaire) (François) (le guide) (Jeanne) (Sophie) 1971 1972 (Pierre) (Maria) (Guy) processus d’isolementirréversible… milieu professionneldéclenchechez Françoisun de conserversonposte.Cetterupture avecle sences répétées,iln’estplusquestion pourlui convoque etluidéclarequ’étantdonné sesab- ».Ledirecteur delabanquele radis artificiels pa- pénétrer dansuneautreréalité,celledes« demande fréquemmentàladroguedelefaire en cemonde.Déçupartoutquil’entoure,il Il avingt-deuxansetriennesemblel’intéresser d’une agitationpermanentequiluiparaîtstérile. François travailledansunebanqueaumilieu portance dusouvenir. nostalgique, évoqueletempsquipasseetl’im- son passé.Cefilmtrèspersonnel,étrangeet ancienne institutriceleremetsurlestracesde besoin dequitterParis,ilpartpourTunisoùune Marais, ruedesRosiers.Brusquementsaisidu maintenant avecsonpèredanslequartierdu enfance jusqu’àlamortdesamère,Pierrevit Originaire deTunisie,oùilapassésapetite irreversible processofisolationfor François… break withtheprofessionalworld setsoffan there’s nowaythathecankeephis post.This and tellshimthatduetohisrepeated absences The bankdirectorsummonshim to hisoffice into anotherreality,thatof‘artificialparadises’. around him,hefrequentlyusesdrugstoenter seems tointeresthim.Deceivedbyeverything He is22yearsoldandnothingintheworld permanent agitationthatappearssteriletohim. François worksinabankthemidstof passing timeandtheimportanceofmemories. very personal,strangeandnostalgicfilmrecalls teacher putshimonthetrackofhispast.This to quitParishereturnsTuniswhereaformer district incentralParis.Takenbyasuddenneed now liveswithhisfatherintheMarais,ahistoric childhood untilthedeathofhismother,Pierre Originating fromTunisia,wherehespenthis France Guy Gilles 59 Rétrospective INTERPRÉTATION Claire Nebout (Stella) Patrick Jouané (Jean) Pascal Kelaf (Jeannot) Philippe Dumont (Rémy) Françoise Arnoul (Madeleine) Jean Dasté (le chauffeur de taxi) INTERPRÉTATION Delphine Seyrig (Kate) Patrick Jouané (Karl) Samy Frey (Michel) Jeanne Moreau (Maria) Guy Bedos (M. Garcia) Anouk Ferjak (Mme Garcia) Philippe Chemin (Roland) NUIT DOCILE 1987 1h30 / couleur & noir et blanc / 35mm SCÉNARIO Guy Gilles IMAGE Jacques Boumendil MUSIQUE Vincent-Marie Bouvot MONTAGE Marie-Hélène Quinton DÉCORS Jimmy Vansteenkiste SON Michel Flour PRODUCTION Tracol Films Films du Clair de Terre 1h20 / couleur / 35mm 1h20 / couleur SCÉNARIO Guy Gilles IMAGE Jean-François Robin MUSIQUE Marc Hillman Jean-Pierre Stora MONTAGE Hélène Viard SON Gérard Delassus PRODUCTION Scorpion V Off Productions LE JARDIN QUI BASCULE LE JARDIN 1974

During a whole night, a painter wanders from telephone booth to another in Paris, talking to a woman about their finished love. On his wanderings he crosses a young prostitute; a meeting, the discovery of the other, the beginning of a love affair. But the night finishes in a last booth… Amongst the lightly blue tinted black and white images, colour images appear: images from the past, the present, the imaginary or reality. Two young hit men manage to get themselves invited to a villa belonging to the person they’re employed to eliminate. But nothing happens as it should have…

passé, du présent, de l’imaginaire ou du réel.

apparaissent des images en couleur : images du

images en noir et blanc, légèrement bleutées,

dans une dernière cabine… Au milieu des

but d’histoire d’amour. Mais la nuit se termine

prostitué; rencontre, découverte de l’autre, dé-

amour qui finit. Sa route croise celle d’un jeune

phonique : il parle avec une femme de leur

Paris de cabine téléphonique en cabine télé- Pendant toute une nuit, un peintre erre dans comme prévu… chargés d’éliminer. Mais rien ne se passe faire inviter dans la villa de celle qu’ils sont Deux jeunes tueurs à gages parviennent à se 60 Rétrospective Guy Gilles France LETTRE ÀMONFRERE 1999 -documentaire 1h14 /couleurvidéoBeta François Paumard Jean-Pierre Stora Jérôme Pescayre Luc Bernard GUY GILLES Luc Bernard Luc Bernard PRODUCTION Éric Gerbal SCÉNARIO MONTAGE MUSIQUE IMAGE cours etsurtoutsoncinéma. fou dujeunehomme,poèteetpeintre,sonpar- à Paris,l’amourducinéma,leculotetcharme diens, ilracontel’enfanceenAlgérie,lamontée et destémoignagesdeprochescomé- des extraitsprincipauxfilmsdeGuyGilles, travers desphotosdefamilleoutournage, l’univers poétiqueetsensibleducinéaste.À Gilles, décédéen1996,véritableplongéedans un trèsbeaufilm-hommageàsonfrèreGuy »,signe spectateurdetoujours Luc Bernard,« all hiscinema. charm, poetandpainter,hisjourneyabove cinema, thecheekandyoungman’sgreat Algeria, hisarrivalinParis,loveforthe family andactors,herecountshischildhoodin from hisprincipalfilms,andtestimonies Through photosoffamilyorfilmshoots,extracts filmmaker’s poeticandsensitiveuniverse. Gilles whodiedin1996,atrueinsightintothe signed astunningfilmtributetohisbrotherGuy The ever-presentspectator,LucBernard,has Rétrospective Anthony Mann États-Unis Anthony Mann

61 Rétrospective

Anthony Mann sur le tournage du Cid avec Sophia Loren et Charlton Heston 1906-1967 États-Unis 62 Rétrospective Anthony Mann États-Unis Maldonne pourunespion s’éteint en1967pendantletournagede donnent coursàdessuperproductions.Il date. Lesdernièresannéesdesacarrière Stewart, ilsignedeswesternsquifont nouit. AvecsonacteurféticheJames quesonsensdelatragédies’épa- influence surlefilmnoirmaisc’estdans rateur JohnAlton,ilexerceunecertaine rieur. Souventaccompagnéduchefopé- teur enscèneetpasseàunstadesupé- suicide des filmsdesérieB.Avec teur, AnthonyMannsigne,àpartirde1942, assistant réalisa- en scènedethéâtre, Allemagne). Metteur en 1967àBerlin, États-Unis –décédé 1906 àSanDiego, en Anton Bundesmann Emil Né en 1948,ils’imposecommemet- Se rend-ilseulementcomptedes regardslimpidesqueluilancentenchemindesjeunesfemmes douces,victimes »,dit-il,lesdentsserrées. Seul, commej’aicommencé dée, refusantnéanmoinsdelâcher saproiepourl’ombre.« lonté tendueetregardtriste.Habillécommel’asdepique,souvent blessé,unejambedansleplâtreoulamainban- sement, peuouprouenguerrecontrelui-même.Ilirapourtantau bout decequ’ilconsidèrecommesondevoir,vo- ,hérosmaso,ballottéentreunpasséhonniet avenir derédemption,neconnaîtnirépit,apai- :celled’unmêmepersonnagedelosertenace, animéparundésirdevengeance. l’apologie del’aventureindividuelle milieu d’unenaturehostileetgrandiosequinefaitquesoulignerleconflit intérieur,demécomptesendésillusions.C’est frère. Justicerendue,ilpourrarentrerchezlui…Cescinqfilmsn’en fontqu’un,itinéraired’unhommetourmentéau Laramie son troupeauàSeattle.Ildevrachoisircampentrehonnêtescitoyens etchercheursd’oravilis.Dans pher desesennemis.Dans Street clandestins venusduMexique,ouvreàMannlesportesdelaMGM.Pourfirmelion,ilréalisedansfoulée prété parRichardBasehart. Naked Spur trempée, ilaccomplirajusqu’auboutsatâcheettrouverasonsalut danslesbrasdelafilled’unpionnier.Dans un convoidefermiersverslaterrepromisel’Oregon,alorsque la fièvredel’orbouleversel’ordresocial.Âmebien En 1950,cesera Tall Target Dans » atmosphère. Jecroisqu’ilcontienttouslesingrédientsduwestern etqu’illesrésumetous. cefusilquipassaitdemainenm’apermisd’embrassertouteune époque,touteune aussi monwesternpréféré: Cefutl’undemesplusgrossuccès,diraMann.C’est ainsi desuite.Jusqu’àcequelehérossolitairelarécupère…« »)dansunconcours de tiravantd’enêtredépossédéparsonrivaletfrèreennemiqui,àtourselaverrasoustrairedesIndiens, lacarabinequiaconquisl’Ouest »gagneuneWinchester(« gunman cette fresqueàtiroirs,un« premier voletdelachansongesteencinqépisodesécritsparBordenChaseetinterprétésJamesStewart.Dans Les Furies »adésormaistrouvésonterritoireetsamythologie.Après MannoftheWest pos, lyrismeformeletcombatsansespoir.« ».Noblessedupro- lesmeilleurspâturagesduWyoming éleveurs demoutonsquiveulents’emparersesterres,« Poole, aliasBrokenLance(RobertTaylor)revenudelaguerredesBlancscouvertmédailles,vadevoiraffronterles Bend oftheRiver ( La Ruedelamort ( L’Homme delaplaine . , transpositionartificiellede ( La Brigadedu Le GrandAttentat ( L’Appât Devil’s Doorway ), l’annéesuivante,c’estunchasseurdeprimesquivoitsapropretête miseàprix,avantdetriom- anciens complices.Plusambitieuxest suspense historiqueconstruitautourdelafigureRobespierre( bande defaussaires,et suicide couple traqué.Suivront climaxd’angoisseettensiondramatiqueautourd’un collabore, quimarquerasesvraisdébuts: déjà lestylesecdesthrillers,c’estàsesyeux Siavec lés. aux »,dira-t-ilàClaudeChabroletCharlesBitschdansuneinterview Huitoudixpauvresfilms « dtse rne : édites enFrance) partirde1942, ilfaitsesgammesenréalisantunepoignéedesériesB(jusqu’àcejourin- À sai pourSelznick,assistantdePrestonSturgesetquelquesautresàlaParamount… »etmonteurdeboutsd’es- castingdirector « quel ils’étaitfamiliarisédèslafindesannéestrente: Sachant tirerlemeilleurpartidescontraintesdusystèmedeproductionhollywoodienavecle- ( Les Affameurs ), dontilfautreteniruneassezépoustouflantepoursuitedanslesruesdeNewYork,et The FarCountry Incident defrontière Cahiers ducinéma ), en1955,unconvoyeurdemarchandisesestàlarecherchedesassassins desonjeune ), coursecontrelamontredansletrainprésidentieloùLincolnaprisplace. ), fictiondocumentéesurdeuxagentsduDépartementTrésorinfiltrésdansune ( La Portedudiable The GreatFlamarion L’Idiot ), en1952,JamesStewart,exhors-la-loiayantéchappéàlacorde, mène ( Moonlight inHavana Je suisunaventurier de Dostoïevskyàl’ouestduRioGrande,cesera 1 Raw Deal (1949) quitraite,enpleinmccarthysme,del’exploitationdestravailleurs Railroaded genre àl’autrepoursatisfaireauxcarnetsdecommandedesstudios. fut unprolifiqueetpragmatique,l’undecesartisanspassantd’un fasciné noscinéasteseuropéensendevenirparseswesternslyriques, ».AnthonyMann(1906-1967),celuiquiatant ont illuminé(son)enfance pourretrouvercespaysagesqui ».Tandisque Wenders avouaitêtrevenuaucinéma« unclassique »,Tavernierlevoyaitcomme« mètre l’architecteetlegéo- ».Rohmersaluaitenlui« lien descinéastes le plusvirgi- »etletenaitpour« MannoftheWest Godard l’appelait« , en1957.Petitsbudgets,acteursdesecondplan,scénariosbrico- Anthony Mann ) vibrantplaidoyerantiraciste,sonpremierwestern,oùl’IndienLance ( La Ciblevivante ( Marché debrutes sur uninnocentaccusédemeurtre, Le Livrenoir ), en1955,unéleveurdebétailaulourdpasséconduit , Two O’ClockCourage Desperate ), en1945,avecErichvonStroheim,pointe , surunscénariodePhilYordan,singulier ), sombrecavaled’unévadétrahiparses , filmnoirRKOauscénarioduquelil o’ alm a ! callmeMax Don’t , The BambooBlonde Winchester 73 T-Men ( La Brigadedu The Manfrom , en1950, ), inter- Side The The … États-Unis Anthony Mann63 Rétrospective Man • La Les The Far The Tall 1953 1943 Cimarrón 1967- The Glenn • Marché de The Great 1950 Serenade 1965 Reign of Terror • La Charge des 1956 T-Men The Furies • Du sang dans le dé-

• Le Port des passions

Bend of the River Dessin original de Tardi de original Dessin • La Porte du diable Le Petit Arpent du bon La Chute de l’Empire ro- Desperate • Railroaded Le Livre noir • L’Homme de l’Ouest Le Grand Attentat 1964 1958 Romance inachevée Je suis un aventurier • The La Cible vivante 1947 La Ruée vers l’Ouest 1949 The Last Frontier 1951 • Les Furies El Cid ) 1954 1955 1946 1960 Les Affameurs 1945 Side Street • Two O’Clock Courage • Sing Your . De Raw Deal • Strategic Air Command • L’Homme de 1952 Dr. Broadway • Moonlight in Havana La Brigade du suicide Maldonne pour un espion Côte 465 Le Cid Cid Du sang ( The Fall of the Roman Empire Côte 465 God’s Little Acre ( Thunder Bay 1957 1961 Filmographie 1942 Nobody’s Darling • • Strangers in the Night 1948 L’Appât Man of the sert brutes Strategic Air ), avec Victor Flamarion Way Home Bamboo Blonde Country la plaine Tuniques bleues Miller Story Target • Incident de frontière main Dieu of the West 1968 Héros de Telemark Winchester 73 Rue de la mort Devil’s Doorway Michel Boujut , histoire d’un agent The Tin Star Men in War , de J. L. Rieupeyrout La Charge des Tuniques bleues ( Maldonne pour un espion La grande aventure du western The Last Frontier , son film suivant, il dira seulement : « Il fallait un bulldozer pour ), avec Gary Cooper, héros vieillissant rattrapé par son passé. , n’a pas démérité du cinéma. » L’éloge n’était pas encore funèbre, ), sirupeuse bio romancée du chef d’orchestre swing, et 2 , ouvrage collectif (Tel/Gallimard). ), avec Henry Fonda en shérif-pédagogue, et le crépusculaire plate convention à la gloire des pilotes de B-47. En 1957, Le Western L’Homme de l’Ouest ( Romance inachevée comme lui de ce monde cruel? Que ne feraient-elles pas pourtant pour le sauver de ses pulsions autodestructrices… Technicolor, consiste à placer ses personnages dans l’espace. Nul Tout l’art d’Anthony Mann, paysagiste du CERTAINS FILMS DE CETTE RÉTROSPECTIVE SERONT PROGRAMMÉS SUR CINECINEMA 1 No 69, mars 1957. 2« Anthony Mann », Editions Universitaires. Sont à lire aussi: La Chute de l’Empire romain de double au physique de beau ténébreux (Laurence Harvey), le cœur du bulldozer cesse battre… « Jean-Claude Missiaen dans Anthony Mann qui a bien servi la chevalerie, écrivait sa monographie de 1964 porter l’entreprise à son terme en six mois. On m’a demandé d’être ce bulldozer, je l’ai été! » Avril 1967, pendant le tournage, à Berlin, de Command, est à classer en revanche parmi les grands films de guerre. Sur le front de Corée, portrait d’un est à classer en revanche parmi les grands films de guerre. Sur le front de Corée, portrait tueur sous l’uniforme joué par Aldo Ray. Selon son réalisateur, « un film d’horreur et d’épou- vante ». 1961, tournage en Espagne d’une superproduction avec Charlton Heston et Sophia Loren, épopée flamboyante et baroque traitée façon western. Ce sera son chant du… mieux que lui, disait jadis André Bazin, «traverser un paysage à un cavalier ne sait faire ». De en torrents furieux, c’est un éden qui cols enneigés en sous-bois, de falaises abruptes perdue. Plus tard, il réalisera encore trois s’offre à l’œil, comme la nostalgie d’une innocence autres westerns, l’admirable ( C’est encore et toujours James Stewart que Mann retrouve dans Mature, le bon sauvage qui s’oppose à l’institution militaire, l’assez terne West dans le désert il sonnait déjà juste. (Ramsay Poche) et 64 Rétrospective Anthony Mann États-Unis usl .Schoengarth Russell F. h8/ni tbac/3m OT Softitler 1h18 /noiretblanc35mmVOSTF inspiré duBigShot ln .Thompson Glenn P. Charles vanEnger enr .Brown Bernard B. Russell Gausman Alexander Laszlo Percy Townsend d’après unsujet James Spencer Oscar Brodney MOONLIGHT INHAVANA de VickiBaum Charles Carroll William Wilder Dave Franklin Heinz Herald Richard Weil onF Link John F. PRODUCTION PRODUCTION THE GREAT FLAMARION Ann Wigton 1h03 /noiretblanc16mmVO SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE MUSIQUE MUSIQUE Brown Jr DÉCORS DÉCORS LA CIBLEVIVANTE IMAGE IMAGE SON SON Mary BethHughes Eric vonStroheim William Frawley (Gloria Jackson) (Johnny Norton) (Nightwatchman) INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION (Barney Crane) (Eddie Daniels) Esther Howard Wade Boteler Marjorie Lord Steve Barclay Michael Mark Jane Frazee (Patsy Clark) Allan Jones Sergio Orta Dan Duryea Lester Allen (Joe Clark) Don Terry (Flamarion) (Martinez) 1942 1945 (Eddie) (Eddie) (Laura) (Cléo) (Alex) son mari. elle séduitFlamarionetlepersuade d’abattre décide departiraveccedernier.Dansbut, sont mariés,maiséprised’unacrobate,Laura de sespartenairesAlexetLaura.Laura La Ciblevivante Flamarion présenteavecsuccèssonnumérode Tireur émériteetattractiondesmusic-halls, o »quis’entraînentàCuba… Sox Blue ball etilnepensequ’àrejoindreles« retrouver saplaceauseindel’équipebase- Havane.MaisJohnnyespèresurtout dra àLa Jackson etqueleurpremierspectaclesetien- qu’il seproduiraaveclachanteuseGloria ter, luifaitsigneruncontratenpromettant producteur BarneyCrane,quil’aentenduchan- est suspendudejeupourinsubordination.Le Le chanteurJohnnyNorton,stardebase-ball, : iltiredesballesréellesautour husband. Flamarion andpersuadeshimto shoother leave withhim.Withthisinmind,sheseduces is enamouredwithanacrobatanddecidesto and Laura.LauraAlexaremarried,butshe he firesrealbulletsaroundhispartnersAlex presents hisact‘TheLivingTarget’inwhich Vaudeville marksmanFlamarionsuccessfully training inCuba… nothing butrejoiningtheBlueSoxwhoare get hisplacebackinteamandhethinksof be inHavana.ButJohnny’sgreatestdesireisto Jackson andthattheirfirstprofessionalgigwill with thepromisetoworksingerGloria producer whohadheardhimsing,signsup suspended forinsubordination.BarneyCrane,a Johnny Norton,asingingbaseballstaris États-Unis Anthony Mann65 Rétrospective Mansfield) Stephan Lindstrom) r r INTERPRÉTATION Brenda Marshall (Nora Goodrich) William Gargan (D INTERPRÉTATION (l’homme) Ann Rutherford (Patty Mitchell) Richard Lane (Al Haley) Lester Matthews (Mark Evans) Roland Drew (Steve Maitland) Emory Parnell (l’inspecteur Bill Brenner) Jane Greer (Helen Carter) Hillary Brooke (Arline Cole) George Chandler (J.W. Rinse) Ruth Ford (Jane Karaski) H.B. Warner (D Lyle Talbot (l’inspecteur Malloy) STRANGE IMPERSONATION 1946 1h08 / noir et blanc / 16mm / VO SCÉNARIO Mildred Lord d’après un sujet de Lewis Herman et Ann Wigton IMAGE Robert Pittack MUSIQUE Alexander Laszlo MONTAGE John F. Link DÉCORS Sydney Moore SON Earl Crain Sr PRODUCTION Republic 1945 et blanc / 16mm / VO 1h06 / noir SCÉNARIO Robert E. Kent d’après un sujet de Gelett Burgess IMAGE Jack MacKenzie MUSIQUE Roy Webb MONTAGE Philip Martin Jr DÉCORS Darrell Silvera William Stevens SON Bailey Fesler James A. Stewart PRODUCTION R.K.O. TWO O’CLOCK COURAGE O’CLOCK TWO

A young scientist, Nora, decides to become the subject of her experiments. Her assistant, Arline, who’s in love with Nora’s boyfriend, provokes an explosion during the operation. Disfigured, Nora is hospitalised and Arline makes the most of a misunderstanding that definitively separates Nora’s fiancé from her. Back home, Nora receives a visit from Jane, whom she once knocked down in her car and who now intends blackmailing her. A fight ensures and Jane is defenestrated. Her corpse is regarded as being Nora’s… Patty Mitchell, a cab driver, has picked up a young man who claims to be amnesiac. While he’s trying to recover his identity, Patty begins to show an interest in him and decides to help with his research. She discovers that the stranger is suspected of murder and her interest in him becomes more personal…

davre est considéré comme celui de Nora…

garre s’ensuit. Jane est défenestrée. Son ca-

entend exercer sur elle un chantage. Une ba-

a auparavant renversée avec sa voiture et qui

Nora reçoit la visite d’une femme, Jane, qu’elle

finitivement de son fiancé. De retour chez elle,

en profite pour qu’un malentendu la sépare dé-

sion. Défigurée, Nora est hospitalisée, Arline

tit ami de sa patronne, provoque une explo-

ration, son assistante Arline, amoureuse du pe-

d’une de ses expériences. Au cours de l’opé- Nora, jeune scientifique, décide d’être le sujet vient plus personnel… est suspecté de meurtre, son intérêt pour lui de- dans sa recherche. Elle découvre que l’étranger mence à s’intéresser à lui et décide de l’aider de se souvenir de son identité, Patty com- homme qui se dit amnésique. Alors qu’il tente Dans son taxi, Patty Mitchell recueille un jeune 66 Rétrospective Anthony Mann États-Unis d’après h3/ni tbac/1m OT Softitler /16mmVOSTF 1h13 /noiretblanc de WayneWhittaker Lawrence Kimble et AnthonyMann de DorothyAtlas d’après unsujet George Diskant .Bakaleinikoff C. alB Mounce Earl B. alA Wolcott Earl A. Frank Redman enL Speak Jean L. Darrell Silvera Darrell Silvera THE BAMBOOBLONDE Les Millbrook Chicago Lulu Roy Granville Olive Cooper Marston Fay Paul Sawtell Harry Essex PRODUCTION PRODUCTION h8/ni tbac/16mmVO 1h08 /noiretblanc SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE MUSIQUE MUSIQUE DÉCORS DÉCORS R.K.O. R.K.O. IMAGE IMAGE SON SON Jason RobardsSr. DESPERATE (Patrick RansomJr) Frances Langford (Louise Anderson) Douglas Fowley William Challee INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION (Shorty Abbott) Raymond Burr Ralph Edwards Freddie Steele (Steve Randall) Richard Martin (Anne Randall) (Eileen Sawyer) (Shorty Parker) (Louie Ferrari) (Pete Lavitch) Russell Wade Steve Brodie Glenn Vernon Audrey Long (Walt Radak) (Eddie Clark) (Jim Wilson) Jane Greer (Reynolds) Iris Adrian (Montana) 1946 1947 femme quiattendunenfant. échapper augang.Dèslors,ilvittraqué avecsa dosser lemeurtre.Maiscamionneur réussità Steve pourresponsableetveutl’obliger àen- gang, WaltRadak,estcapturé. Radak tient policier esttuéetlefrèrecadetduchefde up. Aucoursd’unefusilladeaveclapolice,un devient, sanslevouloir,compliced’unhold- cache qu’ilestcommandépardesgangsters.Il appelé poureffectueruntravaildontonlui Steve Randall,uncamionneurjeunemarié,est sa fiancéeofficielleetLouise. New Yorkenhéros…Maisildevrachoisirentre ».Combattanthorspair,ilrevientà Blonde TheBamboo de lachanteuseavecl’inscription« Pacifique. Sursonavion,ilfaitpeindrelevisage demain, ilpartpourunemissiondansle soit déjàfiancé,ilentombeamoureux.Lelen- chanteuse denight-club,àNewYork.Bienqu’il lote dechasserencontreLouiseAnderson,une Pendant laSecondeguerremondiale,unpi- a trackedmanalongwithhispregnant wife. to escapefromthegangandnow on,heis the responsibility.Buttruckdriver manages blames Steveandtriesforcinghim toshoulder Radak’s youngestbrotheriscaptured. Radak policeman isshotandthegangleaderWalt accomplice toahold-up.Duringshootout, gangsters. Againsthiswisheshebecomesan been concealedfromhimthattheclientsare has beencalledoutforajob,whichit Steve Randallisanewlywedtruckdriverwho choose betweenhisfiancéeandLouise. he returnstoNewYorkahero…Butmust ‘The BambooBlonde’.Anoutstandingfighter, is paintedonhisfuselagewiththeinscription for amissioninthePacific.Thesinger’sportrait in lovewithher.Thefollowingdayheleaves New York.Eventhoughheisengaged,falls meets anightclubsinger,LouiseAnderson,in During theSecondWorldWar,afighterpilot États-Unis Anthony Mann67 Rétrospective INTERPRÉTATION Dennis O’Keefe (Dennis O’Brien) Mary Meade (Evangeline) Alfred Ryder (Tony Genaro) Wallace Ford (le professeur) June Lockhart (Mary Genaro) Charles McGraw (Moxie) Art Smith (Miller) INTERPRÉTATION John Ireland (Duke Martin) Sheila Ryan (Rosa) Hugh Beaumont (Mickey Ferguson) Ed Kelly (Steve Ryan) Jane Randolph (Clara Calhoun) Charles D. Brown (Mac Taggart) Keefe Brasselle (Cowie) LA BRIGADE DU SUICIDE T-MEN 1948 1h32 / noir et blanc / 35mm / VOSTF Softitler SCÉNARIO John C. Higgins, d’après un sujet de Virginia Kellogg IMAGE John Alton MUSIQUE Paul Sawtell MONTAGE Fred Allen DÉCORS Amor Marlowe SON Leon Becker PRODUCTION Eagle Lion 1947 et blanc / 35mm / VOSTF1h12 / noir Softitler SCÉNARIO John C. Higgins d’après un sujet de Gertrude Walker IMAGE Guy Roe MUSIQUE Alvin Levin MONTAGE Louis Sackin DÉCORS Robert P. Fox Armor Marlowe SON Leon Becker PRODUCTION Eagle Lion RAILROADED

The Treasury Department decides to put an end to the Vantucci gang’s operations. Two department agents, O’Brien and Genaro manage to infiltrate the organised group of efficient counterfeiters. O’Brien tries to discover the identity of the gang leaders. This film is based on real events. A sexy beautician, Clara Calhoun meets up with her friend Duke Martin in order to plan the perfect robbery. But the raid goes off badly. A policeman and Duke’s partner are killed. Duke arranges the affair so that the innocent owner of the car they stole, Steve Ryan, is accused. In fact, detective Mickey Ferguson, even though in love with Steve’s sister, believes that he is guilty.

est basé sur des faits réels.

couvrir l’identité des chefs de la bande. Ce film

çon très efficace. O’Brien tente alors de dé-

Genaro, infiltrent une organisation de contrefa-

du Ministère des Finances américain, O’Brien et

fin à l’activité de la bande Vantucci, deux agents Le Département du Trésor décidant de mettre Steve, le croit coupable. Ferguson, bien qu’amoureux de la sœur de soit accusé. En effet, le détective Mickey nocent propriétaire de la voiture qu’ils ont volée, sont tués. Duke fait en sorte que Steve Ryan, in- tourne mal. Un policier et le partenaire de Duke briolage le plus parfait qui soit. Mais l’attaque son ami Duke Martin afin de planifier le cam- Clara Calhoun, une esthéticienne sexy, retrouve 68 Rétrospective Anthony Mann États-Unis Christopher Steenson ’rodB Amstrong d’Arnold B. h8/ni tbac/3m OT Softitler 1h18 /noiretblanc35mmVOSTF Aneas MacKenzie Alfred deGaetano et AudreyAshley et LéopoldAtlas d’après unsujet John C.Higgins Armor Marlowe Armor Marlowe onR Carter John R. 1h29 /noiretblanc16mmVOSTF Philip Yordan Leon Becker Paul Sawtell Al Orenbach PRODUCTION PRODUCTION Sol Kaplan John Alton John Alton MARCHÉ DEBRUTES Fred Allen SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE MUSIQUE MUSIQUE Earl Sitar Jeannic Jeannic DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE REIGN OFTERROR SON SON LE LIVRENOIR (Charles d’Aubigny) Robert Cummings Richard Basehart (François Barras) Dennis O’Keefe INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Raymond Burr (Pat Cameron) Norman Lloyd Chili Williams Curt Conway Marsha Hunt Claire Trevor (Joe Sullivan) (Robespierre) John Ireland Arnold Moss Richard Hart (Ann Martin) Jess Barker (Rick Coyle) Arlene Dahl (Saint Just) RAW DEAL (Madelon) 1948 1949 (Fouché) (Spider) (Fantail) (Marcy) (Tallien) spectaculaires lesunesqueautres. Convention, aprèsuneséried’évasionsplus jeune hommeréussitàporterledocumentla inscrit lalistedesesprochainesvictimes.Le »oùRobespierre livrenoir de s’emparerdu« Barras etTallienchargentCharlesd’Aubigny dans unguet-apens… pressé deremboursersadette,RickattireJoe Rick Coyle,gagnerl’AmériqueduSud.Peu père pouvoir,grâceauxdollarsqueluidoit police etseréfugiechezAnnMartind’oùiles- S’évadant deprison,JoeSullivanéchappeàla precedent. evasions, eachmorespectacularthanthe the documenttoConventionafteraseriesof and Tallien.Theyoungmanmanagestodeliver Robespierre haslistedhisnextvictims,byBarras responsibility toseizethe‘BlackBook’inwhich Charles d’Aubignyhasbeengiventhe debt, RickluresJoeintoanambush… Coyle oweshim.Innogreathurrytopayhis onto SouthAmericawiththemoneythatRick with AnnMartin.Heisplanningtocontinue manages toevadethepoliceandfindrefuge Following hisescapefromjail,JoeSullivan États-Unis Anthony Mann69 Rétrospective INTERPRÉTATION Farley Granger (Joe Norson) Cathy O’Donnell (Ellen Norson) James Craig (George Garsell) Paul Kelly (Walter Anderson) Jean Hagen (Harriette Sinton) Paul Harvey (Emil Lorrison) Edmon Ryan (Victor Backett) INTERPRÉTATION Ricardo Montalban (Pablo Rodriguez) George Murphy (Jack Bearnes) Howard da Silva (Owen Parkson) James Mitchell (Juan Garcia) Arnold Moss (Zopilote) Alfonso Bedoya (Cuchillo) Teresa Celli (Maria Garcia) LA RUE DE LA MORT SIDE STREET 1950 1h24 / noir et blanc / 35mm / VOSTF SCÉNARIO Sidney Boehm IMAGE Joseph Ruttenberg MUSIQUE Lennie Hayton MONTAGE Conrad Nervig DÉCORS Edwin B. Willis SON Douglas Shearer PRODUCTION M.G.M. 1949 et blanc / 35mm / VOSTF 1h35 / noir SCÉNARIO John C. Higgins d’après une histoire de John C. Higgins et G. Zuckerman IMAGE John Alton MUSIQUE André Prévin MONTAGE Conrad A. Nervig DÉCORS Edwin B. Willis SON Douglas Shearer PRODUCTION M.G.M. INCIDENT DE FRONTIERE DE INCIDENT INCIDENT BORDER

In need of 200 dollars to pay bill for his pregnant wife, Joe Norson, with a lowly- paid job, steals a briefcase containing 30,000 dollars. Anxious to return the money, which is the fruit of a murder, it is stolen from Norson. Henceforth Norson is suspected of murder… Tired of waiting for a work permit which they know they won’t get, many Mexicans cross the border illegally to work during the summer months for American farmers who pay a pittance. Agents Pablo Rodriguez and Jack Bearnes are trying to dismantle the gang exploiting Mexican labour.

est alors soupçonné du meurtre…

d’un meurtre, Norson se la fait subtiliser. Norson

la somme d’argent, elle-même en fait issue

contenant 30 000 dollars. Désireux de restituer

jeune travailleur modeste dérobe une sacoche

d’accouchement de sa femme, Joe Norson, un Ayant besoin de 200 dollars pour payer les frais faux permis de travail aux ouvriers mexicains. cherchent à démanteler le gang qui délivre de Les agents Pablo Rodriguez et Jack Bearnes américains qui les paient une bouchée de pain. gagent pour les mois d’été chez des fermiers mexicains passent la frontière en fraude et s’en- vent qu’ils ne l’obtiendront pas, de nombreux Las d’attendre un permis de travail dont ils sa- 70 Rétrospective Anthony Mann États-Unis Universal-International d’après unehistoire Joseph Gershenson Daniele Amfitheatrof oetL Richards Robert L. Richard deWeese eSur .Lake de StuartN. Russell Gausman ordA Nervig Conrad A. Douglas Shearer .RolandFields A. Edward Curtiss William Daniels di .Willis Edwin B. Borden Chase 1h32 /noiretblanc35mmVOSTF 1h24 /noiretblanc35mmVOSTF eleI Carey Leslie I. Guy Trosper PRODUCTION PRODUCTION LA PORTE DUDIABLE John Alton SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE MUSIQUE MUSIQUE M.G.M. DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE SON SON WINCHESTER 73 DEVIL’S DOORWAY (Dutch HenryBrown) (Waco JohnnyDean) Marshall Thompson (Scotty McDougall) Stephen McNally Edgar Buchanan (Rod McDougall) Paula Raymond (Zeke Carmody) Shelley Winters James Mitchell INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Millard Mitchell James Stewart (Lola Mamners) (Verne Coolan) (Orrie Masters) Rhys Williams Charles Drake Louis Calhern Robert Taylor John McIntire (Lance Poole) (Lin McAdam) (High-Spade) (Joe Lamont) (Steve Miller) Dan Duryea (Red Rock) 1950 1950 poursuite… s’emparent del’arme.Linselance alorsàleur sil. MaisDutchetdeuxcomplicesl’agressent et remporte leconcoursetobtient précieux fu- semble bienconnaîtreDutchetille déteste.Il sont LinMcAdametDutchHenry Brown.Lin Indiens vendraientleurâme.Lesdeuxfinalistes »,pourlaquellebiendes Blancsetdes l’Ouest l’armequi aconquis fusil Winchester73,« gagnant duconcoursdetirestunmagnifique centenaire del’Indépendance,leprixoffertau Dodge City,1873.Àl’occasiondesfêtesdu pour tenterdelepriversesterres. Verne Coolanprofited’unnouveautextedeloi lui possèdentexcitentlaconvoitise.L’avocat dans lapaix.Maislesterrainsquesonpèreet Indiens peuventdésormaisvivrentcôteàcôte, daille duCongrès,ilpensequelesBlancset natale. Auréolédegloire,décoréd’unemé- nordistes, revientdansleWyoming,sarégion pendant laguerredeSécessiondanslesrangs Lance Poole,unjeuneindienquiacombattu Lin takesoffintheirpursuit… accomplices attackhimandsteal the rifle.So and thecovetedrifle.ButDutch andtwo know Dutchandhateshim.Hewins thecontest and DutchHenryBrown.Linappears toalready sell theirsouls.ThetwofinalistsareLinMcAdam many whitemenandIndiansarepreparedto 73 rifle,‘thegunthatwontheWest’,forwhich contest inDodgeCityisamagnificentWinchester the prizeofferedtowinnerofashooting During theIndependencecelebrationsin1873, strip themoftheirland. a lawyer,makesthemostofnewlawtotry VerneCoolan, father andheownwhetsdesires. side-by-side inpeace.Butthelandthathis that thewhitesandIndianscannowlive glory anddecoratedbyCongress,hethinks returns tohomeWyoming.Crownedwith American CivilWaralongsidetheYankees, Lance Poole,ayoungIndianwhofoughtthe États-Unis Anthony Mann71 Rétrospective INTERPRÉTATION James Stewart (Glyn McLyntock) Arthur Kennedy (Emerson Cole) Julia Adams (Laura Baile) Rock Hudson (Trey Wilson) Lorie Nelson (Marjie Baile) Jay C. Flippen (Jeremy Baile) Harry Morgan (Shorty) INTERPRÉTATION Barbara Stanwyck (Vance Jeffords) Wendell Corey (Rip Darrow) Walter Huston (T. C. Jeffords) Judith Anderson (Flo Burnett) Gilbert Roland (Juan Herrera) Thomas Gomez (El Tigre) Albert Dekker (M. Reynold) Bend of the de Bill Gulick Snake PRODUCTION Universal Pictures LES AFFAMEURS 1952 1h31 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler SCÉNARIO Borden Chase d’après IMAGE Irving Glassberg MUSIQUE Hans J. Salter Frank Skinner MONTAGE Russell Schoengarth DÉCORS Russell Gausman Oliver Emert SON Leslie I. Carey Joe Lapis 1950 et blanc / 16mm / VO 1h49 / noir SCÉNARIO Charles Schnee d’après un sujet de Niven Busch IMAGE Victor Milner MUSIQUE Franz Waxman MONTAGE Archie Marshek DÉCORS Sam Comer Bertram Granger SON Hugo Grenzbach Walter Oberst PRODUCTION Paramount LES FURIES LES THE FURIES

Former outlaws, Glyn McLyntock and Emerson Cole escort supplies for a small agricultural community. After they have braved many dangers and haved saved each other’s lives several times, Cole puts an end to their association when he makes off with the goods. 1880, New Mexico. Temple Jeffords, a wealthy landowner who prints his own currency, rules like a tyrant over an enormous property named ‘The Furies’. At his death, the property will be bequeathed to his daughter Vance. But one day, Temple returns from San Francisco with Flo Burnett, an intriguer who moves in and begins manipulating to dispossess the young woman of her legacy…

à leur association en s’emparant de la nourriture.

sauvés mutuellement la vie, Cole met un terme

maints dangers et qu’ils se soient plusieurs fois

petite colonie agricole. Après qu’ils aient bravés

Emerson Cole convoient des vivres pour une Hors-la-loi sur la touche, Glyn McLyntock et femme de son héritage… maison et manœuvre pour déposséder la jeune une intrigante, Flo Burnett, qui s’installe dans la Mais un jour, Temple ramène de San Francisco sa mort, la propriété doit revenir à sa fille Vance. même jusqu’à frapper sa propre monnaie. À immense domaine baptisé « Les Furies », allant propriétaire terrien, règne en despote sur un 1880, Nouveau-Mexique. Temple Jeffords, riche 72 Rétrospective Anthony Mann États-Unis Harold JackBloom Russell Schoengarth Joseph Gershenson Universal Pictures Russell Gausman Douglas Shearer Valentine Davies THE GLENNMILLERSTORY Bronislau Kaper Oscar Brodney William Daniels di .Willis Edwin B. eleI Carey Leslie I. George White William Mellor ROMANCE INACHEVÉE PRODUCTION PRODUCTION Sam Rolfe Julia Heron SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE Joe Lapis 1h58 /couleur35mmVOSTF 1h31 /couleur35mmVOSTF MUSIQUE MUSIQUE M.G.M. DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE THE NAKEDSPUR SON SON (Chummy McGregor) (Ben Vandergroat) INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Millard Mitchell (Howard Kemp) James Stewart James Stewart (Roy Anderson) George Tobias Charles Drake Ralph Meeker Harry Morgan L’APPÂT (Don Haynes) (Si Shribman) June Allyson Irving Bacon Robert Ryan (Glenn Miller) Janet Leigh (Jesse Tate) (Lina Patch) Sig Ruman M Krantz) (M. M Miller) (M. 1953 1954 (Helen) Big-Band lepluspopulairedesonépoque. orchestre, àsontriomphe,commeleaderdu ses débutscommetrombonistedansunpetit L’histoire del’ascensionGlennMiller, 00dollarssontoffertspoursacapture. 5000 comme illelaisseentendre,unshérif,etque à JesseetRoyqueHowardKempn’estpas, compagnie desonamie,LinaPatch.Benrévèle grâce àeux,arrêterBen,quisetrouvaiten ancien militaireàlamoralitédouteuse.Ilréussit, il prometvingtdollars,etdeRoyAnderson,un l’aide d’unvieuxprospecteur,JesseTate,auquel Vandergroat, dontlatêteestmiseàprix.Ilobtient Howard KempestàlapoursuitedeBen big bandofhisera. to histriumphastheleaderofmostpopular beginnings asatrombonistinsmallorchestra The storyofGlennMiller’sascension,fromhis a 5000dollarrewardforhiscapture. not asheriffasheclaimstobe,andthatthereis reveals toJesseandRoythatHowardKempis the companyofhisgirlfriend,LinaPatch.Ben assistance thefugitiveiscorneredin former soldierofdubiousmorality.Withtheir prospector, JesseTate,andRoyAnderson,a of 20dollars,heobtainsthehelpagrizzled who hasapriceonhishead.Withthepromise Howard KempispursuingBenVandergroat, États-Unis Anthony Mann73 Rétrospective INTERPRÉTATION James Stewart (Will Lockhart) Arthur Kennedy (Vic Hansbro) Cathy O’Donnell (Barbara Waggoman) Alex Nicol (Dave Waggoman) Donald Crisp (Alec Waggoman) Aline MacMahon (Kate Canaday) Wallace Ford (Charley O’Leary) INTERPRÉTATION James Stewart (Jeff Webster) Ruth Roman (Ronda Castle) Walter Brennan (Ben Tatum) Corinne Calvet (Renée Vallon) John McIntire (Gannon) Jay C. Flippen (Rube Morris) Harry Morgan (Ketchum) L’HOMME DE LA PLAINE DE L’HOMME THE MAN FROM LARAMIE 1955 1h44 / couleur / 35mm / VOSTF SCÉNARIO Philip Yordan Frank Burt d’après l’histoire de Thomas T. Flynn IMAGE Charles Lang MUSIQUE George Duning MONTAGE William Lyon DÉCORS James Crowe SON George Cooper PRODUCTION Columbia Pictures 1955 / 16mm / VOSTF1h37 / couleur Softitler SCÉNARIO Borden Chase IMAGE William Daniels MUSIQUE Joseph Gershenson MONTAGE Russell Schoengarth DÉCORS Russell Gausman Oliver Emert SON Leslie I. Carey Robert Pritchard PRODUCTION Universal Pictures JE SUIS UN AVENTURIER UN JE SUIS COUNTRY THE FAR

Alec Waggoman, an important landowner reigns like a lord and master over the town of Coronado in central New Mexico. Widowed, he lives with his son Dave and foreman Vic. Will Lockhart arrives in town with goods to be delivered to Waggoman’s niece. But Bill’s ultimate purpose is to revenge his brother, killed by Apaches armed by smugglers. Rapidly Dave and Vic begin clashing with Will and try to force him to leave town. In 1896, Jeff Webster rejoins his friend and partner Ben Tatum in Seattle. They have to leave by boat with their herd of steers for Skagway in Alaska. Jeff is nearly arrested (he had to kill two men) and it’s only thanks to the beautiful Ronda Castle that he is able to hide. In Skagway Jeff enters into conflict with the self-appointed judge Gannon, who reproaches him to have prevented a hanging. Gannon requisitions the herd. The local saloonkeeper Ronda asks Jeff to escort her to Dawson. He accepts and manages to recover his herd during the night.

veulent le forcer à quitter la ville.

més. Très vite, Dave et Vic se heurtent à lui et

là, par des Apaches que des trafiquants ont ar-

pour venger la mort de son frère tué non loin de

à la nièce de Waggoman. Mais Will vient surtout

tête d’un convoi de marchandises qu’il doit livrer

maître, Vic. Arrive un jour, Will Lockhart, à la

compagnie de son fils Dave et de son contre-

cœur du Nouveau-Mexique. Veuf, il y vit en

en seigneur et maître sur la ville de Coronado, au Grand propriétaire terrien, Alec Waggoman règne réussit dans la nuit à récupérer son troupeau. servir d’escorte jusqu’à Dawson. Jeff accepte et patronne du saloon local, demande à Jeff de lui son. Gannon réquisitionne le troupeau. Ronda, et lui reproche d’avoir empêché une pendai- s’oppose à Gannon, qui fait la loi à sa manière Castle de pouvoir se cacher. A Skagway, Jeff dû tuer deux hommes) et doit à la belle Ronda en Alaska. Jeff manque de peu d’être arrêté (il a peau. Ils doivent rejoindre par bateau, Skagway, et partenaire Ben Tatum, à la tête de leur trou- En 1896, Jeff Webster rejoint à Seattle son ami 74 Rétrospective Anthony Mann États-Unis d’après DU SANGDANSLEDÉSERT d’après unehistoire End ihr .Meyer Richard C. Hugo Grenzbach Artistes Associés de BarneySlater Winston Leverett Elmer Bernstein Elmer Bernstein Frank McKelvy Dudley Nichols Jack Solomon 1h44 /noiretblanc16mmVOSTF 1h33 /noiretblanc35mmVOSTF de VanPraag Alan McRorie Philip Yordan Ernest Haller Loyal Griggs Sam Comer Day Without et JoelKane PRODUCTION PRODUCTION SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE MUSIQUE MUSIQUE DÉCORS IMAGE IMAGE SON SON (lieutenant Benson) Nehemiah Persoff (Morgan Hickman) MEN INWAR (sergent Montana) (sergent Riordan) (James Zwickley) Anthony Perkins James Edwards CÔTE 465 INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION (Nona Mayfield) (sergent Lewis) (sergent Killian) (Bart Bogadus) Mary Webster John McIntire Betsy Palmer Neville Brand (Joe McCord) Henry Fonda (Millie Parker) Robert Keith Robert Ryan (Ben Owens) Michael Ray Vic Morrow THE TINSTAR Philip Pine (le colonel) Aldo Ray 1957 1957 (Kip) au sergentMontana… Chemin faisant,Bensonnecessede seheurter sergent Montanadesemettresous sesordres. Benson réquisitionnelevéhiculeet enjointau de ramenerenlieusûruncolonel paralysé. jeep conduiteparlesergentMontana, quiessaie chemin, Bensonetseshommescroisentune vingt-cinq kilomètresdelà,àlacôte465.En gner leslignesdesforcesaméricainessituéesà d’un pelotondeseizehommes,tenterega- Pusan enCorée,lelieutenantBenson,àlatête septembre1950,pendantlaretraitesur Le 6 fuse puisacceptel’offred’Owens. après lamortdesafemmeetsonenfant,re- ancien shérifreconvertienchasseurdeprimes pour l’aideràapprendresonmétier.Hickman, shérif Owens.Celui-ciluidemandederester hostilité. MaisHickmansauvelaviedujeune loi qu’ilacapturé.Lapopulationlereçoitavec ville del’Ouestréclamerlaprimepourlehors-la- Un cavalier,Hickman,serenddansunepetite they travelthroughenemyterritory… and Montanaareconstantlyatloggerheads as enjoins Montanatofollowhisorders. Benson safety. Bensoncommandeersthe jeepand determined togethisparalysed colonelto jeep drivenbysergeantMontana,whois the way,Bensonandhismencomeacrossa situated 25kilometresawayatHill465.Along men istryingtoregaintheAmericanArmylines in Korea,lieutenantBensonwithhispatrolof16 September 6 th 1950, duringtheretreattoPusan accepts. and child,initiallyrefusesOwens’offerthen a bountyhunterfollowingthedeathofhiswife was originallyasheriff,changedjobstobecome to stayonandteachhimhisjob.Hickman,who saves theyoungsheriffOwens’life,heisasked welcome himwithhostility.ButwhenHickman that hehascaptured.Thetownresidents horseback toreclaimthebountyforanoutlaw Hickman arrivesinasmallWesterntownon États-Unis Anthony Mann75 Rétrospective INTERPRÉTATION Charlton Heston (Rodrigue Diaz de Bivar / Le Cid) Sophia Loren (Chimène) Geneviève Page (l’infante Urraca) Raf Vallone (le comte Ordoñez) John Fraser (le prince Alfonso) Gary Raymond (Sanche) Hurd Hatfield (Arias) Herbert Lom (Ben Youssouf) INTERPRÉTATION Gary Cooper (Link Jones) Julie London (Billie Ellis) Lee J. Cobb (Dock Tobin) Arthur O’Connell (Sam Beasley) Jack Lord (Coaley) John Dehner (Claude Tobin) Royal Dano (Trout) LE CID EL CID 1961 3h / couleur / 35mm / VOSTF SCÉNARIO Philip Yordan Frederic M. Frank d’après Corneille IMAGE Robert Krasker MUSIQUE Miklos Rozsa MONTAGE Robert Lawrence DÉCORS John Moore Veniero Colasanti PRODUCTION Prodis 1958 / 35mm / VOSTF 1h40 / couleur SCÉNARIO Reginald Rose d’après le roman The Border Jumpers de Will C. Brown IMAGE Ernest Haller MUSIQUE Leigh Harline MONTAGE Richard Heermance DÉCORS Edward Boyle SON Jack Solomon PRODUCTION Ashton Production United Artists L’HOMME DE L’OUEST L’HOMME OF THE WEST THE MAN In the 11th century, Spain is a ruined country, torn apart by fratricidal wars between the different provinces. A man will rise up, Rodrigue Diaz, who will later become famous under the name of El Cid. He calls upon all the Spanish, Christians, Jews and Muslims to unite against their common enemy, the fearsome and bloodthirsty Emir Youssouf, and to strengthen the bonds of the Spanish nation. Outlaws attack the train to Fort Worth. Three travellers are stranded; the singer Billie Ellis, Sam Beasley and Link Jones, take refuge in the bandit’s actual hideout. Thus Link Jones finds himself face to face with their leader, Dock Tobin, with whom he was once an accomplice. He insists that Link rejoins the gang for their next bank robbery…

siècle, l’Espagne est un pays ruiné, déchiré e

XI par les guerres fratricides entre les différentes provinces. Un homme va se lever, Rodrigue Diaz, qui deviendra célèbre sous le nom du Cid. Il va appeler tous les Espagnols, chrétiens, juifs, musulmans, à s’unir contre l’ennemi commun, le terrible et sanguinaire émir Youssouf, et resser- rer les liens de la nation espagnole. Au leur prochaine attaque de banque… nier exige de Link qu’il rejoigne la bande pour Tobin, dont il fut autrefois le complice. Ce der- retrouve alors face à face avec leur chef, Dock le propre repaire des bandits. Link Jones se sur les lieux de l’attaque, trouvent refuge dans Ellis, Sam Beasley et Link Jones, abandonnés hors-la-loi. Trois voyageurs, la chanteuse Billie Le train pour Fort Worth est attaqué par des 76 Rétrospective Anthony Mann États-Unis MALDONNE POURUNESPION Christopher Challis Veniero Colasanti DE L’EMPIRE ROMAIN Basilio Franchina Robert Lawrence OF THEROMANEMPIRE Thelma Connell Robert Krasker Dereck Marlow Dimitri Tiomkin Anthony Mann Milton Burrow Ben Barzman Quincy Jones Philip Yordan John Moore Arthur Rank PRODUCTION PRODUCTION SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE 1h50 /35mmcouleurVOSTF MUSIQUE MUSIQUE DÉCORS 3h /couleur35mmVOSTF IMAGE IMAGE SON Christopher Plummer A DANDYINASPIC Laurence Harvey LA CHUTE Anthony Quayle Tom Courtenay INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Harry Andrews Per Oscarsson Alec Guinness 1967-1968 Stephen Boyd Lionel Stander James Mason (Marc-Aurèle) Sophia loren THE FALL Omar Sharif (Sobakevich) (Commode) (Timonides) Peter Cook Mia Farrow (Sohamus) (Caroline) (Prentiss) (Verulus) 1964 (Eberlin) (Lucilla) (Gatiss) (Fraser) (Livius) (Pavel) Laurence Harveyleremplace. Anthony Mannmeurtpendantle tournage et d’éliminer undesescompatriotesetami. vices secretsbritanniquesluidonnentl’ordre Sa tâchesecompliqueencorelorsquelesser- drait raccrochermaissessupérieursrefusent. un espionbritanniquedepuisdix-huitans,vou- Un agentdoublerusse,quisefaitpasserpour dans ladécadence. cède àsonpèreetl’empireromainsombre des volontésdeMarc-Aurèle,Commodesuc- bauché. Maisaucuntestamentnerendcompte qu’il considèrecommeunincapableetdé- d’éloigner dupouvoirsonvraifils,Commode, voir letribunLiviusluisuccéder.Iladécidé de mourir,ilconfieàsafilleLucillasondésir doit menercontresongré,meurt.Justeavant Aurèle, maladeetépuiséparlesguerresqu’il En 180avantJésus-Christ,l’empereurMarc- was replacedbyLaurenceHarvey. Anthony Manndiedduringthefilm shootand compatriot andfriend. services givehimtheordertoeliminatea even morecomplicatedwhentheBritishsecret retire buthissuperiorsrefuse.Histaskbecomes himself offasaBritishspyfor18years,wantsto A Russiandoubleagent,whohaspassed Empire floundersintodecadence. Commode succeedshisfatherandtheRoman was madetoexecuteMarcusAurelius’swishes, incompetent anddebauched.Butasnowill own son,Commode,whomheconsiderstobe see Liviussucceedhim,attheexpenseofhis confides tohisdaughterLucilladesire his betterjudgement,dies.Beforedyinghe exhausted bythewarsthathehasledagainst In 180BC,theEmperorMarcusAurelius,illand Allemagne Friedrich Wilhelm Murnau77 Rétrospective Allemagne 1888-1931

Friedrich Wilhelm Murnau Wilhelm Friedrich Le Dernier des hommes Rétrospective Rétrospective Emil Jannings dans 78 Rétrospective Friedrich Wilhelm Murnau Allemagne l’échec de maître ducinémaetclair-obscur.Après Nosferatu levampire cinématographique. En1921,lesuccèsde ter aulendemaindelaguerre,unecarrière la troupedeMaxReinhardt,avantdébu- bord authéâtredans il seconsacred’a- Angeles, États-Unis) magne -1931Los 1888 Bielefeld,Alle- Wilhelm Plumpe/ Murnau (néFriedrich Friedrich Wilhelm il meurten1931. nier film.Victimed’unaccidentdelaroute, amours interditesdedeuxamants,sonder- mers duSud, à RobertFlaherty,iltourneavecluidansles Unis etsigneuncontrataveclaFox.Associé Faust ractérisent sesfilmssontégalementdéjàesquissésdans grande villedeBerlin,entreprovincialismeetmondanité,modestieinsatiabilité.Lestypesfemmesquica- Des aversesd’automneviolentesinstallentl’atmosphèredu houleuse,ledestinlespoussetoustroisaudésespoiretàlamort. pête orageusesurunemer femme estfascinéeparunpeintreaveuglequis’enflammerad’unepassionardentepourelle.Parcourstem- cin vieillissantquis’installeavecunedanseuseprèsdelameretdorénavantnevitquepourl’amour.Maisjeune écrivit lescénarioestpremierfilmdeMurnauconservéencoreaujourd’hui.Ilparledubonheurtardifd’unméde- Promenade danslanuit femme aufoyer,biensageetfidèle. et avecautantd’insistance.Desannéesplustard,Murnauraconterapresquelamêmehistoiredans effrayante deur entrelessexesrègnedanssesfilmsetnulautremetteurenscènenel’amisimagedefaçonaussi souvent,lafroi- got etintroverti,cequesafemmesupportetrèsmal.UnthèmeétrangequiréussitbienàMurnau: unbaron,amoureuxetmariédepuispeu,rentre d’unvoyagebi- licier etundrame,autourd’unmariagemalheureux: Dans sophistiquée delacaméraetdestrucagesincitersonéquipeà accomplirdesperformancesextrêmes. dans dérables; lui, desombrescherchentàlesaisir. ;desmursdemaisonssemblentdescendresur ;lemonde tourneetsedéplace çoit lemondequedefaçondéformée :obsédé parsonamourpouruneapparition,ilneper- les fantasmes,visionsetrêveriesduhérosLorenzLubota Dans lefilm houettes d’arbres,d’hommes,decalèchessurgigantesquesplaines enneigées. :desvastesétendueshivernalesetdésolées, dessil- d’ambition –aspire.Etlàencoreilyadesprisesenextérieur ne supporteplus,Murnaulacontrecarreaveclessalonstrèshauts dumanoirauquellejeunehomme–plein culatrices etfidèles,d’unhéritagefrappéparunemalédiction.L’étroitesse pesantedessallesrustiquesquelehéros et épousaFritzLang.Ils’agitànouveaud’unehistoiredecupidité et denostalgiedespayslointains,femmescal- La Terrequiflambe attribuant égalementunefonctiondramatique. qui infestelanuitlesalentoursduchâteauhanté.TrèstôtMurnauintégradanssesfilmsdesscènesd’extérieur,leur ;mêmelegros-pland’unloupfutintégrédansfilm–uneallusionauloup-garou server lesspectaclesdelanature Murnaupritletempsd’ob- château oubienparlamerdémontéesurlaquellesonbateauglisse,toutesvoilesdehors: interprètes. L’aspectfunèbreducomted’Orlokestrenforcéparlescimesd’arbresquisecourbenttoutautourdeson ac uelsrfèetlsabvlne ie o itie:situéàmi-cheminentresonpays laWestphalie,et parce qu’ellesreflètentlesambivalencesliéesàsonhistoire Tabou en 1926, il part aux États- en 1926,ilpartaux Nosferatu, levampire , poèmelyriquesurles l’impose commele Fantôme Le Dernierdeshommes (1922) futlapremièrecollaborationdeMurnauavecTheavonHarbou, quifutplustardscénariste tourné en1922d’aprèsGerhartHauptmann,onremarquesurtout lestrucagesquivisualisent Ainsi furentrapidementcréés diatement dansletravailcinématographiqueavecquelquesamisduThéâtreallemand. 1919,ilselançaimmé- théâtre etécrivitunprojetdescénario.Aprèssonretourenfévrier interné. Encollaborationavecd’autresprisonniersallemands,ilmitenscènedeuxpiècesde 1917,envoyéaufrontouest,MurnauatterritenSuisselorsd’unvold’éclaireuretfut cembre nées d’après-guerre.MurnaudébutacommecomédienchezMaxReinhardt.Endé- conservées peuventnousrenseignersurcesfilmsdeMurnautournésdurantlespremièresan- Peu decritiquescontemporaines,matérielspublicité,scénarios,affichesouphotographies le diable,unefemmeséduisanteetséduiteainsiquelaruinedeshommes–probablement :unrêvedepacteavec Murnau lesréaliseraplustardavecdesvariantestoujoursnouvelles Déjà, leprojetdefilmenSuisse et laDanseuse (1920) pourlequelCarlMayer,l’undesdeuxauteursdu (1922), lespaysagesdemeretmontagnesleclimatjouentmêmesrôlesque Fantôme , (1924) etdans Le CrimeduDocteurWarren fut lepremierfilmdeMurnauréaliséavecdeseffortstechniquesconsi- és11 t1920. 1919et nées :sixfilmsdatantdesan- ainsi quetouteslespremièresœuvres Diables : 1930,sontportésdisparus 1919et scène réalisaentre Actuellement, neuffilmsparmilesvingtetunquelemetteuren gré touteexigencedeperfection,restentforcémentincomplètes. Les rétrospectivesretraçantl’œuvredeFriedrichWilhelmMurnau,mal- (1923) et Friedrich WilhelmMurnau : » génieallemand Le « ’mrueftl,Satanas L’Emeraude fatale, Faust nfl ’ritspoute 98axÉasUi ; , unfilmd’artistesproduiten1928auxÉtats-Unis Un belanimal aFilledudiable La La Filledudiable (1926), ildevaitatteindreleslimitesdelatechniquealors Château deVogelöd . (1921), deuxdramesd’amourchampêtres, raconte unehistoiretellequel’homosexuel : lafemmecoquetteetinsouciante , aTaéi ’ndner LeBossu La Tragédied’undanseur, Cabinet dudocteurCaligari (1921) quiestàlafoisunfilmpo- Tartuffe L’Expulsion Les Quatre (1919), (1925). Allemagne Friedrich Wilhelm Murnau79 Rétrospective Der - Die Die Der Schloss 1922 Der Brennende Herr Tartüff ) Le Dernier des Der Gang in die L’Expulsion Sehnsucht* • Le (1923), à Tartuffe Marizza, genannt die Les Quatres Diables 1924 Der Klabe in Blau 1923 1920 • Abend… Nacht… Nosferatu, eine Symphonie R. Flaherty 1925 Der Blücklige und die 1928 City Girl - Our Daily Bread Phantom (co-réal. • Satanas* 1929 Sunrise • La Terre qui flambe Tabu Le Château de Vogelöd • Les Finances du Grand-Duc • Un bel animal • Le Crime du Docteur Warren • Fantôme 1921 L’Emeraude fatale L’Aurore Faust Tabou Der letzte Mann ainsi que 1926 1927 1930 Films réalisés en Allemagne (1919 – 1926) 1919 Nosferatu, le vampire des Grauens Acker Films réalisés aux Etats-Unis (1927 – 1931) Todessmaragd* . Film théâtral, qui resta loin derrière Vogelöd Schmugglermadonna - Ein Shoenes Tier* The Four Devils Bossu et la Danseuse Taenzerin* Januskopf - Schrecken* Morgen* • Promenade dans la Nuit Nacht Austreibung* Finanzen des Grossherzogs hommes Les Finances du Grand-duc * films disparus , qui compte parmi les classiques de l’his- sur un script de Carl Mayer, son collabora- sur un script de Carl Mayer, Tartuffe Les Quatre Diables Daniela Sannwald commença en septembre, c’était à nouveau une adap- commença en septembre, c’était à nouveau Traduction : Ulrike Limam . Il s’occupa du montage avant de Tabou L’Aurore Le Dernier des hommes Dernier des hommes , avec son héros candide tiraillé entre une séductrice mondaine de la ville et , avec son héros candide tiraillé entre une séductrice est un film très moral sont réunies dans le personnage : rudesse, avidité et fausseté L’Aurore Faust . tourné en 1929, qui ne sortit dans les salles qu’en 1930 sous le titre de tourné en 1929, qui ne sortit dans les salles qu’en pourrait être la tentative de sauver l’Ancien Monde face au Nouveau Monde. pourrait être la tentative de sauver l’Ancien (1926) Murnau mit en image à la perfection et de façon exemplaire le pacte avec le diable. Exceptées les (1926) Murnau mit en image à la perfection et se manifeste également le choc culturel auquel le metteur en scène s’est senti exposé:se manifeste également le choc culturel auquel allemand / village (1927) fut réalisé dans une période de mutations entre le film muet et le film parlant, tout comme les deux (1927) fut réalisé dans une période de mutations . La version muette du film, toujours conservée aujourd’hui, fut tournée pour l’export. L’Aurore est l’un des derniers films muets célèbres. Après son retour à Hollywood il ne restait Our Daily Bread Faust l’époque tout à fait d’actualité. A l’heure de la pire des inflations en Allemagne, la banqueroute d’états miniatures et Allemagne, la banqueroute d’états miniatures A l’heure de la pire des inflations en l’époque tout à fait d’actualité. appauvrie. et on admira la nonchalance de la noblesse fictifs amusa le peuple En mai commença le tournage du 1924, Murnau Le Dernier des hommes Dans le vol en manteau, ce dernier film de Murnau dévoile également la dua-séquences de trucages spectaculaires comme lité du metteur en scène. suivants. Cette période fut marquée par des solutions de compromis comme, par exemple, les «suivants. Cette période fut marquée par des part-talkies » : on les compléta par des scènes de dia-d’abord, on tourna les films muets et ensuite, les salles en tant que films parlants. logues tournés plus tard. Ils sortirent ainsi dans Murnau et Mayer Ceci concerna le dernier projet en commun de L’Aurore grande ville américaine, brave paysanne / jouvencelle émancipée, morale de travail prussienne / société de loisirs mo- grande ville américaine, brave paysanne / jouvencelle derne. tation d’un livre de Carl Mayer. dans l’ensemble des films Murnau-Mayer. Cependant dans son épouse honnête, s’insère harmonieusement L’Aurore le film City Girl Elle révèle une dernière fois Murnau, champion de la mise en scène. Il s’agit à nouveau d’une histoire opposant ville et village : le fils d’un fermier débarque à Chicago pour une vente de blé, les se marie sur-le-champ avec une serveuse et l’amène à la maison. Le père n’estime pas dis-femmes de la ville et s’emploie à les séparer. De toutes façons, régnait déjà entre eux la tance typique des films de Murnau. En mai 1929 Murnau rallia sur son voilier Los Angeles à Tahiti. Il en avait assez d’Hollywood do- et rêvait de tourner des films dans des lieux réels. A Tahiti, il fit le projet de réaliser un mit cumentaire avec Robert Flaherty. Murnau investit sa propre fortune dans ce projet qu’il ex-lui-même en scène. La participation de Flaherty concerna le scénario et l’image, ce furent clusivement des comédiens amateurs qui jouèrent, dans des lieux authentiques ainsi : C’est qu’est né le film le plus connu peut-être de Murnau, retourner à Los Angeles en octobre 1930 avec le négatif terminé. Tabou à Murnau que quelques mois à vivre. On ignore s’il aurait pu s’adapter au parlant. Il trouva la à Murnau que quelques mois à vivre. On ignore s’il aurait pu s’adapter au parlant. Il trouva mort le 11 mars 1931 dans un accident de voiture. teur de confiance. Le rôle principal du film ainsi que des deux films suivants - les derniers en allemand - fut inter-teur de confiance. Le rôle principal du film d’hôtel dans un bel uniforme de fantaisie, relégué par le jeune et alerte prété par Emil Jannings. Il y incarne un portier directeur d’hôtel au rang de préposé aux toilettes. toire du film allemand, fit sensation pour deux raisons:toire du film allemand, fit sensation pour deux il n’a qu’un intertitre ce qui était inhabituel en 1924; de plus, le caméraman Karl Freund avait « libéré »du «trépied et du chariot et inventé ainsi une version précurseuse la caméra du Steadycam » montées en chandelle et descentes à pic furent ren- : panoramiques sauvages, courses rapides, dus possibles. se regroupa ensuite sur Le triumvirat vedette, Murnau-Mayer-Jannings Le seul film gai de Murnau est une comédie portant sur la dépression, est une comédie portant sur la dépression, Le seul film gai de Murnau de Mephisto, séducteur vulgaire, incarné de façon idéale par Emil Jannings. En face se trouvent Faust, sillonné de de Mephisto, séducteur vulgaire, incarné de les personnages de mères brisées et tolérantes qui tous, se cantonnent rides et souffrant, Gretchen, vertueuse et rigide, à une morosité muette mais agréable à Dieu. En juillet La presse le cé- 1926, Murnau partit en voyage pour New York ou William Fox, le producteur, l’attendait. lébra comme le « génie allemand ». Le tournage de 80 Rétrospective Friedrich Wilhelm Murnau Allemagne d’après LA DÉCOUVERTE D’UNSECRET LE CHÂTEAUDEVOGELÖD/ RMND DANSLANUIT PROMENADE d’après leroman Fritz ArnoWagner de HarrietBloch de RudolfStratz Berthold Viertel Hermann Warm Heinrich Richter accompagné aupianoparGaëlMevel accompagné aupianoparGaëlMevel Laszlo Scheffer Decla Bioscop 1h13 /noiretblanc35mmmuet Le Vainqueur 1h15 /noiretblanc35mmmuet Goron Films PRODUCTION PRODUCTION Carl Mayer Carl Mayer Max Lutze DER GANGINDIENACHT SCÉNARIO SCÉNARIO DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE VO traductionsimultanée VO traductionsimultanée (la femmeduchâtelain) SCHLOSS VOGELÖD 1921 -Allemagne 1920 -Allemagne (Graf JohannOetsch) Hermann Valentin (le jugeenretraite) Lulu Keyser-Korff Olga Tschekowa Lothar Mehnert (D INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Gudrun Bruun Conrad Veidt Erna Morena r Arnold Korff Eigil Boerne) (le châtelain) Olaf Fölnss (la baronne) Steffensen (le peintre) Paul Bildt (le baron) (Helen) (Lily) toresques émaillentcettetragédieintimiste. coupable àsedémasquer.Desintermèdespit- les soinsdumeurtrierprésumé,quiobligelevrai familial, vieuxdetroisans,setrouveélucidépar dans unchâteaugrouped’amis,drame À lafaveurd’unepartiedechasseréunissant nuit femme… Adultèreetcécité, peintre aveuglequideviendral’amantdesa retire àlacampagne.Ilredonnevueun çailles pourépouserunedanseuseavecquiilse Un médecinophtalmologisteromptsesfian- est unmélodramedeladestinéeaveugle. Promenade dansla interludes pepperthisintimatetragedy. person tounmaskhimself.Picturesque presumed murdererwhichrequirestheguilty happens tobeelucidatedbythetidinessof friends inacastle,threeyear-oldfamilydrama Thanks toahuntingpartyreunitinggroupof Nacht Adulterous andblindness, eyesight back,whobecomeshiswife’slover… live inthecountry.Hegivesablindpainterhis to marryadancerwithwhomhesettlesdown An ophthalmologistbreaksoffhisengagement is amelodramaofblinddestiny. Der Gangindie Allemagne Friedrich Wilhelm Murnau81 Rétrospective INTERPRÉTATION Alfred Abel (Lorenz Lubota) Frieda Richard (sa mère) Aud Egede Nissen (Mélanie) Karl Ettlinger (Starke) Lil Dagover (Maria) Grete Berger (la tante Schwabe) INTERPRÉTATION Max Schreck (Comte Orlock/Nosferatu) Alexander Granach (Knock) Gustav von Wangenheim (Hutter) Greta Schrœder (Ellen) G. H. Schnell (Harding) Ruth Landshoff (Annie) John Gottowt (Pr Bulwer) Max Nemetz (le capitaine) Dracula FANTÔME PHANTOM 1922 - Allemagne 2h05 / noir et blanc / 35mm / muet VO traduction simultanée accompagné au piano par Gaël Mevel SCÉNARIO Théa von Harbou Hans Heinrich von Twardowski d’après le roman de Gerhart Hauptmann IMAGE Alex Graatkjär Theophan Ouchakoff DÉCORS Hermann Warm Erich Czerwonski PRODUCTION Uco Films de Decla Bioscop 1922 - Allemagne / muet 1h50 / noir et blanc / 35mm VO traduction simultanée par Gaël Mevel accompagné au piano SCÉNARIO Henrik Galeen d’après de Bram Stoker IMAGE Fritz Arno Wagner DÉCORS Albin Grau PRODUCTION Prana-Films NOSFERATU LE VAMPIRE LE NOSFERATU UNE SYMPHONIE DE L’HORREUR SYMPHONIE EINE NOSFERATU, DES GRAUENS Lorenz Lubota, a humble clerk from Breslau, lives with his mother and sister in financial straights. To forget his mediocre situation he immerses himself in poetry. He is knocked over one day in street by a barouche driven by a young woman in white. By the time he has got up, she has disappeared. In vain he searches for her, sinks into debauchery, exploits a gullible usurer, gets involves in some shady deals, and yet the memory of his accident haunts him ceaselessly. Hutter, a young estate agent secretary, is on his way to Transylvania to finalise a sale with the owner of a manor in 1838. His young wife Ellen is left behind in Wisborg. Hutter is met at the door by Count Orlock. His true colours are revealed the very first night: he is the reincarnation of the vampire Nosferatu, a diabolical creature who can only live by sucking human blood. Terror- stricken, Hutter returns in haste to Wisborg. But Nosferatu has already arrived, sowing terror and plague along his way… nir de son accident ne cesse de l’obséder. dans des affaires louches, tandis que le souve- exploite une usurière crédule, se compromet vain à la retrouver, sombre dans la débauche, blanc : il se relève, elle a disparu. Il cherche en une calèche conduite par une jeune fille en condition. Un jour, il est renversé dans la rue par fugie dans la poésie pour oublier sa médiocre avec sa mère et sa sœur dans la gêne. Il se ré- Lorenz Lubota, un humble greffier de Breslau, vit sur son passage la terreur et la peste… Wisborg. Mais Nosferatu l’y a précédé, semant mains. Épouvanté, Hutter rentre en hâte à ne peut vivre qu’en suçant le sang des hu- vampire Nosferatu, créature démoniaque qui vèle son vrai visage : il est la réincarnation du comte Orlock. Dès la première nuit, celui-ci ré- Wisborg. Au château, Hutter est accueilli par le Carpathes. Il laisse sa jeune épouse, Ellen, à conclure une vente avec un châtelain dans les En 1838, un jeune clerc de notaire, Hutter, va 82 Rétrospective Friedrich Wilhelm Murnau Allemagne Fritz ArnoWagner Thea vonHarbou Thea vonHarbou d’après leroman Eric Czerwonski accompagné aupianoparGaëlMevel accompagné aupianoparGaëlMevel de FrankHeller Goron-Deuling Rochus Gliese Rochus Gliese LA TERREQUIFLAMBE Arthur Rosen Franz Planer Exklusiv Film 1h22 /noiretblanc35mmmuet 1h50 /noiretblanc35mmmuet PRODUCTION PRODUCTION DER BRENNENDEACKER Union Films Karl Freund Karl Freund Willy Haas SCÉNARIO SCÉNARIO DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE DIE FINANZENDES DU GRAND-DUC GROSSHERZOGS VO traductionsimultanée VO traductionsimultanée (Grand-Duc d’Albacco) LES FINANCES 1922 -Allemagne 1923 -Allemagne Duchesse deRussie) Wladimir Gaidarow (Comte Rudenberg) Hermann Valentin (Monsieur Binzer) Mady Christians Stella Arbenina Guido Herzfeld INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION (Philipp Collins) Eugen Klöpfer Werner Kraus (Markowowitz) (Olga, Grande Harry Liedtke des Finances) Adolf Engers Greta Dierks Lya dePutti Eduard von Winterstein Alfred Abel (Johannes) (le ministre (Gerda) (Helga) (Maria) (Peter) (Rog) de soufre… lent transformerceparadisartificielenmine trois mécontentsetunfinancierlouchequiveu- rette. Unerévolutiondepacotilleourdiepar L’histoire enfantined’ungrandduchéd’opé- amoureuses delui… les Rudenberg.Lesdeuxfemmestombent dernier sefaitengagercommesecrétairechez Johannes, plusambitieuxetvolage.Ce Peter, trèsattachéàlaterrefamiliale,et : vieux paysan,Rog,meurtenlaissantdeuxfils mariage, lacapricieuseGerda.Nonloindelà,un femme, Helgaetunefille,issued’unpremier Rudenberg vitsurcedomaineavecsaseconde un puitsàlarecherched’untrésor.Lecomte péri, victimed’uneexplosion,aprèsavoircreusé puis qu’unancêtredelafamilleRudenbergya »estunlieumaudit,de- LeChampduDiable « artificial paradiseintoasulphurmine… and ashiftyfinancierwhowanttotransformthis A cheaprevolutionishatchedbythreegrumblers The childishstoryofacaricaturedukedom. women fallinlovewithhim… a secretarywiththeRudenberg’s,whereboth ambitious andfickle.Johannessolicitsajobas to thefamilyfarmandJohanneswhoismore leaving twosons;Peterwithagreatattachment Gerda. Nearby,anelderlyfarmer,Rog,dies daughter fromhisfirstmarriage,thespoiled the farmwithhissecondwife,Helga,anda search fortreasure.CountRudenbergliveson there inanexplosionafterdiggingawellhis ancestor oftheRudenbergfamilylosthislife ‘The Devil’sField’hasbeencursedeversincean Allemagne Friedrich Wilhelm Murnau83 Rétrospective INTERPRÉTATION Emil Jannings (Tartuffe) Werner Krauss (Orgon) Lil Dagover (Elmire) Lucie Höflich (Dorine) Hermann Picha (le vieillard) André Mattoni (le petit-fils) Rosa Valetti (la gouvernante) INTERPRÉTATION Emil Jannings (le portier) Maly Delschaft (sa fille) Max Hiller (le fiancé) Emilie Kurz (sa tante) Hans Unterkircher (le directeur de l’hôtel) Olaf Storm (un jeune client) Hermann Valentin (un riche client) TARTUFFE HERR TARTÜFF 1925 - Allemagne 1h30 / noir et blanc / 35mm / muet VO traduction simultanée accompagné au piano par Gaël Mevel SCÉNARIO Carl Meyer d’après la pièce de Molière IMAGE Karl Freund DÉCORS Robert Herlth Walter Röhrig PRODUCTION UFA 1924 - Allemagne et blanc / 35mm / muet 1h20 / noir au piano par Gaël Mevel accompagné SCÉNARIO Carl Mayer IMAGE Karl Freund DÉCORS Robert Herlth Walter Röhrig PRODUCTION Universum Films A.G. LE DERNIER DES HOMMES DES LE DERNIER MANN DER LETZTE An elderly rich man lives alone with his housekeeper, an awful shrew. Thirsting after the inheritance, she treats him harshly and shamelessly courts him. The grandson who has entered into the residence without her knowledge is perfectly aware of the situation. The young man returns disguised as a showman with a travelling cinema to screen the story of Tartuffe who tries to deprive his ‘friend’ Orgon of his belongings and his wife. A projection to which he invites his grandfather and his housekeeper. Due to his impressive uniform, the elderly porter at the Atlantic hotel has the feeling of being somebody important and respectable for his family circle. In front of the hotel’s revolving door he’s the majestic servant, while at home he’s the source of everyone’s pride. But the hotel director is watching him and remarks that due to his age, he can barely carry the client’s suitcases. He is relegated downstairs as a restroom attendant. At home, the old doorman doesn’t dare announce his deposition. For his daughter’s marriage, he steals the uniform so as not to lose face… laquelle il convie son grand-père et la logeuse. biens et de son épouse, Elmire. Une projection à essaie de frustrer son « ami » Orgon de ses son cinéma ambulant, l’histoire de Tartuffe qui de spectacle, il revient peu après projeter dans nante s’en aperçoive. Déguisé en producteur rentrer dans la demeure sans que la gouver- la face… parfaitement compte le petit-fils, qui vient de fille, il dérobe l’uniforme, afin de ne pas perdre ment la cour. C’est un état de fait dont se rend noncer cette déchéance. Pour le mariage de sa tage, elle rudoie le vieillard et lui fait impudem- lettes. Chez lui, le vieux portier n’ose pas an- geuse, une horrible mégère. Assoiffée d’héri- relègue au sous-sol, comme préposé aux toi- Un vieux et riche bourgeois vit seul avec sa lo- l’âge, il peine à porter les valises des clients. Il le teur de l’hôtel l’observe et s’aperçoit qu’avec la maison, il fait la fierté de tous. Mais le direc- ment, c’est un majestueux serviteur tandis qu’à rage. Devant la porte tournante de l’établisse- d’important et jouit du respect de son entou- l’hôtel Atlantic a le sentiment d’être quelqu’un Grâce à son bel uniforme, le vieux portier de 84 Rétrospective Friedrich Wilhelm Murnau Allemagne Fox FilmCorporation d’après à Tilsitt POPULAIRE ALLEMANDE Harold Schuster d’après Gœthe da .Ulmer Edgar G. Charles Rosher accompagné aupianoparGaëlMevel Rochus Gliese Carl Hoffmann FAUST -UNELÉGENDE Walter Röhrig Robert Herlth 1h46 /noiretblanc35mmmuet 1h47 /noiretblanc35mmmuet PRODUCTION PRODUCTION Sudermann Hans Kyser d’Hermann FAUST -EINEDEUTSCHE Carl Mayer Le Voyage Karl Struss SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE DÉCORS DÉCORS IMAGE IMAGE UFA VO traductionsimultanée 1926 -Allemagne 1927 -États-Unis .FarrelMacDonald J. Margaret Livingston (la femmedelaville) (le ducdeParme) Wilhelm Dieterle L’AURORE Werner Fütterer (le photographe) intertitres français George O’Brien INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Yvette Guilbert Frieda Richard Ralph Sipperly Emil Jannings Gösta Ekman Janet Gaynor Hanna Ralph Camilla Horn (la manucure) (la duchesse) Bodil Rosing Jane Winton (son épouse) Eric Barclay SUNRISE VOLKSSAGE (Marguerite) (la servante) (l’archange) (le coiffeur) (Méphisto) (Valentin) (la mère) (Marthe) (le mari) (Faust) amour. mirages, etredécouvrentprogressivementleur monde fascinantdelagrandevilleetses couple arriveenville.Ilsdécouvrentalorsle s’enfuit entramway.L’hommelasuit,etle macabre. Maissonépouse,quiaprispeur, dernier moment,l’hommerenonceàceprojet bateau etdemaquillerlemeurtreenaccident.Au convainc denoyersafemmelorsd’unesortieen homme mariéquihabitelacampagne.Ellele Une élégantedelavilleatournétêted’un cepte deconclureunpacteaveclui. de plaisirsetl’éternellejeunesse.Faustac- émissaire dudiableprometauvieillardunevie vient s’interposerentreluietl’élixirmortel.Cet veut s’empoisonner.Maisl’imagedeMéphisto trouver unremèdeàl’épidémie.Désespéréil le vieuxsavantFaust,lequelestincapablede Méphisto afrappédelapestecitéoùréside their love. and itsmirages,progressivelyrediscover discover thefascinatingworldofbigcity pursued byherremorsefulhusband.Sothey his scaredwifeescapesbytramtothecity, last moment,herenounceshisdeadlyplan.But to disguisethemurderasanaccident.At him todrownhiswifeduringaboatoutingand married manlivinginthecountry.Sheconvinces An elegantcitywomanhasturnedtheheadofa accepts toconcludeadealwithhim. the oldmaneternalyouthandhappiness.Faust the mortalelixir.Thedevil’semissarypromises image ofMephistointerposesbetweenhimand desperation hewantstopoisonhimself.Butthe a remedyfortheepidemic,andthrough Faust lives,struckbytheplague.Unabletofind Mephisto hasthecitywhereelderlyscientist Allemagne Friedrich Wilhelm Murnau85 Rétrospective INTERPRÉTATION Réri (la jeune fille) Matahi (le jeune homme) Hitu (le vieux chef) Jean (le policier) Jules (le capitaine) Kong Ah (le chinois) INTERPRÉTATION David Torrence (Tustine) Edith York (Madame Tustine) Charles Farrell (Lem) Mary Duncan (Kate) (Mac) Tom Maguire (Matey) The Mud d’Elliot Lester TABOU TABU F. W. Murnau et Robert Flaherty 1930 - États-Unis 1h30 / noir et blanc / 35mm / muet / VO traduction simultanée SCÉNARIO F.W. Murnau Robert Flaherty IMAGE Floyd Crosby Robert Flaherty MUSIQUE Hugo Riesenfeld PRODUCTION Paramount 1929 - États-Unis et blanc / 35mm / muet 1h17 / noir simultanée VO traduction au piano par Gaël Mevel accompagné SCÉNARIO Berthold Viertel Marion Orth d’après Turtle IMAGE Ernest Palmer DÉCORS William Darling PRODUCTION Fox Film CITY GIRL CITY Matahi and Réri are one of the most beautiful couples on the island of Bora Bora. Far from civilisation, they live in harmony with nature. One day, the chief Hitu brings a dire message: Réri has been chosen to consecrate her life to the gods. She has become tabu, an untouchable. Matahi refuses to accept this decision and the two lovers decide to flee together and defy the taboo. A young farmer, Lem, is sent by his elderly, hard and authoritarian father, Tustine, to the city to sell their wheat. In a cheap restaurant he meets Kate, a waitress hounded by the desire of the boors around her, and hungry for purity and freshness. Rapidly, Lem and Kate become friends and when he leaves she is in despair. But Lem, once at the railway station, turns back. He asks Kate to marry him, and informs his father by telegram. Tustine is beside himself and treats Kate as an intruder when she arrives. décident de fuir ensemble et de braver le tabou. n’accepte pas cette décision. Les amoureux devient ainsi « tabou », intouchable. Matahi été choisie pour consacrer sa vie aux Dieux. Elle chef Hitu apporte un funeste message : Réri a ils vivent en harmonie avec la nature. Un jour, le couples de l’île Bora-Bora. Loin de la civilisation, Matahi et Réri forment l’un des plus beaux comme une intruse. est hors de lui et traite Kate, lorsqu’elle arrive, et en avertit son père par télégramme. Tustine rebrousse chemin. Il demande Kate en mariage elle est désespérée. Mais Lem, arrivé à la gare, Lem et Kate deviennent amis et lorsqu’il part, assoiffée de pureté et de fraîcheur. Très vite, suivie par le désir des brutes qui l’entourent, est gotte, il rencontre Kate, la serveuse, qui, pour- grande ville pour vendre leur blé. Dans une gar- le vieux Tustine, homme dur et autoritaire, à la Lem, un jeune paysan, est envoyé par son père, LA PASSION DU CINÉMA DEPUIS PRÈS DE 50 ANS OFFRE D’ESSAI

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Depuis 1992, à travers Retour de flamme, Serge Bromberg et son éternel complice Eric Lange font revivre tout un pan méconnu du cinéma où l’insolite le dispute à l’exceptionnel, vestige d’une époque où le cinéma se réinventait sans cesse. Le Festival de La Rochelle présentera comme chaque année un florilège de leurs découvertes, bref, une sélection placée sous le signe du ra- vissement intégral. Les films suivants seront commentés et accompagnés au piano par Serge Bromberg qui nous réserve d’autres surprises…

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BLACK AND TAN SUNSHINE MAKERS États-Unis 1929 États-Unis 1935 18mn / noir et blanc / 35mm / sonore 7mn / couleur / 35mm / sonore

FILM MUSICAL DE La magie et les drames du Cotton Club sont la FILM MUSICAL DE Un dessin animé publicitaire et insolite où s’op- Dudley Murphy vedette de ce film sonore primitif, tourné juste Burt Gilett posent déjà les forces du bien et du mal. Pour AVEC un an après Le Chanteur de jazz, et première PRODUCTION découvrir un style particulier et surtout le tech- Duke Ellington apparition au cinéma de l’immense Duke Van Beuren nicolor bichrome, système primitif de couleurs Ellington et de son orchestre. (série Rainbow alors que la véritable trichromie était encore sous Parade) exclusivité chez un seul studio à Hollywood. The drama and the magic of the Cotton Club are the stars of this early sound film, shot just one An unusual cartoon advert where the forces of year after The Jazz Singer. It is also the first good and evil are already present. The occasion cinema appearance of the talented Duke to discover a particular style and especially two- Ellington and his orchestra. colour Technicolor, a primitive colour system whereas the genuine three-colour process was still the exclusivity of one Hollywood studio. 88 Retour de flamme Lobster Films Alma Rubens Douglas Fairbanks INTERPRÉTATION Allan Dwan UN FILMDE 5mn (incomplet)/noiretblanc35mmmuet États-Unis 1918 HE COMESUPSMILING Michel Simon INTERPRÉTATION 2mn /noiretblanc35mmsonore France 1935 CLO-CLOCHE praises oftobacco. de tempsaprès Film publicitaireavecMichelSimonqui,peu (French premiere) The restofthefilmisunfortunately still missing. a reelfromthis1918comedy.Apure marvel. the famous made thirteenfilmswithAllanDwan (including The funnyandinventiveDouglas Fairbanks encore manquant.(Premièrefrançaise) veille. Lerestedufilmestmalheureusement bine decettecomédie1918.Unepuremer- Mask films avecAllanDwan(dontlecélèbre Drôle, inventif,DouglasFairbankstournatreize after A publicityclipwithMichelSimonwhoshortly mérites dutabac. ). Voiciunenouvelledécouverte,labo- Boudu SavedfromDrowning Iron Mask Boudu sauvédeseaux ). Here’sanewdiscovery, sings the vante les Iron Albert Austin Henry Bergman Sydney Chaplin Edna Purviance Charles Chaplin INTERPRÉTATION Liberty LoanComittee First national PRODUCTION 7mn /noiretblanc35mmmuet États-Unis 1918 THE BOND Paul Porcasi Don Alvarado Steffi Duna INTERPRÉTATION Lloyd Corrigan UN FILMDE 19mn /noiretblanc35mmsonore États-Unis –filmmusical1934 LA CUCARACHA minute discovery. forces engagedinEurope.Unusual…andalast- to buyWarBondsinordersupporttheUS In 1918,ChaplinandhisteammobiliseAmericans en Europe.Insolite…etdécouvertinextremis. dans lebutdesoutenirlesforcesUSengagées Américains autourdel’achatbonsGuerre En 1918,Chaplinetsonéquipepourmobiliserles of thisincrediblenewrestoration. important dateincinemahistory.Worldpremiere A colourfuleventforaveryparticularfilm,andan cette nouvellerestaurationincroyable. l’histoire ducinéma. très particulier–etunedateimportantedans Un événementhautencouleurpourunfilm Première mondiale de Séance spéciale

UNE INVENTION MODERNE LES TRUCS DE BRICCOLO HE DONE HIS BEST Charley Bowers, H.L. Muller 1926 20mn / noir et blanc / 35mm / muet

PRODUCTION Charley Bowers pour R.C Pictures Corp / F.B.O À L’ASSAUT DU BOULEVARD BUCKING BROADWAY Pour l’amour de sa belle, Charley se fait enga- ger dans un restaurant et devient rapidement John Ford homme à tout faire, à la fois serveur, cuisinier et États-Unis 1917 plongeur. En génial inventeur, il se simplifiera la 53mn / noir et blanc / 35mm / muet 89 vie en automatisant tout le restaurant. SCÉNARIO À Fortune, dans le Wyoming, Cheyenne Harry travaille dans le ranch de For the sake of his sweetheart, Charley gets George Hively Ben Clayton. Quoiqu’épris d’indépendance, Harry s’est laissé prendre au himself employed in a restaurant where he John Ford charme d’Helen Clayton, la fille du propriétaire, qu’il compte épouser. Il rapidly becomes all-rounder: waiter, chef and IMAGE construit une maison pour elle et lui offre un cœur qu’il a taillé dans le dishwasher. As an inspired inventor, he simplifies Ben F. Reynolds bois, en lui demandant de le lui envoyer si jamais elle est dans l’embar- life by automating everything in the restaurant. PRODUCTION ras. Mais Helen s’éprend de Thornton, un maquignon venu de la ville, qui Universal-Bluebird réussit à la convaincre qu’elle n’est pas faite pour cette vie. Et, le soir de ses fiançailles avec Harry, Helen disparaît du ranch… INTERPRÉTATION Harry Carey Cheyenne Harry works on Ben Clayton’s ranch in Fortune, Wyoming. (Cheyenne Harry) Despite his need for independence, Harry lets himself be charmed by the Molly Malone landowner’s daughter, Helen Clayton, whom he counts on marrying. He (Helen Clayton) builds a house for her and offers her a heart sculpted from wood, and tells Vester Pegg her that if she is ever in trouble to send it to him. But Helen falls in love with (Thornton) Thornton, a shady dealer from the city, who manages to convince her that L.M. Wells she’s not made out for this life. The evening before her engagement to (Ben Clayton) Harry, Helen disappears from the ranch…

Restauration numérique de films cinématographiques : Bucking Broadway, vient d’être restauré numériquement dans son intégralité par le Service des Archives du film du CNC avec l’assistance technique de Centrimage. Une équipe du L3i (Laboratoire d'Informatique, Image, Interaction) de l'Université de La Rochelle travaille depuis 1996 sur des algorithmes informatiques destinés à détecter et à corriger en masse les défauts courants des films cinématographiques. Depuis 2000 et grâce au RIAM (Réseau pour la Recherche et l'Innovation en Audiovisuel et Multimédia, programme de subvention du CNC), ces algorithmes sont devenus outils et un logiciel complet destiné au traitement numérique du film, mis au point au L3i, est utilisé depuis septembre 2002. Grâce à ce logiciel, il devient possible de res- taurer en qualité cinéma des moyens et longs métrages avec un minimum d'opéra- teurs, et dans un laps de temps raisonnable. Le film numérique, ainsi traité, peut être retranscrit sur un support film pour une projection en salle, il est également très aisé, en partant de l'information numérique, d'en faire une copie pour une diffusion TV ou la réalisation d’un DVD. Ces travaux ont été soutenus par la Région Poitou-Charentes, le groupe Centrimage et le CNC.

Dernières nouvelles du cinéma allemand (2000-2003) En collaboration avec le Goethe Institut Paris

JULIE EN JUILLET Fatih Akin 92 UNE BELLE JOURNÉE Thomas Arslan 92 GOOD BYE LENINE ! Wolfgang Becker 93 FÜHRER EX Winfried Bonengel 93 CINÉMANIA Angela Christlieb / Stephen Kijak 94 91 LE DÉSIR Iain Dilthey 94 GRILL POINT Andreas Dresen 95 SOPHIIIIE ! Michael Hofmann 95 BUNGALOW Ulrich Köhler 96 BELLA MARTHA Sandra Nettelbeck 96 CONTRÔLE D’IDENTITÉ Christian Petzold 97 L’INSAISISSABLE Oskar Röhler 97 AU LOIN LES LUMIÈRES Hans-Christian Schmid 98 AU JOUR LE JOUR Maria Speth 98 VOYAGE SCOLAIRE Henner Winckler 99 92 Dernières nouvelles du cinéma allemand (Marion) Sandra Borgmann (Luna) Branka Katic (Melek) Idil Üner (Isa) Mehmet Kurtulus (Leo) Jochen Nickel (Julie) Christiane Paul (Daniel) Moritz Bleibtreu INTERPRÉTATION Wüste Film PRODUCTION Kai Lüde SON Andrew Bird MONTAGE Ulrich KodjoWendt MUSIQUE Pierre Aïm IMAGE Fatih Akin SCÉNARIO 1h40 /couleur35mmVOSTF 2000 IM JULI JULIE ENJUILLET FATIH AKIN 1997 en juillet zukehren Filmographie Wüste Film. tion aveclacompagniedeproduction Arts deHambourgetdébutesacollabora- suit lescoursdel’AcadémiedesBeaux- fils d’immigrésturcs.Àpartirde1994,il young life. adventures thatinallthepreviousyearsofhis space ofafewdayshewilllivethroughmore his friendJuliewhosecretlyloveshim…Inthe passport inHungary,andfurtheralongforgets Bavaria inhisrentalcar,losesmoneyand over eventshehas.Hegetsnofurtherthan closer hegetstohisdestination,thelesscontrol on theheelsofawomanhebarelyknows.The teacher andnowhe’sonhiswaytoIstanbul Just afewdaysagoDanielwasdrab,square années desajeunevie. vivre plusd’aventuresqu’aucoursdetoutesles en secret…Enl’espacedequelquesjours,ilva route Julie,sacompagnedevoyage,quil’aime passeport enHongrieetoubliecoursde pas plusloinqu’enBavière.Ilperdargentet situation. Avecsavoituredelocation,iln’arrive voyage avance,plusilperdlecontrôledela jeune femmequ’ilconnaîtàpeine.Maisplusle en routeversIstanbul,surlestracesd’une professeur unpeuringard.Maintenant,ilest Il yaseulementquelquesjours,Danielétaitun 1995 FATIH AKIN Im Juli L’Engrenage esn-D ite ! Sensin -Dubistes 2002 est néàHambourgen1973, Solino 2001 Kurz undschmerzlos Wir habenvergessenzurück- (cm) 1996 Getürkt 2000 1989 Rand Julie (cm) Musik leiser film, shemeetsDiego… thoughts… Followinganauditionforarolein to cometermswithherownfeelingsand wanders aimlesslyaroundthecity.She’strying break up.Perturbedbyherowndecision,she day, whilewalkingwithhimshedecidesto Jan, withwhomshe’snotexactlyhappy.One of becominganactress.Shehasaboyfriend, works asadubbingspeakerwhilstdreaming Twenty year-oldDenizlivesinBerlinwhereshe connaissance deDiego… tion pourunrôledansfilm,ellefaitla ses véritablessentiments.Àlasuited’uneaudi- la ville.Ellechercheàcomprendrequelssont Troublée parsapropredécision,elleerredans promenade aveclui,elledécidederompre. n’est pastoutàfaitheureuse.Aucoursd’une actrice. Denizaunpetitami,Jan,avecquielle un studiodedoublageetvoudraitdevenir Deniz avingtans.EllevitàBerlin,travailledans Filmographie comme scénaristeetréalisateur. télévision àBerlin.Iltravailleaujourd’hui s’inscrit àl’Académieducinémaetdela avoir suividesétudesd’histoireàMunich,il Une bellejournée 1984 THOMAS ARSLAN Eine Nacht,EinMorgen Risse (cm) 1992 (cm) 1996 Im Sommer 1990 Geschwister est néen1962.Après Der SchöneTag 19 Portraits (cm) (cm) 1998 1h14 /couleur35mmVOSTFSoftitler 1986 1994 (cm) Dealer UNE BELLEJOURNÉE Test 2 Mach die 1991 2000 Am (cm) DER SCHÖNETAG Bettina Blickwede Michael Wiesweg Ulrika Andersson Andreas Mücke- Morton Feldman Hanns Zischler INTERPRÉTATION Filmproduktion Thomas Arslan Florian Stetter Elke Schmitte Lasse Viehöfer Serpil Turhan Bilge Bingül PRODUCTION Hafize Üner Selda Kaya Pickpocket Selda Kaya SCÉNARIO MONTAGE Zero Film MUSIQUE DÉCORS Niesytka 2000 IMAGE (Diego) (Deniz) (Leyla) SON (Jan) ZDF THOMAS ARSLAN WINFRIED BONENGEL WINFRIED

Dernières nouvelles du cinéma allemand 93 SON (Heiko) (Beate) IMAGE (Eduard) (la mère) 2002 (Tommy) DÉCORS MUSIQUE Jule Flierl MONTAGE SCÉNARIO Next Film (Friedhelm) Harry Baer Oliver Grafe Dieter Laser Loek Dikker PRODUCTION Luci van Org MBP Medien Frank Barbian INTERPRÉTATION Ingo Hasselbach Douglas Graham Christian Blümel Monika Schindler Thomas Stammer Winfried Bonengel Aaron Hildebrand FÜHRER EX FÜHRER Tobis Filmproduktion (cm) 1h45 / couleur / 35mm / VOSTF Softitler 1h45 / couleur Die Anweisung 1989 The Right Wing Exposé a suivi les cours de (cm) 1995 Führer Ex Beruf Neonazi La Petite Illusion WINFRIED BONENGEL 1987 2002 cinéma à l’ESRA à Paris de 1985 à 1989. Après avoir été metteur en scène au théâtre, puis assistant réalisateur, il est passé à la réalisation. Il vit dans la région de La Rochelle. Filmographie En 1986 à Berlin-Est, Tommy et Heiko, 18 ans tous les deux et amis de longue date, ne rêvent que de traverser la frontière. À leur première ten- tative, ils se font pincer et atterrissent dans une des pires prisons de RDA. Pour survivre, Tommy cherche la protection d’un groupe néo- nazi et met au point un plan pour s’enfuir à l’Ouest. Heiko hésite et renonce au dernier moment. Resté seul, il devient le leader de l’ancien groupe de Tommy. In 1986, childhood friends Tommy and Heiko are both 18 years-old and living in East Berlin where they dream of nothing but crossing the border. After a failed escape attempt, they end up in one of the GDR’s worst prisons. To survive, Tommy searches protection from a neo-Nazi group, and comes up with a plan to escape to the West. Heiko hesitates and backs out at the last minute. Left behind, Heiko becomes the leader of the neo-Nazis. 1993 Das Leben Jeux d’enfants 1992 Good Bye Lenine ! est né en 1954 à Herner La vie est un chantier 2003 Schmetterlinge 1997 Papillons 1986 WOLFGANG BECKER Octobre 1989 en RDA. Le jeune Alex voit sa mère, fervente communiste, tomber dans le coma lors d’une manifestation. Lorsqu’elle se réveille, huit mois plus tard, son cœur est si fragile que le moindre choc émotionnel la tuerait. Or, entre-temps, le Mur est tombé. Pour la sau- ver, Alex va la duper tendrement en transfor- mant l’appartement familial en véritable musée afin de lui faire croire que rien n’a changé. Tout ira bien tant que la mère ne bougera pas de sa chambre… In October 1989, a young boy Alex sees his mother, a fervent communist, fall into a coma during a demonstration in East . When she wakes eight months later, her heart is so fragile that the slightest emotional shock could be deadly. In the meantime, the Wall has fallen. To save his mother, he transforms the family apartment into a kind of socialist museum where she is lovingly duped into believing that nothing has changed. As long as she doesn’t leave her bedroom everything is fine… ist eine Baustelle en Westphalie. Après des études d’histoire et de littérature allemande et américaine à l’Université libre de Berlin, il suit la forma- tion de l’Académie du cinéma et de la télé- vision dont il sort diplômé en 1986. Filmographie Kinderspiele INTERPRÉTATION Daniel Brühl (Alex) Katrin Sass (la mère) Chulpan Khamatova (Lara) Maria Simon (Ariane) Florian Lukas (Denis) Alexander Beyer (Rainer) Burghart Klaussner (le père) Michael Gwisdek SON Wolfgang Schukrafft PRODUCTION X Filme Creative Pool Arte WDR Peter R. Adam DÉCORS Lothar Holler Martin Kukula MUSIQUE Yann Tiersen MONTAGE SCÉNARIO Wolfgang Becker Bernd Lichtenberg IMAGE 2003 / 35mm / VOSTF 2h / couleur GOOD BYE LENINEGOOD BYE ! WOLFGANG BECKER WOLFGANG 94 Dernières nouvelles du cinéma allemand Stephen Kijak Gunter Hanfgarn PRODUCTION Stephen Kijak Angela Christlieb MONTAGE Robert J.Drasnin MUSIQUE Angela Christlieb IMAGE Stephen Kijak Angela Christlieb SCÉNARIO 1h20 /couleur35mmVOSTFSoftitler 2002 -documentaire CINÉMANIA ANGELA CHRISTLIEB/STEPHENKIJAK Filmographie projets defilmsindépendants. chaînes detélévisionallemande,etsurdes comme monteuseetscénaristepourdes 2001, elletravailleàBerlinenfreelance produit plusieurscourtsmétrages.Depuis indépendante, artistevidéaste,elleaaussi Christlieb atravaillécommeréalisatrice l’obtention desondiplômeen1996,Angela l’Académie desBeauxArtsdeBerlin.Après réalisation defilmsexpérimentauxà en Allemagne.Elleaétudiéel’Artvidéoetla Filmographie publicités, desfilmsetdocumentaires. Brooklyn, quidéveloppeetproduitdes société deproductionLoopFilmwork il vaàNewYork,ettravailleavecla Broadcasting andFilmdeBoston.En1996, Bedford. Ilaétudiéàl’University’sSchoolof STEPHEN KIJAK relationships. minimum ofimportancetotheirpersonal they watchfivefilmsaday,andattachthebare not theirlivesthroughthecinema.Withoutjobs, passionate obsessiveswholivemoreoftenthan The dailylifeoffivefanaticalfilmbuffs.Five à leurvieprivée. par jour,n’accordantqu’uneimportanceréduite films. Ilsnetravaillentpas,regardentcinqfilms qui neviventleplussouventqu’àtraversles philes forcenés.Despassionnésobsessionnels New York.Laviequotidiennedecinqciné- 2002 ANGELA CHRISTLIEB 1997 Cinemania Never MetPicasso est néen1969àNew est néeàRothenburg, 2002 Cinemania tenderer, heconcealsagravesecret. Paul. Youngerthanherhusbandandcertainly discovers anaffectionforthevillagemechanic, in-law. Nolongerabletoendureherlife,she on herhusbandandhandicappedsister- Franconian forest.Herlifeisreducedtowaiting lives inadrearyvillagetheSwabian- Lena whoismarriedtoapastor,Johannes, nier, Pauldissimulepourtantunlourdsecret. que sonépouxetsurtout,plustendreceder- lie d’affectionavecPaul,legaragiste.Plusjeune handicapée. Nesupportantpluscettevie,ellese tence selimiteàservirsonmarietsabelle-sœur village reculédelaFranconie-Souabe.Sonexis- Lena, épousedupasteurJohannes,vitdansun soins pourtoi Sommer aufHorlachen Filmographie demie Baden-WurtembergLudwigsburg. au départementréalisationdelaFilmaka- tages etcourtsmétrages.En1997,ilentre différents programmesdetélévision,repor- assistant réalisateuretdeproductionsur macie. Puisiltravaillecommescénariste, 1992 à1997,ilétudielachimieetphar- 2002 1999 IAIN DILTHEY Partisans! Partisans! Le Désir Ich werdedichaufHändentragen est néen1971Ecosse.De Das Verlangen Partisanen! (cm) (cm) 2000 • L’ÉtéàHorlachen Je seraiauxpetits 1h30 /couleur35mmVOSTF DAS VERLANGEN Susanne-Marie Wrage Bayerischer Rundfunk Filmakademie Baden- Württemberg Gmbh Hamid Tavakoliyan Barbara Hoffmann Johannes Kobilke Manfred Kranich INTERPRÉTATION LE DÉSIR Klaus Grunberg Justus Pankau Silke Parzich PRODUCTION Eva Stiebler Ludwigsburg Iain Dilthey Robert Lohr Heidemarie SCÉNARIO MONTAGE Rohweder MUSIQUE DÉCORS 2002 IMAGE SON IAIN DILTHEY MICHAEL HOFMANN MICHAEL

Dernières nouvelles du cinéma allemand 95 IMAGE 2002 DÉCORS Martina MONTAGE SCÉNARIO PRODUCTION Ercan Durmaz Traugott Buhre Gerd Wameling Matuschewski INTERPRÉTATION Josef Ostendorf Detlef Schneider Alexander Beyer Robert Sadlober Michael Hofmann SOPHIIIIE ! Christopher Rowe Guido Amin Fahim Avanti Media Fiction Katharina Schuetter Cordula Kablitz-Post Big 1h47 / couleur / 35mm / VOSTF 1h47 / couleur Sophiiiie ! La Plage de 2002 1998 • Grands yeux (cm) (cm) né en 1961, travaille • Plats de viande, bourgeois (cm) Sex & Drugs 1994 Lunapark (doc) Der Strand von Trouville MICHAEL HOFMANN, 1993 Fleischgerichte, bürgerlich comme décorateur et réalisateur pour l’agence Lintas entre 1988 et 1990. En 1991, il devient scénariste et réalisateur indépendant. Filmographie Eyes Jenseits Trouville (cm) Enceinte d’un enfant dont elle ne sait pas qui est le père, Sophie veut avorter. Mais elle redoute de commettre l’irrémédiable et part dans une virée nocturne qui devient vite un exutoire cau- chemardesque. Elle fait alors l’expérience de tous les dangers… Pregnant with a child, for whom she doesn’t know who the father is, Sophie wants to have an abortion. But she dreads committing the irreparable and takes off on a nighttime ride that quickly becomes nightmarish. She will experience every form of danger… Mein unbe- Die Polizistin Pays tranquille En route vers le 1992 1990 Schritte des anderen Rencontres nocturnes (cm) La Policière (doc) est né en 1963 à Gera. Il 1998 Mon mari inconnu 2000 1995 Les Pas de l’autre Grill Point De l’autre côté de Klein-Wanzleben Zug in die Ferne 1987 2001 ANDREAS DRESEN Filmographie Francfort sur l’Oder, à l’est de l’Allemagne, près de la frontière polonaise. Ellen et Uwe ont pour meilleurs amis Katrin et Chris, un autre couple marié. Les nombreux soucis du quotidien fra- gilisent leur vie de couple, et leur amitié très proche font finalement qu’Ellen et Chris tombent amoureux et décident d’emménager ensemble. Les conjoints délaissés s’organisent… Frankfurt/Oder in Eastern Germany, near the Polish border. Ellen and Uwe’s best friends are Katrin and Chris, another married couple. Numerous day-to-day worries undermine the couples, and their very close friendship ends up with Ellen and Chris falling in love and deciding to live together… von Klein-Wanzleben kannter Ehemann travaille d’abord comme ingénieur du son pour le Schwerin Theatre de 1984 à 1985 et devient stagiaire aux studios de la DEFA l’année suivante. De 1986 à 1991, il suit une formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel au Collège Konrad Wolf à Postdam-Babelsberg. Nachtgestalten lointain Stilles Land 1989 Steffi Kühnert (Ellen) Thorsten Merten (Chris) Axel Prahl (Uwe) Gabriela Maria Schmeide (Katrin) Peter Rommel Productions INTERPRÉTATION DÉCORS Susanne Hopf PRODUCTION MUSIQUE 17 Hippies MONTAGE Jörg Hauschild SCÉNARIO Andreas Dresen IMAGE Michael Hammon 2001 / 35mm / VOSTF 1h45 / couleur GRILL POINT HALBE TREPPE ANDREAS DRESEN ANDREAS 96 Dernières nouvelles du cinéma allemand (Kerstin) Nicole Gloser (Max) Devid Striesow (Lene) Trine Dyrholm (Paul) Lennie Burmeister INTERPRÉTATION Filmproduktion Gmbh Peter Stockhaus PRODUCTION Thomas Knop SON Silke Fischer DÉCORS Gergana Voigt MONTAGE Patrick Orth IMAGE Henrike Goetz Ulrich Köhler SCÉNARIO 1h24 /couleur35mmVOSTFSoftitler 2002 BUNGALOW ULRICH KÖHLER army isactivelysearchingforhim. turns upwithhisDanishgirlfriendLeneandthe rapidly becomescomplicated.Hisolderbrother off tohisparent’sbungalow.However‘hisleave’ his comradesreturntothebarracks,Paulheads himself beforgotteninaservicestation.While stealthily leavestherestoftroopbyletting After manoeuvres,Paul,ayoungsoldier, Lene, etl’arméelerechercheactivement. frère Maxs’estinstalléavecsacopinedanoise »secompliquerapidement.Songrand mission saper- sont partisenvacances.Cependant« la caserne,Paulrentrechezeux.Sesparents service. Tandisquesescamaradesretournentà troupe enselaissantoublierdansunestation- appelé, seséparefurtivementdurestedela Au retourd’unemanœuvre,Paul,unjeune (cm) 1996 Filmographie Hambourg. gré laHochschulefürBildendeKünsteà philosophie àHambourg.Ilaensuiteinté- a étudiél’histoiredel’artàQuimperpuisla Né enAllemagne1969, 1998 Epoxy Palü (cm) (cm) 1997 • Rakete Starsky (cm) (cm) ULRICH KÖHLER 2002 • MariaTokyo Bungalow Martha aunts. Oneday,Lina’slonglostfatherappears… which bringslightintothegirl’slife,andalsoher presence ofMario,Martha’sItaliancolleague, from thelossofhermother,anditisonly year-old niece.Theyounggirlsuffersgreatly and sheisforcedtotakecareofLina,hereight changes whenhersister,asinglemotherdies at theexpenseofanyprivatelife.Asituationthat in Hamburg,whereherpassionisallthatcounts Martha isthechefinasmallgourmetrestaurant des années,réapparaît… jour, lepèredeLina,qu’ellen’apasvudepuis vie delafillette,etbienvitecellesatante.Un Mario, uncollègueitaliendeMartha,éclairela ;seul petite seremetmaldudécèsdesamère recueillir chezelle,Lina,saniècedehuitans.La mère célibataire,vatoutchanger.Marthadoit inexistante. Maislamortdesasœur,jeune tout sontempsàtravailetsavieprivéeest raffiné deHambourg.Passionnée,elleconsacre Martha estchefcuisinièredansunrestaurant Filmographie à l’UniversitédeSanFranciscoen1987. commencé desétudescinématographiques sur plusieursfilmsentre1984et1985a en 1966.Elleaétéassistantedeproduction 1995 SANDRA NETTELBECK Loose Ends 1997 est néeàHambourg Mammamia 2000 1h47 /couleur35mmVOSTF Bella BELLA MARTHA Thomas Freudenthal Sandra Nettelbeck Sybille Canonica Sergio Castellito Maxime Foerste Martina Gedeck Ulrich Thomsen INTERPRÉTATION Oliver Broumis Manfred Eicher Mona Braeuer August Zirner Pandora Film Michael Bertl PRODUCTION Katja Studt SCÉNARIO Idil Uener MONTAGE MUSIQUE DÉCORS 2000 IMAGE SANDRA NETTELBECK OSKAR RÖHLER OSKAR

Dernières nouvelles du cinéma allemand 97 ZDF IMAGE 2000 MUSIQUE Nina Petri MONTAGE SCÉNARIO PRODUCTION Isabel Meier Oskar Röhler Tonio Aranga Lars Rudolph Bernd Tempel Helga Göhring Vadim Glowna Distant Dreams INTERPRÉTATION Charles Regnier Hannelore Elsner Michael Gwisdek Hagen Bogdanski Martin Todsharow Jasmin Tabatabei Catherine Flemming L’INSAISISSABLE DIE UNBERÜHRBARE Der alte Gentleman 1h45 / noir et blanc / 35mm / VOSTF 1h45 / noir 2002 L’Insaisissable 1996 est le fils des 2000 (doc) Hard 1995 • Suck my Dick OSKAR RÖHLER (cm) Sylvester Countdown She LA 1994 1997 Né en 1959, écrivains Gisela Elsner et Klaus Röhler. Il grandit à Londres, Rome et Nuremberg. Depuis 1980, il vit à Berlin où il travaille comme scénariste, journaliste et auteur de pièces de théâtre et de nouvelles… Filmographie Die Unberührbare Anna Flanders, romancière, s’est suicidée en 1992, à l’âge de cinquante-six ans. Étoile de la scène littéraire des années soixante, elle se révèle par la suite incapable de relever le défi imposé par son propre succès. Ancrée dans son époque, bien qu’apolitique, elle reste liée au Parti communiste allemand qui, à l’Est, fait l’éloge de son œuvre. Sa vie privée est une série de déceptions et sa dépendance à l’alcool et aux médicaments la conduisent progres- sivement à la solitude intérieure. La chute du mur de Berlin, en 1989, accélère sa déchéance. The middle-aged novelist, Anna Flanders committed suicide in 1992. A star of the sixties literary scene she proved incapable of rising up to the challenge brought on by her success. Firmly fixed in her era even though non-political, she remained attached to the German Communist Party, which in the East praised her work. Her private life was a series of deceptions and her dependence on alcohol and prescribed drugs gradually led to loneliness… The collapse of the Berlin Wall in 1989 accelerated her decline. (cm) Affe Angst 1994 2002 (cm) Cuba Libre Die Beischlafdiebin 1996 Die innere Sicherheit Das warme Geld Les Épouses Weiber est né à Hilden en 1960. Pilotinnen 1989 1995 (cm) (cm, doc) La Prostituée rackette L’Argent chaud Mission Contrôle d’identité Abzüge 1998 2000 Wolfsburg CHRISTIAN PETZOLD 1987 Hans et Clara, deux anciens terroristes, sont en cavale depuis longtemps. Fuyant l’Allemagne, sillonnant l’Europe, ils vivent clandestinement avec Jeanne, leur fille de 15 ans. Les problèmes surgissent lorsque Jeanne, devenue adoles- cente, commence à chercher sa voie, ses propres amis et surtout l’amour. Dès lors, leur vie clandestine est menacée. Two former terrorists, Hans and Clara, have been on the run for years. Escaping Germany, they criss-cross Europe living an underground existence with their 15 year-old daughter, Jeanne. Problems begin arising when their now adolescent daughter, begins searching for a life of her own, with own friends and above all love. From this moment on their clandestine lives are threatened. De 1982 à 1989, il étudie le théâtre à l’Université libre de Berlin. Puis, de 1988 à 1994, il suit les cours de l’Académie du cinéma et de la télévision de Berlin. Filmographie 1993 INTERPRÉTATION Julia Hummer (Jeanne) Barbara Auer (Clara) Richy Müller (Hans) Bilge Bingül (Heinrich) Günther Maria Halmer (Klaus) Katharina Schuttler (Paulina) Bernd Tauber Manfred Mock SON Heino Herrenbruck PRODUCTION Hessischer Rundfunk Schramm Film Arte (Allemagne) Bettina Böhler DÉCORS Kade Gruber Hans Fromm MUSIQUE Stefan Will MONTAGE SCÉNARIO Christian Petzold Harun Farocki IMAGE 2000 / 35mm / VOSTF 1h50 / couleur CONTRÔLE D’IDENTITÉ CONTRÔLE SICHERHEIT DIE INNERE CHRISTIAN PETZOLD PETZOLD CHRISTIAN 98 Dernières nouvelles du cinéma allemand Maria Simon Yvan Shvedoff Zbigniew Sanowski Janek Rieke Herbert Knaup Henry Huebchen August Diehl INTERPRÉTATION ZDF Arte Film Claussen+Woebke PRODUCTION Hansjoerg Weissbrich Bernd Schlegel MONTAGE Bogumil Godfrejow IMAGE Schmid Hans-Christian Michael Gutmann SCÉNARIO 1h47 /couleur35mmVOSTF 2002 LICHTER AU LOINLESLUMIÈRES HANS-CHRISTIAN SCHMID Gewitter Filmographie mier documentaire. sion deMunich.En1989,ilréalisesonpre- a étudiéàl’Académiedecinémaettélévi- they trytonavigateinthiscomplexworld… weaknesses butalsowiththebestofintentions, hope anddespair.Withalltheirdefaults deceive, theyloveandassisteachother, intimately linkedfortwodays;theystealand of happiness.Bytheforcedestiny,theyare they arerichorpoor,peoplecomehereinsearch the PolishSlibice,butalsotwoworlds.Whether doesn’t justseparatetheGermanFrankfurtfrom Two countries,twotowns,oneriver.TheOder ce mondecomplexe… bonnes intentions,ilstententdes’orienterdans toutes leursfaiblesses,maisaussiavecde rent etilsdésespèrent.Avectousleursdéfauts, et ilstrompent,aimentaident,espè- deux joursparlaforcedeleurdestin,ilsvolent chent icileurbonheur.Intimementliéspendant Qu’ils soientpauvresouriches,lesgenscher- du Slubicepolonais,maisbiendeuxunivers. ne séparepasseulementleFrancfortallemand Deux pays,deuxlocalités,unfleuve.L’Oder 23 1989 HANS-CHRISTIAN SCHMID 2000 Sekt OderSelters Crazy (cm) 1995 2002 Nach FuenfimUrwald Au loinleslumières (doc) est néen1965.Il • DasLachende Lichter 1998 attentive Japanesestudent,Koji. professional swimmerandadiscreet between herofficialboyfriendDavid,a job inastaffcanteen.Herfeelingsaresplit swayed byhermoods,andpunctuated day-to-day inanimpulsiveandirrationalmanner An oftenturbulentcohabitation.Shelivesfrom Lynn liveswithherbrother’sfamilyinBerlin. cret etattentif. professionnel etKoji,unétudiantjaponaisdis- partagés entreDavid,fiancéofficieletnageur un restaurantd’entreprise.Sessentimentssont ses humeurs,aurythmed’unpetitboulotdans jour lejour,impulsiveetirrationnelle,augréde cohabitation estsouventhouleuse.Ellevitau Lynn vitaveclafamilledesonfrèreàBerlin.La télévision. plusieurs longsmétragesetémissionsde monteuse etassistanteàlaréalisationde Szarek ettravailledepuis1991comme cours dethéâtresousladirectionJanina Konrad WolfàBabelsberg.Ellesuitdes l’Académie decinémaettélévision Barfuss 1995 Filmographie Née en1967, Mittwoch (cm) 2001 (cm) Au jourle MARIA SPETH 1996 Knastmutter In denTaghinein étudie à (doc) 2h /couleur35mmVOSTF AU JOURLE 1999 IN DENTAG HINEIN Nicole Marischka Guntram Brattia Sabina Timoteo INTERPRÉTATION November Film Florian Müller- Dietmar Kraus Sabina Riedel Vorschneider Maria Speth PRODUCTION Hiroki Mano Mohrungen SCÉNARIO MONTAGE Reinhold 2001 IMAGE MARIA SPETH Dernières nouvelles du cinéma allemand 99 Voyage sco- 2001 (cm) est né à Giessen en Tip Top 1998 (cm) Lust Filmographie 1995 HENNER WINCKLER Ronny est un collégien plutôt timide. Au cours d’un voyage d’études en Pologne, tandis que ses camarades s’amusent en groupe, il dérive dans son coin, sirotant des bières en solitaire, jusqu’à ce que son regard croise celui d’Isa, une fille de sa classe au tempérament sauvage. Un soir, ils rencontrent Marek, un jeune Polonais. Ronny s’aperçoit rapidement que Marek est très intéressé par Isa. Il commence à provoquer le garçon jusqu’à ce qu’ils en viennent à un ultime défi. Roony is a rather timid high school student. During a school class trip to Poland, while his classmates are amusing themselves, he drifts around drinking beers alone until he eyes Isa, a girl in his class with a wild temperament. One evening they meet a Polish boy Marek. Very quickly Ronny realises that Marek is more interested in Isa than in him. Ronny starts to challenge Marek, until his provocations end in a test of will with tragic consequences. Klassenfahrt 1969. En 1989, il s’inscrit à l’université des Arts créatifs d’Offenburg avant de rejoindre en 1994 l’Université des Beaux- Arts à Hambourg. Diplômé en communi- cation visuelle, section cinéma, il travaille depuis 1998 à Berlin comme scénariste et réalisateur. laire INTERPRÉTATION Sophie Kempe Steven Sperling Bartek Blaszczyk Jacob Panzek Maxi Marwel Fritz Roth SON Johannes Grehl PRODUCTION Schramm Film Koerner + Weber ZDF Bettina Böhler DÉCORS Marcel Schoerken Janne Busse MUSIQUE Cem Oral MONTAGE SCÉNARIO Henner Winckler Stefan Kriekhaus IMAGE 2001 / 35mm / VOSTF 1h23 / couleur VOYAGE SCOLAIRE VOYAGE KLASSENFAHRT HENNER WINCKLER WINCKLER HENNER

Le monde tel qu’il est une sélection internationale de films inédits et d’avant-premières

LES 10 ANS DE HAUT ET COURT COURTS MÉTRAGES

Sedigh Barmak OSAMA 103 Yaël André LES FILLES EN ORANGE 118

Julie Bertuccelli DEPUIS QU’OTAR EST PARTI 103 Romain Barbier TOM RAMER 118

Bertrand Bonello TIRESIA 104 Thomas Lilti APRÈS L’ENFANCE 118

Alain Guiraudie PAS DE REPOS POUR LES BRAVES 104 Johannes Stjärne Nilsson et Ola Simonsson MUSIC FOR ONE APARTMENT AND SIX DRUMMERS 118 Dagur Kàri NOI ALBINOI 105 Rada Sesic IN WHITEST SOLITUDE 119 Gilles Marchand QUI A TUÉ BAMBI ? 105 Romain Segaud et Christel Pougeoise TIM TOM 119 Louis Pepe et Keith Fulton LOST IN LA MANCHA 106 Dodine Herry-Grimaldi LA PATIENCE D’UNE MÈRE 119 Marc Recha LES MAINS VIDES 106

CARTE BLANCHE AU FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE DE CLERMONT-FERRAND

LE MONDE TEL QU’IL EST Stephan Nadelman TERMINAL BAR 120

Jacques Baratier RIEN VOILÀ L’ORDRE 107 Robert Bradbrook HOME ROAD MOVIES 120 101

Faouzi Bensaidi MILLE MOIS 107 Hans Petter Moland L’UNION FAIT LA FORCE 120

Nuri Bilge Ceylan UZAK 108 Michael Dudok de Wit PÈRE ET FILLE 121

Mamad Haghighat DEUX ANGES 108 Don McGlashan et Harry Sinclair LE BAR 121

Bent Hamer KITCHEN STORIES 109 Slawomir Fabicki UNE AFFAIRE D’HOMMES 121

Michael Haneke LE TEMPS DU LOUP 109 Carlos Salces DANS LE MIROIR DU CIEL 121

Andrew Kötting CETTE SALE TERRE 110

Lee Chang-dong OASIS 110 SOIRÉE FONDATION GAN POUR LE CINÉMA

Lin Cheng-sheng ROBINSON’S CRUSOE 111 Thomas de Thier DES PLUMES DANS LA TÊTE 123

Guy Maddin DRACULA 111 Anthony Mann L’HOMME DE L’OUEST 123

Jacques Maillot FROID COMME L’ÉTÉ 112

Luis Ortega LA CAJA NEGRA 112 SOIRÉE CCAS/CMCAS

Mariana Otero HISTOIRE D’UN SECRET 113 Katerina Evangelakou PENSES-Y 125

György Pálfi HIC 113

Lester James Peries LE DOMAINE 114 SOIRÉE GROUPEMENT NATIONAL DES CINÉMAS DE RECHERCHE Motohashi Seiichi ALEXEI AND THE SPRING 114 Laurent Bécue-Renard DE GUERRE LASSES 126 Djamila Sahraoui ALGÉRIE, LA VIE QUAND MÊME 115

Djamila Sahraoui ALGÉRIE, LA VIE TOUJOURS 115 ATELIER VIDÉO MAISON CENTRALE Marco Tullio Giordana NOS MEILLEURES ANNÉES 116 DE ST MARTIN DE RÉ

Wim Wenders THE SOUL OF A MAN 116 Maurice Becerro VIES DE CHIENS 127

MikhaÎl Kalatozov SOY CUBA 117 Christian Maviel LE SOLILOQUE DE L'ESCARGOT 127

Les 10 ans de Haut et Court Le monde tel qu’il est 103 (Eka) (Ada) SON (Alexi) IMAGE (Marina) 2003 DÉCORS JULIE BERTUCCELLI BERTUCCELLI JULIE Studio 99 (Tenguiz) CONTACT MONTAGE SCÉNARIO (Roussiko) Chauvigny Bolkvadze Email : info PRODUCTION Roussoudan Henri Morelle Haut et Court Emmanuel de Julie Bertuccelli Esther Gorintin INTERPRÉTATION Sacha Sarichvili Bernard Renucci Christophe Pollock @hautetcourt.com Emmanuelle Castro Arte France Cinéma Entre Chien et Loup Dinara Droukarova Les Films du Poisson Temour Kalandadze Fax : 01 55 31 27 28 Tél. : 01 55 31 27 27 Nino Khomassouridze Une 1999 a été 1994 1h42 / couleur / 35mm / VOSTF 1h42 / couleur Voyages, (doc) Un monde 2000 2001 (cm, doc) (doc) est son premier DEPUIS QU’OTAR EST PARTI QU’OTAR DEPUIS (cm, doc) Fabrique des juges Depuis qu’Otar est parti JULIE BERTUCCELLI 1998 2003 (doc) (cm, doc) Un métier comme un autre 1993 Bienvenue au grand magasin Née en 1968, en fusion (cm) voyages-Les îles éoliennes À Tbilissi, capitale de la Georgie post-sovié- tique, Ada, jeune fille de 25 ans, survit avec sa mère Marina et sa grand-mère Eka. Dans leur vieil appartement, le moindre geste de la vie quotidienne est difficile, et l’humeur n’est pas toujours au beau fixe. Seules les nouvelles d’Otar, fils adoré d’Eka, sont comme des bouf- Àfées d’espoir. pos- la recherche d’un ailleurs sible, Otar a émigré à Paris. Le jour où il meurt accidentellement, Marina ne peut se résoudre à l’annoncer à Eka. Le mensonge qui s’installe va bouleverser leur existence. In Tbilissi, the capital of post-Soviet Georgia, 25 year-old Ada lives with her mother Marina and her grandmother Eka. In the old apartment that they share, day-to-day life doesn’t come easy; smiles and laughter are hard won. The only joy in their lives are the regular letters sent by Otar, the adored son who has moved to Paris. One day he is killed in an accident, and Marina cannot bring herself to announce his death to the aging Eka. The ‘white lie’ that settles in will soon mix up everyone’s lives. assistante à la réalisation auprès de réali- sateurs de renom tels que Otar Iosseliani, Krzysztof Kieslowski, Bertrand Tavernier… Elle a réalisé plusieurs documentaires. Depuis qu’Otar est parti long métrage. Filmographie liberté Osama Circle 2003 1984 (doc) (cm) DONT LA LIGNE ÉDITORIALE LUI SEMBLE EXEMPLAIRE. Wall The Disaster of Withering À TRAVERS UN PROGRAMME DE HUIT FILMS EN AVANT-PREMIÈRES est né en Afghanistan en 1983 AFGHANISTAN / JAPON / JAPON AFGHANISTAN FRANCE / BELGIQUE 1988 (cm) LES 10 ANS DE LA SOCIÉTÉ DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION HAUT ET COURT (cm) The Narration of Victory LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LA ROCHELLE EST HEUREUX ET FIER DE FÊTER Alien Billard 1991 1980 (doc) SEDIGH BARMAK Au début de la période du régime des Talibans, les femmes afghanes n’avaient pas le droit de sortir dans la rue sans l’accompagnement d’un homme ou d’un garçon. Des femmes qui n’avaient pas de fils ou qui avaient perdu leur mari manifestaient pour obtenir le droit de tra- vailler et avoir une place dans cette nouvelle société. Leurs manifestations étaient violem- ment réprimées. Le film raconte l’histoire d’une petite fille que sa mère déguise en garçon pour qu’elle puisse sortir et chercher du travail. At the beginning of the period of the Taliban take over, Afghan women were not allowed to come out into the streets unless accompanied by a man or a boy. Women who had no sons or who had lost their husband demonstrated for the right to work, to have a place in the new society. Their demonstrations were violently suppressed. This is the story of a young girl whose mother disguises her as a boy to be able to go out into the street and look for work. 1962. Diplômé de cinéma à l’Université de Moscou, il écrit plusieurs scénarios et réalise des courts métrages et des docu- mentaires. Il dirige l’Organisation Gouverne- mentale du Film pendant plusieurs années, fonction qu’il perd sous le régime des Talibans. Mais depuis la mise en place d’un nouveau gouvernement, il a retrouvé son poste à l’Organisation du Film. Filmographie 1986 SEDIGH BARMAK BARMAK SEDIGH CONTACT Haut et Court Tél. : 01 55 31 27 27 Fax : 01 55 31 27 28 Email : info @hautetcourt.com INTERPRÉTATION Marina Golbahari Mohamad Nader Khajeh Zobeydeh Sahar Mohamed Aref Harati PRODUCTION Barmak Film Sedigh Barmak SON Faroukh Fadaï Behreuz Shahamat MUSIQUE Mohamad Reza Darvishi MONTAGE SCÉNARIO Sedigh Barmak IMAGE Ebrahim Ghafori 2003 / 35mm / VOSTF 1h22 / couleur OSAMA 104 Le monde tel qu’il est Les 10 ans de Haut et Court @hautetcourt.com :info Email :0155312728 Fax :01553127 Tél. Haut etCourt CONTACT (Marignac) Alex Descas (Charles) Lou Castel (Anna) Célia Catalifo (Père François) (Terranova) Laurent Lucas (Tiresia) Thiago Teles (Tiresia) Clara Choveaux INTERPRÉTATION Arte FranceCinéma Micro-scope Haut etCourt PRODUCTION Haye Claude La SON Romain Denis DÉCORS Fabrice Rouaud MONTAGE Laurie Markovitch Albin deLaSimone MUSIQUE Josée Deshaies IMAGE de LucaFazzi d’après unehistoire Bertrand Bonello SCÉNARIO 1h58 /couleur35mm 2003 TIRESIA BERTRAND BONELLO Filmographie courts métragesetdocumentaires. Entre 1993et1997,ilréaliseplusieurs Il auneformationdemusicienclassique. Episode I young girl. is takeninandcaredforbyAnna,asimple a pitifulstatebetweenwomanandman,Tiresia his rosebecomes,Terranovagetsridofher.In little beforehiseyes.Powerlesswhat of herdailyhormones,Tiresiatransformslittleby kidnapping hertokeepashisown.Deprived likens Tiresiatoaperfectrose.Heendsup Paris. Terranova,anaesthetewithpoeticideas, lives illegallywithherbrotherintheoutskirtsof Tiresia, aBraziliantranssexualofextremebeauty, soin delui. une jeunefillesimpleetsauvagequiprendra un piètreétat,mi-homme/mi-femmeparAnna, s’en débarrasser.Tiresiaestalorsrecueillidans face àcequ’estdevenuesarose,Terranovava à petitsetransformersoussesyeux.Impuissant de seshormonesquotidiennes,Tiresiavapetit et laséquestrepourqu’ellesoitsienne.Privée à lapenséepoétique,l’assimileroseparfaite la périphérieparisienne.Terranova,unesthète beauté, vitclandestinementavecsonfrèreà Tiresia, untranssexuelbrésiliend’unegrande 2001 (cm, doc) (cm, doc) 1993 BERTRAND BONELLO Le Pornographe Juliette+2 1997 1995 (cm) The AdventuresofJamesandDavid- Le Busd’Alice 1998 (cm) Quelque chosed’organique 1994 2003 est néen1968,àNice. RNE/CND FRANCE/AUTRICHE FRANCE /CANADA Le Cheminducalvaire Tiresia (cm) 1996 Qui jesuis business… AndBasile’sstorypassionshim… also interestedinstoriesthatarenoneofhis Got, anamateurjournalistanddetective,whois story interestshim.Andlastlythere’sJohnny bored, who’smoreorlessstudying,andBasile’s ahead ofoneself.Andthere’sIgor,brokeand his age,onewouldliketohaveallofone’slife sleeping, hewilldieandtheproblemisthatat penultimate sleep.Heknowsthatifhekeeps Basile dreamsofFaftao-Laoupo,thesymbol Basile lepassionne… histoires quineleregardentpas…Etcellede et pasmalvoyou,ils’intéressebeaucoupaux Johnny Got.Unpeujournaliste,undétective Alors, l’histoiredeBasilel’intéresse.Enfin,ilya des études.Maisiln’apasd’argentets’ennuie. il yaIgor,unautrejeunegarsquifaitvaguement aimerait bienavoirtoutelaviedevantsoi.Ensuite, mourir etleproblème,c’estqu’àsonâge,on sommeil. Basilesaitques’ildortencore,ilva Faftao-Laoupo, lesymboledel’avant-dernier D’abord, ilyaBasile,unjeunegarsquirêvéde 2000 rêve quibouge jusqu’au matin braves Filmographie est sonpremierlongmétrage. court àPantin. Prix JeanVigoetobtientleGrandCôté bouge métrages. En2001,avec Tarnaise l’Aveyron. Rédacteurdela 1990 ALAIN GUIRAUDIE , unmoyenmétrage,ilremportele Les hérossontimmortels Du soleilpourlesgueux , ilaréaliséplusieurscourts (cm) Pas derepospourlesbraves (cm) PAS DEREPOSPOURLESBRAVES 1997 2003 est néen1964,dans La Forcedeschoses Pas derepospourles (cm) (cm) Ce vieuxrêvequi Nouvelle Revue 1994 2001 Tout droit Ce vieux (cm) 1h48 /couleur35mm Pierre MauriceNouvel é.:01553127 Tél. a :0155312728 Fax Thomas Blanchard @hautetcourt.com Sylvain Girardeau (Basile /Hector) Roger Guidone Laurent Soffiati Antoine Héberlé INTERPRÉTATION Filmproduktion Vincent Martin Alain Guiraudie Teppaz etNaz Thomas Suire Haut etCourt Eric Moulard (Johnny Got) PRODUCTION Pierre Molin Paulo Films Nicole Huc (Bodowski) Amour fou mi :info Email SCÉNARIO MONTAGE CONTACT MUSIQUE DÉCORS (Sorano) 2003 (Roger) IMAGE (Lydie) SON (Igor) ALAIN GUIRAUDIE DAGUR KÀRI ISLANDE / ALLEMAGNE / DANEMARK FRANCE GILLES MARCHAND Les 10 ans de Haut et Court NOI ALBINOI QUI A TUÉ BAMBI ?

2002 2003 1h33 / couleur / 35mm / VOSTF 2h06 / couleur / 35mm

SCÉNARIO Idiot du village ou surdoué blagueur, Noi, 17 ans, Isabelle, jeune élève infirmière, fait un stage SCÉNARIO Dagur Kàri vit à la dérive dans un fjord reculé du nord de dans le service de chirurgie où travaille sa cou- Vincent Dietschy IMAGE l’Islande. En hiver, le fjord est coupé du monde sine Véronique. Une nuit, dans les couloirs du Gilles Marchand Rasmus Videbaek extérieur, cerné par des montagnes menaçantes grand hôpital, elle croise le docteur Philipp. IMAGE

MUSIQUE ensevelies sous un linceul de neige. Noi rêve de Prise de vertiges, elle s’évanouit devant lui. Pierre Milon Le monde Slowblow s’évader de cette prison blanche avec Iris, une Dans les jours qui suivent, alors que ses MUSIQUE MONTAGE fille de la ville qui travaille dans une station- malaises se répètent, Isabelle est de plus en Alex Beaupain Daniel Dencik service. Mais ses maladroites tentatives d’éva- plus intriguée par ce chirurgien qui semble han- Lily Margot DÉCORS sion se succèdent et échouent lamentablement. ter l’hôpital, de jour comme de nuit, et qui Doc Matéo Jon Steinar Seule une catastrophe naturelle fera voler en s’intéresse de près à ses troubles. Elle est per- MONTAGE 105 Ragnarsson éclats l’univers de Noi et lui laissera entrevoir un suadée qu’il cache quelque chose. Robin Campillo SON ailleurs prometteur. DÉCORS

Pétur Einarsson Isabelle is a student nurse in the surgical unit of Laurent Deroo tel qu’il est PRODUCTION Village idiot or a genius in disguise, 17 year- a large hospital. Her cousin Véronique works SON ZikZak Filmworks old Noi drifts through life in a remote fjord in the same unit. One night, in the corridors of Frédéric Ullman Essential in northern Iceland. In winter, the fjord is the hospital, Isabelle meets Dr Philipp. Her head PRODUCTION Filmproduktion completely cut off from the outside world, starts to swim and she falls into a faint at the Haut et Court The Bureau encircled by terrifying mountains under a thick doctor’s feet. The incident occurs repeatedly. M6 Films M&M Productions layer of snow. Noi dreams of escaping this white Isabelle is increasingly puzzled by the surgeon prison, together with Iris, a city girl who works at who haunts the hospital day and night and INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION the local service station. But Noi’s clumsy shows an unhealthy interest in her malaises. Sophie Quinton Tomas Lemarquis attempts to escape don’t get him anywhere, She is convinced he is hiding something. (Isabelle « Bambi ») (Noi) and only get out of hand. Maybe only a natural Laurent Lucas Thröstur Leo disaster can destroy this world and, in this way, GILLES MARCHAND est né en 1963 à (Docteur Philipp) Gunnarsson offer him a prospect of a better life. Marseille. Chef opérateur sur deux longs Catherine Jacob (Kiddi Beikon) métrages de Vincent Dieutre, scénariste et (Véronique) Elin Hansdottir DAGUR KÀRI est né en 1973 en Islande. conseiller à la réalisation des premiers Yasmine Belmadi (Iris) Diplômé de l’Ecole Nationale de Cinéma du longs métrages de Laurent Cantet, Dominik (Sami) Anna Fridrksdottir Danemark en 1999, Noi Albinoi est son Moll et Thomas Bardinet, il réalise son pre- Michèle Moretti (Lina) premier long métrage. Il est également mier long métrage en 2003 Qui a tué (Madame Vachon) Hjalti Rögnvaldsson musicien dans le groupe « Slowblow » qui a Bambi ? Lucia Sanchez Petur Einarsson composé la musique de Noi Albinoi. (l’infirmière) (Prestur) Filmographie Filmographie 1987 L’Étendue (cm) 1993 Joyeux Noël (cm) 1999 CONTACT CONTACT 1999 Lost Weekend (cm) 2002 Noi Albinoi C’est plus fort que moi (cm) 2003 Qui a tué Bambi? Haut et Court Haut et Court Tél. : 01 55 31 27 27 Tél. : 01 55 31 27 27 Fax : 01 55 31 27 28 Fax : 01 55 31 27 28 Email : info Email : info @hautetcourt.com @hautetcourt.com LOUIS PEPE / KEITH FULTON ÉTATS-UNIS FRANCE / ESPAGNE MARC RECHA

LOST IN LA MANCHA LES MAINS VIDES THE UN-MAKING OF DON QUIXOTE 2003 2003 1h29 / couleur / 35mm / VOSTF 2h10 / couleur / 35mm Les 10 ans de Haut et Court

SCÉNARIO Lost in La Mancha est un film sur la non-réali- Ce film teinté d’humour noir dresse le portrait, SCÉNARIO Keith Fulton sation d’un film. Plutôt que de présenter un dans une petite ville située à la frontière franco- Marc Recha Louis Pepe aperçu édulcoré des coulisses d’un tournage, le espagnole, d’une galerie de personnages, parmi Mireia Vidal IMAGE film aborde de manière inédite la dure réalité lesquels une vieille dame, un mécanicien, une Nadine Lamari Louis Pepe d’un tournage. Madrid, été 2000 : Terry Gilliam contrôleuse SNCF, un cafetier et un séduisant IMAGE MUSIQUE se prépare à tourner L’Homme qui tua Don étranger… Une histoire à la fois simple et tota- Hélène Louvart Miriam Cutler Quichotte, une version très personnelle de lement désordonnée. MUSIQUE

tel qu’il est MONTAGE l’œuvre de Miguel de Cervantès. Après dix ans Dominique A Jacob Bricca de combat acharné, il est sur le point de réaliser This film tinted by a black sense of humour Les Négresses Vertes PRODUCTION son rêve. Mais le tournage à peine commencé, portrays, in a small town on the French-Spanish Mike Young 106 Quixote Films les catastrophes s’enchaînent… border, a galaxy of characters including an MONTAGE Low Key Pictures elderly woman, a train driver, a ticket inspector, Ernest Blasi Lost in La Mancha is a film about a film that a café owner, an attractive stranger… A simple, DÉCORS INTERPRÉTATION was never made. Rather than present a sinister, and very mixed up story. Patrick Dechesne Johnny Depp watered-down fly-on-the-wall ‘making of’, the Alain-Pascal Housiaux Le monde Terry Gilliam documentary approaches the reality of the MARC RECHA est né en 1970 en Espagne. Il SON Jean Rochefort making of a film in an original manner. Terry a écrit et réalisé plus de 14 courts métrages Jean-Luc Audy Vanessa Paradis Gilliam is preparing to shoot The Man Who en super 8 puis en 35 mm. Autodidacte, il Ricard Casals Killed Don Quixote, a very personal version of obtient une bourse de la Generalitat de PRODUCTION CONTACT Miguel de Cervantes’ novel in the summer of Catalogne qui lui permet de séjourner à JBA Production Haut et Court 2000. After ten years of fierce efforts, he is at the Paris pendant 8 mois où il travaille avec Eddie Saeta SA Tél. : 01 55 31 27 27 point of seeing his dream come true. After just a Marcel Hanoun. Fax : 01 55 31 27 28 few days of shooting, chaos and disaster have INTERPRÉTATION Email : info struck… Filmographie Olivier Gourmet @hautetcourt.com 1991 Le ciel monte El cielo sube 1999 L’Arbre (Eric) KEITH FULTON et LOUIS PEPE ont travaillé aux cerises L’arbre de les cireres 2000 Pau et son Eduardo Noriega ensemble pour la première fois durant leurs frère Pau I El Seu Germa 2003 Les Mains vides (Gérard) études de cinéma à l’Université Temple de Jérémie Lippmann Philadelphie et collaborent sur des docu- (Axel) mentaires et films de fiction depuis plus Mireille Perrier de dix ans. Ils ont créé la maison de pro- (Sophie) duction Low Key Pictures, et ont produit et Pierre Berriau réalisé de nombreux documentaires sur (Yann) des tournages de films pour Warner Bros, Eulàlia Ramon MGM et Castle Rock Entertainment. (Maria)

Filmographie CONTACT 1995 The Hamster Factor and Other Tales of Haut et Court Twelve Monkeys (doc) 2003 Lost in La Mancha- Tél. : 01 55 31 27 27 The Un-Making of Don Quixote Fax : 01 55 31 27 28 Email : info @hautetcourt.com Le monde tel qu’il est 107 FAOUZI BENSAIDI FAOUZI SON MK2 IMAGE (Mehdi) (Amina) Email : 2003 (Ahmed) DÉCORS CONTACT MONTAGE SCÉNARIO Gloria Films Agora Films PRODUCTION Nezha Rahil Fouad Labied Patrice Mendez Faouzi Bensaidi INTERPRÉTATION Antoine Héberlé Naima Bouanani Sandrine Deegen Véronique Melery Mohammed Majd MILLE MOIS [email protected] a Fax : 01 44 67 30 43 Tél. : 01 44 67 30 00 (cm) 2h05 / 35mm / couleur / VOSTF 2h05 / 35mm Mille mois • Me Mur (cm) Trajets 2000 est né en 1967 au Maroc. (cm) Mille mois La Falaise . La FAOUZI BENSAIDI 1998 1981, au Maroc. C’est le mois du Ramadan. Amina s’installe chez son beau-père, Ahmed, dans un village au cœur des montagnes de l’Atlas, avec son fils de sept ans, Mehdi. Alors que son père est en prison, Mehdi croit que celui-ci est parti travailler en France : sa mère et son grand-père entretiennent ce secret pour le préserver. Mais à quel prix ? 1981 in Morocco during the month of Ramadan. With her seven year-old son, Mehdi, Amina has come to live with her father-in-law in a village in the heart of the Atlas Mountains. Whereas his father is in prison, Mehdi believes that he has gone to work in France. His mother and grandfather see to it that the secret is safeguarded. But at what price ? . The Son premier long métrage obtenu le Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes 2003. Filmographie Le (cm) (cm) (cm) (doc) 1976 1986 2003 1971 (cm) (cm) La Poupée Désordre Paris la nuit 1961 Vous intéressez- Pablo Casal La Tête à l’envers 1949 La Tête à l’envers 1956 La Décharge Les Indiens du Brésil 1973 Goha 1964 (cm) Rien voilà l’ordre est né en 1918 à (cm) 1970 Désordre à vingt ans 1969 FRANCE MAROC • Pièges ou la peur d’être (cm) Enfance africaine 1958 2002 (cm) (cm) (cm) . 1966 1975 Dragées au poivre Les Filles du soleil Eden Miseria Goha le simple L’Or du Duc Métier de danseur • Goha et après La Ville-bidon • Opération séduction L’Araignée de satin 1948 1963 (cm) vedette de ce film, Zelda Mitchell, traumatisée par cet accident dont elle se croit responsable, entre quelques jours plus tard à la clinique du Rhien pour y soigner une dépression nerveuse… In the Rhien psychiatric clinic, the patients and nurses maintain relationships which are both remarkable and comical. It’s while watching television that the patients hear about the accidental death of the film actor Pierre Chabrière, at the end of his last film JACQUES BARATIER Dans la clinique psychiatrique du Rhien, pen- sionnaires et soignants entretiennent des rela- tions singulières et cocasses. C’est en regardant la télévision que les patients apprennent la mort accidentelle de l’acteur de cinéma Pierre Chabrière à la fin de son dernier film star of the film, Zelda Mitchell, is traumatized by his accident, which she believes that she was responsible for. A few days later she arrives at the clinic to be treated for a nervous depression. volé • Eves futures Montpellier. Journaliste de 1944 à 1948, il vient au cinéma par la figuration et l’assis- tanat. D’inspiration surréaliste et existen- tialiste, sa filmographie est contemporaine des débuts de la Nouvelle Vague. C’est en restant fidèle à son univers très personnel que Jacques Baratier a réalisé, en 2002, Rien voilà l’ordre Filmographie partielle vous à la chose? 1968 1965 1953 1957 Berceau de l’humanité JACQUES BARATIER BARATIER JACQUES CONTACT Wallworks Tél. : 01 40 22 07 86 Fax : 01 45 23 31 06 Amira Casar (Zelda) Laurent Terzieff (Aroulette) Claude Rich (Docteur Nuytel) James Thierrée (Alexis) Macha Méril (la mère d’Alexis) Jean-Claude Dreyfus (le libertin) Aurélia Thierrée (Sophie) Les patients de l’hôpital psychiatrique de Prémontré PRODUCTION Wallworks INTERPRÉTATION Reinhardt Wagner SON Frédéric Acquaviva IMAGE Thierry Godefroy MUSIQUE SCÉNARIO Jacques Besse Jean-Claude Carrière Jacques Baratier Gérard Jérome 2002 / couleur 1h33 / 35mm RIEN VOILÀ L’ORDRE RIEN VOILÀ 108 Le monde tel qu’il est @noos.fr :pyraprod Email :0140200221 Fax :01429610 Tél. Pyramide CONTACT (la jeunefille) Ebru Ceylan (la mère) Fatma Ceylan (le gardien) Feridun Koc (Nazan) Zuhal GencerErkaya (Yusuf) Mehmet EminToprak (Mahmut) Muzaffer Özdemir INTERPRÉTATION NBC Film PRODUCTION Nuri BilgeCeylan DÉCORS Nuri BilgeCeylan Ayhan Ergüsel MONTAGE Nuri BilgeCeylan IMAGE Nuri BilgeCeylan SCÉNARIO 1h50 /couleur35mmVOSTF 2003 UZAK NURI BILGECEYLAN Kasaba il réaliseunpremierlongmétrageen1998, Filmographie Muzaffer ÖzdemiretMehmetEminToprak. terprétation masculine(Ex-aequo)pour du FestivaldeCannes2003etlePrixd'in- Sinan. Aprèslecourtmétrage die lamiseenscèneàl'universitéMimar génieur àl'universitédeBogaziçi,ilétu- 1959. Aprèsl'obtentiond'undiplômed'in- NURI BILGECEYLAN Istanbul togoabroad. his villagelookingforajobaboardshipin apartment ayoungrelativewhohasleftbehind is growing,findshimselfobligedtoputupinhis that thegapbetweenhisidealsandreallife A photographerwhoishauntedbythefeeling travail surunbateaupourpartiràl’étranger. famille partidesonvillageafinchercherun berger danssonappartementunjeunedesa creuse deplusenplus,seretrouveobligéd'hé- que legouffreentresesidéauxetsavieréellese Un photographe,poursuiviparlesentiment Nuages deMai 1995 Koza . Uzak (cm) 1998 a remportéleGrandPrix Mayis Sikintisi The SmallTown UQI IRAN TURQUIE est néàIstanbulen 2003 Uzak Koza Kasaba (1995), 1999 whose fatheriswritingabookonangels… Teheran, hemeetsAzar,apretty19year-oldgirl, moment on,hislifechangesdramatically.In It’s ashepherdplayingthenêy.Fromthis desert whereforthefirsttimehehearsmusic. After arowwithhisfather,Alirunsawaytothe dont lepèreécritunlivresurlesanges… sera lechemind’Azar,unebellefillede19ans, prendra sondestinenmain.ÀTéhéran,Alicroi- jouant dunêy.Savieenserabouleversée,etil celled’unberger fois, ilentenddelamusique: s’enfuit dansledésertoù,pourlapremière À lasuited’unedisputeavecsonpère,Ali Filmographie anges ». LeQuartierlatin teur ducinéma« pondant delarevueiranienne Centre Pompidou.Ilestcritiqueetcorres- Histoire ducinémairanien films iraniensàParisetécritunlivre De 1983à1999,ilorganiseunfestivalde 2003 MAMAD HAGHIGHAT est sonpremierlongmétrage. Deux anges Deux fereshté est néen1951Iran. édité parle Film 1h20 /couleur35mmVOSTF , direc- Deux DEUX FERESHTÉ é.:015352 Tél. a :01535255 Fax DEUX ANGES Mamad Haghighat Mamad Haghighat Siavoush Lashgari Golshifté Farahani @bacfilms.com Mohamad Reza INTERPRÉTATION Maziar Sheykh Mehran Rajabi Amir Assadi Nezam Kiai mi :info Email Bac Films SCÉNARIO MONTAGE CONTACT Mahbobi MUSIQUE MAMAD HAGHIGHAT 2003 Darvishi IMAGE SON Le monde tel qu’il est 109 (Eva) (Béa) (Ben) SON MICHAEL HANEKE MICHAEL (Anne) IMAGE 2003 DÉCORS Wega Film CONTACT MONTAGE SCÉNARIO (Kowsloski) Monika Will (Lise Brandt) PRODUCTION Nadine Muse Béatrice Dalle Jürgen Jürges Brigitte Roüan INTERPRÉTATION Michael Haneke Olivier Gourmet (Thomas Brandt) Patrice Chéreau Anaïs Biscombe Christoph Kanter Isabelle Huppert Email : distribution Lucas Biscombe Guillaume Sciama @filmsdulosange.fr (Monsieur Azoulay) Maurice Benichou Jean-Pierre Laforce Fax : 01 49 52 06 40 Tél. : 01 44 43 87 15 Les Films du Losange Les Films du Losange 1h53 / couleur / 35mm 1h53 / couleur LE TEMPS DU LOUP LE TEMPS Code inconnu Der Siebente Kontinent 2000 71 Fragments d’une chro- Le Temps du loup , de nationalité autri- 1994 2003 71 Fragmente Einer Chronologie Funny Games 1997 La Pianiste Le Septième continent Benny’s Video MICHAEL HANEKE 1989 1992 2001 Quand Anne et sa famille arrivent dans leur maison de campagne, ils s’aperçoivent qu’elle est occupée par des étrangers. Cette confron- tation n’est que le début d’un douloureux apprentissage comme avant. : rien n’est plus Ce qui commence comme une histoire de famille devient vite un drame collectif. Mais c’est aussi une légende, donc l’histoire d’un sacrifice, donc une histoire de saint. When Anne and her family arrive at their holiday home, they find it occupied by strangers. This confrontation is just the beginning of a painful learning process. Nothing is as it was. What starts out as the story of one family quickly develops into a collective tragedy. But it is also a legend, and as such the story of a sacrifice and, perhaps, the story of a Saint. chienne, est né en 1942 à Munich en Allemagne. Il a étudié la philosophie, la psychologie et le théâtre à Vienne. De 1967 à 1970, il a travaillé pour la télévision alle- mande. Depuis 1970, il est réalisateur et scénariste indépendant. Il est également metteur en scène de théâtre. Filmographie nologie du hasard Des Zufalls • 1994 2003 Eggs (cm) (cm) 1995 Stein (cm) 1992 (cm) Happy Hour En dag til i solen 1992 • Applaus 1998 (cm) (doc) (cm) est né en 1956 à Sandefjord NORVÈGE / SUÈDENORVÈGE FRANCE/AUTRICHE Makrellen er kommen Bare kødd 1991 Mot til verdighet 1996 Kitchen Stories BENT HAMER Dans les années cinquante, durant le boom industriel de l’après-guerre, un groupe d’obser- vateurs suédois du Home Research Institute investit un village norvégien en vue d’étudier l’ergonomie des hommes célibataires dans leur cuisine. En aucun cas les observateurs ne doivent parler à leurs « hôtes ». Il en résulte une fable pleine d’humour sur l’amitié et le rassurant désir humain d’échapper aux classifications. Set in the post-war industrial boom of the 50’s, a group of Swedish researchers from the Home Research Institute visit a Norwegian village to study the kitchen routines of single men. The researchers may under no circumstances speak to their hosts. The result is a humorous fable about friendship and timeless human desire to escape classification. en Norvège. Il a étudié le cinéma et la lit- térature à l’Université de Stockholm et aussi à la Stockholm Film School. Il est réalisa- teur, scénariste et directeur de sa société de production BulBul Film. Filmographie Søndasgsmiddag BENT HAMER HAMER BENT CONTACT Les Films du Losange Tél. : 01 44 43 87 10 Fax : 01 49 52 06 40 Email : distribution @filmsdulosange.fr Joachim Calmeyer Bjørn Floberg Tomas Norström Reine Brynolfsson INTERPRÉTATION SON Morten Solum PRODUCTION Bulbul Film Bob Film Sweden Pål Gengenbach DÉCORS Billy Johansson Philip Øgaard MUSIQUE Hans Mathisen MONTAGE SCÉNARIO Bent Hamer Jörgen Bergmark IMAGE 2003 / 35mm / VOSTF 1h35 / couleur KITCHEN STORIES KITCHEN FRA KJØKKENET SALMER 110 Le monde tel qu’il est @club-internet.fr :editor Email :0143486273 Fax :0143486149 Tél. ED Distribution CONTACT (Joey) Ryan Kelly (Megan) Eve Steele (Jésus Christ) Peter Hugo-Daly (Amandine) Ina Clough (Papa) Dudley Sutton (Lek) Xavier Tchili (Kath) Demelza Randall (Buto) Shane Attwooll (Francine) Rebecca Palmer INTERPRÉTATION Ben Woolford PRODUCTION John Pearson SON Judith Stanley-Smith DÉCORS Cliff West MONTAGE David Burnand MUSIQUE G.Smith N. IMAGE d’Emile Zola d’après leroman Sean Lock Andrew Kötting SCÉNARIO 1h50 /35mmcouleurVOSTF 2001 THIS FILTHY EARTH CETTE SALETERRE ANDREW KÖTTING La Terre 1993 Smith This FilthyEarth Baobabs et ferrailleur,tourneen1982 plan. Iltravaillecommepeintre-décorateur formance, ilutiliselefilmcommearrière- années quatre-vingt.Impliquédanslaper- Ravensbourne CollegeofArtdansles Filmographie son premierlongmétrageen1996. métrages, AndrewKöttingréalise Après laréalisationdeplusieurscourts Klopp menace thesisters’relationship. cruelty, rivalry,suspicionandsuperstition rural communitywherelifeistough,and Francine abetterlife.Theeventstakeplacein handsome foreigner,Lek,whowantstooffer farm, asksKathforherhandinmarriage,anda boorish Buto,whowantstolayclaimtheir whose livesaredisruptedbytwomen:the The tragicstoryoftwosistersKathandFrancine entre lesdeuxsœurs. méfiance etlasuperstitionmenacentlesliens la vieestdure,oùcruauté,rivalité, se déroulentdansunecommunautéruraleoù Francine uneviemeilleure.Lesévénements :Lek,belétranger,veutoffrità mariage qui convoiteleursterres,demandeKathen par deuxhommes.Buto,villageoisrustre sœurs agricultricesdontlavieesttroublée L’histoire tragiquedeKathetFrancine,deux Kingdom Protista Andrew Lindsay (vidéo, cm) Acumen (cm) 1984 ANDREW KÖTTING 1987 pour laLondonFilm-makersCo-op. Klipperty Klopp Smart Alek , cm) (cm) (cm) Self Heal • H.B.1829 1996 1992 Gallivant , vidéo,cm) 1990 (cm) (vidéo, cm) Diddykoy a étudiélesBeaux-Artsau OAM N CORÉEDUSUD ROYAUME UNI (cm) (cm) 1994 Hoi Polloi (vidéo, cm) 1998 1986 Là-bas 1989 1999 2001 (coréal. Donkeyhead Anvilhead theHun Me Hub Bubinthe Cette saleterre (vidéo cm) • Fleshfilm (cm) (vidéo, cm) Nick Gordon 1995 Klipperty Gallivant (coréal. Jaunt disapproves of. weird relationship,whichherfamilytotally her, anddecidestoparticipateactivelyinthis appreciates theinterestthatJong-dushowsin her, thenflees.Nevertheless,theyounggirl victim’s quadraplegicdaughter.Hetriestorape a manwhiledriving.LaterhemeetsGong-ju,the it asimplematter.Instateofinebriation,hekills society buthismentalconditiondoesnotmake in acompany.Hetrieshisbesttointegrateinto After hisreleasefromprison,Jong-dufindsajob désapprouve totalement… dans cetterelationincongrue,quesafamille rêt queJong-duluiporteetdécidedes’engager de s’enfuir.Pourtant,lajeunefilleappréciel’inté- plégique delavictime.Iltentevioleravant homme. IlrencontrealorsGong-ju,lafilletétra- difficiles. Conduisantenétatd’ébriété,iltueun société maissonretardmentalrendleschoses dans uneentreprise.Iltentedes’intégrerla En sortantdeprison,Jong-dutrouveuntravail (cm) 1991 2000 son premierroman la littératurecoréenne.En1983,ilpublie de d’écrire lescénariode 1993 quandParkKwang-suluidemande génération. Ildébutedanslecinémaen comme undesmeilleursécrivainsdesa mier longmétrage Filmographie Culture enCoréeduSudfévrier2003. Chang-dong aéténomméMinistredela Oasis 1996 LEE CHANG-DONG A SinglePark Green Fish 1999 (1995). Ilréalisesonpre- est néen1954.Ilaétudié Green Fish The Booty Peppermint Candy To StarryIsland en 1996.Lee et s’impose 2h12 /couleur35mmVOSTF 2002 puis mi :[email protected] Email é.:01452443 Tél. a :0145254973 Fax Films Classiques Lee Chang-dong Choi Young-taek (Hong Jong-du) Lee Sung-choul INTERPRÉTATION Korea EastFilm Shin Jeom-hie Sol Kyung-gu (Han Gong-ju) PRODUCTION Les Grands Moon So-ri Lee Jae-jin OASIS Kim Hyun SCÉNARIO MONTAGE CONTACT MUSIQUE DÉCORS 2002 IMAGE LEE CHANG-DONG SON Le monde tel qu’il est 111 GUY MADDIN MADDIN GUY de CBC IMAGE MUSIQUE CONTACT MONTAGE SCÉNARIO « Sur une Dracula Wei-Qiang Guy Maddin PRODUCTION Guy Maddin Email : editor Bram Stoker Chorégraphe Deco Dawson (Mina Murray) Mark Godden Deco Dawson Gustav Mahler ED Distribution Paul Suderman Johnny Wright INTERPRÉTATION DRACULA (Dracula Zhang) @club-internet.fr (Lucy Westenra) Tara Birtwhistle chorégraphie de (Jonathon Harker) Winnipeg Ballet » (Arthur Holmwood) d’après Cindy Marie Small Dracula Productions Stephane Leonard le Canada’s Royal Fax : 01 43 48 62 73 Tél. : 01 43 48 61 49 David Moroni, C.M. Mark Godden pour (Docteur Van Helsing) • (cm) (tv) 2000 2001 1998 • BBC Imperial (cm) (cm) (cm) Indigo High- 1996 (tv) 1991 (installation) The Pomps of Satan 1988 Tales from the 2001 - coréalisateur Deco Dawson Deco 2001 - coréalisateur 1995 L’œil comme un (cm) • L’homme qui rit 1993 (cm) (cm) (cm) Hospital Fragment Mauve Decade 1999 PAGES TIRÉES DU JOURNAL D’UNE VIERGE DU JOURNAL TIRÉES PAGES Twilight of the Ice Nymphs Careful 1h14 / super 8 & super 16 & Bolex / noir et blanc teinté 8 & super 16 & Bolex 1h14 / super 1989 The Hands of Ida est né en 1957 à Winnipeg, au (cm) • The Heart of the World 1992 1997 (cm) Archnage • Tyro Sea Beggars (cm) (cm) (cm) The Dead Father Cowards Bend the Knee 1990 1994 (doc) (cm) The Hoyden Gas III Dracula, pages tirées du journal d’une vierge GUY MADDIN 1985 « Il y a une forte pression du public pour que l’image et le son soient au service d’un réa- lisme banal… Quand on lit un livre, on a envie d’être transporté dans des endroits merveilleux, et quelques-unes des histoires les plus mar- quantes qu’on nous ait jamais racontées, sont celles que nous écoutions enfants. Pourquoi n’exercerions-nous pas cette tradition de l’enfance dans des formes adultes qui dégage- raient ces émotions que les enfants ressentent. C’est le but que je me suis fixé » Guy Maddin. “There’s a strong public pressure for images and sounds to be at the service of a banal realism… When we read a book, we’d like to be carried away to marvellous places, and some of the most vivid stories that we’ve ever had read to us, were those that we listened to when we were children. Why don’t we practice this childhood tradition in adult forms that release those feelings that children feel? That’s the goal that I’ve fixed for myself.” Canada. Ses films se déroulent la plupart du temps dans des décors semi-mythiques. Guy Maddin a remis au goût du jour le sur- réalisme gothique, explorant dans ses films la déviance sexuelle, la répression, la perte et la folie. Filmographie étrange ballon se dirige vers l’infini • Sissy Boy Slap-Party Gimli Hospital Hatters Orgies 2003 It’s a Wonderful Life 1998 March of Happiness Robinson’s Crusoe Murmur of Youth 2003 1999 est né en 1959 à Taïwan. TAIWAN CANADA CANADA TAIWAN 1997 A Drifting Life Betelnut Beauty LIN CHENG-SCHENG 1996 Sweet Degeneration 2001 Robinson gère une entreprise de promotion immobilière avec des amis. Il est lui-même inca- pable de s’installer, de louer un appartement, et de vivre avec une femme. Il vit donc seul, dans un hôtel chic. Il s’est donné pour but de spé- culer autant que possible afin de réunir l’argent nécessaire pour concrétiser son rêve : acheter une île qu’il a trouvée sur Internet. Cette île s’appelle, bien à propos, Crusoe, elle est l’affaire de sa vie. Robinson sells luxury homes, but he can’t seem to buy or even rent one and settle down with a girlfriend. The handsome loner secretly lives in a designer hotel and dreams of running away and starting a new life. He found the ideal place on the internet: Crusoe Island. Since Robinson’s Crusoe is for sale, he spends all day working toward the big pay off. Filmographie LIN CHENG-SHENG CHENG-SHENG LIN CONTACT Celluloïd Dreams Tél. : 01 49 70 03 70 Fax : 01 49 70 03 71 Email: info@ celluloid-dreams.com INTERPRÉTATION Leon Dai (Robinson) Yang Kuei-mei (Billie) Chen Shiang-chyi (Hsui-ling) Chang Feng-shu (Vicky) Lin See-je (Hsiao fei) Wu Kuei Chuen (Benny) DÉCORS Hsia Shao Yu MUSIQUE Lin Chung MONTAGE Chen Hsiao Dong SCÉNARIO Lin Cheng-sheng IMAGE Han Yun Chung 2003 / 35mm / VO mandarin 1h30 / couleur ROBINSON’S CRUSOE ROBINSON’S 112 Le monde tel qu’il est @easynet.fr :magicien Email :0142520548 Fax :0153099310 Tél. Magouric Productions CONTACT (David) Eric Bonicatto (Gérard) Joseph Malerba (Cécile) Mika Tard (Clara) Nathalie Richard (Rachel) Sarah Grappin INTERPRÉTATION Magouric Productions PRODUCTION Frédéric deRavignan SON Nicolas Derieux DÉCORS Andréa Sedlackova MONTAGE Stephan Oliva MUSIQUE Chicca Ungaro IMAGE Jacques Maillot Pierre Chosson SCÉNARIO 1h30 /couleur35mm 2002 FROID COMMEL’ÉTÉ JACQUES MAILLOT de prière Filmographie vies heureuses succès avecsonpremierlongmétrage breux courtsmétrages,ilremporteungrand Lyon en1983.Aprèsavoirréalisédenom- diplômé del'Institutd'ÉtudesPolitiques and adeeplydistressingdiscovery. the investigationisledindirectionofRachel discovered. Clara,thepolicewomaninchargeof the seaside…Shortlyafterwards,acorpseis surroundings. Onedayshedecidestogooff by herlifeandappearstobeindifferent daughter inthesuburbsofParis.Sheisbored her twentieslivesalonewitheightyear-old It’s summertime.Rachel,ayoungwomanin bouleverser. sur lestracesdeRacheletprofondémentla est chargéedel’enquête.Celle-cival’emmener cadavre estdécouvert.Clara,officierdepolice, de lamer…Quelquestempsplustard,un l’entoure. Unjour,elledécidedepartiraubord l’ennuie etellesembleindifférenteàcequi sienne avecsafillededix-huitmois.Savie vingtaine d’années,vitseuleenbanlieuepari- C’est l’été.Rachel,unejeunefemmed’une 2002 Entre cieletterre 1991 JACQUES MAILLOT Froid commel’été Des Fleurscoupées (cm) 1994 en 1999. (cm) Corps inflammables FRANCE est néen1962.Il 1999 (cm) Nos viesheureuses 1993 75 Centilitres (cm) 1995 expects tomeethim. The SalvationArmyoffershimabed.Dorotea prison andiswanderingthecity’snoisystreets. As forEduardo,hehasjustbeenreleasedfrom washes herbeforegoingofftoworkatalaundry. moments oflunacy.Everymorning,Dorotea immigrant whoisstilllucidbutundergoes hundred year-oldgrandmother,anItalian Seventeen year-oldDorotealiveswithher Dorotea chercheàlerencontrer. ville. Unlitluiestoffertàl’arméedusalut. retrouve àarpenterlesruesbruyantesdela chisserie. Eduardo,lui,sortdeprisonetse fait satoiletteavantd’allertravailleràlablan- de doucefolie.Touslesmatins,lajeunefillelui de centans,lucidemaistraverséemoments sa grand-mère,uneimmigréeitalienneâgée Dorotea adix-septans.Ellevitencompagniede Nos Filmographie des comédiensnonprofessionnels. 2003 ettourneencaméranumériqueavec l‘écriture de de cinéma.Adix-neufans,ilselancedans ture duscénarioets’inscritdansuneécole par lecinémaetthéâtre,ilétudiel’écri- dans lesannéesquatrevingtdix.Intéressé États-Unis puisrevientvivreenArgentine en Argentine.Ilémigreavecsafamilleaux 2003 LUIS ORTEGA La cajanegra est néen1980àBuenosAires La cajanegra . Illeréaliseen 1h21 /couleur35mmVOSTF LA CAJANEGRA é.:0142240649 Tél. a :0142241678 Fax mi :bodegafilms Email Eduardo Couget Leandro Chiappe Chino Fernandez Miriam Bendjuia INTERPRÉTATION César Custodio Eugenia Bassi Dolores Fonzi ARGENTINE Bodega films PRODUCTION Luis Ortega Luis Ortega Silvio Bassi @yahoo.fr SCÉNARIO MONTAGE CONTACT MUSIQUE (Dorotea) (Abuela) 2003 IMAGE (Padre) (Silvio) LUIS ORTEGA Le monde tel qu’il est 113 GYÖRGY PÁLFI PÁLFI GYÖRGY IMAGE HIC 2002 MUSIQUE CONTACT MONTAGE SCÉNARIO Email : info Mokép Co. PRODUCTION György Pálfi Ági Margitai Balázs Barna Samu Gryllus Ferenc Bandi HUKKLE Zsófia Ruttkay Memento films zábor Marinkás Józsefné Rácz INTERPRÉTATION Gergely Pohárnok Fax : 01 47 70 21 22 Tél. : 01 47 10 19 99 @memento-films.com (cm) 1h15 / couleur / 35mm / VOSTF 1h15 / couleur Knock, Knock- Round and Round Breadk & Csekk 2 • 1998 Valaki kopog-hetedik (cm) (cm) Hukkle A Hal est né en 1974 à Budapest, Hic , son film de fin d’études, est Hic 2002 The Fish (cm) Bread and Check 2 1994 Un petit village plongé dans la torpeur de l’été. Tout semble tranquille. Chacun vaque à ses occupations : du miel à récolter, du blé à mois- sonner, des cochons à nourrir… Pourtant, derrière ce calme apparent, se cache une mys- térieuse série de meurtres dont sont victimes, un par un, les hommes du village… An old man with hiccups is watching a drunken youth drive-by in a cart, an elderly lady is picking lilies in the valley, a woman is sewing, a man is bowling, bees are making honey, a machine is harvesting wheat which will be transformed at the mill into flour and later into pastry in a grandmother’s kitchen – and amongst everything a policeman is investigating a murder… GYÖRGY PALFI en Hongrie. Il entre en 1995 à l’Académie des Arts Cinématographiques et de la Scène de Budapest, où il réalisera plusieurs courts métrages. son premier long métrage. Filmographie , Köbe Seventh Room : Devil’s Lock szoba : Az örodöglakat 1997 2001 (co-réa. Histoire Épisode de 2003 (Feuilleton docu- D. Incalcaterra (doc) (doc) • Non-Lieux (co-réa. (Participation à la réalisation (doc, cm) Cette télévision est la vôtre est née en 1963 à Rennes. La Loi du collège FRANCE HONGRIE Le Juge des enfants 1994 1997 Loin de toi (doc) Moi, maintenant , doc) I Rouge U Vert O Bleu 1999 2000 A. Rojo (doc) Nous voulons un autre monde MARIANA OTERO 1987 « Quand j’ai eu quatre ans et demi, ma mère a disparu. Notre famille nous a dit, à ma sœur et moi, qu’elle était partie travailler à Paris. Un an et demi plus tard, notre grand-mère nous apprenait la vérité : elle était morte des suites d’une opé- ration de l’appendicite. Il y a sept ans, notre père se décida enfin à nous parler de notre mère. Ce fut pour nous révéler les circonstances réelles de son décès. » Mariana Otero “When I was four and a half years old my mother disappeared. Our family told my sister and me that she had gone to work in Paris. Eighteen months later, our grandmother told us the truth: she had died during an appendicitis operation… Seven years ago, our father decided at last to talk to us about our mother. The real circumstances of her death were revealed to us.” Mariana Otero 1991 Après voir obtenu une maîtrise de lettres, elle suit les cours de l’IDHEC à Paris. Elle réalise de nombreux documentaires pour la télévision et le cinéma. Filmographie Magazine) mentaire 6 x 28mn ) la série Chronique de la justice ordinaire d’un secret doc/cm) MARIANA OTERO OTERO MARIANA CONTACT : I.D. Distribution Tél. : 01 42 33 25 07 Fax : 01 42 33 25 89 Email : info @iddistribution.com PRODUCTION Archipel 35 INA France 5 MONTAGE Nelly Quettier SON Patrick Genet IMAGE Hélène Louvart MUSIQUE Michael Galasso 2003 - documentaire / 35mm 1h35 / couleur HISTOIRE D’UN SECRET HISTOIRE 114 Le monde tel qu’il est ocean-films.com :ocean@ Email :0156623040 Fax :01566230 Tél. Océan Films CONTACT (l’adolescente) Paboda Sandeepani (le frère) Sanath Gunatlieke (la filleadoptive) Vasanthi Chatuarani (la veuve) Malini Fonceka INTERPRÉTATION Taprobane Pictures PRODUCTION Mani Mendis Sumitra Peries DÉCORS Fernando Gladwin MONTAGE Pradeep Ratnayake MUSIQUE K. ADharmasan IMAGE Lester JamesPeries Senanake Sumaweera SCÉNARIO 1h55 /35mmcouleur/VOSTF 2003 MANSION BYTHELAKE LE DOMAINE LESTER JAMESPERIES blanches pourlesmorts tain regard Mansion bytheLake la jungle terre Kaliyuthayo Filmographie cinéaste leplusimportantdesonpays. métrages entre1949et1979.Ilestle Colombo, auSri-Lanka.Ilaréalisé12courts dream, todelaythefinalactoftragedy. himself, Sujatatries,inakindofhallucinatory Lucas whoistryingtosecurethepropertyfor will resurface.Bydefendingthemansionagainst child tragicallydied–theghostsofpast disappear. Aroundawaterlilypond–where splendour ofabygoneage,isdoomedto mansion, iswaitingforthem.Thethe who sacrificedherlifetorunningthefamily Ceylon withherdaughterAruni.HersisterSita, After alongstayinLondon,Sujatareturnsto luciné, dedifférercedernieractelatragédie. Sujata essaiera,dansunesortedesongehal- métayer delafamillequiveuts’enemparer, dant ledomainecontreLucas,filsdel’ancien fantômes dupasséressurgissent.Endéfen- phars oùmouruttragiquementunenfant,les vouée àdisparaître.Autourd’unétangnénu- demeure, splendeurd’uneépoquerévolue,est domaine familial,lesyattend.Lagrande s’est sacrifiéepourassurerlachargedu Ceylan avecsafilleAruni.SasœurSita,qui Après unlongséjouràLondres,Sujatarevient 1995 Rebellion L’île enchantée 1968 Entre deuxmondes 1963 1956 LESTER JAMESPERIES 1970 La Lignedudestin Les Silencesducœur Changements auvillage Baddegama L’Aurore Le Trésor 1975 Veera PuranAppu 1983 La Find’uneépoque Le RoiDieu Awaragira Madol Duwa 1966 Nidhanaya Ahasin Polawatha 1982 Rekawa La Robejaunesafran est néen1919à 1969 1980 SRI LANKA 2003 Au tempsdeKali 1972 The GodKing 1959 1978 Cinq arpentsde Le Villagedans Gamperaliya Le Domaine Pour uncer- Le Message Des fleurs Yuganthayo 1979 1976 1965 2002 uncontaminated byradioactivity. which suppliesthemwithclear,purewater, around aspring,discoveredcenturiesago, unique dwelling,withtheirlivesorganised leave. Forthem,theirvillagerepresents woman, andayoungman,Alexei,refusedto moved elsewhere,butfifty-oddelderlymenand Byelorussia. Themajorityoftheresidentshave contaminated Budische,asmallvillagein The radioactivecloudfromChernobyl contaminée parlaradioactivité… vant, quileurfournituneeauclaireetpure,non source sacrée,découvertedessièclesaupara- leur monde,etvies’organiseautourd’une de partir.Leurvillagereprésentepoureuxtout âgées etunjeunehomme,Alexei,ontrefusé sons, maisunecinquantainedepersonnes La plupartdeshabitantsontquittéleursmai- contaminé parlenuageradioactifdeTchernobyl. Budische, petitvillageenBiélorussie,aété Filmographie Alexei andtheSpring documentaires nera deuxfoispourytournerfilms après lacatastrophenucléaire,ilyretour- Tchernobyl pourlapremièrefoisen1991, d’hommes autravail.Aprèsêtrealléà graphe, ilaréalisédenombreuxportraits 1997 MOTOHASHI SEIICHI Alexei andtheSpring Le VillagedeNadya Le VillagedeNadya est néen1940.Photo- . Alexei ToIzuni Nahja NoMura ALEXEI ANDTHESPRING 1h44 /couleur35mmVOSTF (doc) (doc) 2002 -documentaire , et Fax: 003225118139 Fax: Tél.: 003225119156 Tél.: Email: brusselsavenue Email: Watanabe Yashuhiko Komatsubara Tokio @compuserve.com Masafumi Ichinose Masaru Muramoto Ryuichi Sakamoto Yutaka Tsurumaki JAPON ALEXEI TOIZUNI Brussels Avenue Shigheo Nagai PRODUCTION MONTAGE CONTACT MUSIQUE DÉCORS MOTOHASHI SEIICHI IMAGE SON Le monde tel qu’il est 115 SON IMAGE CONTACT MONTAGE SCÉNARIO Mourad Zidi PRODUCTION Les Films d’Ici Les Films d’Ici @lesfilmsdici.fr Rémi Hiernaux Tayeb Maouche Djamila Sahraoui Fax : 01 44 52 23 24 Tél. : 01 44 52 23 23 Email : Catherine.roux 52mn / 35mm / couleur 52mn / 35mm La 2001 - documentaire (doc) 1996 (doc) Algérie, la vie 1998 ALGÉRIE, LA VIE TOUJOURS ALGÉRIE, Opération télé-cités Avoir 2000 ans dans les (doc) 2000 1990 Prénom Marianne (doc) (cm) 1992 (doc) Houria Algérie, la vie toujours Filmographie 1980 En octobre 2000, Djamila Sahraoui confie à son neveu Mourad une caméra, pour rendre compte du quotidien de la cité des Martyrs à Tazmalt, petite ville oubliée et abandonnée de la montagne kabyle. Pendant neuf mois, il va filmer « l’ordinaire » d’un groupe de jeunes décidé à prendre sa vie en main et se mobiliser pour rénover son quartier. Chronique quasi intimiste, au ton grave mais non dénué d’humour. In October 2000, Mourad was entrusted with a DV camera by his aunt Djamila Sahraoui with the idea of filming day-to-day life in the ‘Martyrs Estate’ in Tazmalt, a small forgotten town left to its own devices in the mountainous kabylie. For nine months he captures ‘the ordinary’ lives of a group of youths who have decided to take their lives into their own hands and join forces to renovate their district. This is a personal yet solemn chronicle, from which there is no lack of humour. Aurès quand même 2001 Moitié du ciel d'Allah ALGÉRIE/FRANCE ALGÉRIE/FRANCE est née en Algérie en DJAMILA SAHRAOUI Une petite ville algérienne en Kabylie. Un peu à l'écart de la guerre qui déchire le pays. Au cœur de la crise qui le détruit. Deux jeunes hommes, sans travail, sans loisirs, sans espoir, sans rien… Le film les suit dans leur errance quotidienne entre l'ennui sans fin et l'attente de l'impro- bable. Il montre aussi leur humour, leur vitalité, leur amitié, leur volonté de vivre quand même… A small Algerian town which has remained on the sidelines of the war tearing apart the country. Yet it is still central to the crisis destroying them. Two young unemployed men, who have neither leisure activities, nor hope, or anything… The film follows them around during their daily wanderings, oscillating between endless boredom and their unlikely expectations. And it also captures their humour, their vitality, their friendship… and their desire to live. 1950. Après avoir suivi des études de lettres à Alger, elle rentre à l'IDHEC (diplô- mée en section réalisation et montage). Elle vit en France depuis 1975 et a été lau- réate de la Villa Médicis, en 1997. DJAMILA SAHRAOUI SAHRAOUI DJAMILA CONTACT Les Films d’Ici Tél. : 01 44 52 23 23 Fax : 01 44 52 23 24 Email : Catherine.roux @lesfilmsdici.fr SON Farid Kortbi PRODUCTION Les Films d’Ici La Sept Arte IMAGE Bachir Sellami MONTAGE Anita Perez 1998 - documentaire / couleur 52mn / 35mm ALGÉRIE, LA VIE QUAND MEME LA VIE QUAND ALGÉRIE, 116 Le monde tel qu’il est @ocean-films.com :ocean Email :0156623040 Fax :01566230 Tél. Océan Films CONTACT (Mirella) Maya Sansa (Carlo) Fabrizio Gifuni (Giorgia) Giorgia Bergamasco (Adriana) Adriana Asti (Matteo) Alessio Boni (Nicola) Luigi LoCascio INTERPRÉTATION Franco Cerealo DÉCORS Roberto Missiroli MONTAGE Roberto Forza IMAGE Stefano Rulli Sandro Petraglia SCÉNARIO 6h06 /couleur35mmVOSTF 2003 LA MEGLIOGIOVENTÙ NOS MEILLEURESANNÉES MARCO TULLIOGIORDANA Cento passi angeli ribelli Filmographie premier longmétrage Roberto Faenza.En1980ilréaliseson débute entravaillantavecleréalisateur qui influencentlessujetsdesesœuvres.Il 1970 ainsiqueparlesactivitésdelamafia, par lesévènementspolitiquesdesannées Milan enItalie.Ilestprofondémentmarqué Pasolini, undelittoitaliano Gioventù become apoliceman. a psychiatrist,Matteoabandonshisstudiesto fate ofboththem.Nicoladecidestobecome a disturbedyoungwoman,Giorgia,decidesthe same booksandfriends,untilanencounterwith They sharethesamedreams,theyenjoy focuses ontwobrothers,NicolaandMatteo. family fromthelatesixtiestopresentday.It La MeglioGioventù donne sesétudesetentredanslapolice. décide dedevenirpsychiatre,Matteoaban- :Nicola Giorgia, détermineledestindechacun une jeunefillesouffrantdetroublespsychiques, amitiés, jusqu’aujouroùleurrencontreavec mêmes rêves,leslectures, Nicola etMatteo.Audébut,ilspartagentles nos jours.Lerécittourneautourdedeuxfrères: famille italiennedelafindesannéessoixanteà Nos meilleuresannées 1980 MARCO TULLIOGIORDANA Maledetti viamerò 2003 1995 Nos meilleuresannées Pasolini, mortd’unpoète tells thestoryofanItalian Maledetti viamerò 1981 2000 raconte l’histoired’une est néen1950à La Cadutadegli ITALIE ALLEMAGNE Les Centspas La Meglio mouvement américain Ga proche L’Etat deschoses Social Club Avec songs bycontemporarymusicians. sent-day documentaryscenesandcoversoftheir fictional filmsequence,rarearchivalfootage,pre- story oftheselivesinmusicthroughanextended history, partpersonalpilgrimage,thefilmtells James, BlindWillieJohnsonandJ.B.Lenoir.Part and livesofthreehisfavoritebluesartists:Skip the sacredandprofanebyexploringmusic looks atthedramatictensioninbluesbetween In tées pardesmusicienscontemporains. la premièrepersonneetdeschansonsinterpré- d’archives rares,desséquencesdocumentairesà musique àtraversdesreconstitutions,images le filmracontecesexistencesvouéesàla Mi-tranche d’histoire,mi-pèlerinagepersonnel, James, BlindWillieJohnsonetJ.B.Lenoir. :Skip la viedetroissesartistespréférés l’essence mêmedublues,àtraverslamusiqueet tension dramatiquequi,entresacréetprofane,est penalty L’Angoisse dugardiendebutaumoment il réalisesonpremierlongmétrage supérieure decinémaMunich.En1971, médecine, ilestadmisen1967àl’Ecole 1945. Aprèsavoirentamédesétudesde Filmographie ner Wenders revientenAllemagnepourytour- une longuepériodeaméricaine,Wim Palme d’OrauFestivaldeCannes.Après . du pénalty The SoulofaMan 1997 1971 WIM WENDERS Les Ailesdudésir The SoulofaMan 1987 L’Angoisse dugardiendebutaumoment La Findelaviolence . En1984, 1995 Les Ailesdudésir 1980 1973 2000 Lisbon Story•Par-delà lesnuages 1976 Nic’s Movie Alice danslesvilles The MillionDollar Hotel. est néenAllemagne 1984 Au fildutemps Paris, Texas , directorWimWenders , WimWendersexplorela 1h40 /couleuretnoirblanc35mmVOSTF Paris Texas en 1997. 1999 1982 1993 Buena Vista 1985 Hammett • 1977 Si loin,si 1975 remporte la THE SOULOFAMAN Tokyo- L’Ami Faux a :01535255 Fax é.:015352 Tél. (Blind WillieJohnson) Chris ThomasKing Mathilde Bonnefoy INTERPRÉTATION Keith B.Brown Wim Wenders @bacfilms.fr Liba Daniels (Skip James) Lisa Rinzler mi :info Email Bac Films J.B. Lenoir SCÉNARIO MONTAGE CONTACT MUSIQUE DÉCORS 2002 IMAGE Eric WIM WENDERS Le monde tel qu’il est 117 Soy INTERPRÉTATION Luz Maria Collazo (Maria/Betty) José Gallardo (Pedro) Raul Garcia (Enrique) Jean Bouise (Jim) MIKHAÏL KALATOZOV MIKHAÏL La Le 1971 Valéri 1960 1932 1941 Le Complot Ja Kuba Letjat zuravli Tourbillons hos- Sol’Svanetii 1950 RUSSIE/CUBA RUSSIE/CUBA Muzestvo 1956 Soy Cuba Nepobedimye Trois hommes sur un radeau describes the slow evolution of Cuba 1964 Pervyyj eselon Le Courage remporte la Palme d’Or à Cannes. 1954 Le Sel de Svanétie 1939 1964 I Am Cuba 1930 JA KUBA Les Invincibles SOY CUBA Quand passent les cigognes Ih carstvo , cinéaste soviétique d’origine géorgienne 1943 1957 Le Premier Convoi 2h20 / 35mm / noir et blanc / VOSTF 2h20 / 35mm Krasnaja palatka 1956 Gvozd’ v sapoge Zagovor obrecennyh Neotpravlennoe pis’mo nous décrit la lente évolution de Cuba du régime de Batista jusqu’à nous décrit la lente évolution de Cuba du régime Ouvrez les yeux Quand passent les cigognes from the Batista regime up to the Castro revolution. Three accounts that from the Batista regime up to the Castro revolution. of capitalism. All along reinforce the communist ideal faced with the grip political dependency to these episodes, Cuba is freeing itself from its all its contradictions and affirm a remarkable and autonomous identity, with film owes its resurrection expectations. A genuine treasure, this agitprop all of its fascination for a to Martin Scorsese amongst others, retains present-day public. It benefited from the meeting of three amazing talents: the poet Yevtushenko who wrote the film script, the filmmaker Kalatozov for his direction of the superbly choreographed single-take sequences and cameraman Sergei Urusevksy with his exuberant camera movements. Tente rouge 1928 MIKHAÏL KALATOZOV À travers trois univers différents (un night-club, la ville, le maquis), À travers trois univers différents (un night-club, Cuba l’idéal communiste la révolution de Fidel Castro. Trois récits qui renforcent de ces épisodes, Cuba face à la main mise du capitalisme. Tout au long affirmer son identité, sin- se libère de ses dépendances politiques pour et ses espérances. Ce gulière et autonome, avec ses contradictions résurrection, entre autres, film de propagande, véritable trésor qui doit sa public d’aujourd’hui. Il a à Martin Scorsese, reste fascinant pour un bénéficié de la rencontre de trois immenses talents: le poète Evtouchenko séquences extraordi-à l’écriture du scénario, la mise en scène de plans d’un des plus grands naires de Kalatozov et les mouvements de caméra chefs opérateurs : Sergueï Ouroussevski. nightclub, Havana, the Within a structure of three different worlds (a maquis in the countryside) Valerij Ckalov (Tbilissi 1903 - Moscou 1973). Dès 1923, il travaille comme tech- nicien avant de passer à la réalisation en 1928. Ses premiers films se rattachent très souvent au cinéma d’avant-garde par leur poésie visuelle et leur lyrisme dramaturgique. Mikhaïl Kalatozov dirige pendant quelques années les studios de Tbilissi. En 1957, son film Filmographie Vihri vrazdebnye MK2 SON Vernye druz’ja MK2 IMAGE tiles des condamnés DÉCORS MUSIQUE Tchkalov CONTACT Clou dans la botte Lettre inachevée MONTAGE SCÉNARIO V. Sharun Restauration PRODUCTION @mk2.com N. Glagoleva Carlos Farinas Email : accueil ICAIC-MOSFILM Yevgeny Svidetelev Sergueï Ouroussevski Enrique Pineda Barnet Yevgeny Evtouchenko Fax : 01 44 67 30 43 Tél. : 01 44 67 30 00 118 Le monde tel qu’il est COURTS MÉTRAGES realises thattheperiod ofchildhoodisnowover. have changed,peoplegrown… Atmennow holidays. Here,infrontofthesea, many things seaside resortwherehespenthis childhood grandmother’s house,Atmenreturns tothesmall In ordertopermanentlycloseuphis deceased sent queletempsdel’enfanceest à jamaisfini. changé, lesgensontgrandi…Atmensaitàpré- vacances. Là,faceàlamer,leschosesont petite stationbalnéaireoù,enfant,ilpassases grand-mère décédée,Atmenrevientdansla Pour fermerdéfinitivementlamaisondesa 21mn /couleur35mm 2003 APRÈS L’ENFANCE pullover withherbasket. catches byaccidentayoungman’swhite able. Thatis,untilthedaythatoneofthem they leadarepeaceful,cheerfulandunreason- their freetimeinbackyard.Thelivesthat The girlsinorangeareneighboursandspend pull blancd'unjeunehommeavecsonpanier. jour oùl'uned'entreellesaccrocheparhasardle vie tranquille,joyeuseetdéraisonnable.Jusqu'au temps dansleurarrière-cours.Ellesmènentune Les fillesenorangesontvoisinesetpassentdu 30mn /couleur16mm 2002 LES FILLESENORANGE THOMAS LILTI YAËL ANDRÉ BELGIQUE FRANCE FRANCE SUÈDE Productions Sombrero PRODUCTION Pierre Chosson Thomas Lilti SCÉNARIO @yucom.be :yael.andre Email 003222198397 Tél.: Yaël André CONTACT Joël Bissar Joanna O’Keefe Gilles Lachantre Fred Mainçon Didier Leemans Catherine Evrard Anissa Rouas INTERPRÉTATION Cobra Films PRODUCTION Fred Mainçon IMAGE Yaël André SCÉNARIO @sombrero.fr :sombrero Email :0155280760 Fax :01552800 Tél. Productions Sombrero CONTACT Florence Masure Gallotte Jean-François Atmen Kélif INTERPRÉTATION Big WorldCinemaPty Swedish FilmInstitute Poitiers enavril2003. grand prixduFestival d'études d'unlycéen Madeleine Schwanz de Loudun)areçule Lycée GuyChauvet, cinéma-audiovisuel, Lycée GuyChauvet Jean-Claude Rullier Anders Vestergård Marcus Haraldson JOHANNES STJÄRNENILSSON&OLASIMONSSON Magnus Börjeson de Poitiers(option J. StjärneNilsson J. StjärneNilsson jean-claude.rullier de l'Académie de Rochefortdes Primedia Pictures INTERPRÉTATION Johannes Björk Romain Barbier Sanna Persson Ola Simonsson Cécilia Sterner options cinéma @ac-poitiers.fr de l'Académie Fredrik Myhr PRODUCTION PRODUCTION Robert Blom Ce filmdefin SCÉNARIO SCÉNARIO www.sfi.se CONTACT CONTACT DÉCORS IMAGE Loudun mi : Email and livingroom. in fourmovements:kitchen,bedroom, bathroom over. Witheverydayobjectstheygive aconcert couple leavetheirapartmentthedrummers take “musical attack”inthesuburbs.As anelderly Six drummersparticipateinawell planned cuisine,chambre, salledebainetsalon. ments: diens, ilsdonnentunconcertenquatremouve- profitent pourl’envahir.Avecdesobjetsquoti- vieux couplequittesonappartementetilsen musicale bienplanifiéedansunebanlieue.Un Six percussionnistesparticipentàuneattaque MUSIC FORONEAPARTMENT the returnofhisdrawer… Morlocks (whohedefeats)butalsofaceupto princess. Hemustnotonlyaffrontthenasty he wasdrawn,inordertosavethebeautiful Tom Ramerleavesthesheetofpaperonwhich au retourdesondessinateur... Morlocks (qu'ilvaincra)maisaussifaireface devra nonseulementaffronterlesméchants dessiné afindesauversabelleprincesse.Il Tom Ramersortdelafeuillesurlaquelleilaété Film d'animation(pâteàmodeleretdessins) 10mn /couleur35mmVOSTF AND SIXDRUMMERS 7mn30 /couleurdigitalvidéo TOM RAMER 2001 2002 ROMAIN BARBIER COURTS MÉTRAGES Le monde tel qu’il est 119 2002 TIM TOM INTERPRÉTATION Catherine Hosmalin Fabrice Pelette 4mn30 / couleur / images de synthèse 4mn30 / couleur Deux petits personnages veulent se rencontrer Deux petits personnages leur créateur. Hommage malgré l'interposition de et «aux films d'animations films à trucs ». Two tiny characters manage to get together despite the interposition of the director. A tribute to animated and special effects films. MUSIQUE CONTACT SCÉNARIO ROMAIN SEGAUD / CHRISTEL POUGEOISE POUGEOISE / CHRISTEL SEGAUD ROMAIN One plus One Email : contact @oneplusone.fr Romain Segaud Django Reinhardt Christel Pougeoise Tél. : 01 42 25 91 88 Fax : 01 42 25 91 92 2003 a obtenu le Grand prix de la Compétition 52mn / couleur / 35mm FRANCE LA PATIENCE D’UNE MÈRE LA PATIENCE Nicole Batake MONTAGE Christine Houbiers SON Ranko Paukovic PRODUCTION Phanta Vision CONTACT Fax : 31 30 2321 037 Email : sesic @worldonline.nl SCÉNARIO Predrag Dojcinovic IMAGE Apprenant sa stérilité, une femme se met à materner son amant. Il se laisse prendre au jeu pendant neuf mois, entre Roscoff et l’île de Batz. After learning about her infertility, a woman begins mothering her lover. He plays along with her for nine months… La Patience d’une mère nationale au Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand en 2003. PAYS-BAS FRANCE SON IMAGE MUSIQUE CONTACT MONTAGE SCÉNARIO Paris-Brest Productions Paris-Brest PRODUCTION Productions Olivier Raffet Philippe Eidel @wanadoo.fr Gérard Mailleau Antenela Bevenja Gulliver Productions DODINE HERRY-GRIMALDI RADA SESIC SESIC RADA Dodine Herry-Grimaldi Fax : 02 98 80 25 24 Tél. : 02 98 46 48 97 Dodine Herry-Grimaldi Email : paris-bret.prod Everything that exists before and after language is nothing but movement, which is neither abstract nor metaphysical but concrete movements of the body. Language in itself is not completely independent. Movement is an instinct that begins with touching and continues with feelings and thoughts. Tout ce qui existe avant et après le langage est Tout ce qui existe avant en elle-même n'est mouvement… La langue pas complètement indépendante. Le mouve- ment est un instinct qui commence avec le tou- cher et continue avec les sentiments et les pensées. 2002 / 35mm 9mn / couleur IN WHITEST SOLITUDE IN WHITEST Sauve QuiPeutleCourtMétrage provenances géographiques,réalisateursdébutantsouconfirmés… :thèmes,techniques,genres, tel qu’onpeutlevoiràClermont-Ferrand tente derendrecomptelarichesseetdiversitéducourtmétrage 120 Le monde tel qu’il est car tomakehimabetterparent. ward fatherwhodesperatelywanted thefamily a lifetime.Thereal-lifestoryofshy andawk- buses, ourdadtookusonmotoring holidaysof No longerrestrictedtozonethree ofthelocal père. sur lavoiturefamilialepourfairedeluiunbon liste d’unpèreréservéetmaladroitquicompte des vacancessensationnelles.L’histoireréa- d’acheter unevoiturepournousfairepasser Finis lestrajetslimitésenbus,Papaadécidé /35mmVOSTF 12mn /couleur 2001 -animation HOME ROADMOVIES 04731421Email:[email protected] Christian GuinotTél.: CONTACT Ce programme,composéàl’occasiondu25 complets auniveaurégional,nationaletinternational. métrages encomplémentdeprogrammeousousformeprogrammes l’éducation àl’imageetlaformation,ainsiquediffusiondecourts dans denombreuxdomainesconcernantlecinémaetl’audiovisuel, organise, ilfautsavoirquecelle-ciintervientaussitoutaulongdel’année visible del’actionSauveQuiPeutleCourtMétrage,associationquiles Si leFestivaletMarchéduFilmCourtreprésententlapartieplus Court, uniqueensongenre. sionnels ducourtmétrage,grâcenotammentàsonMarchéFilm aussi devenulepremierrendez-vousinternationaldetouslesprofes- ;ilest 000spectateursdanslessallesdelacapitaleauvergnate 130 de cinémalespluspopulairesFrance,réunissantenhuitjours Le FestivaldeClermont-Ferrandn’estpasseulementl’undesévénements bien desannéesavantdetournerlepremierpland’unlongmétrage. Hermann, PaulThomasAndersonouVinterbergyfurentaccueillis Jean-Pierre Jeunet,commeJaneCampion,IdrissaOuedraogo,Mark Poirier, LaurentAchard,CédricKlapisch,FrançoisOzon,Dupeyron, PascaleFerran,Manuel Festival duCourtMétragedeClermont-Ferrand: Il seraitlongdecitericitouslescinéastespassésdepuis1979parle Métrage deClermont-Ferrand Carte blancheauFestivalduCourt COURTS MÉTRAGES ROBERT BRADBROOK e anniversaire duFestival, Warburton KPM MusicLibrary, MUSIQUE Sam James IMAGE Ian Sellar SCÉNARIO Finetake Productions PRODUCTION Michael Fentum SON Tony Fish MONTAGE ROYAUME-UNI Sophie Hesselberg Stefan Nadelman Ole JørgenNilsen Stefan Nadelman Stefan Nadelman Stefan Nadelman Stefan Nadelman Stefan Nadelman Steve Rossiter Gaute Gunnari INTERPRÉTATION Morten Solum Tom Clifford Trond Høvik PRODUCTION PRODUCTION Erlend Loe Motlys AS Dick Zved ANIMATION SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE MUSIQUE IMAGE VOIX SON SON ÉTATS-UNIS stuck inaswamp. Eight oldtimerscomeuponayoungwoman femme enliséedansunmarais. Huit pépésrandonneurstombentsurunejeune 1972-1982. Sheldon Nadelman,thebartenderthere,from Manhattan inthe1970s.Allphotographsshotby dirtiest, roughestbarsinTimesSquare, Photo-driven documentaryaboutoneofthe Nadelman, quiyfutbarmande1972à1982. années soixante-dix.LesclichéssontdeSheldon famés deTimesSquare,dansleManhattandes l’un desbarslesplussordidesetmal Un documentaireàbasedephotographiessur 22mn /noiretblanc35mmVOSTF L’UNION FAIT LAFORCE STEPHAN NADELMAN 9mn /couleur35mmVOSTF DE BESTEGÅRFØRST 2002 -documentaire NORVEGE TERMINAL BAR HANS PETTERMOLAND 2002 MICHAEL DUDOK DE WIT PAYS-BAS/ROYAUME-UNI DON McGLASHAN/HARRY SINCLAIR NOUVELLE-ZÉLANDE at lnh uFsia ucutmtaed lrotFradLe monde Carte blanche au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand PÈRE ET FILLE LE BAR FATHER AND DAUGHTER THE LOUNGE BAR 2000 - animation 1989 9mn / couleur / 35 mm 12mn / 35mm / couleur

SCÉNARIO SCÉNARIO Michael Dudok de Wit Don McGlashan MUSIQUE Harry Sinclair Normand Roger IMAGE MONTAGE L. Narbey Spider Eye MUSIQUE SON Don McGlashan Jean-Baptiste Roger Harry Sinclair ANIMATION MONTAGE Michael Dudok de Wit J. Gilbert Arjan Wilschut SON Un père dit au revoir à sa fille et s’en va. Elle PRODUCTION T. Johnson Dans un bar au bord de la mer, un chanteur attend son retour pendant des jours, des sai- CinéTé Filmproduktie B. Burge commence son récital. Venus se mettre à l’abri sons, des années… Willem Thijssen PRODUCTION de la pluie, un homme et une femme se ren- Cloudrunner Ltd. Grant Campbell contrent pour la première fois, à moins que… A father says goodbye to his young daughter Claire Jennings INTERPRÉTATION and leaves. She awaits his return for days, sea- Don McGlashan In a seedy waterfront bar, a singer begins his sons, years… Harry Sinclair song. Sheltering from the rainy night, a man and Lucy Sheehan a woman meet for the first time - or is it…

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SLAWOMIR FABICKI POLOGNE MEXIQUE CARLOS SALCES tel qu’il est

UNE AFFAIRE D’HOMMES DANS LE MIROIR DU CIEL MESKA SPRAWA EN EL ESPEJO DEL CIELO 2001 1997 26mn / noir et blanc / 35 mm / VOSTF 10mn / couleur / 35 mm / VOSTF

SCÉNARIO SCÉNARIO Slawomir Fabicki Blanca Montoya IMAGE Carlos Salces Bogumil Godfrejow IMAGE MONTAGE Chuy Joanna Fabicki MUSIQUE SON Carlos Warman Ewa Bogusz MONTAGE PRODUCTION Carlos Salces PWSFTViT SON INTERPRÉTATION Carlos Salces Trois jours dans la vie d’un garçon de treize Bartosz Idczak PRODUCTION Luis, un petit paysan, rêve d’attraper un avion ans qui tente désespérément de dissimuler les Mariusz Jakus IMCINE qui se reflète dans l’eau. coups que lui inflige son père. Marek Bielecki INTERPRÉTATION Malcom Vargas Luis, a peasant boy, fantasizes about catching Three days in the life of a thirteen-year-old boy Alicia Laguna an airplane reflected in a pond. trying desperately to keep the fact that his father beats him a secret.

SOIRÉE EXCEPTIONNELLE Parrainée par la Fondation GAN pour le cinémaLe monde tel qu’il est 123 ANTHONY MANN ANTHONY SON IMAGE 1958 DÉCORS MUSIQUE MONTAGE SCÉNARIO (Billie Ellis) (Link Jones) PRODUCTION United Artists (Dock Tobin) Lee J. Cobb Ernest Haller Leigh Harline Gary Cooper Julie London Edward Boyle Jack Solomon Reginald Rose INTERPRÉTATION de Will C. Brown d’après le roman Ashton Production Richard Heermance The Border Jumpers 1h40 / couleur / 35mm / VOSTF 1h40 / couleur THE THE MAN L’HOMME DE L’OUEST L’HOMME 17000 LA ROCHELLE FESTIVAL INTERNATIONAL INTERNATIONAL FESTIVAL e DU FILM DE LA ROCHELLE LES AGENTS GÉNÉRAUX GAN ASSURANCES SONT HEUREUX DE S’ASSOCIER AU 31 c†Rd Uddd‰cRwhdddddHRddddcddQddddddcdddddddrc †9ddddd ddecdd Qdddddd c†dddcc ddAucdd ddcddddSc QdddddS ‡8ddddddc ddddddd ctddfc ddddcdd ddddcdd UdddddI ‡PdddTˆ csRHwchddcddddddddHcRdddddddddcddddcQdddddddddddddc cUddddddddddddddddddddddc†RdddddddHws9dddddHcRdddddH‰cfcddddddd tdddddddddddddddddT„dddddddddddddddddddddddddddddrfctddddddSc cddddddddddddHwcfcdddddddrce‡8ddddddecdddddddrcfUddddddS cdddddddddddddddTueUdddddddcyPddddddddddddddddddSgdddddddc cy8ddddddddddddddddddd‰ddddddddddddddddddddcdddddddcfcUddddddrc cdddddddhftdddddddecy8ddddddd‡dˆdddddddgdddddddr cQddes@‰c cUdddddd@‰ dddddddAucyPdddddddSeyPdddddddddddddddcedddddddrfctdddddddc 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ddddddddddddddddddddSc Uddddddddddddddddddddc tddddddddddddddddddddr cddddddddddddddddddddS cUdddddddddddddddddddd ctddddddddddddddddddddrc ddddddddddcc c c c c c c ddddddddddddddddddddSc Uddddddddddddddddddddc tddddddddddddddddddddr cddddddddddddddddddddS cddddddddddddddddddddd cUddddddddddddddddddddrc ctddddddddddddddddddddSc ddddddddddcc c c c dddddddddddddddddddddc Uddddddddddddddddddddc tddddddddddddddddddddr cddddddddddddddddddddd Pdˆcdddd c ‡PddTˆecxdddddddI csRddd csRd Qd†dˆc c c c cQddc†dddˆ cdddcQdddddH‰c cUddcddddddd@w c‡Pddddcdddddddc yddd‰dcc cyPdddddd‰dddc yddddcc cy8dddbdddIc PbdAcc ‡PdbdddAˆc ddˆc gdddAˆ cddd cc†RddH‰chgc cƒddcQdddd@‰hgc csRH‰cfc dddddddAec ddddddAˆec †ddAˆcec Qdd fc dd‡ddddcc dddddddcc dddddH‰ dddddd@ ddAuec ddˆsRdd ddddddd ddddddd c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c c À Le train pour Fort Worth est attaqué par des hors-la-loi. Trois voyageurs, la chanteuse Billie Ellis, Sam Beasley et Link Jones, abandonnés sur les lieux de l’attaque, trouvent refuge dans le propre repaire des bandits. Link Jones se retrouve alors face à face avec leur chef, Dock Tobin, dont il fut autrefois le complice. Ce der- nier exige de Link qu’il rejoigne la bande pour leur prochaine attaque de banque… Outlaws attack the train to Fort Worth. Three travellers are stranded; the singer Billie Ellis, Sam Beasley and Link Jones take refuge in the bandit’s actual hideout. Thus Link Jones finds himself face to face with their leader, Dock Tobin, with whom he was once an accomplice. He insists that Link rejoins the gang for their next bank robbery… Voir biographie et filmographie dans la rétrospective Anthony Mann page 61. 1995 Les gens Je t’aime (cm) Echographie 1998 1991 2002 (doc) (doc) (doc) Caisse Express Des plumes dans la tête BELGIQUE / FRANCE / FRANCE BELGIQUE ÉTATS-UNIS a suivi des études d’éco- 1994 (cm) Des plumes dans la tête Je suis votre voisin 2003 1990 (doc) Genappe, une petite ville wallonne, sa sucrerie, ses bassins de décantation où pourrissent les déchets de betteraves et s’arrêtent les oiseaux migrateurs. Le quotidien routinier d’une famille est bousculé par un drame. Un enfant disparaît… The small Belgian town of Genappe revolves around its sugar factory. Rotting beets in the town’s surrounding drainage system attract migratory birds. The quiet routine of Blanche’s family is upset when her young son disappears… THOMAS DE THIER FESTIVAL INTERNATIONAL INTERNATIONAL FESTIVAL e nomie. Il a réalisé plusieurs courts métrages et documentaires. est son premier long métrage. Filmographie comme un fou pressés sont déjà morts la recherche de l’oiseau blanc DU FILM DE LA ROCHELLE BERTRAND PIAT ET SON ÉQUIPE PIAT BERTRAND SONT HEUREUX DE S’ASSOCIER GAN PATRIMOINE AU 31 THOMAS DE THIER THIER DE THOMAS dddctddddddddTdddddddddddddddftdddc†9ddddd ddecdd Qdddddd c†dddcc ddAucdd QdddddS ddddddd ddddcdd ddddcdd UdddddI ‡PdddTˆ csRHwchddcdH‰cddddddddddddcdddHcRdddddddHc9dddddc cUddddddddddddddddddddddc†RdddddddHws9dddddHcRdddddH‰cfcddddddd tdddddddddddddddddT„dddddddddddddddddddddddddddddrfctddddddSc cddddddddddddHwcfcdddddddrce‡8ddddddecdddddddrcfUddddddS cdddddddddddddddTueUdddddddcyPddddddddddddddddddSgdddddddc cy8ddddddddddddddddddd‰ddddddddddddddddddddcdddddddcfcUddddddrc cdddddddhftdddddddecy8ddddddd‡dˆdddddddgdddddddr c†Rd cQddes@‰c cUdddddd@‰ dddddddAucyPdddddddSeyPdddddddddddddddcedddddddrfctdddddddc c‡8ddddddShfcsRddddddddddddHwceUdc‡d@‰ddddcdddddddcddcddddddddddddddddddc dddddddvfcdddddddfyPdddddddddddddreUddddddSgdddddddc 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IMAGE Virginie Saint Martin 2003 / 35mm 1h40 / couleur DES PLUMES DANS LA TÊTE DANS LA DES PLUMES IN THE HEAD FEATHERS yPdddddddddddddddddddddTuc ddddddddddc†ddddd chec Qddddbdddchc Uddc‡dddIchc ‡8dddddAˆchc c‡8dddTˆhec ‡PTuhfc ddddddddddddddddddddSc dddddddddddddddddddddc Uddddddddddddddddddddr tddddddddddddddddddddS cddddddddddddddddddddd cUddddddddddddddddddddrc ctddddddddddddddddddddSc ddddddddddcc†RdddScfc †9dddddrfc QdddcddSfc ddddddddfc Udddddddfc dddddddddddddddddddddc Uddddddddddddddddddddc tddddddddddddddddddddr cddddddddddddddddddddS cUdddddddddddddddddddd ctddddddddddddddddddddrc ddddddddddc‡8ddddgc ctddddgc ddddddddddddddddddddSc Uddddddddddddddddddddc tddddddddddddddddddddr cddddddddddddddddddddS cddddddddddddddddddddd cddddddddddddddddddddd Bertrand PIAT Inspecteur GAN Patrimoine Charente et Charente-Maritime 13, rue des Bains 17200 ROYAN 05 46 38 09 74 ddddddddddcc c c c dddddddddddddddddddddc dddddddddddddddddddddc Uddddddddddddddddddddr tddddddddddddddddddddS 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GRÈCE KATERINA EVANGELAKOU SOIRÉE CCAS / CMCAS PENSES-Y THA TO METANIOSSIS 2002 1h40 / couleur / 35mm / VOSTF SCÉNARIO INTERPRÉTATION Katerina Evangelakou Mania Papadimitriou G. Argyroiliopoulos (Maraki) N. Panayotopoulos Yvonne Maltezou Nick Proferes (Ioulia) IMAGE Christos Sterioglou Giorgos (Menis) Argyroiliopoulos Lena Kitsopoulo MUSIQUE (Anthoula) Dimitra Galani Dioni Kourtaki MONTAGE (Lena) Ioanna Spiliopoulou Ioanna Tsirigouli DÉCORS (Popi) Ioulia Stavridou Costas Kappas PRODUCTION (Kyriakos) Greek Film Center The Hellenic Broadcasting Polis Publishing Co C’est l’histoire d’une femme qui vit dans une ville de province. Une femme révoltée, qui ne manque ni d’humour, ni d’esprit d’observation. Elle CONTACT aurait pu quitter sa province, faire des études, parcourir le monde, si elle Greek Film Center n’avait été, à chaque étape de sa vie, paralysée par son sens du devoir. Tél.: 30 21 0363 17 33 Refusant de réaliser ses rêves d’adolescente, elle se retrouve au rancart… Le monde Fax: 30 21 0363 43 36 jusqu’à ce qu’une histoire d’amour lui révèle le côté absurde de sa vie. Email : [email protected] The story of a woman who lives in a provincial town. A rebellious woman who doesn’t lack a sense of humour or observation. She could have left her town to go to college or travel around the world, if it wasn’t for the fact 125 that each time some moral obligation stopped her. Refusing to realise her

adolescent dreams, she finds herself on the shelf… until a romance tel qu’il est triggers off the absurd side of her life.

KATERINA EVANGELAKOU est née à Athènes en 1962. De 1985 à 1992, elle a été monteuse et réalisatrice sur des programmes et documentaires pour la télévision grecque. Puis elle a travaillé avec de nombreux artistes-vidéastes, notamment avec Opi Zouni, Annita Argyroheliopoilou et Michel Feris. En 1994, elle réalise son premier long métrage Jaguar.

Filmographie 1987 Olga (cm) 1991 Madame Mika (cm) 1994 Jaguar 2002 Penses-y Tha to metaniossis ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd ddddddddddddddddddddddd 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Prix duFilmdelaPaix(Friedensfilmpreis)auFestivalInternational son premierfilm.Plusieursfoisprimé,lefilmanotammentreçu le nouvelles publiéessurcemêmesite(1995-96). »,recueilde ChroniquesdeSarajevo est égalementl’auteurdes« Sarajevo dumagazine‘SarajevoOnLine’,diffusésurinternet. Il la dernièreannéedeguerreenBosnie,ilétaitresponsable à été chercheurFulbrightàColumbiaUniversityNewYork.Durant l’Institut d’ÉtudesPolitiquesdeParis,ancienélèvel’ESSEC,ila 2003 LAURENT BÉCUE-RENARD of speech. demons ofwar.Fourseasonsmourning,lifeandlove. women borninaEuropethatthoughtithadbeenfreedfromthepast usually onthefrontline.AchronicleofSedina,JasminaandSenada,three them forever…Thechronicleofaneverydaycombatwherewomenare privacy oftheirfeelings,continuestolivethisconflictwhichhasmoulded But oftenit’sonlyappearances.Andeveryoneintheirownmanner,the while, apeacetreatisevensigned.Thehostilitiesseemtohaveended. or foreignwars.Thedaycomeswhentheweaponsfellsilent.Onceina Nations, populations,menandwomenareconfrontingeachotherincivil l’amour. Quatresaisonsdelaparole. démons guerriersdesonpassé.Quatresaisonsdudeuil,lavieet trois jeunesfemmesnéesdansuneEuropequisecroyaitlibéréedes sont enpremièreligne.ChroniquedeSedina,JasminaetSenada– jamais… Chroniqued’uncombatquotidienoùlesfemmes,d’ordinaire, l’intimité desessentiments,continuevivrececonflitquilefaçonneà Ce n’estbiensouventqu’apparence.Etchacunàsamanière,dans même, untraitédepaixpeutêtresigné.Leshostilitéssemblentterminées. guerre civileouétrangère.Lejourvientoùlesarmessetaisent.Parfois Des nations,despeuples,hommesetfemmess’affrontent,en De guerrelasses DE GUERRELASSES 1h45 /couleur35mmVOSTF FRANCE 2003 -documentaire est néàParisen1966.Diplôméde De guerrelasses ie:www.cinemas-de-recherche.org site [email protected] : e-mail :0148785497 : 0142829406Fax Tél. 57 ruedeChateaudun 75009Paris :KarinePrévoteau Déléguée Générale :GenevièveTroussier Présidente Groupement NationaldesCinémasde Recherche (thérapie physique) Fatima Babic (psychothérapie) Fika Ibrahimefendic Sedina Salcinovic Senada-Hajrija Mumic Jasmina Dedic INTERPRÉTATION est CHRISTIAN MAVIEL CHRISTIAN

FRANCE FRANCE Atelier vidéoMAISON CENTRALE DE ST MARTIN DE RÉ Le monde tel qu’il est 127 IMAGE amicale 2003 MONTAGE SCÉNARIO 22 figurants Alexia Portal Christian Maviel d' Christian Maviel Christian Maviel INTERPRÉTATION Maurice Becerro et la participation LE SOLILOQUE DE L'ESCARGOT LE SOLILOQUE CMCAS de La Rochelle. Après 10 années de prison, un homme sort en permission pour aller retrouver sa famille. Il redé- couvre le monde extérieur. Chaque détail lui rap- pelle sa vie au pénitencier. Son existence a changé grâce aux livres qu'il y a lus. Sera-t-il capable de reconstruire un avenir stable ? Dans cette histoire, il y a deux adolescents, une épouse, un chef d'entreprise, une curieuse voisine, trois chats, des mouettes, un escargot, un voyant, des prisonniers... et énormément de livres. After ten years in prison, a man is released on permission to go and see his family. He rediscovers the outside world. Every detail reminds him of his life in prison. Due to the books that he has read his life has changed. Will he be capable of reconstructing a stable future? In this story there are two adolescents, a wife, a company director, a strange neighbour, three cats, seagulls, a snail, a clairvoyant, prisoners… and a huge number of books. Les Arts et les Autres etLes Arts et les Autres de la FRANCE Depuis 2000, le Festival collabore avec le Centre Pénitentiaire de Saint Martin de Ré. Des courts métrages (documentaires, fictions et animation) sont réalisés par les détenus sous la bienveillante houlette du cinéaste Bertrand van Effenterre. Nous vous les montrons en exclusivité. Avec le soutien du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de la Charente-Maritime, de la DRAC Poitou-Charentes, du Conseil Régional, du Conseil Général, de la Fondation Des mots que l'on entend souvent, avec cette phrase toute faite… Seulement voilà! Il nous est confié tout au long de ce film la vie d’un homme depuis son enfance jusqu’à nos jours. On découvre un cœur sensible, comme celui d'un enfant, qui nous donne un autre regard sur le monde animal. Cette grande « carcasse », qui d'une main pourrait briser ce qu'elle veut a plus d'amour que de forceles hommes et ! Entre les bêtes, les humains et les animaux, où se trouve la bête ? Lui seul peut nous le révéler ! Within this preconceived sentence, these are often heard words… That’s the way it is! Over the course of this film, a man’s life from childhood until now is confided to us. We discover a tender- hearted man, with a child’s heart, from whom we hear another point of view on the animal world. This imposing ‘carcass’, who with one hand could break whatever he chooses to, has more love than strength. Between men and beasts, humans and animals, where is the beast to be found? Only he can reveal it to us! Maurice Becerro INTERPRÉTATION Rémy Audrain Participants primordiaux : nos amis les animaux IMAGE Maurice Becerro Christian Maviel MONTAGE 2003 VIES DE CHIENS VIES DE MAURICE BECERRO BECERRO MAURICE Retrouvez toute l’actualité du festival sur France Bleu La Rochelle 98.2 Tapis, coussins et vidéo

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Scènes du boulevard, Denis Connolly, Anne Cleary

Va-et-vient Effervescence londonienne Fraîcheur de vivre À leurs amours Le chandelier Scènes du boulevard Revoir le son 130 Tapis, coussins et vidéo comes aparableofmulticulturalism. crocosm andthesimplestofapproachesbe- whole ofBritishsocietyiscapturedinthismi- for therightmomenttoaskquestions.The himself upintheliftwithhiscameraandwaited they wouldrevealoftheirlives.Hesimplyset no ideahowtheresidentswouldreactandwhat tary aboutaliftinLondontowerblockhehad When filmmakerdecidedtomakeadocumen- culturalisme. des approchesdevientuneparaboledumulti- contenue danscemicrocosmeetlaplussimple des questions.Toutelasociétébritanniqueest méra etaattendulebonmomentpourposer place lui-mêmedansl’ascenseuravecsaca- révéleraient deleurvie.Ilasimplementpris dont leshabitantsréagiraientetnicequ’ils Londres, iln’avaitaucuneidéedelafaçon cumentaire surunascenseurdansunetourà Quand leréalisateuradécidédefaireundo- 24 mn/couleurVOSTF 2001 RoyaumeUni Marc Isaacs LIFT themselves andthewaytheyhavechanged.” the participantstorememberandthinkabout see differently.Theverynatureoftheeventleads endurance andasimplewayofforcingpeopleto of aspeedboat.Thejourneyisbothtest River Thameshangingupsidedownontheback “Three peoplearetakenforashortrideonthe » à eux-mêmesetlafaçondontilsontchangé. amène lesparticipantsàsesouveniretréfléchir féremment. Lavéritablenaturedel’événement simple d’obligerlesgensàvoirchosesdif- fois untestd’enduranceetaussiunemanière à l’arrièred’unhors-bord.Cettejournéeestla courte promenadesurlaTamise,têteenbas Troispersonnessontembarquéespourune « 5 mn/couleurVO 2001 RoyaumeUni Georges Barber RIVER SKY Va-et-vient (ASCENSEUR) distance. in theimageasidefromasmallspeck a remotecoast.Thereisnotmuchmovement We seealandscapeofbeachandtheseaon n’y apasplusdemouvementdansl’image. plage etd’unemer,unecôteentoiledefond.Il Nous regardonsunpaysagecomposéd’une 10 mn/couleursonore 2000 Pays-Bas Jeroen Offerman THE GREAT ESCAPE a completewayoflife. comprehensible place,acoherentstateofmind, The freewaysysteminitstotalityisnowasingle prit cohérent,unecomplètefaçondevivre. un lieuuniquedecompréhension,étatd’es- Désormais lesystèmeautoroutierestentotalité 10 mn/couleursonore 2001 Autriche/États-UnisAllemagne Dietmar Offenhuber BESENBAHN Tapis, coussins et vidéo 131 Royaume Uni www.lux.org.uk is a work in progress assembled from est un travail en cours, un assemblage Avec le soutien du Lux Avec ENTRANCE Rosie Pedlow 2002 / 4 mn / noir et blanc / sonore La beauté d’un outil ordinaire est la source d’inspiration de ce film abstrait. The beauty of the common DIY tool is the inspiration for this abstract film. OH LOVER BOY THEME OH LOVER Helen Ottaway Franko B, sonore 2002 / 4mn / couleur / « travail se focalise sur ce qui est viscéral, Mon canevas, un lieu pour quand le corps est un beauté, l’intouchable, représenter le sacré, la l’amour, la haine, l’indescriptible, la souffrance, peurs liées à la condi- la perte, le pouvoir et les tion humaine. » Franko B. the visceral, where the “My work focuses on an unmediated site for body is a canvas and the beautiful, the representation for the sacred, and for the pain, untouchable, the unspeakable, the power and the the love, the hate, the loss, Franko B. fears of the human condition.” PISTRINO Nicky Hamlyn 2002 / 9 mn / noir et blanc / sonore Pistrino d’images accélérées, tournées en Italie ces trois dernières années. Il explore la façon dont les valeurs relatives de la lumière et de l’ombre sont transformées comme des images d’ob- jets naturels et relatant des phénomènes. Pistrino time-lapse footage shot in Italy over the past three years. It explores the way the relative values of light and shade are transformed in certain images of natural objects and related phenomena. Effervescence londonienne Effervescence uses animation to The Phantom Museum POSTCARDS OF BELIEF Lesley Adams 2001 / 5 mn / couleur / sonore Quand le cadre se rebelle et que la douleur est la seule option, le corps de l’artiste ne peut plus s’exprimer. L’image se brise et le son gé- nère l’effondrement. When the frame rebels and pain is the only option, the body artist gives up on speech. The picture is breaking up. This is the sound that collapse makes. THE PHANTOM MUSEUM Quay Brothers 2002 / 6 mn / noir et blanc - couleur / sonore Sir Henry Wellcome (1853-1936) a amassé l’une des plus grandes collections d’objets retraçant toute l’histoire de la médecine. Ce film utilise l’animation et l’art de l’assemblage des frères Quay pour montrer la richesse de la collection et la beauté inhérente de la vie qui en découle. Sir Henry Wellcome (1853–1936) amassed one of the world’s largest museum collections, cap- turing human culture and history through medical eyes. imaginatively ‘document’ this extraordinary assemblage and simultaneously reveal an extre- mely beautiful yet odd inner cosmos of things. is made up of archive images from se compose d’images de films noirs Hollywood film noir and footage shot in isolated locations. Using references from cinema, poetry and psychoanalysis, Mazière underpins the work with the classic film noir themes of excess and addiction. DELIRIUM Michael Mazière 2003 / 10 mn / noir et blanc / sonore Delirium Delirium hollywoodiens et d’endroits désolés. Se fon- dant sur ces images, il explore les thèmes de l’excès et de la dépendance aujourd’hui. People dance in private moments of personal abandon, in living rooms across London. By turns comic and moving, the film is the result of the director’s work with respondents to an advertisement seeking « living-room dancers ». 2002 / 9 mn / noir et blanc / sonore Les gens dansent en privé dans des moments d’abandon personnel, dans des salons à tra- vers Londres. À la fois comique et agité, ce film est le résultat du travail du réalisateur avec les personnes ayant répondu à la petite annonce « recherche des danseurs de salon ». HUMAN RADIO Miranda Pennell An animated film exploring the materiality of An animated film exploring the fleeting narratives of the postage stamp and onto film with no di- postcards. Exposed directly gital manipulation. 2002 / 3 mn 45 / couleur / sonore 2002 / 3 mn 45 / couleur la matérialité du Un film d’animation explorant fugace des cartes timbre poste et la narration dans le film postales, exposées directement sans manipulation digitale. POST MARK LICK POST MARK Sonia Bridge 132 Tapis, coussins et vidéo listens forthetrain… time, buyshisticket,waitsontheplatform, station tocatchthetrain.Hearrivesaheadof dressed gentleman,isalwaysheadingforthe Early morning.MrPendel,acorrectandsmartly attend surlequai,guettesonarrivée… son train.Ilarriveenavance,achètebillet, avec soin,estenrouteverslagarepourprendre Chaque matin,MrPendel,ungentlemanvêtu 1999 /5mncouleursonore MR PENDEL–RAIN Hommage àJohannesStjärneNilsson&OlaSimonsson(Suède) Fraîcheur devivre of time. something isterriblywrongwithhisperception the lift.Veryquicklyhecomestorealisethat He arrivesontimeathisoffice,entersandtakes The daybeginsasanyforHenryDahlberg. jour là,letempspassedifféremment. l’ascenseur. Trèsvite,ilserendcomptequece Dahlberg. Ilarriveàl’heureaubureauetprend C’est unjourcommeautrepourHenry 2002 /27mncouleurVOSTF HOTEL RIENNE his train. New adventuresofMrPendelwhotriestocatch prendre sontrain. Nouvelles aventuresdeMrPendelquitente 1999 /5mncouleursonore MR PENDEL–FOOTBALL by piece. is obviousthatheslowlydisappearing,piece leads Göranintoadeepexistentialcrisis,asit cup hediscoversthathasnohand.This cup ofblackcoffee.Whenhereachesforthe morning. Hebeginshisdayasalwayswitha Göran arrivesattheofficeanordinaryMonday disparaît morceauparmorceau. une criseexistentielletelle,qu’évidemment,il qu’il n’apasdemains.CelaamèneGöranà café noir.Quandilcherchesatassedécouvre les autres.Ildébutesajournéeenprenantun Göran arriveaubureauunlundimatincomme 1996 /8mncouleursonore NOWHERE MAN his train. New adventuresofMrPendelwhotriestocatch prendre sontrain. Nouvelles aventuresdeMrPendelquitente 1999 /5mncouleursonore MR PENDEL–THEGIRLS À leurs amours Le Chandelier Scènes du boulevard 5 films de Steven Cohen & Elu Afrique du Sud / 2001- 2002 / couleur

HISTOIRES D’AMOUR CHANDELIER SCÈNES DU BOULEVARD Yaël André (TO BRING TO LIGHT) 20 mn Denis Connolly, Anne Cleary Belgique / 1998 / 56 mn / noir et blanc Elu, chandelier vivant, déambule parmi des France/Irlande / 2002 / 54 mn / couleur Un gâteau à la fleur d’oranger? Une main cou- spectateurs. On le retrouve dans un bidonville cycle de 24 courts métrages rante dans un bus d’aéroport? Sauter au dessus en démolition, au milieu des plus pauvres. Un studio de production est installé dans un d’une rivière et se retrouver avec une jambe Elu, a living chandelier, moves amongst the appartement, au 5e étage, surplombant un bou- boueuse? Un vol de libellules? La révolution ra- spectators in one of South Africa’s poorest levard du nord de Paris, scène où l’action se si- dicale et immédiate? Déclarer sa flamme avant le townships. tue. Sous l’œil orwellien de la caméra, la vie 31 décembre minuit ? Une jetée dans la quotidienne ou exceptionnelle du quartier suc- Méditerranée ? (celle où justement Antoine et GOATFOOT 10 mn combe à la démarche expérimentale des deux Cléopâtre…) Dire ou ne pas dire son nom? Un Un étrange caprin filmé parmi des animaux réels. réalisateurs. Performances burlesques ou mu- rêve à dormir debout? Se coucher par hasard A strange caprin filmed amongst real animals. sicales, chorégraphies, témoignages : les ar- dans un lit étranger? Un sandwich gruyère au pe- tistes questionnent la paranoïa sécuritaire, l’in- tit matin? BROKEN BIRD 12 mn tégration des cultures et la place de l’artiste À Johannesbourg, Elu danse parmi les pi- dans la ville. An orange blossom cake? A handrail in an geons, lui-même est en cage, les pigeons vont airport bus? Jumping across a river and ending et viennent librement. A production studio is set up in a 5th floor up with a muddy leg? A flight of dragonflies? In Johannesburg, Elu dances amongst the apartment, overlooking a boulevard in the north Radical and immediate revolution? Declaring pigeons, while he himself is in a cage, the of Paris, scene of the action. Under the one’s undying love before midnight on New pigeons come and go freely. Orwellian eye of the camera, the day to day Year’s Eve? A pier in the Mediterranean? (the life of the city, ordinary or extraordinary, is very one where Anthony and Cleopatra…) BIRD ON LAND 4 mn transformed. Using a mixture of performances,

Saying, or not saying your name? A tall story in Un drôle d’oiseau se déplace dans un drôle choreographies, digital experimentation and Tapis, coussins a dream? Sleeping by chance in a stranger’s d’avion en ruines. pure documentary, the artists question notions bed? An early morning cheese sandwich? A strange bird moves about in bizarre ruined air- of security, cultural integration and the place of plane. the artist in a contemporary urban world.

BIRD IN FLIGHT 8 mn Elu danse, évocation diabolique sur Sweet 133 Dreams chanté par Marilyn Manson. Elu dances a diabolical evocation over Sweet

Dreams sung by Marilyn Manson. et vidéo 134 Tapis, coussins et vidéo sters commedansle Key Westn’aplusbesoinderecourirauxgang- earth tobeanillusion. Huston’s Key WesthasnoneedofgangstersasinJohn terre commeuneillusion. pour faireapparaîtrel’imaged’unparadissur are constructedand setagainsteachother. playful butmanipulativeway,parallel identities photography, filmandlive-performance. Ina central inthiswork,whichoscillates between The constructionandreadabilityof identityare les autressousdifférentesformes. sont construitesetmontéeslesunes contre enjouée maismanipulée,desidentitésparallèles photographie, filmetperformance.Defaçon l’élément centraldecetravail,quioscilleentre La constructionetlalisibilitédel’identitéest which generatesitsownindecipherablecodes. aesthetic andacousticencryptionmachine omnipresent recordingofinformation,asan the growingamountofcontrolobtainedthrough This videocouldbeseenasanantithesisto génère elle-mêmesescodesinintelligibles. chine esthétiqueetacoustiqueàcrypterqui omniprésente d’informations,commeunema- du contrôlegrandissantexercéparlacollecte Cette vidéopeutêtreperçuecommel’antithèse SON 2002 /5mncouleur Oliver Hangl TWO TIMING SON 2002 /5mnnoiretblanc Michaela Schwenter CONTAINMENT THE_FUTURE_OF_HUMAN_ SON 2002 /5mnnoiretblanc Thomas Aigelsreiter KEY WEST Images etmusiquesélectroniquesautrichiennes Revoir leson Mika Pure Rudi Aigelsreiter Key Largo Key Largo to revealthisparadiseon de JohnHuston a thermographicimage. and abstractedremindsattimesofanX-ray, 16 fighterjet.Therealpictureisbeingdeduced picture ofapilotinthecockpitfalcon,F- The mysteriousorange,redsignevolvesintothe une imagethermographique. mesure etrappelleenmêmetempsunrayonX, d’un Falcon.L’imageréellesedéduitaufuretà image d’unpilotedechassedanslecockpit Le mystérieuxrouge-orangeévolueversune for afewseconds. nervous, polyrhythmiclightshowwhichlasts Six stackedfluorescenttubesproducesa tacle fébrileetpolyrythmiqueàrépétition. lieu, l’espacedequelquessecondes,àunspec- La superpositiondesixtubesfluorescentsdonne heavenly bodyresembles apistoloraneye. sun untileverythingturnsredand the glowing a hotdayuponwhichthenarratorstares intothe It’s alitanysunginbroadAustrianaccent, about We lookatthesunineyewithmusic inourear. incandescent ressembleàunrevolver ouàunœil. que toutbasculedanslerougeou quel’astre passe sontempsàregarderlesoleiljusqu’àce fond parlantd’unejournéedecaniculeoùl’on C’est unelitanieendialectehaut-autrichienpro- Fixant lesoleiletdelamusiquepleinlesoreilles. SON 2002 /5mncouleur Karø Goldt FALCON SON 2003 /5mncouleur Nik Thoenen/TimoNovotny NEON SON 2002 /6mncouleur Siegfried A.Fruhauf SUN rashim Wolfgang Schloegl Attwenger rediscovery ofelectroniccinema. It isaworkofshadowsandsilhouettes, une réinventionducinémaélectronique. Une œuvretouted’ombresetdesilhouettes, popular computergameSnake. m.ash isbasedonthecontrolsystemof animation. Theapplicationprogrammedby namely acompletelyabstract3Dcomputer Cubica règles d’unjeuvidéofortpopulaire,Snake. tion programméeparm.ashestbaséesurles ordinateur 3-Dtotalementabstraite.L’applica- Cubica it significantly. form whichstructurestheviewer’sperception of a preciselycomposedinterplayof colorand This video’sexhilaratingdynamism results from façon toutàfaitdéterminante. la perceptiondecetteœuvreaudiovisuelle accents chromotiquesetformelsquistructurent l’interaction, parfaitementorchestrée,entreles Le dynamismegrisantdecetravailvidéonaît SON 2003 /10mncouleur Michaela Grill TRANS SON 2003 /6mncouleur Michaela Schwenter JET SON 2001 /4mnnoiretblanc m.ash CUBICA Radian Martin Siewert Chris Janka is anexampleofararetypework, offre lecasrared’uneanimationpar Avec lesoutien de www.sixpackfilm.com sixpackfilm Films pour les enfants

135 Photo Régis d’Audeville

À PARTIR DE 3 ANS DES ROIS QUI VOULAIENT PLUS QU’UNE COURONNE Films animés et musicaux

À PARTIR DE 3 ANS LES NOUVELLES AVENTURES DE MUNK, LEMMY & COMPAGNIE 7 courts métrages d’animation lettons

À PARTIR DE 10 ANS MILLE MOIS Faouzi Bensaidi 2003 - Maroc

À PARTIR DE 12 ANS LES ENFANTS DU PÉTROLE

Ebrahim Forouzesh 2001 - Iran 136 Films pour les enfants des oiseauxàconsolider leurnid… en périllesefforts de MunketLemmypouraider rongeur. Ilrongetout cequisedresse,mettant Munk etLemmy ont affaireauxméfaitsd’un cipite àlapoursuitedumoqueur… une banane.Cedernier,prisdefureur,sepré- ments, àlavued’ungorilleentraindemanger Le Paresseuxestprisd’unecrisedeglousse- dépité quivientdeperdrelasienne… Un crocodilefrianddequeue.Etunlézardtout ut n paec ? juste uneapparence Ouest-ce toure prendvieetseliguecontrelui! le voilàseul.Pire,quetoutcequil’en- Le roiArthurs’estperdu,sonchevalenfui, ’n rnerces…tu nporme! d’une granderichesse…toutunprogramme nantes etaccompagnéespardesmusiques contées dansdestechniquesd’animationéton- vie facile.Deshistoiresrichesencouleursra- d’explication… Cesroisn’ontvraimentpasla sorcières outoutsimplementpartissansdonner Perdus loindeleurroyaume,menacéspardes COURTS MÉTRAGES é.:0 12 14 a :0142700665 :01412744Fax Tél. DES ROISQUIVOULAIENT PLUS QU’UNECOURONNE é.:0 70 65 a 14 01 51 16 00 47 :01 50Fax 16 00 47 : 01 Tél. AVENTURES DEMUNK, mi :[email protected] Email LEMMY &COMPAGNIE Máris Putnins,NilsSkapáns, Belgique /5mncouleur35mm Films animésetmusicaux 7 courtsmétragesd’animation 1998 –pâteàmodeler LE GLOUSSEMENT mi :[email protected] Email LES NOUVELLES 5mn30 /couleur35mm 6mn /couleur35mm 6mn /couleur35mm LE RONGEUR Cinéma PublicFilms. pour lesenfants Guionne Leroy Les FilmsduPréau 1998 -Lettonie LA QUEUE Pëteris Trups ARTHUR CONTACTS CONTACT farceur. Les nouveauxexploits dePeter,gaminespiègleet ’rh ede»… l’Arche perdue aventuriersde tiples péripétiesàlamanièredes« nètrent etsetrouventembarquésdansdemul- bent àl’improvistesurunevieillegrotte.Ilsypé- Alors qu’ilssepromènent,MunketLemmytom- EN TROISPETITSTOURS… raient êtreviséesparcettechasseauxsorcières. ont debonnesraisonscroirequ’ellespour- chandes depoissons,Margaret,InaetSandra Dans unvillageprèsd’Edimbourg,troismar- le chasserdutrôneetildécidedeleséradiquer. bleue dessorcières.Illessoupçonnedevouloir 1590 enEcosse.LeroiJamesVIaunepeur 2002 –aquarelleanimée Ecosse /7mncouleur35mm LES SORCIÈRES LES ESPIEGLES 5mn30 /couleur35mm 11mn /couleur 35mm Elisabeth Hobbs LA GROTTE Tour dePise. gâteau hautencouleurs, aussiimportantquela Aujourd’hui, leVieil hommeacentans.Ilfautun nent àunesituationoriginale… contrôle techniquerondementmené, ilsparvien- L’équipe desecoursintervientet,aprèsun une nouvellevoiture,elleserefuseàdémarrer. Quand unmonsieurbiencommeilfautachète partir àlarecherched’unnouveauroi. vent finalementlebouffonquileurproposede le majordomefouillentalorschâteau.Ilstrou- Lecommandant,lelieutenantet Le roiadisparu! 1999 -animationélémentsdécoupés PLUS QU’UNECOURONNE Randall MeyersetAnitaKilli Norvège /30mncouleur35mm LE ROIQUIVOULAIT 6mn /couleur35mm 6mn /couleur35mm LA VOITURE LE GÂTEAU LES ENFANTS DU PÉTROLE BATCHEH-HAYÉ NAFT Ebrahim Forouzesh 2001 - Iran 1h30 / couleur / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Ebrahim Forouzesh Milad Rezaei IMAGE Azar Khosravi Bezad Ali-Abadian Milad Shadi SON Sasan Nakhaei Ahmad Asgari CONTACT Changuiz Sayyad Cinéma Public Films PRODUCTION Tél. : 01 41 27 01 44 Institut pour Fax : 01 42 70 06 65 le développement Email : c.p.films intellectuel des enfants @wanadoo.fr et des adolescents La vie d’enfants à Masjed Soleyman, ville du sud de l’Iran et capitale des pipelines. Une mère et ses deux enfants sont confrontés à de grandes difficultés matérielles après le départ du père pour le Koweït, à la recherche d’un travail. La famille subsiste grâce à de petites combines parfois dan- gereuses… Films

137 MILLE MOIS pour les enfants Faouzi Bensaidi 2003 - Maroc 2h05 / couleur / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Faouzi Bensaidi Fouad Labied IMAGE (Mehdi) Antoine Héberlé Nezha Rahil MONTAGE (Amina) Sandrine Deegen Mohammed Majd DÉCORS (Ahmed) Naima Bouanani Véronique Melery CONTACT SON MK2 Patrice Mendez Tél. : 01 44 67 30 00 PRODUCTION Fax : 01 43 44 20 18 Gloria Films Email : accueil Agora Films @mk2.com 1981, au Maroc. C’est le mois du Ramadan. Amina s’installe chez son beau-père, Ahmed, dans un village au cœur des montagnes de l’Atlas, avec son fils de sept ans, Mehdi. Alors que son père est en prison, Mehdi croit que celui-ci est parti travailler en France : sa mère et son grand-père en- tretiennent ce secret pour le préserver. Mais à quel prix ? RIVAGES / NOIR

Grand Prix du roman noir français Festival de Cognac 2003

Prix Mystère de la critique 2003 Nuit blanche du film noir en collaboration avec les éditions Rivages/noir

Dans ses entretiens avec Joseph McBride, affirme que Al Capone avait vu Scarface cinq ou six fois. « Il en avait sa propre copie. Il trouvait le film superbe. Il di- sait : “Bon Dieu!” les gars, vous avez mis des trucs incroyables dans ce film! Comment avez-vous su tout ça ? » Oui, vraiment, comment savent-ils « tout ça », les écrivains et les cinéastes du noir ? Comment connaissent-ils l’envers du décor et ce qui se passe derrière la façade ? Comment connaissent-ils la vie privée des gangsters célèbres (Scarface) ou des escrocs minables (Les Copains d’Eddie Coyle) et des Arnaqueurs ? Comment peuvent-ils péné- trer dans l’univers intérieur d’assassins dont la « monstruosité » a défrayé la chronique (Les Tueurs de la lune de miel) ? Comment savent-ils remonter le temps pour une Chevauchée avec le diable qui nous fait comprendre que l’Ouest d’hier annonçait le monde criminel d’aujourd’hui ? Comment? Il vous suffit, pour vous en faire une idée, de lire les livres et de voir les films. François Guérif

139 SCARFACE SCARFACE, THE SHAME OF A NATION Howard Hawks 1932 États-Unis 1h30 / noir et blanc / 35mm / VOSTF

SCÉNARIO INTERPRÉTATION Ben Hecht Paul Muni Seton I. Miller (Tony Camonte / John Lee Mahin Scarface) W.R. Burnett Ann Dvorak Fred Pasley (Cesca) d’après le roman Karen Morley d’Armitage Trail (Poppy) IMAGE Osgood Perkins Lee Garmes (Johnny Lovo) L. William O’Connell Boris Karloff MUSIQUE (Tom Gaffney) Chicago, les années vingt. La criminalité urbaine Chicago in the 1920’s. Urban crime is enjoying a Adolph Tandler C. Henry Gordon est en plein essor. Et pour cause: l’État interdit la new boom. And for a good reason: the state Gustav Arnheim (Ben Guarino) fabrication et la vente d’alcool. Le commerce has prohibited the manufacture and sale of MONTAGE George Raft est assuré par des bandes de gangsters rivales. alcohol. The trade is assured by rival bands of Edward Curtiss (Guino Rinaldo) Parmi eux, le jeune et ambitieux Tony Camonte gangsters. Amongst them, the young and DÉCORS qui tue son patron dont il est le garde du corps ambitious Tony Camonte, who kills his boss while Harry Olivier afin de rejoindre le gang rival, contrôlé par Johnny he is his bodyguard, in order to merge with a rival SON Lovo. Mais Tony ne veut pas rester un exécutant gang controlled by Johnny Lovo. But Tony has no William Snyder toute sa vie. Peu à peu, il s’approprie Poppy, la intention of remaining an underling all his life. PRODUCTION maîtresse de Lovo et après avoir tué celui-ci, Slowly he appropriates Poppy, Lovo’s mistress Atlantic Pictures devient le grand patron. Dans son esprit, le and once he has killed him, he becomes the big monde lui appartient… boss. In his mind, he owns the world… 140 Nuit blanche du film noir THE HONEYMOONKILLERS de DanielWoodrell d’après leroman James Schamus Stanley Warnow Frederick Elmes Richard Brophy Mychael Danna DE LALUNEMIEL Mark Friedberg Leonard Kastle Good Machine Woe toLiveon 1h55 /noiretblanc35mmVOSTF Tim Squyres Oliver Wood PRODUCTION PRODUCTION Fred Kamiel Drew Kunin RIDE WITHTHEDEVIL SCÉNARIO SCÉNARIO MONTAGE MONTAGE Roxanne 2h15 /couleur35mmVOSTF MUSIQUE DÉCORS IMAGE IMAGE AVEC LEDIABLE SON SON Jonathan RhysMeyers 1999 États-Unis CHEVAUCHÉE 1970 États-Unis LES TUEURS Leonard Kastle (Rainelle Downing) (Sue LeeShelley) (Jack BullChiles) Tony LoBianco (Ray Fernandez) James Caviezel Eleanor Adams INTERPRÉTATION INTERPRÉTATION Tobey Maguire (Pitt Mackeson) (George Clyde) Jeffrey Wright (Martha Beck) Shirley Stoler (Jake Roedel) Simon Baker Skeet Ulrich Mary Breen (Black John) Mary Higby (Daniel Holt) (Mrs. Hand) Ang Lee (Janet Fay) Jewel sauvagement ensuite. seules pourlesvolerd’abord, assassiner ment lesEtats-Unis,piègentveuves etfemmes liés parlamêmepassiondestructrice,ilsécu- arnaqueur enmariage.Désormaisinséparables, »deRayFernandez,gigoloet Cœurssolitaires « elle répondàl’annoncematrimonialedes formes généreuses.Dumoinsjusqu’aujouroù Martha Beckestuneinoffensiveinfirmièreaux se disperserettrouverunrefuge… hiver lesmenace,Bushwhackersdoivent d’armes chevronnés.En1862,alorsqu’unrude prennent rapidementàdevenirdeshommes attachés àlacausedusud.Lesdeuxjeunesap- Chiles rejoignentlesBushwhackers,soldats Deux amisd’enfanceJakeRoedeletJack En 1861,laguerrecivileéclateauxEtats-Unis. kill themafterwards. lonely womentofirstlyrobthemand tosavagely scour theUnitedStates,snaringwidows and united bythesamesubversivepassion,they conman, tomarry.Henceforthinseparableand announce placedbyRayFernandez,gigoloand replies toa‘LonelyHearts’matrimonial generous forms.Oratleastuntilthedaythatshe Martha Beckisaninoffensivenursewith threatened byaharshwinterin1862… disperse andfindshelterwhentheyare at-arms. TheBushwhackersareforcedto two youthslearntobecomeexperiencedmen- attached tothecauseofSouth.Rapidly Jack ChilesjointheBushwhackers,soldiers States. Twochildhoodfriends,JakeRoedeland In 1861,CivilWarbreaksoutintheUnited Nuit blanche du film noir 141 INTERPRÉTATION Robert Mitchum (Eddy Fingers Coyle) Peter Boyle (Dillon) Richard Jordan (Dave Foley) Steven Keats (Jackie Brown) Alex Rocco (Jimmy Scalise) Joe Santos (Artie Van) Mitch Ryan (Waters) INTERPRÉTATION Anjelica Huston (Lilly Dillon) John Cusak (Roy Dillon) Annette Bening (Myra Langtry) Jan Munroe (l’homme au bar) Robert Weems (l’annonceur à l’hippodrome) Stephen Tobolowsky (le bijoutier) Jimmy Noonan (le barman) PRODUCTION Paramount Pictures LES COPAINS D’EDDIE COYLE LES COPAINS THE FRIENDS OF EDDIE COYLE Peter Yates 1973 États-Unis 1h42 / couleur / 35mm / VOSTF SCÉNARIO Paul Monash d’après le roman de George V. Higgins IMAGE Victor J. Kemper MUSIQUE Dave Grusin MONTAGE Patricia Lewis Jaffe DÉCORS Eric Seelig SON Ron Kalish Richard Raguse Richard P. Cirincione Stephen Frears Stephen 1990 États-Unis / 35mm / VOSTF 1h46 / couleur SCÉNARIO Donald E. Westlake d’après le roman de Jim Thompson IMAGE Olivier Stapleton MUSIQUE Elmer Bernstein MONTAGE Mick Audsley DÉCORS Dennis Gassner SON John Sutton PRODUCTION Cineplex Odeon Films LES ARNAQUEURS LES THE GRIFTERS

Released on parole, Eddy Coyle decides to become a police informer in the hope of reducing his sentence. He enters into contact with a Treasury agent, whilst continuing to unlawfully traffic goods on behalf of a gangster. But the police manipulate him and the gangsters decide on his elimination. A part-time bandit, Roy, was seriously wounded by a vindictive barman and is barely saved by his mother, Lilly, who takes care of him. Lilly works for a bookmaker, fixing racecourse bets. Extremely possessive, she tries to oust Roy’s girlfriend, Myra, who’s also a swindler and can’t stand their incestuous relationship. The relations of the trio become even more complicated when each of them tries to swindle the others…

son élimination.

la police le manipule et les gangsters ont décidé

marchandises pour le compte de la pègre. Mais

du trésor, tout en continuant un trafic illégal de

duire sa peine. Il entre en contact avec un agent

venir indicateur de la police pour tenter de ré- Libéré sous caution, Eddy Coyle décide de de- va essayer d’arnaquer les deux autres… trio vont encore se compliquer lorsque chacun pas leurs rapports incestueux. Les relations du de son fils, escroc elle aussi, qui ne supporte trême, elle tente d’évincer Myra, la petite amie sur des champs de course. Possessive à l’ex- travaille pour un bookmaker, truquant des paris justesse par sa mère, Lilly, qui le soigne. Lilly blessé par un barman vindicatif, est sauvé de Roy, bandit à la petite semaine, grièvement pub imprimerie rochelaise Répertoire des réalisateurs dont les films ont été présentés au Festival de La Rochelle depuis 1973

La date est celle de l’année PASCAL BAES : 1995 ROBERT BREER : 1997 LUIGI COMENCINI : 1974 de programmation au Festival. THEODORE BAFALOUKOS : 1979 MARIO BRENTA : 1975, 1989, 1994 ROBERT CORDIER : 1974 (H+année) : Hommage PAULE BAILLARGEON : 1980 ROBERT BRESSON : 1992 ROGER CORMAN : 1985 (R+année) : Rétrospective EDWIN BAILY : 1993 HUGH BRODY : 1987 ALAIN CORNEAU : 1993 HENRY BAKARAT : 1995 RICHARD BROOKS : 1978, H 1980, 1988 PHILIPPE COSTANTINI : 1989 ALEKSEI BALABANOV : 1997, 1998 NICK BROOMFIELD : 1981 PEDRO COSTA : H 2001 A ROMAN BALAIAN : 1988 JAMES BROUGHTON : 1997 VITTORIO COTTAFAVI : 1982, 2001 GIAN VITTORIO BALDI : 1975 : 1998 DELPHINE ET MURIEL COULIN : 2002 VEIKKO AALTONEN : 1993 BRANKO BALETIC : 1984 CLYDE BRUCKMAN : 1999 MAMBAYE COULIBALY : 1997 DODO ABACHIDZÉ : 1986 BORIS BARNET : R 1982 JUTTA BRÜCKNER : 1980 DONALD CROMBIE : 1976 ALEXANDRE ABELA : 2001 EVGUENI BAUER : R 1995 ODDVAR BULL TUHUS : 1975 DAVID CRONENBERG : 1996 CHADI ABDELSALAM : 1973 ALEKSANDR BARANOV : 1990 AUBIN BUFFIERE : 2002 : 2001 VADIM ABDRACHITOV : 1983, 1985, 1995 JACQUES BARATIER : 1984 LUIS BUÑUEL : 1993 GERVAIS CUPIT : 2002 TENGUIZ ABOULADZE: 1978, H 1979, 1987 ERIC BARBIER : 1994 DANIEL BURMAN : 2001 MICHAEL CURTIZ : 1989, R 1992, 2001 SALAH ABOU SEIF : 1975, H 1992 BORIS BARNET : 1999 ROLPH BURMAN : 1978 HERBERT ACHTERNBUSCH : 1978 JEAN BARONNET : 1984 GEORGE R. BUSBY : 1995 D AHLRICHS KERSTIN : 2002 PIERRE BAROUH : 1977 STEPHEN DALDRY : 2000 AKERMAN H CHANTAL : 1991, 2002 SHARUNAS BARTAS : 1996, 1997 C ZHAO DAN : H 1981 VALERI AKHADOV : 1990 TUNC BASARAN : 1989 ELIANE CAFFÉ : 1999 JEAN-LOUIS DANIEL : 1985 ROBERT ALDRICH : H 1983, 1988, 1991, YORO BATHILY : 1984 MIMMO CALOPRESTI : 1998 DANIELL DANIELL : 1988 1999 ANDY BAUCH : 2001 MARIO CAMERINI : 1997 MUSTAPHA DAO : 1997, 1999, 2001 TOMAS GUTIERREZ ALEA : 1978 STEPHEN BAYLY : 1986, 1991 JAIME CAMINO : 1976, H 1979 ALGUIRDAS DAOUSA : 1989 MARC ALLÉGRET : 1999 ROBERT BEAN : 1976 GIACOMO CAMPIOTTI : 1990 LOUIS DAQUIN : 1993 RENE ALLIO : H 1980 FREDERICK BECKER : 1975 ANTONIO CAMPOS : 1975, H 1994 JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE : 1996, MERZAK ALLOUACHE : 1994 JACQUES BECKER : 1993, 1999 FRANTISEK CÀP : 1997 1999, 2002 ROBERT ALTMAN : 1992 LUTZ BECKER : 1975 FABIO CARPI : 1974 BUDDHADEB DASGUPTA : 1990, H 1991, JOSE ALVARO MORAIS : 1988 MIKHAIL BELIKOV : 1982 FRANK CAPRA : 1988, 1991 1994 GIANNI AMELIO : 1976, H 1995 MARCO BELLOCHIO : 1999 LÉOS CARAX : 2002 JULES DASSIN : H 1993 JEAN-PIERRE AMERIS : 1996 SOUHEL BEN BARKA : 1975 CHRISTIAN CARION : 2001 MAX DAVIDSON : R 1996 KAMAL AMROHI : 1995 CARMELO BENE : 1976 HENNING CARLSEN : 1975, H 1995 JACQUES DAVILA : 1999 DHIMITER ANAGNOSTI : 1976 SHYAM BENEGAL : H 1983 YVES CARO : 2002 JAIME DE ARMIÑAN : 1985 143 ANDREA ANDERMANN : 1976 EVEN BENESTAD : 2002 JOHN CASSAVETES : 1978, H 1987 SEGUNDO DE CHOMON : R 1997, 1998, PAUL THOMAS ANDERSSON : 2002 ROBERTO BENIGNI : 1998 RENATO CASTELLANI : 1997 1999, 2001, 2002 ROY ANDERSSON : 2000 YAMINA BENGUIGUI : 2001 JEAN-MAX CAUSSE : 1991 HENRI DECOIN : R 1998 KOHEI ANDO : 1975 MAHMOUD BEN MAHMOUD : 1983 ALAIN CAVALIER : H 1979 PHILIPPE DECOUFLÉ : 1995, 2001 THEO ANGELOPOULOS : 1973, 1975, LUC BÉRAUD : 1976, 1978 LILIANA CAVANI : H 1974 JEAN DELANNOY : 1999 1984, H 1989, 1991, 1995 HANS BERENTH : 2000 PATRICK CAZALS : 1990 PETER DEL MONTE : H 1982, 1996 KENNETH ANGER : 1997 INGMAR BERGMAN : 1984, 2001 RALPH CEDAR : 2000 DOMINIQUE DELUZE : 1994 SOLVEIG ANSPACH : 1999 SAOUILIOUS BERJINIS : 1989 YOUSSEF CHAHINE : 1979, 1991 ANDRE DELVAUX : 1977, H 1986, 1989, KAREL ANTON : 1997 BUSBY BERKELEY : 1988 KAREN CHAKHNAZAROV : 1999, H 2000 2001 ARNOLD ANTONIN : 1975 LUIS GARCIA BERLANGA : 2001 OTAR CHAMATAVA : 1992 MARIA DE MEDEIROS : 2000 LAURO ANTONIO : 1980 KURT BERNHARDT : 1983 BOLOTBEK CHAMCHIEV : 1990 ZEKI DEMIRKUBUZ : 1999 SERIK APRYMOV : 1990 FRANCESCA BERTINI : R 1993, 2001 FRUIT CHAN : 1999, H 2001 JEAN-PIERRE DENIS : 1980, 1987 VICENTE ARANDA : 1987 GIUSEPPE BERTOLUCCI : 1990, H 1998 BAE CHANG-HO : H 1992 MANOEL DE OLIVEIRA : H 1975, 2001 MARTIN ARNOLD : 2002 RENÉ BERTRAND : 2001 CHARLIE CHAPLIN : 1989, 1991, 2001 MAYA DEREN : 1997 SEMION ARANOVITCH : 1995 JACQUES BERR : 2002 BERNARD CHARDERE : 1989 GIUSEPPE DE SANTIS : H 1997 G. ARAVINDAN : 1980, 1986 JOHN BERRY : 1976 JAIME CHAVARRI : 1987 CAMPANELLA ET SCARANO DE SANTIS : ROSCOE ARBUCKLE : 1989 FRANK BEYER : 1984 PIERRE CHENAL : 1993 1975 FRANCESCA ARCHIBUGI : 1991 JEAN-CLAUDE BIETTE : 1977 ELDAR CHENGUELAIA : 1987 VITTORIO DE SETA : H 1977 ADOLFO ARISTARAIN : 1998 JOSE JUAN BIGAS LUNA : 1987 NIKOLAI CHENGUELAIA : 1987 JÉROME DESCHAMPS : 2002 VIKTOR ARISTOV : 1995 JULIETTE BINOCHE : H 2002 GUEORGUI CHENGUELAIA : 1987 VITTORIO DE SICA : R 1991 JEAN ARLAUD : 1980 MIN BIONG HUN : 1999 LARISSA CHEPITKO : 1978, 1988 JEAN DEVAIVRE : 2001 MONTXO ARMENDARIZ : (H 1998) ALVARO BIZZARI : 1975 LUIGI CHIARINI : 1997 A. P. DE VASCONCELOS : 1975 FERNANDO ARRABAL : H 2000 GÉRARD BLAIN : 1974, H 1981 HENRI CHOMETTE : 1997 MICHEL DEVILLE : H 1983, 1990 KAREN ARTHUR : 1976 ANDRE BLANCHARD : 1980 RÉGINE CHOPINOT : 1995 LAM IBRAHIM DIA : 2000 ALEKSANDR ASKOLDOV : 1988 LIDIA BOBROVA : 1995 VASSILI CHOUKCHINE : 1975, 1988 ROGER DIAMANTIS : 1978 CLAUDE AUTANT-LARA : 1999, 2002 WALTER BOCKMAYER : 1978 MOHAMED CHOUKRIJAMIL : 1979 DANIEL DIAZ TORRES : 1995 ALAIN AUBERT : 1975 JORGE BODANSKI : 1976 CHRISTIAN-JACQUE : 1999 CARLO DI CARLO : 1978 JEAN AURENCHE : 1989 SERGUEI BODROV : 1990, 1993, H 1997 BENJAMIN CHRISTENSEN : 1988 WILLIAM DIETERLE : 1988 PAUL AUSTER : 1995 MAURO BOLOGNINI : H 1977 CHRISTOFORO CHRISTOFIS : 1981 RICHARD DINDO : 1977 PUPI AVATI : 1982, H 1983 JOHN BOORMAN: H 1978, 1996, 1998, 2002 JOAN CHURCHILL : 1982 ROBERT DINESEN : 2001 DIMOS AVDELIODIS : 2000 JOSE LUIS BORAU : 1976 ANGELO CIANCI : 2002 JASMIN DIZDAR : 1999 TEX AVERY : 2001 LYDA BORELLI : R 1995 MICHEL CIMENT : 2001 NANA DJORDJADZE : 1987 GABRIEL AXEL : 1987 FRANK BORZAGE : 1988 RENE CLAIR : 1998 GEORGI DJULGEROV : H 1982 IRADJ AZIMI : 1975 JOÃO BOTELHO : 1994, H 1999 LARRY CLARK : 2002 JACQUES DOILLON : 1993 DOROTHY AZNER : 1999 FERID BOUGHEDIR : 1973, 1984, 1990 RENÉ CLÉMENT : 2002 STANLEY DONEN : 1988, 1997, 2000 CHARLEY BOWERS : 1998 EDWARD F. CLINE : 2000 ZHENG DONGTIAN : 1994 B STAN BRAKHAGE : 1997 STACY COCHRAN : 1992 LEE DOO-YONG : H 1993 SOUREN BABAIAN : 1992 CARSTEN BRANDT : 1979 BERNARD COHN : 1988 MILAN DOR : 1986 TEIMOURAZ BABLOUANI : 1987, 1988, VESSELIN BRANEV : 1985 SHELDON COHEN : 1995 NELSON PEREIRA DOS SANTOS : 1973 1995 ANDRÉ BRASARD : 1974 NESLI COLGEÇEN : 1986 GORDON DOUGLAS : 2002 FREDERIC BACK : 1992 ENRIQUE BRASO : 1978 FREDERIQUE COLLIN : 1980 FROUNZE DOVLATIAN : 1992 BORO DRASKOVIC : 1986 TAY GARNETT : 1989 JURAJ HERZ : 1980 MANI KAUL : 1999 KARIM DRIDI : 1995 PIERGIORGIO GAY : 1999, 2001 CHRISTOPHER HINTON : 1995 AKI KAURISMÄKI : 1989, 1994, 1996 PAUL DRIESSEN : 1995 HANS GEISSENDORFER : 1977 YIM HO : 2001 MIKA KAURISMÄKI : 1992, H 1994 YANA DROUZ : 1995 JEAN GENET : 1995, 1997 CO HOEDEMAN : 1995 ÖMER KAVUR : 1992, H 1996, 1997 JEAN DRUON : 2002 CANAN GEREDE : 2000 ANNE HOEGH KROHN : 2000 JERZY KAWALEROWICZ : 1979, 1983, BERNARD DUBOIS : 1977 HAILE GERIMA : H 1984 AGNIESZKA HOLLAND : 1986 H 1987, 1991, 1998, 1999 KITSOU DUBOIS : 2002 ROUBEN GEVORKIANTS : 1992 MED HONDO : 1974 NAOMI KAWASE : 1997 DANIELE DUBROUX : H 2000 EMILIO GHIONE : 1993, R 1998 CHRISTOPHE HONORÉ : 2002 BUSTER KEATON : 1999, 2002 NICOLAS DUCHENE : 2002 BAHMAN GHOBADI : 2000 TOBE HOOPER : 1999 JACQUES KEBADIA : 1998 GERMAINE DULAC : 1997 RENE GILSON : 1975 HECTOR HOPPINS : 2002 ADEMIR KENOVIC : 1991, 1997 EWALD ANDRÉ DUPONT : 1999 FRANCO GIRALDI : H 1978 HRISTO HRISTOV : 1975, H 1981 JAMES V. KERN : 1999 ERIC DURANTEAU : 2002 CHRISTOPH GIRARDET : 2002 HOU HSIAO-HSIEN : H 1988, 1998 ERWIN KEUSCH : 1979 MARGUERITE DURAS : 1976 DAVID GLADWELL : 1981 ANN HUI : 2001 ZSOLT KEZDI KOVACS : H 1979 GÖRAN DU RÉES : 1995 ANNA GLOGOWSKI : 1978 ANJELICA HUSTON : 1999 ALI KHAMRAEV : 1988, H 1990 JEAN-PIERRE DUTILLEUX : 1977 LASSE GLOMM : 1988 JOHN HUSTON : 1989, 1990, 1994 VLADIMIR KHOTINENKO : 1995 GURU DUTT : 1998 WOLFGANG GLUCK : 1987 DAVLAT KHOUDONAZAROV : 1990 JULIEN DUVIVIER : R 1990 JEAN-LUC GODARD : 1992, 1993, 2002 I ANDREI KHRJANOVSKI : 1992 IVO DVORÀK : 1976 KARPO GODINA : 1990 JUN ICHIKAWA : 1995 ABBAS KIAROSTAMI : 1992, 1993, 1994 ALLAN DWAN : 1988 JILL GODMILLOW : 1988 KON ICHIKAWA : 1978, 1985, H 1987 KRZYSZTOF KIESLOWSKI : H 1988, STEVE DWOSKIN : 1976 LANA GOGOBERIDZE : 1987 AKIDO IDE : 1999 1989, 1994, 2002 IVAN DYKHOVITCHNY : 1995 FLORA GOMES : 1996 MATTI IJÄS : 1991 KALIE KIISK : 1988 ADOOR GOPALAKRISHNAN : 1979, 1982, YOURI ILIENKO : H 1991 BAKHIT KILIBAEV : 1990 E H 1987 VASSILIKI ILIOPOULOU : 1996 PARVIZ KIMIAVI : 1974 GÖREN KINOSHITA HILTON EDWARDS : 1999 SERIF : 1984, 1987 JEAN IMAGE : 1991 KEISUKE : 1985, 1996 GORITSAS KINUGASA ATOM EGOYAN : H 1992, 1994, 1997, SOTIRIS : 1994 TADASHI IMAI : 1985 TEINOSUKE : 1975, 2002 GOSHO R KIRAL 1999, 2002 HEINOSUKE : 1985, 1986 SHOHEI IMAMURA : 1982, H 1991 ERDEN : 1987 GOTHAR KLAPISCH ASMA EL-BAKRI : 1991 PETER : 2001 MARKUS IMHOOF : 1987 CEDRIC : 1994 NIKOLAI GOUBENKO : 1981 JUDITH KLEIN : 1995 JUDIT ELEK : H 1980, 1995 OTAR IOSSELIANI : 1987, H 1989 JEAN-PAUL GOUDE : 1995 ELEM KLIMOV : 1984 JOHN EMERSON : 1998 SOGO ISHII : 1998 EDMUND GOULDING : 1991 MATJAZ KLOPCIC : H 1984 ANSIS EPNERS : 1989 ISIDORE ISOU : 1997 ROLAND GRAF : 1986 THIERRY KNAUFF : H 2002 JEAN EPSTEIN : 1998 DAISUKE ITO : 1985, 2002 PIERRE GRANIER-DEFERRE : 1993 MASAKI KOBAYASHI : 1985, H 1989 PAL ERDÖSS : 1983 JORIS IVENS : H 1979 GARY GRAVER : 1999 MERAB KOKOTCHACHVILI : 1987 REVAZ ESADZE : 1987 JAMES IVORY : H 1976 PETER GREENEWAY : 1988 KIRAN KOLAROV : 1979 DENIS EVSTIGNEEV : 1995 JEAN GRÉMILLON : R 1980, 1999 J XAVIER KOLLER : 1991 F EDMOND T. GREVILLE : R 1991 IASSAKA KONATE : 1997 TOM GRIES : 1976 MICHEL J : 2002 ANDRZEJ KONDRATIUK : 1996 PANAYOTIS FAFOUTIS : 2002 D.W. GRIFFITH : 1999 ARNALDO JABOR : H 1982 TADEUSZ KONWICKI : 1974, H 1982, 1983 DJAKHONGUIR FAIZIEV : 1990 ALMANTAS GRIKEVITCHIOUS : 1989 GUY JACQUES : 1997, 1999 BARBARA KOPPLE : 1977 PIERRE FALARDEAU : 1995 JOÃO MARIO GRILO : 1994, H 2000 BENOIT JACQUOT : 1975 YORGOS KORRAS : 1998 CLAUDE FARALDO : 1993 AURELIO GRIMALDI : 2001 MIKLOS JANCSO : H 1990 FERENC KOSA : 1975, 1979 FELICE FARINA : 1987, 1992 PAUL GRIMAULT : 1993 HENRY JAGLOM : 1976 DOVER KOSASHVILI : 2001 144 BAHMAN FARMANARA : 1979 RAJKO GRLIC : H 1985 JURAJ JAKUBISKO : H 1998 NIKOS KOUNDOUROS : 2001 RAINER WERNER FASSBINDER : 1974, ULU GROSBARD : 2002 VITAUTAS JALAKEVITCHIUS : 1989 DANY KOUYATE : 1999 1975, 1976, 1977, 1978, 1981 ANTHONY GROSS : 2002 ABOLFAZL JALILI : 1999 ANDRÀS KOVÀCS : 1974 PHILIPPE FAUCON : 1996 KARL GRUNE : 2001 MARCELL JANKOVICS : 1994 ROBERT KRAMER : H 1990, 1993 SAFI FAYE : 1984 ENRICO GUAZZONI : 1995, 1996 STEFAN JARL : 1982 VIATCHESLAV KRICHTOFOVITCH : 1991 GYÖRGY FEHER : 1991, 1998 AGUST GUDMUNDSSON : 2000 JIM JARMUSCH : 1984, 1999 ARVIDS KRIEVS : 1989 FEDERICO FELLINI : 1994, 1998 ROBERT GUÉDIGUIAN : 1982, 1997 RISTO JARVA : 1979 GRZEGORZ KROLIKIEWICZ : 1974 EMILIO FERNÀNDEZ : R 1993 ALEKSEI GUERMAN : 1977, H 1986 JAYARAAJ : 2000 VACLAV KRSKA : 1997 PASCALE FERRAN : 1994 JEAN-CLAUDE GUIGUET : H 1997 ARUNAS JEBRIUNAS : 1989 NACEUR KTARI : 1976 GIUSEPPE FERRARA : 1975 RENE GUISSART : 1992 CHRISTINE JEFFS : 2001 PETER KUBELKA : 1997 PATRICIA FERREIRA : 2000 HRAFN GUNNLAUGSSON : 2000 BIJAYA JENA : 1997, 1998 STANLEY KUBRICK : 1988

Répertoire des réalisateursMARCO FERRERI dont les films ont étés présentés au Festival de La Rochelle depuis 1973 : 1975, 1993 ERICK GUSTAVSON : 1999 KNUT ERIK JENSEN : 1993, 1998, 2001 BAKHTIAR KUDOYNAZAROV : 1994 LOUIS FEUILLADE : 1999 PATRICIO GUZMAN : 2001 GEORGE JESKE : 2000 AKIRA KUROSAWA : 1976 KATERINA FILIOTOU : 2002 IMRE GYÖNGYÖSSY : 1973, 1975, 1993, JAROMIL JIRES : 1974, 1980, H 1999 KIYOSHI KUROSAWA : 1999 EMMANUEL FINKIEL : 1999, 2001 1994 ALEJANDRO JODOROWSKY : H 2000 EMIR KUSTURICA : 1985 TERENCE FISHER : 2001 JED JOHNSON : 1977 KAZIMIERZ KUTZ : H 1981 DAVE ET MAX FLEISCHER : 1999, 2000 H PIERRE JOLIVET : 1998 IRAKLI KVIRIKADZE : 1987 FLEISCHER JORDAN RICHARD : 1999 HUGO HAAS : 1997 NEIL : 2001 PARK KWAN-SOO : 1992 FLEMING JUNGHANS VICTOR : 2001 PHILIP HAAS : 1993 CARL : 1997 KEN KWAPIS : 1996 JOHN FORD : 1988 JEFF HALE : 1995 RECHA JUNGMANN : 1980 KADYRJAN KYDYRALIEV : 1990 EBRAHIM FOROUZESH : 1995 HALIMA BEN : 1973 K NORMAN FOSTER : 1999 GUDNY HALLDORSDOTTIR : 2000 L CLAUDE FOURNIER : 1978 LASSE HALLSTOM : 2002 BARNA KABAY : H 1993, 1994 ANDRÉ S. LABARTHE : 1999 HERCS FRANKS : 1989 DUSAN HANAK : H 1990 GASTON J-M KABORE : 1997 JEAN-CLAUDE LABRECQUE : 1977, 1980 STEPHEN FREARS : H 1988, 1993, 2000 MICHAEL HANEKE : 2000, 2002 KAREL KACHYÑA : 1990, H 1996, 2000 : R 1997 RICCARDO FREDA : 1975 KEN HANNAM : 1976 WAI KA-FAI : 2001 CHRITIANE LACK : 1999 FRIDRIK THOR FRIDRIKSSON : 1993, STELIOS HARALAMBOPOULOS : 1997 ALEKSANDR KAIDANOVSKI: 1989, H 1992 JEAN-FRANÇOIS LAGUIONIE : 1999 1996, 2000 THOMAS HARLAN : 1977, 1990 MAIJA KAINULAINEN : 2000 DOURID LAHHAM : 1985 GÉRARD FROT-COUTAZ : 1999 MAHAMAT-SELEH HAROUN : 2002 KHALMAMED KAKABAEV : 1990 LEIDA LAJUS : 1989 WILLIAM FRIEDKIN : 1998 KARL HARTT : 2000 TOM KALIN : 1993 RENÉ LALOUX : 1993 SAMUEL FULLER : 1985, 1988 PAIVI HARZELL : 1997 KATSU KANAI : 1975 STAFFAN LAMM : 1993 JAMES B. HARRIS : H 1988 VITALI KANEVSKI : 1990 : 1983, 1987, 1997, 2000 G HAL HARTLEY : 1998 SRDJAN KARANOVI´C : 1983, H 1985, WALTER LANTZ : 1998, 2001 ISTVÀN GAÀL : H 1978 WOJCIECH JERZY HAS : H 1980, 1986, 1989 LAWRENCE LAU : 2001 PAL GÀBOR : 1981 1996 PREMA KARANTH : 1983 STAN LAUREL : 1999 RADU GABREA : 1981 REINHARD HAUFF : 1975, 1979, H 1984 ROMUALD KARMAKAR : 1996 CHRISTINE LAURENT : 1985 DANIELE GAGLIANONE : 2001 HOWARD HAWKS : 1989 SAM KARMANN : 1999 LAU LAURITZEN : 1988 HENRICK GALEEN : 2001 JACK HAZAN : 1995 WONG KAR-WAI : 1997 ERNST JOSEF LAUSCHER : 1986 CARMINE GALLONE : 1995 BRIGITTE HELM : R 2000 MATTI KASSILA : 1989 CLARA LAW : 2001 STEPAN GALSTIAN : 1992 FLORENCE HENRARD : 2001 MATHIEU KASSOVITZ : 1998 ANTOINE LE BOS : 2002 ABEL GANCE : 1999 JAIME HUMBERTO HERMOSILLO : 1991, GEORGE KATAKOUZINOS : 1983 MICHEL LECLERC : 2001 OUMAROU GANDA : 1973, 1984 H 1994 PHILIP KAUFMAN : 1987, 2002 PATRICE LECONTE : 2002 PAUL LEDUC : H 1991 GORAN MARKOVIC : H 1985, 1988, 1989, MARIKO OKADA : H 1996 EDWIN S. PORTER : 1999 DOO-YONG LEE : H 1992 1992 TOLOMOUCH OKEEV : 1990 H.C. POTTER : 1995 SPIKE LEE : 1986 GEORGES MARSHALL : 1988 ZEKI ÖKTEN : 1980, 1982 VSVOLOD POUDOVKINE : 1999 ROGER LEENHARDT : 1979 GIOVANNI MARTEDI : 1997 ERMANNO OLMI : 1975, 1976, H 1987 MICHAEL POWELL : H 1984, 2001 JEAN-PIERRE LEFEBVRE : 1974 YASUZO MASUMURA : 1985 MAX OPHULS : 1983, 1985, R 1986 CARLOS ALBERTO PRATES CORREIA : FERNAND LÉGER : 1997 CAMILLO MASTROCINQUE : 1997 NAGISA OSHIMA : 1976 1987 FRITZ LEHNER : 1986 MANUEL MATJI : 1988 F. J. OSSANG : H 1998 GILL PRATT : 2000 XU LEI : 1984 FERNANDO MATOS SILVA : 1975 MARK OSSEPIAN : 1988 PREMYSL PRAZSKY : 1997 MIKE LEIGH : 1993 CHRISTIAN MAVIEL : 2002 IDRISSA OUEDRAOGO : 1989, 1990, 1995 HEIKKI PREPULA : 1996, 2000 CLAUDE LELOUCH : 1995 ALBERT ET DAVID MAYSLES : 1976 SERGUEI OVTCHAROV : 1988 MICHELINE PRESLES : H 1999 PAUL LÉNI : 2001 PAUL MAZURSKY : 1976 NINO OXILIA : 1993, 1995, 1996 EMERIC PRESSBURGER : H 1984, 2001 JAN LENICA : H 1980, 1994 CARLO MAZZACURATI : 1988, H 2001 KAZIM OZ : 2002 JAKOV PROTAZANOV : 1999 RICHARD LESTER : H 1981 DARIUSH MEHRJUI : H 1994 FEDOR OZEP : 1999 ALGIMANTAS PUIPA : 1984, 1989 MICHAL LESZCYLOWSKI : 1989, 1998 JONAS MÉKAS : 1997 ALI ÖZGENTURK : 1980, 1983 WITOLD LESZCZYNSKI : 1987 GEORGES MELIES : R 1973 YAVUZ ÖZKAN : 1981 Q JORGEN LETH : 2001 GENNADI MELKONIAN : 1992 YASUJIRO OZU : 1978, 1996, 2002 STEPHEN ET TIMOTHY QUAY : 1996 MARC LEVIN : 1998 PINA MENICHELLI : R 1996 P MARCEL L’HERBIER : 2000 JIRI MENZEL : H 1990 R TORUM LIAN : 2000 MARTÀ MÉSZÀROS : 1974, 1976, 1977 GEORG WILHELM PABST : 1990, 1992, KENNETH G. LIDSTER : 2002 ULF MIEHE : 1976 1993, 2000 KURT RAAB : H 1997 WALTER LIMA JUNIOR : 1985 NIKITA MIKHALKOV : 1977, 1979 EMILIO PACULL : 1988 PEER RABEN : 1977 GUNNEL LINDBLÖM : 1977 ANDREI MIKHALKOV- MARIE-CLEMENCE ET CESAR PAES : MISA MILOS RADIVOJEVI´C : H 1990 PETER LILIENTHAL : 1976 KONTCHALOVSKI : 1988 2000 MICHAEL RAEBURN : 1977, 1982 JAN LINDQVIST : 1982 KONSTANTIN MIKABERIDZE : 1987 NIKOS PANAYOTOPOULOS : 1979 YOULI RAIZMAN : 1984 ROGER LION : 1999 STUART MILLAR : 1976 JEAN PAINLEVÉ : 2001 NIKOLA RAJI´C : 1977, 1979 MIGUEL LITTIN : 1975 GEORGE MILLER : 1998 JAAKKO PAKKASVIRTA : 1976 BENOIT RAMAMPY : 1984 CHEN LIZHOU : 1993 CLAUDE MILLER : H 1984 GEORGE PAL : 1999, 2000 FLAVIE RAMSHORN : 2002 CARLO LIZZANI : 1999 GJON MILLI : 1995 AMLETO PALERMI : 1986, 1995, 1996 LASZLO RANODY : 1977, 1979 PETAR LJUBOLEV : 1978 IGOR MINAIEV : 1988 JOHN PALMER : 1976 MARK RAPPAPORT : 1976 KEN LOACH : 1982, H 1985, 1993, 1994, VINCENTE MINNELLI : 1976 JAFAR PANAHI : 1995 JEAN-PAUL RAPPENEAU : 2002 1995, 1998, 2000, 2002 ZHANG MING : 1997 GLEB PANFILOV : H 1988 MAN RAY : 1997 Répertoire des réalisateurs BARBARA LODEN : 1975 DAVID MINGAY : 1995 RITHY PANH : 1998 NICHOLAS RAY : 1992, 2002 ULLI LOMMEL : 1976 ANTHONY MINGHELLA : 2002 NICO PAPATAKIS : 1993, H 1995 SATYAJIT RAY : 1977, H 1978, 1981 KONSTANTIN LOPOUCHANSKI : 1995 TSAI MING-LIANG : 1997, 1998 SERGUEI PARADJANOV : 1991 MARTIAL RAYSSE : 1997 PETER LORRE : 2001 GIANFRANCO MINGOZZI : 1993 PEKKA PARIKKA : 1989 AL RAZUTIS : 1999 JOSEPH LOSEY : 1997 PILAR MIRO : 1981, 1982 KWAN-SOO PARK : 1992 JUAN PABLO REBELLA : 2002 GEROLAMO LO SAVIO : 1993 LÉO MITTLER : 1999 ALAN PARKER : 1992 CAROL REED : 1990, R 1998 VASSILIS LOUSLES : 2002 RAJA MITRA : 1988 RENÉ PARRAUDIN : 1989 BRUNO REILAND : 2002 PAVEL LOUNGUINE : 1998 KENJI MIZOGUCHI : 1978, 2002 GIOVANNI PASTRONNE : 1996 GUNTHER REISCH : 1982 ERNST LUBITSCH : R 1994, 2001 DOMINIK MOLL : 2000 TASSOS PSARRAS : 1975 ANTONIO REIS : 1975, 1989 DANIELE LUCHETTI : 1996 RAUNI MOLLBERG : 1976, H 1989, 1991 CHRISTINE PASCAL : 1992 KAREL REISZ : H 1979 LASZLO LUGOSSY : 1982, 1985 CRAIG MONAHAN : 1999 GORAN PASKALJEVI´C : H 1997 EDGAR REITZ : 1977 145 SIDNEY LUMET : 2001 MARIO MONICELLI : H 1986, 1990, 1999 IVAN PASSER : 1976, H 1990 ALEKSANDR REKHVIACHVILI : 1987 LUMIERE AUGUSTE, LOUIS : 1987, JOÃO CESAR MONTEIRO : H 1992, 1994 JABBAR PATEL : 1983 : 1994 1989,1999 EOIN MOORE : 2000 SMITA PATIL : H 1984 CARLOS REYGADAS : 2002 IDA LUPINO : 1985 dont les films ont étés présentés au Festival de La Rochelle depuis 1973 NANNI MORETTI : H 1977, 1986 BASILIO MARTINO PATINO : 1977 NICOLAS RIBOWSKI : 2002 LEN LYE : 1997 YOSHIMITSU MORITA : 1984 JAYOO ET NACHIKE PATWARDHAN : DICK RICHARDS : 1997 DAVID LYNCH : 1999 NICOLAS MOULIN : 2002 1980 HANS RICHTER : 1997 CHRISTIAN PAUREILHE : 1975 M LUC MOULLET : 1976 DACE RIDUZE : 2001 ZOULFIKAR MOUZAKOV : 1990 IVAN PAVLOV : 1991, 2002 ERHARD RIEDLSPERGER : 1991 GYULA MAÀR : 1976 VALÉRIE MRÉJEN : H 2002 ZIVOJIN PAVLOVI´C : 1982, H 1983 ANTONIA RINGBOOM : 2000 LÉO MCCAREY : 1996, 1999, 2002 MATTHIAS MULLER : 2002 PAUL PAVIOT : 1993 FRANZ RIPPLOH : 1981 HETTIE MACDONALD : 1996 GRANT MUNRO : 1995 RON PEECK : 1979 ARTURO RIPSTEIN : H 1993, 2000 GUSTAV MACHATY : 1997 FREDI M. MURER : H 1991 SAM PECKINPAH : 2002 DINO RISI : H 1994, 1995 FRED MACHIN : 1998 WOLFGANG MÜRNBERGER : 2001 ARTAVADZ PELECHIAN : H 1992 MARCO RISI : 1999 MACISTE R PEMBROKE : 1994 DUDLEY MURPHY : 1997 PERCY : 2000 MARTIN RITT : 1973 ALEXANDER MACKENDRICK : 1994 ARTHUR PENN : 1976 JEF MUSSO : 1988 HAL ROACH : 1996, 2000 NORMAN MAC LAREN : H 1982 JOTAARKKA PENNANEN : 1977 ROBERTO ROBERTI : 1993 NORMAN Z. MCLEOD : 1985, 2001 EUGÉNIO PEREGO : 1996 N JESS ROBINS : 2000 HOLGER-MADSEN : 1988 FERNANDO PEREZ : 1995, 1999 AMIR NADERI : H 1992 CAROLINE ROBOH : 1982 THOMAS MAGNE : 2002 LESTER JAMES PERIES : H 1980 MIRA NAIR : 1988 JORGE ROCCA : 1996 ANNA MAGNANI : R 1987 PIERRE PERRAULT : 1980 MURALI NAIR : 1999 LUIS A. ROCHE : 1977 JEAN-PIERRE MAHOT : 1976 LAURENT PERRIN : 2000 KHODJAKOULI NARLIEV : 1990 LUIS FELIPE ROCHA : 1981, 1996 SALVATORE MAIRA : 1994 ANTOINE PERSET : 1980 MIKIO NARUSE : 2002 PAULO ROCHA : 1975, 1982, 1998, 2001 JANUSZ MAJEWSKI : 1977, 1982 SIDNEY PETERSON : 1997 NASSAR RÖDL LECH MAJEWSKI : 1998, 2000 ALI : 1999 ALEKSANDAR PETROVI´C : H 1986 JOSEF : 1979 NEGRONI DUSAN MAKAVEJEV : H 1988 BALDASSARE : 1993 NICOLAS PHILIBERT : 2002 NICOLAI ROHDE : 2002 NELLIS MACHA MAKEIEFF : 2002 ALICE : 2000 MICHEL PICCOLI : H 1993, 2001 OSKAR RÖHLER : 2001 MOHSEN MAKHMALBAF : H 1993, 1996, OLEV NEULAND : 1982, 1989 PAOLO PIETRANGELI : 1975 ERIC ROHMER : 1995 1999, 2000, 2001 IVAN NICEV : 1990 GUNARS PIESIS : 1989 ABRAM ROOM : R 1994 GUENRIKH MALIAN : 1978 EDOUARD NIERMANS : 1980 LUCIAN PINTILIÉ : 1979, 1996 FALIERO ROSATI : 1979 DJIBRIL DIOP MAMBETY : 1995 YING NING : H 2002 JOAQUIM PINTO : 1994 FRANCESCO ROSI : H 2002 YOURI MAMINE : 1995 MIKKO NISKANEN : 2001 DAN PITA : 1984, H 1990 TIM ROTH : 1999 ROUBEN MAMOULIAN : 1999 JACQUES NOLOT : 1998, 2002 JOSEF PIWKOWSKI : 1989, 1991 JEAN ROUCH : 2000 PAULUS MANKER : 1986, 1990 JOSEPH NOBILE : 1996 DONATA PIZZATO : 2002 SERGE ROULLET : H 2001 HERMAN MANKIEWICZ : R 2001 RACHID NOUGMANOV : 1990 MICHELE PLACIDO : H 1999 PIERRE ROVERE : 1997 JOSEPH L. MANKIEWICZ : 1990, 1991, GARIN NUGROHO : 1995 KRAM, PLOF : 2001 JOSEF ROVENSKY : 1997 R 2001 JURIS PODNIEKS : 1989 FRANCISCO ROVIRA BELETA : 1995 FRANCIS MANKIEWICZ : 1980 O FERDINANDO MARIA POGGIOLI : R 1994, JACQUES ROZIER : H 1996, 1999 ANTHONY MANN : 1985 NOBUHIKO OBAYASHI : 1983 1997 ALAN RUDOLPH : H 1992 YVON MARCIANO : 1996 HILMAR ODDSON : 1997, 2000 MANUEL POIRIER : H 1997 RAOUL RUIZ : H 1985 WOJCIECH MARCZEWSKI : (H 1990) O’ GALOP : 1998 JEAN-DANIEL POLLET : H 2001 ALEXANDRE RUSTEIKIS : 1989 FEBO MARI : 1993 KOHEI OGURI : 1981 LEA POOL : 1980 MONIQUE RUTLER : 1980 GREGORY MARKOPOULOS : 1997 ORHAN OGUZ : 1988 PETR POPZLATEV : 1990 WALTER RUTTMAN : 1997 S TODD SOLONDZ : 2001 V KAREL ZEMAN : 1990, R 2002 SOOSAAR JIA ZHANG-KE : 2001, 2002 OLLI SAARELLA : 2002 MARK : 1989 VALENTIN VAALA : R 1996 DONGTIEN ZHENG : 1994 ROBERT SAAKIANTS : 1992 TURKAN SORAY : 1981 VASSILI VAFEAS : 1983 SUN ZHOU : 1994 BAKO SADYKOV : 1995, 1992 MICHEL SOUTTER : 1995 RANGEL VALCANOV : H 1990 DAMOURE ZIKA : 2000 DAVID SAFARIAN : 1992 STEVEN SPIELBERG : 2001 ROBERT VAN ACKEREN : 1978 SAMIR ZIKRA : 1987 SOHRAB SAHID-SALESS : H 1979 HEINER STADLER : 1986 FLORESTANO VANCINI : H 1977 MOHAMED ZINET : 1976 BORISLAV SAJTINAC : H 1977 LUDMIL STAIKOV : 1974 FRANS VAN DE STAAK : 2001 ERICK ZONCA : 1998 GHASSAN SALHAB : 2002 LADISLAS STAREVITCH : 1993 JACO VAN DORMAEL : 1999 JANOS ZSOMBOLYAI : 1979 TEWFIQ SALAH : 1973 ANNA STEN : R 1999 BERTRAND VAN EFFENTERRE : H 1993 VALERIO ZURLINI : R 1995 PIERRE SALVADORI : H 1999 JOSEF VON STERNBERG : 1975 CHARLES VANEL : 1989 KALYKBOK SALYKOV : 1990 JEAN-FRANCOIS STÉVENIN : 1978 AGNES VARDA : H 1998 ANDERS WILHELM SANDBERG : 1988 LESLIE STEVENS : 1985 OTAKAR VAVRA : 1997 HELK SANDER : 1978 MAURITZ STILLER : R 1987 MONICA VAXEVANI : 2002 HELMA SANDERS-BRAHMS : H 1980 HANNES STOHR : 2002 CONRAD VEIDT : R 2001 PAL SANDOR : 1983 PABLO STOLL : 2002 GASTON VELLE : 2000, 2001 JORGE SANJINES : 1996 FRANCK STRAYER : 1996 MIRCEA VEROIU : 1985, H 1986, 1990 SHIN SANG OKK : H 1994 STUDIO DE PÉKIN : 1976 LEONEL VIEIRA : 1998 ROBERTO SAN PIETRO : 1999 JERZY STUHR : 2001 DRAHOMIRA VIHANOVÀ: 1992, 1995, 2001 RICHARD SARAFIAN : 2000 MARTIN SULIK : 1996 TERESA VILLAVERDE : 1995, 1998 CARLOS SAURA : 1978 MANUEL SUMMERS : 1982 VISWANADHAN : 1987 CLAUDE SAUTET : 1993 CHANG SUN-WOO : 1995 PRASANNA VITHANAGE : 1999 W. WERNER SCHAEFER : 1980 JAN SVANKMAJER : H 2001 FRANTICEK VLACIL : 1973, H 1992 FRANKLIN F. SCHAFFNER : 2002 RAMON SWAAB : 2002 PETER VON GUNTEN : 1975 SHAJI : 1989 HARRY SWEET : 2000 LARS VON TRIER : 1996 VOULGARIS H HANNS SCHARZ : 2000 HANS JURGEN SYBERBERG : 1976 PANDELIS : 1995, 1999 CHRISTOS VOUPOURAS : 1998 JERRY SCHATZBERG : H 1989, 2000 ISTVAN SZABO : 1980, H 1985, 1992 FRED SCHEPISI : 1976 JANOS SZASZ : 1997 W PAL SCHIFFER : 1979 GYÖRGY SZOMJAS : 1984 CHRISTINA SCHINDLER : 1994 CHRISTIAN WAGNER : 1989 JOHN SCHLESINGER : H 1982 T ANDRZEJ WAJDA : H 1979 VOLKER SCHLÖNDORFF : H 1975, 1979 JAANA WALHLFOORS : 2000 NASSER TAGHVAI : 1999 DANIEL SCHMID : 1976, H 1994, 2002 NORMAN WALKER : 1998 KIDLAT TAHIMIK : 1977 BERTRAND SCHMITT : 2001 RAOUL WALSH : 1978, 1985, 1987, 1994, NAOTO TAKENAKA : 1995 PAUL SCHRADER : H 1998 1997 TAN WERNER SCHROETER : 1976 FRED : 1988 WAYNE WANG : 1995 JAN SCHÜTTE : 1988, 1991 ALAIN TANNER : H 1985 ANDY WARHOL : 1997 ETTORE SCOLA : H 1976 ANDREI TARKOVSKI : 1988, 1992 PETER WEIR : 1976, H 1991 MARTIN SCORSESE : 1976, 1981, 1982, BELA TARR : 2000, H 2001 DAVID WEISMAN : 1976 1998 TOMATAKA TASAKA : 2002 JIRI WEISS : 1993 CYNTHIA SCOTT : 1991 JACQUES TATI : R 2002 USCH BARTHELMESS WELLER : 1980 RIDLEY SCOTT : 1996 SOPHIE TATISCHEFF : R 2002 ORSON WELLES : R 1999 146 HORST SEEMAN : 1981 BERTRAND TAVERNIER : 1998 WILLIAM A. WELLMAN : 1978 MOTOHASHI SEICHI : 1999 PAOLO ET VITTORIO TAVIANI : 1973 JIANG WEN : 2002 ULRICH SEIDL : 2002 IOURI TCHERENKOV : 2001 WIM WENDERS : H 1976, 1987 ALBERTO SEIXA SANTOS : 1975 REVAZ TCHKHEIDZE : 1987 GOSTA WERNER : 1987 OUSMANE SEMBENE : 1973 GODERZI TCHOKHELI : 1987 FRANÇOIS WEYERGANS : 1977 LARRY SEMON : 2000 ANDRÉ TÉCHINÉ : 2002 ANNE WHEELER : 1990 MRINAL SEN : 1980, H 1982, 1984 TALGAT TEMENOV : 1990 WILLIAM WIARD : 2002 PHILIPPE SÉNÉCHAL : 1980 SHUJI TERAYAMA : 1975 BERNHARD WICKI : 1976 MANUELA SERRA : 1986 FRANCK TERRY : 2000 BO WIDERBERG : H 1986, 1997 COLINE SERREAU : 1998 ASDIS THORODDSEN : 1993, 2000 ROBERT WIENE : 2001 PAUL SHARITZ : 1997 XIE TIAN : H 1982 BILLY WILDER : 1983, 1989 JOHN WILLIS : 1981 Répertoire des réalisateursMINORU SHIBUYA dont les films ont étés présentés au Festival de La Rochelle depuis 1973 : 1996 XIE TIELI : H 1983 OKK SHIN-SANG : H 1994 MOUFIDA TLATLI : 1994 DANIEL WIROTH : 2002 KHALID SIDDIK : 1974 JOHNNIE TO : 2001 EDOARDO WINSPEARE : 1997 WINTERBOTTOM DON SIEGEL : 1992 PETR TODOROVSKI : 1984 MICHAEL : 1995, 1996, 1997 SLOBODAN SIJAN : 1981 RICKY TOGNAZZI : 1989 : H 1999 VASSILI SILOVIC : 1999 ASKO TOLONEN : 1976 KONRAD WOLF : 1978, 1980, H 1981 RUI SIMOES : 1981 FINA TORRES : 1985 JOHN WOO : 1997 JEAN-DANIEL SIMON : 1974 TOTO : R 1986 WILIAM WYLER : 1991, R 2000 RAINER SIMON : 1985 VICTOR TOURJANSKY : 1988 NOËL SIMSOLO : 1976 JACQUES TOURNEUR : 1988, 1996 Y BERNARD SINKEL : 1976 LUCIANO TOVOLI : H 1985, 1993 YANAGIMACHI H ROBERT SIODMAK : 1983, 1988, R 1996, SHIRO TOYODA : 1985 MITSUO : 1981, 1985, 1990 EDWARD YANG : 2000 1999 ISSA ET SEKOU TRAORE : 1999 YU YANG : 1981 DOUGLAS SIRK : 1988, R 2002 MARIE-CLAUDE TREILHOU : 1999 SISSAKO H YANG YANJIN : 1981 ABDERRAHMANE : 2002 AUGUSTO TRETTI : 1976 ALF SJOBERG : R 1985, 2001 LOU YE : 2000 JEAN-LOUIS TRINTIGNANT : H 1995 VILGOT SJOMAN : 1974 ATIF YILMAZ : 1981, 1985, 1987 VICTOR TRIVAS : 1983 VICTOR SJOSTROM : R 1984, 2001 DENG YIMING : 1981 JAN TROELL : H 1984, 1997 NILS SKAPANS : 2001 WILSON YIP : 2001 FRANÇOIS TRUFFAUT : 1993 JERZY SKOLIMOWSKI : H 1992 YOKY YOSHA : 1978 PETER TSCHERKASKY : 2002 ARNE SKOUEN : H 1999 KIJU YOSHIDA : H 1996, 2002 RON TUNIS : 1995 PAL SLETAUNE : 1997 KIJU YOSHISHIGE YOSHIDA : 1973, 1974 ZDENEK TYC : 1995 ANDREI SMIRNOV : 1988 ROBERT YOUNG : 1978 TYSTAD JOHN N. SMITH : 1993 NILLE : 2000 ZHANG YUAN : 1997 SOKOUROV ALEKSANDR : 1988, 1989, U H 1993, 1995, 1997 Z FERNANDO SOLANAS: 1978, 1980, STEFAN UHER : H 1991 MAURIZIO ZACCARO : 1997, 2000 H 1995 LIV ULLMANN : 2000 GIORGOS ZAFIRIS : 2001 HUMBERTO SOLAS : H 1989 TOMU USHIDA : R 1997 DERVIS ZAIM : 1998 MARIO SOLDATI : 1997 DJAMSHED USMONOV : 1999, 2002 KRZYSZTOF ZANUSSI : H 1983, 2001 SILVIO SOLDINI : H 2000 YESIM USTAOGLU : 1999 PETR ZELENKA : 1998 Remerciements

Nous adressons tous nos • Fondation GAN pour le Cinéma : • Transat Vidéo : Brent Klinkum, Luc Brou • Document Concept 17 : remerciements à ceux qui ont permis Gilles Duval, Catherine Pradel, • UIP : Sylvie Meunier Laurent Kergrohenn au 31e Festival International Michèle Marsoulier • Wall Works (Paris) : Claude Kunetz • Fountaine Pajot : Jean-François du Film de La Rochelle d’exister • Forum des Images : • 10,5x15 : François Brinon, Gilles Rochier Fountaine, Hélène de Fontainieu et notamment à : Jean-Yves de Lépinay, Isabelle Jourdan • France bleu : Elisabeth Durin • Gaumont : Dominique Cipriani Poitou-Charentes et Laurent Pironti France • Gœthe Institut (Paris) : • Atelier vidéo Centre Pénitentiaire : • Galeries Lafayette : Christian Louriais • A.R.P : Michèle Halberstadt, Laurent Pétin Gisela Rueb Guy Breton, Murielle Moulin, • Galet Jade : Laurent Rossini, • Action Gitanes : Jean-Max Causse, • Harmonie Communication : Arnaud Dumatin Adèle Brachet, Christophe Griffaut, Guy Chantin, Jean-Marie Rodon Maxime Lebreton • Bureau National Interprofessionnel Nicolas Conquet • Ad Vitam : Alexandra Henochsberg, • Haut et Court : Caroline Benjo, du Cognac : Claire Coates • Geneviève Lethu, Jean-Pierre Gousseau, Grégory Gajos Carole Scotta, Laurence Petit • C.A.C. Moulin du Roc, Niort : Catherine Schmidt • Agav : Laurent Truchot, • INA : Sylvie Richard, Jacques Morel • Imprimerie IRO : Fabrice Faure, Stéphanie Marie-José Sanselme Géraldine Caux-Bonetti, • Caisse des Dépots et Consignations- • Imprimerie Rochelaise : Pascal Sabourin, • Agence du court métrage : Martine Montilleul Direction régionale : Frédérique Tuffnel, Annie Gazeau Jacques Kermabon, Philippe Germain, • Interfilm : Jeanine Bertrand Joelle Simonet • IUT Techniques de commercialisation Yann Goupil • K Films : Klaus Gerke • Centre Pénitentiaire de St Martin de Ré : de La Rochelle : Laurence Bernard • Ambassade de l’Inde en France : • Les Arts et les Autres : André Page, Fabrice Simon, Mme Roy • La Coursive : Jackie Marchand, Mme Savitri, M. Kunadi, Sanjay Panda, Jacqueline Blanchy • Comité National du Pineau Florence Simonet, Edith Perrin Mme Nilanjana Rey • Le Café de l’Industrie : Bernie et Alain des Charentes : Bernard Lacroux, • La Poste : Elise Plaisant, Michèle Kerguen • Ambassade de Norvège en France : • Les Films d’Ici Claire Floch, Irène Campisi, • Librairie Calligrammes : Philippe Legrand, Ellen Jorgensen • Les Films du Jeudi : Nathalie Morlai, Jean-Bernard Delarquier Jacky Slénoir • Arkéion Films : Richard Delmotte, Laurence Braunberger, Lamaria Dehil • Comité Régional de Tourisme • Mairie de La Rochelle : Maxime Bono, Monique Gailhard • Les Films du Losange : Poitou-Charentes : Dominique Clément Jean-Pierre Chantecaille, • Archives Françaises du Film : Eric le Roy, Margaret Ménégoz, Régine Vial, • Conseil Général de Charente Maritime : Colette Chaigneau, Mme Fleuret-Pagnoux Alain Recio Olivier Masclet Claude Belot, Jean-Luc Martin • Mairie de La Rochelle-Affaires culturelles : • Arte France : Henriette Souk • Les Films du Préau : Emmanuelle et Marie • Conseil Régional de Poitou-Charentes : Jean-Pierre Heintz, Evelyne Piochaud, • Association Française d’Action Artistique : • Les Grands Films Classiques : Elisabeth Morin, Dominique de la Martinière, Nicole Huet Olivier Poivre d’Arvor, Pierre Triapkine Jacques Maréchal, Pascale Bonnetête, Jean-Marc Duroy, Christian Lecoutre, • Mairie de La Rochelle-Communication : • Bac Films : Jean Labadie, N.T. Binh Esther Belli, Anne Durousseau-Dugontier, Guillaume Krabal Véronique Crasset • Libération : Antoine de Baecque, Fabienne Manguy • Mairie de La Rochelle-Direction • BIFI : Marc Vernet, Mme Emilie Cauquy Martine Peigner, Sandrine Cabouat • CRDP de Poitiers : Jean-Claude Rullier des services : Joseph François, • Bodega Films : Agnès Glaize • Magouric Productions : Pierre Tissot • Département Réinsertion et Probation : Jean-Claude Rousseau • British Council : Barbara Dent et Virginie Jean-Marc Charon • Mairie de La Rochelle-Services • Cahiers du Cinéma : François Maillot, • Mars Films : Anne Smadja, • Direction Départementale de la Jeunesse techniques : Eric Poiré Claudine Paquot, Stéphane Rémy, Stéphane Célérié et des Sports de Charente-Maritime : • Musée Maritime de La Rochelle : 147 Charles Tesson, Agnès Béraud • Memento Films : Alexandre Mallet-Guy Gérard Fangeau Patrick Schnepp • Cara M : Jacques Mercier • Ministère de la Culture • Direction du Service Pénitentiaire • Office de Tourisme : Jean-Luc Labour • Carlotta Films : Vincent Paul-Boncour et de la Communication-Département d’Insertion et de Probation de Charente et Martine Grignon • Carrefour des Festivals : Antoine Leclerc des Affaires Internationales : Alain Sortais, Maritime : Bernard Magnin • Porte Dauphine Automobiles : • CCAS : Jean Lavielle, Robert Voisart, Anne Begramian, Vincent Lorenzini • Direction Régionale des Affaires Jean-Luc Sayah Nadine Bailly • Ministère de la Culture Culturelles de Poitou-Charentes : • RTCR : Thierry Trouilloux • Celluloïd Dreams : Hengameh Panahi, et de la Communication : Jean-Claude van Dam, Jean-Claude • Ricard : Patrick Poch, Philippe Rousset Pierre Menahem, Pascale Ramonda Jean-Jacques Aillagon Sénéchal, Marie-Ange Lemarchand, • Roughcom : Martin Masmontet • Centre National de la Cinématographie : Marie-Claude Arbaudie Jocelyne Gérard • Service Culturel de l’Université David Kessler, Monique Barbaroux • Ministère des Affaires Etrangères - • Direction Régionale des Douanes de La Rochelle : Catherine Benguigui Eric Briat Bureau du cinéma : Christian Boudier de Poitiers : M. Ancelin • Sortir : Elisabeth Mazières, • Centre Pompidou : Dominique Païni, • MK2 : Marin Karmitz, • Fédération des Oeuvres Laïques Michèle Couaillier Marie-Jo Charo, Rosalie Delpech, Marc-Antoine Pineau de Charente-Maritime : Raymond Kehl, • SPIP de la Charente Maritime : Judith Revault-d’Allonnes, • Musée de l’histoire vivante (Montreuil) : Patricia Dréan Bernard Magnin Michèle Sarrazin, Baptiste Coutureau, Gérard Lefevre • Fontaine Jolival : M. Nebout • Sud-Ouest : Pierre-Marie Lemaire Gilles Hahn • One + One : Maud Bonassi • France 3 Atlantique : Alain Astarita • Un été au ciné : la Ville de La Rochelle, • Cinécinéma : Bruno Deloye, • Océan Films : Fabienne Misery-Simon, • Poitou-Charentes Tournages : Alain Richer et l’Astrolabe, Vincent Martin Patricia Gandit, Alessandra Zane, Laurence Moulin, Jean Hernandez Pascal Pérénnes • Université de La Rochelle : Mayïa Echavidre • Paris Brest Productions : Anne Delort, • Préfecture de Charente-Maritime : Danièle Blanchard, Teresa Kolic, • Cinémas de Recherche : Olivier Bourbeillon Christian Leyrit Ulrike Limam, Guy Martinière, Alexandre Geneviève Troussier, Karine Prévoteau • Paris Cinéma : Marie-Pierre Macia, • Rencontres Internationales Bernard, Aurélie Le Mellay, Fanny Mallet, • Cinéma du réel : Suzette Glénadel Aude Hesbert, Martine Scoupe, Henri Langlois : François Defaye Bertrand Pouymayow, Laurence Bernard, • Cinémathèque Française : Lucas Rosant Anne-Marie Filiole Bernard Benoliel, Gaëlle Vidalie • Positif : Michel Ciment, La Rochelle • Université de La Rochelle, laboratoire • Cinémeccanica France : Bernard Guilbert Dounja Amrein-Houelleu • Air France-Direction régionale France informatique, image, interaction (L3I) : • Cinétrans Service : Eric Celerin • Production La Guéville : Danièle Delorme Sud-Ouest : Michèle Fournet-Fayard Bernard Besserer • Columbia : Antoine Allaire • Pyramide : Fabienne Vonier, • Ballet Atlantique - Régine Chopinot, • Le P’tit Rethais : Bruno Hayet • Connaissance du Cinéma : Laurence Gachet, Jacqueline Duthilleul Bruno Lobé, Olivier Jaricot, • Restaurants : L’, l’Avant-Scène, Annette Ferrasson, Philippe Chevassu • Quinzaine des Réalisateurs : Patrick Barbano Le Bar André, Le Boute en train, • Diaphana Distribution : Michel Saint-Jean, Dominique Welinski • Bibliothèque Universitaire : Le Cargo Culte, Le Dit Vin, L’Estanquet, Didier Lacourt • Retour de Flamme : Serge Bromberg, Anne-Marie Filliole Le Lopain’Kess, Le Petit Rochelais, • Direction Régionale des Services Myriam Gassiloud • Carré Amelot : Christelle Beaujon, La Rose des vins, La Solette, Le Temple, de l’Administration Pénitentiaire : • Rivages/noir : François Guérif, Jacky Yonnet, Jean-Pierre Rault, La Terrasse, Le Theatro Bettini Claude Asset Jeanne Guyon, Benoîte Mourot Martine Perdrieau • Le Théâtre de la ville en bois : • Documentaire sur Grand Écran : • Sagittaire Films : Céline • Casino Barrière de La Rochelle : Anne et René-Claude Girault Simone Vannier, Francine Cadet • Schenker-Jules Roy : Pierre Jolivet, Gilles Vergy, Valérie Edouard • Atlantic-Hôtel : Mme Lagrange • ED Distribution : Fabrice Leroy, Julie Calmels, Alexandra Vallez • Chambre de Commerce et d’Industrie : • Hôtel Champlain France et Angleterre : Manuel Attali • SNCF-Agence commerciale et régionale Claude Tissier Mme Jouineau et le personnel • Festin d’Aden : Philippe Piazzo Poitou Charentes Aquitaine : • Cinémas Le Dragon : de réception • Festival de Cannes : Gilles Jacob, Jeanne Nassiet, Jacques Laplace, Mr et Mme Jacky Sence • Hôtel Comfort Saint-Nicolas : Thierry Frémaux, Christian Jeune, Philippe Brassié • Clubs d’entreprises La Rochelle : M. et Mme Pronier et le personnel Jérôme Paillard, Danièle Birge • Softitler : Fabrizio Fiumi, Fabian Teruggi, Isabelle Fialon, Philippe Ouvrard, de réception • Festival de Clermont-Ferrand : Marie Guillerme, Hervé Mascot Fabrice Faure, Philippe Joussenet, • Hôtel de l’Océan : M. Bertinet Christian Guinot • Sombrero Productions : Marianne Brun Bertrand Migaud, Christian Devinat • Hôtel de la Monnaie : Mme Vergnon, • Fondation de France : • Télérama: Claude Le Bihan, Danielle Dauba • CMCAS : Philippe Robin, Michel Seguineau M. Baudon et le personnel de réception Dominique Lemaistre, • Territoires et Cinéma : Jacques Guénée, • Commissaire aux comptes : Yves Bret • Hôtel St Jean d’Acre: M. et Mme Jouineau Bertrand Dufourcq Claire Lambea • Crédit Lyonnais : Patrice Nouvet et le personnel de réception International • Mmes Yaël André, Amandine Bonin, Les Partenaires du • Ambassade de France à Moscou : Marilyne Canto, Maryline Fellous, e Virginie Devesa Aurélia Gendron, Claudine Lachaux, 31 Festival International du Film de La Rochelle • Ambassade de France en Inde : Marie-France de Noue, Patrick Madelin Nadine Tarbouriech, Nathalie Urizzi, • Avanti Media Fiction GmbH Juliette Lepoutre • Basis-Film Verleih (Berlin) • Bavaria Film International • MM. Stanislas Bouvier, Temps de fêtes et de rencontres, éphémères dans le temps, les festivals de cinéma et de • Bavaria Media GmbH Marc Campistron, Ronny Chammah, télévision n’en jouent pas moins un rôle extrêmement important dans la promotion des films • British Film Institute (Londres) : François Chaudier, Arnaud Clément, européens. Ils projettent un nombre d’œuvres considérables. Ils sont le point de passage Bryony Dixon Denis Connolly, Claude Duty, quasi obligé de la commercialisation des œuvres : sans eux, des milliers de boîtes et de • Bundesarchiv (Berlin) : Evelyn Hampicke, Bernard Eisenschitz, Jean-Bernard Emery, cassettes resteraient sur les étagères et ne trouveraient pas d’acheteurs. Le nombre de Jutta Albert Jacky Evrard, Jean-Michel Frodon, spectateurs qu’ils drainent maintenant - deux millions - leur donne un véritable impact • CAC Voltaire (Genève) : Rui Nogueira Maxime Gigon, Claude Grenié, économique… sans compter leur travail sur le plan culturel, social et éducatif, suscitant un • Centre du Cinéma Grec : Mamad Haghighat, Christophe L, nombre croissant d’emplois directs et indirects en Europe. Voula Georgakakou, Paola Starakis Claude Latrille et Adrias, Le Programme MEDIA de la Commission européenne se doit de soutenir ces manifestations qui • Cinémathèque de Luxembourg : Philippe Laudenbach, s’efforcent, à travers l’Europe, d’améliorer les conditions de circulation et de promotion des Marc Scheffen, Jean Defranc Fawoz Maassarani, David Martin, œuvres cinématographiques européennes, l’accès des producteurs et des distributeurs. Dans • Cinémathèque du Portugal (Lisbonne) : Vincent Martin, Jean-Claude Missiaen, Nuno Sena Fabien Morin, Jean-Louis Pays, ce sens, il soutient plus de soixante-dix festivals, bénéficiant d’un appui financier de plus de • Cinémathèque Royale de Belgique : Jean-François Pelle, Jean-Bernard Pouy, 1,6 millions d’euros. Chaque année, grâce à l’action de ces festivals et au soutien de la Gabriele Claes, Michel Apers Jean Quelquejeu, Lucas Rosant, Commission, environ 10000 œuvres audiovisuelles illustrant la richesse et la diversité des • Cinémathèque Suisse : Hervé Dumont, Emmanuel Rihn, Serge Roullet, cinématographies européennes, sont ainsi programmées. L’entrée dans le Programme, en Bernard Uhlmann, M. Bottinelli Raphaël Sautron, Jean-Paul Scarpita, juillet 2002, de cinq nouveaux pays - la Lettonie, l’Estonie, la Pologne, la Bulgarie, la République • Commission Européenne-Programme Jean-Pierre Stora, Fabien Taconnet, tchèque - qui devrait être suivie d’un certain nombre, ne peut qu’être fructueuse sur ce plan. Media : Jacques Delmoly, Clare Gaunt, Godfried Talboom, Tardi, Max Tessier, Par ailleurs, la Commission soutient largement la mise en réseau de ces festivals. Dans ce cadre, Grégory Paulger, Elena Braun Stéphane Thomas, Jean-Yves Tran, les activités de la Coordination européenne des festivals de cinéma favorisent la coopération entre • Coordination européenne des festivals Bertrand van Effenterre, Pascal Vincent, ces manifestations, renforçant leur impact par le développement d’opérations communes. de cinéma : Marie-José Carta, François Vila. Jacques Delmoly Yvelise Blavion Chef d’Unité Programme MEDIA • Deutsches Filminstitut : Barbara Visarius • Directorate of Film Festivals (Inde) : Sans omettre Neelam Kapur, Srinivasa Santhanam, • L’équipe d’accueil, les projectionnistes Manoj Srivastava et l’équipe technique de La Coursive, • Farabi Cinema Foundation (Iran) : scène nationale La Rochelle Amir Esfandiari • ainsi que le personnel des cinémas • Festival de Berlin : Martin Koerber Le Dragon : les projectionnistes, • Festival de Göteborg : Jannike Ahlund les ouvreuses et les caissières, et Nordic Event les contrôleurs, dont le professionnalisme • Filmakademie Baden-Württemberg : et l’extrême compétence concourent Eva Steegmayer chaque année à la bonne marche • Filmmuseum (Berlin) : Martin Koerber et à la réussite du Festival, • Filmmuseum (Munich) : Klaus Volkmer • et un remerciement particulier • Goethe Institut Inter Nationes (Bonn) : à Eric Gouzannet. Gerda Leifheit • Gosfilmofomd de Russie : Vladimir Dnitriev, Valery Bossenko 148 • Hollywood Classics (Londres) :

Melanie Tebb, Mandy

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• Indrapur Cinematografica (Rome) : yPddddddddddddddddTuh

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Sergio Scapagnini, Gabriella Rigamonti UddddddddddddddddddddddddddddddddddI dddddddddddddddddddddddddddddddddddd

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• Loopfilmworks (Etats-Unis) dddddddddddddddddddddddddddddddddddd

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• Lux (Londres) : Ben Cook, †9ddddddddddddddddddddddd@‰cf

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csRddddddddddddddddddH‰cg csRddddddddddddddHwch Mike Sperlinger sRddddddddHwhf • Ministère de la Culture Russe : Marina Blatova, Denis Moltchanov, Konstantin Gavriouchine • Ministère des Affaires Etrangères indien : Mme Monika Motha, M. Vikrant Rattan, M. Navtej Sarna • Ministère des Affaires Etrangères (Norvège) : Inger M. Melhus Raeder • Murnau Stiftung : Friedemann Beyer • Musée du cinéma (Moscou) : Véra et Naoum Kleiman En collaboration avec : • NFDC (Inde) : Deepankar Mukho Padhayay • Netherlands Media Art Insitute/Montevideo (Amsterdam) • Norvegian Film Institute : Jan Erik Holst, Astri Blindhein, Stine Oppegaard Et : • Sixpack Film (Vienne) Le Crédit Lyonnais – Agence centrale 8100 – La Rochelle • Swedish Film Institute (Stockholm) : Rivages / noir Petter Mattsson Le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation de la Charente Maritime • Transit Film (Allemagne) : Sabrina Kovatsch Ainsi que : • Zéro Film GMBH : Martin Hagemann, 10,5 x 15 France Bleu La Rochelle Thomas Kufus (Berlin) Arte France Développement Geneviève Lethu Le Ballet Atlantique – Régine Chopinot Gras Savoye Le Bureau National Interprofessionnel du Cognac Librairie Calligrammes Les Cahiers du Cinéma Persona Le Carré Amelot Plein Ciel Graphic Plans Cinéma Le Dragon Porte Dauphine Automobiles Cinémeccanica France Positif Comité National du Pineau des Charentes La Poste – Direction de la Charente Maritime Document Concept 17 Société Ricard L'Etiquette Softitler Fontaine Jolival Sud Ouest Fountaine Pajot Les Z'Endimanchés France 3 Atlantique Les restaurants : L'Aunis, L'Avant-Scène, Le Bar André, Le Boute en train, Le Cargo Culte, Le Dit Vin, L'Estanquet, Le Lopain'Kess, Le Petit Rochelais, La Rose des vins, La Solette, Le Temple, La Terrasse, Le Theatro Bettini

Index des réalisateurs Index des films

131 Lesley Adams 134 m.ash 89 À l’assaut du boulevard John Ford 134 Thomas Aigelsreiter 111 Guy Maddin 58 Absences répétées Guy Gilles 92 Fatih Akin 112 Jacques Maillot 71 Affameurs (Les) Anthony Mann 118/133 Yaël André 61 Anthony Mann 114 Alexei and the Spring Motohashi Seiichi 92 Thomas Arslan 127 Christian Maviel 115 Algérie, la vie quand même Djamila Sahraoui 131 Franko B 115 Gilles Marchand 115 Algérie, la vie toujours Djamila Sahraoui 107 Jacques Baratier 131 Michael Mazière 57 Amour à la mer (L’) Guy Gilles 130 Georges Barber 121 Don McGlashan 72 Appât (L’) Anthony Mann 118 Romain Barbier 136 Randall Meyers 118 Après l’enfance Thomas Lilti 103 Sedigh Barmak 40 Felix Mironer 141 Arnaqueurs (Les) Stephen Frears 127 Maurice Becerro 120 Hans Petter Moland 136 Arthur Guionne Leroy 93 Wolfgang Becker 49 Gérard Mordillat 98 Au jour le jour Maria Speth 126 Laurent Bécue-Renard 89 H.L. Muller 98 Au loin les lumières Hans-Christian Schmid 107/137 Faouzi Bensaidi 77 Friedrich Wilhelm Murnau 57 Au pan coupé Guy Gilles 60 Luc Bernard 87 Dudley Murphy 84 Aurore (L’) Friedrich Wilhelm Murnau 103 Julie Bertuccelli 120 Stephan Nadelman 22 Automne affamé Goutam Ghose 108 Nuri Bilge Ceylan 96 Sandra Nettelbeck 66 Bamboo Blonde (The) Anthony Mann 104 Bertrand Bonello 118/132 Johannes Stjärne Nilsson 121 Bar (Le) Don McGlashan et Harry Sinclair 93 Winfried Bonengel 134 Timo Novotny 25 Batelier de Padma (Le) Goutam Ghose 89 Charley Bowers 130 Dietmar Offenhuber 96 Bella Martha Sandra Nettelbeck 120 Robert Bradbrook 130 Jeroen Offerman 33 Berlin - Jérusalem Amos Gitaï 9 Anja Breien 112 Luis Ortega 130 Besenbahn Dietmar Offenhuber 131 Sonia Bridge 113 Mariana Otero 87 Black and Tan Dudley Murphy 88 Charles Chaplin 131 Helen Ottaway 88 Bond (The) Charles Chaplin 94 Angela Christlieb 113 György Pálfi 67 Brigade du suicide (La) Anthony Mann 133 Anne Cleary 131 Rosie Pedlow 96 Bungalow Ulrich Köhler 133 Steven Cohen 131 Miranda Pennell 42 C’était le mois de mai Marlen Khoutsiev 133 Denis Connolly 106 Louis Pepe 112 Caja negra (La) Luis Ortega 88 Lloyd Corrigan 114 Lester James Peries 15 Cerf-Volant (Le) Anja Breien 123 Thomas de Thier 97 Christian Petzold 25 Cerf-Volant (Le) Goutam Ghose 94 Iain Dilthey 45 Nicolas Philibert 110 Cette Sale Terre Andrew Kötting 94 Andreas Dresen 119 Christel Pougeoise 133 Chandelier (Le) Steven Cohen et Elu 121 Michael Dudok de Wit 136 Máris Putnins 80 Château de Vogelöd (Le) F. W. Murnau 88 Allan Dwan 131 Quay Brothers 140 Chevauchée avec le diable Ang Lee 150 133 Elu 106 Marc Recha 76 Chute de l’Empire Romain (La) Anthony Mann 125 Katerina Evangelakou 97 Oskar Röhler 64 Cible vivante (Le) Anthony Mann 121 Slawomir Fabicki 115 Djamila Sahraoui 75 Cid (Le) Anthony Mann 85 Robert Flaherty 121 Carlos Salces 56 Ciné-bijou Guy Gilles 89 John Ford 98 Hans-Christian Schmid 94 Cinemania Angela Christlieb et Stephen Kijak 137 Ebrahim Forouzesh 134 Michaela Schwentner 85 City Girl Friedrich Wilhelm Murnau 141 Stephen Frears 119 Romain Segaud 58 Clair de terre (Le) Guy Gilles 134 Siegfried A. Fruhauf 136 Nils Skapáns 88 Clo-Cloche 106 Keith Fulton 114 Motohashi Seiichi 48 Come Back de Baquet (Le) Nicolas Philibert 19 Goutam Ghose 119 Rada Sesic 97 Contrôle d’identité Christian Petzold 87 Burt Gilett 118/132 Ola Simonsson 141 Copains d’Eddie Coyle (Les) Peter Yates 53 Guy Gilles 121 Harry Sinclair 74 Côte 465 Anthony Mann 27 Amos Gitaï 98 Maria Speth 134 Cubica m.ash 134 Kar Gøldt 134 Nik Thoenen 88 Cucaracha (La) Lloyd Corrigan 134 Michaela Grill 116 Marco Tullio Giordana 121 Dans le miroir du ciel Carlos Salces 104 Alain Guiraudie 136 Pëteris Trups 127 De guerre lasses Laurent Bécue-Renard 108 Mamad Haghighat 116 Wim Wenders 26 Dekha Goutam Ghose 109 Bent Hamer 99 Henner Winckler 131 Delirium Michael Maziere 131 Nicky Hamlyn 141 Peter Yates 103 Depuis qu’Otar est parti Julie Bertuccelli 109 Michael Haneke 83 Dernier des hommes (Le) Friedrich Wilhelm Murnau 134 Oliver Hangl 123 Des plumes dans la tête Thomas de Thier 139 Howard Hawks 94 Désir (Le) Iain Dilthey 119 Dodine Herry-Grimaldi 66 Desperate Anthony Mann 136 Elisabeth Hobbs 108 Deux anges Mamad Haghighat 95 Michael Hofmann 40 Deux Fédor (Les) Marlen Khoutsiev 130 Marc Isaacs 33 Devarim Amos Gitaï 117 Mikhaïl Kalatozov 114 Domaine (Le) Lester James Peries 105 Dagur Kàri 111 Dracula Guy Maddin 140 Leonard Kastle 73 Du sang dans le désert Anthony Mann 37 Marlen Khoutsiev 35 Eden Amos Gitaï 94 Stephen Kijak 137 Enfants du pétrole (Les) Ebrahim Forouzesh 136 Anita Killi 131 Entrance Rosie Pedlow 96 Ulrich Köhler 136 Espiègles en trois petits tours… (Les) M. Putnins, N. Skapáns et P. Trups 110 Andrew Kötting 32 Esther Amos Gitaï 140 Ang Lee 52 Être et avoir Nicolas Philibert 110 Chang-dong Lee 134 Falcon Kar Gøldt 136 Guionne Leroy 81 Fantôme Friedrich Wilhelm Murnau 118 Thomas Lilti 84 Faust - une légende populaire allemande F. W. Murnau 111 Cheng-sheng Lin 118 Filles en orange (Les) Yaël André 82 Finances du Grand-Duc (Les) Friedrich Wilhelm Murnau 131 Pistrino Nicky Hamlyn 112 Froid comme l’été Jacques Maillot 42 Pluie de juillet Marlen Khoutsiev 93 Führer Ex Winfried Bonengel 41 Porte d’Ilytch (La) Marlen Khoutsiev 71 Furies (Les) Anthony Mann 70 Porte du Diable (La) Anthony Mann 136 Gâteau (Le) Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 131 Post Mark Lick Sonia Bridge 136 Gloussement (Le) Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 131 Postcards of Belief Lesley Adams 93 Good Bye Lenine ! Wolfgang Becker 43 Postface Marlen Khoutsiev 12 Grandir Anja Breien 40 Printemps dans la rue Zaretchnaïa (Le) M. Khoutsiev et F. Mironer 130 Great Escape (The) Jeroen Offerman 80 Promenade dans la nuit Friedrich Wilhelm Murnau 95 Grill Point Andreas Dresen 136 Queue (La) Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 136 Grotte (La) Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 105 Qui a tué Bambi ? Gilles Marchand 88 He Comes up Smiling Allan Dwan 51 Qui sait ? Nicolas Philibert 14 Héritage (L’) Anja Breien 67 Railroaded Nicolas Philibert 113 Hic György Pálfi 107 Rien voilà l’ordre Jacques Baratier 113 Histoire d’un secret Mariana Otero 130 River Sky Georges Barber 133 Histoires d’amour Yaël André 111 Robinson’s Crusoe Lin Cheng-sheng 120 Home Road Movies Robert Bradbrook 136 Roi qui voulait plus qu’une couronne (Le) R. Meyers et A. Killi 75/123 Homme de l’Ouest (L’) Anthony Mann 72 Romance inachevée Anthony Mann 73 Homme de la plaine (L’) Anthony Mann 136 Rongeur (Le) Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 132 Hotel Rienne Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson 69 Rue de la Mort (La) Anthony Mann 31 House / La Maison Amos Gitaï 139 Scarface Howard Hawks 131 Human Radio Miranda Pennell 133 Scènes du boulevard Denis Connolly et Anne Cleary 69 Incident de frontière Anthony Mann 56 Soleil éteint Guy Gilles 97 Insaisissable (L’) Oskar Röhler 127 Soliloque de l'escargot (Le) Christian Maviel 48 Invisible (L’) Nicolas Philibert 12 Solvorn Anja Breien 119 In Whitest Solitude Rada Sesic 95 Sophiiiie ! Michael Hofmann 41 J’ai vingt ans Marlen Khoutsiev 136 Sorcières (Les) Elisabeth Hobbs 59 Jardin qui bascule (Le) Guy Gilles 116 Soul of a Man (The) Wim Wenders 73 Je suis un aventurier Anthony Mann 117 Soy Cuba Mikhaïl Kalatozov 134 Jet Michaela Schwentner 65 Strange Impersonation Anthony Mann 32 Journal de campagne Amos Gitaï 134 Sun Siegfried A. Fruhauf 92 Julie en juillet Fatih Akin 87 Sunshine Makers Burt Gilett 34 Kadosh Amos Gitaï 24 Sur le chemin de la musique Goutam Ghose 36 Kedma Amos Gitaï 85 Tabou Friedrich Wilhelm Murnau et Robert Flaherty 134 Key West Thomas Aigelsreiter 83 Tartuffe Friedrich Wilhelm Murnau 151 35 Kippour Amos Gitaï 109 Temps du loup (Le) Michael Haneke 109 Kitchen Stories Bent Hamer 120 Terminal Bar Stephan Nadelman 60 Lettre à mon frère Guy Gilles Luc Bernard 82 Terre qui flambe (La) Friedrich Wilhelm Murnau 130 Lift (Ascenseur) Marc Isaacs 134 The_Future_of_Human_Containment Michaela Schwenter 68 Livre Noir (Le) Anthony Mann 119 Tim Tom Romain Segaud et Christel Pougeoise 106 Lost in La Mancha Louis Pepe et Keith Fulton 104 Tiresia Bertrand Bonello 106 Mains vides (Les) Marc Recha 118 Tom Ramer Romain Barbier 76 Maldonne pour un espion Anthony Mann 134 Trans Michaela Grill 68 Marché de brutes Anthony Mann 23 Traversée (La) Goutam Ghose 107/137 Mille mois Faouzi Bensaidi 48 Trilogie pour un homme seul Nicolas Philibert 51 Moindre des choses (La) Nicolas Philibert 140 Tueurs de la lune de miel (Les) Leonard Kastle 64 Moonlight in Havana Anthony Mann 65 Two O’Clock Courage Anthony Mann 132 Mr Pendel – Football Ola Simonsson et Johannes S. Nilsson 134 Two Timing Oliver Hangl 132 Mr Pendel – Rain Johannes Stjärne Nilsson et Ola Simonsson 50 Un animal, des animaux Nicolas Philibert 132 Mr Pendel – The Girls Johannes S. Nilsson et Ola Simonsson 14 Un jeu sérieux Anja Breien 118 Music for One Apartment and Six Drummers Nilsson et Simonsson 121 Une affaire d’hommes Slawomir Fabicki 134 Neon Nik Thoenen et Timo Novotny 92 Une belle journée Thomas Arslan 105 Noi Albinoi Dagur Kàri 89 Une invention moderne Charley Bowers et H.L. Muller 116 Nos meilleures années Marco Tullio Giordana 120 Union fait la force (L’) Hans Petter Moland 81 Nosferatu le vampire/Une symphonie de l’horreur F. W. Murnau 108 Uzak Nuri Bilge Ceylan 22 Notre terre Goutam Ghose 48 Vas-y Lapébie ! Nicolas Philibert 136 Nouvelles aventures de Munk, Lemmy & compagnie (Les) 127 Vies de chiens Maurice Becerro Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 49 Ville Louvre (La) Nicolas Philibert 132 Nowhere Man Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson 13 Viol (Le) Anja Breien 59 Nuit docile Guy Gilles 12 Visages Anja Breien 110 Oasis Lee Chang-dong 12 Voir un bâteau naviguer Anja Breien 23 Occupation (L’) Goutam Ghose 136 Voiture (La) Máris Putnins, Nils Skapáns et Pëteris Trups 131 Oh Lover Boy Theme Franko B et Helen Ottaway 49 Voix de son maître (La) Nicolas Philibert et Gérard Mordillat 103 Osama Sedigh Barmak 16 Voleur de bijoux (Le) Anja Breien 56 Paris un jour d’hiver Guy Gilles 24 Voyage au-delà (Le) Goutam Ghose 56 Partant (Le) Guy Gilles 99 Voyage scolaire Henner Winckler 104 Pas de repos pour les braves Alain Guiraudie 31 Wadi Amos Gitaï 119 Patience d’une mère (La) Dodine Herry-Grimaldi 70 Winchester 73 Anthony Mann 50 Pays des sourds (Le) Nicolas Philibert 13 Wives Anja Breien 125 Penses-y Katerina Evangelakou 16 Wives, 10 ans après Anja Breien 121 Père et fille Michael Dudok de Wit 17 Wives III Anja Breien 15 Persécution (La) Anja Breien 34 Yom Yom Amos Gitaï 131 Phantom Museum (The) Quay Brothers CONSEIL D'ADMINISTRATION PENDANT LE FESTIVAL CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE Les photos de ce catalogue proviennent

MEMBRES DE DROIT ACCUEIL DIRECTION des collections de : Lobster Films Maxime Bono Clara de Margerie Christophe L. député-maire de La Rochelle Tiphaine Rousse-Lacordaire Les Cahiers du cinéma Jean-Claude van Dam STAGIAIRE PRESSE K-Films directeur régional des Affaires Culturelles Aurélia Mounier Photos Guy Gilles : Jean-Pierre Stora Portrait Amos Gitaï : © Photo Bernard Hebert MEMBRES ÉLUS ASSISTANT RÉGIE COPIES Pour les films président Edouard Giraudo Depuis qu'Otar est parti : Baruch Rafie Jacques Chavier COORDINATION Les Mains vides : Lucia Faraig vice-présidente Manon Delauge Tiresia : Jean-Claude Lother Qui a tué Bambi ? : Philippe Praliaud Laurence Courtois-Suffit Anne-Laure Morel Pas de repos pour les braves : Caroline de Otero vice-président ACCRÉDITATIONS De guerre lasses : C. Cottagnoud Gilbert Lancesseur Sandra Prévost secrétaire général Charlène Dinhut

Jean-Michel Porcheron Victor Foullonneau IMPRESSION secrétaire adjointe SIGNALÉTIQUE Imprimerie Rochelaise Michèle Couaillier Patrice Caillet trésorier général Cécile Bicler Jean Cieslack Marianne Memain trésorier adjoint AFFICHAGE & DIFFUSION Geza Medgyesy Elise Caillère administrateurs Colas Lemaire Danièle Blanchard Arnaud Grenié Marie-Claude Castaing BILLETTERIE Jeanne-Marie Duguet Sandrine Baguenard Monique Liucci Angélique Gérard Philippe Legrand Michèle Wolbrecht Alain Lehors CONTRÔLE DRAGON Patrice Marcadé Pascal Babin Jean Mauroy Mélanie Goichon Nadia Goichon Lilian Maye Sylvain Morin Nathalie Bistrovic CONTRÔLE DRAGON + Thibault Capéran Claire Gaillard CHAPELLE FROMENTIN & CARRÉ AMELOT Caroline Maleville CHAUFFEURS Michel Gautier Fabrice Monget Caroline Noiret BOUTIQUE Claire Dréan Marie Rouet Charlotte de Laroche RÉCEPTIONS Nicolas Habas Alexia Toucas PROJECTIONNISTES Thierry Pompanon Gérard Chaumont Véronique Fourrure Didier Gousseaud Patrick Zelenay

et l’équipe de La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle